Projet « Réseau des Aires Marines Protégées des pays de la COI »

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Projet « Réseau des Aires Marines Protégées des pays de la COI » Compte-rendu du deuxième Comité de Pilotage Hôtel Colbert, Antananarivo, Madagascar 14 et 15 juin 2007

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Projet « Réseau des Aires Marines Protégées des pays de la COI »

Compte-rendu du deuxième Comité de Pilotage

Hôtel Colbert, Antananarivo, Madagascar 14 et 15 juin 2007

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Jeudi 14 juin 9h-10h30 : Ouverture officielle du Comité de Pilotage. Discours de :

Mme Monique Andréas-Esoavelomandroso, Secrétaire Générale de la Commission de l’Océan Indien (COI), Mme Nanie Ratsifandrihamanana, Directrice de Conservation, Représentante de

WWF Madagascar & West Indian Ocean Programme Office (WWF MWIO PO), Monsieur Koto Bernard, Ministre de l’Environnement, et des Eaux et Forêts de

Madagascar. Présentation de l’état d’avancement du projet par le Chef de projet, Rémi Ratsimbazafy. 10h30 : Démarrage des travaux du Comité de pilotage sous la présidence de la Chargée de Mission de la COI 1. Tour de table et présentation des participants (La liste des participants avec leurs coordonnées complètes est présentée en annexe) Commission de l’Océan Indien : • Mme Gina Bonne, Chargée de mission environnement • M. Denis Etienne, Assistant technique environnement marin (AT) Unité de Gestion de projet (UGP) (WWF MWIO PO) : • M. Rémi Ratsimbazafy, Chef de projet • M. Thierry Razafindralambo, Assistant scientifique • Melle Claire Balbo, Consultante • M. Hasina Ratsimanarisoa, Responsable administratif et financier • Mme Malalatiana Rakotonarivo, Secrétaire Délégation des Comores : • M. Anfani Msoili (Point Focal suppléant, Secrétaire général du Ministère de

l’Environnement de Mohéli) Délégation de La Réunion : • Melle Raissa Mounien (Point Focal suppléante, Chargée de mission environnement,

Conseil Régional) Délégation de Madagascar : • Mme Hajanirina Razafindrainibe (Point Focal, Responsable technique de la gestion

locale des ressources naturelles, SAGE) Délégation de Maurice : • Mme Yajoshi Basant Rai (Point Focal, Acting Divisional Scientific Officer, Marine Parks

and Reserves Division, Albion Fisheries Research Centre) • M. Jean Rex Pierre Louis (Représentant de Rodrigues, projet PNUD Parc marin,

Assemblée Régionale de Rodrigues) Délégation des Seychelles : • Mme Rebecca Lousteau Lalanne (Point Focal, Responsable Département de

l’Environnement, SCMRT - AMP, Ministère de l’environnement des Seychelles) Représentants des bailleurs de Fonds :

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• Fonds Français pour l’Environnement mondial (FFEM) : Melle Emeline Oudin (Chargée de projets, Agence Française de Développement à Madagascar)

• World Wide Fund for Nature (WWF) : Mme Nanie Ratsifandrihamanana (Directrice de Conservation / WWF MWIO PO)

• Conservation International (CI) : M. James MacKinnon, Directeur technique et M. Philippe Razafinjatovo, Coordinateur du programme marin (CI Madagascar)

• Ministère français des Affaires Etrangères (MAE) : M. Michel Pré, adjoint au Chef du service de coopération, Ambassade de France

Conseillers techniques et scientifiques : • Mme Catherine Gabrié (Chargée de mission océan et côtes, WWF France) • M. Gilbert David (Géographe des îles et de la mer, IRD La Réunion), en tant que

représentant du comité d’appui scientifique et technique Observateurs : • M. James Anderson (Coordonnateur – Chef d’équipe expert pêche ProGeCo) • M. Mamy Andriantsoa (Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Co-

président CEP et PFN suppléant de Madagascar) • M. Vernier Randriamisaina (SAGE) • M. Herilala Randriamahazo (Directeur Programme Marin, WCS) • M. Daniel Raberinary (Research Director, Blue Ventures Conservation) • M. Harimamy Rajaonarison (Vice-consul des Seychelles à Madagascar)

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2. Rappel du rôle du Comité de Pilotage L’AT environnement marin a rappelé le rôle du Comité de pilotage, tel que défini dans le document de projet1, en commentant les différents points : • « Vérifier la bonne exécution du Projet et la cohérence avec les autres programmes

d’actions », Pour ce qui est de la « bonne exécution », les membres du Comité de pilotage doivent veiller à ce que le projet soit mis en œuvre conformément au document de projet et aux décisions prises lors des comités de pilotage. En ce qui concerne la « cohérence » avec les autres programmes, il est notamment important qu’une bonne coordination soit effectuée avec le programme ProGeCo (= ReCoMap, 9ème FED). Il a été rappelé que dans le document du projet AMP-COI, de nombreuses références sont faites à ProGeCo et à la façon dont ce programme, qui dispose de moyens financiers importants et qui va se dérouler sur 5 ans, peut assurer la continuité des actions entreprises dans le cadre du projet AMP-COI (notamment en terme de création d’AMP).

• « Aider le maître d’oeuvre à définir des orientations et à s’adapter aux imprévus »,

Les membres du Comité de pilotage peuvent aider le maître d’œuvre (WWF Madagascar) à « définir les orientations » au cours des comités de pilotage sur la base des propositions d’actions faites par l’UGP, mais aussi sur la base de propositions directes. L’adaptation « aux imprévus » peut être nécessaire à n’importe quel moment de l’année et nécessite des échanges directs et réguliers entre les PFN, l’UGP et la COI.

• « Discuter et approuver les budgets et les programmes de travail annuels du Projet en cohérence avec les ressources mobilisables ». Il est particulièrement important de veiller à ce que les budgets et les programmes de travail soient établis « en cohérence avec les ressources mobilisables », car le projet touche à de nombreux domaines d’intervention, mais les moyens (humains, financiers et en temps) sont limités, ce qui oblige à faire des choix orientés par le réalisme et le pragmatisme.

3. Présentation de l’équipe de l’UGP par Rémi Ratsimbazafy L’UGP est l’organisme d’exécution du projet. L’équipe comprend : • M. Rémi Ratsimbazafy, Chef de projet

Le Chef de projet est chargé de la mise en oeuvre du projet et coordonne les actions avec l’appui du comité scientifique et technique.

• M. Thierry Razafindralambo, Assistant scientifique L’Assistant scientifique a pour principale tâche la coordination des actions de communication (composantes 3 et 4), notamment à travers l’élaboration du plan de communication.

• Melle Claire Balbo, Consultante La Consultante apporte un appui aux différentes actions du projet, plus particulièrement sur les aspects liés à la communication (composantes 3 et 4).

• M. Hasina Ratsimanarisoa, Responsable administratif et financier Dirige les aspects administratifs et financiers.

• Mme Malalatiana Rakotonarivo, Secrétaire La Secrétaire apporte un appui au projet pour les aspects organisationnels, de logistique et de préparation de documents pour les ateliers et réunions.

1 Le document de projet auquel il est fait référence est le rapport de présentation du projet « Réseau des Aires Marines Protégées des pays de la COI », approuvé par le Comité de Pilotage du Secrétariat de Fonds français pour l’Environnement Mondial (FFEM) le 30 mars 2005.

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4. Bilan des recommandations du premier Copil (Juin 2006) Voir tableau à l’annexe ii. p.20 Une discussion s’est engagée sur les différentes structures de coordination existant dans le domaine de l’environnement marin dans chaque pays, et qui permettent d’assurer le relais entre le projet AMP-COI et les institutions gouvernementales, via les PFN. Dans tous les cas, les PFN s’appuient sur des structures qui existaient avant le démarrage du projet. Le tableau suivant expose les structures existantes dans chaque pays :

PAYS STRUCTURE DE COORDINATION

Comores Comité d'Orientation et de Développement durable (national)

Comores (Mohéli) Comité de gestion du PMM

La Réunion Comité local de l’IFRECOR

Maurice Integrated Coastal Zone Management Committee

Maurice (Rodrigues) IMPAM Board

Seychelles Cadre du “Environmental Management Plan of Seychelles”

Les pays ont ensuite fait part de leurs remarques et ont présenté l’état d’avancement des projets AMP dans leur pays respectif : Madagascar : Suite à une demande des Seychelles, la PFN de Madagascar a expliqué que le pays faisait face à des difficultés pour créer de nouvelles AMP, car le manuel de création des Aires Protégées a été conçu pour le domaine terrestre et ne tient pas compte de la connectivité avec le milieu marin. C’est pour cette raison que, dans le cadre du projet AMP-COI, Madagascar a fait une demande spécifique pour mettre au point une « méthodologie » de création des AMP (manuel pratique testé sur le terrain). Cette activité s’articule en deux parties : Partie 1 : capitalisation des procédures, particulièrement sur les premières phases de création des AMP (négociation sur les délimitations et plan de gestion), Partie 2 : application concrète de la méthodologie sur quelques sites qui restent à définir. La Secrétaire Générale de la COI a précisé que pour atteindre les objectifs de la « Vision Durban » (tripler la surface des aires protégées de Madagascar d’ici à 2010), un groupe spécifique avait été créé (Groupe de Durban), notamment chargé d’identifier les sites pour la création d’AMP. Cependant, des blocages existent à cause d’un manque d’adaptation des textes ou l’absence de décrets d’application. L’implication des institutions privées et des organisations internationales est essentielle. Le représentant de la Primature (représentant du Ministère de l'Environnement responsable de ProGeCo à Madagascar) a fait remarqué que lors de la création d’AMP, il pouvait y avoir une régression du niveau de vie des communautés locales et que par conséquent, il était nécessaire d’impliquer les communautés de base qui vivent à proximité des AMP, afin qu’il y ait des bénéfices à la fois pour la biodiversité marine et les communautés. Il a par ailleurs demandé que la coordination entre ProGeCo et le projet réseau des AMP soit améliorée. Il a suggéré qu’une proposition concrète soit faite pour assurer un lien fort et éviter les doublons. Comores :

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Le PFN a demandé que dans le cadre du volet « espèces » du projet, une attention particulière soit apporté aux espèces ayant un lien direct avec la zone côtière (par exemple, les tortues). Il a regretté que depuis la mission du chef de l’UGP à Mohéli en 2006, il n’y ait pas eu un vrai contact direct avec le Parc marin et pas d’informations précises en ce qui concerne la demande de financement faite par le parc marin de Mohéli (PMM). L’UGP a expliqué que suite à la mission de décembre, il a été décidé de lancer une phase d’analyse (diagnostic) pour s’assurer que l’appui au PMM soit bien adapté. La Réunion : La PFN a informé le Comité de la signature récente du décret de création de la Réserve Naturelle Marine (RNM) à La Réunion et a expliqué que les services de la DIREN et du Conseil Régional sont très occupés par la mise en place de la RNM (le réseau des acteurs des AMP s’est plutôt focalisé sur la gestion de la zone côtière, là où est localisé la RNM). La PFN a expliqué en ce qui concerne l’appui de La Réunion au projet AMP-COI, qu’il y avait actuellement une phase de négociation sur les financements européens (FEDER, Interreg, 2007 – 2013), mais que le Conseil Régional avait apporté un appui au PMM via Kelonia (ex-CEDTM) et que deux projets étaient en instruction pour les Seychelles (Conseil Régional). Maurice : La PFN a expliqué qu’en ce qui concerne le financement des AMP à Maurice, la Division des pêches est en négociation avec le Ministère des Finances pour recevoir chaque année une somme correspondante aux recettes collectées dans les parcs marins. Maurice (Rodrigues) : Le représentant de Rodrigues a précisé que la création de la Réserve Marine de Rivière Banane par l’ONG Shoals allait bientôt commencer (mise en place des bouées de démarcation), mais que l’Assemblée Régionale de Rodrigues (ARR) s’inquiète du financement nécessaire à la pérennisation (fonctionnement et entretien) après la création du parc. Il a signalé que dans le cadre du projet de parc marin à Mourouk (GEF/PNUD/ARR), il y avait des problèmes liés au manque de sources de revenus alternatives pour les pêcheurs. Tous les projets sont représentés dans un comité de coordination, pour assurer une bonne circulation de l’information. Seychelles : Dans le cadre de la deuxième phase de l’« Environment management Plan of Seychelles » (EMPS 2), il existe un comité de coordination avec 40 participants (Ministères + ONG + secteur privé), qui coordonne 5 projets GEF. La PFN s’est montré satisfaite que le Projet de surveillance radar ait retenu favorablement l’attention de l’UGP pour être financé dans la composante 2 du projet AMP-COI. Enfin, la Secrétaire Générale de la COI a demandé à ce que toute référence à Mayotte soit enlevée des documents présentés et des documents de la COI. 5. Présentation du programme de gestion durable des zones côtières (ProGeCo, 9ème FED) M. James Anderson a présenté le ProGeCo, en accentuant les aspects du programme qui sont en lien avec le projet AMP-COI. Les éléments suivants ont notamment été relevés à travers l’exposé des résultats à atteindre :

♦ Améliorer la connaissance et la valorisation des ressources o SIG, par exemple Réseau Récif/SocMon ; Eco-Region Analysis o WIOMSA/CRC “MPA Management Effectiveness for MPAs in the WIO”

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o Partage des activités pour l’amélioration de la mise en œuvre des SIG dans la gestion côtière

o Eco-tourisme/mariculture et AMPs

♦ Améliorer les compétences par la formation des professionnels o WIOMSA/CRC : programme professionnel de certification des gestionnaires

d’AMPs

♦ Mobiliser les acteurs à travers l’information et la sensibilisation o Outils de communication o Visites d’études des décideurs/euses

♦ Améliorer la gestion par l’élaboration et l’adoption de plans nationaux GIZC et renforcer

l’implication des acteurs non étatiques au processus GIZC (à travers une procédure d’appel à propositions)

o La formation des gestionnaires d’AMP et ONG du secteur environnement marin pour la participation à l’appel à propositions

o AMPs et activités génératrices de revenus alternatives

♦ Promouvoir une approche régionale commune en matière de GIZC o Soutien à une revue du Réseau Récif de WIO et identification de la demande

et des besoins pour une plus grande collaboration avec le Réseau de l’Afrique de l’Est

o Appuyer le Réseau des gestionnaires d’AMP de WIOMER Suite à la présentation, une discussion s’est engagée sur la nécessité d’une étroite collaboration entre les deux projets : procédure de collaboration à mettre en place, réunions régulières et échange d’information. La représentante de WWF France a notamment demandé comment, concrètement, va être renforcée la collaboration entre les deux projets. La Secrétaire Générale de la COI a expliqué que c’est le rôle de la Chargée de mission environnement de mettre la coordination en pratique et que cette coordination sera facilitée par le positionnement géographique de ProGeCo (Quatre-Bornes, à proximité immédiate de la COI). Des précisions ont été demandées en ce qui concerne le travail d’inventaire des SIG nationaux lancé par ProGeCo : comment collaborer entre les deux projets et quels sont les termes de référence du consultant qui a été recruté par ProGeCo ? Le représentant de ProGeCo a indiqué que le consultant visitait l’ensemble des pays concernés par le programme afin de recueillir les besoins, d’évaluer les possibilités de mise en commun des données, d’identifier des institutions, etc. L’objectif est principalement de consolider les capacités nationales. Son rapport sera remis en juillet et il a été demandé que ce rapport soit transmis à l’UGP du projet AMP-COI. Les données obtenues dans le cadre de l’analyse éco-régionale (AER, composante 1 du projet AMP-COI) pourront être utilisées par ProGeCo (ajout de couches de données sur le SIG régional réseau des AMP : géomorphologiques, tourisme, pêche, etc.). Enfin, la PFN de Madagascar a demandé comment la formation (à l’appel à propositions) sera entreprise, en précisant que Madagascar compte 5603 km de côtes et beaucoup d’ONG ! Pourquoi seules les institutions environnementales sont elles impliquées ? Pourquoi d’autres secteurs que l’environnement ne pourraient-ils pas être intégrés ? Le représentant de ProGeCo a expliqué que les détails pour la formation vont être précisés prochainement (il y aura intervention d’experts locaux dans tous les pays) et que les projets en amont (bassin versant) seront aussi éligibles.

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6. Présentation du rapport d’activité 2006-2007 par composantes Voir rapport annuel des activités à l’annexe iii. p.24 Composante 1 (Elaboration d’une stratégie régionale de gestion de la biodiversité et des ressources marines) La PFN de Madagascar a signalé que le coordonnateur du Projet régional GEF sur les grands écosystèmes marins portant sur les courants des Aiguilles et de Somalie (ASCLME) a déjà été recruté. Il est important de voir quelle peut être la complémentarité entre les deux projets ; et pour cela, la PFN (qui est aussi PFN du programme ASCLME) va transmettre le document de projet à l’UGP du projet AMP-COI et à ProGeCo. La PFN suppléante de La Réunion s’est inquiétée des possibilités d’implication de La Réunion dans l’AER. WWF France va assurer une participation financière au projet pour permettre la participation de La Réunion (évaluation locale), mais il faut aussi une implication financière de La Réunion pour l’intervention au niveau régional des scientifiques réunionnais, qui disposent de beaucoup de données. Ce n’est pas possible avec le fonds de coopération régional, qui est utilisé à 100% pour 2007. Il a été fait mention d’une étude sur la courantologie autour de La Réunion à intégrer. La PFN de Maurice a apporté des éclaircissements sur l’appel d’offre : une seule personne a répondu à l’offre faite pour l’analyse nationale (phase de reconnaissance). La PFN des Seychelles a expliquée que le premier appel d’offre est resté sans réponse et que l’appel d’offre va être relancée. Un candidat a déjà fait preuve d’intérêt. Si le candidat est recruté en juillet, les documents pourront être produit en septembre. Résolution de la carte géomorphologique ? Gilbert David de l’IRD (représentant du comité d’appui scientifique et technique) a précisé, en réponse à une question sur la résolution de la carte géomorphologique qui va être produite par dans le cadre de l’AER, que la résolution sera d’environ 30 mètres, soit à peu près l’équivalent d’une carte au 100 000 iéme. Par conséquent, ce n’est pas une échelle adéquate pour une gestion des AMP au quotidien, mais idéal au niveau régional pour l’AER et qui répond bien aux besoins du projet. Le Chef de l’UGP a précisé que les SIG doivent être gérés après le projet, et il a insisté sur la nécessité d’une synergie avec ProGeCo pour l’utilisation et la gestion des données du SIG (carte géomorphologique). Pour cela, il faut que l’UGP contacte rapidement le consultant qui a été recruté par ProGeCo après la remise de son rapport. Composante 2 (Appui au renforcement ou à la création d’AMP) En réponses à plusieurs questions des pays, l’Assistant technique environnement marin COI a précisé : Comores : Parc marin de Mohéli Pour mettre en œuvre l’intervention d’urgence au PMM, il faut évaluer précisément la situation et les besoins. Il est recommandé que la direction et l’équipe du parc travaillent en toute transparence, notamment pour faciliter la coordination entre les différents bailleurs et projets qui interviennent à Mohéli. Maurice : démarcation du PM de Balaclava

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Il est prévu que cette activité soit réalisée dans le cadre du projet réseau des AMP en septembre 2008. Ce n’est pas une activité qui sera réalisée en lien avec ProGeCo. Il faut qu’il y ait contact direct entre l’UGP et la PFN pour finaliser la proposition. Maurice / Rodrigues : réserve marine de Rivière Banane Les 4 réserves marines de Rodrigues (proposée par Shoals Rodrigues) ont été proclamées en Février 2007 par l’Assemblée Régionale de Rodrigues. Deux recommandations précises ont été faites :

• Il n’est pas recommandé de démarrer l’installation des bouées de démarcation sans préciser le fonctionnement de la Réserve marine (RM) dans le cadre d’un plan de gestion (financement, responsabilité de gestion, surveillance, moyen humains et techniques, etc..). Sinon, les délimitations de la RM ne seront pas respectées et les espoirs des populations locales risquent d’être déçus.

• Demande de financement pour le fonctionnement de la RM faite par l’Assemblée Régionale de Rodrigues (ARR) : il a été précisé que ce n’est pas la vocation du projet de financer du fonctionnement et qu’il est important que l’ARR prévoit un budget spécifique pour la gestion des Réserves Marines (ou un mode de financement). Sans cela, la pérennité des Réserves marines est compromise.

La PFN doit s’approcher directement de ProGeCo pour savoir s’il existe des possibilités de financement, que ce soit pour le fonctionnement ou la création d’autre réserve marines. Le représentant de Rodrigues a précisé que l’ONG Shoals Rodrigues est en train de travailler sur un Plan de gestion pour la RM de Rivière Banane, et que celui-ci sera discuté au niveau de l’ARR. Pour le financement, il est suggéré de s’inspirer de l’exemple de parc marin de Mourouk (droits d’entrée). Comores : Le PFN a expliqué la situation du parc marin de Mohéli (plus de salaires pour les éco-gardes, démotivation des populations locales, manque de moyens d’intervention) et a renouvelé sa demande pour que le projet intervienne d’urgence. Il a précisé que plusieurs investisseurs envisage de construire des hôtels à Mohéli et qu’il est difficile de faire face à la pression, sans réel soutien politique, et dans un contexte économique difficile. Le PFN des Comores a expliqué que le PNUD avait versé des salaires aux éco-gardes, mais que c’était maintenant fini. Il est prévu que dans le cadre du projet OCB (organisation communautaire de base) et du plan d’affaire il y ait des versements de salaires, mais le démarrage de projet OCB a pris du retard. Cependant, le projet OCB versera prochainement trois mois d’arriérés de salaires (à partir du mois de juin ?). De plus, le contexte politique difficile (élections nationales et des îles autonomes), n’encourage pas les bailleurs à s’engager. Il a demandé quelles sont les garanties de versement d’un fonds rapidement après le diagnostic. La PFN suppléante de La Réunion (Conseil Régional) a été sollicitée par les Comores pour intervenir sur le PMM et souhaiterait avoir une vision globale de ce qui se passe à Mohéli. Elle a donc précisé que cet audit est important et sera très utile pour assurer une bonne coordination. En effet, beaucoup de structures de La Réunion interviennent à Mohéli, mais il y a un manque de coordination évident. L’UGP a expliqué que le diagnostic peut être lancé rapidement (juillet-août) et a proposé que le consultant recruté aide l’équipe du PMM à faire une proposition de financement - dans le cadre de l’appui d’urgence - plus réaliste que celle qui avait été proposée, avec un chronogramme et un budget détaillé (à prévoir dans les TDR du consultant).

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Il a aussi été signalé que WWF appuyait actuellement le PMM pour la réalisation d’un plan d’affaire, dans le but de la mise en place d’un fonds fiduciaire pour le financement du PMM. L’AT environnement marin COI a précisé que l’audit s’intègre dans l’évaluation à mi-parcours qui était prévue dans le plan de gestion du PMM. De plus, cela permettra d’apporter de la clarté dans la gestion du PMM. La COI est prête à appuyer la coordination des activités au sein du PMM et s’engage à informer systématiquement le PFN + le PFN suppléant (basé à Mohéli) sur les activités portées à sa connaissance. Il est souhaitable que la même démarche s’opère en sens inverse. Le représentant de conservation Internationale (CI) a expliqué que le financement qu’ils ont apporté au PMM est destiné à réaliser un suivi environnemental et une évaluation des connaissances, et qu’il comporte une ligne budgétaire pour le versement de salaires aux éco-gardes (10 500 USD) et pour des expertises/consultations (15 000 USD). Le contrat a été établi pour la période allant d’avril à décembre 2006, mais à ce jour, le rapport final n’a pas été remis par le PMM. Les PFN des Comores a expliqué que le rapport a été fait et présenté au niveau du comité de gestion du parc marin. Il y avait effectivement une ligne budgétaire pour le salaire des éco-gardes, mais sur une période très restreinte. Le PFN est surpris que le rapport n’ait pas encore été reçu par CI et l’UGP, et il va se renseigner. Il a proposé que des interventions visibles et utiles soient mises en œuvre rapidement (barques motorisées dans 3 villages pilotes) et sans attendre les résultats du diagnostic. Il faut encourager la population à continuer dans la conservation, sinon il va y avoir démotivation ! Concernant la question de la désignation de Mohéli en Réserve de biosphère (UNESCO), à la lecture du chronogramme des activités présenté par l’UGP, la PFN de Madagascar a fait remarqué que le processus serait probablement plus long que ce qui était prévu (cela a pris 2 à 3 ans à Madagascar). L’AT environnement marin a rappelé la démarche en cours (lancement du processus lors de la création du PMM, relance par l’AT et C. Gabrié lors d’une mission à Paris en juillet 2006, échange de courriers entre l’UNESCO et les autorités comoriennes). L’UGP va poursuivre la démarche et envisage de recruter un consultant pour aider les autorités comoriennes à monter le dossier de demande de désignation. La COI demande aux autorités comoriennes de la mettre en copie des échanges, afin de permettre à l’AT d’appuyer l’initiative. Gilbert David de l’IRD La Réunion a précisé qu’une image SPOT de Mohéli va être acheté par l’IRD Réunion et pourra être utilisé pour la préparation du dossier de classification. Il a aussi signalé qu’il y a en général un manque d’études socio-économique pour démontrer les avantages des AMP et qu’il est important de démarrer ces études dés la création des AMP, afin d’avoir un état initial (point zéro). Il a recommandé que cet aspect soit pris en compte par l’UGP dans le cadre de la composante 2. Madagascar : La PFN a expliqué que la proposition faite à l’UGP est complémentaire à d’autres activités réalisées dans le cadre de la « Vision de Durban », notamment en ce qui concerne la création d’aires marines protégées (complémentarité avec la dynamique des AP nationales). Elle a souhaité savoir qu’elle était la position de l’UGP par rapport à cette proposition. Formation des gestionnaires / Renforcement des capacités

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Une discussion s’est engagée sur la formation générale des gestionnaires d’AMP que l’IHSM est en train de mettre en place, dans le cadre d’une convention avec l’ANGAP (financement Fondation MacArthur). Dans la mesure où les projets AMP-COI et ProGeCo envisagent d’appuyer la formation des gestionnaires d’AMP (des contacts ont été pris par les représentants des deux projets avec le WIOMSA qui a récemment organisé un atelier), il est souhaitable d’avoir une bonne coordination entre les deux projets, mais aussi entre les deux structures (IHSM et WIOMSA). Il a été proposé que la formation de l’IHSM devienne un cursus régional en français avec des intervenants des différents pays francophone de la COI, dans la mesure où WIOMSA a plutôt envisagé une formation en anglais. Il faut des processus de certification similaires qui permettent aux lauréats des deux formations d’être reconnus dans tous les pays couvert par la COI et le WIOMSA. La PFN de Maurice a demandé que les formations des gestionnaires intègrent l’utilisation des Base de Données et les SIG. A ce stade, aucune option n’est écartée et l’UGP va étudier les différentes possibilités d’intervention pour appuyer une formation régionale des gestionnaires. Composante 3 (Forum des gestionnaires) Suite à la présentation des principales recommandations issues de la réunion des gestionnaires qui s’est tenue à Rodrigues du 9 au 14 mai 2007 (voir rapport des activités à l’annexe iii. p.38), les représentants des pays ont fait plusieurs remarques et ont adressés des questions : La PFN de Madagascar a suggéré de faire rapidement l’inventaire des besoins les plus urgents des gestionnaires d’AMP et a proposé que chaque responsable d’AMP envoie des informations sur les activités / méthodologies / expériences intéressantes pour tous les gestionnaires. Elle a demandé quelles seront les modalités d’adhésion des nouveaux gestionnaires, à qui devront-ils adresser leur demande d’adhésion et comment les gestionnaires des nouvelles AMP seront informés de l’existence du réseau ? La PFN des Seychelles a proposé que des visites d’études soient organisées aux Seychelles - éventuellement en lien avec le projet de mise en place du radar de surveillance - dans le cadre de cette composante. Concernant le site Internet du réseau des gestionnaires, les questions et remarques suivantes ont été posées / faites :

• des zones géographiques n’ont pas accès à l’Internet ou difficilement (notamment à Madagascar ou aux Comores),

• le site Internet du réseau des gestionnaires devra apparaître sur le portail de la COI, • Qui va être le porteur du site, le Webmaster et le référent au niveau de l’UGP pour la

mise à jour ? Sous quelle forme existera le site (blog, forum, autre,…) ? • le site devra être aussi en anglais pour faciliter l’intégration des Seychelles).

L’UGP a apporté les précisions suivantes :

• Une alternative ou un complément au site Internet pourrait être une lettre d’information physique, pour diffuser l’information aux gestionnaires qui n’ont pas d’accès Internet,

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• La procédure d’adhésion sera simple, avec une formule d’adhésion pour les gestionnaires (AMP existantes) et la possibilité de participer aux activités en tant qu’observateurs,

• Il y aura une information des futurs gestionnaires dans le cadre de la composante 4, • Le site Internet sera à la fois un forum de discussion et un moyen de diffuser des

documents techniques et scientifiques, • Les questions de pérennisation et de responsabilité du site sont encore à étudier.

L’AT COI a rappelé qu’il est prévu que l’UGP du projet AMP-COI assure le secrétariat du réseau des gestionnaires pendant la durée du projet, mais qu’il faudra très vite envisager une solution à long terme pour assurer la pérennité à l’issu du projet (le réseau des gestionnaires est un des principaux résultats attendus du projet). L’AT COI a précisé que le site Internet est un outil nécessaire au bon fonctionnement du réseau des gestionnaires d’AMP, mais qu’il n’est pas suffisant. Les expériences françaises (réseau des AMP France) et méditerranéenne (MedPan) montrent que le secrétariat du réseau doit réaliser un très gros travail d’animation, et que si un travail est demandé aux gestionnaires (faire remonter des informations pertinentes par exemple), il faut qu’il y ait un retour, afin d’enclencher une dynamique. Il a suggéré d’envisager un renforcement de l’UGP avec une personne affectée spécifiquement à cette tache d’animation du réseau. Enfin, il a signalé que le site Internet du projet (mise en ligne prochaine) a été conçu de manière à ajouter des modules facilement, afin qu’il puisse éventuellement servir de site pour le réseau des gestionnaires (un même site assurerait alors les deux fonctions : informations sur le projet et réseau des gestionnaires). La Chargée de mission environnement de la COI a expliqué que le bulletin trimestriel de la COI peut permettre de faire passer des informations concernant le réseau des gestionnaires. En terme de pérennisation, elle a précisé que la COI n’est pas la structure idéale pour porter le forum des gestionnaires, car il n’y aura pas toujours des spécialistes du sujet et/ou de personnes disponibles à la COI pour assurer cette tache. Composante 4 (Sensibilisation et communication) Suite à la présentation du plan de communication (voir annexe iv. p.44), les représentants des pays ont informé l’UGP de plusieurs initiatives déjà existantes dans leurs pays et qui pourraient être soutenues par le projet AMP-COI, dans le cadre de la composante 4. La PFN de Maurice a expliqué qu’un concours national pourrait être organisé avec remise de prix, dans le cadre de l’inauguration des panneaux d’information du parc marin de Blue Bay. Mais en fait, Il a été prévu qu’un concours de peinture et d’autres activités aient lieu au niveau de Rodrigues dans le cadre de l’inauguration officielle de la Réserve Marine de Rivière Banane. Cette activité à Rodrigues rentre totalement dans le cadre de la composante 4. La PFN de Madagascar a insisté sur le besoin de définir des objectifs spécifiques en terme de visibilité : il faut une visibilité du projet au niveau international, mais aussi national ! Le PFN des Comores a rappelé qu’il y avait tous les ans au Parc marin de Mohéli (Itsamia) la fête de la tortue, à la date anniversaire d’inauguration de la maison de la tortue, le 28 mai. Le représentant de ProGeCo a demandé s’il était prévu une évaluation du plan de communication.

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L’UGP a précisé :

• qu’il était envisageable d’organiser un événement national dans chaque pays, avec l’appui des PFN et des gestionnaires d’AMP,

• qu’une évaluation spécifique du plan de communication, n’est pas prévue, mais qu’elle pourra avoir lieu dans le cadre de l’évaluation du projet (Composante 5 + évaluation à mi-parcours).

L’AT COI a recommandé que :

• Des choix précis soit fait parmi les diverses propositions du plan de communication, car le budget est limité et toutes les activités ne pourront pas être entreprises (éviter le saupoudrage).

• Que des activités régionales soit mise en oeuvre car il s’agit d’un projet régional, ce qui n’exclu pas des activités spécifiques nationales selon les demandes des pays, mais qui doivent être en lien avec la problématique AMP.

La Chargée de mission environnement de la COI a signalé que :

• dans chaque pays de la COI il y avait des événements spécifiques liés au milieu marin qui pourraient être appuyé par l’UGP,

• le 8 juin est la journée mondiale des Océans, • la communication sur le projet peut être faite dans le cadre des journées portes

ouvertes de la COI, qui auront lieu dans chaque pays • les jeux des îles auront lieu en août à Madagascar, • une nouvelle charte graphique de la COI est en cours d’élaboration et que tous les

projets devront respecter.

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Vendredi 15 juin 7. Récapitulation du 1er jour et dernières recommandations Voir les recommandations des jours 1 et 2 aux annexes v. et vi. p.48 et 51. Catherine Gabrié a demandé comment il était possible d’améliorer la coordination entre les différents projets régionaux (notamment sur les aspects SIG) et une discussion s’est engagée sur ce thème et sur les différents projets existants dans la région. Gilbert David a signalé que dans le cadre du programme « Observatoires de développement durable », Maurice va être point focal pour les aspects marins. Le PFN des Comores a rappelé que le projet régional WIOLAB permettait d’intervenir sur les aspects marins et il a signalé que le village d’Itsamia (Mohéli) avait bénéficié d’un financement de ce projet. Enfin, la Chargée de mission environnement marin de la COI a informé le comité de pilotage que ProGeCo faisait actuellement un inventaire des différents projets, mais essentiellement dans le but de voir quelles activités étaient menées en terme de SIG. Elle a précisé qu’il fallait envisager une réunion après la finalisation de l’étude ProGeCo (avant fin 2007). 8. Présentation de la grille d’analyse des sites La grille d’analyse des sites pour la création ou le renforcement des AMP a été présentée au Comité de pilotage. Elle a pour but d’aider les PFN (et les pays) a choisir les sites prioritaires sur lesquels le projet AMP-COI peut intervenir dans le cadre de la composante 2. La première colonne de la grille présente les sites existants ou potentiels par pays, mais la liste n’est pas exhaustive. Il est donc souhaitable qu’elle soit complétée par les PFN. L’UGP va renvoyer la grille aux PFN, en tenant compte des remarques qui ont été faites pour l’améliorer (colonne statut, précision des critères, notamment intérêt régional = biodiversité, etc.). La plate-forme nationale/comité de coordination pourra ainsi choisir quelques sites sur lesquels intervenir et compléter la grille uniquement pour les sites choisis. Cela permettra à l’UGP d’analyser les propositions, à la lumière des critères et des justifications des scores. Il est souhaitable que les cofinancements ou partenariats soient signalés s’il y en a. Tous les biotopes doivent être pris en compte dans la grille (herbiers, mangroves) et non seulement les AMPs coralliennes. Le retour de la grille vers l’UGP avec proposition de sites est prévu pour le 15 août 2007 ! 9. Gestion du projet (aspects financiers, institutionnels et administratifs) Présentation des dépenses L’UGP a présenté le rapport financier composante par composante en faisant apparaître les différents financements. Plusieurs remarques ont été faites, notamment par l’AT environnement marin COI : Premièrement, pour avoir une vision précise de la situation financière, les engagements devraient figurer sur le document d’état des dépenses.

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Deuxièmement, les procédures de WWF ne sont peut-être pas adaptées aux besoins de l’UGP, notamment en ce qui concerne le calendrier des rapports financiers et les modèles de contrats. Troisièmement, la composante 3 présente un montant élevé de dépenses alors que la réunion organisée à Rodrigues était financée conjointement par Shoals Rodrigues et était soutenue par ProGeCo. A cela, l’UGP a clarifié la situation initialement prévue avec Darwin Initiative était d’un financement égal pour chaque partie, mais que finalement, les dépenses ont été doublées. Il a toutefois été rappelé qu’il était très important de tenir cette réunion. Enfin, les dépenses pour la gestion du projet devraient être détaillées. L’UGP a clarifié que toutes les dépenses concernant la prise en charge de l’UGP est financée par le WWF. Financement de Conservation International CI souhaite que tous ses financements soient intégrés dans les dépenses. CI va donc remettre un rapport détaillant les activités mises en œuvre afin de les intégrer dans le rapport financier. CI a rappelé que dans le document de base, la contribution de CI est spécifique : Pour la composante 1, la contribution se fait notamment à travers un inventaire et une

analyse de l’état des lieux (Rapid Assessment). En effet, un Rapid Assessment était effectué en mars 2006 sur la côte Nord Est de Madagascar afin d’identifier des sites prioritaires pour la mise en place d’aires marines protégées dans cette partie de l’ile. Un deuxième élément était l’organisation de l’atelier sur l’évaluation des espèces marines menacées à Madagascar. Bien que ceci n’ait pas été spécifié dans le document du projet, son importance dans le cadre de la définition de la stratégie régionale est illustrée par la participation des experts internationaux et régionaux et par la mise à jour des catégories de menace sur les espèces marines à Madagascar. Pour la composante 2, un apport financier pour le parc marin de Mohéli a été effectué

dans le cadre de l’intervention d’urgence sur les AMP clés. En ce qui concerne l’appui à la création des AMPs, l’identification du site a été faite sur la base du rapport réalisé dans le Nord Est de Madagascar (mentionné ci-dessus). Le choix du site pour la mise en place d’une AMP s’est porté sur la baie d’Ambodivahibe. Le dossier sera discuté incessamment avec l’UGP. Pour les composantes 3 et 4, il n’y a pas de dépenses du côté de CI.

Il a également été précisé que CI n’avait pas de contrat avec le WWF, ni avec FFEM mais que la base s’est faite sur des accords verbaux. CI est donc prêt à lever des fonds pour d’autres sites ou activités en allant au-delà de ses engagements financiers. Le représentant de CI a de plus fait connaître à l’assemblée l’existence de fonds CI pour l’Océan indien. A Madagascar, suite à la Vision Durban, les offres sont généralement axées sur les AP. A la demande de la PFN suppléante de La Réunion, le représentant de CI a précisé que ce fonds pouvait également servir à des projets insulaires portés par la France. En ce qui concerne la contribution de CI au PMM, la question s’est portée sur l’absence de rapport de suivi des activités depuis le dernier Comité de pilotage en 2006. Une meilleure coordination entre CI et l’UGP est dorénavant nécessaire afin de s’assurer que les activités de CI sont cohérentes avec le projet et ainsi pouvoir les inscrire dans le rapport d’activités, ainsi que dans le rapport financier. Commentaires généraux sur les dépenses Les dépenses ont avant tout concerné les composantes 3, 4 et 5. Des activités pour les autres composantes sont toutefois déjà prévues et les fonds sont engagés, notamment l’analyse éco-régionale.

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Financements et co-financements du projet (le document complet est fourni ci-joint) En guise de rappel, la somme totale affectée au projet est de 1 944 000 €, dont :

700 000 € du FFEM actuellement disponibles, 300 000 € du MAE pour la prise en charge de l’assistant technique, 444 000 € de CI, dont 200 000 € affectés au site de Nosy Hara, 500 000 € de WWF

Etat du financement WWF : la somme disponible est de 214 000 € actuellement, dont :

WWF Suisse : 27 000 € WWF Suède : 32 000 € (en 2006) WWF International/SIDA (Swedish International Development Agency) : 18 000 €

Les fonds suivants sont encore en attente :

WWF France : 40 000 € WWF SE : 97 000 €

Pour ce qui est des fonds WWF, certaines activités doivent encore être justifiées et il reste à signer le contrat pour que les fonds arrivent. La recherche de fonds se poursuit pour atteindre le montant total du financement WWF. En ce qui concerne WWF France, 40 000 € sur le total des fonds à apporter à Madagascar sont sécurisés mais pour l’année prochaine. En ce qui concerne la contribution de La Réunion, des discussions ont eu lieu entre le PFN suppléante de La Réunion, la COI et les partenaires intéressés (IRD, IFREMER, etc.) pour identifier les besoins spécifiques. Il a finalement été décidé que les porteurs de projets feront leurs demandes de financement Interreg (coopération régionale) en précisant qu’il s’agit du cadre du projet AMP. Cependant, il existe beaucoup de données disponibles à La Réunion au niveau de l’analyse éco-régionale, ce qui pourrait constituer une contribution. La PFN suppléante de La Réunion a demandé si la contribution de WWF France pourrait participer à la récolte des données à La Réunion, mais les fonds sont toutefois prévus en priorité pour les pays membres de la COI autre que La Réunion et Mayotte. 10. Conclusions et commentaires individuels Pour clore ce Comité, les participants ont exprimé leurs impressions et commentaires sur ce deuxième Comité de pilotage. Madagascar : La PFN de Madagascar a rappelé qu’il est toujours difficile de démarrer un projet, surtout lorsqu’il s’agit d’un projet régional. Cependant, le projet a fait de grand pas et a maintenant atteint sa vitesse de croisière. Elle espère que les choses vont dorénavant avancer et ce dans les délais. Par rapport à Madagascar en particulier, la PFN souhaite que ce projet sera un pilier pour amener le pays vers son objectif, en collaboration avec ses pays voisins. Comores : A travers les missions effectuées, le PFN a reconnu la bonne coordination qui existe entre les Comores, l’UGP et l’assistant technique. Bien que les engagements des uns et des autres sont reconnus, le PFN a réitéré ses propositions sur la visibilité du projet aux Comores. La Réunion :

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La PFN suppléante de La Réunion a souligné le travail important qui se fait cette année et la suivante également sur les AP, notamment sur la RNM. Elle a également exprimé le souhait d’une collaboration avec les pays de la région, notamment au niveau technique. A ce moment, Gilbert David s’est interrogé sur les projets émanant d’équipes réunionnaises et portant sur des AMP de la région. Il a suggéré qu’une coordination soit faite à La Réunion concernant ces projets et que tous ou certains soient labellisés « contribution de La Réunion au Réseau régional AMP ». La question s’est ensuite posée sur l’autorité qui pourrait octroyer ce label. La PFN suppléante de La Réunion a répondu que l’intégration d’un label AMP n’avait pas encore été considérée et qu’elle allait relater de cette question à son retour à La Réunion. Maurice : La PFN de Maurice a reconnu la bonne coordination qui est faite entre l’UGP, la COI et les bailleurs de fonds, et les a remercié pour leur soutien et appui envers les institutions pour la conservation de la biodiversité. Elle souhaite toutefois une amélioration de la coordination avec Rodrigues, notamment la relation entre le projet PNUD et les activités au niveau de Shoals Rodrigues. Elle a précisé que les quatre RM ont été proclamées ; ceci représente un engagement pour la gestion durable de ces AMPs. Rodrigues : Le représentant de Rodrigues espère pouvoir aller de l’avant avec les AMPs à Rodrigues, notamment sur les mécanismes pour la pérennisation financière des RM. Seychelles : La PFN des Seychelles a admis le retard dû notamment au recrutement des consultants. Le projet est maintenant bien parti. A la suite de ces remarques, l’AT a proposé que l’UGP, qui perçoit déjà une grosse charge de travail, soit renforcée. Le Chef de projet a précisé que des réflexions étaient en cours sur ce sujet mais qu’il prévoyait de placer deux personnes sur les aspects sensibilisation/communication à plein temps, et deux personnes à temps partiel pour l’administration et le secrétariat. Pour un renforcement supplémentaire, il faudra vérifier le budget disponible. La COI a rappelé que l’évaluation à mi-parcours était prévu pour l’année prochaine et qu’on en saurait plus après la visite de M. Julien Calas (FFEM). Les discussions sur le prochain Comité de pilotage ont abouti sur la proposition des Seychelles, mais la PFN doit encore les possibilités des dates et confirmer. Date suggérée : mai 2008. L’UGP et la COI ont clos le Comité par des remerciements à tous les participants ainsi qu’à l’équipe d’organisation, en insistant sur l’importance de la bonne entente et du respect mutuel au niveau régional.

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ANNEXES

i. Coordonnées des Participants (par ordre alphabétique)

Noms et Adresses Fonction Tel/Fax Email James ANDERSON Quatre-Bornes Maurice

Expert pêche ProGeCo

[email protected]

Monique ANDREAS-ESOAVELOMANDROSO Commission de l’Océan Indien Q4, av Sir Guy Forget, BP 7 Quatre Bornes, Maurice

Secrétaire Général COI

Tél : +230 425 95 64 [email protected]

Mamy ANDRIANTSOA Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche BP 1699 Ampandrianomby Antananarivo 101, Madagascar

PFN suppléant Madagascar/co-Président CEP MAEP

Tél: +261 32 07 233 44

[email protected]

Claire BALBO WWF Madagascar BP 738 Antsakaviro Antananarivo 101, Madagascar

Consultante UGP

Tél : +261 20 22 348 85 Fax : +261 20 22 348 88

[email protected]

Yojoshi BASANT RAI Centre de Recherche d’Albion Petite Rivière, Albion Ile Maurice

PFN Maurice Ministry of fisheries

Tél: +230 238 48 29 Fax : +230 238 41 84

[email protected]

Gina BONNE Commission de l’Océan Indien Q4, av Sir Guy Forget, BP 7 Quatre Bornes, Maurice

Chargée de mission environnement COI

Tél : +230 425 95 64 / 16 52 Fax : +230 425 27 09

[email protected]

Gilbert DAVID IRD Campus Universitaire de Moufia BP 172, 97492 Ste Clotilde Cedex La Réunion

Coordinateur de l’Equipe Littorale IRD

Tél : +0262 62 29 56 29 Fax : +0262 62 28 48 79

[email protected]

Denis ETIENNE Commission de l’Océan Indien Q4, av Sir Guy Forget, BP 7 Quatre Bornes, Maurice

Assistant technique Environnement marin COI

Tél : +230 425 95 64 / 16 52 Fax : +230 425 27 09

[email protected] [email protected]

Catherine GABRIE WWF France 6, rue des Fabres 13001 Marseille, France

Comité scientifique WWF France

Tél : +33 4 96 11 69 42 Fax : +33 4 96 11 69 49

[email protected]

Rebecca LOUSTAU-LALANNE International Conventions Unit Department of Environment Ministry of Environment and Natural Resources Botanical Gardens P.O.Box 445 Mahe, Seychelles

PFN Seychelles SCMRT-MPA

Tél: +248 670 595 Fax: +248 610 638

[email protected]

James MACKINNON Conservation International

Directeur technique CI

[email protected]

Raïssa MOUNIEN Conseil régional Hôtel de la Région Avenue René Cassin BP 7190 97719 St Denis, La Réunion

PFN suppléante La Réunion Conseil Régional de La Réunion

Tél : +0262 48 71 33 Fax : +0262 48 72 34

[email protected]

Anfani MSOILI Ministère de l’environnement BP 36 Fomboni

PFN suppléant Comores Gouvernement – Ile

Tél : +269 72 09 53/ +269 32 01 11/ +269 72 80 81

[email protected]

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Mohéli, Union des Comores autonome de Mohéli Emeline OUDIN AFD/FFEM 23, rue Razanakombana BP 557 Ambihizatovo Antananarivo 101, Madagascar

Chargée de Projets AFD

Tél : +261 20 22 200 46 / 48 Portable : +261 32 07 00 547 Fax : +261 20 22 347 94

[email protected]

Michel PRË Ministère français des Affaires Etrangères (MAE) Ambassade de France

Adjoint au Chef du service de coopération

[email protected]

Jean Rex PIERRE LOUIS Projet Parc marin du lagon de Rodrigues Lataniers, Ile Rodrigues, Maurice

PFN Rodrigues Assemblée Régionale de Rodrigues

Tél : +230 832 32 50 / 1 Fax : +230 832 32 51

[email protected] [email protected] [email protected]

Daniel RABERINARY Toliara Madagascar

Research Director Blue Ventures Conservation

Tél : +261 32 45 075 20 [email protected]

Harimamy RAJAONARISON Consulat des Seychelles Madagascar

Vice-consul des Seychelles

[email protected]

Malalatiana RAKOTONARIVO WWF Madagascar BP 738 Antsakaviro Antananarivo 101, Madagascar

Secrétaire UGP

Tél : +261 22 348 85 [email protected]

Herilala RANDRIAMAHAZO Wildlife Conservation Society Madagascar

Directeur du Programme Marin WCS

[email protected]

Vernier RANDRIAMISAINA SAGE Fampandrosoana Maharitra BP 6080 Antananarivo 101 Madagascar

SAGE

Nanie RATSIFANDRIHAMANANA WWF Madagascar BP 738 Antsakaviro Antananarivo 101, Madagascar

Directeur de conservation WWF

Tél : +261 20 22 556 55 Portable : +261 32 02 888 05 Fax : +261 20 22 348 88

[email protected]

Hasina RATSIMANARISOA WWF Madagascar BP 738 Antsakaviro Antananarivo 101, Madagascar

Programme Operation Specialist UGP

Tél: +261 20 22 348 85 Fax : +261 20 22 348 88

[email protected]

Rémi RATSIMBAZAFY WWF Madagascar BP 738 Antsakaviro Antananarivo 101, Madagascar

Chef de Projet UGP

Tél : +261 20 22 348 85 Portable : +261 32 02 634 60 Fax : +261 20 22 348 88

[email protected]

Hajanirina RAZAFINDRAINIBE SAGE Fampandrosoana Maharitra BP 6080 Antananarivo 101 Madagascar

PFN Madagascar Sage

Tél : +261 20 22 681 57 Portable : +261 32 07 822 21

[email protected]

Thierry RAZAFINDRALAMBO WWF Madagascar BP 738 Antsakaviro Antananarivo 101, Madagascar

Assistant scientifique UGP

Tél: +261 20 22 348 85 Fax : +261 20 22 348 88

[email protected]

Paul Philippe RAZAFINJATOVO Conservation International 6, rue Razafindratandra Ambohidahy, BP 5178 Antananarivo 101, Madagascar

Directeur Programme Marin CI

Tél : +261 20 22 60979 Fax : +261 20 22 250 29

[email protected]

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ii. Résumé des recommandations du COPIL 2006

RECOMMANDATIONS BILAN (Recommandation appliquée ou non)

OBSERVATIONS

CAS DES PFN • Représentants des îles comme Mohéli et

Rodrigues : ces derniers seront toujours invités dans les réunions du COPIL

• Eviter les surcharges de travail pour les PFN

Appliquée

• Nécessité de la circulation des informations concernant le projet au sein de toutes les institutions concernées dans leurs pays respectifs, éventuellement par le biais d'un Comité National Environnement marin

A préciser Les PFN auront à présenter chacun le contexte existant dans leur pays respectif

ATTENTES DES PAYS • Comores : Intégration dans le Réseau,

complémentarité en terme de compétences, création d'une base de données

En cours Les résolutions de la première réunion des gestionnaires à Rodrigues répondent à ces attentes. La mise en oeuvre de ces résolutions feront partie intégrante des activités du projet

• France (Réunion) IFRECOR : mise en réseau des

territoires marins français – Positionnement de la Réunion.

Composante 3 : mise à disposition des ressources et participation.

Autres axes : renforcements selon les demandes dans les pays prioritaires (Madagascar, Comores) au regard de la coopération réunionnaise

Pris en compte de l'importance du facteur de connectivité

A préciser

En cours

Le PFN aura à présenter la situation actuelle Connectivité : prise en compte au niveau des études relatives au processus écologique à l'échelle régionale

• Madagascar : Difficulté de démarrage de création d'AMP avec la Vision Durban (création de 1 million d'ha d'AMP)

En cours La proposition soumise répond à ce contexte.

• Maurice : besoin de sensibilisation du public et de formation pour la gestion d'AMP ; acquisition de base de données complète pour la création d'AMP.

En cours • La partie sensibilisation est intégrée dans le plan de communication

• Les résolutions de la première réunion des gestionnaires à Rodrigues répondent à ces besoins. La mise en oeuvre de ces résolutions feront partie intégrante des activités du projet

• Seychelles : nécessité de prendre en En cours Les résolutions de la première

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RECOMMANDATIONS BILAN (Recommandation appliquée ou non)

OBSERVATIONS

considération les problèmatiques relatives à la gestion de conflits, la réhabilitation des coraux dégradés, l'évaluation économique, formation et échanges d'expériences ; Proposition pour aider les autres pays.

réunion des gestionnaires à Rodrigues répondent à ces besoins. La mise en oeuvre de ces résolutions feront partie intégrante des activités du projet

• Importance de ne pas dissocier l'approche gestion régionale et espèces marine migratrices

En cours • Des initiatives sont lancées pour les baleines (atelier à Sainte Marie).

• Le Réseau d'AMP constitue une porte d'ouverture ou un tremplin pour tout ce qui est gestion des ressources marines à l'échelle régionale

COMPOSANTE 1 : ELABORATION D'UNE STRATEGIE REGIONALE DE GESTION DE LA BIODIVERSITE ET DES RESSOURCES MARINES• Pour la réussite du réseau : importance de

la sensibilisation des décideurs politiques et les institutions qui gèrent les budgets du gouvernement (Ministère des Finances) en parlant leur langage

Non

Le plan de communication intègre la partie sensibilisation en général. Pour ce qui est des institutions gérant les budgets, les débats sont à lancer.

• Etablir des groupes de travaux nationaux Non

• Identifier les chevauchements entre priorités nationales et régionales

Appliquée Cet aspect est intégré dans les études de l'analyse écorégionale

• Choisir et entreprendre une intervention rapide et visible dans chaque pays démontrant que le Réseau est actif

Appliquée Plusieurs initiatives sont en cours : appui au réseau récif, appui des propositions nationales, opérationalisation des résolutions de la réunion à Rodrigues

• Travailler avec et éduquer les médias Appliquée Mise en oeuvre du cadre cohértent de plan de communiaction

• Collecter les données de base En cours Aspect addressé dans le cadre de l'opérationalisation des résolutions de la réunion à Rodrigues

• Identifier les liaisons entre les différentes politiques de développement (DSRP, PIN, PIR)

En cours Cet aspect est intégré dans les études de l'analyse écorégionale

• Rechercher les possibilités de financement, Ecrire des propositions

Appliquée Cette recommandation fait partie du mandat de WWF en tant que bailleur.

• Nécessité d'analyser les faiblesses liées à la mise en place d'une stratégie régionale et à la difficulté de la faire adopter dans le cadre du PRE COI

En cours Cet aspect est intégré dans les études de l'analyse écorégionale

• Intervention sur les îles Eparses du point de vue écologique

Appliquée Il est prévu que dans le processus écorégional les îles françaises dans

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RECOMMANDATIONS BILAN (Recommandation appliquée ou non)

OBSERVATIONS

l'Océan Indien soient aussi impliquées.

COMPOSANTE 2 : APPUI AU RENFORCEMENRT OU A LA CREATION D'AMP • Financement des besoins urgents du PMM

Appliquée

L'évaluation préliminaire des besoins du PMM est planifiée avant de procéder aux appuis proprement dits.

• Dossier espèces : monter des dossiers de protection espèces. Faire une programmation globale des activités nécessaires et de voir si la mise oeuvre se fera sur financement FFEM ou AFD

En cours • Des initiatives sont lancées pour les baleines (atelier à Sainte Marie).

• Démarrer les interventions sur les sites prioritaires sans attendre les résultats de l'analyse écorégionale

Appliquée • Les premières interventions vont être mises en oeuvre aux Seychelles et Rodrigues. L'approbation du dossier de Madagascar est en cours.

• D'autres initiatives seront présentées au COPIL

• Lobbying de la COI auprès des pays : Engagement très clair de ces derniers sur le financement récurrent des AMP lors des réunions des ministres ; Rôle politique de la COI surles grandes questions transversales

A préciser

• Appui au Réseau Récif Appliquée • Proposition financière globale reçue et contrats établis avec les institutions responsables de chaque pays.

• Le Réseau AMP de doit pas se substituer au financement originel du Réseau Récif

COMPOSANTE 3 : FORUM DES GESTIONNAIRES • Participation et coordination avec Shoals

rodrigues de l'atelier en Mai 2007

Appliquée

Des résolutions sont sorties de cet atelier avec les gestionnaires. Un plan d'action sera mis en place par l'UGP pour leur mise en oeuvre.

• Importance des visites d'échange entre les gstionnaires d'AMP

Appliquée Les résolutions de l'atelier à Rodrigues prennent en compte ces considérations

COMPOSANTE 4 : SENSIBILISATION ET COMMUNICATION SUR L'UTILITE DES AMP • Faire bénéficier le Réseau AMP des outils

pédagogiques orientés vers la préservation du milieu marin. Ces outils ont été développés dans le cadre du projet ARPEGE

En cours

Cette initiative est intégrée dans le plan de communication.

• Promotion de la “destination AMP” dans le plan de communication

Appliquée

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RECOMMANDATIONS BILAN (Recommandation appliquée ou non)

OBSERVATIONS

• Valoriser les compétences disponibles et les outils pédagogiques développés dans la région (ex Shoals Rodrigues)

Appliquée L'atelier à Rodrigues avec les gestionnaires constitue une grande opportunité pour l'UGP de voir et de discuter avec les institutions traiatnt des questions de sensibilisation et d'éducation.

COMPOSANTE 5 : GESTION DU PROJET • Co-financement de CI

Appliquée 44 652 $ US sont utilisés pour le PMM. Le reste, RAP et atelier sur les espèces marine menacées, sera sujet de discussion.

• Engagement de WWF France Appliquée 90 000 euro en trois ans

• Parler de Réseau des AMP au lieu de projet

Appliquée

• Eviter les structures lourdes et formelles de pilotage et de suivi

Groupe de travail 'UGP, COI, bailleur)

Comité scientifique et technique : répond à un besoin spécifique, très utile. Joue un rôle fédérateur dans la région et d'appui lors de l'analyse écorégionale, et aussi le rôle d'un contrôle qualité des études scientifiques

Appliquée Jean Pascal Quod est le lead pour ce Comité. Les TdR sont encore à discuter pendant le COPIL.

• Nécessité d'une évaluation des structure en place du projet après un an

En cours La mission de supervision du Réseau inclue un débat ouvert pourla proposition d'aménagement organisationnel, technique et fiancierpour améliorer l'efficacité et l'efficience du projet.

• Importance de la Communication externe : intégration du Réseau dans le NEPAD

En cours Le cadre institutionel existant (Convention de Nairobi) et les initiatives en cours (WIO – C) dans la région facilitera cet aspect.

• Importance de la participation de la société civile, et du partenariat gouvernement / société civile

En cours Cet aspect a été mis en exergue lors des visites d'information dans chaque pays, et aussi lors de la réunion des gestionnaires à Rodrigues

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iii. Rapport annuel des activités par composante Rémi Ratsimbazafy, Chef de Projet Denis Etienne, Assistant technique environnement marin COI

Dans le cadre de la mise en oeuvre du projet, le financement d’une contribution à la création d’un Réseau d' Aires Marines Protégées des pays de la Commission de l’Océan Indien par le Fonds Français pour l’Environnement Mondial a donné lieu à la signature d’une convention de financement le 20 février 2006. En présence de Madame Monique ANDREAS, Secrétaire Général de la Commission de l’Océan Indien, Denis CASTAING, Directeur de l’Agence Française de Développement à Madagascar représentant le FFEM, et Jean-Paul PADDACK, Représentant Régional du WWF à Madagascar, ont procédé à la signature d’une convention de financement pour un montant de 700 000 euros, soit environ 1,8 milliards d'Ariary. Le financement cumulé de cette initiative s’élève à 1,944 million d’euros, soit environ 5 milliards d'Ariary, avec les contributions financières du FFEM (700 000 euros), du WWF (500 000 euros), de Conservation International (444000 euros) et du Ministère français des Affaires étrangères (300 000 euros). La même année, le 08-09 Juin 2006 à Quatre Bornes, Maurice, s'est tenue la première réunion du Comité de pilotage (COPIL), qui constitue la date de démarrage effectif du projet. Cette première réunion a vu la participation d'un Comité plus large par rapport à la composition prévue. En effet, des représentants d'autres institutions étaient invités en plus des membres constituants du COPIL, et cela dans un souci de bien informer les parties prenantes au début de la mise en oeuvre du projet, et de voir les opportunités de collaboration. • Composante 1 : Elaboration d'une stratégie régionale de gestion de la biodiversité et des ressources

marines

Activité 1.A - Etat des lieux régional : Reconnaissance, évaluations écologiques et socio-économiques

Dans un souci de plus de visibilité, des visites ont été organisées aux Seychelles, à Maurice et Rodrigues, aux Comores (Grande Comore, Mohéli, Anjouan), à la Réunion et à Madagascar (Antananarivo) pour présenter le projet Réseau des AMP, et aussi répondre aux préoccupations des partenaires concernant sa mise en oeuvre. En même temps, le processus de l'approche écorégionale a été expliqué à l'audience dans chaque pays. Les participants aux réunions représentaient en majorité les ONGs et les institutions étatiques. Des brochures et des fiches décrivant le projet étaient également distribuées aux partenaires lors de chaque atelier. Pour le lancement de la phase de reconnaissance qui a pour objectif d'évaluer les enjeux écologique et socio-économique, le cadre légal et institutionnel, et d'analyser les causes racines de la perte de la biodiversité, un appel d'offres a été envoyé au niveau des PFN pour lancer le processus au niveau des pays respectifs. Seuls, Madagascar, Maurice et Comores ont proposé des consultants potentiels pour la mise en oeuvre des prestations demandées. Pour le cas des Seychelles, aucune réponse n'est observée jusqu'à maintenant, et d'après le PFN, aucun candidat ne s'est présenté. Une nouvelle négociation est en cours avec les consultants. En effet, le travail des consultants se focalisera surtout sur l'analyse de documents précis, notamment, le rapport de pré-audit de la PRE COI, ainsi que les différents rapports relatifs aux stratégies nationales existantes (Biodiversité, Plan d'action environnementale, Plan Indicatif National, Profil environnemental). En sus de ces activités, l'analyse des faiblesses liées à la mise en place et à l'adoption de la stratégie régionale dans le cadre de la PRE COI est également indispensable pour éviter de répéter les mêmes erreurs que par le passé. Contraintes • Le retard au niveau de la mise oeuvre des activités est causé par le laps de temps dépensé entre la remise

des appels d'offre aux PFN et le temps de réponse, entre le temps de réponse et l'analyse des offres, et la réponse de l'UGP par la suite.

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• Les consultants potentiels ont chacun proposé une offre technique et financière correspondant aux TdR définis. Les résultats ont montré que le coût des propositions, environ 25 000 euro par pays, sauf pour les Seychelles qui n'ont pas eu encore de réponses, dépassait le budget total prévu de 89 200 euro (WWF + FFEM). Pour remédier à cette situation, la méthodologie proposée aux consultants est de baser principalement leurs analyses sur les rapports de pre-audit du programme de la PRE-COI auparavant, par souci de valoriser les informations existantes et de réduire les coûts. Cette nouvelle proposition est en cours de négociation avec les consultants qui devront proposer de nouvelles offres, les résultats attendus restant les mêmes.

Pour le cas de la mise en place d'un SIG régional, qui doit permettre de rassembler l’ensemble des données, il est proposé de produire un outil de haute résolution utilisant un protocole suivant un standard international qui est le Millenium Mapping Project. Un organisme (IRD Nouvelle Calédonie) a été contacté pour réaliser les prestations, mais la proposition soumise dépasse le budget prévu.. En conséquence, les alternatives suivantes ont été proposées : • Développer un système avec une résolution très faible (traçage manuel et transcription sur SIG) comme ce

qui a été effectué pour le programme de l'Afrique de l'Est (EAME) et de l'Ouest (WAMER), et qui amène à un coût plus faible.

• Etablir une carte de base géomorphologique des îles de l'Océan Indien occidental, qui constituera un outil de référence pour les travaux futurs de SIG, avec une résolution très élevée, et utilisable à long terme pour les pays de la COI. C’est cette option qui a été retenue par les membres du Comité technique.

Cette carte de base géomorphologique de l'Océan Indien occidental sera par la suite complétée par d'autres couches relatives aux herbiers mangroves,..etc, afin de répondre aux besoins de la région. Les Termes de Référence de cette étude concernent la fourniture d'une Carte de Base Géomorphologique des Iles de l'Océan Indien Occidental comprennent : • Un document sur le contexte, le protocole, et autres informations relatives, • Une cartographie géomorphologique suivant le protocole du Millennium Mapping Project, • Les fichiers numériques SIG, • Les planches cartographiques, • Les statistiques par pays (ou archipels). Les sites concernés sont tous les sites coralliens compris dans le secteur Océan Indien Occidental : Seychelles et bancs divers, Comores, Maurice, Madagascar, France (Réunion) et les bancs coralliens de l’Océan Indien (Geyser, Castor etc …). La réalisation s'effectuera sous Arc View, avec une livraison des fichiers en format Shapefile. L' UGP fournira les informations auxiliaires à faire figurer sur les cartes (toponymie des sites principaux et noms des récifs ou passes, etc.. .) Ce devis s'entend sans aucune information terrestre reportée (sauf les noms des villes principales). L'impression de la carte de base géomorphologique sera réalisée à Madagascar. Le délai de livraison du produit est de 7 mois. L'établissement du contrat avec le prestataire est en cours. Perspectives • Prendre des mesures pour faire avancer le processus d'appel d'offres aux Seychelles. • Négociation avec les consultants. Refocaliser les activités sur des analyses bibliographiques précises

incluant le rapport de pré-audit de la PRE COI, ainsi que les différents rapports relatifs aux stratégies nationales existantes (Biodiversité, Plan d'action environnementale, Plan Indicatif National, Profil environnemental).

• Lancement des analyses des processus écologiques et biologiques à l'échelle régionale: lancement de la cartographie: carte de base géomorphologique des récifs, et

superposition d'autres couches relatives aux herbiers, mangroves,... établissement du modèle de circulation marine avec les phénomènes associés.

Activité 1.B. - Définition partagée de la stratégie régionale : Atelier de vision,

Cartographie, priorisation et élaboration du plan régional de conservation

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Les activités relatives à cette sous-composante ne sont pas encore mises en oeuvre par l'UGP. Cependant, pour la préparation de l'atelier régional de “Vision + Priorisation” dans le processus de l'analyse écorégionale, il est indispensable d'organiser des séances préliminaires avant l'organisation de cet atelier. En effet, il est nécessaire d'appréhender d'avance tous les éléments pertinents qui relient les îles au niveau régional, notamment, les aspects écologiques et biologiques et les modèles de courant. Cela nécessitera alors des travaux supplémentaires. Les TdR sont à établir pour ces études. Pour le modèle de courantologie dans l'Océan Indien occidental, un professeur du département d'Océanographie de l'Université de Cape Town (Professeur Johann R.E. Lutjeharms) a été contacté par l'UGP pour discuter de la faisabilité d'une étude qui va prendre entre 3 et 6 mois, à travers la prise en charge d'un stagiaire. Ce dernier devrait effectuer un stage de 1 mois à Cape Town avant de bien commencer les investigations. Cette proposition sera soumise au Comité de Pilotage du 14-15 Juin 2007. Les figures suivantes (Carte 1, 2, 3) montrent le modèle de circulation marine dans notre région. Ce type de modèle de courant est indispensable pour appréhender l'aspect “connectivité” entre les états insulaires, et donc pour la priorisation dans le processus écorégional futur. Carte 1 : Modèle général de la circulation marine dans l'Océan Indien.

Carte 2 : Modèle montrant le système du courant Aghulas

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Carte 3 : Circulation marine dans le Canal de Mozambique.

Perspectives

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• Etablir un pool de scientifiques pour appuyer les travaux préliminaires relatifs à la préparation de l'atelier de vision : cartographie : priorisation.

• Composante 2 : Appui au renforcement (ou à la création) d'aires marines protégées dans les sites

prioritaires

Activité 2.A : Intervention d'urgence sur des AMP clés Un accord de principe pour financer les besoins urgents du Parc marin de Mohéli (PMM) avait été convenu par les membres du COPIL lors de la dernière réunion en Juin 2006. Par la suite, l’équipe de PMM a envoyé une demande de financement détaillée en Août 2006. Mais, entre-temps, à l'issue des visites effectuées à Mohéli et à la Grande Comore, il apparaît que de forts besoins se font sentir au sein de la gestion proprement dite du PMM. Les membres du groupe de travail ont alors décidé d'initier un diagnostic préliminaire afin de bien identifier ces besoins et d’assurer une bonne coordination avec les autres projets en cours dans le PMM,. Les TdR de ce diagnostic sont définis, ont été approuvés par le PFN comorien et l'UGP est actuellement en contact avec un consultant capable de réaliser le travail (voir Annexe 1). Ce consultant a beaucoup travaillé sur les AMP à Madagascar, et connaît assez bien le contexte de gestion des AMP. Le personnel du PMM a été averti et les négociations sont en cours pour la faisabilité de la mission. De ces informations dépendront les coûts engendrés. Pour le long terme, des opportunités de pérennisation financière seront à chercher. Le PMM est actuellement au stade d'élaboration de leur Plan d'Affaire en vue de mettre en place un Fonds Fiduciaire pour les AMP. Dans ce sens le Bureau de Programme de WWF à Madagascar appuie le PMM. Il sera nécessaire de tenir compte des études préalablement réalisées dans le cadre du projet biodiversité PNUD qui avait permis la création du PMM. Perspectives • Lancement du diagnostic • Appui selon les besoins émergeant du précédent diagnostic.

Activité 2.B - Définition de la liste des AMP soutenues par le projet En relation avec l'activité suivante.

Activité 2.C – Fonds de renforcement (ou appui à la création) d'aires marines protégées

Appui aux initiatives nationales A l'issue de la dernière réunion du COPIL, une des recommandations était de démarrer les activités d'appui sur les AMP existantes sans attendre les résultats de l'analyse écorégionale, pour assurer notamment une visibilité sur le terrain. A la suite des demandes adressées aux PFN lors du Copil de juin 2006, des propositions sont parvenues à l'UGP venant de Maurice, Seychelles, et dernièrement de Madagascar. Pour la proposition de Madagascar, les avis de l'UGP et de la COI sont encore attendus. Il est à souligner que l'acceptation de ces propositions a été basée sur des critères suivants convenus lors du dernier COPIL : • intérêt régional (existence d’une population endémique et unique, « réserve » larvaire, approche particulière,

intérêt écotouristique, autre) • volonté politique et appui des autorités locales (notamment co-financement) • exemple démonstratif et effet d’entraînement / mobilisateur pour le réseau • qualité de la planification et de la gestion antérieure (dans le cas d’un renforcement) • approche participative, engagement des communautés locales et des ONG. Pays Propositions Budget

Maurice Establishment of a Marine Reserve at Riviere Banane in Rodrigues

46 314 euro

Maurice Appui à la délimitation du Parc Marin de Balaclava A finaliser (2008)

Seychelles Demonstration project for monitoring of marine protected areas and high biodiversity island using radar

39 250 euro

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technology

Madagascar (en cours de soumission)

Renforcement des procédures de délimitation et d'élaboration de plan de gestion et d'aménagement des aires marines protégées

31 420 euro

L'élaboration des contrats est en cours entre l'UGP et l'entité responsable de la mise en oeuvre des projets. Contraintes L'élaboration des propositions au niveau de chaque pays suscite des négociations entre les intervenants sur les sites à prioriser pour être appuyé par le Réseau des APM. Cette situation nécessite un investissement en temps, aboutissant à une proposition commune au niveau national appropriée par tout le monde. Perspectives • Apporter des commentaires à la proposition de Madagascar. • Etant donné le retard dans le lancement de l'analyse écorégionale, et par conséquent la disponibilité des

résultats, il est suggéré de développer tout de suite des appuis sur des sites proposés. Cette initiative et les modalités de sa mise en oeuvre seront soumises aux membres du Comité de Pilotage.

Elaboration de documents techniques

Dans l'objectif d'améliorer la gestion des AMP à travers une meilleure disponibilité des outils de gestion pour les gestionnaires, le Toolkit pour la gestion des AMP dans l'Océan Indien occidental sera produit en français pour les pays francophones. Le texte du toolkit a été traduit en français, mais les fiches sont encore en cours de révision. Une consultante a été contractée pour la révision du texte français. Au total 78 fiches sont à réviser. La prestation de la consultante consiste à : • Relire l’ensemble du document • Faire la révision technique de la traduction française : vérification du bon emploi des termes et des

expressions techniques, des noms d’espèces et de manière générale des parties du texte se rapportant spécifiquement aux domaines de la gestion du littoral, de la biologie et l'environnement marin, la pêche et les aires marines protégées.

• Corriger les grosses erreurs d’expression et/ou de syntaxe (et éventuellement de grammaire et orthographe) • Vérifier l’ensemble des sites Internet cités dans les fiches : supprimer les adresses URL pour les sites qui

n’existent plus, corriger l’adresse si l’adresse a changé • Compléter les listes de sites Internet (dans «autres sources d’informations») avec des références

supplémentaires en français de sites francophones pertinents selon le sujet traité dans la fiche (il n’est pas demandé une liste exhaustive).

Après ce travail, le texte avec les photos originales seront formatés et reproduits dans le même format que le Toolkit original en anglais. En terme de reproduction de document, l'autorisation de l'IUCN a été accordée à la COI et un mémorandum d’accord est en cours de finalisation. Un graphiste et un imprimeur ont été identifiés à Maurice pour réaliser le travail final. Contraintes La traduction en français initiale a nécessité une révision en entier du texte. Cela a pris beaucoup plus de temps que prévu, limitant strictement le temps pour revoir et mettre à jour les sites Internet. La durée du contrat de la consultante va être amendée dans ce sens. Enfin, les fiches révisées ont été distribuées à plusieurs experts et spécialistes, pour une ultime vérification du contenu afin d’obtenir un document final parfait.

Formation des gestionnaires Pour la région de l'Océan Indien occidental incluant les pays de l'Afrique de l'Est et les pays insulaires, WIOMSA (Western Indian Ocean marine Science Association) et le CRC (Coastal Resource Center) de l'Université de Rhode Island, ont initié un Progamme professionnel de certification des gestionnaires d'aires marines protégées. Ce programme de certification propose d'amener les connaissances et les compétences de ceux qui travaillent, et dans certaines mesures ceux qui gèrent les aires marines protégées à un niveau de

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standards professionnels. Dans ce sens, un atelier était organisé au Kenya avec les professionnels d'aires marines protégées incluant les gestionnaires, durant lequel les modalités de mise en oeuvre de ce programme étaient discutées. Les discussions étaient focalisées sur les critères d'entrée, le contenu du programme, le cadre général du programme de certification, et le plan d'action qui propose les activités assurant le passage de la phase de conceptualisation à la définition d'un programme concret réalisable. Une fois mis en place, ce programme professionnel de certification constitue une grande opportunité pour la région.

Appui au suivi des écosystèmes Le Réseau Récif (RR) a pour vocation première d’assurer un suivi de l’état de santé des récifs à travers l’observation périodique de sites. Le but n’est donc pas de suivre l’ensemble des récifs coralliens de la région, tâche impossible, mais de dégager des tendances, dans la durée, par l’observation périodique de sites de référence, véritables sonnettes d’alarme. Outre cette activité de suivi, le RR, qui regroupe de nombreux scientifiques, s’est également donné pour mission d’appuyer des initiatives en matière de sensibilisation du public, de vulgarisation et de formation. De cette situation, il est évident que le RR constitue un outil nécessaire pour le Réseau des AMP. Le Comité de Pilotage de Juin 2006 a donné son accord pour soutenir le Réseau Récif sur la base d’une proposition affectant aussi bien les zones dans les AMP que les zones hors AMP. Cette proposition a été révisée par l’UGP et la COI afin de s’assurer qu’elle réponde bien aux besoins de chaque pays et corresponde au budget prévu. Un système de “Grant Agreement” a été appliqué pour chaque pays :

Localités Montant (USD)

Institutions Responsables Contacts

RODRIGUES 4.225 SHOALS RODRIGUES Pointe MonierRodrigues Mauritius Tel : +230 8311225 Fax : +230 8310287Web: www.shoals-rodrigues.org

Director : Mr. Eric Blais [email protected] Cc : Field Centre Manager : Ms. Sabrina Désiré [email protected]

MAURICE 2.000 ALBION FISHERIES RESEARCH CENTER Albion Petite Rivière Mauritius Tel.: +230 238 4100 +230 238 4829 +230 238 4744 Fax: +230 2384184 [email protected]

A contacter : Ms. Meera Koonjul [email protected]

COMORES 5.810 ASSOCIATION D'INTERVENTION POUR LE DEVELOPPEMENT ET L'ENVIRONNEMENT (AIDE) Tel : +269 33 43 49

A contacter : Mr. Saïd Ahamada [email protected]

SEYCHELLES 2.200 SEYCHELLES CENTER FOR MARINE RESEARCH AND TECHNOLOGY – MARINE PARKS AUTHORITY (SCMRT – MPA)

Managing Director : Mrs. Mary A. Stravens [email protected] Cc : Mr. Jude Bijoux

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Localités Montant (USD)

Institutions Responsables Contacts

P.O. Box 1240 Victoria Mahé Seychelles Tel : +248 225114 Fax : +248 224388

[email protected]

MADAGASCAR 10.190 CENTRE NATIONAL DE RECHERCHE SUR L'ENVIRONNEMENT (CNRE) BP 1739 101 Antananarivo Tel/Fax : +261 20 22 264 69 [email protected]

Director : Mr. Pierre Ravelonandro Cc : Mr. Jean Maharavo [email protected]

Tous les contrats sont signés et les fonds transférés. Il est à rappeler que les besoins du Réseau Récif correspondent à la mise en oeuvre des activités de suivis pour les années 2006 et 2007. Le financement de la réunion annuelle des Points Focaux reste en suspend.

Situation actuelle Situation proposée pour les 3 prochaines années

Pays Nombre de sites suivis

Nombre de sites dans les APMs

Nombres de sites hors APMs

Nombre de sites suivis

Nombre de sites dans les APMs

Nombres de sites hors APMs

Comores 11 4 7 15 7 8

Madagascar

Maurice

Rodrigues 13 7 6 13 7 6

Réunion

Seychelles 83 34 49 83 34 49

Contraintes Le Réseau AMP appuie ponctuellement le Réseau Récif. En revanche la question de la pérennisation du RR reste posée car, si certains pays sont susceptibles de dégager des financements pour appuyer le RR, d’autres rencontrent certainement des difficultés financières pour leur participation. Pour tenir compte de cette difficulté, la COI a demande au programme ReCoMaP (9ième FED) d’inscrire dans son premier devis programme un audit du RR qui permettra d’identifier les besoins précis par pays, d’améliorer le fonctionnement du RR, de proposer des solutions de financements à long termes et de faire le lien avec l’Afrique de l’Est. Par ailleurs, la COI a pris contact avec le bureau régional GEF/banque mondiale, afin

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d’envisager un deuxième projet d’appui au RR. Le bureau de la banque mondiale s’est montré très intéressé et attend les résultats de l’audit.

Activité 2.D. - Fonds d'appui à la valorisation durable des ressources marines Aucune activité n'est encore développée par l'UGP. Cette activité sera à développer en coordination étroite avec le programme ReCoMaP qui comporte une important composante sur ce sujet.

Activité 2.E - Appui à la désignation internationale des AMP prioritaires Classement de l’île de Mohéli en réserve de biosphère Une mission de l’AT environnement marin COI aux Comores en novembre 2006 a permis de faire le point sur la situation. Cependant, cette mission n’a pas permis de rencontrer M. Abbou Bacar Boina de l’UNESCO, Point Focal MAB, qui avait suivi de prés le processus d’inscription de Mohéli en Réserve de Biosphère, initié par Catherine Gabrié (WWF France) en 2004. Le processus a été arrêté en 2004, faute de capacités de suivi et de financements suffisant, alors que, dans le cadre du projet PNUD Biodiversité (qui a permis la création du PMM), les choses étaient bien avancées. La mise en œuvre du projet « Réseau des AMP », qui peut appuyer financièrement et techniquement le classement de Mohéli en Réserve de Biosphère, est une opportunité à ne pas manquer de relancer le processus. Pour cela, Catherine Gabrié et Denis Etienne ont effectué une mission à l’UNESCO en juillet 2006, qui a abouti à l’envoi d’un courrier de W. Erdelen, en charge du programme MAB à Mme Siti Kassim, Ministre de l’Environnement du gouvernement de l’Union. Une réponse a été envoyée par le gouvernement comorien en précisant que le processus de classement est relancé et en sollicitant un appui financier. Une réunion d’information et de sensibilisation avait été organisée à Mohéli en octobre 2004, avec l’ensemble des acteurs concernés. Afin de redémarrer le processus, il est proposé de refaire un atelier d’information en 2007. Suite à cet atelier, le processus de classement pourra reprendre conformément au calendrier qui avait été établi à l’époque et avec l’appui financier des projets « réseau des AMP », OCB (Organisation Communautaire de Base, PNUD) et de l’UNESCO. Afin de dynamiser le processus et de pas perdre de temps, la COI recommande de faire appel à un consultant qui pourrait :

Faire le bilan des activités déjà entreprises Coordonner les différentes activités tous au long du processus de classement Appuyer les gouvernements de l’Union et de l’Ile autonome de Mohéli Préparer le pré-dossier et les autres documents à remettre à l’UNESCO.

• Composante 3 : Mise en place du forum régional des gestionnaire d'AMP

Activité 3.A. Rencontres annuelles du Réseau régional des gestionnaires L'UGP et Shoals Rodrigues/Marine Education Trust/Darwin Initiative ont organisé ensemble l'atelier sur les AMP, intitulé “A regional perspective on MPAs in the Western Indian Ocean” du 09 au 14 Mai 2007, à Escale Vacances, Rodrigues. L'atelier s'est déroulé en deux parties : • une première partie intitulée “Progress of MPAs in the WIO : Success and Disappointments”, et • une deuxième partie correspondant à la première réunion du réseau des Gestionaires d'APMs des pays de la

COI. Les résolutions sorties de cette réunion sont annexées à ce rapport (voir Annexe 2). Les points saillants issus de cette réunion sont :

Le Consensus lors de la première réunion en Novembre 2003 à Antananarivo, relatif au besoin de mettre en place le Réseau de Gestionnaires d'APM, a été retrouvé.

Les objectives du Réseau des gestionnaires sont définis. La structure pour son fonctionnement est définie. Les activités à développer et les problèmes thématiques sont définis.

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Les thématiques à traiter sont priorisées avec les actions. La date de la prochaine réunion du Réseau des gestionnaire : Mai 2008. Le lieu : La Réunion ou Antsiranana (Madagascar). Le thème à traiter pour la prochaine réunion : “

Mobilisation de fonds pour les aires protégées marines”. Ce thème concerne aussi bien les mécanismes de financement durable pour le réseau des gestionnaires et les AMP elles-mêmes, mais aussi le développement d'activités génératrices de revenus pour les populations locales.

. Ces résolutions vont être traduites en plan d'action pour leur mise en oeuvre. Perspectives • Etablir les TdR du Task Force appuyant l'UGP • Définir les activités à mettre en oeuvre tout de suite à travers un plan d'action.

Activité 3.B. - Visites d'étude et échange de personnel entre AMP L’appui à la délimitation du parc marin de Balaclava (Ile Maurice) permettra de développer une activité d’échange et de formation (pose de bouées de délimitation), avec le personnel d’autres AMP de la région. D’autres actions concrètes sont à identifier rapidement en partenariat avec les pays. Cette activité sera intégrée dans le plan d'action précédent.

Activité 3.C. Création et mises à jour du site Internet du forum régional des AMP Cet aspect constitue une des activités proposées pour le Réseau des gestionnaires pendant la réunion à Rodrigues ( Annexe 2).

Activité 3.D. - Diffusion de documents techniques et stratégiques Cette activité est liée à l'activité définie dans la composante 2 -C, et consiste également à capitaliser les expériences issues de la gestion des AMP. Par ailleurs, l’AT COI a proposé au programme ReCoMaP d’inscrire dans le premier devis programme la traduction et l’impression du « Workbook for Assessing Management Effectiveness of MPA in the WIO ». cette proposition a été retenue et il est prévu que des formations soient organisées dans les pays francophones quand les deux documents seront prêts (Toolkit et Workbook). • Composante 4 : Sensibilisation et information sur l'utilité des AMP

Activité 4.A. - Elaboration du plan de communication Un draft de plan de communication (en fichier séparé) a été élaboré. Ce plan constitue un aperçu structuré des actions de communication relative au projet de mise en place du Réseau des AMP des pays de la COI, et en appui direct au Réseau des gestionnaires de ces mêmes AMP. Ce plan contient : • une introduction • les objectifs généraux et spécifiques • l'identification des acteurs impliqués et leur catégorisation • les activités relatives à chaque groupe cible pour chaque objectif • le chronogramme pour les prochains six mois, et • un système d'évaluation. Ce document sera présenté et soumis à l’approbation des membres durant la réunion du Comité de Pilotage.

Activité 4.B. - Communication directe avec les institutions nationales de la COI En corrélation avec A).

Activité 4.C. - Réalisation et diffusion de documents de communication et de produits audiovisuels

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En corrélation avec A).

Création et mises à jour de la partie “Grand public” du site Internet En corrélation avec A). Le site Internet de présentation du projet réseau des AMP est actuellement en cours de réalisation par la Société GETERIC à Maurice. Il appartiendra au Comité de pilotage de décider si le réseau des gestionnaires d’AMP doit développer un site Internet indépendant, ou si le même site peut assurer les deux fonctions : présentation du projet et forum des gestionnaires. • Composante 5 : Gestion du projet

L'Unité de Gestion du Projet L'équipe de l'UGP est maintenant au complet. Le chef de projet a été recruté en Mai 2006, et l'Assistant Scientifique en Décembre 2006. En plus, une consultante a été recrutée en Novembre 2006 pour assister le projet dans le domaine de la communication. Cette consultante appuie également les autres projets marins. Le Représentant Régional et le Directeur de Conservation appuient également l'équipe, avec en outre, la contribution d'autres personnes à temps partiel, notamment en ce qui concerne le secrétariat, et la partie administrative et financière.

Etat d’avancement général du projet Par rapport au plan de travail établi au début du deuxième semestre de 2006, des retards sont observés sur toutes les activités prévues (voir chronogramme fichier joint) : • au niveau des interventions d'urgence au PMM, • dans les interventions au niveau des sites prioritaires dans chaque pays, • au niveau des appuis sur le suivi des récifs ; et • surtout au niveau de l'initiation de la phase de reconnaissance dans le processus écorégional. • l'organisation de la première réunion du Forum des gestionnaires d'APM prévue pour le mois de décembre ; • la mise en place du site Internet du projet et l'élaboration du plan de communication. Actuellement, la composante 1 du réseau des AMP accuse encore du retard pour le lancement de la phase de reconnaissance, mais les activités à développer sont définies.

Difficultés rencontrées • Délai de recrutement : pour le remplaçant du Marine Programme Officer (précédent poste du Chef de

projet) et de l'Assistant scientifique. Cette situation a entraîné un problème sur la disponibilité du Chef de projet concernant l démarrage des activités. En effet, ce retard a deux raisons : (1) Il est difficile de trouver des candidats ayant le meilleur profil pour le poste à pourvoir ; (2) A cause de cette contrainte, le remplacement du précédent poste du Chef de projet au sein du WWF (Marine Programme Officer) a mis du temps, et il en a été de même pour le poste d'Assistant Scientifique. Le Chef de Projet travaille maintenant à temps plein sur le projet depuis Octobre 2006.

• Cofinancements : le financement de Conservation International prévu pour l'AMP de Nosy Hara pour un montant de 250,000 USD ne sera confirmé qu'à la fin de l'année 2007. A part les 45,000 USD pour le Parc Marin de Mohéli, les propositions de CI de considérer le Rapid Assessment Programme et l'atelier sur les espèces marines menacées effectués à Madagascar, comme un appui complémentaire au projet, restent encore à discuter. En dehors de ces actions, aucun autre financement complémentaire n’est encore arrivé. Pour le WWF, en revanche, une partie des financements est sécurisée, et des engagements venant d'autres bailleurs sont en cours (cf rapport financier).

• Procédures WWF : Les délais de préparation des contrats de consultants ont été très élevés et les contrats type WWF ne sont pas très bien adaptés au besoin du projet (problème de copyright, etc…). Des mesures correctives vont être apportées, à part celles qui étaient prises en cours de route.

Leçons apprises

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Les acteurs de la région ont tiré beaucoup de leçons lors des derniers projets régionaux, et sont très méfiants vis-à-vis des projets en cours. Néanmoins, la présentation du projet dans les pays impliqués et la facilitation de discussions se sont bien passées et ont levé une partie des inquiétudes. Au moins, ces derniers connaissent en détail les diverses composantes du projet, et les modalités de leur mise en oeuvre. L'UGP est soumis à des obligations de résultats certes, mais il faut cependant assurer que le processus est accepté par tous les intervenants, et dans notre cas, les gestionnaires d'AMP des pays de la COI. Le respect de ce processus assurera la pérennisation des activités à développer au sein de la région.

Complémentarité avec les autres initiatives régionales L'écorégion marine de l'Océan Indien occidental (WIOMER) et celle de l'écorégion marine soeur des pays de l'Afrique de l'Est présentent une forte connectivité avec le système de courant d'Aghulas et de Somalie Les deux écorégions se situent dans un même cadre institutionnel qui est la Convention de Nairobi Les deux écorégions partagent les mêmes caractéristiques d'environnement marin tropical faisant face aux mêmes pressions et défis. Des opportunités de partage d'expériences et de développement d'efforts concertés sont alors évidentes. Du fait de cette situation, l'UGP est parfois sollicitée pour des réunions à caractère régional : • Formations spécifiques dispensées par l'UICN et le Western Indian Ocean Marine Science Association -

WIOMSA en Septembre 2006 aux Seychelles, sur l'utilisation du “Toolkit pour les gestionnaires d'APM”, le Workbook sur l'évaluation de l'efficacité de gestion d'AMP.

• Réunion à Nairobi sollicitée par le PNUE concernant le “Partner's Consultative Meeting for Conservation of Marine Ecosystems in the Western Indian Ocean” du 31 au 01 Septembre 2006. Cette réunion déterminera les zones potentielles de synergie et l'initiation d'une approche programmatique intégrée et coordonnée dans le développement des programmes dans l' Océan Indien Occidental.

• Réunion en Février 2007 à Mombasa avec WIOMSA et CRC (Coastal resource Center) de l'Université de Rhode Island pour le thème “Initiation of a professional certification programme for MPAs managers”.

• Invitation de l'UNEP pour être membre du comité technique de pilotage pour la préparation du COP5 de la Convention de Nairobi.

• Invitation par le PNUE-GEF WIO-LaB project au “Development of a Transboundary Diagnostic Analysis (TDA) and Strategic Action Programme (SAP) for the Western Indian Ocean” en Avril 2007.

Il est important que le Réseau des APM soit branché sur les initiatives effectuées au niveau de l'Afrique de l'Est pour mettre en exergue les besoins et les spécificités des îles. Cependant, la COI recommande que :

La participation du Chef de projet à des réunions et/ou à des ateliers régionaux réponde à un réel besoin, commandé en priorité par l’intérêt du projet.

WWF MWIO PO et l’UGP respectent strictement le partage des responsabilités entre le maître d’œuvre (UGP) et le maître d’ouvrage (COI), lors des représentations à des réunions régionales.

Programme de gestion durable des zones côtières (ProGeCo ou ReCoMaP) sur

financement du 9ième FED De nombreuses référence sont faites au programme ReCoMaP (sous l’intitulé programme du 9ième FED) dans le document de présentation du projet « Réseau des AMP des pays de la COI ». En effet, le financement et la durée limités du projet AMP-COI ne permettront pas la mise en œuvre de toutes les activités identifiées. Il est donc prévu que ReCoMaP assure le relais, notamment dans le cadre de sa composante 1 qui prévoit la création d’une AMP par pays. Il est donc essentiel qu’une coordination très étroite soit assurée entre les deux projets et que ReCoMaP implique l’équipe du projet (UGP + AT COI) dans l’identification et la mise en œuvre de ses activités (notamment pour tous les aspects relatifs aux AMP et aux gestionnaires).

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ANNEXE 1

TERMES DE REFERENCE

Diagnostic de la situation du parc marin de Mohéli (PMM) et propositions d’actions

Etude réalisée dans le cadre du projet « Réseau des AMP des pays de la COI »

1. Contexte et historique

Le Parc Marin de Mohéli (PMM), première aire protégée des Comores, a été crée le 19 avril 2001 par décret n°01-053/CE du Chef de l’Etat de l’Union des Comores, qui assure un classement de la zone Sud de Mohéli en parc national. Le parc couvre une surface de 404 km2 qui englobe le territoire de 10 villages côtiers : Itsamia, Hamavouna, Nkangani, Wanani, Ziroudani, Nioumachoua, Ndondroni, Ouallah 2, Ouallah-Miréréni, Miringoni, ainsi que les îlots de Nioumachoua et une surface importante de mer ouverte, jusqu’à l’isobathe 100m. Le linéaire côtier est d’environ 100 km. Le parc comprend une grande diversité d’habitats et d’espèces remarquables, ainsi qu’un patrimoine paysager et culturel qui ont justifié son classement, proposé dès les années 80. Le parc a été crée dans le cadre du projet Conservation de la Biodiversité et Développement Durable financé par le PNUDF/FEM et exécuté par la Direction générale de l’Environnement (Ministère de la Production, de la Pêche, de l’Elevage, des Forêts et de l’Environnement) avec l’assistance technique du Bureau régional pour l’Afrique de l’Est de l’Union Mondiale pour la Nature (IUCN) de juin 1998 à décembre 2003. Les activités du PMM se sont ensuite poursuivies grâce à un financement additionnel du PNUD. Le processus de création du parc marin a été conduit de façon très participative en associant, à toutes les étapes du projet, les associations villageoises de développement et d’environnement «ulanga », les administrations locales (préfectures et chefs de village), régionales (gouvernorat) et les autres services gouvernementaux (pêche, tourisme, agriculture, justice, gendarmerie), ainsi que les opérateurs touristiques présents dans la zone du parc. Cependant, à ce jour, le parc n’a pas réussi à réaliser son autonomie financière et certains des objectifs définis dans le plan de gestion n’ont pas été atteints. Il est important, comme cela était prévu dans le programme d’aménagement, de réaliser une évaluation pour proposer le cas échéant, des mesures correctives et des adaptations aux modalités de gestion prévues initialement. 2. Objectifs du diagnostic

La prestation a pour but de faire le bilan des trois années de fonctionnement du PMM, et notamment d’évaluer la mise en œuvre des objectifs définis dans le plan de gestion (et le décret d’application) et l’état d’avancement du plan d’action (programme d’aménagement du PMM). Une attention particulière sera portée aux aspects : surveillance, suivi scientifique, développement de l’écotourisme et gouvernance.

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Le diagnostic doit identifier les points forts et les points faibles du Parc. Un diagnostic spécifique du fonctionnement du parc sera réalisé, en analysant les moyens et structures de gestion, la stratégie mise en œuvre, les ressources financières et humaines et la gestion du budget, les infrastructures et équipements. L’analyse fera par ailleurs le bilan des projets, partenaires et financement divers impliqués dans le fonctionnement du PMM Le diagnostic s’inspirera des recommandations élaborées au chapitre 7 (suivi-évaluation) du programme d’aménagement du Parc et devra notamment mesurer :

• la pertinence des systèmes et des processus de gestion • l’efficience et l’efficacité de la gestion • l’adéquation des résultats de la gestion aux objectifs fixés dans le plan de gestion

3. Résultats attendus

Le rapport, qui ne dépassera pas 50 pages, devra être clair, concis et précis. Sur la base de l’analyse, le rapport devra établir une série de propositions et de mesures correctives concrètes, pragmatiques et réalistes (en terme financiers et humain) destinées à améliorer le fonctionnement du PMM et assurer sa pérennité. La prestation devra notamment définir les conditions à remplir pour assurer un fonctionnement intégré, participatif, effectif et à long terme du PMM. 4. Contenu

a) Faire le bilan du fonctionnement du PMM depuis sa création en 2001 • Vérifier si les objectifs définis dans le plan de gestion et le décret d’application ont été atteints, • Vérifier si les stratégies et actions prévues ont été mises en œuvre, • Evaluer l’écart entre ce qui était prévu et ce qui a été fait et en analyser les causes, • Evaluer la perception du parc par ses partenaires (locaux : communautés, administrations, ONG)

et internationaux (bailleurs, scientifiques, etc…), ainsi que le degrés de satisfaction. Pour cela, il est recommandé de rencontrer les partenaires si possible ou des les interroger (questionnaire ou échange téléphonique). L’objectif est notamment de définir quelles sont leurs attentes dans le cadre du partenariat avec le PMM et ce qu’ils peuvent apporter au PMM en terme d’appui au fonctionnement.

b) Analyser la gestion / fonctionnement du PMM au quotidien

L’analyse portera sur les différentes structures de gestion : comité de gestion, équipe du parc, autorités administratives locales. • Vérifier l’adéquation des termes de référence des structures et des personnes, • Dégager les points forts et les points faibles en terme de fonctionnement, • Identifier les besoins de renforcement et les axes d’interventions prioritaires (à priori sur les points

faibles identifiés).

c) Financements • Faire le bilan des partenariats et projets qui apportent leur soutien au PMM, • Evaluer les besoins (techniques, humains, financiers) du parc pour assurer un fonctionnement

raisonnable, • Proposer des modalités de financement réalistes à moyens et longs termes.

d) Propositions et recommandations Les recommandations et propositions d’actions correctives pourront porter sur tous les aspects pertinents identifiés par la mission d’évaluation. Ces recommandations devront tenir compte du contexte (économique, culturel, social, environnemental) particulier de l’Union des Comores et de Mohéli.

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Il faudra porter une attention particulière aux aspects suivants : • Ressources humaines nécessaires pour assurer le fonctionnement du parc (en nombre et

compétences), • Besoins en terme de logistique, • Proposition d’un budget de fonctionnement, • Comment améliorer la coordination entre les différentes institutions intervenant au sein du PMM

(bailleurs, scientifiques, etc…), • Quel appui les programme de la COI (Réseau des AMP et ReCoMap) peuvent apporter au PMM.

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ANNEXE 2

Première Réunion des Gestionnaires d'Aires Marines Protégées de l'Ecorégion Marine de l'Océan Indien occidental

13 – 14 Mai 2007 Escale Vacances, Rodrigues

Les Résolutions de l'atelier I. Introduction Cette initiative se situe dans le cadre du projet "Réseau des Aires Marines Protégées des pays de la Commission de l'océan Indien", dans lequel toutes les opportunités d'expériences et d'informations entre les gestionnaires d'aires marines protégées sont promues. Dans ce sens, la Composante 3 du projet adresse bien ce besoin accru des gestionnaires. Cet atelier est la suite de la première réunion des gestionnaires organisée à Madagascar en Novembre 2003, au cours duquel un consensus sur le besoin de créer le Réseau des gestionnaires était atteint. II. L'établissement du Réseau de Gestionnaires d'APM est-il toujours une bonne idée? Une séance a été dédiée pour recapturer le consensus créé à Madagascar en Novembre 2003. Ce consensus pour le besoin de mettre en place un Réseau de Gestionnaires d'AMP des pays de la Commission de l'Océan Indien de Novembre de 2003 a été alors reconduit unanimement lors de la réunion des gestionnaires à Rodrigues. III. Objectifs du Réseau

1. Objectifs généraux Promouvoir le réseau des gestionnaires en lien avec celui des AMP Créer une dynamique et une solidarité entre les gestionnaires Promouvoir une gestion efficace et effective des AMP Résoudre en commun les problèmes communs Favoriser la création d’AMP dans la région de l'Océan Indien

2. Objectifs spécifiques

Rendre disponibles les informations sur les expériences acquises, les capitaliser et les diffuser entre les gestionnaires. Dans ce sens, les visites d'échange devront être promues également. En plus, les expériences régionales devraient être valorisées aussi à l'échelle internationale Identifier certains thèmes importants relatifs à la gestion des AMP et les partager dans le cadre

d'un forum de discussions Mobiliser l'appui politique à différents niveaux national, régional ou international, et pousser la

constitution d'un groupe de pression pour accélérer les prises de décisions au niveau de l 'Etat Organiser des formations pour améliorer l'efficacité de gestion des AMP, et utiliser ces

dernières comme outil pertinent et nécessaire dans la gestion intégrée des zones côtières Jouer un rôle d’expertise ou d’aide à la mise en réseau d’expert sur des thématiques précises

(biologie marine ; socioéconomie ; juridique) Appuyer les problématiques transfrontalières au niveau de la région, notamment les espèces

migratrices, les réglementations transfrontalières, ….

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Appuyer la levée de fond, le montage de projets et à la négociation avec les bailleurs au profit du Réseau des gestionnaires et des AMP

IV. La Structure du Réseau

1. Membres du Réseau : les membres sont constitués de tous les gestionnaires de terrain quelque soit leur statut (administration, ONG, privés, …). Ils peuvent se constituer en tant que membres actifs et/ou simplement en tant qu'observateur. Leurs termes de référence seront établi par l’UGP du Réseau des AMP (qui joue le rôle de secrétariat du réseau des gestionnaires).

2. Quels sont les Rôles des ONG dans le Réseau des AMP? 3. Qui anime le réseau?

• Le Secrétariat est assuré par WWF Madagascar & West Indian Ocean Programme Office, pendant la durée du projet “Réseau des AMP des pays de la COI”. Cependant, après ce projet, le Secrétariat devrait être relayé par une structure pérenne assurant l'animation du réseau. devant servir de secrétariat et animer le réseau après la fin du projet « réseau des AMP COI » devra être proposée et validée lors de la prochaine réunion des gestionnaires.

4. Un Task Force d’appui au Secrétariat. Des volontaires se sont présentés : • pour Rodrigues : Mme Alex Elliot et Mr Eric Blais • Seychelles : Mr Alen Cedras • Comores : Mr Mohamed Mindhiri • Maurice : Mr. Sanjeev Leckraz • Madagascar : Mr Jaomanana • La Réunion : Mr Emmanuel Tessier.

Remarques : Point focal (facultatif selon les pays et le contexte) mais il faut veiller à la participation et à la contribution de tous les gestionnaires. Pour certains gestionnaires, l'accord gouvernemental est nécessaire. V. Les Problèmes thématiques définis en 2006 Les problèmes thématiques listés en 2006 ont été mis à jour par les participants :

1. Source de financement • Tourisme • Bénéfices économiques • Financement : Implication du secteur privé, plus d'engagement de l'Etat (additif)

2. Gestion des AMP Efficacité de gestion des AMPs : évaluation et suivi AMP et gestion des pêches Formation Participation des populations locales Espèces migratrices Pêcherie communautaire Législation Partage d'expériences Activités opérationnelles : système d'ancrages, éducation Gestion intégrée des zones côtières (additif) Partenariat société civile – Etat – Organisations internationales (additif)

3. Gestion des zones hors AMP (additif) • Gestion intégrée des zones côtières (additif)

4. Recherche et suivi • Expertise scientifique • Aspects de Résilience (par rapport au blanchiment des coraux)

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• Représentativité des habitats (bancs coralliens immergés, AMP en haute mer) • Standardisation des méthodologies • Partage d'information • Suivi socio-économique (additif) • Connectivité (additif)

5. Communication Connexion email Développement des outils de promotion du réseau (additif)

6. Thème transversal indispensable pour le Réseau des gestionnaires Communication Développement d'outils de communication pour promouvoir le réseau (ex: profiter de la

tenue de la Réunion de la CDB) lors des différents mouvements internationaux ; Développement et mise à jour du site web du Réseau :

Mise en place d'un forum de discussion et utilisation de plusieurs supports (vidéo, développement de plusieurs thèmes)

Rendre disponible les documentations relatives à plusieurs thèmes Présentation de l'AMP Echanger des différentes informations relatives à chaque AMP de la région Partager sur des informations sur les événements internationaux ou régionaux Charte graphique : besoin d'un temps de réflexion mais garder la première proposition

formulée • Formation

VI. Les thèmes prioritaires

Thèmes Activités

1. Financement • Domaines d'intervention :

AMP Equipements et logistiques Aménagement

• Mise à disposition par le secrétariat d'information sur les bailleurs et évaluation des besoins de financement pour la gestion d'AMP au niveau de la région

• Mise à disposition par les gestionnaires d'informations pour la compilation des différentes sources de financement connues.

• Mener des études pour l'identification des instruments financiers durables nécessaires à la gestion des AMP

• Engager les démarches pour la mise en place d'un fonds fiduciaire régional pour le réseau des gestionnaires d'AMP

• Aide à la mobilisation de fonds • Recherche de fonds à travers WIOMSA, WIO-

LaB, SocMon, IUCN, SGP-GEF, RECOMAP

2. Formation • Générale • Spécifique (socio économique, montage des

projets, comptabilité, finances et autres…) • Technique (plongée, mécanique, pose des

bouées,....)

• Identifier, évaluer les besoins en formation et organiser des formations pluri-disciplinaires ou spécifiques sur site pour les gestionnaires

• Information et formation dispensées par des experts sur les conventions internationales relatives à des thèmes spécifiques pour des applications pratiques

• Fournir des formations sur les méthodologies standards en matière de suivis écologique,

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Thèmes Activités

socio-économique et la manière d'appréhender les phénomènes naturels comme le blanchissement des récifs coralliens

• Informer sur ces formations (critères d’accès) : WIOMSA,SIDA, Blue Ventures, Seychelles…

• Rendre ces formations accessibles aux francophones

3. Expertise • Evaluer l'expertise existante disponible au niveau régional et international et établir une base de données (éventuellement en lien avec le programme ReCoMaP)

• Favoriser et développer les échanges d'expertise• Mobiliser l'expertise nécessaire pour le

développement d'outil de communication de promotion du réseau (ex: CBD)

4. Recherche • Accès à la recherche (nationale, régionale &

internationale) • Traduction des résultats / valorisation à

destination des gestionnaires • Bases de données

• Intégrer sur le site Internet les informations sur :

les recherches en cours, les appels d’offres recherches

Base de données documentations scientifiques

Base des données des personnes ressources (mise à jour)

• Favoriser les recherches appliquées à la gestion des AMP

• Traduire certains résultats scientifiques en éléments utiles à la gestion(échelon régional)

5. Gestion

• Définir, évaluer les outils de gestion des AMP, et les outils de mesure de l'efficacité de cette gestion

• Vulgariser et assurer la mise à jour de ces outils• Promotion des outils standardisés d'aide au

suivi (SocMon, COREMO,..) • Valoriser les expériences des gestionnaires

relatifs aux aspects opérationnels (démarcation du parc,..)

6. Participation des populations locales • Implication des pêcheurs et de tous les groupes

sociaux concernés

• Sensibiliser les communautés de base et lesimpliquer davantage dans la gestion des AMP en utilisant les moyens de communication de proximité (ex: radio communautaire) pour sensibiliser les pêcheurs dans la gestion des AMP

• Appui (appel aux ONG concernées et renforcement de capacité) à la promotiond'activités génératrices de revenus

• Développement d'alternatives • Visite d’échanges • Valoriser les expériences dans les AMP • Recueil des expériences, les leçons apprises en

collaboration avec IUCN, WIOMSA…, même hors AMP

7. Communication, coordination des acteurs, • Lobbying envers les décideurs politiques, les

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Thèmes Activités

consultation, sensibilisation

communautés de base , la société civile et les ONG

• Appui des AMP par les législations & les conventions (réunions annuelles)

• Sensibilisation envers les jeunes, éducation relative à l’environnement, campagne de carnaval…

• Journée des AMP, Océan, environnement, biodiversité…

• Site Internet à rôle informatif, associer les gestionnaires au contenu

• Inventaire des outils de sensibilisation et des besoins dans chaque AMP

• Forum, conférence, symposium,email, poster • Petit fascicule • Newsletter • Dépliant • Logo du site de gestionnaires des aires marines

protégées de l’ouest de l’océan indien • Visite de terrain dans les différentes AMP

VII. Les thèmes prioritaires retenus Cinq thèmes prioritaires ont été retenus :

i. Le financement : ce thème est constitué de deux parties : tout ce qui est relatif aux activités génératrices de revenus pour les populations locales, et les mécanismes de financement pour les AMP elles-mêmes

ii. La formation : concerne les compétences de base nécessaires pour les gestionnaires eux-mêmes (formation générale) et tous les aspects pratiques opérationnelles des AMP (formations spécifiques)

iii. L'amélioration de la gestion : en terme d'efficacité et l'utilisation appropriée des outils de suivi/gestion disponibles.

iv. La recherche et l'expertise : renforcer les capacités des gestionnaires à développer des thèmes recherches dont les résultats seront appliquées à des perspectives de gestion, et renforcer leurs connaissances sur les aspects pertinents comme la connectivité, la résilience...

v. La communication : qui est un thème transversal, et concerne aussi bien la communication interne que la communication externe.

Avec ces cinq thèmes prioritaires, des recommandations étaient également exprimées par les gestionnaires :

dans l'immédiat, le Réseau des gestionnaires d'AMP doit se faire connaître. En effet, un grand effort de communication devrait être mobilisé, et cela à travers le Secrétariat (WWF MWIO PO) et la COI, dans le but d'améliorer la gestion des AMP et surtout de convaincre les décideurs politiques dans les efforts à mener

10 à 15% du budget du projet devrait être alloué à cet aspect de communication. Un aspect aussi important est la promotion (marketing) des valeurs et des succès de la région. Cette

politique de marketing va permettre de générer des activités génératrices de revenus et des sources de financements importants, pour les développement des AMP.

La sensibilisation fera partie intégrante d'un plan cohérent de communication. VIII. Les Activités à développer

1. Financement Les outils de financement disponibles devraient être accessibles et remonter au niveau des

gestionnaires d'AMP.

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2. Formation Optimiser les opportunités qui existent. Par exemple profiter de la mise en place des bouées au

parc marin de Balaclava à Maurice pour faire participer les autres gestionnaires de la région. Remonter auprès des gestionnaires d'AMP les informations relatives aux opportunités de

formation. Organiser des visites d'échange.

3. Expertise et la recherche

Se rapprocher des organismes régionaux Créer une base de données sur les expertises dans la région Aider à énoncer les priorités de la recherche, et faciliter la mise en commun des protocoles, les

échanges d'experts Organiser des visites d'études

4. Efficacité de Gestion

Traduction en français du Toolkit : "Managing MPAs, A toolkit for the Western Indian Ocean" Traduction en français du Workbook "A Workbook for assessing management effectiveness of

MPA in the Western Indian Ocean". Formations à l’utilisation de ces outils Mise en place du système de suivi de l'état de santé des récifs dans le cas de blanchiment des

coraux. Développer et disséminer les outils techniques. Mise à disposition des documents de politiques relatives à des thèmes spécifiques.

5. Communication

Développement du site Internet pour jouer à la fois un rôle informatif, et aussi répondre à des aspects pratiques de problématiques :

Etablissement de charte graphique Considération de l'aspect marketing pour la promotion du Réseau des gestionnaires Informations bien étayées disponibles sur les AMP, à travers des fiches à compléter par

les gestionnaires eux-mêmes. Développement d'une plate-forme d'échange à travers un forum de discussion sur internet. Organiser une réunion du Réseau des gestionnaire par an. Produire et disséminer une Lettre d'Information pour les gestionnaires. Assurer et renforcer les échanges par téléphone.

Il a été aussi recommandé que les gestionnaires d'AMP consacrent au moins 02 heures par semaine pour le Secrétariat du réseau (fourniture d’information, participation aux forums de discussions, etc…) IX. Prochaine Réunion des Gestionnaires

1. La date proposée pour cette prochaine réunion des gestionnaires : Mai 2008 2. Pour le lieu : deux sites sont proposés : La Réunion et Antsiranana (Madagascar). Pour le cas de La

Réunion, une confirmation est attendue des responsables. Pour Madagascar, l'AMP de l'Archipel de Nosy Hara est en cours de création. Aucune décision n'est encore prise pour le choix de l'un des sites.

3. Le thème choisi est “ Mobilisation de fonds pour les aires protégées marines”. Ce thème concerne aussi bien les mécanismes de financement durable pour le réseau des gestionnaires et les AMP elles-mêmes, que le développement d'activités génératrices de revenus pour les populations locales.

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iv. Plan de communication

Plan de communication en appui au Réseau des Gestionnaires des aires marines

protégées des pays de la COI et à la mise en réseau de ces AMP (Composante 3 et 4 du Projet)

Introduction :

Le plan de communication abordé ici est l'aperçu structuré des actions de communication

relatives au projet de mise en place du Réseau Régional des Aires Marines Protégées des pays de la

COI et en appui direct au réseau des gestionnaires de ces AMP.

Un plan de communication n'est pas un document figé, il doit s'adapter aux circonstances qui ont

présidé à son élaboration, évoluer avec la situation du projet présente et future. Si nécessaire, il

devra subir certaines réactualisations au cours de son cycle de vie.

La diversité n’est pas qu’écologique dans cette région de l’Océan Indien, elle est aussi

économique, culturelle et sociale. On peut parler même de différence. La situation économique dans

chaque île n’est pas homogène ce qui augmente les difficultés quant aux actions à mener car le

niveau de départ n’est pas le même (niveau d’éducation, style de vie, moyens…). De plus, les

spécificités culturelles et sociales de chaque île, dont les origine des populations varient, compliquent

encore la situation, particulièrement pour des actions de communication et de

sensibilisation/éducation.

Des variations plus ou moins importantes seront perceptibles quant à la réalisation sur terrain,

pour ménager ces différences. Le présent plan de communication donne une vue générale sur

l’ensemble des ces activités afin de donner une image de cohérence pour un même et unique projet.

Objectifs :

Objectifs généraux :

Sensibiliser et informer sur l’utilité des AMP ;

Développer une dynamique régionale d’échange et de collaboration(en lien avec le

réseau des gestionnaires des AMP).

Objectifs spécifiques au plan de communication :

Mobiliser l’ensemble des acteurs identifiés (bailleurs, scientifiques, gouvernements,

société civile) ;

Page 46: Projet « Réseau des Aires Marines Protégées des pays de la COI »

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Instaure un dialogue direct et de confiance avec les acteurs des AMP et plus

particulièrement les décideurs ;

Assurer la visibilité et la promotion du projet et du réseau des gestionnaires ( au

niveau régional et international) ;

Sensibiliser les usagers sur les bénéfices qu’ils peuvent tirer des AMP ;

Former les générations futures à la bonne gestion du milieu marin et littoral.

Contexte du projet

Identification des acteurs impliqués :

En général, l'AMP a pour finalité d'intégrer la protection de l'environnement dans une

perspective de gestion durable de l'espace et des ressources marines / côtières, ceci sous une

dimension régionale pour le réseau régional des AMP dans l’Océan Indien Occidental.

Lors de la première rencontre des membres du réseau des gestionnaires des AMP, ces

derniers ont particulièrement souligné la nécessité d’impliquer d’avantage d’interlocuteurs et de

collaborer avec un cercle plus élargi dans tout le processus d’établissement et de gestion des AMP.

Cela va :

• du professionnel :

personnel AMP ;

les diverses institutions publiques – para-publiques - privées ;

les ONG nationales et internationales oeuvrant dans l'environnement - le

développement - le tourisme ;

les bailleurs de fonds traditionnels de l’économie nationale ;

les opérateurs privés du tourisme - des transports et des loisirs ;

les pêcheurs – fermiers ;

les scientifiques – nationaux, régionaux, internationaux - travaillant dans le milieu

marin et côtier.

• au grand public :

riverains ;

communautés locales ;

touristes ;

milieu estudiantin et scolaire.

• en passant par les soutiens de niveau supérieur ainsi que ceux qui doivent être informés de l'avancement ou des activités du réseau :

la COI ;

les bailleurs et organismes chargés des conventions et traités internationaux ;

Le comité de pilotage du projet ;

Page 47: Projet « Réseau des Aires Marines Protégées des pays de la COI »

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les PFN (du projet) ;

les responsables étatiques concernés (indirects) ;

• ainsi que les '' collaborateurs induits '' :

le personnel de WWF Madagascar et de l'Océan Indien Occidental ainsi que de

chaque organisme en charge des AMP ;

les différents partenaires ;

la presse en général ;

les consultants ...

Catégorisation

A ce stade et compte tenu des moyens disponibles actuellement, nous identifierons quatre

groupes cibles , ceci répond au souci de mener des actions concentrées, souci exprimé par le COPIL

du projet et certains gestionnaires qui veulent plus d'actions sur le terrain :

Groupement étatique, institutionnel et divers organismes : regroupe toutes les institutions

étatiques et les démembrements gouvernementaux ; les divers organismes publics, para-publics et

internationaux ; les politiciens et notables, mentors d’envergures nationales ; les autorités religieuses,

traditionnelles et issues de la société civile en général.

Les bailleurs : tous les organismes, projets et programmes susceptibles de fournir des aides

financières mais aussi techniques

Les usagers directs et indirects : les riverains des AMP (dans la région côtière et le rivage marin) ;

les communautés de base locales ; les pêcheurs ; les touristes ; la population entière (les habitants

hors régions côtières) ; la population entière (les habitants hors régions côtières)..

Les étudiants et élèves : représentent les générations futures.

Chaque groupe-cible n’est pas parfaitement homogène et reste perméable et permutable

quant aux éléments constitutifs. Pour certaines activités, il est nécessaire d’identifier un ou des sous-

groupes à partir de ces deux groupes initiaux.

Les activités qui sont citées dans les tableaux suivants sont issues des priorités identifiées lors

de la dernière réunion des gestionnaires à Rodrigues. Ces activités sont déclinées en fonction des

objectifs définis auparavant, qui eux-mêmes découlent des thèmes choisis par les gestionnaires.

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Analyse groupe cible

Groupe- cible Activités Actions

Dialogue et information régulières

Supports informatifs sur les retombées positives et durables des AMP • Documents promotionnels :brochures, cahiers et classeurs divers • Site web, newsletters. • Film sur les bénéfices des AMP

Constitution d’un groupe de pression au niveau régional et même international

Présence aux réunions de haut niveau (CBD,…) Décideurs

Démontrer les implications et répercussions sociales des AMP

Supports de communication

Bailleurs Recherche de financement Supports de présentation (brochures, rapport d’activités, …)

Envoi d’un représentant du réseau des gestionnaires dans les grandes réunions internationales

Expliquer les fondements des restrictions et règles de gestion des AMP

Supports de sensibilisations simples mais explicites (flyers, théâtre villageois, radio, signalétiques, …)

Usagers Sensibilisation sur l’intérêt des AMP pour les populations locales

Choisir des sites pilotes dans chaque pays (plage, places publiques, …) Mener une campagne d’information simple et régulière (théâtre villageois, radio, poster, film, …) Participer aux activités/événements locaux (1/AMP) Organiser un grand événement par pays

Elèves, étudiants

Amélioration de la connaissance du milieu marin et côtier

Identifier les acteurs éducatifs dans chaque pays Choisir des sites pilotes dans chaque pays (écoles, lycées, …) Exposition itinérante Projection de films, documentaires Produire une mallette pédagogique

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v. Recommandations du Comité de Pilotage 2007, jour 1

DEUXIEME REUNION DU COMITE DE PILOTAGE DU RESEAU DES AIRES MARINES PROTEGEES DES PAYS DE LA COI

14-15 JUIN 2007

RECOMMANDATIONS DES PARTICIPANTS

JOUR 1 - 14 Juin 2007 Mode de circulation d'informations • Ile de la Réunion : Comité Consultatif de la Réserve • Comores: Comité d'Orientation et de Développement durable (national) • Comores (Mohéli): Comité de gestion du PMM • Maurice : Integrated Coastal Zone Management Committee

Maurice (Rodrigues) : IMPAM Board • Madagascar : Commission Environnement Pêche • Seychelles : Cadre du “Environmental Management Plan of Seychelles” Structure nationale existante à valoriser. Composante 1 : Stratégie régionale • Relance de l'appel d'offres aux Seychelles : existence de candidat Composante 2 : Appui au renforcement d'AMP • Situation d'urgence pour le Parc marin de Mohéli (développement des investissements dans la partie sud est de Mohéli) : lancement immédiat du diagnostic (évaluation à mi-parcours), finalisation proposition, facilitation du déblocage de fonds. Amélioration de la transparence et de la coordination dans la gestion du PMM et des projets. Action concrète à travers l’achat d’un bateau • Diagnostic PMM : attendu et nécessaire pour le Conseil régional de la Réunion en vue d'utilisation de fonds (échéance Septembre) • Réserve Marine de Rivière Banane : démarcation des bouées, élaboration de plan de gestion en cours, budget de fonctionnement, engagement financier de l'ARR. Clarification au retour du PFN. Etablir un plan de gestion qui définisse les moyens humains et financiers pour la pérennisation de la Réserve marine • Proposition de Madagascar : répond au défi pour les 1 million d'ha; capitalisation des succès et des difficultés pour faire avancer les processus de délimitation et de mise en place de plan de gestion et d'aménagement ; feedback demandé sur la proposition. L’UGP et CI regarderont la proposition faite par Sage à CI (Ambodivahibe) et de Madagascar à l’UGP. • Démarcation du Parc Marin de Balaclava à partir de septembre 2008 : coordination avec l'UGP • Traduction du Toolkit : erreurs sur les sources des images • Programme de certification WIOMSA/CRC : Programme IHSM/ANGAP à faire remonter à l'échelle régionale, décision de l'UGP pour sa contribution financière, coordination avec Progeco

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• Programme MAB de l'UNESCO sur PMM : prendre en considération le temps nécessaire pour la préparation des dossiers. L’UGP relance le processus de classification en coordination avec les PFN (Unesco aux Comores et projet AMP et le PFN suppléant) Composante 3 : Mise en place du forum régional des gestionnaires d'AMP • Visites d'échanges : remontées des informations issues des AMP individuelles qui pourraient intéresser les autres AMP • Proposition des Seychelles d'être pays hôte pour ces visites • Site internet des gestionnaires d'AMP • Gestion et animation du Réseau des gestionnaires : besoin de beaucoup de dynamisme, formation auprès d'autres réseaux déjà opérationnel, beaucoup d'investissement en temps et en responsabilité, retour d'information, pérennisation, appui à l'UGP • L’UGP assure le secrétariat pendant la durée du projet avec l’appui des gestionnaires • L’UGP coordonne la mise en oeuvre de toutes les recommandations issues de la réunion à Rodrigues Composante 4 : Sensibilisation et information sur l'utilité des AMP • Valoriser les activités nationales liées à des évènements phares en lien avec les AMP: Fête de la tortue – 28 Mai (Itsamia, Mohéli, Comores) ; Festival des baleines (Madagascar) ; Journée du développement durable (Réunion) ; World Environment day (Maurice) ; Festival de la mer (Seychelles) • Journée d’information de la COI: Madagascar : Jeux des Iles – Août ; Comores – Juillet ; Seychelles – début octobre • Finaliser le plan de communication et hiérarchiser les activités et actions à mettre en oeuvre dès maintenant Synergie entre Progeco et Réseau AMP • Rôle de coordination de la Chargée de mission Environnement de la COI dans le cadre de l'éxécution des programmes de la COI • Collaboration dans la planification, échange d'informations et réunions régulières • Amélioration de la mise oeuvre du SIG, évaluation en cours (rapport en Juillet): disponibilité, transfert et dissémination des données, arrangement institutionnel pour le transfert de données, renforcement de la capacité nationale • Gestion de la cartographie SIG au-delà du projet • Carte de base géomorphologique : addition d'autres couches thématiques : pêche, tourisme • Activités génératrices de revenus – Réduction de la pauvreté (écotourisme) • Formation - Programme de certification pour les gestionnaires d'AMP : anglophone / francophone • Sensibilisation/communication • Proposition de réunion (avant fin 2007) suite au rapport de Progeco sur les capacités en SIG et les projets existants dans la région en vue de la coordination Synergie entre Réseau AMP et ASCLMEs Le PFN de Madagascar enverra aux deux projets (Progeco et Réseau AMP) les documents du projet ASCLME. Synergie entre Réseau AMP et France (Réunion)

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• Le PFN s’engage à prendre contact avec les maîtres d’ouvrage du projet (modèle de courantologie autour de la Réunion (Ifremer, Diren) pour envisager la faisabilité de cette synérgie.

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vi. Recommandations du Comité de Pilotage 2007, jour 2

DEUXIEME REUNION DU COMITE DE PILOTAGE DU RESEAU DES AIRES MARINES PROTEGEES DES PAYS DE LA COI

14-15 JUIN 2007

RECOMMANDATIONS DES PARTICIPANTS

JOUR 2 - 15 Juin 2007 Co-financement de CI

• Composante 1 : contribution surtout à travers l'inventaire du Nord Est de Madagascar (Marine Rapid Assessment Programme) dans le cadre de la Composante 1.A. - Etat des lieux. Le rapport est en cours de finalisation pour ce travail. 2ème élément : atelier sur l'analyse sur les espèces marines menacées. Cet atelier sur les espèces menacées se situe dans un cadre global et non juste pour le cas de Madagascar, donc éligible dans le cadre du projet (Composante 1.A. - Etat des lieux). Ces éléments seront mis à disposition de l’UGP pour être utilisés dans le cadre de l’analyse éco-régionale.

• Dans la Composante 2.A. relative aux interventions d'urgence. Dans le cadre de l'intervention d'urgence sur le PMM, une coordination devra se faire entre CI et l'UGP.

• Composante 2.C : CI intervient directement sur la Baie d'Ambodivahibe dans le cadre de l'appui à la création de nouvelles AMP. Pour procéder à cette création, il faut donc prévoir et coordonner les actions avec l'UGP.

• Composante 3 et 4: pas de dépenses. • Les activités de CI sont toutes justifiées et entrent dans le cadre des activités du projet

Réseau des AMP. Néanmoins, CI est prêt à engager d'autres financements au delà de ces activités, et en cohérence avec les priorités établies. Les activités développées seront inscrites dans le rapport d'activités de l'UGP, avec le rapport financier également. Néanmoins, l'UGP et CI doivent améliorer la coordination pour les activités futures à développer à travers l'organisation de réunions régulières. Notamment CI doit envisager d’intervenir plus spécifiquement sur des activités prévues dans le cadre du projet AMP-COI et informer l’UGP en amont. La COI joue aussi un rôle pour assurer cette coordination. L'UGP et CI devraient également discuter ensemble pour voir en quoi les activités sont cohérentes avec le projet. Les résultats produits seront accessibles pour aider les réflexions développées dans la mise en oeuvre du projet.

• CI s’est engagé à poursuivre la levée de fonds pour répondre aux besoins du projet AMP-COI et remplir ses obligations en tant que bailleur de fonds et partenaire.

• Fonds régional CI pour l'Océan Indien (small grants – 2 000 000 USD) : beaucoup de demandes de la part de Madagascar. Peu de demandes venant des autres îles. Le plus grand intérêt est pour la protection des espèces menacées. Pour Madagascar, il y a la Vision Durban, donc les offres sont plutôt axées sur les AP.

Composante 1 (Stratégie régionale) et 2 (Appui au renforcement d'AMP)

• Les dépenses relatives aux activités des Composantes 1 et 2 sont très faibles. Pour la Composante 2, à part les petits appuis financiers des propositions émanant des pays respectifs, l'UGP va renforcer ses interventions sur les sites à travers des

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appuis financiers plus conséquents. Et cela sans attendre les résultats de l'analyse écorégionale.

• Cet appui plus conséquent s'effectuera à travers une soumission de proposition à L'UGP. Chaque pays, à travers leur plateforme nationale d'échange et de discussion, proposera un ou deux sites sur la base de séries de critères (grille d’analyse des sites). La grille sera finalisée par l'UGP une semaine après cette réunion du COPIL, et envoyés aux PFN. La date limite pour la soumission des propositions par les pays est fixée au 15 Août.

• Une plus forte contribution de la Réunion est sollicitée pour une pleine intégration au projet. Les porteurs de projet feront la demande de financement Interreg et préciseront que ce sera dans le cadre du projet AMP. Cela constituera la contribution de la Réunion. Beaucoup de données sont disponibles à la Réunion au niveau de l'analyse écorégionale, donc là aussi une contribution peut être apportée.

Cadrage

• Eviter la confusion entre l'UGP et le WWF. L'UGP exécute un programme de la (COI), et devrait faire émerger ce cadrage à travers toutes les correspondances, et la dissémination des rapports, etc. L'UGP utilisera des en-têtes avec le logo de la COI, dans le respect de la Charte graphique de la COI, accompagné par ceux des bailleurs, le projet n'ayant pas de logo individuel.

• Du fait de la charge de travail au sein de l'UGP, et particulièrement pour les activités d'animation du Réseau des gestionnaires d'AMP, l'UGP devrait réfléchir sur la faisabilité de renforcer son équipe.