SommaireEditoN°72

Lettre d’information

producteurs de la f i l i è re pomme de te r re

L’effet papillonL’effet papillon, vous avez tous entendu parler de ce principe qui a été théorisé par le professeur Lorentz, météorologue au MIT.

Ou comment un battement d’aile de papillon en Californie peut provoquer une tempête à l’autre bout du monde. Notre filière vient d’en vivre une illustration et cela nous met dans une situation potentiellement dramatique. Le 24 Mai, la ré-homologation d’une molécule qui nous est indispensable, le Chlorpropham (CIPC) devait être à l’ordre du jour des instances européennes. Malheureusement, les hasards du calendrier ont fait que, dans le même temps, le

parlement Français croulait sous les « battements d’ailes » de 2 000 amendements au projet de loi gouvernemental sur l’alimentation. Conséquence : notre Ministre de l’agriculture n’a pas eu le temps de répondre aux sollicitations des professionnels qui ont mobilisé, sur ce sujet, leurs interprofessions CNIPT et GIPT et la France ne se mobilisera pas pour défendre les intérêts des filières et des citoyens au niveau communautaire.

« La tempête » qui risque de nous balayer pourrait prendre plusieurs formes. La première sera une baisse de notre compétitivité en France et à l’export, dégradant encore nos équilibres économiques. La deuxième nous mettra dans l’incapacité à alimenter tout au long de l’année le marché en croissance des frites surgelées en redonnant la main à nos concurrents d’Amérique du nord. La troisième sera de nous interdire, faute d’outils de conservation, d’exporter en frais sur les marchés émergents. Au final, notre filière européenne pourrait se trouver totalement désorganisée et il y a fort à parier que les plus pragmatiques des Etats de la Communauté trouveront le moyen de contourner les contraintes grâce à des dérogations. Vous savez aussi bien que moi que nous n’avons pas besoin d’éléments supplémentaires de distorsion de concurrence et de déstructuration de nos marchés.

Ce que nous apprenons de ce cas d’école est que l’égoïsme de certains groupes de pression est en train de tuer l’intérêt du plus grand nombre. Nous avons répondu positivement à la sollicitation du gouvernement en actant un plan de filière ambitieux, mais cela n’est- il pas vain si les règles du jeu concurrentiel évoluent aussi profondément sans nous laisser le temps de l’adaptation ?

L’idée Européenne, à laquelle j’adhère totalement, est et reste de bâtir un projet collectif pour nous unir dans une paix retrouvée ; ce que nous en faisons, par égoïsme national, est de créer un champ de bataille où la guerre économique remplace celle des marchands d’armes. La France, qui se veut le phare humaniste du monde depuis notre déclaration universelle des droits de l’homme, est en train de perdre toute les positions qui faisaient de nous le pays du bien vivre et du bien manger. Souvenons-nous plutôt de la vision d’un de nos plus grands écrivains humanistes, Victor Hugo, qui écrivait de façon que nous souhaitions prophétique : « …et de l'union des libertés dans la fraternité des peuples naîtra la sympathie des âmes, germe de cet immense avenir ….que l’on appellera la paix de l’Europe »La fraternité se mue en égoïsme national, l’énergie indispensable pour construire l’union est tuée par la lâcheté démagogique des Etats. Le dommage collatéral sera une perte de richesse collective, plus de chômage et au final un consommateur qui perdra son accès à une production locale et de qualité au profit de produits importés dont la traçabilité restera suspecte. Dans les années 70, nous avons perdu notre industrie de machine-outil, dans les années 80 celle des biens de consommation, en 2018 notre agriculture est en grave danger et notre filière Pomme de terre risque d’être sacrifiée sur l’hôtel de la démagogie politique. Battons-nous tant qu’il en est encore temps…

Arnaud DELACOUR, Président de l’UNPT

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M. Arnaud DELACOUR, PrésidentM. Martin MASCRÉ, Directeur43-45, rue de Naples 75008 Paris Tél. : 33(0)1 44 69 42 40 Fax : 33 (0)1 44 69 42 41

unpt@producteursdepommesdeterre.orgContact PROFIL : François-Xavier BROUTIN

unionnationaledes producteursde pommesde terre

Union Nationale des Producteurs de Pommes de Terre

Edito

En bref…

Consommation / produits transformés

Schéma de la filière

Cahier technique (cahier détachable)

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En bref…

Communiqué de presse de mai 2018 (extrait)Le NEPG (Groupe des producteurs de pomme de terre du Nord-Ouest européen) estime que les 5 principaux pays producteurs planteront 0,4 % de surface de pomme de terre en plus par rapport à l’année dernière.

Les stocks actuels sont élevés, mais en raison des plantations retardées et de l’arrivée tardive des hâtives sur les marchés, le NEPG s’attend à ce que la campagne en cours pour

l’industrie de transformation soit plus longue que d’habitude. Pour le marché du frais, la situation devrait être similaire. Plus d’infos sur www.nepg.info

PDT CONSOMMATION EN NEPG (hors plants et pdt féculières)

Année 2017 2018 2018 vs 20172018 vs

moyenne 5 ansProduction (x 1000 t) 29.339 28.170 -4.0% 6.7%

Surfaces (ha) 583.479 585.608 0.4% 6.7%

Rendement (t/ha) 50.3 48.1 -4.4% 0.0%Sources NEPG 2018

- 1ère estimation à début mai 2018- Rappel pour la Grande-Bretagne : en l’absence d’estimation disponible à ce jour, c’est la moyenne 5 ans qui a été retenue pour

les surfaces 2018

Avancement des chantiers de plantations 2018 (estimation UNPT)

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En bref…

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28 juin 2018 : Les 4èmes RDV techniques de Villers à Villers St C. (02) www.evenements-arvalis.fr

12 et 13 septembre 2018 : PotatoEurope à Bockerode (Allemagne) www.potatoeurope.de

Du 25 au 27 novembre 2018 : Salon Interpom/primeurs à Courtrai (Belgique) www.interpom-primeurs.be

Agenda national et international

> EN HAUSSE / EN BAISSE !

Valorisation de pommes de terre de consommation en féculerieDes pommes de terre de consommation ont pu être, pour la première fois en France, valorisées en féculerie, durant cette campagne 2017/2018, dans un schéma organisé. Bien évidemment, il s’agit là d’une opération exceptionnelle : c’est parce que les conditions de marché étaient réunies (demande sur le marché de la fécule, rendements plus faibles en pomme de terre féculière, excédents sur le marché de la consommation) et qu’un cahier des charges précis avait été défini (matière sèche, tare, …) que cette opération a pu être menée. Mais l’UNPT tient à remercier l’ensemble des acteurs de la filière qui ont pu rendre cette opération possible.

Reportage sur la tromperie variétaleDébut mai, un reportage intitulé « Arnaque à la pomme de terre », diffusé sur les chaines TF1/LCI, indiquait « Notre pays compte 450 variétés de pomme de terre. Peu de gens le savent, mais la loi interdit formellement aux producteurs de les mélanger au moment de leur mise en sacs. Pourtant, ils sont nombreux à le faire, en toute illégalité donc. » Recyclage de vieilles images, opprobre jetée sur les producteurs (eux-seuls…) et mis à l’index dans leur globalité, autres interviews occultées … On aurait pu attendre mieux de la part de journalistes d’investigation… « A qui profite le crime ? »

Consommation française globale de produits transformés

Bertrand OUILLON

Extrapolation des données Kantar (2016/2017) et de l’Etude GIRA (2016)

◗ A. Part respective de la consommation de chaque produit à domicile et en RHF

◗ B. Volumes globaux consommés par type de produits finis selon le mode de consommation

Tous les circuits de distribution hors foyer en chips ont été regroupés sous le vocable « Restauration commerciale »

Consommation / produits transformés

Lettre d’information - N°72p r o d u c t e u r s d e l a f i l i è r e p o m m e d e t e r r e

En bref…Consommation / produits transformés

◗ C. Valeur de la consommation globale de produits transformés

Extrapolation de la consommation française (en volume – tonnes équivalent PdT)

A domicile R. Commerciale R. Collective Total Produit Fini Total eq Pdt

GARNITURES SURGELEES 124 482 33 394 30 193 188 069 338 524

FRITES 145 924 190 918 32 106 368 948 664 106

PDT 4ème et 5ème gamme 10 568 22 585 55 675 88 828 222 071

PUREE DESHYDRATEE 24 317 1 847 14 918 41 082 188 976

CHIPS 62 747 3 815 66 562 212 997

1 626 675

A comparer avec une approche alternative basée sur la consommation apparente (données GIPT) pour l’approvisionnement des usines et sur les données Douanes pour import et export.

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CAHIER TECHNIQUE

Aujourd’hui, la protection de la culture vis-à-vis des parasites et plus particulièrement du mildiou reste une des principales préoccupations pour tout producteur de pomme de terre. Les stratégies de lutte contre les bio-agresseurs doivent désormais s’inscrire dans le cadre du plan Ecophyto 2 qui préconise une réduction de l’usage des produits phytosanitaires de 50 % si possible. La culture de la pomme de terre étant classée parmi les systèmes utilisant le plus de produits phytopharmaceutiques, et notamment de fongicides, des solutions se développent pour aider les producteurs à raisonner leurs interventions en les positionnant au mieux, tout en maintenant la qualité de la production et le rendement.

Pour contrôler cette maladie, il convient d’éviter son entrée dans les parcelles et de limiter son développement en associant au mieux différentes actions :

1. Conduire une prophylaxie soignée et généralisée et bien implanter la culture en mettant en œuvre une gestion efficace des tas de déchets, en éliminant le plus possible de repousses de pomme de terre, en utilisant du plant sain et en gérant bien l’implantation des parcelles.

2. Traiter au meilleur moment, si nécessaire, avec un pulvérisateur parfaitement vérifié et réglé et en tenant compte de la résistance variétale avec l’OAD Mileos®.

3. Choisir le fongicide le mieux adapté à chaque situation permettant de prévenir les risques de résistance du mildiou aux fongicides et en intégrant si besoin l’impact de l’irrigation.

4. Appliquer la conduite recommandée en cas de mildiou déclaré.

5. Protéger la culture jusqu'au défanage complet.

Mileos® : cibler les interventions fongicides en fonction des risques à la parcelle et assurer la production.

L’utilisation de l’outil d’aide à la décision en ligne Mileos® permet de répondre à divers enjeux (respect de l’environnement, diminution des interventions fongicides,…) en optimisant les applications fongicides sur pomme de terre en fonction des risques réels de développement du mildiou à la parcelle, en prenant en compte les conditions climatiques et les interventions techniques sur la parcelle (traitements, irrigations, choix variétal, …). Cet outil, simple d’utilisation, s’adresse ainsi aux producteurs par l’intermédiaire d’organismes distributeurs (groupements, coopératives,…) souhaitant prévoir les attaques de mildiou pour protéger quand c’est nécessaire et assurer la production, réduire les coûts de traitement et tracer ses pratiques conformément aux différents cahiers des charges et à la réglementation.

◗ POUR 2018, LE MÊME MODÈLE… AVEC UNE LÉGÈRE ADAPTATION DES RÈGLES DE DÉCISION.

Mileos® simule à la parcelle, avec un pas de temps horaire, le niveau de risque de mildiou en se basant sur le calcul du nombre de spores vivantes potentiellement présentes sur le feuillage de la culture. De ce fait, c’est un modèle plus précis, quantitatif, qui comporte 4 compartiments selon le cycle épidémique de Phytophtora infestans (Figure 1).

MILEOS® : un outil incontournable pour la lutte intégrée contre le mildiou de la pomme de terre !Denis GAUCHER, François GHIGONIS, Cyril HANNON, Servane PONTHONNE (ARVALIS - Institut du végétal).

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Figure 1 : Différents compartiments du modèle Mileos calqués sur le cycle épidémiologique de Phytophthora infestans (inspiré de MUCKENSTURM, 1989) et indices Mileos®.

Depuis l’origine et jusqu’en 2017, les décisions de traitement était prises en relation avec les spores produites (compartiment sporulation réelle). Hors, ce critère pouvait poser problème lorsque le potentiel de sporulation devenait nul puisqu’alors, aucun déclenchement de traitement ne pouvait avoir lieu. Malgré tout, des spores vivantes pouvaient rester disponibles pour une éventuelle contamination.

Afin de corriger cela, il a été décidé qu’à partir de 2018, les décisions de traitements seraient prises sur le compartiment « Contamination et survie », par rapport au critère poids de contamination. Cette évolution permettra aussi de mieux prendre en compte les températures basses (6 à 8°C) dans les conseils.

La philosophie de raisonnement reste identique (Figure 2 : exemple de graphique) : la réserve de spores (courbe orange, à la place du potentiel de contamination) représente le potentiel et le poids de contamination (barre verte, à la place des spores produites), son expression au jour le jour suivant les conditions météos. Les seuils de déclenchement restent identiques : 2 pour une variété sensible, 3 pour une intermédiaire et 4 pour une résistante. L’index de contamination complète l’information en remplacement de l’index de sporulation avec le même seuil de 8.

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Figure 2 : Exemple de graphique représentant les indices Mileos® : courbe orange = réserve de spores et bâtonnets verts = poids de contamination.

◗ PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DE MILEOS®Mileos® nécessite des données météo climatiques horaires d’hygrométrie, de température et de pluviométrie représentatives de la parcelle suivie. Les caractéristiques particulières de celle-ci sont prises en compte dans l’outil d’aide à la décision en ligne : données physiologiques (variétés, date d’observation des stades), données sur l’environnement et conduite culturale (traitements et irrigations)

Mileos® a comme objectif l’aide à la décision, c'est-à-dire guider le producteur dans son raisonnement sans choisir à sa place !

◗ MILEOS® : UN OUTIL QUI FACILITE LES ÉCHANGES D’INFORMATIONSMileos® s’adresse aux producteurs souhaitant ajuster au mieux la protection contre le mildiou. Ces derniers peuvent créer et gérer en ligne leurs parcelles, enregistrer leurs observations et visualiser des alertes et des conseils. Le producteur connaît à tout moment le “risque mildiou” grâce à une alerte par SMS et à la consultation possible sur smartphone ou tablette. De plus, Mileos s’adresse aussi aux techniciens qui réalisent un suivi des parcelles et accompagnent les producteurs dans leurs décisions.

Mileos® peut aussi être utilisé comme outil de suivi parcellaire. Il offre la possibilité d’exporter les données ou tout simplement d’enregistrer les interventions réalisées pour une meilleure traçabilité.

Mileos® est un outil d’aide à la décision qui présente de nombreux avantages pour les producteurs : la fourniture d’un conseil neutre et indépendant de la vente des produits et de réaliser une économie de passage, sachant qu’elle est évidemment plus notable les années à moindre pression de mildiou. Dans le cadre des CEPP, cette économie pourra être valorisée selon des procédures qui seront définies par le dispositif.

Néanmoins, même les années où le risque est élevé ou pendant les périodes favorables à la maladie, cet outil permet de ne pas se laisser surprendre et d’anticiper le risque.

N’oublions pas que si cet outil apporte une aide, il ne dispense pas du bon respect des mesures prophylactiques de base, ainsi que de l’observation des parcelles et de leur environnement, qui restent les clés de la gestion raisonnée de la culture.

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◗ CONTEXTEL’alternariose, seconde maladie fongique foliaire la plus importante pour la pomme de terre, entraine des pertes de rendements de l’ordre de 20% en moyenne. Ses symptômes sont facilement confondus avec d’autres symptômes tels que carences nutritionnelles (bore, magnésium, ...), brûlures d’ozone, stress physiologiques ou encore senescence des plantes.

A ce jour, seules des analyses en laboratoire permettent de poser un diagnostic fiable à 100% et de valider la présence d’Alternaria sur des plantes au champ.

En France, cette maladie est causée par 2 champignons souvent présents simultanément et dont la spécificité de symptômes n’est pas établie : Alternaria solani inféodé aux solanacées et espèce la plus virulente, et Alternaria alternata plus polyphage et dont le statut de pathogène faible ou saprophyte est encore discuté par la communauté scientifique. Il s’agit de 2 champignons ascomycètes assez répandus en France. Tous les deux sont capables de provoquer des symptômes de types différents (larges lésions avec cercles concentriques ou nombreuses petites lésions). Les premiers symptômes apparaissent fréquemment sur les feuilles les plus âgées à la base de la plante. La maladie est aussi capable d’attaquer les tubercules mais les symptômes de pourriture sèche superficielle et liégeuse sont rarement observés en France. Ces symptômes sont susceptibles d’évoluer en cours de conservation.

◗ OBJECTIFSSuite au besoin exprimé par la filière pomme de terre, Anova-Plus, jeune entreprise innovante, s’est fixée pour objectif de développer un test ADN de détection terrain pour le diagnostic de l’alternariose ainsi que la discrimination des espèces impliquées.

Ce test, Flashdiag®ALT, véritable outil de diagnostic et d’aide à la décision (OAD) se veut simple et rapide pour une détection précoce de la maladie permettant aux agriculteurs d’adapter leurs traitements phytosanitaires pour une agriculture raisonnée.

D’après une enquête menée en 2017 par la Chambre d’Agriculture Nord-Pas-de-Calais auprès de 200 producteurs, 60% d’entre eux avouent avoir des difficultés à reconnaitre l’alternariose et plus de 90% des interrogés jugent très intéressant ou intéressant le développement d’un kit de détection terrain de l’alternariose.

Pour mener à bien ce projet, Anova-Plus s’est entourée d’acteurs régionaux coordonnés par le Comité technique Nord-Pas-de-Calais (Chambre d’agriculture du Nord-Pas-de-Calais, Arvalis institut du végétal, Pomuni, McCain et les Éts Coudeville-Marcant), avec le soutien de FranceAgriMer.

◗ RÉALISATIONAnova-Plus a développé un prototype de kit sur des souches de champignons de référence, des souches caractérisées et fournies par Arvalis, puis sur des échantillons de plants de pomme de terre infectés par l’INRA d’Angers. L’outil a ensuite été validé sur plus de 300 échantillons de feuilles de pomme de terre symptomatiques prélevés sur le terrain par les partenaires du projet durant l’été 2017.

Chaque échantillon a été analysé avec la technique de référence pour le diagnostic ADN en laboratoire (qPCR) mise en place au sein du laboratoire de pathologie végétale d’ARVALIS du site de grignon (78), et en parallèle avec le kit Flashdiag®ALT.

Le protocole du kit en 3 étapes permet l’obtention d’un résultat clair en 30 min. L’information génétique (ADN) est extraite des tissus végétaux puis, si la maladie est présente, une portion d’ADN spécifique aux champignons responsables de l’alternariose est multipliée en quantité suffisamment importante pour être révélée.

Test de détection sur site de l’alternariose de la pomme de terre : Flashdiag®ALT

Cécile FABRE, ANOVA-PLUS Benoit HOUILLIEZ, Chambre d’Agriculture Nord-Pas de Calais Cyril HANNON et Romain VALADE, ARVALIS-Institut du végétal

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Le résultat s’affiche sous forme de bandes rouges sur une bandelette : la bande supérieure est un témoin, celle située au milieu indique une infection par Alternaria Solani et la plus basse indique une infection par Alternaria Alternata. Si aucun pathogène n’est présent, seule la bande témoin apparaitra sur la bandelette.

◗ RÉSULTATS Analyse des échantillons terrain de plantes symptomatiques

Diagnostic A. alternata A. solani Pas d’alternariose

qPCR 94*/304 31%22*/304

7%204/304

67%

Flashdiag®ALT 91*/304 21*/304 208/304

*Dont 16 co-infections

Suite à l’analyse des plantes symptomatiques prélevées par des techniciens de terrain, seul 1/3 des 300 échantillons se sont révélés être réellement atteints par l’alternariose, alors que l’idée de départ a été de prélever des symptômes « typiques » de cette maladie. De plus, seulement 7% des échantillons ont permis de mettre en évidence la présence d’A. solani (espèce considérée comme la plus virulente) et les observations réalisées par le laboratoire d’Arvalis suggèrent une présence d’A. alternata parfois en saprophytes (non responsable des symptômes). Ces résultats confirment la difficulté à diagnostiquer correctement les symptômes foliaires causés par Alternaria et donc caractériser rigoureusement l’état sanitaire des plantes.

La corrélation entre la technique de laboratoire de référence (qPCR) et l’OAD Flashdiag®ALT est de 98%, ce qui prouve la fiabilité de ce test.

◗ CONCLUSIONS ET PERSPECTIVESLe kit de diagnostic terrain de l’alternariose de la pomme de terre Flashdiag®ALT a été développé et validé scientifiquement. Il sera disponible commercialement pour la saison 2018 (contacter Cécile FABRE cecile.fabre@anova-plus.com). Il permettra à ses utilisateurs d’orienter de manière raisonnée l’usage de produits phytosanitaires.

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Signature d’une convention de partenariat entre ARVALIS – Institut du végétal, Terres Inovia, ITB et ACTA

pour le développement de l’outil d’évaluation multicritère SYSTERRE®

Les directeurs d’ARVALIS – Institut du végétal, de Terres Inovia, de l’ITB et de l’ACTA ont signé une convention pluriannuelle de partenariat portant sur le développement de l’outil SYSTERRE® et permettant de renforcer la coopération entre les instituts sur l’évaluation multicritère. SYSTERRE®, interopérable avec les outils de gestion parcellaires présents sur le marché, permet de réaliser des diagnostics opérationnels et de mesurer les impacts de solutions et conseils sur les performances des exploitations. Cette convention est engagée jusqu’en décembre 2020.

La convention que viennent de signer les quatre instituts a pour objectif de mutualiser les moyens des partenaires pour se doter d’un outil permettant la réalisation de diagnostics opérationnels des systèmes de culture, avec restitution quasi-immédiate aux utilisateurs. Le partenariat vient ainsi renforcer les capacités d’expertise des instituts techniques sur l’évaluation multicritère et permet d’accélérer le développement d’un outil créé pour accompagner les agriculteurs et les agents du développement engagés dans l’adaptation de leur exploitation au contexte.

Les instituts ont besoin d’évaluer l’impact de solutions et conseils techniques sur les performances des exploitations, et de mettre en réseau les expérimentations menées sur les systèmes de culture. SYSTERRE® permet le suivi, l’évaluation et la mise en réseau de telles expérimentations, en conservant un lien avec les données descriptives de l’exploitation (non agrégées) et des systèmes de culture pour effectuer une analyse fine des résultats. Rappelons que dans le cadre de leurs activités de développement agricole, les instituts réalisent des études avec des opérateurs équipés de multiples supports de consignation des pratiques culturales et de description des exploitations agricoles. Les instituts partenaires ont pour priorité de mettre à disposition des outils interopérables avec les outils de gestion parcellaire présents sur le marché et utilisés par les agriculteurs et les organismes professionnels agricoles. C’est un enjeu majeur pour faciliter la remontée des informations nécessaires aux calculs des indicateurs de performances et travailler sur un nombre de données important en évitant les ressaisies. L’outil SYSTERRE® répond à ce cahier des charges, puisqu’il inclut notamment un module d’import de données au format Daplos. Les instituts se sont engagés à maintenir un haut niveau d’interopérabilité de l’outil en développant des modules de calculs d’indicateurs au format API. La seconde priorité des instituts partenaires est de développer de nouveaux indicateurs pour enrichir les possibilités actuelles de l’outil SYSTERRE® et contribuer à étendre ses capacités d’évaluation à l’ensemble des interventions réalisées sur une exploitation agricole, incluant des ateliers de productions végétales et animales.

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Cette gamme de produits personnalisables a évolué pour permettre aux producteurs de mieux se prémunir contre un risque météo bien identifié mais aussi de sécuriser leur chiffre d’affaires.

Ces solutions assurantielles paramétriques sont un véritable outil de gestion permettant aux producteurs de développer leur résilience vis-à-vis des effets à court terme du dérèglement climatique. Ces solutions viennent en complément des assurances généralistes du type « aléas climatiques » déjà proposées aux producteurs par ailleurs :

Les couvertures météo sont disponibles toute l’année avec un intervalle de 17 jours entre la date de souscription et le début de la période de couverture, sans obligation de souscrire sur la totalité des surfaces pomme de terre, avec un minimum de 5 hectares par contrat. La couverture COUP DE CHAUD est désormais proposée aux producteurs de pommes de terre et leur permet de s’assurer contre les excès de température en période estivale. Meteo Protect est la seule assurance qui permet de s’assurer un chiffre d’affaires minimum, et de toucher une indemnisation en cas de rendements insuffisants.

L’UNPT a investi dans une plate-forme web qui évolue constamment. Elle permet à chaque producteur de pomme de terre adhérent à l’UNPT de demander une cotation pour le produit d’assurance adapté à son

besoin. Le producteur est libre de personnaliser chaque paramètre de son assurance et prend connaissance en temps réel du coût de cette assurance. Il a également accès à un historique graphique (exemple photo) des indemnisations qu’il aurait touchées sur les années précédentes. Service en ligne ne sous-entend pas pour autant que l’accompagnement humain est mis de côté. L’UNPT reste un interlocuteur privilégié dans la relation producteur / Meteo Protect et elle a mis en place un service d’accompagnement téléphonique à la disposition des producteurs pour les guider et les conseiller.

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Avec ce service novateur, basé exclusivement sur des indices météo/prix, chaque producteur, qu’il soit contractualisé ou non, fournisseur de l’industrie, du frais ou de la féculerie, y trouvera des produits adaptés à sa propre problématique :

> Débouchés : Fécule, Industrie, Frais-consommation, Frais-consommation non lavé, Frais-Chair ferme.

> Délais : Souscription avant le 30 juin (récolte de l’année N) pour les couvertures Rendement/Prix. Pour les couvertures météo, un intervalle de 17 jours entre la date de souscription et le début effectif de la période de couverture.

> Surface : Aucune obligation de souscrire pour la totalité des surfaces pomme de terre (5ha minimum par contrat).

> Paramètres : 100% personnalisables par le producteur sur les couvertures météo. 3 niveaux de couvertures (Lissage, Standard et Coup dur) sont proposés pour les assurances en chiffre d’affaires et rendement.

> Références : RNM pour le prix, Agreste pour les rendements, et Météo France pour les données météo.

> Indemnisation : basée exclusivement sur des indices météo, de prix, et de rendement enregistrés sur la période de couverture, sans aucune intervention d’expert. L’indemnisation est versée après 15 jours de la date de fin de la période de couverture.

La connexion à la plateforme de simulation se fait depuis l’espace EXTRANET des producteurs de pomme de terre sur

le site web de l’UNPT > www.unpt.fr

Meteo Protect

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Néo-Stop® 120RTU s’applique dès l’entrée en stockage. Sa formulation, émulsion aqueuse, stable dans le temps est prête à l’emploi.

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Avant toute utilisation, assurez-vous que celle-ci est indispensable. Privilégiez chaque fois que possible les méthodes alternatives et les produits présentant le risque le plus faible pour la santé humaine et animale pour l’environnement, conformément aux principes de la protection intégrée. Consultez http://agriculture.gouv.fr/ecophyto.

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Le Fonds de Mutualisation Sanitaire et Environnemental

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Le Fonds de Mutualisation Sanitaire et Environnemental est le dispositif qui permet de s’assurer contre les parasites de quarantaines.

Cette problématique a toujours été prise en compte par les producteurs et les deux interprofessions qui avaient mise en place, il y une dizaine d’années, un dispositif simple et souple de convention qui permettait d’indemniser des producteurs touchés par certains parasites de quarantaine. Des producteurs ont ainsi pu être indemnisés grâce à la mobilisation des deux interprofessions CNIPT et GIPT en complément de fonds du Ministère de l’Agriculture.

Aujourd’hui, les règles de la PAC ont changé. Dorénavant, pour prétendre à une participation financière des pouvoirs publics français et européen à l’indemnisation (jusqu’à 65% du total indemnisé), il faut que la filière intègre le dispositif du Fonds de Mutualisation Sanitaire et Environnemental (FMSE).

Pour répondre à cet impératif, une association a été créée en 2015, conjointement entre le GIPT, le CNIPT et l’UNPT : l’association sanitaire pour la section pomme de terre du FMSE (ASPDT). La gestion opérationnelle de l’ASPDT est déléguée à l’UNPT.

◗ Organismes nuisibles couverts :Les organismes nuisibles dont les conséquences sont susceptibles d’être indemnisées sont tous les dangers sanitaires actuellement présents sur le territoire :

• Clavibacter michiganensis subsp sepedonicus - Pourriture annulaire

• Ralstonia solanacearum Race 3 Biovar 2 - Pourriture brune

• Meloidogyne chitwoodi, - Nématode

• Meloidogyne fallax - Nématode

• Globodera pallida - Nématode

• Globodera rostochiensis - Nématode

Les sinistres liés à Globodera ne seront indemnisés qu’à la condition expresse que des solutions de décontamination validées par les pouvoirs publics soient mises en œuvre au sein de la filière dans des conditions économiquement viables. Aujourd’hui un protocole de décontamination des pommes de terre mis au point par la filière est validé par la DGAL.

◗ Conditions d’éligibilité – Cahier des charges technique

Pour être éligible, le producteur doit :

• être à jour de ses cotisations : interprofessionnelles, au FMSE transversal collecté par la MSA, à la section spéciali-sée pommes de terre du FMSE – ASPDT par l’intermédiaire

de cotisations professionnelles existantes sur les diffé-rents débouchés Frais et Industrie

• avoir réalisé sa déclaration annuelle de surfaces plantées en pommes de terre pour la totalité de ses plantations avant le 30 juin de l’année en cours.

• avoir respecté le cahier des charges technique ci-dessous

• avoir respecté la règlementation sanitaire en vigueur et les mesures de lutte

Chaque producteur doit en outre respecter le Cahier des charges technique suivant :

1. Pommes de terre de l’exploitation issues de plants cer-tifiés ou de plants autoproduits contrôlés selon l’accord interprofessionnel « plants de ferme » ;

2. Pour leur production de plants de ferme : respecter les termes de l’accord interprofessionnel Plant de ferme en matière sanitaire en vigueur.

3. Déclaration de toutes les surfaces emblavées en pommes de terre de l’exploitation, quelle que soit la destination (hormis la production de plants certifiés qui a un sys-tème spécifique)

4. Traçabilité des lots par le producteur ;

5. Séparation des lots de plants au moment de la planta-tion et par variété après arrachage.

6. Que la ou les parcelles définies n’aient pas reçu les an-nées précédentes de terres au but de remblais d’origine autres que celles de l’exploitation telles que terres issues de centres de réception pommes de terre usine ou né-goce.

7. Rotation minimale de 3 ans. Cette durée minimale ne s’applique pas pour les arrachages réalisés avant le 15 juillet.

En cas de sinistre, si les pommes de terre ont été irriguées avec des eaux de surface, une analyse de l’eau à posté-riori devra garantir l’absence de pathogène contaminant. Si l’analyse est positive, le producteur ne pourra pas pré-tendre à une indemnisation.

Le FMSE en pomme de terre Bertrand OUILLON, UNPT

p r o d u c t e u r s d e l a f i l i è r e p o m m e d e t e r r e

◗ Déclaration des surfaces :Adressez à l’ASPDT- UNPT le formulaire de déclaration des surfaces de pommes de terre (ci-après dans ce Numéro de PROFIL), qui est une des conditions pour être affilié à la Section Pomme de terre du FMSE, ou déclarez-vous directement sur le site internet de l’UNPT.

◗ Découverte de foyers :En cas de lots contaminés, dans le respect des disposi-tions édictées par les Services Régionaux de l’Alimen-tation (SRAL), les producteurs sont dans l’obligation de :

• Détruire en totalité les lots de pommes de terre, ou dans le cas du nématode à kyste Globodera procéder à la déconta-mination du lot,

• Ne pas cultiver pendant 4 ans des pommes de terre, des plantes solanées et des plantes sarclées, et éliminer toutes les repousses sur les parcelles concernées,

• Désinfecter les bâtiments et le matériel.

Ce qui peut aller jusqu’à la destruction d’une part impor-tante ou de la totalité de la production de pomme de terre et donc représente une perte économique importante pour votre exploitation l’année du sinistre qui peut mettre en cause sa pérennité.

Au cours des 12 dernières années certains producteurs ont reçu une indemnisation allant jusqu’à 130 000€

Le Fonds de Mutualisation Sanitaire et Environnemental

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Lettre d’information - N°72

FMSE section Pomme de terre (hors production de plants certifiés)*FONDS DE MUTUALISATION SANITAIRE ET ENVIRONNEMENTAL

* Pour la production de plant certifié, cf. section spécifique plants du FMSE

ASPDT, ASSOCIATION SANITAIRE POUR LA SECTION POMME DE TERRE DU FMSE43-45, rue de Naples - 75008 PARIS - Tél. 01 44 69 42 40 - Fax. 01 44 69 42 41

www.producteursdepommesdeterre.org

Les règles de la PAC ont changé. Dorénavant, pour prétendre à une participation financière des pouvoirs publics à l’indemnisation, il faut que la filière intègre le dispositif du Fond de Mutualisation Sanitaire et Environnemental (FMSE).Pour répondre à cet impératif, une association a été créée en 2015, conjointement entre le GIPT, le CNIPT et l’UNPT : l’association sanitaire pour la section pomme de terre du FMSE (ASPDT).La gestion opérationnelle de l’ASPDT est déléguée à l’UNPT.

Pour pouvoir être indemnisé des pertes de revenu dues à la destruction des lots contaminés, vous devez obligatoirement répondre aux conditions suivantes :

> Avoir déclaré l’intégralité des surfaces pomme de terre (hors production de plants certifiés) et être affilié à l’ASPDT, Association pour la section pomme de terre du FMSE.

> L’affiliation est validée par le règlement de la cotisation professionnelle, mise en place sur les différents débouchés, dont une part alimente le fonds de l’ASPDT servant pour les indemnisations, pour l’ensemble de la production de pomme de terre de l’exploitation.

> Respecter le cahier des charges de l’ASPDT consultable

http://www.fmse.fr/son-organisation/les-sections-specialisees/PDT/

En cas de lots contaminés, dans le respect des dispositions édictées par les Services Régionaux de l’Alimentation (SRAL), les producteurs sont dans l’obligation de :

• Détruire en totalité les lots de pommes de terre,• Ne pas cultiver pendant 4 ans des pommes de terre, des plantes solanées et des plantes sarclées, et

éliminer toutes les repousses sur les parcelles concernées,

• Désinfecter les bâtiments et le matériel. Ce qui représente une perte économique importante pour votre exploitation l’année du sinistre.

> Vous pouvez vous déclarer de deux façons :

1) Par Internet : Simple et facile, cette télé-procédure permet de s’affranchir du papier.En quelques minutes, vous pouvez déclarer vos surfaces directement à partir de l’Extranet de l’UNPT : http://www.producteursdepommesdeterre.org/ext_prod_login Pour cela, il vous suffit d’avoir votre numéro de SIRET et une adresse mail.

• Etape 1 : Si vous vous déclarez pour la première fois, vous remplissez vos informations personnelles. Si vous vous êtes déjà déclaré (e), vous passez à l’étape 3

• Etape 2 : Un mot de passe vous est envoyé par mail.• Etape 3 : Muni de votre mot de passe et de votre SIRET, vous aurez accès à l’extranet et vous pourrez déclarer vos

surfaces.

• Etape 4 : au niveau de l’ASPDT, votre affiliation sera confirmée dès validation de votre déclaration annuelle de surfaces et après règlement de la cotisation lors des livraisons.

NB : vous pourrez utiliser ce mot de passe pour vous connecter à l’Extranet UNPT toute l’année et ainsi accéder à des informations économiques et techniques réservées aux producteurs.

2) En renvoyant la fiche de déclaration (au dos de cette feuille) par courrier ou fax Vous pouvez obtenir toutes les informations sur le cahier des charges de la section Pomme de terre du FMSE concernant l’indemnisation de maladies de quarantaine sur le site suivant : www.producteursdepommesdeterre.org ou par tel : 01 44 69 42 40.

L’ASPDT garantit la confidentialité totale des informations

Dép.Numéro

Commune de la Parcelle

ParcelleVariétés Superficie plantée (arrondir à l'are)

Plants utilisés : PC, PAPC, PFC (1)

Destination : Fr, Pr, Fe, I, nd (2)

lots de plants à mentionnerN° îlot Nom

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ASPDT- FMSELes informations ci-dessous sont obligatoires Je soussigné(e) :Nom du responsable : .....................................................................................................................Prénom ...................................................................................................................................................N° SIRET (14 chiffres) OBLIGATOIRE : ..............................................................................................Forme juridique (GAEC, SCEA, …) : .................................................................................................Raison sociale: .....................................................................................................................................Adresse : .................................................................................................................................................Code postal : ................................................ Ville : ..........................................................................Téléphone ..................................................... Fax : ...........................................................................Mobile .....................................................................................................................................................Courriel ...................................................................................................................................................déclare que l'ensemble de la production de pommes de terre de l'exploitation (hors plants certifiés) est produit dans les parcelles indiquées ci-dessous :

L’ASPDT garantit la confidentialité totale des informations

1) Type de plants utilisés : plants certifiés=PC, Plants autoproduits contrôlés par EPR=PAPC, plants fermiers contrôlés=PFC.2) Destination (Fr : Frais, Pr : primeur, Fe : Fécule, I : Industrie, nd : non défini )La signature de cette déclaration vaut acceptation des règles d’indemnisation telles que définies par l’ASPDT (consultable sur les sites www.fmse.fr et www.producteursdepommesdeterre.org ).

Fait à ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . le : ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Signature :

Exemplaire à renvoyer(conserver une copie comme justificatif)

par fax au 01 44 69 42 41,ou par courrier à l’adresse suivante :

ASPDT - 43-45 rue de Naples, 75008 PARIS

Formulaire de déclaration obligatoire de surfaces :AVANT LE 30 JUIN 2018