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I www.france-evangelisation.com I I TRIMESTRIEL I NUMéRO 77 I JANVIER 2011 I Proclamer L’expérience des soirées avec l’auteur / p. 3 Leçons et défis de Cape Town 2010 : Troisième congrès de Lausanne pour l’évangélisation du monde (I) / p. 5 Multiplier R2E, du chocolat spirituel ! / p. 7 Un nouvel associé / p. 8 Penser Cultiver la présence de Jésus / p. 11 Leçons et défis de Cape Town 2010 : Troisième congrès de Lausanne pour l’évangélisation du monde (II) / p. 13 >>> ENCART mémo prière JANVIER 2011

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1I www.france-evangelisation.com I

I trimestriel I numéro 77 I JANVier 2011 I

Proclamer L’expérience des soirées avec l’auteur / p. 3 Leçons et défis de Cape Town 2010 : Troisième congrès de Lausanne pour l’évangélisation du monde (I) / p. 5

Multiplier R2E, du chocolat spirituel ! / p. 7 Un nouvel associé / p. 8

Penser Cultiver la présence de Jésus / p. 11 Leçons et défis de Cape Town 2010 : Troisième congrès de Lausanne pour l’évangélisation du monde (II) / p. 13

>>> EnCaRT mémo prière JanVIER 2011

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É d I T o

Dieu était en Christ, réconciliant les hommes avec lui-même… 2 Cor. 5 : 19

nous  étions  quatre  de  France Évan-gélisation  à  participer  au  3e  congrès mondial  sur  l’évan-gélisation du monde, issu  du  mouvement de Lausanne, Philippe monnery,  associé  de FE,  Saotra  rajaobe-lina  évangéliste,  ra-phaël  Anzenberger, secrétaire  général et  moi-même.  nous avons assisté à un événement unique qui a rassemblé plus de 4 000 respon-sables d’églises de 198 pays.

Ce qui nous a frappés, c’est la dimen-sion universelle de l’Église de Jésus-Christ, la « catholicité évangélique », comme diraient a. nisus ou S. Fath.

Cette dimension met en lumière plu-sieurs aspects :

– L’extraordinaire œuvre de dieu à tra-vers le monde : fascinante et boule-versante !

– La disparition d’un centre de gravi-té de l’évangélisme : les intervenants, de grande qualité, étaient africains, asiatiques, sud-américains, austra-

liens, mais aussi américains et eu-ropéens… 60 % des participants ve-naient des pays dits émergents.

– La disparition d’un certain vedetta-riat. La parole a été multiple : plus de 40 orateurs ou modérateurs, sans compter les nombreux témoignages.

Un seul petit regret : la trop faible place accordée à la francophonie dont le sommet se tenait simultanément à

Montreux.

La première partie de la « déclaration de Cape Town » pu-bliée le dernier jour est une déclaration d’amour : « Parce que dieu nous a aimés le premier… ». nous l’ai-

mons, nous aimons Jésus, son Église… et les 638 groupes ethniques de plus de 50 000 personnes qui ne connaissent pas l’Évangile, soit 1/3 de l’humanité !

C’est un véritable défi qui a été lancé pour l’évangélisation des « non-at-teints », vision qui nous fait peut-être parfois défaut en France, défi qui ne peut pas nous laisser indifférents. En tout cas, il n’a pas laissé indifférent Philippe et Saotra, comme vous allez le lire. Car comment croiront-ils, si per-sonne ne leur prêche ? Quelle est notre part de responsabilité à nous, France Évangélisation… un sujet à méditer.

A l A i N s tA m p

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Proclamer

L’expérience des soirées avec l’auteurJ’ai assuré cinq soirées depuis le mois d’oc-tobre. Je les ai rebaptisées : soirée avec l’auteur. Elles sont effectivement un for-midable moyen d’annoncer le message de l’Évangile. Pour que cet événement soit réellement efficace, il est impératif qu’il ait été bien préparé en amont, et que l’on puisse lui accorder une suite positive.

Je déclinerais mon expérience en trois vo-lets…

1. Avant la soiréenous nous sommes tous préparés dans la prière. La communauté et moi-même avons pris du temps pour prier. Comme notre croissance spirituelle, l’efficacité de notre action dépendra du temps passé avec dieu. Un évangéliste très apprécié affir-mait : « Satan tremble quand il voit le saint le plus faible tomber à genoux. »

L’ennemi de dieu et par conséquent de l’Évangile, sait que toutes nos actions d’évangélisation sont une manifestation extérieure de ce que nous vivons à l’inté-rieur. Quel que soit l’événement que nous organisons, ce dernier prend sa source dans la réalité de notre vie intérieure que seul dieu peut nous procurer. Faire l’économie de la prière dans l’organisation d’une soi-rée avec l’auteur, c’est diminuer considé-rablement son impact, voire l’annuler. Pour qu’une soirée avec l’auteur ait du succès et de l’impact, il est impératif qu’elle soit por-tée dans la prière durant tout son déroule-ment : avant, pendant et après.

J’ai vécu des soirées avec l’auteur dans di-vers lieux :

– Restaurant loué pour l’occasion

– apéritif dînatoire dans un gymnase

– Salle de conférence louée dans un hôtel

– Salle de culte d’une communauté

– Café littéraire dans une salle municipale

Bien entendu, le lieu a aussi déterminé le contenu et la manière dont les choses se sont déroulées. Toutefois, à chaque fois nous sommes parvenus au même résultat final : invités non-croyants ravis et annonce claire du message de l’Évangile.

2. Pendant la soiréeChaque fois qu’un groupe de découverte de la Bible a été proposé pendant la soirée, des personnes s’y sont inscrites. nous savons qu’il est impossible de susciter un besoin spirituel dans la vie d’un individu, même si nous le souhaitons profondément. Seul le Saint-Esprit peut le provoquer. Jésus a dit : Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi. 1

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Par contre, nous sommes les instruments par lesquels dieu révèle un intérêt caché chez certaines personnes. dieu utilise les soirées avec l’auteur parce qu’elles cor-respondent à la société actuelle, à notre époque et à notre contexte réfractaire au message de l’Évangile. Lors de ces soirées, j’ai vu des personnes s’ouvrir miraculeuse-ment à l’Évangile. dieu les avait préparées, entre autre, en répondant aux prières des chrétiens, mais aussi parce que le contenu de ces soirées est pertinent et actuel. Les gens préfèrent se retrouver face à du vécu, plutôt que face à des théories.

avec ou sans repas, avec un groupe de musique ou non, nous avons donné à chaque fois aux invités l’opportunité de me poser directement des questions. J’ai remarqué que les gens apprécient que nous les encouragions à poser leurs questions, même celles qui semblent les plus saugrenues. Pour mettre tout le monde à l’aise, nous avons placé une feuille et un stylo à disposi-tion sur chacune des tables. Un bon moyen pour répondre à des questions posées par des invités souhaitant rester anonymes.

Quelques semaines avant l’événement, l’animateur et moi-même avons pro-grammé le déroulement dans ses grandes lignes : présentation de la soirée, du livre et de l’auteur (généralement avant le repas lorsqu’il y en avait un…), l’interview en plu-sieurs étapes (entre l’entrée et le plat prin-cipal, entre le plat principal et le dessert, etc.). Lors de chacune des rencontres, nous avons attendu le milieu de la soirée pour

lancer les questions d’ordre spirituel. nous avons laissé le temps aux invités de se dé-couvrir, de s’apprécier et de profiter pleine-ment de l’ambiance conviviale.

À la fin de la soirée, une séance de dédi-cace était ouverte et une table accueillait auteur et invités, qui attendaient patiem-ment en file indienne une signature et un mot d’encouragement. Ce moment ne doit pas être négligé car il m’a permis de faire connaissance avec la plupart des invités non-croyants. J’ai pu prendre des rendez-

vous pour prier avec eux ou tout simplement pour bavar-der, répondre à des questions qu’ils n’ont pas osé poser, etc. J’ai trouvé ce moment très propice pour les encou-rager à se joindre à un groupe de découverte.

Paradoxalement, un des as-pects le plus difficile à gé-rer personnellement a été celui de… parler de moi. À plusieurs reprises, je me suis rendu compte que le pu-blic attendait plus que je ne

pouvais donner sans prendre le risque de « tomber dans la curiosité ». Je n’ai jamais perdu l’objectif d’annoncer le message de l’Évangile et tout a été mis en œuvre pour trouver le meilleur équilibre possible.

Si vous me demandez de définir une soirée avec l’auteur en trois mots, je dirais : convi-vialité, authenticité et vérité.

3. Après la soiréeC’est le temps des bilans, et l’éternelle ex-pression : « J’aurais pu faire mieux ! » Fi-

Proc

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Leçons et défis de Cape Town 2010 : Troisième congrès de Lausanne pour l’évangélisation du monde (I)« L’Église tout entière a pour mission d’an-noncer l’Évangile tout entier au monde tout entier ». Telle est la raison pour laquelle des délégués de 198 pays se sont réunis pen-dant 8 jours au Cap en afrique du sud.

L’église tout entière : car il importe d’avan-cer tous ensemble, main dans la main. d’imiter la foi de certains de nos frères et sœurs. J’ai passé beaucoup de temps avec nic du Zimbabwe. La première chose que j’ai remarquée : sa maigreur. J’ai appris par quelqu’un d’autre, qu’il devait parfois se

priver de nourriture au profit de ses en-fants. En entendant des récits comme ce-lui-ci, nous nous disions avec Philippe, que l’Église de France investissait beaucoup d’argent pour son confort personnel ou-bliant ces frères et sœurs dont le ventre crie famine. Que dieu nous pardonne et nous fasse prendre conscience que nous devons gérer notre argent en tenant compte du fait que nous appartenons à un corps, et que si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui. 2 nous pouvons prendre

nalement, cette expression est bénéfique, puisqu’elle me permet de progresser à chaque fois.

Ce qui m’a le plus encouragé dans ce type d’événement, c’est la possibilité de rebon-dir sur la mise en place de groupe de dé-couverte de la Bible. Mais attention, les participants devront retrouver la convivia-lité, l’authenticité, et la vérité.

ConclusionÀ la fin d’une soirée, alors que je discutais avec une dame, sur la possibilité de créer une relation personnelle avec dieu, un jeune s’est immiscé dans notre conversa-

tion. À mon grand étonnement, ce jeune homme s’est mis à citer des phrases en-tières de mon livre qui lui avait été offert par une personne de l’Église quelques se-maines auparavant. Ce jeune homme vrai-semblablement en grande difficulté per-sonnelle avait compris, bien avant de ve-nir à la soirée que seul Jésus pouvait trans-former radicalement sa vie. depuis, il fré-quente une petite communauté et nous gardons le contact.

Voilà le plus grand encouragement que le Seigneur pouvait m’accorder.

D A N i e l C o r o N è s

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exemple sur le mouvement étudiant du Bangladesh : à la suite du tremblement de terre en Haïti, ils ont envoyé 5 000 dollars à leurs frères et sœurs. or, le Bangladesh est non seulement un pays extrêmement pauvre mais aussi un pays où les chrétiens connaissent de sévères persécutions. Cela fait écho aux paroles de l’apôtre Paul dans Corinthiens à propos des Églises de la Ma-cédoine : nous vous faisons connaître, frères, la grâce de Dieu qui s’est manifestée dans les Églises de la Macédoine. Au milieu de tribu-lations qui les ont éprouvées, leur joie dé-bordante et leur pauvreté profonde ont pro-duit avec abondance de riches libéralités de leur part. Ils ont, je l’atteste, donné volon-tairement selon leurs moyens, et même au-delà de leurs moyens, nous demandant avec instances la grâce de prendre part à l’as-sistance destinée aux saints. 3 Voilà un bel exemple de générosité à suivre !

L’évangile tout entier : il est essentiel de lier proclamation de l’Évangile et compassion, à l’exemple de Jésus. Cela a été à maintes fois rappelé au cours de cette semaine. J’ai été sensibilisé à la question avant le début du congrès. Quelques minutes après notre arrivée au Cap, le décor qui défilait devant nous était effrayant. d’un côté de l’auto-route des demeures luxueuses entourées de barbelés, de l’autre d’immenses bidon-villes, les fameux « township » débordants de misère. Lors de la journée de repos, j’ai eu l’occasion de visiter une mission implan-tée au cœur de ces townships où règnent la violence, la drogue et les gangs. Mais où l’espoir luit aujourd’hui grâce à cette mis-sion qui vit et proclame l’Évangile.

Le  monde  tout  entier : il est capital de se souvenir que Jésus nous demande de

faire des disciples de toutes les nations. Cette mission n’est pas encore accomplie car certains peuples n’ont aucun accès à l’Évangile. 86 % des musulmans, hindous et bouddhistes font partie de ces peuples non-atteints. Ces peuples résident souvent dans des pays où sévit la persécution des chrétiens. ainsi, il a été rappelé que la pro-clamation de l’Évangile est plus importante que notre vie terrestre, et que l’Évangile s’est répandu grâce au sang des martyrs au cours des siècles. Ces rappels étaient étayés de témoignages bouleversants. Un frère de la ville de Jos au nigéria, après avoir vu ses proches massacrés, sa femme sévère-ment violentée, a terminé son allocution en affirmant qu’il continuerait d’annoncer l’Évangile même s’il devait y laisser sa vie. La France participera-t-elle à l’instar du ni-géria, de la Chine, de la Mongolie à l’envoi de missionnaires dans ces lieux où l’Évan-gile n’a pas pénétré et où la foi coûte le plus ? Si nous sommes tentés de répondre que la France est un champ missionnaire et que de ce fait elle doit se concentrer sur ses besoins internes, nous faisons fausse route. Patrick Johnston auteur de « flash sur le monde » démontre que si un pays est généreux dans l’envoi de missionnaires, il connaît dans le même temps des répercus-sions positives dans l’avancée de l’Évangile en son sein. C’est bon à savoir pour notre pays !

s A o t r A r A J A o b e l i N A

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Multiplier

R2E, du chocolat spirituel !Les étudiants de la nouvelle promo 2012 racontent…

« Premier week-end R2E ? Un régal pour les yeux, les oreilles et le cœur ! Surprise, surprise, surprise, tout était surprise ! Quel week-end exception-nel ! Qui plus est dans un cadre magni-fique ! »

« Le « R » de R2E signifie Réseau […], je me deman-dais ce que per-mettait un réseau entre étudiants évangélistes… j’ai réalisé que ren-contrer d’autres jeunes évangé-listes, un peu moins jeunes ou encore moins jeunes, c’est génial ! on a pu partager com-ment dieu nous a amenés à Lui, com-ment Il nous a donné envie de parler de lui autour de nous, nous avons par-tagé nos questionnements, découvert le ministère de nos aînés (promo 2011, mentors, organisateurs…), rêvé de ce que sera le nôtre, mais aussi parlé de nos faiblesses ! nous sommes devenus vraiment proches. »

« Un enseignement de qualité, des par-tages profonds, une louange à la gloire

de notre Seigneur, une réflexion pro-fonde sur nous-même, notre identité en Christ, nos dons et notre appel, des repas délicieux, un sommeil court et tout un stock de livres à dévorer dans nos bagages du retour, que du bon !

nous avons fait des rencontres qui nous ont marqués de façon indélé-bile ! nous étions bouche bée devant une Christine Boutin étincelante et épatante d’humilité, en extase devant un Chik évangéliste conteur et un Flo-rimond live-painting(eur), et sur-en-couragés par le travail d’implantation

d’Église de la fa-mille anzenber-ger, leur amour pour le Seigneur et leur passion pour sauver des âmes ! »

« Le vécu de ce week-end corres-pond réellement aux besoins que

nous avons quand nous sommes des jeunes évangélistes. »

« L’amour et la disponibilité de l’équipe du R2E m’ont plus que touché. Ils étaient là pour nous écouter, nous ac-compagner et prier pour nous. Je priais pour avoir des modèles et mentors évangélistes, le Seigneur a répondu » (Christelle).

« Cette rencontre du R2E a tenu toutes ses promesses et même bien plus ! dans le train du retour, nous nous re-trouvons à 5 dans le même wagon, en-

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core sous le choc de la force de ce que nous avons vécu ensemble. Peu déci-dés à en rester là, nous prolongeons le partage et le témoignage au milieu des voyageurs. Pendant que Lee raconte l’œuvre de dieu dans sa vie, un petit garçon se poste devant nous, semblant intrigué par le ton naturel de Lee pour exprimer le surnaturel. nous nous fai-sons la réflexion : quel délice de vivre de tels moments ! nous nous souve-nons que plusieurs avaient mention-né leur goût prononcé pour le choco-lat dans leur texte de présentation. Et nous nous disons que nous pourrions qualifier ces instants bénis de chocolat spirituel… À Lyon, Jean-david est rentré chez lui et les 4 autres continuent leur trajet. avant d’arriver à Grenoble, Chris-telle aura encore l’occasion de parler à un jeune et de lui offrir un évangile qu’il commencera à dévorer sur le champ. Merci Seigneur, que toute gloire te soit rendue ! » (Pierre Lachat, mentor).

« Si certains ont le gratin ou la crème de la crème, nous nous avons droit au chocolat spirituel ! Merci Seigneur ! Merci R2E » (Lee).

Un nouvel associé : Raphaël CharrierJe suis né le 23 novembre 1983 à Gre-noble et  je suis marié à  la plus mer-veilleuse  femme  du  monde.  Je  suis 

éducateur  spécialisé  stagiaire,  en deuxième  année,  je  travaille  auprès d’adolescents confiés par la justice

Quel est ton itinéraire ?

Un mot pour le désigner : atypique.

J’ai quitté très tôt l’école pour travailler car je souhaitais être indépendant. À 15 ans je croyais que j’étais un homme dé-jà, un vrai !

À 16 ans, ma vie ne ressemblait dé-jà plus à grand-chose, elle était en dé-bris. Échec scolaire, échec sentimental, drogue, conduites à risques, passages à l’acte, petite délinquance, pas envie de travailler, pas de perspective, pas goût à la vie… Je n’arrivais pas à me projeter. Le simple fait qu’il y aurait un demain m’était insupportable… Je mets donc fin à ma vie. Là aussi : échec. ou plutôt : Miracle ! Vous imaginez-vous qu’une infirmière puisse sonner par hasard à votre porte alors que vous êtes en train de mourir ? Miracle. Moi, à l’époque, je n’y vois qu’un échec de plus.

après avoir été viré de plein de petits boulots, j’ai recherché l’aventure. Je suis donc rentré à l’âge de 17 ans dans l’armée avec joie. J’en suis ressorti avec encore plus de joie… L’armée française, elle, s’en réjouit encore je pense.

après cette expérience, j’ai repris les études pour passer finalement après 5 ans de supplices scolaires un BaC à l’âge de 23 ans. C’est durant cette même année que Jésus s’est révélé à

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moi. Il a ramassé les débris de ma vie et m’a sauvé, restauré.

À la suite de cette conversion, je suis parti un an à l’Institut Biblique de Ge-nève puis j’ai préparé le concours pour rentrer en école d’Éducateur spécialisé où je suis actuellement en formation.

Qu’as-tu appris au R2E et qu’est-ce qu’il t’a apporté ?

durant le R2E, j’ai réalisé que dieu ne s’intéresse pas à mon ministère mais qu’il s’intéresse à moi. Ce qui l’intéresse c’est ce que je suis, pas ce dont je suis capable. Mon ministère est le fruit de ce que je suis en Christ. Le R2E m’a aus-si apporté des amis, des frères, des pairs et des pères. au R2E, j’ai aussi pu prendre confiance en mes dons et mon appel.

Comment définirais-tu ton ministère d’évangéliste ?

Je suis tout débutant dans le ministère et tout comme moi, il est en formation.

Je suis un des responsables de la jeu-nesse dans mon église locale et je suis très impliqué dans l’accompagne-ment de ces jeunes disciples. Comme il y a peu d’ouvrier, j’en cherche et j’en forme. J’ai aussi un ministère de pré-dication auprès de ces jeunes et pour l’Église dans son ensemble. Pour moi, prédication est synonyme de procla-mation.

Je participe à former à l’évangélisa-tion les jeunes et à organiser des évé-nements pour les emmener proclamer la Bonne nouvelle dans la ville de Gre-noble.

Je fais aussi des camps pour ados comme orateur afin de leur annoncer l’Évangile.

Quelques expériences…

dernier événement dans mon Église : le week-end de la Toussaint dernier. avec

des jeunes nous sommes allés dans les rues avec des sondages et des invi-tations pour une procla-mation : « Face à la mort, quelle espérance ? » Puis j’ai pu proclamer la pa-role sur ce sujet. C’était super ! Une centaine d’évangiles a été distri-buée. depuis le début de l’année notre Église voit une dizaine de conver-

sions. dieu fait vraiment un grand tra-vail.

Pourquoi as-tu demandé à entrer comme associé ?

J’ai conscience qu’isolé je ne suis rien. J’ai besoin de frères et sœurs plus aguerris que moi, qui pourront m’enca-drer et m’aider dans mes réflexions et mes projets. Je suis un jeune évangé-liste bouillonnant mais inexpérimenté. Je connais déjà bien alain et Raph et je ne veux pas les perdre de vue !

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Penser

Cultiver la présence de Jésus : l’exemple d’André AdoulLa  plupart  des  chrétiens  qui  souhai-tent  témoigner  de  leur  foi  autour d’eux ne savent trop quoi dire à leurs interlocuteurs.  Ayant  entrepris  une biographie sur la vie de l’évangéliste André Adoul, j’ai découvert que l’une de  ses  préoccupations,  venant  après celle  de  cultiver  la  pré-sence  de  Jésus,  concer-nait ce souci.En 1968, à l’occasion d’une retraite, il lui a été deman-dé de préciser ce que devait être le contenu d’un mes-sage d’évangélisation ou d’énumérer les vérités qu’il ne fallait pas manquer d’an-noncer lors d’une conversa-tion avec une personne que nous voulions conduire à Jésus. d’emblée il pensait qu’il lui suffisait d’ouvrir un livre de doctrine et d’en relever les points essentiels pour ré-pondre à l’attente de ses auditeurs. Puis,

perplexe et sans doute poussé par dieu, il eut l’idée de relire le livre des actes des apôtres comme un enfant qui ne sait rien et veut être instruit sur la façon d’an-noncer la Bonne nouvelle. Les décou-vertes qu’il fit, l’humilièrent et le réjoui-rent à la fois. À sa grande surprise, il com-prit qu’il avait bien mal prêché l’Évangile jusque-là, alors que depuis 25 ans il al-lait d’Église en Église pour inviter des pé-cheurs à rencontrer Christ. Le livre des actes lui apprit d’abord que le message à apporter aux inconvertis est toujours le même, qu’il s’agisse des enfants ou des adultes 4, des juifs ou des païens 5, qu’il soit délivré dans les rues ou dans les mai-

sons 6, qu’il s’adresse à ceux qui ignorent le Christ ou en ont une certaine connais-sance 7. naturellement, les exposés peuvent varier dans leur forme, les apôtres se font juifs avec les juifs, grecs avec les grecs, petits avec les petits, mais leur contenu ne varie pas. Une lecture at-tentive du livre des actes l’a

amené à faire une série de découvertes dont celle-ci en particulier concernant la personne de Jésus-Christ.

Les apôtres prêchaient le Sauveur plus que le salut. Ils annonçaient la Bonne

Qu’attends-tu de ce réseau ?

d’être un vrai réseau. ou les infos, les sujets de prières et les coups de main s’échangent. Que nous nous aidions,

nous ressourcions et que nous nous édifions mutuellement. Il me tarde évi-demment de faire connaissance avec toute la famille France Évangélisation.

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Nouvelle de Jésus 8 plutôt que la bonne nouvelle du salut. Ils présentaient une personne, la personne du Fils de dieu, sans infliger à leurs auditeurs un cours de doctrine. Voyez Philippe : il est descendu en Samarie et il a prêché le Christ 9. at-tristé sans doute de n’avoir pas pu par-ler de Jésus à l’aréopage, Paul se rendant à Corinthe a pris une ferme décision : je n’ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié 10.

Pourquoi est-il important de prêcher une personne plutôt qu’une doctrine ? Parce que les pécheurs sont appelés à plaider coupables et à capituler devant le Fils de dieu. Ils ne sont pas invités à adhérer à une doctrine, par un acte purement intel-lectuel qui les dispenserait de la repen-tance. Et puis, une doctrine ça se discute, nous en prenons et nous en laissons. nous la confrontons à la nôtre… Tandis qu’il faut choisir, ou bien d’accueillir le Christ sauveur, ou bien de lui tourner le dos en refusant son autorité. Tout est là. andré reconnaissait avoir trop longtemps prêché de la doctrine ou plus exactement brossé le plan de salut en s’appuyant sur l’épître aux Romains. Il avait oublié que cette épître, destinée surtout à des chré-tiens, est précédée de quatre Évangiles qui relatent la vie de Jésus. S’il n’est pas inutile de citer quelques éléments de doctrine, il est cependant nécessaire et capital d’évoquer en premier lieu la per-sonne et l’œuvre du Fils de dieu, à l’ins-tar de l’apôtre qui s’efforçait d’enseigner ce qui concerne le Christ Jésus 11.

andré adoul a eu de nombreuses occa-sions de mettre cela en pratique que ce soit à travers ses prédications publiques

ou des entretiens privés, parfois fortuits comme ce jour-là :

« Pour me rendre à mon domicile, je tra-versais un quartier de Paris où fleurit la prostitution. En apercevant une jeune et belle femme s’adonner à cette triste be-sogne, le cœur serré je dis à mon dieu : - donne-moi l’occasion de parler de toi à l’une ou l’autre d’entre elles ! La réponse ne devait pas tarder. En effet, quelques heures plus tard, retournant à mon véhi-cule, que j’avais garé dans une rue voi-sine, j’eus la grande surprise de voir l’une de ces femmes qui attendait le client, as-sise sur le capot de ma voiture. Je dis bien ma voiture, alors qu’on compte plus d’un million de véhicules en stationnement dans les rues de la capitale ! Le choix de mon auto tenait donc du miracle. Sans manifester la moindre humeur, je m’ap-prochai pour introduire la clé dans la ser-rure lorsque, surprise et gênée, la femme sauta brusquement sur le trottoir en s’excusant, puis elle tenta de m’entraîner. Je me gardai d’entamer la conversation comme je croyais devoir le faire autre-fois, c’est-à-dire en dénonçant avec vi-gueur son péché :

– Mais vous n’avez pas honte d’accom-plir ce travail ! Elle m’aurait lâchée sans attendre le reste… au contraire ! Sans formuler de reproche, je lui de-mandai en souriant :

– Êtes-vous réellement heureuse dans ce boulot ?

– ah, il faut bien gagner sa vie !

– C’est vrai…

Je n’insistai pas sur ce point, en la regar-dant je m’exclamai : Pe

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Leçons et défis de Cape Town 2010 : Troisième congrès de Lausanne pour l’évangélisation du monde (II)Si une phrase devait résumer tout ce que j’ai reçu lors de ce congrès, je me contenterais de citer  le verset qui en fut le thème : Dieu était en Christ, ré-conciliant le monde avec lui-même 12 !

Je suis plus que jamais convaincu que « penser l’évangélisation » ne peut se faire qu’au travers de cette grande vérité qu’est la doctrine de l’incarnation. Christ est le grand évangéliste, il est le grand missionnaire ! Et si l’Église entière (corps de Christ), montre l’Évangile entier (Vérité de Christ), au monde entier, c’est d’abord parce que Christ en personne s’est abais-sé jusqu’à nous, pour se montrer à nous et nous réconcilier avec lui.

Il nous a réconciliés et il nous donne le ministère de la réconciliation, comme le père l’a envoyé, il nous envoie. La doc-

Pens

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– Mademoiselle ! J’ai une histoire mer-veilleuse à vous raconter, de plus elle vous concerne. Vous voulez que je vous la raconte ? Elle parut acquiescer, plutôt étonnée. alors je lui annonçai la bonne nouvelle de Jésus, lui faisant le récit - je dis bien le récit - de son pas-sage sur terre, depuis sa venue dans notre monde jusqu’à son prochain re-tour. Elle m’écouta jusqu’au bout, sans broncher, puis me dit un peu émue :

– Vous savez hier je suis allée brûler un cierge dans l’église voisine…

C’était une âme inquiète, sans doute consciente de son péché et que le récit du Sauveur qui avait donné sa vie pour elle avait touchée ou rappelée à l’ordre. Je ne sais ce qu’il est advenu de cette personne. Une chose est sûre, c’est que je ne l’ai plus jamais revue alors qu’elle te-nait le coin de la rue tous les jours. Sans doute aurai-je la joie de la retrouver dans le ciel, auprès du Seigneur ! »

F r é D é r i C t r A V i e r

Vœux merci de tout cœur pour votre attachement au ministère des évangélistes. merci pour votre fidélité dans l’intercession comme dans la libéralité, tout au long de l’an-née écoulée. merci de votre confiance. merci à ceux qui soutiennent notre projet de mul-tiplication de jeunes évangélistes. Toute l’équipe de FE se joint à moi pour vous présen-ter ses meilleurs vœux de bénédiction pour 2011 en notre maître : « Progressez sans cesse dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. À lui soit la gloire dès maintenant et pour l’éternité » 1 Pierre 3 : 17. — A. Stamp, président

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trine de l’incarnation est le fondement de la mission parce qu’elle nous montre dieu en mission. Et je voudrais souligner 5 points retenus de Cape Town et qui dé-coulent de cette doctrine de l’incarnation.

1. Redécouvrir un Évangile holistiqueLa doctrine de l’incarnation nous rappelle que dieu ne nous a pas envoyé un traité de doctrine, mais qu’il est venu en chair et en os dans la personne de Christ. Il ne s’est pas contenté de prêcher la vérité, il était la Vé-rité dans tout son être. Trop souvent nous avons réduit la bonne nouvelle du royaume au seul message du salut. Et si nous avons gardé une doctrine juste, qu’en est-il de notre pratique ? notre foi ne peut se résu-mer à une série de vérités que nous nous contentons de croire et de dispenser. C’est toute notre vie qui doit être impactée par l’Évangile et le laisser transpa-raître dans le monde entier.

2. Manifester le caractère de Christ dans l’ÉgliseL’Évangile intégral que Christ nous appelle à croire et vivre doit d’abord se manifes-ter dans l’Église, qui est son corps, le reflet de sa gloire. Le dépouille-ment de Christ jusqu’à la mort devrait nous montrer quelle est la réponse de l’Évangile aux deux plus grandes idoles de notre temps que sont le matérialisme et le sécularisme. Christ s’est dépouillé de toute sa gloire pour mener une vie simple où sa vraie richesse fut le royaume de dieu. Comment pouvons-nous expliquer que des chrétiens d’Éthiopie vendent leurs

pantalons et sautent un repas par jour pour envoyer des missionnaires, pendant que nous ne parvenons pas à nous débar-rasser de notre superflu ? Une grande par-tie de la réponse se trouve dans leur com-préhension du dépouillement de Christ, pour aller sauver l’homme. Comment ex-pliquons-nous que, sortis de l’Église, nous n’osons pas parler de notre foi, alors que les chrétiens des pays musulmans bravent les lois sur l’apostasie et la peine de mort pour parler de Christ ? Là encore, parce qu’ils réalisent que Christ a considéré la vie des brebis perdues comme plus im-portante que la sienne.

3. Réintégrer la souffrance dans notre ÉvangileLa doctrine de l’incarnation nous rappelle également que Christ s’est fait homme pour souffrir et donner sa vie en ran-

çon pour beaucoup. Comme l’a rappelé le congrès de Cape Town, dieu est glorifié lorsque les chrétiens sont prêts à souf-frir pour la cause de Christ. Ce-la montre, devant les hommes et devant les puissances, que nous préférons le royaume de dieu, à notre confort, notre santé et même notre vie.

Christ a souffert pour nous nous laissant un exemple afin que nous suivions ses traces.

4. Repenser l’évangélisation pour le 21e siècleLa doctrine de l’incarnation nous rappelle que Christ s’est incarné dans une culture. Le monde du 21e siècle n’est plus celui du 20e siècle. Les 50 dernières années ont vu

Pens

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Vœux merci de tout cœur pour votre attachement au ministère des évangélistes. merci pour votre fidélité dans l’intercession comme dans la libéralité, tout au long de l’an-née écoulée. merci de votre confiance. merci à ceux qui soutiennent notre projet de mul-tiplication de jeunes évangélistes. Toute l’équipe de FE se joint à moi pour vous présen-ter ses meilleurs vœux de bénédiction pour 2011 en notre maître : « Progressez sans cesse dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. À lui soit la gloire dès maintenant et pour l’éternité » 1 Pierre 3 : 17. — A. Stamp, président

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des changements considérables se pro-duire. nous sommes passés de l’ère mo-derne à l’ère postmoderne, de l’ère du sa-voir et de la raison à l’ère de l’expérience et des sensations. Si le premier monde du-quel la Réforme et nos Églises sont issues nous a permis de susciter la réaction sim-plement en parlant de la vérité de Christ, force est de constater que le second ne nous renvoie que l’indifférence. dès lors que nos contemporains ne veulent plus raisonner au nom du relativisme ambiant mais expérimenter, il ne suffit plus de leur parler de la vérité mais de la leur montrer par nos vies de sorte qu’ils puissent l’expé-rimenter à leur tour. dans tous ses gestes et attitudes Christ a montré un avant-goût du royaume de dieu. Comment pouvons-nous manifester le royaume de dieu face aux problèmes de notre temps ? Comment notre Évangile répond-il aux problèmes de la pauvreté, du chômage, du logement, de l’immigration, de la ghettoïsation des ban-lieues, de la violence urbaine, de la drogue, de la prostitution, du SIda ? L’Évangile a-t-il une réponse à offrir à notre société matérialiste et séculière ? Comment Jésus manifesterait-il le Royaume de dieu dans notre contexte ? Il est urgent que les chré-tiens incarnent les principes du Royaume de dieu dans toutes les sphères de la so-ciété qu’ils fréquentent. Cela coûte, mais il en va de la crédibilité de l’Évangile et de la nôtre.

5. Finir la tâcheEnfin la doctrine de l’incarnation nous rappelle que dieu à tout laisser pour al-

ler chercher ceux qui étaient perdus. Il y a encore des brebis qui ne sont pas encore dans la bergerie. dieu veut les chercher. Le dieu missionnaire ne peut se réjouir plei-nement tant que subsiste des brebis per-dues parmi des peuples que l’Église n’a pas encore atteints. La doctrine de l’incar-nation doit nous inciter à avoir un cœur comme celui de dieu pour les âmes qui meurent faute de connaître la Vérité. Il est crucial que l’Église incarne l’Évangile au-près des 86 % de musulmans, d’hindous, de bouddhistes qui n’ont personne pour leur dire que dieu les aime. Sommes-nous prêts, sur les traces de notre maître, à nous investir dans cette tâche ?

Réfléchissons à tout ce qu’implique la ve-nue de Christ dans le monde. Repentons-nous d’avoir trop souvent porté le nom de Christ, en l’incarnant si peu. demandons à dieu de nous montrer comment nous pouvons suivre ses traces pour accomplir le ministère de la réconciliation !

p h i l i p p e m o N N e r y , A s s o C i é D e F e

1 1 Cor. 12 : 262 Gal. 1 : 11 - 123 2 Cor. 8 : 1 - 34 26 : 225 26 : 206 20 : 207 2 : 22 & 28 : 318 5 : 42, 8 : 5 et 35, 11 : 209 8 : 510 1 Cor. 2 : 311 actes 26 : 3112 2 Cor. 5 : 19

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France ÉvangélisationLe journalPublication trimestrielle éditée par France ÉvangélisationISSN 0768 6773 © Copyrigth France Évangélisation.La reproduction, même partielle, des articles est interdite sans autorisation.

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2011La vie au ciel Ce que nous ferons pendant l’éternitépar Florent Varak

Du 9 au 16 juillet 2011

Domaine Lou Capitelle à Vogüe au cœur de l’Ardèche

Entre rivière et soleil

Bons CAF et/ou ChèquesVacances acceptés

Possibilité d’animations pour jeunes et adultes par Lou Capitelle

Gîtes pour familles nombreuses

PrixTous les prix s’entendent pour la durée de la convention en pension complète.

Formule confort *

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Formule grand confort *

Personne seule 350 € 385 € 413 €

Chambre individuelle 441 € 476 € 504 €

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Forfait repas * par personne(petit-déjeuner non servi)

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Options facultatives :

Linge de toilette (non fourni) : 8 e par personne, à réserver lors de votre inscription

Animation pour jeunes et adultes (initiation tir à l’arc, canoé, club d’enfants, etc.) : 63 e par personne, à réserver lors de votre inscription

Inscription :

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Bons CAF et/ou Chèques Vacances acceptés.

Pour des campings à proximité, consultez cette page : http://www.vacances-ardeche.info/camping,vogue,7227v9.html

Autres informations : Tél. 03 88 00 79 04

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