Igor Stravinsky (1882-1971)Symphonie de Psaumes Pour chur mixte et orchestre, compose en 1930

Cette symphonie compose la gloire de Dieu est ddicace lOrchestre Symphonique de Boston loccasion de son 50me anniversaire. Elle a t commande par Serge Koussevitzky.

Partie I : Psaume 38, versets 13 et 14Partie II : Psaume 39 versets 2,3,4.Partie III : Psaume 150 en entier.

Pause pour permettre le changement de leffectif orchestral.Le public est pri de rester sa place.

Francis Poulenc (1899-1963)Gloria Pour soprano solo, chur mixte et orchestre, compos en 1960.

Command par la Fondation de musique Serge Koussevitzky, et ddi la mmoire de Serge et Nathalie Koussevitzky.

I. GloriaII. Laudamus teIII. Domine DeusIV. Domine fili unigeniteV. Dominus Deus, Agnus DeiVI. Qui sedes ad dexteram Patris

Igor Stravinsky (1882-1971) - Symphonie de Psaumes Les leons de tnbres orthodoxes

Vritable citoyen du monde, Stravinsky nat en Russie, se rfugie en Suisse pendant la premire guerre mondiale, vit ensuite en France dont il obtient la nationalit. Il se lie damiti avec toute une partie de lintelligentsia avant-gardiste : Picasso, Cocteau, Coco Chanel entre autres. Il part ensuite pour les tats-Unis, dont il obtient l-bas aussi la nationalit. Son pre chanteur et sa mre pianiste, Stravinsky est affect par le manque de tendresse reue dans sa jeunesse, et linsistance de ses parents pour quil ne fasse pas de la musique son mtier. Il suit donc des cours de Droit luniversit de Saint-Ptersbourg partir de 1901, en mme temps que des leons dharmonie et de contrepoint. A la mort de son pre, il abandonne peu peu le droit pour se consacrer entirement la musique. Sa rencontre avec Rimski-Korsakov fut dcisive, il devient son professeur de mu-sique, lui enseignant principalement lorchestration et les formes classiques. Le dbut de la carrire de Stravinsky est intimement li sa rencontre avec Diaghilev et sa collaboration avec les ballets russes. Avec lOiseau de Feu, Il accde du jour au lendemain la clbrit. Aprs Ptrouchka o il saffirme dans une modernit plus personnelle, lpret du Sacre du Printemps dclenche en 1913 un scandale qui est une vritable onde de choc pour le monde musical.

Stravinsky devient ainsi le personnage musical de lavant garde (Debussy ne lappelait-il pas Modernsky ?), rinventant les codes musicaux comme Picasso son matriau pictural. Stravinsky traverse son sicle nonchalamment et ironiquement avec cette dure remarque: Il ne suffit pas de violer lhistoire, encore faut-il lui faire un enfant.

lgor Stravinsky en sema quelques-uns prenant chaque

fois contre-pied ses suiveurs. Son imagination toujours aux aguets, sa soif de reconnaissance et dindpendance artis-tique la fois, comme une revanche prendre sur les doutes de ses parents, lobligeaient tre en premire ligne. Aussi, il a franchi allgrement tous les langages et tous les codes: barbare et primitif avec sa rinvention du folklore russe, en perruque poudre dans un no-classicisme gourmet des raffinements du XVIIe sicle, sriel sur la fin, il est le matre des mtamorphoses. Son art de ladaptation, du dcodage des modes venir, le rend totalement inclassable. Changeant perptuellement de style et de manire, Stravinsky est pourtant toujours le mme composi-teur: inquitant parfois, discutable trs souvent, nigmatique et toujours fascinant.

A la croise de ces chemins, la Symphonie de Psaumes, une des uvres majeures du grand ensorceleur russe, est faite dombres secrtes contenues, de nuits ivres de mysticisme aussi et dune dsesprance froide envers lhumanit. Comment cette pierre froide, tombe comme un mtore, sinscrit-elle dans les chemins cahoteux de ce grand matre, plutt homme du sacre du paradoxe que du sacre du printemps ?

Lhomme mondain est aussi un homme de pit, certainement

la part la plus authentique de lui-mme. De la mme faon que lon ne peut lire Brahms sans le dcrypter au travers de son protestantisme profond, on ne peut connatre Stravinsky sans admettre que ce compositeur qui refusait toute orthodoxie musi-cale, tait chevill de faon pathtique et anachronique la foi orthodoxe. Cet homme, travers de tant de contradictions, avide dexprience et de prestige, puits de forces adverses dattractions, dimagination, est rest humblement croyant, malgr des doutes et des reniements.

Cette symphonie, compose la gloire de DIEU, est ddie au Boston Symphony Orchestra loccasion du cinquantime anniversaire de son existence : cest linscription que porte la Symphonie de Psaumes compose dans un tat dbullition religieuse et musicale, comme le commentera Stravinsky lui-mme, entre janvier et aot 1930 en France, Nice et charvines.

Au courant de lhiver 1929, Stravinsky reoit commande de Serge Koussevitzky (directeur musical de lOrchestre symphonique de Boston) dune uvre symphonique denviron 25 minutes qui doit tre cre, parmi dautres commandes, loccasion de concerts marquant le 50me anniversaire de son orchestre. Depuis quelques annes dj assailli par des questions dordre religieux, retourn la pratique orthodoxe, et encore profondment touch par la disparition de Diaghilev en aot 1929, Stravinsky saisit loccasion de cette commande pour accder publiquement au genre de la musique sacre, genre que nimpliquait en rien la demande de Koussevitzky. Jusquici, seul un bref Notre Pre pour chur mixte a cappella compos en 1926, mais encore enfoui dans les tiroirs du compositeur, avait mar-qu son retour la religion. Afin de contourner le schma de la symphonie romantique qui le sduisait fort peu, Stravinsky dcide ainsi de se tourner vers un matriau et une criture trangers au genre : Finalement je marrtai un ensemble choral et instrumental dans lequel ces deux lments seraient mis au mme rang () Quant aux paroles, je les cherchai par-mi les textes spcialement crs pour tre chants et, tout naturellement, la premire ide qui me vint lesprit fut davoir recours au psautier. Il poursuit : il ne sagit pas dune symphonie dans laquelle jai introduit des versets de psaumes chants. Bien au contraire : jai symphonis le chant des psaumes.

Symphonie pour chur et orchestre, luvre sarticule en trois parties, dont la premire souvre comme un prlude vou linterrogation et au malaise, la voix des suppliants sampli-fiant jusquau paroxysme sur un rythme implacable. Une longue dploration des bois seuls introduit alors la double fugue de la 2me partie : interrogation anxieuse, clameur militante puis ferveur conster-ne conduisant lAllluia presque dsespr qui ouvre la partie finale de luvre. la dploration initiale et aux lointains chos orthodoxes de celle-ci succde une louange du Seigneur en forme dlan guerrier, vocation, selon Stravinsky, du char dlie traversant le ciel. Cest alors, enfin, que peut se dployer,

dans une foi qui semble conforte, un nouveau traitement de la louange divine, conclusion fervente et rassrne.

Ernest Ansermet devait dire de la Symphonie de Psaumes, dont il dirigea la cration europenne le 13 dcembre 1930, une semaine avant celle de Boston, quelle exprime la religiosit des autres dpassant ainsi la pure subjectivit de la foi personnelle de son compositeur pour devenir une forme musicale religieuse hautement significative par elle-mme.

Quant Francis Poulenc, voici ce quil crivait aprs la premire audition parisienne en 1931 : Ce que je gote par-dessus tout dans la Symphonie de Psaumes cest labsence de grandiloquence. La force de cette musique crite en lettres daffiche prolonge longtemps dans le silence sa sereine violence. Cest une uvre de paix : le Ciel tel que nous limaginons travers Raphal. Une telle force de renouvellement confond et merveille. Je vous salue, Jean-Sbastien Stravinsky.

Texte et traductionPremier mouvement : Psaume 38 versets 13-14Exaudi orationem meam, Do-mineEt deprecationem meam auri-bus. Percipe lacrimas meas. Ne sileasQuoniam advena sum apud te et peregrinus, sicut omnes patres mei. Remitte mihi, ut refrigererpriusquam abeam et amplius non ero.

Expectans expectavi Dominum, Et intendit mihiEt exaudivit preces measEt eduxit me de lacu miseriae,

Et deluto fecisEt statuit super petram pedes meosEt direxit gressus meosEt immisit in os meum can-ticum novum, carmen Deo nostroVidebunt multi et timebunt et sperabunt in Domino.

Alleluia laudate Dominum in sanctis eiusLaudate eum in firmamentovirtutis eiusLaudate eum in virtutibus eiusLaudate eum secundum multi-tudinem magnitudinis eiusLaudate eum in sono tubae

coute ma prire, ternel,

Et prte loreille mes cris Ne sois pas insensible mes larmes !Car je suis un tranger chez toi, un habitant, comme tous mes pres.Dtourne de moi le regard, et laisse-moi respirer, avant que je men aille et que je ne sois plus !

Jesprais Yahv dun grand espoir,Il sest pench vers moiIl couta mon criIl me tira du gouffre tumul-tueux,De la vase du bourbierIl dressa mes pieds sur le roc

Affermissant mes pas.En ma bouche il mit un chant nouveau, louange notre Dieu. Beaucoup verront et craindront, ils auront foi en Yahv.

Alleluia louez lEternel. Louez Dieu dans son sanctuaireLouez-le dans ltendue, o clate sa puissanceLouez-le pour ses hauts faits !Louez-le selon limmensit de sa grandeur.Louez-le au son de la trom-pette !

Deuxime mouvement : Psaume 39 versets 2 4

Deuxime mouvement : Psaume 39 versets 2 4

Laudate eum in psalterio et citharaLaudate eum in tympano et choroLaudate eum in cordis et orga-noLaudate eum in cimbalis bene sonantibusLaudate eum in cymbalis iubi-lationisOmnis spiritus laudet Domi-num.

Louez-le avec le luth et la harpe !Louez-le avec le tambourin et avec des danses !Louez-le avec les instruments cardes et le chalumeau !Louez-le avec les cymbales sonores !Louez-le avec les cymbales retentissantes !Que tout ce qui respire loue lEternel

Francis Poulenc (1899-1963) - Gloria

Quand les anges tirent la langue ...

Amoureux de la vie, malicieux, bon enfant, tendre et imperti-nent, mlancolique et sereinement mystique, la fois moine et mauvais garon : tous ceux qui ont connu Poulenc soulignent la ambivalence (ou dualit, ou ambigut ?) affective et artistique du personnage. Lui-mme parle souvent de sa double hrdit : parisien par sa mre, montagnard et mditerranen par son pre.

Il commence sa vie dans linsouciance. Il nat Paris en 1899 dans une famille bourgeoise, des mlomanes chez qui les artistes ont toujours droit de cit.

14 ans, il joue au piano Schoenberg, Bartok, Stravinsky, Ra-vel, Debussy. Trs jeune, il rencontre Satie, Ravel, Prokofiev, Stravinsky, luard, Apollinaire, Cocteau. Il a 18 ans quand sa pre-mire uvre est donne, et il connat immdiatement un succs qui ne se dmentira jamais. Mais il faudra longtemps cependant pour quil se dfasse de sa rputation de compositeur superficiel et lger.

Jai la foi dun cur de campagne, disait le compositeur en 1963 peu avant de disparatre. Lducation religieuse a tenu une grande place dans son enfance, mais lui qui se dfinissait comme un moine voyou stait dans sa jeunesse dtourn de la religion lorsque, quelques jours aprs la mort brutale dans un accident de voiture de son ami Pierre-Octave Ferroud en 1936, il visite le sanctuaire de la Vierge Noire de Rocamadour et en sort profond-ment chang, assurment touch par la grce. Il compose alors sa premire uvre religieuse, les Litanies la Vierge Noire.

En 1959 Poulenc a 60 ans. Il vient de terminer deux grandes uvres : le Dialogue des carmlites et la Voix humaine. Les annes de composition, la lourdeur des sujets, les affres de sa

vie sentimentale lont atteint et le laissent trs dprim : je suis moins que bien, mais mhabitue langoisse et la tristesse . Quand donc crirai-je de la musique gaie ? demande-t-il.

Il se met au travail en rponse une commande de la fonda-tion Koussevitzky. Je viens de mettre en chantier un Gloria pour chur, un soliste et orchestre, dans le style (mots rpts en tous sens) de Vivaldi. Le latin permet ce genre de macaroni fi-lant. Mme dans ses priodes noires, Poulenc ne perd jamais sa verve Luvre sera cre en janvier 1961 Boston sous la direction de Charles Munch, puis un mois plus tard Paris, cette fois avec Georges Prtre la tte du National.

Le Gloria ne fait pas partie de lordinaire dune messe mais forme un tout en soi. On y retrouve toutes les facettes du personnage et du compositeur Poulenc : jubilation, malice, tendresse, mlanco-lie, lyrisme, mditation, srnit ... Jaime que lesprit religieux sexprime clairement au soleil avec le mme ralisme que celui que nous voyons aux chapiteaux romans, dit-il.

Notons en enfin que le Gloria souvre sur une citation de la Sr-nade pour piano de Stravinsky, son modle, et que lintroduction du Domine Deus plaisait tellement son auteur quil la ruti-lisera dans sa sonate pour clarinette et piano. Sil est aujourdhui luvre religieuse la plus populaire de Poulenc, lpoque il na pas toujours t compris : la deuxime partie a fait scandale, je me demande pourquoi. Jai pens simplement, en lcrivant, ces fresques de Gozzoli o les anges tirent la langue. Et aussi ces graves bndictins que jai vus un jour jouer au football.

Texte et traduction

Gloria in excelsis Deo

Et in terra paxHominibus bonae voluntatis.

Laudamus te, benedicimus te,

Adoramus te, glorificamus te,

Gratias agimus tibiPropter magnam gloriam tuam.Domine Deus, Rex coelestis, Deus Pater omnipotens, Domine Fili unigenite, Jesu Christe. Domine Deus, Agnus Dei,

Filius Patris,Qui tollis peccata mundi, Miserere nobis. Qui tollis peccata mundi,

Suscipe deprecationem nos-tram. Qui sedes ad dexteram Patris

Miserere nobis.Quoniam tu solus sanctus, Tu solus Dominus. Tu solus altissimus.Cum Sancto SpirituIn Gloria Dei Patris,Amen.

Gloire Dieu au plus haut des cieuxEt paix sur la terre Aux hommes de bonne volon-t.Nous te louons, nous te bnis-sonsNous tadorons, nous te glori-fions,Nous te rendons grcePour ton immense gloire.Seigneur Dieu, Roi du ciel,Dieu le Pre tout-puissant,Fils unique de Dieu, Seigneur Jsus Christ.Seigneur Dieu, Agneau de Dieu,Le Fils du Pre,Toi qui enlves le pch du monde,Prends piti de nous.Toi qui enlves le pch du monde,Entends notre prire.

Toi qui es assis la droite du PrePrends piti de nous.Car toi seul es saint,Toi seul es Seigneur,Toi seul es le Trs-Haut.Avec le Saint-EspritDans la gloire de Dieu le Pre,Amen

Allez souvent vous recueil-lir dans la nature! Alors vous serez en tat de comprendre les uvres des hommes Charles-Ferdinand Ramuz

Charlotte Mller Perrier, soprano

Charlotte Mller Perrier a incarn la Reine de le nuit (Zauber-flote), Violetta dans Traviata de Verdi lOpera du Rhne et fut galement Belinda (Dido and Aeneas) au Grand Thtre de Genve, la Contessa Ceprano (Rigoletto), et une Brautjung-fer (Freischtz) au Thtre Municipal de Lausanne. Avant ses dbuts lopra, elle sest consacre une intense activit de concertiste qui la conduisit dans les grandes salles de concert et festivals europens. Dans son rpertoire de prdilection, des compositeurs tels que Bach, Mozart, Mendelssohn, Poulenc, et Rossini la portrent au Japon, aux USA et en Amrique du Sud. Charlotte Mller Perrier a eu la chance de travailler avec des chefs tels quHerv Niquet, Reinhard Goebbel, Jonathan Brett Harrison, Jean-Franois Monot, Michel Corboz et Simon Halsey et de se produire avec des formations telles que lOrchestra di Padova e del Veneto, lOrchestre de Chambre de Lausanne, lOr-chestre de la Fondation Gulbenkian de Lisbonne, le Sinfonia Var-sovia, lOrchestre National de Lorraine et lOrchestre de la Suisse Romande. Elle a galement t invite collaborer avec Maurice Bjart pour son spectacle La voix humaine et la danse .

Plusieurs de ses concerts ont t transmis en direct ou en diffr par les chanes de tlvision ARTE et MEZZO, et elle sest pro-duite en mondovision lors du concert de gala du concours inter-national de musique sacre de Rome.

Elle a t laurate de la bourse Colette Mosetti, et finaliste de plusieurs prestigieux concours internationaux dopra et de musique sacre en Italie (notamment le Concorso Internazionale Riviera Adriatica, Premio Beniamino Gigli) et en France (Voix nouvelles) et a t slectionne pour se produire au concert de gala du Teatro Rosetum de Milan pour les Voci Nuove. Elle a suivi ses formations musicale et universitaire Lausanne et sest ensuite perfectionne Milan.

En enregistrement, on peut lentendre dans le Requiem de Gou-nod (Mirare) sous la direction de Michel Corboz et dans Ad Ves-peras Beatae Mariae Virginis de Claudio Monteverdi (Cascavelle) avec Laurent Gendre.

Matthieu Schweyer, direction

N Annecy, Matthieu Schweyer a repris la direction de lEn-semble vocal Orphe en 2002 la suite de Paul-Louis Siron. Il y a dirig depuis lors le Requiem de Cherubini, le Chant du Destin de Brahms, la Messe en r majeur de Dvok, le Psaume 42 de Mendelssohn, lOratorio de Nol de Bach, la Cantate WoO 87 de Beethoven, la Messe du Couronnement de Mozart, la Passion selon Saint Jean de Bach, les Requiem de Faur et de Schu-mann, Orphe et Eurydice de Gluck, la Messe en si de Bach, la Messa di Gloria de Puccini, la Fantaisie op.80 de Beethoven et la Messe op.111 de Hummel, le Requiem de Brahms et les Mise-rere, Magnificat, Requiem en r de Zelenka.Aprs des dbuts au conservatoire de musique dAnnecy o il obtient les Mdailles dor de violoncelle puis de piano, Matthieu Schweyer poursuit sa formation par un Diplme de concert et un Diplme denseignement du piano auprs de Sbastien Risler au Conservatoire suprieur de musique de Genve. Au mme Conservatoire, il a galement obtenu des Certificats de direction chorale (classe de Michel Corboz), de contrepoint, de solfge et de direction dorchestre. Il est titulaire du diplme dtat franais daccompagnement et de direction dorchestre.Il partage son temps entre lenseignement du piano, laccompa-

gnement de musiciens professionnels et la direction de plusieurs chorales de la rgion, et se produit rgulirement en rcitals ainsi quau sein de diverses formations orchestrales.

Le Nouvel Orchestre de Genve

En automne 1999, un groupe de musiciens motivs dcide de fonder le Nouvel Orchestre de Genve. Lobjectif est de dve-lopper une collaboration avec les chorales et dinitier une activit symphonique. Cest une formation gomtrie variable dont la direction est confie Michel Dumonthay.

Lensemble est compos de musiciens professionnels exerant aussi comme professeurs dans les Conservatoires et coles de musique de Suisse romande, ainsi que de quelques tudiants prparant un Master dans les Hautes coles de Musique. Cet orchestre a t cr dans des buts didactiques et sociaux. Il a t la premire formation symphonique se produire la prison de Champ-Dollon avec la 5e Symphonie de Beethoven. Il colla-bore galement avec plusieurs organismes comme Forces et Village dEnfants pour des manifestations caritatives. Il y a quelques annes, il fut linitiateur du concert du Nouvel-An pour les personnes ges. Cette manifestation rencontre un vif suc-cs.

Par ailleurs, le Nouvel Orchestre de Genve soutient la cration et lexcution dartistes suisses. Il a ainsi permis la premire audition du Concerto pour clarinette du compositeur ...

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Edouard Chappot et, en 2010, la cration suisse de la Misa Espiritista du genevois Robert Clerc avec le Chur Gaudia. Il a aussi permis de rentendre certaines uvres injustement ngliges, telles que la version de lArt de la Fugue de J.-S. Bach dans lorchestration de Roger Vuataz.

Ainsi ds sa cration, les acti-vits de cet orchestre se sont multiplies, et le succs artis-tique a t immdiat.

Le chur Connexion

Fond en 2014 par Blanche Latour au sein du Conserva-toire Rayonnement Commu-nal de Seynod, cet ensemble sinscrit dans la continuit des quatre autres churs du conservatoire, do la pr-sence de jeunes chanteurs poursuivant leur cursus de chant choral. Le chur se runit pas session de prpa-ration de concert, avec la part belle pour la musique du XXe sicle.

c a f d e t o r r f a c t i o n a r t i s a n a l e g r a n d e v a r i t d e t h s e t d e s i r o p s a r t i s a n a u x b i r e s e t v i n s r g i o n a u x s h o t s & c o c k t a i l s p e t i t - d j e u n e r, l u n c h e t t a p a s m a i s o n l e s o i r m a i s o n l e s o i r

L u n d i - J e u d i 0 6 h - 0 1 h

Ve n d r e d i 0 6 h - 0 2 h

S a m e d i 1 6 h - 0 2 h

7 r u e d e l E c o l e d e M d e c i n e 1 2 0 5 G e n v e

+ 4 1 ( 0 ) 2 2 3 2 8 7 8 2 6 - w w w. c a f e d u l y s . c h

LEnsemble Vocal Orphe

Ce chur mixte dune septantaine de membres fut fond par Paul-Louis Siron. Sa premire manifestation, avec le Chur des Collges Calvin et de Candolle que dirigeait Paul-Louis Siron, fut le Messie de Hndel en 1984 lors du 425e anniversaire du Collge Calvin. En 2002 Matthieu Schweyer reprit le flambeau.

LEnsemble Vocal Orphe a donn rgulirement des concerts dans un rpertoire trs vari. A ct des grands chefs-duvre tels que la Messe en si, La Passion selon St Jean ou lOratorio de Nol de Bach, les Requiem de Mozart, Cherubini, Verdi, Dvorak, Faur ou de Brahms, la Lgende de Sainte Elisabeth de Liszt, la Messa di Gloria de Puccini, etc., il aime explorer des terres moins connues, allant de Roland de Lassus Charpentier et de Zelenka Arthur Honegger.

Pour la Fte de la Musique, lEVO donnera la misa tango, encore appele misa a Bueno Aires du pianiste et compositeur argen-tin Martn Palmeri. Cette uvre colore la frontire des styles conclura cette saison anniversaire riche et tourne vers lavenir. Notons quon pourra aussi entendre lEVO pour accompagner lor-chestre la Sinfonietta de Genve et quelques chanteurs solistes dans un soire Opra au parc des Bastions le 19 juin. Plus dinformations sur www.ensemblevocalorphee.ch

LEnsemble Vocal Orphe accueille volontiers de nouveaux choristes ses rptitions du lundi, de 18h30 20h30 la salle de runion du Collge Calvin : rue Thodore de-Bze 2-4, 1204 Genve.

Les personnes qui souhaitent soutenir ses activits en tant que membres sympathisants peuvent sinscrire au moyen du talon ci-dessous. La cotisation annuelle des membres sympathisants (minimum frs 50.-) donne droit une entre plein tarif ou deux entres prix rduit par anne. Les papillons de nos concerts leur seront envoys pour information. Bulletin dinscription envoyer :

Mme Anne Albert, rue Chabrey 15, 1202 Genve - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

La personne soussigne : Prnom et Nom : ...................

Adresse : ...................................................................................................

E-Mail : .....................................................................................................

Tl : ...........................................

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