projet d'investissement

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République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l’Enseignement Supérieur Ecole Nationale de Statistique et d’Economie Appliquée Mémoire de fin de cycle en vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’état en Statistique et Economie Appliquée, Option : Finance et Actuariat Elaboré par : Encadreur : M.BRAHAM CHAOUCHE Lahcene Dr.BENLAIB Boubkur Thème de Mémoire Etude de la Rentabilité d’un projet d’investissement Etude de cas : Le Produit -ONE CLICK- Proposé par l’entreprise Algérie Télécom

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République Algérienne Démocratique et PopulaireMinistère de l’Enseignement Supérieur

Ecole Nationale de Statistique et d’Economie Appliquée

Mémoire de fin de cycle en vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’état en Statistique et Economie Appliquée, Option : Finance et Actuariat

Elaboré par : Encadreur :

M.BRAHAM CHAOUCHE Lahcene Dr.BENLAIB BoubkurM.BENSAIDANI MOHAMED AMINE

Année Universitaire : 2013/2014

Thème de Mémoire

Etude de la Rentabilité d’un projet d’investissement

Etude de cas : Le Produit -ONE CLICK-Proposé par l’entreprise Algérie Télécom

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Remerciements

Nous tenons à adresser nos plus

sincères remerciements à tous ceux qui ont

contribué de près ou de loin à la réalisation de

notre modeste travail de recherche,

notamment notre encadreur ainsi que les

cadres supérieurs de la Division Relations

Clientèles et la Division de la Comptabilité et

Finance concernés par le projet « One Click »

ainsi que le personnel de la Division des

Ressources Humaines pour nous avoir pris en

charge durant notre période de stage pratique

au sein du siège de la Direction Générale

d’Algérie Télécom.

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SommaireApproche Introductive Introduction Générale 5

Problématique 5

Hypothèses de travail 6

Acheminement méthodologique 6

Approche ThéoriqueChapitre I : Concepts théoriques d’un projet

Introduction du 1er chapitre 9

Section 1 : Aspects d’un projet d’investissement

Définition d’un projet d’investissement 10

Les éléments caractéristiques d’un projet d’investissement 10

Diversité et typologie des projets d’investissements 11

Phase de gestion d’un projet d’investissement 15

Section 2 : Généralités et principes d’un investissement

Définition de l’investissement 17

Importance de l’investissement 18

Les caractéristiques des investissements 20

Typologie des investissements 21

Conclusion du 1er chapitre 25

Chapitre II: Les critères d’évaluation de la Rentabilité d’un projet d’investissement

Introduction du 2ème chapitre 27

Section1 : Concepts théoriques d’évaluation d’un projet d’investissement

Définition de l’Evaluation  27

Définition de la Rentabilité  27

Les objectifs de l’évaluation de la rentabilité d’un projet d’investissement  30

Section 2 : Les méthodes d’analyse en univers incertain et certain

Méthodes d’analyse en univers incertain 32

Méthodes d’analyse en univers certain 36

Conclusion du 2ème chapitre 48

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Approche Pratique

Chapitre III : Présentation d’Algérie Télécom

Introduction du 3ème chapitre 51

Section 1 : Présentation de l’entreprise « ALGERIE TELECOM »

Présentation Générale d’Algérie Telecom  52

Présentation des directions concernées par le projet « One Click »  62

Section 2 : Hébergement des sites Web

Hébergeur web 65

L’hébergement Web en Algérie et le Nom de domaine .DZ 65

Conclusion du 3ème chapitre 68

Chapitre VI : Présentation d’Algérie Télécom

Introduction du 4ème chapitre70

Section 1 : Présentation du Projet

Définition et objectif du Produit « One Click » 71

Les différents avantages et fonctionnalités proposés par l’offre One Click» 72

Les différents packs proposés par l’offre One Click 73

Procédure d’acquisition du produit One Click 74

Section 2 : Evaluation financière du Produit « One Click »

Le principe de l’analyse de la rentabilité de ce projet 75

Conception de la structure financière du projet  75

Evaluation financière du projet  87

Comparaison des Scénarios du projet 94

Conclusion du 4ème chapitre 70

Conclusion Générale 97

BibliographieListe des Tableaux et FiguresAnnexes

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Approche Introductive

L’expansion du phénomène de mondialisation a eu des conséquences sur tous les domaines économique, culturel, technologique, politique, juridique, militaire, environnemental et social surtout après l’introduction et le développement des technologies de l’information et de la communication qui représentent une grande opportunité pour la mondialisation et pour le développement de ses concepts socio-économique et politique. Dans la construction de la mondialisation, le rythme inédit du développement et de diffusion des technologies de l’information et de la communication confère un caractère nouveau et distinctif au processus actuel de la mondialisation. Aujourd’hui, grâce aux TIC, les obstacles de l’expansion de la mondialisation dans le monde entier a été tellement réduit que toutes les barrières naturelles du temps et de l’espace ont considérablement disparut.

En effet, presque tous les pays du monde ont recours aux TIC dans leurs développements en l’occurrence l’Algérie qui utilise vivement ce dernier pour son développement économique durant les dix dernières années.

L’entreprise Algérie Télécom représente l’opérateur historique de la téléphonie fixe et internet filaire et sans fil à haut et très haut débit en Algérie, qui a fait son introduction sur la marché algérien en 2003, cette dernière offre une panoplie de services, et propose régulièrement des offres novatrices ainsi que des promotions tant dans la téléphonie fixe qu’internet et ce, afin de promouvoir des nouveaux services, relancer des produits déjà existants, ou récupérer des clients perdus.

Algérie Télécom compte dans cette époque, un nombre de plus de trois millions d’abonnés réparties sur le territoire national dont 55 000 sont des clients de catégorie professionnelle qui utilisent internet à des fins de vente, publicité, promotion et localisation à travers des sites Web héberges à l’échelle internationale.

C’est dans cette optique, qu’Algérie Télécom compte mettre au point un produit novateur adapté à cette catégorie de sa clientèle, basée sur l’hébergement Web baptisé le produit « One Click », qui permet la création et la conception d’un site web en toute simplicité dont l’hébergement sera effectué dans des serveurs locaux permettant ainsi plus de sécurité et d’efficacité à moindre coût.

Ce package permettra à l’entreprise de récupérer une importante part de marché d’une manière particulière en réintégrant un nombre consistant de clients, et de contribuer à

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l’évolution économique du pays d’une manière générale, en créant de nouveaux postes de travail liés à cette activité et de ramener les capitaux au niveau local.

C’est dans cette discipline que nous avons choisi de travailler sur ce thème qui représente une nouveauté pour les internautes algériens de catégorie professionnel en termes de publicité et de présence à travers le Web

L’objectif requis de notre présente dissertation, est de réaliser une évaluation financière de la rentabilité du produit « One Click » en utilisant les indicateurs propres à la rentabilité financière d’un projet d’investissement.

Notre travail de recherche est dressé autour d’une problématique à notre sens fondamentale à savoir :

Quel est la Rentabilité du produit novateur « One-Click » proposé par

l’entreprise Algérie Télécom ?

De cette problématique, plusieurs questions découlent à savoir :

- C’est quoi un projet d’investissement ?

- Quelles sont les critères relatifs à l’évaluation d’un projet d’investissement ?

- Que représente l’entreprise Algérie Télécom ?

- Es-que le produit « One Click » va être rentable pour l’entreprise Algérie Télécom ?

Afin de répondre à ces questions, nous avons dressé notre sujet autour de trois

hypothèses de travail qui sont :

- Les données recueillies sont des données réelles

- La concurrence quant au produit One Click ne réside pas au niveau local.

Dans un souci de mener à bien notre travail de recherche, nous avons jugé utile de

subdivisé notre étude en deux approches à savoir :

- Une approche Théorique, qui englobe deux chapitres dont le premier est dédié aux Concepts

théoriques d’un projet et un deuxième portant sur  les critères d’évaluation d’un projet

d’investissement.

- Une approche Pratique, qui traite deux éventuels chapitres à savoir : la présentation de

l’entreprise ‘Algérie Télécom’ et l’évaluation financière de la rentabilité du projet

d’investissement.

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Introduction du premier Chapitre:

Avant d’entamer notre sujet, nous avons jugé utile d’illustrer ce que la notion d’un projet d’investissement.

A cet effet, il est nécessaire de préciser que toute décision d’investissement mérite, au préalable, d’être mûrement réfléchie dans ses moindres contours pour éviter les risques d’erreur qui pourront avoir des retombés néfastes sur l’entreprise.

Ainsi, deux sections ont été retenues pour l’élaboration de ce chapitre, à savoir :

- Section 1 : Concepts d’un projet d’investissement- Section 2 : Généralités et principes d’un investissement.

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Section 1 : concepts d’un projet d’investissement

1.1 . Définition d’un projet d’investissement1 :

Le terme « projet » fait l’objet d’une utilisation fréquente et est un ensemble cohérent d’activités. Sous l’aspect financier, un projet d’investissement représente l’acquisition d’un ensemble d’immobilisations, permettant de réaliser ou de développer une activité (ou un objectif) donnée.Dans son aspect commun, il correspond à une dépense immédiate dont on attend des avantages futurs. Un projet : « est un ensemble d’activités interdépendantes visant un objectif défini et donné au départ.»2

1.2. Les éléments caractéristiques d’un projet d’investissement 3:

Les éléments caractéristiques d’un projet d’investissement sont :

L’envergure : elle permet de distinguer un projet d’investissement d’un ensemble de charges (avec les ambiguïtés liées à la distinction entre charges et immobilisations).

On peut parler d’un projet d’organisation ou de formation lorsque :- L’existence d’un investissement ne suffit pas alors un projet doit avoir un objectif

cohérent.- La notion de projet est liée à celle de produit (activité), que l’on caractérise

généralement par trois éléments : un bien ou un service, un marché, une technologie.

La finalité (cohérence) : elle peut concerner plus particulièrement l’un de ces trois éléments : la création d’un bien, la conquête d’un marché et le changement technologique.

Il existe également la notion du : « SYSTEME PROJET ». Celui-ci regroupe quatre pôles (acteurs) à savoir :

Le projet. Le porteur (initiateur de l’idée). Les ressources nécessaires (financières, humaines...). l’environnement, par les influences qu’il exerce (problèmes d’impact).

Cette approche selon ces auteurs prend un avantage qui se traduit par la mise en avant de tous les problèmes de cohérence et contribue à la facilitation des différentes études relatives aux risques. Cependant, il est impératif de bien distinguer l’investissement du placement.

1 Robert HOUDAYER ; Evaluation financière des projets ; 2eme Edition ; Economica ; Paris ; 2000 ; page7.2 EMMANUEL DJATIO : «Management de projets »ED : MARMAHANE : Paris 2004, P29 3 Robert HOUDAYER ; Idem ; page 8.

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1.3. Diversité et typologie des projets d’investissement :

1.3.1 Diversité des genres des projets 1:

Parmi la grande diversité que ce concept représente (les typologies sont nombreuses), il est nécessaire de distinguer le projet d’entreprise du projet de nature collectif, dont les complexités sont très différentes. Le projet d’entreprise (ou projet individuel) est conçu au sein d’une entité limitée à un agent (au sens économique), qui existe ou qui sera créée dans le futur. Le projet collectif, pour sa part, même s’il possède une unité, de par sa finalité ou son pilotage, a un contenu complexe du fait des nombreux agents qu’il concerne.

Le projet collectif contient généralement des ensembles de projets d’entreprises souvent accompagnés d’un projet d’infrastructure, ceci conduira à des niveaux différents d’analyse et à des méthodes différentes d’évaluation. Les projets collectifs devront mêler les approches économiques et financières, à différents niveaux (agents, secteurs, organismes, Etat...). Selon l’étendue de leurs objectifs, nous aurons des projets locaux, régionaux.

1.3.2 Typologie des projets d’investissement :

Les projets peuvent être classés par finalité et par activité.

1.3.2.1 Classification des projets par finalité 2 :

On peut classifier les projets par finalité comme suit : La création d’un nouveau produit; L’amélioration de la productivité ; Les aménagements sociaux ; Les projets collectifs et les projets de développement.

a) Projets de création de nouveaux produits :

Leur originalité tient d’abord au fait que nous cherchons à mesurer la rentabilité d’un produit qui n’existe pas encore. Par ailleurs, il est possible dans le cas d’un développement dans une entreprise déjà créée que l’activité nouvelle absorbe une part de charges déjà existantes. Ceci va entraîner quelques difficultés de mesure.

b) Projets d’investissements de productivité :

1 Robert HOUDAYER ; Idem ; page 9.2Robert HOUDAYER ; Idem ; page 10.

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Leur finalité tient au fait que l’entreprise cherche à mesurer l’opportunité du changement d’un équipement, et non la rentabilité de l’équipement (problème de la catégorie précédente). De ce fait, la rentabilité du produit peut rester bonne et le changement d’équipement s’avérer mauvais (et inversement).

Le produit est connu, la demande déjà appréciée. Toute la difficulté réside dans le calcul des coûts et notamment l’intégration correcte des changements induits par le nouvel équipement, le coût de la formation, de la nouvelle organisation, ainsi que la surcharge administrative.

Il faudra généralement tenir compte de la valeur de l’équipement ancien (cas de cession). Tout remplacement de matériel important peut s’assimiler à ce type de projet, dans la mesure où le remplacement ne se fait pas à l’identique. Le problème est alors de savoir quand remplacer l’équipement.

c) Projets d’investissements de capacité :

Ce type de projet combine des éléments de figures antérieures: le changement de dimension du marché et le changement d’équipement. La finalité de ce type de projet est le changement de taille de la production à partir d’une modification de la demande. Il s’agit donc de déterminer une nouvelle capacité optimale de l’investissement. Parmi leurs particularités, nous retrouverons les points sensibles suivants:

L’incertitude du nouveau marché ; L’intégration du coût du changement technologique ; Le problème déjà soulevé de répartition des charges entre ancien et nouveau devient

plus aigu.

d) Projets d’investissements collectifs ou sociaux :

Le terme social prend un double sens, il peut signifier ce qui concerne le personnel d’une entreprise ou la nature collective du projet, dans le sens de national (ou encore public).

Dans le premier cas, nous trouvons les investissements relatifs aux conditions générales de vie dans une entreprise (équipements administratifs de toutes sortes). Ils sont nécessaires à toutes les catégories de projets. Et à ce titre, ils doivent être intégrés aux investissements directement productifs (en totalité ou par un mécanisme de répartition).

Néanmoins, ils peuvent faire l’objet d’une étude spécifique. Ils sont destinés alors à obtenir une meilleure intégration du personnel (point de vue interne) ou même simplement une meilleure image de marque (point de vue externe). Dans ce cas, l’étude de leur rentabilité ne peut être menée qu’avec des indicateurs propres, par exemple la diminution du « turn over» ou l’amélioration du rendement du travail. Le terme de rentabilité sociale a également fait son apparition.

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Dans le second cas, nous avons tous les projets d’aménagement (d’infrastructure) ou de façon générale tous les projets publics de substitution à l’initiative privée.L’étude de ces projets ne devrait être analysée que du point de vue de la collectivité (internationale, nationale ou régionale) par opposition à celui plus étroit d’un agent.

A côté de ces grands projets, nous trouvons de plus en plus une catégorie intermédiaire de projets, publics (réalisés par une collectivité locale) mais ayant les caractéristiques d’un projet d’entreprise (réalisation d’un service).

Ce type de projets ne vise pas la rentabilité mais exige une autonomie de fonctionnement (parfois obligatoire dans le cadre européen). Il s’agit de projets de services locaux donc de dimension modeste.

Citons le cas des projets de médiathèques, de service de proximité ou de services aux entreprises. Autrefois, ces projets étaient peu évalués en raison de leur caractère public et local (seule l’existence préalable de fonds décidait de leur réalisation). Or, aujourd’hui avec la plus grande autonomie locale face à de plus larges possibilités de réalisation, une réflexion sur l’utilisation des fonds est devenue indispensable. La particularité de l’évaluation de ces projets locaux tient souvent au montage financier qui va intégrer plusieurs partenaires.

e) Projets de développement :

Ces projets peuvent concerner toutes les catégories précédentes, mais avec une composante particulière dans la finalité, qui est celle du développement.Etant donné l’ampleur des problèmes, seules quelques remarques seront formulées pour indiquer les points qui nous semblent essentiels:

la transposition des techniques mises au point dans des pays n’ayant pas atteint le même niveau de développement (à l’Ouest comme à l’Est);

le problème de greffe du projet sur le lieu d’implantation avec des risques plus élevés de rejet (particulièrement en milieu rural);

le développement comme facteur propre, c’est-à-dire ayant un coût spécifique lié à sa finalité et qu’il est important d’isoler, pour par exemple des questions de modalité de financement ou de contrôle des coûts.

Souvent dans ce type de projet, il est prévu d’atteindre en quelques années un niveau de production maximal à partir d’inputs classiques (avec malheureusement souvent un faible taux de réussite). Il serait au contraire intéressant de faire apparaître le coût du développement à part, en plus des coûts classiques de production, comme c’est par exemple fait pour la formation. Ceci permettrait peut-être de mieux effectuer le suivi et l’évaluation ex post de ces projets.

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1.3.2.2 Classification des projets selon l’activité :

L’activité donne lieu à des spécificités que nous n’allons pas développer mais qui méritent quelques remarques destinées à montrer que la technique de l’évaluation ne peut être uniforme et par conséquent doit s’adapter à la nature du produit pris en considération.

a. Le cas des Secteurs agricole et industriel :

L’opposition de ces secteurs est traditionnelle. Les particularités du secteur agricole tiennent souvent à la spécificité de la fonction de production (êtres vivants par rapport à des objets), qui obéit à des règles différentes (problèmes de croissance par exemple).

b. Le cas de la production d’un bien et de la réalisation d’un service :

Les caractéristiques majeures des services sont l’intangibilité (non matérialité), la simultanéité (absence de stock) et l’interactivité (présence souvent active du client).Elles induisent des difficultés de définition et de standardisation du contenu des services offerts. L’élaboration et l’évaluation d’un service restent soumises à de plus fortes contraintes dues à l’existence d’un support et à la proximité du client.Le découpage des charges en variables et fixes est souvent plus délicat. Les charges des services présentent une certaine rigidité à court terme dont il faudra tenir compte dans l’évaluation. Nous avons aussi à signaler l’importance relative de certains éléments incorporels (investissements intellectuels issus de l’exploitation) et leur caractère stratégique dans une phase de démarrage.

Au niveau des moyens utilisés, l’image classique du service utilisateur de personnel avec peu de capital n’est pas générale. Mais l’existence d’un plus faible coefficient de capital entraîne une place relative plus importante du fonctionnement (exploitation) sur l’investissement corporel, qui se traduit par une plus forte rentabilité du capital technique. Les activités de service avec une faible intensité capitalistique pourront avoir, pour une même performance de rentabilité, une plus faible productivité et profitabilité.

Ces deux derniers indicateurs joueront donc un rôle moindre dans une activité de service ayant ce profil.

c. Le cas de la saisonnalité des ventes :

Il correspond à une variation significative des ventes ou (et) de la production à l’intérieur de l’année, que l’on rencontre dans des projets agricoles (cultures pérennes/cultures saisonnières, projets arboricoles, aquacoles) ou des projets industriels (jouets, cadeaux...). Les particularités concernent surtout le calcul du besoin en fonds de roulement et de la trésorerie.

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d. Le cas d’une durée du cycle d’exploitation supérieure à l’année :

Cette situation est notamment rencontrée dans les projets forestiers ou d’infrastructure. La rentabilité est calculée sur de plus longues périodes. Le calcul du taux d’actualisation peut également présenter des difficultés.

1.4.  Phase de gestion d'un projet d'investissement1 :

Généralement un projet d'investissement à quatre phases à savoir :

1.4.1-La phase d'identification du projet :

La phase d'identification du projet comprend à la première maturation de l'idée du projet. Il s'agit d'un préliminaire destiné à définir clairement l'objectif de recherche et recueillir les renseignements préliminaires sur le besoin, les ressources et les autres facteurs pouvant afin de faire ou de réaliser les études appropriées (localisation géographique du projet, insuffisance des potentialités ou les ressources existantes etc..).

Il est intéressant de distinguer l'étude de la situation de référence (situation actuelle sans projet ; l'action à entreprendre a partir de la situation de référence et des objectifs vises.

Dans cette phase, le projet est localisé et grossièrement dimensionné. Les paramètres clés sont estimés sommairement et sont justifiés en détail dans la phase d'élaboration.

La définition de cette phase, dans le cas d'un produit nouveau, est la définition complète du produit entendu comme l'expression de trois composantes 2 :

Un bien ou un service dont il faudra déterminer les caractéristiques propres ; Un ou plusieurs procédés d'élaboration (ou exécution pour un service) ; Une marche réelle (avec un prix de vente et modalité de distribution).

Ceci doit se traduire, dans le cadre de la finalité du projet par la détermination des objectifs et des moyens nécessaires que les phases suivantes vont permettre d'affiner et de développer.

1.4.2- La phase d'élaboration du projet :

La phase d'élaboration du projet ou l'étude de faisabilité vise à prouver que les techniques, financières et économiques esquisses sommairement sont viables et sont les meilleures ; dans le cas contraire, l'étude de faisabilité a pour finalité de servir de base commerciale, technique, financière et économique à la décision d'investir dans le projet.

1 BRIDIER,M, ET MACHAILOF,S.,Guide pratique d'analyse de projet,5ème édition Economica, Paris,1995,p.32 KAMUSABE.D. Analyse de faisabilité et de rentabilité d'un projet d'investissement en élévage.kigali, 2006

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1.4.3- La phase d'évaluation financière d'un projet :

L'évaluation financière est la phase de l'étude d'un projet qui permet d'analyser si ce projet est viable et dans quelles conditions, compte tenu des normes et des contraintes qui lui sont imposées, et à partir des études techniques et commerciales déjà réalisées. Elle consiste à valoriser les flux résultants des études précédentes pour déterminer la rentabilité et le financement du projet.

Pour cela, on construit généralement plusieurs scenarios résultants d'une analyse de sensibilité menée à partir des différents risques encourus par le projet et permettant de définir des stratégies de réalisation.

L'évaluation financière du projet peut se faire en trois phases à savoir :1

a) Lors du lancement du projet : 

On analyse par approximation l'utilité d'un projet une fois qu'il sera exécuté. C’est l'évaluation financière proprement dite du projet. Elle est généralement du ressort du bailleur de fonds (banquier ou autres organismes) chargé du financement du projet. L'étude d'évaluation vérifie l'étude de faisabilité afin de préparer la prise de décision et de boucler le montage financier.

b) Périodiquement en cours d'exécution du projet : Pendant cette phase, l'évaluation consiste à analyser les écarts planning et de l'écart cout et ces analyses peuvent conduire aux actions correctives pour éliminer les écarts négatifs.

c) A la fin du projet : Pendant cette phase, l'évaluation consiste à décrire les conséquences du projet et établir un bilan économique du projet.

1.4.4- Phase d'exécution du projet :

L'exécution du projet débute par une étape de réalisation des équipements (installation des équipements) et formation du personnel. Entre la phase d'évaluation et celle d'exécution du projet s'intercale, parfois, pour les grands projets, une étape dite d'avant-projet d'exécution.

L'importance de la durée de ces différentes phases d'étude varie, bien entendu, avec l'importance et la complexité des projets.

Section 2 : Généralités et principes d’un investissement.

1 KANOBAYITA,A,Notes des cours d'évaluation des projets, ULK ,2003

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1- Définition de l’investissement :

L’acte d’investir est une opération complexe ; c’est acquérir un bien dont on attend des avantages durables. On distingue des investissements productifs et des investissements non productifs.Afin de bien clarifier l’opération d’investissement, il est souhaitable de la définir sur plusieurs aspects :

a- Définition comptable :

«La notion d’investissement est directement retouchée à l’affectation de la dépense aux rubriques de l’actif immobilisé (immobilisations incorporelles, corporelles et financière). A l’exception des terrains, des actifs financiers et des biens incorporels dont l’usage est extrêmement limité, les immobilisations sont des éléments d’actifs soumis à la procédure de l’amortissement.»1

Selon cette définition, l’investissement à une durée de vie supérieure à un an.

b- Définition économique : «Ajout ou acquisition de moyen de production ou placement des capitaux en vue d’obtenir un revenu. Dans le domaine strictement productif, l’investissement et motiver par les nécessités et besoin de la production future. L’investissement se traduit généralement par un achat de matériels, de machines et de bâtiments en vue de l’accroissement des capacités de production. Il peut également se traduire par un remplacement d’équipement obsolète ou d’infrastructure ancienne. En fin l’investissement peut être immatériel à travers les dépenses engagées par l’entreprise pour améliorer l’image de ses produits, la notoriété sans savoir-faire. »2

c- Définition financière :

Investir c’est mettre en œuvre aujourd’hui des moyens financiers pour, au travers des activités de production et de vente, générer des ressources financières sur plusieurs périodes ultérieures.

«C’est un ensemble de dépense générant sur une longue période des revenus tels sue les remboursements de la dépense initiale sont assurés.»3

2- Importance de l’investissement (dimensions stratégiques et financières):

1 Pierre CONSO, la gestion financière de l’entreprise, Edition Dunod, 1989, p 4162 Kamal CHEHRIT, L’économie de A jusqu’à Z, Collection Savoir-Plus, 2006, p 193 Abdellah BOUGHABA, Cours d’analyse et d’évaluation de projets, Ed Berti Alger, 2007, p 7

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2.1- La décision d’investissement est une décision qui concerne le long terme et s’inscrit dans la stratégie de l’entreprise :

Alors que les « décisions du court terme » sont des « décisions tactique », qui s’inscrivent dans le cadre de la structure et des moyens existants (elles consistent, pour l’essentiel, à mettre en œuvre ces moyens de manière optimum), les « décisions du long terme » qui sont les décisions d’investissement sont des « décisions stratégiques ».Il ne s’agit plus, comme dans le court terme, de mettre en œuvre les moyens existants, mais de mettre en place des moyens nouveaux ou d’adapter les moyens existants pour faire progresser l’entreprise sur la voie qu’elle s’est fixée à long terme afin de réaliser les divers objectifs qu’elle poursuit.

On fait apparaître ainsi, deux trajectoires et l’on obtient l’écart à combler pour réaliser l’objectif. Bien entendu, l’objectif doit être fixé après :

Confrontation des moyens nécessaires avec les moyens existants ; Vérification que l’entreprise peut se procurer les moyens supplémentaires

éventuellement nécessaires.

Les «moyens » de l’entreprise sont multiples. Il s’agit, essentiellement de ressources humaines, financières, techniques, technologiques (outil de production, brevets, savoir-faire), système d’information, système de gestion et les données du marché.

2.2- La décision d’investissement absorbe des ressources financières et réduit la capacité de financement de l’entreprise : Les ressources financières de l’entreprise sont limitées et constituent, avec la capacité humaine, les ressources clé pour la firme.

Une règle fondamentale est à retenir: l’investissement constitue un emploi long qui doit être assuré par des capitaux long (capitaux permanents).

Or ceux-ci sont généralement limités et constituent pour l’entreprise un « goulet d’étranglement ».

a- L’entreprise recoure, pour financer les projets d’investissements sélectionnés, aux fonds qu’elle a sécrétés elle-même : c’est L’autofinancement.

L’autofinancement =Résultat net (après impôt) + Dotation aux Amortissement + provisions à caractère de réserve et provisions « longues » - dividendes distribués.

b- L’entreprise pourra encore chercher en elle-même une autre source de financement: le désinvestissement au sens large de terme qui consiste à transformer un bien matériel ou immatériel, en liquidités (ex : libérant des emplois inutilisés ou sous utilisés…).

c- L’entreprise aura recours à des capitaux extérieurs : Augmentation capitale ;

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Subvention d’équipement ; Emprunts obligataires ; Emprunts bancaires à long ou moyen terme ; Comptes-courants d’associés (dans les petites et moyennes entreprises).

Cette règle de gestion financière, « emplois longs capitaux longs », fait de tout projet d’investissement une demande des capitaux permanents :

Projet d’investissement = demande des capitaux permanents

Cette identité, assortie de la limitation des capitaux permanents et de leur non-gratuité, entraînent trois corollaires qui peuvent être schématisés de la manière suivante :

Figure : N°(I.1) Projet d’investissement

Source : G.Ausset et J.Margin, « choix des investissements », 1984, p 29.

- 1ére corollaire : La limitation des capitaux permanents nécessite la détermination du « montant » exact de l’investissement.

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- 2éme corollaire : La « non gratuité » des capitaux permanents nécessite le calcul de la rentabilité de projet.

- 3éme corollaire : La limitation des capitaux permanents nécessite une procédure décisionnelle globale.

3- Les caractéristiques des investissements1 :

La motivation du décideur consiste en l’espoir de recettes futures généralement étalées sur plusieurs années supérieures au décaissement initial, d’où les notions essentielles qui caractérisent l’investissement :

a- Rentabilité : il se mesure en termes de compensation entre les sorties de fonds et les flux financiers positifs espérés.

b- Durée : on distingue trois grandes périodes : la période de préparation à l’investissement, la période d’investissement, et la période d’exploitation.

c- Risque : le supplément des recettes futures par rapport au montant initialement décaissé est espéré bien entendu il s’agit d’un espoir et non d’une certitude.

Traditionnellement la décision d’investissement absorbe des ressources financières (fonds propre et emprunts) et réduit la capacité de financement de l’entreprise car les ressources sont limitées.

a- Le projet d’investissement demande des capitaux permanents :

Ceux-ci sont limité (on ne peut pas faire appel tous les jours ses actionnaires et ses banquiers). Il est donc nécessaire de déterminer le montant exact de l’investissement sous peine de financer des éléments relevant du long terme avec du court terme.De plus, ils nécessitent de calculer la rentabilité du projet pour s’assurer qu’elle est supérieure au coût des capitaux.

b- Investir est une décision qui engage l’avenir :

L’investissement est souvent irréversible (de même, qu’à titre personnel, lorsque vous achetez un bien d’équipement électroménager, voiture, meuble, équipement informatique, sa

1 JACQUES MARGERIN « investissement et financement » ED : EUROPOLE; P23.

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décote est instantanée et sa revente est d’autant plus difficile à réaliser que vous avez acquis un bien personnalisé), au niveau de l’entreprise se phénomène est encore plus aigu : étroitesse du marché, délocalisation, évolution des technologies, cout d’adaptation des hommes et de l’organisation…

c- L’investissement comporte toujours un risque :

L’investissement absorbe une partie de la marge brute d’autofinancement, qui est limitée. Toute erreur d’appréciation du montant initial conduit soit à surendetté à long terme la société, soit à trouver des compléments de financement déséquilibrant la structure financière tel que le découvert.

Depuis quelques années émerge une notion plus élargie du risque qui prend en compte le dispositif managérial de l’entreprise, l’impact sociétal et environnemental de l’entreprise, et donc de ses choix d’investissements.

4- Typologie des investissements :

4.1. Classement des investissements selon leur nature :

Rappelons que la notion d’investissement doit être entendue au sens économique et financier du terme et non au sens comptable, qui la restreint aux valeurs immobilisées.

Selon le critère par nature, on peut distinguer : a. Les investissements corporels, industriels ou commerciaux ; ils prennent la forme

d’actifs physiques :

Soit en « actif immobilisé » ; Soit en « actif circulant », principalement en stocks.

b. Les investissements incorporels, qui comprennent :

Des actifs incorporels (fonds de commerce, marques, brevets, licences, procédés,…) ; Des «charges » (au sens comptable du mot) : programme de formation et de

perfectionnement du personnel, campagne publicitaire, études et recherche appliquée (recherche et développement,…).

c. Les investissements financiers, de plus en plus nombreux aujourd’hui, qui revêtent la forme :

Le plus souvent de prêts à long terme ou de titres de participation («immobilisations financières ») ;

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Parfois de prêts à court terme, lorsqu’ils sont rattachés à des participations ou appelés à renouvelés.

4.2. Classement des investissements selon l’objectif :

Décider un investissement, c’est se donner les moyens d’atteindre un certain objectif que l’on se fixe. Ces objectifs, qui permettent d’assurer le devenir de l’entreprise, tel qu’il a été choisi, sont divers. Citons sans prétendre en dresser une liste exhaustive :

o Maintenir la capacité de l’entreprise en renouvelant les équipements et plus

généralement les moyens de production, de vente, de gestion…o Accroître la capacité en se dotant de moyens supplémentaires,

o Améliorer la productivité grâce à la modernisation des équipements ou à

l’amélioration des techniques,o Diversifier l’activité par l’étude et la mise au point de produits nouveaux.

Mais aussi :

- Se conformer à la législation (en matière d’hygiène, de sécurité, de lutte antipollution…).

- Améliorer le climat social (en mettant à la disposition du personnel des moyens propres à faciliter les conditions de travail), et, plus généralement créer des conditions favorables à la poursuite des objectifs à moyen et à long terme que l’entreprise s’est fixée.

Selon le critère de l’objectif poursuivi, les investissements peuvent être classés en trois grandes catégories :

a. Les investissements directement productifs, qui répondent aux quatre premiers objectifs, appelés respectivement :

Investissements de remplacement ou de renouvellement (dits encore de maintenance);

Investissements de capacité ou d’expansion ; Investissements de productivité ou de modernisation ; Investissements de diversification ou d’innovation.

b. Les investissements obligatoires, qui sont imposés par une réglementation d’ordre public ou par des engagements à l’échelon de la profession ou de l’entreprise ;

c. Les investissements stratégiques, destinés à améliorer le climat social et, plus généralement, à créer les conditions les plus favorables pour assurer le devenir de l’entreprise, tel qu’il a été voulu, et qui peuvent être soit défensifs soit offensifs.

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4.3. Classement des investissements selon la durée :

a. Les investissements à long et moyen terme :Ce sont des investissements à une durée de vie supérieure à sept 7 ans avec fonds importants (ex : immeubles, machines de production, obligation…).

b. Les investissements à court terme :Ce sont des investissements à une durée de vie entre deux 2 et sept 7 ans (ex : billet de trésorerie, licence…).

4.4. Classement des investissements par critère de risque :

La notion de risque étant sous-jacente au concept de l’investissement, en peut classer les investissements productifs dans l’ordre de risque croissant, en deux grandes catégories comprends subdivision :Les investissements de renouvellements ainsi que les investissements de productivité comportant peu de risques : en effet, les caractéristiques de ces investissements sont connues, ainsi que leurs effets, qui auront pour effet de maintenir l’entreprise dans son état actuel, en majeur les seconds, dont l’effet est un progrès de productivité (on consommera moins pour un volume de production donné).Plus risqués sont les investissements de capacité, et plus encore les investissements d’expansion : destinés, en effet, à modifier l’état actuel de l’entreprise, ces investissements font passer de connu à l’inconnu, du présent sécurisant au futur incertain.

4.5. Classement des investissements selon la chronologie des flux financier qu’ils entrainent:

a. Point Output – Point Input :

Dans ce cas la dépense d’investissement faite en totalité à un instant donné du temps t0, entraine ultérieurement en t1 une rentrée unique.

b. Point Output – Continuous Input :

La dépense d’investissement initiale en t0 permet des rentrées nettes de trésorerie échelonnées sur toute la durée de vie de l’investissement.

c. Continuous Output – Point Input :

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Dans ce cas la dépense d’investissement s’échelonne dans le temps, l’entreprise réinjecte des fonds année après année et récupère en bloc l’ensemble des fonds lors de l’abandon de l’investissement.

d. Continuous Output – Continuous Input : Dans ce cas la période de mise en place et la période d’exploitation, s’échelonnent sur plusieurs années.

Figure N°(I-2) : L’investissement selon la chronologie des flux financiers qu’il entraîne

Source : ABDELLAH BOUGHABA, OP-CIT , P9 .

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Conclusion du 1er Chapitre :

De ce qui précède, on peut déduire que tout acte d’investissement représente l’amorce nécessaire au lancement de toute activité économique ou industrielle qui permet à l’entreprise :

- D’améliorer sa production (après quelques années d’activité et compte tenu de l’usure de ses outils de production, l’entreprise aura besoin de capitaux durables pour renouveler ses moyens de production, etc…).

- De se développer (recherches, formation, acquisition et aménagements de terrains, acquisition d’actions etc…)

Une fois l’étude de marché réalisée l’investissement pourrait être défini, il convient pour l’investisseur de procéder à une étude d’ordre financier de son projet à travers l’analyse des indicateurs de rentabilité.

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Introduction du 2ème Chapitre :

Toute entreprise est confrontée au phénomène du « choix d’investissement » pour son expansion et son évolution.

La sélection d’un projet parmi tous ceux qui s’offrent à l’entreprise devra prendre en considération plusieurs paramètres à savoir :

- La rentabilité du projet- Les capitaux destinés à le financer (autofinancement, apports des

actionnaires, prêts bancaires,…)- Les risques.

En effet, la décision d’investissement repose énormément sur la fiabilité de l’évaluation du projet

La présentation de ce deuxième chapitre se fera à travers deux sections :

- Section 1 : Concepts théoriques d’évaluation d’un projet d’investissement.

- Section 2 : Critères du choix d’investissement en univers certain et incertain.

Section1 : Concepts théoriques d’évaluation d’un projet d’investissement

1. Définition de l’Evaluation :

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La décision d’investir dans un projet quelconque se base principalement sur l’évaluation de son intérêt économique.

L’évaluation est « une opération sélective qui vise à apprécier systématiquement et de manière objective les progrès dans la réalisation d’un effet, il ne s’agit pas d’une activité ponctuelle, mais d’une opération qui suppose une série d’évaluations différentes quant à leurs objectifs et le degré de détail effectué à plusieurs moments pour répondre à l’évolution des besoins en connaissances critiques et en apprentissage tout au long de la réalisation d’un effet ».1

Aussi, l’évaluation est « une fonction qui consiste à porter une appréciation aussi systématique et objective que possible, sur un projet en cours ou achevé, un programme ou un ensemble de lignes d’actions, sa conception, sa mise en œuvre et ses résultats. Il s’agit de déterminer la pertinence des objectifs et leurs degré de réalisation, l’efficience au regard du développement, l’efficacité, l’impact et la viabilité ».2

Le but d’une évaluation est d’analyser les effets d’un programme et de porter un jugement. Ce dernier est basé sur la pertinence, l’efficacité et d’autres critères qui doivent être reliés aux effets par rapport à la seule performance. On a également l’évaluation rétrospective qui sera effectuée un certain temps après la réalisation du projet. Elle a pour objet de vérifier l’impact effectif par comparaison avec les objectifs globaux initiaux.

2. Définition de la rentabilité :

La rentabilité est : « la possibilité d’obtenir, d’un placement de capital sur un investissement qui se définit par l’opération qui permet de renouveler et d’accroître le capital d’une économie ».3

La rentabilité d’un projet dépend des coûts qu’il engendre et des gains qu’il procure. Si la somme des gains est supérieure aux coûts de l’investissement, celui-ci est rentable.4

La décision d’investir dans un projet quelconque se base principalement sur l’évaluation de son intérêt économique et par conséquent, du calcul de sa rentabilité qu’elle soit économique ou financière.

Cette décision d’investir est indispensable pour maintenir le niveau de productivité des facteurs de production qui présente des effets à court terme sur le plan économique et une influence sur la croissance durable d’un pays. C’est pour cela que la rentabilité est considérée comme un rendement financier, un avantage économique ou un bien collectif, et on peut dire qu’elle est la rente revenant à celui ou ceux qui ont apportés les capitaux.

2.1. L’analyse de la rentabilité économique :

1 http://www.eval.fr/?gclid=CPmSjobG-q8CFU4lfAodgmtbEw, consulter le 12/02/2014.2 http://www.eval.fr/?gclid=CPmSjobG-q8CFU4lfAodgmtbEw, Idem.3 Guide de l’Evaluation de la rentabilité d’un projet d’investissement, page 1.4 Guide de l’Evaluation de la rentabilité d’un projet d’investissement, Idem.

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L’analyse de la rentabilité économique est le déterminant prédominant quant à l’opportunité de la réalisation du projet du point de vue de la collectivité. En effet, elle ne s’intéresse pas à la répartition financière des revenus (transferts), les taxes, les subventions de production, les prêts et leurs remboursements.1

L’objet de l’analyse économique est la détermination de la contribution du projet au revenu national. Cette contribution est la différence entre les recettes de la société dans son ensemble et leurs dépenses. On peut retenir :

Le Revenu National (RN) = Produit Intérieur Brut (PIB) au prix du marché + soldes des revenus et dépenses des nationaux dans les autres pays = Produit National Brut (PNB) – Amortissements = Produit National Net (PNN) – Taxes (direct et indirects) +subventions.

Le PNB mesure :

- L’activité productrice d’un pays au cours d’une période donnée.- Les valeurs ajoutées de différents secteurs de l’économie et la valeur ajoutée est une augmentation de la valeur d’un bien qui résulte du processus de production. Elle est calculée en retranchant de la valeur des biens et services produits par les sociétés, les consommations intermédiaires. Elle comprend aussi, les salaires, les taxes, les intérêts, les amortissements et le résultat net d’exploitation (bénéfice).

Selon Christian et M. Zambotto : « Mesurer la rentabilité économique d’un projet consiste à comparer les flux des recettes et des dépenses des opérations d’investissement et d’exploitation ».2

2.2. L’analyse de la rentabilité financière :

L’analyse financière est : « la phase de l’étude d’un projet qui permet d’analyser si ce projet est fiable financièrement dans des conditions, compte tenu des normes et des contraintes qui lui sont imposées »3.

L’analyse donne une vision synthétique qui fait ressortir la réalité de la situation et qui doit aider le dirigeant et l’investisseur, dans leurs prises de décision. En effet, l’analyse financière donne une estimation des flux de dépenses (investissement et exploitation) et des recettes associées au projet.

2.2.1 Méthodologie de l’évaluation financière :

La méthodologie de l’évaluation financière se décompose en trois grandes phases de travail : 4

- Etude avant financement.

1 J. PRICE GITTINGER, Analyse Economique des projets, 2éme Edition : Economica, Paris, 1985, page 53.2 CHRISTIAN et MIREILLE ZAMBOTTO, Gestion financière, finance d'entreprise, 6è éd, Dunod, Paris, 2004, Page 114.3 ROBERT HOUDAYER, Evaluation financière des projets, ingénierie de projets et décision d’investissement, 3ème

Ed, : Economica, Paris, 2008, page 31.4ROBERT HOUDAYER, Idem, page 35.

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- Etude du financement et de la trésorerie.- La présentation des résultats et des stratégies de réalisation.

La séparation des deux premières s’explique par la nécessité d’envisager au départ le projet sous l’angle de la création de richesses. Le financement introduit une finalité nouvelle indispensable à la réalisation du projet et à la recherche des fonds. La troisième phase est destinée à mettre en valeur les différents résultats et les stratégies mises en œuvre pour assurer la réussite du projet.

a- L’étude avant financement   :

Le calcul de la rentabilité avant financement nécessite le calcul de plusieurs indicateurs (VAN, IR, TRI…). Ces derniers permettent de juger l’acceptabilité financière des hypothèses ou variantes du projet, soit en raison de seuils prédéfinis (normes ou contraintes), soit par simple nécessité (viabilité financière).

Plusieurs allers et retours sont ainsi nécessaires entre éléments de données ou d’hypothèses et tableaux de résultats.

Les documents (détaillés par années) à élaborer seront :

- Les comptes prévisionnels d’investissements.- Le tableau des amortissements.- Les comptes prévisionnels de résultats - Les besoins en fonds de roulement ;- Le tableau de calcul des indicateurs.

Un certain nombre d’études complémentaires seront nécessaires dans la mesure où cette phase peut se réaliser dans le cadre d’une étude sommaire ou détaillée. A partir d’une étude sommaire, il faudra compléter l’évaluation dans les domaines insuffisamment traités comme la montée en production.L’inflation et la fiscalité devront normalement être complètement intégrées à la fin de cette phase.Lorsque l’architecture des comptes est connue avec assez de précision, nous pouvons démarrer une étude de sensibilité des principaux résultats aux différentes variables. L’objectif est de déterminer les points les plus sensibles des différentes variantes techniques étudiées du projet, ce qui constitue une des meilleures approches de la notion de risque encouru par le projet.

b- L’étude de financement   :

Le calul de rentabilité reste l’élément de référence, mais d’une part, nous changeons d’optique, car c’est la rentabilité des capitaux propres qui est recherchée et d’autre part, nous introduisons une nouvelle préoccupation qui est l’équilibre financier.

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Le résultat recherché est l’obtention du meilleur financement, compte tenu des finalités précédement décrites et des différentes contraintes. Les documents et informations nécessaires à la réalisation de cette phase sont:1

- Les investissements.- Le besoin en fonds de roulement.- La marge brute d’autofinancement (tirée du compte de résultat).- Les différentes sources de financement (subventions, emprunts, augmentation de

capital...).

Le document de travail de référence est un tableau de financement provisoire permettant de determiner au fur et à mesure, les différentes solutions à partir des besoins calculés, année par année.

La situation du financement peut être améliorée par des montages plus affinés, notamment par une meilleure étude des relations du projet avec ses clients et ses fournisseurs.

Enfin les politiques de rémunération des capitaux propres (distribution des dividendes) et des dirigeants devront être établies et intégrées à l’étude du financement, afin que la trésorerie nécessaire soit prise en considération.

c- La présentation des résultats et des stratégies de réalisation   :

La phase de présentation des résultats et des stratégies de réalisation que l’on reprend de tous les documents comptables précédents afin de leur donner un caractère plus définitif. Ainsi, nous intégrerons les données de financement au compte de résultats et d’autres comptes seront établis, par exemple le bilan. Les principaux ratios de performances seront calculés et comparés à ceux du secteur ou de la concurrence. L’analyse mensuelle de l’activité viendra compléter les étapes précédentes, qui déboucheront notamment sur la trésorerie à court terme au moins pour la première année d’éxécution du projet qui est généralement spécifique (importance des investissements, demarrage des emprunts…).

L’analyse des risques permettra la determination des stratégies de réalisation du projet et éventuellement aider aux différents choix qui devront être effectués et cela après le regroupement et la pondération des différents risques encourus par le projet.

3. Les objectifs de l’évaluation de la rentabilité d’un projet d’investissement :

L’analyse de la rentabilité économique ne se confond pas avec l’agrégation de l’analyse de la rentabilité financière, car elle intègre : les effets externes (pollution, démonstration technologique…), ajuste les prix financiers lorsque les marchés sont déséquilibrés (ex :

1 ROBERT HOUDAYER, Idem, page 40.

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chômage), permet de comparer des variantes du projet (intensive en emploi vs capital) et dont les objectifs sont liés. Ils se présentent comme suit :

- permet d’avoir une vision commune et concrète des activités à réaliser ou mise en œuvre ;

- donne l’occasion de prendre du recul, de réfléchir sur le déroulement d’activités constituant un projet, et sur les raisons qui motivent leur mise en œuvre ;

- contribue à l’avancement d’un projet en lui fournissant une orientation claire et précise, en opérationnalisant son plan de réalisation, en donnant une meilleure capacité d’effectuer les changements visés et d’améliorer la mise en œuvre d’un projet et en permettant d’apprendre de l’expérience de réalisation du projet ;

- aide à identifier et à comprendre les causes d’un problème et à trouver les moyens d’y remédier ;

- permet d’incorporer la perception des usagers ou des bénéficiaires au déroulement du projet ;

- rend disponible l’information recueillie tout au long du processus d’évaluation (et non seulement à la fin d’une activité ou d’un projet), ce qui permet d’informer régulièrement les acteurs impliqués dans le processus d’évaluation, et dans le projet lui-même concernant des résultats de l’évaluation ;

- permet de vérifier si le promoteur du projet et ses partenaires font bien ce qu’ils avaient prévu de faire ;

- peut donner des idées pour planifier des activités futures et aider d’autres groupes oeuvrant dans le même domaine par la diffusion des résultats de l’évaluation.

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Section 2 : Les méthodes d’analyse en univers incertain et certain

1. Méthodes d’analyse en univers incertain :

L’incertitude c’est d’abord « le fait que l’information n’est pas connue à l’avance et aussi la notion d’incertitude réduite dans laquelle la situation est connue à l’avance grâce à un système de prévisions autorisant un calcul des erreurs en probabilité ; ce qui correspond à une situation risquée ».1

Nous savons que tout projet peut présenter des risques multiples à des degrés divers qu’il est impératif de les analyser, les mesurer et prévoir un plan d’action pour les neutraliser ou du moins les réduire. C’est pour cela qu’un investissement est un pari sur l’avenir. L’incertitude se manifeste souvent par la variabilité de la rentabilité d’un projet. Cette variabilité affecte le cash-flow résultant du chiffre d’affaires et des dépenses d’exploitation. Nous allons présenter quelques méthodes d’analyse du projet en univers incertain.

1.1. L’analyse du risque :

1.1.1 La notion de risque :

Le risque d’un projet peut être défini comme « la possibilité qu’un projet ne s’exécute pas conformément aux prévisions de date d’achèvement, de coût et de spécifications, les écarts par rapport aux prévisions étant considérés comme difficilement acceptables, voire inacceptables »2

Les risques existent à tous les niveaux, au sein du projet ou de son environnement, cette approche se caractérise par une internalisation des éléments de risques liés à l’environnement. Ces risques vont se manifester par des coûts supplémentaires non prévus ou par un arrêt fatal du projet en relation, ou non, avec la rentabilité (problèmes de trésorerie, par exemple).

1.1.2. Les typologies des risques possibles dans un projet :

Les différents risques qui peuvent se présenter dans la réalisation d’un projet sont :3

1 ROBERT HOUDAYER, Idem, page 187.2 VINCENT GIARD, gestion de projet, Economica, Paris, 1999, page 127.3 ROBERT HOUDAYER, Opcit, page 190.

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- Les risques liés aux investissements : ne sont sensibles que pour les projets dont la réalisation est relativement longue. Ils concernent : les dépassements de coûts, les retards et les risques technologiques (mises au point, adaptation des équipements) ;

- Le risque du marché : la continuité et la réalisation du projet est en péril à cause de la variation des prix des matières premières ou des produits finis ;

- Le risque commercial ;- Le risque social : la dégradation du climat social est la conséquence d’une baisse de la

productivité ;- Le risque financier : qui dépend du recours plus ou moins important à l’endettement

dans le financement du projet ou à la variabilité des taux d’intérêts ;- Le risque d’exploitation : liés à la maîtrise des coûts de fonctionnement mis en valeur

par une analyse de sensibilité. Ces coûts peuvent être directs comme ceux liés à la productivité ou indirects, les risques d’exploitation sont aussi externes au projet, comme les effets sur l’environnement, principalement si des dispositions répondant au concept de « développement propre » étaient adoptées.

1.1.3. La gestion des risques d’un projet :

Le management des risques d’un projet est une démarche, au sein du management du projet, qui va successivement tenter :

- D’identifier les risques et de les analyser ;- D’évaluer leur importance et les ordonnancer ;- D’organiser la maitrise de ces risques par la mise en place de moyens appropriés,

techniques et organisationnels appropriés.

1.1.4. Identification des risques :

Il s’agit tout d’abord d’identifier la manière la plus exhaustive possible tous les événements générateurs de risques pour le projet, pouvant conduire au non-respect des objectifs. L’identification initiale des risques s’effectue en fonction des objectifs, des exigences et du contexte du projet : ses contraintes de délais et de budget, son environnement, son organisation… pour effectuer ce recensement, le chef de projet peut procéder à des brainstormings avec les membres de l’équipe et consulter les suivis de risques effectués sur des projets antérieurs et similaires.

Une fois la liste initiale des facteurs identifiée, les interactions possibles ou les combinaisons éventuelles entre les risques doivent être examinées afin de déceler les risques qui pourraient en découler.

Ensuite, les risques sont analysés (classification selon une typologie et estimation de leur probabilité d’apparition) ; leurs conséquences sont évaluées (en terme d’impacts certains qui apparaîtront à une phase du projet ou à une date précise) pour ainsi garder que ceux réellement susceptibles d’affecter le déroulement du projet et devant faire l’objet d’un suivi particulier.

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Un poids est affecté au risque, il est calculé comme le produit de la probabilité d’apparition du risque et de son niveau d’impact.

1.1.5. Réduction des risques :

Cette activité consiste ensuite à mettre en œuvre des dispositions appropriées visant à rendre les risques acceptables pour le projet. Ces dispositions peuvent être de différents types :

Suppression des causes, partage de responsabilités, limitation des conséquences, acceptation du risque tout en le surveillant… le choix des actions préventives à engager est effectué en comparant les coûts de leur mise en œuvre avec les coûts des conséquences du risque, en tenant compte de leur probabilité d’apparition.

1.1.6. Suivi de l’évolution des risques :

Cette activité régulière permet de suivre l’évolution de la probabilité d’apparition des risques (stable, à la hausse, à la baisse), de contrôler la pertinence des actions préventives engagées et éventuellement de corriger les dispositions prévues. Egalement, de nouveaux facteurs de risques peuvent apparaître ; il faut les ajouter à la liste initiale. Enfin, il s’agit de surveiller le déclenchement des événements redoutés et leurs conséquences réelles.

Les points clés du management des risques :

La maitrise des risques d’un projet nécessite de respecter un certain nombre de points de passage pour réussir sa mise en œuvre :

effectuer une analyse des risques au plus tôt dans le projet : issue d’un travail en groupe, elle permettra à chacun de mieux définir ses travaux et de s’organiser en fonction de l’ensemble des acteurs,

utiliser les résultats de cette analyse pour la préparation du budget : définition des tâches préventives mais également constitution des provisions pour aléas,

organiser le pilotage du projet autour de la maitrise des risques : vision de synthèse de l’évolution de l’acuité des risques, aide à la décision avec possibilité d’anticipation,

officialiser la maitrise des risques : ces travaux font explicitement partie du projet.

1.1.7. La mesure du risque :

La mesure du risque attaché à un projet est un élément majeur dans la décision d’investissement. Il s’agit tout d’abord d’identifier de manière la plus exhaustive possible tous

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les événements générateurs de risque pour le projet, pouvant conduire à la non réalisation des objectifs, puis prévoir les stratégies pour neutraliser ces risques ou du moins les réduire. 1

Cependant, un petit flux de dépenses imprévues pourrait être traité comme un flux des dépenses d’entretien, bien que l’analyse de risque fournisse une meilleure base par rapport à l’analyse de sensibilité pour juger le risque d’un projet individuel ou le risque relatif de projets alternatifs, elle ne fait rien par elle-même pour diminuer les risques.

1.2. La méthode d’analyse de sensibilité  : La méthode d’analyse de sensibilité est « une méthode qui vise à renforcer la crédibilité des indicateurs de performance et plus particulièrement la Valeur Actuelle Nette et le Taux de Rentabilité Interne »2.

Elle permet aussi d’identifier la contribution de chacune des variables primaires au risque global du projet.

L’analyse de la sensibilité se résume à estimer les variations des cash-flows dues à une modification des variables clés du projet, puis à mesurer les conséquences sur les indicateurs de rentabilité afin d’identifier les causes possibles d’échec, de réduire ce risque et de définir ainsi un plan d’action. Cette analyse est le plus souvent menée à partir de variations d´un ou de plusieurs paramètres telles que : la Taille du marché, le taux de croissance du marché, la part de marché, le prix de vente, le chiffre d´affaires, le besoin en Fonds de Roulement, les coûts variables, les coûts fixes, l’horizon économique du projet et la fiscalité.

D’autre part, elle consiste à effectuer les calculs des critères de rentabilité (VAN, TRI) pour différentes valeurs possibles des principaux paramètres, un à un. Quand sont modifiés conjointement des paramètres jugés interdépendants, l’analyse est dite de scénario. On peut ainsi tester, conjointement, une modification du chiffre d’affaires et une baisse du coût des consommations intermédiaires ou des prix de vente.

L’analyse du point mort (seuil de rentabilité) est une approche complémentaire à l’analyse de la sensibilité. Elle consiste à rechercher le seuil de ventes nécessaire pour couvrir les coûts du projet.

1.3. La méthode de simulation :

On parle de simulation quand l’opérateur économique cherche à tester une modification simultanée de toutes les variables influençant la VAN ou les autres critères de référence.

En pratique, la simulation est destinée au calcul de la probabilité d’une VAN positive, ou d’un TRI supérieur à un taux de rejet. Un tel résultat est acquis après déroulement des étapes

1 ESSEMIANI SARAH, Mémoire de fin de cycle en vu de l’obtention du diplôme supérieur des Etudes Bancaires, sous le thème : La Décision d’investir, 2008, page 40.2 ESSEMIANI SARAH, Idem, page 75.

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suivantes : dans un premier temps, doivent être identifiées les variables aléatoires, indépendantes les unes des autres, ayant une influence sur le critère retenu, la VAN par exemple. Il faut ensuite affecter à chaque variable aléatoire une distribution de probabilités ; les valeurs possibles prises par chaque variable influente sont ainsi pondérées.

Après avoir fait cela, il est procédé à des tirages aléatoires et au calcul des VAN pour un grand nombre de combinaisons entre les variables. De cette manière, on peut obtenir une série impressionnante de VAN d’où l’on tire des statistiques descriptives (moyenne et écart-type). Une fois la loi de distribution de la VAN connue, le calcul d’une probabilité, pour que la VAN soit positive, ne présente plus de difficultés ;1

2. Méthodes d’analyse en univers certain :

Le certain, c’est ignorer le problème qui est posé par l’incertitude. Cette évaluation s’effectue à travers plusieurs critères qui conduisent à la décision finale.

2.1. Les critères classiques :

Les critères classiques d’évaluation résolvent le double problème posé durant l’étude financière d’un projet d’investissement et qui sont:2

La liquidité (dépense immédiate avec des recettes échelonnées), ou période de remboursement.

la rentabilité (une immobilisation de fonds impliquant un coût à couvrir), ou les méthodes comptables.

2.1.1. Méthodes comptables :

Les méthodes comptables, généralement, permettent d’établir :

a) Le Taux moyen de rentabilité « TMR » :

Il est d’origine ancien mais toujours utile dans les comparaisons interbranches et internationales lorsque les données ne sont pas assez homogènes pour employer d’autres critères. Ce taux est égal au rapport de revenu moyen annuel net à la moitié du coût initial de l’investissement, qui est présenté comme suit :3

Pour accepter ou refuser le projet, on se référera à un taux moyen de rentabilité minimale.

1 SIMON PARIENTE, Techniques financières d’évaluation, Economica, France, 1995, page 126. 2 ABDELLAH BOUGHABA, analyse et évaluation de projet, DERTI, Alger, 2005, page 24.3 ABDELLAH BOUGHABA, Idem, page 25.

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TMR=R é sultat net moyen annuel

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Investissement brut

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b) Taux de rentabilité (TR) :

Le taux de rentabilité est égal au rapport de revenu de l’année N à la valeur nette de l’investissement à la fin de l’année (N).1

VNC : valeur nette cumulée.Ce taux est établi lorsqu’on calcule un taux de capitalisation.L’inconvénient, dans ce cas est lié au fait qu’on ne prend pas en considération la répartition des résultats dans le temps.

2.1.2. La méthode du temps de récupération (période de remboursement) :

La méthode du temps de récupération est fondée principalement sur le critère de liquidité, ce dernier représente le nombre de périodes nécessaires pour que les flux dégagés par le projet compensent le montant des dépenses. La période de récupération s’établit ainsi :2

L’investissement le plus avantageux dont la période de récupération est la plus courte.Cette méthode permet aussi de choisir entre deux projets concurrents, celui qui a la période de récupération la plus courte.

2.2. Notion d’actualisation :

A) Définition de l’actualisation :

L’actualisation est « la technique qui permet de comparer aujourd’hui des flux qui ne se produisent pas à la même date dans le temps » 3.

Actualiser, c’est « chercher la valeur d’aujourd’hui d’une somme future »4.

Techniquement, actualiser c’est : « déprécier le futur », c’est être plus exigeant vis-à-vis des flux futurs que vis-à-vis des flux actuels parce que les flux ne peuvent pas être consommés ou investis immédiatement, contrairement à un flux actuel. On appliquera au flux de demain, un coefficient multiplicateur inférieur à 1. Ce coefficient est appelé coefficient d’actualisation.

1 ABDELLAH BOUGHABA, Idem, page 25. 2 ABDELLAH BOUGHABA, Idem, page 26.3 PIERRE VERNIMMEN, Finance d’entreprise, Dalloz, France, 2006, page 379. 4 PIERRE VERNIMMEN, Idem, page 379.

39

TR = Résulta t de l' année NVNC de l' investissement à la fin de N

Période de récupération = Dépense initiale (Investissement )

Revenus annuels successifs

Page 40: projet d'investissement

Il permet de ramener une valeur future à une valeur actuelle, compte tenu de la dépréciation propre au temps.1

B) Justification de l’actualisation :

Nous préférons tous recevoir une somme d’argent immédiatement plutôt que de la recevoir plus tard, même après élimination de l’inflation (indexation sur la dérive monétaire) pour les raisons suivantes :

- l’incertitude attachée au futur. Une promesse, même ferme, reste une promesse et beaucoup d’événements peuvent survenir qui risquent d’empêcher sa réalisation ;

- la préférence pour la consommation immédiate ;- la possibilité d’effectuer un placement. Si on dispose de 1000 $ aujourd’hui, on peut

les prêter ou les investir et, dans un an, on aura toujours nos 1000 $ (ou leur équivalent en investissement) auxquels se seront ajoutés les intérêts acquis pendant un an ou le produit de l’investissement.

C) Le taux d’actualisation utilisé :

Le taux d’actualisation est « le coût de mobilisation du capital ».2

Le choix du taux d’actualisation reflète l’importance que l’on attache à l’avenir. Pour que le taux d’actualisation est de I% revient à dire qu’il y a équivalence pour n’importe quelle personne d’avoir (1) cette année ou d’avoir (1+I) l’année prochaine.

Le choix du taux dépend de la situation financière de l’investisseur, donc :

- Si l’Etat est en situation d’autofinancement, on retient le taux d’intérêt des emprunts publics.

- En cas de solution mixte (autofinancement + emprunt), on utilise le coût moyen pondéré du capital.

En effet, un taux élevé tend à pénaliser les projets dont l’avantage survient à des périodes lointaines et à favoriser les projets à rentabilités immédiates, tandis qu’un taux faible a des effets contraires.

1 PIERRE VERNIMMEN, Idem, page 380.2 Guide d’Evaluation de la rentabilité d’un projet d’investissement, page 02.

40

Page 41: projet d'investissement

2.3. Les critères fondés sur l’actualisation :

2.3.1. Calculs de l’actualisation :

a) Calcul de la valeur acquise :

Soit un capital (C n) survenant à la date (n), qui peut être considérée comme la valeur acquise par un capital disponible aujourd’hui (C0), placée au taux d’intérêt (i) après n capitalisations, soit :1

Soit (1+i) n : -le facteur de capitalisation, -Le facteur d’actualisation, -Le facteur d’accumulation.

b) Calcul de la valeur actuelle :

Désignons par (Cn) un capital disponible en fin d’année n (valeur acquise) et un taux d’actualisation i.

La valeur actuelle de ce capital est : 2

L’actualisation permet de ramener à une seule valeur les sommes : C1, C2, C3, …, Cn reçues au temps 1, 2,3,…, n la valeur actuelle de cette suite de revenus est la somme de leur valeur actuelle, soit :

Il n’est pas possible de comparer directement des sommes qui se produisent à des temps différents, il faut choisir une période de référence. Par convention, cette période sera le présent.

1 CLAUDE DORVAL, Choix des Investissements, Edition : Dunod, France, 1989, page 06.2 ABDELLAH BOUGHABA, Op.cit, page 29.

41

C n = C0 (1+i) n

c0=C n

(1+i)n

C0 =C 11+ i +

C 2(1+i)2+…+

C n(1+i)n

Page 42: projet d'investissement

Source : ABDELLAH BOUGHABA, Idem, page 28.

2.3.2. La méthode de la valeur actuelle nette ou VAN :

La valeur actuelle nette représente la différence entre la valeur actuelle des flux générés par l’investissement et la valeur actuelle des dépenses d’investissement.1

Elle permet d’apprécier la rentabilité d’un projet d’investissement par excellence.

Donc, la valeur actuelle nette (VAN) est l’excédent du cumul des flux nets de trésorerie d’exploitation actualisés, calculés sur toute la durée de vie de l’investissement, sur le montant du capital investi I0.2

i = Taux d’actualisation représente le taux de renoncement à la liquidité immédiate (taux de rendement minimum acceptable).

La méthode d’évaluation de la rentabilité consiste à comparer la dépense initiale notée I à la valeur actuelle des revenus attendus (R1 à RN) pendant la durée de vie de l’investissement (notée N).

Tout simplement, c’est le gain d’argent engendré par le projet sur sa durée de vie.

Si la dépense d’investissement n’intervient pas en une seule fois en début de période, on procédera au même calcul et la valeur actuelle de l’investissement deviendra : 3

1 JACK KOEHL, Le choix d’investissement, Dunod, Paris, 2003, page 40.2 ABDELLAH BOUGHABA, Op.cit, page 29.3 ABDELLAH BOUGHABA, Idem, page 30.

42

Temps

An1 An2 An3 … … AnN

Valeur Acquise

C0

Valeur actuelle

Figure N° (II.1) : la valeur actuelle et la valeur acquise 

VAN =∑t=1

n

R t (1+i )−t−I 0

Page 43: projet d'investissement

Sachant que :

I0 : dépense initiale

Rt : cash-flow correspond à l’année t

i: taux d’actualisation

n : durée de vie du projet

Ij : dépense d’investissement correspondant à l’année t

Mode d’utilisation de la valeur actuelle nette :

L’utilisation de la méthode, revient à juger un projet par sa rentabilité ou sa non rentabilité, sous les conditions suivantes :

a) Si la valeur actuelle nette de l’investissement est positive, VAN > 0, cela signifie que la recette totale actualisée (c’est-à-dire l’équivalent d’aujourd’hui du flux de recettes dégagé durant toute sa vie par l’investissement) est supérieure aux dépenses actualisées (c’est-à-dire l’équivalent d’aujourd’hui du flux de dépenses) donc le projet dégage un surplus de liquidité : L’investissement est donc rentable au taux d’actualisation choisi.

b) Si la VAN = 0 signifie que l’investissement s’il était réalisé permettrait de récupérer la dépense initiale et satisferait totalement le bailleur de fonds mais ne permettrait pas à l’entreprise de s’enrichir.

c) Si la valeur actuelle nette de l’investissement est négative, VAN < 0, L’investissement n’est pas rentable.

Nous pouvons aussi utiliser cette méthode dans la comparaison de deux projets mutuellement exclusifs, on va choisir le projet dont la valeur actuelle nette est supérieure.

Avantages et inconvénients de la valeur actuelle nette (VAN) :

Avantages de la VAN :

La valeur actuelle nette est incontestablement le critère de choix des investissements le plus complet dans la mesure où :1

1 LASARY, Evaluation et financement de projet, EL Dar EL Othmania, Alger, 2007, page 107.

43

VAN = ∑t=1

n

R t (1+i)−t- ∑j=1

k

I j(1+i)− j

Page 44: projet d'investissement

- On raisonne à partir de flux actualisés (donc prise en compte du coût des ressources),

- Tous les flux sont pris en compte sur la durée totale de l’investissement donc elle prend en considération le temps.

Inconvénients de la VAN :

La valeur actuelle nette présente quelques inconvénients parmi lesquels on peut citer :1

- L’impossibilité de comparer des VAN de projet dont la taille est différente (la taille de l’investissement influe bien entendu de façon considérable sur les flux d’exploitation prévus).

- L’impossibilité de comparer des VAN de projet dont la durée de vie est différente (l’importance des flux générés est différente selon la durée de vie).

- Un taux d’actualisation unique utilisé durant plusieurs années pour actualiser les différents flux reste une hypothèse simplificatrice qui n’est pas sans impact sur la décision à prendre.

Le choix du taux d’actualisation pour tester l’investissement est une démarche assez ardue caractérisée par quelques subjectivités. Cette situation fait que la VAN, très sensible au taux d’actualisation risque de changer profondément si le taux d’actualisation choisi manque de rigueur.

Le critère de la valeur actuelle nette permet donc de porter un jugement sur un projet donné. Il ne permet guère la comparaison de 2 projets, car les mises de fonds initiales sont différentes. Afin de pallier cet inconvénient, on peut utiliser la méthode de rentabilité interne (TRI).

2.3.3. Le taux interne de rentabilité ou TRI :

Le taux interne de rentabilité d’un projet d’investissement est la valeur du taux pour lequel la valeur actuelle nette (VAN) s’annule.

Donc c’est le taux pour lequel la somme des flux financiers engagée par le projet est égale à la dépense d’investissement.

La méthode a les mêmes fondements que celle de la valeur actuelle nette. Elle consiste à rechercher pour quel taux d’actualisation on obtient l’égalité entre l’investissement noté I0 et la valeur actuelle des revenus nets attendus. Elle s’exprime par la relation suivante :2

Dans laquelle i : est l’inconnue.

1LASARY, Idem, page 108.2 ABDELLAH BOUGHABA, Op.cit, page 24.

44

I0 = ∑t=1

n

R t(1+i)-t

Page 45: projet d'investissement

A ce taux i ou TRI, la valeur actuelle nette du projet est nulle. Il ne laisse aucun excédent disponible.

Mode d’utilisation de cette méthode :

- Tout projet dont le TRI est inférieur au taux de rentabilité minimum exigé par l’organisme sera rejeté ;

- Entre plusieurs projets acceptables, dont le taux de rentabilité interne nous permet de retenir le projet et possédant le TRI le plus élevé sera retenu.

Avantages et inconvénients de cette méthode :

Les avantages :

Cette méthode est séduisante, car elle permet facilement de comparer plusieurs projets grâce à la confrontation directe de leur taux de rentabilité.

Ce taux de rentabilité interne indique le taux d’actualisation au delà duquel le projet considéré cesse d’être acceptable, le coût de l’investissement excédant le volume des recettes attendues.

Elle évite le choix d’un taux d’actualisation, mais cet avantage n’est qu’apparent puisque pour juger de la rentabilité du projet, on est obligé de choisir un taux de référence dit  : « taux d’acceptation ou de rejet ».

Source : ABDELLAH BOUGHABA, Idem, page 35.

Le taux d’acceptation ou de rejet peut-être :

- Le taux de placement sans risque.- Le coût du capital (endettement, capitaux propres, coût marginal) .- Le coût de financement.

Les inconvénients :L’utilisation de cette méthode est plus difficile que la précédente. Il faut rechercher les taux d’actualisation qui donnent une somme des valeurs actuelles des revenus nets proches de la

45

TRI=i

+

-

Le projet est rejeté

Le projet est accepté

Figure N° (II.2) : Taux d’acceptation ou de rejet

Page 46: projet d'investissement

dépense initiale.

La VAN et le TRI :

Le taux interne de rentabilité est issu de la valeur actuelle nette d’un projet. Les 2 critères n’ont pas toutefois la même signification et ne donnent pas toujours le même résultat.

Si le problème porte sur la décision à l’égard d’un investissement, les 2 critères donnent la même indication de refus ou d’acceptation pour un taux d’actualisation. Par contre, si l’on veut classer plusieurs projets, les 2 critères peuvent donner des résultats différents.1

On peut représenter la VAN de 2 projets A et B par une courbe décroissante en fonction du taux d’actualisation, leurs taux internes de rentabilité sont différents :2

- Pour le projet A : rA

- Pour le projet B : rB

Il existe un taux pour lequel les valeurs actuelles nettes sont égales. Ce taux «  ri » est appelé taux d’indifférence ou taux pivot.

VAN A= VANB quand le TRI = ri

Sachant que : ri = taux d’indifférence

Le taux pivot montre que les projets sont équivalents pour ce taux de rentabilité des capitaux investis.

Figure N° (II .3) : variation de la VAN en fonction du taux d’actualisation(i)

1 ABDELLAH BOUGHABA, Idem, Page 38.2 ABDELLAH BOUGHABA, Idem, Page 39.

46

VAN

Taux d’actualisation(i)rA rB rA

- 0 < i <ri VAN A< VAN B

- i= ri VAN A = VAN B

- i>ri VANA> VAN B

Projet AProjet B

Page 47: projet d'investissement

Source : ABEDELLAH BOUGHABA, Idem, page 39

Si le taux auquel on réinvestit augmente, les 2 projets ne peuvent plus être équivalents. On est ainsi conduit à s’interroger sur la valeur respective des 2 méthodes.

En théorie, il est incontestable que la méthode de la valeur actuelle nette est meilleure. Elle est cohérente, toutes les recettes nettes sont supposées investies au même taux.

Au contraire, il peut exister une grande diversité de taux suivant les projets étudiés avec la méthode du taux interne de rentabilité.

En pratique, la méthode du taux interne de rentabilité est séduisante, elle est d’un emploi commode et permet directement des comparaisons entre projets.

Cependant, il ne faut pas oublier que le choix de 2 projets mutuellement n’est pas le problème le plus fréquent rencontré au niveau de l’élaboration d’un programme d’investissement.

En résumé, on peut dire que les 2 méthodes sont complémentaires. Il n’est pas difficile d’ailleurs, lors de l’évaluation d’un investissement, de déterminer sa rentabilité selon les 2 méthodes.

Généralement, dans les projets mutuellement exclusifs, la valeur actuelle nette et le taux de rentabilité interne ne permettent pas un classement et conduisent à des choix contradictoires. Donc, pour remédier à cet inconvénient, une solution peut être trouvée, c’est d’utiliser la méthode des critères à double taux.

2.3.4. Les critères à double taux :

La solution sera établie en faisant une distinction entre le taux de rendement de l’investissement d’un opérateur  (r) et le coût de son capital (k) et ce, de la façon suivante :

Nous avons donc deux taux :

r = taux de rendement des investissements de l’opérateur.k = coût du capital.

Donc, les recettes nettes dégagées par un projet sont supposées être réinvesties au taux r.1

Capital Economique = Investissement Nets + Besoins en fonds de roulement BFR.

Cash-flow Net = résultat Net + Amortissement et provisions.

1 ABDELLAH BOUGHABA, Idem, page 64.

47

r = taux moyen de rentabilité des emplois de l’entreprise = cashflow Net

Capital E conomique

Page 48: projet d'investissement

A la fin de la durée de vie du projet, la valeur acquise par ces revenus est égale à :1

Sachant que :

R1 : cash-flow correspond à l’année 1, N : durée de vie du projet, r : taux d’actualisation.

En effet, Les critères à double taux permettent de classer les projets mutuellement exclusifs en éliminant les classements contradictoires. Ils présentent de plus l’avantage de permettre la comparaison entre projets ayant des durées de vie et/ou des montants initiaux de capital investi différent : en somme, le cas des alternatives incomplètes.

2.3.5. Indice de rentabilité ou indice de profitabilité (IR) ou (IP):

L’indice de rentabilité se définit comme le rapport entre la valeur actualisée de l’ensemble des flux de revenus attendu du projet et le montant initial de l’investissement.2

Soit :

Connaissant l’expression de la VAN, il en résulte la définition de l’indice de rentabilité suivant :

Lorsque la VAN = 0, alors IP = 1, le projet serait une opération blanche. Pour qu’un projet soit acceptable, il faut que son IR > 1. Lorsque plusieurs projets

d’investissement sont possibles, on retient celui qui possède l’indice le plus fort, à condition toutefois qu’il soit supérieur à 1.

Donc : IR > 1 : Investissement rentable.

IR < 1 : Investissement non rentable.

1 ABDELLAH BOUGHABA, Idem, page 64.2 ABDELLAH BOUGHABA, Idem, page 61.

48

Valeur acquise = R 1(1+r)n-1 + R 2(1+r)n-2 + … + R p (1+r)n-p + … + R

Indice de rentabilité = ∑ desrevenus actualisés

dépenses d ' investissement actualisées

IR = ∑t=1

n

R t(1+i)−t

I 0

IR = VANI 0 + 1

Page 49: projet d'investissement

2.4. Méthode de prix de référence :

Les études financières utilisent les prix de marché pour exprimer ces derniers d’une façon rigoureuse, on est appelé à utiliser des prix de référence qui considèrent la valeur des facteurs de production affectés au projet.

Autrement dit, ces prix considèrent ce qu’apporte le projet en biens et services, cette méthode est un outil micro-économique privé et d’intérêt collectif.

Elle possède le double avantage d’être plus aisée à mettre en œuvre et d’être soutenue à l’arrière-plan par une théorie économique de l’équilibre général et la théorie du bien être. En outre, elle facilite la connaissance de la fiabilité d’un projet.

Le principal intérêt de la méthode des prix de références est la possibilité de calculer la VAN et le TRI en remplaçant les prix utilisés lors de l’analyse financière par les prix de référence, que l’on obtient en multipliant les prix financiers par des coefficients correcteurs pour obtenir des prix économiques.

2.5. Méthode des effets :

La méthode des effets est un instrument d’analyse macro-économique pour l’étude et choix du projet, c.-à-d. des projets d’investissement visant le développement. L’objectif de cette méthode est de développer les avantages et les coûts du projet en se plaçant du point de vue de la collectivité. En effet, elle consiste à comparer la situation dans le projet et la situation nouvelle créée par ce dernier. Elle s’appuie sur un modèle macro-économique empirique du pays dans lequel on opère l’évaluation.

Cette méthode est aussi définie comme étant l’étude descriptive de différentes variantes d’investissement publics appelées projet à partir d’un compte de base dit « situation de référence ». Parmi les exigences, la méthode permet de situer l’importance de bien connaître les équilibres sur le marché des biens et de services. Enfin, la méthode se pose comme méthode de calcul économique global du fait qu’elle désigne des projets optimaux.

49

Page 50: projet d'investissement

Conclusion du 2ème chapitre :

Tout au long de ce deuxiéme chapitre, nous avons exposé les méthodes d’évaluation d’un projet d’investissement, des méthodes traditionnelles jusqu’aux méthodes les plus récentes.

Les nouveaux critères qui reposent sur l’actualisation, sont les plus utilisés tels que la VAN (Valeur actuelle nette) et le TRI ( Taux interne de rentabilité). Toute fois, les critères traditionnels s’avèrent d’une grande utilité dans certaines circonstances.

Sachant que l’environnement du projet est de plus en plus risqué, les décideurs ont recours à des critères adaptés à cet environnement en utilisant les techniques des tests de sensibilité et des probabilités sur les paramètres pour lesquels la rentabilité du projet est très sensible.

Cependant, pour donner un sens à ce présent chapitre , le dernier (chapitre IV) illustrera toutes ces approches à travers une étude de cas d’un projet d’investissement.

50

Page 51: projet d'investissement

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Page 54: projet d'investissement

Introduction du 3ème Chapitre :

Les impératifs du développement économique, social et culturel de

l’Algérie passent par le développement des réseaux de télécommunications et de

l’introduction massive des TIC dans tous les secteurs socio-économiques.

Le gouvernement algérien a mis en place une politique incitative pour la

généralisation des TIC et le développement de la société de l’information et de

l’économie du savoir.

Pour atteindre cet objectif, le gouvernement a redéfini l’environnement

institutionnel et réglementaire en déléguant au Ministère de la Poste et des

Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication –MPTIC- la

conduite de ce calendrier de réformes.

C’est ainsi qu’ont été créés:

L’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications -L’ARPT- ;

Algérie Télécom, opérateur historique des télécommunications ;

Algérie Télécom Mobile (ATM-Mobilis) ;

Algérie Télécom Satellite (ATS) ;

Algérie Poste, opérateur postal

54

Page 55: projet d'investissement

Section 1 : Présentation de l’entreprise « ALGERIE TELECOM »

1. Présentation Générale d’Algérie Telecom :

Algérie télécom est la première entreprise des télécommunications sur le marché algérien

qui offre une gamme complète et variée de services de voix et de données. Cette position s’est

construite par une politique d’innovation adaptée aux attentes des clients et orientée vers les

nouveaux usages.

Algérie Telecom est une société par actions (SPA) à capitaux publics opérant sur le marché

des réseaux et services et de communications électroniques.

C’est une entreprise publique dont la naissance a été consacrée par la loi 2000/03 du 05

août 20001, relative à la restructuration du secteur des postes et télécommunications, qui sépare

notamment les activités postales de celles des télécommunications.

Elle est régie par cette loi qui lui confère son statut sous la forme juridique d’une Société

Par Action (SPA) qui a fait son entrée officielle le 1er Janvier 2003, en s’engageant dans le monde

des technologies de l’information et de la communication, ses objectifs sont : la rentabilité,

l’efficacité, et la qualité des services.

1- 1. Les activités de l’entreprise :

Algérie Telecom est intervenant majeur dans le domaine des Nouvelles Technologies de l’Information et de Communication (NTIC) à travers l’ensemble du territoire national, et ses activités consistent à :

Installer, développer et gérer des réseaux publics ou privés. Fournir des services permettant le transport et l’échange de la voix, des messages écrits

(fax et télex), des données numériques, des informations audiovisuelles, etc.… Etablir, exploiter et gérer les interconnexions permettant à tout opérateur de réseau ou

prestataire de service national et/ou étranger, d’assurer la communication entre les usages, quels que soient les réseaux auxquels ils sont raccordés ou les services qu’ils utilisent.

Assurer en permanence la disponibilité de ces services pour l’ensemble des utilisateurs, sur l’ensemble du territoire, dans le respect des règles d’égalité, de continuité et d’adaptabilité.

Algérie Telecom est engagée à maintenir une forte position sur le marché de télécommunications.

Pour cela elle a choisi de contribuer de manière active au bien-être des Algériens dans leur vie

quotidienne.

1 Algérie Télécom.DRH

55

Page 56: projet d'investissement

C’est pourquoi l’entreprise et ses employés se sont engagés à :

Fournir le meilleur rapport qualité /prix à leurs clients. Offrir des services d’excellente qualité, fiable et conviviaux. Déployer des infrastructures à la pointe de la technologie. Créer pour ses employés le meilleur environnement de travail et de développement. Valoriser les relations avec les partenaires. Maitriser son impact sur l’environnement.

1-2 Les missions et les objectifs :

1-2.1. Les missions :

Dans le cadre de son objet social, Algérie Télécom exerce les missions principales suivantes :

Préparer et exécuter les plans annuels et pluriannuels de développement relevant de son objet.Réaliser, directement ou indirectement, les études techniques, technologiques économiques et financières en rapport avec son objet.

Assurer les approvisionnements permettant la réalisation de ses programmes annuels. Promouvoir et veiller à la qualité des produits et services relevant de son objet. Etudier les voies et mettre en place les moyens en vue d’adapter, en permanence les services

offerts aux progrès technologiques. Concourir à la formation et au perfectionnement de son personnel, organiser et développer les

structures de maintenance et modernisation permettant d’optimiser ses performances. Procéder ou faire procéder à toute étude d’organisation en vue d’une meilleure rentabilisation

de la gestion de son activité. Etendre et diversifier le service à valeur ajoutée offerts aux utilisateurs. Assurer la sécurité et la fiabilité du réseau et la qualité de la communication pour la complète

satisfaction des usagers. Insérer harmonieusement son activité dans le cadre de la politique nationale de l’aménagement

du territoire et de l’équilibre régional, dans le cadre du service universel et des orientations définies en la matière.

favoriser l’appropriation des nouveaux outils, nouveaux services, nouveaux modes de fonctionnement, par les entreprises, les administrations et le grand public pour être en adéquation avec l’émergence et le développement de la société de l’information,.

S’insérer dans la compétition internationale en s’associant à des professionnels du secteur.

1-2.2. Les objectifs :

Une clientèle en téléphonie fixe de 7 000.000 d’abonnés Une clientèle ADSL de plus 3 000.000 abonnés. Une clientèle d’internautes de plus 3 000.000 internautes. Une clientèle GMPCS de plus de 20 000 abonnés.

56

Page 57: projet d'investissement

Une clientèle en téléphonie mobile de plus 8 000.000 abonnés.

1.3- Les filiales d’Algérie Télécom :

L’entreprise s’est organisée en divisions, et en directions centrale et régionales, elle comporte

aussi deux filiales1.

ATM Mobilis : Un opérateur téléphonique qui assure la plus grande couverture réseau à la

l’échelle nationale et qui compte plus de 7 millions d’abonnés.

ATS: pour les télécommunications spatiales, a été crée en juillet 2004. Le réseau d’ATS (Algérie

Télécom Satellite) est constitué de :

44 stations terriennes domestiques.04 stations internationales.01 station côtière INMARSAT.03 réseaux VSAT.

Sa forte position sur le marché algérien s’est construite par une politique d’innovation adaptée aux

attentes des clients et orientée vers les nouveaux usagers.

Son ambition est d’avoir un niveau élevé de performance technique, économique et sociale pour se

maintenir durablement dans son domaine.

Son souci consiste aussi à préserver et développer sa dimension internationale et participer à la

promotion de la société de l’information en Algérie.

Dans un environnement en perpétuel mouvement et fortement concurrentiel, l’operateur doit

continuellement se repositionner sur le marché national et international tout en cherchant à

améliorer sa valeur. En effet , l’ouverture à la concurrence a généré un nombre croissant d’acteurs

avec un objectif commun de maximiser leurs parts de marché à plus ou moins long terme, et plus

spécifiquement dans le cadre des nouveaux services . Une telle situation entraîne inévitablement

l’érosion des parts de marché, des revenus par clients et des marges pour un opérateur non préparé

à la compétition.

Devant la menace que représente un nouvel entrant, Algérie Télécom doit constamment

réfléchir aux alternatives lui permettant de conserver son avantage concurrentiel, dans le

contexte de la mondialisation où le développement des réseaux et la distribution des services

convergent vers un objectif commun en plusieurs points.

Au niveau technologique, le plus grand intérêt a été accordé au cœur de métier de l’entreprise. En

effet, la période 2004-2009 a été celle de la concrétisation de nombreux projets d’extension, de

1 Algérie Télécom.DRH

57

Page 58: projet d'investissement

modernisation et de sécurisation du réseau et transmission de la voix et de données tant au niveau

des capacités terrestres, satellitaires et sous-marines.

Au niveau commercial, Algérie Télécom est plus que jamais à l’écoute de ses clients et s’adapter

avec le marché. La compréhension des besoins de sa clientèle lui permet de produire et de

commercialiser des services de qualité. Ces aspects stratégiques permettent d’adopter une réponse

immédiate, qualifiée et adaptée et aux exigences du client, qu’il de trouve à domicile, dans le lieu

de travail ou en situation de mobilité.

Chiffre d’affaires

Algérie Télécom est une société par action dont le seul actionnaire est l’Etat, d’un capital de

50 000 000 000 DA, son chiffre d’affaire subi plusieurs fluctuations dû notamment à la

concurrence des opérateurs mobiles ainsi qu’à des facteurs internes ;

Dérangements répétés des lignes téléphoniques. Absence d’une politique commerciale adéquate pour la fidélisation des clients.

Tableau N° (III-1) : Chiffre d’Affaires (unité : MDA, %)

Année Chiffre d'Affaires HT (milliards) Variation %

Année 2010 81

Année 2011 64 - 20.99

Année 2012 61 - 4.69

Source   : Direction des R.H, Algérie Télécom 

Le graphique suivant nous montre l’évolution du chiffre d’affaire pour la période allant de 2010 à

2013 (en milliard de DA).

58

Page 59: projet d'investissement

Graphe N° (III-1): Evolution du chiffre d’affaires

Année 2010 Année 2011 Année 2012

0102030405060708090 81

64 61

Evolution du CA 2010 à 2012 (en milliard de DA)M

onta

nt C

A e

n m

illia

rd d

e D

A

Source   : DRH, Algérie Télécom 

Les Moyens Humains 

Il a été constaté que le chiffre d’affaire n’a pas connu d’évolution durant les années 2006, 2007 et

2008 représentant une régression allant de 81,64 et 61 Milliards DA , alors que l’effectif a

augmenté durant la même période allant de 22655 en 2006 à 24000 en 2008 confirment au tableau

et graphique ci-après.

L’évolution de l’effectif d’AT par année est représenté dans le tableau suivant :

Tableau N° (III-2) : Les effectifs

Année 2010 Année 2011 Année 2012

Nombre d'effectif 22 655 23 878 24 000

Source   : Direction des R.H, Algérie Télécom 

D’après le tableau N° 02 ci-dessus, nous remarquons que l’effectif d’Algérie Télécom est

en croissance continue depuis l’année 2010, en effet il atteint en 2012 un nombre de 24 000

travailleurs soit un taux de croissance de 5.93 % par rapport à l’année 2010.

59

Page 60: projet d'investissement

Graphe N° (III-2) : L’histogramme de l’évolution de l’effectif de 2010 à 2012

Année 2010 Année 2011 Année 201221,50022,00022,50023,00023,50024,00024,500

22,655

23,878 24,000

Evolution de l'effectif de 2010 à 2012

effec

tif

Source: Direction des R.H, Algérie Télécom

Cet effectif est réparti par catégorie comme suit :

La catégorie exécution occupe plus de 70% des effectifs, cette situation s’explique par la

spécificité de l’activité nécessitant une main-d’œuvre importante à la base ainsi que l’héritage du

personnel de l’ancienne institution publique (PTT).

Les catégories cadres moyens et maitrise occupent presque le même niveau, soit 14% chacune de

l’effectif global, il s’agit des franges intermédiaires constituées principalement des universitaires

nouvellement recrutés ainsi que des promotions internes effectuées durant l’année 2005.

60

Page 61: projet d'investissement

PRESIDENT DIRECTEURGENERAL

Assistants du PDG

Chargés de Missions auprès des DTT

Division DévelopDes Réseaux Des Télécoms

Direction de la Communication

DCRH

Direction Veille Technologique

FilialesMOBILIS ATS

Division Maintenances

Division Audit Interne

Projets Nationaux Fonctionnels :DP VORAX  (DMAC) IDT (DSI) ORACLE FINANCES (DFM)  RMS (DDRT) MNRC (DDRT) Projet WIMAX (DDRT)FTTx (DDRT) Nouvelle Ville (DDRT) SIRHAT (DCRH)DATA CENTER (DSI)

ALGER CONSTANTINE ORAN ANNABA BLIDA SETIF CHLEF BECHAR

51 DOT (47 UOT WILAYA + 3 UOT WILAYA D’ALGER)

OUARGLA TLEMCEN TIZI OUZOU LAGHOUAT BATNA

Inspection Générale

Chargés de Missions auprès de la DG

Division Finances Et Moyens

Division Système d’Information

Conseillers Du PDG

13 DTT :

Pôle Djaweb Services

Division Relations Clientèles

Division des Opérations

Musée d’AT

1.4- L’organigramme d’Algérie Télécom :

Afin de mieux connaitre l’organisation d’Algérie Télécom, il convient de présenter toutes

les structures opérationnelles à travers son organigramme. Il compte plusieurs directions qui ont

chacune une fonction bien spécifique à assurer.

Figure N° (III.1): Organigramme d'Algérie Télécom

Source   : DRH, Algérie Télécom.

1.5- La

situation

d’Algérie Télécom

dans le marché des

télécommunications :

Le marché des

télécommunications en Algérie est très actif où

plusieurs opérateurs interviennent 1:

01 opérateur fixe

« Algérie Telecom »

03 opérateurs mobiles 03 opérateurs GMPCS 03 opérateurs VSAT 11 opérateurs « VOIP »

1 M Brikh Akli, Conseillé d’AT, rapport sur la mise à niveau et la modernisation du groupe Algérie Telecom.

61

Page 62: projet d'investissement

30 opérateurs « ISP : Internet Service Provider »

Les revenus du marché des télécommunications en 2009 s’élèvent à près de 290 milliards de DA avec une progression annuelle de 4% à 5% par an.

Les trois composantes majeures du marché sont : téléphonie fixe, Internet et téléphonie mobile, avec 76% pour le mobile, 19% pour la téléphonie fixe et près de 5% pour l’internet. De même, aujourd’hui la télé densité téléphonique globale est de 85% (8, 5% pour le fixe et 78% pour le mobile).

Graphique N° (III.1): la part de la téléphonie fixe dans le secteur des télécommunications en Algérie

19%

81%

Téléphonie fixe 19% Les autres segments du marché 81%

Source   : Algérie Télécom.

Le marché de la téléphonie fixe où Algérie Telecom est l’unique fournisseur, continue de baisser d’année en année. Cette baisse s’explique essentiellement par la préférence du consommateur algérien pour le Mobile au détriment du téléphone fixe où le phénomène de désabonnement a atteint des niveaux importants « 250 000 résiliations par an ». La preuve c’est qu’à la fin 2009, sur 30.3 millions d’abonnés actifs, 2,9 millions d’abonnés seulement continuent à utiliser le réseau fixe.

Avec l’ouverture totale de tous les segments de services des TIC en Algérie et compte tenu des retards observés en rapport avec les besoins du marché, les acteurs du secteur ont arrêté chacun en ce qui le concerne des business plans pour conquérir et prendre des parts de ce marché suivant bien entendu des stratégies spécifiques.

1.6- Algérie Telecom par les chiffres :

Pour se maintenir leader dans le domaine des réseaux et services des télécommunications électroniques, devenu très concurrentiel et en perpétuelle évolution, Algérie Telecom a engagé une stratégie spécifique pour conserver cette situation.

Les chiffres ci-après « arrêtés au 31 mars 2010 » retracent cette évolution:

62

Page 63: projet d'investissement

1.6.1. La téléphonie :

Equipements d'abonnés : 5 128 262 Nombre d'abonnés fixe : 2 922 731 Demande en instance : 53 471 Densité téléphonique globale en Algérie pour le fixe : 8,91%

1.6.2. Le réseau Commercial :

Le réseau commercial d’Algérie Telecom est constitué de 171 Agences commerciales des télécommunications (ACTEL), de 110 divisions commerciales à travers les 48 wilayas, de 212 040 lignes Kiosques Multiservices (KMS) et de 4 425 Taxiphones.

1.6.3. Les réseaux de transmission :

Réseaux publics de transmission de données par paquets X 25 (DZPAC) : 6 206 accès ; Back Bône national de transmission à 10 GB/s, 2,5 GB/s, et 80 GB/s en cours de réalisation ; Réseau radio rural: 103 réseaux intégrant plus de 1500 localités

961 communes (APC) rattachées en fibres optiques.

1.6.4. Algérie Telecom Mobile (Mobilis) :

Le nombre d’abonnés au réseau mobile d’ATM Mobilis après l’opération de l’identification s’élève à plus de 7 millions d'abonnés actifs.

1.6.5. Algérie Telecom Satellite (ATS) :

Le réseau d’ATS est constitué de:

47 stations terriennes domestiques ; 04 stations internationales ; 01 station côtière INMARSAT ; 02 réseaux VSAT ; Mobile par satellite (GMPCS) : Provider THURAYA en Algérie avec 1 400 abonnés.

1.6.6. Le réseau international :

Algérie Telecom dispose de liaisons sous-marines à fibre optique reliant l'Algérie au réseau mondial de télécommunications ALPAL II + SEA ME IV.

1.6.7. Internet Djaweb :

7 000 Accès RTC. 3 000 Accès liaisons Spécialisées.

Ce qui permet d'offrir des services à :        

100 000 clients.

63

Page 64: projet d'investissement

4 046 cybercafés 35 ISP Internet Provider Services 1 500 000 Utilisateurs Internet en Algérie.

1.6.8. Autres chiffres :

Rattachement de 11 148 établissements scolaires au réseau téléphonique (Internet) sur un total de 21 233. Informatisation des bureaux de postes : 3 023 sur un total de 3 282.Gestion technique du réseau :

- Durée moyenne de raccordement d'abonnés : 08 jours. - Taux moyen de relevé de dérangement : 0,8 soit l'équivalent de moins d'un dérangement par

an.

2. Présentation des directions concernées par le projet :

2.1 Organigramme de la direction :

L’organigramme de la direction de comptabilité et Finances se présente ainsi :

Figure N° (III.2): Organigramme de la direction  de la Comptabilité

64

Page 65: projet d'investissement

Source   : Algérie Télécom.

2.2Description des tâches des services de la direction de la comptabilité

2.2.1. Département de la comptabilité inter centre comptable :

Il contient les services suivants :

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Direction de la Comptabilité

Assistante

Département comptabilité inter centre comptable

Service des operations inter

centre comptable

Service du controle des opérations comptables

Service de suivi des encaissements et

créances

Département fiscalité

entreprise

Service de la fiscalité

Service du contentieux

Département assainissement et

analyse des comptes

Service assainissement et

analyse des comptes de dettes

Service assainissement et analyse des comptes

des craénce

Service assainissement et analyse des comptes

trésorerie

Service assainissement et analyse des comptes

d'investissement et des stocks

Département comptabilité centrale et consolidation groupe

Service de gestion des fournisseurs et paie

Service de suivi des clients

Corporate ISP et interco national

Service de suivi des opérations

étrangers

Service des opérations intra

groupe et consolidation

Page 66: projet d'investissement

Service des opérations inter centre comptable ; Service du contrôle des opérations comptables ; Service de suivi des encaissements et créances.

3. 2.2. Département fiscalité d’entreprise :

Il contient deux services Service de fiscalité ; Service du contentieux fiscal.

2.2.3. Département analyse et assainissement des comptes

Il contient les services suivants :

Service assainissement et analyse des comptes de dette ; Service assainissement et analyse des comptes des créances ; Service assainissement et analyse des comptes d’investissement et stocks ; Service assainissements et analyse des comptes de trésorerie.

2.2.4. Département de la comptabilité centrale et consolidation groupe

Il contient les services suivants :

Service de gestion des fournisseurs locaux et paie ; Service de suivi des clients ISP et interconnexion national ; Service de suivi des opérateurs étrangers ; Service des opérations intra groupe et consolidation.

2.3 Organigramme de la Direction du Marketing et de la Communication Commerciale

Figure N° (III.3): Organigramme de la direction  du Marketing et de la Communication Commerciale

66

Page 67: projet d'investissement

Source   : DRH Algérie Télécom

Section 2 : Hébergement des sites Web

Ce segment informatique s'est développé à partir de 1995, dans la foulée de l'émergence d'Internet et des technologies Web, pour répondre aux besoins des professionnels de se positionner sur ce nouveau canal de communication. Aux côtés des agences Web qui accompagnent les

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Direction du Marketing et de la Communicaton Commerciale

Assistante

Département Nouveau service

Service Tarification

Service Nouveau Service

Service innovation

Département Evénementiel et

Sponsoring

Service Sponsoring et

Mécénat

Service Foires et Salons

Département Marketing

Service Géolocalisation

Service Téléphonique

Service Data

Service Mutlimédia

Département Promotion des

ventes

Service Infographie et

conception

Incertion Presse

Service Argumentaire

Service Innovation

Page 68: projet d'investissement

entreprises dans la conception et le développement des sites et architectures Web, les prestataires d'hébergement fournissent l'infrastructure système et réseau nécessaire pour supporter ces plates-formes, et gérer la mise à disposition par le biais d'Internet des contenus et services qu'elles contiennent.

1. Hébergeur web1 :

1.1 Définition :

Un hébergeur web (ou hébergeur internet) est une entité ayant pour vocation de mettre à disposition des internautes des sites web conçus et gérés par des tiers.Il donne ainsi accès à tous les internautes au contenu déposé dans leurs comptes par les webmestres souvent via un logiciel FTP ou un gestionnaire de fichiers. Pour cela, il maintient des ordinateurs allumés et connectés 24 heures sur 24 à Internet (des serveurs web par exemple) par une connexion à très haut débit (plusieurs centaines de Mb/s), sur lesquels sont installés des logiciels : serveur HTTP (souvent Apache), serveur de messagerie, de base de données...

1.2 Activité :

La principale activité de l'hébergeur web consiste à installer ses serveurs, à les sécuriser (par une alimentation électrique ondulée, secourue par un groupe électrogène, une salle climatisée équipée de dispositifs anti-incendie), à les tenir à jour en installant les mises à jour de sécurité pour éviter les attaques malveillantes, à les réparer en cas de panne, à y installer les technologies logicielles souhaitées par les clients ou qu'il souhaite leur offrir (comme les langages de programmation internet et les modules supplémentaires de ces langages).

L'hébergement Internet trouve sa justification par diverses raisons parmi lesquelles :

- La nécessité de sécuriser le service hébergé ;- La mise à disposition par le prestataire de ressources conséquentes (bande passante en

téléchargement...) ;- Le conseil et les services de support associés.

1.3 Catégories d'hébergement :

La plupart des offres d'hébergement sont regroupées en grandes catégories :

Les hébergements partagés ou mutualisés :

1 http://www.journaldunet.com/solutions/systemes-reseaux/hebergeurs/; vu le 25/04/2014 à 19h.

68

Page 69: projet d'investissement

Chaque serveur héberge plusieurs sites, jusqu'à plusieurs milliers, et ce dans le but de mutualiser les coûts. Le principal avantage est le prix, le principal inconvénient est que le client mutualisé n'est pas l'administrateur du serveur, il est donc souvent tributaire du bon vouloir de l'hébergeur s'il souhaite une technologie particulière.Dans certaines configurations d'hébergement mutualisé, l'utilisateur peut être administrateur d'un serveur virtuel sur lequel son site est déployé. Il continue cependant à partager les ressources système avec les autres clients mutualisés.

Les hébergements dédiés :

Le client dispose alors de son propre serveur, et peut en général l'administrer comme il le souhaite, ce qui est le principal avantage de ce type d'offre. Le fournisseur du serveur reste cependant propriétaire du serveur. Les inconvénients sont : le prix beaucoup plus élevé que les hébergements mutualisés, et le besoin de compétences pour administrer la machine correctement.

L'hébergement virtuel dédié via un hyper viseur

Qui offre au client la souplesse d'un dédié (le client administre sa machine à sa convenance) en lui fournissant une machine virtuelle qui utilise une partie des ressources d'un serveur (physique) par des techniques de Vitalisation (informatique).

Les hébergements dédiés dits « managés »

Avec un « serveur dédié info géré » ou « clés en main » : Le client dispose de son propre serveur mais les techniciens de l'hébergeur s'occupent de sa gestion système. Cette solution est parfaite si vous n'avez aucune connaissance technique sur son administration. Il suffit simplement de déposer son site. Ce type d'hébergement cherche à s'adapter aux besoins.

La colocation :

L'hébergeur met, dans son centre de traitement de données, un espace à disposition du client, de sorte qu'il puisse placer son propre serveur à l'intérieur (La plupart du temps dans des armoires spéciales nommées racks ou « baies »). L'hébergeur met également à disposition du client un câble d'alimentation électrique et un câble Ethernet pour qu'il puisse alimenter et connecter son serveur à Internet. Ce système est censé coûter moins cher, puisque la location du serveur n'est pas comprise, mais les systèmes de sécurité et des badges dans les centres de traitement de données peuvent coûter plus cher que la location.

2. L’hébergement Web en Algérie et le Nom de domaine .DZ :

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Page 70: projet d'investissement

Les sites Internet algériens appartiennent au nom de domaine point dz ne représente que 5% comparé à ceux hébergés à l'étranger. Selon les chiffres communiqués par le centre de recherche sur l’information scientifique et technique (CERIST) lors d'une journée d'étude et d'information du nom de domaine (.dz), les sites Web relevant de ce domaine ne sont que quelque 2 380, contre 45.000 hébergés à l'étranger notamment en France et au Canada.

La rencontre qui a regroupé des experts dans les technologies de l'information et de la communication s’inscrit dans une action d’information et de vulgarisation pour promouvoir l’identité algérienne sur Internet et garantir la pérennité de l’infrastructure basée sur l’identification des noms de domaine. En effet, les entités algériennes désireuses de disposer de leur propre site Internet boudent le domaine point dz.

Les responsables d'institutions et entreprises publiques présents à cette occasion n'ont pas hésité à pointer du doigt les problèmes bureaucratiques causés par une paperasse trop lourde, des tarifs d’hébergement excessifs, et des problèmes de sécurité et de fiabilité informatique. Comparé aux pays voisins, le nom du domaine .dz est peu exploité.

A cet effet, M. Ali KAHLANE, président de l’association des providers a souligné que "la Tunisie compte 13 000 sites Internet appartenant à son nom de domaine point tn (.tn), alors qu’au Maroc le nom de domaine point ma (.ma) abrite entre 50 000 et 60 000 sites".

Pour rattraper le retard, il faut « aller vers le développement du contenu », a-t-il ajouté. Selon le conférencier, les pouvoirs publics doivent "s’impliquer" davantage. Dans le but de promouvoir le domaine .dz, des dispositions ont été prises telles que l’acquisition d’une plate-forme de services internet.

70

Page 71: projet d'investissement

Conclusion du 3ème Chapitre

Nous avons présenté dans ce chapitre l’entreprise Algérie Télécom qui est notre lieu

de stage, nous avons aussi défini le concept de l’hébergement web en mettant l’accent sur

l’indisponibilité de ce dernier en Algérie ainsi que les opportunités en part de marché qui

demeurent très importantes pour l’entreprise.

71

Page 72: projet d'investissement

72

Page 73: projet d'investissement

Introduction du 4ème Chapitre :

L’Entreprise Algérie Télécom, s’est investi afin d’essayer de mettre en place un produit qui arriverait à satisfaire ses clients en terme d’hébergement de site Web, tout en lui offrant des avantages liés à la fonctionnalité, sécurité mais aussi au prix.

Après une étude approfondi quant aux opportunités que peut offrir le marché Algérien en ce sens, l’entreprise a été conforté de prendre librement la décision de concevoir ce produit novateur permettant l’hébergement, la création ainsi que la personnalisation de sites Web pour les PME-PMI à des tarifs défiants toute concurrence.

A ce titre, nous avons fractionné ce quatrième et dernier chapitre en deux sections à savoir : une première dédiée à une présentation détaillée du projet d’investissement et une deuxième, consacrée exclusivement à l’Evaluation financière de la rentabilité de ce programme.

Section 1: Présentation du Projet

1. Définition et objectif du Produit « One Click » :

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Page 74: projet d'investissement

Algérie Télécom compte mettre en place un produit novateur qui s’intitule « One Click » ;

La solution « One click » permet de créer et de publier un site web professionnel en ligne en toute simplicité et sans avoir des connaissances approfondies en informatique.

L’objectif principal recherché à travers cette acquisition est d’enrichir le contenu algérien qui fait d’ailleurs débat depuis quelques années. Selon les derniers chiffres disponibles, le nombre de sites algériens se situe autour des 55 000 sites hébergés à l’étranger.

L’hébergement local des sites algériens permettra aux consommateurs de bénéficier du service à moindre coût et avec plus de sécurité.

A travers cette nouvelle offre, Algérie Télécom sera en mesure de proposer des solutions pour tous les besoins des clients en matière de création et de conception de sites Web, à cet effet, elle envisage de mettre en place une infrastructure d’hébergement dans une de ses agences à Alger qui va permettre à plusieurs entreprises algériennes d’avoir une présence sur le web.

Algérie Télécom assurera un accompagnement de tous les projets d’identification à travers le Web grâce à cette offre qui demeure la plus complète du marché Algérien.

En effet, cette dernière propose une centaine de modèle où le client peut crée son identité visuelle en fonction de son activité professionnelle ainsi que la personnalisation de son site web grâce à de multiples fonctionnalités ou le client pourra insérer lui-même les contenus textes, images en plusieurs formats.

2. Les différents avantages et fonctionnalités proposés par l’offre One Click

A- Fonctionnalités :

- Choix du modèle :

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Page 75: projet d'investissement

Parmi une centaine de modèles, le client crée son Identité visuelle en fonction de son activité professionnelle.

- Personnalisation du site :

Grâce à un éditeur intuitif "Glisser & Déposer", le client insère lui-même les contenus textes, images et vidéo.

- Publication du site :

En un clic seulement, le client met en ligne son site et lui permet d’être présent sur le web.

- Modèles professionnels

Une centaine de modèles professionnels sont mis à la disposition des clients leur offrant un large choix de Template.

- Simple, Rapide et Ergonomique

Possibilité de modifier en toute simplicité les couleurs, les textes et les images d’une manière intuitive.

- Complet et personnalisable

Possibilité de créer en quelques clics un site web à l’image de l’entreprise et du secteur d’activité.

B- Les Avantages :

- La Sécurité:

L’accès physique aux serveurs est contrôlé par nos équipes ; Des pare feux protègent l’accès aux données ; Vos données sont sauvegardées quotidiennement ; Sécurisation des protocoles ; Anti Spam et Antivirus.

- Assistance et disponibilité:

La solution est hébergée dans un data center basé à Alger ; Vous accédez à votre messagerie instantanément ; Monitoring de bon fonctionnement 24h /24, 7j/7 avec alerte disponibilité par mail ou SMS

+ MAIL aux équipes techniques qui interviennent dans l’instant. Supervision et Administration.

3. Les différents packs proposés par l’offre One Click

3.1 Identification des packs proposés :

Algérie Télécom a fait appel à des professionnels de renommer internationale dotés d’une large expérience dans le domaine d’hébergement de sites Web, en effet, l’entreprise a

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Page 76: projet d'investissement

sélectionné plusieurs noms de domaines internationaux et locaux en les organisant en plusieurs packs à savoir : Pack.DZ ; Pack.COM ; Pack.FR ; Pack.ORG, Pack.NET ; Pack.BIS.

3.2 Les tarifs proposés

Pour une stratégie de pénétration, Algérie Télécom a préconisé la méthode du Low cost; qui est une stratégie de fixation de prix inférieurs aux prix du marché, en gardant un niveau de qualité supérieur et en visant la quantité vendue et en anticipant la baisse du coût de revient.

Tableau N°(IV-1) : Tarifs relatifs à chaque pack pour une souscription d’une année

Packs .DZ .COM .FR .ORG .NET .BIS

Prix vente en DZD 5000,00 5000,00 5000,00 5000,00 5000,00 5000,00

Source : Etabli par nos soins à partir des données recueillie.

Le tableau ci-dessus, nous illustre les tarifs proposés pour chaque pack pour une souscription relative à la première année d’utilisation par le client, nous remarquons que le prix est le même pour tous les noms de domaines.

Tableau N° (IV-2) : Tarifs relatifs à chaque pack pour un renouvellement d’abonnement

Packs .DZ .COM .FR .ORG .NET .BIS

Prix vente en DZD 5500,00 5500,00 5500,00 5500,00 5500,00 5500,00

Source : Etabli par nos soins à partir des données recueillie.

Le tableau ci-dessus, nous illustre les tarifs proposés pour chaque pack relatif au renouvellement de l’abonnement (à partir de la deuxième année), nous remarquons que le prix est le même pour tous les noms de domaines mais on enregistre une augmentation de 10% par rapport au tarif de la première année de souscription.

4 Procédure d’acquisition :

Actions du client

A. Le client introduit son adresse mail

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Page 77: projet d'investissement

B. Sélectionner votre rubrique de site Web

C. Il remplit la fiche d’information et accepte les CGV

D. Télécharge et envoi les documents demandés (dz)

E. Edite la commande.

Actions du commercial AT

F0. L’Agent commercial consulte l'enregistrement de la commande du client au niveau du PBA ;

F1. Si la commande du client n’est pas enregistrée sur la vitrine ou bien sa commande dépasse le délai de validité (8 jours), l’agent commercial l’invite à enregistrer ou à refaire sa commande sur le site de la vitrine en ligne ;

G0. Puis l’agent commercial télécharge et vérifie le dossier scanné et le confirme avec celui du format en papier, ensuite il édite la facture (cas du .dz) ;

G1. Si un document manque, le client complète son dossier avant le rejet de sa commande ;

Actions du client

f. Le client complète son dossier et le transmet à nouveau au commercial AT

Actions du commercial AT

g. Consultation des commandes et édition de la facture

Actions du client

h. Le client vérifie sa facture et procède à son règlement au niveau de la caisse.

Actions du commercial AT

i. Validation du paiement

j. Transmission de la demande du client au CERIST pour l’hébergement du .dz

Action du CERIST

k. Le CERIST reçoit et étudie la demande transmise par le commercial AT.

M1. Si le dossier ou le nom de domaine ne sont pas acceptés, le commercial reçoit une réponse en ligne du rejet avec motif.

M2. Si le dossier ou le nom de domaine sont acceptés, Le CERIST procède à la propagation du nom de domaine et envoi un feed-back

Actions du commercial AT

• Transmet au client en cas de rejet le motif et lui demande de modifier sa commande ou de compléter le dossier si nécessaire.

• Le client reçoit une notification d’acceptation ou de rejet de sa demande avec le motif.

Section 2 : Evaluation financière du Produit « One Click »

1. Le principe de l’analyse de la rentabilité de ce projet :

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Page 78: projet d'investissement

Cette étude de rentabilité aura pour mission de déterminer la rentabilité financière du projet en ce qui concerne sa contribution à l’alimentation des internautes avec la méthode d’évaluation financière VAN-TIR

L’analyse a pour principes : D’être effectuée sur une période de cinq (05) années ; De positionner sur l’échéancier de cinq (05) années les phases d’investissements et les couts

d’exploitation comparés aux recettes attendues.

2. Conception de la structure financière du projet :

2.1. Identification des coûts :

Les coûts relatifs au projet sont :

Les coûts d’investissement :

Le produit « One click » sera déployé dans une plateforme multiservices dont l’acquisition a été faite en Décembre 2012 par Algérie Télécom en vue de développer les offres et services liées à la télécommunication afin de conquérir de nouvelles parts de marché Algérien Le coût de l’investissement initial représente la proportion de la surface de la dite plateforme dédiée à l’exploitation du One Click qui s’élève à 40 % du Total, les coûts de la plateforme et l’aménagement du site, les détails sont illustrés dans le tableau ci-dessous 

Coût d’investissementD.D et Taxe

Cout d'achat / euro Cout d'achat / DA 5% Total

Cout de la Plateforme 4 711 650,07 477 823 982,33 23 891 199,12 501 715 181,45

Superficie M² Montant

Aménagement du site 124 2 200 000,00

Cout Total d'Investissement 503 915 181,45Part du produit One Click 8%Cout d’investissement One Click 40 313 214,52

Tableau N° (IV-3): Coût de l’investissement relatif à la plateforme Multiservices et au produit One Click

Source   : établie par nos soins à partir des données recueillie

Remarque : l’espace dédiée pour l’offre one click ne représente que 8 % de la plate-forme multiservices, à cet effet, le coût de son investissement représente 8% du Coût total à savoir : 40 313 214,52 DZD

Les coûts d’exploitation  :

Les charges liées à l’exploitation de ce projet sont essentiellement :

Espace et Environnement, les frais du personnel, l’Assurance, Licence et maintenance.

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Page 79: projet d'investissement

NB : La maintenance est incluse dans le prix de la garantie pendant les trois premières années d’exploitation, au-delà, elle sera facturée.

Le montant de la maintenance estimé par Algérie Télécom après la garantie est illustré dans le tableau ci-après :

Tableau N° (IV-4): Bilan des coûts d’exploitation

Charge d'exploitations

Superficie M² Cout Unitaire Total / moisEspace et Environnement 124 9 828,00 1 218 672,00

Nb Frais Moyenne Total /moisFrais Personnel 16 90 000,00 1 440 000,00

Taux Total / an Total / MoisAssurance 1% 1 354 630,99 112 885,92

Nombre Cout Unitaire TotalLicence (Tout les noms de domaines) 76 607 867 66 418 671,50Licence (Nom de domaine .DZ) 40 21 867 34 869 802,54

Maintenance de 3 ans le cout de la maintenance est inclus dans la garantieMaintenance après la troisième année 13 546 309,90 1 128 859,16

sans Mainte 2 771 557,92 avec Mainte 3 900 417,07

Source : établie par nos soins à partir des données recueillie.

Le tableau ci-dessus nous illustre les charges d’exploitations liées au Projet, les licences fournies contiennent une garantie de 3 années, au-delà, la maintenance de ces dernières sera facturée,

Les dépenses de Communication représenteront 8% du chiffre d’affaires prévisionnel des nouvelles souscriptions

Les coûts des licences d’exploitations du produit One Click serons déterminés par les prévisions de ventes relatives aux nouvelles souscriptions (les détails seront illustrés au cours du présent chapitre).

2.2. Les Scénarios du Projets:

2.2.1 Scénario I   : Multitude de Noms de domaines   :

Dans ce cas, les prévisions de ventes de ce produit sont élevées à hauteur d’un nombre de 105 042 (nouvelles souscriptions et renouvellement d’abonnement) durant les cinq années, les prévisions de ventes relatives à chaque pack sont calculées selon un coefficient qui a été déterminé

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Page 80: projet d'investissement

suite à une étude de marché concernant la demande des PME-PMI en création et en hébergement de site Web ( Voir les détails sur le business plan élaboré par Algérie Télécom en Annexe 01), l’atteinte de l’objectif sera assuré par la force de vente et la mise en place d’un plan de communication fiable et efficace.

a. Nombre de vente par Pack : Tableau N° (IV-5): Prévisions de vente des licences (Nouvelle souscription et renouvellement)

par pack et par année.

AnnéesTotal par

annéePack.DZ Pack.COM Pack.FR Pack.ORG Pack.NET Pack.BIZ

2015 5365 2682 1073 805 536 161 1072016 14712 7356 2942 2207 1471 441 2942017 28322 14161 5664 4248 2832 850 5662018 28322 14161 5664 4248 2832 850 5662019 28322 14161 5664 4248 2832 850 566Total 105042 52521 21008 15756 10504 3151 2101

Source : Etabli par nos soins à partir des données recueillie.

Le tableau n°5 ci-dessus nous illustre la répartition le nombre de vente prévisionnel relatif à chaque pack, le pack .dz représente le quota le plus important à hauteur d’un nombre de 52 521 ventes.

Les prévisions de vente relatives aux packs restants sont réparties comme suit :

- PACK.COM : 21 008 Ventes- PACK.FR : 15 756 Ventes- PACK.ORG  : 10 504 Ventes- PACK.NET  : 3 151 Ventes- PACK.BIZ : 2 101 Ventes

b. Répartition des Taux par Pack durant les cinq années

Tableau N° (IV-6) : Répartition des taux relatifs aux prévisions de vente des licences (Nouvelle souscription et renouvellement) par pack et par année

Années

Pack .DZ Pack.COM Pack.FR Pack.ORG Pack.NET Pack.BIZTotal

2015 50% 20% 15% 10% 3% 2% 100%2016 50% 20% 15% 10% 3% 2% 100%2017 50% 20% 15% 10% 3% 2% 100%2018 50% 20% 15% 10% 3% 2% 100%2019 50% 20% 15% 10% 3% 2% 100%

Source : Etabli par nos soins à partir des données recueillie

- 50% des ventes seront dédiées pour le Pack.DZ- 20% des ventes seront dédiées pour le Pack.COM- 15% des ventes seront dédiées pour le Pack.FR- 10% des ventes seront dédiées pour le Pack 4.ORG- 03% des ventes seront dédiées pour le Pack 5.NET

80

Page 81: projet d'investissement

- 02% des ventes seront dédiées pour le Pack 5.BIZ

Projection sur graphique du tableau N° (IV-5) 

Graphique N° (IV-1) : Prévision de vente de tous les packs par année (Nouvelles souscription et renouvellement).

Source : établi par nos soins à partir des données recueillies

Tableau N ° (IV-7): Répartition des prévisions de ventes par année et par pack Cumulé.

Années Total par année .DZ Pack2 Pack3 Pack4 Pack5 Pack6

2014 5365 2682 1073 805 536 161 1072015 14712 7356 2942 2207 1471 441 2942016 28322 14161 5664 4248 2832 850 5662017 28322 14161 5664 4248 2832 850 5662018 28322 14161 5664 4248 2832 850 566Total 105042 52521 21008 15756 10504 3151 2101

Source : Etabli par nos soins à partir des données recueillie.

Graphique N° (IV-2) : Répartition du volume des ventes relatif à chaque pack durant les cinq années.

81

0

5000

10000

15000

20000

25000

30000

5365

14712

28322

2832228322

2015 2016 2017 2018 2019

Page 82: projet d'investissement

2015 2016 2017 2018 20190

2000

4000

6000

8000

10000

12000

14000

16000

Pack .DZ

Pack.COM

Pack.FR

Pack.ORG

Pack.NET

Pack.biz

Source : établi par nos soins à partir des données recueillies

Graphique N° (IV-3) : Répartition des ventes par pack.

Source : établi par nos soins à partir des données recueillies

C- Détails des prévisions de vente :

82

0

10000

20000

30000

40000

50000

6000052521

2100815756

10504

3151 2101

.DZ .NET

.ORG.FR.COM

.BIZ

Page 83: projet d'investissement

Le renouvellement de l’abonnement est calculé selon la méthode de M.EVEREST Roger relatif à la commercialisation d’un produit innovant, le tableau ci-après nous illustre les détails (Annexe 01)

Tableau N ° (IV-8) : Répartition des prévisions de vente relatives aux nouvelles souscriptions et aux renouvellements durant cinq ans :

 Années Nouveaux abonnées Renouvellement Total2015 5 365 0 53652016 12 030 2 682 147122017 22 307 6 015 283222018 17 168 11 153 283222019 19 738 8 584 28322Total 76607 28435 105042

Source : établi par nos soins à partir des données recueillies

Graphique N° (IV-4) : Projection de la répartition des prévisions de vente relatives aux nouvelles souscriptions et aux renouvellements durant cinq ans :

2015 2016 2017 2018 2019 -

5,000

10,000

15,000

20,000

25,000

30,000

RenouvellementNouveaux abonnées

Source : établi par nos soins à partir des données recueillies

Le graphique ci-dessus démontre que le chiffre d’affaire généré par le renouvellement en 2018 accusera une baisse, ceci sera dû à la concurrence qui va naitre durant cette période du cycle de vie de ce produit.

Grace à son expérience, Algérie Télécom a prévu ce désagrément, et afin d’y remédier, elle veillera au développement de ce produit par l’innovation et la mise en place des solutions internet à valeur ajoutée (SIVA) , et ce, pour pouvoir faire face à la concurrence et récupérer le maximum de clients.

Tableau N ° (IV-9) : Taux relatifs aux prévisions des nouvelles souscriptions et aux renouvellements durant les cinq années

% Total Nouveaux abonnées % Renouvellement

83

SIVA

Page 84: projet d'investissement

5% 5% 0%14% 11% 3%27% 21% 6%27% 16% 11%27% 19% 8%100% 73% 27%

Source : établi par nos soins à partir des données recueillies

Les prévisions des nouvelles souscriptions durant les cinq années (nouveaux abonnées) représentent un taux de 73% en revanche Les prévisions pour le renouvellement de l’abonnement est estimé à 27% durant la même période.

d- Le chiffre d’affaires du 1 er Scénario (Multitude de nom de domaine)   :

Le chiffre d’affaires renouvellement débutera à partir de l’année 2016 car le forfait propre à la 1 ère

souscription inclut une année d’abonnement, les détails sont illustrés dans le tableau ci-après :

Tableau N° (IV-10) : prévision des recettes du 1ème Scénario. U/DA

Années Chiffre d'affaires par ans Chiffre d'affaires renouvellement /ans Chiffre d'affaires Global

Déc-2015 26 824 179,46 - 26 824 179,46

Déc-2016 60 150 163,61 14 753 298,70 74 903 462,31

Déc-2017 111 533 491,31 33 082 589,99 144 616 081,30

Déc-2018 85 841 827,46 61 343 420,22 147 185 247,68

Déc-2019 98 687 659,39 47 213 005,10 145 900 664,49Total 383 037 321,22 156 392 314,01 539 429 635,24

Source : établie par nos soins à partir des données recueillies.

Graphique N° (IV-5)  prévision d’évolution du chiffre d’affaires global et le chiffre d’affaire

renouvellement par année

Source : établie par nos soins à partir des données recueillies

d. Résultat du 1er Scénario :

Le résultat = Chiffre d’affaires – (Charge fixe + charge d’Exploitations)

84

Fin 2015 Fin 2016 Fin 2017 Fin 2018 Fin 20190

20000000

40000000

60000000

80000000

100000000

120000000

140000000

160000000

0.00

61,343,420.22

144,616,081.30

Page 85: projet d'investissement

Tableau N° (IV-11) : Résultat du 1ème Scénario

Libellés Montants

Investissement initial (décaissement) 327 544 867,94 DZD

Chiffre d’affaires Brute 539 429 635,24 DZD

Licences 66 418 671,50 DZD

Assurance / Frais du personnel / Espace et Environnement 193 386 094,75 DZD

Dépense de Communication 114 911 196,37 DZD

Chiffre d'affaires Net 164 713 672,62 DZD

Source : établie par nos soins à partir des données recueillies

- Le chiffre d’affaires Globale est estimé à 539 429 635,24 DZD (Cinq années)

- Charges Variables (Licences) sont estimées à 66 418 671,50 DZD calculée comme suit : - Prix Unitaire = 867 DZD

- Méthode de calcul = Prix unitaire de la licence x le nombre de nouvelles souscriptions (nouveaux abonnés)

- Cout total des licences = 867 x 76 607 = 66 418 671,50 DZD- Les dépenses liées à la Communication sont estimées à 30% du chiffre d’affaires globale généré

par

- Les nouvelles souscriptions durant les cinq années.Méthode de calcul = 383 037 321,22 x 30% = 114 911 196,37 DZD

- Le résultat = Chiffre d’affaires global – (Investissement initial + Toutes les Dépenses)

- Le Résultat (Total Encaissement après cinq années)= 164 713 672,62 DZD

2.2.2 Scénario 2 : Un seul nom de domaine (.DZ)a- Nombre de client du PACK.DZ

85

Page 86: projet d'investissement

Dans ce cas, les prévisions de vente de ce produit sont élevées à hauteur d’un nombre de 55 147 packs durant les cinq années, l’atteinte de l’objectif sera assuré par la force de vente (Annexe 02).

Tableau N° (IV-12) : prévision de vente des licences du pack .DZ durant les cinq années

Nombre de clients sur 5 ans PACK .DZ

2015 28172016 77242017 148692018 148692019 14869Total 55147

Source : établie par nos soins à partir des données recueillies.

Le tableau n°14 ci-dessus, nous illustre les prévisions de vente (nouvelle souscription et renouvellement) des licences relatives au Pack .DZ, estimé à hauteur d’un nombre de 52 521 licences.

Graphique N° (IV-6) : Répartition des abonnés du Pack.DZ par année :

Source : établi par nos soins à partir des données recueillies

b- Détails des ventes du PACK.DZ

86

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

14000

16000

2817

7724

14869

14869

14869

Pack.DZ

-- 2015 -- 2016 -- 2017 -- 2018 -- 2019 --

Page 87: projet d'investissement

Tableau N ° (IV-13) : Répartition des prévisions de vente relatives aux nouvelles souscriptions et aux renouvellements du pack.DZ durant cinq ans :

Source : établi par nos soins à partir des données recueillies

Les prévisions de vente relatives aux nouvelles souscriptions sont estimées à 40 219 Licences pour les cinq années, tandis que les prévisions de vente relatives aux renouvellements de l’abonnement sont estimées à 14 929 Licences pour la même période.

Graphique N° (IV-7) : Projection de la Répartition des prévisions de vente par année relatives aux nouvelles souscriptions et aux renouvellements du pack.DZ:

Nouveau abonnée Renouvellement Total2015 2817 0 28172016 6316 1408 77242017 11711 3158 148692018 9013 5856 148692019 10362 4507 14869Total 40219 14929 55148

Source : établie par nos soins à partir des données recueillies.

c- Chiffre d’affaires du 2ème Scénario  (Un seul nom de domaine .DZ) 

Tableau N° (IV-14) : Les recettes du 2ème Scénario par ans. U/DA

AnnéesChiffre d'affaires Nouvelle

souscriptionChiffre d'affaires Renouvellement

Total

2015 14 082 694,21 DZD 0,00 DZD 14 082 694,21 DZD

2016 38 620 183,00 DZD 21 241 100,65 DZD 59 861 283,66 DZD

2017 74 344 500,89 DZD 40 889 475,49 DZD 115 233 976,37 DZD

2018 74 344 500,89 DZD 40 889 475,49 DZD 115 233 976,37 DZD

2019 74 344 500,89 DZD 40 889 475,49 DZD 115 233 976,37 DZD

Total 275 736 379,88 DZD 143 909 527,11 DZD 419 645 906,99 DZD

Source : établie par nos soins à partir des données recueillies.

Graphique N° (IV-8) : Projection du chiffre d’affaires généré par les nouvelles souscriptions et par les renouvellements du pack.DZ:

87

2015 2016 2017 2018 20190

2000

4000

6000

8000

10000

12000

14000

16000Renouvellement

Nouvelles Souscriptions

Page 88: projet d'investissement

2015 2016 2017 2018 20190.00 DZD

10,000,000.00 DZD

20,000,000.00 DZD

30,000,000.00 DZD

40,000,000.00 DZD

50,000,000.00 DZD

60,000,000.00 DZD

70,000,000.00 DZD

80,000,000.00 DZD

74,344,500.89 DZD

40,889,475.49 DZD

Chiffre d'affaires Nouvelle souscription

Chiffre d'affaires renouvellement

Source : établi par nos soins à partir des données recueillies

d- Calcule du Résultat du 2 er scénario (un seul nom de domaine .DZ)   :

Le résultat = Chiffre d’affaires Brute – (autres charges + charges d’exploitations)

Résultat du 2er scénario :

Tableau N° (IV-15) : Résultat du 1ème Scénario.

Libellés Montants

Investissement initial (décaissement) 327 544 867,94 DZD

Chiffre d’affaires Brute 419 645 906,99 DZD

Licences 34 869 802,54 DZD

Assurance / Frais du personnel / Espace et Environnement 193 386 094,75 DZD

Dépense de Communication 82 720 913,96 DZD

Chiffre d'affaires Net 108 669 095,74 DZD

Source : établie par nos soins à partir des données recueillies.

88

Page 89: projet d'investissement

- Le chiffre d’affaires Brute est estimé à 419 645 906,99 DZD DZD (Cinq années)

- Le coût des Licences est estimé à 34 869 802,54 DZD, calculée comme suit : Prix Unitaire = 867 DZD

- Méthode de calcul = Prix unitaire de la licence x le nombre de nouvelles souscriptions (nouveaux abonnés)

- Cout total des licences = 867 x 40 219 = 34 869 802,54 DZD

- Les dépenses liées à la Communication sont estimées à 30% du chiffre d’affaires globale généré par

- Les nouvelles souscriptions durant les cinq années.

Méthode de calcul = 275 736 379,88 DA x 30% = 82 720 913,96 DZD

- Le résultat = Chiffre d’affaires global – (Investissement initial + toute les dépenses)

- Le Résultat (Encaissement total pour cinq années)= 108 669 095,74 DZD

89

Page 90: projet d'investissement

3. Evaluation financière du projet :

Le Taux d’actualisation : Le taux d’actualisation doit être égal à 10%.

Afin d’établir l’évaluation financière du projet, nous procéderons au calcul des indicateurs de rentabilité :

- La Valeur Actuelle Nette« VAN ».

- Le Taux de Rentabilité Interne du projet« TRI ».

- L’indice de rentabilité « IR ».

- Le délai de récupération « DR ».

Pour avoir les résultats des variantes, nous procédons à l’utilisation d’un logiciel développé sur Excel.

3.1 Calcul des indicateurs de rentabilité pour les deux scénarios

3.1.1. Scénario 1 : Multitude de nom de domaine

a. Calcul du Cash-Flow :

Le tableau des cash-flows sert à estimer la capacité du projet à générer des flux de trésorerie pour couvrir ses dépenses et réaliser un surplus monétaire. Le calcul des cash-flows se fait comme suit :

Cash-flow = flux des recettes d’exploitation du projet – flux des dépenses d’exploitation du projet

Tableau N° (IV-15) : Cash-flows par année du 1er Scénario

AnnéesDépenses (Hors

dépense de communication)

Dépenses de Communication

Chiffre d'affaires Brute

Encaissement Cash-flows

2015 37910007,71 8 047 253,84 DZD 26824179,46 -19 133 082,09 DZD - 17 393 710,99

2016 43688733,36 18 045 049,08 DZD 74903462,31 13 169 679,87 DZD 10 884 032,95

2017 52598602,38 33 460 047,39 DZD 144616081,3 58 557 431,52 DZD 43 995 065,00

2018 61689977,77 25 752 548,24 DZD 147185247,7 59 742 721,67 DZD 40 805 082,76

2019 63917445,03 29 606 297,82 DZD 145900664,5 52 376 921,65 DZD 32 521 947,49

Total 259804766,2 114911196,4 539429635,2 164 713 672,62 DZD

Source : établie par nos soins à partir des données recueillies.

Le tableau N° (IV-15) ci-dessous, nous illustre les cash-flows prévisionnels générés durant cinq années, nous enregistrons une seule valeur négative générée en 2015 avec un montant de - 17 393 710,99 DZD (Détails sur l’Annexe N°03)

90

Page 91: projet d'investissement

Graphe N° (IV-9) : Projection des Cash-flows relatifs au 1er Scénario durant cinq années

Source   : établie par nos soins même à partir des données recueillies.

Source : établi par nos soins à partir des données recueillies

D’après le graphique, le cash-flow est négatif uniquement la première année, ce qui signifie que les recettes durant cette année sont inférieures par rapport aux dépenses d’exploitation. Mais dès la deuxième année, les cash-flows deviennent positifs, car les recettes sont supérieures aux dépenses.

b.Calcul de la valeur actuelle nette (VAN) :

La VAN est obtenue en actualisant et en cumulant les flux de trésorerie (flux d’exploitation – flux d’investissement) au taux de 10 %. Son calcul est démontré dans le tableau suivant, sachant que :

Facteur d’actualisation = 1/ (1+i) n

FNT = (Cash-flow) –flux d’investissement actualisé

FNTA = Flux Net de Trésorerie * facteur d’actualisation

91

2015 2016 2017 2018 2019

-30000000

-20000000

-10000000

0

10000000

20000000

30000000

40000000

50000000

-17393710.98931

11

10884032.9499841

43995065.0041703 40805082.76217

8332521947.48669

59

Cash-flows Scénario 1

Page 92: projet d'investissement

Le calcul se fait comme suit :

Tableau N° (IV-16) : Tableau de calcul de la VAN du 1er Scénario

Années FNT (Cash-flows) FNT actualisés Cumul FNT actualisés

2015 - 17 393 710,99 - 54 042 087,82 - 54 042 087,82

2016 10 884 032,95 10 884 032,95 - 43 158 054,87

2017 43 995 065,00 43 995 065,00 837 010,13

2018 40 805 082,76 40 805 082,76 41 642 092,89

2019 32 521 947,49 32 521 947,49 VAN = 74 164 040,38

Source   : élaboré par nos soins à partir des données recueillies.

D’après le calcul, on constate que la VAN est égale à 74 164 040,38 DA> 0.La valeur actuelle nette du projet est nettement positive ; cela permet de récupérer l’investissement initial et les dépenses d’exploitation au taux de 10% et de dégager un surplus de 74 164 040,38, De ce fait, on peut dire que le projet est rentable.

c. Calcul du taux interne de rentabilité (TRI) :

Tableau N° (IV-17)   : Détermination du TRI du 1 er Scénario   :

Taux d'Actualisation VAN en DZD5% 96 103 051,9110% 74 164 040,3825% 32 486 451,2550% 2 271 080,5753,434514% 060% - 3 602 212,8770% - 7 650 647,2980% - 10 457 309,3790% - 12 402 526,20

Source   : élaboré par nos soins à partir des données recueillies.

Le projet dispos d’un TRI égale à 53,434514%. Ce taux est supérieur au taux d’actualisation. Ce qui présente un bon indicateur de rentabilité du projet. Dans ce qui suit, nous présentons le graphe associé à l’évolution de la VAN en fonction de variation du taux d’actualisation.

92

Page 93: projet d'investissement

Graphe N° (IV-10) : Variation de la VAN par rapport au taux d’actualisation (1er Scénario)

Source   : élaboré par nos soins à partir des données recueillies.

d. Calcul de l’indice de Rentabilité « IR » :

Source : établi par nos soins à partir des données recueillies

d. Indice de rentabilité « A » = 1 + VAN / I0 actualisés (40 313 214,52 x 0,9)

= 1 + (74 164 040 / 36 648 376,83) = 202,37%

Donc l’indice de rentabilité = 2,023 > 1

On remarque que l’IR est supérieur à 100%. Ce qui nous confirme la rentabilité du projet,

e. Calcul du délai de récupération :

C’est la durée nécessaire aux flux d’exploitation pour récupérer le montant de l’investissement. Cette période est de 2 ans, 11 mois et 8 jours pour un taux d’actualisation de 10%.On peut résumer les résultats obtenus dans le tableau ci-après :

Tableau N° (IV-18) : Les indices de rentabilité pour le 1er scénario

Indices de rentabilité RésultatDurée du projet (Années) 5Taux d'actualisation 10,00%Année (Début du projet) 2015VAN 74 164 040TIR 53,43%Indice de rentabilité 202,37%Période relative de remboursement/durée de vie du projet 40%Délai de récupération (Années) 2 ans

Source   : élaboré par nos soins à partir des données recueillies

93

5% 10% 25% 50% 53% 60% 70% 80% 90% (20,000,000.00)

-

20,000,000.00

40,000,000.00

60,000,000.00

80,000,000.00

100,000,000.00

120,000,000.00

VAN en DZD

Page 94: projet d'investissement

3.1.2 Scénario 2 : Un seul nom de Domaine (.DZ)

a. Calcul du cash-flow

En utilisant la même formule que la précédente, le résultat sera comme suit :Tableau N° (IV-19) : Cash-flows par année du 2ème Scénario

AnnéesDépenses (Hors dépense

de communication)Dépenses de

CommunicationChiffre d'affaires Brute Encaissements FNT (Cash-flows)

2015 35 700 634,17 4 224 808,26 14 082 694,21 - 25 842 748,22 - 23 493 407,47

2016 38 734 465,13 11 586 054,90 59 861 283,66 9 540 763,62 7 884 928,61

2017 43 412 146,37 22 303 350,27 115 233 976,37 49 518 479,74 37 203 966,74

2018 54 619 615,65 22 303 350,27 115 233 976,37 38 311 010,46 26 166 935,63

2019 55 789 035,96 22 303 350,27 115 233 976,37 37 141 590,15 23 062 005,29

Total 228 255 897,29 82 720 913,96 419 645 906,99 108 669 095,74 70 824 428,81

Source : établi par nos soins à partir des données recueillies

Le tableau N° (IV-15) ci-dessous, nous illustre les cash-flows prévisionnels générés durant cinq années, nous enregistrons une seule valeur négative générée en 2015 avec un montant de - 23 493 407,47 DZD.

Graph N° (IV-11) : Cash-flows du 2ème Scenario

Source   : élaboré par nos soins à partir des données recueillies.

On remarque que le cash-flow est négatif dans la première année seulement (2015), tandis que les autres périodes sont positives.

94

2015 2016 2017 2018 2019

(30,000,000.00)

(20,000,000.00)

(10,000,000.00)

-

10,000,000.00

20,000,000.00

30,000,000.00

40,000,000.00

50,000,000.00

(23,493,407.47)

7,884,928.61

37,203,966.74

26,166,935.63 23,062,005.29

Cash-flows du 2ème Scénario

Page 95: projet d'investissement

b. Calcul de la valeur actuelle nette (VAN) :

Le tableau suivant montre le calcul de la VAN pour ce Scénario:

Tableau N° (IV-20) : Tableau de calcul de la VAN du 2ème Scénario U/DA

Années FNT (Cash-flows) FNT actualisés Cumul FNT actualisés

2015 - 23 493 407,47 - 60 141 784,30 - 60 141 784,302016 7 884 928,61 7 884 928,61 - 52 256 855,692017 37 203 966,74 37 203 966,74 - 15 052 888,952018 26 166 935,63 26 166 935,63 11 114 046,682019 23 062 005,29 23 062 005,29 VAN = 34 176 051,98

Source   : élaboré par nos soins à partir des données recueillies.

Selon le tableau N° (IV-20), nous montre que la valeur actuelle nette pour ce 2ème scénario est égale à 148 616 451,47 > 0 et donc on peut dire que le projet est rentable aussi pour ce Scénario (Détail sur l’annexe N°04).

c. Calcul du Taux de Rentabilité Interne :

Tableau N° (IV-21) : Détermination du TRI du 2ème Scénario

Le projet dispose d’un TRI supérieur au taux d’actualisation, soit 30,714636%. Ce qui représente un indicateur de rentabilité du projet.

Dans ce qui suit, nous présentons le graphique associé à l’évolution de la VAN en fonction de la variation du taux d’actualisation.

Graphe N°(IV-12) :Variation de la VAN par rapport au taux d’actualisation (Scénario 2)

95

Source   : élaboré par nos soins à partir des données recueillies.

Taux d'Actualisation VAN en DZD5% 49 043 970,5310% 34 176 051,9825% 6 397 526,3030% 712 414,9930,714636% 040% - 7 461 858,5250% - 12 732 813,0260% - 16 143 248,9970% - 18 332 038,39

Page 96: projet d'investissement

5% 10% 25% 30% 31% 40% 50% 60% 70%

(30,000,000.00)

(20,000,000.00)

(10,000,000.00)

-

10,000,000.00

20,000,000.00

30,000,000.00

40,000,000.00

50,000,000.00

60,000,000.00 VAN en DZD

TRI = 30,71%

Source : élaboré par nos soins à partir des données recueillies.

d. Calcul de l’indice de rentabilité :

Indice de rentabilité = 1 + VAN / I0 actualisés

= 1 + (34 176 051,98 / 23 713 655,60) = 93,25%

Donc l’IR est de 0, 9325 < 1

L’IR de ce Scénario est inférieur à 100 %, le projet dans ce cas peut être accepté.

Cet indice vient encore une fois, en plus de la VAN et du TIR, confirmer la rentabilité du projet.

e. Calcul du délai de récupération :

C’est la durée nécessaire aux flux d’exploitation pour récupérer le montant de l’investissement.Cette période est de 3 ans, 6 mois et 9 jours pour un taux d’actualisation de 10%.

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Page 97: projet d'investissement

Tableau N° (IV-18) : Les indices de rentabilité pour le 2er scénario

Indices de rentabilité RésultatDurée du projet (Années) 5Taux d'actualisation 10,00%Année (Début du projet) 2015VAN 34 176 051,98TIR 30,714636%.Indice de rentabilité 93,25%Période relative de remboursement en (%) 60%Délai de récupération (Années) 3 ans

Source   : élaboré par nos soins à partir des données recueillies

4. Comparaison des Scénarios :

Pour pouvoir effectuer une comparaison simple et efficace des deux scénarios, nous avons regroupé les indicateurs des deux Scénarios dans le tableau ci-après :

Tableau N° (IV-19) : Les indices de rentabilité des deux Scénarios

Indicateurs de rentabilité Scénario 1 Scénario 2Durée du projet (Années) 5 5Taux d'actualisation 10,00% 10,00%Année (Début du projet) 2015 2015VAN 74 164 040 34 176 051,98TIR 53,43% 30,714636%.Indice de rentabilité IR 202,37% 93,25%Période relative de remboursement /Durée de vie 40% 60%Délai de récupération (Années) 2 ans 3 ans

Source   : élaboré par nos soins à partir des données recueillies

D’après le tableau récapitulatif des deux scénarios, on constate que le 1 er Scénario (Multitude de nom de domaine) est nettement plus intéressant que le deuxième 2ème Scénario (un seul nom de domaine) car les résultats obtenues démontrent qu’il est plus rentable, en effet les indicateurs liés à la rentabilité tel que son indice de rentabilité ainsi que son Taux interne de rentabilité sont supérieurs, de plus il est plus liquide car la période relative de remboursement plus courte = 40% de la durée totale du projet, avec une Valeur Actuelle Nette supérieure de 39 987 988,02 DZD.

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Page 98: projet d'investissement

Conclusion du 4ème Chapitre:

Nous avons exposé à travers ce chapitre, dans la première section, notre projet d’étude qui est : Le Produit « One Click » proposée par Algérie Télécom. Dans la seconde, nous avons appliqué les différentes méthodes d’évaluation financière par le calcul de : la VAN, le TRI, l’IR et le délai de récupération des deux Scénarios, les résultats de ces derniers nous on permit de les comparés et d’identifier le scénario le plus opportun pour l’entreprise.

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Page 99: projet d'investissement

Conclusion Générale

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Page 100: projet d'investissement

Notre travail de recherche a consisté à réaliser une évaluation financière du produit -One click- projeté par l’entreprise Algérie Télécom au sein du siège de sa Direction Générale.

Afin de mener à bien notre projet, nous avons opté pour la méthode VAN-TIR relative à l’évaluation financière d’un projet d’investissement, ceci nous a nécessité une collecte d’information importante en occurrence le business plan.

D’autre part, ce projet demeure très important pour l’entreprise Algérie Télécom par la grande opportunité qu’il représente en termes de bénéfice, de notoriété et de relation client.

En effet, le lancement de ce produit permettra à la firme de récupérer une importante part de marché dédiée aux professionnels en particulier les « PME-PMI » en leurs permettant non seulement de créer et de concevoir leur propre site Web en ligne sans avoir recours aux professionnels du domaine, mais encore, leurs garantir une sécurité totale de leurs données, grâce à l’hébergement de ces sites dans des serveurs situés au niveau local.

Cette étude nous a demandé un traitement considérable et approfondie, à ce titre, nous avons procédé à l’identification des couts relatifs à l’investissement et à l’exploitation de ce projet pour entamer par la suite l’évaluation financière de deux scénarios retenus qui constituent l’objet de notre étude.

- Le premier Scénario est celui relatif à une Multitude de nom de domaine dont les résultats obtenus sont très optimiste. Assurément, la VAN est positive ce qui signifie que ce projet est rentable, ceci implique que toutes les dépenses seront récupérées par les flux des recettes de l’investissement, à condition qu’Algérie Télécom assure la fiabilité et le suivi de ses services pour qu’une partie des abonnés renouvellent chaque année.

- Le deuxième Scénario est celui relatif à un seul nom de domaine ou sa VAN maintient sa valeur positive, ce qui signifie que le projet reste rentable.

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Page 101: projet d'investissement

Les résultats obtenus par les deux scénarios, nous ont conforté de proposer et d’encourager librement l’entreprise Algérie Télécom à lancer ce produit en adoptant le Scénario relatif à la Multitude de nom de domaine, ceci sera non seulement plus profitable pour cette dernière en chiffre d’affaires et en délai de récupération de son investissement dédié pour ce produit mais encore, il apportera une meilleure satisfaction client et mettra en valeur l’image de marque de l’entreprise quant à la qualité de service.

Pour finir, il est à noter que le déploiement massif des technologies de l’information est en train de bouleverser la société à tous les points de vue, en occurrence le comportement de l’individu.

Toute fois et pour arriver à faire face à cette transformation presque radicale, Algérie Télécom devra relever un défi de taille à savoir la réalisation de la société du savoir, de la connaissance et de l’information en traçant une stratégie de taille qui tiendra compte au premier degré des enjeux du total numérique et de son impact sur l’évolution économique et sociale de l’Algérie en générale, et de l’entreprise Algérie Télécom en particulier.

101

Page 102: projet d'investissement

102

Page 103: projet d'investissement

Bibliographie :

Livres / Guides :

G.Ausset et J.Margin, « choix des investissements », 1984, p 29. M.PRICE GITTINGER, Analyse Economique des projets, 2éme Edition : Economica, Paris,

1985, M.Pierre CONSO, la gestion financière de l’entreprise, Edition Dunod, 1989, M.CLAUDE DORVAL, Choix des Investissements, Edition : Dunod, France, 1989 M.BRIDIER ,M ET M.MACHAILOF,S.,Guide pratique d'analyse de projet,5ème édition

Economica ,Paris,1995, M.SIMON PARIENTE, Techniques financières d’évaluation, Economica, France, 1995, M.VINCENT GIARD, gestion de projet, Economica, Paris, 1999. M.Robert HOUDAYER ; « Evaluation financière des projets » ; 2eme Edition ; Economica ;

Paris ; 2000  M.KANOBAYITA, A, Notes des cours d'évaluation des projets, ULK ,2003 M ;JACK KOEHL, Le choix d’investissement, Dunod, Paris, 2003, M.EMMANUEL DJATIO : « Management de projets » ED : MARMAHANE : Paris 2004 M.CHRISTIAN et MIREILLE ZAMBOTTO, Gestion financière, finance d'entreprise, 6è éd,

Dunod, Paris, 2004. M.KAMUSABE.D. Analyse de faisabilité et de rentabilité d'un projet d'investissement en

élevage. kigali, 2006 M .Kamal CHEHRIT, L’économie de A jusqu’à Z, Collection Savoir-Plus, 2006, M.PIERRE VERNIMMEN, Finance d’entreprise, Dalloz, France, 2006, M.Abdellah BOUGHABA, «  Cours d’analyse et d’évaluation de projets », Ed Berti Alger,

2007 LASARY, Evaluation et financement de projet, EL Dar EL Othmania, Alger, 2007 M.ROBERT HOUDAYER, Evaluation financière des projets, ingénierie de projets et décision

d’investissement, 3ème Ed : Economica, Paris, 2008. M.JACQUES MARGERIN « Investissement et financement » ED : EUROPOLE Guide de

l’Evaluation de la rentabilité d’un projet d’investissement

Sites Web :

http://www.eval.fr/?gclid=CPmSjobG-q8CFU4lfAodgmtbEw, consulter le 12/02/2014. http://www.journaldunet.com/solutions/systemes-reseaux/hebergeurs/; vu le 25/04/2014 à 19h.

Mémoires :

Melle ESSEMIANI SARAH, Mémoire de fin de cycle en vu de l’obtention du diplôme supérieur des Etudes Bancaires, sous le thème : La Décision d’investir, 2008.

103

Page 104: projet d'investissement

Liste des Tableaux et des Figures

Liste des tableaux :

Tableau N° (III-1) : Chiffre d’Affaires (unité : MDA, %) Tableau N° (III-2) : Les effectifs Tableau N°(IV-1) : Tarifs relatifs à chaque pack pour une souscription d’une année Tableau N° (IV-2) : Tarifs relatifs à chaque pack pour un renouvellement d’abonnement Tableau N° (IV-3): Coût de l’investissement relatif à la plateforme Multiservices et au produit

One Click Tableau N° (IV-4): Bilan des coûts d’exploitation Tableau N° (IV-5): Prévisions de vente des licences (Nouvelle souscription et renouvellement)

par pack et par année. Tableau N° (IV-6) : Répartition des taux relatifs aux prévisions de vente des licences

(Nouvelle souscription et renouvellement) par pack et par année Tableau N ° (IV-7): Répartition des prévisions de ventes par année et par pack Cumulé. Tableau N ° (IV-8) : Répartition des prévisions de vente relatives aux nouvelles souscriptions

et aux renouvellements durant cinq ans : Tableau N ° (IV-9) : Taux relatifs aux prévisions des nouvelles souscriptions et aux

renouvellements durant les cinq années Tableau N° (IV-10) : prévision des recettes du 1ème Scénario. Tableau N° (IV-11) : Résultat du 1ème Scénario Tableau N° (IV-12) : prévision de vente des licences du pack .DZ durant les cinq années Tableau N ° (IV-13) : Répartition des prévisions de vente relatives aux nouvelles souscriptions

et aux renouvellements du pack.DZ durant cinq ans : Tableau N° (IV-14) : Les recettes du 2ème Scénario par ans. Tableau N° (IV-15) : Résultat du 1ème Scénario. Tableau N° (IV-15) : Cash-flows par année du 1er Scénario Tableau N° (IV-16) : Tableau de calcul de la VAN du 1er Scénario Tableau N° (IV-17) : Détermination du TRI du 1er Scénario  Tableau N° (IV-18) : Les indices de rentabilité pour le 1er scénario Tableau N° (IV-19) : Cash-flows par année du 2ème Scénario Tableau N° (IV-20) : Tableau de calcul de la VAN du 2ème Scénario Tableau N° (IV-21) : Détermination du TRI du 2ème Scénario Tableau N° (IV-18) : Les indices de rentabilité pour le 2er scénario Tableau N° (IV-19) : Les indices de rentabilité des deux Scénarios

Liste des Figures :

Figure 1 : Projet d’investissement Figure 2 : L’investissement selon la chronologie des flux financiers qu’il entraîne Figure 3 : Taux d’acceptation ou de rejet

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Page 105: projet d'investissement

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Page 106: projet d'investissement

106

Moiscoefficient Nb des Vente NB de abonnée new NB de Renouvellement

1 1,02 210 210 -

2 1,02 214 214 -

3 1,02 218 218 -

4 1,02 223 223 -

5 1,02 227 227 -

6 1,02 232 232 -

7 1,02 236 236 -

8 1,02 241 241 -

9 1,02 246 246 -

10 1,02 251 251 -

11 1,02 256 256 -

12 1,02 261 261 -

13 1,15 266 161 133

14 1,15 306 199 153

15 1,15 352 243 176

16 1,15 405 294 203

17 1,15 466 352 233

18 1,15 536 420 268

19 1,15 616 498 308

20 1,15 708 588 354

21 1,15 815 692 407

22 1,15 937 811 468

23 1,15 1077 949 539

24 1 1239 1 109 620

25 1 1239 1 158 620

26 1 1239 1 139 620

27 1 1239 1 118 620

28 1 1239 1 092 620

29 1 1239 1 063 620

30 1 1239 1 029 620

31 1 1239 990 620

32 1 1239 945 620

33 1 1239 893 620

34 1 1239 833 620

35 1 1239 764 620

36 1 1239 685 620

37 1 1239 660 620

38 1 1239 669 620

39 1 1239 680 620

40 1 1239 693 620

41 1 1239 708 620

42 1 1239 724 620

43 1 1239 744 620

44 1 1239 766 620

45 1 1239 792 620

46 1 1239 822 620

47 1 1239 857 620

48 1 1239 897 620

49 1 1239 909 620

50 1 1239 904 620

51 1 1239 899 620

52 1 1239 893 620

53 1 1239 885 620

54 1 1239 877 620

55 1 1239 867 620

56 1 1239 856 620

57 1 1239 843 620

58 1 1239 828 620

Page 107: projet d'investissement

107

Mois coefficient Nb des Vente NB de abonnée new NB de Renouvellement

1 1,02 400 400 -

2 1,02 408 408 -

3 1,02 416 416 -

4 1,02 424 424 -

5 1,02 433 433 -

6 1,02 442 442 -

7 1,02 450 450 -

8 1,02 459 459 -

9 1,02 469 469 -

10 1,02 478 478 -

11 1,02 488 488 -

12 1,02 497 497 -

13 1,15 507 307 200

14 1,15 583 379 204

15 1,15 671 463 208

16 1,15 772 559 212

17 1,15 887 671 216

18 1,15 1020 800 221

19 1,15 1173 948 225

20 1,15 1349 1 120 230

21 1,15 1552 1 318 234

22 1,15 1785 1 546 239

23 1,15 2052 1 808 244

24 1 2360 2 111 249

25 1 2360 2 206 154

26 1 2360 2 170 190

27 1 2360 2 129 231

28 1 2360 2 080 280

29 1 2360 2 025 335

30 1 2360 1 960 400

31 1 2360 1 886 474

32 1 2360 1 800 560

33 1 2360 1 701 659

34 1 2360 1 587 773

35 1 2360 1 456 904

36 1 2360 1 304 1 056

37 1 2360 1 257 1 103

38 1 2360 1 275 1 085

39 1 2360 1 296 1 064

40 1 2360 1 320 1 040

41 1 2360 1 348 1 012

42 1 2360 1 380 980

43 1 2360 1 417 943

44 1 2360 1 460 900

45 1 2360 1 509 851

46 1 2360 1 566 794

47 1 2360 1 632 728

48 1 2360 1 708 652

49 1 2360 1 732 628

50 1 2360 1 723 637

51 1 2360 1 712 648

52 1 2360 1 700 660

53 1 2360 1 686 674

54 1 2360 1 670 690

55 1 2360 1 652 709

56 1 2360 1 630 730

57 1 2360 1 605 755

Page 108: projet d'investissement

Annexe N° 03 Détails de l’évaluation Financière du 1er Scénario

Années

Décaissements

Décaissements actualisés

Encaissements FNT ( Cash-flows) FNT actualisésCumul FNT

actualisésFNT non actualisés

Facteur de capitalisation

2015

40 313 214,52

36 648 376,83

- 19 133 082,09

- 17 393 710,99

- 54 042 087,82

- 54 042 087,82

-59446296,6 0,909090909

2016 13 169

679,87 10 884

032,95 10 884

032,95- 43 158

054,8713169679,87 0,826446281

2017 58 557

431,52 43 995

065,00 43 995

065,00 837

010,1358557431,52 0,751314801

2018 59 742

721,67 40 805

082,76 40 805

082,76 41 642

092,8959742721,67 0,683013455

2019 52 376

921,65 32 521

947,49 32 521

947,49 74 164

040,3852376921,65 0,620921323

Annexe N° 04 Détails de l’évaluation Financière du 2ème Scénario

Années

Décaissements

Décaissements actualisés

EncaissementsFNT ( Cash-

flows)FNT actualisés

Cumul FNT actualisés

FNT non actualisés

Facteur de capitalisati

on

2015 40 313 214,52 36 648 376,83- 25 842

748,22- 23 493

407,47- 60 141

784,30- 60 141

784,30-66155962,73 0,909090909

2016 9 540 763,62 7 884 928,61 7 884 928,61- 52 256

855,699540763,621 0,826446281

2017 49 518 479,74 37 203 966,74 37 203 966,74- 15 052

888,9549518479,74 0,751314801

108

Page 109: projet d'investissement

2018 38 311 010,46 26 166 935,63 26 166 935,63 11 114 046,68 38311010,46 0,683013455

2019 37 141 590,15 23 062 005,29 23 062 005,29 34 176 051,98 37141590,15 0,620921323

109