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PROJET ÉDUCATIF TERRITORIAL 2018-2021

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    RentreeLundi 3 septembre 2018

    ToussaintDu vendredi 19 octobre 2018 après la classe au lundi 5 novembre 2018 au matin

    NoelDu vendredi 21 décembre 2018 après la classe au lundi 7 janvier 2019 au matin

    HiverDu vendredi 8 février 2019 après la classe au lundi 25 février 2019 au matin

    PrintempsDu vendredi 5 avril 2019 après la classe au lundi 22 avril 2019 au matin

    EteLe vendredi 5 juillet 2019 après la classe

    *Les établissements scolaires seront fermés le 31 mai 2019

    Écoles maternelles et élémentaires publiques

    Direction de l’ÉducationMairie de NancyTél : 03 83 85 31 70

    Le calendrier scolaire

    Zone B

    PROJET ÉDUCATIF TERRITORIAL2018-2021

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    SOMMAIRELE CONTEXTE LOCAL : ADAPTER LA POLITIQUE ÉDUCATIVE AUX BESOINS DU TERRITOIRE 6

    LES SINGULARITÉS du contexte démographique et social 7Une baisse tendancielle du nombre d’élèves scolarisés dans les établissements du premier degré d’enseignement 7

    Une baisse progressive de la taille des ménages de Nancy…… dont l’impact se traduit par une diminution des effectifs scolaires du premier degré

    Des réalités territoriales contrastées qui appellent une adaptation de l’action éducative locale 10

    L’ÉDUCATION : une priorité politique pour la municipalité 12Un patrimoine scolaire adapté aux besoins de notre temps 12

    Le périscolaire : un véritable service public, au service de l’égalité des chances 14Une amplitude horaire élargie permettant de concilier vie familiale et vie professionnelle dans le respect des rythmes des enfants Les activités périscolaires : un service gratuit résolument mis au service de l’égalité des chances

    La Ville de Nancy, partenaire du temps scolaire 18La Ville de Nancy au service des actions pédagogiques de l’Éducation nationaleLa Ville de Nancy, moteur et partenaire des projets pédagogiques innovantsL’entrée dans l’ère du numérique

    Les temps extra scolaires : la Ville de Nancy aux côtés des familles et des associations 22

    Les accueils de loisirs municipaux pour les mercredis et les vacances scolairesLes stages sportifs Les activités proposées par les établissements culturels Un réseau associatif dense et pleinement mobilisé

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    UNE ACTION ÉDUCATIVE AUX OBJECTIFS AFFIRMÉS DANS UN CONTEXTE NATIONAL MOUVANT 27

    UN BILAN LOCAL POSITIF fondé sur une évaluation multidimensionnelle 28L’enquête de satisfaction du printemps 2015 28

    Le travail continu des comités de suivi de la réforme 29

    L’évaluation des activités périscolaires par le Laboratoire Interuniversitaire de Sciences de l’éducation et de la Communication (LISEC) de l’Université de Lorraine 29

    La satisfaction des élèves Relation avec les autres Les apports des activités Réinvestissement des connaissances et compétences acquises pendant les activités Conclusion et préconisations

    UN PROJET ÉDUCATIF TERRITORIAL volontariste aux objectifs partagés 32Des objectifs volontaristes et partagés 32

    Une nouvelle génération d’actions opérationnelles 33Une politique éducative équitable La réussite scolaire et éducative de chaque enfant Les petits nancéiens bilingues Développer les outils et les usages numériques Former les citoyens de demain

    UNE GOUVERNANCE PARTAGÉE PERMETTANT DES CHOIX CONCERTÉS 38

    UNE COMMUNAUTÉ éducative largement mobilisée 38Une mobilisation élargie 38

    Un cadre de référence commun au service d’une politique éducative cohérente 41

    Une politique globale à l’échelle de la commune adaptée aux besoins de chaque enfant 41

    Les signataires du Projet Éducatif Territorial 41

    LES INSTANCES de pilotage 42Le comité de pilotage 42

    Les comités de suivi 42

    LA DURÉE du Projet Éducatif Territorial 43

  • ÉDITODepuis le Projet Éducatif Territorial (PEDT) précédemment adopté en 2017, différents éléments de contexte sont intervenus et contribuent ainsi à rendre nécessaire d’en adopter une nouvelle mouture : c’est notamment le cas des impacts durables de la réduction de la dépense publique, couplée à la réforme des rythmes scolaires initiée par le gouvernement durant l’été 2017.

    Face à ce constat, la ville de Nancy a souhaité donner la parole aux citoyens, aux contribuables et aux familles nancéiennes sur ce dossier qui touche à leur quotidien Mieux : Nancy a été l’une des rares villes françaises ayant fait le pari de confier la décision à ses habitants, dans le cadre d’une votation citoyenne numérique organisée début 2018. La municipalité a naturellement respecté le souhait exprimé par ses habitants, en revenant à une semaine désormais structurée autour de 4 jours depuis la rentrée de septembre 2018.

    Pour tenir compte de ces évolutions, le PEDT précédent a été amendé en tenant compte :

    • des enseignements issus de la concertation ;• de l’évaluation des activités périscolaires, réalisée en partenariat avec des chercheurs de

    l’Université de Lorraine, ce qui constitue également une singularité ;• de l’annonce du « plan mercredi ».

    En outre, une triple exigence continue de guider l’action éducative municipale : favoriser l’épanouissement de nos enfants, leur proposer des activités de qualité, œuvrer dans un esprit de justice sociale.

    Aussi, malgré la perte d’une subvention annuelle de 310 000 €, la ville a fait le choix de maintenir une offre d’activités périscolaires gratuites, définies en concertation permanente avec les équipes pédagogiques et les familles.

    S’il s’agit là d’un effort conséquent de notre collectivité dans un contexte budgétaire contraint, c’est parce qu’on ne peut pas économiser sur l’avenir de nos enfants. Cette conviction s’incarne également dans un budget d’investissement record, destiné à améliorer l’environnement où apprennent et grandissent nos enfants, où œuvrent l’ensemble des acteurs et personnels dévoués à l’école de la République.

    C’est dans cet esprit ambitieux qu’est proposé cette nouvelle version du PEDT nancéien : ensemble, continuons à faire de Nancy une ville où il fait bon grandir.

    Laurent HÉNART Maire de Nancy Ancien Ministre

    Romain PIERRONNETAdjoint au Maire délégué

    à l’Éducation, aux Écoles et au Numérique

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    LE CONTEXTE LOCAL : ADAPTER LA POLITIQUE ÉDUCATIVE AUX BESOINS DU TERRITOIREDans son rapport 2016-2017 intitulé Innover pour une École plus juste et plus efficace, le Conseil national de l’innovation pour la réussite éducative[1] souligne que « la France est le pays du grand écart. Avec une école qui est efficace pour une grande partie de ses élèves, mais qui ne parvient pas à faire réussir 20 à 30% d’enfants, […] la France reste donc, année après année, enquête après enquête, un des pays où l’origine sociale joue le plus dans la réussite scolaire ».

    A l’échelle locale pourtant, les membres de la communauté éducative, s’emploient avec engagement, sur la base de dispositifs innovants ou reconnus pour leur efficacité à l’image du Dispositif de Réussite Éducative, à lutter contre les déterminismes et à former des élèves épanouis qui, demain, deviendront des citoyens éclairés.

    L’action de la Ville de Nancy s’inscrit dans ce cadre. Aux côtés de l’Éducation nationale et de ses personnels et avec le concours des parents d’élèves, des associations et de la Caisse d’Allocation Familiales, elle développe des services largement ouverts et adaptés aux besoins de son territoire, en tenant compte des réalités socio-démographiques diverses de ses quartiers.

    [1] Innover pour une Ecole plus juste et plus efficace - Synthèse des travaux du Cniré 2016-2017, Philippe WATRELOT, président du Conseil national de l’innovation pour la réussite éducative, pour l’ensemble des membres.

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    Population Part de la Part de la population INSEE 2014 Ensemble scolarisée population scolarisée population scolarisée en % à Nancy en % en France 2 à 5 ans 3 646 2 695 73,92 % 74,06 % 6 à 10 ans 4 162 4 084 98,13 % 98,34 % 11 à 14 ans 3 212 3 167 98,60 % 98,78 % 15 à 17 ans 2 701 2 553 94,52 % 96,01 % 18 à 24 ans 24 281 19 389 79,85 % 51,99 % 25 à 29 ans 10 542 2 531 24,01 % 7,64 % 30 ans ou plus 53 965 1 122 2,08 % 0,91 %

    Comparativement avec la Métropole du Grand Nancy, la commune de Nancy concentre les plus petits ménages : 1,71 personne en moyenne contre 1,92 dans la Métropole en 2013. Ces données s’expliquent par la forte présence de ménages d’une seule personne, due à la surreprésentation des publics spécifiques comme les étudiants, les 80 ans et plus et les célibataires. Cela s’explique aussi par la concentration de 66 % du parc locatif privé de l’agglomération et la surreprésentation d’appartements de taille réduite par rapport aux autres communes.

    Au total, le nombre de familles avec au moins un enfant de moins de 25 ans diminue de 311 dans la commune entre 2008 et 2013. Ce repli est particulièrement notable pour les familles avec 1 enfant de moins de 25 ans (- 188) et pour les familles de 3 enfants et plus.

    LES SINGULARITÉS du contexte démographique et socialLa Ville de Nancy comptait, au 1er janvier 2014, 104 321 habitants (population légale au 1er janvier 2017). La population y évolue à un rythme annuel moyen de - 0,43 % sur la période 2008-2013. Cette évolution démographique est relativement comparable à celle de la Métropole du Grand Nancy sur la même période (- 0,30 %).

    A la rentrée scolaire de septembre 2018, 6 261 élèves enfants fréquentaient les 45 écoles publiques de Nancy. 2 352 élèves étaient inscrits dans les 23 écoles maternelles et 3 909 élèves, dans les 22 écoles élémentaires. 2 341 élèves effectuaient leur scolarité au sein des 10 établissements privés sous contrat d’association avec l’État de la commune, dont 777 en maternelle (dont 392 nancéiens) et 1 564 en élémentaire (dont 713 nancéiens).

    Une baisse tendancielle du nombre d’élèves scolarisés dans les établissements du premier degré d’enseignementUne baisse progressive de la taille des ménages de Nancy…

    Selon l’INSEE, en 2014, Nancy comptait 13 721 habitants de 2 à 17 ans. Parmi ceux-ci, 12 499 étaient scolarisés. Les taux de scolarisation, s’agissant des premier et second degrés, apparaissent relativement conformes à la moyenne nationale. Une distorsion est notable à partir de l’enseignement supérieur, qui vient confirmer l’attractivité universitaire de Nancy et de son agglomération.

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    S’agissant des naissances domiciliées à Nancy, après une augmentation entre 1975 et 1990, on observe une nette diminution depuis les années 1990. En moyenne, 1 240 naissances par année sont comptabilisées sur le territoire durant la période 2006-2016, avec un minimum historique connu en 2015 avec 1 174 naissances.

    Les évolutions démographiques de la population scolarisée peuvent également être mises en perspective à la construction de nouveaux logements. Entre 2004 et 2014, 488 logements par an ont été livrés en moyenne. Un net ralentissement des livraisons est visible à partir de 2010. C’est la conséquence de la crise économique née en 2007-2008 : peu de permis de construire ont été déposés en 2008-2009. Le marché tend cependant à repartir à la hausse depuis.

    Or, nous constatons à Nancy que si la construction neuve peut avoir un impact, elle ne permet pas d’inverser les tendances baissières liées à la natalité ou au solde migratoire. Elle peut constituer néanmoins un modérateur dans les secteurs concernés par des programmes de construction importants comportant des grandes typologies.

    … dont l’impact se traduit par une diminution des effectifs scolaires du premier degré

    La conjonction d’une baisse des naissances, un solde migratoire négatif et les effets marginaux de la construction de logements sur la période à l’échelle communale expliquent le repli, observé depuis 20 ans, des effectifs scolaires, particulièrement en maternelle.

    Ainsi, depuis 20 ans, on compte 850 élèves en écoles maternelles et 700 élèves en écoles élémentaires de moins.

    évolution des effectifs scolaires

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    Ces évolutions des effectifs des écoles maternelles et élémentaires ont eu pour conséquence la fermeture par l’Éducation Nationale de 43 classes entre 1998 et 2018.

    Depuis 2015, la formalisation des conditions financières d’accueil des élèves issus de communes extérieures dans les établissements publics de Nancy, conformément aux recommandations de la Cour des Comptes dans son rapport de 2008, Les communes et l’école de la République, contribue également à une baisse des effectifs scolaires. Elle s’inscrit en outre dans une démarche de clarification et de justice vis-à-vis des contribuables nancéiens, tout en continuant de permettre à des enfants d’un territoire plus large de bénéficier des dispositifs spécifiquement proposés à Nancy.

    Plus de 800 écoliers originaires de communes extérieures étaient scolarisés en 2015 à Nancy, soit 9 % du secteur public. Avec les nouvelles modalités d’accueil, cet effectif a baissé (435 élèves en 2018) et devrait continuer la décrue pour s’établir à un niveau correspondant aux dérogations de droit liées à des problématiques de santé, de garde en l’absence de services périscolaires, de regroupements de fratries ou de projets pédagogiques particuliers, à l’image des classes à horaires aménagés en musique (CHAM).

    Afin de faciliter l’inscription dans ces classes, une convention a été proposée aux communes de l’agglomération qui propose pour les frais de scolarité un forfait annuel. A ce jour, 7 communes ont accepté de signer cette convention, ce qui permet de traiter la quasi-totalité des situations.

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    Des réalités territoriales contrastées qui appellent une adaptation de l’action éducative localeL’étude de la composition des ménages par quartier permet de mieux appréhender la répartition de la population sur le territoire de Nancy et de mieux cerner les profils de chaque territoire.

    Les quartiers Centre-ville, Ville Vieille, Mon Désert, Jeanne d’Arc, Jean Jaurès se distinguent par la part relativement faible (entre 6,8 % et 7,9 %) de couples avec enfants parmi les ménages, contrastant ainsi avec la moyenne de Nancy qui s’établit à 12 %.

    Pour leur part, les secteurs scolaires des écoles du Plateau de Haye (Michelet-Moselly, Buffon et La Fontaine), correspondant aux quartiers prioritaires de la politique de la ville et au Réseau d’Education Prioritaire REP +, réunissent une part significativement élevée de familles monoparentales : entre 11,3 % et 19,3 % des ménages résidant dans ces quartiers sont des familles monoparentales, selon l’INSEE, contre 8 % au niveau communal. Cette part est également relativement élevée dans le quartier Beauregard, ainsi que dans les secteurs Charles III - Ory.

    Pour ce qui est de la structure sociodémographique des quartiers de Nancy, on note que les quartiers les plus aisés se situent majoritairement dans le quart Nord-Ouest du territoire communal. Le revenu médian le plus élevé (28 800 €) est observé à Buthegnémont. A l’inverse, et en cohérence avec la géographie de la politique de la ville, les niveaux de revenus les moins élevés sont observés au Haut-du-Lièvre. Cela se traduit également dans ces quartiers par d’importants taux de pauvreté, pouvant atteindre une moyenne de 59,5 % des ménages.

    Ces réalités territoriales contrastées au sein même du territoire communal, l’évolution des structures familiales, l’intérêt croissant des parents pour l’éducation de leurs enfants, l’augmentation du taux d’activité des femmes, les pratiques de garde qui font de moins en moins appel aux solidarités familiales et l’accroissement de la pauvreté de certains foyers expliquent en grande partie l’importante demande de services publics de l’éducation.

    L’implication de la Ville de Nancy dans le secteur éducatif vise à répondre à cette demande, avec le souhait permanent de conjuguer égalité des chances et justice sociale. En ce sens, la diversité des actions éducatives mises en place par la Ville de Nancy et ses partenaires est tournée vers la réussite de tous les enfants, quel que soit leur milieu social d’origine. Ainsi, les conditions d’accueil périscolaire et la qualité des services périscolaires proposés permettent d’offrir un cadre épanouissant à chaque enfant et propose aux familles un véritable service public des temps périscolaires favorisant la conciliation de la vie familiale et professionnelle.

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    Le Dispositif de Réussite Éducative, un outil pertinent et adapté aux besoins des quartiers prioritairesDepuis 2005, Nancy est une ville pilote de la réussite éducative. Complémentaire des Réseaux d’Éducation Prioritaire, cette politique d’accompagnement éducatif spécifique a pour objectif de corriger l’effet des inégalités sociales et économiques sur la réussite scolaire. Elle bénéficie d’un soutien de l’État à hauteur de 125 000 € (2018).

    Mis en œuvre avec le concours du Commissariat Général à l’Égalité des Territoires, le Dispositif de Réussite Éducative de la Caisse des Écoles de la Ville de Nancy s’adresse en priorité aux enfants et aux adolescents de 2 à 16 ans en grande fragilité scolarisés dans un établissement de l’éducation prioritaire, mais peut être étendu à certains élèves d’autres écoles. Ce dispositif, mené en partenariat avec l’Éducation nationale, repose sur une approche globale : scolaire, sociale, éducative, sanitaire. Il concerne chaque année près de 200 enfants. En fonction des difficultés identifiées pour chaque enfant, des aides personnalisées peuvent être apportées avec l’accord des parents : aide aux devoirs, pratique d’activités sportives et de loisirs au sein d’une association, mise en place d’un parcours de soin, etc. Ce dispositif a démontré sa pertinence et son efficacité.

    La Ville de Nancy entend poursuivre cet engagement de réussite éducative dans une dynamique de réseau et de parcours, de la crèche à l’école et de l’école au lycée en passant par le collège. Ainsi, elle souhaite favoriser, au travers d’une démarche contractuelle et de projet, les points de jonction dans les parcours des enfants et des jeunes entre les différentes étapes du parcours scolaire.

    Considérant enfin que les difficultés éducatives et scolaires peuvent dépasser les secteurs de l’éducation prioritaire, la Ville de Nancy souhaite étendre le contenu des ces actions à d’autres quartiers. Ainsi, contribue-t-elle à densifier le réseau de bénévoles créé autour du Dispositif de Réussite Éducative pour accompagner les enfants par du soutien scolaire ou bien encore des ateliers facilitateurs de langage.

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    L’ÉDUCATION : une priorité politique pour la municipalitéL’éducation constitue une priorité politique pour la municipalité, en tant qu’exigence pour l’épanouissement des enfants et la formation des futurs citoyens. C’est un impératif pour garantir notre triptyque républicain de liberté, d’égalité et de fraternité, auquel s’ajoute le principe fondamental de laïcité.

    Symboles et reconnaissance de cette implication, la labellisation de Nancy comme « Ville amie des enfants » par l’UNICEF et la signature de la Charte afférente le 21 novembre 2016, témoignent de l’engagement de Nancy.

    Cette priorité trouve sa traduction concrète dans les moyens accrus mobilisés par la Ville de Nancy en faveur de l’éducation dans un contexte budgétaire et financier que chacun sait pourtant contraint. Ainsi, le budget consacré à la politique éducative de notre ville a été porté à 17,3 M€ en 2017, contre 14,7 M€ en 2013.

    Au-delà de la compétence classique de la commune en matière d’accompagnement matériel du service public d’éducation du premier degré, avec l’entretien et la rénovation des écoles, la Ville de Nancy est un partenaire privilégié de l’Éducation nationale au cours du temps scolaire (mise à disposition des ATSEM, activités sportives, culturelles, environnementales et citoyennes). Elle accompagne la transition numérique de ce service public avec la dotation des écoles en équipement adapté et propose aux enfants et à leurs familles des services publics périscolaires de qualité, adaptés à la situation de chacun et à la diversité des goûts des enfants.

    La Ville de Nancy est au cœur des temps de l’enfant. Aux côtés des familles, pivots de l’éducation, et dans un esprit de cohésion avec l’Éducation nationale, au service de la coéducation, elle intervient directement ou en soutien de ses nombreux partenaires pour favoriser l’articulation des différents temps que chaque enfant de Nancy vit au cours de sa journée, de sa semaine, de sa jeunesse.

    A ce titre, la Ville de Nancy organise le temps périscolaire, soutient l’Éducation nationale pendant le temps scolaire, et propose un environnement propice à une vie familiale épanouissante.

    Un patrimoine scolaire adapté aux besoins de notre tempsLes orientations relatives au patrimoine scolaire ont été déterminées en début de mandat, sur la base du constat d’une baisse conséquente des effectifs. Les décisions engagées ont permis de développer un programme d’investissement cohérent, d’une ampleur significativement accrue, porté à 2,4 M€ en 2018.

    Outre l’achèvement des opérations de restructuration de l’école maternelle Stanislas, inaugurée à l’automne 2016, l’engagement de la Ville de Nancy s’est traduit par la restructuration des groupes scolaires du Montet, Émile Gallé et Jules Ferry.

    Par ailleurs, la rénovation-extension du Groupe scolaire du Placieux va être engagée, opération exemplaire en matière de performance énergétique et soucieuse de l’environnement, les locaux seront dotés d’un nouveau bâtiment passif. Elle constitue la plus importante des opérations de restructuration de l’immobilier scolaire, avec une enveloppe de 6 M€.

  • 13

    Attendues des élèves, des équipes enseignantes, des personnels municipaux et des parents, ces écoles modernisées offrent un confort et une accessibilité plus adaptés aux apprentissages et une meilleure performance énergétique. En complément de ces opérations d’envergure, un important programme d’entretien et de rénovation conduit chaque année, permet l’entretien constant de toutes les écoles. L’action de la Ville vise également à favoriser l’accessibilité de ses bâtiments scolaires pour garantir l’accueil des enfants porteurs de handicap, dans le respect de la loi du 11 février 2005. La recherche d’une meilleure performance énergétique et d’une plus grande exemplarité environnementale préside enfin aux travaux de rénovation, de restructuration et d’entretien des écoles.

    Une exigence de sécurité accrue

    Suite aux attentats de 2015 et de 2016, un important travail a été conduit pour conforter la sécurisation des bâtiments scolaires. Dans les écoles s’applique le Plan Vigipirate depuis de nombreuses années.

    Dans ce cadre, les entrées des écoles ont été sécurisées, en neutralisant le stationnement avec des barrières et plots. La sécurité des écoles aux horaires d’entrée et de sortie des élèves est aussi favorisée par la présence d’agents qui font traverser les élèves et par les rondes ponctuelles de la Police municipale.

    Par ailleurs, des consignes strictes ont été données et sont rappelées aux agents municipaux des écoles d’interdire l’accès de l’école à toute personne étrangère au service, mais également aux parents des enfants, de toujours maintenir fermées les portes des établissements, et de contrôler et de filtrer les entrées et les sorties en cas de manifestation ouverte aux parents.

    Les enseignants relèvent de l’Éducation nationale et appliquent les circulaires qui leur sont adressées en matière de sécurité des locaux scolaires, ainsi que localement les consignes que leur donne l’Inspecteur d’Académie. Les circulaires de novembre 2015 ont énoncé des mesures de sécurité : mise à jour des PPMS (plans particuliers de mise en sûreté) et exercices de sécurité, contrôles des accès aux locaux scolaires. Les exercices attentat-intrusion sont réalisés selon le calendrier imparti, conformément aux prescriptions du Ministère de l’Éducation nationale. La Police municipale les accompagne de son expertise.

    De manière complémentaire, ont fait l’objet d’un important programme de sécurisation entre 2016 et 2018, installation de visiophones, pose de films anti flagrants sur les vitres donnant sur le domaine public, rehausses de clôtures, renforcements de portes d’entrée, 984 000 € ont été dépensés pour renforcer la sécurité des bâtiments et un dossier a été déposé auprès du Fonds interministériel de prévention de la délinquance pour financer les travaux nécessaires, qui a fait l’objet d’une réponse favorable de l’État à hauteur de 0,163 M€ en 2018.

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    Le périscolaire : un véritable service public au service de l’égalité des chancesUne amplitude horaire élargie permettant de concilier vie familiale et vie professionnelle dans le respect des rythmes des enfants

    Les temps périscolaires représentent un enjeu éducatif majeur et concourent à l’attractivité de la commune. Depuis 1994, la Ville de Nancy s’est saisie de cet enjeu. Ainsi, toutes les écoles maternelles et élémentaires disposent d’un service d’accueil périscolaire, le matin, pendant la pause méridienne et le soir. Il a un rôle social évident en facilitant la vie des familles, mais il constitue avant tout un lieu de respect de l’enfant et de partage. Les accueils périscolaires, accessibles à tous sur inscription, s’organisent tout au long de la journée et concernent les enfants de 3 à 12 ans inscrits dans les écoles publiques.

    L’architecture générale de l’accueil a été bâtie pour répondre aux besoins des parents, tout en respectant le rythme de vie des enfants. A ce titre, il privilégie la continuité et la complémentarité avec le temps scolaire. Les projets pédagogiques prennent en compte le choix des enfants. L’accueil reste un moment privilégié au cours duquel l’enfant évolue à son gré dans le respect des règles communes.

    UN ACCUEIL DU MATIN ADAPTÉ À CHACUNL’accueil périscolaire débute à 7 h 30. Il est gratuit et permet aux enfants de débuter leur journée dans le calme. Ils sont accueillis dans des espaces prévus à cet effet où sont proposés des jeux et ateliers libres.

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    UNE RESTAURATION SCOLAIRE EXIGEANTE ET LARGEMENT OUVERTEEn 2017, en moyenne 3 600 élèves ont bénéficié chaque jour du service de restauration scolaire. Le coût de revient d’un repas s’établit à 7,49 €, dont une partie est prise en charge par les parents, en fonction de leurs facultés contributives, et l’autre partie est financée par la Ville de Nancy.

    Le cahier des charges de la restauration collective mis en place par la Ville de Nancy permet de proposer des produits de qualité supérieure, référencés par le prestataire Sodexo qui a mis en place des procédures de contrôle et d’audit de ses fournisseurs. La viande est exclusivement d’origine française et les approvisionnements locaux sont privilégiés. En élaborant des partenariats durables et solides avec des producteurs locaux, le marché de restauration collective contribue au développement et à la structuration de filières locales. Les produits tels que le fromage blanc, les yaourts ou encore les crèmes dessert et les compotes sont issus de la filière bio. Sont ainsi ciblées des familles de produits, pour lesquels notre prestataire est en capacité de disposer de filières maîtrisées en qualité, en origine mais aussi en quantité.

    Dans le cadre du renouvellement du marché de restauration collective de la Ville de Nancy, opéré en lien avec le CCAS, la société Sodexo a été reconduite le 1er janvier 2017 pour une durée maximale fixée à 4 années.

    Des engagements supplémentaires sont entrés en vigueur avec notamment 40 % d’approvisionnements locaux (contre 34 % auparavant) et 10 % de bio, contre 7 % auparavant. Ces proportions sont appelées à croître avec l’engagement d’un travail partenarial avec la Chambre d’agriculture de Meurthe-et-Moselle. En 2018, il y a 11 % de produits bio et 42 % servis au restaurant scolaire et la ville souhaite dépasser ces objectifs. Dés janvier 2019, ce sont 15 % de produits bio qui seront servis.

    Le projet de sensibilisation au gaspillage alimentaire lancé depuis plusieurs années dans les écoles afin de limiter le volume des déchets et qui a valu à la Ville de Nancy de recevoir deux prix en 2013 (le prix Territoria de Bronze ainsi que le prix du jury lors du colloque annuel organisé par l’association Qualité Services Publics en Lorraine) se poursuit. Il est désormais accompagné d’un partenariat avec la Banque alimentaire de Nancy pour le don des repas non consommés aux plus fragiles, dans le respect des règlementations sanitaires, et d’un projet de micro-méthanisation des déchets issus de ce service.

    LES CONSEILS D’ENFANTS, UN PROGRAMME D’ÉVEIL À LA CITOYENNETÉDeux à trois fois par an, au cours de la pause méridienne, dans chaque école élémentaire, les enfants se réunissent en ateliers citoyens pour évoquer des thématiques variées comme la tolérance, internet, le respect, les différences ou bien encore l’égalité entre les filles et les garçons et le gaspillage alimentaire.

    A l’issue de ces travaux, 2 enfants de chaque école, désignés par leurs camarades, participent annuellement au Conseil d’enfants qui réunit donc 46 enfants pour évoquer ces problématiques et débattre des solutions à apporter. L’École Supérieure du Professorat et de l’Éducation apporte désormais son soutien à ce programme d’éveil citoyen.

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    UN ACCUEIL DU SOIR CORRESPONDANT AUX BESOINS DES FAMILLESL’accueil du soir commence après la classe et s’achève à 18h30. Après un goûter collectif, les enfants peuvent prendre part à des animations. Des actions thématiques (environnement, transition écologique, concours de dessins, atelier permis vélo, etc.) sont proposées.

    L’accueil du soir permet des sorties échelonnées, les parents pouvant venir chercher leurs enfants après le goûter et jusqu’à 18 h 30.

    A tous les moments de la journée, l’accueil périscolaire est assuré par des animateurs brevetés, titulaires du Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (BAFA) et le Brevet d’aptitude aux fonctions de directeur (BAFD) ou du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) petite enfance, conformément à la réglementation.

    UNE TARIFICATION REVUE POUR ÊTRE PLUS SOLIDAIRE, UN SERVICE OUVERT À TOUSLes services périscolaires gratuits, par lesquels Nancy se singularise dans l’environnement territorial, ont été maintenus.

    S’agissant des services payants, une nouvelle tarification, unanimement adoptée par le Conseil municipal, permet la prise en compte de la situation individuelle de chaque famille, grâce au taux d’effort et le repas à 1 € permettant de faciliter l’accessibilité à ces services pour les enfants des familles les plus modestes, adopté en 2014, a été sanctuarisé. 1 290 enfants sont concernés par ce repas à 1 €.

    Les activités périscolaires : un service gratuit résolument mis au service de l’égalité des chances

    Tournées vers l’égalité des chances, ces activités gratuites sont proposées après la classe. Pendant le service périscolaire du soir, les enfants des écoles élémentaires, essentiellement, ont la possibilité de pratiquer des activités spécifiques.

    En effet, la Ville de Nancy organise pour eux des activités dans 34 disciplines sportives et 23 disciplines culturelles, artistiques ou linguistiques : musique, théâtre, arts plastiques, anglais, allemand, basket, judo, arts martiaux, etc. Accessibles gratuitement sur inscription préalable, elles se déroulent de fin septembre à fin juin pendant 1 h30. Dès 2009, elles ont été proposées une fois par semaine aux enfants des écoles élémentaires et ont été doublées à la rentrée scolaire de septembre 2014. Le retour à la semaine de 4 jours n’a pas remis en cause ces activités malgré la perte du fond de soutien de 310 000 € de l’État.

    La découverte, mais aussi la persévérance et l’ouverture d’esprit sont les maîtres-mots des activités, dans leur diversité. Des activités innovantes, telles que le codage numérique ou bien celles, emblématiques, de l’apprentissage ludique des langues étrangères ont été mises en place dans le cadre du précédent Projet Éducatif Territorial et se poursuivront.

    Ce dispositif permet l’apprentissage et la pratique régulière d’une discipline dans laquelle les enfants peuvent progresser en s’inscrivant par exemple ensuite dans une association ou un club sportif. La Ville de Nancy valorise les travaux des élèves réalisés au cours de ces activités en organisant des expositions, des rencontres sportives ou encore des tournois d’échecs par exemple.

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    La Ville de Nancy a donc souhaité investir le champ des activités sportives ou culturelles qui constituent un moment fort de l’épanouissement de l’enfant et de sa socialisation et inculquent aux plus jeunes des valeurs telles que la patience, la persévérance, le respect d’autrui. Elles correspondent à un projet pédagogique construit avec la direction de chaque école. Elles sont encadrées par des animateurs qualifiés, spécialistes de la discipline dans laquelle ils interviennent.

    Le taux de fréquentation des activités périscolaires s’établit à 69 % (2017-2018) des enfants inscrits dans les écoles élémentaires.

    Dans l’esprit de la démarche d’évaluation continue, les panels d’activités proposés dans chaque école ont été définis et adaptés sur la base des propositions des comités de suivi de la réforme, réunis annuellement pour tenir compte des demandes et s’adapter aux opportunités et aux contraintes de chaque territoire.

    La Ville de Nancy offre ainsi un véritable service public de qualité qui permet à tous les enfants de bénéficier d’un éveil culturel ou sportif. En complément, l’offre municipale n’ayant pas vocation à se substituer aux actions du monde associatif, la Ville de Nancy demeure soucieuse de l’attractivité des clubs sportifs et des associations et les associe pleinement à ses actions en leur déléguant une partie des activités.

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    La Ville de Nancy, partenaire du temps scolaireLa Ville de Nancy au service des actions pédagogiques de l’Éducation nationale

    Au-delà des compétences exercées en matière périscolaire, la Ville de Nancy s’inscrit comme un partenariat privilégié de l’Éducation nationale pour le soutien aux actions pédagogiques. De la citoyenneté au sport en passant par la culture et la transition écologique, la Ville de Nancy apporte une contribution sous des formes diversifiées pour permettre aux enseignants d’assoir la transmission des savoirs sur des outils opérationnels ou par des actions concrètes.

    LE SPORTAinsi, en matière sportive, un panel d’actions est mis en place pour favoriser l’apprentissage précoce du sport et des valeurs qu’il incarne. 7 éducateurs territoriaux des activités physiques et sportives (ETAPS) interviennent à raison d’une heure par semaine dans les classes de CP au CE2 des écoles publiques, soit 111 classes couvertes pour 3 000 élèves concernés chaque semaine.

    En parallèle, de nombreuses manifestations sportives, soutenues ou organisées par la Ville de Nancy, sont développées en direction des enfants comme les célèbres Courses de la Saint-Nicolas qui comptent sur leur ligne de départ près de 4 000 enfants des écoles primaires.

    Intervenant en complémentarité, la Métropole du Grand Nancy favorise l’apprentissage de la natation au titre de sa compétence en matière de grands équipements de sports et de loisirs. Son pôle aquatique reçoit près de 19 000 élèves de la grande section de maternelle au CM2, dont plus de 8 200 de Nancy.

  • 19

    LA CULTUREDans le domaine culturel, les établissements de la Ville (Musée des Beaux-arts, Musée de l’École de Nancy, Musée Lorrain, Médiathèque, Théâtre de la Manufacture, Bibliothèque Stanislas, Ensemble Poirel, Villa Majorelle, Archives municipales, Centre Chorégraphique National - Ballet de Lorraine) et ses partenaires proposent un programme riche et varié.

    La Ville développe ainsi, pendant le temps scolaire, des actions qui favorisent la généralisation de l’accès à la culture tant dans le domaine de la création que de la lecture, des arts et du patrimoine. Dans cette perspective, des visites libres ou guidées et des ateliers de pratique artistique sont élaborés autour de thématiques variées et adaptées à l’âge des élèves.

    Des sessions d’initiation à la culture scientifique et technique sont également proposées dans les établissements du Grand Nancy que sont le Museum-Aquarium, le jardin botanique Jean-Marie Pelt et le Musée de l’Histoire du Fer.

    Pour compléter cette offre déjà très large, des spectacles jeune public sont réservés aux scolaires et des parcours complets (visites commentées, interventions en classes, rencontres avec les artistes) sont régulièrement organisés à l’Opéra national de Lorraine, à l’Autre Canal ou encore au Ballet de Lorraine.

    Au total, toutes activités confondues, ces offres permettent à près de 20 000 jeunes nancéiens par la pratique, par la rencontre des œuvres et des artistes, par les investigations, de se forger une culture artistique personnelle et de s’initier aux différents langages de l’art. Ces passerelles entre les institutions culturelles et les écoles sont le fruit de relations fortes et anciennes qui permettent de bâtir des programmes adaptés au public scolaire. Ces activités font fréquemment l’objet de remerciements de la part des équipes pédagogiques et des familles lors des réunions des conseils d’école.

    Enfin, la mise à disposition d’une enseignante par l’Éducation nationale auprès de la Direction des Affaires Culturelles concourt largement à la qualité pédagogique des activités initiées : la Ville de Nancy plaide à ce titre pour la pérennisation de ce dispositif.

    LA SOLIDARITÉ ET LA SÉCURITÉ, AU SERVICE DE LA CITOYENNETÉ1 100 enfants sont formés chaque année aux gestes de premiers secours. A ce propos, la Ville de Nancy a été la première commune de France à instituer et à financer de telles formations généralisées. Des formations au secourisme sont dispensées à tous les élèves de CM2 depuis 2003, contribuant ainsi à cultiver l’esprit civique et solidaire des élèves. Ainsi, plus de 15 000 élèves de CM2 ont obtenu leur attestation PSC1 (prévention et secours civiques de niveau 1), soit une génération formée aux gestes de premiers secours. Les diplômes sont remis chaque année aux élèves lors des Journées de la sécurité qui réunissent l’ensemble des acteurs de la sécurité à Nancy.

    En complément, du CE2 au CM1, tous les élèves des écoles de la Ville participent à une session de sensibilisation à la sécurité routière pour les aider à adopter une attitude prudente et responsable sur la voie publique. En CE2, les élèves suivent une formation au permis piéton qui débouche sur un diplôme. En CM1, chaque élève est formé au « code du jeune cycliste », et à l’issue d’une formation, reçoit un permis.

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    LA TRANSITION ÉCOLOGIQUELa prise en compte des enjeux climatiques et environnementaux est une exigence fondamentale de la formation des futurs citoyens. Pour les sensibiliser à ces enjeux, la Ville de Nancy propose des activités autour de la préservation de l’environnement : un important programme d’animations est proposé en classe et est complété par des visites de sites industriels (centre de valorisation des déchets, station d’épuration). Des sessions d’observation et de défense de la nature complètent aussi des actions sur le tri collectif. Le but de ce programme d’animations est d’enrichir les réflexions des enfants sur ces thèmes et de leur faire acquérir des gestes « éco-responsables ». Près de 4 500 élèves sont concernés par ces actions.

    Dans les prochains mois, les enseignements issus de la concertation municipale en faveur de la transition écologique, seront intégrés aux activités proposées et permettront de développer de nouvelles actions à destination des enfants, des enseignants et des écoles.

    LES CLASSES DE DÉCOUVERTESRéservées aux élèves de CM2, des classes de découvertes sont organisées chaque année. Pendant plusieurs jours, les enfants ont ainsi la possibilité de se pencher sur un thème en particulier : découverte de la forêt vosgienne, pratique de nouvelles activités sportives. La Ville de Nancy s’efforce de varier les sujets pour proposer aux enfants de nouveaux horizons.

    LA NUTRITIONDes actions de prévention-santé sont organisées dans les écoles avec des distributions régulières de fruits dans le cadre de l’action « Un fruit à la Récré ». Les élèves bénéficient, de plus, d’actions de sensibilisation aux enjeux de la nutrition. Dans les écoles en REP et REP+ des distributions de lait et de biscuits sont en plus organisées pour pallier l’absence de petit déjeuner pour certains élèves.

    La Ville de Nancy, moteur et partenaire des projets pédagogiques innovants

    En lien avec l’Éducation nationale, et en cohérence avec les objectifs définis dans son Projet Éducatif Territorial, la Ville de Nancy contribue activement au déploiement de projets pédagogiques innovants.

    Les classes passerelles

    La création d’une classe passerelle pour les enfants de 2-3 ans à l’école maternelle du Placieux en est une illustration. Conduit avec le concours de la Caisse d’Allocations Familiales de Meurthe-et-Moselle, et notamment du Centre Social Jolibois, ce projet permet d’organiser une scolarisation précoce pour les enfants de 2-3 ans du quartier d’Haussonville. Les objectifs de cette structure sont de favoriser la scolarisation des enfants issus de familles vivant en quartiers prioritaires, de contribuer à la socialisation de l’enfant et de permettre l’apprentissage du langage, de développer les relations parents-école et de soutenir les parents dans leur fonction éducative. C’est également une action de prévention de l’échec scolaire qui intervient précocement dans la scolarité de l’enfant. Salué par les équipes pédagogiques, ce dispositif fera l’objet d’une évaluation portant sur son influence sur la réussite des élèves.

    LES ÉCOLES EN IMMERSION BILINGUELa mise en place de classes en immersion en langue allemande à l’école élémentaire Stanislas, complétant l’expérience en anglais de l’école Jean Jaurès qui a prouvé la qualité de ce type de projets, est également une traduction de la volonté de la Ville de Nancy, avec l’aide de l’Éducation nationale de favoriser le développement des classes d’immersion bilingues au bénéfice de ces élèves. En effet, l’enseignement des langues ainsi que l’ouverture à d’autres cultures, dès le début de la scolarité obligatoire est fondamental pour l’avenir des enfants.

  • 21

    La Ville de Nancy souhaite que ces classes en immersion soient étendues à d’autres écoles et a sollicité l’Éducation nationale en ce sens. Deux écoles nouvelles se sont déjà inscrites dans ce dispositif, Le Montet et Le Placieux. La Ville de Nancy, pour accompagner la mobilité des enseignants partis se former aux États-Unis, leur a versé des bourses (10 000 € en 2018). L’engagement de la commune se traduit également par l’acquisition du matériel et des équipements nécessaires aux pratiques pédagogiques.

    L’entrée dans l’ère du numérique

    Les préconisations du Ministère de l’Éducation nationale ainsi que les nouveaux usages pédagogiques ont incité la Ville de Nancy, dans le cadre de son projet de ville, à proposer une nouvelle planification en matière d’accès à internet et de déploiement des nouveaux équipements numériques pour les écoles publiques de Nancy.

    L’objectif est de mettre à disposition des enseignants et de leurs élèves, des équipements modernes et de qualité qui permettent une évolution des modes d’enseignement et de développer l’usage du numérique par les élèves.

    Ils se déclinent de la manière suivante :

    1. Un accès à internet généralisé et de qualité par le raccordement des écoles élémentaires au Très Haut Débit ;

    2. Un câblage filaire plus fiable que le wifi ;

    3. Des équipements adaptés aux nouveaux usages, à l’image des vidéo-projecteurs interactifs (VPI), qui sont installés progressivement dans toutes les classes de CM2, CM1 et CE2 d’ici 2020, et des classes numériques nomades qui sont venues, par ailleurs, remplacer les anciennes salles informatiques. Plusieurs écoles sont déjà demandeuses de tablettes supplémentaires, ce qui témoigne de l’appropriation de cet outil par les enseignants.

    Pour réaliser cet ambitieux programme, 986 000 € sont prévus entre 2015 et 2020.

    Une enquête de satisfaction va être menée pour s’assurer que les équipements livrés répondent bien aux besoins pédagogiques des enseignants et que ces derniers bénéficient de la formation nécessaire à leur utilisation.

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    Les temps extra scolaires : la Ville de Nancy aux côtés des familles et des associationsLa politique éducative de la Ville de Nancy dépasse les temps scolaires et périscolaires. Par son soutien aux familles, mais également au monde associatif et plus particulièrement aux associations sportives, culturelles et d’éducation populaire, elle propose un environnement favorable à l’épanouissement des enfants, dans un esprit de coéducation.

    Tout au long de l’année, le soir, le mercredi ou pendant les vacances scolaires, diverses structures publiques ou soutenues par la Ville accueillent les enfants dans le cadre d’une aide aux devoirs, d’activités sportives, scientifiques ou encore culturelles et artistiques.

    UN ACCUEIL POUR LES ENFANTS PORTEURS DE HANDICAP

    La Ville de Nancy reçoit dans ses accueils collectifs de mineurs des enfants porteurs de handicap. Cet accueil nécessite un encadrement adapté pour permettre aux enfants de progresser et de s’intégrer à la structure. La cohérence éducative avec les familles, les autres institutions qui les prennent en charge est également recherchée. La socialisation de ces enfants est souhaitée ainsi que la sensibilisation à la différence, à la tolérance des autres enfants des accueils.

    Des animateurs spécifiquement formés pour cet encadrement sont recrutés par la Ville de Nancy pour atteindre ces objectifs.

    La Ville de Nancy a signé avec la Caisse d’allocations familiales de Meurthe et Moselle une convention. La CAF finance cet accueil.

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    Les accueils de loisirs municipaux pour les mercredis et les vacances scolaires

    Destinés aux enfants de 3 à 14 ans, les accueils de loisirs organisent, les mercredis et pendant les vacances scolaires, des activités diversifiées adaptées à l’âge des participants (éveil musical, dessin, sport, piscine, travaux manuels, sciences, etc.). Les tarifs progressifs sont établis selon le quotient familial et l’accueil est assuré de 7 h 30 à 18 h 30. Plus de 1 400 enfants les fréquentent chaque année, dont près de 420 chaque mercredi.

    La Ville de Nancy va s’inscrire dans la démarche de labellisation « Plan mercredi » du gouvernement, qui garantit de nombreuses activités éducatives (sport, culture, nature), et un accueil adapté pour les enfants en situation de handicap.

    En conséquence, l’accueil de loisirs de la Ville va développer des activités régulières et structurées dans les centres de loisirs du mercredi : sportives : des ETAPS de la ville de Nancy interviendront pour faire découvrir des activités

    au choix des enfants (séances de 2 heures consécutives), artistiques : un intervenant va être missionné pour mener un projet de réalisation de

    chansons, clip vidéo, CD. L’action intitulée « transi-son éco-musique ». nature : un jardin pédagogique sera réalisé en lien avec les écoles (Trois Maisons notamment)

    L’accueil des enfants porteurs de handicap fait déjà partie du projet d’animation et a fait l’objet d’une convention avec la CAF.

    Certaines MJC et centres sociaux ont intégré le PEDT de la Ville pour pouvoir accéder à cette labellisation.

    LA LABELLISATION « PLAN MERCREDI » : LES ACTEURS ASSOCIATIFS PARTICIPENT

    Les Maisons des jeunes et de la culture Bazin, Pichon, Desforges, Lillebonne, Beauregard et Trois Maisons, les centres sociaux Beauregard, Jolibois et La Clairière, l’association ASAE Francas ont souhaité être intégrés au Projet éducatif territorial de la ville labellisé-plan mercredi. Leurs projets pédagogiques et d’animation d’une grande qualité et qui répondent aux critères de la charte de qualité viendront enrichir et compléter le Projet Éducatif Territorial 2018-2021.

    Les stages sportifs

    Pour les jeunes de 4 à 18 ans, pendant les périodes de petites vacances scolaires, plus de 40 stages sont proposés. Près de 350 enfants y participent lors de chaque session. Près de 150 stages estivaux différents sont par ailleurs organisés au bénéfice de près de 1 000 enfants. Ces stages de 10h par semaine sont organisés en recourant à une trentaine d’associations sportives, en complément des stages animés par les éducateurs sportifs municipaux. Les écoles municipales de sport ont réouvert les mercredis matins profitant du retour à la semaine de 4 jours et de la matinée libérée, dès septembre 2018.

    Les activités proposées par les établissements culturels

    Le service des publics des musées de la Ville de Nancy propose un ensemble d’activités et d’outils pour le jeune public, en famille ou en individuel. Sous la forme de visites, de stages ou de débats, les enfants découvrent les collections, les expositions, s’initient à diverses pratiques artistiques ou débattent autour d’un thème. L’accueil s’étend aux associations, centres de loisirs ou MJC lors de visites et/ou d’ateliers d’initiation à l’art par le jeu, l’observation et le rêve.

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    Un réseau associatif dense et pleinement mobilisé

    Le mouvement associatif, particulièrement dynamique et dense à Nancy, s’investit pleinement dans la mission de coéducation de la cité au bénéfice des plus jeunes. Le soutien constant de la Ville de Nancy favorise cette vitalité.

    Attentives aux choix publics en matière d’aménagement des temps de l’enfant, les associations disposent d’une réelle expertise et doivent pouvoir apporter leur contribution.

    LES CLUBS SPORTIFS140 clubs et associations sportives permettent aujourd’hui aux Nancéiens de pratiquer près de 80 disciplines différentes. Avec près de 31 000 licenciés en 2016 (sport amateur), les associations sportives, fédérées autour de l’Office Municipal des Sports, demeurent un pivot essentiel de la politique sportive. Elles permettent la pratique sportive dès le plus jeune âge, en initiant des activités adaptées aux enfants, le soir après la classe, le mercredi, le week-end ou pendant les vacances scolaires.

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    LES ASSOCIATIONS D’ÉDUCATION POPULAIREC’est par le biais d’un partenariat aussi solide qu’ancien que la Ville de Nancy développe une politique de soutien à l’éducation populaire et d’accession aux loisirs. Fondé sur les valeurs républicaines et de promotion d’une citoyenneté active, ce partenariat s’incarne principalement par le réseau des 7 MJC de Nancy, l’action des Centres sociaux et par la densité des réseaux professionnels et bénévoles qui animent, au quotidien, les différentes associations de jeunesse de Nancy, à l’échelle de toute la ville, dans tous les quartiers.

    En 2017, les MJC de Nancy comptabilisaient 7 680 adhérents, dont près de deux tiers de Nancéiens. Elles revendiquent près de 20 000 usagers. Les MJC jouent par ailleurs leur rôle d’animation des réseaux associatifs de leur territoire. Ainsi, chaque MJC noue-t-elle des partenariats divers, allant de la domiciliation à l’accueil ponctuel d’associations pour une réunion ou des projets menés en commun.

    A ces partenariats avec les MJC et les Centres sociaux, s’ajoutent plus de 50 associations différentes qui ont été soutenues par la Ville.

    Une égalité d’accès à la pratique sportive et de loisirs favorisée

    La promotion de la pratique sportive et de loisirs chez les plus jeunes passe par les aides consenties aux familles qui contribuent concrètement à l’égalité des chances. Ainsi, la Ville de Nancy et son CCAS favorisent l’affiliation aux clubs sportifs et aux activités de loisirs pour les jeunes en difficultés notamment par :

    la Carte Nancy Famille. Octroyée sans condition de ressources, ce dispositif est destiné aux familles nancéiennes composées d’au moins 3 enfants à charge, âgés de moins de 21 ans. Cette carte permet de bénéficier du remboursement des dépenses engagées dans le cadre de l’inscription des enfants auprès d’associations sportives, culturelles ou de loisirs ainsi que les restaurants scolaires, universitaires et les haltes-garderies. Cette carte est également accordée aux familles ayant un enfant en situation de handicap et aux représentants légaux des enfants orphelins. Le dispositif permet de bénéficier d’un remboursement annuel maximum de 153 € ;

    le soutien à l’association Pass’Sport et Culture. Menée en partenariat avec le Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle, cette opération conduite par l’association du même nom permet à des jeunes de 6 à 25 ans, issus d’un ménage dont le quotient familial est inférieur ou égal à 445 €, d’accéder à des activités sportives et culturelles.

    la Carte Jeunes Nancy Culture, disponible au prix de 5 €, permet aux jeunes de 10 à 25 ans et aux étudiants d’obtenir des réductions, des entrées gratuites et des avantages dans les musées, la médiathèque, les MJC, les cinémas,…

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    UNE ACTION ÉDUCATIVE AUX OBJECTIFS AFFIRMÉS DANS UN CONTEXTE NATIONAL MOUVANT La Ville de Nancy, la Préfecture de Meurthe-et-Moselle, le Rectorat de l’Académie de Nancy-Metz, la Caisse d’allocations familiales de Meurthe et Moselle, l’UNICEF, l’Union locale de MJC et l’Office Municipal des Sports, tous deux représentants le monde associatif dans sa diversité, partagent une ambition éducative forte pour transmettre les valeurs républicaines aux jeunes Nancéiens.

    Ils se sont dotés, le 2 juillet 2014, d’un Projet Éducatif Territorial qui a été l’un des leviers de la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires, mise en place à Nancy en septembre 2014, en application du décret n°2013-77 du 24 janvier 2013.

    Cette nouvelle organisation des temps scolaires, et donc des temps péri et extra scolaires, a été mise en œuvre à la rentrée scolaire de septembre 2014 avec l’organisation d’une demi-journée de classe supplémentaire le mercredi matin et la fin des classes à 16 h les lundis, mardis, jeudis et vendredis.

    Pour tous les élèves des écoles élémentaires, des activités gratuites ont été proposées deux fois par semaine (soit 3h hebdomadaires) et les grandes sections de maternelles ont bénéficié de cycles d’initiation sportive et d’initiation à la langue anglaise ou allemande.

    Ce dispositif, adapté au cadre national fixé en 2013, a fait l’objet d’une évaluation locale approfondie sur la base d’une première enquête par questionnaires, puis par une étude de chercheurs de l’Université de Lorraine. Cette démarche d’évaluation constitue une singularité, peu observable ailleurs en France.

    Une nouvelle évolution du cadre règlementaire a été adoptée en juin 2017, en l’absence de toute évaluation nationale de la réforme de 2013.

    Suite à un décret paru en juin 2017 proposant un assouplissement des rythmes scolaires, certaines communes ont fait le choix de revenir à la semaine des 4 jours dès septembre 2017.

    La Ville de Nancy a souhaité que l’aménagement des rythmes éducatifs ne soit pas imposé ou précipité, c’est pourquoi a été conduite, tout au long du dernier trimestre de l’année 2017, une large concertation avec les acteurs concernés (parents d’élèves, directeurs d’école, enseignants ou représentants d’associations d’éducation populaire et de clubs sportifs).

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    Des réunions publiques ont, par ailleurs, été organisées dans plusieurs quartiers et le site internet de la Ville (nancy.fr) a proposé une plate-forme de dialogue public, de partage et de questions réponses entre les personnes intéressées et la municipalité. Une votation numérique a également été organisée du 20 décembre 2017 au 12 janvier 2018 sur le site de la ville.

    Le résultat de cette votation, qui a mobilisé 2 450 votants, a convergé avec les votes des conseils d’écoles, en faveur d’un retour à la semaine de 4 jours.

    Les horaires suivants ont été adoptés : lundis, mardis, jeudis et vendredis, de 8 h 30 à 12 h et de 14 h à 16 h 30.

    L’ensemble des engagements de la Ville, énoncés lors de la consultation (et notamment la votation de décembre 2017) est respecté :

    L’ouverture des services périscolaires de 7 h 30 à 18 h 30.

    La gratuité de l’accueil périscolaire du matin de 7 h 30 à 8 h 30.

    La présence d’un service de restauration scolaire ouvert à tous, dans toutes les écoles, avec des temps d’accueil sans repas de 12 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 14 h qui restent gratuits.

    Le maintien de 2 activités périscolaires gratuites pour les écoliers d’élémentaire proposées chaque semaine.

    La gratuité est maintenue malgré la perte, pour la ville, de la subvention de 310 000 € (fonds de soutien) accordée dans le cadre de la précédente réforme pour l’organisation des TAP (Temps d’activités périscolaires).

    L’organisation d’accueils de loisirs le mercredi matin (libéré des cours).

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    UN BILAN LOCAL POSITIF fondé sur une évaluation multidimensionnelleLe Projet Éducatif Territorial de la Ville de Nancy a fait l’objet d’une évaluation régulière, avec des comités de suivi réunis dans chaque école, un comité de pilotage annuel, des questionnaires de satisfaction adressés à chaque enfant et parent et, enfin, une étude confiée au Laboratoire Interuniversitaire de Sciences de l’éducation et de la Communication (LISEC) de l’Université de Lorraine relative aux effets des activités périscolaires sur la réussite éducative.

    L’enquête de satisfaction du printemps 2015L’enquête de satisfaction diligentée en 2015 portait sur l’organisation des activités périscolaires : 2 261 questionnaires ont été renseignés en élémentaire soit 59 % de participation. Le questionnaire s’adressait conjointement aux enfants et aux parents.

    Pour les élèves des écoles élémentaires, les résultats ont été plutôt satisfaisants puisque 79% des enfants se sont déclarés satisfaits de leurs activités. Les parents ont exprimé leur satisfaction sur l’organisation municipale à 69%. Il est notamment apparu que pour 35% des enfants, les activités périscolaires sont les seules qu’ils pratiquent.

    Pour les élèves de maternelle, les résultats sont plus contrastés : 65% d’enfants sont satisfaits contre 53% des parents, avec une grande disparité entre les activités des grandes sections et des petites et moyennes sections. Les activités des 5-6 ans ont été davantage appréciées. Ces résultats ont amené la Ville de Nancy à réduire, dès 2015, les activités proposées aux très jeunes enfants, avec un démarrage après les vacances d’hiver et une organisation sur un trimestre seulement.

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    Le travail continu des comités de suivi de la réformeDes comités de suivi, réunis annuellement dans chaque école, ont permis, au plus près des territoires, d’évaluer les actions menées, de proposer une offre périscolaire adaptée et de mettre en relation les enseignants et les associations implantées localement. Ils poursuivent ainsi, au plus près des besoins, la démarche de concertation, dans un souci de bonne organisation.

    Chacun de ces comités a pour mission d’affiner le Projet Éducatif au regard des caractéristiques et contraintes de chaque territoire. Ils constituent des leviers susceptibles d’agir localement en tenant compte des spécificités des établissements et des publics. Ce travail de proximité se situe dans l’esprit même du Projet Éducatif Territorial qui privilégie la proximité plutôt que la centralité.

    Ces temps de dialogue, distincts des conseils d’école, ont été appréciés des membres de la communauté éducative du fait de la réactivité succédant aux échanges et aux préconisations opérées dans chaque école. Outre le fonctionnement des services périscolaires, ces comités réunissant les représentants de la Ville de Nancy, les enseignants, les parents d’élèves élus et les associations de quartier, ont permis d’identifier et d’arrêter la liste des activités périscolaires proposées dans chaque école.

    Depuis 2014, les comités de suivi se sont réunis 4 fois dans chaque école.

    L’évaluation des activités périscolaires par le Laboratoire Interuniversitaire de Sciences de l’éducation et de la Communication (LISEC) de l’Université de LorraineAu-delà des ajustements locaux et de la perception du niveau de satisfaction des usagers, la Ville de Nancy a souhaité aller plus loin dans l’évaluation de cette démarche et a confié une étude à un laboratoire de recherche en sciences de l’éducation.

    Contrairement à certaines collectivités qui ont fait des bilans qui ne portent que sur le dispositif lui-même, son fonctionnement, les rapports entre acteurs, le nombre d’enfants ou jeunes impliqués, la Ville de Nancy a souhaité faire une évaluation des effets et impacts de son Projet Éducatif Territorial sur la réussite éducative des enfants.

    C’est pourquoi, elle a confié à l’Université de Lorraine et à l’Université Paris Ouest Nanterre la Défense la réalisation d’une étude afin d’évaluer si les attentes prescrites par l’évolution des rythmes scolaires sont atteintes dans les écoles de Nancy. Le projet de recherche confié à ces deux universités, qui prend appui sur le Projet Éducatif Territorial de la Ville de Nancy, a étudié les bénéfices pour les enfants des activités en termes de réussite éducative.

    Cette étude, menée par Véronique BARTHELEMY, Maître de Conférences en Sciences de l’éducation, LISEC - Université de Lorraine, ESPE de l’Académie de Nancy-Metz, Benoît DEJAIFFE, Maître de Conférences en Sciences de l’éducation, CREF - DUT Carrières Sociales, Université de Paris Ouest Nanterre La Défense et Gaëlle ESPINOSA, Maître de Conférences en Sciences de l’éducation, LISEC - Département de Sciences de l’éducation, Université de Lorraine, a porté sur un échantillon de huit écoles élémentaires réparties sur le territoire de Nancy et représentatifs des divers publics accueillis, selon leur situation sociale.

    Elle s’est faite en deux temps avec l’administration d’un questionnaire aux élèves de cycle 2 et 3 fréquentant les activités périscolaires, soit un retour de 809 questionnaires puis un entretien individualisé pour 26 élèves dans deux écoles aux contextes scolaires différents.

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    L’objectif du questionnaire était de connaître ce que les activités périscolaires pouvaient apporter aux élèves des écoles élémentaires en matière de relation, de projection et de découverte.

    La satisfaction des élèves

    Les enfants vont en activité car ils en ont envie (88,7 %) et/ou parce que leurs parents travaillent (36 %) ou souhaitent qu’ils y participent (30,5 %). Pour une grande majorité des enfants interrogés (87,8 %), ceux-ci sont satisfaits du choix d’activité proposé contre 9,2 % qui aiment peu et 3,1 % qui n’aiment pas du tout.

    Ces activités sont, pour eux, un lieu pour jouer, découvrir des activités nouvelles, se faire des copains. Peu d’élèves considèrent ces activités comme un lieu de garderie. Le degré de satisfaction des enfants est plus grand chez les filles que chez les garçons, de même pour les cycles 3 par rapport aux cycles 2. La variable « contexte de l’école » (aisé ou peu aisé socialement) a peu d’effet sur ce retour des élèves. Pour ceux qui n’aiment pas ces activités, ils déclarent y avoir été inscrits par leurs parents, que l’activité ne correspond pas à ce qu’ils s’imaginaient ou qu’ils s’y sentent en difficulté.

    La relation avec les autres

    Les activités s’effectuent dans des groupes issus ou non de la classe des élèves. Les avis sont mitigés sur ces relations avec d’autres. Certains apprécient de rencontrer des élèves extérieurs à leur classe, d’autres préféreraient rester avec leurs pairs. Pour 86,6 % des enfants questionnés, ceux-ci estiment entretenir de bonnes relations avec les intervenants. Ils soulignent en outre que, dans ces activités, ils peuvent donner leur avis et se sentent écoutés.

    Les apports des activités

    70,4 % des élèves disent « apprendre » durant les activités. Ces apprentissages sont liés :

    aux méthodes et outils : vocabulaire en activité « langue », techniques en arts plastiques, stratégies de jeu en sports ;

    à la compréhension du monde, au langage pour penser et communiquer, permettant l’acquisition d’une certaine confiance en soi ;

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    à la formation de la personne et du citoyen : respecter des attitudes lors des temps d’échanges en théâtre, des attitudes sportives en sport comme la régulation de conflits en cas de problème d’arbitrage.

    Les filles semblent y trouver plus de bénéfices que les garçons, ceci pouvant expliquer qu’elles s’y sentent mieux. Il en est de même pour les élèves de cycle 3 qui voient dans les activités des espaces de coopération.

    Le réinvestissement des connaissances et compétences acquises pendant les activités

    EN CLASSE OU DANS LA COUR

    Une grande partie des élèves déclarent apprendre des connaissances qui leur sont utiles en classe ou réutiliser certaines compétences. La variable « contexte de l’école » est ici non négligeable car ce sont essentiellement les élèves issus de contexte social aisé qui disent pouvoir réinvestir connaissances et compétences en dehors des activités.

    Lorsqu’il n’y a pas réinvestissement, selon l’enfant, c’est que l’activité proposée n’a pas de lien avec les programmes scolaires ou que les pratiques diffèrent par exemple.

    EN FAMILLE

    Les activités permettent essentiellement de créer du lien avec les parents, d’en parler. Pour les connaissances et compétences, elles sont réinvesties pour ceux qui pratiquent la même activité en famille (roller) ou dans une association (tennis - théâtre).

    Conclusion et préconisations

    Des travaux antérieurs menés par les trois universitaires ont montré qu’il était nécessaire que l’enfant prenne conscience de ce qu’il fait et apprend pour pouvoir réinvestir hors temps périscolaires les connaissances et compétences acquises en activités périscolaires. Il serait donc opportun notamment dans les écoles de contexte plus fragile de permettre aux élèves d’accéder à cette prise de conscience, les intervenants pouvant être un levier dans cet apprentissage.

    Ensuite, une autre préconisation porte sur les relations enfants-intervenants et intervenants-enseignants qui pourraient être améliorées en proposant des formations relatives à la dynamique de groupe et en développant les communications intervenants-enseignants.

    Enfin, dans ces mêmes travaux antérieurs réalisés dans d’autres villes, les trois universitaires soulignaient que l’obligation faite aux enfants de changer d’activités trimestriellement ne pouvait conduire ces élèves à apprendre avec « persévérance et assiduité », ce qui n’est pas le cas à Nancy.

    Les enfants sont majoritairement satisfaits de pouvoir montrer en fin d’année leurs réalisations (pièces de théâtre, expositions) ou de pouvoir se confronter à d’autres (tournoi d’échecs inter-écoles par exemple).

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    UN PROJET ÉDUCATIF TERRITORIALvolontariste aux objectifs partagésDes objectifs volontaristes et partagésAu regard des évaluations présentées précédemment, il apparaît que les objectifs établis par le Projet Éducatif Territorial de Nancy signé en juillet 2017 demeurent pertinents. Aussi sont-ils reconduits pour la période 2018-2021. L’accent est particulièrement porté par la collectivité sur la promotion d’une citoyenneté active, dès le plus jeune âge, ainsi que sur l’égalité d’accès aux dispositifs proposés par la collectivité pour favoriser l’épanouissement de l’enfant, indépendamment de sa situation sociale ou de son établissement scolaire. Ces objectifs pourront prendre un sens singulier dans la perspective d’une démarche tournée vers la transition écologique.

    Dans ce cadre, le Projet Éducatif Territorial de la Ville de Nancy entend :

    1. Favoriser la réussite scolaire et éducative ;

    2. Accompagner et soutenir la parentalité par un accompagnement actif ;

    3. Permettre la socialisation et l’accès des enfants et des jeunes à l’apprentissage de la citoyenneté ;

    4. Faciliter l’accès aux structures d’accueil collectif (petite enfance, écoles, centre d’accueil et de loisirs) des enfants porteurs de handicap ;

    5. Prendre en compte la diversité des territoires ;

    6. Créer autour de tous les enfants et des jeunes, un environnement sécurisant, favorisant leur épanouissement physique et moral ;

    7. Renforcer la cohérence éducative des partenaires locaux et des acteurs de l’éducation ;

    8. Permettre à tous les jeunes l’égalité d’accès aux pratiques culturelles, artistiques, linguistiques sportives et citoyennes.

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    Une nouvelle génération d’actions opérationnellesOutre le cadre général des actions conduites par la Ville de Nancy, le nouveau Projet Éducatif Territorial entend agir pour :

    Une politique éducative équitable

    Les actions de la Ville sont nombreuses et importantes. Toutefois, ce foisonnement les rend peu lisibles, voire difficilement accessibles, aussi ce nouveau Projet Éducatif Territorial va-t-il s’attacher à proposer à chaque enfant ou jeune la même offre d’ouverture au monde, de découverte culturelle, artistique, sportive et citoyenne.

    La construction d’un parcours éducatif, culturel, artistique, sportif et citoyen pour chaque petit nancéien de la maternelle au CM2 L’offre de la Ville sera revue pour s’adresser à toutes les tranches d’âge et en reprécisant les objectifs attendus. A l’aide d’un passeport interactif intégré à l’environnement numérique de travail (ENT) des écoles, les enfants, aidés des enseignants ou de leurs parents, valideront les différentes étapes du passeport (exemple : « je sais nager 25 mètres », « j’ai assisté à un spectacle à l’Opéra national de Lorraine », « je sais trier des déchets », « j’ai visité un musée », « je connais les dangers d’internet », « j’ai été sensibilisé gestes de premiers secours »).

    Un Contrat territorial d’éducation artistique et culturelle est en cours de discussion entre l’État et la Ville de Nancy. Il permettra de développer le volet culturel du « parcours » de l’écolier.

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    La réussite scolaire et éducative de chaque enfant

    Les objectifs éducatifs poursuivis par les partenaires sur l’ensemble du territoire de Nancy impliquent de proposer un accueil et des projets finement adaptés aux besoins des enfants et des familles. Le Dispositif de Réussite Éducative prend en charge 200 enfants des quartiers prioritaires de la ville. Toutefois, la difficulté sociale et scolaire se rencontrant dans toutes les écoles, des actions spécifiques sont prévues pour répondre aux besoins des enfants.

    La création d’un réseau de parrainage de bénévoles étendu à toutes les écoles de NancyLes bénévoles interviennent pour proposer à des enfants en difficulté du soutien scolaire, de l’ouverture culturelle, des sorties, de nouveaux horizons.

    La création de classes passerelles pour la scolarisation d’enfants de 2 à 3 ans de quartiers prioritairesLa classe passerelle, projet partenarial conduit avec l’Éducation nationale et la Caisse d’Allocations Familiales de Meurthe-et-Moselle est une réponse adaptée pour favoriser la scolarisation de l’enfant en proposant une transition en douceur entre le milieu familial et l’école pour donner à l’enfant dès son plus jeune âge les meilleures chances d’intégration dans un système scolaire et plus globalement social.

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    Un dispositif d’aide aux devoirs agile pour répondre aux situations localesSi l’État finance un dispositif « devoirs faits » au collège, tel n’est pas le cas dans les écoles élémentaires, où la pratique des devoirs demeure une question ancienne pour l’institution scolaire. En outre, le débat autour des rythmes scolaires a montré la nécessité de penser la journée de l’enfant dans sa globalité quotidienne comme hebdomadaire.Aussi, plutôt que de proposer une solution uniforme à toutes ses écoles, la ville travaille depuis plusieurs années avec ses partenaires pour proposer des aides aux devoirs lorsque c’est nécessaire, sous différentes formes, notamment :• de manière systématique, dans les écoles REP et REP+, dans le cadre du DRE ;• au cas par cas, dans les autres écoles, en concertation avec leur communauté éducative.Différents dispositifs peuvent être mobilisés selon les situations : ce modus operandi permet actuellement d’adapter les réponses aux situations sociales et pédagogiques de chaque école et offre par ailleurs des terrains d’expérimentation pour de nouvelles pratiques pédagogiques. Les aides proposées sont toujours élaborées avec les parties prenantes, dans un esprit de confiance vis-à-vis de la communauté éducative : c’est elle qui connaît le mieux les besoins des enfants. Enfin, dans l’hypothèse où l’Éducation Nationale entreprendrait le lancement d’un dispositif « devoirs faits » en élémentaire sur un modèle voisin des collèges, assortis des moyens nécessaires, l’offre actuelle sera ré-évaluée en conséquence et pourra capitaliser sur les initiatives déjà prises et éprouvées.

    Le développement des ateliers « facilitateurs de langage »L’acquisition de la lecture et de l’écriture à l’école primaire est un élément fondamental de la réussite scolaire des enfants. Pour sa part, l’acquisition de la langue est un préalable à tous les apprentissages. C’est pourquoi, le Dispositif de Réussite Éducative a mis en place une action « coup de pouce langage » avec l’Association de Formation et de Recherche sur le Langage (AsFoRel) dont l’objectif est la maîtrise de la langue avant l’apprentissage de l’écrit auprès d’enfants d’écoles maternelles. Cette action sera étendue à toutes les écoles maternelles qui en feront la demande.

    Les petits nancéiens bilingues

    L’enseignement des langues étrangères constitue un enjeu fondamental pour les enfants. La refondation de l’École renforce la volonté de voir les élèves élever leur niveau de connaissance, de compétence et de culture, notamment grâce à l’introduction d’une langue vivante et l’ouverture aux autres cultures dès le début de la scolarité obligatoire.

    Le développement d’écoles en immersion bilingue « anglais » et « allemand »L’expérience menée à l’école Jean Jaurès en enseignement bilingue anglais est une réussite, le démarrage de celle de l’école Stanislas bilingue allemand est déjà très prometteur. La Ville de Nancy accompagnera et sollicitera l’Éducation nationale pour la création de nouvelles écoles bilingues. Pour favoriser la mobilité des enseignants qui souhaitent se former en enseignement des langues en immersion, la ville de Nancy attribue des bourses annuelles d’un montant de 5 000 €.

    Des activités périscolaires de découverte précoce des cultures et langues étrangèresPour donner l’envie et la curiosité aux enfants de découvrir des langues, les élèves de grandes sections de maternelle reçoivent une initiation ludique à l’anglais (800 enfants concernés chaque année) et à l’allemand. Ce type d’activités sera également intensifié pour les élèves d’élémentaire.

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    Développer les outils et les usages numériques

    La Ville de Nancy entend poursuivre deux objectifs :

    d’une part, mettre à disposition des enseignants des outils pédagogiques adaptés ;

    d’autre part, développer l’usage et la maîtrise par les élèves du numérique, afin de former les futurs citoyens qui seront amenés à vivre dans un environnement technologique en constante évolution en constante évolution.

    Pour ce faire la Ville de Nancy a lancé un plan pluriannuel d’équipement informatique ambitieux, qui va encore être intensifié dans le cadre du nouveau Projet Éducatif Territorial.

    Le raccordement des écoles au Très Haut DébitLe raccordement en fibre optique de l’ensemble des écoles élémentaires est aujourd’hui acté dans le cadre d’un marché public, mais les connections internet sont encore sous ADSL. Le raccordement des écoles élémentaires au Très Haut Débit va s’accélérer pour permettre un accès à internet généralisé et de qualité.

    L’installation de vidéo-projecteurs interactifs dans les classesLes vidéo-projecteurs interactifs sont des outils pédagogiques innovants qui facilitent la présentation des éléments enseignés aux élèves (multimédia, sons, images…) et les rend plus vivants. L’usage des vidéo-projecteurs interactifs contribue également à favoriser la participation et l’activité des élèves au tableau. D’ici 2020, ce sont 140 classes qui seront équipées.

    La dotation de classes numériques nomadesLes écoles élémentaires sont actuellement et progressivement dotées d’un équipement en classes numériques nomades qui doivent permettre de normaliser l’outil informatique dans la pédagogie. Elles rendent les technologies de l’information et de la communication accessibles à tous.

    La création d’un environnement numérique de travail (ENT) commun aux écoles de NancySuivi des devoirs, des résultats, des apprentissages, etc, l’ENT contribue au rapprochement entre les familles et les écoles en favorisant l’implication des parents dans le suivi du travail des enfants, en leur fournissant une meilleure connaissance de la vie de l’établissement et en leur facilitant la communication avec l’équipe éducative. L’ENT des écoles de Nancy

    accueillera également des renseignements sur les services périscolaires : restauration, activités et sera le support du nouveau passeport éducatif nancéien.

    Le développement de l’activité périscolaire « codage numérique »

    L’activité d’initiation au codage numérique va être proposée dans plusieurs écoles : avec la création de jeux vidéo ou bien encore la programmation de mini robots, les enfants vont

    découvrir concrètement le fonctionnement du numérique.

    Former les citoyens de demain

    Dans un contexte marqué par des remises en cause du vivre ensemble et des atteintes aux valeurs républicaines, il est plus que jamais nécessaire

    de développer, auprès des jeunes enfants, des actions qui renforcent la citoyenneté et expliquent la laïcité.

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    L’intégration d’un volet citoyen au passeport éducatif nancéienLes actions en faveur de la citoyenneté déjà existantes seront inclues dans le passeport éducatif et citoyen qui va être mis en place : Formations au secourisme ; Animations transition écologique ; Permis piétons et vélo.

    La sensibilisation aux dangers d’internetApprendre les bons usages d’internet, protéger ses données personnelles, ses mots de passe, sa vie privée et éviter les pièges de personnes malveillantes : une action sera proposée en ce sens, sur le temps scolaire aux enseignants, pour sensibiliser les enfants.

    L’organisation de débats philosophiques avec les enfantsÉchanger, confronter ses arguments, accepter la différence, appréhender la notion de laïcité, lutter contre les a priori, apprendre à s’exprimer oralement, oser prendre la parole sont autant d’action qui présentent un grand intérêt pour les élèves et cela dès le plus jeune âge.

    Sur les temps périscolaires (création d’activités de réflexion philosophique), mais aussi sur le temps scolaire ou pour un public plus large, des débats seront organisés sur des sujets qui sont proches des préoccupations des enfants.

    Le développement des visites de l’Hôtel de Ville et des rencontres avec des élusUne rencontre avec une collectivité de proximité peut rendre plus explicite le fonctionnement des institutions et l’échange avec un élu peut faire comprendre l’importance de l’engagement. Cette visite sera intégrée au passeport éducatif.

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    UNE GOUVERNANCE PARTAGÉE PERMETTANT DES CHOIX CONCERTÉS

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    UNE COMMUNAUTÉ ÉDUCATIVE largement mobiliséeLe nouveau cadre règlementaire relatif aux rythmes éducatifs, par la liberté de choix qu’il sous-tend, permet de repenser l’organisation du système éducatif en donnant plus de pouvoir aux acteurs de terrain.

    Les enjeux du Projet Éducatif Territorial sont multiples. Il s’agit, d’une part, de placer l’enfant, citoyen en devenir, au centre d’une complémentarité éducative et, d’autre part, de garantir l’égalité des chances dans l’accès aux savoirs dans leur diversité et permettre l’acquisition d’aptitudes garantes de l’insertion sociale.

    Ces enjeux reposent sur la coordination des temps éducatifs. Si l’éducation est une tâche partagée par la famille et l’École, elle fait intervenir une multitude d’autres agents (collectivités locales, associations, etc.) qui, ensemble, écrivent l’action éducative de Nancy. Pour mener cette tâche à bien, les parties prenantes doivent faciliter la transversalité et l’interdisciplinarité tout en s’appuyant sur la participation de tous.

    Une mobilisation élargieSur la base de cette structuration de la journée et de la semaine scolaires et du solide partenariat bâti depuis de nombreuses années avec l’Éducation nationale s’est engagée la préparation du contenu du présent Projet Éducatif Territorial.

    Le présent Projet Éducatif Territorial est construit dans le cadre de l’engagement liant la Ville de Nancy à l’UNICEF et à l’Association des Maires de France par la Charte Ville amie des enfants et du Projet de Ville adopté par le Conseil municipal de Nancy le 23 février 2015.

    Il a été également élaboré sur la base des échanges constants conduits avec les directeurs d’écoles, les parents d’élèves, les personnels municipaux concourant au service public d’éducation scolaire et périscolaire, les associations d’éducation populaire, sportives et culturelles et les partenaires institutionnels que sont l’État, et en particulier la Direction des Services Départementaux de l’Éducation nationale de Meurthe-et-Moselle, la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et la Caisse d’Allocations Familiales. Les Conseils d’écoles qui se sont déroulés depuis l’adoption du premier Projet Éducatif Territorial ont été également l’occasion d’échanges entre les différents acteurs.

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    Un cadre de référence commun au service d’une politique éducative cohérenteLe Projet Éducatif Territorial permet de poursuivre une dynamique collective d’amélioration durable des conditions et des contenus de l’éducation des enfants et des jeunes dans leurs différents temps et espaces de vie. Bien plus qu’un programme d’actions, il permet à tous les partenaires de mettre en exergue des valeurs communes et des objectifs partagés.

    Dans ce contexte, le Projet Éducatif Territorial peut être appréhendé comme un outil de développement et de démocratie locale. Il peut être également un espace intéressant pour interroger les facteurs d’inégalité et ainsi analyser les capacités collectives d’agir. Une approche globale de l’éducation doit donc permettre d’appréhender l’éducation au-delà de la seule dimension scolaire et de redonner la légitimité à l’ensemble des acteurs. Le Projet Éducatif Territorial reconnaît de manière explicite les temps de loisirs péri et extra scolaires comme des composantes importantes du temps de l’enfant.

    Cette dynamique impose aux acteurs éducatifs d’agir ensemble dans le respect des attributions de chacun. Au-delà, le Projet Éducatif Territorial est l’occasion d’un dialogue renouvelé avec le tissu associatif et les familles.

    Une politique globale à l’échelle de la commune adaptée aux besoins de chaque enfantA Nancy, le Projet Éducatif Territorial, intégrant la petite-enfance et la transition vers l’école, se déploie ensuite sur tous les temps de vie de l’enfant : scolaire,