PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE, … · Programme de Développement Economique, Social et...

Programme de Développement Economique, Social et Culturel du Conseil Régional de Mopti,

Réalisé avec l’appui technique de la DRPSIAP

1

REGION DE MOPTI ---------------

REPUBLIQUE DU MALI ---------------

CONSEIL REGIONAL Un Peuple – Un But – Une Foi

PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT

ECONOMIQUE, SOCIAL ET CULTUREL (PDESC) 2011-2015

Novembre 2012



2

Sommaire

pages

- Sigles et abréviations 4-6

- Liste des tableaux 7

- Liste des cartes 8

PPRREEMMIIEERREE PPAARRTTIIEE

Chapitre I Contexte et approche méthodologique 9

1. Contexte et justification 9

2. Objectifs du PDESC 11

3. Résultats 12

4. Méthodologie 12

5. Structure du document 13

Chapitre II Mise en cohérence des stratégies de développement

dans la région

14

1 Orientations nationales 15

2 Orientations régionales 16

3 Plan stratégique de Développement Régional 17

4 Espaces Economiques Partagés 17

5 Programmes et Projets sectoriels 19-31

6 Rappel des 3 filières 31

7 Intégration des orientations d’aménagement 32-33



3

Chapitre III Analyse Diagnostique 34

1. Présentation de la Région 34

2. Bref aperçu historique sur la région 34

3. Situation géographique 35

4. Découpage administratif 36

5. Population 37

6. Aperçu 40

7. Climat et sol 41

8. Végétation et faune 42

9. Ressources halieutiques, Pluviométrie 43

10. Hydrographie 45

11. Fleuve, Diagnostique Sectoriel, Economie Rurale, et

Elevage

46

12. Agriculture 48

13 Pêche 51

14 Ressources forestières 54

15 Secteur secondaire et eau 58

16 Situation eau potable 61

17 Energie 63

18 Industrie/artisanat 66

19 Tourisme 66

20 Secteur infrastructures et équipements 68



4

21 Moyens routiers 68

22 Moyens fluviaux 70

23 Aéronautique / météorologie 71

24 Postes / télécommunication 72

25 Bâtiment/équipements 72

26 Urbanisme/habitat 73

27 Secteur secondaire 75

28 Démographie 75

29 Emploi-travail-formation 76

30 Education 77

31 Santé –développement social 83

32 Information-communication 84

33 Administration-plan-finance 84

34 Décentralisation-déconcentration-gouvernance 90

35 Synthèse des analyses diagnostiques 91-100

36 Annexe 1 101-107

37 Annexe 2 108



5

DDEEUUXXIIEEMMEE PPAARRTTIIEE

Chapitre I Stratégies de développement régional 109

1. Rappel de la vision 109

2. Rappel orientations du SRAT 110

3. Rappel des dix problèmes majeurs 110

4. Rappel des enjeux majeurs de développement 110

5. Rappel des EEP/SEP 111

6. Rappel des 3 filières 112

2 Stratégie régionales de développement 112-119

Chapitre II Programmation quinquennale 2011-2015 du CR 122-143

1. Organes 143-144

2. Stratégie de mise en œuvre du PDESC 145-

3. Diffusion/communication 146

4. Renforcement de la base de données SIG 147

5. Financement du PDESC 148

6. Formes de suivi/évaluation 149

7. Annexes 3 151-201



6

SSIIGGLLEESS EETT AABBRREEVVIIAATTIIOONNSS

- AGR : Activités Génératrices de Revenus

- AHA : Aménagements Hydro Agricoles

- ANICT : Agence Nationale d’Investissements des Collectivités

Territoriales

- ARM : Assemblée Régionale de Mopti

- ASECNA : Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en

Afrique et à Madagascar

- BSI : Budget Spécial d’Investissement

- CAF Centre d’Alphabétisation Fonctionnel

- CAPF Centre d’Apprentissage pour la Promotion des Femmes

- CAFO Coordination des Associations et Organisations

Féminines - CED Centre d’Education pour le Développement

- COMANAV Compagnie Malienne de Navigation

- CR Conseil Régional

- CSCRP Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de

la Pauvreté

- CSLP : Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté

- CT

Collectivité Territoriale

- DIN : Delta Intérieur du Niger

- DRA : Direction Régionale de l’Agriculture

- DRB : Direction Régionale du Budget

- DRCN : Direction Régionale de la Conservation de la Nature

- DRHE : Direction Régionale de l’Hydraulique et de l’Energie

- DRPIA : Direction Régionale des Productions et Industries

Animales

- DRPSIAP Direction Régionale de la Planification, de la Statistique

et de l’Informatique, de l’Aménagement du Territoire et

de la Population

- DRR : Direction Régionale des Routes

- DRS : Direction Régionale de la Santé

- EDM

- EDSM

: Energie du Mali

: Enquête Démographique et de Santé du Mali

- EDSM-IV : Enquête Démographique et de Santé du Mali - Phase

IV



7

- EMEP : Enquête Malienne pour l’Evaluation de la Pauvreté

- ENP : Etude Nationale Prospective

- GIE : Groupement d’Intérêt Economique

: Groupement d’Intérêt Economique - GIRE : : Gestion Intégrée des Ressources en Eau

- GRN

: Gestion des Ressources Naturelles

- IEC : Information, Education, Communication

- INSTAT : : Institut National de la Statistique

- MDSSPA : Ministère du Développement Social, de la Solidarité et

des Personnes Agées

- OMATHO : Office Malien du Tourisme et de l’Hôtellerie

- OMD

: Objectifs du Millénaire pour le Développement

- ONG : Organisation Non Gouvernementale

- ONP : Office National des Postes

- OP : Organisation Paysanne

- OPM : Opération Pêche Mopti

- OSC : Organisation de la Société Civile

- PACT : : Programme d’Appui aux Collectivités Territoriales

- PADDER

: Programme d’Appui à la Décentralisation et au

Développement Economique Régional:

- PADE PECHE : Projet d’Appui au Développement de la Pêche

Continentale dans le Delta Central du Niger

- PDESC : Programme de Développement Economique, Social et

: Culturel

- PISE : Programme d’Investissement Sectoriel de l’Education

- PM : Pour Mémoire

- PNIR : Programme National d’Investissement Rural

- PRAIPP : Programme Régional d’Actions et d’Investissements

Prioritaires en matière de Population - PSDR

: Plan Stratégique de Développement Régional

- PSSA : Programme Spécial de Sécurité Alimentaire

- PTF : Partenaires Techniques et Financiers

- RGPH : Recensement Général de la Population et de l’Habitat

: Recensement Général de la Population et de l’Habitat - RN

: Route Nationale

- SDAU : Schéma Directeur d’Aménagement et de l’Urbanisme



8

- SIG : Système d’Information Géographique

- SOTELMA : Société des Télécommunications du Mali

SRAT : Schéma Régional d’Aménagement du Territoire

SDER : Stratégie de Développement Régional

UNESCO : Organisation des Nations Unies pour l'Education, la

Science et la Culture



9

LLIISSTTEE DDEESS TTAABBLLEEAAUUXX

N° TITRES PAGES

1. Découpage administratif 37

2. Répartition de la population par sexe et par cercle en 1998 38



5. Densité et Habitat en 2009 (RGPH-2009) 39

6. Quelques indicateurs sociodémographiques 40

7. Variation inter annuelle de pluviométrie à la station de Mopti 44

8. Températures et humidités relatives en 2010 45

9. Répartition du cheptel par espèce et par cercle en 2010. 47

10. principales Productions des cultures céréalières par cercle 48

11. Estimation de la production halieutique du DIN(1995-2006). 49-50

12. Situation des réserves cynégétiques et des sites RAMSAR 52

13. Besoins des centres urbains et couverture en eau en 2004 56

14. Consommation de céréales par habitant et par an 57

15. Etat des points d’eau modernes en 2004 59

16. Besoins Actuels en points d’eau moderne en 2004 60

17. Besoins Actuels en points d’eau moderne en 2004 60-61

18. Liste des projets en cours. 63

19. Production et consommation d’énergie 65

20. Statistiques du tourisme en 2010 67

21. Nature et importance du réseau routier de la région en 2010 68

22. Routes d’intérêt régional en 2010 69

23. Caractéristiques des bateaux desservant la région en 2010. 71

24. Le trafic aérien commercial de l’aéroport de Mopti en 2009. 72

25. Nombre de bureaux de postes de la Région en 2009 79

26. Evolution des abonnés au téléphone fixe par cercle en 2009. 80

27. Structure, personnel et effectifs scolaires 87

28. Indicateurs scolaires 88

29. Situation des dépenses du budget régional exercice 2009 88-

30. Effectif du personnel géré par la DRB en 2009. -

31. Répartition des dépenses du budget de la région en 2009. -

32. Situation des dépenses du budget régional exercice 2009 89



10

LLIISSTTEE DDEESS CCAARRTTEESS

N° TITRES PAGES

1. Localisation de la Région de Mopti 36



11

CHAPITRE I. CONTEXTE ET APPROCHE METHODOLOGIQUE

11-- CCoonntteexxttee eett jjuussttiiffiiccaattiioonn

Depuis maintenant plusieurs années, le contexte national de la

Planification au Mali a fortement évolué tant dans sa conception et son

élaboration que dans son exécution, en même temps qu’il a posé de nouvelles

exigences. En effet, au plan politique et institutionnel, le nouveau contexte de

la planification est caractérisé par la démocratisation de la vie publique et la

réforme de la décentralisation. L’apparition de nouveaux acteurs qui s’en

découle nécessite la mise en place d’un système de planification souple

prenant en compte les exigences nationales, régionales et locales du

développement. Au plan juridique, les structures, les institutions et organes

impliqués dans la planification font désormais face aux principes

fondamentaux consignés dans les textes législatifs et règlementaires de la

Décentralisation. Au plan méthodologique, les nouvelles approches du

développement humain durable, de la lutte contre la pauvreté et les grandes

pandémies ont rendu nécessaire l’élaboration et la mise en œuvre d’un Cadre

Stratégique de Lutte Contre la Pauvreté (CSLP) puis de Cadres Stratégiques

pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (CSCRP), cadres fédérateurs

de l’ensemble des politiques nationales sectorielles. Enfin au plan économique,

la promotion du secteur privé, l’intégration régionale et mondiale et l’atteinte

des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) sont devenus de

nouvelles donnes à intégrer dans les plans et programmes de développement.

La réforme de la décentralisation a conduit les collectivités territoriales à

élaborer et à mettre en œuvre leurs stratégies de développement à travers des

projets et des programmes, dont un programme majeur à moyen terme,

dénommé Programme de Développement Economique, Social et Culturel

(PDESC).

Jusqu’en 2010, l’élaboration de ces outils de planification dans la région de

Mopti avait lieu en dehors d’un cadre de référence stratégique. Cette pratique

était de nature à compromettre sérieusement les objectifs d’un développement

durable, car ne s’inscrivant pas dans une vision prospective. En effet, la non

disponibilité d’un Schéma d’ Aménagement du Territoire constituait un gros



12

handicap pour la région à inscrire son développement dans un dessein à long

terme.

Pour corriger cette lacune, la région de Mopti, à l’instar des autres régions

du Mali, s’est lancée dans le processus d’élaboration de son Schéma

d’Aménagement du Territoire et à relire son Plan Stratégique de Développement

Régional antérieurement élaboré.

L’élaboration d’un SRAT pour la période 2010-2035 et d’un PSDR pour la

période 2011-2020 a permis à la région de :

définir une vision de développement de la région à l’horizon 2035 ;

identifier les orientations générales de développement ;

identifier des objectifs, des axes et des pôles de développement ;

proposer des stratégies pour l’atteinte des objectifs de la vision en

définissant les conditions de sa mise en œuvre et le cadre de suivi et

d’évaluation.

Conformément aux compétences qui lui sont dévolues et transférées à

travers la loi 93- 008 modifiée par la loi 96 -056 du 16/10/96 qui stipule en

son article 3 : "les Collectivités Territoriales ont pour mission la conception, la

programmation et la mise en œuvre des actions de développement économique,

social et culturel d’intérêt régional et local", il est prescrit au Conseil Régional :

l’élaboration et l’adoption d’un programme de développement économique

social et culturel de la région ;

la mise en cohérence des programmes locaux avec les programmes

régionaux ;

l’animation de la planification régionale et l’aménagement du territoire.

C’est dans ce contexte de législation et de relance de la planification régionale

que le Conseil Régional élabore son PDESC de troisième génération pour la

période 2011-2015.

Ce processus intervient à un moment où le pays traverse une grave

crise politico-institutionnelle et sécuritaire, marquée par l’occupation de

plus de 2/3 de son territoire par des groupes armés, notamment les régions

de Tombouctou, Gao et Kidal et une partie de la région de Mopti.



13

L’exercice d’élaboration du PDESC du CR se fera avec l’appui et

l’accompagnement de l’ensemble des ses partenaires (administration,

Collectivités Territoriales, services techniques, Partenaires Techniques et

Financiers, organisations de la société civile). Il nécessitera la mobilisation de

ressources humaines, de ressources financières et de ressources matérielles

d’une part et d’autre part la synergie d’actions des acteurs régionaux et des

acteurs locaux du développement de la région.

Il faut rappeler que le premier PDESC de l’Assemblée Régionale de Mopti

(ARM) a été élaboré et mis en œuvre pour la période 2002- 2004 pendant que

le deuxième le fut pour la période 2006-2010. Ce dernier a été l’objet d’une

auto-évaluation par le Conseil Régional et les résultats et enseignements tirés

ont été exploités et prise en compte pour cette troisième génération.

22-- OOBBJJEECCTTIIFFSS DDUU PPDDEESSCC

2.1. OObbjjeeccttiiff ggéénnéérraall :: L’objectif général de ce PDESC est de doter le

Conseil Régional de Mopti d’un outil de programmation pour contribuer à

l’opérationnalisation de sa vision de développement exprimée dans le Schéma

Régional d’Aménagement du Territoire (SRAT) 2010-2035 et dans le Plan

Stratégique de Développement Régional (PSDR) 2011-2020.

22..22.. OObbjjeeccttiiffss ssppéécciiffiiqquueess

De façon spécifique, l’élaboration de ce PDESC vise à :

i. évaluer la mise en œuvre du PDESC 2006-2010 ;

ii. établir un diagnostic actualisé de la situation physique, économique, sociale

et culturelle de la région;

iii. définir les objectifs de développement de la Région à court et moyen terme ;

iv. assurer la cohérence verticale de la pyramide de la planification nationale et

régionale;

v. obtenir la mobilisation et l’adhésion de l’ensemble des partenaires du

Conseil Régional autour des actions de développement à conduire à court

et moyen terme pour améliorer les conditions de vie des populations ;

vi. renforcer l’intérêt des PTF pour l’accompagnement technique et financier du

Conseil Régional.



14

22..33.. RREESSUULLTTAATTSS AATTTTEENNDDUUSS

Les résultats attendus de l’élaboration de ce PDESC sont :

i. la mise en œuvre du PDESC 2006-2010 est évaluée ;

ii. un diagnostic actualisé de la situation physique, économique, sociale et

culturelle de la région est établi ;

iii. les objectifs de développement de la Région à court et moyen terme

sont définis pour la période 2011-20115 ;

iv. la cohérence verticale de la pyramide de la planification nationale et

régionale est faite;

v. la mobilisation et l’adhésion de l’ensemble des partenaires du Conseil

Régional sont obtenues autour des actions de développement à

conduire à court et moyen terme pour améliorer les conditions de vie

des populations ;

vi. l’intérêt des PTF pour l’accompagnement technique et financier du

Conseil Régional est renforcé.

33-- MMEETTHHOODDOOLLOOGGIIEE

La démarche utilisée pour l’élaboration du présent PDESC se veut

inclusive. Cela, dans l’objectif de prendre en compte les aspirations des

populations à la base et de tenir compte de l’environnement politique et

institutionnel aux plans national et régional. Pour ce faire, il a été sollicité

l’engagement de l’ensemble des acteurs du développement régional et local à

savoir :

- les autorités administratives ;

- le Conseil Régional ;

- les services techniques de l’Etat ;

- les organisations de la société civile,

- les Partenaires Techniques et Financiers ;

- les personnes ressources.

Compte tenu du contexte particulier que le pays vit et tantôt évoqué, le

processus technique a été abrégé sans qu’il ne perde son caractère

participatif. Ainsi les phases suivantes ont été observées :



15

l’engagement du CR à se doter d’un PDESC ;

la mise en place d’une équipe technique ad hoc au sein du CR ;

la mise à disposition des certains services techniques par le Gouverneur

de Région, notamment la DRPSIAP ;

le cadrage avec la DRPSIAP de Mopti (méthodes, outils, animation);

la réalisation de l’auto-évaluation du PDESC 2006-2010 ;

la réalisation du diagnostic technique;

l’organisation d’un atelier de restitution/validation du diagnostic aux

acteurs régionaux ;

la planification/programmation des activités prioritaires;

l’organisation d’un atelier de restitution/validation des activités

programmées ;

l’adoption du PDESC par le CR.

44.. SSttrruuccttuurree dduu ddooccuummeenntt

Ce document est structuré en cinq parties ainsi qu’il suit :

i. le rappel du contexte et de l’approche méthodologique;

ii. la mise en cohérence des stratégies de développement ;

iii. l’analyse diagnostique de la situation économique, sociale et culturelle ;

iv. le programme quinquennal ;

v. le dispositif de suivi-évaluation



16

CHAPITRE II. MISE EN COHERENCE DES STRATEGIES DE

DEVELOPPEMENT DANS LA REGION

L’élaboration du PDESC du Conseil Régional de Mopti pour la période 2011-

2015 a lieu dans un contexte de planification qui a fortement évolué. Les

mutations sont perceptibles à tous les niveaux (politique et institutionnel,

méthodologique, économique, etc.)

La région de Mopti, à l’instar des autres régions du pays, a élaboré au

cours de ces deux dernières années des outils de planification stratégique à

long et moyen terme afin de consolider les bases de son développement

durable et de sa vision prospective. Ces outils, faut-il le rappeler, sont :

le Schéma Régional d’Aménagement du Territoire (SRAT) 2010-2035 ;

le Plan Stratégique de Développement Régional (PSDR) 2011-2020 ;

l’Etude diagnostique des secteurs économiques porteurs et espaces

économiques partagés (EEP);

le Schéma Directeur de Développement Touristique ;

la Carte pastorale ;

le Programme Régional d’Actions et d’Investissements Prioritaires en

matière de Population (PRAIPP) 2010-2014 ;

le Schéma Directeur Régional de la Formation Professionnelle et

Technique pour l’Emploi ;

la Stratégie de Développement Régional ;

les Projets prioritaires structurants de la région.

Toutes ces stratégies sont l’émanation d’orientations nationales élaborées

pour les besoins de planification macro-économique. Il s’agit de :

l’Etude Nationale Prospective Mali 2025 ;

le CSCRP 2012-2017.

La région de Mopti dispose de référentiels consensuels et cohérents

auxquels tous les acteurs du développement doivent être renvoyés

pour élaborer leurs projets et programmes de développement. Le

PDESC du Conseil Régional de Mopti est élaboré en prenant en compte

l’existence de l’ensemble de ces stratégies de développement aux plans

national et régional.



17

1. LES ORIENTATIONS NATIONALES

L’Etude Nationale Prospective Mali 2025

L’Etude Nationale Prospective Mali 2025 (ENP Mali 2025) réalisée de 1997 à

1999 sur toute l’étendue du territoire national a permis de recueillir la

perception des maliens et leur vision de la société à l’horizon d’une génération.

La Vision de l’ENP Mali 2025 est ainsi libellée :

« Conjuguer sagesse, authenticité et dynamisme pour faire du Mali, une

nation prospère, performante et moderne dont le peuple aura « su se saisir

résolument de son propre devenir pour demeurer un Peuple uni dans sa

riche diversité, tourné vers un But commun et ayant une Foi indéfectible

en son avenir »

Cette vision est articulée autour des orientations stratégiques suivantes : (i)

une nation unie sur un socle culturel diversifié et réhabilité ; (ii) une

organisation politique et institutionnelle garante du développement et de la

paix sociale ; (iii) une économie forte, diversifiée et ouverte ; (iv) un cadre

environnemental amélioré ; (v) une meilleure qualité des ressources humaines.

Le Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la

Pauvreté (CSCRP) 2012-2017

La troisième génération du CSLP sous le vocable de Cadre Stratégique pour

la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (CSCRP 2012-2017) comme les

générations précédentes, constitue la référence du Mali en matière de la

formulation et de mise en œuvre des politiques économiques et sociales. Il

fédère, dans un cadre cohérent, l’ensemble des politiques et stratégies

sectorielles. Il prend en compte les Objectifs du Millénaire pour le

Développement (OMD) et a fait l’objet d’une large concertation entre

l’administration, les élus régionaux et locaux, la société civile, le secteur privé

et les partenaires techniques et financiers du Mali.

Le CSCRP 2012-2017 se base sur deux axes préalables et trois axes

stratégiques. Les axes préalables sont : le renforcement de la paix et de la

sécurité et le renforcement de la stabilité du cadre macroéconomique. Trois

axes stratégiques sont définis à savoir:

Axe 1: La promotion d’une croissance durable et créatrice d’emplois;

Axe 2 : L’accès équitable aux services sociaux de qualité ;

Axe 3 : La consolidation de la gouvernance et des reformes structurelles.



18

2. LES ORIENTATIONS REGIONALES

Le Schéma Régional d’Aménagement du territoire (SRAT) 2010-2035

La réforme de la décentralisation a conduit les collectivités territoriales à

élaborer et à mettre en œuvre des stratégies de développement à travers des

outils de planification à moyen terme, notamment le Programme de

Développement Economique, Social et Culturel. Ces outils opérationnels

doivent être élaborés dans un cadre de référence stratégique et cohérent. C’est

pourquoi la région de Mopti, à l’instar des autres régions du Mali, s’est lancée

dans un processus d’élaboration d’un SRAT et à relire son Plan Stratégique de

Développement Régional, élaboré en 2007. Les objectifs visés dans l’élaboration

du SRAT sont :

définir une vision de développement de la région à l’horizon 2035 ;




définissant les conditions de la mise en œuvre et le cadre de suivi et

d’évaluation.

La vision définie dans le SRAT à l’horizon 2035 est ainsi libellé :

« Une région paisible, sécurisée au plan alimentaire, entièrement

désenclavée, industrialisée et intégrée dans la sous-région, dont l’élevage

constitue le socle de l’économie, s’appuyant sur une agriculture et une pêche

performantes dans un environnement durable »

De l’analyse du diagnostic établi lors de l’élaboration du SRAT, cinq (05)

principales orientations ont été retenues dans le SRAT à savoir :

Orientation 1 : Promotion d’une gestion durable des ressources naturelles

Orientation 2 : Renforcement des capacités humaines par un plus grand

accès aux services sociaux de base

Orientation 3 : Promotion d’une économie régionale performante

Orientation 4 : Amélioration de la couverture des réseaux, infrastructures et

équipements dans l’espace régional

Orientation 5 : Organisation et le fonctionnement de l’espace régional pour assurer des relations équilibrées entre villes et campagnes



19

Un document de synthèse du SRAT a été élaboré par l’ARM en rapport avec la

Direction Régionale de la Planification, de la Statistique et de l’Informatique,

de l’Aménagement du Territoire et de la Population de Mopti et avec l’appui

technique et financier du PACT-GIZ. Cette synthèse a mis en exergue les

enjeux majeurs de développement régional. Ainsi 08 enjeux majeurs ont été

identifiés, à savoir :

1. la valorisation des filières porteuses et émergentes de l’agriculture,

notamment celles du sous-secteur de l’élevage ;

2. la rationalisation de l’accès aux ressources naturelles, supports des

activités économiques de la région ;

3. le développement d’unités industrielles en soutien et pour la valorisation

des filières porteuses de la région ;

4. la préservation et la valorisation du patrimoine touristique, culturel et

artisanal ;

5. la maitrise de la dynamique démographique dans une perspective

d’équilibre territorial ;

6. la prise en compte de l’équité du genre dans le processus du

développement (femmes et jeunes) ;

7. l’adaptation aux effets du changement climatique et inverser la tendance

de la dégradation des ressources naturelles et de la biodiversité ;

8. le développement d’infrastructures de soutien aux activités sociales et

économiques de la région.

Le Plan Stratégique de développement Régional (PSDR) 2011-2020

Le PSDR est la première étape de la mise en œuvre du SRAT. Se situant à

mi-chemin entre le SRAT et les programmes et projets opérationnels, il

garantit la cohérence entre ceux-ci et les stratégies de développement d’une

part, et d’autre part entre les PDESC de la région avec ceux des cercles et

communes la composant.

La problématique de la coordination des actions de développement ainsi que

la fixation des objectifs économiques et sociaux cohérents se posent avec acuité

lors de l’élaboration des Projets et Programmes de la Région. Ainsi, le PSDR a

retenu 10 problèmes majeurs de la région pour la période 2011-2035. Il s’agit

de :



20

1. surexploitation, mauvaise gestion, dégradation des ressources

naturelles ;

2. insuffisance d'aménagements, infrastructures et équipements agro-sylvo-

pastoraux et halieutiques ;

3. enclavement intérieur et extérieur et faible couverture en TIC ;

4. difficulté d’accès aux services sociaux ;

5. insuffisance d'eau potable et assainissement ;

6. persistance des conflits fonciers et sociaux ;

7. insuffisance de sources d'énergie / couverture en électricité ;

8. faible promotion et valorisation des produits du secteur primaire

(agriculture, élevage, pêche et foresterie), du tourisme et de l’artisanat

dans le développement régional ;

9. faible taux de scolarisation et d’alphabétisation ;

10. insuffisance de personnel qualifié dans tous les domaines.

Les Espaces économiques partagés (EEP)

L’atteinte des objectifs de la décentralisation passe par une adaptation

progressive des politiques aux réalités locales de l’espace couvert par les

territoires et les échelles considérés. La constitution de tels espaces dits

« Espaces Economiques Partagés » renvoie à un cadre physique dans lequel

il convient de diagnostiquer et d’organiser les principales opérations de

production, de transformation, de commercialisation/distribution et de

consommation.

Les EEP se réfèrent aussi à la notion d'inter-collectivité qui constitue un

regroupement de collectivités dans une structure légale pour assurer

certaines prestations de service afin d’élaborer et exécuter de véritables

projets de développement économique, de développement territorial.

Dans la région de Mopti, une étude appuyée par le PADDER a aboutit à

l’identification de 4 Espaces Economiques Partagés à savoir :

i. EEP du Delta intérieur du Niger : la zone lacustre de Mopti ;

ii. EEP du Plateau Dogon ;

iii. EEP de la Plaine du Seno Gondo ;

iv. EEP de la Vallée de Sourou dans sa partie malienne.



21

LES PROGRAMMES ET PROJETS SECTORIELS DANS LA REGION

Intitulé des Projets

/Programmes Composantes

Cercles

couverts

Période

Début

Début

Fin

Fin

Programme d’Appui

pour le

Développement de la

Pêche continentale

dans le Delta

Central du Niger

(PADEPECHE)

-construction des

infrastructures

de développement de la pêche

(débarcadères, centre de

traitement et conditionnement

des poissons) ;

aménagements des mares,

protection des berges ;

construction de pistes ;

Construction d’écoles ;

Construction de centres de

santé.

Djenné

Tenenkou

Youwarou

2011

2012

Programme d’Appui

pour le

Développement du

Delta Intérieur du

Niger

(PADDIN)

8 PPIV

7périmètresmaraichers

suivi de 10 PPIV en production

régénération de BOURGOU

construction de magasin peau

et cuire

construction unité laitière

construction étang piscicole (12)

reboisement compensatoire

crédit stockage vivrier

Eude d’impact

environnementale et Social

Djenné

Mopti

Tenenkou

2011 2012



22



Cercles

couverts

Période

Début

Début

Fin

Fin

Fonds de

Développement dans

les Zones

Sahéliennes

(FODESA)

Réalisation des périmètres

maraichers

Creusement des canaux

d’irrigation

Régénération de 80ha

bourgoutières

Réalisation de puits pastoraux

Réalisation des parcs de

vaccination

Surcreusement des mares

Réalisation d’étangs piscicoles

Creusement de 15 Puits

Démarche à l’ORTM pour

l’implantation d’une antenne de

TV

Réhabilitation du Bâtiment et

équipement de la radio

Tenenkou

Djenne

youwarou

Mopti

2010

2014

ACTION MOPTI

Assainissement réseau dans les

communes urbaines

Puits à grand diamètre -

adductions d’eau potables

(extension de réseaux

Energie solaire

EDEN

Construction de salle de classes

Bandiagara

Djenné

2011

2015



23



Cercles

couverts

Période

Début

Début

Fin

Fin

8 CSREF

Hôpital de Mopti

Appui aux espaces de

concertations

système de suivi et évaluation

Mopti

Douentza

Initiative Intégrée

pour la Croissance

Economique au Mali

IICEM (IICEM)

Réhabilitation des PIV,

équipement des producteurs de

riz

Mopti

Djenné

Tenenkou

Youwarou

2011

2012

Sécurité Alimentaire

pour les Femmes et

Enfants en Région

de Mopti

(SAFEM)

Equipement de 40 coopératives

de femme en matériel agricoles

et semences

Renforcement de capacité,

-Appui cheptel-volaille

Atelier Information et

Communication,

Mise à jour Plan de Sécurité

Alimentaire

Formation gestion des stocks

Réhabilitation de points d’eau,

Koro

Bankass

2011 2014



24



Cercles

couverts

Période

Début

Début

Fin

Fin

Formations des CGE

Riziculture

Aide d’urgence,

construction de magasin de

stockage,

appui en céréales et en

ustensiles de cuisine aux

cantines scolaires,

nutrition maternelle et infantile

accueil et ration alimentaire aux

sidéens

ration alimentaire aux femmes

fistuleuses

Coopération Ile et

Vilaine

Mopti/Coopération

Décentralisée

Appui à la Réhabilitation des

PIV

Appui à la concertation entre

acteurs intervenant dans le

secteur

Elaboration du Schéma

Régional de Développement du

Tourisme

(2014/2018)

Renforcement des capacités du

conseil régional (fonctionnement

et équipement cellule SIG)

Appuis au 14 coopératives de

transformation de la région de

Mopti

Aménagement des berges du

fleuve avec des espèces

ligneuses.

Mopti

Djenne

Ténenkou

Youwarou

Bankass

2011 2015



25



Cercles

couverts

Période

Début

Début

Fin

Fin

COOPERATION

REGION CENTRE –

Mopti

10 forages

Appui au secteur touristique

(formations – promotion

touristique du delta intérieur)

Ecomusée

Aide aux déplacés (vivres)

Prise en charge deux conseillers

Techniques

Fonds d’investissement local

Region

Mopti –

Ténenkou –

Youwarou

2011 2015

Projet

d’accroissement de

la Productivité

Agricole au Mali

(PAPAM)

(Projet à envergure

nationale)

Transferts de technologies et

Prestation de service

Infrastructures

d’irrigation

Approche Programmation et

Suivi sectoriel

Tous les

cercles à

travers les

OP

2011 2016



26



Cercles

couverts

Période

Début

Début

Fin

Fin

Programme de

Compétitivité et

de Diversification

Agricoles

(PCDA)

Interprofession Filière échalote

IFEO-Mali

Interprofession

Bétail/Viande / Lait.

Cadre de concertation Filière

Lait

Cadre de Concertation sur la

Production et la

Transformation du Poisson

Tous les

cercles

2012 2013

Programme

Régional d’Actions

d’Investissements

Prioritaires en

matière de

Population

(PRAIPP)

Intensification de la mobilisation

sociale pour la scolarisation et

le maintien à l’école des filles

dans les cercles de Tenenkou,

Youwarou et Douentza d’ici à fin

2014

Intensification des campagnes

IEC/CCC pour l’alphabétisation

des femmes dans la région d’ici

à 2014

Intensification des campagnes

d’IEC/CCC à l’endroit des

populations, des leaders et des

partenaires pour une meilleure

utilisation des services de SR

afin de réduire de façon

significative le taux de mortalité

maternelle, le taux de mortalité

infantile et le taux de mortalité

infanto-juvénile dans la région

d’ici à 2014.

Contribution à la réduction du

mariage précoce dans la Région

Tous les

cercles

2010 2014



27



Cercles

couverts

Période

Début

Début

Fin

Fin

d’ici à 2014.

Contribution au développement

d’un leadership féminin dans la

région

Appui à l’élaboration et à la

mise en œuvre de 3 Plans

Stratégiques d’Assainissement

de villes d’ici à 2014

Négociation auprès des PTF

pour l’appui à l’élaboration et à

la mise en œuvre de Schémas

d’Aménagement du Territoire de

cercle (SATC) et de Schémas

d’Aménagement du Territoire

de Communes (SAT Co) dans la

région d’ici à fin 2014

Information des professionnels

de l’information et de la

communication de la Région sur

les contenus de la PNP et du

PRAIPP d’ici fin 2014

Large diffusion des documents

PNP et PRAIPP dans la région

avant fin 2012

: Formation des acteurs en

intégration des variables

démographiques dans

les plans, programmes et projets

de développement.

Renforcement de la DRPSIAP en

moyens matériels et logistiques

Réalisation et diffusion d’études

et recherche

PASAM (Programme

L’accessibilité, l’accroissement

de la production, de la

2008 2012



28



Cercles

couverts

Période

Début

Début

Fin

Fin

d’Appui au Secteur

Agricole du Mali

commercialisation et de

l’exploitation des produits

agricoles en sens large sont

améliorés par la réalisation et

l’entretien des

infrastructures/aménagements

de base

Appui à la maitrise d’ouvrage

des collectivités Territoriales

pour la réalisation des

infrastructures rurales

Mise en place d’un fonds

régional pour les infrastructures

pour CT

Appui à la planification des

infrastructures au niveau des

CT

Appui à l’élaboration/mise en

œuvre d’un programme national

Appui ciblé à des lignes

budgétaires aux services

centraux des Ministère

Agriculture et Elevage/pêche


budgétaires aux directions

régionales et au renforcement de

la CRA


budgétaires aux CT

(planification locale)

Sensibiliser, renforcer et

développer les cadres chargés de

la planification au niveau des

régions, cercles et communes,

pour mieux répondre aux

besoins du secteur privé et de

leurs structures d'appui

Initialement

Bandiagara

Douentza

Tenenkou

Youwarou

Actuellement

l’ensemble

de la région

de Mopti



29



Cercles

couverts

Période

Début

Début

Fin

Fin

Renforcer les capacités du

secteur privé et de ses

structures d'appui et développer

les ressources humaines ;

Développer les infrastructures

minimales de support à la

croissance régionale.

PAPESPRIM

(Programme d’appui

à la Promotion de

l’Emploi dans le

Secteur Privé)

Sensibiliser, renforcer et

développer les cadres chargés de

la planification au niveau des

régions, cercles et communes,

pour mieux répondre aux

besoins du secteur privé et de

leurs structures d'appui

Renforcer les capacités du

secteur privé et de ses

structures d'appui et développer

les ressources humaines ;

Développer les infrastructures

minimales de support à la

croissance régionale.

Tous les

cercles

Tous les

cercles

2008

2008

2012

2012

Programme d’Appui

au Développement

Economique et

Social de la Culture

(PADESC)

Projet structurant culturel CRM

Appui à 3 structures Privées de

la Région de Mopti

8 Cercles de

Mopti

2009

2012

PACR Cf. annexe 3

PADDER Décentralisation (régionalisation

de la stratégie de croissance

économique en vue de la

réduction de la pauvreté) :

-gestion des activités d’appui au

secteur privé régional ;

- mise en place des plates

Tous les

cercles

2008 2012



30



Cercles

couverts

Période

Début

Début

Fin

Fin

formes des services(PFS)

PACT/GIZ Cf. annexe 3

SWISSCONTACT

AGA KHAN Cf. annexe 3

WETLANDS Cf. annexe 3

Epargné Pour le

Changement

(EPC)

Cf. annexe 3

Programme

d’Appui à la

Formation

Professionnelle

phase III (PAFPIII)

Cf. annexe 3

PLAN

QUINQUENNAL

2011-2015 du

S D F P E

Cf. annexe 3

Les trois filières prioritaires retenues : trois filières ont été identifiées par les

acteurs de la Plateforme mise en place pour accompagner le Développement

Economique Régional(DER) que sont :

le Bétail/viande ;



31

le Poisson ;

le Tourisme/Artisanat.

Nécessité de mise en cohérence

Le PDESC 2006-2010 de l’ARM a été élaboré en l’absence de SRAT, de PSDR,

de SDER, d’EEP, etc. La présente génération a l’avantage de prendre en compte

l’existence de ces documents stratégiques en traduisant en projets

opérationnels les orientations définies dans ces documents. Toute planification

ne s’appuyant pas sur ces orientations risque de ne pas considérer les

préoccupations majeures de la Région. Il apparait ainsi la nécessité impérieuse

d’assurer une cohérence d’ensemble permettant une prise en compte des

documents stratégiques (nationaux et régionaux) et la SDER. Cette démarche

doit être simple et opérationnelle. Elle doit être outre une démarche à

caractères dynamique, participatif et itératif et qui doit faire appel à

l’engagement de l’ensemble des acteurs à savoir :

les autorités administratives ;

les collectivités territoriales ;

les services techniques de l’Etat ;

les organisations de la société civile ;

les partenaires techniques et financiers ;

les prestataires de services;

les populations.

La finalité de l’exercice est de répondre aux aspirations des populations en

matière de promotion du développement et de renforcement de capacités des

acteurs à s’approprier le processus de programmation, de suivi et d’évaluation

des investissements publics et structurants.

« La mise en cohérence est un ensemble d’analyses macro-économiques,

sectorielles, territoriales, temporelles par la concertation, la négociation,

l’arbitrage, le test, le partenariat, la contractualisation pour une plus

grande efficacité, efficience et pertinence des plans et programmes de

développement économique, social et culturel » (PRECAGED, novembre

2003).



32

3. INTEGRATION DES ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT ET DE

DEVELOPPEMENT DANS LE PDESC N

iveau R

égio

nal,

local

et

com

mun

al

Schéma Régional

d’Aménagement du

Territoire (SRAT)

Rappel de la vision du SRAT 20120-2035

Orientation stratégique 1 :

Orientation stratégique 2:




Plan Stratégique de

Développe-

ment Régional (PSDR)

Stratégie 1 :

Stratégie 2 :

Stratégie 3 :

Stratégie 4 :

Niveau Documents

Stratégiques

Eléments à intégrer

Niv

eau N

ati

onal

Etude Nationale

Prospective Mali 2025

rappel de l’existence de l’Etude Nationale

Prospective Mali 2025 comme document de

référence nationale ;

rappel des scénarii

rappel de la vision, des orientations

stratégiques

Cadre Stratégique

pour la Croissance et

la Réduction de la

Pauvreté (CSCRP

2012-2017)

AS1 : La promotion d’une croissance

accélérée, durable, favorable aux pauvres et

créatrice d’emplois et d’activités génératrices

de revenus

AS 2 : Le renforcement des bases à long

terme du développement et l’accès équitable

aux services sociaux de qualité

AS 3 : Développement institutionnel et

gouvernance



33

Enjeux majeurs de

développement

(synthèse du SRAT)

Enjeux 1 à 8

Espaces Economiques

Partagés (EEP) EEP1 à 4

Stratégie de

Développement

Régional (SDER)

Programmes, Projets, Activités, Localisation

Au plan méthodologique il convient de rappeler ceci :

• l’ENP Mali 2025 traduit la vision prospective du Mali de 2000 à 2025 ;

• le CSCRP est le creuset de l’ensemble des politiques nationales sectorielles

en vigueur au Mali et l’instrument de négociation entre le Mali et les PTF ;

• le SRAT est le document de planification stratégique de la région qui définit

ses orientations d’aménagement et de développement à long terme ;

• le PSDR est l’outil d’opérationnalisation stratégique et séquentielle du

SRAT ;

• les enjeux majeurs sont identifiés dans le SRAT et en constituent sa

synthèse ;

• les EEP constituent des regroupements de collectivités dans une structure

légale pour assurer certaines prestations de service, élaborer des projets de

développement économique et territorial ;

• la SDER est ici un ensemble cohérent d’actions entreprises pour atteindre

les objectifs de développement régional conformément aux enjeux majeurs

identifiés dans le SRAT ;

• le PDESC est la traduction en actions et projets réalisables des orientations

de développement du CR.



34

CHAPITRE III. ANALYSE DIAGNOSTIQUE

11.. PPRREESSEENNTTAATTIIOONN DDEE LLAA RREEGGIIOONN DDEE MMOOPPTTII

i. Bref aperçu historique

La Région de Mopti est une région de très ancienne implantation humaine.

La présence de nombreux vestiges préhistoriques ou historiques constitue des

témoignages éloquents. L’histoire avant la période des grands empires est très

peu connue. La Région a été intégralement ou partiellement provinces des

empires du Ghana, du Mali et du Songhoy.

Les Bambaras profitèrent de la période d’invasion marocaine pour mieux

s’organiser. C’est dans ce contexte de bousculades de grands empires et

royaumes que naîtra la Dîna (1818-1862) ou royaume Peul de Macina dont le

mérite est d’avoir pu donner à la région sa forme d’organisation la plus poussée

de l’histoire, sous l’égide de Sékou Amadou. Sous la Dîna, la vie économique et

sociale était bien réglementée. L’agriculture se développa amplement en

harmonie avec l’élevage. Le grand conseil établit une réglementation pastorale

qui eut force de loi dans tout le royaume. Toute personne qui la transgresse est

sévèrement punie. Le pouvoir central se trouvait à Hamdallaye. Le royaume

était divisé en 5 grandes régions administratives et militaires :

le « jenneri », situé entre le Niger et le Bani ;

le « Fakala-kunari » : le « kunari » est situé sur la rive droite du

Niger, du village de Doghna à 15 km de Konna au Nord jusqu’au

plateau rocheux à l’Est ; quant à « Fakala » il est situé sur la rive

droite du Bani dans le prolongement du Kunari ;

le « Haïré-Séno » correspondant à la région du plateau ;

le « Macina » situé sur la rive gauche du Niger ;

le « Nabbé-Dundé » correspondant à la partie Nord du Lac Débo.

Chaque région était dirigée par un chef militaire assisté d’un conseil religieux,

d’un conseil judiciaire et d’un conseil technique. Quand Sékou Amadou

mourut en 1844, il avait un vaste royaume qui s’étendait de Tombouctou au

pays Mossi et du Bakhounou au plateau. Son successeur fut son fils Amadou

Sékou qui mourut en 1853. Ce dernier avant de mourir fit reconnaître son fils

Amadou Amadou (1853-1862) comme successeur.

Le royaume Peulh du Macina prend fin le 16 mai 1862 à la prise

d’Hamdallaye par le conquérant Toucouleur El Hadj Oumar. C’est entre les



35

mains du pouvoir toucouleur que le colonisateur français arrache la région en

1893. La ville de Djenné fut prise le 12 avril 1893 et Bandiagara le 29 avril

1893 par le Lieutenant Colonel d’artillerie Louis Archinard. Au cours du même

mois, il occupe également la ville de Mopti. La 5ème Région actuelle du Mali

dépendait du cercle de Ségou, créée le 13 mars 1893. Beaucoup de faits

politiques et administratifs se sont déroulés sous la domination coloniale

française (1893-1960) parmi lesquels l’érection de la ville de Mopti le 18

novembre 1955 en commune de plein exercice.

Le 22 septembre 1960, la République du Mali se fait inscrire sur la liste des

pays indépendants. Une grande page de l’histoire est ainsi fermée.

ii. Situation géographique

La région de Mopti s'étend entre les parallèles 15°45' et 13°45’ de latitude

nord d’une part, et les méridiens 5°30' et 6°45' de longitude ouest d’autre part.

Elle couvre une superficie totale de 79.017 km², soit 6,34% du territoire

national. Située au centre du pays, elle est limitée :

- au nord par la région de Tombouctou ;

- au sud par le Burkina Faso et la région de Ségou ;

- à l’ouest par les cercles de Niono et de Macina de la région de Ségou ;

- à l’est par le Burkina Faso et la région de Tombouctou.



36

Carte N°1 : Localisation de la Région de Mopti

Cette situation géographique fait de la région de Mopti une zone de contact entre

les régions situées au nord et au sud du Sahara. De plus, les conditions naturelles

particulièrement favorables ont vite attiré les convoitises étrangères, faisant de la

région un carrefour où on rencontre presque tous les groupes ethniques du Mali.

La position centrale du Delta Intérieur du Niger (DIN) dans la région l’en fait d’une

zone de forte diversité biologique.

iii. Découpage administratif

La région de Mopti compte 117 collectivités dont 8 cercles, 108

communes sur lesquelles on compte 5 communes urbaines (Mopti, Bandiagara,

Djenné, Douentza et Tenenkou) et 2 081 villages et fractions. Quatre cercles

sont situés en zone exondée (Bandiagara, Bankass, Koro et Douentza) et 4 en

zone inondée (Djenné, Mopti, Tenenkou et Youvarou).

La réforme de la Décentralisation a consacré 108 communes, 08 Conseils

de Cercle, une Assemblée Régionale (Conseil Régional).



37

Tableau N° 1 : Découpage administratif

Cercles Superficie

(km2) nombre de communes

villages/fractions rurales urbaines total

Mopti 7 262 14 1 15 258

Bandiagara 7 250 20 1 21 410

Bankass 6 875 12 0 12 279

Djenné 4 563 11 1 12 179

Douentza 23 481 14 1 15 259

Koro 11 150 16 0 16 312

Tenenkou 11 297 9 1 10 212

Youwarou 7 139 7 0 7 172

Total 79 017 103 5 108 2 081

Le cercle de Douentza est le plus vaste de la région avec 23 481 km2 soit

29,7 % de la superficie totale et a la densité la plus faible (11 habitants au

km²). Le plus petit cercle de la région est Djenné qui couvre une superficie de

4 563 km2 soit 5,8 % de la superficie totale de la région avec une densité de 50

habitants au km2. Le cercle de Bandiagara renferme le plus grand nombre de

commune (21 communes, soit 19,4 %), pendant que le cercle de Youwarou ne

compte que 7 communes (6,5 %). La zone exondée compte 64 communes (59,3

%) contre 44 pour la zone exondée (40,7 %).

iv. Population

Le Mali a réalisé 04 recensements généraux de sa population aux périodes

suivantes:

1er -14 décembre 1976 : 1er RGP

1er -14 avril 1987 : 2ème RGPH



et diverses enquêtes démographiques.

Au dernier Recensement Général de la Population et de l’Habitat réalisé en

avril 2009, la région de Mopti comptait 2 036 209 habitants soit 14,02 % de la

population du Mali (14 528 662 habitants). Le taux d'accroissement annuel

moyen dégagé a été de 3%. Le seuil de deux millions d’habitants a été franchi

en 2009, ce qui correspond à un quasi doublement de la population de la

région par rapport aux chiffres du Recensement Général de la Population de



38

1976 (1 129 041 habitants). Les hausses les plus importantes sont observées

dans les cercles de Douentza, Bandiagara et Mopti.

Tableau N°2 : Répartition de la population par sexe et par cercle en 1998

Cercles Hommes Femmes Total %Région

Mopti 130 373 133 346 263 719 17,8

Bandiagara 110 996 116 584 227 580 15,4

Bankass 98 462 97 120 195 582 13,2

Djenné 76 106 79 445 155 551 10,5

Douentza 77 892 77 939 155 831 10,5

Koro 133 118 13 4461 267 579 18,1

Tenenkou 62 275 64 962 127 237 8,6

Youwarou 41 549 43 877 85 426 5,8

Total 730 771 747 734 1 478 505 100

Source : DNSI, RGPH-1998

Au RGPH réalisé en avril 1998, la région de Mopti comptait 1 478 505

habitants soit 15,1 % de la population du Mali. Le taux d'accroissement annuel

moyen dégagé a été de 1,3%. Le cercle de Koro était le plus peuplé, suivi de

celui de Mopti.

Tableau N°3 : Répartition de la population par sexe et par cercle en 2009

Cercles Hommes Femmes Total % région

Mopti 183 026 185 879 368 905 18,1

Bandiagara 151 543 161 913 313 456 15,4

Bankass 132 190 132 586 264 776 13,0

Djenné 102 740 105 673 208 413 10,2

Douentza 124 694 121 931 246 625 12,1

Koro 178 600 183 987 362 587 17,8

Tenenkou 80 218 82 706 162 924 8,0

Youwarou 53 998 54 525 108 523 5,3

Total 1 007 009 1 029 200 2 036 209 100

Source : INSTAT/RGPH-2009



39

La région de Mopti avec 2 036 209 habitants selon le RGPH-09 est la 4ème

région la plus peuplée du Mali après les régions de Sikasso, Ségou et Koulikoro

Les effectifs les plus élevés sont observés dans les cercles de Mopti et de Koro.

Tableau N°4. Répartition de la population par sexe et par cercle en 2011

Cercles Hommes Femmes Total % région

Mopti 188 517 191 455 379 972 18,1

Bandiagara 156 089 166 770 322 860 15,4

Bankass 136 156 136 564 272 719 13,0

Djenné 105 822 108 843 214 665 10,2

Douentza 128 435 125 589 254 024 12,1

Koro 183 958 189 507 373 465 17,8

Tenenkou 82 625 85 187 167 812 8,0

Youwarou 55 618 56 161 111 779 5,3

Total 1 037 219 1 060 076 2 097 295 100

Source : DRPSIAP

La population en 2011 est estimée en 2011 à 2 097 295 habitants. Les femmes

représentent 50, 5 % de la population totale.

Tableau N°5. Densité et Habitat en 2009 (RGPH-2009)

Rubriques

Cercles

Densité (hbt /km2)

Nombre de

concessios

Nombre de

ménages

personne/

concession

personne/

ménage

Mopti 51 38 150 67 897 9,7 5,4

Bandiagara 43 38 629 61 159 8,1 5,1

Bankass 39 20 671 44 498 12,8 6,0

Djenné 46 28 500 42 924 7,3 4,9

Douentza 11 25 970 47 795 9,5 5,2

Koro 33 28 440 61 209 12,7 5,9

Tenenkou 14 17 534 32 697 9,3 5,0

Youwarou 15 11793 20 573 9,2 5,3

Total 26 209 651 378 752 9,7 5,4



40

Tableau N°6 : Quelques indicateurs sociodémographiques

Indicateurs Valeurs Sources

Indice synthétique de fécondité 6,6 EDSMIV

Age moyen des femmes (15-49 ans) à la naissance de

leurs premiers enfants 18,9 EDSMIV

Taux de mortalité infantile (décès de 0-1 ans pour 1000 naissances vivantes)

108 EDSMIV

Taux de mortalité juvénile (décès de 1-4 ans pour 1000 habitants)

133 EDSMIV

Taux de mortalité infanto- juvénile (décès de 0-4 ans

pour 1000 habitants) 222 EDSMIV

Taux de prévalence du VIH/SIDA (%) 1,4 EDSMIV

Proportion de femmes excisées (%) 75 EDSMIV

Taux d’accroissement annuel moyen (%) 3 RGPH-09

Taux de masculinité (%) 49,46 RGPH-09

Taux d’urbanisation (%) 9,8 RGPH-09

Population de 0 à 14 ans (%) 46,7 RGPH-09

Population de 15 à 59 ans (%) 44,1 RGPH-09

Population de 60 et plus (%) 9,2 RGPH-09

Les principales ethnies de la région sont : peulh, dogon, bozo et songhoï. On

y rencontre également les autres ethnies du pays.

222... AAAPPPEEERRRÇÇÇUUU SSSUUURRR LLLEEESSS CCCAAARRRAAACCCTTTEEERRRIIISSSTTTIIIQQQUUUEEESSS PPPHHHYYYSSSIIIQQQUUUEEESSS

i. Le relief : La région de Mopti présente une grande diversité en raison de la

présence de nombreux cours d’eau, de massifs montagneux, de plateaux assez

élevés et de son étalement sur une large gamme de gradient pluviométrique.

Du point de vue relief, on relève deux types de formations : les formations

rocheuses et le manteau sableux. Le mont de Hombori avec 1.150 m d’altitude

est le sommet culminant de la Région. Dans la zone de Korientzé, N’gouma et

Youwarou, on observe des hautes dunes de sable mouvant en bordure des lacs

(Korientzé, Béma, Aougoundou, Niangaye) et du fleuve Niger en allant vers la

région de Tombouctou.



41

Dans la zone inondée, le relief est constitué d’une plaine inondable : le

Delta Intérieur du Niger (DIN), composé de vastes prairies hydrophiles à

bourgoutières inondables, d’étendues d’eau libre et de bras de fleuve. Le

delta intérieur du Niger est une zone déprimée de pendage général

nord/nord/ouest. Quant à la zone exondée, elle présente trois régions

naturelles à savoir :

le plateau Bandiagara-Hombori qui surplombe de 300 à 600 m sur une

longueur de 200 km la plaine du Gondo-Séno par une paroi abrupte

connue sous le nom de Falaise de Bandiagara ;

le Gondo-Mondoro qui est une plaine sableuse surplombée par les reliefs

gréseux du plateau Dogon, de la Gandamia et du Hombori qui la

surplombent ;

le Gourma limité successivement par les buttes tabulaires de la

Gandamia et du Hombori qui la surplombent avec des murailles

abruptes d’une hauteur de 500-600 m à 900m.

ii. Le climat : La Région de Mopti s’étend du nord au sud entre la zone

sahélienne et la zone soudano-sahélienne. Le climat est beaucoup plus

caractérisé par la zone sahélienne avec une moyenne pluviométrique de 350 à

550 mm. On y rencontre deux saisons : une pluvieuse de juin à septembre et

une sèche d’octobre à mai y compris une période froide de novembre à février

avec de faibles amplitudes thermiques. La température moyenne annuelle est

de 28°C. Le mois de mai est le mois le plus chaud avec une moyenne de 33°C

tandis que le mois de janvier est le plus frais avec une moyenne de 22°C.

Les conséquences des changements climatiques notamment la baisse de la

pluviométrie ont des effets négatifs sur plusieurs composantes du milieu

physique (sols, végétation, cours d’eau, ensoleillement, etc.)

iii. Les sols : La région de Mopti se caractérise par la fragilité des

équilibres écologiques. Dans la zone inondée, les sols sont argileux dans la

majeure partie du delta central avec des plaines alluviales à sols hydro

morphes où poussent le bourgou et autres plantes aquatiques. Dans la zone

exondée, les sols sont fortement dégradés, une dégradation qui se manifeste

par l’appauvrissement général des sols suite à leur mise en culture régulière

(cultures sèches comme le mil, le sorgho). Plusieurs facteurs sont à l’origine de



42

l’appauvrissement des sols de la région. En plus du facteur climatique, on peut

ajouter entre autres, la dégradation des formations forestières et des parcours

pastoraux, la faible restitution au sol des prélèvements opérés par les cultures,

la disparition des systèmes de jachère, la monoculture continue des céréales,

la forte pression démographique et l’érosion éolienne et hydrique. On note une

insuffisance dans l’intensification agricole et l’application des techniques de

lutte anti- érosive.

iv. La végétation : La Région de Mopti présente une grande variété de

systèmes forestiers et de faciès. Elle dispose de sept (7) forêts classées toutes

localisées dans le cercle de Youwarou et datant de la période coloniale (1946).

Suivant les zones écologiques, on trouve des types de végétations adaptés à

chacune d’elles. Dans la zone inondée, on trouve un couvert herbacé et arboré

hydrophile supportant l’inondation avec des espèces endémiques des stations à

sols hydromorphes peu drainés. Dans la zone exondée, nous avons la zone du

plateau avec les hauteurs de Douentza, Boni et Hombori où il y a un couvert

avec dépressions recueillant les eaux qui ne peuvent que ruisseler.

Les forêts de la zone inondée sont en forte régression. En 21 ans les

superficies forestières de la zone inondée ont régressé de 93%. Les forêts de la

zone exondée sont également soumises à une très forte dégradation due à

l’exploitation par les populations locales. En 1987, la superficie totale des

forêts était de 1 450 000 hectares. Par contre, en 2007, elles n’étaient plus que

451 114 hectares soit un taux de régression de 66,75%. Les formations

forestières et les parcours pastoraux de la région sont dans un état de

dégradation accentuée à cause de l’insuffisance de pluies et de la baisse des

crues. A ces facteurs, il faut ajouter la forte pression de l’homme caractérisée

par les feux de brousse, le surpâturage, la mise en valeur agricole des espaces

jadis à usage exclusivement pastoral, la coupe abusive du bois, etc.

v. La faune : D’une manière générale, il y a une dégradation continue de

l’habitat de la faune et une régression des effectifs des espèces et des

individus au niveau de chaque espèce. Les espèces fauniques rencontrées

dans la Région sont :

- les éléphants dans la partie nord du Gourma, les phacochères, les gazelles

rufifron, les gazelles dorcas, l’oryctérope, les hyènes, le porc- épi, les



43

chacals, les civettes, les rotels, les Damans de rochers, les cynocéphales,

les crocodiles, varan, pythons ;

- l’avifaune : la grande outarde, la petite outarde, la pintade commune, le

francolin ;

- les oiseaux : oie de Gambie et d’Egypte, Dendrocygne, Marabout, cigogne

d’abdin, héron cruelier.

- les oiseaux nécrophages : vautour, gypse africain, gypse Rupel.

Certaines espèces sont menacées et d’autres en voie d’extinction. Les

espèces menacées sont : le lamantin, la gazelle à front roux, la tortue

terrestre, l’aigle pêcheur, le pélican, le jabiru, le corbeau pie, le serpentaire,

la grue couronnée, le marabout, le faucon pèlerin, les vautours. Les espèces

qui sont en voie d’extinction sont : l’hippopotame,le damalisque, la gazelle,

dorcas et le fennec.

vi. Les ressources halieutiques : En 1954, une étude a dénombré 138

espèces, dont au moins 24 espèces endémiques dans la zone inondée. Les

observations sur les captures de 2009 dans les différentes zones dénotent

l’existence de 98 espèces, la rareté de 17 espèces et la disparition de 22

espèces de poissons. Les menaces qui pèsent sur les ressources

halieutiques sont : la baisse de la pluviométrie et la faiblesse des crues.

vii. La pluviométrie : Elle s'étale de juin à septembre avec un maximum de

pluie en août. Elle se caractérise depuis le début des années 70 par une

baisse et une grande variabilité inter annuelle qui se manifeste par des années

sèches récurrentes. Cette situation fragilise les écosystèmes et dégrade leurs

ressources (l’eau, de la diversité biologique et des sols) rendant ainsi

vulnérables les populations locales. Depuis 1970, on assiste à une insuffisance

et une irrégularité des pluies.

Les décennies 50 avec une moyenne interannuelle de 663 mm ont été

plus pluvieuses que les autres comme le montre le tableau ci-dessous.

Tableau 7 : Variation inter annuelle de pluviométrie à la station de Mopti

Périodes Moyenne décennale Coefficient de variation

Décennie 50 663,010 21,06

Décennie 60 558,36 23,66

Décennie 70 537,910 40,15

Décennie 80 420,24 19,42

Décennie 90 447,940 20,89

Décennie 00 457,850 34,71

Source : ASECNA Bamako



44

viii. Les températures: On assiste à une augmentation des

températures depuis les années 1980. Avant 1980, rarement les moyennes

annuelles de températures ont atteint 30°C mais depuis, elles atteignent

30°C. Ainsi les années les plus chaudes ont été: 1987 avec 30.6°C, 1993

avec 30°C et 2002 avec 30.2°C. Cette élévation des températures se

poursuivra au cours des décennies. Combinée à la baisse de la pluviométrie,

ces fortes températures contribueront à accélérer la dégradation de la

biodiversité dans la zone inondée. L'humidité relative est inférieure à 50%

pendant les mois secs de novembre à juin. L'évapotranspiration varie entre

2 300 mm et 2 750 mm. La durée totale de l'insolation par an est de 3200

heures. Les vents forts soufflent de février à août avec un maximum en juin.

Tableau 8: Températures et humidités relatives en 2010.

Rubriques

Mois

Températures en degré Humidité en %

Min

imale

absolu

e

Date

Maxim

ale

absolu

e

Date

Min

imale

Moyen

ne

Maxim

ale

Moyen

ne

Moyen

ne

Men

su

elle 6

Heures

12

Heure

s

18

Heure

s

Janvier 11,5 04 37,0 15 15,3 34,5 24,3 42 12 16

Février 16,2 02 43,0 26 20,3 38,9 29,5 41 13 14

Mars 18,5 13 42,4 01 23,4 39,9 31,2 23 9 11

Avril 22,5 03 45,1 20 27,7 41,7 34,3 43 24 23

Mai 23,8 29 44,8 27 29,0 42,4 34,7 57 32 27

Juin 22,0 10 43,2 07 26,8 38,4 32,1 72 47 40

Juillet 21,5 26 40,5 16 25,2 35,9 29,8 80 56 52

Août 20,8 27 36,0 03 23,6 32,9 27,5 92 69 71

Septembre 20,6 09 36,3 26 23,5 33,2 27,3 94 72 74

Octobre 20,0 27 39,2 18 24,2 35,7 29,2 87 53 61

Novembre 17,0 30 38,2 23 20,7 36,5 27,7 60 23 42

Décembre 12,5 12 37,4 19 15,8 35,5 24,8 49 12 30

Source : Station Météo ASECNA de Mopti.



45

ix. L’hydrographie : La quasi-totalité de la région appartient au bassin

versant du fleuve Niger et dans une moindre proportion au bassin de la Volta

noire. Le principal cours d’eau est le fleuve Niger avec 262 km de parcours

dans la région et un débit annuel moyen de 974 m3 /seconde. Il a comme

défluents le Diaka, le Bara-Issa et le Koli-Koli et comme affluents le Bani, le

Sourou, et le Yamé. En outre, il existe dans la région une multitude de mares

et de lacs. Les principales mares sont le Dakadan (Sofara), le Sensé (Mopti),

Diallo (Diafarabé) et le Wango (Youwarou) qui sont utilisées pour des besoins

agricole, pastoral et piscicole tandis que les principaux lacs sont le Oualado(12

km2), le Débo(100 km2) , le Korientzé(55 Km²), le Korarou(170 Km²), le

Aougoundou (130 Km²) et le Niangaye(400 Km2).

Les réserves statiques au niveau des aquifères de la région sont estimées

à environ 1 907 milliards de m3. Les ressources renouvelables des aquifères

profonds et superficiels font environ 46,3 milliards de m3. Les eaux de la région

sont généralement de bonne qualité en dehors des eaux de certaines zones.

Sur le plan hydrographique on note :

les fleuves : la Région de Mopti est dominée par les eaux de surface. Elle

est arrosée par le fleuve Niger (262 km) et ses affluents et défluents, le Bani

(150 km) et la Volta Noire à travers le Sourou.

333... DDDIIIAAAGGGNNNOOOSSSTTTIIICCC SSSEEECCCTTTOOORRRIIIEEELLL

L’analyse de la situation de référence se fera selon les secteurs et sous-

secteurs conventionnels de la planification nationale. La principale difficulté à

laquelle ce diagnostic a été confronté est la faible disponibilité des données

statistiques. Cette situation est générale pour le pays, surtout lorsqu’il s’agit

des données désagrégées pour les niveaux cercle et commune. Il en est de

même pour les données portant sur une revue rétrospective ou sur une analyse

prospective. En effet, plusieurs enquêtes nationales sont menées au Mali avec

des résultats seulement significatifs pour les niveaux national et régional, cela

à cause de la taille des échantillons souvent réduite, phénomène lui-même dû

au faible niveau de financement des grandes opérations d’enquête. Cette

situation a bien constitué une limite pour une analyse approfondie et pointue

du diagnostic.



46

3.1. ECONOMIE RURALE

Les sous-secteurs qui seront analysées porteront su l’élevage, l’agriculture, la

pêche, les forêts, la sécurité alimentaire.

i. Elevage : La région de Mopti se distingue des autres régions du Mali

par ses potentialités très élevées en matière d’élevage. Cette situation lui

confère une place de choix dans l’économie du pays. Les deux principaux

systèmes d’élevage sont l’élevage sédentaire et l’élevage transhumant. L’élevage

sédentaire, peu représentatif, n’intéresse que les petits effectifs dans les zones

du Séno , du Plateau et les périphéries des centres urbains. Le système de

gestion du mouvement des millions d’animaux à travers le delta est

extrêmement complexe et repose sur une pratique mise au point au cours du

siècle dernier sous le règne de Sékou Amadou.

La superficie pastorale est estimée à 4 700 000 ha.

Selon les estimations vétérinaires, le cheptel se répartit comme suit en

2010 :

TABLEAU N°9 : Estimation des effectifs du cheptel par espèces et par

cercles en 2009

SECTEUR ESPECES

Bovins

Ovins

Caprins

Asins

Equins

Camelins

Porcins

Volailles

BANDIAGARA

165 400

127 640

427 473

13 539

201 0 0 60 480

BANKASS 620 681

518 245

506 261

14 116

20 547

1 644 46 488 320

DJENNE 246 667

203 185

239 635

18 332

4 671 1 634 0 672 000

DOUENTZA 305 441

259 308

517 494

18 326

967 3 620 0 672 200

KORO 233

298

380

171

604

695

23

728

2 581 2 245 3 045 784

000

MOPTI 24638

5

312

529

326

577

26

428

1 666 2 195 542 739

200

TENENKOU 250

272

98

680

135

130

6

272

855 1 856 0 352

800

YOUWARO

U

240 84

2

184

008

246

675

5

171

789 1 675 0 403

200

TOTAL

2 490 990

2 08

3 766

3 003 940

32

277

125

912

14 833 3 633

4 127 200

Source : DRPIA



47

TABLEAU N°10 : Estimation des effectifs du cheptel par espèces et par

cercles (source DRSV) au 31/12/2010

SECTEUR ESPECES

Bovi

ns

Ovins Capri

ns

Asin

s

Equi

ns

Cameli

ns

Porci

ns

Volaill

es BANDIAGARA 152

080

78 326 124

880

6

534

230 0 600 103

810 BANKASS 134

320

152 060 230

560

180

10

160

12 0 600

000 DJENNE 140

000

280 000 138

900

11

200

1 100 92 97 505

000 DOUENTZA 200

000

195 500 374

000

18

800

1 500 4 450 0 395

000 KORO 133

850 385 875 496

125 23 000

2 400 3 000 9 300 550 000

MOPTI 321 945

136 496 318 489

24 919

4 715 520 57 741 750

TENENKOU 168 500

65 000 45 000

5 500

2 300 700 0 40 000

YOUWAROU 87 75

0

150 000 150 000

5 000

2 000 1 000 10 250 000

TOTAL 1 33

8 445

1 443 2

57

1 87

7 954

127

133

24

405

9 774 10

064

3 185

560

L’aviculture moderne n’est pas très développée. Elle s’intéresse

essentiellement à la production des œufs, celle des poulets de chair est

secondaire.

ii. Agriculture: Au plan agricole, les cultures sèches sont pratiquées

dans la zone exondée, la riziculture dans la zone inondée, tandis que le

plateau Dogon demeure l'aire de prédilection des cultures maraîchères. Les

productions des principales cultures céréalières en 2010 se présentent comme

suit :



48

Tableau11 : principales Productions des cultures céréalières par cercle

Superficie

récoltée (Ha)Riz 88 703 139 647,00 1 574,32Mil 62 300 62 300 1 000,00Sorgho 6 800 6 665 980,15Maïs 4 966 12 414 2 499,80Fonio 33 23 696,97Total 162 802 221 049 -Riz 725 1 450 2 000

Mil 33 485 33 485 1 000

Sorgho 2 230 2 230 1 000

Maïs 4 10 2 500

Fonio 2 742 1 919 700

Total 39 186 39 094 -Riz 8 464 12 418 1 467Mil 124 000 124 000 1 000Sorgho 14 600 14 600 1 000Maïs 1 868 4 670 2 500Fonio 6 350 4 445 700

Total 155 282 160 133 -

Riz 63 240 102 657 1 623

Mil 34 000 34 000 1 000

Sorgho 10 300 10 300 1 000

Maïs 449 1 123 2 501

Fonio 336 235 699

Total 108 325 148 315 -Riz 3 643 6 975 1 915Mil 57 600 56 830 987Sorgho 7 020 6 870 979Maïs 15 19 1 267Fonio 0 0 -Total 68 278 70 694 5 147Riz 1 150 2 100 1 826 Mil 132 750 132 750 1 000 Sorgho 5 560 5 560 1 000 Maïs 170 425 2 500

Fonio 1 538 1 077 700

Total 141 168 141 912 -

Production

(Tonnes)

Rendement en

Kg / Ha

Mo

pti

Ko

ro

Rubrique

Cultures

Ban

dia

gar

aB

ank

ass

Dje

nn

éD

ou

entz

a



49

Emblavée Récoltée

Riz 236 685 234 704 336 760 1 434,83

Mil 496 223 489 551 418 027 853,90

Sorgho 57 773 57 733 64 705 1 120,76

Maïs 8 920 8 867 12 916 1 456,64

Fonio 9 562 9 490 5 400 569,02

Riz 20 052 20 029 32 250 1 610,17

Mil 32 015 31 976 26 483 828,21

Sorgho 642 637 865 1 357,93

Maïs 15 13 14 1 076,92

Fonio 0 0 0 #DIV/0!

Riz 256 737 254 733 369 010 1 448,61

Mil 528 238 521 527 444 510 852,32

Sorgho 58 415 58 370 65 570 1 123,35

Maïs 8 935 8 880 12 930 1 456,08

Fonio 9 562 9 490 5 400 569,02

You

wa

rou

RE

GIO

N

Rubrique

Cultures

SUPERFICIE en Ha Production en

Tonnes

Rendement en Kg /

Ha

Ten

en

kou

Source : DRA-Mopti.

En plus des ressources ligneuses, les forêts procurent une large gamme

de produits non – ligneux dont les feuilles, les fruits, les racines, les fibres, le

miel, les gommes et résines entrant tant l’alimentation des populations que

pour des besoins divers (pharmacopée, fourrages, cordages, vanneries, etc.).

Aussi, ils font l’objet de petit commerce et par conséquent, sources de revenus

des populations rurales, notamment les femmes. Il n’existe pas de données sur

l’exploitation de ces produits à cause de l’absence de réglementation en la

matière.

Les espèces concernées sont : le baobab (Adansonia digitata), le Karité

(Vitelaria paradoxa), le Néré (Parkia biglobosa), le zaban (Landolphia

senegalensis), le tamarinier (Tamarindus indica), le raisinier sauvage (Lannea

microcarpa), le doumier (Hyphaene thebaica), le ronier (Borassus aethiopum),

le prunier sauvage (Poupartia birrea), la datte sauvage (Balanites aegyptiaca),

le kapokier (Bombax costatum), etc.

D’une manière générale, les sujets vieillissent dans les forêts naturelles à

cause de la sécheresse conjuguée à la forte pression des hommes et des



50

animaux. Ce qui pose à moyen et long terme un problème de pérennité de ces

espèces si des mesures de conservation et de protection ne sont pas

envisagées. C’est ainsi que dans la région, les espèces en régression ou en voie

de disparition sont entre autres : le Karité (Vitelaria paradoxa), le Néré (Parkia

biglobosa), le tamarinier (Tamarindus indica), le doumier (Hyphaene thebaica),

le ronier (Borassus aethiopum), le kapokier (Bombax costatum), etc. Les

reliques se rencontrent su rtout dans les domaines champêtres.

iii. La Pêche

Grâce à l’importance de son réseau hydrographique (fleuves, lacs, mares,

chenaux), la pêche est de loin la troisième activité économique de la région

après l’agriculture et l’élevage. Elle est pratiquée essentiellement sur les plans

d’eau naturels essentiellement dans le DIN où les captures varient d’une année

à une autre en fonction des crues et des décrues avec une moyenne variable de

70.000 à 120 000 tonnes de poisson par an.

La population de pêcheurs se repartit entre deux (02) groupes ethniques

principaux que sont : les bozo, les somono. Cette population qui serait de

70.000 pêcheurs en 1967 est passée à 225 000 pêcheurs en 1994 soit une

augmentation de plus 320% en moins de 30 ans. De nos jours, la population

de pêcheurs est de 294 702 pêcheurs dont 103 145 résidents et 191 557

migrants, organisés en 80 associations Villageoises, 4 coopératives et 10

sociétés Coopératives. Cette évolution exponentielle s’explique par:

la performance de nouveaux engins et techniques de pêche ;

le désenclavement relatif des zones de pêche par rapport aux marchés de

consommation ;

l’amélioration des moyens et techniques de transformation et de

conservation du poisson;

la demande des produits de pêche sur les marchés, notamment les marchés

extérieurs (Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Ghana, Bénin, Guinée, etc.)

Ainsi, la production de poisson pendant les 10 dernières années est de :



51

Tableau 12: Estimation de la production halieutique du DIN(1995-2006).

Années Production (tonne) Années Production (tonne)

1995

131 000 2001

85 316

1996

96 000

2002 89 570

1997

82 014

2003 80 728

1998

81 697

2004 61 073

1999

84 714

2005 63 286

2000

92 377

2006 71 304

Source : ex O.P.M

ESTIMATIONDE LA PRODUCTION EN TONNE DE POISSON DE LA REGIONDE MOPTI :

ANNEE DE

PRODUCTION

PRODUCTION

/TONNE

2009 76 424

2010 74 526

2011 78 500

Les expéditions à l’intérieur du pays en kg (2010)

NATURE DU PRODUIT TOTAL

poisson fume 1934066

poisson séché 64408

poisson brûle 405886

poisson frais 1652022

Source : DRPM-2011

La production piscicole a atteint le maximum en 1995 avec 131.000 tonnes de

poisson frais. Ce résultat remarquable serait des retombées des crues de 1994

ou le niveau des crues a atteint le 6,80m sur l’échelle de décrue sur le Bani à

Mopti. Par contre cette production est tombée à 61 000 tonnes en 2004. Il faut

souligner que sur le plan biologique et du renouvellement des stocks (poisson)

en particulier il existe une liaison étroite entre le niveau de production piscicole

et les conditions environnementales (importance des pluies et niveau des crues

des fleuves).

La faune ichthyologique actuelle du delta central du Niger comporte plus

de 130 espèces dont au moins 24 sont endémiques (Grunwood 1976).



52

Les principaux engins de pêche couramment rencontrés sont : les

palangres, les nasses, les filets dormants, les filets dérivants, l’épervier, la

senne) où les prises portent essentiellement sur les tilapias, les clarias, les

synodontis, les labéo, les bagrus, chrysictis, les mormyrus, les hydrocinus, etc.

La commercialisation du poisson est un aspect important des produits de la

pêche. Le poisson est vendu frais, séché, fumé et brulé, sous forme de farine.

L’huile est extraite et vendue aussi.

. Le port de pêche de Mopti demeure la plaque tournante de

commercialisation du poisson et ferait une transaction de plus 200 millions de

FCFA pendant les périodes bonnes productions de poisson. Cependant les

circuits allant des marchés secondaires ou des zones de pêche vers les zones

de transit et / ou les circuits allant des marchés de consommation échappent

aux statistiques. Il s’agit entre autre des circuits allant des bases de :

- Akka vers Gathi, Léré, Niono, Ségou

- Tenenkou – Diafarabé vers Ségou – Niono

- Djenné – Sofara vers Djoubano, San – Bobo – Djibasso, Koutiala –

Burkina etc.

En 2009, selon la Direction Régionale de Pêche de Mopti, les productions

contrôlées commercialisées de poisson ont été les suivantes :

Poisons frais : 637 tonnes

Poisson transformé : 2 673 tonnes dont

poisson séché : 220 tonnes

poisson fumé : 1 963 tonnes

poisson brûlé : 490 tonnes.

Du point de vue des échanges extérieurs, les destinations les plus courantes

des produits de pêche de la région sont la Côte d’Ivoire, le Burkina – Faso , le

Benin, le Togo, Ghana, Guinée et le Sénégal dans une moindre mesure. Quant

aux échanges intérieurs au Mali, les destinations des produits de pêche: le

Pays Dogon, Bamako, Koutiala, San, Kouri et Ségou.

Au nombre des contraintes et difficultés liées aux activités de pêche, on

peut citer entre autres :

les litiges fonciers relatifs à l’exploitation et à la propriété des plans

d’eau ;

la faible organisation des producteurs ;



53

la faiblesse récurrente de la crue, tarissement précoce des étangs, des

plans d’eau ;

la dégradation des frayères et des milieux aquatiques ;

les mauvaises pratiques et techniques de pêche hypothéquant la

pérennité de certaines espèces.

iv. Les ressources forestières

Les ressources forestières de la région sont très tributaires des pluies et

des crues des fleuves. Au delà de ces facteurs naturels, les formations

végétales sont aussi assez influencées par les activités humaines dont

l’agriculture extensive, les feux de brousse, la coupe des arbres pour nourrir

les animaux. C’est ainsi que la région présente une grande variété de systèmes

forestiers et de faciès.

Excepté l’arboriculture fruitière, l’exploitation forestière n’est pas

développée dans la région. Il n’existe pas de grandes superficies reboisées d’un

seul tenant. Le capital ligneux de la région est important et les prélèvements

sont estimés à 1 629 000 m3/an.

Les ressources fauniques sont constituées d’éléphants, de gazelles,

d’hyènes, de phacochères, d’oryctéropes, de chacals, de ratels, de civettes, de

singes, de lièvres, d’écureuils, de lamantins, d’hippopotame et de 350 espèces

d’oiseaux d’eau dont 108 sont des espèces migratoires tels que les sarcelles

d’été, le canard, le pilet, le chevalier combattant, l’oie de Gambie, le barge à

queue noire, etc.

La région comporte une réserve de faune à Douentza et Gourma -

Rharous) appelée réserve partielle des Eléphants du Gourma couvrant une

superficie de 1 195 440 ha hectares et abritant encore une relique de

pachyderme comptant environ 500 individus. Si ces éléphants ne sont pas

braconnés à cause de la mauvaise qualité de leurs ivoires, il demeure que leur

habitat est très dégradé par les activités humaines (feux de brousse,

défrichement des forêts, agriculture itinérante, etc.) au point hypothéquer la

survie de l’espèce.

Quant à la faune aquatique, elle est encore riche et variée notamment

dans le DIN. Elle reste dominée par les oiseaux d’eau paléarctique,

interafricains et résidents. Annuellement, 3 – 4 millions d’individus d’environ

350 espèces fréquentent le DIN pour se nourrir, se reproduire ou se protéger



54

C’est ainsi que les espèces d’oiseaux les plus courantes sont entre autres : la

sarcelle d’été (Anas quesquedula), le Pilet (Anas ocula), le Souchet (Anas

clypeata) et le Frilicule nyroea (Aythya nyroca, le Dendrocygne fauve

(Dendrocyna bicolor), le Dendrocyne veuf (Dendrocyna viduata),l’oie de Gambie

(Pletopterus gambiensi), l’oie d’Egypte (Alopochen aegyptiaca) et le canard

casqué (Sarkidionis melanotos), l’Aigle pècheur (Haliaetus vocifer), le Marabout

(Leptoptilos crumeniferus), le Bec Ouvert (Anastomus lamelligerus), le Milan

noir (Milvus migrans), le Jabiru (Ephippiorhynchus senegalensis), la Grue

Couronnée (Balearica pavonina), etc.

Les recherches sur des oiseaux bagués ont révélé que ces oiseaux

migrateurs évoluent entre le DIN et plus de 18 pays d’Europe. Le capital en

avifaune du DIN est important et constitue une source considérable de

protéines et de revenus monétaires pour les populations locales. Tout comme

la faune terrestre, ces oiseaux d’eau sont menacés d’extinction à cause du

braconnage, de la perturbation et de la pollution de leur habitat par les

défrichements, l’agriculture itinérante et les pesticides.

A côté de cette avifaune, dans les eaux profondes des fleuves Niger et

Bani et de leurs bras, on rencontre des mammifères aquatiques: l’hippopotame

(Hippopotamus amphibus), le lamantin (Trichelus senegalensis) et des reptiles :

Varans d’eau (Varanus niloticus), Tortues d’eau (Cyclanorbis senegalensis,

Trionux triangus), etc. Il est à noter également que dans le fleuve Sourou, des

petites colonies (mammifères aquatiques) sont fréquentes pendant la crue.

Quant aux crocodiles (Crocodylus sp.), ils sont beaucoup plus fréquents dans

les mares temporaires du plateau Dogon et font l’objet de protection stricte par

les populations motivées par des considérations socio – culturelles. Aucune

donnée n’est encore disponible quant aux effectifs de ces espèces, si bien que

leurs tendances à l’augmentation ou à la régression ne sont pas maîtrisées.

Par ailleurs, à la faveur des inondations des fleuves du Niger et du Bani,

s’est développé dans le DIN un écosystème très particulier dominé par une flore

et une faune très riche et variée. Ces critères ont valu le classement du DIN

parmi les zones humides d’importance mondiales avec deux (02) sites RAMSAR :

le complexe Walado-Débo et la plaine de Séri.



55

Tableau13 : Situation des réserves cynégétiques et des sites RAMSAR

Sites Superficie (en ha)

Position géographique

Caractéristiques

Réserve des

Eléphants

377 368 PM

Vaste steppe arbustive à

herbeuse à vocation

essentiellement pastorale avec

nombreuses mares temporaires

Walado -

Débo 103 100

15° 15’N et 004°

15’W

Diversité biologique (animale et

végétale) très Site d’alimentation

et de reproduction des oiseaux

d’eau. Refuge de mammifères

aquatiques (hippopotames,

lamantins).

Plaine de

Séri 40 000

14°50’ N et

004°40‘W

Plaine alimentée à partir du fleuve

Diaka à travers la mare de Deba,

en face de Toguéré Coumbé.

Potentiel en faune et flore très

riche et varié. Site d’alimentation

et de reproduction des oiseaux

d’eau.

Total 520 468

Source : DRCN 2006

v. La sécurité alimentaire

Depuis plusieurs décennies, la région de Mopti connaît une insécurité

alimentaire quasi endémique qui hypothèque ses efforts de développement.

Cette situation est causée essentiellement par les sécheresses successives,

l’accès difficile des producteurs aux équipements, au crédit, aux terres, aux

intrants, etc. A cela, il faut ajouter les actions des déprédateurs,

l’enclavement, les modes de productions extensifs, la détérioration des termes

de l’échange au plan mondial.

La conséquence la plus perceptible et directe de l’insécurité alimentaire

sur la vie des ménages est leur paupérisation. C’est pour cette raison que la

Sécurité Alimentaire a été retenue comme l’un des axes d’intervention

prioritaires dans le document du Cadre Stratégique de Lutte Contre la

Pauvreté (CSLP) élaboré et mis en œuvre au Mali pour la période 2002-2006,



56

puis révisé pour la période 2007-2011 également pour la génération actuelle

couvrant celle de 2012-2017. Plusieurs actions furent entreprises pour

instaurer une sécurité alimentaire durable.

Face à ces préoccupations de plus en plus aigues et qui annihilent tout

effort de développement, il urge pour la région d’identifier et de mettre en

œuvre des stratégies tendant à atteindre l’objectif d’une sécurité alimentaire

durable pour les populations. Dans un contexte de Décentralisation, ces

stratégies doivent être réfléchies à la base pour prendre en compte les

déshydratas des masses populaires et les spécificités locales. Elles doivent être

traduites en activités dans des Plans d’actions de la collectivité région dont

l’objectif sera d’apporter une contribution à l’instauration d’une sécurité

alimentaire durable.

Tableau 14: Consommation de céréales par habitant et par an

Produits Quantités (en kg)

Riz décortiqué 83,8

Sorgho 14,5

Mil 172,7

Blé 1,6

Maïs 4

Fonio 2,4

Total 279

Source : EMEP/DNSI

vi. Environnement-assainissement-pollution

La situation environnementale et d’assainissement est marquée par:

- une forte dégradation de l’écosystème déjà très fragilisé par la pression

anthropique ;

- une insuffisance d’eau potable ;

- une insuffisance d’espaces verts ;

- une cohabitation des hommes avec des troupeaux d’animaux ;

- l’exploitation massive et anarchique du bois notamment le long des

grands axes routiers ;

- l’insuffisance de décharges finales ;



57

- l’insuffisance d’ouvrages d’assainissement collectifs (caniveaux,

collecteurs, dépôts de transit) ;

- les feux de brousse incontrôlés ;

- les surpâturages ;

- une quasi-absence de fosses sceptiques dans les concessions ;

- la présence d’ordures ménagères et des déchets sur les places

publiques ;

- l’insuffisance de toilettes publiques dans les centres urbains ;

- le non respect des schémas directeurs d’urbanisme ;

- la pullulation des déchets non biodégradables.

Tous ces facteurs sont de nature à dégrader considérablement le cadre de vie

des populations vivant aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural. On

assiste à une prolifération des vecteurs de maladies, à une pollution des eaux,

des sols, de l’air et du milieu ambiant.

3.2. SECTEUR SECONDAIRE

i. Eaux

Selon les hypothèses de réalisation des objectifs de développement humain

durable, les normes en matière de satisfaction en eau potable retenues sont

de :

- 50 litres par personnes et par jour dans les centres urbains (population de

plus de 10 000 habitants) ;

- 30 litres par personnes et par jour dans les centres secondaires ou semi

urbains (5 000 à moins de 10 000 habitants) dotés de système d’adduction

d’eau courante ;

- 20 litres par personne et par jour ou de 300 personnes par point d’eau

moderne en milieu rural (2 000 à moins de 5 000 habitants) d’une façon

plus générale.

Pour les infrastructures de maîtrise d’eau d’intérêt régional, les besoins se

présentent comme suit :



58

Tableau 15: Besoins des centres urbains et couverture en eau en 2004

Désignati

on

Centres

Estimati

on

Besoins

Réservoi

r

Taux

/Couverture

%

Projet/

en

cours

Nbre

abonnés

Nbre

br anc

h

Nbre de

BF

Longueur

réseau

Mopti

856 m3

1000m3

500 m3

52

-

4 454

4 343

111

113,717 km

Bandiagar

a

144 m3 49 Réhab.

Bankass 208 m3 250 m3 100 néant 7 121 45 8,685 Km

Djenné 496 m3 150 m3 100 - 582 603 97 6,455 km

Douentza 336 m3 150 m3 100 - 93 99 54 20,842 km

Koro 520 m3 150 m3 100 Néant 37 50 63 19,600 km

Tenenkou 80 m3 26 PRS II

Youwarou 80 m3 100

Les besoins en eau des centres urbains sont couverts au niveau de 5 cercles à plus

de 50% et à un degré moindre à Tenenkou et Bandiagara.

Hydraulique villageoise et pastorale



59

Tableau 16: Etat des points d’eau modernes en 2004

Cercles

Nbre

de

Village

Nbre total

population

Nbre

Village

sans

PEM

Nbre

forages

positifs

Nbre

pompe

manuelle

Nbre

pompe

manuelle

non

fonct.

Nbre

puits

moderne

Nbre

de

puits

perma

Nbre

AES

Nbre

puits

Tradi

Total

PEM

Bandiagara 474 227 580 84 476 201 152 575 251 06 475 1

057

Bankass 437 194 112 62 238 205 154 297 153 15 874 550

Djenne 166 154 645 10 132 128 088 128 124 03 332 263

Douentza 280 155 831 49 243 221 114 287 189 12 560 542

Koro 511 267 217 49 313 270 150 411 213 20 1

022 744

Mopti 315 263 719 43 274 259 168 198 124 08 945 480

Ténenkou 247 127 445 47 035 035 020 311 300 04 247 349

Youwarou 166 83 5446 27 003 002 002 289 270 01 166 293

Total 2 596 1 474 095 371 1 714 1 321 848 2 496 1 624 69 4

620

4

278

N.B. : Nombre de mares : 69

Nombre de lacs : (5) Korarou, A ougoundou, Niangaye, Garou et Débo

Nombre de petits barrages : 79 sur le plateau Dogon

Source : DRHE/MOPTI Date des Statistiques : Juin 2004



60

Tableau 17: Besoins Actuels en points d’eau moderne en 2004

La situation de l’eau potable :

La région de Mopti est géographiquement divisée en deux zones hydro-

géologiquement distinctes. Il s’agit de la zone inondée où la profondeur

moyenne des puits ne dépasse pas 6 mètres et la zone exondée où la

profondeur moyenne varie entre 15 mètres sur le plateau Dogon et 45 mètres

dans la plaine.

Pendant la période d’étiage (mois d’avril, mai et juin) la plus part des

puits à grand diamètre tarissent dans la zone exondée particulièrement sur le

plateau Dogon.

Le phénomène d’engorgement temporaire ou permanent est fréquent

dans les zones où le niveau de la nappe est très bas (environ 50 mètres de

profondeur) et dans les zones pastorales où les points d’eau ne sont pas

nombreux. L’engorgement autour des points d’eau pendant la période d’étiage

Cercles

Nbre

de sites

sans

PEM

Nbre

PEM à

créer

dans

sites

sans

PEM

Nbre de sites

déficitaires Nbre de

PEM à

créer dans

sites

déficitaires

Nbre de

pompe à

réhabiliter

(+15ans)

Nbre

sites Population

Bandiagara 84 128 68 61 722 106 40

Bankass 62 90 60 68 672 97 00

Djenné 10 13 74 87 097 128 15

Douentza 49 64 39 36 207 58 15

Koro 49 89 104 111 545 160 12

Mopti 43 76 95 182 042 267 23

Ténenkou 47 59 44 57 559 84 13

Youwarou 27 44 20 22 145 34 01

TOTAL 371 563 504 626 989 934 119



61

(mois d’avril, mai et juin) est courant dans les zones : Gourma, Séno-Mango,

Séno- Bankass, Séno- Gondo, Samori, Méma et Farimaké.

La gestion des ressources en eau est un enjeu considérable pour l’avenir. Elle

est placée sous la responsabilité du Ministère chargé de l’eau. Cependant, pour

assurer une gestion intégrée et durable des ressources en eau, d’autres

départements (Ministère de l’Agriculture, Ministère de l’Elevage et de la Pêche,

Ministère de l’Environnement et de l’Assainissement, Ministère en charge de

l’Administration Territoriale et des Collectivités locales, Ministère de la santé),

les usagers et les collectivités territoriales doivent être impliqués. En plus de

l’Etat, des structures déconcentrées d’assistance et de conseil, d’autres

institutions interviennent dans la gestion des ressources en eau parmi

lesquelles on peut citer :

le Conseil Communal : il est maître d’ouvrage, responsable de la gestion de

l’eau et de l’assainissement au niveau local ;

le Conseil de Cercle : approuve les projets communautaires avec l’appui

des services techniques ;

le Conseil Régional : veille sur la cohérence des projets élaborés avec les

programmes nationaux ;

les populations : à travers les communautés villageoises, les comités de

gestion de points d’eau, les associations d’usagers ;

les structures d’exécution des travaux : (secteur privé) : bureau d’études,

GIE, et entreprises

les partenaires techniques et financiers, etc.



62

Tableau 18: Liste des projets en cours.

Nom du Projet

Source

Financeme

nt

Secteu

r

Sous

secteur

Localisatio

n

Date

démarr

age

Observations

PADS

Suède,

Danemark,

Mali

Hydra

ulique AEP

Mopti,

Tenenkou,

Douentza,

Bankass et

Djenné

Janvier

2010

Prend fin en

2014

JICA Japon Hydra

ulique AEP

Mopti,

Youwarou

et Djenné

2010 Prend fin en

2015

AFD France Hydra

ulique AEP

Bankass,ko

ro,Djenné,

Douentza,

Bandiagara

et

Ténenkou

2009 Prend fin en

2014

Source : DRHE/Mopti Date des Statistiques en 2010

La région de Mopti est une région arrosée avec un grand potentiel naturel, ce

qui peut compenser le déficit pluviométrique si on valorisait ce potentiel en

termes d’aménagement. Celui-ci se présente ainsi par sous-secteur :

agriculture : la zone du DIN présente 910 000 hectares de potentiel irrigable

dont actuellement 35 000 ha irrigués : 23 000 en submersion libre et 12 000

en submersion contrôlée ;

pêche : 975 km2 de lacs et plus de 532 km de fleuve et affluents (Niger,

Sourou, Kolikoli, Bani et Bara Issa) ;

Elevage : le potentiel d’élevage présente 60.791, 77 km2 exploité suite à la

présence des points d’abreuvement (fleuves, mares, barrages, lacs, puits).

énergie : les fleuves Niger, Bani et Sourou totalisent 532 km au niveau de la

région de Mopti et constituent des sources importantes d’énergie blanche.

ii. L’énergie

Les prélèvements de bois de chauffe et de charbon de bois qui

constituent la principale source de l’énergie domestique sont estimés à 1,35 kg

/personne/jour. Pour la population actuelle de la région de Mopti, la demande

serait de l’ordre de 1 991 619,9kg / année selon les statistiques officielles.



63

Dans les divers centres urbains, les types de foyers utilisés sont des foyers

pré – fabriqués en tôle ou en poterie. On rencontre dans les familles plusieurs

des foyers plus modernes et des fois plus adaptés à la réduction de la

consommation de bois.

La société Energie du Mali dispose de 17 groupes thermiques qui

alimentent les chefs-lieux des cercles de Mopti, Douentza, Bandiagara et

Djénné. Les 4 autres chefs - lieux de cercle ne bénéficient pas de cette situation

(Tenenkou, Youvarou, Koro et Bankass). L’énergie est fournie dans ces 4 villes

par les privés disposant de petits groupes électrogènes. L’exploration des

sources hydro- électriques peut pallier le déficit d’électricité dans les villes.

Programme de Développement Economique, Social et Culturel du Conseil Régional de Mopti, Réalisé avec l’appui technique de la DRPSIAP

64

Tableau 19 : Production et consommation d’énergie

Localité Source

Energie

Nbre

groupe

Puissce

disponible

Puissce

installée

Long.

totale

réseau

Product.

Brut/an

Product.liv

rée

Nbre

abonnés

Mopti/

Sévaré Thermique 06 5150 KW 8292 kw

127,663

km

15916165

kw/h

14000573k

w/h 4510

Douentza Thermique 03 390 KW 540 kw 7,5 km 610859

kw/h

593 649

kw/h 337

Djenne Thermique 02 375 KW 478 KW 8,10 km 793 466

kw/h

762 140

kw/h 642

Bandiagara Thermique 03 490 KW 525 kw 8,5 km 779 626

kw/h

768 160

kw/h 344

Source : Statistiques 2005



65 65

iii. industrie-artisanat

Le secteur industriel de Mopti est insignifiant et les potentialités minières

ne sont pas encore connues avec précision.

Les activités du secteur informel occupent une place importante dans la

vie économique de la région. Sa participation au revenu régional brut n’est

pas connue avec précision.

Les métiers traditionnels sont représentés dans la région par les forgerons,

tisserands, cordonniers, vanniers, potiers, teinturiers, tailleurs de pierres, etc.

L’approvisionnement en matières premières est local. La production est

destinée généralement à satisfaire la demande locale. Aussi, le revenu tiré est

peu substantiel et la filière offre actuellement peu d’emplois.

Dans la région, on dénombre les unités industrielles suivantes:

- 05 boulangeries modernes;

- 02 fabriques de glace ;

- 02 imprimeries ;

- 02 unités de transformation de lait ;

- 02 unités de traitement et de conditionnement d’eau potable ;

- ;

- 01 fabrique de sac ;

- 01 unité d’emplissage de gaz butane ;

- 01 fabrique de matelas.

iv. tourisme

La région de Mopti constitue incontestablement la première destination

touristique de notre pays et l’une des principales de l’Afrique au sud du

Sahara en matière de tourisme de circuits. Deux sites, classés au

patrimoine de l’humanité par l’UNESCO (Djenné et le pays Dogon) font

partie des 8 merveilles que compte l’Afrique. La région abrite également

comme valeurs attractives : le Delta intérieur du Niger avec le lac Débo,

l’architecture traditionnelle, la flore et la faune, l’artisanat d’art riche et

varié, la cité historique de Hombori, la ville de Mopti et la cité historique de

Hamdallaye et les manifestations culturelles.


66

Le secteur du tourisme est marqué par une mauvaise exploitation des

ressources touristiques. Bien organisé, le tourisme peut constituer un des

moteurs de l'économie de la 5ème région.

Tableau N°20 : Statistiques du tourisme en 2010

Désignations 2008 2009 2010

Nombre d’établissements

touristiques 76 71 68

Nombre de chambres 831 829 905

Nombre de lits 1467 1461 1573

Nombre de nuits déclarées 32 310

39 709

37 704

Nombre de touristes résidents et

non résidents

24 410

31 857

29 210

Source : OMATHO/Mopti


67

3.3. SECTEUR DES INFRASTRUCTURES ET EQUIPEMENTS

i. moyens routiers

La région de Mopti est traversée dans le sens nord-sud par la route

nationale N°16. Le réseau routier long de 1 629 Km est surtout important

dans la zone exondée. Il est constitué de routes locales, communales,

régionales et nationales. Des pistes et des routes relient les cercles entre

eux, les cercles et la ville de Mopti. Il convient de noter que ces pistes et

routes ne sont pas praticables en toutes saisons.

Dans le cadre du trafic d’hydrocarbure, il a été enregistré 45 050,94 m3

d’hydrocarbure pour un flux de 902 véhicules. Le trafic routier de bétail a

porté sur un total de 95 876 têtes toutes espèces confondues

(ovins/caprins, bovins, chevaux et ânes) pour un flux de 1 631 véhicules.

Dans le cadre du transit, le trafic de frets solides dans la région

enregistré au cours de l’année 2006 s’élève à 71 835 tonnes pour un flux de

2 798 véhicules. Pour souligner l’importance du trafic international, il

convient de signaler que dans le trafic des frets solides 412,967 tonnes de

produits ont été exportées et 33 520 tonnes destinées à l’importation.

Tableau N°21 Nature et importance du réseau routier de la région en 2010

Unité=Km

Etat

TypesBon Passable Médiocre Mauvais Total

Bitumées 431 180 … … 611

Terre Moderne 282 152 … … 434

Pistes

Saisonnières… … … 529 529

Total 713 332 … 529 1 574

Source : DRR- Mopti


68

Tableau 22: Routes d’intérêt régional en 2010 Unité=Km

Etat

Parcours

Routes

Bitumées

Routes

en Terre

Moderne

Pistes

Améliorées

Pistes

Saisonnières Total

Késsédougou - Sévaré-

Mopti 109 0 0 0 109

Sévaré - Wani 355 0 0 0 355

Sévaré-Bandiagara-Koro-

Burkina Faso 96 121 0 0 217

Somadougou - Ouo -

Burkina Faso 42 42

Bankass-Diallassagou-

Ouenkoro 0 80 80

Bandiagara-Douentza 160 160

Bandiagara - Borko 101 0 0 101

Douentza-Kanioumé 70 70

Bankass-Baye 67 67

Bandiagara-Sangha 45 45

Djenné-Mougna-Saye 60 60

Accés-Sofara 8 8

Konna - Korientzé 0 0 65 0 65

Gniminiama - Tanal 0 0 50 50

Kersane - N'Gouma 0 0 30 30

Boni-Mondoro 0 0 72 72

Total 611 282 152 529 1 574

Source : DRR-Mopti


69

ii. moyens fluviaux

Le transport par la voie fluviale est pratiqué toute l'année par les

pirogues et les pinasses. Les bateaux de la Compagnie Malienne Navigation

(COMANAV) assurent le transport pendant la période d’août à janvier.

Tableau22: Caractéristiques des bateaux desservant la région en 2010.

TypePuissance

en CVLuxe 1

er2

ème3

ème4

ème

Général Abdoulaye

SOUMARE1964 Deutz 600 4 20 32 32 200 130

Tombouctou 1978 Deutz 600 8 20 32 47 200 130

Kankou Moussa 1982 Deutz 630 8 20 48 72 300 130

Soni Ali Ber 1978 Deutz 400 0 0 0 0 0 300

Meguetan 1983 Deutz 620 0 0 0 0 0 1 200

20 60 112 151 700 1 890Esemble parc COMANAV

Tonnag

eCapacité en PassagersCaractéristiques

Noms

Année

Moteur

Source : COMANAV -Mopti.


70

iii. aéronautique-météo

La région dispose d'un aéroport situé à Sévaré.

Tableau 23: Le trafic aérien commercial de l’aéroport de Mopti en 2009.

Mal

ien

Etr

anger

Tota

l

Arr

ivée

Dép

art

Tra

nsi

t

Tota

l

Janvier 71 12 83 1 773 1 219 680 3 672

Février 52 10 62 1 391 1 320 949 3 660

Mars 51 8 59 779 986 662 2 427

Avril 50 10 60 316 335 440 1 091

Mai 52 1 53 154 212 480 846

Juin 66 3 69 199 153 470 822

Juillet 53 1 54 129 199 540 868

Août 62 1 63 195 195 483 873

Septembre 53 3 56 127 117 355 599

Octobre 49 8 57 366 214 470 1 050

Novembre 47 15 62 1 281 1 082 573 2 936

Décembre 47 10 57 1 162 987 635 2 784

Total 653 82 735 7 872 7 019 6 737 21 628

Rubriques

Mois

Arrivée Avion Nbre Passagers

Source : Bureau de la Circulation Aérienne (ASECNA de Mopti).


71

iv. Postes et Télécommunication

Tableau 24: Nombre de bureaux de postes de la Région en 2009.

Désignation

CercleNombre Localités

Mopti 5 Mopti, Sévaré, Konna, Korientzé et Sofara

Bandiagara 2 Bandiagara, Sangha

Bankass 1 Bankass

Djenné 1 Djenné

Douentza 2 Douentza, N'Gouma

Koro 1 Koro

Tenenkou 1 Tenenkou

Youwarou 1 Youwarou

Région 14

Source : ONP de Mopti

Tableau 25 : Evolution des abonnés au téléphone fixe par cercle en

2009.

Cercle

Années Mopti

Ban

dia

gar

a Ban

kas

s

Dje

nné

Douen

tza

Koro

Ten

enkou

Youw

arou

Tota

l

2006 1 847 291 13 106 105 190 0 4 2 556

2007 1 081 99 13 100 99 174 0 3 1 569

2008 1 882 254 13 143 104 177 PI 4 2 577

2009 1601 228 14 86 122 137 165 4 2 357

Source : Direction Régionale de la SOTELMA de Mopti.


72

v. Bâtiments-Equipements

Malgré un effort fait au niveau rural, les constructions d’habitat sont

généralement en banco ou en pierre naturelle et l’on n’observe pas de grande

variation. On rencontre plusieurs types d’habitat :

- les tentes sont généralement composées d’une charpente en bois sur

support également en bois, la couverture de la charpente est en peaux, les

superficies peuvent atteindre 12 m2 ;

- les paillotes sont composées de bois et une couverture en pailles tissées

ou en nattes, il n’y a même pas de fenêtre ; la surface est identique à celle

des tentes ; certaines tentes et paillotes sont compartimentées à

l’intérieur.

On rencontre généralement la cohabitation entre Peulh et Bozo dans la zone

inondée et entre Peulh et Dogon dans la zone exondée en milieu rural. La

cohabitation avec les animaux est très fréquente chez les Peulh. Dans les

habitats, très souvent en période de concentration des populations, il y a

une forte proximité dans les familles.

vi. Urbanisme et Habitat

Il y’ a une certaine évolution de l’habitat en fonction des ethnies. Chez

les peuls, on passe de la paillote à la maison en banco et de celle là souvent

à la maison en tôle ondulée ou en dur. Cette évolution existe aussi chez les

autres ethnies, mais elle est moins nette. Cependant, dans l’ensemble, les

milieux sont conservateurs et on reste avec les habitats classiques en

matériaux locaux : banco et bois.

- Constructions : La ville de Mopti et d’autres centres urbains

(Bandiagara, Djenné et Douentza) ont pris une grande dimension en

terme d’habitats et d’urbanisation à partir des années 2000 – 2002 à la

faveur des grands chantiers pour le tournoi de football de la

Confédération Africaine des Nations et du développement du tourisme.

En effet, dans la commune de Mopti, on rencontre des techniques de

constructions d’habitats aussi modernes que traditionnels avec une

légère tendance vers les premières. Des habitats modernes à 2 niveaux

sont construits : hôtels, villas, centres commerciaux, … Ces habitats


73

modernes sont à côté des constructions traditionnelles en majorité en

banco.

- Equipement A l’instar du monde rural, les centres urbains ont fait l’objet

de gros efforts d’investissements pour l’accès à l’eau. Ainsi, les chefs lieux de

région, de cercles et de certaines communes ont fait l’objet d’adduction d’eau

et d’électrification. Au niveau de Mopti, Djenné, Douentza et Bandiagara,

c’est l’Energie du Mali qui fournit l’électricité. A Mopti, l’eau est fournie par

l’EDM et dans les autres villes c’est une gestion par le système privé. Des

gros efforts ont été faits en matière d’accès à l’eau (surtout à l’eau potable).

Pratiquement les chefs lieux de région, de cercle, de commune, et certains

gros villages ont l’adduction d’eau.


74

3.4. SECTEUR RESSOURCES HUMAINES

i. Démographie

La situation démographique est caractérisée à Mopti par :

- une nuptialité précoce ;

- un Indice Synthétique de Fécondité (ISF) élevé;

- une forte proportion de population jeune ;

- une forte migration ;

- une mortalité infantile et infanto-juvénile élevée.

L’indice synthétique de fécondité est légèrement inférieur à celui du

niveau national (6,3 contre 6,6 enfants par femme pour le Mali, selon EDSM

IV).

Selon les résultats de l’EDSM IV, la région se caractérise par une

mortalité infantile très élevé (108 %o), une mortalité infanto -juvénile très

élevée (227%o) contre 191%o pour le niveau national. Ces taux sont plus

élevés en milieu rural qu’en milieu urbain. La région de Mopti connaît un

des taux de couverture sanitaire les plus faibles du pays.

La population de la région de Mopti reste encore jeune. En 2009, 44%

de la population avait moins de 15 ans et seulement 8 % avait un âge égal

ou supérieur à 60 ans. Aussi, 50,65 % de la population est âgé de 0 à 17

ans. Cette structure de population révèle un taux de dépendance élevé.

La population de la région est rurale à 90,2 % et urbaine à 9, 8 %

selon le RGPH de 2009. Depuis les dernières sécheresses, on observe un

exode rural massif entraînant le départ de bras valides des campagnes.

Les migrations internes se caractérisent par des mouvements

ponctuels, réguliers et cycliques des jeunes ruraux (hommes et femmes)

vers les centres urbains. Les partants restent en contacts avec leurs familles

et évoluent dans des environnements bien connus. Les revenus obtenus

servent à soutenir la famille restée au village mais aussi à l’habillement, aux

équipements divers et à la préparation des trousseaux de mariage.

Les migrations à l’extérieur du Mali ont pour destinations principales

l’Europe et l’Afrique. Les revenus sont plus importants et servent aussi à


75

soutenir la famille restée au village mais aussi à des gros investissements

dans l’immobilier.

ii. Emploi et travail/formation

La contribution du capital humain dans la création de la richesse est de

loin la plus importante parmi toutes les ressources qui concourent à la

croissance.

En dehors des fonctionnaires, les statistiques sur l’emploi sont très peu

connues dans la région de Mopti.

Aussi bien en milieu rural qu’urbain, on note une forte demande

d’emplois par rapport à l’offre. La région de Mopti, à l’instar des autres a un

chômage lié aux facteurs suivants :

- la compression de plusieurs types de personnel dû à la privatisation de

certains secteurs,

- la mise en œuvre de Programmes d’Ajustement Structurel et la

modernisation de certaines technologies ;

- l’inadéquation formation/emploi ;

- la faible qualification des jeunes non diplômés ;

- la méconnaissance des avantages inhérents à l’emploi indépendant.

La question de l’emploi est inscrite comme une priorité dans les

différents CSCRP. A Mopti, le sous–emploi et le chômage partiel varient en

fonction des milieux. D’une manière générale, en zone rurale, l’essentiel des

activités agricoles excède rarement les 6 mois de l’année (juin à septembre)

pour les cultures sèches ou de (juin à Décembre) pour les cultures irriguées

(riziculture). Le développement des périmètres irrigués villageois permet dans

une certaine mesure une occupation toute l’année, mais ces investissements

sont insuffisants en termes de couverture spatiale dans la région. Pour le

reste du temps, après les récoltes, les paysans agricoles sont peu occupés et

s’adonnent soit à l’exode vers les villes ou à des petites activités (confection

de case ou de grenier, artisanat, petit commerce) faiblement rémunératrices.

La question de l’emploi est une préoccupante majeure dans la région.

Avec une forte population rurale et les incertitudes des campagnes agricoles,

on observe dans la région de Mopti depuis quelques décennies un fort taux

d’exode rural et de sous emploi. Cependant, il existe plusieurs atouts dont


76

la présence de partenaires techniques et financiers disposés à accompagner

les actions de promotion de la culture d’entreprise, l’existence d’énormes

potentialités et de plusieurs dispositifs institutionnels mis en place en faveur

de l’emploi.

Les principales contraintes à la promotion de l’emploi et de la formation

dans la région de Mopti se résument à :

la lourdeur du mécanisme de financement ;

l’insuffisance d’industries locales de transformation ;

la non maîtrise des ressources en eau ;

le faible niveau d’organisation des acteurs et des secteurs

d’activités.

Les défis à relever sont nombreux. Il s’agira notamment de faire en

sorte que la région dispose de compétences nécessaires pour faire face aux

besoins de formation, de donner une large autonomie financière et technique

aux différents services impliqués dans l’emploi/formation.

iii. Education

La scolarisation dans la région de Mopti s’est développée de façon

remarquable au cours des dernières années sous l’impulsion des réformes

du PRODEC à travers son Programme Sectoriel d’Investissements de

l’Education (PISE). Ainsi le nombre d’enfants du préscolaire est de 3766 en

2007-2008 dont 1981 filles, soit un taux global de préscolarisation de 1,4%

dont 1,4% pour les filles légèrement en dessous du taux national qui était de

1,9%. Le nombre d’enfants scolarisés dans le fondamental 1 est passé de

137 976 enfants dont 65 692 filles en 2004-2005 à 180 852 dont 90 708

filles en 2009, soit une progression d’environ 76% depuis 2004-2005. Ce

développement s’est fait via les efforts consentis par l’Etat et les partenaires

par :

la création des écoles mobiles publiques ;

la dotation des écoles en cantines scolaires (environ 53% des écoles

rurales sont dotées de cantines) ;


77

les campagnes de sensibilisation des populations à la scolarisation et

en particulier celle des filles ;

les distributions de kits pour les enfants démunis à la rentrée

scolaire ;

l’introduction de la parité à l’inscription pour réduire l’écart entre

filles et garçons.

Le taux d’achèvement dans la région au 1er cycle était de 42,9% dont

39,2% pour les filles en 2008-2009.

Au fondamental 2, l’effectif est passé de 21 075 dont 7 605 filles en

2004-2005 à 36 919 dont 15 321 en 2008-2009. Le taux brut de

scolarisation est passé de 19,8% dont 14.0% pour les filles en 2004-2005 à

32,9 dont 26,8% pour les filles en 2008-2009. Le taux d’achèvement dans la

région au 2ème cycle était de 17,2% dont 12,5% pour les filles en 2008-2009.

Au niveau de l’éducation non formelle le nombre d’auditeurs était de

7709 en 2007-2008 et celui des CED de 9 392 apprenants dont 4 727 filles

avec un taux brut de scolarisation de 3,2%. Les CAF et CAFé ont enregistré

la même année 7 547 auditeurs dont 4 562 femmes. Ce type d’enseignement

est en expansion avec le programme vigoureux d’alphabétisation du PDES,

et l’appui des partenaires au développement tel que l’UNICEF avec leur

système de trilogie : petite enfance, fondamental, et CED/CAF.


78

Tableau N°25 : Structure, personnel et effectifs scolaires

Effectifs - Personnel et structures scolaires Valeur

Nombre d’enfants de l’enseignement préscolaire (2009/2010)

dont filles

5554

2 887

Nombre d’élèves de l’enseignement fondamental

dont

1er cycle 2ème cycle

191 204

157 548

33 656

Nombre d’élèves de l’Enseignement Secondaire Général 6 253

Nombre d’élèves de l’Enseignement Techniques et Professionnel 2 521

Nombre d’Enseignants

Enseignement Préscolaire et scolaire……………………………………..

Enseignement fondamental…………………………………………………

1er cycle………………………………………………………………………….

2ème cycle………………………………………………………………………..

Enseignement secondaire général………………………………………..

Enseignement technique et professionnel………………………………

PI

3948

3107

841

PI

66

Nombre d’écoles

1er cycle

2ème cycle

Medersas

Cycles complets

Ecole communautaire

886

132

100

26

177

Source AE Mopti et Douentza


79

Tableau N°26- Indicateurs scolaires

Indicateurs Valeurs

Ratio élèves/enseignant o 1er cycle

o 2ème cycle o Enseignement secondaire général

58,6

45,0

56,5

Ratio élèves/classe dans l’enseignement fondamental o 1er cycle o 2ème cycle

67,12

105,9

Taux brut de scolarisation 1er cycle

Taux brut de scolarisation pour les filles Taux brut de scolarisation pour les garçons

47,6

45,6

53,3

Source : AE Mopti et Douentza

iv. Jeunesse- Sports- Art- Culture

1. La frange jeune représente démographiquement une tranche importante de

la population. Cette population est essentiellement rurale. La

problématique des jeunes se pose en termes d’accès aux ressources

économiques, à l’emploi et à la formation.

Les jeunes de la région sont exposés aux situations de précarité qui se

traduisent par :

- une nuptialité précoce

- un fort taux d’exode rural ;

- une grande exposition aux VIH et Sida ;

- un sous emploi des jeunes ruraux après la période hivernale et le

manque de perspectives locales ;

- un faible accès des jeunes aux services de la SR de qualité.

Aussi la région est confrontée à une insuffisance notoire d’infrastructures

de jeunesse, d’éducation populaire, de jeux et loisirs toutes choses qui

assurent un développement harmonieux de la couche jeune. On signale

néanmoins à travers les différents cercles huit (8) maisons de jeunes, un (1)


80

camp de jeunesse à Soufouralaye, vingt cinq (25) salles de spectacles, un

stade omnisport aux normes internationales, des terrains de sport, des

bibliothèques et des centres culturels. Cependant certaines de ces

infrastructures se trouvent aujourd’hui dans un état de délabrement très

avancé.

2. Dans le domaine des sports, la région de Mopti dispose d’une gamme

variée d’infrastructures visibles dans tous les chefs-lieux de cercles mais

avec une forte concentration à Mopti. Il apparaît que les omnisports, les

salles de tennis, et d’arts martiaux sont en nombre insuffisant dans la

région.

La région de Mopti était un vivier de sportifs de qualité. De nos jours,

le sport ne rencontre pas l’enthousiasme d’avant car les succès de la région

sont restés faibles par rapport aux engagements si l’on tient compte du

football qui est le sport roi. Cependant dans l’ensemble, en athlétisme, en

basket et dans les autres sports individuels et collectifs, la région fait

amende honorable. Au niveau scolaire, le sport est nettement plus développé

dans la région et les tournois à ce niveau attestent d’un dynamisme

prometteur.

La disponibilité du fleuve et des plans d’eau permet de faire des sports

nautiques, notamment les courses de pirogues. Malheureusement, en

dehors de la fête traditionnelle, il n’y a pas de courses et le festival bozo

annuel en cours pourrait servir de tremplin.

3. Les ressources de la culture sont aussi celles sur lesquelles repose

l’exploitation économique du tourisme. Une gestion durable du tourisme

nécessite donc une prise en compte dans les programmes régionaux de

développement, d’une politique efficace de conservation, de restauration et

de diffusion des biens culturels physiques et non physiques. L’adoption

d’une telle démarche serait une mesure idoine pour développer une

économie régionale de la culture.

Des rapports interactifs dialectiques sont très perceptibles entre les

deux secteurs. Plusieurs acteurs culturels régionaux vivent de leur art grâce

à l’activité touristique. Les productions culturelles et artistiques subsistent


81

et s’améliorent grâce à une clientèle basée sur les nombreux voyageurs qui

fréquentent annuellement les sites touristiques.

Le tourisme est considéré à juste raison comme une opportunité de la

région pour son devenir économique et la culture en est le noyau essentiel.

Dans le cadre de la Convention concernant la protection du patrimoine

immatériel adoptée en 2003, l’UNESCO a ouvert une nouvelle catégorie de

biens culturels qu’elle veut désormais considérer comme des chefs-d’œuvre

de l’humanité.

Le « Yaaral et Dégaal » ou la traversée annuelle du fleuve Niger par les

animaux à Diafarabé et à Dialloubé désignent les festivités qui marquent le

retour des troupeaux de la transhumance.L’espace culturel du «Jaaral et du

Degaal» est une des expressions immatérielles qui figurent sur la première

liste établie à cet effet.

La fête du Sigi se déroule tous les soixante ans. Pratiquée par la

plupart des agglomérations dogons du plateau et des falaises dans une aire

dont le village de Yanda constitue le point oriental et dont celui de Fiko

paraît avoir marqué l’extrémité occidentale, le Sigi part du village symbolique

haut perché de Youga Dogorou qui en est à l’origine. Cette fête du Sigi

comporte, outre son initiation, des rites sacrificiels et communiels. Le but

ultime est d’obtenir du grand Dieu Ama la santé, la pluie, la fertilité de la

terre et la fécondité des femmes – d’aider en somme, à ce que se poursuive la

marche même de la nature – en même temps qu’on aura acquitté ce qui est

dû aux puissances protectrices des sociétés des hommes, c’est-à-dire aux

mânes des ancêtres, aux anciens habitants du pays ainsi qu’à toutes les

puissances sacrées dont dépendent les masques. La dernière fête du Sigi a

été célébrée entre 1967 et 1974 ; la prochaine doit en principe démarrer en

2027.

La croyance populaire soutient que Dieu est à l’origine et à la fin de

tout. Il se manifeste cependant à travers certains phénomènes visibles et

invisibles, animés ou inanimés : la mort constitue à cet effet un simple

phénomène de mutation. D’où la multitude de pratiques et manifestations

rituelles et sacrificielles dont les plus réputées sont les célébrations de cultes


82

rendus aux mânes des ancêtres (fêtes funéraires) et la divination. Cette

dernière pratique est très développée chez les Dogons.

4. Sur le plan des infrastructures culturelles, la région dispose de seize (16)

bibliothèques bien reparties et dix sept (17) maisons des jeunes. Les

centres culturels, les salles de spectacle et les foyers sont en nombre

insuffisant dans la région. On note l’existence d’un centre national de

jeunesse qui est basé à Soufouroulaye et qui sert à la formation des

jeunes dans plusieurs corps de métiers. Ces infrastructures dans leur

ensemble, souffrent d’un manque d’entretien et sont, pour la plupart, en

mauvais état.

iv. Santé-Développement Social

En dépit des progrès réalisés (création et réhabilitation des infrastructures,

renforcement du personnel et des équipements, amélioration de la qualité

des services etc.) au cours des deux dernières décennies, les indicateurs en

matière de santé dans la région s’améliorent de façon timide. Les maladies

les plus fréquentes sont : le paludisme, les infections respiratoires aiguës,

les traumatismes, les brûlures, les plaies et les diarrhées infectieuses.

Les taux de morbidité, de mortalité maternelle et infantile sont élevés,

nécessitant une prise en charge particulière au niveau du système sanitaire.

La couverture vaccinale des enfants bien qu’en progression demeure

encore faible. Le Taux de couverture vaccinale (DTCP3) est de 78%, selon la

Direction Régionale de la Santé en 2005.

Le taux de prévalence contraceptive moderne est de 1,63 %.

La situation en matière de santé de reproduction se présente ainsi :

- un Indice Synthétique de Fécondité de 6,3 enfants par femme (EDSM

IV)

- un taux de mortalité néo-natale de 61 %o (EDSM IV) ;

- un taux de mortalité infantile de 108 %o (EDSM IV) ;

- un taux de mortalité infanto-juvénile de 227 %(EDSM IV) ;

- un faible taux d’accouchements assistés par un personnel médical de

38% (EDSM IV) ;


83

- un taux de consultation post natale de 22,5 % (EDSM IV) ;

- un taux de prévalence du VIH et du SIDA de 1,4 % (EDSM IV) ;

- un taux d’accessibilité à moins de 5 km de 41% d’une structure de

santé;

- un taux de fréquentation des services de santé de 0,16 nouveaux

cas/habitant/an en 2004.

Les personnes du troisième âge disposent dans la région de Mopti d’un

bureau régional et d’un bureau local dans chaque chef lieu de cercle. Avec

près de 20360 adhérents enregistrés à travers les 8 cercles selon l’Annuaire

Statistique 2008 du MDSSPA, ils sont dans leur majorité confrontés à des

maladies liées à la vieillesse. La prise en charge de ces cas est assurée par

les services en charge du groupe cible et des partenaires. Signalons enfin

que les personnes âgées de la région mènent autour de leur association des

Activités Génératrices de Revenus : gestion de banques de céréales, librairies

etc.

vi. Information-Communication

Tous les centres urbains sont liés aux installations de télécommunications et

certains bénéficient de connexions Internet. A l’instar de la commune de

Mopti qui dispose de 6 stations radio FM privées et la station régionale

ORTM FM, tous les autres cercles de la région sont tous équipés en radio de

proximité. Ceci a permis de faire un véritable boom dans le domaine de la

communication. Cependant, il y a encore des besoins importants car, la

région est très vaste et la communication est une composante essentielle du

désenclavement.

vii. Administration-Plan-Finances

Dans toutes les CT, on signale la présence de l’Etat à travers :

un gouvernorat ;

08 cercles ;

55 sous-préfets ;

des services techniques régionaux, locaux et communaux ;

des services para-publics ;

des projets et programmes de l’Etat.


84

Les structures publiques peuvent être divisées en quatre : les structures du

secteur de l’économie rurale, les structures du secteur secondaire, les

structures du secteur des infrastructures et équipements et les structures

du secteur des ressources humaines.

La région est couverte par les ONG qui interviennent dans différents

domaines de développement. Pratiquement en tenant compte des bases

légales et réglementaires on peut noter quatre (4) sortes d’associations :

- les associations non déclarées,

- les associations déclarées,

- les associations d’utilité publique,

- et les associations étrangères.

Les ONG sont deux ordres : les ONG nationales et internationales.

Depuis l’avènement de la démocratie et du multipartisme intégral, les

associations font légion et la région de Mopti compte plusieurs associations,

associations coopératives et groupements divers. Ces divers organismes

coopératifs qu’on rencontre dans la région font plusieurs activités :

production, transformation, commercialisation, transport.

Ainsi en 2005 la région comptait :

- 5 mutuelles ;

- 1100 coopératives et ou sociétés coopératives ;

- 895 associations ;

- 98 ONG ;

- 160 ASACO (associations de santé communautaire).

La région compte trois commissariats de police (Mopti, Bandiagara, Sévaré).

Quant aux juridictions, elles se présentent comme suit :


85

juridictions nombre localisation observations

Justice de paix à compétence

étendue dirigée par un juge

de paix

7 cercles Différents cercles

Tribunal de 1ère Instance(TPI)

dirigé par un Président 1 Mopti Mopti

Tribunal de commerce dirigé

par un Président 1 Mopti Mopti

Tribunal de travail dirigé par

un Président 1 Mopti Mopti (TPI)

Cour d’appel dirigée par un

1er Président 1 Sévaré

Couvre les régions de Mopti,

Tombouctou, Gao et Kidal

Tribunal pour enfants dirigé

par un Président 1 Mopti Mopti(TPI)

Tribunal administratif dirigé

par un Président 1 Sévaré

Couvre les régions de Mopti,

Tombouctou, Gao et Kidal

Source : TPI, Mopti – 2012

Le financement du développement est assuré aussi bien par les ressources

publiques nationales que par les ressources des CT, des PTF et des populations

locales.


86

Tableau27: Situation des dépenses du budget régional exercice 2009.

NomenclatureCREDITS

ALLOUES

MANDATS

ADMIS

F - Autres services extérieurs

Frais de formation du personnel (stagiaires, séminaires) 3 835 500 3 835 500

Cotisations obligatoires 360 776 360 776

Rénumération du personnel non titulaire 2 860 000 2 860 000

Autres charges externes 7 107 832 7 107 832

Total F 14 164 108 14 164 108

G- Impôts et Taxes

Impôt foncier 5 000 000 0

Autres impôts et taxes 5 000 000 0

Total G 10 000 000 0

H - Autres charges de gestions courantes

Indemnités et frais de formation des élus 9 399 000 9 399 000

Missions et réceptions 884 000 884 000

Voyages et déplacements 2 998 450 2 998 450

Subventions aux organismes 10 087 260 10 087 260

Secours et aides aux indigents 125 000 125 000

Autres frais de gestions courantes 0 0

Total H 23 493 710 23 493 710

I - Charge de Personnel

Rénumération du personnel

Renumération principale 109 269 368 109 269 368

Indemnités et Primes 6 045 356 6 045 356

Heures supplémentaires 100 000 100 000

Charges sociales et prévoyance 14 523 821 14 523 821

Autres charges du Personnel 3 024 281 3 024 281

Total I 132 962 826 132 962 826

J - Prélèvement

Prélèvement de la section de fonctionnement 134 386 000 134 386 000

Total J 134 386 000 134 386 000

TOTAL DES DEPENSES DE FONCTIONNEMENT 379 478 652 364 978 652

Source : DRB


87

Tableau 28 : Effectif du personnel géré par la DRB en 2009.

Catégorie

DésignationBudget National

A 414

B2 1 065

B1 282

C 327

CC 3 349

Contractuel 759

Total 6 196

Source : DRB-Mopti.

Tableau 29: Répartition des dépenses du budget de la région en F Cfa en

2009.

Nomenclature Crédits alloués Mandats admis % Réalisation

Personnel 10 897 988 056 10 836 057 322 99,43

Fonctionnement 4 339 627 018 4 317 139 188 99,48

Transfert 1 351 602 180 1 302 483 148 96,37

Autres Dépenses 5 297 355 716 5 048 227 364 95,30

Total 21 886 572 970 21 503 907 022 98,25

Source : DRB-Mopti.


88

Tableau 30: Situation des dépenses du budget régional exercice 2009.

Unité : F CFA

Nomenclature Crédits alloués Mandats admis

1- Charge Commune 970 953 000 970 679 498Fournitures de bureaux 17 272 000 17 272 000

Besoins nouveaux des services 16 398 000 16 237 179

Indemnités de déplacement 20 857 000 20 857 000

Electricité et Eau 515 408 000 515 311 076

Redevance Téléphonique 287 530 000 287 524 668

Frais de Transport 9 905 000 9 903 975

Mission à l'Intérieur 18 652 000 18 652 000

Entretien de bâtiments 30 276 000 30 275 600

Subventions aux organismes Publics 22 899 000 22 899 000

Subventions aux organismes non Publics 5 971 000 5 971 000

Dépenses diverses de transfert 25 785 000 25 776 000

2 - Administration Générale 100 693 000 100 690 174Personnel 85 187 000 85 184 174

Fourniture de bureau 12 886 000 12 886 000


3 - Enseignement Fondamental 14 302 000 12 669 815Fourniture de bureau 10 294 000 9 534 535


4 - Education de Base 578 000 577 605Personnel 0 0

Fourniture de bureau 431 000 430 990

Frais de Transport 147 000 146 615

5 - Direction Régionale de la Santé 606 887 000 602 266 582Personnel 561 653 000 560 650 225


Indemnités de déplacements 8 326 000 4 758 000


6 - Direction Régionale du Développement Social et de

l'Economie Solidaire75 985 000 75 980 690

Personnel 70 490 000 70 487 220


Indemnités de déplacements 748 000 748 000


7 - Direction Régionale de l'Hydraulique 932 000 931 210Fourniture de bureau 874 000 873 985


8 - Travaux publics et Lotissement 1 449 000 1 448 693Fourniture de bureau 870 000 869 998


Total 1 771 779 000 1 765 244 267

Source : DRB


89

viii. Décentralisation-Déconcentration-gouvernance

La région aussi est une collectivité territoriale dotée de personnalité morale

et de l’autonomie financière. Elle est composée de plusieurs cercles. Elle a

pour fonction la mise en cohérence des stratégies de développement et

d’aménagement du territoire. La région de Mopti est couverte par :

- 01 Conseil Régional ;

- 08 Conseils de Cercle ;

- 108 Conseils Communaux.

Exception faite de la commune urbaine de Mopti, toutes les communes

ont été mises en place suite aux élections locales de 1999. Dans le même

temps, la Région et les Cercles ont également été érigés en collectivité

territoriale. Les collectivités territoriales ont pour mission essentielle la

conception, la programmation et la mise en œuvre des actions de

développement dans leurs domaines de compétence respectifs tels que

dévolus par les Lois de décentralisation.

La coopération décentralisée est la manifestation de la volonté d'une

collectivité territoriale malienne d'établir des relations de coopération avec

une autre collectivité sur le territoire malien ou avec une collectivité d'un

Etat étranger. Ces relations peuvent aller des simples échanges culturels à

l'établissement d'une convention de partenariat dans le domaine social,

économique et culturel.

La coopération décentralisée est un des éléments de la stratégie globale de

renforcement des capacités des Collectivités Territoriales ; un levier qui

conforte la décentralisation en cours au Mali. Les collectivités ayant les

mêmes niveaux de compétences peuvent entreprendre des actions de

coopération. En fonction des trois (3) échelons (région, cercles et communes),

on rencontre trois niveaux de coopération décentralisée. Ces trois niveaux

sont : région, cercles et commune. Concernant la coopération décentralisée,

la situation se présente comme suit:

- Association Ille et Vilaine Mopti (AIVM) ;


90

- Coopération décentralisée Assemblée Régionale et Conseil Général Ille

et Vilaine (France) signée depuis octobre 2001et renouvelée le 16

Février 2007 ;

- Coopération décentralisée Assemblée Régionale et Région centre

(France) signée le 17 Décembre 2005.

On rencontre aussi à la base des mécanismes de coopération pour l’entraide

et le développement entre les diverses structures de base venant des divers

pays. Ainsi, plusieurs associations européennes sont en jumelage avec des

groupements villageois de la région de Mopti.

44.. SSYYNNTTHHEESSEE DDEE LL’’AANNAALLYYSSEE DDIIAAGGNNOOSSTTIIQQUUEE

((ATOUTS/POTENTIALITES EETT CONTRAINTES/PROBLEMES))

444...111... EEEcccooonnnooommmiiieee rrruuurrraaallleee

La Région de Mopti tire l’essentiel de sa richesse du secteur rural. Zone

agro-sylvo-pastorale et halieutique par excellence, les principales activités de

production sont fortement tributaires des conditions climatiques et

particulièrement de la pluviométrie qui rythme les crues et décrues du fleuve

Niger.

Agriculture

ATOUTS/POTENTIALITES CONTRAINTES/PROBLEMES

présence de cours d’eau, de lacs

et de mares ;

important potentiel d’irrigation et d’aménagements hydro-

agricoles;

plus de 1.500 000 ha pour

l’agriculture dont 910 000 ha irrigables

plus de 55174 ha aménagés ;

grand potentiel en maraîchage

existence de variétés précoces de mil et de variétés à haut

rendement de riz

disponibilité de la main d’œuvre pour l’agriculture ;

existence des projets et

programmes d’appui à l’agriculture ;

aléas climatiques ;

dégradation des ressources

naturelles ;

faible niveau de maîtrise de l’eau

insuffisance de ressources

matérielles et humaines pour la protection de l’environnement

persistance des problèmes fonciers

faible niveau d’organisation des producteurs ;

analphabétisme des producteurs

insuffisance d’industries de transformation agro-pastorale ;

faible niveau d’aménagement ;

enclavement des zones de production

prévalence des oiseaux granivores


91

existence de structures techniques d’encadrement

faible structuration des filières agricoles

insuffisance de coordination et de

mise en cohérence des différentes interventions ;

mauvaise gestion des

aménagements hydro agricoles

coûts d’exploitation élevés des

aménagements hydro agricoles

Elevage


23 000 km² de pâturage et 84 100

ha de pâturage aménagé (source

CCPE : Cellule de Coordination des

Projets d’Elevage/ODEM)

potentiel important en lait, viande,

cuirs et peaux, bétail sur pied ;

présence de deux zones

écologiques favorables à l’élevage

Existence de pistes de

transhumance et des gîtes d’étapes

présence de culture pastorale et de

trois (3) casiers pastoraux ;

flux commercial important

existence de textes réglementant la

gestion pastorale ;

existence de structures

d’encadrement et de formation

aléas climatiques

prédominance de l’élevage extensif ;

insuffisance d’équipements et

d’aménagements ;

nombreux conflits entre éleveurs et

agriculteurs, éleveurs et pêcheurs

problème de gestion des pâturages et

des points d’eau ;

problèmes de gestion de la

transhumance

problème d’organisation des éleveurs

et de la valorisation des filières

existence de maladies animales

endémiques ;

pratique d’un élevage de prestige ;

faible application des textes

faible valorisation des filières de

l’élevage ;


92

la faune et la flore


importance de la biodiversité dans le

Gourma

nombre important de pépiniéristes, de

forêts villageois et de zones humides

forêts résiduelles avec potentiel

d’extension ;

existence de nombreuses conventions

locales

existence de Projets en GRN.

exploitation abusive des

ressources ;

défrichement incontrôlé ;

braconnage ;

érosion des berges des fleuves

ensablement des cours d’eau et

lacs ;

problème de transfert des

compétences

faible niveau d’encadrement

difficultés d’application des

textes

Méconnaissance des textes

réglementaires par les

populations

Analphabétisme des

populations

la pêche et la pisciculture


important potentiel

hydrologique

existence d’organisations

socioprofessionnelles de

pêche ;

existence des structures

d’appui technique

existence de centres

commerciaux

existence de ports de pêche

existence de conventions

locales de pêche

aléas climatiques ;

insuffisance ou non respect de la

législation ;

insuffisance et non fonctionnalité des

organisations des pêcheurs ;

existence d’engins de pêche prohibés ;

faible niveau de pratique de pisciculture ;

insuffisance de matériels et ressources

humaines pour les services de contrôle

ensablement des cours d’eau ;

sous équipement des pécheurs

forte pression sur les plans d’eau


93


existence des centres de

traitement et de

conditionnement des

poissons

analphabétisme des populations

enclavement de certaines zones de pêche

444...222... SSSeeecccttteeeuuurrr SSSeeecccooonnndddaaaiiirrreee

Le commerce


- position centrale entre les régions du

nord du pays et de celles du Sud ;

- libéralisation des prix ;

- axes routiers importants et navigation

fluviale ;

- existences de foires régionales et sous

régionale ;

- développement d’un secteur informel

important ;

- existence de structures bancaires et de

micro finance ;

- flux d’importation et d’exportation ;

- existence de secteur privé dans le

transport

- existence de structures d’appui au

commerce

- bonne organisation du secteur du

commerce

- insuffisance d’infrastructures

de transport (aérien, routier, et

fluvial)

- capacité financières limités et

difficultés d’accès au crédit

- prix bas au producteur ;

- insuffisance de qualification

professionnelle dans le

commerce

- insuffisance d’industrie pour

valoriser les filières ;

- incivisme des populations ;

- faiblesse des revenus des

exportations

- coût élevé et insécurité du

transport


94

Tourisme


existence d’un Schéma Directeur

de Tourisme

existence d’un patrimoine

touristique

existence d’infrastructures

touristiques ;

existence d’une structure de

formation en tourisme et hôtellerie

existence d’une volonté politique

faible connaissance des textes

législatifs ;

taxes illégales de visite touristique ;

inexistence de structures de

formation en tourisme et hôtellerie ;

faible exploitation des ressources éco-

touristiques.

L’industrie


existence de produits à débouché

industriel ;

existence d’infrastructures et équipements

de base ;

existence d’un service d’encadrement en

industrie ;

environnement institutionnel et

réglementaire favorables aux affaires ;

existence de marchés potentiels

mauvaise gouvernance dans

les entreprises ;

accès difficile au

financement ;

coût élevé des facteurs de

production ;

fraude, contrefaçon,

concurrence déloyale ;

main d’œuvre peu qualifiée ;

manque de zone franche et

zone industrielle aménagées

Artisanat


existence de corps de métier avec des

professionnels et des organisations

formelles ;

secteur pivot de l’économie qui

mobilise environ 40% de la population

sous-équipement du secteur de

l’artisanat ;

insuffisance de formation et de

structuration des acteurs

difficultés d’accès au crédit


95

444...333... SSSeeecccttteeeuuurrr iiinnnfffrrraaassstttrrruuuccctttuuurrreeesss eeettt éééqqquuuiiipppeeemmmeeennntttsss

Infrastructures éducatives


- nombre important d’enfants en âge d’aller

à l’école ;

- volonté politique ;

- disponibilité des PTF ;

- existences de structures scolaires et de

formation

- existence de salles de classes en

matériaux périssables ;

- insuffisance d’infrastructures et

équipements

- insuffisance de personnel ;

Infrastructures sanitaires


- existence de plusieurs formations

sanitaires ;

- existence de structures traditionnelles de

soin ;

- existence de personnel technique et

administratif ;

- existence d’un hôpital sous régional ;

- existence d’écoles secondaires de la santé

- insuffisance d’équipements

sanitaires ;

- existence de CSCOM non fonctionnel

- faiblesse de la couverture géo –

sanitaire ;

- enclavement ;

- faible accès aux structures sanitaires

Infrastructures hydrauliques


- disponibilité des PTF et volonté politique ;

- couverture à plus de 50% des besoins en eau

dans les centres urbains ;

- 428 points d’eau potable ;

- existence de projets pour l’approvisionnement

en eau des collectivités ;

- compétences en hydraulique transféré aux CT ;

- présence de fleuves, des lacs et mares pour

l’agriculture, la pêche, l’élevage, l’électricité et

- problèmes d’entretien

- beaucoup d’ouvrages non

fonctionnels ;

- coûts élevés des infrastructures

hydrauliques ;

- faible capacité matérielle et

humaine pour l’exécution

correcte des puits grand

diamètre


96


l’eau potable

Infrastructures des forces de défense et de sécurité


- existence de services chargés

de la sécurité

- projet de construction

d’infrastructures et

d’équipements pour le

renforcement des capacités

des forces de défense et de

sécurité

- insécurité dans la région

- insuffisance d’agents et moyens logistiques

- incivisme

- insuffisance des structures de sécurité et de

secours

- conflits intercommunautaires et

intracommunautaires (bourgoutières, zones de

pêche, litige foncier)

- difficultés de collaboration avec les populations

Infrastructures sportives, culturelles et de loisirs


- un potentiel important en bâtiment et

équipements socio culturels

- existence de musées régionaux

- existence d’infrastructures diverses de

sport

- pillage du patrimoine culturel

- insuffisance des équipements et état

vétuste

- problème de gestion d’entretien et de

rentabilité


97

infrastructures de télécommunication et de transport


- existence du transport routier et

fluvial

- existence du transport aérien

- existence des 1573 km de

routes.

- vétusté du matériel roulant ;

- caractère informel du transport fluvial ;

- absence de formation des transporteurs et

des fabriquant sur les normes de sécurité

- coût de transport assez élevé

- mauvaise organisation des professionnels

du transport ;

- insuffisance de gares routières ;

- manque d’entretien de certaines routes

- dégradation des routes

- existence des stations ORTM et

de radios privées ;

- expansion de la téléphonie

- accès à la télévision dans tous

les 8 cercles

- existence de télé centres et de

cybercafés

- faible couverture géographique en :

o téléphone mobile ;

o télévision nationale ;

o radios communautaires.

Programme de Développement Economique, Social et Culturel 2011-2015 du Conseil Régional de Mopti, Réalisé avec l’appui technique de la DRPSIAP 98

44..44.. SSeecctteeuurr ddeess rreessssoouurrcceess hhuummaaiinneess


- jeunesse de la population

- taux d’accroissement naturel

élevé

- insuffisance de personnel qualifié

- insuffisance de personnel spécialisé

- cohésion sociale

- existence des mécanismes de

solidarité

- gestions coutumières des

différends.

influence négative des cultures extérieures

fort taux de population en âge

d’activité

- faible qualification professionnelle ;

- pression foncière élevée

- faible utilisation des méthodes contraceptives

existence de structures

sanitaires

- taux élevé de mortalité infantile ;

- difficulté d’accès aux formations sanitaires et

aux soins ;

- insuffisance de personnel sanitaire


- forte proportion de jeunes

- existence d’infrastructures

sportives

- fort engouement pour le sport

- insuffisance d’infrastructures culturelles et

sportives

- manque d’exploitation et d’entretien.

- disponibilité de la main

d’œuvre non qualifiée

- apport important des migrants

- préserve les stocks des vivres

- retour de fonds permettant de

subvenir aux besoins sociaux

- relâchement des structures traditionnelles

- éclatement de la famille

- départ des bras valides

forte proportion de la femme

dans la population de la région

- pesanteurs socioculturelle ;

- taux d’analphabétisme très élevé chez les

femmes.

- forte proportion d’enfants en

âge d’aller à l’école

- acquisition du savoir coranique

- perte des valeurs culturelles

- départ des enfants en âge d’être scolarisé en

exode à la suite de marabouts tuteurs

- dynamisme des femmes

- implication dans les actions de

développement

- prise en compte de l’aspect

genre dans plusieurs

programmes et projets en

exécution dans la région

- prise de conscience des

femmes de leur rôle dans

l’amélioration de la pratique

sanitaire dans la famille ;

- développement du secteur du

micro- crédit

- analphabétisme élevé des femmes ;

- faible taux de scolarisation des filles ;

- insuffisance de formation professionnelle

- pas de centres d’autopromotion ;

- sous équipement et pauvreté des femmes

surtout en milieu rural

- méconnaissance des droits et devoirs reconnus

à la femme

- insuffisance de financement des microprojets

- pesanteurs socio culturelles


ANNEXE 1

Tableau 31: Répartition des chambres et lits par établissement de 2007 à

2009.

Ch

am

bre

Lit

Ch

am

bre

Lit

Ch

am

bre

Lit

1 Hotel Kanaga Mopti 80 125 80 125 80 125

2 Hotel Debo Sévaré 14 21 14 21 14 21

3 Motel Sévaré 40 70 40 70 40 70

4 Campement de Mopti 16 32 16 32 16 32

5 Hôtel le fleuve Mopti 13 34 13 34 13 34

6 Hôtel Doux Rêve Mopti 13 18 15 15 15 15

7 Byblos Hôtel Sévaré 12 19 10 13 10 13

8 Maison des Arts Sévaré 10 16 10 16 10 16

9 Bozo Hôtel Sévaré 10 10 Fermé Fermé FerméFermé

10 Hôtel Via Via Sévaré 10 17 10 17 10 17

11 Mac's Refuge Sévaré 10 20 8 23 8 23

12 Savana Hôtel Sévaré 8 8 Fermé Fermé FerméFermé

13 Auberge Yame Sévaré 11 14 11 14 11 14

14 Hôtel Flandre Sévaré 12 24 24 37 24 37

15 Makanté B & B Sévaré 6 6 6 6 6 6

16 Hôtel Oasis Sévaré 6 9 6 9 6 9

17 Hôtel Lafia Sévaré 6 6 6 6 6 6

18 Auberge Teranga Sévaré 6 10 6 10 6 10

19 Hôtel Djatigui Sévaré 5 6 Fermé Fermé FerméFermé

20 Auberge Méné Iré Sévaré 3 3 3 3 3 3

21 Campement Soni Aly Ber Barbé PI PI 3 3 3 3

22 Auberge Orona Sévaré 7 7 7 7 7 7

23 Campement de Djenné 41 72 48 87 48 87

24 Maafir Djenné 14 20 17 35 17 35

25 Tapama Djenné 7 22 9 22 9 22

26 Chez BABA Djenné 6 24 5 10 5 10

27 Kita Kourou Djenné 10 25 5 20 5 20

Total 1 376 638 372 635 372 635

2 009Années et Rubriques

Etablissements

2 007 2 008


(Suite)

Ch

am

bre

Lit

Ch

am

bre

Lit

Ch

am

bre

Lit

Total 1 376 638 372 635 372 635

28 Djenné Djeno Djenné 11 22 12 32 12 32

29 Hôtel Ambédjélé Sévaré 24 45 27 45 27 45

30 Hôtel "Y a pas de Problèmes" Mopti 14 30 45 70 45 70

31 Auberge Canari Sévaré 8 11 9 18 9 18

32 Hôtel des Roses Mopti 13 25 14 25 14 25

33 Repos Dogon Sévaré 15 31 16 31 16 31

34 Cheval Blanc Bandiagara 17 34 17 34 17 34

35 Auberge Satimbé Bandiagara 4 6 4 5 4 5

36 Auberge Kansaye Bandiagara 7 12 8 16 8 16

37 Toguna Bandiagara 19 30 23 47 23 47

38 Falaise Bandiagara 18 26 18 32 18 32

39 Campement Ginna Sangha 35 62 PI PI PI PI

40 Campement Femme Dogon Sangha 18 36 14 28 14 28

41 Amitié Koundou Sangha 22 44 22 44 22 44

42 Guiri Yam Sangha 9 20 9 20 9 20

43 Auberge Le Village Bandiagara 7 7 7 13 7 13

44 Campement Hôtel le Guina Bgara 35 62 35 62 35 62

45 Campement Hogon Bankass 11 11 7 14 7 14

46 Hôtel les Arbres Bankass 10 20 6 9 6 9

47 Sèno Camping Bankass 7 7 7 7 7 7

48 Hôtel la Falaise Douentza 10 15 10 15 10 15

49 Auberge Gourma Douentza 6 11 6 11 6 11

50 Camping Chez Jérôme Douentza 30 60 30 60 30 60

51 Campement de Hombori 13 26 13 26 13 26

52 Campement de Koro 7 7 10 11 10 11

746 1 298 741 1 310 741 1310

2007 2008

Total 2

Année et Rubriques

Etablissements

N°

2009


(Suite)

Ch

am

bre

Lit

Ch

am

bre

Lit

Ch

am

bre

Lit

746 1298 741 1310 741 1 310

53 Campement Dogon Douentza 5 8 5 8 5 8

54 Hotel Darsalam Djenné PI PI 8 20 8 20

55 Centre Culturel Djenné PI PI 4 10 4 10

56 Campement Aventure Koro 4 9 4 8 4 8

57 Campement Nommo Bankass PI PI 7 14 7 14

58 Campement Korokondo Bankass PI PI 8 16 8 16

59 Campement Lagan Bankass PI PI 10 10 7 7

60 Résidence Temperé de Koro PI PI 5 8 5 8

61 Hotel Mon P'tit Repos de Sévaré PI PI 12 16 12 16

62 Auberge Ibi Sévaré 3 3 3 3 3 3

64 Auberge Le Nord PI PI 6 7 6 7

65 Auberge L'Intégration PI PI 7 9 7 9

66 Auberge Pacifique Sévaré PI PI 4 5 4 5

67 Hôtel Ginna PI PI 9 15 9 15

68 Hôtel Splendide 13 26 13 26 13 26

69 Hôtel Maison Rouge Mopti PI PI 13 19 13 19

70 Maison d'hôtes "Idensé" Mopti PI PI 8 16 8 16

771 1 344 867 1 520 864 1 517

20092008

Total Général

Année et Rubriques

Etablissements

2007

N°

Total 2

Source : OMATHO de Mopti


Tableau 32: Arrivées de touristes résidents et non résidents par

établissement de 2006 total

N°

Mali

en

Etr

an

ger

Mali

en

Etr

an

ger

Mali

en

Etr

an

ger

1 Hotel Kanaga Mopti 211 1 370 140 2 111 269 1585

2 Hotel Debo Sévaré 291 100 362 72 285 38

3 Motel Sévaré 377 2 244 451 2 458 438 1377

4 Campement de Mopti 87 128 85 137 70 75

5 Hôtel le fleuve Mopti 67 189 93 127 16 149

6 Hôtel Doux Rêves Mopti 175 2 309 217 2 313 178 1897

7 Hôtel Byblos de Sévaré 38 121 35 206 57 326

8 Maison des Arts Sévaré 14 569 20 524 13 479

9 Hôtel Via Via Sévaré 86 224 143 186 145 152

10 Mac's Refuge Sévaré 40 716 28 664 0 452

11 Hôtel Savana Sévaré 308 126 141 58 0 0

12 Auberge Yame Sévaré 10 0 PI PI 37 28

13 Hôtel Le Flandre Sévaré 54 122 88 228 126 297

14 Makanté B & B Sévaré 95 617 146 484 115 512

15 Hôtel Oasis Sévaré 0 141 0 116 0 189

16 Hôtel Lafia Sévaré 457 47 375 76 164 247

17 Hôtel Le Teranga Sévaré 40 152 97 359 95 192

18 Hôtel Djatigui Sévaré 0 0 Fermé Fermé Fermé Fermé

19 Auberge Méné Iré Sévaré 19 13 44 0 0 44

20 Campement Soni Aly Ber Barbé PI PI PI PI 0 0

21 Auberge Orona Sévaré 0 0 0 0 0 0

22 Campement de Djenné 472 1 425 531 1 353 420 1 468

23 Maafir Djenné 0 746 0 525 26 486

24 Résidence Tapama Djenné 4 517 0 437 17 450

25 Chez BABA Djenné 10 427 11 543 46 125

26 Kita Kourou Djenné 31 184 0 174 42 133

27 Hôtel Darsalam 0 0 0 0 0 135

2 886 12 487 3 007 13 151 2 559 10 836Total 1


Etablissements

2 007 2 008


(Suite)

N°

Mali

en

Etr

an

ger

Mali

en

Etr

an

ger

Mali

en

Etr

an

ger

Total 1 2 886 12 487 3 007 13 151 2 559 10 836

28 Djenné Djeno Djenné 9 896 4 1 147 5 1 380

29 Hôtel Ambédjélé Sévaré 51 1 605 155 1 993 48 772

30 Hôtel "Y a pas de Problèmes" Mopti 59 1 540 60 1 403 115 1 901

31 Auberge Canari Sévaré 120 222 235 227 202 126

32 Hôtel des Roses Mopti 91 197 168 262 165 465

33 Repos Dogon Sévaré 29 71 25 99 36 65

34 Cheval Blanc Bandiagara* 65 1 598 131 3 896 187 9 882

35 Toguna Bandiagara PI 874 PI PI

36 Falaise Bandiagara 2 88 PI PI

37 Campement Ginnade Sangha PI 85 PI PI

38 Femme Dogon Sangha PI 53 PI PI

39 Amitié Koundou Sangha PI 70 PI PI

40 Guiri Yam Sangha PI 88 PI PI

41 Campement Hogon Bankass PI PI 2 35 2 98

42 Hôtel les Arbres Bankass PI PI 10 25 64 6

43 Sèno Camping Bankass PI PI PI PI PI PI

44 Hôtel la Falaise Douentza 30 41 80 60 68 53

45 Auberge Gourma Douentza 54 561 129 1 034 38 554

46 Camping Chez Jérôme Douentza* 0 12 1 169 0 23

47 Campement de Hombori PI PI PI PI PI PI

48 Campement de Koro 8 84 32 68 5 54

49 Auberge Ibi Sévaré PI PI 104 0 187 0

50 Hôtel Maison Rouge de Mopti PI PI 12 219 8 423

51 Maison d'hôtes "Idensé" Sévaré PI PI 13 12 0 0

52 Hôtel Splendide PI PI PI PI 13 26

53 Hôtel "Ginna" Sévaré PI PI 0 0 301 179

54 Auberge Pacifique Sévaré PI PI 21 0 9 0

55 Auberge de l'Intégration Sévaré PI PI PI PI 0 0

56 Auberge le Nord Sévaré PI PI 6 0 80 18

57 Campement dogon Douentza PI PI PI PI 0 0

58 Campement Aventure Koro 0 128 2 68 0 97

59 Résidence Tempéré Koro 15 42 74 78 31 58

Total 2 3 419 20 742 4 271 23 946 4 123 27 016


Etablissements

2 007 2 008


(Suite)

N°

Mali

en

Etr

an

ger

Mali

en

Etr

an

ger

Mali

en

Etr

an

ger

3 419 20 742 4 271 23 946 4 123 27 016

60 Hôtel Mon P'tit Repos Sévaré 0 0 0 0 6 6

61 Campement Le Nommo Bankass PI PI 7 169 24 547

62 Campement "Korokoundo" Bankass PI PI PI PI PI PI

63 Campement "Lagan" Bankass PI PI PI PI PI PI

64 Auberge "Satimbé" Bandiagara PI PI

65 Auberge "KANSAYE" Bandiagara PI PI

66 Auberge "Le village" Bandiagara PI PI

67 Campement "Le Guina" Bandiagara PI PI

68 Centre Culturel Djenné PI PI PI PI PI PI

3 419 20 742 4 278 24 115 4 153 27 569Total Général

Années et Rubriques

Etablissements

2 0092 007 2 008

Total 2

Source : OMATHO de Mopti.


ANNEXE2

Tableau 33: Mouvements de bétail partant de la Région en 2009.

Mali

en

s

Etr

an

gers

Total

Bamako 21 291 9 519 70 485 0 485

Kayes 0 0 0 0 0 0

Koulikoro 0 0 0 0 0 0

Sikasso 1 409 1 640 70 83 0 83

Ségou 756 18 356 2 742 454 0 454

Total Mali 23 456 29 515 2 882 1 022 0 1 022

Bénin 627 2 100 0 16 6 6

Togo 467 2 700 0 12 7 19

Guinée 0 0 0 0 0 0

Sénégal 0 0 0 0 0 0

Côte D'Ivoire 6 057 16 790 0 137 3 140

Mauritanie 0 0 0 0 0 0

Ghana 60 0 0 1 1 2

Burkina Faso 0 0 0 0 0 0

Nigéria 0 0 0 0 0 0

Autres 0 0 0 0 0 0

Total Extérieur 7 211 21 590 0 166 17 167

Cumul 2009 30 667 51 105 2 882 1 188 17 1 189

Cumul 2008 22 529 50 163 3 272 526 25 551

Nombre Véhicules

Asin

Espèces

Destination Bovin

Ovin

/Cap

rin

Source : DRTTF-Mopti


DEUXIEME PARTIE :

LE PROGRAMME DE DEVELOPPMENT ECONOMIQUE, SOCIAL ET CULTUREL

2011-2015

CHAPITRE I. LES STRATEGIES REGIONALES DE DEVELOPPEMENT

L’élaboration d’un SRAT pour la période 2010-2035 et celle d’un PSDR

pour la période 2011-2020 ont permis à la région de :

définir une vision stratégique de développement de la région à l’horizon

2035 ;




définissant les conditions de sa mise en œuvre et le cadre de suivi et

d’évaluation.

L’analyse du diagnostic actualisé a montré l’évidence à formuler des

objectifs opérationnels prenant en compte les axes et priorités d’intervention

des documents stratégiques en vigueur dans la Région pour les prochaines

cinq années.

1. Rappel de la vision de la région

La vision définie dans le SRAT à l’horizon 2035 est ainsi libellé :

« Une région paisible, sécurisée au plan alimentaire, entièrement

désenclavée, industrialisée et intégrée dans la sous-région, dont l’élevage

constitue le socle de l’économie, s’appuyant sur une agriculture et une pêche

performantes dans un environnement durable »

De cette vision, il se dégage que le secteur rural apparait clairement

comme la dynamique du développement de la région. Cette vocation agro-

sylvo-pastorale et halieutique de la région a besoin aussi d’un environnement

sécurisé et d’une ouverture géographique aussi bien aux plans interne qu’externe.


2. Rappel des orientations du SRAT

Cinq orientations ont été retenues dans le SRAT 2010-2035 à savoir :

i. Promotion d’une gestion durable des ressources naturelles ;

ii. Renforcement des capacités humaines par un plus grand accès aux

services sociaux de base ;

iii. Promotion d’une économie régionale performante ;

iv. Amélioration de la couverture des réseaux, infrastructures et

équipements dans l’espace régional ;

v. Organisation et fonctionnement de l’espace régional pour assurer des

relations équilibrées entre villes et campagnes.

3. Rappel des 10 problèmes majeurs de la région pour la période

2011-2020

Le PSDR a retenu 10 problèmes majeurs de la région pour la période 2011-

2035. Il s’agit de :

i. surexploitation, mauvaise gestion, dégradation des ressources

naturelles ;

ii. insuffisance d'aménagements, infrastructures et équipements agro-

sylvo-pastoraux et halieutiques ;

iii. enclavement intérieur et extérieur et faible couverture en TIC ;

iv. difficulté d’accès aux services sociaux ;

v. insuffisance d'eau potable et assainissement ;

vi. persistance des conflits fonciers et sociaux ;

vii. insuffisance de sources d'énergie / couverture en électricité ;

viii. faible promotion et valorisation des produits du secteur primaire

(agriculture, élevage, pêche et foresterie), du tourisme et de l’artisanat

dans le développement régional ;

ix. faible taux de scolarisation et d’alphabétisation ;

x. insuffisance de personnel qualifié dans tous les domaines.


4. Rappel des enjeux majeurs de développement de la Région

De l’analyse du SRAT, il a été identifié 08 enjeux majeurs de développement à

savoir :

i. la valorisation des filières porteuses et émergentes de l’agriculture,

notamment celles du sous-secteur de l’élevage ;

ii. la rationalisation de l’accès aux ressources naturelles, supports des

activités économiques de la région ;

iii. le développement d’unités industrielles en soutien et pour la

valorisation des filières porteuses de la région ;

iv. la préservation et la valorisation du patrimoine touristique,

culturel et artisanal ;

v. la maitrise de la dynamique démographique dans une perspective

d’équilibre territorial ;

vi. la prise en compte de l’équité du genre dans le processus du

développement (femmes et jeunes) ;

vii. l’adaptation aux effets du changement climatique et inverser la

tendance de la dégradation des ressources naturelles et de la

biodiversité ;

viii. le développement d’infrastructures de soutien aux activités sociales

et économiques de la région.

5. Rappel des 4 Espaces Economiques Partagés de la Région

Dans la région de Mopti, une étude appuyée par le PADDER a aboutit à

l’identification de 4 Espaces Economiques Partagés à savoir :

EEP du Delta intérieur du Niger : la zone lacustre de Mopti ;

EEP du Plateau Dogon ;

EEP de la Plaine du Seno Gondo ;

EEP de la Vallée de Sourou dans sa partie malienne.


6. Rappel des trois filières porteuses de la Région

i. le bétail/viande ;

ii. le poisson ;

iii. le tourisme/artisanat.

7. Les stratégies régionales de développement

La Région de Mopti offre d'énormes potentialités dans le domaine agro-sylvo-

pastoral et halieutique ainsi que dans les domaines du commerce et du

tourisme. Elle dispose de bien d’opportunités pour le développement de ses

potentialités économiques. Le PDESC s’appuie sur un certain nombre de

stratégies déjà identifiées dans les documents de référence. Il s’agira de

prendre en compte ces stratégies et d’y bâtir autour une échelle de priorités

permettant l’atteinte des objectifs intermédiaires du PSDR.


Secteurs Sous-secteurs Stratégies

ECONOMIE

RURALE

Agriculture

renforcement de la petite irrigation ;

renforcement de la vulgarisation des semences améliorées ;

renforcement de la vulgarisation du traitement phytosanitaire ;

renforcement de la mécanisation des systèmes de production,

promotion de la recherche et l’exploitation des eaux souterraines.

promotion de la création d’unités de transformation et de conservation,

promotion d’IEC sur la gestion durable des ressources naturelles ;

intensification des systèmes de production agro-pastorale ;

Promotion des pratiques durables d’amélioration de la fertilité des sols ;

généralisation des plantations/bosquets villageois et de l’arboriculture ;

renforcement de la lutte contre les pratiques non durables d’exploitation des

ressources naturelles ;

mise en place d’un système de suivi des projets et programmes de la région


Elevage

promotion de l’élevage intensif et l’intégration agriculture-élevage,

lutte contre les maladies du cheptel,

renforcement des infrastructures d’élevage,

renforcement de l’aménagement de zones de pâture et de pistes ;

renforcement de la matérialisation des gîtes d’étape et des pistes de

transhumance ;

promotion de l’installation des vétérinaires privés ;

promotion de la création d’unités de transformation des sous produits de

l’élevage,

renforcement de l’apiculture ;

construire davantage d’abattoirs modernes ;

promotion de la construction d’unités de fabrication d’aliment bétail

Pêche

développement de la pisciculture ;

aménagement des débarcadères et connexes,

promouvoir des activités de valorisation de la filière poisson,

promouvoir la création d’unités de transformation des produits de la pêche

Forêts

Promotion de la reforestation (création de pépinières, plantation d’arbres,

etc.),

Renforcement des capacités des organisations professionnelles des produits


de cueillettes,

développer des projets de valorisation des produits de cueillette,

soutien aux activités de valorisation des filières

SECONDAIRE

Mines et

géologie

promotion de la prospection minière dans la Région,

respect de l’application des textes en matière de gestion et de préservation des

ressources naturelles ;

implication des populations des zones minières dans la gestion des retombées

des exploitations minières

Eaux

renforcement des systèmes d’adduction d’eau potable existants,

promotion de la gestion intégrée des ressources en eau ;

amélioration de la couverture des localités rurales en PEM,

amélioration de la gestion des points d’eau

Energie

diversification des sources d’énergie ;

électrification des principaux centres urbains (chefs-lieux de cercle et chefs-

lieux de communes) ;

Industrie-

Artisanat

appui à l’installation des industries/unités de transformation de produits

locaux,

promotion de l’aménagement de la zone industrielle et de la zone franche ;


Commerce

organisation des circuits de commerce,

facilitation de l’accès au financement ;

appui aux exportations à travers l’installation de la zone franche,

appui à la construction des infrastructures de conservation, transformation et

commercialisation

Tourisme

Sauvegarde du patrimoine culturel,

appui au renforcement des infrastructures touristiques ;

appui à la valorisation du patrimoine touristique,

promotion de l’éco-tourisme,

renforcement des capacités des acteurs de la filière touristique,

faire l’inventaire exhaustif des sites et biens du patrimoine ;

sécurisation des sites touristiques

INFRASTRUCT

URES

Moyens routiers renforcement des capacités des structures chargées de l’entretien routier ;

Moyens fluviaux

protection des berges ;

appui à la règlementation du transport fluvial

Aéronautique-

météo

appui à l’aménagement d’aérodromes dans les chefs-lieux de cercle ;


Postes et

Télécommunica

tions

amélioration de la couverture radio, télévision et téléphone ;

facilitation de l’accès à internet dans les chefs lieux de commune ;

Bâtiments-Equipement

renforcement des infrastructures éducatives, sanitaires et sociales,

renforcement des infrastructures de formation professionnelle ;

Urbanisme et

Habitat

renforcer les équipements d’hydraulique agricole et pastorale ;

amélioration des voiries et réseaux divers ;

RESSOURCES

HUMAINES

Emploi et

Travail

promotion de la création d’emplois à travers PME et les PMI ;

créer des fonds locaux de soutien aux initiatives privées ;

Formation

renforcement des capacités des acteurs du développement ;

renforcement de l’alphabétisation des acteurs du développement rural ;

mise en place d’un dispositif de formation continue des acteurs ;

développement des stratégies de maintien des enfants dans le système

éducatif ;

Jeunesse,

sports-art-

culture

développement des activités sportives (foot-ball, courses de chevaux, de

chameaux, l’athlétisme) ;

développement d’infrastructures de jeunesse, d’éducation populaire, de jeux et

loisirs ;

facilitation de l’accès des jeunes aux ressources économiques, à l’emploi et à la

formation professionnelle ;


Santé-Affaires

Sociales

renforcement des ouvrages, infrastructures et équipements ;

appui à la lutte contre le VIH et le SIDA et les MST ;

développement des mécanismes de solidarité ;

Information

développement des radios communautaires ;

expansion de la téléphonie rurale;

promotion de télé centres et de cybercafés ;

Administration-

Plan-Finances

appui au fonctionnement des cadres de concertation.

appui à l’installation de banques ou d’institutions de micro finances dans les

centres urbains secondaires

Gouvernance

locale

appui au renforcement des mécanismes de mobilisation des ressources

financières des CT;

favoriser la bonne gouvernance des entreprises

Sécurité

respect de l’application des textes de protection sociale ;

appui au renfoncement des infrastructures et équipements aux forces armées

et de sécurité ;

appui à la création et à l’opérationnalisation de cadres locaux de prévention et

de gestion des conflits


Genre

soutien aux groupes sociaux vulnérables (femmes, jeunes, migrants, enfants

en situation difficile, personnes âgées, femmes démunies seules chargées de

famille, personnes vivant avec le VIH/SIDA, etc.) :

facilitation de l’accès des femmes aux ressources naturelles,

promotion des AGR à l’endroit des femmes et des jeunes filles ;

appui à l’alphabétisation des femmes ;

Intégration

régionale

réalisation de voies de communication ;

facilitation de la concertation entre régions frontalières


CHAAPITRE II : PROGRAMMATION QUINQUENNALE 2011-2015 DU

PDESC DU CR

Ce cadre logique renferme les priorités du CR déclinées en des actions

territorialement localisées et assorties de coûts estimatifs partagés selon

qu’on soit CT, Etat, PTF ou bénéficiaires.

Il se présente ainsi qu’il suit :

Tableau récapitulatif de la programmation quinquennale

2011-2015 par secteur de la planification

SECTEURS

MONTANT

ECONOMIE RURALE

6 261 500 000

SECONDAIRE

4 511 000 000

INFRASTRUCTURES/EQUIPEMENTS

13 161 000 000

RESSOURCES HUMAINES

16 683 970 000

TOTAL

40 617 470 000

ECONOMIE RURALE+ SECONDAIRE+ RESSOURCES HUMAINES+ RESSOURCES

HUMAINES=

Quarante milliards six cent dix sept millions quatre cent soixante dix sept

mille francs CFA


Programmation quinquennale 2011- 2015 du Conseil Régional de Mopti

1) Economie Rurale

Sous/Secte

urs Priorités Actions Localisation Coût(en FCFA)

Période Contribution

1 2 3 4 5 Pop

Co/

Ce

CR Etat PTF Observatio

ns

Agriculture

Appui à l’installati

on des jeunes dans le milieu rural ;

Dynamisati

on de (6)

CAR

(Centre

d’Animatio

n Rurale) ;

Mopti

(Diambacourou,

Fatoma, Barbé),

Koro (Yadianga,

Diankabou) ;

Réhabilitation

(750 000 000FCFA

x x x x x x x x x x

Mopti (Fatoma),

Bandiagara

(Dandoli),

Fonctionnement

(216 000 000 FCFA) x x x x x x x x


Bankass (Baye,

Tori), Koro (Pel)

Renforceme

nt des

capacités

de (5)

maisons

familiales

rurales ;

Mopti (Fatoma),

Bandiagara

(Dandoli),

Bankass (Baye,

Tori), Koro (Pel)

40 500 000 x x x x x x x

Aménagem

ent (800

ha) et

réhabilitati

on des PIV

(360 ha)

Djenné,Tenenko

u,

Mopti,Youwarou

,

1 942 000 000

x x x x x x

Soutien

aux actions

de diffusion

des

résultats de

recherche

avec

le CRRA

Région

5 000 000

x x x x x x


Plaidoyer

en faveur

des actions

d’

aménageme

nt du

bassin du

Sourou dan

s sa partie

malienne ;

Bankass, Koro,

Douentza, San

5 000 000

x

x

x

x

x

x

Favoriser

l’inter

collectivité

entre les CT

riveraines

du Sourou

et

amenageme

nt de la

vallé du

Sourou

dans sa

partie

Malienne

Région

20 000 000

PM

x

x

x

x

x

x

x

x

x

x

x

x

x

Soutien

aux actions

du service

de la

protection

Région

45 000 000

x x x x x x


des

végétaux et

de la

protection

civile

Sécurité

Alimentaire

Participati

on des

femmes

aux foires

nationales

et

internatio

nale;

Prise en

charge des

association

s de

transformat

ion

agroaliment

aire pour

leur

participatio

n aux

foires ;

Région

100 000 000

x x x x x x x x

Appui aux

initiatives

de

transform

ation des

produits

locaux

;

Prise en

charge des

association

s de

transformat

ion

agroaliment

aire pour

leur

participatio

n aux

foires ;

Région

908 849 775

x x x x x x x x


Renforceme

nt de

capacité

des

opérateurs

de

transformat

ion des

produits

locaux

Région

3OO 000 000

x x x x x x x x

Pêche

Promotion

des

activités

de

valorisatio

n de la

Renforceme

nt des

conventions

locales (30)

Région

300 000 000

x x x x x x x x

Région x x x x x x x x x


filière

poisson ;

Aménagem

ents

d’étangs

piscicoles (

10);

163 585 700

Surcreuse

ment des

mares (5) ;

Région

300 000 000

x x x x x x x x x

Elevage

Améliorati

on des

productio

ns et

industries

animales ;

Appui au

renforceme

nt de

capacité

des unités

de

transformat

ion et

commercial

isation de

lait

Région

90 000 000

x x x x x x x x

Appui aux

unités de

conservatio

n, de

transformat

ion et de

commercial

Région

18 000 000

x x x x x x x x x x


isation de

la viande ;

Aménage

ments

d’espaces

Pastoraux

;

Constructio

n d’un

centre de

formation

technique

en élevage

bovin/lait

Région

250 000 000

x x x x x x x x x

Réalisation

de marchés

à bétail (3);

région

75 000 000

x x x x x x x x x

Réalisation

de parcs de

vaccination

(10);

Région

250 000 000

x x x x x x x x x

Réalisation

de puits

pastoraux

(10);

Région

75 000 000

x x x x x x x x x


Aménagem

ent des

pistes

pastorales

(300 Km)

Région

690 000 000

x x x x x x x x x

Réalisation

des fermes

modernes

(3)

Bankass, Koro,

Douentza 690 000 000 x x x x x x x x x

Environnem

ent/

Pollution

Elaboratio

n de la

stratégie

régionale

de la

protection

l’environn

ement ;

Réalisation

de l’étude

de la

stratégie

régionale

Région 100 000 000 X X X X X

Forêt

Appui à

l’aménage

ment des

massifs

forestiers

;

Réalisation

de plans

d’aménage

ment de

massifs

forestiers

(192 051

ha)

Région 799 046 091 X X X X X

Sous/Total 6 261 500 000


2) Secteur Secondaire

Sous/Sect

eurs

Industrie

Priorités

Appui au

secteur

industriel

Actions Localisati

on

Coût en

FCFA


1 2 3 4 5 Pop

Co

m/

Ce

rl

CR Etat PT

F

Obs

erv

atio

ns

Réalisation

d’unités de

fabrique

d’aliment bétail.

Région

900.000.000

x x X x x x

Construction

d’une unité de

transformation

et

Commercialisati

on du poisson

Région

1.200.000.000

x x X x x x

Promotion de

l’aménagement

de la zone

industrielle.

Région

50.000.000

x x X x x x

Construction et

équipement de

centres de

formation

multifonctionnel

s.

Région

1.000.000.000

x x X x x x


Tourisme/

Artisanat

Appui au

secteur

touristique/arti

sanal

Prospection,

inventaire des

ressources

touristiques

(sites et

monuments

culturels,

paysages et sites

naturels ;

manifestations

culturelles)

Région

6.000.000

X X X

Renforcement

des capacités

(formation et

appui en

matériels et

équipements) de

l’OMATHO

Région

18.000.000

x x x x X x x x x x

Organisation de

foires régionales

de l’artisanat/

tourisme ;

Région

120.000.000

x x x x x x

Equipement du

village artisanal

de Mopti

Mopti

900.000.000


Création de

deux centres

d’accueil dans le

delta

Région

30.000.000

x x x x x

Appui à

l’organisation de

festivals

Mopti

90.000.000

x x x x x

actualisation du

schéma régional

du

développement

touristique

Région n 9 000 000 x x x

Renforcement

des capacités

des acteurs et

intervenants du

tourisme et de

l’artisanat(hôteli

ers personnel

agence de

voyages, guides

touristiques,

pinassiers et

élus locaux

ateliers de

tissage )

Région

10 000 000

PM

x x x x x


actualisation du

passeport

touristique de la

région de Mopti

Région

10 000 000

PM

x x x x x

Valorisation du

patrimoine

culturel et

artistique

(Réalisation de

la carte

touristique de la

région de Mopti)

Energie

Promotion des

sources

d’énergie

renouvelables

Dotation des

cercles non

pourvus en

électricité ;

Région

50.000.000

x x x x x

Appui aux

démarches

d’électrification

des communes

rurales ;

Région 6 000 000


Eau Gestion

intégrée des

ressources en

eau

Renforcement

des systèmes

d’adduction

d’eau potable

existants ;

8 cercles

120.000.000

x

X

X

x

X

X

x

X

X

X

X

X

x

X

X

X

X

x

X

X

Sous/Total 4 511 000 000

3) Secteur Infrastructures et Equipements

Sous/Sect

eurs Priorités Actions

Localisa

tion Coût(en FCFA)


1 2 3 4 5 Pop Co

m/

Ce

rl

CR Etat PT

F

Ob

ser

vat

ion

s Moyens

routiers

Amélioration

et

réhabilitation

des

infrastructur

es

Piste Bandiagara –

Wadouba (Kani-

gouna )-Ségué

yéré (Nigari) ;

Région

7 483 000 000

x x x x x


Amélioration

des pistes

rurales

(Rechercher des

partenaires pour

la réhabilitation

de l’axe Tongo

Tongo -

Bandiagara

Wadouba (Kani-

gogouna)-

Diamnati (Dé)-

Tendiè-Douentza

Réalisation et

Réhabilitation de

la route

Bandiagara-

Sangha-Banani

Région

450 000 000

PM

x

x

x

x

x

x

x

x

x


Construction

d’ouvrages

d’affranchissemen

t

Aménagement de

pistes rurales

Région PM x x x x x

Appui à

l’aménagement de

la piste Djenné-

Mougna-

Diafarabé-

Tenenkou-Dioura-

Youwarou

Région

3 400 000 000

x x x x x x

Transport

et

stockage

Construction

de dépôt

d’hydrocarbu

re

Appui aux

dossiers de

construction de

dépôt

d’hydrocarbure

Région

11 000 000

X

X

X

Moyens

fluviaux

Protection de

l’environnem

ent

protection des

berges du Bani et

du Niger

Région

4 500 000 000 x x x x


Bâtiment

Amélioration

des

infrastructur

es sanitaires

Construction et

équipement du

nouvel hôpital et

de l’INFSS de

Mopti ;

Construction d’un

écomusée

Mopti

Mopti

4 800 000 000

PM

X

X

X

X

X

X

X

X

X

X

X

X

Sous/ Total 13 161 000 000


4) Secteur Ressources Humaines


Sous/ Secteurs Priorité

s Actions

Localisa

tion

Coût en

FCFA)


1 2 3 4 5 Pop Co

m

/

Ce

rl

CR Etat PT

F

Obser

vation

s

Education/Formatio

n

Pré-

insertion

Renforcement de

l’employabilité

Région

1 620

x x x x x x x

Insertion

des Jeunes

facilitation de

l’accès des jeunes

aux ressources

économiques, à

l’emploi et à la

formation

professionnelle ;

Région

825 120

x x x x x x x

Amélioratio

n des

infrastruct

ures

scolaires ;

Renforcement des

cantines scolaires

onstruction d’un

centre d’éducation

et d’insertion

professionnelle

des filles;

Mopti

1 500 000 000

x x x x


Amélioratio

n de la

qualité de

l’enseigne

ment ;

Recruteme

nt

d’enseigna

nts;

Construction et

organisation des

centres de

formation

professionnelle ;

Région

6 000 000 000

x x x x x

Formation

continue du

personnel de

l’enseignement ;

Formation

continue,

qualifiante et par

apprentissage ;


Information/Comm

unication

Renforcem

ent du

dispositif

de

communic

ation et

d’informati

on

Amélioration de la

couverture radio,

télévision et

téléphone ;

région

PM x x x x x


Appui au

renforcement des

capacités des

assemblées

consulaires ;

Région

100 000 000

x x x x x x x x

Amélioration du

fonctionnement

interne et des

performances du

conseil Régional

en matière de

leadership

régional ;

PM x x x x x x

Renforcement de

capacité de la

filière riz (projet

italien) ;


Amélioration des

performances du

CR en matière de

maitrise d’ouvrage

de la réalisation et

la gestion des

projets

d’investissements

structurants ;

CR

305 950 000

x x x x x


Amélioration des

performances du

CR en matière de

formulation de

stratégies et de

programmation de

projets DER ;

CR

5 000 000

x x x x x

Capitalisation des

résultats ;

Région 100 000 000 x x x x x

Elaboration d’un

plan de

communication ;

Région 38 000 000

Renforcement,

sous le leadership

du CR, des

capacités des OE

régionaux en lien

avec les filières

prioritaires ;

CR 3 000 000 000

facilitation de la

concertation entre

régions

frontalières ;

CR 70 000 000

mise en place d’un

système de suivi

et d’évaluation des

projets et

programmes;

CR 20 000 000


Santé/ Action

humanitaire/Dévelo

ppement social et

gouvernance

Renforcem

ent des

capacités

IEC thématique ;

Région

40 000 000

x x x x x x x

Mobilisation des

ressources ;

Région

70 000 000

x x x x x x x

Appui à la

gouvernance;

Région

70 000 000

Coopération

décentralisée ;

Région

1 500 000 000 x x x x x x x

Recrutement de

personnel

complémentaire

pour l’Hôpital

régional ;

Région

PM x x x x x x x

Equipement de

l’Hôpital régional

en matériel

technique

Mopti PM x x x x x x x

Appui à la

référence

évacuation ;

région PM x x x x x x x


Appui à la lutte

contre les

maladies à

potentiel

épidémique et

endémique ;

région 237 600 000 x x x x x x x

Financement des

AGR pour les

groupes

vulnérables ;

Construction d’un

centre d’auto

promotion des

femmes ;

Région 80 000 000 x x x x x x x

Appui à la mise en

œuvre du PRAIPP

2010-2014 ;

Région 1 102 300 000 x x x x x x x x x x

Sous / Total 16 683 970 000


CHAPITRE III : LE DISPOISTIF DE SUVI ET D’EVALUATION DU PDESC DU CR

L’exécution du PDESC est une activité constante qui requiert l’engagement

de tous les acteurs du développement intervenant dans la Région. Le PDESC est un

document de planification efficace qui porte sur le moyen terme et doit permettre de

contribuer au développement harmonieux de la Région.

Au Mali, la plupart des CT ne mettent pas en place un dispositif

institutionnel pour le suivi de la mise en œuvre du PDESC et son évaluation. Il est

impérieux de définir un mécanisme opérationnel de suivi et d’évaluation du PDESC

pour s’assurer que les différentes actions prévues sont effectivement en train d’être

mises en œuvre et que les objectifs intermédiaires et finaux retenus sont en voie

d’être atteints. Autrement, des mesures correctives doivent être envisagées. Le

mécanisme de suivi et d’évaluation commande de définir :

les organes ;

les acteurs ;

les méthodes et procédures ;

les outils ;

les mesures d’accompagnement

1. Les organes

Les organes ci-après seront retenus.

i. le Conseil Régional : il a le portage institutionnel et politique de la mise en œuvre

du PDESC.

ii. une cellule technique de suivi de la mise en œuvre du PDESC

Il sera créé auprès du Président du Conseil Régional, une cellule technique

jouant le rôle d’un secrétariat permanent de suivi de la mise en œuvre du PDESC,

cela afin de donner un caractère spécifique et durable au suivi. Cette structure

légère sera présidée par le Premier -vice président du Conseil Régional et

comprendra :

02 élus du Conseil Régional;

le Secrétaire Général du Conseil Régional;

02 conseillers techniques du Conseil Régional ;

01 représentant de la DRPSIAP ;

01 représentant des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) du CR.

iii. le Comité Régional d’Orientation, de Coordination et de Suivi des

Actions de Développement (CROCSAD)

Il constitue l’organe de pilotage stratégique du suivi du PDESC. Sa

composition, ses missions et son fonctionnement sont prévus par le Décret


N° 08-095/P-RM du 21 février 2008 portant création des Comités

Régionaux, Locaux et Communaux d’Orientation, de Coordination et de

Suivi des Actions de Développement. A travers ses commissions

thématiques, il travaille en étroite collaboration avec la Cellule Technique

pour la collecte, le traitement et l’analyse des informations nécessaires à la

production de rapports d’étape. Le CROCSAD propose des outils de collecte

et d’analyse à la CT.

iv. les Comités Locaux d’Orientation, de Coordination et de Suivi des

Actions de Développement (CLOCSAD)

Ils sont les démembrements du CROCSAD au niveau cercle et sont

présidés par les Préfets. Ils renseignent périodiquement les indicateurs et

outils de suivi des actions menées à l’échelle Cercle et les fait remonter

au niveau de la CT. Ils veilleront également à la cohérence entre les

documents de planification élaborés au niveau Cercle et le PDESC.


ORGANES MISSIONS COMPOSITION

Conseil Régional

portage institutionnel

et politique

Président du CR

Vices-Pdt du CR ;

Conseillers régionaux

Cellule technique de

suivi de la mise en

œuvre du PDESC

recherche de

partenariat

consolidation des

rapports sectoriels;

production de

rapports

périodiques ;

02 élus ;

SEGAL ;

02 CT/CR

01 représentant

DRPSIAP

01 représentant d’un

PTF

CROCSAD

élaboration d’outils ;

production de

rapports

périodiques sectoriels ;

renseignement des

indicateurs et outils de

suivi des actions

menées ;

remontée des

informations au niveau

de la Cellule ;

validation des

rapports

produits par la CT

Voir Décret N° 08-095/P-

RM du 21 février 2008

CLOCSAD

production de

rapports

périodiques sectoriels ;

renseignement des

indicateurs et outils de

suivi des actions

menées ;

remontée des

informations au niveau

de la Cellule ;

Voir Décret N° 08-095/P-

RM du 21 février 2008


2. Les acteurs

- l’Etat ;

- le Conseil Régional ;

- les Conseils de Cercle ;

- les Services techniques ;

- la société civile ;

- les Partenaires Techniques et Financiers ;

- les populations

- le Secteur Privé.

ACTEURS ROLES

Etat

contrôle de la légalité ;

mise en cohérence des documents de planification

avec les politiques publiques ;

appui- conseil ;

facilitation de la mobilisation des ressources

financières, matérielles et humaines ;

suivi de la mise en œuvre des compétences

transférées ;

Conseil Régional

recherche de partenaires ;

financement des activités

exercice de la maîtrise d’ouvrage des

investissements ;

favoriser l’inter collectivité ;

coordination des actions collectives de

développement ;

appui au mécanisme de suivi –évaluation ;

mise en cohérence du développement de l’espace

région

Conseils de cercle

et conseils

communaux

renseignement des indicateurs et outils de suivi ;

remontée des informations au niveau CT;

mise en œuvre de la partition communale ;


Société civile

respect des orientations ;

appui financier/technique ;

appui –conseil ;

sensibilisation et mobilisation des populations ;

Partenaires

Techniques et

Financiers

mise à disposition de ressources financières

et/ou humaines ;

appuis techniques ;

participation à la Cellule technique de suivi ;

Secteur Privé

Contractualisation pour la réalisation

d’investissements pour le développement territorial

Populations

adhésion populaire ;

respect des engagements

facilitations à tous les niveaux

4. Les Stratégies de mise en œuvre

4.1. La diffusion et la communication

Le document du PDESC mérite d’être connu à tous les niveaux et en

toutes circonstances. Il doit également faire l’objet d’appropriation par tous

les acteurs au développement aussi bien à l’intérieur de la Région que par

les partenaires installés ailleurs. Cela requiert avant sa mise en œuvre une

campagne de promotion et de vulgarisation à grande échelle pour une

meilleure appropriation par les acteurs concernés (État, collectivités

territoriales, organismes de la société civile, communautés, partenaires au

développement, organismes de financement, etc.). La diffusion et la

communication constituent à cet effet des activités de toute importance qui

doivent être conduites par le CR à travers la CT.

Les activités porteront sur :

la multiplication du document ;

la distribution du document à tous les acteurs aux différents niveaux ;

l’organisation d’ateliers d’appropriation ;

le positionnement dans les rayons des centres de documentation, les

bibliothèques publiques, les salles de lecture publique, etc,

le positionnement sur le site Web de la Région;


la conception et la diffusion de CD du PDESC ;

la conception et la diffusion de magazines sur les médias nationaux,

régionaux et locaux ;

la conception et la diffusion d’articles dans la presse écrite ;

etc.

4.2. Le renforcement de la base de données du CR

Un système de suivi et d’évaluation performant n’est possible sans la

mise en place d’un dispositif opérationnel de collecte, de traitement,

d’analyse et de dissémination de statistiques fiables et à jour. Déjà au CR, il

existe une base de données du Système d’Informations Géographiques (SIG).

Il convient donc dans le cadre de la mise en œuvre du PDESC de :

renfoncer les capacités institutionnelles, matérielles et humaines de la

Cellule SIG;

élaborer des outils de collecte d’informations plus performants ;

opérer régulièrement des collectes ;

créer dans la base un volet spécifique sur le PDESC.

5. Le Financement

La mise en œuvre du PDESC sur une période de 05 ans mobilisera

d’importants moyens financiers qui dépassent la seule capacité de la Région.

D’une manière générale, le PDESC sera financé à travers les moyens

couramment mobilisés pour financer le développement économique et social.

Il s’agit des ressources des collectivités locales, de l’apport de l’Etat, de la

contribution des partenaires au développement, du privé et autres acteurs

du développement. Tous ces acteurs joueront leurs rôles de manière à

permettre le financement des activités.

L’Etat :

Par ses fonctions régaliennes et sa puissance économique, la mise en œuvre

du PDESC nécessitera la contribution des ressources publiques à travers le

Budget Spécial d’Investissement (BSI). En effet, le financement public des

programmes sectoriels qui ont des répondants au niveau du PDESC de

Mopti constituera la participation nationale à la mise en œuvre du PDESC.

Les collectivités territoriales.


Elles sont les premières actrices concernées et devront dans les limites de

la légalité générer les fonds nécessaires pour le financement des activités,

chacun en ce qui lui concerne sa partition territoriale.

Les Partenaires Techniques et financiers (PTF)

Il est attendu des PTF aux plans bilatéral et multilatéral

d’accompagner la mise en œuvre du PDESC à travers la coopération

décentralisée. Plusieurs autres formes de financement des PTF devront

permettre de disposer des ressources financières importantes.

La société civile et le secteur privé

Les composantes de la Société civile et du secteur privé pourront

contractualiser avec le CR pour réaliser des investissements publics.

Les instruments financiers pourront être :

le Budget National ;

le Budget Spécial d‘Investissement ;

les Budgets de CT (fonds propres)

l’Agence Nationale d’Investissement des Collectivités Territoriales

(ANICT) ;

le Fonds Local d’Aménagement du Territoire (FLAT) ;

le Fonds Régional d’Aménagement du Territoire (FRAT) ;

le Fonds National d’Aménagement du Territoire (FNAT).

6. Les formes de suivi et d’évaluation

l’auto évaluation ou l’évaluation par soi-même est le processus par

lequel le CR procède à l’appréciation / jugement des résultats atteints

avec comme finalité de s’améliorer et d’améliorer la mise en œuvre des

actions futures. Elle peut se réaliser avec ou sans assistance d’acteurs

extérieurs au milieu et se fonde sur la participation responsable des

acteurs directs. Les techniques et outils doivent être sélectionnés en

adéquation avec le niveau des populations.

le suivi-évaluation interne concerne essentiellement la structure

responsable du projet ou du programme de développement afin de

pouvoir en assurer une gestion stratégique. Elle est considérée comme


une fonction interne importante à intégrer dans le cadre organique de la

structure de planification à savoir, le CR.

le suivi-évaluation conjoint suppose une démarche d’évaluation

impliquant plusieurs niveaux d’intervention sous la responsabilité et la

coordination du niveau supérieur. Elle se fonde sur les résultats des

niveaux d’auto évaluation et de suivi-évaluation interne et croise les

différents résultats pour des synthèses dynamiques.

Principe général de fonctionnement des systèmes de suivi-

évaluation : autant les trois niveaux institutionnels de planification

locale sont intégrés et mis en cohérence, autant les dispositifs de suivi-

évaluation, tout en étant relativement spécifique et autonomes, doivent

être en symbiose et en complémentarité.

Ensuite l’élaboration des outils de suivi-évaluation, en tenant compte des

objectifs, objet, niveaux et méthodes d’évaluation, relèvent des acteurs

directs du programme de développement. Ils ne doivent pas être très

nombreux et leur contenu doit être adapté aux capacités locales.

Enfin pour objectiver tout système de suivi-évaluation il importe de

définir au préalable une batterie d’indicateurs objectivement vérifiables et

mesurables.

Ces indicateurs ne peuvent pas non plus être définis en dehors des

populations et autres acteurs du développement. Toutefois, en matière de

planification régionale et locale les indicateurs peuvent être élaborés

autour des préoccupations majeures suivantes :

- indicateurs liés à l’efficacité (atteinte des objectifs) à l’efficience

(utilisation des moyens) impact des actions réalisées ;

- indicateurs liés au degré d’implication des participants aux différentes

phases de la démarche de planification locale ;


- indicateurs liés au degré de responsabilisation et de respect du rôle de

chaque partenaire engagé dans la démarche ;

- indicateurs liés à l’intériorisation et à la mise en application correcte

de la philosophie et des orientations stratégiques de la démarche.

Comme tout système de suivi-évaluation celui du PDESC se fera également à

des moments privilégiés à savoir au démarrage de l’action, en cours

d’exécution et à la fin.


ANNEXE 3


Tableau : Répertoire des Projets / Programmes en exécution dans la Région de Mopti


INTITULE DU

PROJET/PROGRAM

ME

SECTEUR SOUS-SECTEUR CERCLES COUVERTS COMPOSANTES

COUTS (EN

MILLIERS DE

FRANCS CFA)

PERIODE

OBSERVATION

S

Début Fin

Programme d’Appui

au Développement

Economique et Social

de la Culture

(PADESC)

PROJET ITALIEN

POUR LA SECURITE

ALIMENTAIRE :

PISA

PROJET DE

DEVELOPPEMENT

DE L’ELEVAGE

DANS LE LIPTAKO

GOURMA

ABN/PDEREG

ECONOMIE RURALE

ECONOMIE RURA

LE

(suite)

-Agriculture

Bandiagara

DOUENTZA ET KORO

Construction de magasin

de conservation d’échalotte

Fourniture d’intrant

Equipement des

maraîchers

Construction de micro

barrages

-Elevage

Construction de parc de

vaccination,,

surcreusement des mares,

régénération du bourgou,

marché à bétail, aire

d’abattage, matérialisation

des passages d’animaux,

formation des producteurs

et des agents

Régénération du bourgou,

équipements et formation

des paysans


PADEPECHE

ECODEL : ETUDE

POUR

LACONSERVATION

DU DELTA

PROJET DE

CONSERVATION ET

DE VALORISATION

DE LA

MOPTI DJENNE

TENENKOU YOUAROU

ET DOUENTZA

Djenne, Tenenkou,

Youarou et Mopti

-Pêche

Construction des

infrastructures : debar

cadère, centres de

traitement et de

conditionnement de

poisson, développement

pêche et développement

local,

-Forêts

Sécurité

alimentaire


BIODIVERSITE DU

GOURMA

CERCLE DE MOPTI

CERCLE DE

DOUENTZA, GOURMA

RARHOUS

Environnement

Assainissement

pollution

-Industrie-

Artisanat

Tourisme

.

Topographie et

cartographie

- Bâtiments- 2012



Intitulé du

Projet/Programme Secteur Sous-secteur Cercles Couverts OMPOSANTES

Coûts (en

milliers de

Francs CFA)

PERIODE

Observa

tions Début Fin

Action Mopti

-Agriculture

Equipements

-Transports et

Stockage

Education et

formation

-Jeunesse-Sports-

Art-Culture x

8 Cercles de Mopti

Projet structurant culturel

CRM

Appui à 3 structures

Privées de la Région de

Mopti

60 Millions

24 249 972

2009

2009

2012

2012


Intitulé du


Coûts (en

milliers de

Francs CFA)

PERIODE

Observa

tions Début Fin

ECONOMIE RURALE

ECONOMIE RURALE

(suite)

-Elevage

-Pêche

-Forêts

Sécurité alimentaire

Environnement

Assainissement

pollution

Bandiagara – Djenné –

Mopti – Douentza

Assainissement

réseau dans les

communes

urbaines

229 000 2011 2015

SECONDAIRE

- Mines et Géologie

-


Intitulé du


Coûts (en

milliers de

Francs CFA)

PERIODE

Observa

tions Début Fin

SECONDAIRE

(suite)

-Eaux

Djenné

Puits à grand

diamètre -

adductions d’eau

potables (extension

de réseaux

276 176 2011 2015

-Energie

Mopti (Konna et

Borondougou )

Energie solaire

EDEN

ND 2012 2015

-Industrie-Artisanat

Tourisme


INFRASTRUCTURES/EQUIPEMENTS (suite)

- Moyens routiers

-Moyens fluviaux

-Urbanisme et Habitat

-Aéronautique-Météo

- Postes et

Télécommunications

Topographie et

cartographie

- Bâtiments-Equipements

-Transports et Stockage


Intitulé du


Coûts (en

milliers de

Francs CFA)

PERIODE

Observa

tions Début Fin

SECTEUR RESSOURCES

HUMAINES

SECTEUR

RESSOURCES HUMAINES (suite)

- Emploi et travail

Education et formation Mopti – Ténenkou –

Djenné - Bandiagara

Construction de

salle de classes 88 660

-Jeunesse-Sports-Art-

Culture

-Santé-Développement

Social

MOPTI

8 CSREF

Hôpital de Mopti

229 600

2011

2015

Epargné Pour le

Changement

(EPC)

-Information-

Communication

Mopti, Douentza

2008 2013

Administration-Plan-

Finances

PACR

PADER

PADDER

Conseil régional

Appui aux espaces

de concertations –

système de suivi et

276 176 2010 2013


Intitulé du


Coûts (en

milliers de

Francs CFA)

PERIODE

Observa

tions Début Fin

PACT/GIZ

évaluation.

Déconcentration

Mopti – Djenné –

Bandiagara – Douentza

SWISSCONTACT

AGA KHAN

WETLAND

CARE

PRAIPP

TOUS LES CERCLES

2010 2014

Actualisation des projets et programmes sectoriels (DRGR)

Intitulé des Projets /Programmes Composantes Cercles

Période


couverts

Début

Fin

Coût

F CFA

Projet d’Appui aux Organisations Paysannes du Plateau dogon pour une meilleure

Valorisation de leurs Productions Maraichères (GTFS/MLI/030/ITA) : PISA

A) Renforcement des capacités des organisations paysannes dans

la

gestion de la filière ;

B) Diversification et valorisation des productions horticoles locales

par un meilleur accès aux facteurs de production ;

C) Mise en place de conditions de stockage et de transformation

adéquates aux volumes et aux

caractéristiques des productions ;

D) Mise en place d’un centre de

conditionnement des produits

maraichers pour accroitre leur

productivité sur le marché.

Bandiagara

2008

2012

2 120

millions


Projet d’Appui au Développement Rural de la Région de Mopti

(PADER - Mopti)

1. Infrastructures hydro

Agricoles ;

2. Alphabétisation des

populations rurales ;

3. Professionnalisation des

organisations paysannes ;

4. Protection de l’environ ;

5. Amélioration du financement du monde rural ;

6. Renforcement de l’appui conseil

Mopti

Djenné

Ténenkou

2003

2011

18 090

millions


SCHEMA DIRECTEUR REGIONAL DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE ET DE L’EMPLOI

PLAN QUINQUENNAL 2011-2015

Etude sur la conservation du Delta Central du Niger à travers l’utilisation rationnelle

des ressources naturelles dans le cercle de Mopti

(ECODEL)

1. Elaboration d’un Schéma

Directeur et un Plan

d’Action ;

2. Mise en œuvre de projet

pilote

Mopti

avril

2010

mars

2014

---------

Programme d’Appui au Secteur Agricole au Mali (PASAM)

Composante A :

« Appui institutionnel »

Composante B :

« Infrastructures rurales »

Composante C :

« développement local »

Bandiagara

Douentza

Ténenkou

Youwarou

2008

2012

13 983

millions


Orientations Objectifs Actions Coût

prévisionnel

(FCFA)

Localisation Période d’exécution

20

11

2012 2013 20

14

2015

Axe 1 : Mise en place d’une offre de formation professionnelle et technique en vue d’assurer la promotion économique, sociale et culturelle de la région

Orientation 1

Mise en place

d’une plate

forme pour

l’offre d’emploi,

la formation

professionnel et

technique

1. Contribution à la

valorisation des

productions agro –

sylvo - pastorales et

halieutiques

Action1 : Formation de 3000 producteurs ruraux et agents des

unités de transformation des produits de base en vue de leur

professionnalisme

375 000 000

8 cercles + Région

X

X

X

X

X

Action 2 : Création et mise en place de quatre (04) unités mobile

de formation (UMF) et professionnalisation de leurs ressources

humaines

40 000 000

Région

X

X

Action 3 : Formation de 6 000 acteurs pour soutenir

l’investissement dans les aménagements de 2 000 ha de plaines

et périmètres et réhabilitation de 500 km de pistes rurales pour

favoriser la création d’emploi à travers la Haute Intensité de Main

d’œuvre (HIMO)

600 000 000

8 cercles + Région

X

X

X

X

X

Action 4 : Formation des ressources humaines nécessaires pour

la construction/réhabilitation et la gestion de 80 équipements et

infrastructures de conditionnement et de conservation des

produits agro – sylvo – pastoraux et halieutiques

160 000 000

8 cercles

X

X

X

X

X

Action 5 : Formation de 500 acteurs en technique de

transformation et de commercialisation des produits des filières

retenues par l’Assemblée Régionale

75 000 000

8 cercles + Région

X

X

X

X

X

2. Contribution à la

valorisation du

potentiel touristique

et artisanal

Action 1 : Formation de 200 artisans dans les divers corps de

métier au niveau de la région

30 000 000 8 cercles + Région

X

X

X

X

Action 2 : Formation de 100 guides touristiques en vue de leur

professionnalisation

15 000 000 6 cercles + Région

X

X


Action 3 : Création d’un centre d’accueil pour les guides

touristiques

10 000 000 Région X X

3. Contribuer à

l’insertion

socioprofessionnelle

des jeunes et des

couches vulnérables

Action 1 : Création/renforcement des capacités de 8 centres

d’apprentissage féminins (CAFé) dans les cercles et les 16 centres

artisanaux dans les communes touchées par le tourisme

108 000 000

8 cercles

X

X

X

X

Action 2 : Etude d’évaluation des contraintes économiques et

sociales en matière d’insertion professionnelle des couches

vulnérables

10 000 000

8 cercles + Région

X

X

Action 3 : Information sensibilisation des collectivités, des ONG,

des entreprises, des banques, des assurances, des institutions de

micro – finance à participer à la formation professionnelle et

technique et l’insertion des couches vulnérables.

10 000 000

8 cercles + Région

X

X

X

Action 4 : Etude d’évaluation des ‘’Maisons Familiales Rurales’’

(MFR) en vue de leur extension à d’autres localités de la région

10 000 000

8 cercles

X

X

X

X

X

Action 5 : Etude d’évaluation du dispositif d’accueil,

d’information de d’orientation des jeunes en quête d’emploi

5 000 000

Région

X

X

X

Action 6 : Incitation des jeunes à s’orienter vers les métiers du

secteur de l’économie rurale (caution, garantie, subvention

financière, équipements, visites d’échanges, …)

30 000 000

Région

X

X

X

X

X

4. Contribuer et

favoriser la gestion

participative et

durable des ressources

naturelles

Action 1 : Elaboration de document de politique régionale de

gestion des ressources naturelles et formation des ressources

humaines (200 acteurs par an) pour sa mise en œuvre

50 000 000

Région

X

X

X

X

X

Action 2 : Appui de 100 organisations dont 50 féminines dans le

cadre de la promotion des produits de cueillette, à l’arboriculture

et à l’agroforesterie (karité, zaban, néré, tamarin, gomme

arabique, baobab, …)

100 000 000

Région + cercle

X

X

X

X

Action 3 : Appui aux collectivités territoriales dans le cadre de

l’élaboration et la mise en œuvre des schémas d’aménagements


agro – sylvo - pastoraux 40 000 000 Région + cercle X X X

5. Lutter contre

l’exclusion et

renforcer la solidarité

et la cohésion sociale

Action 1 : Plaidoyer auprès des employeurs afin qu’ils prennent

en compte l’emploi des couches défavorisées

5 000 000

Région

X

X

Action 2 : Proposition de mesures incitatives aux employeurs

pour encourager l’emploi des couches vulnérables

5 000 000

Région

X

X

Action 3 : Sensibilisation des candidats à la formation

professionnelle et technique vers les métiers en adéquation avec

l’économie locale

40 000 000

Région + cercle

X

X

X

X

X

Axe 2 : Renforcement de l’offre de formation professionnelle et technique en vue de répondre aux besoins de l’économie régionale

6. Renforcer les

capacités

institutionnelles des

centres/organismes de

placement et de

formation

professionnelle et

technique

Action 1 : Mise en place d’un dispositif de formation

professionnelle et technique et par apprentissage pour les jeunes

exclus du système scolaire et sa dotation en personnel qualifié

10 000 000

Région

X

X

Action 2 : Adoption et mise en œuvre de mesures incitatives

(centres/organismes) en faveur de la formation professionnelle et

technique

5 000 000

Région

X

X

Action 3 : Diversification des domaines de formation en lien avec

la politique de promotion des filières retenues par l’Assemblée

Régionale

20 000 000

Région

X

X

X

X

Action 4 : Identification et analyse des besoins (équipements,

réhabilitation, financement, …) des organismes de formations

professionnelles et techniques

5 000 000

Région

X

X

Action 5 : Développement de l’ingénierie de formation 400 000 000 Région X X X X

Action 6 : Développement du partenariat entre les différents

organismes et leur mise en réseau

10 000 000

Région + cercle

X

X

X

7. Favoriser la

création de

centres/organismes de

Action 1 : Soutien à la régionalisation des procédures

d’obtention, d’agrément et d’habilitation des centres/organismes

de formation professionnelle et technique

5 000 000

Région

X

X


formation

professionnelle et

technique

Action 2 : Développement des stratégies incitatives de

l’investissement privé dans le domaine de la formation

professionnelle et technique

5 000 000

Région

X

X

Action 3 : Réhabilitation de 08 centres d’animation rurale (CAR)

pour l’amélioration de l’offre de la formation professionnelle et

technique

400 000 000

Cercles

X

X

X

X

X

Action 4 : Appui à la mise à disposition de ressources humaines

qualifiées aux centres/organismes de formation professionnelle et

technique

400 000 000

Région + cercles

X

X

X

X

X


Axe 3 : Promotion de l’emploi et de l’insertion socioprofessionnelle et technique

Orientation

2 : Mise en

place d’un

dispositif de

financement

pour l’offre

d’emploi, la

formation

professionnell

e et

technique

8. Contribuer à

l’émergence et à la

réalisation

d’initiatives

porteuses en

matière d’emploi et

de formation

professionnelle et

technique

Action 1 : Identification et développement des offres de

formation adaptée aux besoins des porteurs de projets

30 000

000

Région + cercle X X X X

Action 2 : Etude d’actualisation de potentiel touristique,

artis - tique et culturel en vue de dégager les réelles en

perspectives de développement et de mieux situer les

besoins de formation en ressources humaines pour chaque

niveau de qualification

20 000 00

0

Région

X

X

Action 3 : Identification et développement de mesures

incitatives en vue de l’auto – emploi des jeunes

40 000

000

Région + cercle X X X X X

Action 4 : Réalisation d’études thématiques sur les filières

porteuses (bétail/viande, lait, pêche, aviculture, …) en

dégageant les besoins en ressources humaines pour chaque

niveau de qualification

20 000 00

0

Région + cercle

X

X

Action 5 : Formation des acteurs intervenant dans le

secteur de l’emploi et de la formation professionnelle et

technique pour anticiper les emplois futurs

40 000 00

0

Région + cercle

X

X

X

X

Action 6 : Réalisation d’études de faisabilité technique,

financière et économique sur la transformation des céréales

(riz, mil, sésame, oseille de Guinée, fonio, …) en dégageant

les besoins en ressources humaines pour chaque niveau de

qualification

40 000 00

0

Région + cercle

X

X

X

9. Contribuer à la

formation

professionnelle et

technique initiale,

Action 1 : Renforcement du professionnalisme des

formateurs et des responsables des structures de formation


15 000 00

0

Région

X

X


continue qualifiante

et par apprentissage

des acteurs

économiques

Action 2 : Organisation de sessions de formation en faveur

des travailleurs des entreprises

15 000

000

Région X X

Action 3 : Elaboration et application d’une charte fédérative

des centres de formation professionnelle et technique en vue

de les engager dans une démarche qualifiante (labellisation)

10 000 00

0

Région

X

X

Action 4 : Création d’outils communs assurant une

meilleure traçabilité des formations en vue d’éviter des

redondances/ duplications des interventions

10 000 00

0

Région + cercle

X

X

Axe 4 : Création d’un dispositif régional de financement pour l’offre d’emploi, la formation professionnelle et technique

10. Mettre en place

un dispositif

régional permanent

de financement de

la formation

professionnelle et

technique

Action 1 : Etude sur le dispositif régional de financement de

la formation professionnelle et technique

5 000

000

Région X X

Action 2 : mise en œuvre des recommandations de l’étude

sur le dispositif régional de financement de la formation


5 000 00

0

Région

X

X

Action 3 : Mise en place dispositif régional permanent de

financement de la formation professionnelle et technique des

projets retenus

10 000 0

00

Région

X

X

Action 4 : Appui aux promoteurs des centres de formation

pour l’élaboration de programmes de formation

professionnelle et technique qui débouchent sur la création

d’emploi

10 000 0

00

Région

X

X

X

X


Orientation 3 :

Mise en place

d’un dispositif de

pilotage

stratégique et de

suivi de la

formation

professionnelle

et technique

Axe 5 : Coordination et suivi des acteurs de la formation professionnelle et technique au niveau de la région

11. Assurer une mise en

œuvre efficace et du

suivi/évaluation du

Schéma Directeur

Régional de l’Emploi et

de la Formation

Professionnelle et

Technique (SDREFPT)

Action 1 : Mise en place d’un mécanisme de suivi/évaluation de la mise

en œuvre de la formation professionnelle et technique et de l’insertion

socioprofessionnelle

10 000 000 Région X X

Action 2 : Renforcement des capacités des acteurs impliqués dans le

pilotage et le suivi/évaluation de la formation professionnelle et

technique

40 000 000 Région X X

Action 3 : Développement d’une stratégie de communication dans le

cadre de la mise en œuvre et du Suivi/Evaluation du SDREFPT, à travers

les échanges inter – collectivités et les partenaires au développement

10 000 000 Région X X X X X

Action 4 : Renforcer les capacités de l’Assemblée Régionale dans sa

mission de maîtrise d’ouvrage de développement régional et local à

travers le recrutement et la formation des ressources humaines

qualifiées

40 000 000 Région X X X X X

Action 5 : Mise en place d’un dispositif permanent d’identification des

besoins en formation et de l’évolution des compétences des salariés

5 000 000 Région X X

Action 6 : Amélioration de la connaissance sur les métiers, les

compétences du marché du travail, par la formation des agents des

services techniques

10 000 000 Région X X

Action 7 : Capitalisation permanente des informations sur les jeunes et

acteurs en attente de formation professionnelle et technique et d’emploi

10 000 000 Région X X


INFORMATIONS SUR LE PROJET D'APPUI AUX COMMUNAUTES RURALES (PACR)

Intitulé du Projet

Secteur Sous

secteur Cercle Couverts Composante

Cout Période indicative

Fonds initial Fonds

additionnel

Total Début fin

PACR

Economie Rurale

Agriculture

Bandiagara - Bankass - Djenné - Douentza - Koro - Mopti

COMPOSANTE C: Appui aux

Investissements Productifs

301 194 318

224 397 700

525 592 018

2011 2012

Elevage


1 049 650 793

132 109 875

1 181 760 668

2011 2012

Peche Djenné - Mopti

54 124 900

10 240 000

64 364 900

2011 2012

Secondaire Artisanat Bankass - Koro

108 499 738

12 371 000

120 870 738

2011 2012

S/ TOTAL

1 513 469 749

379 118 575

1 892 588 324

- -

ressources humaines

Education


COMPOSANTE E: ASSISTANCE

SOCIALE

- 270 538 090

270 538 090

2011 2012

Santé


- 58 501 118

58 501 118

2011 2012



Intitulé du

Projet/Programm

e

Secteur Sous-secteur Cercles Couverts Plans

d’actions

Coûts (en

milliers de

Francs

CFA)

Durée

Début Fin

Réseau Aga Khan

de Développement

au Mali (AKDN)

Programme de

Développement

-Agriculture X

Mopti et Djenné

Amélioration

durable de la

sécurité

alimentaire

et

l’augmentati

2008 2015

Social action (Mutuelle)

Bandiagara - Bankass - Djenné - Koro - Mopti

- 22 424 000

22 424 000

2011 2012

S/ TOTAL 0

351 463 208

351 463 208

- -

TOTAL GENERAL 1 513 469 749

730 581 783

2 244 051 532


Intitulé du

Projet/Programm

e


d’actions

Coûts (en

milliers de

Francs

CFA)

Durée

Début Fin

Coordonné dans

la Région de

Mopti (PDCRM)

ECONOMIE

RURALE

ECONOMIE

RURALE

(suite)

on des

revenus des

ménages

dans les

villages

d’interventio

n.

-Maraîchage

-Mil/sorgho

et lutte

contre

strigat

-Riz

- Appui en

semences

pour gestion

crise

alimentaire


Intitulé du

Projet/Programm

e


d’actions

Coûts (en

milliers de

Francs

CFA)

Durée

Début Fin

2011-2012

-Elevage

-Pêche

-Forêts

Sécurité

alimentaire

Environnement

Assainissement

Pollution A

SECONDAIR - Mines et

Géologie


Intitulé du

Projet/Programm

e


d’actions

Coûts (en

milliers de

Francs

CFA)

Durée

Début Fin

SECONDAIRE

(suite)

-

-Eaux

(Hydraulique)

-Energie X

-Industrie-

Artisanat

Tourisme

.


- Moyens

routiers

-Moyens fluviaux

-Urbanisme et

Habitat


Intitulé du

Projet/Programm

e


d’actions

Coûts (en

milliers de

Francs

CFA)

Durée

Début Fin

INFRASTRUCTURES/EQUI

PEMENTS (suite)

-Aéronautique-X

Météo

- Postes et

Télécommunicat

ions

Topographie et

cartographie

- Bâtiments-

Equipements

2012


Intitulé du

Projet/Programm

e


d’actions

Coûts (en

milliers de

Francs

CFA)

Durée

Début Fin

-Transports et

Stockage

SECTEUR

RESSOURCES HUMAINES

- Emploi et

travail

Education et

formation X Mopti- Djenné

Contribuer à

l’amélioratio

n l’accès à

une

éducation de

qualité dans

les villages


Intitulé du

Projet/Programm

e


d’actions

Coûts (en

milliers de

Francs

CFA)

Durée

Début Fin

SECTEUR

RESSOURCES HUMAINES

(suite)

cibles »

-Enseignant

et élèves des

écoles

publiques et

des

medersas

-Animatrices

et enfants

des CDPE

(Centres des

Développeme

nt de la

petite

Enfance)

-Encadreurs

des CAP et

de l’AE


Intitulé du

Projet/Programm

e


d’actions

Coûts (en

milliers de

Francs

CFA)

Durée

Début Fin

-Jeunesse-

Sports-Art-

Culture X

Restauration

de l’édifice

culturel

placé

patrimoine

culturelle

-Santé-

Développement

Social/Actions X

Mopti- Djenné

« Améliorer

l’état de

santé des

populations

à travers la

réduction de

l’asymétriqu

e de

l’information

, la

facilitation

de l’accès

aux services

de Santé et

----------- 2012 2014


Intitulé du

Projet/Programm

e


d’actions

Coûts (en

milliers de

Francs

CFA)

Durée

Début Fin

l’amélioratio

n de la

qualité des

soins »

-Suivi

prénatal

-nutrition

-appui à la

mise en

place de

maternités

rurales (11

existantes et

115 prévues)

-Assistance

aux femmes

en travail


Intitulé du

Projet/Programm

e


d’actions

Coûts (en

milliers de

Francs

CFA)

Durée

Début Fin

Contribuer à

l’émergence

d’une société

forte,

dynamique

et

participative

au

développeme

nt local dans

la région

- humanitaires

(Urgences)

-Information-

Communication


Intitulé du

Projet/Programm

e


d’actions

Coûts (en

milliers de

Francs

CFA)

Durée

Début Fin

Administration-

Plan-Finances

Décentralisation

X-

.

Déconcentration

-

gouvernance


Intitulé du Secteur Sous-secteur Cercles Couverts Plans Coûts (en Durée


Projet/Programme d’actions milliers de

Francs CFA) Début Fin

Réseau des

Intervenants auprès

des orphelins et

autres Enfants

Vulnérables (RIOEV)

ECONOMIE

Rurale

ECONOMIE

Rurale

(suite)

-Agriculture

-Elevage

-Pêche

-Forêts

Sécurité

alimentaire

Environnement

Assainissement

pollution


Intitulé du

Projet/Programme Secteur Sous-secteur Cercles Couverts

Plans

d’actions

Coûts (en

milliers de

Francs CFA)

Durée

Début Fin

SECONDAIR

SECONDAIR

(suite)

- Mines et

Géologie

-

-Eaux

(Hydraulique)

-Energie

-Industrie-

Artisanat

Tourisme

SECTEUR RESSOURCES HUMAINES

- Emploi et travail

Education et

formation


Intitulé du


Plans

d’actions

Coûts (en

milliers de

Francs CFA)

Durée

Début Fin


(suite)

-Jeunesse-Sports-

Art-Culture

-Santé-

Développement

Social/Actions

Mopti

Prise en

Charge

Psycho-

sociale des

OEV

(alimentaire,

Sanitaire,

Vestimentaire

et Formation

Professionnell

e)

237 600 2012 2016

- humanitaires

(Urgences)

-Information-

Communication

Administration-

Plan-Finances


Intitulé du


Plans

d’actions

Coûts (en

milliers de

Francs CFA)

Durée

Début Fin

Aspects

transversaux

Décentralisation-

Déconcentration-

gouvernance

Planification Triennal (Stratégique)

Budget Annuel

Domaine: DERL

Responsable: Mme Cissé

2010 2011 2012 2013 2010 2011 2012 2013

Axe de travail 1:

Amélioration du

fonctionnement interne et des performances des AR en matière de leadership régional

Résultat 1:

Les faiblesses institutionnelles des AR sont identifiées et corrigées x x x


Résultat 2:

Le leadership de l'AR dans l'animation du territoire est établi et renforcé x x x x

Résultat 3:

Le dialogue inter acteurs est organisé sous le leadership de l'AR x

Résultat 4:

Un système d’évaluation et de capitalisation continu est défini et appliqué par l'AR x

Axe de travail 2:

Amélioration des performances des AR en matière de formulation de stratégies et de programmation de projets DER

Résultat 1:

Une stratégie DER est disponible pour chaque AR x x

Résultat 2:

Chaque AR dispose d'un plan d'investissements structurants x

Résultat 3:

Chaque AR a signé avec l'Etat un contrat plan x


intégrant les investissements structurants

Résultat 4:

Les expériences du programme contribuent à l'élaboration d'une stratégie nationale de DER x

Axe de travail

3:

Amélioration des performances des AR en matière de maitrise d’ouvrage de la

réalisation et la gestion des projets d’investissements structurants

Résultat 1:

Les capacités techniques des élus et des équipes

techniques des AR sont renforcées en matière de maitrise d'ouvrage x x

Résultat 2:

Un mécanisme de gestion et d'entretien des

investissements x x x x


est mis en place

Résultat 3:

La perspective de PPP est développée entre les AR et le secteur privé pour les investissements économiques x x x x

Résultat 4:

Axe de travail 4:

Renforcement, sous le leadership des AR, des

capacités des OE régionaux en lien avec les filières prioritaires

Résultat 1:

Les capacités d'offre de services aux opérateurs économiques sur les filières prioritaires sont renforcées x x x

Résultat 2:

Les formations réalisées contribuent à des pratiques nouvelles ou la modification de pratiques x x x


existantes suite à l’acquisition de nouvelles compétences par un nombre plus croissant d’OE

Résultat 3:

Les SDE permettent une augmentation de la valeur ajoutée sur les produits et des volumes et/ou de la qualité des produits échangés sur les

filières concernées x x x

Résultat 4:

Axe de travail 5:

Gestion, coordination, suivi-évaluation

Résultat 1: Suivi-Evaluation x x x

Résultat 2:

Capitalisation des résultats x x x

Résultat 3: Communication x x x

Résultat 4:

Evaluation:

Capitalisation:


Communication

WETLANDS INTERNATIONAL

Intitulé du


Plans

d’actions

Coûts (en

milliers de

Francs CFA)

Durée

Début Fin

WETLANDS

INTERNATIONAL

ECONOMIE

Rurale

ECONOMIE

-Elevage

Toute la région

-Pêche

Toute la région

-Forêts

Sécurité

alimentaire


Intitulé du


Plans

d’actions

Coûts (en

milliers de

Francs CFA)

Durée

Début Fin

Rurale

(suite)

Environnement

Assainissement

pollution

Djenné

Mopti

Youwarou

-Conservation

à base

communautai

re de la

nature

-micro finance

(caution

bancaire pour

les

communautés

bénéficiaires)

Restauration

environnemen

tale

196800000

239740186

2009

2011

2013

2014


Intitulé du


Plans

d’actions

Coûts (en

milliers de

Francs CFA)

Durée

Début Fin

Adaptation

aux

changements

climatiques

Réduction des

risques de

désastres

(ensablement

; inondation)

par les

aménagement

s maraîchers

Sécurité

alimentaire

(fourniture de

semences riz

maïs)


Intitulé du


Plans

d’actions

Coûts (en

milliers de

Francs CFA)

Durée

Début Fin

SECONDAIR

SECONDAIR

(suite)

- Mines et

Géologie

-

-Eaux

(Hydraulique)

-Energie

-Industrie-

Artisanat

Tourisme

Toute la région


- Moyens routiers

-Moyens fluviaux

-Urbanisme et

Habitat


Intitulé du


Plans

d’actions

Coûts (en

milliers de

Francs CFA)

Durée

Début Fin


(suite)

-Aéronautique-

Météo

- Postes et

Télécommunication

s

Topographie et

cartographie

- Bâtiments-

Equipements

-Transports et

Stockage


- Emploi et travail

Education et

formation


Intitulé du


Plans

d’actions

Coûts (en

milliers de

Francs CFA)

Durée

Début Fin


(suite)

-Jeunesse-Sports-

Art-Culture

-Santé-

Développement

Social/Actions

Mopti

Prise en

Charge

Psycho-

sociale des

OEV

(alimentaire,

Sanitaire,

Vestimentaire

et Formation

Professionnell

e)

237 600 2012 2016

- humanitaires

(Urgences)


Intitulé du Secteur Sous-secteur Cercles Couverts Plans Coûts (en Durée


Projet/Programm

e

d’actions milliers de

Francs

CFA)

Début Fin

Programme

d’Appui à la

Formation

Professionnelle

phase III (PAFPIII)

ECONOMIE

Rurale

ECONOMIE

Rurale

(suite)

-Agriculture

-Elevage

-Pêche

-Forêts

Sécurité

alimentaire

Environnement

Assainissement

pollution


SECONDAIR

SECONDAIR

(suite)

- Mines et

Géologie

-

-Eaux

(Hydraulique)

-Energie

-Industrie-

Artisanat

Tourisme


- Moyens routiers

-Moyens fluviaux

-Urbanisme et


INFRASTRUC

TURES/EQUIPEMENTS (suite)

Habitat

-Aéronautique-

Météo

- Postes et

Télécommunicati

ons

Topographie et

cartographie

- Bâtiments-

Equipements

-Transports et

Stockage

SECTEUR RESSOURCE

S HUMAINES

- Emploi et travail

Education et Mopti, Djenné,

Bankass,

- Insertion

professionnel1 milliard Mars 2012 Février 2016


Programme

d’Appui à la

Formation

Professionnelle

phase III (PAFPIII)

SECTEUR

RESSOURCES HUMAINES (suite)

formation Bandiagara le

-

Construction

de dispositif

de formation

(offre de

formation)

-Jeunesse-

Sports-Art-

Culture

-Santé-

Développement

Social/Actions

- humanitaires

(Urgences)

2011 2013

-Information-

Communication

Administration-

Plan-Finances


Aspects

transversaux

Décentralisation

-

Déconcentration

-

gouvernance

PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE, … · Programme de Développement Economique, Social et...

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