Projecteur Mag Sept-Oct 2008

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Culture et mixité

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Le graffiti Crew US, au salon Who’s Next.

Danse Hip-Hop, Magie, Slam, Chant... Fidèle à la tradition du

cabaret, ce show, orchestré par le Posse Family Comics, mélange les disciplines, dans un univers inspiré par le monde des pirates. « On est issu d’une culture dite urbaine qui est mal vue, l’image du pirate rapelle qu’on est toujours marginal, même si on commence a être accepté.» explique Rachdi. Vous allez en pren-dre plein les yeux... Attention, il n’y a qu’une seule représentation par mois. En savoir plus: myspace.com/capitainedescabarets.Théâtre La Reine Blanche, 2 Bis Passage Ruel-le, Paris 18ème (M° La Chapelle – Ligne 2)

AU COEUR DU MAROCL’association Jeuness’ Essonne, piloté par Skander Imtiaz, a orga-nisé cet été un séjour solidaire au Maroc. Un groupe de jeunes a pu profiter d’activités sportives et socio-cultuelles durant un séjour itinérant qui les a emporté de Ca-sablanca à Marrakech en passant par Agadir au rythme du sable sa-harien. Séjour réalisé en partena-riat avec la C.A.F.Contact:[email protected]

Cet ouvrage rare est le fruit d’une collaboration entre Lamence, le leader des Fight Boys (91), et Mme Bacqué, de l’université d’Evry, Ni complaisant, ni diabolisant, l’ouvrage aborde des thèmes controversés comme la violence urbaine, l’insécurité ou le communautarisme. le Hip-Hop des 80’s et les bandes, puis les années 90 et le bizness... Il parle aussi des politiques locales et nationales, qui naviguent entre répression et achat de la paix sociale.Sortie le 18 Sept. Editions La Découverte, 17€, 252 pages

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«LA SEULE RICHESSE DU PAUVRE, C’EST SON INTELLIGENCE.»

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CABARET PIRATE

A LA FNAC, QUAND ON AIME, ON AIDEPour le huitième volume de sa collection On aime, on aide, la Fnac s’est associée au groupe Dionysos qui a accepté de se mettre au service de la prévention de l’illettrisme, et d’offrir trois titres inédits pour l’édi-tion d’un CD. Ce CD sera distribué dès le 20 octobre dans toutes les Fnac de France, ainsi que sur fnac.com, au prix de 4.99 euros, la totalité des bénéfices sera reversée à l’AFEV et l’APFEE, deux assos qui mè-nent des actions de prévention de l’illettrisme, afin de soutenir leurs actions et sensibiliser le grand public à ce fléau qui touche près de 20% de la population française.

Contact Projecteur Mag: 06.21.99.12.62 - 06.20.64.10.15 - 06.07.24.72.11 mail: [email protected] - myspace.com/projecteurmag

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IV «AIDE TOI ET LE CIEL T’AIDERAS». LES EVANGILES.

Association CosmopolitainEvènementiel, soutien scolaire, aide à la recherche d’emploi.Daz, coordinateur

« Je suis déjà bénévole dans la fondation de Luc Besson, j’ai donc assuré le lien avec mon associa-tion. On a eu des petits problèmes, car c’est un événement qui de-mande beaucoup d’espace. Mais au final cela a pu se faire dans la joie et la bonne humeur. C’était le jour de la fête de la ville et cela a réuni les jeunes et les moins jeunes. Tout le monde a partagé ce moment et le bon souvenir est ancré dans les mémoires de chacun. Ca a crée une facilité de rencontre et de dialogue.»

FESTIVAL ART & BANLIEUEAvec le festival itinérant Art & Banlieue, l’association Luc Besson a mis en

lumière huit villes franciliennes. Voici le témoignage des militants de terrain, partenaires locaux de l’opération, sans qui rien n’aurait été possible...

93 PANTINAssociation Barback rouge.Organisation d’évènements (tour-nois, barbecues, etc... )Ibrahima, secrétaire

« L’évènement s’est déroulé au parc des Courtillières qui est le plus grand serpentin d’Europe, d’où le rassemblement de milliers de jeunes pas seulement pantinois mais également de villes voisines comme Aubervilliers ou Bobigny. Ca a fait bouger le quartier, d’où une grande satisfaction quand au déroulement de l’action. En par-ticipant à cet évènement nous n’avons pas cherché « la gloire » mais plutôt à renforcer la solida-rité et divertir les plus jeunes. »

93 BOBIGNY

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V«IL VAUT MIEUX POMPER MÊME S’IL NE SE PASSE RIEN QUE DE RISQUER QU’IL SE PASSE QUELQUE CHOSE DE PIRE EN NE POMPANT PAS» DEVISE SHADOK

Association KDFProduction musicale Gonzales, le président

« Nous avons été contacté pour faire la promotion de l’événement par le biais d’affiches, et de nos ré-seaux. Adama, l’un de nos artistes, a été l’animateur de l’événement. Tout s’est très bien passé et au final cela a été une expérience très positive. Les enfants qui ne sortent jamais de la ville on pu voir les artistes venir à eux. Les gens ont été très réceptifs face à l’évé-nement. Ils savent désormais que de grandes actions peuvent être réalisées dans leur quartier, avec un bon encadrement et un bon dé-roulement. »

Service jeunesseRudy, conseiller municipal délégué à la culture

« Le Festival Art & Banlieue à été le premier gros évènement depuis les émeutes de 2007. On a tra-vaillé en amont avec les maisons de quartier, et les assos locales (Kwaba, Lethal Event, etc...). L’évè-nement à permis la mise en ré-seau d’artistes locaux, et l’amorce d’une dynamique de travail avec la ville, ce qui n’était pas le cas avant. De plus, l’association Luc Besson les a faits tourner sur d’autre date du festival, et il y a un projet de compilation. On a montré l’image d’une ville ouverte, qui bouge. Ca nous a permis de démarrer l’été sur une dynamique festive. »

Association Touche de styleCulture, Sport, Humanitaire...Fayet, vice-président

« L’évènement s’est super bien passé, environ 2000 personnes venues de communes diverses étaient présentes. Le tout dans une ambiance festive malgré les tensions existantes entre diffé-rents quartiers. Au final ces que-relles ont pu être mises de coté, et l’esprit Art & Banlieue à pris le dessus. Une des choses positives a été la mobilisation de l’ensemble du tissu associatif de la ville quel-que soit l’origine et le but de l’as-sociation.»

77 ROISSY EN BRIE

93 AULNAY SOUS BOIS

95 VILLIERS LE BEL

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PROPOS RECUEILLIS PAR VÉ ET MARIE T.

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93 EPINAYSUR SEINE

91 GRIGNYLes oiseaux issus d’un peupleSolidarité dans le domaine de l’éducation. Awa, la présidente.

« Notre rôle en plus de l’organisa-tion a été de dénicher des talents du quartier pour participer au festival. Tous les quartiers d’Epi-nay-sur-Seine étaient rassemblés. Mixité sociale et culturelle. Filles, garçons, grands, petits, tous le monde était au rendez-vous. De-puis cet évènement l’association a bénéficié de plus de crédit vis-à-vis de la municipalité. Aujourd’hui encore, les jeunes réclament le renouvellement de ce type d’ac-tion. »

94 ORLYAssociation Quartier du mondeSport et animation.Amid, le président

« L’événement a été une chose to-talement, et a permis d’ouvrir les portes à la culture au sens large du terme. De plus, nos jeunes talents ont été mis en avant par le biais du chant et de la danse. Ce genre d’événement comble vraiment un manque et y associer le cinéma a été très bénéfique. Aujourd’hui on essaye nous même, de mettre en place ce genre de projet avec l’aide de la mairie. On peut donc dire que cet événement été vrai-ment Tout Benef’ ! »

Dossier Art & Banlieue

«SORTIR LE RAP DE L»ENFANCE TEL EST MON RÊVE D’ENFANT» ROCÉ

Association Digital TeamEvènements, sport, culture, art, soutien aux initiatives.

«Le festival Art & Banlieue a eu un impact important pour le devenir de notre association. Grâce à ce grand évènement nous avons par la suite développé des partenariat avec les associations locales de la ville de Grigny et des autres depar-tement. Ce fut un vrai challenge d’une importance primordiale. Aujourd’hui, nous sommes fiers d’avoir participer a ce projet et il restera graver dans nos archi-ves... Merci a toutes les villes, les assos partenaires et l’association Luc Besson.»

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VII«DIEU A CRÉÉ LES HOMMES, SAMUEL COLT LES A RENDU ÉGAUX».

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Ladji Doucouré, Manu Dibango et Nizar (champion de Freefight , Vivacité), à Grigny (91).

La Mafia K’1 Fry, Luc Besson et Beef (à droite), à Roissy en Brie (77)

Un des graffeurs de l’association Ligne 2 Mire, à Grigny (91)

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4 ans depuis le dernier album ? Mes albums ne suivent pas des recettes. A chaque fois, j’essaie d’aller plus loin. Pour Mi-séricorde, j’ai tout produit toute seule. Il y a également eu un changement de maison disque.

Pourquoi Miséricorde? La foi est un élément central dans ma vie. Toute mes prières commence par demander la Mi-séricorde à Dieu. C’est un mot fort qui représente mon héri-tage, mes racines. C’est aussi le prénom de ma mère en Arabe.

L’expèrience Beni Snassen? Ca a été un succès médiati-que, mais sans le soutien des radios, pas de succès com-mercial. Ça m’a rendu triste car cela prouve que même pour des artistes confirmés il est difficile d’amener de nouveaux artistes.

Que penses-tu de la nouvelle gé-nération, Kenzah, Mélissa, etc... C’est positif qu’il y ait du mon-de qui arrive. Le RNB est encore jeune en France, quand je suis arrivée nous n’étions pas nom-breuses (K-reen...). Au niveau vo-cal, c’est d’assez bonne qualité.

Inspirer les plus jeunes me fait plaisir, mais je ne m’en vanterai jamais... Tant mieux même, c’est le cycle de la musique...

INTERVIEW PAR VÉ, TITI & DEDWI.

«HIER EST DERRIÈRE, DEMAIN EST UN MYSTÈRE, ET AUJOURD’HUI EST UN CADEAU C’EST POURQUOI ON L’APPELLE PRÉSENT».

WALLEN MISÉRICORDE ET AMOUR

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Elle nous présente son troisème album Miséricorde.

PORTRAIT CHINOISUn pays Le Maroc pour mes racines, mon héritage spirituelUn animal Le ChevalUn homme Mon mari, Abd-Al-MalickUne série TVDocteur HouseUne marque ReebokUn magazine Le ProjecteurUne chanteuse de variété Céline DionUne chanteuse Rn’B Alicia KeysUne chanson Com-me un légo d’Alain BashungUn plat Le Saka-saka (feuille de manioc)Une voiture 504 Peugeot.

K-maro était présent sur le salon Who’s Next pour le lancement de sa marque

Balbec. qui sera disponible à par-tir de mars aux Galerie Lafayette. C’est une marque plutôt classe et habillée. Quand à l’artiste Ca-nadien, il sortira en Octobre un nouvel album en anglais, avec des featurings crédibles, comme le Dipsets, Il attaque la partie an-glophone du Canada, et aussi les Etats-Unis.

Didi (sécurité), Kery James, et le groupe Liaison Etrange, posent pour la photo à l’occasion du concert de Kery à Combs (77).

Farage, artiste signé sur le la-bel Néochrome, à sorti juste avant l’été, cette mixtape in-

titulée l’Instinct du bitume, qui est un prélude à l’album prévu pour la fin de l’année. Feat: Seth Guex, Es-cobar Macs, Feko Ding, Grodash...

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X «LA VIOLENCE EST AUX DICTATURES CE QUE LE MENSONGE EST AUX DÉMOCRATIES» SUR UN MÉTRO.

Présentation? Jahill, artiste Reggae... Débuts en 95, par le Rap... Les mixtapes, les scènes, jusqu’à mon street album System D, en 2005. Je reviens avec un album: Une épo-que formidable.

Le bilan de System D? Ça m’a appris à réaliser un disque, à mieux comprendre le marché.

Tu as fait quoi depuis 2005? J’ai vécu (rires)... J’ai fait beau-coup de scènes, en France, en Angleterre, en Afrique et aux Antilles. Et puis, j’ai repris un taf, parce que l’argent ne tombe pas du ciel.

L’album Une époque formidable? J’ai composé et réalisé la moi-tié des morceaux. J’ai vraiment soigné chaque note et chaque mot. Il y’a une trentaine de musi-ciens sur le disque... Il y’a du bon gros Reggae, du Dancehall, de la Soul, des trucs acoustiques, mais toujours façon Jahill...

Les conditions de réalisation? Je faisais 8 h à l’entrepôt, et

après au studio... J’étais là pour tous les enregistrements, les mixs, le mastering, le graphisme. Tu sais pour persister, faut vrai-ment avoir de l’amour, parce que tout le monde aime la mu-sique, mais personne ne veut te payer. Ca m’a pris presque 3 ans pour faire cet album.

Les invités?Muels, pour un Reggae-Crunk, P.Vasco, Ragga Ranks. Lyricson, et General Levy, la légende de la Jungle, je l’écoutais à mes 12 piges (ndlr. Jungle is Massive c’était lui).

PROPOS RECUEILLIS PAR VINZ.

JAHILL REGGAE WORLD.

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Présentation ? Kayline, 18 ans, Pantin (93)... Débuts? Enfant, j’écoutais la mu-sique Kabyle de ma mère, le Rap de mes frères et le RNB de mes sœurs. J’ai commencé à écrire à 10 ans... A 12 ans je faisais mes premières scènes de quartier.Influences? Mafia K’1fry, le 113, j’écoute aussi pas mal de SefyuTon statut de fille ? J’ai eu la chance de commencer assez tôt... Ce fut donc plus facile pour moi de m’intégrer parce que je faisais partie du décor.Rencontre avec Karismatik ? Je suis sur Shubaka, une filiale de Ka-rismatik. Mes producteurs m’ont repéré sur des scènes, ce sont des amis proche de mes frères. Le Street Cd Mise en K? C’est un mix de toutes mes influences, du Raï au Rap dur, comme avec Rim-K, des sons décontractés comme La Kaylité... Chacun peu se recon-naitre...Tes attentes? J’espère qu’il va plaire, que le coté ouverture musi-cale sera remarqué.La comparaison avec Diam’s ? Nous faisons des choses totale-ment différentes... C’est la seule rappeuse que j’écoute, donc je trouve ça flatteur, et pourtant c’est faux. On aurait du collaborer sur le street, mais cela ne s’est pas fait...

PROPOS RECUEILLIS PAR K-RINA ET MT.

KAYLINE

ITW 5 SUJETS D’ACTU

Barack Obama C’est mon gars ! C’est un gros symbole, après faut voir quoi...Réchauffement planétaire C’est la m````.Emeutes de 2005 C’était sur que ça arriverait...11 Septembre On nous a pas tout dit là dessus...Jeux Olympiques C’est Jamaicain, lol...

premier album Une époque formidable.

Karism Attaque

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Présentation? Felipe et Hakim, Créateur de 707 COM, agence de communication installée à Mantes la Jolie (78). On se con-nait depuis l’enfance, nous avons eu la même scolarité jusqu’au bac. C’est la passion du dessin et du graphisme qui nous a réunis. et nous a décidés à intégrer des agences de com, puis à faire des études dans ce domaine.

Vos débuts? Jeunes, on était at-tirés par le Hip-Hop, on faisait du Graffiti sur feuille. Et puis peu à peu nous avons décidés d’en fai-re un métier, pour vivre de notre passion et créer notre propre entreprise.

Le montage de l’entreprise ? On est jamais mieux servi que par soi même, nous n’avons reçu aucune aide, aucune subvention. Mais avec de l’acharnement, notre entreprise a pu voir le jour grâce à des investissements personnels et grâce au soutien de l’association DJEF et de M. Basset qui nous a vraiment bien conseillé.

Votre activité? Nous propo-sons différentes prestations liées au travail de l’image: créa-tion de site internet, production de visuels pour vos flyers, T-shirt, logos et pochettes de CD...

Ce qui vous plaît dans ce mé-tier? C’est le fait d’avoir carte blanche, et le plus important: la satisfaction du client !

Vos clients ? On a des clients dans toute la France, et même à l’étranger, mais nous restons disponible pour les collabora-tions locales.

Vos projets? Nous envisageons de lancer une école de graphis-me sur le site de 707.com (salle informatique, bureautique, des outils de graphisme, maquette dessin......), car nous souhaitons aider les nombreux jeunes qui aiment le graphisme.

Le mot de la fin? Tout vient à point à qui sait attendre, donc foncez et surtout ne baissez pas les bras...

Plus d’infos: www.707com.

707 COM VISION D’AVENIR

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Rencontre avec Felipe et Hakim, dans les locaux de leur agence de communication: 707 COM

C a fait déjà un an que Like Whut impose un concept différent et

innovant. L’expression améri-caine Like Whut signifie l’éton-nement, la surprise. Le hibou comme enblème, car c’est un «prédateur nocturne, avide de réussite et étonnant avec ses grands yeux». Ce sym-bole fort véhicule l’image, les

valeurs, les influences mais éga-lement les idées de Like Whut.

La marque à déjà séduit des artistes comme Snoop Dogg et Cut Killer (photos), ou encore DJ Quick, Lupe Fiasco.En savoir plus: ww.likewhut.com

www.myspace.com/likewhut

LIKE WHUTSouvenez-vous de la

marque au Hibou

«PASSER POUR UN IDIOT AUX YEUX D’UN IMBÉCILE, EST UN PLAISIR DE FIN GOURMET»CITÉ PAR FRANÇOIS BAYROU ET PAR OMER

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XIV «L’ARGENT ATTIRE BEAUCOUP D’AMIS, MAIS AUSSI BEAUCOUP D’ENNEMIS» PROVERBE DE SCAMEURS NIGERIAN.

Présentation? Anis, 25ans, Gri-gny (91). Je suis titulaire d’un bac pro, et j’ai fait une année de BTS Maintenance des systemes mé-caniques automatisés... Je suis fonctionnaire, je travaille dans un service jeunesse, dans le 94. Pa-ralèlement, j’ai décidé de monter mon entreprise.

L’entreprise? Le 1er Octobre, j’ouvre une Pizzeria Sandwiche-rie (et bientôt Crèperie), au Da-mier (Grande Borne), tous les jours de 11h-23h.

L’étude de marché? J’ai remar-qué que les jeunes du quartier allaient manger dans les villes proches, comme Sainte Gene-viève, ou Ris. Les habitants de mon quartier n’avaient pas de lieu de proximité ou s’alimenter. Ils sont obligés de se déplacer, de plus de nombreuses person-nes ne sont pas véhiculées.

Pourquoi t’installer à Grigny? J’y vis depuis 25 ans. Je le fais avant tout pour les Grignois. Je vais pratiquer des prix aborda-bles car nous avons prix en con-

séquence la baisse du pouvoir d’achat.

Le fait d’être en zone franche? Apparemment, j’ai droit à des exonérations fiscales, mais ça n’a pas été determinant.

Des difficultés ? J’ai du faire beaucoup de travaux dans le local. Heureusement, ma famille m’a aidé. Le reste s’est plutôt bien passé, j’avais la volonté de réussir et je me suis donné les moyens d’y arriver.

Le financement ? La majorité vient de mon apport personnel, grâce à de nombreuses années de travail. Le reste, c’est un coup de main de la famille.

Qu’est ce qu’on peut te souhai-ter? Que l’activité marche bien et longtemps. Je veux que les jeunes puissent prendre exem-ple et entreprendre, malgré les discriminations que l’on subit.

PROPOS RECEUILLIS PAR MICHAËL.

Le Dams - 13 place du Damier91350 Grigny

Ouvert 7/7 de 11h à 23h.

ANIS SE DONNER LES MOYENS

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Parcours d’un jeune entrepreneur Grignoisà l’occasion de l’ouverture de sa Pizzeria

Héritage, le premier mag Fran-çais à la sauce Congolaise. Ac-

tualité, Culture, Histoire, Diaspora... Vous saurez tout du Congo Kins-hasa (RDC), et du Congo Brazza, car de l’avis des auteurs, c’est une même culture. Les créateurs, ce sont Luc et Timba, journalistes et Bertino, graphiste. Ils ont 23 ans, ont grandi en Ile de France, et re-vendiquent leur héritage culturel Congolais. Un héritage qu’ils ne résument pas aux clichés mis en avant d’or-dinaire, tels qu’une légendaire extravagance dans les styles vesti-mentaires, un intérêt presque ex-cessif pour la musique, et un goût prononcé pour le m’as-tu-vu.

HERITAGEMAGLe Congo se lit autrement

Au contraire, ils veulent réha-biliter une histoire et une culture, que beaucoup connaissent peu ou mal... Patrice Lumumba, l’em-pire Bantou, la SAPE, Koffi Ollo-midé, longtemps Kinshasa fut la capitale culturelle de l’Afrique Centrale... Même Che Guevara a combattu au Congo... Ils peuvent être fiers de leur Hold-Up, déjà deux numéros sor-tis, sans appuis de structure, ni fi-nancement extérieur. Le numéro 3 sera disponible le 20 Octobre, pour 3 Euros

Contacts: Timba: 06.12.36.06.91 Luc: 06.19.15.47.86

myspace.com/heritagemag

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Point de vue sur le rap actuel ? Aujourd’hui on a l’impression que l’opportunité de faire du Rap est donnée à n’importe qui. Les maisons de disques ne re-gardent plus l’artiste, mais seu-lement la rentabilité, les médias essayent de façonner le Hip-Hop pour faire en sorte qu’il ne soit plus le même qu’à l’époque où seuls les vrais rappeurs mon-taient sur scène.

Les événements les plus mar-quants de votre carrière ? Le concert à l’Elysée Mont-martre pour l’Independance Tour, avec Sinik et Tandem. Sans oublier tout de même nos premiers pas, le morceau Le Rêve, et aussi la sortie de notre mixtape Extazic.

Vous faites partie des rares artistes du 78, comment gé-rez vous cela ? C’est motivant pour nous d’avoir tout un département à représenter : nous avons com-mencé par représenter le quar-tier, ensuite la ville et enfin le dé-

L’S-KADRILLE GUNS & ROSES

Rap

Après Nos vies vendu à plus de 50000 exemplaires, entretien avec le duo du 78, pour son deuxième album.

partement... Cela montre aussi notre évolution.

Le métier d’artiste ? Ce qui nous plait c’est d’écrire, créer de nouveau concepts, Partager notre musique avec le public.

Des roses et des flingues est le titre de votre 2ème album, pourquoi cette opposition? Tout le monde a un côté posi-tif et un coté négatif. «Si tu viens me voir avec de l’amour, je te donnerai de l’amour et si tu viens me voir avec de la haine, je serai capable de te la renvoyer». Cette phase nous représente bien car on estime que chaque personne n’est ni bonne ni mau-vaise, c’est en apprenant à nous connaître qu’on se découvre...

Quelles sont vos perspectives d’avenir ? Promouvoir notre album, essayer de faire un maximum de concerts, puis sortir le troi-sième album.

PROPOS RECEUILLIS PAR HAWA.

«J’AIME LE TRAVAIL, IL ME FASCINE, JE PEUX RESTER DES HEURES A LE REGARDER». COLT 156

Son communiqué de presse donne le ton: «Flow à l’arra-che, lyrics percutants et tran-

chants, entre rage et émotion... Il ne rappe pas, il cicatrise ses plaies, en gerbant ses angoisses et ses dou-tes». S’il devait faire une métaphore sur lui, ce serait «militant comme Coluche et militaire comme Mesri-ne». Il rassure, en expliquant «ne pas faire l’apologie de la violence, ou de la voyoucratie... mais juste être un reflet pathétique du système». Aujourd’hui il arrive avec son pre-mier Street-album tout frais sorti du studio. Si ses influences vont plutôt vers Lunatic, Arsenik, 113... Il cultive également les références originales, comme le titre de son projet: Anti-social, qui résonne comme un hom-mage à Trust. Son Rap est très lié à sa vie, il invite son entourage, sa femme a même posé sur quelques refrains. Il a pris le temps de faire les cho-ses bien: un an et demi pour finali-ser son CD, quasiment tout seul. Ne vous attendez pas à des formats ra-dio, Daadjess ne fais que du Rap de

DAADJEFF DE L’ENCRE DANS

LES VEINES

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rue. La différence avec les autres: «ce n’est pas du rap commercial mais du rap performance». Cette expèrience est digne d’un retour vers les années 90. Si vous cher-chez un refrain un peu dansant ou du rap yé yé yo, oubliez et retour-ner acheter le dernier album de la Star’Ac. Pour les autres il y a Daadjeff...Contact : [email protected]

Represent the real Hip-Hop, ces t-shirts font fureur. De nombreuses

personnalités se sont prêtées au jeu de poser pour le vrai Hip-Hop

(ici: Aketo des Sniper). On a même vu Eklips du Remède le porter lors des concerts NTM à Bercy. En vente sur le site www.irepresent.fr,

et dans les boutiques s p é c i a l i s é s ,

n o t a m e n t à Châtelet (Ekirok, Eki-vok, ).

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Présentation? Makthar Gueye, 31 ans, marié, un enfant, em-ployé municipal. 1,73m, 73 kilo, combattant Free Fight depuis 2001, sélectionné en équipe de France.

Pourquoi le Free Fight? J’avais de l’énergie à dépenser, il y avait une salle de boxe française à coté de chez moi. J’ai commencé à pratiquer la boxe thaï à la salle Oiset (Rosny-sous-bois, 93). Un ami m’a montré une cassette UFC, ça m’a plut et j’ai donc dé-marrer le combat libre.

D’ou viens cette agressivité qui rend tes combats si spectacu-laire? Je pense que j’ai ça en moi. Je suis pour le spectacle dans le sport. J’adore transcender la foule. Mais un combat se fait toujours a deux et s’il y a deux guerrier sur le ring il y a toujours du spectacle.

Avec ce style de combat, aurais tu plus de notoriété si tu était chez les poids lourds? C’est indéniable. Si malgré la prise de

poids, je conserve toutes mes facultés intrinsèques. Parce que des poids lourds rapide, tonique et vif, il n’y en a pas beaucoup.

Y a t’il un combattant que tu aimerais rencontrer? Je ne vise personne en particulier, j’affron-terai tout ceux qui sont prêt à al-ler à la guerre et qui ont un grand coeur, car un guerrier même en difficulté se battra toujours.

Comment se fait il qu’il y ait autant de bon combattant en France et plus en Ile-de-France ? Il y a beaucoup de bon com-battant francilien , mais quand il y en a un qui sort de Province, c’est du lourd. Mais au niveau in-ternational, il n’y a pas beaucoup de Français, car on manque de moyens. La plupart des combat-tants doivent travailler en dehors de la pratique de leur sport.

Qu’est ce qu’on peut te souhai-ter? Une bonne santé pour mon fils.

PROPOS RECEUILLIS PAR BRAHIM.

MAKTHAR GUEYE FREE FIGHT

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Rencontre avec Makthar Gueye un pratiquant du Freefight ou MMA (Mixed Martial Art)

«DONNE UN CHEVAL À CELUI QUI DIT LA VÉRITÉ, IL EN AURA BESOIN POUR S’ENFUIR. » PROVERBE AFGHAN

Elle a 23 ans, elle est mal voyantes, et son visage vous dit peut être quelque chose,

car c’est la fille du chanteur ma-lien Salif Keïta (elle est né à Ba-mako). Elle réside à St Quentin en Yvelines (78), et a décroché deux médailles aux jeux paralympiques de Pékin, le bronze sur 400 m puis l’argent sur 200 m. La compétition avait pourtant débuté par une déception, avec la pire des places, la quatrième, pour le concours du saut en lon-gueur. Mais elle s’est reprise pour la finale du 400 m. Etant donné le niveau de la course, elle se devait de battre son record personnel. Chose faite puisqu’elle a bouclé son tour de piste en 56’’28, éta-blissant en plus un nouveau re-cord de France. Ce temps lui a permis de monter sur la 3e mar-che du podium, belle récompense pour celle qui fut championne du monde de la spécialité en 2006 mais dont le handicap n’avait pas été considéré comme assez pro-noncé pour participer aux Jeux pa-ralympiques à Athènes en 2004. Elle a ensuite remporté l’argent sur 200 m, avant d’échouer en finale pour le 100 m. Nous lui adressons par la pré-sente nos félicitations les plus sincères.

NANTENIN KEÏTA double médaillée olympique

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