PROTÉGER L’ENVIRONNEMENT Faisons mieux ensemble

Guide pratiqueà l’usage des personnels de la BnF

édition avril 2009

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Consciente des défis auxquels la planète est aujourd'hui confrontée, la

Bibliothèque nationale de France s'est donné pour objectif un plein engagement

dans une démarche de développement durable. Votre importante participation

lors de l’appel à idées en septembre 2007 en est l'illustration.Vous avez émis de

nombreuses propositions : des réflexions ont été engagées pour les étudier, un

plan d’actions a été arrêté, la plupart ont déjà été mises en œuvre.

Le développement durable s'impose à tous. C'est en premier lieu un état

d'esprit. Choisir un produit en fonction de son origine ou de son mode de

fabrication, l’utiliser correctement, permettre sa valorisation ou son traitement

après usage ; réduire la consommation énergétique, repenser sa façon de

travailler, intégrer la dimension environnementale dans toutes ses activités :

partout, des progrès sont possibles.

Le guide pratique qui est mis à votre disposition fournit une liste non

exhaustive de gestes quotidiens, très simples, qui limiteront notre empreinte

sur l’environnement. Répétés chaque jour à l'échelle de la Bibliothèque, ces

changements apparemment anodins donneront des résultats significatifs. Que

chacun soit bien persuadé du rôle qu'il peut ainsi jouer.

Préserver, conserver, transmettre… autant de savoir-faire dont bénéficient les

collections de la BnF. Faisons de même pour l’environnement, il en va de notre

responsabilité collective et individuelle. Je suis convaincu de la volonté de

chaque agent de la Bibliothèque de s’inscrire dans la dynamique qui nous

permettra de progresser dans une démarche éco-responsable commune.

Bruno Racine

Suivez le guide...

Le papier, p.4

Les déchets, p.6

L'énergie et l'eau, p.8

Les déplacements, p.10

Les produits et la consommation, p.12

Les pratiques, p.14

Quelques logos à (re)connaître, p.15

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Le papierJe n’imprime pas systématiquement mescourriels et les documents attachésAujourd’hui, il n’est plus indispensable d’imprimerses documents pour les échanger, les annoter etles archiver. Je les supprime une fois lus ou je lesenregistre dans ma base de production s’ilsdoivent être conservés.

Je privilégie ladiffusion dedocuments électroniques

Je fais autant que possiblemes corrections à l’écranJ’évite ainsi l’impressiond’ébauches multiples.

Le saviez-vous ?

L’industrie papetière compte parmi les5 activités économiques consommant leplus d’énergie; elle consomme aussi degrandes quantités d’eau et utilise certainsproduits chimiques polluants.

La fabrication de papier recycléconsomme 6 fois moins d’eau et 4 foismoins d’énergie que la fabrication depapier neuf.

L’essentiel du papier utilisé par la Bibliothèque (papierbureautique format A3 et A4, publications, éditions,etc.) est recyclé ou éco-labellisé.

Nous avons acheté un peu plus de 21 tonnes de ramettesde papier A3 et A4 en 2008. Ce chiffre baisse chaqueannée grâce, notamment, à l’utilisation croissante desmessageries électroniques.

Nous avons collecté 9,5 tonnes de papier en 2008.

Je revois la mise enpage de mes documentsJ’évite les caractères tropgrands, les espacesinutiles, je réduis lesmarges pour limiter lenombre de pages.

Je préfère le photocopieurpour dupliquer lesdocumentsPhotocopier coûte moins cherqu’imprimer. Il est donc pluséconomique de lancer ununique exemplaire surl’imprimante et de procéderensuite à des copies sur unphotocopieur. J’imprime en recto verso ou en mode livret, à l’aide du

photocopieur multifonction en réseau auquel je suis relié. C’estmoins de papier consommé et au final des dossiers moins lourds !(modalités d’accès sur Biblionautes > La Vie à Bord > Logistique >Photocopieurs-imprimantes)Attention. Utiliser le verso des feuilles imprimées endommage lesimprimantes laser installées dans les bureaux.Je fais des

photocopies enrecto versoCette fonction estproposée sur lesécrans desphotocopieurs.

Le renouvellement des imprimantes de bureau privilégiera des modèles permettant l’impressionrecto verso.

Le nombre d’imprimantes personnelles sera réduitau profit des appareils partagés, notamment multi-fonctions.

Si chaque agent de la BnF économise une feuille depapier par jour, cela permet d’économiser plus de 5ramettes par jour soit 2,7 tonnes de papier par an.

Je conserve les feuillesusagées pour en faire dubrouillonJe créé un stock commun enmettant le papier brouillon à ladisposition de mes collègues àcôté de l’imprimante et de laphotocopieuse.

Pour les réunions, je privilégie lavidéoprojectionLa majorité des salles deréunion de la Bibliothèquesont équipées d’un ordinateuret d’un vidéoprojecteur (listesur Biblionautes > La vie àbord > Logistique > Salle deréunion). J’évite d’imprimer ou dephotocopier les documents, je les projette sur écran.

Je privilégie le papierrecyclé et le papierlabelliséPour les travaux deduplication oud’impression réalisés parune société extérieure,j’exige du papier recycléou labellisé.

Je trie le papier pour qu’il soit recyclé> Je mets le papier dans la corbeillerectangulaire noire de mon bureau sans lefroisser.> Je respecte les consignes pour qu’il puisse êtrevalorisé : j’enlève les trombones, les agrafes,les spirales en plastique…Attention : les enveloppes à fenêtres oumatelassées ne se recyclent pas et doivent êtrejetées dans les poubelles courantes.> Pour les volumes de papier plus importants(archives, stock de documents, magazines…), jecontacte le DMT (43 43 sur le site F.-Mitterrand,82 76 sur le site Richelieu) pour qu’un systèmeapproprié me soit proposé (sac à pilon ouconteneur).> Si je n’ai pas de corbeille à papier, j’endemande une par la voie habituelle decommande de fournitures.

Et demain...A la BnF aujourd’hui

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Les déchetsJ’incite les lecteurs à jeter lepapier dans les corbeillesrectangulaires noires Des corbeilles sont désormais à ladisposition des lecteurs pour le tridu papier : dites-le leur !

J’utilise les conteneursadaptés Au restaurant du personnel dusite F.–Mitterrand, desconteneurs sont installés auniveau de la desserte desplateaux pour les bouteillesplastiques et pour lescannettes.

1 tonne de plastique recyclé, c’est 600à 800 kg de pétrole brut économisé.

Chaque Français produit 353 kg dedéchets par an, c’est deux fois plusque dans les années soixante.

Une seule pile jetée dans la nature pollue1m3 de terre et 1 000m3 d’eau pendant50 ans.

Au restaurant du personnel, la collecte sélective des déchets est mise en place depuisoctobre 2008

On collecte et recycle les piles, les cartouches de toner de photocopieurs et d’imprimantes, et depuis avril 2008 sur le site F.-Mitterrand, les canettes et les bouteilles plastiques : 578 kg de canettes et 394 kg de bouteilles plastiques ont été collectés.

Sur le site de Bussy-Saint-Georges, le carton est recyclé.

Sur les sites Richelieu, Arsenal et Bussy-Saint-Georges, les déchets d'élagage desespaces verts sont broyés et, avec les déchets de tonte, servent à la fabrication de compost (commercialisé par la suite). Sur le site F.-Mitterrand, les bois morts sedécomposent sur place tandis que les déchets de tonte sont répartis dans le sous-boiset enrichissent le terrain.

Certaines bâches de promotion des expositions sont recyclées en sacs par la société Bilum.

Les vêtements et objets textiles trouvés à la Bibliothèque et non réclamés par le publicau bout d'un mois sont remis à l'organisation Recyclaid qui les recycle ou les proposeà des personnes à faibles revenus.

Je recycle les pilesJe ne jette pas de pile dans la poubelle courante maisdans les conteneurs spécifiques installés > sur le site F.-Mitterrand, au restaurant du personnel(côtés T1 et T4),> sur le site Richelieu, au service de l’administrationdans la salle dite « des huissiers »,> sur le site de Bussy-Saint-Georges, à la cafétéria dupersonnel.

Sur le site F.-Mitterrand, lacollecte sélective du cartonsera mise en place.

Je respecte les procéduresd’évacuation des déchets dans leslaboratoires et les ateliers derestauration, de reproduction et deconservationDes procédures existent pour stockerles déchets toxiques issus des ateliersà l’extérieur des locaux de travail, dansdes enceintes sécurisées et ventilées.De même, des procédures existentpour les produits neufs. Renseignez-vous auprès de votre chef d’atelier etdu service Hygiène sécuritéenvironnement (DMT).

Je garde mon environnement propre C’est aussi cela le développement durable.Prendre soin de son environnementquotidien. Je ne jette pas mes mégots decigarettes, mes détritus n’importe où.J’utilise les cendriers et les poubelles. Jepréviens le DMT si besoin.

Je recycle les cartouches de tonerd’imprimantes usagéesDes réceptacles sont disponibles :> sur le site F.-Mitterrand, dans les espacesphotocopieurs et fax, > sur le site Richelieu, au service del’administration dans la salle dite « des huissiers »,> sur le site de Bussy-Saint-Georges, lescartouches de toner usagées doivent être remisesau secrétariat du Centre (poste 38 44),> sur le site de l’Arsenal, les cartouches de tonerusagées doivent être remises au secrétariat dudirecteur.

Pour allonger leur durée d’utilisation, jesecoue les cartouches de toner avant d’enchanger.

Le saviez-vous ?

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L’énergie et l’eau

J’opte pour un réglage de température constantJ’évite de modifier le réglage de la climatisation en quittantmon bureau pour ne pas compromettre l'équilibre thermiquedes locaux et des installations. Il est inutile de modifier leréglage de la climatisation de mon bureau le soir en partant,selon les évolutions de la température extérieure pendant lanuit, on peut obtenir une économie ou au contraire uneaugmentation de consommation d’énergie.

Je signale rapidementau DMT toute fuite d’eau

En France, l’électricité – produite enmajorité par l’énergie nucléaire – émetpeu de CO2. Mais pour répondre à la progression de la demande, des centralesélectriques fonctionnant avec des com-bustibles fossiles sont utilisées, ce quiaugmente les émissions de CO2.

En 2008, l’ensemble des sites de la BnF aconsommé environ 58 GWh d’électricitépar an, soit la consommation annuelled’une ville de 20 000 habitants, dont 45GWh (16 000 habitants) rien que pour lesite F.-Mitterrand.

La climatisation du site F.-Mitterrandnécessite 50 000 m3 d’eau par an, soit prèsde 50% du volume utilisé sur le site.

Les besoins de chauffage sont satisfaits par la récupération de chaleur sur les groupes frigorifiques dèsque la température extérieure est supérieure à 6°C.Au-dessous de cette température, le complémentd'énergie est acheté au chauffage urbain (CPCU).

Tous les postes informatiques sont équipés d’un dispositif automatique d’arrêt de nuit/redémarrage lematin.

La programmation de l’extinction des sources lumineuses dans les espaces publics a été revue pours’ajuster au plus près aux horaires d’ouverture et à laluminosité extérieure.

Grâce à toutes les mesures entreprises en 2008, laconsommation électrique du site F.-Mitterrand a diminué de 6,5% par rapport à 2007 (de 52 à 45 GWh).

Je limite l’utilisation des lampesde bureau halogènesLes lampes halogènes sont trèsgourmandes en énergie. Si je peuxme passer de ce confort visuel, jeprivilégie l'éclairage général desbureaux (éclairage de mât sur lesite F.-Mitterrand).

La BnF poursuit le remplacement dessources lumineuses et l’adaptation des programmations suivant les besoins dechaque espace.

L’eau de pluie sera récupérée pour l’arrosagedu jardin du site F.-Mitterrand.

L’utilisation d’énergies renouvelables est àl’étude pour les sites de Bussy Saint-Georges(pompe à chaleur, chaudière à bois,panneaux photovoltaïques) et Sablé (chaudière à bois).

De nouveaux points d’équilibre de tempé-rature moins consommateurs d’énergiesont recherchés dans les bureaux et lesmagasins du site F.-Mitterrand.

L’été, j’empêche la chaleur d’entrerJe ferme les volets ou les stores de monbureau en cas de fort ensoleillementpour limiter les besoins de climatisationet je ferme les portes donnant surl’extérieur (en les ouvrant, j’empêche laclimatisation d’être efficace et elleconsomme encore plus d’énergie).

J’éteins mon écrand’ordinateur et monimprimante de bureau L’unité centrale des postesinformatiques est éteinteautomatiquement chaque soir.En revanche, j’éteins moi-mêmemon écran et mon imprimanteen partant le soir, ou mêmependant l’heure du déjeuner, uneréunion...

Éteindre ou ne pas éteindre la lumière…Il n'y a pas de réponse unique : tout dépend du type delampe concernée et de l'usage que l’on en fait.Ainsi, l’ampoule à incandescence et l’ampoule halogène,gourmandes en électricité, supportent mieux les cyclesallumage/extinction que l’ampoule fluorescente,pourtant plus économe. Cette dernière sera donc plussouvent remplacée, nécessitant énergie et ressourcesnaturelles pour sa fabrication et son transport.On peut toutefois appliquer le principe suivant : éteindretout local dont on pense qu'il ne va pas être rallumédans les 10 mn ; c'est bien souvent le cas des bureaux,des locaux de service, des toilettes, des couloirs, aumoment du repas et en fin de journée.

L’hiver, j’empêche le froidde pénétrerJe ferme les portes donnantsur l’extérieur.

Je profite de la lumièrenaturelle J’ouvre les volets ou lesstores de mon bureau pourlaisser la lumière entrer.

Je privilégie les escaliersaux ascenseurs,surtout pour unou deux étages… en plus, c'estbon pour la santé !

Si l’eau desrobinets couletrop longtemps, jele signale au DMTqui effectuera unréglage

Au restaurant, inutile derincer les carafes avantde les remplirC’est de l’eau gaspilléeinutilement, les bactériesn'ayant pas le temps de sedévelopper dans l'eau descarafes.

Je sensibilise mes collègues, mesproches, monentourage sur larareté de l’eau

Le saviez-vous ?

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©P. Pochard

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Les déplacements

Je limite ourationalise lerecours auxcoursiers

Les trajets domicile/travail représentent30 % de l’usage des transports routiers.

80% des conducteurs français roulentseuls dans leur voiture

Parmi les différents modes de transport,la route représente 80 % de la consomma-tion d’énergie totale.

Un trajet en voiture est 10 à 20 fois pluspolluant (en émission de gaz à effets deserre) qu’un trajet en bus.

D’après l’enquête Novamétrie réalisée en 2005, près de95% des lecteurs du site F.-Mitterrand viennent entransport en commun.

Plus de 93% des agents se rendent à la BnF en transporten commun.

En 2008, sur les 458 déplacements en mission enFrance, 84,7% ont été effectués par le train, 11,1% avecun véhicule administratif et seulement 4,2% en avion.Pour les 238 déplacements à l'étranger, 66,8% ont étéeffectués par avion et 33,2% en train.

Lors du renouvellement de la flotte automobile, ne sontacquis que des véhicules « verts » (émettant moins de130g de CO2 par km).

Je viens envoiture, je penseau covoiturage Je m’organise avecun voisin ou uncollègue. Je réduisainsi mon impact etmes coûts dedéplacement. LeForum permet deproposer ou derepérer lespropositions decovoiturage.

Pour les agents qui viennent travailler à vélo, des emplacements plusnombreux, plus conviviaux, équipés de compresseurs pour gonflerles pneus seront aménagés en 2009 dans la rue intérieure du siteF.-Mitterrand.

Expérimenté avec succès en 2008,un équipement de visioconférencepropre à la BnF sera installé au premier semestre 2009.

Un mécanisme de compensation carbone sera mis en place pour leconvoiement d’œuvres prêtées et empruntées pour les expositionsde la BnF ou d’autres établissements.

J’habite près de la Bibliothèque : je m’y rends à pied ou à vélo Pour faire 1 km en ville, il faut enmoyenne 12 mn à pied ou 4 mn à vélo...Pourquoi ne pas quelquefois prendre letemps ?À Paris, le dispositif Velib’ permet d’utiliserfacilement le vélo. Les emplacements deVelib’ situés à proximité des sites de laBnF sont signalés sur Biblionautes(Développement durable > Informationspratiques).

En voiture, je conduiscalmement, à une vitesseraisonnable Avoir une conduite souple àallure modérée peut permettred’économiser jusqu’à 40% decarburant. Je pense àentretenir ma voiture, surtoutaprès 100 000 km, ça permetde limiter de beaucoup lesémissions de gaz à effet deserre.

Je dois me déplacer enprovince ou à l’étranger : je prends le train plutôtque l’avionUn aller-retour Paris/Marseilleen avion rejette 210kg deCO2. Un aller-retourParis/Marseille en trainrejette 3kg de CO2. C’est 70fois moins !

Gare d'Austerlitz

Bercy

Bibliothèque

École vétérinairede Maisons-Alfort

J’habite loin de la Bibliothèque : je privilégie les transports en communLes sites franciliens de la BnF sont très biendesservis en transports en commun,notamment par les lignes de métro, les bus,le RER et, depuis l’été 2008, la ligne fluvialeVoguéo… Voguéo permet de faire la liaison entre ParisEst et Maisons-Alfort en 42 mn (30 mn leweek-end).

Le saviez-vous ?

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Les produits et la consommation

Je regroupe lesenvois pour unmêmedestinataire

Aucun engrais ni produit chimique n’estutilisé pour l’entretien des espaces verts.

Sur tous les sites, les produits courantsde nettoyage (liquides lave vitres, lavesanitaires, lave sols) sont des produitsécolabellisés.

Si j’ai l’habituded’utiliser une bouteilled’eau, je peux laremplir plusieurs foisavant d’en changerMême si ce type deplastique est recyclable,c’est encore mieux si onen fabrique moins !

Les restaurant du site F.-Mitterrand et du site Richelieu proposent des produits issus de l’agriculture biologique française.

Les fournitures « développement durable » sont signalées dans lecatalogue des fournitures.

De manière générale, les achats et investissements font de plus enplus l'objet d'une analyse du coût global (qui tient compte desmatériaux utilisés, des modes de fabrication, du transport, etc.).

Pour les courriers internes, j’utilise lesenveloppes kraft réutilisablesJe conserve celles que j’ai reçues pour lesutiliser à mon tour. S’il m’en manque, jeles commande comme toutes les autresfournitures auprès du responsable decommande de mon service en leschoisissant dans le catalogue defournitures accessible sur Lotus Notes(L’Établissement > Autres outils >Catalogue fournitures).

À la cantine, j’évite le gaspillageJe demande à êtreservi(e) en fonctionde mon appétit.

Je retourne les fournituresque je n’utilise pas à lacellule Fournitures du DMTpar l’intermédiaire de moncentre de charge.

Je réduis la consommationd’encreÀ partir de mon imprimantebureau, j’imprime en mode écoou en mode brouillon pourréduire la consommationd’encre. Il suffit de paramétrerl’imprimante dans Fichier >Imprimer.

Sur le site F.-Mitterrand, jeconsomme du café et du théissus du commerce équitable àla cafétéria du restaurant dupersonnel

Aux distributeurs deboissons, je privilégieles produits respectantles critères dedéveloppement durable

J’adhère à l’Association pour leMaintien d’une AgriculturePaysanne (AMAP) de l’APBnF.Pour en savoir plus, contacterl’Association du personnel.

Aux fontaines àeau, je réutilisemon gobelet

Le saviez-vous ?

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A la BnF aujourd’hui

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Les pratiques

Je m’informeJe consulte régulièrement larubrique Développement durablede Biblionautes.J’emprunte des ouvrages sur ledéveloppement durable au Centrede Documentation et d’InformationProfessionnelles (CDIP).J’assiste aux conférences et auxprojections en lien avec ledéveloppement durablerégulièrement organisées.

Je repense mafaçon de travailleret de vivre auquotidien

Je sensibilise mes collègues

Je suis attentif(ve) àtoutes les améliorationspossibles

Je formule des propositionsEn envoyant un message àl’adresse suivante :developpement.durable@bnf.fr

Je me formePlusieurs agents ont déjà suivi des formations audéveloppement durable en rapport avec leur cœurde métier. Ces formations sont répertoriées dans undocument Lotus accessible depuis Biblionautes (LaVie à Bord > Développement durable > Formation).D’autres formations peuvent être envisagées. Leresponsable formation de votre département est àvotre écoute pour examiner avec vous vos besoinsdans ce domaine.

Ce label indique que le produit a obtenu l’écolabel européen. Le produit est fabriqué à partir dematériaux recyclés ou de fibres produites dans le respect de l’environnement, dans des usinesayant une meilleure efficacité énergétique afin de minimiser la pollution de l’air et de l’eau. Celabel s’applique à toutes sortes de produits sauf les denrées alimentaires, les boissons et lesproduits pharmaceutiques.

Ce label indique que le produit a obtenu l’écolabel officiel français, géré par l’Afnor. Il peuts’appliquer à toutes sortes de produits (aspirateurs, enveloppes postales, filtres à café, mobilierde bureau, sacs poubelles…)

Forest Stewardship Council (FSC) ou Programme for the Endorsement of Forest Certificationschemes (PEFC). Ces labels signalent que le bois des produits est issu de forêts gérées durablement.

Ce label, revu en juillet 2007 par le Parlement européen, signale les appareils qui consommentmoins d’énergie ou qui permettent des économies d’énergie (copieurs, ordinateurs, luminaires…)

Le label TCO (Tjänstermännens Centralorganisation, littéralement l'union suédoise desemployés professionnels) est un label international destiné aux appareils de bureau pour tout cequi a trait aux aspects ergonomiques et environnementaux.

Ce label indique qu’au moins 95% des ingrédients du produit sont issus de l’agriculture biologique.C’est-à-dire qu’ils ont bénéficié de pratiques de production contrôlées (emploi d’engrais verts,lutte naturelle contre les parasites…). L’utilisation d’OGM est strictement interdite.

Max Havelaar est un organisme de commerce équitable. Son logo est apposé sur des produitsde différentes marques. Le café CARAZAO (mélange d’arabica du Guatemala et d’Éthiopie et derobusta du Congo), servi au restaurant du site F.-Mitterrand en fait partie.

La présence du point vert sur un produit signifie que son fabricant contribue financièrement àÉco-Emballages, un dispositif aidant les communes à développer les collectes des déchetsd’emballages pour ensuite les valoriser, notamment en les recyclant. Il est apposé sur 90% desemballages, ce qui ne veut pas dire qu’ils sont recyclables.

L’anneau de Möbius est le symbole du recyclage. Cette représentation signifie : « ce produit oucet emballage est recyclable ». Attention ! Les produits qui l’arborent seront effectivement recyclés si vous effectuez vous-mêmele tri.

Si un pourcentage est indiqué dans l’anneau de Möbius, alors le produit ou l’emballage contientautant de pourcentage de matières recyclées.

65%

J’utilise les écocalculateursproposés en ligne Je mesure l’impact de mes activitéset de mes déplacements (en émissionde gaz à effet de serre notamment).