Projet RACINE - SCANI

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Projet RACINE « planter et cultiver le réseau qui reliera les Hommes » Appel à manifestation d'intérêt pour la phase pilote Page 1

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Projet RACINE

« planter et cultiver le réseau qui reliera les Hommes »

Appel à manifestation d'intérêt pour la phase pilote

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1 – Il était une fois internet

Né dans les années 70, internet est aujourd'hui devenu un serviceaudiovisuel comme les autres. C'est du moins ce qu'on aimerait nous fairecroire, mais en réalité, il n'en est rien, et ce pour deux raisons :

• Internet n'est pas un réseau ou l'utilisateur est passif comme latélévision où la communication ne va que dans un seul sens. Commel'invention de l'imprimerie en son temps, il introduit une nouvellefaçon de communiquer.

• Contrairement à la télévision ou à la radio, la facilité d'accès auréseau, et donc les usages qui en découlent, sont fortementdisparates sur le territoire avec un net avantage offert aux zonesdensément peuplées pour d'évidentes raisons de rentabilité.

Le projet RACINE a pour but de créer et d'exploiter le réseau de transportde données de demain en se basant sur les principales forces de notreruralité : sa terre et ses agriculteurs.

Loin des discours politiques électoralistes qui tantôt promettent « la fibrepour tous » dans 5 ans, tantôt fustigent les dépenses inconsidérées ducamp adverse, le projet RACINE est porté par une structure coopératived'intérêt collectif qui a vocation à être le gestionnaire à très long terme duréseau et le garant de son développement démocratique et citoyen.

2 – Quelques mots à propos de PClight

PClight est une association à but non lucratif née il y a une quinzained'années et qui s'est fixé pour mission de résorber la fracture numériquedans l'Yonne. Cours d'initiation et de perfectionnement à l'usage de l'outilinformatique, fourniture d'accès à internet, animations périscolaires, aide àl'équipement en matériel pour le milieu scolaire…

L'association est en train de muter sous une forme de société coopératived'intérêt collectif afin de relever le défi de l'aménagement numérique duterritoire.

Opérateur déclaré auprès de l'ARCEP depuis début 2012, l'associationcouvre aujourd'hui une grande partie de l'Yonne avec près de 200 pointsdesservis sur son propre réseau et propose des connexions haut et trèshaut débit à ses adhérents particuliers, professionnels, entreprises etcollectivités.

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PClight est épaulée par plusieurs entreprises des secteurs du service etdes réseaux, dont Absolight (http://www.absolight.fr), société de serviceproposant de l'hébergement d'infrastructures techniques sur Paris et enrégion, Virtua Networks (http://www.virtua-networks.fr/) société Auxerroisedisposant de son propre centre d'hébergement de données, Itys(http://www.itys.fr/), société Sénonaise de services informatiques etWan2many (http://www.wan2many.net/) groupement d'intérêt économiqueassurant le fonctionnement d'un réseau national autonome faisant partieintégrante d'internet.

Le réseau utilise actuellement des technologies hertziennes pour effectuerles dernières mètres jusqu'aux utilisateurs (« last mile »).

Dans la poursuite de ses buts, PClight souhaite à présent prouver parl'exemple que fabriquer un réseau optique n'est pas réservé à un grandnom du CAC40 et, à ce titre, est à la recherche d'une collectivitésouhaitant s'impliquer pour devenir site pilote et démontrer les capacitésdu modèle coopératif en matière d'aménagement numérique.

3 – Le projet

A – Internet, comment ça marche ?Ça n'a pas l'air, de prime abord, mais c'est en réalité très simple : desordinateurs sont connectés ensemble par différents moyens (câbles decuivre, fibres, ondes hertziennes…) et disposent chacun d'une adresse(comme votre adresse postale) leur permettant de discuter les uns avecles autres.

C'est à peu près tout. Il n'y a aucune différence fondamentale entrel'ordinateur qui est chez vous et un serveur de Google si ce n'est lapuissance de calcul et la taille du tuyau qui relie l'ordinateur au reste duréseau.

La taille du tuyau, c'est justement ce qui pêche en général quand on parled'accéder à Internet : « ça rame ». La raison principale est le vilain défautqu'ont les câbles en cuivre : le signal électrique se perd sur la distance.Donc plus on est éloigné du central téléphonique, moins bonne est laconnexion.

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B – La fibre, comment ça marche ?C'est là aussi assez simple : là ou le signal s'affaiblit sur un câbletéléphonique classique, la fibre, elle, permet d'aller beaucoup plus loin.Une ligne téléphonique ne permet pas de faire fonctionner l'ADSL à plusde 6km tandis qu'une fibre optique peut transporter, via la lumière, desdonnées sur 40km, 80km, voire même 1200km pour les lasers les pluspuissants.

C – Principe du projetLe principe général du projet RACINE est de créer un réseau passif de fibreoptique permettant de desservir l'ensemble des habitations, bâtimentspublics et entreprises du territoire où il sera implanté.

Il ne sera bien entendu pas possible de déployer un tel réseau en quelquesmois, mais il est également connu de longue date que l'ensemble deshabitants d'un territoire n'a pas vocation à adopter une connexion parfibre optique dès sa disponibilité.

La technologie de déploiement retenue consiste à créer un réseau demicrotubes modulaire et évolutif permettant, au gré des besoins, d'ajouterdes points de livraison sans avoir à les prévoir dans l'ensemble del'architecture d'origine, ni avoir besoin de creuser systématiquement destranchées entre les points de mutualisation et les nouveaux points dedesserte.

Le réseau est constitué d'une ossature primaire (« backbone ») reliant lepoint de collecte (ou « NRO ») à la zone à desservir qui sera équipée d'unpoint de mutualisation (« PM »), puis un réseau secondaire desservant lesquartiers ou les hameaux où sont implantés un point de branchementoptique (« PBO »), et enfin la capillarité jusqu'à l'habitation.

Le principe des microtubes est simple : il s'agit d'un montage ressemblantà ce qu'on peut faire avec un système d'irrigation dans un jardin : onassure une continuité hermétique d'un petit tuyau d'un point A (un pointde mutualisation) à un point B (une habitation, par exemple).

Sur chaque tronçon, on prend soin de prévoir autant de microtubes qued'emplacement à desservir et de laisser une grande partie de microtubesvides qui pourront, au gré des besoins futurs, être dérivés et prolongéspour par exemple desservir une nouvelle zone industrielle à proximité d'untrajet préexistant.

Une fois le tube en place du point de mutualisation au bâtiment àdesservir, la fibre est soufflée dans le tube au moyen d'un compresseur. Ladistance maximale de soufflage est d'1km, laissant la possibilité den'implanter que peu de points de mutualisation pour une zone assezétendue. Le soufflage permet, de plus, de remplacer aisément la fibre encas de problème ou d'une augmentation du besoin de capacité.

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On trouve aujourd'hui des fourreaux proposant 1 à 24 microtubes et onpeut souffler près de 200 fibres par microtube. Un point de mutualisationde petite taille peut rassembler 2 fourreaux de 24 tubes contenant 24fibres, permettant la desserte finale d'un millier de prises.

D – Phase transitoireCréer un réseau optique ex-nihilo sans avoir l'assurance de la présenced'au moins un opérateur qui y proposera ses service est considéré, à justetitre, comme un gâchis d'argent.

D'un autre côté, aucun opérateur dit « d'envergure nationale » n'acceptede venir opérer sur un réseau de petite taille qui plus est, s'il est géré enrégie (la ville de Limeil-Brevanne, avec ses 20000 habitants, en a fait lesfrais).

C'est pourquoi, dans un premier temps, le projet RACINE a pour but dedéployer un réseau actif (donc excluant, par définition, les « grandsopérateurs ») permettant de déployer au plus rapide et aux meilleuresperformances avec les offres de fournisseurs d'accès locaux qui sauronts'adapter aux contraintes du terrain.

Toutefois, le réseau sera organisé pour permettre sa conversion en réseaupurement passif et ce à moindre frais, en imposant, dès le début, lescontraintes suivantes :

• Connexion en mode point à point entre chaque point demutualisation et les utilisateurs finaux

• Réservation de tubes en nombre suffisant pour l'adduction d'unminimum de 4 autres opérateurs aux points de mutualisation

• Réservation permanente d'au moins un tube dans chaque fourreaupour permettre le remplacement d'un tronçon optique dont lenombre de fibres doit être augmenté

Dans le cadre de cette phase transitoire, PClight ne souhaite pasconditionner le déploiement d'un réseau à l'adduction optique vers lesréseaux de plus grande envergure.

Autrement dit, nul besoin, au début, que la poche optique qui seradéployée soit elle-même reliée à une fibre à longue distance.

Toute fois, la cible à terme est bien d'obtenir un réseau optique continu etcohérent. En attendant de pouvoir financièrement ou géographiquementse le permettre, l'association souhaite déployer un premier réseau optiqueà l’échelle d'une petite commune ou d'un groupe de hameaux et le relier àinternet au moyen d'une connexion de collecte. PClight a déjà fait sespreuves sur des liens de ce type (« backhaul radio ») de plusieurs dizainesde kilomètres avec des débits de 200 à 400Mbps.

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E – Déploiement géographiqueLes fourreaux pourront être beaucoup plus facilement déployés dans leszones agricoles ou sur les chemins communaux. L'usage demicrotrancheuses sera privilégié pour des question de rapidité dedéploiement. Sur ce principe de déploiement, le coût de revient au mètrelinéaire est estimé entre 5 et 10 €.

Les difficultés anticipées sont :• La traversée de la voirie, plus particulièrement nationales /

autoroutes, les axes plus étroits pouvant être traversés par foragehorizontal pneumatique

• La traversée des cours d'eau• La traversée des zones boisées pour des questions de contraintes

mécaniques qui pourraient s'appliquer sur le fourreau avec le temps• La traversée de champs disposant d'un système d'irrigation enterré

ou étant traversés par des conduites ErDF ou GrDF.

Des chambres de tirage seront implantées de manière régulière sur letrajet pour permettre le soufflage des fibres sur les longues distances et laréorganisation, sans creusage, du réseau en fonction de l'évolution desbesoins d'une zone.

Dans le cas où des infrastructures passives (fourreaux vides ou déjàéquipés) serait mobilisables sur le trajet ou à une distance raisonnable,celle-ci le seront, si les conditions techniques et financières sontabordables. A ce titre, PClight entend obtenir la cartographie précise del'ensemble des infrastructures mobilisables.

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4 – Zone de test

PClight est donc à la recherche d'une zone rurale majoritairement cernéepar des champs avec une urbanisation réduite pour tester le concept.Exemple ci dessous projeté sur le hameau de « La Malmaison » situé àproximité d'Ormoy :

Le hameau totalise une vingtaine d'habitations et est situé dans une zonedépourvue d'ADSL. Aujourd'hui, PClight connecte plus de la moitié deshabitants par un système hertzien.

Sur le plan, on voit au centre un point violet qui serait le point demutualisation de la zone, deux points bleus qui sont des chambres detirage, un réseau rouge qui est le groupe primaire de microtubes, le réseaunoir étant la desserte finale vers les maisons. Celui-ci peut (comme sur ledessin) être réalisé en passant par l'arrière des propriétés ou en passantpar la rue Jean Bizet au centre).

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Il y a 11 maisons à desservir au nord et 5 maison au sud ouest. Deuxgroupes de 24 microtubes partiront donc du point de mutualisation. Unefois l'infrastructure en place, si la départementale peut être traversée, unfourreau de 12 microtubes sera ajouté en direction du sud pour desservirles deux dernières maisons.

L'installation nécessite la traversée de trois routes (qui peut être faite enaérien si nécessaire) et peut être concomitante avec l'enterrement duréseau électrique situé sur la D91 du côté des maisons. Le point demutualisation (en violet) sera ensuite équipé d'une antenne permettant lacollecte de 400Mbps de débit depuis la colline de Seignelay où la fibrepourrait être installée.

Dans un second temps, un réseau plus long pourra être installé pourdesservir ce point de mutualisation depuis Seignelay où des fibres longuesdistances peuvent être souscrites et où l'ensemble des opérateursnationaux sont présents :Ce morceau de réseau optique sera opportunément dérivé pour desservirHauterive, Beaumont et l'ensemble des hameaux à proximité, totalisantplus de 300 habitations et constituant, ainsi, une « zone arrière de pointde mutualisation » conforme aux règles édictées par l'ARCEP.

A ce stade, le point de mutualisation anciennement situé au hameau de LaMalmaison deviendrait un simple point de branchement optique passif(« PBO ») et le point de mutualisation serait déplacé à Seignelay ou en unautre point plus pertinent du territoire.

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5 – Du réseau actif vers le réseau passif

Ce réseau a vocation à être actif dans le sens où un opérateur nesouhaitera pas exploiter ses propres équipements au point demutualisation tant qu'une continuité optique jusqu'au NRA le plus proche(ou à un des futurs NRO du RIP de l'Yonne) ne sera pas assurée.

Cependant, une fois cette continuité obtenue, il est important d'assurerque le réseau puisse être utilisé par l'ensemble des opérateurs.

Une place sera donc ménagée dans les points de mutualisation ou auxnœuds de raccordements optique pour permettre l'installation demultiplex optiques (« GPON ») majoritairement utilisés par les opérateursd'envergure nationale pour réduire le nombre de fibres utilisées dans lestroncs principaux des réseaux de collecte.

6 – Complémentarité des moyens d'accès

Lors du début des travaux de fibrage dans une zone, la frustration desvoisins immédiats non encore reliés sera palpable. En attendant un fibragecomplet de chaque zone, une attention particulière sera portée à lacontinuité du déploiement du réseau hertzien, permettant à ceux qui lesouhaitent de bénéficier immédiatement d'une connexion à très hautdébit, qui sera ensuite convertie en connexion fibre au fur et à mesure despossibilités.

L'infrastructure fibre permettra de rapprocher le transport optique fiableau plus proche des utilisateurs.

Les éventuels équipements hertziens libérés à l'occasion d'installationsoptiques seront réemployés dans d'autres zones.

7 – Principes financiers

PClight ne souhaite pas se voir subventionnée et entend faire en sorte quela pleine propriété du réseau et sa gouvernance démocratique, reviennedirectement à ses utilisateurs.

Se faisant, l'association ne conditionnera jamais son intervention à uneffort financier des collectivités pour le maintien récurrent de la structureet basera toujours ses déploiements sur l'argent effectivement versé parses membres, soit au titre d'investissement au capital, soit au titre de don,ou encore d'abonnement.

Cet investissement peut éventuellement être fait par une collectivité sielle le souhaite, en tant que membre, pour son usage propre ou celui deses administrés.

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Le recours à l'investissement de fonds nationaux (FSN) ou européens(FEDER) n'est pas exclu tant que celui-ci se limite à financer la création duréseau et non pas son exploitation.

Par contre, nous comptons beaucoup sur l'investissement en hommes, enlogistique et en communication de la part de tous. La création d'un réseausouterrain sera grandement facilité si les collectivités et les agriculteurss'impliquent jusqu'à la réalisation effective (prêt de matériel et d'engins,délégation de personnels communaux…).

8 – Coûts

Les infrastructures passives à microtubes ont un coût au mètre linéairevariant entre 0,43 €/ml (2 tubes de petite section) et 4,84 €/ml (24 tubesde grosse section) pour de petites quantités (1 à 10km).

La fibre optique équipant les tubes coûte ensuite entre 0,19 €/ml (2 fibres)et 2,54 €/ml (144 fibres) pour des quantités dans les mêmes proportions.

Enfin, les chambres de tirage, entre 100 et 800 € la pièce en fonction descontraintes de terrain et de la taille.

Le coût global en matière premières pour la réalisation des deux exemplesprécédents est estimé respectivement à 4000 € pour le hameau de LaMalmaison et 15000 € pour la connexion du hameau au NRA de Seignelay.

Ramené aux 15 maisons à relier sur le hameau, on aboutit à un tarifapproximatif de 1300 € / prise sur un tout petit secteur, sachant qu'ilconvient :

• De prendre en compte les travaux d'enfouissement qui peuventvenir augmenter le coût d'un facteur 2 ou 3

• D'étudier l'impact financier d'un déploiement beaucoup plus largesur le secteur, venant diminuer les coûts unitaires à la prise.

A titre de comparaison, le projet B4RN, en Angleterre, débuté en 2011, acouvert une zone de 200km² en deux ans et prévoit, au total, 420km² sur5 ans, reliant 3200 habitations, pour un coût total de 4,3M€, soit un coûtmoyen à la prise de 1360 €, incluant le réseau, la desserte, la fournitured'accès à internet et la collecte.

Le principe des microtubes permet de préparer toutes les liaisons vers leslieux à desservir sans les réaliser immédiatement. Les frais deraccordement d'une maison qui ne souhaite pas s'équiper sont doncéliminés sans pour autant priver l'occupant de la possibilité de se relierplus tard au réseau et sans ajouter de coûts de génie civil énorme pour lacréation de la liaison.

Afin d'assurer la réussite du projet, PClight compte sur une implication detous, notamment en ce qui concerne les travaux de génie civil, pour

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réduire leur impact financier au maximum et obtenir des résultatsfinanciers équivalents ou meilleurs.

A ce titre le premier projet qui sera mis en place sera la création d'unemicro-trancheuse à chaîne installable derrière un tracteur, ou bien sonachat si la réalisation est trop complexe.

9 – Emprunt, investissement et remboursement

L'amortissement de l'investissement effectué lors de la création du réseauest dépendant de l'adoption du principe par les particuliers, collectivités etentreprises.

En effectuant une projection sur 3000 prises, uniquement financées par lasouscription de particuliers qui, par ailleurs, paient leur accès 30€ parmois, avec un coût de fonctionnement du cœur de réseau (interconnexionavec internet, matériel, supervision…) de 25000€ par mois,l'investissement est remboursable en 7 ans.

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Cela suppose que les montants ne soient pas empruntés via le systèmeclassique mais financés directement par les bénéficiaires ou par desinvestissements privés ou publics.

A ce titre, l'exemple de B4RN est également parlant : société coopératived'intérêt général, la totalité de l'investissement est effectuée à partir desparts souscrites par les bénéficiaires qui sont remboursées au fur et àmesure que le projet prend de l'ampleur.

10 – Articulation avec le SDANT

Si, dans un premier temps, le réseau déployé ne le serait qu'à l'usage defournisseurs d'accès capables de gérer leur propre collecte sur le territoire,celui-ci a vocation à être largement interconnecté avec, d'une part,l'ensemble des fournisseurs d'accès, mais aussi les réseaux initiativepublique (« RIP ») de l'Yonne et des départements limitrophes (notammentSem@for en Seine et Marne et Niverlan dans la Nièvre).

Lorsque le plan de déploiement du RIP Icaunnais sera connu, un effortparticulier sera porté à la structure du réseau afin que les deux puissentfacilement s'interconnecter en de multiples points, y compris de façonpassive, pour que chacun des deux réseaux puisse être techniquementconsidéré comme une extension de l'autre.

10 – Citoyenneté et emploi

Le projet ne pourra se déployer que dans une zone volontaire, tant côtépolitique que côté citoyen :

• Les élus devront communiquer et adopter le projet pour l'usageinstitutionnel

• Les entreprises, secteur agricole en tête, devront participer etapporter leur expérience

• La création du réseau sera l'occasion de créer autant d'emploi, dansde nombreux secteurs et à des niveaux de qualification variées pourcréer, développer et entretenir le réseau

• Le déploiement au fil de l'eau est une excellente méthode pour fairetravailler apprentis et alternants, permettant d'apprendre un métiersur le terrain plutôt qu'uniquement sur les bancs de l'école

• L'ensemble de la population devra sortir de son esprit qu'Internet estun secteur réservé aux entreprises du CAC40 et qu'on ne peut quese cantonner à signer des pétitions en attendant que les choses sepassent.

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11 – Dépôt de candidature

Les collectivités intéressées par le projet RACINE sont invitées à prendrecontact avec PClight, soit par email à [email protected], soit en laissantun message au 03 45 12 28 60.

Rappel des prérequis :• Pour faciliter l'adoption et éviter les investissements inutiles, la zone

doit être globalement mal couverte par des offres ADSL et absentedes plans de déploiement optique présentés par le CG89.

• Pour faciliter le déploiement, la zone doit comporter peu de secteursboisés.

• La présence de quelques entreprises sur la zone serait un plus.• La coopération avec le secteur agricole est primordiale. Des

agriculteurs motivés et curieux seront un facteur clé de la réussitedu projet.

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