Programm 2004

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[STV / ASM] FÊTE DES MUSICIENS TONKÜNSTLERFEST 04 La 104 e Fête des Musiciens à Monthey perpétue la tradition de fêtes conçues selon un thème et démontre en même temps l’ouverture de l’association dans l’espace public et vers les collaborations avec d’autres organisations artistiques. Le thème est « Musique et Environnement » : qu’entendre où, quand, comment, dans quel contexte ? L’espace d’écoute est « en ville » et « dans les champs ». Des concerts, des installations et perfor- mances, une promenade dans les espaces intérieurs et extérieurs de Monthey, Champéry et Val d’Illiez réveillent de nouvelles attentes acoustiques et demandent de nouvelles attitudes d’écoute. Pendant trois jours, l’oreille sera le centre de nos sensations et l’écoute un événement toujours renouvelé et surprenant. Le programme a été élaboré en collaboration étroite avec Pierre Mariétan et l’Association Ren- contres Architecture / Musique / Ecologie A.M.E. Leur longue expérience aussi bien que les travaux de leurs Rencontres 2004 seront un apport à notre fête. Nous nous réjouissons des échanges induits par la rencontre avec des artistes de domaines aussi différents et leurs oeuvres. Un programme aussi varié – y compris une exposition, un « défilé », une messe, un feu d’artifice et une nuit électronique – a pu voir le jour grâce au travail engagé de nombreuses personnes et institutions. J’aimerais remercier chaleureusement tous ceux qui contribuent à cette fête et leur souhaite plein succès. Je remercie la ville de Monthey pour son accueil et son ouverture et souhaite que de nombreux membres profitent de cette opportunité pour découvrir la ville enrichie de tant de sonorités et ses environs. Ulrich Gasser, Président

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Tonkünstlerfest Fête des musiciens

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Page 1: Programm 2004

[STV / ASM]

FÊTE DES MUSICIENS TONKÜNSTLERFEST 04

La 104e Fête des Musiciens à Monthey perpétue la tradition de fêtes conçues selon un thème etdémontre en même temps l’ouverture de l’association dans l’espace public et vers les collaborationsavec d’autres organisations artistiques.

Le thème est « Musique et Environnement » : qu’entendre où, quand, comment, dans quel contexte ?L’espace d’écoute est « en ville » et « dans les champs ». Des concerts, des installations et perfor-mances, une promenade dans les espaces intérieurs et extérieurs de Monthey, Champéry et Vald’Illiez réveillent de nouvelles attentes acoustiques et demandent de nouvelles attitudes d’écoute.Pendant trois jours, l’oreille sera le centre de nos sensations et l’écoute un événement toujoursrenouvelé et surprenant.

Le programme a été élaboré en collaboration étroite avec Pierre Mariétan et l’Association Ren-contres Architecture / Musique / Ecologie A.M.E. Leur longue expérience aussi bien que les travauxde leurs Rencontres 2004 seront un apport à notre fête. Nous nous réjouissons des échanges induitspar la rencontre avec des artistes de domaines aussi différents et leurs oeuvres.

Un programme aussi varié – y compris une exposition, un « défilé », une messe, un feu d’artifice etune nuit électronique – a pu voir le jour grâce au travail engagé de nombreuses personnes et institutions. J’aimerais remercier chaleureusement tous ceux qui contribuent à cette fête et leursouhaite plein succès. Je remercie la ville de Monthey pour son accueil et son ouverture et souhaiteque de nombreux membres profitent de cette opportunité pour découvrir la ville enrichie de tant desonorités et ses environs.

Ulrich Gasser, Président

Page 2: Programm 2004

« DE LA MUSIQUE AVANT TOUTE CHOSE »

Ce que le poète souhaitait, notre société actuelle en a grand besoin pour sa joie. A tous égards lamusique a plus que jamais sa raison d’être, car le cœur de l’homme en réclame aujourd’hui plusqu’autrefois.C’est dans cet état d’esprit et avec fierté que la Ville de Monthey accueille l’Association Suisse desMusiciens et les Rencontres Architecture Musique et Environnement. Notre ville possède une longuetradition musicale, son Harmonie municipale est d’ailleurs un des plus vieux corps de musique deSuisse et de nombreuses sociétés qu’elles soient musicales ou chorales animent la vie locale.Même si notre ville est plus connue pour son côté industriel, une vie culturelle intense s’y déploieet de nombreuses infrastructures, tel le Théâtre du Crochetan dont la notoriété rayonne bien au-delàdes frontières régionales, sont dédiées à la culture.Au nom de la Ville de Monthey, je souhaite à tous les participants une excellente fête et un agréableséjour dans notre région, carrefour ensoleillé entre le lac et les montagnes.

Jean-Bernard Duchoud Conseiller municipal en charge de la culture

[STV / ASM]

TONKÜNSTLERFEST FÊTE DES MUSICIENS 04

Das 104. Tonkünstlerfest 2004 in Monthey setzt die Tradition thematisch konzipierter Feste fort unddokumentiert gleichzeitig die Öffnung des Vereins hinaus in den öffentlichen Raum und hinzur Zusammenarbeit mit anderen künstlerischen Organisationen.Das Thema ist « Musique et Environnement » : was hören wir wo, wann, wie, in welchen Zusam-menhängen. Hörraum ist « die Stadt » und « das Land » : Konzerte, Installationen, Performancesund Promenaden in den Innen- und Aussenräumen von Monthey, Champéry und Val d’Illiez weckenimmer wieder andere Hörerwartungen und verlangen nach immer wieder anderen Hörhaltungen. Fürdrei Tage soll das Ohr Zentrum unserer Weltwahrnehmung sein und das Hören das immer wiederneue, überraschende Ereignis.

Das Programm ist in enger Zusammenarbeit mit Pierre Mariétan und der Association RencontresArchitecture / Musique / Ecologie A.M.E. entstanden. Nicht nur deren langjährige Erfahrung, son-dern auch, was sie in den Tagen zuvor in ihren eigenen Rencontres 2004 erarbeiten, wird unseremFest zugute kommen. Die Begegnung mit den Künstlern so verschiedener Sparten und ihren Werkenlässt uns auf eine höchst spannende Auseinandersetzung hoffen.Ein derart vielseitiges Programm – hinzu kommen eine Ausstellung, ein « Défilé », eine Messe, einFeuerwerk und die elektronische Nacht – ist nur dank engagierter Mitarbeit der verschiedenstenInstitutionen und Personen zu realisieren. Ich danke allen, die an diesem Fest mitarbeiten, ganzherzlich und wünsche ihnen einen vollen Erfolg. Und ich danke für den offenen Empfang, den dieStadt Monthey uns bereitet, und hoffe, dass möglichst viele unserer Mitglieder die Gelegenheitwahrnehmen, diese Stadt und ihr ganz eigenes Umfeld mit ihrem um so vieles bereicherten Klangfestlich zu erleben.

Ulrich Gasser, Präsident

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Page 3: Programm 2004

[STV / ASM]

Sommaire

5 / 14 Programme 15 / 16 Les rencontres AME17 / 18 Le Théâtre du Crochetan19 / Exposition architecturale 20 / 25 Installations26 / 41 Performances42 / 57 Concerts

42 / 46 Atelier du Crochetan, Dir. J. Deléglise47 / 49 Improvisation / performance sonore

et pyrotechnique50 / 57 Sinfonietta Lausanne, Dir. J. Wyttenbach

58 / 59 Messe60 / Atelier pédagogique61 / Interview

[Plan de la ville de Monthey]

Plan de situation de la ville de MontheyLieux des différentes manifestations

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[Programme des Rencontres AME et de la Fête des musiciens 2004]

Page 8: Programm 2004

7es RENCONTRES 1 / 5 septembre 2004ARCHITECTURE / MUSIQUE / ÉCOLOGIE

« Il me plairait d'imaginer des fêtes plus inédites, participant, plus complètement au décor naturel… » Ces mots extraits de Monsieur Croche Antidilletante de Claude Debussy, parus en 1921,pourraient figurer en exergue des 7es Rencontres Architecture / Musique / Écologie et de la Fête desMusiciens 2004. Encore faudrait-il que le « décor » n'ait pas été saccagé par la nuisance sonore. Ladégradation persistante de l'environnement a provoqué, dans un premier temps, des réactions dedéfense contre le bruit. Mais les solutions, techniques, ne peuvent résoudre fondamentalement leproblème. Aussi fallait-il traiter l'existant sonore au quotidien, dans ce qu'il avait de remarquableet de positif, pour l'entretenir et le préserver. Les travaux autour des « Jours de Musique »ici-même, à Monthey, en 1976, furent parmi les premières manifestations participant à la prise encompte de la dimension sonore dans la mutation environnementale. Le Collectif EnvironnementSonore (C.E.S.), organisme sans frontière, réunit un groupe d'artistes, de chercheurs et de praticiensconvaincus de la nécessité de traiter cette problématique par l'échange des savoirs et expériences.Il est à l'origine des Rencontres A.M.E. qui se déroulent, chaque année en Valais depuis 1998. « Tropde silence n'est pas plus acceptable que trop de bruit ». Si le silence valorise le son, la réciproquen'est pas moins valable. Il est difficile d'accepter l'idée d'une « oreille » sensible, cultivée, intelli-gente, uniquement à certains moments, privilégiés. En dehors desquels il n'y aurait que confusionet incapacité pour l'écoute de s'exercer. L'objectif est de créer un milieu acoustique équilibré. Lapratique musicienne de la composition est exemplaire pour la recherche de modèles sonoresurbains, ne serait-ce que par la qualité et l'exigence d'écoute qu'elle impose. C'est dans la perspec-tive d'associer nos préoccupations réciproques que nos deux Associations organisent conjointementleurs manifestations. La diffusion musicale évolue dans le sens d'être présente dans d'autres lieuxque ceux du concert. Installations et performances créent des situations intermédiaires, rendent

[Rencontres]

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[Programme des Rencontres AME et de la Fête des musiciens 2004]

Page 9: Programm 2004

LE THÉÂTRE DU CROCHETAN

Sise au cœur d’un cirque de sommets exceptionnels, la cité de Monthey voue un culte aux géants, ceuxdu massif alpin, mais également, par son imposant théâtre, à ceux de la scène. Construit en 1989, leThéâtre du Crochetan a été l’aboutissement d’efforts constants d’une Commission culturelle très active qui, dès 1972, contribua, avec un succès grandissant, à l’animation artistique de la cité.Aujourd’hui, le Crochetan a sa place dans le réseau des tournées nationales et internationales.

[Théâtre du Crochetan]

sensible à l'exigence de qualité de l'environnement. Pour notre part, l'écoute, thème récurrent desRencontres, trouve sa justification avec ceux qui la pratiquent, dans leurs capacités à exprimer ettransmettre ce qu'elle révèle. Dans ce sens, une expérience, « Points d'écoute - Points de vue », sedéroulera du 28 août au 3 septembre. Cinq personnes séjourneront pendant 24 h sur un site, cinqjours de suite en cinq lieux différents, choisis entre montagne et lac dans le Chablais valaisan. JanetEl Haoui, musicologue, responsable du département Environnement Sonore à l'Université d'État deLondrina, Brésil, Robin Minard, compositeur canadien, professeur à la Hochschule für Musik FranzLitz de Weimar et directeur du studio de musique électronique Neu Bauhaus, Anna Rispoli, actrice,responsable de séminaires traitant du son dans le théatre et l'environnement, Bologne, Italie, KayeMortley, australienne, productrice de radio, France Culture, Jean-Marie Rapin ingénieur-acousti-cien, ancien chef du département d'acoustique de l'environnement au Centre Scientifique etTechnique du Bâtiment à Grenoble nous feront part, jour après jour, de leur écoute, de leur méthoded'appréhender l'espace à l'oreille. Le vendredi 3 septembre à 15h00, ils feront une synthèse de leurexpérience. Un parcours sur les cinq sites est organisée le jeudi 2 septembre, entre 9h00 et 19h00,pour tous ceux qui souhaitent tenter l'expérience, porter toute l'attention sur le monde sonore et cequ'il révèle, sous la conduite des membres du C.E.S. Les Rencontres débuteront le mercredi soir parune conférence du philosophe Philippe Sers ; QU'EST-CE COMPOSER ? Une réflexion menée par unphilosophe sur le rôle de la composition dans la création artistique aujourd'hui qui permet de com-prendre la relation synthétique unissant les différents arts de la musique à l'architecture en passantpar la poésie, la peinture et la scène. Cet exposé sera suivi par la première suisse d'une pièce dePeter Wyssbrod Images, inspirée des musiques de Anton Webern, J.S. Bach et Jost Meier. Le samedi,après un parcours d'écoute dans le Val d''Illiez, à 17h30 le Collectif Environnement Sonore organiseun débat public avec les membres de l'ASM et des Rencontres A.M.E. sur le thème « Recherche et pratique dans le domaine de l'environnement sonore : état des lieux ».

Pierre Mariétan

[Rencontres]

Page 10: Programm 2004

EXPOSITION ARCHITECTURALE « ESPACE / SON / ARCHITECTURE(S) »sous le patronage du groupe des architectes de la SIA, section valaisanne GA-SIA-VS

L’exposition tente d’exprimer la multiplicité de la thématique et de sa problématique à travers différents projets d’architectes oeuvrant – ou ayant œuvré – en Valais. Ils sont tous représentatifsde tendances diverses de l’architecture contemporaine du lieu.

Toujours sous l’égide du GA-SIA-VS, l’exposition est complétée par la visite le dimanche 5 septembre,à Monthey même, de trois réalisations exemplaires récentes dans le domaine de l’habitat. Des performances musicales y sont programmées.

[Exposition architecturale]

IMAGESDe Peter WyssbrodDans le cadre des rencontres AMEThéâtre du CrochetanMercredi 1er septembre 2004 à 21h00

Images est une pièce scénographique sans personnage sortie de l’esprit de Peter Wyssbrod. Créateurbasé à Bienne, Wyssbrod est sans conteste l’un des hommes de théâtre les plus originaux de notrepays. Il entend, par cette performance visuelle, proposer un contrepoint à la musique jouée en direct,par un quatuor à corde, dans le but précisément d’aiguiser l’écoute du spectateur, de créer chez lui unedisponibilité nouvelle.

La partie musicale sera assumée par de jeunes musiciens suisses réunis pour l’occasion : JessicaMehling, Brigitte Fatton, Yannick Frateur et Hans-Christian Sarnau. Ils interprèteront des compositionsde Jean-Sébastien Bach, Anton Webern, Jost Meier et créeront, dans ce contexte singulier, une œuvrede Daniel Andres. Soulignons encore que la création d’Images constitue un événement dans le mondedes arts de la scène helvétique, cette pièce étant la première création scénique de Peter Wyssbroddepuis 1981 !

[Théâtre du Crochetan]

Page 11: Programm 2004

integriert : Umgebungsgeräusche mischen sich mit dem Weinen eines Kindes. Der Hörer beginntinstinktiv zu Schaukeln – und kann auf Weinen und Geräusche durch seine Bewegung direkt undunmittelbar Einfluss nehmen!

INTENTION / Sitze ich auf einer Schaukel, werde ich sofort und unweigerlich an meine Kindheit erinnert. Durch die Möglichkeit der Einflussnahme auf das Hörbare entsteht die Irritation : Ich kannnämlich gleichzeitig etwas bewirken, ich bin verantwortlich für das, was ich höre - ich habe Einfluss. Paradox: Was ist innen, was ist aussen ? Ich bin draussen, schaukle im Freien und höre Geräuschevon der Aussenwelt – gleichzeitig bin ich – gerade durch die Kopfhörer – isoliert, auf mich gewor-fen, gezwungen, ins innere zu horchen. Kein direkter Kontakt nach draussen. Diese Irritation verstärken noch die binauralen Filter, die einerseits einen extrem räumlichen Eindruck, also einekünstliche Vergrösserung meines Innenraumes bewirken und andererseits - durch verzögert wieder-gegebene Umgebungsgeräusche – die Realität endgültig verfremden.

[Installations permanentes]

MELA MEIERHANSGeboren 1961 in der Schweiz. Lebt und arbeitet zur Zeit in Berlin und Basel.Ihre gestalterischen Interessen sind vielschichtig und offen gegenüber anderen Künsten. Die Kompo-sitionen von Mela Meierhans sind oft textbezogen und häufig Resultat ihrer Auseinandersetzung mit Philosophie, Politik und Architektur und zeigen ein besonderes Interesse an « InteraktivenPartituren ».Auftragskompositionen und Zusammenarbeit mit verschiedenen Festivals, Ensembles und Orchestern,u.a. Staatsoper Hannover, Lucerne Festival, Quartet Noir, Sinfonieorchester Basel, Forum Zeitgenös-sischer Musik Leipzig, Klangwerkstatt Berlin, Ensemble Aequatuor, basel sinfonietta, The RooseveltEnsemble Washington.« Partnerschaftliche » Musik in Zusammenarbeit mit KünstlerInnen aus dem Bereich Tanz/Film/ Per-formance/Theater ; Wiederholte Zusammenarbeit mit der Dichterin Anne Blonstein. ElectronicSoundscapes im Duo mit Katharina Rosenberger. 1998-2000 Gastkomponistin im Elektronischen Studio der Musik-Akademie Basel. Audio Design u.a.für Schweizer Radio DRS 2 sowie für Pro Helvetia.1990 / 99 Verschiedene Werk- und Förderpreise.« Composer in Residence » für die Saison 2000/01 der basel sinfonietta.« Composer of the Week » im « Europäischen Musikmonat » Nov. 2001.2001 Anerkennungspreis der Stadt Luzern.

« RIITISEILI » : KLANGSCHAUKELEINE INSTALLATION FÜR ERWACHSENE (und Kinder)Idee von Mela MeierhansTechnische Umsetzung in Zusammenarbeit mit Josh Martin

IDEE / Das archaische Bild der Schaukel und das archaische Empfinden des Geschaukelt-Werdensverbindet sich durch das aktive Mittun der Hörer mit der Gegenwart, der Realität : Betritt man dieInstallation, wird ein Kopfhörer angelegt. Über den Kopfhörer wird die auditive Ebene in die Szene

[I n s t a l l a t i o n s p e r m a n e n t e s ]

Page 12: Programm 2004

[Installations permanentes]

INSTALLATIONS-KONZEPT / Eine alte Schaukel steht da, mitten in der Stadt oder auch auf dem Land.

1. Man betritt die Installation. Man legt den Kopfhörer an. Im Moment des Setzens auf dieSchaukel beginnt der Klang über die Kopfhörer : Ein Kind fängt an zu weinen.

2. Beginnt man zu schaukeln, verändert sich das Weinen. Es kann durch schaukeln(Bewegungsmelder im Sitz) beeinflusst und je nach Bewegungsweise oder Bewegungs-stärke verändert werden.

2. Das Weinen wird – durch das Schaukeln – elektronisch so weit transformiert, dass es alssolches nicht mehr erkennbar ist und schliesslich ganz in elektronische Klänge übergeht.

4. Zusätzlich werden durch kleine Richtmikrofone Umgebungsgeräusche aufgenommenund leicht verändert und verzögert wiedergegeben (« elektronisches Echo » des realenGeräusches...).

5. Hört man auf zu schaukeln (Ruhestellung), ist wieder klar das weinende Kind zu hören.6. Steht man schliesslich auf, ist es still (oder man hört nur noch die verzögerten Umge-

bungsgeräusche).

Die Installation ist für Erwachsene gedacht (aber auch für Kinder möglich)!

URBAN MÄDERGeboren 1955 in Romanshorn, lebt mit seiner Familie in Luzern. Studium am Konservatorium und ander Akademie für Schul- und Kirchenmusik in Luzern. Lehrtätigkeit an der Musikhochschule Luzern(Klavier- und Gruppenimprovisation, Kammermusik). Rege Tätigkeit als Komponist und Improvisator.Entwickelt auch sogenannt installative Musik im interdisziplinären Kontext. Mitbegründer des Forum Neue Musik Luzern. Diverse Preise und Auszeichnungen (u.a. Förderpreis Edwin FischerStiftung, Werkbeiträge(88,96,00) und Paris-Atelier(92) des Kantons Aargau, Werkbeiträge(88,98)des Kantons Luzern), zahlreiche Kompositionsaufträge, Werkverzeichnis mit über 40 Werken.Sendungen auf verschiedenen Radiostationen und Aufführungen in Konzertreihen und Festivals imIn- und Ausland.

[Installations permanentes]

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PETER ALLAMANDGeboren 1951 in Luzern, Lehre in der Metallbranche in Kriens LU.Nach einigen Wanderjahren in verschiedenen Berufen 2 Jahre im Sozialbereich tätig, anschliessendAusbildung an der Kunstgewerbeschule in Zürich als Werklehrer.Arbeitet seit 25 Jahren in diesem Beruf in verschiedenen Stufen, zur Zeit an der Höheren Fachschulefür Sozialpädagogik in Luzern.Mitwirkung bei verschiedenen Theaterproduktionen ( Schauspieler, Requisiteur)Aufträge für div. Videoproduktionen (Expo 02, Drogenforum Innerschweiz)

ZUM TANZKlanginstallation 2003Urban Mäder / Peter Allamand

ZUM TANZ / Tanzbühnen sind was für sich und für alle. Alle sind für Tanzbühnen an und für sich. Das Unding aus Holz, amKirchweihfest oder zu neudeutsch an der Chilbi verwendet,markiert den Ort der Begehung, der Begegnung, der Aus-gelassenheit. Fast bedeuten sie die Welt, die Bretter, abge-wetzt von all den lackierten Schuhen. Ein Holzgeländer grenztden Raum des Sich-gehen-lassens deutlich ein und istzugleich Schutz für unliebsame Ausrutscher. Tanzmusik gehörtselbstverständlich dazu. Handorgeln harmonieren, manchmalharmlos naiv, zuweilen im Akkord. Lüpfig kann’s auch zugehen.Der Tanz macht die Musik, wie auch immer er ausfällt, wemauch immer was einfällt.

INSTALLATION / Die Bühne soll in ihrer Erscheinung insofernirritativ sein, als man ihre Präsenz zwischen funktional undartifiziell einschätzen muss. Dabei ist der Standort wichtig...

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Photo : Georg Anderhub

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erscheint bewegungslos und stumm. Beim Betreten mit kabel-losen Kopfhörern eröffnen sich den BesucherInnen Klang-welten aus Geräuschen und Textfragmenten, die sich je nachgewählten Weg verformen und weiter entwickeln.

Auf dem schmalen Pfad, der zur Mitte des Labyrinthes führt,werden vergangene und gegenwärtige Zeiten heraufbesch-woren. Figuren aus Sagen und Mythen begegnen Zeitgenös-sischem. Die ruhelosen, unsichtbaren Seelen des Gratzugesziehen vorbei und konfrontieren uns mit Gut und Böse,Gerechtigkeit und Vergebung, Leben und Tod. Wendet sichnämlich ein Lebender an sie, erzählen sie von ihrem Schicksal.Die Stühle im Labyrinth laden die BesucherInnen zumVerweilen und damit zur Konfrontation mit einzelnen Seelenaus dem Gratzug. Und sich selbst.

[Installations permanentes]

Wenn die Bühne im Freien zu stehen kommt, sollte sie nicht zu nah bei Häusern, Gaststätten, nicht aufPlätzen im Dorf oder in der Stadt platziert werden, denn dann überwiegt die funktionale Ebene. Ambesten sind eher abgelegene Standorte in der Natur. Wenn sie in Innenräumen zu stehen kommt, dann im modernen Museumsraum oder im öffentlichen Bereich wiederum mit der Ueberlegung, ihrefunktionale Seite nicht zu stark zu betonen.Die Klanginstallation « zum Tanz » wurde für das Projekt KLANGRAUM HEILIGKREUZ 2003 entwickelt.

KATHARINA ROSENBERGER (1971) Komponistin, New York / Zürich

Studium Gesang/Komposition in Boston und London. Seit 2001 « Faculty Fellowship » an der ColumbiaUniversität in New York. Lehrauftrag : Graduate School of Arts and Sciences, Columbia Universität (Gehörbildung/Solfège) Akustische sowohl elektro-akustische Kompositionen, Installationen, Preisträgerin des « LondonerWerkjahrs 2001 », Zuger Kulturstiftung Landis & Gyr, « Manson Award », « Mosco Carner CompositionPrize » (London 1999/2000), « Eda Rappaport Composition Prize » (New York 2003) Konzerte und diverse Projekte (Musik/Theater/Video/Tanz) in Rom, Milano, Paris, Bordeaux – « ZooBizzarre », Avignon Festival, Nîmes, London – « The Legacy of Britain », Royal Festival Hall, BathFestival, New York, Prag – Festival « atélier trideni plus » und diverse Engagements in der Schweiz.

ROOM II Konzept/Klanggestaltung : Katharina RosenbergerTextfassung : Alfred PreisigProgramming : Luke DuBois

In room II treffen die BesucherInnen auf einen grossen, leeren Raum. Auf dem Boden ist mit Steinenein rundes Labyrinth (nach alten Vorlagen) ausgelegt, darin befinden sich 4 – 5 Stühle. Der Ort

[Installations permanentes]

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3 Orte / Rue du Coppet 3, im offenen Hinterhof (hinter dem Gebäude der CSS-Versicherung)Kleiner Platz mit Bänken hinter dem Hôtel de Ville (Tribunal de District) Rue Pierre Guillot

Zeitplan

(Beginn: Freitag, 3.9.2004, 12 Uhr)12 / 14 Uhr Ausführender 314 / 18 Uhr Ausführender 318 / 21 Uhr Ausführender 121 / 24 Uhr Ausführender 3Samstag00 / 01 Uhr Ausführender 101 / 02 Uhr Ausführender 102 / 03 Uhr Ausführender 303 / 07 Uhr Ausführender 307 / 14 Uhr Ausführender 114 / 17 Uhr Ausführender 217 / 20 Uhr Ausführender 120 / 21 Uhr Ausführender 321/ 24 UhrSonntag00 / 02 Uhr Ausführender 102 / 08 Uhr Ausführender 208 / 09 Uhr Ausführender 209 /10 Uhr Ausführender 210 / 12 Uhr(Ende: Sonntag, 5.9.2004, 12 Uhr)

[Performances]

JÜRGEN KRUSCHE Geboren 1959. Künstler und Kulturtheoretiker, entwickelt zurzeit am « lnstitut for Theorie (ith) » derHochschule für Gestaltung und Kunst Zurich (HGKZ) als wissenschaftlicher Mitarbeiter einForschungsprojekt zu Raumvorstellungen in verschiedenen Kulturen, spezifisch zum japanischenBegriff « ma », deutsch (Zwischen)Raum, Zeît(raum) ; Zimmer. Ist als Gitarrist im Bereich zeit-genössischer Improvisation aktiv.(Mitglied STV und Visarte).

TATSUTO SUZUKIGeboren 1965 in Tokyo. Lebt seit einigen Jahren in Zürich (Mitglied Visarte).Arbeitet als Prozesskünstler mit dem Träger Zeit und seiner Erfahrbarkeit, und vereint darin dasPerformative und Installative.

MANFRED WERDERGeboren 1965. Komposition. Ortsspezifik. Interpretation. Lebt in Zurich.Projekte seit 1999 in der Reihen « stück 1998, seiten… » und « für eine(n) oder einige ausführende(n)(2001-) »

INTERVENTION SONORE, 48 STUNDENEin Projekt von klangzeitraum (Jürgen Krusche, Tatsuto Suzuki, Manfred Werder)Komposition : Manfred Werder

Die 48 Stunden von Freitag, 03.09.2004, 12.00 Uhr bis Sonntag, 05.09.2004, 12.00 Uhr, sind in 48Zeiteinheiten von einer Stunde unterteilt. Es gibt Zeiteinheiten, in denen die Ausführenden keineKlänge erzeugen, und Zeiteinheiten, in denen jeweils einer der drei Ausführenden Klänge erzeugt.Die drei Ausführenden befinden sich an drei spezifischen Orten der Stadt.

[P e r f o r m a n c e s ]

Page 15: Programm 2004

Anders gesagt : NATUR trifft auf TECHNIK, TECHNIK auf KULTUR, KUL-TUR auf NA-TUR (im alten griechischen Wort « techne » sind alle drei Begriffe vereint : Wissenschaft, Kunst und Handwerk).

Der Titel Klangbahn/Passage sonore spielt auf die Ortsbezogenheit an, aber auch auf dasMoment(um) der Bewegung, das einerseits in gelegentlichen Schritt-Geräuschen hörbar wird,andererseits durch den/die einzelne(n) PassantIn vollzogen wird, indem sie/er dem Sog der instal-lierten Tonquellen folgt und dadurch die Klänge sich verschmelzen und wieder trennen lässt.

Durch Geräuschfragmente, die ich rund um den Bahnhof von Monthey und innerhalb desTriebwagens gesammelt habe, verbindet Klangbahn die E-Motion mit der Motion derVerkehrsstränge (Bahn, Auto, Velo, Fussgänger) ; wieder mit dem Alltag. Die reale Verbindung desBahnhofs mit dem Aussenraum stellt die Passage (Ticketschalter, Eingangsbereich) her. Nicht von ungefähr empfängt uns die Klangbahn bereits hier. Sie signalisiert ein geheimnisvolles Ereignisund lädt zu einem surrealen Rundgang ein : « Musique d‘ameublement », « Elevator Music » derhorizontalen Art.

john wolf brennan

[Performances]

JOHN WOLF BRENNANGeboren in Dublin/Irland. Studien an der Universität Fribourg (Musikwissenschaft, Film, Germanistik),Musikhochschule Luzern, RIAM Dublin und CMS New York. Kompositionsmeisterkurse bei JamesWilson, Ennio Morricone, Edison Denisov, Klaus Huber, Heinz Holliger und Hanspeter Kyburz.Konzertreisen als Pianist, Organist und Komponist in USA, Kanada, China, Russland, Japan, Ukraine,Europa. Vokal- und Instrumentalwerke. Intensive Klangforschungstätigkeit im Bereich von transdis-ziplinären Projekten, zahlreiche literarisch inspirierte Werke. Sprechoper « Güdelmäntig » (Text :Thomas Hürlimann), Opernprojekt « Night.Shift » von Rudolph Straub nach W.H.Auden. Radio-DRS-Hörspiele « Ich zerreisse dich einen Fisch » (Franz Kafka) und « Mein liebstes Krokodil » (Th. Hürlimann/Anton Tschechow). Klanginstallation « klanggang » im Kunstmuseum Luzern, Märzbis Juli 2003. Fünf Solo-Alben (« Flügel », « Das wohlpräparierte Klavier »), Rundfunk- und CD-Einspielungen, u.a. mit Pago Libre, Sculpted Sound, Zero Heroes, Triangulation, pipelines,Momentum, Aurealis, Creative Works Orchestra. Dozent an der HGK Luzern. Mitglied der « GroupeLacroix ». Lebt in Weggis/Luzern.

KLANGBAHN / PASSAGE SONOREvon John Wolf Brennan

Klanginstallation Station AOMC Monthey/VS / Moment und Momentum : Klangbahn ist beideszugleich. Von der speziellen örtlichen und räumlichen Situation des TPC-Bahnhofs in Monthey habe ich mich zu einer Klanginstallation anregen lassen, welche Musiktöne mit Eisenbahn-Alltagsgeräuschen und den berühmten Walliser « Suonen » (Wasserleiti, Bisses) kombiniert, kon-trapunktiert, konfrontiert. Da die drei Tonspuren unterschiedlich lange sind, ergeben sich immerwieder neue Kombinationsklänge.Drei Klangquellen bilden ein akustisches DREIECK, welches unter der mit Glas überdachtenKuppelpassage im KREUZGANG installiert wird. Je nach Stand-Punkt des Passanten hört man eine,zwei oder alle drei Klangquellen : die (Eisen)Klänge der « Ferroviaire du Chablais » ; die (Wasser)Klänge der Suonen (ein alter keltischer Ausdruck) und die (Saiten)Klänge des gestrichenen undgezupften Flügels (arcopiano, pizzicatopiano).

[Performances]

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Page 16: Programm 2004

[Performances]

MARIANNE SCHUPPEGeboren in Göttingen, lebt seit 1983 in der Schweiz und seit 1990 in Basel. Studium in Bildender Kunstund Musik, u.a. bei Michiko Hirayama in Rom, erweitert durch Gesangsstudien in südindischer Musikin Madras 1983. Internationale Konzerttätigkeit als Improvisatorin und Interpretin zeitgenössischer Musik (Scelsi,Uraufführungen, solo und in vielen Besetzungen mit MusikerInnen wie Dorothea Schürch, ChristophSchiller, Willy Daum, Sylwia Zytynska, Alfred Zimmerlin, dem Klangforum Wien, dem Ensemble 2InQ,Markus Eichenbergers Domino und dem MELA Quartett.Seit 1995 entstanden eine Reihe von eigenen Kompositionen für Stimmen, sowie Musiktheater- undHörspielproduktionen in medienübergreifenden Kontexten.

PETER VITTALIGeboren in Köln, Studium der Elektrotechnik in München, Doktorat an der Ecole Nationale Supérieuredes Télécommunications in Paris, Klavier- und Musikunterricht, Industrietätigkeit in Frankreich,Deuschland und Schweiz. Seit 1999 Auftritte als Performancekünstler, zusammen mit BendichtWalthert (Kunsthalle Bern, Kunstmuseum Thun) und seit 2000 solo (Istituto Svizerro di Roma,Kaskadenkondensator Basel, Kunstmuseum Luzern). Stipendum und Atelieraufenthalt der StiftungBinz39 Scuol. Seit 2001 Art Process Inspector von Haus am Gern und Gründungsmitglied der YoungResponsible Artists.

[Performances]

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EN PLEIN CHAMPS Morton Feldman (1926 - 1987) : Three Voices (1982) für Stimme und Zuspielband Marianne Schuppe, StimmePeter Vittali, Licht und Ton

Who´d had thought that snow falls ? / Eine Zeile aus Frank O‘Haras Gedicht “Wind” (Morton Feldmangewidmet) war die Textspur, die Feldman für sein 50 minütiges Vokalstück “Three Voices” verwende-te, ein dichtes und nie abreissendes Geflecht aus drei Stimmen derselben Person. Zu “Three Voices” haben Marianne Schuppe und Peter Vittali ein Aufführungs- und Lichtkonzept fürden Aussenraum des Theatre du Crochepied entwickelt, in dem die Sängerin Teil eines Bildes wird. DerTheaterbau wird zur Bühne, die davorliegende Rasenfläche zum Zuschauerraum. Das Publikum kannkommen und gehen. Only that snow has replaced itself.

« RESPIRO »proposé par Bruno Séribat et Jacques Roman à Champéry, Balcon de l'AnnonciateurBruno Séribat : réalisateur radio, architecte sonoreJacques Roman : comédien, écrivain, metteur en scène

La voix humaine sous forme de profération, de scansion, sur une composition électroacoustique baséesur le souffle de cette voix.Le texte : « Eventuel fragment d'autre chose » a été écrit pour être « poumoné » et compose une partition qui engage le corps entier, où le sens est conduit essentiellement par le souffle. La coursedes mots ici, est emballement du coeur, du sang, de la respiration, un texte « performance » dans lamesure de sa démesure... la vie quoi !La musique : Basée sur le souffle de Jacqes Roman, enregistrée dans la chambre de réverbération del'EPFL Lausanne, cette composition se définit par un travail sur le son et le rythme effectué à l'aide dedifférents logiciels. Morphing, transposition, micro montages, filtres et traitements sur l'amplitude,la hauteur et le spectre.

Page 17: Programm 2004

Konzept II / (Das Ohr als Komponist) 1995, leitet die Beteiligten an, die Umweltklänge eines bestim-mten Hörortes nicht nach deren Ursache, sondern nach ihrer Musikalität zu hören. Es wird angest-rebt, in die Umweltklänge hineinhörend ein eigenes Musikstück, oder Fragmente davon in sich aufs-cheinen zu lassen. Dieses Hörexperiment wird in Form eines Workshops geführt, der Allen –auch derBevölkerung von Monthey zugänglich ist.

Konzept I / (Die Umkehr der Stille) 1994, stellt für die Interpreten in ihrer klingenden Umwelt diescheinbar einfache Situation her, entweder während einer Stille oder während Klingendem zu spie-len. Bei einer Aufführung greifen rationale und dualistische Mittel zu kurz ; Relatives, Subjektivesund Erfinderisches werden sich aufdrängen.

Place de Tübingen / (2004). Meine Dokumentaraufnahme vom 12. Februar 2004 an der Place deTübingen in Monthey diente mir als Hörvorlagen. Wahrnehmungen, Empfindungen und Reflexionenfliessen in einen kompositorischen Prozess ein, der am Schluss zum auskomponierten Stück führt.An gewissen Stellen der Komposition und auf definierte Parameter bezogen, reagieren dieSpielerInnen in ihrer jeweiligen Interpretation auf Umweltklänge, die während der Aufführung ander Place de Tübingen erklingen. Das Stück wird am Ort der Dokumentaraufnahme aufgeführt.

[Performances]

PETER STREIFFPeter Streiff, Komponist, ist 1944 in Bern geboren. Nach der Ausbildung zum Graphiker Musikstudiumam Konservatorium Bern. Sein Werk umfasst ca. 60 Titel mit Kammermusik, experimenteller Musikund Konzeptmusik. Aufführungen in der Schweiz, Deutschland, Frankreich und Österreich. Seit 1969als Mitglied des « Ensemble Neue Horizonte Bern » in etwa 500 Konzerten aufgetreten. ZuerstDozent am Konservatorium Winterthur, seit 15 Jahren Dozent für Musiktheorie, zeitgenössischeMusik und Komposition-Basiskurs an der « Hochschule der Künste Bern ».

L’OREILLE SUR PLACE / DAS OHR VOR ORTDrei Interventionen am selben OrtPeter Streiff, Workshop, Leitung

« Hochschule der Künste Bern », ehemalige und Diplomstudierende :Andreas Thierstein, Flöte / Christoph Schnyder, Bassklarinette / Johannes Franz, AkkordeonMathias Bühler, Oboe / Adrian Schild, Schlagzeug

Jede Situation, jeder Ort kann zur Hörsituation, zum Hörort werden. Dann nämlich, wenn wir uns zubewusstem Hören entschliessen. Was wir dabei hören, entspringt sozialen Situationen –also mens-chlichem Tun und Sein im weitesten Sinn- und kommt mit Klängen der Natur in Berührung.Seit etwa 10 Jahren stelle ich mir die Frage nach dem Bezug von komponierter Musik zum Klang derUmwelt. Wir hören in der Regel Umweltklänge auf ihre Ursache und ihre Botschaft hin. Zentral ist mir, einen Weg zu finden und zu gehen, der Klänge in sozialen Situationen und in der Natur hörendauch musikalisiert. Also : das Hören, welches im herkömmlichen Konzertritual die ganze Aufmerksamkeit auf das musi-kalische Werk und sein Wesen richtet, soll in bewusster und aktiver Art auch auf die Klänge derUmwelt gerichtet werden. Diese Umwandlung ist nicht einfach und sie ist widersprüchlich. MeineInterventionen sind deshalb keine Antworten, sondern Fragen an alle Beteiligten und Anwesenden ;Fragen, welche bei Jeder und Jedem, individuell und auf die jeweilige Situation bezogen, Antwortenauslösen können.

[Performances]

Page 18: Programm 2004

In sich ergibt aber auch jedes der vier « Solokonzerte » einGanzes.Die Zuschauerinnen gehen in den fünf Räumen während derAufführung umher und nehmen die Musik in den entspre-chenden Raumqualitäten klanglich wie optisch wahr. JederMusiker kann so einzeln gehört werden, es können aber auchalle vier MusikerInnen zusammen im zentralen Raum angehörtwerden.Auch wird der Weg vom « Raum » zum « Zwischenraum » undumgekehrt eine starke Beziehung gesetzt.Das Publikum erlebt die Vielsichtigkeit der musikalischenWahrnehmung.

POPOL LAVANCHY Le musicien barbu, au bonnet vrillé sur la tête, né en 1948 a d’abord œuvré comme facteur, instituteur, psychologue etéducateur avant de devenir contrebassiste.Après des études musicales aux conservatoires de Lausanne etGenève, Popol Lavanchy fonde le Quintette Popolien en 1989avec, au trombone, Jean François Bovard. Ce dernier l’encou-rage à développer ses talents de créateur-copmpositeur.Il écrit alors de nombreuses pièces avec contrebasse. Il participe notamment à la Fête des Vignerons en 1999. Il com-pose aussi pour le théâtre et le cinéma et collabore régulière-ment avec des auteurs, comédiens et chanteurs. Il anime aussides ateliers d’improvisation à l’EJMA. En 1996, Jean FrançoisBovard le contacte pour développer une collaboration musicaleintense en créant l’Association Eustache.

[Performances]

PETER K FREY Geboren 1941 in Baden AG. Als Kontrabassist spielt er hauptsächlich frei improvisierte Musik. Begann in den frühen Jahren als Jazzbassist und spielte mit fast allen Schweizer Jazzmusikern allerStile. Seit Ende sechziger Jahre Entwicklung einer frei improvisierten Musik ohne idiomatischeBindungen. Auftritte mit vielen internationale Musikern. Neben der Konzerttätigkeit ist er alsKomponist für musikszenische Produktionen, sowie für Installationen mit bildenden Künstler tätig.Dabei verwendet er handelsübliche und selbst entwickelte Software. Zusammen mit der KeramikerinTheres Stämpfli realisiert er seit 1993 alle zwei Jahre eine Installation TON.

DANIEL STUDER Geboren 1961 in Zürich, lebte 1981-1995 in Rom ; Hochbauzeichnerlehre, Kontrabassdiplom, Gast-komponist im elektronischen Studio in Basel, Komposition bei Johannes Schöllhorn. Spielte am Anfangder 80er Jahre Jazz-Standards ; frei Improvisation gegen Ende der 80er Jahre ; seit ca. 1990 gemischteFormen von Improvisation und Komposition. Solokonzerte ; Musik zu Videopoesien ; Musik und Text(Schiavoni-Penazzi-Studer-Orselli, zu Gedichten von E. E. Cummings ; « Ianus »). Spielt(e) Stückevon Franco Evangelisti, Mischa Käser, Alvin Lucier u.a. Unterrichtete « Freie Improvisation » an der SPMT.

RAUM UND ZWISCHENRAUMEin Projekt von Peter K Frey und Daniel Studer1999-2003

Mittelpunkt des Projektes ist der Besucher, der sich frei in verschiedenen bespielten und unbes-pielten Räumen bewegen kann. Ein Wandeln durch Klangräume – Raumklänge.Vier MusikerInnen spielen gleichzeitig in vier voneinander akustisch abgetrennten Räumen. JedeMusikerIn befindet sich somit in einem speziellen « Raumklang ». Die Musik wird aus den vierRäumen per Mikrofon in einen fünften Raum geführt und dort von vier in den Ecken aufgestelltenLautsprechern wiedergegeben.Der Musiker ist so Teil eines Ganzen, welches er sich aber nur vorstellen kann, da er die anderenMusiker nicht hören kann. Jeder Musiker interveniert laut der Vorstellung seines imaginären Ganzen.

[Performances]

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ART CLAY, DirigentGeboren in New York, lebt seit Jahren in Basel. Performancetätigkeit mit Musik, Video & Performance,spezialisiert auf selbstgeschriebene und selbstaufgeführte Werke unter Verwendung einer Vielzahlvon künstlerischen Mitteln unserer Zeit. Mitwirkung an internationalen Festivals, Rundfunk- undPlattenaufnahmen in Europa, USA und Japan. Zahlreiche Werke für elektronische und akustischeMusikinstrumente, Performance, Video und Theater. Hörspiele und Performances mit dem schweizerSchriftsteller Urs Jaeggi. Kompositionen für namhafte Solisten u.a.für Fritz Hauser, Günter Heinz,Malcolm Goldstein, Imke David u.a. In neuester Zeit Konzentration auf Theaterproduktionen mit performativem Charakter und Neue-Medien : Spinoza is(s)t... (Freiburg Staatstheater, 2000) ;Gespannte Gefährten (Gare du Nord, Basel, 2002) ; Warm@Home (MAK, Wien, 2002). Vorträge,Workshops und Seminare an verschiedenen Hochschulen (u.a. Luzern Konservatorium, Fachhoch-schule Salzburg, Schule für Gestaltung Aarau, ETH Zürich, Transart Institute, Wien).1994 Preisverleihung (Werkjahr) von Basel Stadt.

Roland Dahinden, Posaune IGeboren in Zug. Studien in Posaune und Komposition an der Musikhochschule Graz (ErichKleinschuster, Georg F. Haas), Scuola di Musica di Fiesole Florenz (Vinko Globokar), WesleyanUniversity Connecticut (Anthony Braxton, Alvin Lucier; M.A.) und Birmingham University England (Vic Hoyland; PhD). Als Posaunist konzentriert er sich auf die Neue Musik und die Improvisation/Jazz, Konzerttourneen führten ihn durch Europa, nach Amerika und Asien. KomponistenInnen wie PeterAblinger, Maria de Alvear, Anthony Braxton, John Cage, Peter Hansen, Hauke Harder, Joelle Léandre,Alvin Lucier, Chris Newman, Pauline Oliveros, Hans Otte, Lars Sandberg, Wolfgang von Schweinitz,Daniel Wolf und Christian Wolff schrieben Werke für ihn. Seit 1987 spielt er im Duo mit Hildegard Kleeb und mit ihr zusammen seit 1992 im Trio mit dem Geiger Dimitrios Polisoidis. Als Komponist gilt sein spezielles Interesse der interdisziplinären Zusammenarbeit mit bildenden Künstlern wieAndreas Brandt, Stéphane Brunner, Daniel Buren, Rudolf de Crignis, Philippe Deléglise, Inge Dick,Rainer Grodnick, Sol LeWitt, Lisa Schiess, den Architekten Morger & Degelo und dem Poet EugenGomringer.Ausstellungen mit Klanginstallationen und -skulpturen in Europa und Amerika.

[Performances]

Musiciens participant à la journée : Florence Chitacumbi (voix) / Peter Landis (saxophones)Martin Dahanukar (trompette) / Lucien Dubuis (clarinette basse) / Lucas Niggli (batterie)un élève de la Swiss Jazz School Berne / un élève de l’EJMA Lausanne.

[Performances]

Page 20: Programm 2004

wearable computer und der kompakten AOS Betriebssoftware besteht. Beide Bestandteile, die für dasSystem wichtig sind, wurden in der ETH Zürich entwickelt und während der Zusammenarbeit mit demKünstler speziell für dieses Projekt adaptiert. Geographische Koordinaten, die mithilfe des GlobalPoint System erfasst werden, erzeugen eine elektronische Spielpartitur abhängig von Computer-Algorithmen und legen sowohl den Inhalt der Komposition als auch die Spielweise für den Interpretenfest. Die Entwicklung, d.h. im wahrsten Sinne die « Richtung » der Komposition entspricht dem jewei-ligen Wanderweg der drei Posaunisten: den Parametern von Start- und Wegekoordinaten auf derNord-, Süd-, West- und Ostachse. Je weiter sich ein Interpret vom Startpunkt Monthey Theater Foyerentfernt und näher zu einem der Endpünkten am Rande von Monthey gelangt,desto mehr ändert sich seine Spielweise in Lautstärke, Tempo, Tonfarbe etc. Durch ihre Partituren werden die Performerausserdem aufgefordert, auf ausgewählte Objekte, die ihnen auf ihrem Weg begegnen (können),musikalisch-performerisch differenziert einzugehen. Somit erlebt das Publikum eine immer wiedervariierende Vielfalt von Klangereignissen, die in Abhängigkeit von den verschiedenen Orten, beidenen sich die drei Performer zum gleichen Zeitpunkt aufhalten, je unterschiedlich ausfallen.

Besonderer Dank gilt den Angehörigen des Fachbereichs Informatik an der Eidgenössischen Tech-nischen Hochschule (ETH) Zürich für die technische Entwicklung von Soft- und Hardware, für die wissenschaftliche Begleitung und die finanzielle Unterstützung: Prof. Dr. Jürg Gutknecht (Leitung),Prof. Dr. Paul Lukovicz (QBIC), Prof. Dr. Tom Stricker (System Consulting), Dr. Emile Zellner (ARM AOSPortierung), Dr. Mazda Mortasawi (Bluetooth Programmierung), Miro Tafra (CommunicationsConsulting und Hardware Sponsoring), Thomas Frey (Graphic Engine) sowie Dr. Dennis Majoe vonMASC, London.

Arthur Clay

[Performances]

Günter Heinz, Posaune IIGeboren in Zeitz. Studierte Mathematik in Halle, Musik in Dresden und Berlin. Zunächst tätig alsMathematiker an verschiedene Universitäten, 1983 Promotion. Seit 1987 freiberuflich als Musiker,Uraufführung zahlreicher zeitgenössischer Kompositionen, Konzerte mit improvisierter Musik,Rundfunk- und CD-Einspielungen in Deutschland (organic music), Schweiz (For4Ears) und USA(ALEA). 1992-93 war er Gastkomponist am Elektronischen Studio der Musikakademie Basel.Zusammenarbeit mit dem Kammerensemble Neue Musik Berlin, Neue Horizonte Bern und SEM-Ensemble New York. Seine Kompositionen wurden aufgeführt u.a. in Berlin, Moskau, Madrid und den USA. Lehraufträge in Malta und Sardinien. Im Bereich des Jazz spielte er u.a. mit Bernd Köppen,Lou Grassi, Hartmut Dorschner, Kent Carter, Bill Elgart, Michael Lythel, Agusti Fernandez. Er ist künstlerischer Leiter des Festivals Frei Improvisierter Musik in Dresden.

Thierry Madoit, [Bass] Posaune IIILebt in Paris. Sein erfinderisches Posaunenspiel manifestiert sich auch in konzeptuellen Bereichen der Musik und in erweiterten Spielmöglichkeiten auf und ausserhalb der Posaune. Er ist bekannt als « Performer des Atems und des Windes » und als Erfinder von Werkzeugen und als Sammler vonZubehörteilen. Ein Posaunist, der die improvisierte Musik und die zeitgenössische notierte Musikkreuzt. Er konzertierte u.a. mit Daunik Lazro, Le Quan Ninh, Joelle Leandre, Annick Nozati, DominqueRépécaud, Pascal Battus, Urs Leimgruber, Sophie Angel und Axel Dörner. In der Rolle des klassischenSoloisten spezialisiert er sich auf die Interpretation der Werke von John Cage und hat mit derPerkussion Quartett « Helios » gespielt.

G_P (GOING_PUBLIK) = 1.5 G_P = 1.5 ist ein Erkundungsprojekt für drei Posaune spielende Media-Performer, die sich den Raum,in dem sie sich bewegen, musikalisch erschliessen und für das Publikum akustisch und visuell erfahr-bar machen. Jeder Performer hat eine vorgegebene Route, sein Instrument zeichnet den individuellenWeg durch ein vorab definiertes Gebiet in Tönen nach. Spontane Erlebnisse, die den Performern aufihrem Weg widerfahren, greifen sie musikalisch auf. Die Umsetzung der visuellen Wahrnehmung inakustische Signale wird durch ein « Echtzeit-Partitur-System » ermöglicht, das aus einem QBIC

[Performances]

Siehe Interview s. 61

Page 21: Programm 2004

TONATEM TIMELe dimanche 5 septembre, en compagnie de trois musiciens-anima-teurs, Bill Holden débarque dans le centre ville de Monthey muni dequelques modèles de sa dernière invention sonore : le tonatem.

Après de courtes démonstrations faites par l’équipe d’animation endivers lieux, le public aura la possibilité de s'initier au maniement de cet instrument insolite. Par la suite, tous, petits et grands, ayantassisté ou participé à l'expérience seront invités à se rassembler au parc du Crochetan pour un grand jeu musicoludique : « TonatemTime ». Une version nocturne avec multiples éclairages est égale-ment prévue.

WILLIAM BENJAMIN HOLDEN JR. DIT « BILL »Je suis né en 1949 à Oak Ridge, Tennessee. A l'école secondaire, aussitôt après avoir appris à lire une partition tout en soufflant les bonnes notes, je fus admis dans la fanfare de l'école, le « marchingband ». Parallèlement j'ai joué en « combo » avec d'autres jeunes musiciens, inspiré du rythm'n blueset de la soul. Après l'obtention de mon « High School Diploma », j'ai joué dans divers orchestres pourles bals et fêtes privées. Après ma licence en histoire je suis parti « on the road » avec un orchestrerégional qui a joué dans les clubs de New York et des environs.En 1974 je suis parti pour le Maroc comme professeur d'anglais. J'ai appris à parler (et chanter) l'arabe et acquis mon goût pour la culture maghrebine .Une année de vagabondage à travers l'Afriquedu Nord et l'Europe méditerranéenne m'a amené jusqu'en Suisse où, par hasard, j'ai fait connais-sance d'un animateur musical qui a éveillé mon intérêt pour la pédagogie musicale. J'ai étudié lesdifférentes méthodes, instruments et objets sonores utilisés en Suisse et en France pour l'enseigne-ment de la musique.

En 1981 j'ai ouvert mon propre atelier musical, La Sonorie à la Chaux-de-Fonds. Quelques mois aprèsmon arrivée en Suisse, j'ai emprunté une trompette, histoire de me remettre en contact avec ma première passion. Par la suite, mon activité comme musicien professionnel (trompettiste, vocaliste,percussionniste) a pris de l'essor; ma participation au sein d'ensembles de toutes tailles et styles m'apermis d'acquérir des connaissances basés sur un vécu qui, à l'heure actuelle me nourrit encore.J’ai pu jouer sur une multitude de scènes différentes, de la boîte de nuit jusqu'au plus grand théâtrede la Suisse Romande et participer à des événements comme le Montreux Jazz Festival, le Festival deJazz de Cully, Paléo Festival, l’Exposition nationale 02, la Fête des Vignerons, le Festival Archipel.Cela fait vingt ans que j'enseigne la musique. Ma méthode d'enseignement est à l'image de « l'ins-trumentarium » de mon atelier La Sonorie. La voix, sujet principal de l'enseignement n’est pas uninstrument comme les autres (!) puisqu’il est à la fois donné à tous mais propre à chacun. Le travailcollectif donne davantage confiance à chaque participant.

[Performances]

Page 22: Programm 2004

RUDOLF KELTERBORNGeboren in Basel, Ausbildung an der Musik-Akademie der Stadt Basel (Theorie und Komposition u.a. bei G. Güldenstein und W. Geiser, Dirigieren bei A. Krannhals) und an der Universität Basel (J. Handschin). Weitere Studien bei G. Bialas, W. Fortner (Komposition) und I. Markewitch (Dirigieren).Langjährige Tätigkeit als Lehrer für Theorie, Analyse und Komposition an der Basler Musik-Akademie(1955-60), an der Nordwestdeutschen Musik-Akademie Detmold (1960-68, 1963 Ernennung zumProfessor), an Konservatorium und Musikhochschule Zürich (1968-75 und 1980-83) und an derStaatlichen Hochschule für Musik in Karlsruhe (1980-83). 1969-75 Chefredaktor der Schweiz-erischen Musikzeitung, 1974-80 Hauptabteilungsleiter Musik des Radios der deutschen Schweiz,1983-94 Direktor der Musik-Akademie Basel. 1987 gründete er zusammen mit Heinz Holliger undJürg Wyttenbach das Basler Musik Forum, für dessen Programme er bis 1997 mitverantwortlich war.Sein kompositorisches Schaffen umfasst alle musikalischen Gattungen, findet internationaleBeachtung und wurde durch zahlreiche Preise ausgezeichnet (u.a. Komponistenpreis des Schweiz.Tonkünstlervereins, Kunstpreis der Stadt Basel, Bernhard Sprengel Preis der deutschen Industrie,Conrad Ferdinand Meyer Preis, Zürcher Radiopreis). Mitglied der Freien Akademie der KünsteMannheim.Daneben Gastdirigent (vor allem eigener Werke), musiktheoretische und analytische Aufsätze undSchriften, Gastdozent u.a. in USA, England, China und Japan.

JÜRG FREYJürg Frey wurde 1953 in Aarau geboren. Nach seiner musikalischen Ausbildung wandte er sichzunächst einer Laufbahn als Klarinettist zu, später rückten seine Aktivitäten als Komponist zuse-hends in den Vordergrund.

In der Folge wurde er von verschiedenen renommierten Instituten zu Workshops, Vorträgen, alsVisiting Composer und zu Porträtveranstaltungen eingeladen Für ihn wichtige Orte seiner öffentli-chen Tätigkeit und seiner kompositorischen Entwicklung waren und sind die Konzerte im KunstraumDüsseldorf, die Wandelweiser-in-Residence-Veranstaltungen in Wien, die Porträtfestivals in Boras

[Concerts]

L’ATELIER MUSICAL DU CROCHETAN

Ensemble à géométrie variable animé par Jean Deléglise, rassemble depuis 1994 des artistes quisont avant tous des amis et ont le plaisir de la pratique de la musique de chambre. Ce plaisir ils le partagent avec le public par des concerts organisés régulièrement dans le cadre des saisons culturelles du théâtre du Crochetan.

Au cours des ans il a inscrit entre autres à son répertoire :. l'octuor de Schubert,. le septuor de Beethoven,. la Serenata Invano de Nielsen,. le septuor de Friedrich Witt. le trio pour cor, violon et piano de Brahms. le trio pour clarinette violoncelle et piano de Brahms. le quintette pour clarinette, cor, violon et piano de Fibich,. des lieder pour soprano, cor et piano ainsi que soprano clarinette,

et piano avec le concours de la soprano Brigitte Fournier. les nocturnes de Mozart pour trio vocal et trio de cors de basset

En décembre 1994 cet ensemble fut l'ambassadeur de la commune de Monthey à Tübingen, villejumelle, pour y donner un concert à l'occasion d'une fête anniversaire du jumelage.L’atelier musical du Crochetan a tissé des liens privilégiés avec la compositrice chablaisienne MarieChristine Raboud-Theurillat, puisqu’il a créé toutes ses œuvres de musique de chambre et a donné en2000 un concert entièrement consacré à ses compositions.

Les musiciens participant au concert de musique de chambre de la fête 2004 de l'ASM sont :. Valérie Bernard et Monika Cimprich, violons / Vincent Pitteloud, alto

Susan Rybicki-Varga, violoncelle / Geneviève Huot, cor / Jean Deléglise, clarinetteOlivier Reymondin, cor de basset

[C o n c e r t s ]

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(Schweden), die Zusammenarbeit mit dem Kölner Pianisten John McAlpine, dem Bozzini Quartett(Montréal) und dem Ensemble QO-2 (Bruxelles).Jürg Frey ist Mitglied des Wandelweiser Komponisten Ensembles, mit dem er regelmässig in Europakonzertiert. Er lebt mit seiner Familie in Aarau, unterrichtet Klarinette und veranstaltet als Leiter derKonzertreihe moments musicaux aarau Konzerte mit zeitgenössischer Musik.

Seine Werke sind gekennzeichnet durch eine Unaufwendigkeit im musikalischen Material, durch eineelementare Klanglichkeit, die einhergeht mit einer Präzision in den kompositorischen Haltungen.Die Kompositionen verlassen oft in Instrumentation und zeitlicher Ausdehnung den Rahmen derKonventionen und berühren Aspekte der Klangkunst, wie überhaupt Tendenzen zu beobachten sind, die rein musikalischen Bereiche zu verlassen. Das Denken in kompositorischen Serien, wie esin der Malerei gelegentlich zu beobachten ist, die Arbeit mit der ausschliesslichen Verwendung vonSprache und Text sowie performanceartige Werke lassen eine Affinität zu verwandten Kunstbe-reichen erkennen, die sich auch in Editionen oder in Künstlerbüchern zeigt, die in Einzelanfertig-ungen und in kleinen Auflagen erscheinen.

Jürg Frey : Quintett 1 (1998)Viele Stücke, die heute entstehen, werden für bestimmte Orte oder Anlässe geschrieben, sei diesder Konzertsaal, sei es eine besondere Veranstaltung, und sie füllen dann diese ihnen zugedachteFunktion an diesem Ort aus. Es gibt aber auch Stücke, bei denen der Eindruck überwiegt, dass dasMusikstück den Ort, an dem es erklingen kann, zuerst selber schaffen muss. Es scheint nicht einfachein Gefäss zu geben, in das die Musik dann hineinpasst. Das Stück schafft diesen Ort nun nicht,indem es sich behauptet und durchsetzt, sondern seine Anwesenheit ist eine viel subtilere : einzel-ne Klänge, gehaltene Töne, Formen, die eher wie Schatten sind.

Der Ort, der so geschaffen wird, ist kein geschlossener Ort, durch den der Zeitfluss in eine bestim-mte Richtung fliesst. Hier stellt sich manchmal die erstaunliche Empfindung ein, dass die Zeit querzur Musik fliesst oder dass Zeit aus allen Richtungen kommen kann und überallhin gehen kann. Soist dieser Ort, der hier entsteht, ohne Mauern, und es gehört ihm eine Durchlässigkeit und Offenheit,und vor allem sind es die Klänge, die in ihrer Unangestrengtheit nichts hinterlassen, als uns daranzu erinnern, dass sie da gewesen sind. Weite und Offenheit in dieser Musik gehen einher mit einer Präzision, die im Innern der komposito-rischen Arbeit verborgen ist und die ihr schönstes Pendant in einem Musiker finden, der einzelneTöne ohne Angestrengtheit und doch mit Hingabe zu spielen weiss. Beide, die im Innern der Musikwirksame kompositorische Arbeit und die nach aussen gerichtete Interpretation können nur gelin-gen, wenn ohne Willkür gearbeitet und gespielt wird. So entfaltet sich das Stück sachte und schafftwie von alleine im Laufe seines langen Erklingens seinen eigenen Ort, an dem es sein kann.

DANSE DES MORTS DE JACQUES DEMIERRE Cette courte pièce a été écrite suite à un voyage au Mexique en pleine période de la fête des morts.Squelettes musiciens en pâte d’amande offerts à nos appétits, têtes de morts grimaçantes à toutesles devantures, petites fanfares jouant des musiques funèbres et populaires merveilleusementvivantes, l’image de ce Mexique fêtant ces morts nous est bien connue et pourtant, au-delà de l’image, il y a cette force de vie extrême qui se dégage de ces manifestations à la fois grinçantes etprofondément humaines. Ma Danse des morts aimerait être une petite contribution à ces momentsoù l’homme ose tutoyer la Faucheuse.

Voir p. 60

[Concerts] [Concerts]

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RECYCLAGE SONOREC'est à partir d'un concept élaboré en commun par Franziska Baumann, Lukas Berchtold, JacquesDemierre et Marie Schwab, et avec divers matériaux -appareils électro-ménagers, ampoules, ferrailles, matières organiques, déchets encombrants, etc – déposés par les habitants de Montheysur le site même de la déchetterie, que le plasticien et pyrotechnicien Lukas Berchtold interviendraen proposant une série d'actions visuelles et sonores, qui seront prolongées et commentées musi-calement, à la fois acoustiquement et électroniquement, par les 3 improvisateurs-trices.Plusieurs micros, disposés à des endroits stratégiques de l'espace de la déchetterie, capteront lessons émis par l'installation et les interventions musicales. Ces sons seront traités en temps réel parun système informatique et rediffusés sur le site par Thierry Simonot, régisseur son.

MARIE SCHWABElle étudie le violon aux conservatoires de Neuchâtel et Zürich, puis la musique du nord de l’Inde à San Francisco et Bénarès.

Parallèlement à une activité d’interprète (Symphonisches Orchester Zürich comme violon solo, Baselsinfonietta, Camerata Bern, Nouvel Ensemble Contemporain,… avec de nombreux concerts en Suisse,France, Italie, Allemagne), elle s’oriente tout d’aborde vers le rock alternatif avec Débile Mentholavec lequel elle se produit sur de nombreuses scènes européennes et enregistre 2 CD.Puis son parcours musical l’amène sur la scène de l’improvisation aux côtés notamment de musicienstels que : Christophe Baumann, Urs Blöchlinger, Jacques Siron, Jacques Demierre, Tom Varner, HansKoch, Raoul Esmerode, Michel Wintsch, Doro Schürch… Elle compose également pour le théâtre. Elle enseigne le violon, l’improvisation, et la création musicale, aussi bien à l’Espace Musical àGenève que dans le cadre de projets et stages en collaboration avec diverses institutions telles queles Conservatoires suisses, les Jeunesses musicales suisses, le Festival Archipel, etc.Elle est membre du comité de l'ASM (Association Suisse des Musiciens) depuis 2000.

MARIE CHRISTINE RABOUD-THEURILLATMarie-Christine Raboud-Theurillat est née en 1948 à Monthey. Dès son plus jeune âge elle étudiele violon et le piano chez sa tante et sa mère.Elle poursuit ses études de piano dans la classe de Jean Perrin à Lausanne et l'orgue chez BernardHeiniger à Bienne. Ces études sont couronnées par 2 diplômes professionnels d'enseignement depiano et d'orgue. Elle étudie ensuite la composition avec Henri-Louis Matter, l'orchestration et ladirection d'orchestre avec Jan Dobrzelewski. Elle perfectionne son art de la baguette par plusieursstages de direction chez Ernst Schelle. Sa connaissance de l'orchestre s'est aussi forgée par plus devingt années au sein du registre des altos de l'Orchestre du Collège et des Jeunesses Musicales de Saint-Maurice. Son catalogue comprend une trentaine d'oeuvres privilégiant les instrumentssolistes, la voix et les ensembles de chambre. De nombreuses oeuvres furent créées par l'AtelierMusical du Crochetan lors de concerts dans le cadre des saisons culturelles à Monthey : le Trio à cordes en 1995, Rorate Caeli desuper en 1998, le quatuor à cordes, le duo en 2000. A son activité de compositrice, elle ajoute celles d'organiste à la paroisse de Monthey et de profes-seur de piano au Conservatoire Cantonal de Musique. Comme l'a justement remarqué le critique musical Jean Cossetto, «...d'une perfection toute clas-sique, le style de Marie-Christine Raboud-Theurillat se situe dans la ligne des grands maîtres.Cependant, l'audacieux tissu harmonique, la densité du propos et la complexité des rythmes sontbien de notre époque ».

EVOCATION OP.37Marie Christine Raboud-Theurillat (Création, 2004)Evocation est un septuor pour clarinette, cor de basset (ou basson), cor et quatuor à cordes, en troismouvements.

. Mysterioso, sostenuto

. Gioccoso

. Allegro deciso – lento – allegro deciso – sostenuto – allegro deciso

Evocation : résurgence d'effluves oscillant entre étrange et familier, sombre et clair, lourd et léger,sortant de nos tréfonds archétypique.

[Concerts] [I m p r o v i s a t i o n / p e r f o r m a n c e . . . ]

Page 25: Programm 2004

LUKAS BERCHTOLD (1952)

Sculpteur1974-1979 Ecole Supérieure d'Art Visuel, Genève, Diplôme, Option Sculpture puis perfectionnement1981 Bourse de la Ville de Genève 1989-2004 Anime l'espace RUINE. (Galerie d'Art Contemporaine) 1994-2004 Travaux collectifs avec le groupe SALAMANDRA, (feu, air, lumière)

Expositions personnelles, actions et performances (Sélection depuis 1995)1995 Performance, Triennale de Sculpture de Lancy, Genève 1997 « Pneumatico musique » Théatre du Loup, Genève 1999 MAMCO, Musée d'Art Moderne et Contemporain, Genève

Expositions collectives ( Sélection depuis 1995 )1995 Performance Tage, Pfäffikon 1996 Biennale de Sculpture de Vernier, Genève / Copy-Art, Kunsthaus, Grenchen /

Kunsthalle Krems, Autriche / Drestner Kunstfest in Hellerau, Allemagne 1997 MAMCO, Musée d’Art Moderne et Contemporain, Genève 1999 48te Biennale de Venise, espace « Oreste » 2000 Festival International de Poésie, La Rada, Locarno 2001 Festival Rümlingen, Neue Musik, Theater und Installationen : « Pyro-Apéro » 2002 EXPO. 02, Exposition Nationale Suisse

Film2001 De mèche avec le feu, un documentaire réalisé par Roland Pellarin

«… Berchtold sculpte le feu, le mouvement, le contraste, l'explosion, l'éminemment éphémèremanifestation de la poudre. La vie, en quelque sorte. Il dessine les feux, orchestre les pétards, lanceles bengales, déchaîne les vésuves comme un Vulcain halluciné et lucide à la fois…»

Gian Pozzi

[Improvisation / perormances sonore et pyrotechnique]

FRANZISKA BAUMANNFranziska Baumann ist Sängerin, Komponistin, Klang- und Performancekünstlerin.

Die Musikerin hat sich nach einer Ausbildung in klassischer Musik als Vokalistin, Improvisatorin und Spezialistin für szenische Raumklangkonzerte sowie mit Klangkompositionen internationaleinen Namen gemacht. Dies in einem Umfeld, das mit seinem Spektrum die immense Vielfalt vonPerspektiven für kreative MusikerInnen von heute widerspiegelt : von der rein akustischen Musik bis zur Sensor- und Digitaltechnik, zwischen den beiden Polen Komposition und Improvisation,zwischen Raumklangprojekten und konzertanten Bühnensituationen. Als Vokalistin integriert sie unverwechselbare mikrotonale, timbrale, sprachnahe und perkussiveVokaltechniken. Franziska Baumann entwirft in ihren Konzerten eine Klangszenerie, in der sie denRaum als Partitur, die elektronisch verarbeiteten Klänge, ihre Gesänge und Stimmaktionen konzer-tant-szenisch einbindet.Als « artist in residence » im Elektronik-Zentrum STEIM, Amsterdam, entwickelte sie ein elektro-nisch interaktives Instrumentarium, einen Sensorhandschuh, der ihr erlaubt, Stimm-, Klang- undRaumartikulationen gestisch in Echtzeit zu kontrollieren.

Mit den Klangraum Projekten bringt sie spezifische Orte im Innen- und Aussenraum in überraschen-de Zusammenhänge mit Stimme und elektroakustischer Komposition. Ihr besonderes Interesse imZusammenspiel von Raum und Musik gilt gleichermassen der Veränderung des Hörens in unge-wohnten Räumen und der Veränderung des Raumerlebens durch die Musik.

Ihre Solo und Ensemble Konzerte führten sie nach Holland, Polen, Tschechei, Italien, Rumänien,Spanien, Korea, USA und Deutschland. Sie gab Seminarien und Masterclasses an verschiedenenMusikakademien.Zusammenarbeit und Aufnahmen mit MusikerInnen wie Michel Wintsch, Matthias Ziegler, Ninh LeQuan, Anne La Berge, Fred Frith, Mick Harris, Uli Phillipp, Marc Sanders, Martin Speicher, FritzHauser, Andres Bosshard, Jürg Solothurnmann, Christoph Baumann, Jean Jacques Pedretti, HervéProvini, Bernhard Trontin, Charlotte Hug, Peter Schärli, ErikM, Günter Müller, Michel Doneda, LukasNiggli, den Tänzerinnen Valérie Métivier, Karin Minger und anderen.

[Improvisation / perormances sonore et pyrotechnique]

Page 26: Programm 2004

JÜRG WYTTENBACH Geboren in Bern. Nach Abschluss des Literargymnasiums Ausbildung zum Pianisten und Kompo-nisten am Konservatorium Bern (K. v. Fischer, Sandor Veress), von 1955-1957 am PariserKonservatorium (Yvonne Lefébure, J. Calvet). Nach anfänglicher Lehrtätigkeit an der MusikschuleBiel (1959) und am Berner Konservatorium (ab 1962) leitet er eine Ausbildungs- und Konzertklassesowie eine Klasse für die Interpretation zeitgenössischer Musik an der Musik-Akademie Basel. RegeKonzerttätigkeit als Pianist und Dirigent mit besonderem Einsatz für zeitgenössische Werke. EngeZusammenarbeit mit den Basler Theatern, zahlreiche Plattenaufnahmen. 2003 Preisträger desMarguerite Staehelin Preises. Lebt in Basel.

MARTIN SCHLUMPF Geboren am 3. Dezember 1947 in Aarau. Dort Besuch der Schulen bis zur Matura 1966. 1968 Beginndes Musikstudiums in Zürich mit folgenden Hauptfächern : Klarinette (Hansjürg Leuthold), Klavier(Warren Thew und Evelyne Dubourg), Dirigieren (Ferdinand Leitner), Theoriehauptfach und Kompo-sition (Rudolf Kelterborn). 1971 Klavierlehrdiplom, 1972 Theoriehauptfachdiplom. 1974 Komposi-tionsstudien bei Boris Blacher in Berlin.Seit 1977 Dozent für Musiktheorie an der Hochschule Musik und Theater Zürich, ab 1991 zusätzlichfür Gruppenimprovisation.

Bis 1980 vor allem als Komponist im E-Musik-Bereich tätig (diverse Preise in Kompositions-wettbewerben). Danach Rückbesinnung auf die improvisierte Musik : zuerst als Kontrabassist, seit1982 als Saxophonist und Klarinettist in eigenen Gruppen (« Swiss Fusion 84 », « Die Vögel » undvor allem « Bermuda Viereck ») sowie in diversen anderen Projekten. Seit Ende der 80er Jahre vielfältige Tätigkeit im Schnittfeld zwischen Komposition und Improvisation, in einem einem verän-derten, quasi « postmodernen » Stil.

[Concerts] [C o n c e r t s ]

SINFONIETTA DE LAUSANNE

Depuis 1981, plusieurs centaines de jeunes musi-ciens professionnels adhèrent au projet artistiquedu Sinfonietta de Lausanne. Celui-ci consiste àproposer au public des concerts symphoniquesdont la programmation sort des sentiers battus durépertoire et de présenter aux mélomanes desproductions lyriques et des aventures musicalesen tout genre.

Sous la baguette de son directeur musical, Jean-Marc Grob, comme sous la direction de nombreuxchefs invités – Ferdinand Leitner, Cyril Diederich,

Emmanuel Krivine, Louis Langrée, Jean-Claude Casadesus, Heinz Holliger et Michel Corboz, aveclequel une collaboration régulière a vu le jour – le Sinfonietta affirme une forte personnalité : jeune,engagée, voire dissidente. Des tournées ont emmené l'orchestre en France, en Allemagne, enBelgique et au Canada. L'Opéra de Lausanne et les Arènes d'Avenches ont fait appel au Sinfoniettapour une trentaine de productions lyriques. Mais l'orchestre veut surtout se distinguer par des expériences auxquelles il s'adonne avec passion : créations d'œuvres nouvelles qui permettent aux jeunes musiciens de l'orchestre et à son public de découvrir des programmes insolites.

La discographie du Sinfonietta comprend plusieurs CD, dont des opéras, de la musique symphoniqueet en particulier un disque de musique klezmer enregistré suite au grand succès obtenu au Festivalde Montreux-Vevey.

Le Sinfonietta de Lausanne est soutenu par la Municipalité de Lausanne et l'Etat de Vaud, ainsi quepar des sponsors-mécènes réguliers dont le principal est la Loterie Romande. Une Association desAmis du Sinfonietta destinée à soutenir ses activités a vu le jour il y a quelques mois.

Photo : Jacques Betant

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« WAVES »In « Waves » wird der Konzertraum als zusätzlicheskünstlerisches Mittel verwendet : den traditionell aufder Bühne wirkenden Solisten und Streichorchester wirdeine hinten im Raum platzierte Trompete entgegenges-tellt, die an formal wesentlichen Stellen ins Gescheheneingreift und gleichzeitig eine Art temporärer Widerpartzum Solo-Cello darstellt. Sozusagen umschlossen wirddas Ganze durch eine oft in Wellen auftretendeElektronik-Schicht, die sich in präzis komponierterWeise im gesamten, durch mehrere Lautsprecherabgesteckten Raum ausbreitet. Die Koordination dieserElektronik-Schicht mit den live gespielten Instru-menten geschieht durch einen Clicktrack (ein klingen-des Metronom), das dem Dirigenten via Kopfhörer vermittelt wird. Dadurch wird eine genaue polymetrischeSteuerung der Musik möglich, also ein musikalischesPolyphonie-Konzept, in dem verschiedene voneinanderunabhängige Tempoebenen in genauen Relationenzueinander erklingen.

Der elektronische Teil der Musik ist in meinem Heimstudio in Würenlingen mit Hilfe von Klang-expandern und virtuellen Samplern entstanden, die via Computer gesteuert und in speziellenProgrammen editiert wurden. Die Raumverteilung wurde ermöglicht durch eine Forschungsarbeiteiner Gruppe von Kollegen an der Hochschule Musik und Theater Zürich, dem sogenannten Ambi-sonic-Verfahren.« Waves » stellt ein imaginäres Theater mit verschiedenartigen Protagonisten dar, die sich ausunterschiedlichen Positionen und Welten miteinander in Gespräche einlassen, sich entzweien,Nebengruppen bilden, sich verabschieden, wieder auftauchen... bis sich die wichtigsten von ihnenzu einem kurzen rituellen Fest am Schluss vereinen.

[Concerts]

THOMAS DEMENGA1954 in Bern geboren. Als international renommierter Solist, Komponist und Pädagoge gehört er zu den herausragendsten Musikerpersönlichkeiten unserer Zeit. Als Kammermusiker und Solist konzertiert er an allen wichtigen Festivals und Musikzentren der Welt. Als Solist wurde er von vers-chiedensten Orchestern engagiert. Besonders intensiv widmet er sich der Neuen Musik und setztsich auch mit Improvisation auseinander. Seit 1980 leitet Thomas Demenga eine Ausbildungs- undSolistenklasse an der Hochschule für Musik in Basel.

PIERRE-ALAIN MONOTAprès ses études au Conservatoire et à l'Université de Neuchâtel, Pierre-Alain Monot est engagécomme trompette-solo de l’orchestre du Musikkollegium de Winterthour. La composition, le jeusolistique et la direction d’orchestre complètent ses activités. Directeur artistique du NouvelEnsemble Contemporain (NEC) depuis 1995, et de bern modern depuis 2003, il a dirigé différentsensembles en Suisse. Il se produit aussi en soliste. Il est membre du comité de la SSMC et profes-seur à la Musikhochschule Zürich-Winterthur.

IRIS SZEGHYIris Szeghy stammt aus der Slowakei, sie lebt und arbeitet inZürich als freie Komponistin. Das Studium der Kompositionschloss sie 1989 an der Musikhochschule in Bratislava miteiner Dissertation ab. Ihr inzwischen umfangreichesWerkverzeichnis umfasst Solo-, Kammermusik-, Orchester-sowie Vokalwerke, die mit namhaften Interpreten in verschie-denen Konzerten und Festivals in Europa, Asien und Amerikaaufgeführt wurden. Porträtkonzerte hatte sie in Stuttgart, SanDiego, Hamburg, Bremen und Dublin. Mehrere kurz- und

[Concerts]

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Page 28: Programm 2004

langfristige Stipendienaufenthalte führten sie nach Budapest, Warschau, Stuttgart, Hamburg,Worpswede, Amsterdam, San Diego, Boswil, Kompositionsaufträge erhielt sie u. a. vom Melos-EthosFestival in Bratislava, Hilliard Ensemble, Pro Helvetia, Boswiler Sommer Festival, Camerata Bern.Neben diversen Aufnahmen einzelner Werke auf Sammel-CDs erschien 2002 eine Porträt-CD mitdem Ensemble SurPlus aus Freiburg i.Br.

« VIELLEICHT, DASS UNS ETWAS AUFGINGE »für Sopran und Streichorchester nach Gedichten von Klaus Merz

2002 erhielt ich vom Künstlerhaus Boswil einen Kompositionsauftrag für das Festival BoswilerSommer, das Jubiläumskonzert zum 50. Geburtstag des Künstlerhauses (ihm ist mein Stück auchgewidmet). Das Stichwort war « Aargau und die Welt » – ich habe mich für ein Werk für Sopran undStreichorchester nach Gedichten des Aargauer Schriftstellers Klaus Merz entschieden. DieUraufführung fand am 2. Juli 2003 in der Alten Kirche Boswil statt, die Interpreten waren SylviaNopper und das Ensemble Concerto Boswil unter der Leitung von Israel Yinon.

Klaus Merz‘ Poesie war für mich eine spannende Entdeckung : mit wenig Wörtern sagt sie sehr vielaus und dies ist genau das, wonach ich auch als Komponistin auf der Suche bin. Der Kontrast zwischen der Sparsamkeit der Mittel und der Dichte der Gedanken, der « Stille » dahinter hat michmusikalisch stark inspiriert – von diesem stillen Drängen, der Stärke des Unausgesprochenen istauch mein Stück geprägt.

Aus den zahlreichen Gedichten von Klaus Merz habe ich fünf kurze, nachdenkliche Aussagen über die menschliche Existenz ausgewählt – sie beschäftigen sich mit der Hoffnung, dem Alltag, derErfahrung, dem Glück, dem Tod. Das Stück habe ich nicht als einen Liederzyklus, sondern als einkompaktes Ganzes konzipiert, als eine Art Rondo, in dem das Gedicht « Wunsch » die Schlüs-selfunktion innehat.

Iris Szeghy

[Concerts]

SYLVIA NOPPERDie in der Region Basel lebende Sopranistin Sylvia Nopper studierte zunächst Rhythmik an derMusikhochschule Trossingen und anschliessend Gesang bei Kurt Widmer am Konservatorium Basel,wo sie auch erste Anregungen zur Auseinandersetzung mit zeitgenössischer Musik erhielt. Heute ist sie eine der gefragtesten Sängerinnen der Neuen Musik-Szene und arbeitet eng mitMusikern wie Heinz Holliger oder Jürg Wyttenbach zusammen. Viele der über 80 Kompositionen, diesie zur Uraufführung brachte, wurden eigens für sie geschrieben.

Sylvia Nopper konzertiert weltweit mit ihren festen Ensembles « æquatuor » und den BaselElectronic Art Messengers « the B.E.A.M.» sowie mit anderen namhaften Orchestern und Ensembleswie Contrechamps Genève, Collegium Novum Zürich, Klangforum Wien oder Court-Circuit Paris.Neben der Neuen Musik gilt ihre besondere Liebe dem Liedgesang. Vermehrt widmet sie sich auchwieder dem traditionellen Repertoire von Oratorium und Kammermusik.

DIETER JORDI (1958)Studierte Gitarre in Winterthur (Konzertreifeprüfung 1979)und Komposition in Freiburg im Breisgau bei Klaus Huber von1981-85. Lehraufträge u.a. für Theorie am KonservatoriumWinterthur von 1983-87, seit 1992 für Gitarre, Musik undOrchester am Seminar Kreuzlingen. Konzerttätigkeit als Solistund Kammermusiker mit neuer und alter Musik. Seit 1995spielt er eine Gitarre mit 10 Saiten und auswechselbarenGriffbrettern, die ihm das Spiel in verschiedenen Tonsyste-men und Stimmungen erlaubt. Seit 1982 Veranstalter zahlrei-cher Konzerte, u.a. von 1991-97 als Präsident der IGNMZürich.

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BALZ TRÜMPY Geboren arn 4.August 1946 in Basel. Verbrachte Kindheit inGlarus.Musikalische Ausbildung arn Konservatorium Basel : Klavier(Rolf Mäser, Paul Baumgartner), Musiktheorie (JacquesWildberger, Robert Suter) und Komposition (Gerald Bennett).Kornpositionsstudien bel Luciano Berio in Rom, GleichzeitigAssistent Berios. Verschiedene Aufenthalte am IRCAM inParis. Kunstpreis des Lions-Club Basel.Seit 1979 Lehrer fûr Musiktheorie und Komposition amKonservatorium Basel. Von 1982 bis 1987 ausserdern stellver-tretender Leiter desKonservatoriums.Lebt in Nuglar bei Basel.

SPIRALGESANG FÜR ORCHESTER (1987/88)SPIRALGESANG stellt den Weg einer Melodie durch verschiedene Verwandlungsstadien dar. DieserWeg ist in der Melodie, die nach einigen Einleitungstakten von der Klarinette vorgetragen wird,selbst enthalten: Ihrer nach oben strebenden Tendenz steht das Gefälle einer harmonischenAbwärtsbewegung entgegen. Diese beiden auseinanderstrebenden Kräfte erzeugen die Gesamtformund die Entwicklung des Stückes, in dessen spiralförmigem Verlauf die Melodie immer wieder durcheinen stehenden « Klangwirbel » aufgesogen wird.Die Spirale als Vereinigung der beiden sich eigentlich widersprechenden Abläufe « Kreis » und «Linie » ist in verschiedenen Phänomenen zu beobachten: in der Musik im Quintenzirkel – er liegtauch meinem Stück zugrunde– , in der Natur im Wachstum der Pflanzen ; darüber hinaus ist dieSpirale mit ihrem Kreisen um einen zentralen Mittelpunkt ein Symbol für Entwicklungsprozesse ganzallgemein.SPIRALGESANG ist nicht entstanden, indem ich eine Melodie erfunden habe, um mit ihr die beschrie-benen Vorgänge darzustellen ; ich habe vielmehr die Tendenzen und Kräfte, die in meiner Melodieenthalten sind, freigelegt, indem ich ihnen zur klanglichen Realisierung verhalf.

Balz Trümpy

[Concerts]

Beschäftigt sich als Komponist vorwiegend mit den Schwerpunkten Mikrotonalität/Harmonik/-Tonsysteme, Musik und Sprache, Konzeptkomposition. Lebt in Winterthur.

CHROMATISCHE FANTASIEN #6 FÜR ORCHESTER, BAND 2 (1998/99)

URAUFFÜHRUNG« pas orchestre – c’est musique de chambre ». Mit dieser Begründung wurde die Aufführung dieserMusik einmal abgelehnt. So sehr ich die Ablehnung bedauerte, so sehr freue ich mich über die tref-fende Charakterisierung.Seit 1985 schreibe ich Miniaturen für verschiedene Besetzungen unter dem Titel « ChromatischeFantasien », wobei die Zyklen 5 und 6 Orchesterbesetzung verlangen, nicht ein Orchester derKlangmassen, sondern ein Orchester der vielfältigen, individuellen Instrumentalfarben. Der ersteBand (Chromatische Fantasien # 6 ) wurde am Tonkünstlerfest 1997 uraufgeführt. « Chromatik » meint hier Mikrochromatik : Bis zu fünf verschiedene Intonationsabstufungen innerhalb eines Halbtones entstehen dadurch, dass reine Intervalle bis zum 13. Teilton harmonischbezogen werden auf die zwölf Töne der temperierten Instrumente. Insofern handelt es sich um har-monische Studien. Versuchen die verschiedenen traditionellen und neuen Stimmungen undTemperaturen solche Intonationsunterschiede, wie sie in jeder komplexeren harmonische Musikauftreten, als « Fehler » auszugleichen oder zu verstecken, so werden sie hier gerade zum musika-lischen Inhalt : Es entsteht ein reiches « Melos der Fehler ».« Fantasie » bedeutet hier « exakte Einfallskraft » : Ein einfacher Zusammenhang wird in eine den-selben verdeutlichende Form gebracht : Für die Ausführenden kammermusikalische Übungen, fürdie Zuhörenden poetische Rituale.

Dieter Jordi

[Concerts]

1. ANNÄHERUNG I : EINGRENZUNG2. ANNÄHERUNG II : NADELÖHR3. ANNÄHERUNG III : STETIGE TEILUNG4. CHORAL

5. ORNAMENT6. POLYSYMMETRISCHE TROPEN (6 METAMORPHOSEN)7. KADENZ

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Photo : Martine L’ovis

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PIÈCES POUR ORGUE

Laurent Mettraux : Gethsemané pour orgueComposée en 1990, cette œuvre a été créée en 1994 à l’orgue Saint-Antoine de Verne-Bümpliz parErwin MessmerGethsemané est écrit en forme d’arche, s’élevant du silence et y retournant. L’œuvre suggère dessentiments d’attente et d’angoisse,puis d’acceptation, d’où son titreMarie-Christine Raboud-Theurillat Dialogue (extrait de 5 pièces d’orgue, op.8)Petit interlude méditatif et récitatifArthur Honegger : FugueOlivier Messiaen extrait de la Nativité : Dieu parmi nous.

PIÈCES GRÉGORIENNES

Justus es Domine Introït du Ier ton« Tu es juste, Seigneur, tu es droit dans tes décisions.Agis pour ton serviteur selon ton amour.»

Psaume 118Kyrie du Ier tonGloria du IIe tonAlleluia du VIIe ton. Domine exaude orationem meam.« Seigneur, exauce ma prière et que mon cri parvienne à toi. »

Psaume 101Sanctus du IIe tonAgnus Dei du Ier tonAve Mariia du VIIIe ton

Exécutants : Ensemble de chanteurs et de chanteuses qui se retrouvent un samedi par mois pour la joie de chanter ce répertoire unique au monde.Sous la direction du chanoine Marius Pasquier, Maître de Chapelle à l'Abbaye de St-Maurice, ils redécouvrent la saveur de ces pièces grégoriennes à la lumière des notations du IXe siècle, particulièrement celles des manuscrits de St-Gall.

[M e s s e ] [Messe]

Page 31: Programm 2004

INTERVIEW OF PROFESSOR JÜRG GUTKNECHT BY ART CLAY (Abstract)

Art Clay : John Cage said, that because of the constant development technology is continuouslyundergoing, that in the end it would make itself obsolete due to redundancy. Do you feel that tech-nology is a way to the birth of a balanced societyJürg Gutknecht : I am not sure if I understand Cage's reasoning. « Technology » is basically synony-mous with « art ». Not surprisingly, my colleague Niklaus Wirth once called the discipline of programming a « constructive art ». Now, of course the more integrated art in society is, the moreit disappears. Reverting to the original question, I can summarize that I consider technology as anintegral and unavoidable constituent of any intelligent life.

A.C. : Do you consider the role of technology in modern society having negative consequences andthat perhaps we should not have invented the wheel to begin with ?J.G.: Referring to my answer to the first question, technology is not invented. It is an integral part ofour modern society. As such, it unavoidably does have positive as well as negative consequences.Technology is just one manifestation of the polarity of our earthly life, and we better accept it as achallenge. Modern wars are fought as computer games. However, this is just art in different clothes.

A.C. : Do you think that it could be possible to develop technology for civil applications, for examplein the arts first and with the same financial backing an urgency as that for the military ?J.G.: Pragmatically, does it really matter so much if technology is pushed with the primary intentionof increasing military power and « misused » for peaceful purposes, or with the primary intentionof supporting civil applications and maliciously used for war ?

A.C. : The soundart work, Going_Publik uses as a controller a mobile phone. How does the technologyused here differ to that used in the bombing of trains in Madrid by Terrorists ? J.G. : It is exactly the same difference as the difference between a knife used by a cook and a knifeused by a murderer : none.

The complete interview can be found on the website www.asm-stv.ch

[Interview]

JACQUES DEMIERRE

Jacques Demierrre (Genève, 1954), pianiste, performer et compositeur, développe un travail musicalet sonore aux directions multiples : musique improvisée, musique contemporaine, poésie sonore,installation sonore. Depuis plusieurs années, ses compositions et réalisations sonores questionnent essentiellementl’écoute et l’espace sonore.Comme pianiste, il joue au sein de nombreuses formations de musique improvisée – Barre Philips,Urs Leimgruber, Martial Solal, Radu Malfatti, Joëlle Léandre, Urs Blöchlinger, Irene Schweizer, Hans Koch, Butch Morris, Carlos Zingaro, Barry Guy, Hann Bennink, Ikue Mori, Dorothea Schürch,etc…- et donne régulièrement des concerts de piano solo.Il a enregistré de nobmreux disques, en solo ou en groupe, dont Homard et autres pièces inquié-tantes et capitales, avec Vincent Barras (stv/asm 008)

ATELIER PÉDAGOGIQUE : « ALLO, J’ÉCOUTE… »C’est à partir de l’environnement sonore d’une vingtaine d’enfants appartenant à une classe de 5e

primaire de Monthey que s’est progressivement créée cette pièce « Allo, j’écoute… ». Avec la collaboration d’Albert Boisset et de Jean-Norbert Théoduloz, respectivement maître de classe etmaître de musique, nous avons principalement travaillé à la construction d’une écoute active quiprendrait en compte les différents espaces sonores vécus quotidiennement par les enfants. Sons du corps, sons domestiques, sons de l’école, sons de l’espace public, sons urbains et sons de lanature, ces différents lieux du son ont été expérimentés. À travers des récoltes de sons, des enre-gistrements, des observations du son propagé, des improvisations avec des objets sonores trouvésou avec un instrumentarium traditionnel, l’établissement de cartes sonores, de parcours sonores, derépertoires de sons, puis la ré-élaboration de ce matériau sonore accumulé, est née une partition, àla fois écrite et orale, mélangeant sons fixés et sons en direct, sons corporels ou vocaux et sonsinstrumentaux, qui porte un regard, une oreille, à la fois curieuse et émerveillée, sur le quotidiensonore de ces jeunes habitants de Monthey.

Jacques Demierre

[A t e l i e r p é d a g o g i q u e ]

Page 32: Programm 2004

La Direction et le Personnel de l’hôtel vous souhaitentune année haute en couleur et vous proposent dedécouvrir l’ambiance chaleureuse de leur œnothèque.

« LE VERRE À PIED »Ouvert du lundi au samedi de 10h30 à 13h00 et de 17h00 à 21h00

Au programme. Dégustation de crus au verre ou à l’once

deux propriétaires encaveurs proposent leur sélection.. Un programme personnalisé de dégustations guidées.

Au plaisir de vous y rencontrer !

Avenue des Prés Beudin 20 / CH-1920 MartignyTél. +4127 720 13 13 / Fax +4127 720 13 [email protected] / www.hotelduparc.ch

Tous les joursToutes les semainesToute l’année

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Page 33: Programm 2004

Organisation : ASSOCIATION SUISSE DES MUSICIENSSCHWEIZERISCHER TONKÜNSTLERVEREINAv. du Grammont 11 bis / 1007 LausanneTel. 021 614 3290 / Fax 021 614 [email protected] / www.asm-stv.ch

En partenariat avec COLLECTIF ENVIRONNEMENT SONOREAssociation RENCONTRES A.M.E.CP 20161 / Place du Bourg 11 / CH 1920 Martigny

Et en collaboration avec Groupe des architectes de la SIA, section valaisanne GA-SIA-VS

Avec le soutien de :

FONDATION NICATI-DE LUZECanton de ZurichCIMO Compagnie Industrielle de Monthey

VILLE DE MONTHEY