producteurs pomme de terre de la filière Printemps 2012 · N°45 Edito Sommaire Lettre...

SommaireEdito SommaireEditoN°45

Lettre d’information

producteurs de la f i l i è re pomme de te r re

Edito

En bref…

Auto-production de plant

Organisation de la filière pomme de terre

Découplage des aides féculières

Cahier technique (Cahier détachable)

POTATOEUROPE 2012

RUCIP 2012

Congrès UNPT 2012

Actions régionales

Merci à tous !

N otre congrès 2012 aura été de haute tenue ! Une très belle participation, des débats de fonds intéressants, des

échanges constructifs dans et en dehors de la salle, une atmosphère chaleureuse malgré le froid glacial de ce jour nous permettront à tous de garder une très belle et très forte image de ce congrès.

Je profite de cet édito pour vous remercier une nouvelle fois. En effet, c’est grâce à cette forte mobilisation et à cette réussite que nous pouvons être connus et recon-nus à l’extérieur. Ainsi, nous serons plus forts pour pouvoir défendre les intérêts de tous les producteurs de pommes de terre. Nous retiendrons des annonces du Conseiller du Ministre l’extension d’usage avec AMM pour Amistar et Ortiva. Nous allons enfin pouvoir travailler dans le même cadre législatif que nos voisins sur ce sujet. Nous retiendrons également les encouragements à travailler sur un encadre-ment de l’autoproduction de plant. Sur ce sujet, les producteurs et industriels fécu-liers viennent de signer un accord interprofessionnel qui permet d’encadrer cette production au niveau sanitaire. C’est un point excessivement important pour l’UNPT car nous attachons énormément d’importance à la qualité sanitaire du territoire. C’est un atout pour la France et il s’agit de le préserver. Pour cela, un suivi régulier de tout type de production et donc de l’autoproduction de plant doit être mis en place. En outre, cet accord renvoi à des accords privés avec chaque obtenteur pour négo-cier le montant des droits d’obtenteurs dont doivent s’acquitter les producteurs. Nous soutenons cet accord qui responsabilise les producteurs, qui nous oblige à faire des efforts vis-à-vis de la qualité sanitaire et qui permet, enfin, de trouver des accords permettant à tout auto-producteur de contribuer à sa juste mesure au financement de la recherche variétale. Ce n’est pas un sujet facile, ni à discuter, ni à mettre en place mais j’espère qu’il permettra aux autres secteurs de la pomme de terre d’avancer sur cette thématique.Enfin, au moment des plantations, je voudrais revenir sur ce message fort de notre congrès : plantons en fonction de ce qu’on sait vendre. Produisons la qualité deman-dée par le marché. Les 10% de rendement en plus de cette année auront entrainé une chute des cours du marché libre préjudiciable à tous. A l’heure de planter, soyons professionnels et responsables.

Patrick TRILLON,Président de l’UNPT

Union Nationale des Producteurs de Pommes de Terre

M. Patrick TRILLON, PrésidentM. Martin MASCRÉ, Directeur

43-45, rue de Naples 75008 Paris Tél. : 33(0)1 44 69 42 40 Fax : 33 (0)1 44 69 42 41

[email protected]

Contact PROFIL :François-Xavier BROUTIN

unionnationaledes producteursde pommesde terre

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2012

Date à retenir !Date à retenir !Date à retenir !Le 10Le 10Le 10èmeèmeème Congrès de l’UNPT Congrès de l’UNPT Congrès de l’UNPT

aura lieu le aura lieu le aura lieu le Jeudi 14 Février 2013Jeudi 14 Février 2013Jeudi 14 Février 2013, , ,

à PARIS (75)à PARIS (75)à PARIS (75)

En bref…En bref…

p r o d u c t e u r s d e l a f i l i è r e p o m m e d e t e r r e

> Diffusion d’un guide pour les bonnes pratiques des traitements de tubercules de semences de pommes de terre

Les pratiques des traitements de tubercules de semences de pomme de terre évoluent depuis quelques années. Elles s’orientent pour tous les types de production vers une utilisation de plus en plus fréquente des spécialités phytopharma-ceutiques applicables par pulvérisation.

Cette réflexion est basée sur un état des lieux des pratiques, leurs évolutions ainsi que les enjeux forts liés à la santé de l’applicateur et à l’optimisation des traitements. Elle a amené un certain nombre d’acteurs de la filière à réfléchir ensemble au sein d’un groupe de travail pour proposer aux utilisateurs des recommandations sur les bonnes pratiques à mettre en œuvre lors des traitements de tubercules de semences de pommes de terre.

Initié en 2006, ce groupe de travail a réuni :

¬ des professionnels de la filière plants représentés par :

• La FN3PT avec ses Organisations de Producteurs : Comité Nord Plants de Pommes de Terre, Bretagne-Plants et Grocep,

• des collecteurs : Desmazières, Germicopa, Huchette Cap Gris-Nez, Triskalia,

¬ ARVALIS - Institut du Végétal,

Et avec la participation de la DGAL et l’accompagnement de la société Bayer pour son activité Crop Protection en France.

Les recommandations du groupe de travail ont été rassemblées dans un document de référence : le « Guide des bonnes pratiques des traitements de tubercules de semences de pommes de terre ». Celui-ci a pour objectif d’encadrer et d’opti-miser au mieux l’opération de traitement, délicate et importante pour favoriser une production de qualité sans compro-mettre la santé des opérateurs et la valeur des plants certifiés.

Ce document est destiné à toute structure amenée à traiter des plants, qu’elle soit exploitation agricole, structure collec-tive ou prestataire de service. Il est valable pour toutes les spécialités phytopharmaceutiques homologuées ou matériels d’application commercialisés et reconnus en tant que tel.

Le « Guide des bonnes pratiques des traitements de tubercules de semences de pommes de terre » est désormais dispo-nible gratuitement en téléchargement sur les sites internet des organismes qui ont contribué à son élaboration, ainsi que ceux de l’UNPT (Page d’accueil – actualités au 27/02/12) et du GNIS.

> Etablissements DUCHEMIN (14)Concilier pomme de terre et innovation

Contrairement aux idées reçues, l’innovation peut être à la portée de tous, quel que soit son secteur d’activité. Produc-teurs de pommes de terre à Tourville-sur-Odon, dans le Calvados, les Etablissements Duchemin en sont l’exemple au travers d’une gamme de produits que seules cinq entreprises françaises sont en mesure de proposer : la pomme de terre vapeur au four à micro-ondes.

Le nouveau site Internet www.pommedeterre-duchemin.com confirme le dynamisme de l’entreprise.

> Aides pour les bâtiments de stockage (FranceAgriMer)Un Bulletin Officiel du Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du ter-ritoire a officialisé la décision prise par le Conseil spécialisé des fruits et légumes de FranceAgriMer du 14 février : celle-ci concerne la mise en place d'aides financières destinées aux investissements pour la construction et l'aménagement de bâtiments de stockage de pommes de terre. Ces aides, dotées d’une enveloppe globale de près de 900 K€, concernent l’ensemble des différentes filières pomme de terre : plants, consommation, transformation et fécule. Le producteur sou-haitant obtenir un financement pour son projet doit répondre à un appel à candidature ouvert entre le 24 février et le 16 avril 2012. Il fait parvenir son dossier dûment complété à FranceAgriMer, après l’avoir fait visé par un technicien régional référencé (liste disponible sur le site de FranceAgriMer).

Celui-ci peut également l’aider dans l’élaboration de ce dossier. (Source : Michel MARTIN, ARVALIS – Institut du végétal). Plus d’informations sur www.producteursdepommesdeterre.org (Page d’accueil – actualités au 02/03/12)

> GIPT : signature d’un accord interprofessionnel relatif à l’utilisation de variétés féculières de pommes de terre issues de plants autoproduits

Un accord interprofessionnel du GIPT, Groupement Interprofessionnel pour la valorisation de la Pomme de Terre, vient d’être signé pour les variétés de pommes de terre destinées à produire de la fécule, afin d’assurer la sécurité sanitaire du territoire et de faciliter la mise en place de conventions privées portant sur les droits d’obtenteur. C’est un accord cadre qui permet aux obtenteurs qui le souhaitent, de conclure une convention sur l’instauration de droits d’obten-teurs sur plants autoproduits, en concertation avec les organisations de producteurs et les féculiers concernés.

Cet accord précise les conditions d’utilisation de variétés de pommes de terre féculières issues de plants autoproduits, y figurent notamment :

¬ la réalisation d’analyses sur certains parasites de quarantaine,

¬ le paiement d’une cotisation création variétale à l’obtenteur concerné.

MODE D’ACTION UNIQUE CONTRE MILDIOU ET ALTERNARIOSEPROTECTION DES TUBERCULESRÉSISTANCE AU LESSIVAGE

Adério®: 8,33% de zoxamide, 66,7% de mancozèbe. AMM N°2000338. Xn, Nocif - N, Dangereux pour l’environnement. Marque déposée sous License Gowan Comércio Internacional e Serviços, Limitada, Avenida do Infante 50 – 9004 – 521 Funchal – Madeira – Portugal. GOWAN France SAS - 5, rue du Gué - 77139 Puisieux tel : 01 64 36 61 61 - fax 01 60 44 70 61 - www.gowanfrance.com SAS au capital de 50 000€ - RCS de Meaux - SIRET 520 833 054 00015

Pour aujourd’huiet pour demain

FONGICIDEÀ PRÉVOIR DANS TOUS LES PROGRAMMES

DE PROTECTION POMMES DE TERRE

Adério® est particulièrement recommandé dès le début de la floraison

En bref…En bref… En bref…


> Diffusion d’un guide pour les bonnes pratiques des traitements de tubercules de semences de pommes de terre

Les pratiques des traitements de tubercules de semences de pomme de terre évoluent depuis quelques années. Elles s’orientent pour tous les types de production vers une utilisation de plus en plus fréquente des spécialités phytopharma-ceutiques applicables par pulvérisation.

Cette réflexion est basée sur un état des lieux des pratiques, leurs évolutions ainsi que les enjeux forts liés à la santé de l’applicateur et à l’optimisation des traitements. Elle a amené un certain nombre d’acteurs de la filière à réfléchir ensemble au sein d’un groupe de travail pour proposer aux utilisateurs des recommandations sur les bonnes pratiques à mettre en œuvre lors des traitements de tubercules de semences de pommes de terre.

Initié en 2006, ce groupe de travail a réuni :

¬ des professionnels de la filière plants représentés par :

• La FN3PT avec ses Organisations de Producteurs : Comité Nord Plants de Pommes de Terre, Bretagne-Plants et Grocep,

• des collecteurs : Desmazières, Germicopa, Huchette Cap Gris-Nez, Triskalia,

¬ ARVALIS - Institut du Végétal,

Et avec la participation de la DGAL et l’accompagnement de la société Bayer pour son activité Crop Protection en France.

Les recommandations du groupe de travail ont été rassemblées dans un document de référence : le « Guide des bonnes pratiques des traitements de tubercules de semences de pommes de terre ». Celui-ci a pour objectif d’encadrer et d’opti-miser au mieux l’opération de traitement, délicate et importante pour favoriser une production de qualité sans compro-mettre la santé des opérateurs et la valeur des plants certifiés.

Ce document est destiné à toute structure amenée à traiter des plants, qu’elle soit exploitation agricole, structure collec-tive ou prestataire de service. Il est valable pour toutes les spécialités phytopharmaceutiques homologuées ou matériels d’application commercialisés et reconnus en tant que tel.

Le « Guide des bonnes pratiques des traitements de tubercules de semences de pommes de terre » est désormais dispo-nible gratuitement en téléchargement sur les sites internet des organismes qui ont contribué à son élaboration, ainsi que ceux de l’UNPT (Page d’accueil – actualités au 27/02/12) et du GNIS.

> Etablissements DUCHEMIN (14)Concilier pomme de terre et innovation

Contrairement aux idées reçues, l’innovation peut être à la portée de tous, quel que soit son secteur d’activité. Produc-teurs de pommes de terre à Tourville-sur-Odon, dans le Calvados, les Etablissements Duchemin en sont l’exemple au travers d’une gamme de produits que seules cinq entreprises françaises sont en mesure de proposer : la pomme de terre vapeur au four à micro-ondes.

Le nouveau site Internet www.pommedeterre-duchemin.com confirme le dynamisme de l’entreprise.

> Aides pour les bâtiments de stockage (FranceAgriMer)Un Bulletin Officiel du Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du ter-ritoire a officialisé la décision prise par le Conseil spécialisé des fruits et légumes de FranceAgriMer du 14 février : celle-ci concerne la mise en place d'aides financières destinées aux investissements pour la construction et l'aménagement de bâtiments de stockage de pommes de terre. Ces aides, dotées d’une enveloppe globale de près de 900 K€, concernent l’ensemble des différentes filières pomme de terre : plants, consommation, transformation et fécule. Le producteur sou-haitant obtenir un financement pour son projet doit répondre à un appel à candidature ouvert entre le 24 février et le 16 avril 2012. Il fait parvenir son dossier dûment complété à FranceAgriMer, après l’avoir fait visé par un technicien régional référencé (liste disponible sur le site de FranceAgriMer).

Celui-ci peut également l’aider dans l’élaboration de ce dossier. (Source : Michel MARTIN, ARVALIS – Institut du végétal). Plus d’informations sur www.producteursdepommesdeterre.org (Page d’accueil – actualités au 02/03/12)

> GIPT : signature d’un accord interprofessionnel relatif à l’utilisation de variétés féculières de pommes de terre issues de plants autoproduits

Un accord interprofessionnel du GIPT, Groupement Interprofessionnel pour la valorisation de la Pomme de Terre, vient d’être signé pour les variétés de pommes de terre destinées à produire de la fécule, afin d’assurer la sécurité sanitaire du territoire et de faciliter la mise en place de conventions privées portant sur les droits d’obtenteur. C’est un accord cadre qui permet aux obtenteurs qui le souhaitent, de conclure une convention sur l’instauration de droits d’obten-teurs sur plants autoproduits, en concertation avec les organisations de producteurs et les féculiers concernés.

Cet accord précise les conditions d’utilisation de variétés de pommes de terre féculières issues de plants autoproduits, y figurent notamment :

¬ la réalisation d’analyses sur certains parasites de quarantaine,

¬ le paiement d’une cotisation création variétale à l’obtenteur concerné.

A vos agendas1er, 2 et 3 Juin 2012 : Terres en Fête à Tilloy les Mofflaines (62)12 et 13 Septembre 2012 : PotatoEurope à Villers-Saint-Christophe (02)14 février 2013 : Congrès UNPT à Paris (75)

Lettre d’information - N°45

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2012

PRODUITS POUR LES PROFESSIONNELS : UTILISEZ LES PRODUITS PHYTOPHARMACEUTIQUES AVEC PRÉCAUTION.AVANT TOUTE UTILISATION, LISEZ L’ÉTIQUETTE ET LES INFORMATIONS CONCERNANT LE PRODUIT.

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Pour aujourd’huiet pour demain

FONGICIDEÀ PRÉVOIR DANS TOUS LES PROGRAMMES

DE PROTECTION POMMES DE TERRE

Adério® est particulièrement recommandé dès le début de la floraison

Aujourd’hui , la qualité sanitaire du ter-ritoire est un atout en France qu’il faut savoir préserver. Ainsi, tout doit être mis en œuvre pour assurer que notre territoire reste indemne de parasites de quarantaine.

Le plant certifié est testé vis-à-vis des mala-dies de quarantaine et apporte donc une garantie à son acheteur.

Néanmoins, l’UNPT préconise une analyse systématique de tout plant certifié issu de pays reconnus à risques par l’administration. Il s’agit des plants provenant des Pays-Bas, d’Allemagne, du Danemark et de la Pologne. L’UNPT demande aux producteurs d’exi-ger de leurs vendeurs de plants une ana-lyse complémentaire vis-à-vis de Ralsto-nia et Clavibacter. Cette année encore, la convention de soli-darité entre les deux interprofessions, le GIPT et le CNIPT, peut permettre d’indem-niser tout producteur en cas de découverte de l’un de ces deux parasites de quarantaine. Pour tout producteur, une simple décla-ration des plantations réalisée à l’UNPT avant le 30 juin 2012 permettra en outre d’être éligible à la convention de solidarité.

Concernant l’utilisation de plants auto-pro-duits, l’UNPT recommande vivement à tous les producteurs de faire procéder à une

analyse vis-à-vis de Ralstonia et Clavibac-ter pour s’assurer d’une bonne maitrise de la qualité sanitaire. Cette analyse permet en outre de pouvoir émarger à la convention de solidarité en matière de maladies de quaran-taine. L’UNPT recommande également une recherche de Globodera et de Meloydogine. La recherche de ces 4 types de parasites coute dans les environs de 200 €/lot analysé.*

Pour diverses raisons, en particulier écono-miques mais également sanitaires, un pro-ducteur peut vouloir auto produire son plant. Il est nécessaire dans ce cas, de répondre à la réglementation en vigueur. Dans ce cadre, l’UNPT rappelle que l’auto-production de plant de pommes de terre est réglementée à la fois par des textes européens et des textes nationaux.

L’auto-production concerne la production personnelle de plant qui ne doit en aucun cas être vendue, échangée ou donnée à son voisin.Selon le type de protection (propriété intel-lectuelle), il est possible ou non d’auto-pro-duire une variété de pomme de terre. Trois cas sont à différencier, il est :

¬ possible de faire de l’auto-production de plant de variétés libres, sans avoir à payer de droits d’obtenteurs.

¬ possible de faire de l’auto-production de plant de variétés protégées au niveau communautaire, à condition de payer une payer 50% des droits d’obtenteurs à la SICASOV (règlement (CE) n° 1768/95). Il est préférable, dans ce cas, de se déclarer auprès de la SICASOV après plantation. (Voir modèle ci-après)

¬ strictement interdit de faire de l’auto-production de plant fermier de variétés protégées uniquement au niveau fran-çais. (voir liste ci-dessous). Cette situation va évoluer car une nouvelle loi a été votée fin 2011 qui permettra d’auto-produire ce type de plant moyennant déclaration et paiement d’une partie des droits d’ob-tenteurs. Cette loi ne s’applique pas cette année car le décret d’appli-cation de la loi qui doit passer en Conseil d’Etat n’est pas paru.

Enfin, la législation communautaire prime sur la législation nationale. C'est-à-dire qu’il est possible de faire de l’auto-production de plant de variétés protégées à la fois au niveau communautaire et au niveau national, à condition de payer une payer 50% des droits d’obtenteurs à la SICASOV.

¬

* Vous pouvez faire réaliser vos analyses par le Eurofins – IPL de Loos-en-Gohelle :81 bis rue Bernard Palissy - 62750 LOOS EN GOHELLE tél. : 03 21 08 62 83 - fax : 03 21 43 97 72 - Votre contact dédié : [email protected]

Liste des variétés actuellement interdites à l’auto-production en France :ACCENT CILENA MANON PRODUCENT

ADORA CLEOPATRA MARIANA QUARTA

AGATA CONCURRENT MARITIEMA REMARKA

AGRIA ESCORT MINERVA RIKEA

AIDA EUROPA MONDIAL RUBIS

ANAIS FELSINA MORENE SAMBA

ASTERIX FRESCO NADINE SECURA

ATLAS FRIESLANDER NOVITA SHEPODY

BARTINA FRISIA OBELIX STARLETTE

BERBER HINGA ONDINE STEMSTER

BIMONDA IMPALA O'SIRENE STROMA

CALGARY KARDAL PAMINA TENOR

CARLITA LADY ROSETTA PANDA TIMATE

CENTAURE LINZER DELIKATESS PONTO TURBO

LISETA

Quelle réglementation pour le plant de pomme de terre ?


Nous noterons que les variétés Charlotte et Monalisa, anciennement interdites, sont aujourd’hui tombées dans le domaine public et peuvent donc être multipliées en auto-production.

Modèle de lettre à adresser à la SICASOV , après plantation, pour s’acquitter des droits d’obtenteurs :

Lettre à adresser à :

¬ possible de faire de l’auto-production de plant de variétés protégées au niveau communautaire, à condition de payer une payer 50% des droits d’obtenteurs à la SICASOV (règlement (CE) n° 1768/95). Il est préférable, dans ce cas, de se déclarer auprès de la SICASOV après plantation. (Voir modèle ci-après)

¬ strictement interdit de faire de l’auto-production de plant fermier de variétés protégées uniquement au niveau fran-çais. (voir liste ci-dessous). Cette situation va évoluer car une nouvelle loi a été votée fin 2011 qui permettra d’auto-produire ce type de plant moyennant déclaration et paiement d’une partie des droits d’ob-tenteurs. Cette loi ne s’applique pas cette année car le décret d’appli-cation de la loi qui doit passer en Conseil d’Etat n’est pas paru.

Enfin, la législation communautaire prime sur la législation nationale. C'est-à-dire qu’il est possible de faire de l’auto-production de plant de variétés protégées à la fois au niveau communautaire et au niveau national, à condition de payer une payer 50% des droits d’obtenteurs à la SICASOV.

¬

* Vous pouvez faire réaliser vos analyses par le Eurofins – IPL de Loos-en-Gohelle :81 bis rue Bernard Palissy - 62750 LOOS EN GOHELLE tél. : 03 21 08 62 83 - fax : 03 21 43 97 72 - Votre contact dédié : [email protected]

Liste des variétés actuellement interdites à l’auto-production en France :ACCENT CILENA MANON PRODUCENT

ADORA CLEOPATRA MARIANA QUARTA

AGATA CONCURRENT MARITIEMA REMARKA

AGRIA ESCORT MINERVA RIKEA

AIDA EUROPA MONDIAL RUBIS

ANAIS FELSINA MORENE SAMBA

ASTERIX FRESCO NADINE SECURA

ATLAS FRIESLANDER NOVITA SHEPODY

BARTINA FRISIA OBELIX STARLETTE

BERBER HINGA ONDINE STEMSTER

BIMONDA IMPALA O'SIRENE STROMA

CALGARY KARDAL PAMINA TENOR

CARLITA LADY ROSETTA PANDA TIMATE

CENTAURE LINZER DELIKATESS PONTO TURBO

LISETA

Quelle réglementation pour le plant de pomme de terre ?


Nous noterons que les variétés Charlotte et Monalisa, anciennement interdites, sont aujourd’hui tombées dans le domaine public et peuvent donc être multipliées en auto-production.

Modèle de lettre à adresser à la SICASOV , après plantation, pour s’acquitter des droits d’obtenteurs :

« Monsieur le Directeur,

Je soussigné, M . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ,

demeurant à . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

déclare avoir utilisé X tonnes de plants autoproduits de

pommes de terre de la variété . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Cette déclaration est faite afin de pouvoir m’acquitter du

montant des droits d’obtenteurs dont je suis redevable.

Je vous prie de bien vouloir recevoir mes meilleures saluta-

tions »

M. Le Directeur

SICASOV

7, rue du Coq Héron

75030 Paris Cedex 01Lettre à adresser à :


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2012

Auto-production de plants


Barème des montants SICASOV pour la dernière campagne 2011-2012 pour des variétés utilisées en auto-production (50% du barème plant certifié), en €/tonne de plants utilisés :

Barème de prix hors taxes (19.6% de TVA à régler en sus)

VARIÉTÉ €/T VARIÉTÉ €/T VARIÉTÉ €/T VARIÉTÉ €/TADRIANA 22,00 DINKY 24,50 NAGA 22,00 CHAIR FERME

ALADIN 13,75 DITTA 18,75 NATURELLA 22,00 ALLIANS 24,00

ALASKA 22,00 DOREMI 22,00 NAZCA 22,00 ALTESSE 20,00

ALBANE 24,50 DUCHESSE 17,50 NESSMA 52,50 AMANDINE 27,50

ALMERA 16,25 EDEN 22,00 NOISETTE 17,50 ANNABELLE 25,00

ALOWA 24,50 ELDORADO 30,00 OCEANIA 22,00 ANOE 20,00

AMOROSA 13,75 EL PASO 16,25 OPERLE 22,00 BERNADETTE 21,00

AMPERA 13,75 ELODIE 52,50 ORIANA 20,00 CECILE 25,00

ANDEAN SUNRISE 18,75 EMERAUDE 22,00 PAMELA 24,50 CELTIANE 52,50

APOLLINE 24,50 ESMERALDA 22,00 PENELOPE 22,00 CHERIE 27,50

ARIELLE 13,75 ESTRELLA 21,00 PERLINE 22,00 CIRIELLE 24,00

ARINDA 13,75 FABIANA 24,50 PEPITE 94F2042 22,00 COROLLE 27,50

ARMADA 13.75 FLORETTE 17,50 PLATINA 18,50 FRANCELINE 50,00

ARNOVA 16.25 FLORICE 22,00 POUPETTE 24,50 GALANTE 52,50

ARROW 16,25 FOLVA 20.50 PRINTALINE 52,50 GOURMANDINE 24,00

ARTEMIS 16,25 FONTANE 13.75 RAJA 16,25 GOURMET 24,00

AUREA 22,00 FRIBEL 52,50 RED FANTASY 20,50 JAQUELINE 21,00

BABEL 22,00 FRIDOR 22,00 RED MAGIC 24,50 JULIETTE 27,50

BELLINDA 20,50 FUEGO 24,50 RED SCARLETT 20,00 LEONTINE 25,00

BINELLA 13.75 GREDINE 17,50 RIVIERA 13,75 MARILYN 25,00

BLONDINE 22,00 HERMINE 22,00 RODEO 20,00 MAYFLOWER 22,40

BLUE BELLE 24,50 INNOVATOR 15,00 ROKO 16,25 POMPADOUR 25,00

BONDEVILLE 22,00 ISABEL 17,50 ROSANNA 24,50 FÉCULIÈRES

CAESAR 21,00 JEANNETTE 22,00 RUDOLPH 16.25 AMYLA 17,25

CARRERA 21,00 JELLY 20,50 SAFRANE 14,65 FLOKY 22,50

CERISA 20,00 JUNIOR 13,75 SALINE 20,00 IRIDA 22,50

CHALLENGER 17,50 KONDOR 13,75 SASSY 24,50 NAFIDA 22,50

CHIPIE 22,00 KURODA 13,75 SERAFINA 21,00 STARTER 17,25

CHOPIN 21,50 LADY FELICIA 55,00 SHAKIRA 22,00 STAYER 13.75

CICERO 20,00 LAURA 22,50 SINORA 13,75 STARTER 17,25

COLORADO 22,00 LOANE 24,50 SOLEN 22,00 STAYER 13.75

COQUINE 17,50 LOUISANA 22,00 SOLEIA 22,00

CORRIDA 22,00 MAESTRO 24,50 SURYA 22,00

COURAGE 15,00 MAGNUM 22,00 SYNERGY 52,50

CROSTY 24,50 MANITOU 16,25 TOUAREG 22,00

CYNTHIA 24,50 MARABEL 20,50 TRESOR 16,25

CYRANO 21,50 MARANCA 16,25 TRIOMPHE 52,50

DAIFLA 24,50 MARGOD 18,70 UNIVERSA 22,00

DAISY 24,50 MARINE 24,50 VICTORIA 17,50

DALI 20,00 MARKIES 13,75 VIVALDI 20,00

DALIDA 17,50 MATADOR 13,75 VOYAGER 19,00

DEBORA 21,00 MELODY 55,00 YONA 24,50

DELICE 22,00 MILVA 20,50

DELPHINE 21,00 MONACO 13,75

MOZART 20,00

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Barème des montants SICASOV pour la dernière campagne 2011-2012 pour des variétés utilisées en auto-production (50% du barème plant certifié), en €/tonne de plants utilisés :

Barème de prix hors taxes (19.6% de TVA à régler en sus)

VARIÉTÉ €/T VARIÉTÉ €/T VARIÉTÉ €/T VARIÉTÉ €/TADRIANA 22,00 DINKY 24,50 NAGA 22,00 CHAIR FERME

ALADIN 13,75 DITTA 18,75 NATURELLA 22,00 ALLIANS 24,00

ALASKA 22,00 DOREMI 22,00 NAZCA 22,00 ALTESSE 20,00

ALBANE 24,50 DUCHESSE 17,50 NESSMA 52,50 AMANDINE 27,50

ALMERA 16,25 EDEN 22,00 NOISETTE 17,50 ANNABELLE 25,00

ALOWA 24,50 ELDORADO 30,00 OCEANIA 22,00 ANOE 20,00

AMOROSA 13,75 EL PASO 16,25 OPERLE 22,00 BERNADETTE 21,00

AMPERA 13,75 ELODIE 52,50 ORIANA 20,00 CECILE 25,00

ANDEAN SUNRISE 18,75 EMERAUDE 22,00 PAMELA 24,50 CELTIANE 52,50

APOLLINE 24,50 ESMERALDA 22,00 PENELOPE 22,00 CHERIE 27,50

ARIELLE 13,75 ESTRELLA 21,00 PERLINE 22,00 CIRIELLE 24,00

ARINDA 13,75 FABIANA 24,50 PEPITE 94F2042 22,00 COROLLE 27,50

ARMADA 13.75 FLORETTE 17,50 PLATINA 18,50 FRANCELINE 50,00

ARNOVA 16.25 FLORICE 22,00 POUPETTE 24,50 GALANTE 52,50

ARROW 16,25 FOLVA 20.50 PRINTALINE 52,50 GOURMANDINE 24,00

ARTEMIS 16,25 FONTANE 13.75 RAJA 16,25 GOURMET 24,00

AUREA 22,00 FRIBEL 52,50 RED FANTASY 20,50 JAQUELINE 21,00

BABEL 22,00 FRIDOR 22,00 RED MAGIC 24,50 JULIETTE 27,50

BELLINDA 20,50 FUEGO 24,50 RED SCARLETT 20,00 LEONTINE 25,00

BINELLA 13.75 GREDINE 17,50 RIVIERA 13,75 MARILYN 25,00

BLONDINE 22,00 HERMINE 22,00 RODEO 20,00 MAYFLOWER 22,40

BLUE BELLE 24,50 INNOVATOR 15,00 ROKO 16,25 POMPADOUR 25,00

BONDEVILLE 22,00 ISABEL 17,50 ROSANNA 24,50 FÉCULIÈRES

CAESAR 21,00 JEANNETTE 22,00 RUDOLPH 16.25 AMYLA 17,25

CARRERA 21,00 JELLY 20,50 SAFRANE 14,65 FLOKY 22,50

CERISA 20,00 JUNIOR 13,75 SALINE 20,00 IRIDA 22,50

CHALLENGER 17,50 KONDOR 13,75 SASSY 24,50 NAFIDA 22,50

CHIPIE 22,00 KURODA 13,75 SERAFINA 21,00 STARTER 17,25

CHOPIN 21,50 LADY FELICIA 55,00 SHAKIRA 22,00 STAYER 13.75

CICERO 20,00 LAURA 22,50 SINORA 13,75 STARTER 17,25

COLORADO 22,00 LOANE 24,50 SOLEN 22,00 STAYER 13.75

COQUINE 17,50 LOUISANA 22,00 SOLEIA 22,00

CORRIDA 22,00 MAESTRO 24,50 SURYA 22,00

COURAGE 15,00 MAGNUM 22,00 SYNERGY 52,50

CROSTY 24,50 MANITOU 16,25 TOUAREG 22,00

CYNTHIA 24,50 MARABEL 20,50 TRESOR 16,25

CYRANO 21,50 MARANCA 16,25 TRIOMPHE 52,50

DAIFLA 24,50 MARGOD 18,70 UNIVERSA 22,00

DAISY 24,50 MARINE 24,50 VICTORIA 17,50

DALI 20,00 MARKIES 13,75 VIVALDI 20,00

DALIDA 17,50 MATADOR 13,75 VOYAGER 19,00

DEBORA 21,00 MELODY 55,00 YONA 24,50

DELICE 22,00 MILVA 20,50

DELPHINE 21,00 MONACO 13,75

MOZART 20,00

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Découplage des aides féculièresDécouplage des aides féculières


En culture de pomme de terre, le désherbage de pré-levée reste la référence pour lutter contre les adven-tices.

La période de sensibilité à la concurrence des adven-tices s’étend de la levée à la fermeture des rangs. Des variétés avec un important développement foliaire (Bintje, Magnum , Kaptah Vandel..) seront en principe plus compétitives que des variétés à faible dévelop-pement foliaire comme Agata ou Belle de Fontenay.

L’enjeu du désherbage est donc de limiter la concur-rence des adventices afin de réduire leur nuisibilité sur la culture en place (rendement, qualité) et d’éviter le re-salissement de la parcelle et donc l’augmentation du stock semencier pour les cultures suivantes.

Avant de choisir sa stratégie de désherbage, il est essentiel de connaître le sol et la flore à venir de sa parcelle. Morelle, chénopode, matricaire, renouées liseron, renouées des oiseaux et gaillet sont générale-ment les adventices les plus fréquentes. De part leur important développement, ces adventices se révèlent souvent problématiques notamment pour les chan-tiers de récolte.

Mercuriale, séneçon, fumeterre, sanves, ravenelles ainsi que le datura sont des adventices de plus en plus présentes en culture de pomme de terre. A ce cortège de dicotylédones annuelles, on peut ajouter des graminées (ray grass, paturin, sétaires, panic…..) et des plantes vivaces comme le chardon des champs, le chiendent, le laiteron des champs…

Les graminées annuelles ou vivaces ne posent en général pas ou peu de problème, la majorité des produits de prélevée assurent un contrôle satisfaisant des paturins, ray grass etc à l’exception de la folle avoine qui devra être gérée en postlevée à l’aide d’antigraminées foliaires spécifiques. Utilisés, à la dose vivace, ils permettent aussi de limiter le développement des « chiendents ».

La prélevée : une étape essentielle pour la maîtrise des dicotylédonesL’association Défi + Sencoral UD ( 3 à 4 l + 0.5 kg/ha) reste toujours une base intéressante de désherbage en particulier dans les parcelles dites « propres » et sans problème particulier ; En présence de renouées on préféra plutôt des associations à base de Centium 36 CS comme Centium 36 CS + Sencoral UD ( 0.25 l + 0.5 l) ou Bastille + Centium 36 CS (2 kg+0.2l/ha).

Dans les parcelles où la culture de pomme de terre et/ou les cultures de printemps (betteraves, mais.) reviennent souvent, on s’orientera plutôt vers des mélanges triples, par exemple : Challenge 600 + Défi + Sencoral UD (2 l + 3 l + 0.3 kg), Challenge 600 + Centium 36 CS + Sencoral UD (2 l + 0.2 l + 0.3 kg/ha).

La métribuzine (Sencoral UD, Metriphar, Bretteur par exemple) n’est pas tolérée par toutes les variétés, il est donc prudent de vérifier la sensibilité de la variété auprès de son technicien. Une seule spécialité à base de linuron (Afalon 50 L) reste autorisée sur pomme de terre mais son changement de classement toxicologique (T= toxique) ne permet plus de l’associer à d’autres spécialités de prélevée.

DESHERBAGE DE LA POMME DE TERRE : quelle stratégie adopter ? Catherine VACHER et Cyril HANNON ARVALIS-Institut du végétal

Découplage des aides féculières : vérifier vos chiffres !

Le Ministère de l’Agriculture est en train de récupérer les der-nières données de chacune des filières dont les aides vont être découplées cette année.

Pour les personnes concernées par ce découplage, et notam-ment pour l’ensemble des pro-ducteurs de fécule, vous allez donc recevoir un courrier entre la fin du mois de mars et le mois d’avril qui reprendra l’ensemble de ces aides. Ce courrier établira des « données de références provisoires » que vous pourrez ensuite contester si elles se révè-lent inexactes ou si l’exploitation a connu des événements suscep-tibles de modifier les montants de référence.

Pour la fécule, l’année de réfé-rence est 2011. Le montant de référence individuel est établi à partir des volumes ayant fait l’objet d’un contrat en 2011 entre vous-même et la féculerie et du montant unitaire correspondant. Ce montant unitaire attribué par tonne de pommes de terre féculières à 17 devrait être de

23.82 €/t avant modulation (calcul non validé par le Minis-tère de l’Agriculture, en fonc-tion de nos propres estima-tions UNPT).

La surface de référence indivi-duelle est la surface minimale entre celle figurant dans le contrat et la surface déclarée dans le dossier PAC. Ces surfaces pourront servir pour l’établis-sement de clauses dites « wal-lonnes » entre un cédant et un repreneur afin de permettre d’at-tribuer tout ou partie du décou-plage à l’agriculteur présent en 2012.

Il est donc parfaitement indis-pensable de bien veiller à ce que vos références établies par l’administration soient les bonnes références correspon-dant à votre contrat.

Vous aurez ensuite jusqu’au 15 mai au plus tard pour contester ces informations auprès de votre DDT/DDTM et faire modifier ces références provisoires si vous le jugez utile.

Attention : Seules les personnes physiques ou morales qui ont le statut d’agriculteur au 15 mai 2012 , qui auront déposé un dos-sier PAC avant le 15 mai 2012 à leur DDT et qui auront fait la demande d’attribution de l’aide découplée en cochant la case « aide découplée » de leur dos-sier PAC pourront être attribu-taires d’une dotation au titre du découplage 2012.

��Pour de plus amples informations

Bertrand OUILLON

au 01 44 69 42 44


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En culture de pomme de terre, le désherbage de pré-levée reste la référence pour lutter contre les adven-tices.

La période de sensibilité à la concurrence des adven-tices s’étend de la levée à la fermeture des rangs. Des variétés avec un important développement foliaire (Bintje, Magnum , Kaptah Vandel..) seront en principe plus compétitives que des variétés à faible dévelop-pement foliaire comme Agata ou Belle de Fontenay.

L’enjeu du désherbage est donc de limiter la concur-rence des adventices afin de réduire leur nuisibilité sur la culture en place (rendement, qualité) et d’éviter le re-salissement de la parcelle et donc l’augmentation du stock semencier pour les cultures suivantes.

Avant de choisir sa stratégie de désherbage, il est essentiel de connaître le sol et la flore à venir de sa parcelle. Morelle, chénopode, matricaire, renouées liseron, renouées des oiseaux et gaillet sont générale-ment les adventices les plus fréquentes. De part leur important développement, ces adventices se révèlent souvent problématiques notamment pour les chan-tiers de récolte.

Mercuriale, séneçon, fumeterre, sanves, ravenelles ainsi que le datura sont des adventices de plus en plus présentes en culture de pomme de terre. A ce cortège de dicotylédones annuelles, on peut ajouter des graminées (ray grass, paturin, sétaires, panic…..) et des plantes vivaces comme le chardon des champs, le chiendent, le laiteron des champs…

Les graminées annuelles ou vivaces ne posent en général pas ou peu de problème, la majorité des produits de prélevée assurent un contrôle satisfaisant des paturins, ray grass etc à l’exception de la folle avoine qui devra être gérée en postlevée à l’aide d’antigraminées foliaires spécifiques. Utilisés, à la dose vivace, ils permettent aussi de limiter le développement des « chiendents ».

La prélevée : une étape essentielle pour la maîtrise des dicotylédonesL’association Défi + Sencoral UD ( 3 à 4 l + 0.5 kg/ha) reste toujours une base intéressante de désherbage en particulier dans les parcelles dites « propres » et sans problème particulier ; En présence de renouées on préféra plutôt des associations à base de Centium 36 CS comme Centium 36 CS + Sencoral UD ( 0.25 l + 0.5 l) ou Bastille + Centium 36 CS (2 kg+0.2l/ha).

Dans les parcelles où la culture de pomme de terre et/ou les cultures de printemps (betteraves, mais.) reviennent souvent, on s’orientera plutôt vers des mélanges triples, par exemple : Challenge 600 + Défi + Sencoral UD (2 l + 3 l + 0.3 kg), Challenge 600 + Centium 36 CS + Sencoral UD (2 l + 0.2 l + 0.3 kg/ha).

La métribuzine (Sencoral UD, Metriphar, Bretteur par exemple) n’est pas tolérée par toutes les variétés, il est donc prudent de vérifier la sensibilité de la variété auprès de son technicien. Une seule spécialité à base de linuron (Afalon 50 L) reste autorisée sur pomme de terre mais son changement de classement toxicologique (T= toxique) ne permet plus de l’associer à d’autres spécialités de prélevée.

DESHERBAGE DE LA POMME DE TERRE : quelle stratégie adopter ? Catherine VACHER et Cyril HANNON ARVALIS-Institut du végétal

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Découplage des aides féculières : vérifier vos chiffres !

Attention : Seules les personnes physiques ou morales qui ont le statut d’agriculteur au 15 mai 2012 , qui auront déposé un dos-sier PAC avant le 15 mai 2012 à leur DDT et qui auront fait la demande d’attribution de l’aide découplée en cochant la case « aide découplée » de leur dos-sier PAC pourront être attribu-taires d’une dotation au titre du découplage 2012.

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Bertrand OUILLON

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Les années sèches limitent fortement l’efficacité des stratégies de prélevée, un retour en postlevée n’est donc pas à exclure. Dans ce cas, un rattrapage pourra s’envisager avec Elden (tableau 2). Pour ce type d’intervention, c’est le stade des adventices sensibles qui est déterminant, il faut intervenir sur de jeunes adventices (cotylédons – 2 feuilles) et s’assurer que la pulvérisation atteigne sa cible ; attention donc à l’effet « parapluie de la culture »

La métribuzine est aussi parfois utilisée en rattrapage, afin de limiter les risques de phytotoxicité, on ne dépassera pas le stade 5 cm de la culture (bon état végétatif souhaité) et la dose de 350 g/ha de matière active. Attention, les variétés dites « sensibles à la métribuzine » le sont d’autant plus en post levée qu’en prélevée.

Le tableau 1 illustre l’efficacité des herbicides sur les principales adventices.

Si le choix du produit est une étape importante, les condi-tions d’applications sont aussi déterminantes.La sélectivité des herbicides est dite de position ce qui signifie que l’herbicide doit être répartie dans la couche superficielle du sol pour être absorbé par les racines des adventices alors que la pomme de terre doit se développer dans une zone exempte de produit. Il est donc conseillé d'effectuer les traitements sur butte définitive, au moins une semaine avant la levée des pommes de terre.

L’idéal est d’intervenir sur butte re-appuyée, suffisamment émiet-tée, légèrement humide et d’intervenir par temps calme pour bien répartir la pulvérisation sur les deux flancs de la butte et l’entre-butte.

En cas de rattrapage en postlevée, c’est le stade de l’adventice qui est déterminant, toutefois une bonne hygrométrie (> 70%) contri-bue à l’efficacité. Des applications en conditions chaudes (max 25°C), sur végétation stressée peuvent entraîner l’apparition de phé-nomènes de phytotoxicité.

Légende : bonne efficacité

efficacité moyenne

efficacité insuffisante

3 nouvelles spécialités commerciales viennent compléter l’offre herbicide.

Produit Commercial Afalon50 l Bastille Centium

36 CSChallenge

600Defi /Roxy Metric Sencoral

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clomazone aclonifen prosulfocarbeClomazone + metribuzine

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Tableau 1 : efficacité des produits de prélevée

Tableau 2 :efficacité des herbicides de postlevée

(1) Attention changement de la dose homologuée de Sencoral UD


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Les années sèches limitent fortement l’efficacité des stratégies de prélevée, un retour en postlevée n’est donc pas à exclure. Dans ce cas, un rattrapage pourra s’envisager avec Elden (tableau 2). Pour ce type d’intervention, c’est le stade des adventices sensibles qui est déterminant, il faut intervenir sur de jeunes adventices (cotylédons – 2 feuilles) et s’assurer que la pulvérisation atteigne sa cible ; attention donc à l’effet « parapluie de la culture »

La métribuzine est aussi parfois utilisée en rattrapage, afin de limiter les risques de phytotoxicité, on ne dépassera pas le stade 5 cm de la culture (bon état végétatif souhaité) et la dose de 350 g/ha de matière active. Attention, les variétés dites « sensibles à la métribuzine » le sont d’autant plus en post levée qu’en prélevée.

Le tableau 1 illustre l’efficacité des herbicides sur les principales adventices.

3 nouvelles spécialités commerciales viennent compléter l’offre herbicide.

Produit Commercial Afalon50 l Bastille Centium

36 CSChallenge

600Defi /Roxy Metric Sencoral

UD

Matière active linuronmetribuzine+flufenacet

clomazone aclonifen prosulfocarbeClomazone + metribuzine

métribuzine

Dose homologuée /ha 2 l 4.5 kg 0.3 l 4.5 l 5 l 1.5 l 0.75 kg (1)

Chénopode à à

Datura à - - à Fumeterre à à

Gaillet

Matricaire à

Mercuriale à à

Morelle à à à R.liseron à à

R.oiseaux à à

Sanve - - -

Séneçon à -

Produit Commercial ELDEN

Dose préconisée/ ha40 g/ha +

Trend 90 0.2 l/ha

Matière active rimsulfuron

Amarantes sp

Chénopode à Fumeterre

Gaillet à Matricaire

Mercuriale

Morelle R.liseron à R.oiseaux Sanve

Séneçon

▪ ROXY 800 EC(Belchim Crop Protection)

prosulfocarbe (800 g/l) Dose autorisée : 5 l/ha. Stade d’utilisation : Postplantation – PrélevéeCommentaires : Spécialité similaire à DEFI, il s’utilise le plus souvent en association avec 1 ou 2 autres produits prélevée. Dans ce cadre, la dose varie de 3 à 4 l en fonction du ou des partenaires.

▪ METRIC(Belchim Crop Protection)

clomazone (60 g/l) + métribuzine (233 g/l)Dose autorisée : 1.5 l/haStade d’utilisation : Postplantation – PrélevéeCommentaires : 1.5 l/ha de Metric apporte la même quantité de matières actives et présente le même spectre d’efficacité que le mélange extemporanée Centium 36 CS (0.25 l/ha) + metribuzine (0.5 kg/ha P.C.)

▪ SENCORAL SC(Bayer Crop Protection)

métribuzine (600 g/l)Dose autorisée : 0.9 l/ha en prélevée et 0.6 l/ha en postlevéeStade d’utilisation : Postplantation – Préle-vée, PostlevéeCommentaire : Formulation liquide de métri-buzine (suspension concentrée) utilisable en pré et/ou postlevée. Si utilisation à la fois en prélevée puis en postlevée, on veillera à ne pas dépasser la dose de 0.9 l de Sencoral SC au total. Utilisation possible en mélange avec un ou deux partenaires.

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de la pomme de terre en 2012 !

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12 et 13 septembre 2012

12 et 13 SEPTEMBRE 2012POTATOEUROPE : LE RENDEZ-VOUS INCONTOURNABLE

DES PROFESSIONNELS DE LA POMME DE TERRE

Organisé par ARVALIS - Institut du végétal avec l’appui de l’ensemble de la filière, POTATOEUROPE se déroulera les 12 et 13 septembre 2012 à Villers-Saint-Christophe dans l’Aisne. Les démonstrations dynamiques de matériels, le village du commerce et les ateliers techniques sur la production de la pomme de terre seront le clou de cet événement.

ENCORE PLUS DE DEMONSTRATIONS AU CHAMPLes démonstrations dynamiques de chantiers d’arrachage et de réception font la réputation de la manifestation depuis sa création. En 2012, l’édition française rééditera son initiative de pro-poser en parallèle une ouverture vers le conditionnement avec des démonstra-tions dynamiques de tri optique. Le vil-lage du commerce est également une attraction originale qui rencontre un vif succès auprès des visiteurs. La pro-chaine édition prévoit 4 espaces tech-niques qui présenteront les innovations agronomiques et technologiques : inno-vations variétales et génétique, gestion de l’eau et de la fertilisation, protection de la culture, et stockage et conserva-tion. Sur environ 40 hectares, de nom-breux experts associés à plus de 240 exposants partageront leurs résultats et expériences avec les visiteurs.


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Amistar® : extension d’usage en traitement du sol localisé contre les maladies de peau de la pomme de terreSyngenta vient de recevoir une extension d’usage pour le traitement du sol en localisé à la plantation avec Amistar. Homologué à la dose de 3 litres par hectare planté, cette solution à base d’azoxystrobine est efficace sur le rhizoctone brun et la dartrose.

Une nouvelle solution sur rhizoctone brun, montrant une bonne efficacité sur la dartrose

Amistar en traitement du sol est une nouvelle technique efficace, pour la protection des plants contre rhizoctone brun et dartrose. C’est actuellement la seule solution ayant une efficacité contre la dartrose. Ce produit a d’ailleurs déjà fait ses preuves dans d’autres pays européens.

Une sécurité des utilisateurs nettement renforcée

L’utilisation d’Amistar en traitement du sol à la plantation diminue le risque pour les utilisateurs . En effet, la manipulation d’un plant non traité et une pulvérisation sous la planteuse réduisent les risques de contact avec des produits phytosa-nitaires.

L’utilisation d’un kit de pulvérisation adéquat pour de bons résultats

Afin d’optimiser l’efficacité, il est impératif d’équiper la planteuse d’un système de pulvé-risation adéquat. Plusieurs kits sont déjà propo-sés pas les concessionnaires. Le traitement du sol est réalisé par des buses disposées sous la planteuse. Une première buse placée juste der-rière le soc ouvreur traite le sol avant la dépose du plant. Une ou deux autres buses viendront ensuite pulvériser le sol devant les disques de recouvrement. Le principe étant de créer une zone saine autour du plant, sans traiter ce dernier, en protégeant ainsi la butte pour le développement des tubercules.

Source : Syngenta

A la suite du congrès de l’UNPT à Reims qui fut un véritable succès :

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12 et 13 SEPTEMBRE 2012POTATOEUROPE : LE RENDEZ-VOUS INCONTOURNABLE

DES PROFESSIONNELS DE LA POMME DE TERRE

Organisé par ARVALIS - Institut du végétal avec l’appui de l’ensemble de la filière, POTATOEUROPE se déroulera les 12 et 13 septembre 2012 à Villers-Saint-Christophe dans l’Aisne. Les démonstrations dynamiques de matériels, le village du commerce et les ateliers techniques sur la production de la pomme de terre seront le clou de cet événement.

ENCORE PLUS DE DEMONSTRATIONS AU CHAMPLes démonstrations dynamiques de chantiers d’arrachage et de réception font la réputation de la manifestation depuis sa création. En 2012, l’édition française rééditera son initiative de pro-poser en parallèle une ouverture vers le conditionnement avec des démonstra-tions dynamiques de tri optique. Le vil-lage du commerce est également une attraction originale qui rencontre un vif succès auprès des visiteurs. La pro-chaine édition prévoit 4 espaces tech-niques qui présenteront les innovations agronomiques et technologiques : inno-vations variétales et génétique, gestion de l’eau et de la fertilisation, protection de la culture, et stockage et conserva-tion. Sur environ 40 hectares, de nom-breux experts associés à plus de 240 exposants partageront leurs résultats et expériences avec les visiteurs.

CAP SUR L’INTERNATIONALLors de l’édition 2008, parmi le public de 10 000 agriculteurs et techniciens, 3500 visiteurs étrangers provenant de 40 pays différents avaient été accueillis. Cela témoigne de la grande maturité de ce salon où les visiteurs sont sûrs de pouvoir rencontrer les acteurs majeurs du machinisme, de l’agrofourniture et du commerce de la filière européenne. La 6ème édition française de l’événe-ment, labellisée POTATOEUROPE depuis 2008, profitera de la synergie croissante de la démarche voulue par l’Allemagne, la Belgique, la France et les Pays Bas d’organiser chaque année, et à tour de rôle, un salon international au champ dédié à la pomme de terre.

PREPARER L’EVENEMENT SUR WWW.POTATOEUROPE.COMVous pouvez d’ores et déjà consulter le site www.potatoeurope.com dédié à la manifestation qui évoluera au fil de sa préparation : programmes des espaces techniques, vidéos, présenta-tion des exposants, présentation des démonstrations.

PotatoEurope labellise les manifesta-tions internationales pomme de terre au champ entre 4 pays partenaires et coordonne leur organisation : 2012 France, 2013 Pays Bas, 2014 Allemagne, 2015 Belgique.

Participation de l’UNPT : L’UNPT s’implique très en amont dans l’organisation d’un événement profes-sionnel incontournable comme Pota-toEurope : partenaire de la manifes-tation, elle participe aux comités de pilotage, s’implique fortement dans la

communication et la mobilisation des producteurs en utilisant les différents moyens possibles, du lien internet à la distribution massive du flyer. L’intérêt de POTATOEUROPE est en effet incon-testable pour les producteurs et toute la filière, tant pour les démonstrations dynamiques et le matériel exposé que pour les rencontres des producteurs avec les acheteurs, aussi bien français qu’européens. La vocation internatio-nale de l’événement est bien démon-trée, tout comme l’est le raisonnement de l’UNPT, avec des échanges régu-liers : NEPG (North Western European Potato Growers Group), CESPU (Com-mittee of the European Starch Potato Producers' Union).

L’UNPT a conçu son stand pour accueillir les visiteurs et leur présenter ses activités et ses positions dans un espace convivial. Elle organisera une conférence sur les coûts de produc-tion et reconduit le concours « Vic-toires PROfil » sur deux thèmes forts : les techniques de production durable et l’agriculture de précision/nouvelles technologies de l’information. L’objec-tif du concours de l’innovation Victoires PROfil est de mettre en avant les inno-vations qui concernent la filière pomme de terre et de récompenser les innova-tions qui présentent ou présenteront dans l’avenir un véritable intérêt pour les producteurs de pommes de terre. Le jury est composé de professionnels de la filière. Il s’agit là de la 3ème édi-tion de ce concours. Nouveauté 2012, l’Union organise un concours photo autour de la pomme de terre.

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p r o d u c t e u r s d e l a f i l i è r e p o m m e d e t e r r ePOTATOEUROPE 2012


Amistar® : extension d’usage en traitement du sol localisé contre les maladies de peau de la pomme de terreSyngenta vient de recevoir une extension d’usage pour le traitement du sol en localisé à la plantation avec Amistar. Homologué à la dose de 3 litres par hectare planté, cette solution à base d’azoxystrobine est efficace sur le rhizoctone brun et la dartrose.

Une nouvelle solution sur rhizoctone brun, montrant une bonne efficacité sur la dartrose

Amistar en traitement du sol est une nouvelle technique efficace, pour la protection des plants contre rhizoctone brun et dartrose. C’est actuellement la seule solution ayant une efficacité contre la dartrose. Ce produit a d’ailleurs déjà fait ses preuves dans d’autres pays européens.

Une sécurité des utilisateurs nettement renforcée

L’utilisation d’Amistar en traitement du sol à la plantation diminue le risque pour les utilisateurs . En effet, la manipulation d’un plant non traité et une pulvérisation sous la planteuse réduisent les risques de contact avec des produits phytosa-nitaires.

L’utilisation d’un kit de pulvérisation adéquat pour de bons résultats

Afin d’optimiser l’efficacité, il est impératif d’équiper la planteuse d’un système de pulvé-risation adéquat. Plusieurs kits sont déjà propo-sés pas les concessionnaires. Le traitement du sol est réalisé par des buses disposées sous la planteuse. Une première buse placée juste der-rière le soc ouvreur traite le sol avant la dépose du plant. Une ou deux autres buses viendront ensuite pulvériser le sol devant les disques de recouvrement. Le principe étant de créer une zone saine autour du plant, sans traiter ce dernier, en protégeant ainsi la butte pour le développement des tubercules.

Source : Syngenta

A la suite du congrès de l’UNPT à Reims qui fut un véritable succès :


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RUCIP 2012

Les trois organisations européennes :

EUROPATAT (Négoce de la pomme de terre), INTERCOOP EUROPE (Coopératives) et EUPPA (Industries de Transformation de la Pomme de terre), ont validé la nouvelle rédaction du RUCIP.

Les premières règles euro-péennes avaient été établies dès 1956 par les soins de l’Union Européenne du Commerce de Gros des Pommes de terre, en codifiant les usages profession-nels et en instaurant une procé-dure d’expertise et d’arbitrage simple et efficace.

Le RUCIP a été modifié plusieurs fois depuis, en 1972, 1986, 1993, 2000, 2006 et chaque fois le RUCIP s’est adapté aux exigences des échanges et à l’évolution technique de la pomme de terre.

Il est important de savoir pour le commerce de pommes de terre que depuis le 1er mars 2012, le nouveau RUCIP 2012 est d’appli-cation et que pour tous les litiges sur les contrats signés depuis cette date, seule la version RUCIP 2012 est d’application !

Les raisons du succès de l’utilisation du RUCIP :

Les opérateurs y trouvent :

¬ Un objectif clairement affiché : permettant des pratiques har-monisées entre les opérateurs, dans le respect de leurs spéci-ficités :

¬ définition des pommes de terre primeur, des pommes de terre

de semences, des pommes de terre destinées à la transforma-tion et des pommes de terre de consommation.

¬ Une vision globale concernant les règles de constitution d’un contrat, son application, son contrôle à travers la mise en place d’expertises et la sanction de l’exécution du contrat à tra-vers l’arbitrage.

¬ Une organisation humaine au niveau européen grâce à la mise en place du Comité Européen, des Comités nationaux dans tous les pays qui reconnaissent le RUCIP, des délégués et secré-taires nationaux qui ont la capa-cité d’organiser les expertises et des commissions d’arbitrage.

¬ Un corps d’experts et d’ar-bitres ayant une compétence technique du produit et une méthodologie homogène au niveau européen.

Les grands principes du RUCIP se basent sur

¬ la notion de subsidiarité des règles applicables par les co-contractants et les règles natio-nales,

¬ l’exhaustivité des mentions devant figurer dans le contrat,

¬ la précision, notamment à tra-vers la définition de délais et de règles de mise en demeure/résiliation et enfin, la rigueur.

Ces grands principes permet-tent la mise en place de relations contractuelles éclairées entre les ressortissants des pays expédi-

teurs de pommes de terre et les ressortissants des pays destina-taires de pommes de terre.

L’intérêt de l’arbitrage dans les échanges entre les opérateurs commerciaux et leurs partenaires de la coopération et de l’industrie se développe pour plusieurs rai-sons :

¬ la procédure est simple et uni-forme au niveau des pays qui y adhèrent.

¬ La procédure est rapide et per-met d’éviter l’encombrement des tribunaux.

¬ La confidentialité des affaires et des sentences permet aux opérateurs européens qui évo-luent dans un univers profes-sionnel où chacun est soucieux de sa notoriété, de faire tran-cher leur litige dans le secret le plus total.

Les modifications du RUCIP 2012 :Il s’agit d’un travail en profon-deur des 3 parties composant le RUCIP, avec une volonté du Comité Européen RUCIP d’har-moniser les pratiques dans la filière et simplifier les procé-dures.

Les évolutions portent notam-ment sur :

¬ le contrat à terme fixe,

¬ l’adaptation des différents tableaux de tolérances (semence/primeur/conso) avec les normes CEE-ONU,

¬ la définition de la pomme de terre primeur,

¬ la création d’un article rela-tif au « tout venant » pour les pommes de terre de primeur/conservation et industrielles,

¬ la lavabilité,

¬ une modification de l’article 24 du RUCIP sur la résiliation/prorogation et inexécution des contrats,

¬ une modification des délais de l’article 28 relatif à la réclama-tion concernant la qualité,

Le Comité Européen RUCIP a validé la nouvelle version des Règles et Usages du Commerce Inte-reuropéen de la Pomme de Terre, plus communément appelé « RUCIP 2012 ».

RUCIP 2012


RUCIP 2012 (Applicable depuis le 1er mars 2012)

RUCIP 2012

teurs de pommes de terre et les ressortissants des pays destina-taires de pommes de terre.

L’intérêt de l’arbitrage dans les échanges entre les opérateurs commerciaux et leurs partenaires de la coopération et de l’industrie se développe pour plusieurs rai-sons :

¬ la procédure est simple et uni-forme au niveau des pays qui y adhèrent.

¬ La procédure est rapide et per-met d’éviter l’encombrement des tribunaux.

¬ La confidentialité des affaires et des sentences permet aux opérateurs européens qui évo-luent dans un univers profes-sionnel où chacun est soucieux de sa notoriété, de faire tran-cher leur litige dans le secret le plus total.

Les modifications du RUCIP 2012 :Il s’agit d’un travail en profon-deur des 3 parties composant le RUCIP, avec une volonté du Comité Européen RUCIP d’har-moniser les pratiques dans la filière et simplifier les procé-dures.

Les évolutions portent notam-ment sur :

¬ le contrat à terme fixe,

¬ l’adaptation des différents tableaux de tolérances (semence/primeur/conso) avec les normes CEE-ONU,

¬ la définition de la pomme de terre primeur,

¬ la création d’un article rela-tif au « tout venant » pour les pommes de terre de primeur/conservation et industrielles,

¬ la lavabilité,

¬ une modification de l’article 24 du RUCIP sur la résiliation/prorogation et inexécution des contrats,

¬ une modification des délais de l’article 28 relatif à la réclama-tion concernant la qualité,

¬ la nécessité pour les experts d’avoir suivi une formation comme expert RUCIP,

¬ le recours à un arbitrage avec un arbitre unique pour les litiges < 10 000€,

¬ les mesures d’instruction,

¬ la liste des maladies de qua-rantaine et des maladies évolu-tives.

Le Comité Européen RUCIP a validé la nouvelle version des Règles et Usages du Commerce Inte-reuropéen de la Pomme de Terre, plus communément appelé « RUCIP 2012 ».

Disponibilité du nouveau RUCIP 2012 : Le nouveau RUCIP 2012 est disponible gratuitement en français, anglais et allemand sur le site Internet d’Europatat : www.europatat.eu. Le document est aussi disponible en d’autres langues via les secrétariats RUCIP nationaux.

Vous pourrez le retrouver également sur le site internet de l’UNPT : www.producteursdepommesdeterre.org (Page d’accueil – Actualités au 1er mars 2012)

A noter que la liste des experts et des arbitres (parmi lesquels on trouve des producteurs) est disponible également sur le site d’Europatat : www.europatat.eu


RUCIP 2012 (Applicable depuis le 1er mars 2012) ��Informationssupplémentaires :

Isabelle CANTOU Courriel : [email protected]él. (33) 1 44 69 42 30 Fax (33) 1 44 69 42 31Secrétariat RUCIP Européen, 43/45, rue de Naples 75008 PARIS


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négatives, loin de là. “La pomme de terre est la sixième produc-tion alimentaire au monde”, rappelle Arnaud Delacour, pré-sident du Copa-Cogeca Groupe Pommes de Terre. La filière doit se préparer à une augmentation de la demande, une évolution des débouchés et “plus nous irons chercher un marché loin, plus nous devrons être organisés”.

Travailler ensemble.

Dominique Père, du groupe Champart, débute son interven-tion par l’énumération des trois facteurs déclenchant une crise : produire sans avoir identifié de débouché, produire sans avoir de stockage correspondant et ne pas connaître son prix de revient. “Les producteurs doivent être rémunérés du travail fourni.”

Tous les intervenants de la filière pomme de terre sont d’accord : l’export n’est viable que si la qualité des pommes de terre reste de bon niveau. “Nos pommes de terre sont attendues à condition qu’elles soient de bonne qualité”, renchérit Dominique Père. “Nous devons accepter de payer cette qualité et ses implications : moins de rende-ments, un défa-nage précoce, des agréages

Congrès UNPT 2012

Congrès UNPTStructurer l’offre pour surmonter la crise

Lors du 9e congrès de l’UNPT, la filière a pu remettre en perspective la situation de crise qu’elle vivait cette campagne et réfléchir aux solu-tions d’avenir. S’organiser, partager mais aussi maintenir la qualité des productions et innover sont les meilleurs moyens mis à disposition des acteurs du secteur de la pomme de terre.

Par Ludivine Cureau, CNIPT et Béatrice Rousselle La Pomme de Terre Française

L’UNPT, Union nationale des producteurs de pommes de terre, a tenu son 9e congrès le 2 février, à Reims sur le thème de la “Crise en pomme de terre : conjoncturelle ou struc-turelle ?”. Malgré les tempéra-tures polaires qui se sont abat-tues sur la France, le thème de la journée et la conjoncture des marchés ont été suffisamment attrayants pour réunir plus de 400 producteurs et représen-tants de la filière pomme de terre.

En crise, oui mais voir à plus long terme.

“Cette année fait figure d’excep-tion”, relativise Jean-Luc Gosse-lin, directeur du CNIPT. La France a plutôt été épargnée ces der-nières années, car les différents accidents climatiques qu’ont connus d’autres pays, comme la Russie en 2010-2011, ont servi d’accélérateur pour les expor-

tations françaises, croissantes à chaque campagne. Jean-Luc Gosselin rappelle que “les exports ont été multipliés par deux en dix ans, d’abord pour des raisons de qualité de production, de savoir-faire des entreprises et de posi-tion géographique”. Cependant, certaines alertes ne doivent pas être ignorées. L’Espagne a beau-coup investi dans la construc-tion d’unités de conditionne-ment de pommes de terre, ce qui a créé un flux sans précé-dent vers ce pays. Elle est deve-nue le premier pays importateur de pommes de terre françaises mais elles y sont mal valorisées. Une certaine désorganisation de l’offre vers l’Espagne rend les négociations plus difficiles. Pour obtenir une meilleure valo-risation, les entreprises exporta-trices doivent faire des efforts de structuration. La taille des entre-prises françaises est aujourd’hui

insuffisante comparativement à celle d’autres pays comme l’Alle-magne.

Le premier marché des pommes de terre françaises est le marché intérieur. Certes, la consomma-tion intérieure des pommes de terre fraîches s’est érodée et la pression de la grande distribu-tion s’est aggravée avec l’arrivée des magasins discounts mais des points forts subsistent. “Notre rayon est 100 % français, précise Jean-Luc Gosselin. La situation des pommes de terre est favorable par rapport à d’autres produits.” Et ce n’est pas le marché des produits transformés qui va le contredire. La consommation de pommes de terre frites ou en chips est en constante augmentation, en France comme à l’étranger. La balance commerciale française est très nettement déficitaire sur ce marché. Deux explications sont possibles. Tout d’abord, les pommes de terre françaises sont exportées pour être trans-formées dans les usines belges en particulier. Ensuite, Réjane Mazier, déléguée générale du GIPT, a expliqué que les usines installées en France ont fait le choix d’une politique de marque. “Nous importons des produits destinés au hard discount. Les produits français sont situés sur des marchés de qualité.” Et les perspectives pour les pommes de terre à long terme ne sont pas

Congrès UNPT 2012Congrès UNPT 2012


mais aussi maintenir la qualité des productions et innover sont les meilleurs moyens mis à disposition des acteurs du secteur de la pomme de terre.

Par Ludivine Cureau,

Le congrès 2012 s'est tenu au centre des Congrès de

Reims

Les intervenantsde la table ronde

du matin

Interventiondes administrateurs

de l'UNPT

Benoit PIETREMENT,

Président de la FDSEA 51

négatives, loin de là. “La pomme de terre est la sixième produc-tion alimentaire au monde”, rappelle Arnaud Delacour, pré-sident du Copa-Cogeca Groupe Pommes de Terre. La filière doit se préparer à une augmentation de la demande, une évolution des débouchés et “plus nous irons chercher un marché loin, plus nous devrons être organisés”.

Travailler ensemble.

Dominique Père, du groupe Champart, débute son interven-tion par l’énumération des trois facteurs déclenchant une crise : produire sans avoir identifié de débouché, produire sans avoir de stockage correspondant et ne pas connaître son prix de revient. “Les producteurs doivent être rémunérés du travail fourni.”

Tous les intervenants de la filière pomme de terre sont d’accord : l’export n’est viable que si la qualité des pommes de terre reste de bon niveau. “Nos pommes de terre sont attendues à condition qu’elles soient de bonne qualité”, renchérit Dominique Père. “Nous devons accepter de payer cette qualité et ses implications : moins de rende-ments, un défa-nage précoce, des agréages

basés sur la qualité…” Une des solutions possible est celle de la contractualisation. C’est le choix qu’à fait le groupe Champart mais d’autres sont possibles, adaptés à chaque région de pro-duction. “Reculer sur la qualité pour gagner en compétitivité sur les prix serait une erreur considé-rable”, insiste Jean-Luc Gosselin.

Une voie de valorisation à ne pas oublier est l’innovation. Propo-ser des packagings, des associa-tions de pommes de terre avec d’autres légumes, des variétés étonnantes sont quelques solu-tions que doivent explorer les entreprises. C’est le choix qu’a exposé Philippe Dare de Savéol lors du congrès. Savéol a priorisé sa stratégie sur la segmentation et la communication avec des propositions innovantes comme la gamme de variétés de tomates anciennes.

Le marché à l’export est com-plètement déstructuré dès qu’un négociant ou un produc-teur propose une marchandise conditionnée au même prix que celui du vrac. “Quand les prix sont élevés, producteurs et négociants s’en sortent bien”, poursuit Domi-nique Père. “Ces deux familles doivent comprendre que leur intérêt est commun”, complète-t-il. Pascal Foy, président de la SCAF Haussimont et vice-prési-dent de l’UNPT, abonde dans le

même sens : “Je crois en l’inter-p r o f e s s i o n pour discu-ter, avancer e n s e m b l e , lancer une d y n a m i q u e et éviter les querelles. Agis-sons en pro-f e s s i o n n e l s .” Mais pour agir ensemble, il

faut aussi tenir compte de la réglementation, même si elle est parfois appliquée de façon trop tatillonne, comme le déplore Daniel Bouquillon, président de la Fédération nationale des pro-ducteurs d’endives. Face à cet

exemple, Pascal Foy explique qu’un espace de concertation, sans entente commerciale, est nécessaire et que celui-ci doit donner un cadre qui puisse être suivi sur le terrain. D’ailleurs, Patrick Trillon, président de l’UNPT, appelle à diminuer les surfaces plantées en pommes de terre à 100 000 ha en 2012 pour recréer de la valeur. Faire uniquement du rendement et du tonnage n’est pas la solution. Rendez-vous au printemps pour évaluer les plantations 2012.

insuffisante comparativement à celle d’autres pays comme l’Alle-magne.

Le premier marché des pommes de terre françaises est le marché intérieur. Certes, la consomma-tion intérieure des pommes de terre fraîches s’est érodée et la pression de la grande distribu-tion s’est aggravée avec l’arrivée des magasins discounts mais des points forts subsistent. “Notre rayon est 100 % français, précise Jean-Luc Gosselin. La situation des pommes de terre est favorable par rapport à d’autres produits.” Et ce n’est pas le marché des produits transformés qui va le contredire. La consommation de pommes de terre frites ou en chips est en constante augmentation, en France comme à l’étranger. La balance commerciale française est très nettement déficitaire sur ce marché. Deux explications sont possibles. Tout d’abord, les pommes de terre françaises sont exportées pour être trans-formées dans les usines belges en particulier. Ensuite, Réjane Mazier, déléguée générale du GIPT, a expliqué que les usines installées en France ont fait le choix d’une politique de marque. “Nous importons des produits destinés au hard discount. Les produits français sont situés sur des marchés de qualité.” Et les perspectives pour les pommes de terre à long terme ne sont pas

p r o d u c t e u r s d e l a f i l i è r e p o m m e d e t e r r e Lettre d’information - N°45

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2012

Les intervenantsde la table ronde

de l'après-midi

reste de bon niveau. “Nos pommes de terre sont attendues à condition qu’elles soient de bonne

, renchérit

même sens

lancer une d y n a m i q u e et éviter les querelles. Agis-sons en pro-f e s s i o n n e l s .”Mais pour agir ensemble, il

Patrick TRILLONinterviewé parFrance 3

Benoit PIETREMENT,

Président de la FDSEA 51

La délégation

des producteurs du Nord

Le congrès côté politiquePatrick Trillon, président de l’UNPT

“Nous devons diminuer nos surfaces de 10%”“Mon objectif, pour les producteurs de pommes de terre, est de préparer l’avenir, lance Patrick Trillon, prési-dent de l’UNPT dans son discours de clôture. Nous devons développer les marchés et stabiliser nos débouchés en particulier à l’export, améliorer notre compétitivité et faire en sorte que chaque producteur puisse gérer son niveau de risque. Pour parvenir à cet objectif, le rôle des pouvoirs publics devrait être d’accompagner et d’aider les producteurs. Or, trop souvent, ce n’est pas le cas.” Il cite pour exemples le fonds sanitaire, l’absence de solution concrète proposée pour les lots contaminés par des nématodes, alors que l’arrêté est mis en œuvre depuis un an et demi (même si de nombreux échanges constructifs ont eu lieu avec la DGAL), ou encore, l’impossibilité pour les producteurs d’utiliser l’Amistar, malgré deux demandes de dérogation, alors qu’il est autorisé au Royaume-Uni, en Belgique ou aux Pays-Bas*. Par ailleurs, il demande au Ministère de l’Agricul-ture de confirmer son soutien à la recherche appliquée et à l’amélioration des conditions de stockage. “Les problèmes de conservation cette année et les évolu-tions du marché féculier, notamment en raison de l’allongement de la campagne, sont là pour nous rappeler le bien-fondé de cette requête”, assène-t-il.

À l’attention des acteurs privés, il rappelle qu’une bonne adéquation entre l’offre et la demande permettrait de résoudre bon nombre de problèmes. “Faute d’accord interprofessionnel dans le secteur du frais, nous privilégions donc le dialogue avec les structures privées qui souhaitent avancer. Nous avons établi un guide de bonnes pratiques de contractualisation, équilibré, qui nous permettra d’engager les producteurs et les acheteurs. Il sera disponible prochainement sur notre site, en libre accès. Nous communiquerons ensuite positivement sur les entreprises dont les termes des contrats se rapprocheront le plus de nos propositions et nous le ferons savoir à la GMS et aux consommateurs”, annonce-t-il. Aux producteurs enfin, il demande de diminuer leurs emblavements pour atteindre un équilibre qui, selon lui, se situe à 100 000 ha. “Nous devons planter 10 % de surface en moins. Nous sommes tous responsables, sachons nous limiter”, les exhorte-t-il.

*NDLR : Amistar est homologué sur tubercule depuis le 27 février.

Matthieu Grégory, conseiller technique chargé notamment de l’alimentation, Ministère de l’Agriculture

“Une Pac forte au service des agriculteurs”A la question du président de l’UNPT sur le fonds sanitaire, Matthieu Grégory, représentant du Ministre, répond : “L’ensemble des filières doit jouer le jeu de la solidarité, condition indispensable pour arriver à la réassurance des agriculteurs vis-à-vis des dommages économiques qui peuvent survenir en cas d’aléas sanitaires. Les textes sont publiés au JO depuis décembre. Il vous appartient maintenant de construire ce dispositif selon les modalités que vous déterminerez, et pour lequel l’État remboursera 65 % des montants que vous aurez engagés.”

Concernant les produits phytosanitaires et l’harmonisation européenne, il certifie être en mesure d’appor-ter une solution avant les plantations 2012*. Il confirme par ailleurs que “malgré le contexte budgétaire tendu, les aides France AgriMer seront maintenues quant à la modernisation des bâtiments de stockage”.

Sur la question de l’application trop stricte du droit de la concurrence, il indique que “Bruno Le Maire est intervenu auprès du Ministre de l’Economie, pour l’exhorter à une interprétation ouverte et intelligente de ce droit de la concurrence.” Et au sujet des règles environnementales, il souligne que le Ministre a souhaité, avec l’ensemble des services déconcentrés, faire le point, non pas pour opposer agriculture et environ-nement, mais pour très clairement affirmer la nécessité du pragmatisme et non du dogmatisme. Enfin, il annonce pour les toutes prochaines semaines, “un certain nombre d’initiatives très concrètes, pour mettre en place une organisation plus réactive et plus efficace sur la délivrance des certificats phytosanitaires. Vous avez démontré votre capacité à gérer une organisation, il vous manquait des outils, nous continuerons à les construire avec vous dans la préservation d’une Pac forte au service des agriculteurs”, conclut-il.

À l’attention des acteurs privés, il rappelle qu’une bonne adéquation entre l’offre et la demande

Patrick TRILLONa ouvert les débats

*NDLR

Matthieu Grégory, conseiller technique chargé notamment de l’alimentation,Ministère de l’Agriculture

“Une Pac forte au service des agriculteurs”A la question du président dereprésentant du Ministre, répondsolidarité, condition indispensable pour arriver à la réassurance des agriculteurs vis-à-vis des dommages économiques qui peuvent survenir en cas d’aléas sanitaires. Les textes sont publiés au JO depuis décembre. Il vous appartient maintenant de construire ce dispositif selon les modalités que vous déterminerez, et pour lequel

Concernant les produits phytosanitaires et l’harmonisation européenne, il certifie être en mesure d’appor

L'intervention

de Mathieu GREGORY,

Représentant du Ministre

L’UNPT tient à remercier l’ensemble des partenaires du Congrès 2012 :

ARVALIS – Institut du végétal, AVR, Baobag, BASF, Bayer, Cerafel, Champagne Céréales, CNIPT, Comyn, Conseil Régional Champagne-Ardenne, Crédit Agricole, Crédit Mutuel, Dubrulle, Duchemin, Euro-Direct, Expandis, FDSEA 51, France Potato Board, Gan, Germi-copa, Gowan, Grimme, Groupama, Huchette, Kali, Klimtop, La Pomme de Terre Française, Lunor, Mc Cain, Neofog, Parmentine, Philagro, Roquette, Solana, Soufflet, Sphere, Syn-genta, Tereos Syral, Terre de France, Tessenderlo, Van Rijn-Kws.


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2012Le congrès côté politique

Patrick Trillon, président de l’UNPT

“Nous devons diminuer nos surfaces de 10%”“Mon objectif, pour les producteurs de pommes de terre, est de préparer l’avenir, lance Patrick Trillon, prési-dent de l’UNPT dans son discours de clôture. Nous devons développer les marchés et stabiliser nos débouchés en particulier à l’export, améliorer notre compétitivité et faire en sorte que chaque producteur puisse gérer son niveau de risque. Pour parvenir à cet objectif, le rôle des pouvoirs publics devrait être d’accompagner et d’aider les producteurs. Or, trop souvent, ce n’est pas le cas.” Il cite pour exemples le fonds sanitaire, l’absence de solution concrète proposée pour les lots contaminés par des nématodes, alors que l’arrêté est mis en œuvre depuis un an et demi (même si de nombreux échanges constructifs ont eu lieu avec la DGAL), ou encore, l’impossibilité pour les producteurs d’utiliser l’Amistar, malgré deux demandes de dérogation, alors qu’il est autorisé au Royaume-Uni, en Belgique ou aux Pays-Bas*. Par ailleurs, il demande au Ministère de l’Agricul-ture de confirmer son soutien à la recherche appliquée et à l’amélioration des conditions de stockage. “Les problèmes de conservation cette année et les évolu-tions du marché féculier, notamment en raison de l’allongement de la campagne, sont là pour nous rappeler le bien-fondé de cette requête”, assène-t-il.

À l’attention des acteurs privés, il rappelle qu’une bonne adéquation entre l’offre et la demande permettrait de résoudre bon nombre de problèmes. “Faute d’accord interprofessionnel dans le secteur du frais, nous privilégions donc le dialogue avec les structures privées qui souhaitent avancer. Nous avons établi un guide de bonnes pratiques de contractualisation, équilibré, qui nous permettra d’engager les producteurs et les acheteurs. Il sera disponible prochainement sur notre site, en libre accès. Nous communiquerons ensuite positivement sur les entreprises dont les termes des contrats se rapprocheront le plus de nos propositions et nous le ferons savoir à la GMS et aux consommateurs”, annonce-t-il. Aux producteurs enfin, il demande de diminuer leurs emblavements pour atteindre un équilibre qui, selon lui, se situe à 100 000 ha. “Nous devons planter 10 % de surface en moins. Nous sommes tous responsables, sachons nous limiter”, les exhorte-t-il.

*NDLR : Amistar est homologué sur tubercule depuis le 27 février.

Matthieu Grégory, conseiller technique chargé notamment de l’alimentation, Ministère de l’Agriculture

“Une Pac forte au service des agriculteurs”A la question du président de l’UNPT sur le fonds sanitaire, Matthieu Grégory, représentant du Ministre, répond : “L’ensemble des filières doit jouer le jeu de la solidarité, condition indispensable pour arriver à la réassurance des agriculteurs vis-à-vis des dommages économiques qui peuvent survenir en cas d’aléas sanitaires. Les textes sont publiés au JO depuis décembre. Il vous appartient maintenant de construire ce dispositif selon les modalités que vous déterminerez, et pour lequel l’État remboursera 65 % des montants que vous aurez engagés.”

Concernant les produits phytosanitaires et l’harmonisation européenne, il certifie être en mesure d’appor-ter une solution avant les plantations 2012*. Il confirme par ailleurs que “malgré le contexte budgétaire tendu, les aides France AgriMer seront maintenues quant à la modernisation des bâtiments de stockage”.

Sur la question de l’application trop stricte du droit de la concurrence, il indique que “Bruno Le Maire est intervenu auprès du Ministre de l’Economie, pour l’exhorter à une interprétation ouverte et intelligente de ce droit de la concurrence.” Et au sujet des règles environnementales, il souligne que le Ministre a souhaité, avec l’ensemble des services déconcentrés, faire le point, non pas pour opposer agriculture et environ-nement, mais pour très clairement affirmer la nécessité du pragmatisme et non du dogmatisme. Enfin, il annonce pour les toutes prochaines semaines, “un certain nombre d’initiatives très concrètes, pour mettre en place une organisation plus réactive et plus efficace sur la délivrance des certificats phytosanitaires. Vous avez démontré votre capacité à gérer une organisation, il vous manquait des outils, nous continuerons à les construire avec vous dans la préservation d’une Pac forte au service des agriculteurs”, conclut-il.

Patrick TRILLONa ouvert les débats

Les participants ontpu profiter aumaximum des stand des partenaires

Près de450 personnesont assisté

à ce Congrès

La pause déjeuner a permis à l'ensemble des participants d'échanger de manière conviviale

Actions régionales

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Actions régionales


Alsace

Picardie

Champagne-Ardenne

Nord-Pas de Calais

L’Association pour la promotion de la Pomme de Terre d’Alsace (Président : Pascal WITTMAN)a organisé son Assemblée générale le 10 Février dernier à KINTZHEIM (67).

Réunis en Assemblée Générale le 08 mars dernier à Amiens (80), les délégués cantonaux de la section « pommes de terre de consommation » ont réélu Jean-Michel DAMAY à la présidence.

L’occasion également d’avoir des explications sur les dernières mesures gouvernementales relatives au coût du travail (Marc DROY, Président de la commission main d’œuvre et Benoit LICTEVOUT, juriste).

Martin MASCRE, Directeur de l’UNPT, est également intervenu lors de cette réunion.

L’ATPPDA a organisé son Assemblée Générale le 12 mars dernier à Troyes (10), avec l’intervention de Daniel MARTIN, Président d’Irrigants de France.

Le 17 février dernier, la section pommes de terre du Nord, à l’initiative de Maryse MOREAUX, a organisé une journée sur la pomme de terre à Hazebrouck.

Au programme :

Le matin : Présentation du dispositif de surveillance de la qualité des pommes de terre tout au long de la chaine de production et de conditionnement, avec le CNIPT. Problématiques des actions de promotion et de la gestion du fond de rayon, réflexion sur les outils argumentaires et réglementaires à utiliser avec les GMS et autres points de vente locaux. Avec une mise en situation avec sacs ou emballages de pommes de terre achetés la veille et considérés comme de mauvaise qualité.

L’après-midi : Intervention de Mr Berodier, du service Agronomie et économie à ARVALIS – Institut du végétal, qui a présenté les conclusions de l’étude réalisée dernièrement sur les coûts de production, pour une approche économique de la filière pommes de terre Nord Pas de Calais.

Antoine PEENAERT, Secrétaire Général de l’UNPT était présent pour échanger avec la salle et répondre aux interroga-tions des producteurs .

François-Xavier BROUTIN de l’UNPT a dressé un bilan de la campagne en cours.

Le 17 mars dernier, la soirée pommes de terre 2011 ayant été un véritable succès, la section pommes de terre de la FDSEA du Nord a organisé la deuxième édition de la Potatoes Night à Comines (59)

(Président : Pascal WITTMAN)(Président : Pascal WITTMAN)(Président : Pascal WITTMAN)

Liste non exhaustive

producteurs pomme de terre de la filière Printemps 2012 · N°45 Edito Sommaire Lettre...

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