Projets Pour L'Ollière et Idées Locales - Au P.O.I.L. - Habiter autrement les centres-bourg

09/201203/2013

Châteldon Habiter autrementles centres-bourgs

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AVANT-PROPOS

Le livre que vous tenez entre les mains retrace l’étude menée par notre équipe en résidence

pendant six mois dans la commune de Châteldon, dans le cadre du programme «Habiter autrement les centre-bourgs», lancé par le Conseil Général du Puy-de-Dôme et le Parc naturel régional Livradois-Forez.

Ce livre retrace chronologiquement notre étude, mais il peut se lire en tout sens, en s’ouvrant au hasard, en se feuilletant, en picorant, en regardant les images… Sentez-vous libres de ne pas le lire dans l’ordre !

Que ce livre vous renseigne sur notre travail, nos méthodes et nos trouvailles. Qu’il vous questionne sur la situation actuelle des bourgs et villages de France, à travers l’exemple de celui de Châteldon. Et qu’il vous donne des idées et envies pour les habiter autrement.

Que ce livre soit l’occasion d’échanger avis et ré!exions. Que chacun se permette de nous faire part de ses remarques, de venir nous rencontrer ou de nous écrire pour se renseigner, réagir, critiquer…

Bonne lecture,

Le Collectif Etc,

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SOmmAiRe

l’étude

l’installation1.

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la récolte2.

les hypothèses3.

p10 - L’appel à projetp12 - Châteldon et le quartier de l’Ollièrep14 - Le Collectif Etcp16 - Notre projetp18 - Démarche & Méthode

p22 - Au P.O.I.L. :Projets pour l’Ollière et Idées Locales

p28 - Suivi de l’étude

p32 - Méthode de récoltep34 - Rencontres avec les di"érents acteurs locaux

p44 - Des idées aux projetsp46 - Un outil : la #che-projet

p48 - Co-fabriquer nos espaces publicsp50 - Jardiner en centre-bourgp52 - Etablir une stratégie immobilière & foncièrep54 - Accompagner les projets architecturaux de chacunp56 - Développer les activités économiques et les servicesp58 - Faciliter les mobilitésp60 - Vers une reconquête des territoires forestiersp62 - Valoriser les cheminements dans la communep64 - Redécouvrir les trésors cachés de Châteldonp66 - Accueillir les visiteursp68 - Des outils de communication

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activation

aiguillage

développement

restitution

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p72 - Une exposition des Projets Prêts à Porterp74 - Vers une implicationp76 - Visite du bourgp77 - Randonnée autour de Châteldonp78 - Projets architecturauxp79 - Marché de bouche & d’idéesp80 - Chantier ouvertp81 - Maquette des espaces publicsp82 - Ateliers à l’école

p86 - Hiérarchiser pour mieux transmettrep87 - Sélection des sujets

p172 - Retourner sur nos pas, récolter des futursp196 - Transmission dans Châteldonp198 - Des projets aux réalisationsp201 - Remerciements

p90 - Valoriser les espaces publicsp106 - Accueillir les visiteursp120 - Activités et servicesp136 - Analyses foncièresp144 - Valorisation du bâtip158 - Compléments d’habitat

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Le programme « Habiter autrement les centres-bourgs » est porté par le Conseil Général du Puy-de-Dôme et le Parc naturel régional Livradois-Forez, qui en est également le maître d’ouvrage.

Le département, en association avec le Parc, a été lauréat d’un appel à projets lancé par la DATAR (Comité de Massif / Massif central) «à l’attention des départements et leurs territoires souhaitant construire une o"re d’accueil quali#ée». Le pro-gramme proposé porte sur la question de l’accueil des nouveaux habitants et du maintien des popu-lations existantes dans les centres-bourgs ruraux. Il se développe sur deux ans, de septembre 2011 à septembre 2013.

Cette étude est #nancée par l’Etat (DATAR), la Région Auvergne, le Département du Puy-de-Dôme, l’Europe (programme Leader), le Parc naturel régional Livradois-Forez, les communes et les communautés de communes associées.

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l’APPel à PROjeThAbiTeR AuTRemeNT leS ceNTReS-bOuRgSUn constat partagéSur l’ensemble du Massif central le constat est partagé. L’accroissement de la vacance et la déshé-rence des centres-bourgs ruraux s’associent souvent à un habitat inadapté aux modes de vie contempo-rains. Le délabrement de ce bâti nuit à la qualité du cadre de vie, à l’attractivité de ces ensembles urba-nisés ; il contribue à la fragilisation d’un territoire.

Dans ce contexte, le maintien et l’accueil de popu-lations conduisent à la construction de logements standardisés en limite de bourg, voire à l’émer-gence d’habitat dispersé. Les services et commerces suivent (ou précèdent) bien souvent ces mouve-ments centrifuges.

Cette situation engendre plusieurs conséquences négatives :

en investissement qu’en fonc-tionnement, pour les collectivités publiques gestionnaires des réseaux,

par le recours à des constructions pavillonnaires,

-nement liée à la consommation d’espaces agricoles et naturels et à leur arti#cialisation (atteinte à la biodiversité),

en raison d’une absence d’appro-priation culturelle d’un territoire.

C’est ainsi que les lieux de vie des centres-bourgs perdent progressivement leurs qualités urbaines et sociales, et par voie de conséquence leur attracti-vité pour des nouveaux venus, précisément à la recherche de conditions de vie riches en relations sociales (enjeu social).Les nombreux bâtis anciens des bourgs et villages constituent des réserves foncières, déjà équipées et viabilisées (enjeu économique) pour accueillir un nouvel habitat, alternative à l’étalement périphé-rique (enjeu environnemental).

Dès lors, comment remettre sur le marché, à un coût raison-nable, ce foncier en grande partie réutilisable pour le rendre de nouveau attractif ?

La notion d’habitatL’habitat est une notion large qui ne se réduit pas au logement. C’est un ensemble de services et de fonctions sociales, écono-miques, culturelles, accessibles à partir du logement. A ce titre, il est le produit de la rencontre entre des politiques publiques et des stratégies d’acteurs privés, et touche de ce fait à l’aménagement du territoire, à la répartition des services, à l’emploi et aux dépla-cements.

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Douze communes ont fait acte de candidature pour participer au pro-gramme, six ont été retenues. Elles sont représentatives de l’ensemble des di%cultés que rencontrent aujourd’hui les centres-bourgs du Massif-Central.

Saint-Germain-l’Herm et Saint-Dier-d’Auvergne travaillent avec des Ecoles Nationales Supérieures d’Architecture appartenant au réseau Espace rural et projet spatial (Clermont-Ferrand et Lyon).

Courpière, Châteldon et La Monnerie-le-Montel, plus avancées dans leurs ré!exions sur l’habitat en centre-bourg, travaillent avec des équipes professionnelles pluridisciplinaires composées de plusieurs bureaux d’études.

Cunlhat béné#cie d’un travail mené par une équipe professionnelle légère installée en résidence.

L’ambition dU programmeL’ensemble du programme consiste à concevoir et tester, sur six exemples de bourgs/villages du PNR Livradois-Forez, une démarche de projet permettant d’accompagner les collectivités et les profession-nels de l’ingénierie urbaine vers le renouvellement, îlot par îlot ou par groupes d’îlots, de l’habitat des bourgs et villages.Ainsi un habitat alternatif nouveau permettrait de diversi#er l’o"re, facilitant le maintien ou l’accueil de populations, cela en réinvestis-sant des ensembles urbains, traces de l’évolution de notre société et de ses rapports à l’environnement.

ses enjeUx

ré!exion transversale sur la notion d’habitat ;

centres-bourgs et de la qualité de vie en associant les partenaires locaux et les habitants en place ;

présentes et l’accueil de nouveaux habitants

logements et des formes urbaines des centres anciens aux nouveaux modes de vie ;

foncier utile pour développer des projets à long terme.

ses objectifs

transposable de reconquête des centres-bourgs ;

-rels, patrimoniaux, juridiques et #nanciers à l’aboutissement de projets en centre-bourg ;

innovantes, opérationnelles, pour redonner aux centres-bourgs leur attractivité et leur capacité à accueillir de nouveaux habitants.

-quer dans la démarche l’ensemble des acteurs de l’habitat en centre-bourg, publics comme privés, et de faciliter une mise en œuvre concrète des projets.

Parc naturel régional Livradois-Forez,programme “Habiter autrement les centres-bourgs”

Six cOmmuNeS iNScRiTeS Au PROgRAmme

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chÂTelDON eT le QuARTieR De l’OlliÈRele mOT De l’éQuiPe muNiciPAle

Châteldon est un village de 780 habitants situé au nord du Parc naturel régional Livradois Forez, à mi-chemin entre &iers et Vichy. Bourg de caractère, la commune est présélectionnée au label des Plus beaux villages de France.

La commune de Châteldon a connu une baisse démographique signi#cative entre 1945 et 1999, alors qu’à la même période se sont développées des constructions neuves avec notamment le lotissement des Combes. C’est un exemple fort de la nécessité pour nos villages de densi#er l’habitat. En conséquence, la commune a décidé de limiter les extensions de zonage constructible uniquement aux abords immédiats du bourg ou des hameaux, ceci a#n de limiter l’étalement.

de fonctionnement par l’extension des réseaux et des voiries, et des problématiques environnementales avec l’imperméabilisation des sols. La municipalité a acquis il y a quelques années la maîtrise foncière de plusieurs hectares de terrains, où elle souhaite réaliser un nouveau quartier, dans un esprit de densité agréable à vivre.

Cependant, le centre-bourg connaît une vacance importante sur les logements non rénovés, les logements rénovés étant facilement loués ou vendus.

En 1999, un programme d’intérêt général avait déjà abouti à une étude sur le faubourg de l’Ollière, mais entrainait un projet trop

L’équipe municipale a souhaité répondre à l’appel à projet « Habiter autrement les centre-bourg » a#n de questionner di"éremment la problématique de l’habitat en milieu rural. Il s’agit d’inventer de nouvelles solutions à la vacance des logements et à l’abandon de leurs biens par certains propriétaires, et d’explorer de nouvelles pistes. Une prise de conscience des habitants vis-à-vis de leur environnement est également recherchée, et elle passe par une véritable implication des citoyens dans la prise de décisions. La municipalité souhaite dé#nir une stratégie globale d’intervention publique et privée.

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Le quartier de l’Ollière, périmètre d’étude retenu, est le quartier de la commune qui compte le plus de logements vacants et délabrés. Mais c’est aussi un quartier central, une entrée de bourg et l’un des deux anciens faubourgs moyenâgeux qui entourent le château. C’est aussi un quartier vivant où les habitants ont souhaité racheter un four à pain communal, le remettre en état et le faire fonctionner avec l’association « Tous à l’Ollière Unis pour le Four ». Ce quartier est connecté à la place Jean Jaurès, siège de la plupart des commerces par la rue Joseph Claussat. Voici les contours du périmètre d’étude. Mais la problématique est plus large, et le Collectif Etc a été invité à s’inté-resser également aux autres quartiers, et aux abords du bourg (jardins, chemins de randonnée).

Alors que l’étude touche à sa #n, les élus retiennent l’intérêt des «#ches-projets», qui pourront être réutilisées, complétées et mul-tipliées au besoin. Certes, la plupart des problématiques recencées étaient déjà connues, mais elles sont maintenant listées, les freins énumérés et les solutions esquissées. L’implication des habitants a bien fonctionné et devra être développée, notamment par la mise en place de chantiers participatifs. Et, plus généralement, l’ambiance est di"érente dans le village, les citoyens semblent plus concernés et prêts à s’impliquer dans l’amélioration de leur habitat.

Reste à faire vivre et à développer l’ambition portée par Châteldon. La puissance publique ne peut rien sans l’implication de tous. Les habitants doivent devenir des militants de leur centre-bourg.

L’équipe municipale,Février 2013

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C’est le Collectif Etc qui a été retenu pour mener cette étude dans la commune de

Châteldon. Né à Strasbourg en septembre 2009, le collectif se présente comme une structure d’expéri-mentations urbaines et optimistes qui questionne le lien entre aménagements et dynamiques sociales. Nous tentons de réinventer les conditions d’émer-gence des projets, à mi-chemin entre l’architecture, l’urbanisme et l’art. Nos actions modi#ent de façon temporaire des lieux et paysages urbains entraînant le passant, l’habitant et l’usager dans des processus interactifs.

Notre capacité à transformer rapidement et temporairement des lieux contribue à révéler leur potentialité, à les montrer sous un autre jour à des populations qui, probablement, les arpentent quoti-diennement.

En renouvelant les temps du projet, nous souhai-tons initier des moments de ré-apprentissage du « vivre ensemble » en redonnant au citoyen un rôle d’acteur. Nous proposons ainsi, de fait, une recon-quête de l’espace public par les habitants.

Notre champ d’action se situe donc entre l’espace et les usages.

le cOllecTif eTcl’éQuiPe PluRiDiSciPliNAiRe

Une douzaine d’architectes, urba-nistes, graphistes, ou touche-à-tout, ont parcouru pendant un an à vélo un Détour de France, à la rencontre de la fabrique citoyenne de la ville.

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Retrouvez notre actualité, notre parcours, et nos autres projets sur notre site: www.collectifetc.com

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Un peu partout en France et en Europe, et ce pendant

des décennies, les territoires ruraux ont subi un exode au pro#t des villes. Cette chute démographique a entrainé un abandon progressif de l’habitat et une baisse signi#cative des

activités économiques et commerciales. Mais il semble qu’aujourd’hui la tendance soit sur le point de s’inverser : on observe un regain d’intérêt pour les communes rurales. Attirés par des cadres de vie agréables, fuyant l’anonymat des grandes villes et leur loyers excessifs, les néo-ruraux sont porteurs d’un nouveaux sou'e pour le devenir des com-munes.

Saisissons cette opportunité pour repenser ces territoires et les nouveaux liens qui peuvent s’y

créer, en y suscitant le désir. Désir d’y habiter, d’y fonder une famille et d’y inviter ses amis. Désir de vivre plus en accord avec son environnement, avec les ressources de son paysage et de ses possibles. Avec ses cultures, dans leurs diversités nouvelles. En favorisant et maitrisant l’accueil de ces nouveaux arrivants, tout en maintenant et satisfaisant ceux déjà présents. Que la richesse soit dans les ren-contres, de ses voisins, de ses commerçants, mais aussi des gens de passage.

uN PROjeTlA RéPONSe à l’APPel à PROjeT

[Extrait du rendu à l’appel d’o"re, mai 2012]

Dans sa réponse, le Collectif Etc défend une approche optimiste, s’appuyant sur les res-

sources humaines locales et les idées déjà présentes, car elles existent.

Nous dé#nissons notre rôle comme celui d’un accompagnateur de projets. Nous proposons de nous installer dans la commune pour y travailler, y vivre et tenir un lieu ouvert pendant la durée de l’étude.

[…]

“Le paysage n’existe pas en lui-même comme une quelconque morphologie, il n’existe qu’avec le regard de celui qui sait le reconnaitre”.Augustin Berque

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Saisissons cette opportunité pour repenser ces territoires et qu’ils soient le terreau de nouvelles

formes d’économies, plus solidaires, plus éthiques, plus humaines. Plus proches des gens et plus en prise avec le quotidien de ses habitants et de ses usagers. Qu’on y repense les services, les mobilités et les formes d’emplois créés. Que son attractivité rayonne au-delà de ses frontières, en l’inscrivant dans des logiques de mises en réseaux à des échelles internationales fondées sur des actions locales.

Saisissons l’opportunité de ce mouvement de fond pour dynamiser les centres-bourgs en

s’inscrivant dans des logiques de grand territoire par la mise en commun et la mise en résonance de compétences. Qu’on repense la fabrique de la ville pour qu’elle soit plus citoyenne.

Et qu’une nouvelle forme de gouvernance voie le jour. Où chacun, en tant qu’individu, puisse

avoir sa place dans l’échiquier politique. Et puisse s’impliquer, à son échelle, aussi modeste soit-elle, dans la vie de l’intercommunalité. Des formes d’autonomies sont possibles, rendant les dialogues et les échanges plus sains. Et donc plus riches.

En#n, saisissons cette oppor-tunité pour développer une

méthode, qui sorte des schémas et des mécanismes habituels. Qu’elle puisse inspirer d’autres communes, aux problématiques similaires. Que l’on s’en empare et qu’on l’adapte. Qu’on la perfectionne et qu’on la partage. Qu’on la questionne pour mieux la reproduire.

Et pour commencer, prenons place dans ce territoire, et éprouvons son quotidien.

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DémARche eT méThODe

1/Commencer par s’installer dans la commune pour y travailler, y vivre et tenir un lieu ouvert à tous. Ce lieu de résidence, c’est un bâtiment vacant du centre-bourg,

2/Puis très vite, rencontrer voisins, habitants et acteurs locaux. Sans a priori ni idées préconçues, chercher à iden-ti#er quels freins et leviers au dynamisme du centre-bourg de Châteldon.

3/Ensuite, s’arrêter et prendre le temps de faire émerger des hypothèses de ces multiples discussions. Après synthèse, voir se dessiner une série de projets potentiels, réalisables à plus ou moins long terme. Des possibles rêvés, concrétisables à condition qu’ils soient relayés, certes par la collectivité, mais aussi par des citoyens et groupes locaux motivés.

4/Et reprendre en fanfare ! Au cours d’une semaine festive, présenter à tous ces utopies nées de chacun. Inviter les Châteldon-nais à réagir sur l’ensemble des hypothèses proposées. Et pour celà, rien de mieux que d’en tester certaines grandeur nature !

1. l’installation 2. la récolte 3. les hypothèses

comité de suivi bureau municipal

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concerts ateliersbricolages

prototypages

4. l’activation 5. l’aiguillage

comité de suivi

Croiser, confronter et rassembler les avis et propositions des acteurs, c’est voir émerger pour le quartier de l’Ollière une nouvelle dynamique.

Le point de départ de notre étude, a donc été de croire

en la force des ressources du territoire. Pour celà, nous avions établi à l’avance une méthodolo-gie phasée : chaque chose en son temps, pour ne rien laisser de côté.

La méthode d’intervention s’est déroulée en sept étapes:

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5/Retourner dans nos bureaux et faire le bilan de toutes les propositions et des réactions qu’elles ont pu provoquer. C’est le moment de choisir collectivement quels projets à développer pour la suite.

6/Puis passer à l’action : dévelop-per les projets sélectionnés. Des groupes de travail sont dé#nis pour travailler à la réalisation ou la mise en place d’un certain nombre de projets. Chantiers, dossiers stratégiques, encore des moments à partager en lien étroit avec les Châteldonnais.

7/En#n, #nir par une restitution publique, et la publication de l’étude [c’est le livre que vous tenez entre les mains !]. Trans-mettre les projets aux porteurs pour assurer la continuité de la démarche.

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5. l’aiguillage 6. le développement 7. la restitution

comité de suivi bureau municipal comité de suivi bureau municipal

réalisations

publication

lancements

Nous avons proposé de mener notre étude en nous appuyant sur les ressources humaines locales.

Développement des projets... à partir d’idées locales

des projets priorisés, choisis

des réalisations lancement et développement

des réalisations à long terme

des idées en l’air ou les pieds sur terre

des hypothèses projets possibles

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Nous avons donc voulu habiter autrement le centre-bourg de Châteldon, venir nous

installer, y vivre et y travailler. Nous immerger dans la vie de la commune, au plus près des acteurs locaux, pour instaurer un dialogue régulier, pour nourrir notre ré!exion. Rien ne remplace la relation humaine et le dialogue, et c’est pourquoi nous avons cherché à établir une permanence et ouvrir un local au public. Nous souhaitons que cette résidence soit un moment d’émulation, pour nous, travailleurs et habitants temporaires, et pour tous les Châteldonnais qui en passeront la porte.

1. l’installation 2. la récolte

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Au P.O.i.l.PROjeTS POuR l’OlliÈRe eT iDéeS lOcAleS

Encore itinérants après notre Détour de France,

c’est intrigués que nous avons défait nos sacs à dos au 4 de la place Jean-Jaurès, pour six mois. La commune nous a ouvert les portes de l’ancien bar-restaurant chez Hélène, fermé depuis des années.Après quelques jours de net-toyage, peinture, bricolage de mobilier et quelques trajets vers Emmaüs, nous avons commencé à nous sentir chez nous. Deux espaces de travail, cinq chambres, une salle de bain, un atelier, une cour et un grenier…

Et c’est le 15 septembre que notre enseigne s’est a!chée à la porte d’entrée !

Lorsqu’il a fallu trouver un nom au local, nous avons eu envie de faire un clin d’œil à la

fameuse association de l’Ollière : T.O.U.F. (Tous à l’Ollière Unis pour le Four), qui entretient et fait marcher un four à pain ancestral. Acronyme quand tu nous tiens, nous voilà nommés au P.O.I.L. :

Projets pour l’Ollière & Idées Locales

Bienvenue «Au P.O.I.L.» !

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Le P.O.I.L. est avant tout un atelier d’urbanisme et

de micro-projets pour le temps de l’étude, au cœur du centre-bourg et de ses habitants. C’est le quartier général des di"érents ateliers et interventions in situ, et le camp de base des ré!exions et du montage des projets. Les dif-férents espaces du P.O.I.L. nous permettent d’allier travail d’étude, travaux manuels et permanence d’ouverture au public, avec un atelier et des espaces de stockage du matériel, un grand bureau, des espaces de réunion, d’exposition et d’accueil du public.

uN lieu De TRAVAil

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Le P.O.I.L. est aussi un lieu ouvert à des per-sonnes extérieures, invitées à poser un regard

neuf sur notre travail et mettre à pro#t leurs com-pétences lors de temps de résidence et autres coups de mains. Ce fut le cas de Julie, Marion, Léo et Julie - étudiants à l’école supérieure d’art de l’agglomération d’Annecy (ESAAA), de Aurore Rapin - urbaniste, Bérangère Magaux - graphiste, Alice Frémeaux - urbaniste, Charlotte Némoz - étudiante en archi-tecture, Matthieu Gouret - étudiant en urbanisme, Coralie Laval, Eva Bernette, Adrien Delay et Stéphane Voyron - étudiants en architecture, Marion, Agathe, Paul, Véro, Aurelia, Dominique, Eloka, Elsa-Lou, Laureen, Paula, et Roberta - forces vives.

Notre étude se base avant tout sur les ren-contres avec les gens qui vivent, pratiquent

et façonnent ce territoire que nous ne connaissions pas avant de nous installer. Ce lieu ouvert, c’était important pour nous. C’était conserver l’espace rez-de-chaussée du restaurant comme un lieu d’accueil chaleureux, passer derrière le bar et o"rir le café.Chacun sait qu’il peut être reçu, poser des ques-tions et chercher des réponses, au quotidien ou lors d’occasions particulières. Et nous aussi, avions beaucoup de questions à poser. Alors laisser la porte ouverte, c’était aussi une façon de ne pas choisir ceux qui allaient nous renseigner, mais de laisser le hasard faire les choses. Une rencontre est toujours plus riche quand elle arrive sans prévenir.

uN lieu D’Accueil

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Au n°6 place Jean Jaurès, c’est la «vitrine» : une

scénographie se renouvelle au fur et à mesure de l’avancement de notre étude et les évènements qui rythment la vie de la commune. Avec pour thématique la question d’habiter autrement le centre-bourg, cette vitrine a été tantôt un salon des années 50, le jardin d’un sanglier campeur, une expo-sition de cartes postales éditées par des étudiants de l’ESAAA invitant des visiteurs à cheminer dans l’Ollière, des installations d’images… C’est un signal sur la place principale du bourg, une marque de notre présence, un appel à la rencontre.

Tout au long de notre étude, nous avons veillé à rendre lisible l’avancement de nos

recherches, présenter le programme de nos actions, nos pistes de ré!exions.

Au n°4 place Jean Jaurès - là où l’on trouvait l’ancien bar-restaurant - se trouve aujourd’hui

le lieu où nous exposons notre travail, son déroulé et son avancement, les projets potentiels et leurs développements.

uN lieu D’exPOSiTiON

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Vous l’aurez deviné, le P.O.I.L. est aussi un lieu

de vie puisque nous y habitons pour le temps de l’étude. On ne s’est pas immergé dans les mœurs châteldonnaises à mi-temps : on a aimé y passer soirs et weekends, rendre plus !oue la frontière entre travail et temps privé. Nous sommes des collègues qui vivons ensemble, nous sommes des colo-cataires qui travaillons ensemble.

Nous avons pris possession de l’ancienne cuisine du

bar-restaurant, déballé nos valises dans les chambres à l’étage, posé nos posters aux murs et, le soir venu, les espaces de travail se transforment en salon ou en salle de cinéma.

uN lieu De Vie

“Hey dude, l’important c’est de bien manger et d’être au chaud.”

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Nous avons également développé un site inter-net, support de communication et d’échange

complémentaire. Dédié à l’étude, il permet de suivre son évolution, les bilans de chaque étape.

Ce support en ligne permet également de toucher un public plus large au-delà des frontières de la commune, en complément des contacts quotidiens sur place. On y trouve des vidéos et photos des évènements qui ont rythmé notre séjour et nourri nos ré!exions, mais aussi encore des explications sur l’étude, la démarche adoptée, notre résidence, les hypothèses de projets et leurs développements…

www.Au-POil.ORguN SuPPORT iNTeRNeT

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SuiViS De l’éTuDe

cOmiTéS De SuiVi

A chaque étape de l’étude, un temps était consacré à présenter l’avancement de notre travail à un comité de suivi composé

d’habitants, d’élus et partenaires techniques, et au bureau municipal. C’était l’occasion de revenir sur les enjeux et objectifs de notre travail, d’expliquer nos choix, d’en discuter, de valider les points importants et d’élargir notre vision des projets.Nous ne voulions pas être seuls maîtres à bord. Et ces temps étaient pour nous des moments où notre travail pouvait être remis en ques-tion, par des habitants et par les élus.

Notre étude se base en grande partie sur la mobilisation et l’implication des habitants

dans les processus de décision et de fabrication de leur environnement. Le comité de suivi était un temps particulier de l’étude que nous menions. Il se réunissait une fois par mois environ, et nous sou-haitions que ce moment privilégié d’échanges soit constructif et représentatif des habitants. C’était l’occasion d’échanger plus particulièrement sur les questions d’intérêt collectif. Pour des raisons tech-

géométrie variable, nous avons invité les personnes à participer au fur et à mesure de nos rencontres. Ces habitants sont en quelque sorte les ambassa-deurs de notre étude, à la fois relais vers les autres habitants et moteurs de nos ré!exions.

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buReAux muNiciPAux

Les rencontres régulières avec l’équipe muni-cipale nous permettaient de présenter les

évolutions de l’étude, la méthodologie mise en place, de recueillir l’avis de la municipalité et des di"érents élus.

L’implication forte de la mairie et son intérêt pour l’étude a permis d’envisager que plusieurs

projets se développent pendant notre séjour et à l’avenir, avec les acteurs locaux concernés (institu-tions, associations, habitants…). Nos interventions lors de ces bureaux municipaux allaient dans ce sens, car nous savions bien que notre présence était temporaire à Châteldon, et qu’il était essentiel que l’équipe municipale soit dès le départ impliquée dans nos méthodes de travail pour mieux les perpé-tuer ensuite.

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Les solutions existent, les idées aussi : allons les

chercher ! La phase de récolte consistait à aller à la rencontre des usagers du centre-bourg, à enclen-cher discussions et ré!exions, et à noter, lister, enregistrer, compiler les idées et les propositions de chacun.

Nous avons voulu rencontrer tous les acteurs du centre-bourg : des habitants, mais aussi des visiteurs, travailleurs, agents immobiliers, sociologues, touristes, randon-neurs, indépendants, retraités, grands ou petits, désabusés ou enthousiastes…

1. l’installation 2. la récolteDéveloppement des projets... à partir d’idées locales






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la récolte2.

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lA RécOlTeuNe méThODOlOgie

Parce que le commerçant ne rencontre pas les mêmes di%cultés et n’a pas les mêmes projets que le jeune couple qui cherche à

s’installer, nous avons essayé de balayer la diversité des personnes concernées par la question de la redynamisation du centre-bourg.Nous avons dé#ni huit catégories d’acteurs concernés à rencontrer, pour recueillir et recouper un maximum de points de vue, et aborder le plus de thématiques possibles.Les multiples rencontres ont été e"ectuées sur plus d’un mois, par di"érents membres du Collectif. Ces échanges se sont faits soit de manière formelle (prise de rendez-vous, invitation), soit de manière informelle : dans la rue, chez les gens, autour d’un verre, ou quand quelqu’un s’invitait naturellement chez nous…

Bpu rencontrer et discuter avec tout le monde. Mais nous avons pu aborder bon nombre de questions et problématiques susceptibles de toucher et d’intéresser tout un chacun. Sans a priorii ni idées préconçues, nous avons abordé au cours de nos discussions des thé-matiques diverses. Nous avons parlé des détails de la vie (crottes de chiens, voisins râleurs…) mais aussi de grandes questions (protection du patrimoine, di%cultés face à l’emploi ou aux transports…).

.lancementsidéesrencontres . ..... réalisations. ..... hypothèses

Ce schéma représente le cheminement de l’étude depuis les rencontres avec les acteurs locaux.

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uN OuTil POuR clASSeR leS DONNéeS RécOlTéeS

Comme vous pouvez l’imaginer, ces rencontres se sont faites par petits groupes d’une ou deux

personnes : il était alors important de mettre au point un outil de regroupement et d’uni#cation des notes prises dans diverses situations, par chacun de nous. Chaque membre du Collectif pouvait y ins-crire les données qu’il avait pu glaner et les ranger là où d’autres pourraient les retrouver facilement. C’est avant tout un outil de travail en groupe, pour rendre accessible aux autres des informations récoltées au cour d’un entretien, de sentiments issus d’une recontre.

Le document de travail en question est un classeur de type Excel où chaque ligne correspond à un sujet de conversation. Les intitulés de la colonne ci-contre correspondent aux sujets traités dans le document.

Ce document peut être lu et modi#é par les membres du collectif seulement, son usage est évidemment con#dentiel. Lorsque des citations d’entretiens sont di"usées, nous veillons à res-pecter l’anonymat des personnes interrogées.

REPÈRESDate / Personne rencontrée / Membre du Collectif présent / Lieu / Profession / Adresse / Contact / Entretien Formel ou Informel

CATEGORIES D’ACTEUR Habitant de l’Ollière / Habitant de Châteldon / Commerçant / Institution / Habitant potentiel / Professionnel de l’habitat / Regard extérieur / Touriste

THÉMATIQUES ABORDÉES Patrimoine / Tourisme / Paysage / Espace public / Culture / Ani-mation / Sport / Communication / Emploi / Transport / Accessibilité /Politique organisa-tionnelle / Gestion immobilière / Gestion #nancière /Histoire / Mémoire / Identité

CONTENUMots clés / Résumé / Analyse de l’interviewer / Sujet sensible / Citation

PISTES DE PROJETFreins / Oppor-tunités / Leviers / Idées / À visiter / Références

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ReNcONTRe AVec DeS…

hAbiTANTS De l’OlliÈRe

Comment améliorer son envi-ronnement proche ? Comment contribuer à rendre le quartier plus agréable et attractif ?

C’était l’occasion d’apprendre et de com-prendre les parcours de chacun, ceux qui

sont nés ici, ceux qui sont arrivés il y a peu… De discuter de leur maison, des travaux qu’ils ont e"ec-tués, de ceux qu’ils aimeraient faire. Le bâtiment d’habitation est un élément central de préoccupa-tion, et c’est un point pour lequel certains habitants rencontrent des di%cultés.

“Je suis venue ici, et j'ai bien fait !”

“L'aménage-ment du bourg, c'est vachement vaste !”

(…)

“Ce qui est aberrant à Châteldon, c’est le cadastre : il y a des parcelles avec tout juste la place d’une table et d’une chaise !”

“Je suis d’accord pour que ce soit règlementé, mais il y a des trucs aberrants !”

“Ça ne peut que se dévelop-per Châteldon, c’est hyper bien situé.”

“Pourquoi ils ne nous tombent pas tous ces sapins ? Il ne faudrait pas qu’il soient si près des maisons.”

“Mon terrain je l’ai acheté à l’apéro !”

“Vous avez vu le prix des maisons sur leboncoin?!”

“Les gens, y’cherchent une maison avec un terrain attenant et un garage.”

“La taxe sur les logements vacants, ça ! Ça a dépoté !”

(…)

C’est aussi le moment de discuter des espaces exté-rieurs, des lieux où l’on voudrait s’installer avec ses ami(e)s pour papoter au soleil, des envies et projets de chacun pour apporter chaleur et convivialité à leur cadre de vie.

Les intérêts et les points de vue di"èrent, mais tous s’entendent à dire que les choses peuvent évoluer, que ce n’est pas facile de faire bouger les choses mais qu’il faut essayer !

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hAbiTANTS De chÂTelDON

Pourquoi irait-on en centre-bourg ? Quelle est l’image du centre-bourg et de l’Ollière pour les Châteldonnais ?

Ces rencontres ont été l’occasion de com-prendre les parcours de nombreux Châtel-

donnais, les raisons de leur installation ici, ce qui a guidé leurs choix… et pourquoi pas dans l’Ollière ? Pourquoi certains sont-ils allés hors du bourg, à l’Aire, ou dans les hameaux ?

“Au début, ma femme avait peur de l'isole-ment.”

(…)

“Il faut miser sur les activités en plein déve-loppement, qui ont de l’avenir : ce qu’il faut à Châteldon c’est une maison de retraite.”

“Si chaque Châteldonnais en retapait autant que moi, Châteldon serait tout neuf !”

“On devrait abolir la pro- priété privée, ça résoudrait tous les problèmes ici et ailleurs !”

“Dans les hameaux, ils ont trouvé la solution pour réguler la vitesse des voitures, ils mettent des poules et des canards.”

“En centre-bourg, on a les désavantages de la ville [pas de jardin, voisins], et ceux de la campagne [loin de tout, o"re culturelle limitée]…”

(…)

Châteldon compte de nombreux hameaux, qui o"rent un cadre et un choix de vie di"érents. Mais alors pourquoi et quand leurs habitants se rendent-ils dans le bourg ?

Avec ces habitants, ce fut aussi l’occasion de discuter des usages et services du centre-bourg, d’imaginer comment on pour-rait les améliorer, comment le centre-bourg pourrait toucher et fédérer les habitants de toute la commune.

“ Châteldon c’est devenu comme les autres villages : une cité-dortoir”

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cOmmeRçANTS, emPlOyeuRS, TRAVAilleuRS

Quel avenir pour l’emploi, les commerces et services en centre-bourg ? Comment valor-iser et maintenir ces activités ?

Nous nous sommes entretenus avec les com-merçants du bourg, travailleurs du «village

artisanal», travailleurs indépendants ou mobiles. Cela a permis d’aborder concrètement la question de la viabilité des commerces et de con#rmer leur raison d’être pour la collectivité.

En e"et la vie du bourg tourne pour beaucoup autour des activités médicales, des commerces et des services actuels. D’autres activités pourraient être implantées, et les Châteldonnais en sont demandeurs, mais la question de leur viabilité et de la pérennisation des actifs présents reste essentielle.

(…)

(…)

“Il y avait 7 bis-trots pour 700 habitants !”

“Ils appellent ça le village artisa-nal : il y a nous et nos voisins !”

“Il manque de la couleur, de la vie sur la place, et des commerces !”

“C’est simple, deux questions qui reviennent toujours : château et source. ”

“Un marché ce serait top !”

“ Il faudrait une bonne signalé-tique, car les gens qui passent ne savent rien de ce qui se passe ici, des commerces, des démarches artistiques…”

“C’est di%cilepour un com-merçant de

avec une si petite population.”

“Mon commerce, c’est un peu comme un centre social, et ça me plait !”

“Pour que les commerçants aient envie de revenir, il faut que des habi-tants viennent, et pour que des habitants viennent… Je sais pas trop !”

Faut-il miser sur la valorisation des circuits courts ? Quelle est la place de l’artisanat ? Comment proposer une production alternative face aux grandes surfaces ?

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fuTuRS hAbiTANTSPOTeNTielS

Comment intéresser les futurs habitants ? Sur quoi se joue le processus de décision d’installation ?

L’accueil de nouvelles populations est une clé de la redynamisation du centre-bourg. Nous

avons ainsi rencontré des personnes cherchant à s’installer, ou s’étant récemment installées dans la commune. Il s’agissait d’évaluer les freins et les leviers à l’installation en centre-bourg et dans l’Ol-lière en particulier, de comprendre les di"érences entre les critères de recherche des futurs habitants et les biens disponibles à l’Ollière.

(…)

(…)

“On a 4 enfants, 4 chevaux, et on cherche une maison avec 4 hectares !”

“Si ils regrou-paient des lots, ça pourrait per-mettre l’installa-tion de gens qui veulent de belles propriétés.”

“Puy-Guillaume, on connait car on l’a forcé-ment traversé. Alors que Châteldon…”

“Les clients qui viennent de passer, ils cherchent dans le coin : ils arrivent en voiture, ils prennent la sortie d’autoroute et entrent dans la première agence immobilière.”

“Moi, en tant qu’urbaine light, je veux pouvoir avoir les joies de la campagne et une autono-mie sur place, pas une cité-dortoir.”

“Pour qu’une maison puisse être achetée, encore faut-il qu’elle soit habitable…”

“Le bourg m’oppresse.”

“On est des urbains à la campagne.”

Dans quelle mesure la question des travaux de réhabilitation est-elle un frein ? L’absence de jardin peut-elle être compensée par d’autres avantages attractifs ? Quels éléments sont à mettre en avant pour promouvoir la qualité de vie en centre-bourg ?

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ASSOciATiONS, iNSTiTuTiONS, éluS Comment favoriser l’émergence de projets en centre-bourg ? Comment pérenniser les activi-tés présentes et encourager les initiatives ?

La dynamique culturelle et associative est un point fort de Châteldon, elle est à l’origine de

nombreux évènements, et participe pleinement à la vie du bourg. Nous avons rencontré et interrogé des associations châteldonnaises pour parler de leurs projets, leurs di%cultés et les manières de les surmonter.

Nous avons également rencontré plusieurs chargés de mission au Parc naturel régional, qui ont pu donner un point de vue extérieur sur le village, à la fois spécialisés dans leur domaine et éclairés sur des comparaisons possibles avec les autres villages ou intercommunalités.

(…)

(…)

“ Pour moi, le développement rural passe par le télétravail.”

“60% des électeurs ne travaillent pas dans la ville où ils votent.”

“Il manque un agent de développement du territoire sur l’intercom-munalité de Châteldon.”

“ Aujourd’hui les citoyens sont des usagers des territoires et plus seulement des habitants.”

“ Les gens du coin sont les plus à même de promouvoir un territoire qu’ils aiment.”

“Il n’y a pas de réponse di#érente s’il n’y a pas de méthode di#érente.”

“Le système change, ça fait 20 ans que c’est amorcé.”

“La question principale du logement aujourd’hui, c’est moins sa construction que sa réhabilitation.”

“Les ruraux avant les autres doivent contri-buer à réinven-ter le système.”

En#n, nous avons pu échan-ger avec des élus châteldonnais ou d’ailleurs, pour déterminer les freins et leviers à l’action municipale, moteur essentiel des projets et chantiers à mener sur la commune.

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PROfeSSiONNelS Du SecTeuR

Quel est le point de vue des professionnels du secteur ? Professionnels en développement rural, en urbanisme, architec-ture et patrimoine, profession-nels du bâtiment…

Nous avons pu nous entretenir avec di"érents professionnels locaux, architectes, artisans,

ouvriers du bâtiment… Nous sommes également allés rencontrer d’autres acteurs en milieu rural en France, par exemple lors des conférences «Partout la ville…» sur l’urbanisme rural en septembre 2012 à Clermont-Ferrand.

Ces rencontres nous ont permis de mieux cerner le contexte actuel, les changements de modes de vie, des façons d’habiter, de travailler ou de consommer.

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“Il y a un équi-libre qui se crée entre la baisse des loyers et les frais de dépla-cement quand on s’éloigne des villes.”

“Une maison c’est pas pour la vie !”

“Il faudrait sacraliser les terres agricoles, comme on a su sacraliser le patrimoine et le paysage.”

“Demain c’est le cadre de vie qui apportera l’emploi. Les gens choisiront des lieux de vie et les entreprises suivront…”

“De plus en plus, on n’est pas spéci#que-ment urbain ou rural, mais entre les deux.”

“Aujourd’hui il y a un vrai désir de Nature… Regardez tous les gens en route vers le sud pour les ponts du mois de Mai ! ”

“On nous annonce la crise, mais ici les gens continuent à vivre, à mourir, à se marier, divorcer… Il y a donc toujours de l’immobilier.”

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ViSiTeuRS eT TOuRiSTeS

Installés sur la place Jean Jaurès, nous voyions dé#ler le beau monde de Châteldon… et les gens

de passage. Promeneurs, curieux avertis ou visiteurs perdus, nous avons pu discuter de ce qui les amène au centre-bourg, leurs attentes, leurs questions.

Nous avons égalemenr étudié les di"érentes o"res de la commune, et plus particulièrement du centre-bourg, les dispositifs mis en place à destination des visiteurs (plaquette, point d’information à la mairie, rôle des commerçants), les renseignements dispo-nibles ou encore les moyens de communication permettant de toucher ce public.

Qu’est-ce qui attire les visiteurs à Châteldon ? Comment les accueillir et leur faire découvrir le village ?

(…)

(…)

“Il faut une o"re diversi#ée et adaptée au public vieillissant !”

“Mais où se tchouve l’Ollièheue?”[accent anglais]

“Connaissez-vous ma chère Madame, l’endroit où autrefois on puisait l’eau de Louis XIV ?”

“D’après un sondage que nous avons mené pendant la période esti-vale, la majorité des touristes sont des “gens de passage”, qui ont vu un panneau sur l’aire d’autoroute et ont fait un détour pour faire une pause. Rares sont ceux qui viennent réellement passer des vacances à &iers ou dans la région.”

“Où peut-on acheter de l’eau de Châteldon à Châteldon ?”

“Par rapport à d’autres villages, il y a le patrimoine qui tranche !”

“Les touristes, on aime bien les regarder chercher…”

Les visiteurs viennent principa-lement pour la renommée de l’eau de Châteldon, son château, son patrimoine historique, et ils e"ectuent tous une promenade dans les rues du bourg.

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RegARDS exTéRieuRS SuR l’iDeNTiTé chÂTelDONNAiSe

Quelles impressions donnent Châteldon et son centre-bourg de l’extérieur ?

Que ce soit à travers notre point de vue neuf d’immigrés tempo-raires, ou celui de personnes que nous avons conviées à venir

poser leur regard sur Châteldon, un sujet est revenu souvent lors des nos discussions et entretiens : celui de l’identité chateldonnaise et l’attachement au village. Cette identité forte est une richesse pour le village, car elle est portée par une qualité de vie et des plaisirs partagés. Nous avons été surpris par le nombre important de per-sonnes qui, une fois la retraite arrivée, reviennent à Châteldon.

D’un autre côté nous avons parfois senti des tensions sur ce sujet. L’identité c’est “la reconnaissance de ce qu’on est, par soi-même ou par les autres”… et parfois en opposition aux autres. En cela une identité forte est parfois di%cile à intégrer pour les nouveaux venus, ou à élargir pour les anciens.

(…)

(…)

“- Combien de temps faut-il pour devenir Châteldonnais?- Oh! ça je ne sais pas!”

“Il y a des gens qui sont nés ici, alors là c'est autre chose.”

“Les gens sont attachés à leur village”

“Faut pas être chauvin, mais Châteldon c’est le plus beau village du coin!”

“Avant, on connaissait tout le monde ! Maintenant, je passe à la sortie de l’école, je ne connais plus personne !”

“Quand tu vas dans un restau-rant, et que tu demandes de la Châteldon, tu as deux réactions :soit le mec fait un gros sourire

a de la Châtel-don !”soit il tire la tronche…Mais ils savent toujours de quoi on parle !”

“En Finlande, les habitants d’une ville de 120 000 hab se sentent ruraux.En Pologne, dans une ville de 1 500 hab ils se sentent urbains.”

Nous avons donc abordé la question avec chacun, sans tabou, parfois naïvement. Mais qu’est-ce qu’être Châteldonnais ? Comment donner une réponse simple et univoque ?! Question générationnelle ? d’ascendants ? de lieu de naissance ? de nombre d’années de présence ? d’investissement dans la vie du village ?

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3. les hypothèses


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Pour donner la moindre chance à un projet d’aboutir,

la première étape est sa formu-lation. C’est dans cette optique que nous avons pris le temps de mettre sur papier et de discuter de toutes les hypothèses qui nous avaient été proposées.







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DeS iDeeS Aux PROjeTSSyNThÈSe D’uN mOiS De ReNcONTReS

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Les propos et idées recueillis pendant la phase de rencontres ont permis de constituer un réser-

voir d’informations qui nous a servi de base pour émettre ces hypothèses de projet. Nous avions pris grand soin de tout garder, même les idées les plus farfelues : il y avait là largement assez d’éléments pour choisir de bonnes pistes à explorer. Nous avons tourné et retourné les idées et pistes collectées lors de nos rencontres, pour en faire ressortir des hypothèses de projets.

Nous avons ainsi généré une quarantaine d’hypo-thèses, liste non exhaustive mais qui balaye une bonne diversité de thématiques et d’échelles de projets. Aucun projet parachuté ! L’intérêt de ce travail est de préserver le lien entre les rencontres e"ectuées et les projets que l’on propose.

La force de ces hypothèses réside principalement dans le fait qu’elles correspondent à des besoins ou des attentes identi#és. Notre rôle était simplement de les formuler de façon claire et d’avancer des pistes de résolution.

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DeS 40 PROjeTS Aux 11 AxeS

Comment organiser ces projets entre eux ? Doit-on les classer ? Selon les domaines concernés ? Selon leur faisabilité ?

Après de nombreuses tentatives, nous avons décidé de les ranger par catégories de problématiques. Par exemple : Tous les projets relatifs au jardinage étaient réunis sur une partie du mur. «Comment peut-on jardiner en centre-bourg ?» Ensemble ils ne formaient pas une réponse exhaustive à la problèma-tique qu’ils avaient en commun, mais ils apportaient des éléments de réponse, des débuts de solutions.

Ces axes de projets peuvent fonctionner comme des lignes directrices, des objectifs majeurs qui contribueraient tous au dynamisme du centre-bourg.

Onze familles de projets se sont distinguées :- Co-fabriquer nos espaces publics- Jardiner en centre-bourg- Établir une stratégie foncière et immobilière- Accompagner les projets architecturaux de chacun- Développer activités économiques et services- Faciliter les mobilités- Vers une reconquête des territoires forestiers- Valoriser les cheminements dans la commune- Redécouvrir les trésors cachés de Châteldon- Accueillir les visiteurs- Des outils de communication

Ces onze axes recouvrent des domaines très variés, parce que «habiter» dans un bourg ce n’est pas simplement y avoir son logement, mais c’est aussi et surtout avoir un cadre de vie, une vie de village, pro#ter de ses commerces et services, des activités possibles…

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lA fiche-PROjeTuN OuTil POuR lA SuiTe

Comment mettre côte à côte des projets aussi di"érents que «Mettre en place un circuit court

pour l’eau de Châteldon » et «Aménager des sentiers autour du château» ? La réponse que nous avons trouvée est de donner un cadre commun à tous les projets, aussi divers soient-ils. C’est une #che-pro-jet qui est composée de façon à se poser toutes les questions nécessaires à la mise en œuvre du projet en question.

aCteurs potentieLs freinsétapes Leviers

diffiCuLtés

potentieLs

Coût

Etendue des acteurs à mobiliser

Contraintes techniques et administratives

Ampleur de l’impact

Proximité thématique / Habitat

Leviersexistants

thématiques

temporaLité

aCtions

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Temps de l’étude (6mois)

Espace public

Construire une stratégie, Faire savoir

L’idée est de proposer un support graphique (maquette, plan...) qui soit utilisable et actualisable par la commune pour toutes les questions rela-tives à l’aménagement. Il doit inviter à la discussion.

Objectif : permettre à la commune de travailler sur le quartier de l’Ol-lière avec une vision d’ensemble.

- la commune,- les services municipaux,- le Parc Naturel Régional,- les habitants volontaires,- le Collectif Etc,

1- Réunions de DÁÞNITION�

2- Création d’outil.

3- Ateliers de travail pour une formation collective (pérenniser son utilisation).

Trouver un outil qui soit appropriable par le plus grand nombre, et qui regroupe les différentes questions.

- Permettre de transposer les remarques et questions de chacun sur l’ensemble du quartier.

- Actualiser et référencer les aménagements possibles.

METTRE EN PLACE UN OUTIL DE TRAVAIL SUR LES QUESTIONS D’AMÉNAGEMENT


diffiCuLtés

potentieLs

Coût





Leviersexistants

thématiques

temporaLité

aCtions

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MISER SUR DES PROJETS EXEMPLAIRES:REMEMBREMENT(S)ET REGROUPEMENT(S) DE BÂTIIl s’agit de concevoir un ou des projets exemplaires de regroupement de plusieurs parcelles -voir de maisons- et de les diffuser.

L’objectif est de permettre d’intervenir de manière conséquente sur l’offre de logement : faire muter des logements anciens et non-adap-tés aux modes de vie actuels, de meilleure qualité, plus grand, avec un terrain attenant...

- Commune- propriétaires privés,- bailleurs sociaux (Auvergne Habitat, …),- Etablissement Public Foncier.

1- Dévoiler un ou des projets exemplaires

2- Partage de connais-sance entre Commune et nouveaux arrivants

- Relevé des bâtiments pour développer les projets

- Accords des proprié-taires pour développer des projets sans géné-rer de malentendus

- il faut que les projets soient assez divers et représentatifs

Temps de l’étude (6 mois)

Patrimoine, immobilier/foncier.

Construire une stratégie

aCteurs potentieLs étapes freins Leviers

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Leviersexistants

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aCtions

CONSTITUER UN COLLECTIF DE JARDINIERS

Il s’agit de mobiliser des habitants ayant un intérêt commun à se regrou-per autour de l’entretien ou la création d’un jardin, l’entre-aide et la convivialité des voisins.

Objectifs : mutualiser les outils, expériences et connaissances de chacun pour le jardinage et mettre en place de nouveaux jardins.

- Habitants intéressés- Commune et services municipaux- Collectif Etc.

��)DENTIÞER�LES�HABI-tants intéressés et leurs besoins.

2- Mettre en place un mode de fonctionne-ment, de partage des outils et expériences.

3- Diffuser et promou-voir les activités du collectif de jardiniers dans le bourg.

Temps de l’étude (6 mois)

Espace public, Immobilier/foncier

Vivre ensemble, Faire ensemble

- Mobilisation du groupe de jardinier

- Entre-aide et échanges entre jardi-nier préexistants mais informels


diffiCuLtés

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Leviersexistants

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ÉTUDE POUR L’INSTALLATIOND’UN MARCHÉ

Un marché correspond à un mode d’approvisionnement important dans la qualité de vie à la campagne, une dynamique nouvelle dans le bourg, peut faire connaître Châteldon dans la région et draîner des gens de passage.

ØVANT�DmINSTALLER�UN�MARCHÁ �IL�FAUT�DÁÞNIR�PLUSIEURS�CRITÀRES�AÞN�QUmIL�SOIT�viable : le montant du panier moyen potentiel, la liste des producteurs locaux potentiels intéressés, le jour pertinent par rapport aux autres mar-chés environnants et aux producteurs, la fréquence du marché ...

- la commune, - le parc, - le collectif Etc,- agriculteurs et producteurs locaux,- le boulanger déjà présent,- les habitants de Châteldon.

0- réunion avec les acteurs concernés pour établir un calendrier d’action,

1- premier test durant la semaine de temps forts,

2- étude complète,

3- période test.

��DIFÞCILE�ÞNANCIÀREMENT�POUR�les producteurs au début,

- peu d’habitants à #HºTELDON�POUR�SUFÞRE�à l’équilibre d’un marché,

- un marché trop SPÁCIÞQUE�PEUT�EXCLURE�une partie de la population touchée.

- drainer des gens de la région,

- s’appuyer sur les ré-seaux existants du parc (réseau des saveurs...),

- peut aider à l’installa-tion ou au maintien de producteurs locaux.

- réseau de produc-teurs locaux de qualité important.

Horizon 2013 (1 an)

activités économiques,espace public

Construire une straté-gie, Vivre ensemble,


diffiCuLtés

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Leviersexistants

thématiques

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ENCOURAGER LA PLURI-ACTIVITÉ ET LA MUTUALISATION DES MOYENS

Les commerçants, artisans et activités de services existants et basés à Châteldon peuvent souffrir de la faible population locale touchée par leur activité.

Pour encourager la pérennisation de ces emplois et compléter l’offre de services aux habitants., il est possible de développer des activités connexes à leur activité principale, comme cela a déjà été amorcé dans certains commerces.

- acteurs économiques existants,- habitants,- CCI,- Cap’actif,- commune,- collectif Etc.

1- Diagnostic des moyens et locaux mutualisables, services disponibles et manquants, à Châteldon et villages proches.

2- Selon les conclusions dégagées du diagnostic, étude et proposition d’accompagnement pour le développement de la pluri-activité à Châteldon.

- ne doit pas remplacer ou affaiblir d’autres activités déjà présentes (ex : la Poste)

- pas forcément avantageux économiquement, mission «d’entraide publique»

- relai vers des compétences basées dans les villages voisins (ex : blanchisserie)

- mutualiser une activité avec d’autres communes,

- mutualiser un même local pour différents acteurs (coopérative),

- renforcer et DÁVELOPPER�LE��PÌLE�médical».

Horizon 2013 (1 an)

Activités économiques,Faire savoir

Construire une straté-gie, Vivre ensemble


diffiCuLtés

potentieLs

Coût





Leviersexistants

thématiques

temporaLité

aCtions

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ACTIONS DE SENSIBILISATION SUR LA CIRCULATION AUTOMOBILE EN CENTRE BOURGIl s’agit de mettre en place des ateliers, ouverts à tous, de sensibilisation aux nuisances dues à la voiture et leur possible réduction (trop grande vitesse sur les voies de traversée du village, partage des rues entre automobile, vélos et piétons...). L’idée est de pouvoir dégager des orientations possibles pour l’aménagement de l’espace public.

/BJECTIFS��IDENTIÞER�QUELLES�SONT�LES�NUISANCES�DUES�¸�LA�VOITURE�ET�FAIRE�émerger des solutions pour les apaiser et se déplacer autrement.

- Habitants volontaires,- Automobilistes de passage à Châteldon,- Associations,- la commune,- le parc,- le Conseil Général,- le Collectif Etc.

1- randonnées de diagnostics dans le bourg,

2- ateliers autour des entrées de bourg, recherche de solutions innovantes de ralentisseurs,

3- atelier «Parking-Day» sur une journée.

- La nécessité de la voiture pour se déplacer sans autre alternative rend DIFÞCILE�LA�DIMINUTION�de son utilisation.

��$IFÞCULTÁ�DmARRIVER�à toucher les gens et LENTEUR�DE�MODIÞCATION�des pratiques.

- Agir sur les conditions d’utilisation (réguler la vitesse)

- Prendre exemple sur les moyens alternatifs existants autre que la voiture (pédibus, autocar...).

Temps de l’étude (6mois)

Mobilité,Espace public

Vivre ensemble, Faire savoir

ci-dessous, quelques

exemples de #ches-projets

ci-contre,mode d’emploi d’une #che-projet

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- Toutes les personnes, associations, institutions ou entreprises qui sont susceptibles de renseigner, de s’impliquer, de contribuer au projet…

- Dé#nir les di"érentes étapes et actions à mener permet de mieux s’organiser, de ne rien oublier pour arriver à la réalisation du projet.

Les freins sont les éléments qui peuvent retenir aujourd’hui la mise en œuvre du projet. Ce sont les points sur lesquels il va falloir redoubler d’e"ort, même si certains sont (ou semblent) insurmontables…

Les leviers sont les moyens et possibilités sur lesquels il faut s’appuyer pour la réussite du projet. Ce peut être des actions à mener en parallèle, des groupes actifs et fédérateurs, un contexte qui évolue, des références et projets qui fonctionnent ailleurs…

AcTeuRS POTeNTielS fReiNSéTAPeS leVieRS

Décrire le projet en quelques lignes (constat actuel et état des lieux).Dé#nir les objectifs du projet.

Poser les choses par écrit, oblige à bien les dé!nir et à se poser les bonnes questions.Cela permet également de transmettre ces idées et de se faire comprendre clairement.

TiTRe Du PROjeT

à court / moyen / long terme

patrimoine / tourisme / sport&loisirs / immobilier / activités économiques, etc…

construire ensemble / établir une stratégie / faire savoir / accueillir, etc…

Pour évaluer et mesurer :

Pour trier et classer :

DifficulTéS

POTeNTielS

Etendue des acteurs à mobiliserContraintes techniques et administratives

Ampleur de l’impactProximité thématique / HabitatLeviersexistants

ThémATiQueS

TemPORAliTé

AcTiONS

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cO-fAbRiQueR NOS eSPAceS PublicS

constatLes espaces publics sont un lieu de sociabilité, pourtant aujourd’hui dans le centre-bourg on s’y croise courtoisement, on s’y arrête, mais on s’y installe peu… D’autre part, le stationnement hors des empla-cements réservés encombre des espaces qui pourraient devenir des lieux d’usage et de rencontres. Dans un souci d’économie, la commune prévoit à présent de privilégier les aménagements des espaces publics en régie.

objectifsProposer un mode de construction des espaces publics qui soit de qualité et à la mesure des moyens de la commune. Donner aux habitants la possibilité de s’investir. Proposer des temps de rencontres et de discussions privilégiés autour des questions de d’aménagement de l’espace public.Réguler le stationnement pour donner la place à d’autres usages dans l’espace public.

freins- Tout projet d’aménagement de voirie ou d’espace public est vite

-don n’a pas les #nances pour mener tous les projets qu’elle souhaiterait.- Les us de l’aménagement d’espaces publics sont issus des aménagements urbains des villes (mobiliers, matériaux…).

Leviers- Des savoir-faire sont à valoriser, parmi les acteurs de la commune et les habitants.- L’échelle du bourg permet d’envi-sager une co-construction originale et expérimentale.- Contrairement aux grandes villes, on peut compter sur la récupéra-tion de matériaux localement.

«Je suis pour la décroissance, en même temps j’ai pas trop le choix !»

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mettre en pLace Un oUtiL de travaiL sUr Les qUestions d’aménagement L’idée est de proposer un support graphique (maquette, plan…) qui soit utilisable et actualisable par la commune pour toutes les questions relatives à l’aménagement. Cet outil doit inviter à la discussion, à la ré!exion à l’échelle du bourg.Objectifs :- Permettre à la commune de programmer des actions sur le quartier de l’Ollière avec une vision d’ensemble.

expérimenter Un chantier oUvertOrganisation d’ateliers de construction ouverts à tous. Ateliers manuels et animations festives autour d’un chantier d’espace public.Objectifs :- Aménager l’espace public en étant à l’écoute et au plus près des besoins et usages des habitants. - Créer des échanges autour d’un travail collectif .- Améliorer le cadre de vie.

constrUire des mobiLiers en pied de façade De la même façon que la ville propose des plantations en pied de façade, il serait possible d’y développer du mobilier. Les services techniques pourraient aider chaque habitant à son installation.Objectifs :- Rendre la rue plus accueillante.- O"rir de nouveaux lieux de rencontres.

étUde et aménagement-test sUr Le stationnement dans L’oLLièreIl s’agit de mener une étude sur les besoins actuels des habitants et les alternatives envisageables pour le stationnement dans l’Ollière.Objectifs :- Trouver d’autres lieux où stationner sa voiture (garages mutualisés, stationnements regroupés…).- Proposer d’autres usages et aménagements possibles pour les stationnements actuels (lieu de convivialité, jardins…).

hyPOThÈSeS De PROjeTS

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jARDiNeR eN ceNTRe-bOuRg

constatLes maisons du centre-bourg n’ont pas ou peu de terrains attenants. Un terrain pour jardiner est une demande fréquente des habitants et un argument de vente non négli-geable pour les éventuels futurs habitants du centre-bourg.

objectifs- Rendre plus attractif l’habitat du centre-bourg.- Diversi#er les modes de jardinage, encourager cette pratique créatrice de lien social et de développement local.

freins- Travail de rencensement des terrains adaptés au jardinage et non exploités (travail long).- Il faut convaincre les propriétaires de l’utilité sociale de mettre à dis-position ces terrains non utilisés.- Les parcelles jardinables sont souvent éloignées de l’habitat en centre-bourg.- Les gens n’imaginent pas que des parcelles puissent être mises à leur disposition.

Leviers- Développement d’une production vivrière locale individuelle ou en groupe.- Plaisir et sociabilité de regrou-pements d’habitants : «voisins de maison et voisins de jardins».- La commune est prête à faire un test sur ses parcelles.

«Ils voulaient avoir leur potager et le poulailler dans le jardin.»

«J’ai mes voisins de maison, et mes voisins de jardins.»

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mettre À disposition des terrains commUnaUx aUx demandeUrs de jardinsIl s’agit de mettre à disposition d’un habitant un terrain pour jardiner à proximité de son quartier, comme c’était le cas autrefois.Objectifs :- Permettre l’entretien et l’exploitation par des habitants de terrains inutilisés actuellement.- Rendre plus attractif l’habitat du centre-bourg.

constitUer Un coLLectif dejardiniersIl s’agit de mobiliser des habitants ayant un intérêt commun à se regrouper autour de l’entretien ou de la création d’un jardin, à travers l’entraide et la convivia-lité des voisins.Objectifs :- Mutualiser les outils, les points d’eau, mais aussi les expériences et connaissances de chacun.

ré-investir Les devants de maisonsAujourd’hui, la commune propose aux habitants de dégager une bande de pleine terre au pied de leur façade. Cet espace peut dès lors être planté et même éventuellement jardiné.Objectifs :- Promouvoir les actions d’appropriation des espaces publics (seuil, trottoir, placette…).- Valoriser l’habitat par des façades ornées, plantées et vivantes.


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éTAbliR uNe STRATégie fONciÈRe eT immObiliÈReconstatIl y a aujourd’hui de nombreuses maisons vacantes ou en état de délabrement avancé dans le centre-bourg, et plus particulièrement dans le quartier de l’Ollière.Les projets immobiliers se font souvent au «coup par coup», selon les volontés non coordonnées de chaque propriétaire. La commune a peu de marges de manœuvre car il s’agit de terrains privés.

objectifs- Forger une compréhension et une vision globale de la situation immobilière et foncière- Développer des outils pérennes de diagnostic foncier, immobilier et de développement de projet.- Proposer des premières solutions concrètes d’intervention et de promotion de ce bâti : des projets d’amorce.

freins- Antagonisme entre intérêts privés et intérêt collectif.- Petitesse des parcelles, consé-quences des divisions successives, multitude de propriétaires…- Il n’y a aujourd’hui pas de poli-tique nationale de pression (#scale par exemple) sur les propriétaires ne jouant pas le jeu de l’intérêt collectif (à savoir ici : ne pas laisser le bourg se vider des habitants et dépérir). Les politiques locales qui s’y attèlent ont des e"ets limités et plutôt symboliques.

Leviers- Le caractère historique, l’am-biance cœur de village et le cadre de vie à Châteldon sont des atouts importants.- La commune est volontaire et décidée à prendre en main le sujet.- Potentiels de projets sur place : maisons et parcelles vacantes per-mettant d’envisager des opérations de regroupement, d’amélioration du bâti et de nouveaux usages.- L’activité locative marche bien, ce qui est signe de l’intérêt d’habitants potentiels.

« On devrait abolir la pro-priété privée, ça résoudrait tous les problèmes ici et ailleurs !»

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éLaborer Un diagnostic foncierLe recensement parcellaire associé à un classement selon les usages et les dynamiques des propriétaires doivent permettre d’avoir une vision globale des pos-sibilités de développement sur l’Ollière, et à terme sur l’ensemble du territoire communal. Objectifs : Il doit permettre de déterminer les zones de développement prioritaire ou d’anticiper et aiguiller des développements de projets spontanés et d’intérêt privé, Il favorise ainsi une maîtrise foncière publique raisonnée.

étabLir Un docUment stratégiqUe avec La commUne Aisément manipulable, interactif, facile à mettre à jour et permettant d’avoir une vision globale à la fois de la situation présente et des projets à mener à court et long termes.Objectifs : Ce document permettrait de s’approprier, rap-procher, synthétiser les diagnostics foncier et immobilier, d’établir une stratégie, de cadrer les coups partis, d’être moteur des mutations à venir.

éLaborer Un diagnostic dU bâtiLe recensement du bâti associé à un classement selon les usages et les dynamiques des propriétaires doivent permettre d’avoir une vision globale des possibilités de développement de dynamiques sur l’Ollière, et à terme sur l’ensemble du territoire communal. Objectifs : Il doit permettre de déterminer les zones de développement prioritaire, d’anticiper et aiguiller des développements de projets spontanés d’intiative privée.

constitUer Un diagnostic des Lo-caUx en rez-de-chaUsséeLe recensement des locaux vacants doit permettre d’avoir une vision globale de la capacité d’accueil de nouveaux usages, de nouvelles activités ou de déve-loppement des activités existantes, dans l’Ollière et à terme sur l’ensemble du territoire communal. Objectifs : Il doit permettre de constituer un réseau d’aide à l’installation et au développement qui soit évolutif et reconnu, en collaboration avec les associations et institutions référentes.


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AccOmPAgNeR leSPROjeTS ARchiTecTuRAux De chAcuN

constatLes particuliers sont parfois démunis face à la com-plexité des montages de projet de construction ou de rénovation. L’expérience cumulée de tous les habitants de Châteldon n’est pas capitalisée, alors qu’à eux tous il est certainement possible d’explorer tous les types de projets : rénovations, extensions, constructions neuves…

objectifs- Rendre les projets de rénovation plus accessibles : matériellement, #nancièrement et en aidant également à la conception.- Promouvoir les nouvelles installa-tions en centre-bourg.

freins- Di%cultés de prendre connais-sance des projets de chaque propriétaire, en amont ou même pendant leurs travaux.- Les services de conseils sont orga-nisés au niveau départemental et donc #nalement loin (à Clermont) et peu exploités.

Leviers- S’appuyer sur les structures existantes qui font du conseil aux particuliers : CAUE, ADIL…- Les connaissances et l’expérience de tous les Châteldonnais forment, une fois réunies, un trésor, une source de savoirs inépuisable.

«Si chaque Châteldonnais en retapait autant que moi, Châteldon serait tout neuf !»

Aider au développement de projets individuels c’est aussi œuvrer pour la collectivité car ces deux espaces s’enrichissent mutuellement.

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monter Une strUctUre d’accUeiL des noUveaUx habitantsIl s’agit de proposer une sorte de protocole d’accueil pour les nouveaux arrivants, futurs et potentiels. Ce projet peut passer par la création d’une commission logement.Objectifs :- Mieux accompagner les installations et présenter les o"res du village.- Ce projet recoupe le projet de Comission Logement ou de Guide Pratique de l’arrivant.

miser sUr des projets exempLaires :remembrement(s) et regroUpement(s) de bâtiIl s’agit de concevoir un ou des projets exemplaires de regroupement de plusieurs parcelles -voire de maisons- et de les porter à connaissance. Objectifs :- Faire muter des logements anciens et non-adaptés aux modes de vie actuels, vers des logements de meilleure qualité, plus grands, avec un terrain attenant ou proche.

faciLiter Le conseiL aUx porteUrs de projets individUeLsIl s’agit de mobiliser des professionnels capables de trouver des réponses pratiques et techniques pour accompagner le développement des projets indivi-duels dans la commune.Objectifs :- Faciliter la transmission d’informations et de savoirs, de professionnels à particuliers,- Développer le conseil aux particuliers.

éLaborer Un gUide pratiqUe de L’arrivantIl s’agit de capitaliser dans un guide -dont la forme est à déterminer- toutes les informations utiles à l’instal-lation : services et institutions, associations, activités, mais aussi documents règlementaires, techniques, références, conseils, etc.Objectifs :- Améliorer l’accueil des nouveaux arrivants,- Centraliser les actions : publicité, aides, aiguillage vers l’aide aux particuliers…


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DéVelOPPeR AcTiViTéS écONOmiQueS eT SeRViceS

constatIl existe une dynamique écono-mique autour des commerces, des services du centre-bourg et de la zone artisanale. Cette o"re n’est toutefois pas forcément mise en valeur. D’autre part, des locaux dans le bourg sont vides, et pourraient pour certains accueillir de nouvelles activités.

objectifsDévelopper et soutenir les com-merces et services qui sont la garan-tie d’une certaine qualité de vie.Rendre le centre-bourg plus attrac-tif et accueillant pour les commer-çants, les artisans et les services.

freins- La seule population châteldon-naise n’est pas su%sante pour assurer la viabilité de certaines activités commerciales.- L’installation d’une nouvelle acti-vité nécessite une communication et une visibilité importante.

Leviers- L’attachement des habitants à leurs commerces de centre-bourg.- Le nombre et la diversité des locaux vacants.- Un pôle médical existant qui peut encore être complété par d’autres services connexes.

«Il faut de nouveaux marchés pour que les jeunes producteurs puissent trouver leur place.»

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accompagner Le téLétravaiLL’intérêt principal est de pouvoir pro#ter d’un cadre de vie choisi, sans subir les contraintes des trajets quotidiens domicile/travail.Objectifs :- Mutualiser un espace de travail.- Déterminer les services qui pourraient être mis à disposition des télétravailleurs de la commune (accompa-gnement administratif, partage d’expériences, partage de locaux, lieux de sociabilité…).

mettre en pLace Un circUit coUrt poUr L’eaU de chateLdonQuand on achète une bouteille d’eau de Châteldon à Châteldon, la bouteille a déjà parcouru au minimum 30km (un aller/retour à St Yorre). Pourquoi ne pas permettre aux points de distribution de la commune de s’approvisionner directement sur place ? Objectifs :- Valoriser les spéci!cités locales et limiter l’empreinte écologique.

étUde poUr L’instaLLationd’Un marchéUn marché correspond à un mode d’approvisionne-ment participant à la qualité de vie à la campagne. Il amène une dynamique au bourg, peut faire mieux connaître Châteldon et draîner des gens de passage.Objectifs :- Préparer l’installation d’un marché (montant du panier moyen potentiel, liste des producteurs locaux, choix d’un jour et d’une fréquence …).

encoUrager La pLUriactivité et La mUtUaLisation des moyensDans l’objectif de pérenniser commerces, artisanat, activités de services et culturelles, et de compléter l’o"re de services aux habitants, il est envisagé de développer des activités connexes à leurs activités principales, comme cela a déjà été amorcé dans cer-tains commerces.


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fAciliTeR leS mObiliTéS

constatLa circulation est essentiellement automobile dans le bourg et la commune.L’augmentation du prix de l’énergie, et de l’essence en particulier, rend attentif aux prix. Par habitude, on prend beaucoup sa voiture à Châteldon, même pour une petite course… Mais calcule-t-on chaque

objectifs- Étudier les besoins en termes de trajets et de qualité de service.- Réguler l’utilisation de la voiture dans le centre-bourg pour apaiser les con!its d’usage.

freins- L’automobile est incontournable pour se déplacer dans le bassin de vie autour de Châteldon.- Les expériences connues de développement du covoiturage (hors trajets domicile/travail) sont généralement basées sur internet. Hors, à Châteldon, de nombreuses personnes qui seraient possiblement concernées par ce service (personnes âgées, personnes n’ayant pas ou plus de permis de conduire…) ne sont pas régulière-ment «connectées».

Leviers

oblige à penser à des moyens autres que la voiture individuelle.- Des modes de transport alternatifs à la voiture pour-raient se développer suivant les échelles de déplace-ment : le covoiturage pour les trajets de plus de 3km, le vélo pour les trajets autour du bourg, le pédibus pour les trajets du bourg jusqu’à l’école…

«Il y a un équilibre qui se crée entre la baisse des loyers et les frais de déplacement qui augmen-tent quand on s’éloigne des villes.»

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déveLopper Le réseaU de covoitUragePlusieurs habitants e"ectuent des trajets conséquents et quotidiens pour rejoindre leur lieu de travail. Il y a un intérêt social et économique à développer le covoiturage.Objectifs :- Mettre en lien les personnes concernées a!n de mutuali-ser les moyens de transport au sein de la commune.

Une navette poUr Le marché À pUy-gUiLLaUmeEn attendant que le marché de Châteldon se déve-loppe, il pourrait être pertinent de valoriser la proximité du marché de Puy-Guillaume et son accessibilité, en particulier pour les personnes qui ne conduisent pas.


constrUire Un abribUsConception et construction collective d’un abribus qui o"rira une qualité d’usage substancielle aux personnes qui attendent le bus. La mise en œuvre de cet équipement pourrait se faire dans le cadre d’un chantier ouvert, pour une implication des habitants concernés. Objectifs :- Valoriser un lieu choisi dans le village, en o"rant une meilleure qualité d’usage.

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VeRS uNe RecONQuêTe DeS TeRRiTOiReS fOReSTieRSconstatL’ancien territoire viticole est devenu un territoire forestier peu maitrisé et exploité. Cette forêt qui se densi#e au #l des années pose des problèmes d’humi-dité, bouche certains points de vues, mais surtout représente un risque d’incendie qui interpelle la commune.

objectifsChâteldon pourrait tirer pro#t de cette situation pour développer une gestion de la forêt et maîtriser son paysage environnant.

freins- Les parcelles forestières sont en très grande partie privées et sont très fragmentées.- Suite aux successions, les pro-priétaires sont parfois di%ciles à retrouver. Inversement, certains propriétaires ne savent pas où se situent les biens dont ils ont hérité.

Leviers- Le diagnostic mené par l’asso-ciation Terre de Liens (#n prévue mi-2013).- Tous les habitants de Châteldon sont attachés aux collines environ-nantes, et au Vécou en particulier. Ils se sont montrés très intéressés par sa mutation à des #ns agricoles.

«Moi, si un mec vient me voir pour ma parcelle de bois, je lui donne ! J'en ferai jamais rien.»

«Avec ce qu'on a comme forêt,on pourrait enchau"er du monde!»

«Vous connais-sez le chemin du Vécou ? Autrefois c’était magni#que, on avait une de ces vues sur Châteldon ! Maintenant, il y a des sapins.»

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proposer Un pLan de coUpe sUrcertaines parceLLes forestièresAprès avoir dé#ni des zones prioritaires de recon-quête, il faudra e"ectuer un travail de recensement et contacter des propriétaires des terrains forestiers pour proposer des plans de coupe.Objectifs :- Retrouver certains points de vues, ainsi que des terrains dégagés sur les coteaux qui pourraient permettre d’y installer, par exemple, un agriculteur ou des jardins.

se raccrocher À Une fiLière boisLes bois de Châteldon restent en dehors des circuits économiques et arrivent pour beaucoup à maturité.Objectifs :- Pro!ter de l’occasion pour développer une économie locale liée à l’exploitation raisonnée et auto-soutenable des forêts (exploitation et gestion forestière, scieries, chau"age bois, etc.).Et pourquoi pas un développement d’artisanat, facilité par une proximité des matières premières ?

préparer et accompagner L’instaLLation d’Un agricULteUrIl s’agit d’aider à la création d’une activité écono-mique agricole, qui renouerait avec l’usage historique des territoires autour du bourg : territoires viticoles et maraîchers.Cette activité œuvrerait également à l’entretien des paysages et aurait vocation à s’inscrire dans un projet de développement local.


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VAlORiSeR leS chemiNemeNTS DANS lA cOmmuNe

constatIl existe de nombreux chemins de randonnée aux alentours du bourg et sur l’ensemble du territoire communal. Toutefois, au départ du centre-bourg, il n’est pas évident de rejoindre ces chemins, soit qu’ils ne sont pas indiqués, soit qu’il faut emprunter des tronçons de routes départe-mentales, inconfortables pour les piétons.La randonnée en Auvergne est une institution, de nombreux Auvergnats (mais pas que) découvrent ainsi leur territoire. La randonnée est donc un vecteur important de promotion du bourg de Châteldon, de son patrimoine et ses paysages.

objectifsAméliorer les chemins au départ du village vers les coteaux et hameaux alentours, à destination des visiteurs comme des habitants, notamment entre le village et les hameaux.

freins- L’entretien des chemins et des nouveaux balisages.- Un seul parcours de randonnée est balisé et référencé dans les topo-guides de la région.

Leviers- Il su%t parfois de peu de moyens pour améliorer les aménagements existants ou dégager des vues remarquables.- L’association Châteldon Loisirs et Détente est très active, et a une très grande connaissance du terrain.

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Une cartographie sensibLe et techniqUe des cheminementsMettre au point une cartographie ou un topoguide des parcours de randonnée existants, a#n de le di"u-ser à destination des promeneurs-visiteurs. Objectifs :- Avoir une vision d’ensemble du réseau actuel. - Pouvoir communiquer et faire connaître ces chemins. - Pouvoir envisager leur développement et leur mise en valeur.

aménagement des chemins de randonnées aU départ dU viLLageIl s’agit de rendre accessible aisément des chemins de petite randonnée, voire des GR©, autant pour les visiteurs que pour les habitants de Châteldon.Objectifs :- Favoriser et baliser l’accès aux chemins de randonnée depuis le centre-bourg.

proposer des parcoUrs thématiqUes oU aUtoUr dU grand paysageUne fois la cartographie des cheminements e"ectuée, certains de ces parcours peuvent être mis en valeur, que ce soit par le dégagement de vues, la mise en valeur de points d’intérêts historiques ou des interven-tions artistiques.Objectifs :- Mettre en valeur des cheminements autour de la commune et attirer des gens de passage.


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ReDécOuVRiR leS TRéSORS cAchéS De chÂTelDON

constatChâteldon possède un important patrimoine historique et culturel, mais peu accessible aux visiteurs et aux curieux : le château n’est pas ouvert au public et son histoire reste à découvrir par ses propres moyens, la source d’eau de Châ-teldon ne se visite pas non plus et aucune information n’est donnée sur ce patrimoine culturel.Il existe une réelle attente de la part des habitants et des visiteurs.

objectifs- Créer une o"re alternative pour les visiteurs curieux d’en savoir un peu plus.- Donner à découvrir ces éléments par des moyens détournés.

freins- Une di%culté réside dans la pérénité et la pertinence des amé-nagements ou expositions : seront-ils toujours d’actualité 1, 5 ou 10 ans après leur mise en place ?

LeviersIl su%t parfois de peu de moyens pour améliorer l’accueil des visiteurs et mettre en valeur le patrimoine châteldonnais.Il est possible de s’appuyer sur de nouvelles formes de tourisme, sur une expérience conviviale entre les visiteurs, les habitants et les éléments de patrimoine.

«Connais-sez-vous, ma chère madame, l’endroit où autrefois on puisait l’eau de louis XIV ?»

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aménager Les abords de L’Usine d’eaU de châteLdonImaginer un a%chage, une scénographie, un aména-gement aux abords de l’usine qui assure un accueil des promeneurs. L’objectif est de mettre en valeur un lieu historique dans la vie du village et de faire connaître les sources aux visiteurs.

aménager des sentiers aUtoUr dU châteaUMontrer le château aux visiteurs sous di"érents points de vue depuis ses alentours et le bourg. Mettre en place un circuit de découverte pour les gens de passage.

organiser des expositions sUr Lesrichesses patrimoniaLes de châteLdonIl s’agit d’organiser des expositions temporaires ou permanentes permettant de mettre en valeur et faire connaître les richesses patrimoniales de Châteldon, telles que l’histoire du château et son insertion paysa-gère, les origines des sources, les techniques d’embou-teillage de l’eau de Châteldon…

aménager Les abords de La soUrce de La montagneLa source de la Montagne, aujourd’hui abandonnée, constitue un potentiel d’attractivité pour des visiteurs, et un attrait pour les chemins de randonnée. Le projet consisterait, avec l’accord du propriétaire privé, à rendre accessible et aménager cette source pour la faire connaître aux visiteurs, et permettre de la redécouvrir aux Châteldonnais.


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AccueilliR leS ViSiTeuRS

constatQuand ils arrivent sur place, les visiteurs sont curieux et même parfois enthousiastes, mais ils sont souvent un peu perdus. Les plus organisés vont jusqu’à la mairie, à la recherche des renseignements, les plus téméraires engagent la discus-sion avec des habitants rencontrés.

objectifs- Mieux accueillir et communiquer sur l’ensemble du patrimoine de Châteldon.- Faire connaître et diversi#er l’o"re de séjour pour les visiteurs.

freins- La visibilité de l’o"re de séjour à Châteldon, tant dans les guides que sur internet, est peu développée.- Di%culté à fédérer un groupe de personnes intéres-sées par l’accueil des visiteurs.

Leviers- Possibilité d’inscription dans des réseaux de gîtes et de labels au niveau national, comme le label Plus Beau Village de France.- Attrait actuel indéniable du patrimoine bâti et paysager.- Des bâtiments à valoriser, bâtiments vacants à tranformer.- Le Parc naturel régional a une mission de conseil sur l’ouverture au tourisme durable auprès des prestataires.

«Les touristes, on aime bien les regarder cher-cher…»

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mobiLiser Un groUpe d’habitants poUr accUeiLLir Les visiteUrsFormer un groupe d’habitants repéré et repérable, ayant envie d’accueillir des visiteurs : séjour chez l’habitant, balades commentées, accès à des textes ou images du village (cartes et photos anciennes…).Objectifs :- Promouvoir la convivialité et les richesses locales (his-toire vécue, savoir-faire, artisanat).

créer Un noUveaU LieU d’accUeiLIl s’agit de créer un lieu d’accueil, o"rant une visibilité d’ensemble sur l’o"re de services, séjours, visites, évènements, randonnées sur la commune.Objectifs :- Améliorer l’accueil des visiteurs.

enrichir et rendre pLUs visibLes Les reLais d’information existantsL’idée est de permettre à des commerces ou à la Mairie d’intégrer des dispositifs d’accueil, dédiés aux gens de passages, grâce à de nouveaux supports d’information (a%ches, renseignements, photos, vidéos …).Objectifs :- Améliorer la visibilité et enrichir l’o"re d’accueil des gens de passage en multipliant les points et supports d’information.

séjoUrner dans Un Logement vacant de L’oLLièreCertains logements vacants actuellement non habi-tables (eau, électricité, isolation à refaire) pourraient être rénovés de façon très minimaliste à des prix abordables, destinés à des aventureux à la recherche de nouveauté . Le confort y serait sommaire, mais su%sant pour l’été…


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DeS OuTilS De cOmmuNicATiON

constatLa commune est face à des di%-cultés classiques de di"usion des informations au-delà de ses limites comme en son sein. Les nouvelles technologies sont très peu exploitées.Il faut parfois être «initié», ou du moins directement informé, pour être au courant des initiatives parti-culières ou communales.

objectifs- Augmenter la visibilité et la noto-riété de Châteldon.- Permettre une meilleure di"usion des informations entre les habitants et entre les citoyens et la commune.

freins- Mettre en place de nouveaux outils de communication ou rafraî-chir les outils existants nécessite temps et compétences pour s’assu-rer d’une part de leur pertinence, mais surtout de leur mise à jour.

Leviers- Les outils média (internet et autres) sont devenus faciles d’accès, il existe des acteurs relais sur lesquels s’appuyer.- Des outils sont déjà en place : les panneaux d’a%chage o%ciels et non-o%ciels, les commerces comme relais des informations, le bulletin municipal annuel…

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UtiLiser internet poUr inscrire châteLdon dans Les réseaUx sociaUxIl s’agirait de développer le site internet de Châteldon en actualisant son contenu, son design et en l’inscri-vant au sein des réseaux sociaux. La mise à jour des informations pourrait, par exemple, être partagée avec des groupes d’habitants.Objectifs :Améliorer la visibilité de la commune sur internet.Permettre à des habitants de s’impliquer dans cette di"u-sion d’information.

mettre en pLace de noUveaUx sUpports poUr diaLogUer `aU sein de La commUneLa commune est prête à expérimenter, que ce soit pour améliorer la di"usion des informations ou pour favoriser l’expression de tout un chacun.Objectifs :Trouver des modes alternatifs de di"usion de l’informa-tion.

déveLopper L’affichage et La signaLétiqUeL’a%chage dans l’espace public reste l’un des meilleurs vecteurs de di"usion. La centralisation des infor-mations en un même lieu (évènements, réunions, manifestations…) peut permettre de renforcer leur di"usion. D’autre part, une signalétique, essaimée dans le village peut permettre des mises en valeur des points de vues ou des éléments intéressants.

tisser des reLations entre châteL-don et d’aUtres viLLes dans Le mondeL’idée est de faire entrer Châteldon dans des réseaux de villes ayant des engagements similaires, en France et ailleurs.Objectifs :Donner une image attractive de Châteldon et ainsi faire rayonner son o"re d’accueil à l’étranger.Permettre de mutualiser des connaissances et des pra-tiques entre les villes et villages.


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3. les hypothèses

bureau municipal

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concerts ateliersbricolages

prototypages

4. l’activationAprès avoir pris le temps

d’explorer ces onze axes et la quarantaine d’hypothèses de projets, nous avons voulu retour-ner dans les rues du centre-bourg ; mais cette fois-ci en faisant du bruit, en interpellant le passant, en alpagant le chaland… C’était la semaine d’activation.

Une semaine pour présenter l’avancée de notre travail à tous les Châteldonnais, par une exposition dans nos locaux au P.O.I.L., et pour expérimenter et tester plusieurs de ces projets, à travers des journées «étude-action» qui rythmaient la semaine.







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uNe exPOSiTiON DeS PROjeTS PRêTS à PORTeRuNe PRéSeNTATiON DéguiSée

La semaine d’activation était l’occasion de présenter de

manière ludique à tous les Châ-teldonnais notre travail dans leur centre-bourg.

Le thème généraL était posé : La semaine des projets prêt À porter.Puisque chacun porte en lui son histoire, ses envies… et ses projets! Nous avons souhaité que chaque visiteur se mette dans la peau d’un porteur de projet potentiel : car la redynamisation du centre-bourg ne se fera pas sans l’implication de chacun.

La vitrineChâteldon, collection automne-hi-ver 2012 : un saut à Emmaüs et voilà notre vitrine transformée en boutique de vêtements. Sur chacun était inscrit « Prêt à Porter un Projet! ». Clin d’œil, mise en abîme… C’est surtout une manière d’intriguer les passants, de capter leur attention et de les inviter à entrer, une façon pour marquer le coup.

L’accUeiLNous avons assuré une perma-nence dans l’exposition pendant toute la semaine. Qu’on entre d’un pas décidé ou par hasard, on trouve toujours quelqu’un pour échanger, pour discuter, pour un café ou pour un jus de fruit.

Les personnes impliquées dans les journées d’étude-action étaient systématiquement invitées dans les locaux du P.O.I.L. pour y découvrir la démarche dans son intégralité.

On pourrait porter un projet… comme on porte un bijou ?On se rendrait à une exposition… comme une cabine d’essayage?On regarderait ce qui est présenté…comme un dé!lé de projets ?

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Le mUr méthodoLogieUn mur du local du P.O.I.L. était consacré à expliquer la démarche. Qui est qui, qui fait quoi, quels sont les projets développés ailleurs à Cour-pière et La Monnerie-le-Montel dans le cadre du programme «Habiter autrement les centres-bourgs». Comment procède le Collectif Etc, quels sont les objectifs, le calendrier. …

Le mUr hypothèsesSur un grand mur, nous avons a%ché les proposi-tions de projets pour Châteldon.Ces projets sont le résultat des nombreuses dis-cussions et rencontres avec les habitants et acteurs locaux, menées en étape 2 (Récolte) et synthétisées en étape 3 (Hypothèses). Les quarante projets qui ont ainsi émergé sont regroupés autour de 11 ques-tions. Sont présentés également quelques projets qui nous ont inspirés dans d’autres communes, et quelques citations clefs pour nos ré!exions.Chaque visiteur fait son propre parcours dans cette étendue de projets, et s’attarde sur les $ches qui l’intéressent.

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VeRS uNe imPlicATiON SuR PlAce Ou à emPORTeR ?

Vous l’aurez compris, dans notre étude, c’est l’implication de chacun qui sera centrale pour

le développement des projets et la pérennisation de la redynamisation des centres-bourgs.

Des outils ont été mis en place pour pouvoir appré-hender l’investissement potentiel de chacun. En e"et, ce sont souvent seulement quelques personnes qui portent véritablement les projets (associatifs ou autres) mais les autres doivent pouvoir trouver leur place dans le développement de ceux-ci, pour apporter un soutien dans la limite de leurs moyens (en temps, argent, ré!exion, …).

- Sur place : les plus entreprenants se voyaient proposer un livret : « Et si on allait plus loin? ». Le questionnaire permettait au visiteur de sélectionner les projets qui lui semblent importants ou qui l’intéressent. Le visiteur pouvait également signaler vouloir s’impliquer sur un projet spéci#que ou simplement être mis au courant des avancées. Di"é-rents degrés d’investissements où chacun a pu trouver son compte.

- A emporter : pour les passants, les pressés, les timides, ceux qui veulent regarder mais sans trop parler ni s’engager, des étiquettes étaient à disposition sous les #ches-projets. Chacun pouvait « faire ses courses », sa sélection de projets à emporter.

Deux dispositifs complémentaires étaient en place dans l’exposition :

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AcTiVATiONS leS jOuRNéeS éTuDe-AcTiON

Pendant la semaine, au travers de journées étude-action, nous avons pu explorer les

thématiques générales et spéci#ques des projets. Chaque journée permettait de mettre en lumière les freins et leviers au développement de certains projet, ainsi que les porteurs de projet existants ou potentiels. Rien de mieux que d’expérimenter dans des conditions réelles, pour voir des choses qui, sinon, resteraient invisibles sur le papier !

Chaque jour, un «outil exploratoire» de projet est

développé : la visite, la randon-née, le projet architectural, le marché, le chantier, la maquette. Des activités qui nous ont permis

d’approfondir et de tester une sélection de projets. Choisis en fonction de leur popularité, de leur per-tinence vis-à-vis du programme «Habiter autrement les centres-bourgs» ou tout simplement en fonction des opportunités qu’ils o"raient, les projets ont pu être testés, questionnés et discutés.

Ces journées à thème ont permis à chacun de choisir le jour qui lui convenait, en fonction de sa disponibilité mais surtout par rapport à ses centres d’intérêt.

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ViSiTe Du bOuRgluNDi 05 NOVembRe 2012

Consacrée à la découverte de Châteldon, la journée du

lundi 5 novembre est née de la volonté de valoriser le patrimoine historique bâti et paysager du centre-bourg, le rendre acces-sible aux visiteurs mais aussi aux habitants.

L’été, la mairie propose des parcours commentés dans le village. Mais cette o"re d’accueil est peu di"usée et les demandes

baissent chaque année. Un guide de visite sous forme de dépliant est à disposition pour les visiteurs à la mairie mais aucune signalétique ne se trouve sur les points d’intérêts du village. Il arrive souvent que des gens de passage se retrouvent sans aucune information sur le village, passant ainsi à côté de belles histoires.

Lors de cette journée, deux guides-habitants déjà expérimentés ont proposé une visite commentée du centre-bourg. Le public les a suivis dans les ruelles du village, parcours agrémenté de pauses historiques et anecdotes locales. Ce fut aussi l’occasion de remarquer de nou-veaux panneaux informatifs, fabriqués pour l’occasion. Mis en place pour quelques mois, ils permettent d’interroger la pertinence d’une signalétique destinée aux visiteurs dans le village.

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RANDONNée AuTOuR De chÂTelDONmARDi 06 NOVembRe 2012

La journée s’est organisée autour de la randon-née hebdomadaire de l’association « Châteldon

Loisirs et Détente ». Ce fut l’occasion d’allier le plaisir de la promenade et partage de connaissances entre le Collectif Etc et les randonneurs de l’asso-ciation qui connaissent parfaitement les environs du bourg. La randonnée fut donc ponctuée de temps de discussion (aux points de vue, sur les lieux d’interventions passées et futures de l’association…) et agrémentée d’anecdotes des habitants-randon-neurs, d’idées et de pistes de projets.

Emmanuel Duron, de l’association Terre de Lien, était également présent dans le cadre du diagnostic foncier pour l’installation d’un agriculteur, mené pour la Commune.

Le parcours a débuté dans le centre-bourg, nous avons parcouru le quartier de l’Ollière et redécou-vert un chemin oublié, petit passage de desserte des jardins du coteau, que nous avons défriché et balisé pour l’occasion. Puis nous avons pris de la hauteur sur le bourg en passant par le chemin des Chevrettes, ré-ouvert récemment par l’asso-ciation, et poursuivit sur le chemin du Vécou, sur le coteau autrefois extension agricole du village et aujourd’hui territoire forestier en grande partie délaissé.

des marcheurs qui s’est tenu au P.O.I.L., devant l’exposition des projets.

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PROjeTS ARchiTecTuRAuxmeRcReDi 07 NOVembRe 2012

La situation de l’immobilier dans l’Ollière ressemble de près à celle des autres quartiers de Châteldon, voire même de nombreux

centres-bourgs historiques en France. En consacrant une journée à la question du bâti de l’Ollière, nous avons pu explorer plusieurs problématiques de l’étude, et en particulier :

- Le potentiel de mutation du bâti, en vue de l’installation de nouveaux habitants: des architectes ont travaillé à l’installation de familles types dans des maisons vacantes de l’Ollière. Cet atelier était l’occasion de déceler les freins et les leviers à l’installation de familles: budget, typolo-gie, cadre de vie, parcours résidentiel…

- La mise en valeur de l’aide et du conseil aux projets particuliers, avec la participation de l’ADIL(Agence Départementale pour l’Infor-mation sur le Logement), du CAUE (Conseil d’architecture d’Urba-nisme et de l’Environnement), du Parc et de la Mairie : parce que le projet collectif de redynamisation du centre-bourg passe évidemment par la réussite des projets individuels, par leur qualité et leur adéqua-tion au contexte local.

En#n, cette journée a aussi été l’occasion de présenter encore une fois notre démarche aux di"érents professionnels présents et de s’interro-ger avec eux sur les pistes à suivre..

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mARché De bOuche & D’iDéeSjeuDi 08 NOVembRe 2012

Il nous paraissait intéressant de consacrer un jour à l’expérimentation de la mise en place excep-

tionnelle d’un marché, une sorte de prototype. Il s’agissait d’accueillir ce marché dans des conditions conviviales et confortables. Au menu : fromage, truites, saucissons…. et vin chaud !En parallèle, nous en avons pro#té pour discu-ter avec les chalands autour d’une maquette de l’Ollière. Les Châteldonnais ont répondu présents et sont venus en nombre pour donner sa chance à ce projet de marché.

À la suite du marché, le soir, une table ronde a été organisée avec les commerçants de Châteldon, la Mairie et les chargés de mission du Parc invités pour l’occasion. Il a été question du marché, évi-demment, mais aussi plus généralement des com-merces à Châteldon. Comment pourrait-on donner envie de s’installer comme commerçant à Châteldon ? Comment accueille-t-on les nouveaux commerçants ?

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chANTieROuVeRTVeNDReDi 09 NOVembRe 2012

Le chantier s’est déroulé devant le four à pain de

l’association T.O.U.F. (Tous à l’Ollière Unis pour le Four), asso-ciation du quartier de l’Ollière. Récemment la façade du four a été rénovée, et son inauguration était prévue pour la #n de la semaine. On a pro#té de l’occa-sion pour discuter avec la Mairie et T.O.U.F. de l’intérêt d’investir le terrain face au four : environ 50 m² délaissés et entourés de murs en ruines. Aujourd’hui l’association utilise ce terrain pour accéder au four mais aussi dans le cadre d’évènements mensuels comme la vente de pains.

Deux membres du Collectif (Michaël et Victor) ont passé la semaine avec les services techniques municipaux (Laurent et Sébastien) à préparer et amorcer la transformation collective de la friche en face du four à pain. Le vendredi, c’était chantier ouvert pour toute l’équipe ! Rejoints par quelques valeureux habitants, nous avons passé une belle après-midi de bricolage convivial.

L’objectif du projet était d’aménager cet espace délaissé pour en faire un espace agréable et fonc-tionnel. Le projet a du se développer dans une économie de moyens maximum : récupération de matériaux, mutualisation des compétences, …

La journée s’est terminée en musique au P.O.I.L. dans une ambiance chaleureuse. Le concert était or-ganisé par Lounès, gérant de la Taverne, et c’était Lend qui jouait, avec Bruno le Châteldonnais nouveau.

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mAQueTTe DeS eSPAceS PublicSSAmeDi 10 NOVembRe 2012

Après une semaine bien remplie que nous avons terminée à la fête d’inauguration de la

nouvelle façade du four de T.O.U.F.. Le mauvais temps n’a pas empêché le four de tourner et les petits pains d’a'uer. Ce moment de rassemblement a aussi été l’occasion de discuter concrètement autour d’un outil expérimenté tout au long de la semaine : une grande carte en relief du quartier de l’Ollière.

Cette maquette d’étude et de recueil de projets a été établie à une échelle adaptée pour que chacun puisse se projeter dans le parcellaire du quartier et les détails de l’espace public. Les habitants de l’Ollière étaient invités à s’exprimer, réagir, apporter leur contribution. L’objectif était de recenser les di"érents projets d’aménagement en cours, concrêts ou même simplement rêvés. La cartographie de ces projets potentiels, qu’ils soient publics ou privés, permet d’esquisser une vision d’ensemble, de les faire émerger pour mieux les rassembler, et leur apporter une cohérence d’ensemble.

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ATelieRS à l’écOleluNDi 19 NOVembRe 2012

Quelques jours plus tard, c’est avec les plus jeunes que nous avons organisé une ren-

contre. À l’invitation des institutrices de l’école de Châteldon, nous avons passé une matinée avec les trois classes de primaire et maternelle. L’idée était de les initier aux métiers d’architecte et d’urbaniste, et aux questionnements que nous commençions à soulever pendant cette étude.

Une première discussion s’est amorcée sur la notion de ville/village/bourg, et sur ce

qu’on devrait y trouver (habitat, commerces, équipements, jeux, parc, ...). Ensuite, chacun devait fabriquer à partir d’un patron de pliage les bâtiments énoncés en groupe de leur choix et placer toits, fenêtres, portes, et enseignes… En#n, chaque élève devait aller les placer sur la carte esquissée d’un bourg, et se poser des questions d’urbanisme : où disposer commerces et équipements pour une bonne accessibilité et un fonctionnement par pola-rités ? Et si les habitations étaient regroupées dans le centre pour laisser une plus grande place à un agriculteur ou un terrain de foot ?

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5. l’aiguillage 6. le développement


Aller à l’écoute des idées locales nous a porté devant

une immensité de sujets et de questionnements. Nous avons abordé l’habitat au sens large, et il nous semble que toutes les ques-tions de société ont été petit à petit soulevées. Nous savons aussi que pour beaucoup les solutions sont hors de notre portée.

Avant d’entamer la deuxième phase de l’étude, il a donc fallu sélectionner certains sujets pertinents au vue de l’étude, c’est-à-dire intéressants à la fois pour Châteldon et abordant en même temps des problématiques communes à d’autres bourgs.







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hieRARchiSeR POuR mieux TRANSmeTTRe

Les hypothèses que nous avons formulées à l’issue de la récolte (septembre-novembre

2012) marquent un regard posé collectivement sur Châteldon. C’est une image à l’automne 2012 des besoins et des attentes d’une commune au sujet de son centre-bourg. L’objectif de cette deuxième phase était de passer à la concrétisation des ambitions d’avenir pour le centre-bourg, par des projets d’amorce et le déve-loppement de l’étude urbaine. On pose les jalons du lancement des projets...

lancementsidéesrencontres . ..... réalisations. ..... hypothèses

archives vivantesUne partie de notre travail, une partie des idées et propostions de projets va donc s’arrêter à cette étape d’hypothèses. Mais pour nous, les #ches-projets doivent continuer leur existence : entretenues et mises à jour par la Mairie ou par des habitants concernés.

Nous espérons que ces documents pourront servir de support à des discussions, à des initiatives, et évidemment à des projets à venir. Dans un mois, dans un an, dix ans…

projets d’amorceLa semaine d’activation a été notre premier temps fort : développant un principe de prototypage, des «essais» de projet à l’échelle 1/1 pour tester la réactivité des forces locales.Loin des monologues entre «professionnels de la profession», c’est un vecteur de communication dif-férent avec les acteurs locaux, plus concret et donc potentiellement plus appréhendable.

L’étUde UrbaineC’est aussi le moment de choisir certains sujets autour desquels développer notre travail, soulevant à la fois des questions spéci#ques et pertinentes pour Châteldon, mais ayant également du sens pour d’autres bourgs.

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SelecTiON DeS SujeTSIl faut l’avouer, la sélection des sujets à développer sur la seconde

phase de l’étude ne s’est pas faite exactement comme nous l’imagi-nions. En e"et, nous avions voulu dans un premier temps présenter toutes les idées sans les hiérarchiser, pour leur laisser chacune leur chance, même celles qui semblaient les plus futiles ou farfelues. Nous attendions de la semaine d’activation des Projets Prêts à Porter une occasion de les démarquer démocratiquement, que ce soient les potentiels porteurs de projets qui nous aiguillent sur les idées qui mé-ritaient plus que d’autres d’être approfondies. Mais avec du recul, les projets présentés à cette époque étaient peut-être encore trop abstraits pour susciter des intérêts signi#catifs, ou en tout cas partagés par un grand nombre et nous permettant de faire ce choix. Finalement, nous avons laissé les choses se faire au fur et à mesure des discussions avec le Parc, la commune, les habitants du comité de suivi. Et c’est natu-rellement que ces six sujets de travail se sont détachés d’eux-même.

VAlORi-SATiON Du bÂTi

Accueil-liR leS ViSiTeuRS

VAlOR-iSeR leS eSPAceS PublicS

ANAlySeS fON-ciÈReS

cOmPlé-meNTS D’hAbiTAT

AcTiViTéS eT SeRViceS

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6. le développement 7. la restitution

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lancements

Dans cette dernière phase d’étude, il s’est agi de

continuer le travail d’expérimen-tation à l’échelle 1/1, le prototy-page-test de pistes de projets, tout en développant notre étude et en commençant à lui donner une forme transmissible, en rédigeant les analyses et pistes de change-ments.Dans ce chapitre, sont présentés les 6 dossiers de travail de l’étude urbaine, et les expérimenta-tions éventuellement menées en parallèle.







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VAlORiSeR leS eSPAceS PublicS

Nous voulons que les espaces publics soient le jardin de ceux qui n’en ont pas » déclarait Tony Bernard, maire de Châteldon.

Et c’est sur cette idée que la commune a entrepris ses nouveaux projets d’espaces publics. Des aménagements structurants (berges du Vauziron, place Jean Jaurès) ont permis de créer un noyau fort pour la commune.Cependant, pour des raisons principalement #nancières, la muni-cipalité ne peut pas généraliser ce type d’aménagement à toute la commune. Elle doit donc inventer de nouvelles manières de faire

reste de l’immense majorité de ses espaces publics.

Des savoir-faire sont à valoriser parmi les acteurs de la commune et les habitants. Comment intéresser les habitants concernés aux ques-tions de transformation des espaces publics ? Coment o"rir des temps de rencontres et de discussions privilégiées autour des questions de l’aménagement de l’espace public ?

Nous avons mené di"érents chantiers au cours de notre résidence, l’occasion de questionner des espaces avec des aménagements tem-poraires et d’engager des débats avec les voisins et les techniciens. Ces expérimentations ont permis de conforter des intuitions sur les potentiels des lieux et sur leur intérêt collectif. C’était aussi un moyen de rendre l’étude «Habiter autrement les centres-bourgs» vivante, palpable, accessible. L’occasion peut-être de gagner la con#ance des habitants, éventuellement de soulever des problématiques concrètes

nos ordinateurs !

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La pLace de La saLLe des fêtesFonctionnant au rythme des animations de la salle des fêtes, ce grand terrain en stabilisé o"re une vue sympathique sur les nouveaux gîtes réhabilités.Au quotidien, la place fait surtout o%ce de parking.

La pLace de L’aireCette grand place est la centralité du quartier de l’Aire. L’ancien bâtiment des bains est très dégradé.La place sert surtout de parking central pour le quartier.

jardinières en pied de façade (2012)Depuis 2011, la commune a mis en place un système de transformation et de plantation des espaces publics. Le principe est simple : les services techniques inter-viennent à la demande pour creuser et aménager des jardinières en bordure de trottoir. Le propriétaire se charge d’installer et d’entretenir les !eurs.Les personnes intéressées peuvent toujours contac-ter la Mairie !

La pLace devant L’égLise (2012)L’espace a été aménagé et transformé par l’équipe des services techniques avec des matériaux simples. C’est une illustration des possibilités de la commune pour transformer et créer un espace public de façon économe et rapide. Néanmoins, cet espace n’est pas ou peu utilisé, un travail de conception et d’intégration urbaine a manqué en amont de cet aménagement.

Les berges dU vaUziron (2009)Ce projet, primé au palmarès d’architecture et d’aménagement du CAUE 63, a réellement trans-formé le rapport entretenu entre le village et la rivière. Il reste une référence pour la commune.

AujOuRD’hui

©Christophe Camus

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exPéRimeNTATiONS

Du 19 au 24 janvier 2013, le Collectif Etc a accueilli 16 étudiants en architecture de l’INSA (Institut National des Sciences Appliquées) de Strasbourg pour leur séminaire inter-semestre.

Ce workshop était pour les étudiants l’occasion d’expérimenter la construction de mobiliers et de structures directement sur le terrain, et à moindre

pour eux l’opportunité de découvrir Châteldon et ses habitants, d’expérimenter le travail dans la commune en échangeant avec les acteurs locaux, habitants, professionnels et institutions, et de pro-longer ce travail par une ré!exion plus globale sur le village. Et #nalement pouvoir toucher du doigt des questionnements et problématiques du milieu rural, dans une formation universitaire souvent centrée sur des thématiques urbaines.

Les interventions, concentrées dans le cœur du secteur de l’étude (le faubourg de l’Ollière) ont été l’occasion de réaliser et de tester des prototypes d’aménagements. Ces constructions s’intègrent dans des projets globaux formulés dans la première partie de leur étude in situ.

Ce temps fort d’une semaine fut aussi l’occasion de mobiliser des habitants concernés et motivés, les services techniques commu-naux et la municipalité sur les questions d’aménagement.

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La pLace de L’oLLièreL’intervention est une pré#gu-ration, un test pour un possible aménagement plus pérenne, qui redé#ni le lieu et o"re de nouveaux usages déterminés avec les habi-tants-voisins. L’aménagement proposé o"re un espace de convivialité et des assises avec vues sur le château, il intègre les stationnements en questionnant la place de la voiture et a tenté de pré#gurer (de manière fugace) la possibilité de plantations...

dU mobiLier de pied de façadeSur le modèle des « jardins en pied de façade » proposée par la Mairie : conception et réalisation de petits mobiliers qui agrémentent l’espace public du quartier, à l’image des meubles disposés par certains habitants devant leur maison ou au coin de la rue. Parmis les expériences menées avec les étudiants de l’INSA de Strasbourg :- Un ensemble modulable en pied de façade. - Un mobilier qui met en scène un détail de mur existant.- Une extension du banc du fond de l’Ollière exis-tant, une gre"e qui prend racine...

L’escaLier derrière Le châteaULe chemin qui passe derrière le château relie les deux faubourgs historiques, l’Aire et l’Ollière. Il présente sur sa crête une partie raide et périlleuse qui freine même les randonneurs les plus téméraires. Le franchissement de cet obstacle conditionne la mise en valeur du chemin dans le but de l’intégrer à une boucle touristique, mais aussi de mettre en valeur le château et ses murs d’enceinte d’une part, les connexions piétonnes entre l’Aire et l’Ollière d’autre part...

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hiérarchie des voies

La rue Joseph Claussat (D113) est la rue principale de l’Ollière. Elle draine les voitures

qui vont en direction des hameaux et de Rongère-Montagne.On remarque deux endroits où la chaussée se resserre fortement. Cela provoque un ralentisse-ment chez les conducteurs, mais cela provoque aussi un sentiment d’insécurité pour les piétons, qui contribue au sentiment d’isolement du faubourg. En dehors de cette artère principale, les rues sont moins fréquentées et certaines sont quasiment exclusivement piétonnes. On note aussi la présence de nombreuses venelles qui passent au travers des petits îlots.

Si elles ne sont pas aujourd’hui identi#ables comme des places, nous avons tenté de relever, tout au long de la zone d’étude, les centralités, les respirations, les lieux où l’on serait suceptible de s’arrêter un instant. Les situations sont di"érentes, mais nous pensons que ces espaces, pensés de façon complé-mentaire, sont la clef d’un bourg plus accueillant. Ces espaces publics sont représentés ici comme comprenant aussi les maisons voisines. C’est une façon de matérialiser l’in!uence des façades sur l’espace et déjà de relever le voisinnage et usagers à concerter en priorité dans le cas d’une transformation.

Après une analyse large des di"é-rents espaces publics à l’échelle du bourg, on note qu’une séquence du faubourg de l’Ollière semble plus délaissée et moins bien dé#nie que les autres. Plusieurs espaces à enjeux contribuent à cette image de centre-bourg délaissé : comment choisir par quoi commencer ? Les expéri-mentations menées au cours de notre résidence ont montré que de nombreux habitants sont mobilisables en amont des projets pour donner leur avis et propo-ser une forme de participation. Maintenant, comment aller vers eux ?

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DeS PiSTeS POuR AVANceR

Le choix des matériaUx

- Les bourgs se sont toujours construits et transfor-més sur eux mêmes, c’est ce perpétuel ré-emploi des matériaux qui a donné aux bourgs leur cohérence, une richesse qu’il faut préserver. - Préférer des matériaux issus de la production locale, comme le bois, la pierre.- S’appuyer sur les savoirs-faire locaux et des arti-sans de la région.


La mobiLisation habitante

- Informer sur le projet en amont de sa réalisation : un courrier, un mail, une réunion d’information... - Proposer des temps et des lieux pour parler du projet, pour y travailler. - Informer les di"érents participants des décisions qui auront été prises.- Dans toutes les situations, la convivialité reste une des conditions premières de la participation !

modes de conseiLs

- La commune peut décider d’avoir recours à une procédure de consultation d’entreprise pour choisir une équipe de professionnels selon le code des marchés publics.- Elle peut aussi décider de s’occuper du projet en interne. Dans ce cas, il est possible de consulter une structure extérieure : dans cette optique, le Parc naturel régional Livradois-Forez a lancé l’Atelier d’Urbanisme en Livradois-Forez, dont l’un des objectifs est d’aiguiller les communes pour des projets de ce type.

choix constrUctifs et spatiaUx

- Se concentrer sur quelques éléments de mobilier en favorisant les usages multiples.- Penser la gestion et l’entretien en rapport avec les moyens techniques et humains de la collectivité. - Penser à l’accessibilité de tous les usagers et riverains. - Introduire des plantations en respectant l’identité des lieux et en y mettant des espèces locales.

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DeS ORieNTATiONS géNéRAleS

uN PlAN D’AcTiONS

En s’appuyant sur l’analyse développée précédemment, et sur les pistes de changement énoncées, nous pouvons proposer des orienta-tions stratégiques générales et un plan d’actions.

Les entrées dU faUboUrg La discrétion des entrées du faubourg de l’Ollière en font un lieu peu passant. Tout en conservant les caractéristiques qui font aussi le charme du quartier, il semble important de rendre ces entrées plus lisibles.Les deux espaces publics potentiels qui sont situés aux deux entrées principales du faubourg pourraient être pensés de façon à jouer en partie ce rôle : inviter à entrer.

Le cœUr dU faUboUrgCet espace quasi-piéton gagnerait à être plus convivial, plus ac-cueillant. On pourrait mieux lire où l’on est et ce que l’on y trouve. Si l’association T.O.U.F. a permis de redorer un peu l’image de ce quartier, on doit continuer à inventer de nouveaux usages et à propo-ser des espaces de convivalité, aujourd’hui encore rares.

La départementaLeAxe majeur pour l’Ollière, la départementale pourrait être moins nuisible pour ses riverains. Comment faire comprendre aux auto-mobilistes qu’on rentre dans Châteldon dès les premières maisons ? L’entrée de bourg peut être marquée par de nombreux dispositifs : marquages au sol, signalisation, aménagement des deux espaces publics qui encadrent la route en question, espaces plantés, radar pédagogique...

Les di"érents espaces publics sont autant de leviers pour valoriser le bâti, à actionner au gré des projets. Les transformations sont à penser dans la mesure où elles alimentent un projet plus global, elles peuvent être couplées à une rénovation, un évènement, une installation, une ré!exion sur les stationnements, un lieu de visite.

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AméNAgemeNT...

Les moins- Grandes surfaces d’asphalte inutilisées- Mur pignon peu accueillant - Chaussée en mauvais état

Les pLUs - L’entrée dans le fauboug- Ancien lavoir, élément de patrimoine, en partie déjà planté et entretenu par des habitants- Stationnement de trois voitures

Le choix des matériaUxmodes de conseiLsLa mobiLisation

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... D’uNe eNTRée De fAubOuRg

Plantations d’agrément

Muret remplacé par des marches

Le lavoir en eaux... Et pourquoi pas ?

Haie de sépa-ration avec les parkings

Accès réduit pour plus de place autour du lavoir

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PAR EXEMPLE

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uNe PlAce cONViVAle …

Les moins- Grande surface d’asphalte sans usages- Stationnements désorganisés- Absence de lieux de rencontre- Un non-lieu pour les habitants eux-mêmes- Des voitures qui roulent vite car pas d’aménage-ment spéci#quement piétons.

Les pLUs - Cœur de faubourg- Ensoleillement : orientation Sud- Potentiel d’un espace de qualité à la porte de 3 maisons qui en pro#teraient en premier lieu.

La mobiLisation habitante

choix constrUctifs et spatiaUx

Le choix des matériaUxmodes de conseiLs

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… eN cœuR De fAubOuRg

Haie de sépa-ration vis-à-vis de la maison proche

Stationnement résidents

Zone plantée en bordure de route

Assises au soleil Le nouveau terrain de pétanque de l’Ollière

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le DéPART Du chemiN …

Les moins- Un espace peu quali#é- Stationnements désordonnés- Manque d’orientations directionnelles pour les visiteurs

Les pLUs - Emplacement stratégique en entrée de bourg- Espace public «disponible»- Vue privilégiée sur le château- Béné#cie des derniers rayons de soleil de la journée, plein Ouest

Le choix des matériaUxmodes de conseiLsLa mobiLisation

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… DeRRiÈRe le chÂTeAu

Chemin du château réamé-nagé

Stationnements organisés pour donner une autre typologie à la rue (ralen-tissement des voitures)

Panneau d’information à destination des visiteurs

Un belvédère pour pro#ter de la vue sur le château et du soleil du soir

Matérialisation de l’entrée de bourg, traversée piétonne

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AccueilliR leS ViSiTeuRSUn futur habitant, un potentiel porteur de

projet immobilier ou commercial, un nouveau citoyen investi dans une vie associative, un consom-mateur qui contribue à la bonne santé des com-merces du bourg … ont souvent tous d’abord com-mencé par être un visiteur d’un jour, d’une semaine, un curieux en vacances. Soigner leur accueil, rendre visibles les qualités patrimoniales, historiques, mais également la qualité de vie, les forces commerciales, immobilières ou culturelles, c’est donner à ce visiteur une expérience agréable. Et -qui sait?- peut-être lui donner envie de la prolonger ?

Touriste, explorateur, hôte, promeneur, vacancier, voyageur … c’est #nalement le terme de visiteur que nous choisissons

d’utiliser. Il concerne à la fois des habitants de villages voisins en promenade quelques heures dans le bourg, mais aussi les touristes en vacances sur une durée plus longue.

Notre séjour à Châteldon a #nalement lui aussi débuté par une visite, guidée par le Parc, la Mairie, puis par les habitants rencontrés. Ensuite, nous nous sommes nous-mêmes transformés en guides, transmettant à nos amis de passage les secrets du centre-bourg. Instal-lés sur la place Jean Jaurès, nous avons vu dé#ler ces gens de passages cherchant souvent leur chemin. Nous avons pu les questionner sur ce qui les amenait au centre-bourg, sur leurs attentes, leurs expériences.

Ce dossier est un état des lieux basé sur ces rencontres, et sur notre observation du centre-bourg durant ces six mois. Cette analyse sera suivie de propositions de pistes pour un meilleur accueil des visiteurs. En#n, trois exemples de projets possibles seront décrits plus précisé-ment et illustrés.

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gUide de promenade dU parcUn guide touristique des monuments et sites à dé-couvrir dans le centre-bourg de Châteldon est mis à disposition à la Mairie et dans divers établissements aux alentours de Châteldon. Ce guide édité par le Parc naturel régional Livradois-Forez propose trois circuits de découvertes thématiques.

visites gUidées par La mairieDe juin à septembre, des visites du bourg sont organisées par la Mairie pour les visiteurs qui en feraient la demande par téléphone. L’été dernier, il n’y a pas eu de visites, malgré un passage impor-tant de visiteurs. (peut être un manque de relais de communication?)

des évènements cULtUreLs Tout au long de l’année, Châteldon accueille de multiples évènements culturels et festifs : la fête des vignerons, la foire humus, les dix vins cochons, les résidences d’écrivains, et maintenant des marchés saisonniers… Ces animations sont autant d’occa-sions de faire découvrir le bourg à des visiteurs venus d’ailleurs.

La renommée d’Un chateaUChâteldon est également célèbre grâce à son his-

et inscrit au titre des monuments historiques depuis 1926, il a accueilli de nombreux seigneurs médié-vaux et plus récemment Pierre Laval. Il appartient aujourd’hui à la Fondation Josée-et-René-de-Chambrun. Il n’est pas ouvert au public.

La céLèbre eaU de châteLdon L’eau minérale châteldonnaise a exporté son image bien au-delà des frontières de la commune et connaît une renommée internationale. Servie dans les milieux du luxe, elle o"re au bourg une image de noblesse et prestige. Des visiteurs viennent de loin pour arpenter le village d’où jaillit cette eau naturellement gazeuse, pour y acheter quelques une des rares bouteilles produites.

AujOuRD’hui

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L’expérience des visiteurs en centre-bourg com-mence s’observe dès leur arrivée. Par où entrent-ils ? Où stationnent-ils ? Cette analyse permet de dé#nir quels sont les principaux points de départ de promenades pour ces visiteurs : dans le centre historique (Eglise, Place Jean Jaurès, rue Joseph Claussat), dans le quartier de l’Aire, sur les berges du Vauziron, et devant le Monument aux Morts. On peut noter qu’il n’y a que très peu de station-nements o%ciels dans l’Ollière, et une entrée de bourg peu marquée.

Quels chemins parcourent ces visiteurs ? Des itinéraires leur sont conseillés par exemple dans le guide de visite édité par le Parc, mais où vont-ils s’ils n’ont aucune information ?

Expérimentation : Nous avons observé un prome-neur non averti : il n’a pas osé s’aventurer dans les petites rues (pensant que certaines étaient privées), a fait demi-tour dans des sorties de bourg : sen-sations d’impasse. Il n’a pas deviné naturellement cette route proposée par les guides, et a cherché son chemin tout du long.

Observons maintenant ces multiples «parcours conseillés». Aucun cheminement princi-pal ne se dégage, même s’ils se concentrent tous à l’intérieur des remparts historiques. Les faubourgs de l’Aire ou de l’Ollière semblent oubliés de ces préco-nisations, la majorité des points de vues sur le château se trouve à l’Ollière. De plus, de fortes dispa-rités se font remarquer lors de la visite, entre séquences d’intérêt et de ressentis positifs, et séquences !oues de ressentis négatifs.

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Entre deux faubourgs,une enceinte du XIIIe siècle

Dans l’ancienne basse-cour du château

Autour du château :parcours des points de vues

Châteldon vu d’en haut

Rue des anciennes enseignestémoignage d’un passé

Cœur patrimonial

L’Eglise St-Sulpice (XVe)et monument à Joseph Claussat

Habiter en centre-bourg :le quartier de l’Ollière

Habiter en centre-bourg :le quartier de l’Aire

Maisons de vignerons (XVIIe)

Le Vauziron, seuil du centre-bourg

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Les secteUrs charnières

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signaLétiqUe cULtUreLLe

- Rendre visible la richesse patrimoniale du bourg : l’Histoire, la petite histoire du quotidien, et le présent, la vie associative, les enjeux de demain …- Créer un parcours ludique pour des visiteurs, une expérience sensible du centre-bourg.- Palier la non-ouverture du château au public : on ne le visite pas mais on peut en apprendre beaucoup en l’observant depuis les rues de l’Ollière !

signaLétiqUe directionneLLe

- Fluidi#er les circulations entre les di"érents points et séquences d’intérêts. Guider le visiteur lorsqu’il se sentira perdu.- Indiquer les commerces ouverts, (notament concernant la vente d’eau de Châteldon), les lieux remarquables, les gîtes, parking, toilettes publiques.

aménagements

- Aménagements de certains espaces publics clefs à mettre en valeur (mobilier, belvédère, installations artistiques…)- Améliorer l’accessibilité pour tous les publics (par exemple pour le chemin derrière le château, continuer le travail amorcé par la construction de l’escalier)- Aménagements spéci#ques aux entrées de bourgs (stationne-ments, signal, panneau informatif global)

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rénovation de façades

- Déterminer une liste de façades à rénover en priorité (zones de liaisons entre deux séquences de parcours touristiques, zones à fort passage de visiteurs, entrées de bourgs, etc …)

- Mettre en place un accompagnement et soutien de ces projets entre la commune et des propriétaires volontaires.

Un point d’information

- Matérialiser un point d’information central : dans un ou plusieurs points stratégiques du territoire, notamment où le !ux de personnes est important, en entrée de bourg par exemple. Ce lieu facilement identi#able permettrait de se procurer un plan du centre-bourg, des indications sur quoi voir et où, sur les commerces, les produits locaux ou l’eau de Châteldon, des documentations sur la région …

commUnication

- Communiquer sur les activités possibles, sur les lieux à visiter, sur les évènements en cours, et sur des aspects plus pratiques également, comme un plan d’accès ou les héberge-ments disponibles.

-Dans la région et sur internet, s’associer et s’appuyer sur d’autres acteurs du tourisme : O%ces de tourisme de la région, hôtels, gîtes, restaurants, réseaux de tourisme alternatif et écotourisme …

visites gUidées

- Consolider l’o"re de visites guidées proposées par la Mairie pendant l’été. La rendre plus visible (un panneau dans Châtel-don, un prospectus…) et la compléter, pourquoi pas par une visite alternative par des habitants.- Promouvoir la solidarité et le patrimoine local (histoire vécue, savoir-faire, artisanat), créer une économie de proxi-mité, créer des liens entre habitants et visiteurs, diversi#er l’o"re de séjours.

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uN PlAN D’AcTiONS

En s’appuyant sur l’analyse développée précédemment, et sur les pistes de changement énoncées, nous pouvons proposer des orienta-tions stratégiques générales et un plan d’action.

Les zones dites «de rupture» sont des espaces à retravailler et ren-forcer en priorité : un aménagement devant la Mordorée (le point d’informations), et d’autres aménagements à l’entrée de bourg entre la rue Joseph Claussat et le début du chemin derrière le château, un deuxième point à mi-chemin de la rue Jospeh Claussat, et en#n le belvédère de la route du Castel …

Un programme d’aide à la rénovation de façade est en train d’être mis en place dans la commune : il pourrait également être orienté vers le développement de ces «zones de rupture».

Ensuite, une signalétique directionnelle pourrait être installée prinpalement le long des axes principaux (Joseph Claussat et rue Louis Duclos) pour inciter les visiteurs à suivre les parcours dans de plus petites rues. Elle pourrait aussi être installée dans les entrées de bourgs, pour amorcer la visite ou inciter de potentiels visiteurs à s’arrêter.

Pour #nir, une signalétique culturelle pourrait commenter les di"é-rents parcours thématiques. Les points clefs mis en lumière dans le guide édité par le Parc donnent les premières indications d’implanta-tions, à compléter peut-être par des annecdotes plus contemporaines.

1. Recenser les di"érents points d’intérêts du bourg (pouvant s’appuyer sur ceux proposés dans le guide édité par le Parc)

2. Dé#nir un circuit et reconstruire les liaisons qui permettent de mettre en lien ces di"érents points remarquables. Rendre visible cette voie piétonne par une signalétique directionnelle.

3. Installation des dispositifs de signalétique cultu-relle. Possibilité de monter un groupe de travail formé d’habitants, d’élus, d’historiens, mais aussi d’artistes ou d’étudiants en résidence ? Possibilité également de travailler avec l’école…

4. Communiquer dans la région et sur internet, s’associer avec des O%ces de tourisme

5. Sur cette voie établie, encourager la revalorisation de certaines façades, les espaces publics, les che-minements, y gre"er avec le temps des aménage-ments plus conséquents comme le belvédère ou le mobilier à l’entrée du chemin du château.

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SuR lA PlAce DeVANT lA mORDORée …

Les moins- Place entourée de bâtiments sans qualité esthé-tique- Un espace public peu quali#é et !ottant- Manque d’orientations directionnelles pour les visiteurs- Un panneau informatif très bien caché

Les pLUs - Emplacement stratégique (commerces, entrée de bourg, liaison entre l’église et la place Jean Jaurès)- Espace public «disponible»

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… uN POiNT ceNTRAl D’iNfORmATiON

Informations locales : annonces immobilières, panneau d’an-nonces de covoiturage...

Carte du bourg et des randon-nées

Signalétique commerces(vente d’eau de Châteldon, etc.)

Abribus,Cabine téléphonique

Places de stationnement déplacées mais conservées (3)

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SuR lA Rue Du cASTel …

Les moins- Pas de cheminements piétons- Route dangereuse (vitesse des véhicules)

Les pLUs - Un point de vue remarquable sur les toits de Châteldon et sur le château- Souvent première image du bourg pour les visi-teurs

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… uN belVéDÈRe

Un belvédère-terrasse sur pilotis, pour rendre accessible et agréable aux piétons ce beau point de vue.

Pourquoi pas un escalier qui descendrait directement dans le centre-bourg ?

Signalétique culturelle et ludique : une table d’orientation, des jumelles, des panneaux d’in-formation, sur le centre-bourg.

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AuTOuR Du chÂTeAu …

Les moins- Petite rue piétonne peu empruntée- Accès hasardeux (pas d’indication)- Pas d’informations sur le château

Les pLUs - Vues intéressantes sur le château- Un espace un peu en «retrait» : lieu parfait pour se tourner vers le château et son histoire

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… le PARcOuRS DeS POiNTS De VueS

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Signalétique culturelle et ludique : par un jeu de périscopes, cadrer certains détails du chateau et les sous-titrer, pourquoi pas par une image de l’inté-rieur, une histoire …

Signalétique directionnelle : convier les visiteurs à emprunter ce chemin qu’ils n’auraient peut-être pas trouvé par hasard

PAR EXEMPLE

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AcTiViTéS eT SeRViceS

La question du dynamisme du centre-bourg est indissociable des commerces, services, et

activités culturelles présents. Le contexte écono-mique actuel rend leur présence dans les villages ruraux d’autant plus complexe et a un fort impact sur les emplois qui leur sont associés. Ces di%cultés contribuent grandement au sentiment de déserti#-cation des centres-bourgs.

Il est dans tous les cas essentiel de maintenir une o"re de com-merces et services de proximité à destination des habitants du

bourg. Mais la question de l’attractivité vis-à-vis des hameaux et des communes voisines apparait d’autant plus cruciale qu’elle pourrait mieux assurer le maintien (la survie?) de ces commerces et services. En e"et la faible population du centre-bourg ne su%t pas, avec les modes de vie et les habitudes de consommation actuelles, à assurer la viabilité de certaines activités.

Il faut maintenir les activités présentes : trouver les moyens de les conforter et d’en attirer de nouvelles. Car ensemble, en nombre,

les commerces sont plus forts. Quand cet ensemble aura atteint une certaine ampleur, il pourra alors générer une polarité assez forte pour permettre la pérennité des petits commerces.La commune a un rôle à jouer dans ce domaine, une impulsion à donner, en collaboration étroite avec les acteurs présents et les struc-tures et institutions référentes.

Faut-il plus d’habitants pour attirer de nouvelles activités ? Ou faut-il plus d’activités pour attirer de nouvelles populations ? Vaste question...

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AujOuRD’hui

historiqUePendant l’année 2012, sur la dixaine d’activités présentes, nous avons dénombré 6 changements importants (ouvertures/fermetures). Soit un chan-gement tous les deux mois en moyenne ! Il est très di%cile d’appréhender ces évolutions, de les envisager et de les préparer, et l’idée que l’on se fait des choses peut être remise en cause en quelques jours.

activités dU centre-boUrgLes commerces, pour la plupart de proximité, par-ticipent pleinement à la qualité de vie quotidienne des habitants du bourg. Il en est de même pour les services médicaux et paramédicaux, qui drainent en plus des habitants des hameaux et des villages voisins. Les artistes et artisans, peu représentés, ont quant à eux une activité plus spéci#que, et d’une certaine manière plus solitaire. En#n les services publics de la commune, inhérents à son fonction-nement ou à l’activité associative et culturelle, parti-cipent pleinement à l’animation du centre-bourg.

Certaines activités sont présentes depuis longtemps, et peuvent être quali#ées de stables ou de pérennes. Toutefois, pour certaines d’entre elles, leur situation va être amenée à évoluer d’ici quelques années (départ en retraite, projets de vie...).

bassin de vieLa Communauté de communes Entre Allier et Bois Noirs paraît être une échelle de ré!exion et de projet pertinente au vue de la con#guration géogra-phique et démographique. Créée #n 2009, elle n’a aujourd’hui pas de compétences propres remar-quables, et le projet de développement commun aux sept communes qui la composent est encore à écrire.

centre-boUrgAu sein de la commune, les activités s’articulent principalement autour de la zone artisanale et du centre-bourg.En centre-bourg, on trouve les commerces et services de proximité, les commodités dont tout un chacun a besoin.

puy-guillaume

Communauté de communes entre Allier et

Bois Noirs

Clermont-Ferrand

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des commerces fonctionnant en symbiose

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La question des commerces et services en centre-bourg révèle un paradoxe : entre l’envie des habitants de voir des commerces

utiles au quotidien qui participeraient pleinement à la vie et au dynamisme en centre-bourg, et les habitudes de ces mêmes habitants d’aller faire leur courses principales ailleurs.Pour sortir de cette contradiction, il faut se donner une vision plus large à l’échelle des bassins de vie. C’est là une possibilité de dévelop-pement des compétences de la jeune Communauté de Communes.

De nombreux locaux commerciaux sont vacants et participent au sen-timent de déshérence du centre-bourg. Au vu des activités présentes, il existe des possibilités d’implantation de nouveaux actifs en cohé-rence avec les désirs des habitants et de la collectivité. La di%culté est de les concrétiser, car pour ces commerces la viabilité n’est pas une évidence chi"rée, mais humaine.

Bien que la plupart de ces activités soit d’ordre strictement privé, la commune prend cette question à bras le corps, pour des questions de qualité de vie et de services à ses administrés. Le dispositif d’aide à l’installation du médecin est un exemple d’action publique et privée associées, ce pourrait être une piste à développer.

En#n, l’installation spontanée d’autres services et activités est possible, comme l’a démontré récemment l’arrivée de la nouvelle coif-feuse. L’enjeu est de pouvoir envisager et encourager ces initiatives.

Tabac / BoulangerieCes deux commerces fonction-naient ensemble : on prenait sa baguette et le journal ou des ciga-rettes, d’une pierre deux coups... Et pourquoi pas un café en face pour pro#ter du soleil du matin ?!

Bar / ÉpicerieLes deux commerces se faisaient face, béné#ciant l’un de l’autre et de la visibilité par rapport à la route départementale qui les borde.

Pharmacie / In#rmier / MédecinLes trois activités médicales forment un pôle incontournable sur la place Jean Jaurès. Elles amènent des !ux quotidiens.

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LocaUx commerciaUx, Usages et vacances

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exPéRimeNTATiONS

Lors de la semaine d’activation, le collectif a expérimenté la mise en place exceptionnelle d’un marché, une sorte de prototype.

Il s’agissait d’accueillir ce marché dans des conditions conviviales et confortables. En parallèle du marché, une table ronde a été organisée avec les com-merçants de Châteldon, la Mairie et les chargés de mission du Parc invités pour l’occasion. (voir chapitre Activation)

Marché de Bouche et d’Idées8 novembre 2012

«Un petit marché heb-domadaire, un marché “spécialisé” qui attirerait des gens de loin...»

«Autour de Châteldon, il y a une quarantaine de producteurs fermiers. C’est un gros atout pour le développement d’un marché de pays.»

L’instaLLation d’Un marché

Châteldon, comme tous les villages, a connu son marché, en témoigne la place Jean Jaurès qui s’appelait encore «la place du Marché» il y a un siècle. On y trouvait une grande halle en bois, qui fut démontée au début du XXe siècle.

Un marché correspond à un mode d’approvisionnement important dans la qualité de vie à la campagne, il peut contribuer à une dyna-mique nouvelle dans le bourg, faire mieux connaître Châteldon dans la région, et drainer des gens de passage.

Mais réimplanter un marché en centre-bourg est un choix ambitieux : en e"et les autres communes proches ont déjà leur marché hebdomadaire qui attire, entre autres les Châteldonnais !

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«Un marché, c’est un énorme levier d’a'ux de touristes, en tout cas pendant la saison haute : ils cherchent tous à retrouver des marchés locaux, de terroir.»

Le carré des badinsL’association des commerçants L’association des commerçants qui s’est créée o%ciellement au mois de février 2013 montre bien la volonté des commerçants, artistes et artisans du bourg de se fédérer autour d’un projet commun, le marché de saison. Ils ont onscience que le marché n’est pas une concurrence mais une chance, un évènement festif et de promotion des savoir-faire locaux.

l’énergie collective est belle à voir et la motivation est là.

marché d’hiver15 décembre 2012 Suite à l’épisode du marché organisé pendant la semaine d’activation, les commerçants de Châteldon se sont lancés dans l’organisation d’un épisode 2, premier d’une série de 4 marchés de saisons pour 2013. On y trouvait fruits et légumes, poissons, charcuteries, bougies, fromages, miels, bijoux, poteries, livres, vins, père Noël, Variance FM pour l’animation, fanfare de Châteldon, concert de musiques tradi-

qu’en renfort logistique (et animation père Noël), toute l’organisation du marché étant portée par la nouvelle association des commerçants !

Le regroupement des commer-çants est aussi une chance, un interlocuteur privilégié qui peut s’exprimer d’une seule voix, ce qui est une force pour se tourner vers d’autres acteurs locaux ou insti-tutions. C’est aussi une forme de solidarité entre les commerçants se soutenant les uns les autres, et un partage d’expériences, les plus aguerris conseillant les plus jeunes.

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des résidences d’artisansSur la base de la résidence d’écrivain annuelle, on pourrait imaginer étendre ou ouvrir ce dispositif à d’autres domaines artistiques ou artisanaux. L’idée est d’inviter un artiste ou artisan à venir développer son travail en pro#tant du cadre de vie châteldonnais.Ce dispositif sous-entend de pouvoir proposer un hébergement, un lieu de travail et un lieu d’exposi-tion-vente. Les locaux ne manquent pas et des solu-tions simples sont à trouver, suivant la spéci#cité de la personne accueillie.

encoUrager Les évènements et actions exceptionneLLes Les évènements culturels et animations festives ont une grande importance dans la vie du village. L’association des commerçants nouvellement créée s’attache aujourd’hui à l’organisation du marché saisonnier, ce qui demande beaucoup d’énergie. Et dans le cadre des autres évènements, leur voix commune sera un atout.

conforter Les poLarités existantesIl faut éviter l’isolement d’un commerce ou d’une activité, car son attractivité passe en partie par la diversité des services et commerces. L’implantation de commerces et services complémentaires doit prendre en compte à leur juste valeur les activités présentes et s’insérer judicieusement dans le tissu existant.La communication sur les commerces existants est aussi une composante importante et une signa-létique spéci#que est à envisager aux entrées de bourg, voire sur la D906.

VAlORiSeR leS cOmmeRceS eT SeRViceS PRéSeNTS

DeS AcTiViTéS cOmPlémeNTAiReS POSSibleS

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mUtUaLiser des LocaUxLes charges liées à l’utilisation de locaux peuvent être un frein à la viabilité de certaines activités. On peut réduire ces frais en les mutualisant.

Une catégorie souvent oubliée de travailleurs pourrait être intéressée : les télétravailleurs. En e"et, des travailleurs indépendants sont présents sur la commune. On pourrait imaginer un local commun qui permette à tout un chacun de disposer d’une salle de réunion pour recevoir un client, mais aussi un espace de travail en commun. Cela participerait dans le même temps à encourager la sociabilité et les échanges croisés d’expériences.

Un commerce passereLLeL’idée est de mettre à disposition un local vacant à vocation commerciale pour un porteur de projet, pour un temps donné. L’objectif étant de lui permettre de tester sa viabilité économique et son intégration dans le tissu local, tout en développant son activité.

Sorte de pépinière d’entreprises à micro-échelle, le commerce passerelle pourrait aussi bien cibler une activité ou un service faisant défaut dans bourg que des professions libérales, des indépendants, des artisans ou autres...

regroUper pLUsieUrs LocaUxLa plupart des locaux à vocation commerciale vacants proposent de petites surfaces et peuvent sou"rir d’exiguïté et de manque de lumière. Regrouper plusieurs locaux pourrait permettre de palier ces freins, et de faire pro#ter à ces activités d’une surface supplémentaire, d’une nouvelle ouverture sur la rue, d’une meilleure visibilité, d’un accès extérieur supplémentaire, etc.

VAlORiSeR leS lOcAux DiSPONibleS

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uN PlAN D’AcTiONS

En s’appuyant sur l’analyse développée précedemment, et sur les pistes de changement énon-cées, nous pouvons proposer des orientations stratégiques générales et un plan d’actions.

L’implantation des activités est à encourager en priorité au niveau des pôles d’activités existants, a#n de conforter les actifs présents. On note que deux des locaux vacants et remarquables du pôle commercial sont propriété de la commune. L’acquisition d’autres locaux stratégiques est une possibilité, mais d’autres formes d’actions sur le bâti et le foncier sont possibles et ont déjà porté leurs fruits.

Dans le même temps il paraît important de favoriser les évènements en centre-bourg autour de la place Jean Jaurès. D’autre part il faut envisager de rénover et repenser la place derrière l’Eglise, là où se trouvent le tabac-presse et deux locaux potentiels.

Un développement des activités est possible dans la rue Joseph Claussat, vers le quartier de l’Ollière, ainsi qu’au tout début de la rue des Ecoles. Toutefois il paraît essentiel de ne pas déliter le pôle central, et de garder comme objectif la densi#cation des activités autour de la place Jean Jaurès. Ce pourrait donc être un développement axé sur l’artisanat, qui drainerait un public déjà averti.

1. Le contexte économique complexe est un fait, et la situation des di"érents commerces et services est en évolution permanente. L’étude n’a donc pas pour objet de proposer des implantations précises d’activités dans des locaux en particulier, car ce que nous proposerions serait certainement vite obsolète.

2. En revanche il paraît indispensable d’avoir une connaissance et une vision d’ensemble sur les possibilités d’implantation. Il faudra recenser les di"érents locaux commerciaux disponibles, en faire un relevé, même sommaire, en résumer les caractéristiques principales. L’idée est de pouvoir mieux mesurer les tenants et les aboutissants à l’implantation d’une activité dans un local, de dégager les possibili-tés les plus pertinentes et de mieux prévoir les autres implantations connexes.

3. D’autres activités que celles habituellement envisagées sont pos-sibles, notamment autour de l’artisanat et les professions libérales. Des opportunités sont à créer, et chaque actif participe à l’e"erves-cence commune.

4. À moyen terme, il faut pouvoir développer au sein de la Commu-nauté de communes une vision partagée et globale des activités économiques et services du territoire. En e"et l’implantation et la pérennité de certaines activités sont conditionnées par leur place dans le réseau, alors que d’autres activités pourraient s’enrichir et être mutualisées entre les communes.

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RegROuPemeNT De ...

Deux bâtiments actuellement vacants, composés chacun d’un local commercial en rez-de-chaussée et d’un appartement dans les étages. Propriétaire privé unique.

Les moins- Locaux en rez-de-chaussée exigus- 2 appartements dépendants des locaux commerciaux

Les pLUs - Emplacement stratégique avec une forte visibilité(angle de la rue Jospeh Claussat et de la place Jean Jaurès)- Terrasse ensoleillée possible rue Joseph Claussat- Un escalier en pierre remarquable.

PAR EXEMPLE

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... lOcAux cOmmeRciAuxPAR EXEMPLE

Entrée indé-pendante des 2 logements

Terrasse enso-leillée possible sur la largeur du trottoir, avec entrée secon-daire

Appartement4 pièces

Local commer-cial agrandi avec entrée principale sur la place Jean Jaurès

Appartement 3 pièces

Locaux tech-niques, cuisine visible depuis la rue, environ 25m²

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uN cOmmeRce PASSeRelle …

Les moins- Bâtiment de faible qualité esthétique- Espace partitionné (un local commercial et un garage)- Espace public pauvre et sans attrait

Les pLUs - Emplacement stratégique (entrée de bourg, attenant au tabac-presse, proximité de la place Jean Jaurès)- Maîtrise foncière communale du rez-de-chaussée- Entrée indépendante des logements en étages

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Un commerce passereLLe

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… eT uNe RéSiDeNce D’ARTiSAN

Local d’un artisan, avec espaces de stockage, atelier, espace de vente et réception des clients

Les activités pro#tent de l’espace public réaménagé, et réciproque-ment.

Commerce passerelle, avec une bonne visi-bilité. L’espace est modulable suivant les di"é-rentes activités accueillies.

Atelier de l’artisan, vitré sur la rue

Tabac-presse existant

Entrée indé-pendante des 2 logements

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uN eSPAce culTuRel muNiciPAl …

Les moins- Travaux de rénovation du bâtiment nécessaires- Locaux partitionnés

Les pLUs - Emplacement central, place Jean Jaurès- Maîtrise foncière communale de l’ensemble du bâtiment- Entrée indépendante pour les logements des étages possible- Locaux traversants et cour intérieure- Bâtiment à fort caractère patrimonial

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mUtUaLiserdes LocaUx

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… eT mulTi-uSAgeS

Salle commune :réunion des associations, travailleurs indépendants, expositions, etc.

Le pôle culturel répond à l’ancienne pharmacie et participe aux animations de la saison culturelle

La cour comme espace extérieur ouvert à tous, agrément pour les logements

La bibliothèque municipale, en réseau avec les bibliothèques des communes environnantes

Possibilité de développer d’autres activi-tés connexes : soutien scolaire, projection de #lm, etc.

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ANAlySeS fONciÈReS

L’objectif de ce dossier est de pouvoir avoir une visibilité foncière sur le quartier de l’Ollière.

Cette analyse a été menée en parallèle d’une étude de l’association Terre de Lien, spécialisée dans le foncier agricole (entres autres). Nous avons ainsi béné#cié de leur expérience et dans une certaine mesure de leurs méthodes d’analyse foncière des territoires agricoles, méthodes que nous avons commencé à transférer sur des territoires bâtis.

C’est un travail vaste, dans lequel nous nous sommes plongés en toute modestie, car le territoire étudié est grand (169 bâtiments sur environ 4,5 Ha) et nos outils expérimentaux.

L’intérêt de ce dossier est son caractère expérimental. À l’issue de l’étude, nous pourrons évaluer la pertinence et l’utilité d’avoir une telle vision, une telle compréhension foncière du secteur de l’Ollière.

Un remerciement tout spécial aux secrétaires de Mairie pour leur disponibilité et leur aide préciseuse lors de nos recherches.

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AujOuRD’hui

dans Le centre, l’espace public représente environ un tiers de l’hyper-centre, et plus de 40% en comptant les équipements publics. Au travers de l’espace public, la collectivité a donc la main sur le ressenti de ce quartier.

Espaces publics: 35%Equipements: 5,25%

Le qUartier de L’aire est caractérisé par sa place principale, les aménagements le long du Vauziron et ses équipements publics (salle des fêtes, gîtes des vignerons).L’ensemble public représente plus d’1/4 de l’espace total du quartier.

Espaces publics: 21,5%Equipements: 6%

dans L’oLLière, il n’y a pas de place publique majeure et les rues sont étroites: l’espace public représente à peine plus d’1/6e de l’espace total.Il n’y a quasiment pas de possessions publiques dans l’Ollière.

Espaces publics: 17,6%Equipements: 0,65%

penser L’action pUbLiqUe avec Les projets privés

A l’Ollière plus que dans tout autre quatier, il faut donc penser l’action publique avec les projets privés : avant tout en se donnant les moyens d’un diagnostic commun avec habitants et propriétaires, en se donnant des orientations de projets partagées, puis en suscitant les projets là où ils sont nécessaires, en les orientant, les anticipant…

Espace privéEspace public

Propriétés de la communesPropriétés de l’EPF Smaf

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ANAlySeEn analysant les données du cadastre et les informa-tions obtenues sur place, on peut tirer un portrait général du foncier de l’Ollière, dont l’attachement fort des habitants au territoire ressort clairement :

- Les propriétaires de l’Ollière sont à plus de la moitié retraités, avec 20% de propriétaires de plus de 80ans. - Les propriétaires de l’Ollière sont à 80% des locaux (plus de 50% sont nés et habitent Châtel-don ou le département). - Plus d’un tiers de l’Ollière est détenu dans le cadre d’indivision et 10% en usufruit.- La majorité du patrimoine des propriétaires de l’Ollière se trouve intégralement dans l’Ollière et le centre-bourg, ce qui marque encore une fois un attachement aux propriétés bâties.- Les parcelles de jardins des pentes de l’Ollière sont encore majoritairement reliées à des maisons de l’Ollière et du centre-bourg.

Cette analyse corrobore et appuie le premier constat de ce dossier, à savoir que la collectivité seule ne pourra pas mener de projet d’ampleur, et que c’est avec les propriétaires privés qu’elle devra collaborer.

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À partir des lieux de naissance et de résidence des ayants droit, les comptes de propriétés ont été classés en 4 types de pro#ls :

Restés : Propriétaires nés à Châ-teldon ou alentours (63+03) et y habitant.

Venus : Propriétaires nés hors de Châteldon ou alentours (63+03) mais y habitant.

Partis : Propriétaires nés à Châtel-don ou alentours (63+03) et habitant ailleurs.

De passage : Propriétaires nés hors de Châteldon ou alen-tours (63+03) et habitant également ailleurs.

Liens entre jardins et maisons de L’oLLière

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… L’age des propriétairesOn constate parmi les propriétaires de maisons vacantes une sur-représentation des plus de 80 ans et une sous-représentation des moins de 60 ans par rapport aux moyennes sur l’ensemble de l’Ollière.De nombreuses maisons vacantes appartiennent donc à des personnes dont on peut comprendre qu’étant donné leur âge avancé, elles n’ont pas de projets sur ces bâtiments.

… La sitUation géographiqUe des propriétairesParmi les propriétaires des maisons vacantes, les propriétaires «du coin» restent largement majori-taires, néanmoins, ceux qui sont «partis» comme ceux qui sont sans accroches au territoire sont sur-représentés par rapport aux moyennes sur l’ensemble de l’Ollière.«Loin des yeux, loin des envies de projets» pourrait dire le dicton…

… Le statUt jUridiqUeContrairement à ce que l’on aurait pu penser, l’indivision n’est par sur-représentée parmi les bâti-ments vacants et délaissés. La répartition des droits en vigueur est assez similaire au reste de l’Ollière.

… L’ensembLe dU patrimoine de chaqUe propriétaireProportionnellement, beaucoup de propriétaires de maisons vacantes possèdent plutôt un petit patri-moine (1 à 5 parcelles).

Seulement deux grands propriétaires ont des biens vacants dans l’Ollière. Il s’agit de biens de famille dont ils ne veulent pas se séparer.

cROiSemeNTS eNTRe lA VAcANce eT ...

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entrée de La rUe joseph cLaUssatDes bâtiments avec des travaux accessibles (certains tout de même assez importants) et des surfaces plutôt grandes (presque toutes plus de 50m²).

Ils appartiennent pour moitié à des personnes dites «de passage», et trois d’entre eux appartiennent à des personnes morales.

cœUr de L’oLLière.Les bâtiments sont très majoritairement très petits et avec de lourds travaux à mener. Ils appartiennent principalement à des propriétaires locaux, très majoritairement de plus de 60 ans.

Il y a plusieurs indivisions et usufruits.

pLace des remparts.Ces maisons appartiennent principalement à des personnes dites «parties». Ce sont toutes des maisons à usage d’habitation.

Excepté une maison, elles n’ont pas d’intérêt architectural particulier, ni de jardins. Les travaux à mener sont importants mais relativement acces-sibles.

Il n’y a pas d’indivision dans ce secteur.

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DécRyPTAge De lA VAcANce eN fONcTiON DeS SecTeuRS

Les diagrammes-araignées représentent les di"érentes informations du cadastre ou des recoupements e"ectués en première partie d’étude. Chaque donnée est notée sur une échelle de 1 à 4.

- Pro#l du bâtiment : nature du bien, intérêt patrimonial, aménités, emprise au sol, évaluation des travaux- Pro#l de la parcelle : droit en vigueur, statut (indivision, usufruit...), situation (résté, parti, venu...), âge du propriétaire, personne physique/morale- Importance de la propriété : %/toutes les propriétés, nombre de propriétés …

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DeS SiTeS De PROjeTS

uN PlAN D’AcTiONS

Sur cette carte, sont présentées les possibilités foncières de principe, c’est-à-dire des bâtiments ou parcelles qui pourraient être a priori acquis car sans usage actuellement:

Les bâtiments vacants et garages délaissés,Les parcelles repérées au cadastre comme non actualisées (succes-sion non faite).

Ces «disponibilités» sont théoriques, elles sont simplement un territoire d’exploration des possibilités foncières. En particulier, par exemple, pour certaines parcelles non actualisées au cadastre, dont il se sait que le(s) enfant(s) en ont bien hérité. Néanmoins, l’objectif étant une analyse foncière objective, dans un premier temps, nous n’avons pas e"ectué de tri dans les données.

(Suite voir dossier valorisation du bâti)

Suite à l’ensemble de l’étude, on peut considérer qu’un diagnostic commun avec les habitants a été posé : à la fois grâce à la sensibilisation portée par les 6 mois de résidence du Collectif Etc, aux discus-sions engagées avec chaque habitant, mais aussi et surtout grâce à la réunion publique du 4 mars 2013 et la publication du livre de l’étude [celui que vous tenez entre les mains !]

C’est à partir de ce diagnostic commun que la col-lectivité pourra continuer le travail d’interpellation des propriétaires sur l’avenir du centre-bourg et la mise en œuvre de projets.Lorsqu’elle décidera d’engager un projet d’aména-gement, voire de remembrement en cœur d’Ollière, ce livre et les dossiers de l’étude seront une aide à l’orientation pour la commune, et un support pour rassembler tous les propriétaires autour d’un même projet.

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VAlORiSATiON Du bATi

Pour l’arrivée de nouvelles populations dans le centre-bourg, la mutation du bâti est un

passage obligé : dans l’Ollière en particulier il est en e"et généralement très ancien, petit et peu ou pas rénové.

Les personnes s’installant aujourd’hui dans le département, sont généralement à la recherche de maisons individuelles, plutôt

grandes (T4 et plus) et n’hésitent pas à se tourner vers l’acquisition-amélioration (55% des projets d’installation contre 30% en neuf ).

Le principe de cette partie est d’une part d’étudier les formes actuelles du bâti de l’Ollière, leurs spéci#cités, les possibilités de mutations et transformations. Il s’agit de déterminer les manières d’encourager et aider à l’installation de nouveaux habitants.

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AujOuRD’hui

modifier Les circULations intérieUresPour réhabiliter leur maison très petite, ces habi-tants ont choisi de supprimer l’escalier intérieur de leur logement et de couvrir un escalier extérieur, récupérant quelques m² dans leur maison.C’est aujourd’hui un espace agréable, lumineux et agrémenté de plantes.

regroUper des parceLLeset rehabiLiter en profondeUrUn premier propriétaire a racheté petit à petit les maisons et granges à des propriétaires indépendants durant plus de 5 ans. C’était «un gars du coin», il n’avait pas de projet précis et a donc pris le temps du rachat progressif.

L’habitante actuelle a mené de grands travaux, dans le respect du caractère moyenâgeux de la maison et des autorisations, tout en conservant un objectif d’espaces de vie et de travail agréables et lumi-neux. Un jardin a été aménagé à la place des deux granges. Elle assure qu’elle n’aurait jamais pu mener ce rassemblement foncier elle-même.

Ce beau projet s’est donc fait en deux temps :1- rassemblement foncier par un «local»2- grands travaux par la future habitante

de La LUmière et des espaces de vie agréabLesDe nombreux habitants ont su aménager des espaces largement vitrés, généralement peu visibles depuis l’espace public, mais apportant une réelle et essentielle qualité de vie à l’intérieur des maisons.

aménager des espaces extérieUrsMême petit, même contraint, on est prêt à tout pour un déjeuner au soleil, entretenir quelques !eurs et plantes aromatiques, ou pour un barbecue des soirs d’été… Néanmoins, il est à noter que tout travaux nécéssitent autorisation.

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Sur l’Ollière, 60% des maisons sont des résidences principales (en très grande majorité des propriétaires occupants), 15% des maisons sont des résidences secondaires et 20% sont des bâtiments vacants.La présence importante de maisons vacantes (une sur cinq !) addi-tionnée aux maisons secondaires qui ont leurs volets fermés la plupart du temps, les impressions sur l’espace public en pâtissent parfois (voir ci-dessous).

La vacance peut s’expliquer en partie pour des raisons typologiques. Le parcellaire historique est particulièrement étriqué, et les maisons sont souvent très petites : plus de 40% des bâtiments vacants sont sur des parcelles de moins de 50m².Par ailleurs, plus de la moitié des bâtiments vacants sont mal orientés vis-à-vis de l’ensoleillement et 80% des bâtiments vacants n’ont pas de jardins attenants.

En#n, les réglementations de protection du patrimoine complexi#ent les projets de réhabilitation : 1/3 des bâtiments dits «remarquables» à la ZPPAUP sont vacants.Le sentiment d’arbitraire qui peut prévaloir aux demandes d’autori-sation n’instaure pas le climat de con#ance souhaitable au développe-ment des projets.

2. Place des remparts.Une fois encore, la concomittance de bâtiments vacants et de maisons secondaires donne une impression d’abandon. L’absence d’aménagement de l’espace public ampli#e ce vide.

1. Entrée rue Joseph Claussat.Bien que la rue soit habitée, la concentration de maisons secon-daires faisant face à des logements vacants donne par temps gris une impression générale peu avenante.

3. Haut de la rue Joseph Claussat.Avec le mur du château d’un côté, et l’enchaînement de maisons va-cantes de l’autre, un cercle vicieux s’installe entre délabrement des maisons et de l’espace public.

4. Cœur de l’Ollière.Il y a là un rassemblement dense de maisons vacantes et garages délabrés, alors que cet espace est un lieu de vie et de sociabilité pour le quartier.

1.

2.

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Les 10 plus petites parcelles de l’Ollière : 4, 7, 8, 10, 11, 14, 19, 20, 21 et 22m²Les 10 plus grandes de l’Ollière : 298, 313, 364, 393, 417, 575, 608, 719, 880 et 1225m²

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aide et conseiLs aUx particULiersL’objectif est de sensibiliser les particuliers aux problématiques actuelles et collectives, de faire connaître les accompagnements et outils existants, mais aussi et surtout d’apporter des réponses concrètes à leurs di%cultés techniques ou budgé-taires. Suite à une après-midi test de conseil aux particuliers in situ (avec le CAUE, l’ADIL, le Parc et la Mairie), la réactivité des habitants, malgré le peu de publicité sur l’évènement, a été pour nous représentative d’une véritable demande, même très en amont des projets.

profiter de La révision des règLe-ments d’Urbanisme poUr engager Une refLexion commUneCes questions d’aménagement intéressent directe-ment les habitants mais elles sont souvent présen-tées de manière trop techniques ou technocratiques.Habitants, techniciens, mais aussi artisans du coin, se retrouveraient réunis au sein d’ateliers. Cela per-mettrait de soulever des problématiques spéci#ques au bourg, et que chaque partie comprenne les objectifs et contraintes de chacun.

A l’issue de ces ateliers, tous auront pu s’entendre sur des sortes de «bonnes pratiques» à di"user.

déveLopper Un projet partagé sans a priori : mettre Les propriétaires aUtoUr de La tabLeFaire bouger les lignes, c’est di%cile, tout le monde nous l’a bien répété. En même temps, aujourd’hui tout le monde s’accorde sur le fait qu’il faut que les choses changent.

Nous restons convaincus qu’avec le travail établi (réunion publique, di"usion de l’étude…) il est envisageable d’ouvrir le dialogue avec tous les propriétaires d’un secteur donné, dans l’objectif d’aboutir ensemble à des orientations d’aménage-ment. Il ne s’agit pas d’un remembrement imposé, mais une manière nouvelle d’aborder l’aménage-ment avec chaque propriétaire.

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sUpport de travaiL poUr La révision des docUments d’Urbanisme :vers des ateLiers d’architectUre partagésentre habitants et services de L’état

A chaque maison ses solutions spéci#ques.Toutefois, nous avons expérimenté lors de la semaine de temps fort de projeter des transforma-tions sur des maisons existantes à l’Ollière, en vue de l’installation de familles aux pro#ls établis. De ces exemples concrets, nous avons pu, par extrapo-lation, déterminer di"érents types d’interventions sur les maisons pour les rendre plus habitables et attrayantes aux nouveaux habitants. Ces grands thèmes de modi#cations du bâti pourraient être explorés et défrichés lors d’ateliers réunissant services du patrimoine, bureau d’étude, habitants, artisans locaux…

étage

prologation volume supplémentaire

démolition de grange

pour jardin

ouverture sur jardin & sur

l’arrière

balcon

jardin d’hiver terrasse

courettedouble hauteur sur salon mezzanine

patio

une pièce en plusnouvelles circulations extérieures

entrée sur l’arrière

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= Maison familiale+grange atelier

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3. petites maisons de L’entrée de L’oLLière : regroUpements de maisonsDans le bas de l’Ollière, les maisons sont réhabilitées et habitées. Au Nord, le tissu est reserré et majoritairement vacant.Comment faire muter ce bâti ?En favorisant le regroupement de maisons, ou en menant des opéra-tions exemplaires, la Mairie peut aider à la mutation de ce bâti. Dans des secteurs comme celui-ci, les services de l’État pourraient aider et se positionner sur des projets exemplaires.

1. rUe joseph cLaUssat : réhabiLitation cLassiqUe des maisonsIl s’agit principalement de maisons accollées, avec ou sans jardins. C’est un secteur cohérent d’un point de vue urbain, des maisons d’aspect correct pour la plupart, mais néanmoins un certain nombre de maisons vacantes.Comment déclencher des projets ?Certaines maisons sont en mauvais état, mais les travaux accessibles : une aide spéci#que aux particuliers et d’éventuelles subventions à la rénovation des façades pourraient décider certains propriétaires à engager des travaux (e"et d’aubaine).

ORieNTATiONS géNéRAleSeT PlAN D’AcTiON

En s’appuyant sur l’analyse développée précedemment, et sur les pistes de changement énoncées, nous proposons un plan d’orienta-tions générales se présentant comme ci-contre.

2. Les franges de L’oLLière : des espaces habitésUn secteur quasi sans vacance dans l’Ollière. Ces maisons qui béné-#cient généralement d’un grand jardin, de place pour stationner loin des axes, de vues au loin sans vis-à-vis… sont habitées.Lorsque toutes les aménités d’une maison sont réunies, le centre-bourg se peuple et revit !

4. cœUr d’oLLière : Un ensembLe À faire mUterDans ce secteur à la fois très dégradé, délaissé et très vivant socia-lement, c’est un travail de transformation profonde qui doit être engagé.Comment transformer ces ilôts en profondeur ?Sur ce type de secteur la mise en place des ateliers de projet parta-gés est pertinente, voire indispensable à la mutation de ce bâti très contraint. Avec un travail de long terme, alliant simili-remembre-ments, transformations du bâti et accompagnements de projets, on pourrait envisager la réhabilitation et remise sur le marché de 5 à 10 maisons.

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RéhAbiliTeR uNe mAiSON De bOuRg …

Les moins- Planchers petits (moins de 35m² par nievau) donc beaucoup d’escaliers- Niveau au rez-de-chaussée sombreLes pLUs - Belle maison, charme- Petit jardin devant et possibilité d’un jardin sur les pentes derrière- Logement traversant (Est-Ouest), double entrée- Combles aménageables

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conseiLaUx particULiers

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Extension : atelier en rdc, salon double orientation au 1er étage.

Terrasse ensoleillée à l’étage des chambres et salle de jeux.

Espace de vie ouvert au premier étage, plus lumineux qu’en rdc, décloisonné.

Escaliers déplacés.

Espace en rez-de-chaussée: atelier, stationnement de véhicule.

1 T5 de 130 m²

« Devant chez moi, c’est le meilleur spot de foot de

l’Ollière !»

« J’adore prendre mon café à la terrasse

de la chambre le matin.»

« Je suis contente d’avoir mon

atelier de bricolage tranquille au rez-de

chaussée.»

… POuR uNe gRANDe fAmille

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TRANSfORmeR QuATRe PeTiTeS mAiSONS …

Les moins- Petits logements, petits volumes, baies petites- Structure : murs de refends 4m environ, en mauvais état- Vis-à-vis à important sur la rue Joseph Claussat- Pas d’espaces piétons sur la rue, entrées des maisons presque dangeureuses

Les pLUs - Logements traversants (Nord- Sud)- Intérêt patrimonial- Possibilité de jardin à proximité- Vues sur le château

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PAR EXEMPLE

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… eN Deux gRANDS lOgemeNTSPAR EXEMPLE

Aménagement de jardins à proximité+ parkings abrités.

Décloison-nement, murs porteurs percés.

Baies agrandies.Un patio partagépar les deux logements, lumière dans les logements.

Nouvelles entrées du logements sur l’arrière.

Plancher abaissé à niveau avec le jardin et salon avec belle hateur sous plafond.

1 T4 de 100 m²

« J’envoie sans soucis les enfants chercher la cibou-lette au jardin.»

1 T3 de 55 m²

« J’aime regarder les enfants jouer dans le patio !»

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Au cœuR De l’OlliÈRe …

Les moins- Bâtiments vacants, espaces délaissés- Parcellaire étriqué et non connecté au bâti- Une grange en pisé sans usage, 3 très petites maisons (moins de 50m²) qui ne trouveront peut-être jamais preneur indépendamment

Les pLUs - Site calme et agréable- Vues sur le château et ses jardins- Intérêt patrimonial de la grange en pisé et de la maison d’angle- Venelle piétonne à proximité

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PAR EXEMPLE

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modifications intérieUres

apporter de La LUmière

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… uN hAbiTAT gROuPéPAR EXEMPLE

1 T5 de 150 m²

« Les enfants ont grandi avec les voisins, c’est un

peu les tontons qu’ils n’ont jamais eu…»

« On mange en terrasse à midi,

et le soir… barbeuc avec les voisins !»

1 T3 de 100 m²

1 T4 de 100 m²

« Quand on a quitté notre loft à Edimbourg, on espérait trouver une maison agréable… et

nous voilà ici !»Jardin partagé

Espace privé

Démolition d’une petite maison : lumière aux voisins, jardin dégagé

Un espace extérieur privé pour chacun

Logement aménagé dans la grange : espaces ouverts, mezzanine, grandes ouvertures

Un jardin partagé, avec jeux d’enfants, barbecue, tables et plantations

Réhabilitation de la maison vacante: pro#te de plus de lumière, d’un jardin partagé

Regroupement, réhabilitation et extension des deux petites maisons

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cOmPlémeNTS D’hAbiTAT

Une partie de notre étude a porté sur la valorisation du bâti, il est en e"et important d’imaginer un avenir à ces vieilles maisons

aux surfaces de plancher parfois di%ciles à aménager. Mais que faire quand les premiers critères de recherche pour un habitat rural sont la taille du terrain, le nombre de places de stationnement ou la possibilité de se garer à l’abri ?

Les multiples rencontres nous ont permis de mettre en évidence trois types de ressources que nous avons appelé les «compléments d’habitat».

Les jardins : Le quartier de l’Ollière a depuis toujours disposé d’un versant cultivé, la majorité des maisons possède un terrain proche, à quelques centaines de mètres, qui servait à cultiver son potager.Les garages : Les habitants, souvent agriculteurs, disposaient de nombreux bâtiments annexes : granges, étables, garages, lavoirs, etc. Ces bâtiments n’étaient pas toujours accolés aux propriétés, beaucoup sont aujourd’hui dans des états dégradés.Les parkings : Les familles aujourd’hui possèdent obligatoirement une, voire deux voitures. Les ruelles de l’Ollière n’ont jamais été conçues pour accueillir autant d’autos et on peut observer les très nombreuses places de stationnement improvisées.

Ce dossier vient compléter le dossier «Bâti» en se penchant sur les compléments d’habitat. L’analyse des ressources que représentent ces éléments physiquement déconnectés du bâti permet d’imaginer une stratégie pour penser l’habitat au sens large.

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portrait 3Il est originaire de Châtelon. Pour la retraite, il a retapé la maison familiale. En face, de l’autre côté de la rue, il y a sa grange et son jardin. Il est égale-ment propriétaire du four à pain de l’association du quartier et un joli passage entre des mur en ruine relie directement sa maison au four.

portrait 4Béatrice a fait construire de l’autre côté de sa rue. Elle a gardé son ancienne maison pour quand vient la famille, mais elle a surtout gardé de l’autre coté de la rue son jardin et la piscine !

portrait 2Il a toujours vécu à Châteldon. Il a des terrains sur l’Ollière. Son garage et sa grange où il entrepose di-verses charettes et matériaux ne sont pas juste à côté de chez lui.

portrait 1Il est locataire, il a son garage en face de chez lui. Il y entrepose pas mal d’outils et matérieux de chantier.

fonctionner sUr pLUsieUrs parceLLes Si plus de la moitié des maisons de l’Ollière n’a pas de jardin attenant, les habitants historiquement se sont organisés sur plusieurs parcelles : une maison d’un côté, un jardin de l’autre, etc. Des domaines aux limites non visibles pour le novice, et dans lesquels l’espace public est le liant, la continuité imperceptible des jardins.

AujOuRD’hui

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ANAlySe

Les jardinsLe versant qui fait face au château de Châteldon représente une véritable réserve de jardins orientés plein Est. Le développement des maisons d’habitation s’était naturellement fait en bas, sur les zones plus plates, les coteaux représentant une ressource ensoleillée et accessible pour les activités de jardinage. Nous avons établi un diagnostic de chacune des parcelles. Triées selon les termes suivant : « exploitée », « en friche » ou « doutes ». (carte ci-contre)

Les garagesDe nombreux bâtiments annexes aux habitations sont dispersés dans l’Ollière. Aujourd’hui ils servent de garages, de rangements, souvent ils sont laissés à l’abandon. La cartographie des annexes délaissées a permis de mettre en lumière un grand nombre de granges délaissées qui participent à leur façon à l’image d’abandon du faubourg.

Les parkingsDans l’Ollière, on se gare où on peut... En e"et, il n’y a pas de places de parking délimitées. Généralement, ça se passe bien, de temps en temps cela surcharge de façon excessive les rues ou places. Habiter en centre-bourg, c’est aussi accepter de ne pas toujours avoir sa voiture garée devant chez soi.

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1 - Que faire quand les premiers critères de recherche pour un habitat rural sont la taille du terrain et le nombre de places de stationnement ?

2 - L’Ollière :- Un versant anciennement jardiné, aujourd’hui délaissé- De nombreux bâtiments annexes vacants- Des places de stationnement à dé#nir

3 - Pourquoi ne pas recréer le lien entre les bâtiment d’habitation,les annexes, les jardins et les places de parking ?

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maîtrise foncière- Soit le propriétaire propose de mettre en vente ou en location, tout se passe alors sans l’aide du public, qui peut éventuellement simplement jouer un rôle d’accompagnement des transactions.

- Soit le propriétaire joue le jeu dans le cadre d’une opération municipale : la commune peut propo-ser de mettre en place un bail de location, pour une somme symbolique ou proposer la vente à un jardinier potentiel.

oUtiLs de commUnicationUne fois le système amorcé, une fois que quelques jardins et/ou quelques garages sont disponibles à la location ou à la vente, il faut valoriser cette démarche. Si on veut proposer un complément d’usage, il s’agit aussi de moderniser l’image du bourg.

Il est important de passer les informations au-delà du village et de déployer tous les outils nécessaires à la di"usion de cette information (site internet, journal municipal, journaux locaux, courrier aux habitants, agences immobilières...).

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uN PlAN D’AcTiONS

1. Mettre en évidence un certain nombre de jardins et de garages qui semblent inutilisés. Engager des discussions avec les propriétaires et un comité d’habitants référents.

2. Dans l’idée d’un projet d’amorce, on pourra imaginer une intervention de la commune sur un ensemble restreint et limité de terrains qui permette de lancer le programme et de donner envie à d’autres si l’expérience fonctionne bien.

3. Une fois le projet d’amorce en place, communi-quer sur ce principe nouveau, dans l’idée que ces compléments d’habitat disponibles puissent être connus par ceux qui ne sont pas encore là, par de potentiels futurs habitants.

En s’appuyant sur l’analyse développée précemment, et sur les pistes de changement énoncées, nous pouvons proposer des orientations stratégiques générales et un plan d’actions.

Les jardinsOn distingue deux zones principales où les jardins semblent délaissés. C’est sur ces zones que l’on propose de concentrer les e"orts. Il serait appréciable de viabiliser ces terrains en éclaircissant les accès et en permettant un accès à l’eau, élément essentiel au bon jardinage.

Le bâtiNous avons fait ressortir dix bâtiments dans l’Ollière qui pourraient trouver un nouvel usage, une nouvelle vie. Au même titre que les maisons aux volets fermés, les granges vacantes paralysent le dyna-misme du bourg.

Les parkingsLes places de stationnement pourraient être organisées dans le fau-bourg, de façon à réduire ce sentiment de parking sauvage et à faire prendre conscience aux riverains de la limite des places disponibles. Dans une perspective optimiste d’une vague de nouveaux habitants en centre-bourg, on peut facilement imaginer que les rues arriveront à saturation. Historiquement, il n’a jamais été question de stationner autant de voitures dans ce faubourg. Les foyers possèdent une, deux, parfois trois voitures, que chacun souhaite stationner au plus proche du logement. Pour prévenir ces questions, il est important de garder en tête le potentiel des «zones de parking collectif».

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uNe ANcieNNe gRANge...

Les moins- Bâtiment très dégradé

Les pLUs - Situation en plein cœur du faubourg- Grandes hauteurs possibles- Lien avec la place devant le four à pain

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oUtiLs de commUnicationmaitrise foncière

PAR EXEMPLE

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Ouverture sur l’espace public Zone de garage Atelier Nouvelles entrées

… uN ATelieR-gARAgePAR EXEMPLE

« J’ai gardé au garage tous mes

vélos, même celui à 4 roues...»

« Je préfère savoir notre voiture à l’abri

des intempéries.»

« C’est fou l’espace que ça libère depuis qu’on a cet espace de stockage avec le

garage.»

une famille et son complément d’habitat garage/stockage

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leS jARDiNS De l’OlliÈRe...

Les moins- Terrains en friche qui accentuent le sentiment de délaissement d’une partie du bourg- Parcelles très petites- Pente forte par endroit

Les pLUs - Ensoleillement- Proximité du bourg- Intérêt paysager fort

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oUtiLs de commUnicationmaitrise foncière

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Espace partagé entre les familles en terrasse : cabane à outils, table de pique-nique, barbecue, etc.

Parcelles pouvant varier en taille selon les envies et les besoins des usagers

… uN jARDiN PluS flexible eT cONViViAlPAR EXEMPLE

une famille et son complément d’habitat jardin

« Là-haut, c’est notre terrain de

jeux préféré avec la bande de l’Ollière»

« Avec Robert notre voisin de jardin on

fait des barbeuc sympas.»

« Après le travail, je passe au jardin cueillir le repas du

soir...»

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7. la restitution


réalisations

publication

Dernière étape, destinée à assurer la transmissibilité

de l’étude pour la commune de Châteldon et pour d’autres bourg.Nous voulions être compris par tous : présenter une étude aux experts, professionnels du secteur intéressés par la redynamisation des centres-bourgs, mais aussi par les premiers conernés : les habitants, experts d’histoires et d’usages du centre-bourg.L’objectif : faire que les dyna-miques amorcées ne s’éteignent pas dès notre départ.







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ReTOuRNeR SuR NOS PAS RécOlTeR DeS fuTuRS

Après avoir exploré des sujets globaux, nous avons voulu retourner voir di"érentes

personnes qui nous avaient suivi tout au long de l’étude, habitants de l’Ollière, de Châteldon, des hameaux, touristes de passage, commerçants, associations... tous représentatifs des idées et rêves portés par les acteurs du territoire.

exercice de prospective

Avec ces habitants, nous sommes revenus sur les freins et leviers au dynamisme du centre-bourg. Nous leur avons demandé d’imaginer comment pourraient se dérouler les choses, d’analyser comment le déclenchement d’un projet pourrait en permettre d’autres en cascade.

Cet exercice était une manière de faire aparaitre sous un jour nouveau les outils et pistes de projets évoqué dans l’étude

IMAGINEZ CHÂTELDON DANS LE FUTUR :

COMMENT VOYEZ-VOUS L’AVENIR DE CHÂTELDON ?

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c’est dans La machine !

Ces entrevues ont été #lmées, un montage des ces interviews croisées donne à l’étude une image de #n, avec la paroles des acteurs locaux et la manière dont s’engage l’avenir de châteldon.

La vidéo est aujourd’hui en ligne à l’adresse ci-dessous. Elle a éga-lement été projettée lors de la réunion pbulique de la restitution de l’étude.

www.VimeO.cOm/62345872

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La cULtUre comme moteUr aU déveLoppement dU centre-boUrg

La fermeture de La Vagabonde et de La Taverne marque le début d’autres projets. Pour ne pas faire les choses chacun dans son coin, les compétences sont mises en commun autour d’un projet de lieu culturel et festif qui accueille-rait aussi bien des concerts, ciné-débats, réunions et manifestations associatives, soirées guinguettes, etc. Ce projet collectif crée une impulsion et di"érents habitants s’y impliquent. Parallèlement, le marché devient un évènement régulier et un vecteur essentiel de rencontres au sein du village.

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2013

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fLorence

2015Le lieu culturel et festif s’implante place Jean-Jaurès, chez Hélène. Il accueille aussi la bibliothèque et sert de lieu fédérateur pour toutes les associations. Ce lieu renforce la vie culturelle, alterna-tive et associative de Châteldon. C’est un lieu convivial : pour prendre un café, organiser des repas citoyens… ou informer les touristes et visiteurs. De nou-veaux habitants sont séduits par Châteldon, par ses habitants et sa convivialité, plus que par la vieille pierre !Châteldon béné#cie en outre d’une meilleure visibilité grâce à une communication repensée, créant une véritable «vitrine», sur internet (site web, réseaux, newsletter, …) comme dans le cœur du bourg (panneaux de signalétique).

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2020 2030Des résidences d’artistes sont créées dans certaines maisons vacantes du bourg. Retapées, même sommairement, elles apportent une vitalité artistique et culturelle au bourg et confortent ses singularités.

Châteldon est toujours ce village alternatif et convivial. A la place des voitures et des façades grises, la place Jean-Jaurès accueille des terrasses ensoleillées, des concerts, des marchés, de grands arbres, etc. C’est un village plus accueillant et coloré, notamment suite aux travaux sur les façades du centre-bourg. Tout comme le parc il y a quelques années, les aménagements de Châteldon ont révélé la beauté du bourg et en ont fait un village vert et bucolique.

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La conviviaLité poUr faire s’instaLLer de noUveaUx habitants

C’est simple : en 2013, suite à la donation d’un riche mécène, on a pu voir ouvrir un bar, un restaurant et une boulangerie ! La place Jean-Jaurès sera animée avec la bonne odeur des croissants le matin, des parasols en journée et des lumières le soir.

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françoise

2015Les commerces ont permis de donner envie à de nombreuses personnes de s’installer en centre-bourg. On a ouvert un accro-branche dans les bois juste au dessus de la nationale !En 2015, c’est aussi l’année où on commence à défricher la colline du Vécou pour y planter des vignes. On débroussaille de manière simple, e%cace et pas chère : avec des chèvres !

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2020 2030Les gens commencent à venir habiter ici. Par exemple, nos trois enfants se seront installés dans le coin, c’est des artisans du village qui refont les maisons (quoi de plus naturel ?!). Les architectes des Bâtiments de France nous laissent tranquilles et on fait de grandes fenêtres.Des concours de pêche sont orga-nisés dans le Chasserelle : la truite la plus naturellement radioactive !Il y aura un local dans le village pour le télétravail, parce que c’est important d’avoir un lieu de sociabilité en télétravail…

Le vin de Châteldon coule à !ots. On ouvre une maison de désin-toxication tant les gens boivent le vin de Châteldon.Il y a maintenant beaucoup de monde au village. Au troquet, tous se retrouvent pour les tour-nois de belotte !

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des changements forestiers et agraires transforment Le viLLage

Le bar ré-ouvre. De ce fait, les jeunes et les moins jeunes sont moins tentés de déserter le bourg. Le remembrement des parcelles de forêt, qui encerclent le centre bourg et l’enferment, est mis en place.L’opération d’extinction des luminaires la nuit est revue avec un système à la fois économe en énergie tout en laissant le bourg éclairé.

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maxime

2015Le bar complète son o"re avec les gîtes communaux et propose une solution d’hébergement couplée avec une o"re de restauration.Le remembrement des parcelles forestières a permis de lancer l’exploitation raisonnée du bois issu de la coupe. Les parcelles libres sont alors réinvesties par une exploitation maraîchère, dont une partie de pêchers. Une variété de petite pêche habituée au sol

particulier.La diminution du volume d’arbres fait sortir Châteldon de l’ombre et fait disparaitre la sensa-tion d’être dans une cuvette au regard des habitants de la plaine.

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2020 2030L’exploitation de pêches est étendue. Elle emploie des jeunes du village pour la récolte. Le

est maintenant reconnu au delà de la région et est servi sur les grandes tables, tout comme l’eau de Châteldon.La commune a mis en place l’exploitation hydro-électrique du Vauziron, ce qui pro#te à tous et attire les nouveaux habitants, charmés à l’idée d’être bran-chés à une électricité produite localement ou tout simplement

par ce système innovant.

L’accès au château est désenclavé, l’ouverture au public est généra-lisée.Le Collectif Etc, venu faire une étude en 2012, revient et analyse l’e"et produit par la mise en place de leurs idées sur la dynamisation du centre-bourg.J’aurai #ni les travaux de réhabili-tation de ma grange, en extension de ma maison au rez-de-chaussée et en gîte à l’étage. Une terrasse surplombe le Vauziron et invite à la décontraction.

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Nous travaillons sur la mise en place de marchés saisonniers. Cela permet de revitaliser le centre de Châteldon, d’attirer et de découvrir les producteurs locaux. Les gens en ont marre des grandes surfaces et recherchent des produits locaux de qualité.

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2013

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chantaL & serge

2015Un boulanger s’installe à Châ-teldon. Un local commercial est mis à disposition des producteurs locaux a#n qu’ils viennent y présenter leur produits, pendant une matinée ou une semaine, une à deux fois par an chacun. Ils y vendent leurs produits et pro-posent aussi des stages pour faire découvrir aux enfants les produits locaux, l’agriculture, l’écologie.Des navettes de bus se déve-loppent pour que les anciens, notamment, puissent faire leurs courses en ville, aller au cinéma, etc.

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2020 2030Deux restaurants fonctionnent désormais en centre-bourg. L’artisanat s’est aussi développé. Le centre-bourg est désormais un espace piéton où les touristes viennent se promener et décou-vrir le charme et la vieille pierre de Châteldon.Châteldon se fait en#n connaître, la mairie communique sur ses atouts et travaille au développe-ment du tourisme.L’été, Châteldon accueille un cinéma en plein-air.

On vient de loin pour boire l’eau de Châteldon. Le gens décou-vrent qu’un verre de whisky auvergnat avec quelques gouttes d’eau pétillante et un petit saumon fumé, c’est fabuleux !

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des visiteUrs venUs de Loin

Les visiteurs apprécient le charme de l’ancien, les pierres qui conti-nuent à nous parler, les ruelles qui s’enchevêtrent… Les visiteurs viennent ici pour se promener, se reposer, pro#ter de ce cadre apaisant de village parfait.En 2013, on sent un vent de changement à Châteldon.

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2013

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2015Le cœur du village o"re des terrasses, il y a moins de voitures, plus de végétation.On s’arrête sur la place pour prendre un verre à l’ombre et discuter avec les gens.

gemma & jean-LUc

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2020 2030Les locations de gîtes se déve-loppent. Les touristes viennent ici pour se détendre. Le château s’ouvre et devient un lieu que l’on peut louer pour les mariages ou d’autres évènements.L’identité médiévale du village est mise en valeur à travers l’ouver-ture du château et l’o"re de pro-duits locaux dans les commerces du bourg. Nous envisageons de louer le château pour y célébrer notre mariage à la médiévale, arrosé à l’eau de châteldon bien

Nous nous installons à Châteldon pour préparer notre retraite, nous retapons une petite maison et pro#tons des prix accessibles.Les châteldonnais nous accueillent chaleureusement. Nous reprenons le restaurant et y proposons des tartes !ambées alsaciennes, puisque nous venons d’Alsace.Châteldon développe le ther-malisme, avec des bains à l’eau pétillante !Les évènements se multiplient au château: mariages, séminaires, … Notre #ls envisage de reprendre notre restaurant.

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avec de L’hUiLe de coUde

Après l’arrivée du coi"eur et du docteur, et avec un peu d’huile de coude, de nouveaux projets voient le jour : un restaurant ainsi qu’une boulangerie ouvrent dans le centre du village.Les gens qui critiquaient sans rien faire commencent peu à peu à donner leurs idées... la sauce prend.Des travaux sont entamés dans de vieilles maisons, pour en faire des habitations pour les jeunes. Ils s’en allaient car il n’y avait plus rien à Châteldon, mais maintenant il se passe à nouveau des choses !

2013

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denise

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La rénovation des maisons et la va-lorisation des chemins participent à la mise en valeur du village.L’aménagement des berges du Vauziron est prolongé et créé une belle promenade dans le village. ça commence a en jeter pas mal ici...Les sapins trop près du bourg sont abattus, le village retrouve de la lumière et l’humidité ambiante. À la place des sapins, des feuillus sont plantés, les gens comprennent qu’un chêne c’est certes plus long à pousser mais mieux pour le village et pour l’économie.Le débrousaillage du Vécou est e"ectué par un petit troupeau de chèvres et de moutons. Mme Cochin se propose la première pour l’utilisation du troupeau en tondeuse de jardin.

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Des petites entreprises se déve-loppent autour du bois et de l’artisanat local : ébénisterie, menuiserie, …Les gens du coin font travailler ces entreprises pour faire faire leurs meubles ou des cuisines aména-gées, et les entreprises recrutent localement.La culture de la vigne repart, les paysages changent. C’est même très beau.Le quartier de l’Ollière a changé de visage et l’on s’attaque désormais au quartier de l’Aire.

En 2030, il n’y aura peut être plus rien, peut être que la guerre aura tout cassé...Mais si ce n’est pas le cas, alors on peut imaginer qu’il y aurait un cinéma à la salle polyvalente, que le château ouvrirait ses portes aux visiteurs pour les journées du patri-moine, qu’il y aurait un marché et un musée à Châteldon...

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Les jeUnes, L’avenir de châteLdon

Le bar ré-ouvre. Un petit restau, un petit café, c’est un lieu de convivialité et de rencontre nécessaire à Châteldon. Les services techniques continuent à embaucher des jeunes et à les former : c’est une bonne base pour l’apprentissage, ils touchent à tout. Les jeunes sont l’avenir de Châteldon. Il faut se concentrer sur eux pour assurer la dynamisa-tion du village. Et c’est vrai que le stade, si on avait des champs de bosses, sécurisées correctement, on les a les gamins qui y passe-raient leur temps libre.

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thierry

2015Arrive en#n la reconnaissance de l’intérêt général chez une majorité grandissante. On ne crée pas une dynamique tout seul. Cette prise de conscience favorise un développement intelligent et proche de chacun, qui ne peut se soustraire à l’intérêt et l’approba-tion de la masse. Et c’est la clef de son succès auprès des habitants.

Et puis j’espère que les visites du château se feront, ça amènerait des gens de l’extérieur qui pour-raient commencer à s’imprégner de la vie de Châteldon …

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2020 2030Cet engouement perdure. Il faut suivre la ligne donnée, malgré les bosses et les creux. Suivre le cap qui donne la cohérence à l’action globale. Cette dynamique et le développement qui en découle attire de nouvelles populations. On peut lancer le projet de lotis-sement qui aujourd’hui a un sens, puisque de nouveaux habitants ont le désir de prendre part à la grande aventure collective chatel-donaise.

C’est compliqué pour moi, je me projette pas en 2030, déjà qu’en 2015 c’est pas évident…

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sports, Loisirs, et évènements cULtUreLs

Les fêtes ont lieu comme à chaque année : le festival rural, la foire Humus, la fête des vignerons… Elles se passent très bien et les participants sont nombreux. Quelques concerts ont lieu dans le village pendant l’été, ils célèbrent l’ouverture du nouveau bar, c’est l’occasion de se retrouver.L’Association des Jeunes de Châ-teldon dépose un dossier sérieux pour la réalisation d’un champ de bosses pour vélo : un bike parc. Certains trouvent un #nancement pour passer leur BAFA (Brevet d’aptitude aux fonctions d’ani-mateur) pour encadrer les plus jeunes sur des animations.

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2013

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2015Une boulangerie bio ouvre dans le bourg, le nouveau bar fait carton plein !L’Association organise des jour-nées d’initiation et des compéti-tions de vélo sur le bike parc.Pendant ce temps, on a défriché la colline du Vécou pour dégager les vues sur le village, mais surtout pour préparer l’installa-tion d’un vigneron : c’est l’âme de Châteldon. La source d’eau de Châteldon ou ré-ouvert l’accès à la buvette pour que tous les visi-teurs puissent venir y remplir leur

Une navette régulière permet d’aller à Puy-Guillaume, &iers et Vichy.

anthony, ULrich, aLex

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2020 2030La relève est arrivée à l’association de Jeunes, on y passe de temps en temps pour dire bonjour et pour voir si les nouveaux se débrouillent bien !L’éco-quartier s’est construit et a permis d’amener des nouveaux habitants, et des jeunes !On a construit un city stade à proximité (petit terrain de foot). Cette année on célèbre l’ouver-ture du camping qui accueille des touristes qui peuvent visiter la source, le château, et tous les lieux à ne pas manquer.

On n’habite plus ici, mais on y revient souvent. On amènera nos enfants faire du vélo pendant les vacances ! La population est toujours plus jeune et les touristes sont nombreux. On ouvre de nouveaux gîte terroir dans des vieilles maisons de caractère.En 2030, c’est aussi l’année où Châteldon remontera son équipe de foot !

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L’impULsion commerçante

Le bar trouve un repreneur et la place s’anime à nouveau. Suite à une saison concluante, le marché augmente la cadence : il a mainte-nant lieu tous les premiers samedi du mois.Exceptionnellement, le château a ouvert ses portes pour les journées du patrimoine, l’expérience a permis à de nombreux curieux de découvrir ce trésor caché.

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2015Le Vival, la coi"euse, le bar voient leurs rangs gon!és par l’arrivée d’une boucherie. Le pôle santé est renforcé par l’installation d’un kiné.La mairie a trouvé une solution pour toutes les personnes qui cherchent une maison avec un jardin : elle loue elle-même des terrains à jardiner aux nouveaux arrivants qui le souhaitent à des loyers symboliques. Cette solution permet de déclencher plusieurs arrivées de familles et de couples à Châteldon. Pendant ce temps, on défriche le Vécou ! L’objectif est de retrouver l’usage de cette colline en y installant un agriculteur. Un coutelier a ouvert une boutique dans une ancienne vitrine de la rue Joseph Claussat. Le château a ouvert ses porte tous les samedi pendant l’été.

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2020 2030On apprécie l’o"re des com-merces de proximité : on vit à la campagne, mais on y trouve toutes les commodités de la ville.Le Vécou a accueilli un maraîcher qui embauche localement. Du côté de l’Ollière, le coutellier, l’illustratrice et les di"érents arti-sans présents impulsent la créa-tion d’une maison de l’art et de l’artisanat : lieu associatif où l’on travaille, où l’on donne des cours, des expositions... Il rayonne au delà de Châteldon.

L’ambiance a changé et la moyenne d’âge a réduit. Il y a plus de «nouveaux» et cela a e"acé les petites «guéguerres» d’avant. Ces arrivants ont choisi de venir s’installer ici, ils participent naturellement à la vie du village qui n’a rien perdu de l’esprit rural d’entraide d’antan.Mon enfant a grandi, il fait ses études à Clermont-Ferrand et il rentre nous voir le week-end. L’été il fait les cueillettes sur le Vécou pour se faire un peu d’argent de poche !

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TRANSmiSSiON DANS chÂTelDON

lA RéuNiON PubliQue Du 4 mARS 2013Une soixantaine de personnes qui ont répondu présents à cette réunion publique, durant laquelle nous avons présenté nos six mois d’étude urbaine, dans sa quasi-intégralité.C’était long, c’était dense, mais c’était bon ! Pendant plus d’1h30 nous sommes rentrés dans le cœur du sujet comme nous l’aurions fait avec des experts. Dans la salle, il y avait bien quelques professionnels du métier (équipe du Parc, autres équipes du programme…), mais il y avait principalement des habitants… car #nalement, les experts du sujet, c’étaient bien eux. Nous avons été heureux de voir nos amis châteldonnais présents, les voisins que nous connaissons bien, mais aussi quelques habitants du bourg et des hameaux que nous ne connaissions pas encore !

Et pour laisser le mot de la #n aux Châteldonnais, nous avons conclu cette réunion publique par la projection d’une série d’interviews de personnalités du village, une écriture croisée de ces scénarii du futur présentés dans les pages précédentes.

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le cOmiTé De SuiVi Du 6 mARS 2013Ce dernier comité de suivi a été particulier. D’abord l’émotion, pour nous, forcément, le mot de la #n (ou du début ?). Ensuite par les personnes présentes : il y avait les

nouvelles personnes, des curieux mis en appétit par la réunion publique de la veille.Nous avons pu discuter ensemble des esquisses des projets projetés présentés la veille.Et parfois, c’était di%cile de s’entendre : tout le monde parlait en même temps ! Tous avaient donc leur mot à dire !

le buReAu muNiciPAl Du 7 mARS 2013Pour la dernière fois, le Collectif et le bureau municipal se sont retrouvés dans la salle du conseil. Pas de présentation de l’avance-ment cette fois, puisque les élus avaient pu découvrir la présentation de l’étude à la réunion publique en même temps que les habitants. Cette réunion a plutôt été l’occasion d’un premier bilan à chaud, de laisser chacun exprimer son sentiment sur les possibilités de suites. Et d’aborder certains sujets plus précisemment que d’autres, étudier à la loupe ceux qui pourraient être déclenchés au plus vite, pour s’appuyer sur la dynamique lancée en cette #n d’étude. C’était un passage de relais qui n’en était pas vraiment un : et si on essayait de continuer de travailler ensemble ?

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Page suivante, une #che-projet vierge, à découper et compléter : parce que d’autres idées de projets doivent voir le jour, et qu’on compte sur vous pour ne pas les laisser #ler !

DeS PROjeTS Aux RéAliSATiONS

lancementsidéesrencontres . ..... réalisations. ..... hypothèses

A la veille de la #n de l’étude, où nous écrivons ces lignes,

certains projets sont d’ores et déjà amorcés, ce qui nous laisse imaginer ... rêvons un peu... un tome 2 à ce livre ?!

L’association des commerçants s’est créee, développe les marchés de saisons et envisage d’autres animations ...

Une étude est en cours avec l’association Terre de Liens pour étudier les possibilités et modali-tés d’un retour d’activité agricole sur le Vécou ...

Certains propriétaires sont par-tants pour céder ou louer leurs parcelles de jardins des pentes de l’Ollière ...

Le Vival envi-sage des réa-ménagements d’activités ...

Une dizaine d’habitant a pu partager ses projets de réhabili-tation de maisons de l’Ollière et pro$ter de conseils de profes-sionnels de l’ADIL, du CAUE et du Parc ...

Mais... On n’arrivera jamais à réaliser tous ces projets !!

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AcTeuRS POTeNTielS fReiNSéTAPeS leVieRS

DifficulTéS

POTeNTielS

Etendue des acteurs à mobiliserContraintes techniques et administratives

Ampleur de l’impactProximité thématique / HabitatLeviersexistants

ThémATiQueS

TemPORAliTé

AcTiONS

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cONTAcTS

coLLectif etc : 1A rue des Orphelins 67000 StrasbourgTel : 06 77 84 73 [email protected]

mairie de châteLdon :Rue des Sept Carreaux63 290 ChâteldonTel : 04 73 94 60 [email protected]

parc natUreL régionaL Livradois-forez :Maison du Parc 63880 St-Gervais-sous-MeymontTél : 04 73 95 57 57www.parc-livradois-forez.org

caUe63 :(conseiL en architectUre, Urbanisme et environnement) Maison de l’Habitat129, avenue de la République 63100 CLERMONT-FERRANDTel. 04 73 42 21 20http://www.caue63.com/

adiL63 : (agence departementaLe poUr L’information sUr Le Logement)Maison de l’Habitat 129, avenue de la République 63100 CLERMONT-FERRAND Tél : 04 73 42 30 75http://www.adil63.org

sdap 63 :(service départementaL de L’architectUre et dU patrimoine)29 Av Libération 63000 Clermont FerrandTel : 04 73 29 33 [email protected]

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mille meRciS

Qu’ici soient remerciés tous ceux qui ont contribué à ce que nous nous sentions bien à

Châteldon, que nous ayons eu tant de plaisir à vivre et travailler dans le bourg.

Toutes les personnes rencontrées, à commencer par les habitants de l’Ollière et de Châteldon, pour leur temps, leur motivation et leurs remarques, qui ont été à la base de cette étude.

Toutes les personnes qui nous ont aidé, conseillé et ont participé, de près ou de loin, aux actions, temps de ré!exions et évènements organisés.

Nous mercions également nos maîtres d’ouvrage et #nanceurs pour leur con#ance et leur attention, la municipalité pour son accueil, sa disponibilité, sa con#ance, et la mise à disposition de notre local, les services techniques pour leur aide, leurs conseils et dépannages express, les professionnels, privés ou d’institutions, qui ont répondu à nos sollicitations, les personnes extérieures qui se sont jointes à nous, amis et invités.

Que cette étude n’en reste pas là, que des envies et projets aient été éveillés, que des outils ex-

périmentés ici puissent être réutilisés là, et ailleurs. Et que notre travail puisse être réapproprié par tous ceux qui aimeraient ajouter leur pierre à l’édi#ce de la redynamisation des centres-bourgs.

Le livre que vous tenez entre les mains retrace l’étude menée par notre équipe en résidence pendant six mois dans la commune de Châteldon, dans le cadre du programme «Habiter autrement les centre-bourgs», lancé par le Conseil Général du Puy-de-Dôme et le Parc naturel régional Livradois-Forez.

Ce livre retrace chronologiquement notre étude, mais il peut se lire en tout sens, en s’ouvrant au hasard, en se feuilletant, en picorant, en regardant les images… Sentez-vous libres de ne pas le lire dans l’ordre !

Que ce livre vous renseigne sur notre travail, nos méthodes et nos trouvailles. Qu’il vous questionne sur la situation actuelle des bourgs et villages de France, à travers l’exemple de celui de Châteldon. Et qu’il vous donne des idées et envies pour les habiter autrement.

Que ce livre soit l’occasion d’échanger avis et ré!exions. Que chacun se permette de nous faire part de ses remarques, de venir nous rencontrer ou de nous écrire pour se rensei-gner, réagir, critiquer…

Projets Pour L'Ollière et Idées Locales - Au P.O.I.L. - Habiter autrement les centres-bourg

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