PROJECTIONS SPECTACLES - Ville de TOURNUS...La ville de Tournus, sous l’impulsion de Messieurs Da...

1917/2017tournus célèbre

le centenaire de la grande guerre

DU 25 JANVIER AU 14 DÉCEMBRE

CONFÉRENCES

LECTURES

PROJECTIONS

SPECTACLES

EXPOSITIONS

éditoMobilisée dès le 02 août 1914, la France devient le champ de bataille de l’Europe et du monde durant quatre années. En 1915, la guerre de mouvement se transforme rapidement en guerre de position. Sur le front, en 1916, la bataille de Verdun fait 300 000 morts français et allemands. Les conditions de vie difficiles minent la santé et l’endurance des soldats. Les États-Unis entrent en guerre le 06 avril 1917. Grâce à eux et au courage des poilus, la Triple Entente remporte la victoire et l’Allemagne signe l’armistice le 11 novembre 1918.

La ville de Tournus, sous l’impulsion de Messieurs Da Silva et Cler, se joint aux commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale et présente un éclairage de l’année 1917 sous différents angles : social, culturel, historique et artistique.

L’année 1917 incarne, en effet, la fin de l’apogée de l’Europe et la naissance d’un siècle nouveau : sur le front, les soldats engagés depuis déjà trois ans, vivent dans des conditions difficiles ; l’armée française connaît des mouvements d’indiscipline ; de nombreuses grèves éclatent dans les usines d’armement ; la révolution bolchevique menace l’équilibre mondial. Socialement, les femmes participent fortement à l’effort de guerre : soutien pour les hommes au front (infirmière, correspondance des soldats...) et, à l’arrière, travail dans les usines (d’armement), les champs... 1917 est également une année charnière dans l’histoire de l’art : de nombreux artistes, engagés au front, témoignent de l’horreur de la guerre à travers l’écriture, la peinture, la sculpture, la photographie, la musique... «L’art des tranchées» - objets façonnés, sculptés à partir de douilles, balles ou obus - fait également son apparition.

Je vous invite toutes et tous à prendre part aux conférences, spectacles, lectures, projections, expositions, visite guidée, présentés au cours de cette belle année commémorative.

Je remercie chaleureusement tous les intervenants qui participent avec nous au devoir de mémoire.«Parce qu’un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir». (Maréchal Foch, armistice du 11.11.18.)

claude rocHeMaire de la ville de tournus

Président de la communauté de communes du tournugeois

Projection du film «La vie et rien d’autre»Mercredi 25 janvier > 20h30 > cinéma la PaletteDe Bertrand Tavernier, avec Philippe Noiret, Sabine Azéma, Maurice Barrier. (France, 1989)1920. La Première Guerre mondiale est achevée depuis deux ans. La France panse ses plaies et se remet au travail. Dans ce climat, deux jeunes femmes d’origines sociales très différentes poursuivent le même but, retrouver l’homme qu’elles aiment et qui a disparu dans la tourmente. Leur enquête les conduit à la même source d’information, le commandant Dellaplane. Du 6 au 10 novembre 1920, Irène, Alice, le commandant se croisent, s’affrontent et finalement apprennent à se connaître...

Tarif unique : 4 €Cinéma La Palette > 37, rue de la République

03 85 32 58 48 > [email protected]

Spectacle «l’Almanach, textes de Mireille Havet» dimanche 12 février > 17h > auditorium du musée greuzeRepensé par Séverine Douard, accompagnée à la contrebasse par Vincent Dumangin.Extrême, jouisseuse, féroce, l’écrivaine Mireille Havet (1898-1933) a traversé les Années Folles en sainte damnée.Hommage à cette personnalité marginale et attachante, à son écriture fulgurante et osée, à une œuvre immense contenue dans un journal intime, sauvé des décombres d’un grenier, il y a dix ans à peine.Performance théâtrale et musicale qui donne aussi le reflet des Années Folles et d’une génération meurtrie par la Première Guerre mondiale, mais d’un

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contemporain déroutant..Au fur et à mesure de cette troublante découverte poétique, se dévoile la toile des poètes merveilleux qu’elle a pu côtoyer (Guillaume Apollinaire, Jean Cocteau, Colette).

Tarif unique : 6 €Mairie de Tournus / Service Animation

03 85 27 03 41 > [email protected]ôtel-Dieu musée Greuze > 21, rue de l’Hôpital

Projection du film «La grande illusion»Mardi 21 février > 20h30 > cinéma la PaletteDe Jean Renoir, avec Jean Gabin, Pierre Fresnay, Marcel Dalio. (France, 1937)Première Guerre mondiale. Deux soldats français sont faits prisonniers par le commandant Von Rauffenstein, un Allemand raffiné et respectueux. Conduits dans un camp de prisonniers, ils aident leurs compagnons de chambrée à creuser un tunnel secret. Mais, à la veille de leur évasion, les détenus sont transférés. Ils sont finalement emmenés dans une forteresse de haute sécurité dirigée par Von Rauffenstein. Celui-ci traite les prisonniers avec courtoisie, se liant même d’amitié avec Boeldieu. Mais les officiers français préparent une nouvelle évasion.



Projection du film «Johnny got his gun»Mardi 07 mars > 20h30 > cinéma la PaletteDe Dalton Trumbo, avec Timothy Bottoms, Don ‘Red’ Barry, Kathy Fields. (USA, 1973)Durant la Première Guerre mondiale, un jeune soldat

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est blessé par une mine : il a perdu ses bras, ses jambes et toute une partie de son visage. Il ne peut ni parler, ni entendre, ni sentir mais reste conscient. Dans la chambre d’un hôpital, il tente de communiquer et se souvient de son histoire. Interdit aux moins de 12 ans.



Exposition photographique «Nourrir au front»du 20 au 30 mars > Palais de Justice, salle n°2Nicolas Jean Brehon, commissaire de l’exposition.Cette exposition a fait le choix d’évoquer la Première Guerre mondiale par une approche inédite sur le ravitaillement et l’alimentation des soldats de 14-18. Elle se présente sous la forme de 40 panneaux associant textes et photos d’époque. Les 250 photos viennent des archives françaises, allemandes et britanniques et des cartes postales, très nombreuses à l’époque. Elles sont accompagnées de textes témoins tirés des lettres et carnets des combattants. L’exposition a reçu le label «mission centenaire 14/18».Ce parcours documentaire suit le repas du poilu, de la réquisition jusqu’à la gamelle en six séquences : le ravitaillement, les hommes et le matériel, l’alimentation du soldat, le repas au front, les repas de l’arrière et les popotes et enfin la place des femmes et la propagande alimentaire.Les ennemis de l’époque ont vécu les mêmes choses et ont photographié les mêmes moments. Le parallèle est saisissant et poignant. Le repas est toujours un moment de pause, de repos. Même dans les pires

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moments, le soldat aime manger tranquille. Il faut, bien sûr, distinguer le repas au front et le repas de l’arrière, mais le repas est aussi, et plus souvent qu’on le croit, un moment de plaisir. Les «popotiers» de l’arrière, qui cuisinent à tour de rôle prennent leur mission très au sérieux. A travers ce besoin élémentaire, animal, l’homme retrouve une humanité.

Entrée libreMairie de Tournus / Service Animation

03 85 27 03 41 > [email protected] de Justice > Place des Casernes

Conférence «L’alimentation au front» Jeudi 23 mars > 19h > auditorium du musée greuzeAnimée par Nicolas Jean Brehon, commissaire de l’exposition «Nourrir au front». À travers cette conférence, Nicolas Jean Brehon relate le quotidien alimentaire des poilus.



Lecture «Repos du soldat ou... Repas du poilu ?»dimanche 26 mars > 17h > auditorium du musée greuzeInterprétée par les lecteurs de l’association culturelle louhannaise «Les chemins de l’être».Ce texte théâtral de Nicolas-Jean Brehon est un hommage aux cuisiniers des tranchées. Il décrit la vie quotidienne d’un cuisinier pendant la Première Guerre mondiale, le soldat méconnu. L’auteur s’est attaché

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à rester fidèle aux expressions glanées au fil de ses trouvailles : lettres, cahiers, journaux de combattants 14-18. Une forme de Mémorial en somme, mais... succulent !N.-J. Brehon a été, entre autres, conseiller au Sénat, chroniqueur au Monde (1999-2011), auteur en littérature jeunesse et détenteur d’un CAP de cuisinier.

Participation libre aux fraisMairie de Tournus / Service Animation

03 85 27 03 41 > [email protected] Hôtel-Dieu musée Greuze > 21, rue de l’Hôpital

Exposition photographique de Jean-Claude Couval «Que nous reste-t-il d’eux ?». Et, en exclusivité, prêt du «reliquaire» par la ville d’Uchizy ! (sous réserve)du 1er au 24 avril > salle d’exposition temporaire du musée greuze«Ni hommage, ni célébration, les images de Jean-Claude Couval puisent leur force d’émotion dans notre difficulté de vivants à concevoir ce qu’ont subit les soldats de la Grande Guerre. Elles nous confrontent au regard d’hommes figés dans leurs portraits de cimetières, aux cicatrices des terres violées par les combats. Entre mémoire et oubli, au-delà du discours des historiens, le photographe crée un espace étonnant de fraternité inquiète et recueillie.» Françoise Noirant.

Hôtel-Dieu musée Greuze21, rue de l’Hôpital

03 85 51 23 [email protected]

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Pièce de théâtre «15 avril 1917, La bal(l)ade du chemin des dames»dimanche 09 avril > 17h > auditorium du musée greuzePar le Théâtre du Passavent. Pièce écrite et mise en scène par Yvette Sauvage-Lelong.Sherlock, chien-ratier était en «estafette» vers le Chemin des Dames, il s’était faufilé sous les barbelés, rampé de l’Abbaye de Vauclair au plateau de Californie et jusqu’à la ferme d’Heurtebise ...Il surveillait, reniflait, évitait tous les pièges... et surtout, il pensait à ses maîtres : John l’avait trouvé au début de la guerre, mais le Tommie reposait sous les coquelicots dans la Somme... Jean-Baptiste l’avait recueilli et depuis 3 ans ils ne se quittaient plus. Les hommes combattaient ceux dans d’en face et lui, les rats de partout...Mais aujourd’hui, Sherlock n’était pas tranquille, il repensait au plateau de Lorette, à Verdun... et pourtant tout devait être simple, demain , le 16 avril 1917...Il était inquiet, jeta un regard vers les «creutes», sentit le désastre à venir... Son instinct ne l’avait jamais trompé...Il avait retenu les noms de «Craonne» et de «Nivelle».Epuisé il revint vers son maître avec dans les oreilles ce qu’il avait entendu la veille : «Tu sors ? T’es mort...alors tu sors pas ! Si c’est eux qui sort, c’est eux qu’est morts...alors, y sortent pas !»...Mais Sherlock savait qu’il faudrait qu’ils sortent...



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Projection du film «Les sentiers de la gloire»Mardi 11 avril > 20h30 > cinéma la PaletteDe Stanley Kubrick, avec Kirk Douglas, Ralph Meeker. (USA, 1975)En 1916, le général français Broulard ordonne au général Mireau de lancer une offensive suicidaire contre une position allemande imprenable, surnommée «La fourmilière». Au moment de l’attaque, les soldats tombent par dizaines et leurs compagnons, épuisés, refusent d’avancer...



Conférence «Le petit quizz de la Grande Guerre» Jeudi 13 avril > 19h > auditorium du musée greuzeAnimée par Grégoire Thonnat, auteur et directeur de collection.De 7 à 107 ans... Vous allez en apprendre sur la der des der ! Cet ouvrage permet de (re)donner des repères simples sur ce conflit majeur de l’histoire de France, d’illustrer les principaux faits, de combattre quelques idées reçues mais aussi de parler de l’histoire à hauteur d’hommes grâce à des anecdotes fortement évocatrices.Grégoire Thonnat est auteur et directeur de collection pour les éditions Pierre de Taillac. Il est notamment l’auteur de plusieurs livres d’histoire dont «Le Petit quizz de la Grande Guerre».



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Projection du film «Les ailes»Mardi 09 mai > 20h30 > cinéma la PaletteDe William A. Wellman, avec Clara Bow, Charles Rogers, Richard Arlen. (USA, 1927)Jack Powell est un jeune Américain qui ne rêve que d’une chose : s’envoler dans les airs. Sa voisine Mary est follement amoureuse de lui, mais lui préfère la jolie Sylvia… laquelle n’a d’yeux que pour le séduisant David Armstrong. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les deux garçons décident de s’enrôler dans l’Air Force. De son côté, Mary rejoint la Women’s Motor Corps, espérant retrouver son grand amour parti combattre sur le sol français. D’abord méfiants l’un envers l’autre, Jack et David deviennent bientôt inséparables, unis pour le meilleur comme pour le pire face aux atrocités de la guerre…



Projection du film «Parade» suivie d’une conférence sur le «rideau de scène» Jeudi 11 mai > 19h > auditorium du musée greuzeAnimée par Janine Delahaye, musicologue et historienne de l’art.«Parade» est un ballet en un acte créé en 1917 et représenté pour la première fois le 18 mai 1917 au théâtre du Châtelet. Cette œuvre, prenant le contre pied des atrocités ambiantes avec un parti-pris de légèreté pleinement assumé, réunit trois grands artistes contemporains : Satie, pour la musique, Cocteau, pour le texte et Picasso, pour les décors, les costumes et le

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fameux rideau de scène (10,5 x 16,4 m). Apollinaire, dans le programme qu’il écrit, lâchera le mot de «sur-réaliste». Nous y sommes !



Visite de la ville de TournusJeudi 15 juin > 17h > devant l’Hôtel de VilleGuidée par Loriane Gouaille, animatrice du Pays d’Art et d’Histoire entre Cluny et Tournus.Bien que Tournus ait été éloigné du front, la ville a été marquée par la Première Guerre mondiale. Venez découvrir des aspects méconnus de Tournus pendant la Grande Guerre.

Entrée librePays d’Art et d’Histoire entre Cluny et Tournus03 85 27 03 30 > [email protected]

Conférence «La Saône-et-Loire pendant la Grande Guerre» et projection du documentaire «Les fusillés par l’exemple» Jeudi 15 juin > 19h > auditorium du musée greuzeAnimée par Pierre Prost et Franck Métrot, auteurs de différents articles sur l’histoire de la Saône-et-Loire.Dès la mobilisation du 2 août 1914, les soldats de Saône-et-Loire se préparent à partir pour le front. Avec 21 237 morts et des milliers de blessés, le département paie un lourd tribut tout au long du conflit. À l’arrière, la population est régulièrement sollicitée pour contribuer à la victoire. Terre d’asile pour les réfugiés, la Saône-et-Loire consacre son économie à l’effort de

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Dès la mobilisation du 2 août 1914, les soldats de Saône-et-Loire se préparent à partir pour le front. Avec 21 237 morts et des milliers de blessés, le département

paie un lourd tribut tout au long du conflit. à l’arrière, la population est régulièrement sollicitée pour contribuer à la victoire. Terre d’asile pour les réfugiés, la Saône-et-Loire consacre son économie à l’effort de guerre, à l’image des usines Schneider qui participent à la Défense nationale. Or, la pénurie de travailleurs civils nécessite l’emploi d’étrangers, de prisonniers de guerre, de mobilisés et de femmes. Tous sont placés sous contrôle car aucun défaitisme ne doit saper l’Union sacrée. Mais à l’adhésion du début succèdent les premiers mouvements sociaux suivis d’une grande lassitude. Les pertes humaines au front, la durée du conflit, la cherté de la vie et les restrictions sont autant de motifs d’exaspération. Un remarquable travail d’archives et une sélection de documents anciens permettent à Franck Métrot et Pierre Prost de revenir sur ce qu’a traversé la population de Saône-et-Loire pendant la Grande Guerre. Ils évoquent aussi comment, une fois la paix revenue, chaque commune a voulu honorer le sacrifice de ses enfants au travers des monuments aux morts qui témoignent encore aujourd’hui du traumatisme que fut la première guerre mondiale.

Franck Métrot et Pierre Prost sont les auteurs de différents articles sur l’histoire de la Saône-et-Loire. En 2013, ils ont signé Mâcon en 100 dates aux éditions Sutton.

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Provinces Mosaïques

ÉDITIONS SUTTON28, rue des Granges Galand37550 SAINT-AVERTIN

www.editions-sutton.com

Franck Métrot et Pierre Prost

Editions Sutton

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La Saône-et-Loirependant la Grande Guerre

guerre, à l’image des usines Schneider qui participent à la Défense nationale. Or, la pénurie de travailleurs civils nécessite l’emploi d’étrangers, de prisonniers de guerre, de mobilisés et de femmes. Tous sont placés sous contrôle car aucun défaitisme ne doit saper l’Union sacrée. Mais à l’adhésion du début succèdent les premiers mouvements sociaux suivis d’une grande lassitude. Les pertes humaines au front, la durée du conflit, la cherté de la vie et les restrictions sont autant de motifs d’exaspération.Un remarquable travail d’archives et une sélection de documents anciens permettent à Franck Métrot et Pierre Prost de revenir sur ce qu’a traversé la population de Saône-et-Loire pendant la Grande Guerre. Ils évoquent aussi comment, une fois la paix revenue, chaque commune a voulu honorer le sacrifice de ses enfants au travers des monuments aux morts qui témoignent encore aujourd’hui du traumatisme que fut la Première Guerre mondiale.Documentaire «Les fusillés pour l’exemple», réalisé par Patrick Cabois et Alain Moreau.«On leur a reproché la désobéissance devant l’ennemi, la désertion, la sédition, les blessures volontaires, la lâcheté dans cette guerre particulièrement inhumaine et meurtrière. Plus de 600 soldats français ont été traduits devant des cours martiales spéciales, condamnés à mort et exécutés immédiatement. Quelques-uns de ces fusillés ont été réhabilités après la guerre, mais pour la majorité d’entre eux, resteront-ils soumis à l’opprobre définitivement alors qu’on sait dans quelles conditions ils ont été jugés ?» L’association ARAC a sorti un livre sur le sujet : «Les sacrifiés, massacrés par l’armée française» écrit par Paul Markides.

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Dédicace des ouvrages «La Saône-et-Loire pendant la Grande Guerre» et «Les sacrifiés, massacrés par l’armée française».



Exposition «Les 100 ans de l’ARAC»du 26 au 30 juin > Palais de Justice, salle n°3L’ARAC (Association Républicaine des Anciens Combattants) fêtera ses cent ans d’existence, puisqu’elle est née pendant la guerre même à l’initiative de soldats qui, devant la violence faite aux hommes, à leur famille, les dégats physiques et psychologiques des survivants, décidèrent de fonder une grande association d’aide aux victimes et de «guerre à la guerre».


03 85 27 03 41 > [email protected] de Justice > Place des Casernes

Exposition de peintures de Philippe Guerry «14-18,L’impossible oubli»du 06 septembre au 1er octobre > salle d’exposition temporaire du musée greuzeEn peignant cette guerre-là, avec tous ces hommes délaissés à jamais dans des océans de boue et d’acier, je tends simplement l’oreille par-dessus le bruit assourdissant du monde.Un murmure alors me vient, un minuscule filet d’eau me traverse...Cette onde infime fait de moi un homme relié à tous les autres pour faire de cet ensemble une

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communauté qui place enfin la solidarité au-dessus de toutes nos différences...Un travail immense, à réinventer chaque jour.

Hôtel-Dieu musée Greuze > 21, rue de l’Hôpital03 85 51 23 50

[email protected]

Conférence «La peinture dans la Grande Guerre» Jeudi 14 septembre > 19h > auditorium du musée greuzeAnimée par Philippe Guerry, artiste peintre.Philippe Guérry, très tôt fasciné par les toiles du peintre soldat Otto DIX, nous fera voyager de trêve en combat, de prise de conscience en renoncement. Nous comprendrons mieux les liens qui existent entre le conflit mondial et l’implication des artistes peintres dans l’Histoire contemporaine : soldats à l’arrière, sacrifiés ou protégés, ils furent avant tout des artistes témoins, des «engagés du sensible». 1917 dans l’art : c’est le premier tableau cubiste de Braque : «La Joueuse de mandoline» ; c’est «The Weeping Venus» (la Vénus triste) de Romaine Brooks ; c’est «Fountain» de Duchamp, le père des ready-made ; c’est Picabia qui publie à Barcelone le premier numéro de la revue «391» ; c’est la création du décor de scène du ballet «Parade» scellant l’amitié et la collaboration entre Cocteau et Picasso ; c’est Renoir qui, longtemps contesté, devient cette année-là, un grand maître digne des musées. C’est… Cette année-là !



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schützengraben (tranchée) otto dix

Lecture théâtralisée «Un an sans te voir...»dimanche 17 septembre > 17h > auditorium du musée greuzeAnimée par Roselyne Sarazin et Hervé Frémeau. C’était avant que le téléphone devienne un objet ordinaire. Ces lettres souvent écrites du fond d’un enfer boueux étaient l’unique moyen de maintenir le lien avec les êtres aimés durant des mois, des années. La lettre était précieuse, celle qu’on recevait, qu’on portait sur son cœur, que l’on relisait jusqu’à l’arrivée de la prochaine. Et celle que l’on écrivait dès que le temps le permettait, celle qui faisait passer le temps, et oublier le temps. On y disait tout, ou presque ; les mots étaient choisis, soigneusement orthographiés la plupart du temps...



Projection du film «Charlot soldat»durant les vacances de la toussaint (date et horaire à confirmer) > cinéma la PaletteDe Charles Chaplin, avec Syd Chaplin, Jack Wilson, Henry Bergman (USA, 1918)Charlot part à la guerre contre les Allemands. Des tranchées à la voiture du Kaïser, Charlot deviendra un héros. Ou du moins, presque...



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Spectacle musical «Entre deux feux» samedi 11 novembre > 17h > auditorium du musée greuzeAnimé par Marie Fraschina et Marcia Hadjimarkos.Ce voyage musical est axé sur les rapports entretenus entre le front et l’arrière. Chansons d’adieu, d’amour, récits de soldats, lettres, prière des mères et des enfants, entre le feu des mitraillettes et celui des amours sacrifiées. Le contraste entre la vie du front et celle de l’arrière est accentué par des allers-retours entre les répertoires populaires et gouailleurs et ceux, plus académiques, des milieux musicaux parisiens (Satie, Debussy, Ravel).



Projection du film «Les croix de bois»Mardi 14 novembre > 20h30 > cinéma la PaletteDe Raymond Bernard, avec Pierre Blanchar, Gabriel Gabrio, Charles Vanel (France, 1931)Dans la ferveur et l’exaltation du début de la guerre, Demachy, encore étudiant, répond à l’appel sous les drapeaux. Il rencontre Sulphart, Bréval, Bouffioux et les autres, autrefois ouvrier, boulanger, cuisinier, désormais unis sous le nom de soldat. Ensemble, ils vont rire, ensemble ils vont se battre, ensemble ils vont perdre espoir, noyés sous une tempête de feu, d’acier et d’absurdité.



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Lecture théâtralisée «La Trêve de Noël» et autres histoires.Jeudi 14 décembre > 19h > auditorium du musée greuzeInterprétée par les lecteurs de l’association culturelle louhannaise «Les chemins de l’être» : Daniel Lefèvre et Mylène Grand, accompagnés à la viole de gambe par Isabelle Lubrano.«Une lettre retrouvée dans un tiroir secret fait brusquement surgir le passé... Nous sommes en 1914, le jour de Noël, dans les tranchées du front ouest. Jim Macpherson, un jeune soldat anglais, écrit à sa fiancée. Un drapeau blanc a été agité dans les tranchées ennemies, invitant les soldats à faire une trêve pour fêter Noël. Jim a ainsi fraternisé avec un jeune officier allemand. Puis les deux camps se sont affrontés sur le champ de bataille transformé en terrain de jeu pour disputer une partie de football. Le lendemain, la guerre reprenait ses joueurs...»

Participation libre aux fraisMairie de Tournus / Service Animation


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les rendez-vous de l’auditoriumédité par la Ville de Tournus

Service [email protected] - www.tournus.fr

directeur de publicationMonsieur le Maire, Claude ROCHE

crédit photoVille de Tournus / Jean-Claude Couval

Philippe Guerry / Duplouy.net / Droits réservésPays d’Art et d’Histoire entre Cluny et Tournus

Zeppelin Museum, Friedrichshafen

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