Programme Forum 2008

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p4 Europe : quels enjeux pour les collectivités ? Le patron de la communication européenne vient expliquer les choix de la Commission. ÉDITO 20 ans quand on est un homme sonne comme un début… 20 ans pour une manifestation signe la maturité. Cap’Com est, dans cet espace temps, devenu le rendez-vous annuel d’une profession qu’il a participé à valoriser. De salon professionnel - exposition d’un secteur économique en vue de développer une activité - devenu « Forum » - lieu où se discutent les affaires publiques - Cap’Com a épousé l’évolution de la communication des territoires. Légitimité, professionnalisation, éthique, positionnement… les mots, les concepts ont jalonné sa route. Des années pub aux années proximité, du marketing aux événements, des journaux aux TIC, des plans aux stratégies, les idées se sont bousculées, enrichies. Le Forum s’est fait l’écho des préoccupations, des réflexions. Construit collectivement, il décrypte les tendances. Avec une conviction : la communication, parce qu’elle est écoute autant que message, relation autant qu’information, est et doit être une dimension permanente de l’action publique. Le Forum est et veut rester chaque année ce lieu où se dit et s’affirme sa richesse, son dynamisme et sa nécessité. Que ses vingt ans nantais sonnent comme un avenir… Dominique Mégard, déléguée générale de Cap’Com Cap’Com, un réseau, des réseaux… Accédez aux outils en ligne depuis www.cap-com.org Tout au long de l’année restez connecté. p8 Petites communes, petites structures, communiquer sans moyens, c’est possible. p9 Dossier spécial : le programme complet du 20 e Forum p18 Le tableau synoptique Journal programme n°1 Demain, quelle communication publique ? Une édition prospective du Forum Cap’Com invite à découvrir ce que pourraient être les tendances des 20 prochaines années. Cap’Com 2008 20 e Forum de la communication publique et territoriale © Ville de Nantes

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Le programme du Forum de la communication publique et territoriale 2008 à Nantes

Transcript of Programme Forum 2008

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p4 Europe : quels enjeux pour les collectivités ? Le patron de la communication européenne vient expliquer les choix de la Commission.

ÉDITO20 ans quand on est un homme

sonne comme un début… 20 ans pour une manifestation signe la maturité. Cap’Com est, dans cet espace temps, devenu le rendez-vous annuel d’une profession qu’il a participé à valoriser. De salon professionnel - exposition d’un secteur économique en vue de développer une activité - devenu « Forum » - lieu où se discutent les affaires publiques - Cap’Com a épousé l’évolution de la communication des territoires. Légitimité, professionnalisation, éthique, positionnement… les mots, les concepts ont jalonné sa route. Des années pub aux années proximité, du marketing aux événements, des journaux aux TIC, des plans aux stratégies, les idées se sont bousculées, enrichies. Le Forum s’est fait l’écho des préoccupations, des ré flexions . Cons tru i t collectivement, il décrypte les tendances. Avec une conviction : la communication, parce qu’elle est écoute autant que message, relation autant qu’information, est et doit être une dimension permanente de l’action publique. Le Forum est et veut rester chaque année ce lieu où se dit et s’affirme sa richesse, son dynamisme et sa nécessité. Que ses vingt ans nantais sonnent comme un avenir…

Dominique Mégard, déléguée

générale de Cap’Com

Cap’Com, un réseau, des réseaux…

Accédez aux outils en ligne depuis

www.cap-com.org

Tout au long de l’année restez connecté.

p8 Petites communes, petites structures, communiquer sans moyens, c’est possible.

p9 Dossier spécial : le programme complet du 20e Forum

p18 Le tableausynoptique

Journal programme n°1

Demain, quelle communication publique ?Une édition prospective du Forum Cap’Com invite à découvrir ce que pourraient être les tendances des 20 prochaines années.

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1000 DE L’OUESTChristophe Caillaud-Joos, directeur général du CCOLe premier réseau interrégional de communication partage avec Cap’Com la conviction de la richesse des territoires. Créé par le Centre de Communication de l’Ouest, il fédère 4 500 professionnels de la communication, du marketing et des médias des régions Pays de la Loire, Bretagne, Basse-Normandie et Poitou-Charentes. Il présente sur son portail les initiatives des acteurs du Grand Ouest.Le CCO accueillera la cérémonie de remise du Grand Prix Cap’Com le mardi 9 décembre à 20h00.

> Débat «Communication publique, communi- cation privée», mardi 9 décembre à 18h00

Pays de la Loire : un tempérament de communicationDepuis 4 ans, la Région Pays de la Loire construit son identité visuelle sur un socle de valeurs partagées : solidarité, volonté d’entreprendre, sens des équilibres et ouverture. La signature « L’Esprit grand ouvert » exprime cette philosophie et constitue un cadre référent pour les habitants d’un territoire récent.L’identité de la Région posée, il a semblé important d’engager un travail de fond sur le positionnement des Pays de la Loire à l’international. Dans ce domaine comme dans d’autres, la région compte nombre d’acteurs animés d’une réelle « volonté de faire » et de capacité de coopération. De la promotion touristique à la recherche d’investisseurs étrangers, l’objectif était de faire émerger les points de convergence entre les acteurs publics, le monde des entreprises et celui du secteur tiers, pour développer l’image d’une région attractive, ouverte sur le monde, ayant sa place dans la globalisation.Cette stratégie marketing met en avant la capacité de la Région et de ses acteurs à anticiper les

mutations du monde en recherchant et développant les solutions de vie d e d e m a i n . Elle repose sur 4 thématiques prioritaires : les industries durables, l’innovation au service de la vie, l’intelligence créative, le progrès social. Elle s’appuie sur une stratégie de réseaux qui, mis en relation les uns avec les autres, créent des effets de masse efficaces à l’échelle mondiale, dans des domaines où la région dispose d’atouts véritablement compétitifs, en alliant la créativité (culturelle, économique, sociale…) et l’innovation technologique.Pilote de cette démarche, la direction de la communication anime aujourd’hui 4 thinks tanks qui travaillent avec les acteurs clés au référencement international du

territoire sur des sujets identifiés comme prioritaires, tels que les matériaux composites, les plate-formes d’innovation, le végétal spécialisé, le design, les innovations des acteurs publics en matière de formation.Parallèlement, ces thématiques inspirent les travaux lancés par la Région en septembre 2008 au travers de ses 2èmes Assises du territoire et ouvrent la voie à l’élaboration de son Agenda 21. Elles inspirent aussi le projet éditorial de son nouveau magazine ainsi que les campagnes de communication régionales et nationales qu’elle mènera dans les prochaines semaines.

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Le directeur de la Cité se sent-il concerné par les problématiques de communication publique ?

Évidemment et je dirais même par définition. Car la Cité des Congrès de Nantes est une SEM. Nous nous inscrivons de ce fait dans une complète logique de communication publique. Nos actionnaires majoritaires

sont les collectivités. Elles nous ont confié une tâche par délégation de service public avec tout ce que cela veut dire d’investissement auprès d’eux, comme acteur majeur de l’événementiel culturel, intellectuel ou sociétal. La Cité est un outil de communication et de rayonnement au service d’un territoire. Nous sommes

d’ailleurs inscrits dans une logique de cohérence stratégique. Nous travaillons en permanence avec les responsables de la communication de la ville, comme de la métropole, avec qui nous avons des séances de travail et de réflexion régulières.

Ce 20e Cap’Com représente-t-il une manifestation un peu particulière pour vous ?

Oui, on s’y reconnaît et cela donne une tonalité particulière à notre accueil. Nous sommes très fiers de recevoir cette édition anniversaire. C’est pour moi la deuxième fois car j’avais déjà accueilli le Forum en 2000, peu de temps après mon arrivée à la Cité. Mais surtout j’étais intervenu à Valence dans l’un des tous premiers Cap’Com. Je suis heureux de voir que la manifestation est en pleine forme et a pris une belle ampleur. Bienvenue donc…

Culture

LA CITÉ EN CHIFFRES

La Cité anime le territoire avec :

> 220 événements économiques et institutionnels

> 110 concerts et spectacles> 3 festivals internationaux> 570 000 personnes accueillies

Elle est également un acteur économique majeur avec :

> 77 employés permanents > 10 millions €

de chiffre d’affaires> 51 millions €

de retombées économiques> 722 emplois induits

La Cité, un acteur de communicationInterview Jacques Tallut, directeur de la Cité des Congrès de Nantes

quartiers amène la musique vers de nouveaux publics. Organisée par une SEM dédiée, en coproduction avec la Cité des Congrès, la Folle

journée s’exporte à Bilbao, Tokyo et Rio de Janeiro. La 15e édition, en janvier prochain, mettra à l’honneur la musique allemande.

plus de 120 000 spectateurs viennent écouter les 300 concerts et conférences proposés tandis qu’un important travail dans les

Événement emblématique de l’esprit Nantais, la Folle journée offre à la musique classique un engouement populaire. Pendant 5 jours,

La Folle journée

Saint Nazaire : (re)construire une histoire urbaineL’histoire de Saint-Nazaire est celle d’un petit bourg de pilotes de Loire devenu port trans-atlantique, ville cœur du plus grand chantier naval français. Lieu de naissance de dizaines de navires depuis la fin du XIXe siècle, la cité nazairienne est aussi devenue celui des plus gros avions au monde. Les chantiers navals et l’aéronautique ont ainsi transformé Saint-Nazaire en ville de géants. La seconde guerre mondiale a profondément marqué la ville :

détruite par les bombardements à plus de 80 %, Saint-Nazaire a été la dernière ville libérée d’Europe, le 11 mai 1945. L’un des vestiges de cette période funeste, la base des sous-marins, a coupé la ville de son port lors de la reconstruction dans les années 50. Aussi tout le travail de ces vingt dernières années a été de retourner la ville vers la mer. Le quartier Ville-Port, né en 2000, renoue Saint-Nazaire avec ses quais à l’endroit même d’où partaient les fameux liners dont

Le Normandie ou Le France… Amarré dans la base des sous-marins, Escal’Atlantic, le paquebot de l’imaginaire, fait vivre les ambiances et les espaces des géants des mers. Ville centre de la CARENE, Saint-Nazaire compte aujourd’hui 68 000 habitants et inscrit son avenir dans une métropole Nantes/Saint-Nazaire de 800 000 habitants.

C.N.> Visite professionnelle, mardi 9 décembre à 15h00

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PORTRAIT

CLAUS SORENSEN directeur général de la DG Communication de la Commission européenne

Diplômé en sciences économiques, il rejoint le ministère des affaires étrangères du Danemark puis l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économique).Sa carrière prend une dimension européenne à la fin des années 1980, d’abord comme conseiller au sein de la Représentation permanente du Danemark à Bruxelles puis auprès des différents Commissaires européens danois. À ce titre il s’intéresse particulièrement aux questions d’environnement, de ruralité et d’agriculture.En 2003, il devient directeur du département des affaires interna-tionales au sein de la DG Environ-nement puis, en 2004, directeur de cabi-net du Commissaire à l’agriculture et aux affaires rurales, avant de prendre la tête de la DG Com en janvier 2006.Polyglotte, Claus Sorensen maîtrise parfaitement l’anglais, l’allemand… et surtout un français remarquable !

> Conférence « Communiquer l’Europe », mercredi 10 décembre à 11h00

Sous la vice-présidence de Margot Wallstrom, la Com- mission européenne a fait un travail important de commu-nication. Qu’en attend-elle ?

L’objectif général est de fournir une information adaptée aux citoyens européens sur l’Union et ses politiques. Et cela doit être fait au plus près des citoyens, au niveau local.

Quels sont les thématiques principales sur lesquelles vous travaillez actuellement ?

En 2008, la Commission s’est fixé 8 priorités de communication alors qu’elles étaient 21 en 2007 : le Traité de Lisbonne, l’énergie et le changement climatique, l’asile et l’immigration, la réforme du budget, le bilan de la réalité sociale, l’Union Européenne dans le monde, l’emploi et la croissance et le dialogue interculturel. En 2009, elles se réduiront encore avec 2 sujets particuliers : les élections et la commémoration de la chute du Mur.

La Commission souhaite aujourd’hui s’appuyer sur des relais dans les pays membres, quelle est l’idée de cette démarche ?

Le défi pour la Commission est de communiquer dans 27 États membres, à 450 millions de citoyens, en 23 langues. Il faut donc qu’elle s’appuie sur des partenaires. C’est le sens de sa dernière communication, “Communiquer l’Europe en partenariat” qui vise à établir un partenariat avec chaque État membre pour plus d’efficacité.

En France ce sont les collectivités locales qui semblent être les bons relais de proximité. Comment peuvent-elles se saisir des thématiques européennes dans le cadre de leur communication locale ?

Cela dépend largement de la relation de travail qui doit être établie entre la Commission et les collectivités. Elles ne pourront se saisir des thématiques européennes que dans la mesure où elles les comprennent, qu’elles en identifient la pertinence et

l’impact au niveau local. Voilà pourquoi il est important qu’une relation de travail permanente et régulière soit établie entre les services de la Commission et les responsables de communication des collectivités territoriales.

L’élection du Parlement euro- péen se déroulera en juin prochain. La démocratie européenne passe-t-elle par une mobilisation des structures locales à cette occasion ?

Tout à fait. Il sera particulière-ment important de promouvoir la participation aux élections européennes qui est allée en se réduisant d’une élection à l’autre. L’autre problème fondamental à résoudre est de déconnecter les élections européennes des débats politiques purement nationaux et de faire en sorte que les citoyens investissent le débat politique sur le futur de l’Union et sur les politiques européennes.

Europe Entretien avec Marc Taquet-Graziani, communication manager à la Commission européenne

« Sur les outils, les pratiques et le rapport aux politiques, l’urgence et les problèmes, grosso modo, c’est pareil, souligne Joëlle Deglin du Ministère de la Région Wallonne. Avec une vraie nuance : la communication territoriale est, chez vous, beaucoup plus développée. Chez nous, à part dans les villes comme Namur ou Liège, il n’y a pas ou très peu de service structuré : c’est un échevin (équivalent de vos adjoints) qui est le plus souvent en charge de la com-munication. De plus, nous n’avons en Belgique, ni for-mation, ni filière de recrutement spécifique. Vous êtes en avance… »

Les 125 membres de l’Association des communicateurs municipaux du Québec – ACMQ – ont aussi leur réunion de famille. Moment de rencontres et de discussions, ce colloque est organisé chaque année par une ville différente. L’occasion de faire connaître les attraits des cités québécoises et de tirer profit des expériences locales. Depuis 1978, l’ACMQ se veut réseau d’échanges. Elle édite un bulletin trimestriel, organise son grand prix et propose des journées de formation.

Un Cap’Com québécois

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INTERNATIONAL

La proximité, un enjeu de communication

Communication publique en Wallonie ou en France ?

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Wallons, québécois et français réunis à l’occasion du dernier congrès de l’ACMQ

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MUTUALISER LES PRATIQUES

Les parcours thématiques

Le débat public

Culture, économie, communication

Le projet éditorial en question

Communication et mode de vie

DÉCOUVRIR UN TERRITOIRE

Les visites professionnelles

Machines de l’Île

Chantiers navals de saint- Nazaire

GPV Malakoff

MAÎTRISER LES OUTILSAteliers méthodologiques Séquences webFoire aux expériences

900 PROFESSIONNELSCommunicants, Elus,Agences, Consultants, Universitaires, étudiantsTechniciens, Dir' Cabs et DG

CONVIVIALITÉ 

Soirée musée

La nuit de la communication,

Le BistroLes cafés thématiques

Les apéros du off

CONNEXIONMail listePortail ressourcesAnnuaireRencontres régionales

PARTICIPATION

Consulter le programme

S’inscrire

Faire connaître

PENSER LA STRATÉGIE Les grands conférenciersDominique Wolton, Philippe Breton, Christian Salmon, Thierry Libaert, Jean-Marc Ayrault, Loic Blondiaux,Jacques Auxiette...

1 - Où s’est déroulé le premier Cap’Com ? Issy-les-Moulineaux Valence Lyon

2 - Quel Premier Ministre en fonction est venu à Cap’Com ?

Michel Rocard Alain Juppé Lionel Jospin

3 - En vingt ans, dans combien de villes différentes le Forum s’est-il déroulé ?

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4 - Qui a dit, en parlant du Forum : « Et en plus on mange bien »

Paul Bocuse William Saurin Guy Lorant

Réponses le 10 décembre à Nantes

Sylvie BarnezetTémoignage

Céline MennessonTémoignage

Responsable commu-nication de l ’Agence d’urbanisme de Grenoble. « Après une première séance de débriefing, les idées com-mencent à fuser. Certains

ressortent leurs thèmes de prédilection - on les voit venir - d’autres parlent d’un livre qu’ils viennent de finir, d’autres vont vers des contrées quasi inconnues… Peu à peu, le Forum se dessine, sa carte heuristique prend forme. Chacun est prêt à s’investir dans cette nouvelle aventure mêlant réflexions prospectives, organisation pratique, contraintes de temps… Nous mettons tout en œuvre pour produire le meilleur Forum possible. »

Directrice de la commu-nication de la SEMAEST. « Pour moi le comité de pilotage ce sont avant tout des professionnels de la com-munication qui me font

réfléchir sur ma manière de travailler. C’est un lieu de réflexion, de partage d’opinion et de tendances nouvelles. Nos échanges rassurent mes doutes, remettent en questions mes pratiques. À la SEMAEST, nous réfléchissons par exemple à la refonte de nos publications. Les éclairages du comité de pilotage sont une précieuse contribution. »

5CAP’COM 2008

ORGANISATION

La proximité, un enjeu de communication Le programme du Forum est le fruit d’une réflexion col-lective. Celle du comité de pilotage qui réunit une qua- rantaine de responsables de communication, de consul-tants et d’universitaires. Tous les niveaux de collectivité y sont représentés, des petites

villes aux grandes agglo-mérations, conseils généraux et régions. Des représen-tants des organismes de logement social, d’agences d’urbanisme, de chambres consulaires, de SEM illus-trent la diversité des acteurs publics territoriaux et de

leurs attentes. Le comité de pilotage se réunit toutes les 4 à 6 semaines pour construire un programme reflet des préoccupations de chacun.

> Retrouvez la liste des membres du comité de pilotage sur forum.cap-com.org

Le comité de pilotage de Cap’Com

Le Forum en carte heuristiqueNouveauté

Une carte heuristique c’est une carte des idées, une carte conceptuelle, une carte mentale. Une nouvelle façon de construire sa communication ? Des éléments de réponses lors de l’atelier « Utiliser les cartes heuristiques », mercredi 10 décembre à 15h00

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Qui sont les communicants territoriaux ?Tout ce que avez toujours voulu savoir sur la communication territoriale... sans jamais oser le demander ! Une nouvelle enquête fait le point sur les évolutions de la profession. Les résultats seront présentés en ouverture du Carrefour des métiers.

Peut-on dresser un portrait du communicant territorial ? L’enquête, réalisée par la revue Public(s), présentée à Cap’Com en 2005 donne des éléments. Il s’agit d’une femme dans 53 % des cas. Ce communicant est âgé de moins de 35 ans (43 %), d’un niveau bac + 3 (47 %). Il est con-tractuel (53 %) et gagne de 25 à 35 000 euros (66 %). Ces chiffres datent un peu. La profession évolue. Les profes-sionnels expérimentés partent à la retraite. Les nouveaux venus sont mieux formés… Les TIC bousculent les habitudes. D’autres exigences apparais- sent : nécessité d’une meilleure

évaluation, montée en puissance de la démocratie participa-tive, affirmation de nouveaux territoires…Cap’Com, en partenariat avec le CNFPT et la société Occur-rence, a, cette année, réalisé une nouvelle enquête sur la profes-sion. Les réponses au question-naire et leur analyse enrichiront les échanges au Carrefour des métiers lors du 20ème Forum de la communication publique. L’occasion de mieux cerner la ré-alité de la profession. En quelque sorte, un coup de projecteur sur tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les communi-cant territoriaux... sans jamais

oser le demander ! Les questions sont nombreuses. Qui sont-ils aujourd’hui ? Comment sont-ils formés ? Quelles sont leurs at-tentes en formation continue ? Quel est leur statut ? Comment évoluent-t-ils ? Quelles perspec-tives de carrière ? Quelle est leur rémunération ? L’enquête 2008 va actualiser notre/votre connaissance du métier de communicant territo-rial. La reconnaissance des spéc-ificités de cette communication est la condition sine qua non de l’affirmation du rôle stratégique de cette fonction dans les collec-tivités. Les spécificités des ser-vices, les champs d’action qu’ils regroupent tout autant que le statut du communicant ou sa place dans l’organigramme sont révélateurs de la place dévolue à

la communication publique dans les collectivités territoriales.Nous l’avons affirmé en mars dernier dans le manifeste « La communication publique est un service public » : parce qu’elle est au cœur de la relation entre les citoyens et la collectiv-ité, la communication publique exige éthique, rigueur et profes-sionnalisme. Il convient aujourd’hui de con-forter ses missions et de réaf-firmer son véritable sens : faire grandir l’intérêt des citoyens pour la chose publique, faciliter la participation des habitants à la gestion de la cité, promouvoir les territoires.

L.M.> Le Carrefour des métiers, jeudi 11 décembre à 16h30

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ACTUALITÉ

Enquête

Benchmarkers, à vos marques ! Le « Salon des expériences » est un espace participatif mis à votre disposition. Vous avez jusqu’au 15 novembre pour soumettre à Cap’Com votre opération ou votre

dispositif de communication. Parmi les expériences proposées, 10 seront retenues pour être présentées sous forme de séance poster : 1 panneau, 15 minutes de présentation, 15 minutes de discussion. Espace d’échange, le salon est également à votre disposition pour déposer vos publications et consulter celles des autres. Toutes les infos sur forum.cap-com.org

> Le salon des expériences, mercredi 10 et jeudi 11 décembre

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ÉVÉNEMENT

Licencié en droit et diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris, docteur en sociologie, Do-minique Wolton, actuellement directeur de recherche au CNRS, assume la direction du laboratoire « Information, communication et enjeux scientifiques » depuis 2000. Il a créé en 2007 l’Institut des

sciences de la communication.Il a fondé et dirige, depuis 1988, la revue internationale Hermès (éditions CNRS) dont l’objectif est d’étudier de manière inter-disciplinaire la communication. Il dirige également la collection «Communication » aux éditions du CNRS.

Dominique Wolton analyse, au travers de nombreux ouvrages et articles, les rapports entre cul-ture, communication, société et politique. Après avoir beaucoup écrit sur les médias, la commu-nication politique, l’Europe, In-ternet, il étudie les conséquen- ces politiques et culturelles de la

mondialisation de l’information et de la communication. Pour lui, l’information et la com-munication sont un des enjeux politiques majeurs du XXIème siècle, et la cohabitation cul-turelle un impératif à construi- re comme condition d’une 3ème

mondialisation.

Dominique Wolton, sociologue de la communication contemporaine

Portrait

Penser le projet politique de la communicationEntretien avec Dominique Wolton qui ouvre le Forum avec une conférence sur la communication de demain, à l’aune de l’évolution rapide des modes de vie dans une société pluriculturelle et mondialisée.

Interview

Vous dites que la seule vraie révolution de ces 50 dernières années est celle de la communication. Qu’entendez-vous par là ?

Nous assistons à une conjugaison de deux éléments : d’une part, l’émancipation culturelle et sociale de l’individu, qui induit que chacun est plus éduqué, plus à même de penser librement et donc à communiquer. Et de l’autre, la révolution tech-nologique. C’est une double révolution communicationnelle dans laquelle le monde entier baigne.Mais attention, le village global communicationnel est une réalité technique qui attend un projet politique. Para- doxalement, plus les techniques réduisent les distances géo-

graphiques, plus les distances culturelles prennent de l’impor- tance et obligent à un projet humaniste pour que les hommes se tolèrent.

Comment assumer de façon positive l’évolution marchande de la communication et l’expérience de liberté qu’elle comporte ?

Réussir à communiquer est la grande question de notre vie. La com- munication est au cœur des rapports personnels, familiaux, sociaux, politiques et, de plus en plus, de la mon- dialisation. Pourtant elle est constamment dévalorisée, soup-çonnée de manipulation, réduite aux paillettes… Toute fonction humaine a une double dimension, à la fois porteuse de sens et marchande. Ce qui est complexe pour la communication, c’est que bien que pratique humaine fondamentale, elle ne soit pas reconnue comme telle : elle n’a pas la place qu’elle mérite. Seule sa dimension marchande lui est attribuée. Nous ne sommes pas aujourd’hui capables d’envisa-ger, dans notre société, la communication de façon sereine.

Êtes-vous vraiment sûr que dans la société actuelle, le récepteur ne reste pas passif ?

Heureusement qu’il reste critique ! Face aux messages toujours plus nombreux, toujours plus complexes, personne ne reste passif. Les êtres humains ne sont pas

passifs. D’autant plus aujourd’hui : les grandes formes de pensée monolithique disparaissent , chacun pense avec son éducation et sa culture.

Pensez-vous que l’évolution d’Internet transforme à terme l’information et la communication ?

Ce n’est pas parce que l’Autre est aujourd’hui plus accessible qu’il est plus compréhensible, c’est même précisément l’inverse. Internet rapproche le monde tout en le tenant à distance.Internet permet à la fois la spéculation, le développement très rapide de la crise financière et le développement de la conscience critique. Le débat sur le contrôle d’Internet est complexe car c’est aussi la loi du

plus fort. Or, depuis toujours, la loi protège l’individu : je pense donc qu’il faut réguler.Cela dit, opposer anciens et nouveaux médias comme Internet est une problématique dépassée : il faut les penser ensemble. L’essentiel n’est pas du côté des techniques mais du côté des hommes et des sociétés.

Est-ce que, selon vous, la communication publique peut rester « protégée » de distorsions plutôt véhiculées par la communication privée, comme les tendances à la mani- pulation, le manque d’éthique et de déontologie… ?

Cette question renvoie à notre relation à la communication. Car on pense toujours que ce sont les autres qui sont manipulés, mais pas soi. En même temps, la communication est comme d’autres pratiques, la culture par exemple, à la fois outil d’émancipation et de commerce. La communication, à la fois privée et publique est donc porteuse des maux humains. Ni plus, ni moins…

S.B.> Conférence d'ouverture, mercredi 10 décembre à 9h30

“Dans la commu-nication, le plus

compliqué n’est ni le message,

ni la technique, mais le récepteur.”

Page 8: Programme Forum 2008

Communiquer sans moyens, c’est possible !

8CAP’COM 2008

CAP’COM ET VOUS

Jusqu’à présent le budget consa- cré par les petites collectivités à la communication et la démocratie locale se résumait au chapitre « fêtes et cérémonies ». Aujourd’hui elles sont confrontées

à la nécessité de communiquer auprès de leurs administrés, en direction des entreprises, pour développer leur offre touri- stique ou de services. Or, seules les grandes villes ont les mo-

yens de développer de grandes campagnes institutionnelles avec encarts presse, affichage 4x3 et plaquettes de qualité.La question est posée : dans une société d’hyper information, comment les petites structures peuvent-elles exister ? Comment faire pour qu’un public noyé d’information sans cesse renou-velée trouve encore quelque intérêt dans la Lettre du Maire ou la réunion publique pour la présentation d’un projet ?Pour se donner une réelle visi-bilité les communes de petite taille, les petites structures intercommunales ou associatives doivent pouvoir contourner l’aspect financier pour aller

vers un mode de communication accessible. En marge de la publicité par affichage, de la présence dans des salons ou de l’achat d’espace dans les médias, il existe des techniques de com-munication moins coûteuses. Le développement de sites Internet « mairies » témoigne bien de ce changement de culture et, à condition de ne pas chercher à « copier » les grandes struc-tures qui peuvent faire appel à des créatifs, l’inventivité pallie souvent le manque de budget.

C.F.> Atelier « Petites communes, petites structures, communiquer sans moyens »mercredi 10 décembre à 11h00

Les collectivités territoriales représentent une part très importante du public du Forum. Mais la manifestation est aussi un lieu de rendez-vous pour tous les partenaires de l’action publique locale : les organismes de logement social, de tourisme, les agences de développement, les SEM, les chambres consulaires, les administrations déconcentrées…

Les collectivités mais pas seulement

Opérateurs des collectivités locales, les Sociétés d’Économie Mixte et autres entreprises publiques locales (EPL) sont des

outils hybrides, à la fois publics et privés, qui maîtrisent ces deux cultures. Les communicants de SEM ont donc un intérêt fort à voir ce qui se passe « de l’autre côté de la barrière ». Ils partagent avec les communicants de col-lectivités des problématiques communes : comment s’adresser aux habitants, servir les publics, les informer… En ce sens, passer la porte du Forum c’est entrer dans un réseau.

Les SEM

Catherine-Isabel Baudry, directrice de la communication de l’OPAC du Grand Lyon « 20 ans de Cap’Com, 20 ans de découverte …en route pour un nouveau continent ! »

CarrefourActionProfessionnels

Cellules (grises !)OuvertureMixité

Stéphanie Drapkin-Lopard, Responsable communication de la COMPAIN

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Les chambres consulairesLe point de vue d’Olivier Thierry, dircom de la CCI de Dunkerque :« Cap’Com est l’occasion de prendre un peu de hauteur par rapport au quotidien. Même si le statut des CCI est spécifique, si la cible première de nos actions reste les entrepreneurs, les probléma-tiques sont souvent communes à la communication publique telle qu’elle existe dans les collectivités territoriales. Régulièrement, nous montons, pour nos clients, les

entreprises, des opérations à desti-nation du grand public. Un peu de « benchmarking » et d’échanges au Cap’Com ne font pas de mal ! »

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9L DOSSIER : LE PROGRAMMECAP’COM 2008

En choisissant ce thème au tour-nant de nos vingt ans, le comité de pilotage a clairement fait le choix de la prospective. Au moment où s’agite le monde, où basculent les systèmes, il était impensable de ne pas interroger les grands champs de la communication en réfléchissant collectivement au sens du mot communication comme à celui de « public ». Nous avons choisi de balayer et d’analyser avec vous, qui pourrez être à la fois auditeur et acteur, attentif et interpellateur, ce qui, à partir des expériences d’hier et d’aujourd’hui, permet d’imaginer ce qui nous attend dans les prochaines années. Sur l’évolution des comportements

et l’urgence du durable, sur l’envie de symbole, de culture et d’identité, sur le besoin de débat et de transparence de la décision, sur les manières de dire l’action publique et sur les modes d’écoute de la voix de chacun, sur la dimension territoriale et sur le politique, nous avons essayé de conjuguer réflexion et outils, approche méthodologique et

approche stratégique. Ateliers, débats, conférences, parcours, carrefours numériques, séances posters… chaque format a sa vocation. Nous espérons que, dans ce foisonnement, chacun trouvera le mode et l’approche qui lui convient. Et faire que ce rendez-vous reste le vôtre : celui de la communication et des communicants… publics !

Demain, quelle communication publique ? Édito

Les pages qui suivent ne présentent pas notre programme de façon clas-

sique, linéaire avec descriptif simple et noms des intervenants. Ceux-là

vous les trouverez en ligne, actualisés en permanence sur le site du Forum

forum.cap-com.org Mais vous trouverez, au fil des pages idées, focus,

zoom, illustrations, commentaires et modes d’entrée dans les thématiques.

Découvrez le tableau synoptique en pages 18 et 19.Dominique Mégard,

déléguée générale de Cap’Com

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Cap’Com : mode d’emploi

Les nouvelles possibilités numériques, liées à Internet, trouvent une place de choix dans un avenir déjà là ! Dans un format court - 45 min - et ouvert aux questions de l’assistance, ces 8 carrefours ont pour objectif de faire connaître de nouveaux champs, de nouveaux outils investis par les collectivités et les acteurs publics locaux : la démocratie en ligne, les SMS, la vidéo sur le Web, les réseaux sociaux, les téléservices, les espaces publics numériques… Organisés en trois thématiques, ils donnent des clés et des conseils pour transposer efficacement ces avancées technologiques dans le contexte de communication propre à chacun.

Les carrefours numériques :

Web territorial : perspectives immédiates

Au cœur du Web 2.0 Publics, équipes, métiers : quel devenir ?

• Web 2.0 et stratégies de communication mercredi 10 décembre à 11h00

• Le numérique au service de la démocratie ? mercredi 10 décembre à 12h00

• Nomadisme : du SMS au bluetooth mercredi 10 décembre à 15h00

• Web TV et formats vidéo mercredi 10 décembre à 16h00

• Investir les réseaux sociaux mercredi 10 décembre à 17h00

• Téléservices : un atout pour la communication mercredi 10 décembre à 18h00

• Un rôle nouveau pour les Espaces publics numériques jeudi 11 décembre à 10h30

• Numérique : quel impact sur les métiers de la communication ? jeudi 11 décembre à 11h30

FOCUSUne conférence stratégique consacrée aux évolutions du Web territorial sera donnée par Gérard Loiseau, maître de conférences à l’Université de Toulouse, chercheur au CNRS> Conférence « La démocratie électronique locale » jeudi 11 décembre à 9h00

10CAP’COM 2008

DOSSIER : ZOOM

Frustrant. C’est un qualificatif qui, paradoxalement, ravit la déléguée générale et le comi-té de pilotage du Forum. Car la frustration est ici synonyme de richesse et de pertinence. Tant mieux s’il est difficile de choisir, tant mieux si tout semble intéressant et répondre aux préoccupations de chacun. En y regardant de plus près, dans le détail des problématiques, des expériences présentées, il est plus facile de composer son menu ou celui de son équipe. Et pour les moments que vous ne pourriez pas suivre en direct, rien n’est perdu. L’ensemble des actes du Forum sera disponible à partir du premier trimestre 2009 dans la partie ressources du portail www.pcompublique.com

En dehors de la conférence d’ouverture et du grand débat, trois formats ont été privilégiés :

• Les conférences stratégiques dressent les perspectives d’évolution des grands axes de la communication publique (voir ci-contre). Durée : 1h30

• Les parcours analysent et mettent en perspective trois expériences sur des thématiques fortes de communication terri-toriale. Durée : 3h00

• Les ateliers méthodologiques proposent une approche concrète et concise sur des questions pratiques. Durée : 45 à 60 min.

LE FORUM EN CHIFFRES

Pendant 3 jours, les 900 participants du Forum choisiront leur programme parmi :

> 8 conférences> 4 parcours thématiques> 4 visites professionnelles> 3 débats> 8 carrefours numériques> 20 ateliers méthodologiques> 2 cérémonies de remise des prix> 1 nuit de la communication

YANN-YVES BIFFE, directeur de la communication des Sables d’OlonnePHILIPPE DERACOURT, chargé de mission TIC au Conseil général du Val-de-Marne

Pilotes

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Démocratie participative : où va-t-on ?

COMMUNICATION DE CRISE : une communication sensible

Par Thierry Libaert, maître de conférence à l’IEP de Paris, membre du comité de veille écologique de la Fondation Nicolas Hulot

La crise est protéiforme et mutante. Or notre représentation reste marquée par une ancienne lecture à base de typologie, de prévisibilité, de processus et d’organisation. Elle concerne désormais tout type de structure. Loin des accidents technologiques majeurs, les crises actuelles arrivent sournoisement à l’exemple du célèbre battement d’ailes de papillon qui entraîne une tempête. Elles vont se multiplier et concerneront tous les domaines de la communication publique. Les décideurs seront toujours en première ligne. Cela nécessite de connaître quelques principes de base mais aussi de pouvoir les appliquer avec souplesse.

> Conférence « La communication de crise » mercredi 10 décembre à 17h00

Dans votre dernier ouvrage Convaincre sans manipuler, vous affirmez que l’on peut faire une distinction entre argumenter et manipuler. Estimez-vous que cela concerne le monde de la communication publique ?

Dès qu’il s’agit de convaincre un auditoire, il existe une ligne de partage entre des procédures qui laissent les personnes libres d’adhérer ou non à l’opinion qu’on leur propose et des procédés qui relèvent en quelque sorte d’une coercition mentale invi-

sible. Tous les secteurs de la communication sont concernés par cette tentation y compris le public, même s’il est le lieu d’une affirmation éthique.

Sentez-vous une évolution de ce point de vue ?

D’un côté nous sommes sortis des grandes ficelles de la pro-pagande. Une partie du public est de plus en plus exigeante et capable de décoder les messages qu’on lui envoie. D’un autre côté ce que l’on pourrait appeler la culture de l’argumentation est sans doute en recul de façon durable. Je suis très inquiet par exemple de la valorisation systématique et croissante de la séduction comme procédé légitime pour convaincre autrui. Dans le domaine politique, on voit se développer un climat démagogique et populiste.

Les professionnels de la communication ont-ils une responsabilité dans le refus de ces dérives ?

Les professionnels sont respon-sables in fine des méthodes qu’ils utilisent. Ils ont le devoir moral de refuser les incitations qui pourraient leur être faites d’utiliser des procédés douteux. Ils ont aussi un rôle pédagogique et culturel. Professionnel du message, de l’information, de la conviction, ce sont eux qui peuvent donner l’exemple de ce qui est légitime ou pas. Enfin je crois qu’ils ont un rôle fondamental dans le dévelop- pement de la démocratie car celle-ci est un régime de la parole. Dans ce sens, la culture de la communication se confond avec la culture de la démocratie.

> Conférence « L’argumentation », jeudi 11 décembre à 10h30

Storytelling La machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits

L’art, ancestral, de raconter des his-toires est devenu, depuis les années 1990, une arme redoutable pour les gourous du marketing et du manage-ment. Derrière les campagnes pub-licitaires, mais aussi dans l’ombre des campagnes électorales victorieuses se cachent, en effet, les techniciens sophistiqués du storytelling. Chris-tian Salmon dévoile les rouages d’une « machine à raconter » qui remplace le raisonnement rationnel et qui concerne tout autant les territoires que la world company.

> Conférence « Le storytelling des territoires », mercredi 10 décembre à 15h00

Loïc Blondiaux, pro-fesseur au dépar-tement de Science politique de Paris 1 – Sorbonne, analysera les grands enjeux de la démocratie partici-pative, ses ambitions,

ses limites, ses enjeux pour la communica-tion publique locale.

“Démocratie participa-tive” ou “Démocratie d’opinion” ? Dérive populiste ou avancée démocratique ? Mode éphémère ou mouve-ment politique du-rable ? La confusion la plus grande règne aujourd’hui autour de l’idée de démocratie participative, de sa sig-

nification et de ses im-plications pour la con-duite au quotidien de l’action publique. Le moment est venu d’une clarification conceptu-elle. Un bilan informé et critique des expériences réalisées en France et à l’étranger. Une réflexion prospective sur ce que peut changer, à terme, la multiplication de dispositifs participatifs (conseils de quartier, débat public, concertations

obligatoires, jurys de citoyens...) dans l’action publique. Autant de préalables indispensables à une interrogation sur le rôle que peut jouer la communica-tion publique dans l’accompagnement ou le pilotage d’un tel mouvement.

> Conférence « La démocratie participative en questions », mercredi 10 décembre à 11h00

11DOSSIER : LES CONFÉRENCES STRATÉGIQUESCAP’COM 2008

pratiques. L’ambition est bien de sortir de l’approche quoti-dienne pour repenser plus en profondeur sa ou ses stratégies de communication. En somme,

Le principe est simple et direct : 40 minutes d’exposé, 40 minutes de débat. Les conférenciers, experts reconnus, font le point sur les grands enjeux de la com-

les conférences stratégiques s’adressent à ceux qui, plus que des réponses, viennent chercher… des questions.

F.B.

munication publique de demain. La parole est ensuite donnée à la salle pour permettre aux professionnels de confronter ces analyses à leurs propres

Les conférences stratégiques : un choix éditorial

Point de vue

Philippe Breton,anthropologue de la communication

Trois questions à…

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PARCOURS 2 : mercredi 10 décembre à 14h30

Faire des contraintes réglementaires de vraies opportunités de communicationLa loi exige, pour des projets d’aménagement publics ou privés engageant l’avenir, une concertation des habitants dont la forme dépend de l’envergure et des impacts desdits projets. Ces dispositifs -enquête publique, concertation préalable, débat public... - sont sources d’information, moments d’échanges entre maîtres d’ouvrage, pouvoirs publics et citoyens. Ils peuvent concerner les transports (ligne ferroviaire, route ou autoroute, plans de déplacements urbains…), l’aménagement du territoire (schéma de cohérence territoriale, plan local d’urbanisme…) ou la construction d’équipements principalement relatifs à l’énergie, l’eau ou les déchets. Comment une collectivité peut-elle y participer même lorsqu’elle n’est pas à l’initiative du projet ? Comment peut-elle contribuer plus efficacement à la mobilisation et la participation ? Comment un responsable de communication territoriale peut-il organiser une prise de parole ? La contrainte peut devenir une opportunité dès lors qu’on veille à définir des objectifs et des moyens. La vie démocratique locale ne peut qu’en sortir renforcée.

Perfectionner la concertation publique

JÉRôME LAVAUx, consultant, spécialiste du débat publicxAVIER CROUAN, directeur de la communication de Rennes

Pilotes

Culture et territoire : la tentation de la banalité

MATHIEU BARADEAU, directeur de la communication de NantesAkIM CHEkHAB, consultant, enseignant à l’Université de Marne-la-Vallée

La culture est à la fois vecteur et objet de communication. Nantes l’a compris comme d’autres villes françaises et européennes, comme des quartiers aussi qui ont fait ce choix de la culture pour changer leur image. Allumées à Nantes, Nuit blanche à Paris, capitales européennes de la culture, mais aussi La Folle Journée qui s’exporte à Bilbao, Tokyo ou Rio et rayonne en région… Les formes sont diverses, les interactions nombreuses entre communication et culture. On peut d’ailleurs constater que l’émergence de la communication locale et la décentralisation culturelle sont allées de pair depuis 20 ans. Mais après cette première phase d’installation de la culture dans le patrimoine identitaire des territoires, n’entrevoie-t-on pas l’overdose ? La voie est étroite entre une ringardisation de l’outil culture – quelle collectivité, aussi petite soit-elle n’a pas son festival – et une intégration de plus en plus poussée des stratégies de développement culturel et de communication. Il semble évident qu’aujourd’hui la bascule doit être faite vers une véritable stratégie de marketing territorial au risque de faire de la culture le summum de la banalité.

1- Du « bien vivre ensemble » à l’attractivité globale : « la culture nous le rend bien »Les démarches « non productives » ou « non rentables » soutenues par les collectivités pour dynamiser la vie locale, s’avèrent aujourd’hui d’excellents atouts pour leur attractivité. Quelle est la place de l’ingrédient culture dans les stratégies de marque des territoires ?

2- Événements culturels majeurs : quelles nouveautés pour quelles retombées ?Après la vague des festivals des années 80 et 90, des formes plus élaborées et surtout plus durables se mettent en place. Capitales européennes de la culture, gestes architecturaux, décentralisation de grands établissements culturels… Quelles sont les nouvelles figures de proue culturelle pour l’image des territoires ?

3- La culture, révélateur d’identités ?Comment travailler à l’échelle du territoire, avec les collectivités, les élus, pour faire émerger une identité partagée ? La démarche conduite par Jean Blaise avec le projet Estuaire offre un cas d’étude intéressant et transposable.

Pilotes

PARCOURS 1 : mercredi 10 décembre à 14h30

La culture comme vecteur d’image et d’identité est largement utilisée dans la communication des territoires. La question pour demain : comment basculer vers une véritable stratégie de marketing territorial ?

12CAP’COM 2008

DOSSIER : LES PARCOURS

3 ANGLES POUR UN PARCOURS©

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Consommation, addiction, mobilité, tri, économie d’énergie… la communication publique locale intervient de manière croissante pour lutter contre les comportements à risque et encourager, au contraire, les bons comportements. La communication privée in-vestit le champ des valeurs environnementales, sociales et socié-tales alors que la collectivité intervient dans la prescription d’une consommation plus responsable et plus équitable. On voit ainsi s’opposer le consommer moins au consommer mieux. Plus de 39 millions de Français vivent sur des territoires qui ont engagé un agenda 21, pour autant l’éco-citoyenné y est-elle plus forte ? Encouragement, exemplarité, message éducatif ou sanction, quels peuvent être les registres d’une communication du changement efficace ? Faut-il culpabiliser, responsabiliser ou associer la cible ?

Une enquête exclusive, réalisée par l’agence GetA Links pour Cap’Com, permet d’approcher, pour la première fois au niveau de l’individu, la notion de convergence des messages émis par les différentes institutions publiques. Elle a pour objectif d’identifier le sentiment d’exposition à l’abondance des messages et des campagnes comportementales, toutes thématiques et tous émetteurs confondus, puis d’en mesurer l’adhésion et l’impact.En d’autres termes, les Français ont-ils l’impression que les campagnes sur le tri, la mobilité, la santé, le développement durable… les incitent effectivement à modifier durablement leurs comportements ? De façon transversale, ce sont les questions de tonalité et de mode d’expression (transgression, humour, dramatisation) qui sont abordées. Les Français ont également été interrogés sur leurs attentes en termes de communication : dispositifs participatifs, innovation, créativité... Un vrai guide pour les communicants publics dont les résultats inédits seront présentés en ouverture du parcours consacré aux modes de vie.

Modes de vie : quand la communication locale investit la sphère privée

La parole publique est-elle soluble dans le marketing éditorial ?

CHRISTOPHE BULTEL, directeur des études à Sciences Com’, en charge du développement durable

LAURENT RIÉRA, directeur adjoint de la communication de la CA de St-Quentin-en-Yvelines, chargé des publicationsCHRISTIAN DE LA GUÉRONNIèRE, directeur de l’agence ID Communes

Le Web 2.0 et ses nombreux avatars (blogs, sites contributifs…) confirment la montée en puissance du marketing éditorial, déjà amorcée par le succès foudroyant des journaux gratuits, l’explosion des radios « libre antenne » et le développement des télévisions locales sur la TNT. Ces évolutions ont radicalement bousculé la presse payante, elles viennent aujourd’hui interroger les supports de la communication publique. Comment la politique éditoriale des collectivités doit-elle se positionner vis-à-vis du marketing éditorial ? Entre la posture “100% émetteur” et le marketing “100% récepteur” quel est le bon dosage ?

Des exemples réussis d’adaptation de projets éditoriaux aux pratiques du lectorat permettent aujourd’hui de revenir sur les questionnements induits par les nouveaux médias. On peut dès lors en tirer des pistes de travail concrètes en rapport avec les objectifs de communication fixés pour les territoires.

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PARCOURS 4 : JeUdi 11 décembre à 9h00

PARCOURS 3 : JeUdi 11 décembre à 9h00

En matière de comportements et de modes de vie, la communication se veut de plus en plus prescriptive. Jusqu’où les citoyens accepteront-ils l’intervention des collectivités territoriales, des bailleurs sociaux, des services publics locaux dans leur vie quotidienne ?

Communication comportementale : le point de vue inédit des Français

13DOSSIER : LES PARCOURSCAP’COM 2008

> Quels sont les conditions d’acceptation des cibles d’un message de prescription intervenant dans le champ privé ?

> Quels sont les freins et les leviers qui permettent de mobiliser les habitants ?

> Quels sont les risques d’une communication trop moraliste, trop intrusive ou trop incantatoire ?

> Quels sont les facteurs de changement dont la communication peut tirer parti pour être efficace ?

Les grandes questions en débat

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14CAP’COM 2008

DOSSIER : LES TEMPS DU POLITIQUE

De la présidentielle aux munici-pales, les deux dernières années ont montré une évidente rupture en matière de communication. Des innovations ont été portées par la communication politique et électorale. S’appuyant sur des expériences locales, les débats participatifs, les dispositifs Web, les ambassadeurs de proximité mais aussi la maîtrise des agendas, la propension à raconter des his-toires, tous ces éléments ont été le fer de lance des stratégies de communication des candidats. Aujourd’hui la communication gouvernementale épouse, sous l’impulsion de Thierry Saussez, un certain nombre de ces procédés. Mais quelles en sont les

conséquences dans les territoires ? La communication des collec-tivités, des organismes publics de proximité est-elle impactée dura-blement par ces tendances ? Ou évolue-t-elle au contraire dans un univers communicationnel distinct ? Car, au-delà de la fron-tière plus ou moins perméable entre communication politique et communication publique, c’est bien la question de l’articulation et la différenciation des discours entre les échelles nationale et locale qui est posée. Les position-nements de Jean-Marc Ayrault à Nantes, de Gérard Collomb à Lyon ou d’Alain Juppé à Bordeaux sont à ce titre éclairants et renvoient précisément aux

enjeux de la communication locale. Aux termes de ce 20e Forum, le grand débat nous invitera ainsi à réfléchir aux valeurs de la communication publique que nous voulons demain.

> Le Grand débat, jeudi 11 décembre à 15h00 avec :

• Thierry Saussez, délégué interministériel à la communication

• Charles-Marie Boret, directeur de la communication de Bordeaux

• Jean-François Lanneluc, directeur de la communication et directeur de cabinet de Lyon

Le grand débat

Demain, quelle communication publique ?PORTRAIT

THIERRy SAUSSEz

Thierry Saussez est, depuis avril 2008, Directeur du Service d’information du gouvernement et Délégué interministériel à la communication. Auparavant, il a travaillé pendant plus de 30 ans dans le privé, chez Jaeger-Lecoultre, puis comme collabo-rateur de Michel Bongrand, qui a introduit le marketing politique en France, enfin comme fondateur et dirigeant de l’agence Image & Stratégie, spécialisée en communi-cation publique et institutionnelle.Il est par ailleurs conseiller municipal de Rueil-Malmaison. Au titre d’élu local, il a créé en 1993 la première Maison de l’Emploi en France. Il est aujourd’hui vice-président du réseau Tous pour l’Emploi.Thierry Saussez est l’auteur de neuf livres sur la communication, dont certains sont considérés comme des ouvrages de référence, notamment Politique Séduction et La prise de l’Élysée.

tion du débat politique national qui y perd sa crédibilité, que l’élu local est, lui, potentielle-ment plus crédible… Nombre de ceux qui se sont rangés derrière la « bannière » de ténors politiques nationaux auxdernières élections mu-nicipales en auront fait l’amère expérience. La communication publique locale ne doit-elle pas éviter la tentation de la repro-duction, de l’imitation ? Ne doit-elle pas réprimer la fascination que peut >>>

Élections : national n’est pas local !Point de vue Par Jean Breillat, directeur de la communication de la ville de Tours

Les dernières élections l’ont montré : il est a priori dangereux de vouloir confondre les enjeux nationaux et locaux dans le cadre d’une campagne électorale telle que les municipales, au risque de provoquer rejet et désaveu des citoyens. Il semble indispensable de bien distinguer ces niveaux d’enjeux et de considérer le projet politique local indépendamment du contexte national. Ce constat s’applique aussi, bien sûr, aux stratégies de communication, qui doivent elles-mêmes être bien différenciées.

La communication locale doit, en effet, s’affranchir d’une « tutelle » nationale. Elle doit s’incarner au travers d’une personnalité elle-même enracinée localement, et dans un projet en « résonance directe » avec les préoccupations des administrés. Car c’est en marquant le caractère original et singulier d’un projet politique local que l’on peut espérer convaincre les citoyens de s’y reconnaître et de se l’approprier. Aujourd’hui, c’est une évi-dence, les citoyens sont d’abord sensibles à la capacité d’un maire

ou d’un président d’exécutif à dépasser les clivages politiques au plan national, à se tenir à l’écart des tensions et aléas liés au débat contradictoire, média-tique et polémique au profit d’une réponse de proximité assumant sa responsabilité individuelle, son engagement devant les élec-teurs de son territoire. C’est parce qu’il revendique indépendance et capacité à « rassurer » durablement ses administrés face aux incertitudes d’un contexte national insaisiss-able comme à une hyper politisa-

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15DOSSIER : LES TEMPS DU POLITIQUECAP’COM 2008

>>> exercer une communication gouvernementale séduisante ? Ce qui ne veut pas dire qu’il lui faille totalement ignorer les grands thèmes de préoc-cupations partagées au plan national, ni ne pas demeurer en alerte sur les éventuels « effets rebonds » de l’actualité nationale…La légitimité et la force du « local » résident justement dans ce qu’ils apportent des réponses concrètes à une col-lectivité humaine identifiée, porteuse d’une identité consti-tuée, enracinée. Communication et/ou politiques des territoires donnent ainsi du sens à un « vivre ensemble » a quel le partage de besoins, d’aspirations, de valeurs sur un territoire espace de vie quo- tidienne, permet l’iden- tification à un homme ou à une femme que chacun reconnaît comme sien (ou sienne)… parmi tous les autres.

Jean-Marc Ayrault est député-maire de Nantes depuis 1989 et président de Nantes métropole.Titulaire d’une licence de Lettres et du CAPES d’allemand, il a enseigné de 1973 à 1986, date à laquelle il est devenu député de Loire-Atlantique. Constam-ment réélu depuis, il a pris la présidence du groupe socialiste de l’Assemblée nationale en 1997.

D’abord élu conseiller général de Loire-Atlantique en 1976, il devient, en 1977, le plus jeune maire de France d’une ville de plus de 30 000 habitants en remportant les élections municipales de Saint-Herblain.

> La Boîte à questions, jeudi 11 décembre à 12h00

La boîte à questions vous offre un face à face direct avec un grand élu. Le maire de Nantes sera le premier invité de ce nouveau format. Tout ce que vous avez toujours rêvé de demander ou de dire aux élus, c’est à Cap’Com que ça se passe.Postez dès à présent vos questions à Jean-Marc Ayrault depuis le site forum.cap-com.org

Réponse attendue le 11 décembre à midi…

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16CAP’COM 2008

DOSSIER : PARTENAIRES

Le changement passe par la communication

Confrontée à une évolution rapide de son environnement, La Poste s’est engagée dans une transformation profonde de ses structures. La communication est désormais portée par l’ANCI, agence de com-munication intégrée de La Poste. Organisées à l’échelon régional, les agences deviennent l’un des leviers privilégiés pour porter la stratégie de l’entreprise au plus près des territoires. L’action en réseau des 21 ANCI démontre le rôle clé de la communi-cation dans un proces-sus de changement.

> Atelier « ANCI : nouveaux partenaires de la communication locale », mercredi 10 décembre à 15h00

Qui sont-ils ces partenaires sans qui le Forum ne pourrait exister ? Au-delà de leur fonction économique, les partenaires s’inscrivent dans la dynamique intellectuelle du Forum. Par leur diversité, ils viennent enrichir les échanges et alimenter la réflexion sur la communication publique dont ils sont eux-mêmes acteurs. Ateliers, animations, espace d’exposition, chacun trouvera, tout au long de Cap’Com, l’occasion de rencontrer celles et ceux qui rendent, par leur présence, le Forum tout simplement possible.

Depuis vingt ans, Dexia soutient Cap’Com et le Forum de la com-munication publique territoriale, pourquoi ?

Dexia, la banque des collectivités locales, a toujours souhaité accom-pagner le dynamisme et la réflexion des acteurs locaux et cherche en permanence à faire reconnaître le rôle et les spécificités du secteur local. C’est dans cet es-prit que nous sommes aux côtés des acteurs de la communication pub-lique territoriale d’autant plus que pour nous la communication pub-lique est un élément essentiel du lien indispensable entre les citoyens et leurs collectivités.

Vous êtes directeur de la commu-nication de Dexia, en quoi êtes-

vous, en tant que professionnel de la communication, intéressé par le Forum annuel ?

La communication institutionnelle de Dexia n’est pas si différente de celle d’une collectivité. Nous communiquons beaucoup sur le secteur public et sur les actions que nous réalisons en partenariat avec les collectivités locales. De plus, Cap’Com est pour moi un lieu appréciable de dialogue entre acteurs de la communication publique. Échanges et réflexion sont indispensables à notre métier.

Vous suivez Cap’Com depuis de nombreuses années. Comment l’avez-vous vu évoluer ? Et quelles évolutions percevez-vous pour les prochaines années ?

J’y ai découvert le professionnalisme croissant des communicants, la mise en œuvre de politiques de commu-nication de plus en plus cohérentes, la naissance de la communication financière, la prise en compte de l’évaluation... J’y ai aussi appréhendé les difficultés que rencontre la communication publique face au désengagement civique, à l’imbrication illisible des différents niveaux territoriaux ou à l’émergence des nouvelles technologies.Et demain, je crois que dans un monde qui s’avère si instable, les collectivités locales seront plus que jamais au cœur d’une citoyenneté effective et d’un développement durable. La communication publique locale aura à contribuer au sens de l’action publique et à créer de la proximité.

La communication, élément essentiel du lien entre citoyens et collectivités localesRencontre avec Bernard Deljarrie, directeur de la communication de Dexia en France

Interview

vERbATIM« Cap Com, c’est le Facebook en vrai de la com’ publique. Les occasions de rencontres permettent de mettre des noms sur des visages et vice versa, et surtout d’échanger des expériences, des préoccupations, des nouvelles. Cap Com’ ça nous (re) gonfle ! »

> Yann-Yves Biffe, directeur de la communication des Sables d’Olonne

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17DOSSIER : LES ATELIERSCAP’COM 2008

ENJEUComprendre les publics vulnérables pour mieux les toucher

Il y a ceux qui ne lisent pas, ceux qui n’ont pas ou plus de contact avec le monde et les acteurs sociaux ou publics, ceux qui ne parlent pas ou mal notre langue, ceux que rien n’intéresse… Ils sont estimés à 20% ceux qui ne voient, n’entendent, ne reçoivent, ne per-çoivent pas les messages qui peuvent ou doivent les concerner. Les com-municants publics sont nombreux à se poser la question de savoir comment informer les populations éloignées de l’information. « Dans l’acte de communiquer, souligne le compte-rendu de Cap’Com Santé sur la question, ce qui compte, c’est moins de transmettre mon univers culturel (avec mes mots, mes représentations, mes évidences, mes non-dits) que rejoindre l’autre dans son univers culturel et m’assurer que le contenu du message que je prétends délivrer est recevable ». Des organismes comme les CAF ont, par nécessité, développé des modes d’information, de communication et de relation avec des publics vulnérables…

> Atelier « Communiquer en di-rection des populations éloignées de l’information », mercredi 10 décembre à 18h00

LES ATELIERS DU FORUM

Retrouvez les horaires de chaque atelier et composez votre menu sur forum.cap-com.org

Réussir l’animation d’un débat Petites communes, petites struc-tures : communiquer sans moyens Scénariser l’espace public

Politique déchets : les attentes d’information des habitants

Des communications efficaces en matière de déchets

Éco-imprimer Utiliser les cartes heuristiques Suez Environnement : l’environnement au cœur des enjeux vitaux de la planète

La signalétique, acte de communication

Relations presse : comprendre les journalistes

ANCI : nouveaux partenaires de la communication locale

Mise en lumière du patrimoine : quel impact ?

Changer d’identité Éco-textile : le tri des vêtements Comprendre les leviers d’attractivité des territoires ruraux

30 ans de communication gouvernementale

Communiquer en direction des populations éloignées de l’information

Le réseau des 1000 de l’Ouest Communication interne : travailler en réseaux

Apprendre à écouter ses usagers

De la norme Imprim’vert aux encres végétales, de la recherche de papiers recyclés à celle de produits innovants et responsables, l’imprimerie est depuis plusieurs années un sec-

teur où la réduction des impacts environnementaux s’affirme comme une préoccupation majeure de la profession. Un souci auquel les acteurs publics, eux-mêmes soumis

à l’exemplarité, ne peuvent rester insensibles.

> Atelier « L’éco-impression », mercredi 10 décembre à 16h30

Un acteur majeur : l’imprimeur Développement durable

Les marques depuis longtemps se sont emparées de « l’imaginaire » des noms et des symboles, les logos entre autres, qui les vé-hiculent. Des villes comme Hyères qui s’autorise l’usage de Hyères-les-Palmiers (pourtant non accepté par les instances qui veillent sur la toponymie des territoires), comme Châlons-sur- Marne devenue par décret en

1997, Châlons-en-Champagne, l’ont compris. Le nom est un capital d’image… Actuellement les OPAC sont dans l’obligation de disparaître et de se trouver une nouvelle identité. « En juillet 2007, la législation a unifié les statuts des offices HLM explique Catherine-Isabel Baudry, di-rectrice de la communication de l’OPAC du Grand Lyon. Le statut OPAC disparaît et de-vient Office Public de l’Habitat. Les collectivités ont jusqu’au 2 février 2009 pour changer de nom. À l’OPAC du Grand-Lyon, le Président, la Direction générale et la communication sont en charge du dossier. L’idée : apporter une valeur ajoutée,

en transcrivant les valeurs de l’entreprise, sa mission, son ambition et sa raison d’être. Un challenge confié à une so-ciété de naming pour le nom et à une agence de communica-tion pour l’identité visuelle. » La Fédération des SEM, de-venue EPL, vient de vivre également cette aventure. Le changement de nom et de logo est de fait une formidable opportunité que la sémiologie aide à analyser, comprendre et donc préparer.

> Atelier « Changer d’identité », mercredi 10 décembre à 18h00

Les OPAC changent de nomActualité

plus de rupture ou de quête de racines mais d’accepter une vie plus nomade, en cohérence avec les valeurs culturelles et les exi-gences économiques du temps. Les régions attractives sont celles qui valorisent leurs villes et s’inscrivent pleinement dans

À l’occasion de la 2ème Uni-versité européenne de l’accueil consacrée au rôle de la commu-nication, l’Agence de développe-ment des territoires d’Auvergne a commandé une enquête pour mieux comprendre ce que sont les leviers d’attractivité des

les flux économiques, culturels et sociaux d’aujourd’hui. » Des conclusions qui invitent à repenser fortement les logiques de promotion. > Atelier « Les leviers d’attractivité des territoires ruraux », jeudi 11 décembre à 9h30

territoires ruraux. « L’étude, précise Jean De Legge, direc-teur de TMO Régions, met en évidence que le marché est con-stitué majoritairement par des actifs ayant intégré l’évidence des mobilités professionnelles et résidentielles. Il ne s’agit

Territoires ruraux : repenser l’attractivitéEnquête

Page 18: Programme Forum 2008

18CAP’COM 2008

TABLEAU SYNOPTIQUE

MARDI 9 DÉCEMBRE

15H

VISITE PRO 1Les machines de l’Île

VISITE PRO 2Le GPV Malakoff

VISITE PRO 3Saint-Nazaire :

chantiers navals et urbanisme

VISITE PRO 4Les jardiniers communicants16H

17H

18H LE DÉBAT DU OFFPublic-privé : une communication, des communications ?

19H

20H

CÉRÉMONIE DE REMISE DU GRAND PRIX CAP’COM

21H

MERCREDI 10 DÉCEMBRECONFÉRENCE D’OUVERTURE

Dominique WOLTON10H

11H DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE

Loïc BLONDIAUXCOMMUNIQUER

L’EUROPEClaus SORENSEN

ANIMER UN DEBAT COMMUNIQUER SANS MOYENS

SCÉNARISER L’ESPACE PUBLIC

WEB 2.0 ET STRATÉGIE DE

COMMUNICATION

TRI :LES ATTENTES

DES HABITANTS

12HLE NUMÉRIQUE

AU SERVICE DE LA DÉMOCRATIE ?

TRI : DES COMMUNICATIONS

EFFICACES

13HDÉJEUNER de la Commission européenne

14H

Parcours 1PERFECTIONNER

LA CONCERTATION PUBLIQUE

Parcours 2CULTURE

ET TERRITOIRE

15H STORYTELLINGChristian SALMON

ECO-IMPRIMER CARTES HEURISTIQUES

NOMADISME :DU SMS

AU BLUETOOTHSUEZ

16HWEB TV

ET FORMATS VIDÉOLA

SIGNALÉTIQUE RELATIONS PRESSEANCI :

NOUVEAUX PARTENAIRES

17H COMMUNICATION DE CRISE

Thierry LIBAERT

INVESTIR LES RÉSEAUX

SOCIAUX

18HPOPULATIONS ÉLOIGNÉES DE

L’INFORMATIONCHANGER D’IDENTITÉ

TÉLÉSERVICES :UN ATOUT

POUR LA COMÉCO-TEXTILE

19H

NUIT DE LA COMMUNICATION20H

21H

9H

Page 19: Programme Forum 2008

19TABLEAU SYNOPTIQUECAP’COM 2008

JEUDI 11 DÉCEMBRE

DÉMOCRATIE ÉLECTRONIQUEGérard LOISEAU Parcours 3

MODES DE VIE

Parcours 4PROJET

ÉDITORIAL

L’ATTRACTIVITÉDES TERRITOIRES

RURAUX

COMMUNICATIONGOUVERNEMENTALE

LES 1 000 DE L’OUEST

10H

MISE EN LUMIÈRE DU PATRIMOINE

UN RÔLE NOUVEAU

POUR LES EPN11H Philippe BRETON COMMUNICATION INTERNE

L’ÉCOUTE USAGERSNUMÉRIQUE : QUEL

IMPACT SUR LES MÉTIERS ?12H LA BOITE À QUESTIONS : JEAN-MARC AYRAULT

13H DÉJEUNER de la Région Pays de la Loire

14H

15H LE GRAND DÉBAT Demain, quelle communication publique ?

16H

LE CARREFOUR DES MÉTIERS17H

18H

CÉRÉMONIE DE REMISE DU PRIX DE LA PRESSE TERRITORIALE Cocktail de clôture

19H

20H

Cap’Com fête ses 20 ans avec vous à l’occasion de la Nuit de la communication

Des Machines de l’Île au Hangar à bananes, itinéraire lumineux et festif au coeur de l’Île de Nantes,mercredi 10 décembre à 19h30

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Les anneaux de Buren à la pointe de l’Ïle de Nantes.

Page 20: Programme Forum 2008

20CAP’COM 2008

LE PRIX DES PRIX

Depuis 20 ans Cap’Com décerne le Grand Prix de la communication publique à une collectivité ou un organisme public. Chaque édition est l’occasion de primer une démarche, une stratégie représentative de ce qui se fait de mieux à un moment donné.2500 campagnes, 18 prix, une histoire qui se dessine. À l’occasion de cet anniversaire, Cap’Com a décidé de remettre en compétition les lauréats pour offrir aux cap’comiens un regard sur 20 ans de communica-tion publique. Il a fallu entrepren-dre des fouilles archéologiques pour reconstituer des opérations parfois lointaines. Le concours des équipes

en place et un minutieux archivage des dossiers ont rendu ce projet possible.

L’idée n’est pas de rejuger des cam-pagnes avec un regard actuel. Il s’agit plutôt de remonter le temps, de remettre en perspective des principes de communication, des choix stratégiques, de voir comment ils ont évolué, s’ils ont été précurseurs de tendances. En somme, éclairer la communication publique à venir, amener une réflexion prospective qui pourra enrichir les débats du Forum.

> Prix des Prix : l’Expo des 20 ans, pendant tout le Forum

Les campagnes en compétition UN JURy SPÉCIALUn jury particulier a été composé à l’occasion du Prix des Prix. Huit professionnels et observateurs de la communication publique se sont réunis autour de Dominique Mégard, dans les locaux de l‘Association des Maires de France.

• Catherine TRAUTMANN, ancienne ministre, députée européenne • Pierre HÉRISSON, sénateur de Haute-Savoie• Jérôme BONALDI, journaliste à Europe 1• Béatrice HOUCHARD, chef de service au service politique du Parisien – Aujourd’hui en France• Guy LORANT, ancien directeur de la communication de Nantes• Jean-René MARTEL, directeur de la communication du Havre• Karine MÉCHIN, directrice de la communication de Cusset• Georges VERNEY-CARRON, président du Groupe 45

Plusieurs heures de débats éclairés ont permis de décerner le Prix des 20 ans. Le secret, bien gardé, sera dévoilé en ouverture de Cap’Com.

> Cérémonie de remise des prix, mardi 9 décembre à 20h00

> 1988 Ville du Reuh Le Rheu quel bonheur Conseil Régional Nord Pas De Calais Le Conseil Régional c’est qui et ça sert à quoi ?

> 1989 Ville de Brignais Les Maries de Gustaves Eiffel Ville de Niort Europe d’Art d’Art

> 1990 Ville de Billière un logo pour Billière EPA de Marne La vallé Eurocité

> 1991 Conseil Général de la Manche La Manche Bleue

> 1993 Conseil Général de la Moselle Exposition Quin Shi Huangdi

> 1994 Conseil Général de la Manche Liberté, la Manche écrit ton histoire

> 1995 Conseil Général de l’Aude Aude à Barcelone

> 1997 Mulhouse et Musées sans frontières Le printemps des Musée Ville de Grenoble T’as vu ta ville

> 1998 Ville de Saint-Quentin La mer sur la place

> 1999 Ville de Besançon La Fayette, nous voilà

> 2001 L’UNHLM Chantons pour un toit

> 2002 CDT des Bouches du Rhône Le pays des cigales dans un monde de fourmis

> 2003 Ville de Villeurbanne La ville qui nous ressemble, la ville qui nous rassemble

> 2004 Ville de Roubaix La culture est en nous

> 2005 Communauté urbaine du Grand Lyon Campagne Vélo’V

> 2006 Conseil général de Seine-Maritime Lire à la plage

> 2007 Grand Lyon et ses partenaires Only Lyon

Prix des Prix Un regard sur 20 ans de communication publique

Tous les dossiers en compétition ont reçu le Grand Prix Cap’Com.

> Retrouvez la présentation détaillée des campagnes sur www.pcompublique.com

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Page 21: Programme Forum 2008

21GRAND PRIX CAP’COMCAP’COM 2008

• Cap’Com d’argent 1999 : prix de la stratégie

• Cap’Com d’argent 2002 : prix de la culture

• Nomination 2006 dans la catégorie créativité

• Cap’Com d’argent 2007 dans la catégorie citoyenneté

membre du jury : « Une ex-périence intéressante qui per-met d’apprécier l’exigence et la créativité des collectivités, quelle qu’en soit la taille ».

Elle est la plus primée de l’histoire du Grand Prix. Sophie Coulon, directrice de la communication du Conseil général d’Indre-et-Loire a remporté, avec ses équipes, quatre distinctions : une nomination et trois

Cap’Com d’argent. « C’est, précise-t-elle, le prix de la stratégie dont je suis la plus fière parce qu’il récompense un travail de long terme et de mise en cohérence des actions de communication. » Après avoir été lauréate, Sophie a été

PORTRAIT Un nantaisprésident du jury du Grand PrixC’est Claude Sérillon qui sera le président du jury 2008. Né à Nantes en 1950, il a débuté sa carrière de journaliste en 1970 pour le quotidien Presse Océan puis a intégré l’ORTF en 1973. Il a en-suite enchaîné revues de presse et présentation des journaux télévisés sur Antenne 2, TF1 puis à nouveau France 2. Claude Sérillon est un journaliste à l’intégrité reconnue qui a toujours préféré le franc-parler et l’insolence à sa carrière. Par trois fois il a été remercié du JT pour avoir déplu au pouvoir. Essayiste, romancier et nouvelliste, il a publié de nombreux livres, parmi lesquels Le Bureau (1996), De quoi je me mêle (2001), Dis-moi je t’aime (2004), ou encore Tu dors ? Non je rêve (2006). Claude Sérillon est aujourd’hui présentateur de l’émission Ôtrement dit diffusée sur France ô et chroniqueur dans l’émission de Michel Drucker Vivement dimanche prochain.

Le 20e Grand Prix Cap’ComDepuis 1988, le Grand Prix Cap’Com récompense les campagnes de communication des collectivités territoriales, des administrations et des organismes publics. Il est décerné par un jury renouvelé chaque année et composé de responsables de communica-tion, d’agences, de journalistes, d’observateurs.

Le millésime 2008 sera un savoureux mélange de 5 cépages :

• Faire évoluer les comportements• Promouvoir le territoire : image et identité• Animer le territoire• Accompagner projets et chantiers• Faire comprendre l’institution

Actualité

4 prix pour SophieClin d’œil

Retrouvez toutes les opérations nominées dès le 17 novembre sur le site de Cap’Com et votez pour votre campagne préférée. La campagne qui récoltera le plus de suffrages se verra décerner le Prix du public.

> forum.cap-com.org

Le prix du public en ligne

Un prix spécial jeunes Le second « Prix spécial jeunes » sera décerné à l’occasion du 20ème Forum Cap’Com. Cette opération lancée l’an dernier avec succès, est conduite en partenariat avec l’Association nationale des conseils d’enfants et de jeunes. L’objectif est de montrer le regard porté par les jeunes sur la communication des institutions. Un jury composé de 15/20 ans engagés dans des conseils récompense ainsi l’une des campagnes présentées au Grand Prix Cap’Com. Cette opération s’inscrit dans la démarche de l’ANACEJ : faire des jeunes des acteurs de la ville.

> www.anacej.asso.fr

Le 10e Prix de la presse territorialeOrganisé par l’Université Michel de Montaigne - Bordeaux 3, en partenariat avec Cap’Com, le Prix de la presse territoriale récompense les publications internes et externes des collectivités.

Il est décerné par un jury spécifique composé de com-municants, graphistes, journalistes et étudiants.

> Cérémonies de remise des prix, mardi 9 décembre à 20h00 pour le Grand Prixjeudi 11 décembre à 19h00 pour le Prix de la presse

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22CAP’COM 2008

RENDEZ-VOUS À NANTES

Nantes/Nantes Métropole

Mathieu Baradeau et Frédéric Vasse, respectivement dircom de la ville de Nantes et de la communauté urbaine Nantes Métropole se sont prêtés au jeu du portrait chinois. Une autre façon de communiquer le territoire !

Une balade?FV : Traverser la cour du château des ducs de Bretagne, seul château fort entièrement ouvert à tous les vents, en regardant ses enfants

jouer aux chevaliers. MB : La pointe de l’Île de Nantes, où les embruns du grand large ne viennent pas seulement des campagnes de pub qui placent

Nantes un peu plus près de la mer qu’elle ne l’est réellement.

Une voiture ? FV : Un monospace familial hy-bride avec frigo pour le muscadet sur les temps de covoiturage !MB : ça me rappelle une vieille accroche Renault : “À vous d’inventer la vie qui va avec”.

Une maison ?MB : Un habitat collectif HQE sur pilotis ! FV : Une maison évolutive en bois et zinc, sur plusieurs éta- ges, à côté du tramway avec un autocollant “ stop la pub, sauf le journal de ma collectivité ” !

Une odeur ?FV : Une odeur de Loire au petit matin et en plus les propriétaires de chiens ne sont pas encore

levés à cette heure là !MB : Les parfums végétaux incroyables portés par la rosée du soir dans les nombreuses coulées vertes qui traversent la ville. Une chanson?MB : Certainement pas “il pleut sur Nantes” de Barbara. S’il pleuvait à Nantes, ça se saurait! FV : “ Nantes ” par le groupe de rock indépendant Beirut la tête collée à la vitre du tramway… un pur moment de bonheur.

Une couleur ?FV : Jaune canari rôti. 45 minutes de chaque côté à feu doux.MB : Hier, on disait Nantes la grise… aujourd’hui on en est sorti !

Un personnage célèbre ?MB : Euh… Jean-Marc Ayrault ?FV : Pas mieux !

L’inscription à Cap’Com relève de la formation professionnelle et peut être prise en charge par les OPCA.

Visites professionnelles uniquement / tarif unique / 150 € HT

1 journée• tarif unique / 490 € HT

2 journées• collectivités de - 10 000 habitants / 390 € HT• collectivités de 10 à 50 000 habitants, associations / 630 € HT• collectivités de + 50 000 habitants, organismes publics, agences, consultants, entreprises privées / 790 € HT

Tarifs spéciaux• étudiants, demandeurs d’emploi / 50 € HT• universitaires / 200 € HT• abonnement au portail pcompublique.com / 150 € HT

Ces tarifs comprennent l’accès aux visites professionnelles, conférences et ateliers, les déjeuners du 10 et du 11 décembre, la participation aux cérémonies de remise des prix et à la nuit de la communication, les documents.

Inscription en ligne depuis le site forum.cap-com.org

Tarifs

Une autre façon de vous souhaiter la bienvenue !

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vERbATIM

« Rezé voit avec plaisir Cap’Com se dérouler à Nantes. La com-munication mérite davantage d’attention des décideurs, des responsables de service et des citoyens, car la communication ne peut pas être seulement l’affaire des communicants. Elle est l’affaire de tous pour servir l’intérêt général. »

> Jacques Lamy, dircom de Rezé

« Cap’Com est un rendez-vous qui nous est cher depuis de nom-breuses années. C’est un temps précieux pour se ressourcer et échanger des idées avec des collègues de toute la France sur des sujets communs. C’est pour nous à chaque fois une grande bouffée d’oxygène ! »

> Le service communication de Besançon

ET POUR SAINT-qUENTIN EN yvELINES, C’EST qUOI CAP’COM ?

Laurent Riéra, dircom adjoint : « Le seul endroit au monde où la majorité des personnes que tu croises comprend du premier coup l’expression “communication publique intercommunale”. ça fait un bien fou... »

Marc Cervennansky, webmaster :« Le seul endroit au monde où l’on peut réfléchir, discuter, partager, se retrouver, rigoler, boire un coup voire plusieurs, refaire le petit monde de la com... »

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Serge Hegly-Delfour, Marc Cervennansky et Laurent Riéra

Page 23: Programme Forum 2008

23FARNIENTECAP’COM 2008

HOROSCOPE

Bélier du 21 mars au 20 avrilBe open. Une rencontre fortuite pourrait se produire autour du 10 décembre, soyez disponible.

Taureau du 21 avril au 21 maiIntervilles à Nantes, ça vous tente ?

Gémeau du 22 mai au 21 juinUne envie, un délice, un petit beurre… faites-vous plaisir.

Cancer du 22 juin au 22 juilletRentrée difficile ? Réjouissez-vous, vous aurez de la chance tout au long du Forum.

Lion du 23 juillet au 23 aoûtUn problème de communication ces temps-ci ? Ressourcez-vous.

Vierge du 24 août au 23 sept.Une vieille connaissance vous donne rendez-vous au bar de la com le 11 à 12h47. Soyez ponctuel(le).

Balance du 24 sept. au 23 oct.Vous aurez besoin de changer d’air, ça tombe bien, un voyage en Pays de la Loire est à prévoir en fin d’année.

Scorpion du 24 oct. au 22 nov.Vous vous sentez incompris, brimé, pressuré…c’est le moment d’en parler.

Sagittaire du 23 nov. au 21 déc.Le 9 décembre sera l’occasion d’échanges constructifs. Foncez.

Capricorne du 22 déc. au 20 janv.Il se peut que vous mangiez prochainement une poitrine de pintadeau farcie à la nantaise, avec un flan de céleri et un muffin de légume. Ou pas.

Verseau du 21 janv. au 18 fév.Vous aimez la vie de château, ça tombe bien nous aussi, surtout le 9.

Poisson du 19 fév. au 20 marsPour un signe d’eau, tant mieux si vous aimez le muscadet.

ContactsCité Internationale des Congrès de Nantes Métropole5, rue de ValmyBP 2410244041 Nantes cedex 1T 02 51 88 20 00F 02 51 88 20 20www.congres-nantes.fr

HébergementRéservez dès à présent votre hôtel avec l’Office du tourisme de Nantes MétropoleT 0892 464 044www.nantes-tourisme.com

Pour préparer votre venue et organiser votre week-end en Pays de la Loire retrou-vez l’ensemble des informations pratiques sur forum.cap-com.org

Météo

Mardi 9 décembre Mercredi 10 décembre Jeudi 11 décembre

Petites annonces

Recherche collectivitéDircom compétent, enthousiaste et créatif recherche collectivité sans élu, sans dircab, sans DGS pour col- laboration sans nuage.

Recherche collocationUrgent. Recherche collocation du 9 au 11 décembre sur Nantes ou proche banlieue.

Recherche compagnonÉléphant femelle, men-surations 7m x 3,4t, cherche compagnon en bois. Aime promenade au bord de la Loire.

Passion pour Royal Deluxe. Contactez mon agent : 02 40 99 48 48 demandez la com.

Le canard à la Nantaise> Une grosse botte d’idées.> Un pot de nouvelles.> Mélangez les deux ingrédients.> Pétrissez le mélange jusqu’à obtenir une pâte

homogène.> Mettez en forme, selon l’humeur du jour sur

du papier recylé de préférence.> Servez bien frais accompagné d’un petit

beurre lu, d’un berlingot nantais et d’un verre de Muscadet.

C’est prêt, régalez-vous !

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Cap’Com Le journal-programme

N° 1

Rédaction : Cap’Com, 3 cours Albert Thomas 69003 Lyon T. 04 72 65 64 99 – F. 04 72 65 66 [email protected]

Directrice de la publication : Dominique Mégard

Rédacteur en chef : Florent Bonnetain

Rédactrice en chef adjoint : Anne Lyonnet

Journalistes : Sylvie Barnezet, Laurent Michel

Ont participé à la rédaction de ce N° : Céline Mennesson, Dominique Roynette, Mathieu Baradeau, Frédéric Vasse, Charles Nicol, Chantal Favre, Jean Breillat

Publicité - développement : Lucie Texier

Abonnements - Diffusion - Petites annonces : Estelle Jeanniard

Web : Pierre Gilbert www.cap-com.org

Maquette - secrétariat de rédaction : Agence Communiquez

Impression : komodo Graphic 2000

Réalisé sur papier recyclé.

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Le château des Ducs de Bretagne

Page 24: Programme Forum 2008

Partenaires officiels

Partenaires professionnels

Partenaires réseaux

Partenaires médias

Renseignements et inscriptions : Cap’Com – 3 cours Albert Thomas 69003 Lyon – Tél. 04 72 65 64 99 – www.cap-com.org