PRIX DES INSERTIONS Les Lettres POLITIQUE ET I ... -...

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AtÂe ANNIE N. 112 --- MARDI 2 MAI 18118 PRIX 1)E L'ABONNEMENT. Toulouse. Dép. Etr. Un an 36 fr. 42 fr. 48 fr. 6 mois 19 fr. 22 fr. 25 fr. 3 mois 10 fr. 12 fr. 14 fr Les abonnements ne sont reçus que pour trois mois, six mois ou un an, et ne commencent que du fer ou du 16 de cha- que mois. mpr. de BOW4L et GIBRIC RUE SAn1T-ROME , 46. Les Lettres non affranchies ne sont pas reçues. Ce Journal paraît tous tes jours. à Metz; Raynaud (Jean), à Thionville; Labbé, ancien notaire Duliayes, propriétaire à Weidechem ; Burdin, répétiteur à l'é- cote polytechnique; Espagne, cultivateur; 'l'otain, ouvrier ma- çon; Poncelet, colonel du génie; Valette; Antoine Joseph. SOMMAIRE. TOULOUSE , 2 mai : Elections ; sérénade POLITIQUE ET I.ITT É RAI F. à M. Pagès ; fait divers. - Arrêté de fusion des banques de France. - Troubles de Rimes et de Limoges. - PARIS, 28 et 29 avril : Arrêtés nouvelles diverses. - Troubles à Rouen. TOULOUSE, 2 mai 1848 ELECTIONS. I)ASSES-ALPES. ^ 4 députés. NM. Leydet, ancien député; d'Enville, Duchaffaut, ancien député; Chaix, id. HAUTES-ALPES. - 3 députés. Voici comment les suffrages se sont répartis MM. Allier, ex-député, 21,962 De Bellegarde, 16,645 Faure, avocat, 8,864 ARDENNES. 8 députés. MM. Payer, chef du cabinet de M. Lamarline, 46,259 voix. - Talon, ancien élève de l'Ecole polytechnique , cultivateur , 45,084. - Blanchard, avocat et maire de Sédan , 43,067. - Mortimer-Teinaux, ex-député, maître des requêtes au conseil- d'Etat , 31101. - Drapier, notaire à Sedan, 26,528. - Trou- pe,, commandant de la garde nationale de Givet, 24,504. - Tranchant , président du tribunal de Vouziers, 19,904. - Léon Robert , propriétaire à 'Nancy , 17,734. -- Odilon-Barrot, ancien député de l'opposition, 17,542. AUBE. - 7 députés. MM. Lignier, Millard, Stourm, ancien député; Gayot, Dela- porte, Gerdy, Blavoyer. CANTAL. - 7 députés. MM. Delzons, Parieu fils, Murat-Sestrières, Daude , Teillard la Terrisse, Richard, Paulin Durieu. COTE-D'OR. - 10 députés. MM. Monnet; maire, Mauguin, ancien député; EMagnin Phi- lippon, Goddard Poussignol, Edouard Bouqueret, James Demoi - try,Joihneau, Lamartine, Perremet. DRÔME. - 8 députés. MAI. Bonjean, avocat à la cour de cassation; Mathieu, publiciste, à Romans; Babard , propriétaire à Donnat; Sautayra, sous-com- missaire à Montélimart ; Rey , membre du conseil général ; Curnier, ex-commissaire du gouvernement à Valence; Morin, ,propriétaire ; Belin, avocat. 'EURE-ET-LOIR. - 7 députés. MM. Marescal, commissaire du gouvernement; Raimbault, ancien député; Barthélemy, commissaire du gouvernement; Su- bervic, ancien député; général Lebreton; Trousseau, professeur à la Faculté de médecine de Paris; Isambert, ancien député. INDRE. - 7 députés. AIM. Edmond Charlemagne, Henri Bertrand, Bethmont, Delavau, Eugène Grillon, Fleury, commissaire; Rollinat , avocat. PAS-DE-CALAIS' - 17 députés. Les élections se sont terminées dans ce département de la ma- nière suivante : MM. Piéron, ex-député ,130207 voix ; Petit, maire à Bryas, 100,262 ; F. Degeorge, rédacteur en chef du Progres, 95,192 d'Hérembault, ex-député, 84,807 ; Eymery, ingénieur, 81,929; Lantoine Hardoin , propriétaire, 79,791 ; Bellart-Dambricourt, négociant , 79,381 ; L'a-y, propriétaire, 78,809; Cnrnille prési- dent du tribunal d'Arias, 78,763 ; Pierret , négociant, 76,962 Lebleu , capitaine du génie , 75,802 ; Fourmentier , proprié- lairé , 75,618 ; Saint-Amour , 75,591 ; Olivier , propriétaire , 75;105 ; Frechon, 14,655 ; Lenglet , avocat , 72,900 ; Denissel, brasseur, 71,463. Il n'a manqué à M. Degouve-Denuneques que quelques voix pour trouver place parmi les représentants du Pas-de-Calais , car il a obtenu 68,699 suffrages. Voici comment les suffrages se sont répartis dans les Pyrénées- Orientales: Votants : 36763. François Arago, 36,890 voix. Théodore Guiter, 31,445 Emmanuel Arago, 30,330 Etienne Arago, 95,361 15,419 Lefranc , S'il eût fallu un 6e représentant , M. Picas , qui a obtenu 14718 voix l'aurait emporté sur tous les autres candidats , le plus favorisé de ces derniers,.le citoyen Boy, menuisier, n'ayant obtenu qu'environ 4000 voix. HAUT-RHIN. - 12 députés. MM. Knig, Ives, Kestner, Rutiler, Dollffus, Heechler aîné, Heuchel, Struch, Prudhomme, Chadefodder, Heeckerem. RHÔNE. - 14 députés. MM. Laforêt, maire; Doutre, typographe; Aubertier, chef d'atelier; Lortet, médecin; Benoît jeune, chef d atelier; Chanay, procureur de la République; Greppa, ouvrier; Pelletier, auber- giste à Tarare; Julien Lacroix, filateur; Ferouillat, avocat; Morte- mart, ex-député; Moricaud, ingénieur. SARTHE. - 12 députés. MM. Trouvé-Chauve, , Gasselin rie Chanteney, Lebreton , Saint-Albin , Gustave de Beaumont , Lamoricièie , Lasteyrie (Jules) , 'Armand Marrast , Chevé , maître fondeur, Gasselin de Fresnay, Degousée , Langlais. SEINE. 1. Lamartine , membre du gouvernement pro- visoire, 259,800 2. Dupont (de l'Eure), idem, 245,083 3. François Arago, idem, 213,640 4. Gainier,Pagès, idem, 240,890 5. Marrast, idem, 929,166 2x5,776 6. Alarie, idem, 210,699 7. Crémieux, idem, 8. Béranger, chansonnier, 901,271 9. Carnot, ministre de l'instruction publique, 195;608 10. Bethmont , ministre de L'agriculture et du com- merce, 189,959 11. Duvivier, général commandant la garde mobile, 182,175 12. Ferdinand de Lasteyrie, ancien député , 165,156 13. Vavin, ancien député, 151,103 14. Le général Cavaignac, gouverneur général de l'Algérie, 144.187 15. Berger, ancien député, 136,660 16. Pagnerre, secrétaire général du gouvernement provisoire, 136,117 I7. Buchez, adjoint au maire de Paris, 135,678 18. Cormenin, président du conseil d'Etat, 135,050 19. Corbon, ouvrier sculpteur sur bois, et rédacteur en chef du journal l'Atelier, 135,043 20. Caussidière, préfet de police, 133,775 21 Albert membre du gouvernement provisoire, 133,041 LOIT-ET-CHER. -- 6 députés. MM. Ducoux, commissaire délégué, 54,955 Durand, ancien député, 54,193 Normant, fabricant de draps, 45,803 Germain Sarrnt, 32,217 Léon Gérard, 28,903 Salvat, propriétaire, 24,056 HAUTE-LOIRE. - 8 députés. MM. Breymand, Grellet (Félix), Lafayette (Edmond) , Lau- rent , avocat ; Badon, maire du Puy ; Charbonnel ; Avond (Au- guste), avocat à Paris; Lagrévol, LOZÈRE. - 4 députés MM. l'abbé Fayet, évêque d'Orléans ; des !Vielles ; Comandré, avocal. MANCHE. - 15 députés. MM.,Vieillard , ex-député , commissaire du gouvernement Havin , id. ; Laumondaix , avocat ; Demésange , président du tribunal de Mortain ; Boulatigner, conseiller d'Etat; Diguet, président à Saint-Lô ; de Tocqueville, ancien député ; Delouche, avocat ; Abraham Dubois , ancien 'député ; Louis Perrée , du Siècle ; Dudouy, avocat à Coutances ; Desessarts , conseiller en Cour d'appel ; Gaslonde , professeur en droit à Dijon ; Reybell directeur des travaux hydrauliques à Cherbourg ; Lempereur , ex-député. 22. Wolovvski, professeur au Conservatoire des Arts et Métiers 23. Peupin , ouvrier horlogerd t HAUTE-MARNE. - 7 députés. MM 1Viontral, anc. journaliste; Chauchard; Toupor; Wal- ferdin; Delarbu; Milhoux; Couvreux. MAYENNE. - 9 députés. MM. Bigot , ancien député ; Jamet (Emile) , agriculteur ; Goyet-Aubignon Dubois-Fresnoy, capitaine du génie ; Jules Choussel , maître de forges ; Dutreil , à Laval ; Chenais, ex- député, Boudet ; Cormenin. MOSELLE. - 11 députés. MM. bornes aîné, journaliste; Wolthage, procureur-général pro- 24. Ledru-Rollin, membre u gouvernemen visoire. 25. J.-P. Schmith , ouvrier, 26. Flocon , membre du gouvernement provisoire, 97. Louis Blanc , idem , 28, Recurt , adjoint au maire de Paris 29. Agricol Perdiguier, ouvrier menuisier, 30. Jules Bastide, sous-secrétaire d'état au ministère des affaires étrangères, 31. Coquerel , pasteur protestant 32 G rn n ancien député, a u 132,333 131,969 131,583 194,380 121,8d7 121,143 118,075 117,295 ONT S'ABONNE Au BUREAU du JOURNAL rue St-Rome , 46, A TOULOUSE. Chez les Libr. , Bureaux des messageries et Directeurs de Post PRIX DES INSERTIONS Les Annonces et Avis 40 e la ligne d'Annonce doivent être remis la veille 70 c. la ligne de Réclame et se paient d'avance. S'adresser àl'Otüce cen- tral d'Annonces , rue St-Rome , 44. De Luynes; Lescuyer, Besançon, ancien notaire, Lefèvre, Me de poste à Rambouillet, Berville, avocat-général, Ilemilly, ancien député, Pagnerre, Saint-Hilaire, Flaudin, avocat, 57,530 54,505 49,707 48,490 45,226 43,814 41,137 36,614 26,194 VEN1M E. - 9 députés. MM. l'abbé de l'Epinay, grand-vicaire de Luçon , Grellier Du fougeroux, Théodore Marecau, Guy Defontaine, Emile Rouillé, Bouillé de L écluse, Luneau, ancien député; Detingay ; le neu- vième n'est pas connu. VOSGES. -- 11 députés. MNI. Doublai, ex-député; Buffet, avoué; Flore,, B'oulay (de la Meur1he), Hingray, colonel de la garde nationale à Paris; Na- jan ; Turck, commissaire révoqué; Houel, Falatieu, Huon, Braux. YONNE. - 9 députés. MM. Marie, membre du gouvernement provisoire ; Victor Guichard, avocat; Larabit, ancien député, directeur du person- nel au ministère de la guerre; Cormenin, ancien député; Robert, d'Auxerre, commissaire du gouvernement; Vaulabelle, auteur de l'Histoire des deux Restaurations; Rathier, avoué, maire de Tonnerre; Edouard Charron, secrétaire général du ministère de l'instruction publique; Carreau, propriétaire à Tonnerre. M. Lamartine est nommé, jusqu'à présent, à Paris, à Rouen, à Marseille, à Bordeaux, à Châlons, à Périgueux, à Lille. M. Marrast est nommé à Paris et dans les Landes , la Sarthe les Basses-Pyrénées, la Haute-Garenne. Hier, vers dix heures du soir, une sérénade a été donnée par la musique du 411 de ligne à M. Pagès , député de la Haute- Garonne à l'Assemblée Nationale. Cette sérénade, organisée parles habitants du faubourg St-Michel, avait attiré une foule immense autour de la maison de l'honorable représentant, dont l'élection a été l'expression du voyu unanime de notre population. De nom- breux cris de Vive Pagès ! ont assuré encore une fois notre député, de la vive sympathie que lui portent les habitants de Toulouse. M. Pagès, dans quelques paroles bien senties, a re- mercié ses concitoyens de leur empressement; il a invité la garde nationale à conserver le maintien de l'ordre sans lequel il n'y a pas de liberté De nombreux cris, partis de la foule, ont sanc- tionné ces paroles. M. Pagès est parti ce matin pour Paris. plus de deux cents gardes nationaux , sans armes , ont accompagné notre représen- tant jusqu'à la voiture. Nous avons de toutes parts entendu manifester le vteu que l'ef- fectif de notre garde nationale fut augmenté le plutôt possible. Ce voeu nous semble être produit par une nécessité réelle. Pour une ville comme Toulouse, l'effectif actuel de la garde nationale ne suffit pas. Le tour de service des compagnies revient trop souvent; ce qui occasione pour chacun trop de fatigue et trop de perte de temps. Notre milice citoyenne ne compte guère plus de quatre mille hommes , tandis qu'elle devrait en compter au moins huit mille. Nous prions l'autorité d'examiner sérieusement cette réclamation que nous nous sommes chargés de lui trans- mettre, et qui est, nous pouvons l'affirmer, l'expression de l'o- pinion générale à Toulouse. On nous assure que l'administration municipale s'occupe de traiter avec une entreprise théâtrale pour l'année 1848-49. Si nous sommes bien informés, la personne qui s'en chargerait serait parvenue à engager dans la nouvelle troupe M. Cholet , Mlle Zoé Prévost , Mlle Caroline Prévost dont les représentations viennent d'obtenir tarit de succès. On comprend combien avec des artistes d'un talent si élevé la future direction aurait des chances de réussite. Aussi nous souhaitons bien sincèrement que l'administration municipale conduise à bonne fin les négociations qu'elle a entamées à cc sujet. On lit dans le Moniteur universel . Le Gouvernement provisoire arrête : dru les lois du 24 germinal an II et du 22 al'ril 1846, le dé- cret du 16 janvier 1808 et la loi du 30 juin 1840 relatifs à la Banque de France; Vu le décret du 18 mai 1808 et l'ordonnance du 45 mars 1841 relatifs à l'organisation des comptoirs de la Banque de France; -. Vu le décret du 15 mars dernier, dispensant la Banque de France de l'obligation de rembourser des billets en espèces et prescrivant -qu ils seront reçus comme monnaie légale par les caisses publiques et par les particuliers; Vu le décret du 25 du même mois, dispensant également les Banques départementales de l'obligation de rembourser leurs bil- lets, et statuant qu'ils seront reçus comme monnaie légale par les caisses publiques et par les particuliers dans la circonscription du département où chacun de ces établissements a son siégé; Vu les délibérations des conseils généraux ou des conseils d'ad, ministration des Banques de Rouen; du Hâvre,de Lyon, de Lille- de Toulouse , d'Orléans et de Marseille, relatives à leur réunion avec la Banque de France, savoir ; La délibération du conseil d'administration de la Banque de Rouen , endate du 11 avril courant, la, délibération de I'a5sem- 110,928 109,934 106,747 33. Guinard , colonel de l'artillerie de la garde na- tionale , 106,262 34. L'abbé de Lamennais , 104,811 sEINE-ET-OISE. - 12 députés. MAI. Pigeon, cultivateur, 63,721 voix. Durand, commiseaire du gouvern., 61,151 Landrin, id., 58,647 Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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AtÂe ANNIE N. 112 --- MARDI2 MAI 18118

PRIX1)E L'ABONNEMENT.Toulouse. Dép. Etr.

Un an 36 fr. 42 fr. 48 fr.6 mois 19 fr. 22 fr. 25 fr.3 mois 10 fr. 12 fr. 14 fr

Les abonnements nesont reçus que pour troismois, six mois ou un an,et ne commencent quedu fer ou du 16 de cha-que mois.

mpr. de BOW4L et GIBRICRUE SAn1T-ROME , 46.

Les Lettresnon affranchies ne sont pas

reçues.

Ce Journal paraît tous tes jours.

à Metz; Raynaud (Jean), à Thionville; Labbé, ancien notaire

Duliayes, propriétaire à Weidechem ; Burdin, répétiteur à l'é-cote polytechnique; Espagne, cultivateur; 'l'otain, ouvrier ma-çon; Poncelet, colonel du génie; Valette; Antoine Joseph.

SOMMAIRE.

TOULOUSE , 2 mai : Elections ; sérénade

POLITIQUE ET I.ITT ÉRAI F.

à M. Pagès ; fait

divers. - Arrêté de fusion des banques de France. - Troublesde Rimes et de Limoges. - PARIS, 28 et 29 avril : Arrêtés

nouvelles diverses. - Troubles à Rouen.

TOULOUSE, 2 mai 1848

ELECTIONS.

I)ASSES-ALPES. ^ 4 députés.

NM. Leydet, ancien député; d'Enville, Duchaffaut, anciendéputé; Chaix, id.

HAUTES-ALPES. - 3 députés.Voici comment les suffrages se sont répartisMM. Allier, ex-député, 21,962

De Bellegarde, 16,645Faure, avocat, 8,864

ARDENNES. 8 députés.MM. Payer, chef du cabinet de M. Lamarline, 46,259 voix.

- Talon, ancien élève de l'Ecole polytechnique , cultivateur ,45,084. - Blanchard, avocat et maire de Sédan , 43,067. -Mortimer-Teinaux, ex-député, maître des requêtes au conseil-d'Etat , 31101. - Drapier, notaire à Sedan, 26,528. - Trou-pe,, commandant de la garde nationale de Givet, 24,504. -Tranchant , président du tribunal de Vouziers, 19,904. -Léon Robert , propriétaire à 'Nancy , 17,734. -- Odilon-Barrot,ancien député de l'opposition, 17,542.

AUBE. - 7 députés.

MM. Lignier, Millard, Stourm, ancien député; Gayot, Dela-porte, Gerdy, Blavoyer.

CANTAL. - 7 députés.

MM. Delzons, Parieu fils, Murat-Sestrières, Daude , Teillardla Terrisse, Richard, Paulin Durieu.

COTE-D'OR. - 10 députés.

MM. Monnet; maire, Mauguin, ancien député; EMagnin Phi-lippon, Goddard Poussignol, Edouard Bouqueret, James Demoi -try,Joihneau, Lamartine, Perremet.

DRÔME. - 8 députés.MAI. Bonjean, avocat à la cour de cassation; Mathieu, publiciste,

à Romans; Babard , propriétaire à Donnat; Sautayra, sous-com-missaire à Montélimart ; Rey , membre du conseil général ;Curnier, ex-commissaire du gouvernement à Valence; Morin,,propriétaire ; Belin, avocat.

'EURE-ET-LOIR. - 7 députés.

MM. Marescal, commissaire du gouvernement; Raimbault,ancien député; Barthélemy, commissaire du gouvernement; Su-bervic, ancien député; général Lebreton; Trousseau, professeurà la Faculté de médecine de Paris; Isambert, ancien député.

INDRE. - 7 députés.

AIM. Edmond Charlemagne, Henri Bertrand, Bethmont,Delavau, Eugène Grillon, Fleury, commissaire; Rollinat ,avocat.

PAS-DE-CALAIS' - 17 députés.Les élections se sont terminées dans ce département de la ma-

nière suivante :MM. Piéron, ex-député ,130207 voix ; Petit, maire à Bryas,

100,262 ; F. Degeorge, rédacteur en chef du Progres, 95,192d'Hérembault, ex-député, 84,807 ; Eymery, ingénieur, 81,929;Lantoine Hardoin , propriétaire, 79,791 ; Bellart-Dambricourt,négociant , 79,381 ; L'a-y, propriétaire, 78,809; Cnrnille prési-dent du tribunal d'Arias, 78,763 ; Pierret , négociant, 76,962

Lebleu , capitaine du génie , 75,802 ; Fourmentier , proprié-lairé , 75,618 ; Saint-Amour , 75,591 ; Olivier , propriétaire ,75;105 ; Frechon, 14,655 ; Lenglet , avocat , 72,900 ; Denissel,brasseur, 71,463.

Il n'a manqué à M. Degouve-Denuneques que quelques voixpour trouver place parmi les représentants du Pas-de-Calais ,car il a obtenu 68,699 suffrages.

Voici comment les suffrages se sont répartis dans les Pyrénées-Orientales:

Votants : 36763.François Arago, 36,890 voix.Théodore Guiter, 31,445Emmanuel Arago, 30,330Etienne Arago, 95,361

15,419Lefranc ,S'il eût fallu un 6e représentant , M. Picas , qui a obtenu

14718 voix l'aurait emporté sur tous les autres candidats , leplus favorisé de ces derniers,.le citoyen Boy, menuisier, n'ayantobtenu qu'environ 4000 voix.

HAUT-RHIN. - 12 députés.MM. Knig, Ives, Kestner, Rutiler, Dollffus, Heechler aîné,

Heuchel, Struch, Prudhomme, Chadefodder, Heeckerem.

RHÔNE. - 14 députés.MM. Laforêt, maire; Doutre, typographe; Aubertier, chef

d'atelier; Lortet, médecin; Benoît jeune, chef d atelier; Chanay,procureur de la République; Greppa, ouvrier; Pelletier, auber-giste à Tarare; Julien Lacroix, filateur; Ferouillat, avocat; Morte-mart, ex-député; Moricaud, ingénieur.

SARTHE. - 12 députés.

MM. Trouvé-Chauve, , Gasselin rie Chanteney, Lebreton ,Saint-Albin , Gustave de Beaumont , Lamoricièie , Lasteyrie

(Jules) , 'Armand Marrast , Chevé , maître fondeur, Gasselin deFresnay, Degousée , Langlais.

SEINE.

1. Lamartine , membre du gouvernement pro-visoire, 259,800

2. Dupont (de l'Eure), idem, 245,0833. François Arago, idem, 213,640

4. Gainier,Pagès, idem, 240,890

5. Marrast, idem, 929,1662x5,7766. Alarie, idem,210,6997. Crémieux, idem,

8. Béranger, chansonnier, 901,2719. Carnot, ministre de l'instruction publique, 195;608

10. Bethmont , ministre de L'agriculture et du com-merce, 189,959

11. Duvivier, général commandant la garde mobile, 182,17512. Ferdinand de Lasteyrie, ancien député , 165,15613. Vavin, ancien député, 151,10314. Le général Cavaignac, gouverneur général de

l'Algérie, 144.18715. Berger, ancien député, 136,66016. Pagnerre, secrétaire général du gouvernement

provisoire, 136,117I7. Buchez, adjoint au maire de Paris, 135,67818. Cormenin, président du conseil d'Etat, 135,05019. Corbon, ouvrier sculpteur sur bois, et rédacteur

en chef du journal l'Atelier, 135,04320. Caussidière, préfet de police, 133,775

21 Albert membre du gouvernement provisoire, 133,041

LOIT-ET-CHER. -- 6 députés.

MM. Ducoux, commissaire délégué, 54,955Durand, ancien député, 54,193Normant, fabricant de draps, 45,803Germain Sarrnt, 32,217Léon Gérard, 28,903Salvat, propriétaire, 24,056

HAUTE-LOIRE. - 8 députés.MM. Breymand, Grellet (Félix), Lafayette (Edmond) , Lau-

rent , avocat ; Badon, maire du Puy ; Charbonnel ; Avond (Au-guste), avocat à Paris; Lagrévol,

LOZÈRE. - 4 députés

MM. l'abbé Fayet, évêque d'Orléans ; des !Vielles ; Comandré,avocal.

MANCHE. - 15 députés.

MM.,Vieillard , ex-député , commissaire du gouvernementHavin , id. ; Laumondaix , avocat ; Demésange , président dutribunal de Mortain ; Boulatigner, conseiller d'Etat; Diguet,président à Saint-Lô ; de Tocqueville, ancien député ; Delouche,avocat ; Abraham Dubois , ancien 'député ; Louis Perrée , duSiècle ; Dudouy, avocat à Coutances ; Desessarts , conseiller enCour d'appel ; Gaslonde , professeur en droit à Dijon ; Reybelldirecteur des travaux hydrauliques à Cherbourg ; Lempereur ,ex-député.

22. Wolovvski, professeur au Conservatoire des Arts

et Métiers23. Peupin , ouvrier horlogerd

t

HAUTE-MARNE. - 7 députés.

MM 1Viontral, anc. journaliste; Chauchard; Toupor; Wal-ferdin; Delarbu; Milhoux; Couvreux.

MAYENNE. - 9 députés.

MM. Bigot , ancien député ; Jamet (Emile) , agriculteur ;

Goyet-AubignonDubois-Fresnoy, capitaine du génie ; Jules

Choussel , maître de forges ; Dutreil , à Laval ; Chenais, ex-député, Boudet ; Cormenin.

MOSELLE. - 11 députés.

MM. bornes aîné, journaliste; Wolthage, procureur-général

pro-24. Ledru-Rollin, membre u gouvernemenvisoire.

25. J.-P. Schmith , ouvrier,26. Flocon , membre du gouvernement provisoire,97. Louis Blanc , idem ,28, Recurt , adjoint au maire de Paris29. Agricol Perdiguier, ouvrier menuisier,

30. Jules Bastide, sous-secrétaire d'état au ministèredes affaires étrangères,

31. Coquerel , pasteur protestant32 G rn n ancien député,a u

132,333

131,969

131,583194,380121,8d7

121,143118,075117,295

ONT S'ABONNEAu

BUREAU du JOURNALrue St-Rome , 46,A TOULOUSE.

Chez les Libr. , Bureauxdes messageries

et Directeurs de Post

PRIX DES INSERTIONSLes Annonces et Avis 40 e la ligne d'Annonce

doivent être remis la veille 70 c. la ligne de Réclameet se paient d'avance. S'adresser àl'Otüce cen-

tral d'Annonces , rueSt-Rome , 44.

De Luynes;Lescuyer,Besançon, ancien notaire,Lefèvre, Me de poste à Rambouillet,Berville, avocat-général,Ilemilly, ancien député,Pagnerre,Saint-Hilaire,Flaudin, avocat,

57,53054,505

49,70748,49045,226

43,81441,13736,61426,194

VEN1M E. - 9 députés.MM. l'abbé de l'Epinay, grand-vicaire de Luçon , Grellier Du

fougeroux, Théodore Marecau, Guy Defontaine, Emile Rouillé,Bouillé de L écluse, Luneau, ancien député; Detingay ; le neu-vième n'est pas connu.

VOSGES. -- 11 députés.MNI. Doublai, ex-député; Buffet, avoué; Flore,, B'oulay (de

la Meur1he), Hingray, colonel de la garde nationale à Paris; Na-jan ; Turck, commissaire révoqué; Houel, Falatieu, Huon, Braux.

YONNE. - 9 députés.MM. Marie, membre du gouvernement provisoire ; Victor

Guichard, avocat; Larabit, ancien député, directeur du person-nel au ministère de la guerre; Cormenin, ancien député; Robert,d'Auxerre, commissaire du gouvernement; Vaulabelle, auteurde l'Histoire des deux Restaurations; Rathier, avoué, maire deTonnerre; Edouard Charron, secrétaire général du ministère del'instruction publique; Carreau, propriétaire à Tonnerre.

M. Lamartine est nommé, jusqu'à présent, à Paris, à Rouen,à Marseille, à Bordeaux, à Châlons, à Périgueux, à Lille.

M. Marrast est nommé à Paris et dans les Landes , la Sartheles Basses-Pyrénées, la Haute-Garenne.

Hier, vers dix heures du soir, une sérénade a été donnée parla musique du 411 de ligne à M. Pagès , député de la Haute-Garonne à l'Assemblée Nationale. Cette sérénade, organisée parleshabitants du faubourg St-Michel, avait attiré une foule immenseautour de la maison de l'honorable représentant, dont l'électiona été l'expression du voyu unanime de notre population. De nom-breux cris de Vive Pagès ! ont assuré encore une fois notredéputé, de la vive sympathie que lui portent les habitants deToulouse. M. Pagès, dans quelques paroles bien senties, a re-mercié ses concitoyens de leur empressement; il a invité la gardenationale à conserver le maintien de l'ordre sans lequel il n'y apas de liberté De nombreux cris, partis de la foule, ont sanc-tionné ces paroles.

M. Pagès est parti ce matin pour Paris. plus de deux centsgardes nationaux , sans armes , ont accompagné notre représen-tant jusqu'à la voiture.

Nous avons de toutes parts entendu manifester le vteu que l'ef-fectif de notre garde nationale fut augmenté le plutôt possible.Ce voeu nous semble être produit par une nécessité réelle. Pourune ville comme Toulouse, l'effectif actuel de la garde nationalene suffit pas. Le tour de service des compagnies revient tropsouvent; ce qui occasione pour chacun trop de fatigue et tropde perte de temps. Notre milice citoyenne ne compte guère plusde quatre mille hommes , tandis qu'elle devrait en compter aumoins huit mille. Nous prions l'autorité d'examiner sérieusementcette réclamation que nous nous sommes chargés de lui trans-mettre, et qui est, nous pouvons l'affirmer, l'expression de l'o-pinion générale à Toulouse.

On nous assure que l'administration municipale s'occupe detraiter avec une entreprise théâtrale pour l'année 1848-49. Sinous sommes bien informés, la personne qui s'en chargeraitserait parvenue à engager dans la nouvelle troupe M. Cholet ,Mlle Zoé Prévost , Mlle Caroline Prévost dont les représentationsviennent d'obtenir tarit de succès. On comprend combien avecdes artistes d'un talent si élevé la future direction aurait deschances de réussite. Aussi nous souhaitons bien sincèrement quel'administration municipale conduise à bonne fin les négociations

qu'elle a entamées à cc sujet.

On lit dans le Moniteur universel .Le Gouvernement provisoire arrête :dru les lois du 24 germinal an II et du 22 al'ril 1846, le dé-

cret du 16 janvier 1808 et la loi du 30 juin 1840 relatifs à laBanque de France;

Vu le décret du 18 mai 1808 et l'ordonnance du 45 mars 1841

relatifs à l'organisation des comptoirs de la Banque de France;

-. Vu le décret du 15 mars dernier, dispensant la Banque de

France de l'obligation de rembourser des billets en espèces etprescrivant -qu ils seront reçus comme monnaie légale par lescaisses publiques et par les particuliers;

Vu le décret du 25 du même mois, dispensant également lesBanques départementales de l'obligation de rembourser leurs bil-lets, et statuant qu'ils seront reçus comme monnaie légale par les

caisses publiques et par les particuliers dans la circonscription dudépartement où chacun de ces établissements a son siégé;

Vu les délibérations des conseils généraux ou des conseils d'ad,ministration des Banques de Rouen; du Hâvre,de Lyon, de Lille-

de Toulouse , d'Orléans et de Marseille, relatives à leur réunionavec la Banque de France, savoir ;

La délibération du conseil d'administration de la Banque de

Rouen , endate du 11 avril courant, la, délibération de I'a5sem-

110,928109,934

106,747

33. Guinard , colonel de l'artillerie de la garde na-tionale , 106,262

34. L'abbé de Lamennais , 104,811

sEINE-ET-OISE. - 12 députés.

MAI. Pigeon, cultivateur, 63,721 voix.Durand, commiseaire du gouvern., 61,151Landrin, id., 58,647

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blée générale des actionnaires de la Banque de Lyon en date du sité les investisse de son mandat , et qu'on ne vienne pas nous eussent achevé leur opération. Les procès-verbaux des cantons18 du même mois, les délibérations du conseil d'administration donner le scandale d'une élection escortée de mesures dictatoria- ont étéde la Banque du [Livre en date des 8 et 10 du même mois la les et de fraudes de la plus rossière impudence.

également détruits. Nous ne saurions peindre l'émotionl g pénible qu'a causée la nouvelle de cet événement. Aussitôt desdélibération du conseil d'administration (le la Banque de Lille L'action des maires , ce nous senmle , devait se borner à l'in- rassemblements ncmb}eux ont parcouru la ville. Les diversen date du 10 du même mois les délibérations du conseil d'ad- jonction patriotique faite à leurs commettants de se ranger autour te s de la Barde nationale ont é suecessivcment désarmés

poloministration (le la Banque de Toulouse en date du 22 du même des hommes désignés par le comité , tout en laissant a chacun le po rtdrière a été cernée les cantus ont été encloués. Le servicemois ; les délibérations du conseil d'administration de la Banque droit d'apprécier si tel ou tel d'entre eux devait céder la place àd'Orléans en date des 9 et 24 du même mois ; la &libération du un plus digne ; elle devait encore prêter sou concours à la libre d e' Poostes est maintenu par la garde des environs.conseil d'adrniurstr ation de la Banque de Marseille eu date du manifestation du vote et cm{pêchertoute oppression. L'a t-elle fest"aNus t Cette

pas besoin de le.dire, nous déplorons ces marri-,ri et et cette Ion ,tore de la bonne entente que nous eussions18 avril, et la dépêche télégraphiqucdu 25 du même mois ; fait ? nous voudrions pouvoir l'affirmer. voulu voir subsister entre les diverses arties de la o ulalion.Vu les délibérations du conseil général de la Banque de Nous affirmerons , au contraire , et prouverons au besoin, p P P ,

France, en date des 5, 6, 21 et 24 avril courant : que les groupes des citoyens stationnant sur la place et les ave- lTouses l

les uitoneso cet le mime intérêt à ce que la République etVu enfle les actes intervenus les 24, 25 et 2G du même mois, nues de la mairie , en

citoyensle vote , ont été constamment

Vlois qui en sent l'essence ennui

suecul eïb:erve rs partout

en exécution de 'ces délibérations entre la Banque de France et envahis par quelques hommes d'action , patriotes il est vrai Voilà la vert table égalité, et la meilleure garantie de la liberté.les délégués des conseils d'administration des Banques de Rouen, mais n'ayant pas certainement le privilége exclusif du Patrie- Hors de là tout est danger. Si chaque fraetien de

oréden pré-

deLyon, du Havre, de Lille, de Toulouse, d'Orléans, de illat- tisme à 11ontesquieu. Toutes les manceuvres ont été mises en tend dans ses vues au-dessus de l'intérêt de la majorité, il n'y aseille; pratique pour arracher aux citoyens l'aveu du vote qu'ils allaient pas deLgouvern cul

'incident quiont possible, il n'y a pas de République. »

Considérant que les billets des Banques départementales for- déposer dans l'urne. Après l'aveu sont venues la menace et l'in-r le relevé

é qu avoix

l

btnous met

les aul'i

candidatsé notam-ment-

aujourd'hui pour certaines localités des signes monétaires timidation pour extorquer les bulletins manuscrits. L'autorité terment

relevé desArthur

obtenues par les autres candidats etement par

rallié.

partoutde la

et, dont la candidaturespéciaux dont l'existence porte une perturbation déplorable dans n'a pris aucune mesure pour réprimer ce scandale. Bien plus

, tardive a rallié partout des sympathies es et des votes. Alalheureu-toutes les transactions; devant la porte de la mairie , et pro que toujours sous les yeuxserrent , la plupart des hameaux et villages éloignés n'ont connuConsidérant que les plus grands intérêts du pays réclament d'un magistrat et de ses agents officiels , son domestique et jus- qu'au dernier moment la candidature de ce brillant écrivain, quiimpérieusement que tout billet de Banque, déclaré monnaie qu'à sa cuisinière , continuaient et achevais[ (comme couverts le premier a sonné dans ce pays, à la suite de M. Lamartine, lalégale, puisse circuler également sur tous les points du terri- de l'autorité de ce fonctionnaire influent dor-o, ils étaient les re- charge de la démocratie.foire : présentants et comme l'expression matérielle) ce système d'op- A la suite des événements de la journée , une nouvelle admi-Vu;le rappel t du ministre des finances, pression déjà commencé par d'autres agent qui , plus tard , dé- nistration s'est formée; son premier acte est la proclamation sui-Décrète ce qui suit : ploreront l'entraînement auquel leur patriotisme a cédé, vante, affichée dans la ville:La Banque de France et les Banques de Rouen, du I3âvre, de Voilà pour l'action intérieure dans le chef-lieu ; dans les com- « Citoyens,Lyon, de Lille , de Toulouse, d'Orléans , de Marseille sont munes , elle a été plus déplorable encore. Afin de tenir les élec- » Les graves événements qui viennent de se produire nous im-réunies. Leurs sous une dépendance complète , on n'a pas généralement posent le devoir de reprendre provisoirement l'autorité queLes Banques départementales énumérées à l'article précédent distribué les cartes aux électeurs forains à Montbrun tsur outifé d li j d léli, vous nous avez conieanses premersoursea rvouton.continueront à fonctionner comme comptoirs de la Ban ue de qui présente le art des électe d, q qu urs u canton .

France, conformément aux règles déterminées par le décret du18 mai 1808 et par l'ordonnance du 25 mars 1841.

Le nombre actuel des administrateurs de ces Banques dépar-tementales est maintenu, ainsi que les conseils d'escompte orga-nisés pour le service de quelques-unes d'entre elles.

Le nombre d'actions dont la possession est actuellement exigéeen garantie de la gestion (les directeurs , censeurs , administra-teurs et membres des conseils d'escompte de ces banques départe-mentales, est provisoirement maintenu.

Les actions de ces banques sont annulées ; les actionnaires rece-vront en échange des actions de la banque de France valeurnominale de 1000 fr. contre valeur nominale de 1000 fr.

Pour l'exécution de l'article précédent, la banque de France estautorisée à émettre 17200 actions nouvelles. Ce qui portera soncapital à 85100 actions de 1090 fr. chacune. (1).

Par la cession de ces nouvelles actions aux actionnaires desbanques de Rouen, de Lyon, du Hâvre, de Lille, de Toulouse,d'Orléans, de Marseille, la banque devient propriétaire de l'actifde ces banques et sera chargée dans leur passif.

L.es fonds de réserve existent dans chacune de cesbanques se-ront ajoutés au fonds de réserve de la banque de France

La réunion dis nrnnrreles mobilières et imtnah,tirrac rrcnlrant ! îles ltnhiranfc aP a rnmmnnN nlaLii loi ,..,':r .,.,..:, r.,.... son es ni mes . nous esrrons e triomphe de la République.du présent article sera soumise au droit fixe d'enregistrement duleusement ou violemment arrachés à ses concitoyens, en chan-

» -ve compromettons pas la sainte couvre par nos excès ! Queconcernant les actes de société. tant fièrement le fameux couplet : Tremblez, tyrans, et vous per- le peuple se montre grand et calme comme aux premiers jours.

La banque Croyez-en votre représentant, nous ne, laisserons.pas, périrque de France est autorisée à ajouter au maximum de files. les intérêts sacrés du peuple.circulation fixé par le décret du 15jmars dernier, lemaximum de Nous vous faisons grâce, citoyen rédacteur, de certains moyensrr Mais ce qui peut tout perdre, c'est la guerre civile.circulation fixé pour chacune de ces banques départementales de corruption employés sur les électeurs nécessiteux.

Le martre de Limoges,par le décret du 25 du même mois. Espérons qu'une loi électorale viendra définir d'une manière »

A partir de la promulgation du présent décret, les billets émis positive les attentats qu'on a portés sous nos n Th. BAC. »yeux à la premièrepar les banques incorporées à la Banque de France seront reçus des prérogatives du citoyen. Sans cela la République ne serait Par décision du comité , les armes de la garde nationaledans toute l'étendue de la république comme monnaie légale plus qu'un vain mot. doivent être restituées, pour être ensuite réparties par la voie dupar les caisses publiques et par les particuliers. - sort.

Dans les six moisqui suivront , les porteurs desdits billets se-M. Pagés, e de paix - Par un autre arrêté de l'administration provisoire

, afltehéront tenus de les présenter à la Banque de France ou à des com Jttg x à Seix (Ariége), et gendre de M.sur les murs de la ville, les gai des nationaux doivent rendre leurs,loirs pour les échanger contre des billets de com toir. Pagés, députe à l'Assemblée Nationale par le département de lap p armes à [.'fille[-de-S.t.le, de huit heures à midi.Passé ce délai, ces billets cesseront d'avoir cours de monnaié Haute-Garonne, a été révoqué de ses fonctions par Al. le com-

légale sans toutefois que la banque de France et ses comptoits missaire du département de l'A.riége. +soient affranchis de l'obligation de les échanger. _

Les inspecteurs des finances , sur l'ordre du ministre des Un complot anarchique a été découvert-à Marseille. L'autorité,finances, pourront vérifier la situation des comptoirs.

(

Nîmes, 28 avril. prévenue e temps , a fait, arrêter pendant la nuit, dans uneA l'avenir les comptoirs de la Banque de France porteront Des troubles d'une gravité déplorable ont éclaté avant-hier â maison où ils terraient leurs conciliabules, onze individus armés,la dénomination suivante : Nimes, dans l'après-midi. Le désordre a commencé par des ma- de fusils chargés. On a trouvé en leur possession des caisses d'ar-Banque de France. Succursale de..... ifestations bruyantes, et a fini par des coups de fusil. mes et des torches incendiaires. Il parait que les fauteurs de ceOn parle d'une personne ui parait été t d'q us dFait en conseil de gouvernement, le 27 avril 1848.

Suivent les signatures des membres du gouvernement provisoire.

On nous écrit de Montesquieu Volvestre , le 26 avril :Citoyen rédacteur,

Nous vous adressons quelques détails sur les scandales élec-toraux qui ont affligé la ville patriotique de Montesquieu-Vol-vestre , espérant que vous remplirez votre noble tâche d'éclairerl'opinion publique et de livrer à l'appréciation des bons citoyensdes actes qui ne tendraient à rien moins qu'à créer, au sein de laRépublique, le règne des oligarchies locales, de tous les gouver-.nements le plus déplorable.

La République est-elle venue en fait et en. droit élargir lecercle des attributions électorales ? chaque citoyen peut-il userde son droit de souveraineté sans autre contrôle possible quecelui de sa conscience ?

Vous répondrez sans doute affirmativement. Néanmoins lesfaits matériels viennent parmi nous donner à ces questions unsolennel démenti. Dieu veuille qu'il n'en soit pas ainsi dans lereste de la France; car le système posé sous nos yeux et produitau grand jour avec le dernier cynisme , tendrait 'à prouver queles droits électoraux ont baissé dans la proportion des deux tiers.A la place des nombreux électeurs que renfermait le canton deAlontesquieu , 'tous n'en avons plus que dix , les dix mairescantonaux dont huit au moins ont affiché la prétention de me-ner leurs commettants comme un troupeau d'ilotes placés sous lecoup de l'intimidation , et réduits à accepter sans contrôle uneliste d'hommes seuls dignes et capables de sauver la patrie. Mais,s'il en est ainsi , si l'heure de la nécessité surgit , que la néces-

(1) Banque de Rouen, 3,000 actions 3,000,000 fr.- de Lyon, 2,000 - 9,000,000 fr.- du Hâvre, 4,000 - 4,000,000 fr.- de Lille , 2,000 - 9,000,000 fr.- de Toulouse, 1,200 - 1,200,000 fr.- d'Orléans, 1,000 - 1,000,000 fr.de Marseille, 4,000 - 4,000,000 fr.

Total, 17,200 17,200,000 frBanque de`France, 67,900 67,900,000 fr.

$5,100

]PARIS, 28 avril.Aujourd'hui la difficile opération du dépouillement des scru-

tins pour le département de la Seine s'est faite à l'Hôtel-de-Ville,dans la grande salle Saint-Jean.

Dès neuf heures du malin , de nombreux détachements detoutes les légions de Paris et de la garde mobile venaient pren-dre position sur la place de l'Hôtel-de-Ville, autour duquel ilsformaient un triple cordon.

Toutefois la circulation n'était pas interdite , et la foule nom-breuse qui , dès le matin , occupait les abords du palais muni-cipal , circulait librement à travers les intervalles des pelotons'et des lignes.

Dans la salle Saint-Jean , une immense estrade y garnie detables et de banquettes , était dressée pour recevoir les scrutaleurs délégués (les diverses mairies et des.cantons de.,la banlieue.Deux cents personnes au moins occupaient ces vastes I.ureauxau-dessus desquels s'élevait la tribune réservée aux administra-teurs chargés de diriger cette longue et délicate opération.

Dans le reste de la salle, les personnes munies. de billets re-cueillaient, assises. sur les banquettes, les résultats du scrutin, àmesure qu'ils étaient proclamés.Le bureau était présidé par M. Vée, maire du 50 arrondisse-ment, désigné comme doyen d'âge par le maire de Paris, M. Ar-

mand Marrast, et assisté de M. Fottard, secrétaire général dota

Commencé vers dix hekttes et demie du.matin, le dépouille-ment du scrutin s'es t continué isans interruption. et n'a été terminéqu'à dix heures.du soir.

Lorsque l'opération a été complétée par l'addition des votes..de l'armée et de la garde mobile, les maires des divers ar-rondissements se sont .tendus, auprès Je M. Marast , quiest venu proclamer, par ordre de suffrages, les trente-quatrereprésentants du département de la Seine. 4e , s se sont emparés de I,100,000 fr 1 ont anéanti les bulletins de l'armée avant que les scrutateurs 1 s'est rendue,

,

conduiteépar ,M. ArmandesM

maires,

eau desde

i d i l d(: iham ot, qu , epu uss p e huit jours, avaits

» Le citoyenNous vous ferons grâce des déclamations de quelques maire ddé lt ii d l'ité il td dé rson remp acemenemansurtout de celles de l'un d'eux , i a porté dans sari apprécia- acemen au m n sire e n eur, a voulus 'qu P s'entourer des hommes qui, dans le premier moment, avaient faitlion de candidats purs et vrais Républicains la mesgginerie de triompher avec lui la cause de l'ordre et de la République.ses passions. Les injonctions qu'il a faites à ses commettons de- » Désormais, tous les pouvoirs sont concentrés provisoirementvaut l'église de sa commune quelques moments avant le départ

, entre les mains des citoyens membres de l'ancien comité et lesont été si tyranniques , que près de 140 électeurs se sont retirés délégués du peuple.de dégoût ; les autres sont venus à Montesquieu , où on ne de- » Ainsi , citoyens, plus de désordres. La cause delaRépubli-vait leur remettre qu'au moment suprême du vote , leur carte et que sera courageusement défendue , et les voeux du peuple ,les imprimés qu'ils devaient subir. En attendant ce moment, rentré dans son calme et dans sa grandeur habituelle, ne serontdes actes de violence morale ont été exercés par un instituteur pas méconnus.sur ces pauvres électeurs déjà terrorisés en détail ; cet instituteur o Limoges, 27 avril 1848.ne cessait de vociférer que c'était une chose odieuse que des n On signé : Chamiot-Avanturier , Th. Bac, Dussoub-électeurs pussent avoir dans leur poche d'autres bulletins que Gaston , Villegouriex, Corrali , Frichonceux donnés par l'autorité. ainé, Bullot , Chazeau , Briquet, Dauty ,Vous dirons-nous que, pendant l'opération du vote, un des maires Desmoulins , Vincent , Lebloys , Ruaudnotait au crayon sur tir) papier les citoyens qui déposaient des (Léonard) , Bardonneau, A. Talandier,bulletins imprimés et ceux qui en déposaient de manuscrits , et secrétaire. n

qu'il n'a cessé l'eeuvre d'intimidation que sur la protestation for-nielle de deux scrutateurs et sur l'invitajion du président. AUTRE PROCLAMATION.

Vous dirons-nous qu'au sortir de Montesquieu, l'instituteur « Au nom de la Fraternité, pas de guerre civile; nos intérêtsdont mous avons parlé plus haut marchant en tête de la colonne '

e un coup e complot étaient au nombre de 300. Le but de ces misérablesfeu et de quatre ou cinq blessés. étai[, dit-on, de brùler les bulletins électoraux et d'annuler lesVoici la version qu'en donne le journal la Liberté pour tous : élections. L'attitude de la garde nationale et de la garnison a été» Quelques manifestations de joie , une farandole exécutée sur admirable.le boulevard avec des branches de laurier, cri signe de triomphe, L'information se poursuit activement; sur 32 individus ar-auraient suffi pour soulever et aigrir t:s colères. Le passage du rêtés douze ont été mis en liberté et vingt sous mandat de dépôt.Pont-le-la-Bouquerie a été disputé à une bande nombreuse qui .

voulait le traverser en chantant. Il n'en a pas fallu davantage.veux usures apres, on entendait tirer ces coups de fusil ; unhomme, à ce qu'on assure , aurait été tué , cinq autres ont étégrièvement blessés , et un enfant a été traversé par une balle.

« Ce ne sont là que des on dit , dont il nous est impossible devérifier l'exactitude. Ce qu'il y a de certain , et ce dont tout lemonde a pu se convaincre, c'est que , dans les quartiers voisinsde la place et du Pont-de-la-Ilouquerie , les boutiques sont fer-mées et l'agitation est extrême. Cependant le déploiement rapidede forces assez considérables qui a été fait, tant par la troupe deligne que par la garde nationale , permet d'espérer que tout varentrer dans l'ordre , sans qu'aucun fait douloureux soit,à dé-plorer. »

La nuit a cependant été calme, grâce au déploiement rapidede forces militaires que l'autorité a mises sur pied.

A neuf heures du soir, une proclamation faite aux flambeauxa mis la ville de aimes en état de siégé. M. le général de brigadeLucie est chargé de l'exécution de cette mesure rigoureuse, maisnécessaire

Limoges, - Jeudi, 27 avril (7 h. du soir.)On lit dans l'Avenir national , du 26 avrilLe scrutin avait donné le résultat suivant1. l'diruvat, 43,511 voix.

2. Dumas , 38,4343. Bon , 8,174, Frichon , 36,8155. Allègre , 31,8456. Tixier, 98,802,7. Coralli , 24,8968. Brunet, 27 175» Pendant que l'on continuilit le dépouillement du vote del'armée , une troupe a envahi la salle en poussant des cris tumul-tueux. Bientôt, sous prétexte que l'élection ne répondait pasentièrement au voeu o lp pu air il '

, t 1 d t

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l'Hôtel-de-Ville. Là, sur chacune des marches, à droite et àgauche, stationnaient des soldats de la garde mobile portant destorches. Au pied du perron, un nombre considérable de tam-bours attendaient le signal du roulement qui devait apprendre àla foule et à la garde nationale, toujours assemblées, le résultatdes opérations.

Entouré de cet appareil pittoresque , M. A. Marrast a de nou-veau proclamé devant le peuple assemblé les noms des repré-sentants élus dans le département de la Seine. De nombreuxcris de vive la République ! ont salué cette proclamation.

L'Hôtel de-Ville a été immédiatement illuminé.A dix heures et demie la garde nationale qui stationnait de-

puis le matin sur la place s'est retirée dans ses arrondissementsrespectifs.

En résumé, le dépouillement des scrutins, qui n'a pas durémoins de treize heures et excitait un intérêt si passionné , s'estaccompli avec un calme et une convenance remarquables. Avantde se séparer , les maires des arrondissements'de Paris et du dé-partement de la Seine sont allés féliciter Ni. blarrast de la régu-larité et de la promptitude avec lesquelles ont été dirigées lesplus vastes opérations électorales qui aient jamais eu lieu à Paris,car le nombre des votants a dû s'élever au-delà de 300,000.

Un décret du gouvernement porte ce qui suit :Le nombre des divisions militaires est réduit à 17; savoir :

Divisions milit. Chefs-lieux.Paris.

Divisions milit. Chefs-lieux.10°, Toulouse.11e, Bayonne.12e, Bordeaux.13°, Clermont.1-le, Nantes.

2e, Lille.3e, Metz.4e, Strasbourg.5e, Besançon.fie, Lyon.7e, Marseille.

Montpellier.

lennmc=montagnards ; mais ce poste a été relevé par un planton appar- ma de le citoyen Sobrier.tenant à la garde républicaine. Ce poste, dont quelques jour- lui demande «

tin individu se présente, l'eslafctiéoui es- ?naux ont explique nier l'origine, er qui est «Suintais sacs uti-lité , ne tardera pas , nous le pensons , à être supprimé.

Quant aux montagnards, il y a lieu de croire que leur nomdisparaîtra bientôt avec les derniers débris du corps auquel ilsappartenaient , car il importe que désormais il n'y ait aucunetroupe armée en dehors des pouvoirs régulièrement constitués.

Les travaux de la salle des séances de-l'Assemblée nationales'achèvent avec une extrême rapidité, On peut , dès à présent,considérer cette salle comme terminée , et ce sera t'oeuvre detrente huit ou trente-neuf journées effectives. Aujourd'hui , uncertain nombre de membres élus , qui déjà connaissent leur no-mination , sont venus l'aire choix de leurs places et inscrire leursnoms sur leurs pupitres. Ceux qui ont pris ainsi les devantsétaient tout naturellement , du moins la plupart , initiés commeanciens députés , à cet usage de la chambre. On no sera doncpas surpris que la liste relevée par nous à la hâte nr. se composepresque , jusqu'à présent , que (le noms parlementaires déjàconnus.

Voici cette liste : MM. Béranger, G. de Beaumont , CretouGerdy, Lacrosse, Jean Reynaud , Carnet Crémieux Auguste, ,Avond , Charton, de Mornay, de Larochejacquelcin , Grandin,de Corcelles , Vavin , Tocqueville , générai Oudinot , Cornegénéral Subervie , Lherbette, Boulatigiier, Quinette, Degeorge ,d'Herembault, Lanjuinais , Vivien , Jules de Lasteyrie, PaulinGillon, Boissel , Bonjan, Choque, de Genoude, Diault, Albertde Luynes.

Plusieurs de ces Messieurs, pour prendre possession plus vite,ont placé au lieu de carte une adresse de lettre, peut-être lalettre qui les informait de leur nomination. Un honorable re-présentant s'est introduit dans la sall a om é d fe cc pagn e sa,,emmeCaen. de sa fille et de sa domestique et, assisté d'un triple conseil, il aBastia. fixédéfintivem t h ien son c o x après avoiraéili

1 placesiessj tc puseurs

places.Le nombre des subdivisions militaires, mis en rapport avec les Les deux premiers bancs d'eri bas, les plus voisins de la tri-

circonscriptions territoriales des subdivisions est fixé à 43. bune, n'ont pas reçu de noms, ce qui indique qu'ils sont réservéspouLe gouvernement provisoire ,pour les ministres.

Considérant qu'il convient à la République d'entreprendre et Deux dessinateurs étaient déjà à leur poste pour prendre l'as-d'achever les grands travaux de la paix ;

pect de la salle et préparer des vues destinées à la gravure ou àla litho r hig ap e. (Constitulionnelf.Que te concours du peuple et son dévouement donnent augouvernement provisoire la force d'accomplir ce que la monar- Nous extrayons d'un compfe-rendu, publié par le journalchie n'a pas pu faire ;

1 l'Atelier, les considérations qui ont déterminé la Société iépu-Qu il importe de concentrer dans un seul et vaste palais tous blicaine de l'Atelier, composée d'ouvriers, à se prononcer contreles produits de la petasée,, qui sont comme las splendeurs d'ua la suppression de la concurrence et contre l'égalité des salaires :grand peuple ,I

« La Société repousse l'extinction de la concurrence et l'égalitéDécrète : des salaires, comme principes attentatoires à la liberté inl'égalité

Le palais du Louvre sera achevé ; duelle et ennemie iu progrès On indique trois moyens d'arriver2 Il prendra le nom de Palais du Peuple. à l'association : 1° par des économies individuelles réunies; 203', Ce palais sera destiné à l'exposition de peinture, à l'exposi- par des souscriptions faites par des personnes sympathiques ; 30fion des produits de l'indust ie, à la bibliothèque nationale; par l'intervention de l'état, fournissant des capitaux nécessaires à4o Le peuple des-travailleurs est appelé tout entier à concourir des sociétés offrant de grandes garanties de moralité. - Les ca-aux travaux de l'achèvement du Louvre ; pitaux rie manquent jamais : ce sont les capitalistes. Le premier50 La rue de Rivoli sera continuée d'a rès le même lan d i d ' 'p p evo r e 1 homme c t l dét lifi. ,esevouemen ,e sacrce envers ses- Un arrêté du ministre -des travaux publics porte ce qui semblables; et l'association, pour être durable, doit être fondée

suit : ' sur la fraternité eLes travaux relatifs--à la construction du Palais du Peuplesont La même société a motivé en ces termes le rejet de la propo-

déclarés travaux d'utilité publique; sition d'un de ses membres , qui-dema-ndai1 un vaste système deL'expropriation se fera sans délai, l'indemnité devant être monopole au profit de l'état

réglée par une commission permanente; « La Société , après avoir délibéré , considérant rLes propriétés, désignées pour l'expropriation seront ezgro

1» Que le système proposé par le citoyen Verdeau supprime la

priées en vertu d'un décret spécial rendu sur la proposition du concurrence , ne veut- qu'une seule association par métier etmaire de Paris et du ministre des-travaux publics: exige que l'étai ait le pouvoir exécutif dans l'association; ,

- Le minitre de l'instruction publique-et des cultes , » Attendu que vouloir que tous les travailleurs ne fussent queArrête : de simples fonctionnaires du gouvernement, et que l'étatl'ût le

Les salles d'asile, improprement qualifiées établissements cuit- régulateur souverain , ce serait attenter à la liberté individuelleritables par l'ordonnance du 22 décembre 1837, sont des établis- et-arriver à la négation complète de la liberté, c'est-à-dire ausements d'instruction publique. Ces établissements porteront conirnunisme, à l'esclavage , à l'absence de toute dignité bu-désormais le nom d'écoles maternelles' marne

Il est institué près de l'Académie de Paris une école maternelle » Qt il faudrait, pour pouvoir admettre un pareil système,normale pour l'instruction des fonctionnaires des écoles maternel- supposerque tous les hommes sont parfaits, etqu'il est impossibleles en remplacement de la maison provisoire établie à Paris, rue de discuter au sujet d'un monde chimérique ou dont on ne peutNeuve-Saint-Paul. fixer la venue;

Cette école. recevra des élèvesâgæs de.vingt ans au moins et de » Qu'il faut raisonner sur des certitudes et prendre l'hommequarante ans au plus.

Il s'y fera tous les ans des cours d'études, chacun de quatre mois,y compris lesexamens.

Ces études auront pour objet de compléter l'instruction élé-mentaire des élèves et principalement de leur apprendre à diri-

q ra regeclesécoles- maternelles dans l'esprit de la République. qui avait été imputé au citoyen Sobrier par l'Assemblée Nationale.Dans ce but une école maternelle seraannexée à l'école nor- Le -club républicain s'émut de ce fait et réclama des ex licatip,,onsmate et les élèves seront admises à s'y exercer sous la-surveillance eir priant les membres dus club , qui pourraient avoir à coutmu-

de la directrice. Les élèves compléteront leur éducation en assis- niquer-desrenseignotneuts, de vouloir bien les présenter.tant aux exercices de l'école maternelle modèle de Paris. Un membre , capitaine du génie en retraite , qui a laissé son

Les fonctionnaires de l'école maternelle normale seront : nom au bureau, a raconté lefait suivant, à l'appui de celui dontt ° Une directrice des études, chargée spécialement desexerrices on a parlé

relatifs à la direction des écoles maternelles; J'étais dans un café', rue Notre-Dame-des-Victoires, avec un2° U 'ine maîtresse d nstruction scolaire3° Une maîtresse de musique;40 Une mai tresse de dessin;5° Une économe.lisera admis à l'école maternelle normale des pensionnaires,

suivant les conditions qui seront ultérieurement déterminées.Un programme spécial déterminera le réulement de l'école.- M?ieMIarie Carpentier, chargée depuis 1835 de la direction

pratique des salles d'asile, auteur de l'ouvrage intitulé Conseilssur la direclion des salles d'asile, couronné par l'Académie Fran-çaise et par la Société d'enseignement élémentaire, a été nomméedirectrice de llecolo rnateriielle normale par, arrêté du 2$ avril.

- Le ministre- de l'intérieur a décidé, sur un rapport ducitoyen directeur des musées nationaux concernant les ateliers derestaurations des peintures et leur réorganisation, qu'une commis.sion de trois artistes , de trois amateurs, d'un rentoileur etd'un restaurateur , serait nommée par le directeur, des-beaux-arts et le directeur des musées nationaux

, pour surveiller , con-jointement avec le conservateur de la peinture., la- restaurationdes tableaux.

La restauration des tableaux sera mise au concours, d'après lemode indiqué au susdit rapport.

- On va dissoudre la garde de l'hôtel de la Marine. Cette gardeest, commeonsait, composée de marins en -congéonenper-mission , et de soldats d'infanterie (le marine qui avaient été en-voyés par leurs corps à l'école de tir de 1'incennes. La plupart deCes marins vont entrer dans la garde républicaine.

-Jusqu'à lundi dernier, le poste de la rue de Rivoli (bureauxdu journal la Cornune de Paris) a été occupé par le corps des

15e, Rennes.16e,17e

y

de mes amis qui me proposa d'aller chez M. Sobrier, rue de Ri-voli , au journal la Commune de Paris. Je ne connaissais seule-ment pas ce journal ; j'acceptai cependant et nous -partimes pourla rue de Rivoli. En entrant je rencontrai M. Cahaigne, c'est unde mes-vieux amis ; je le saluai , je l'embrassai ; il me dit qu'ilétait rédacteur du journal et je le quittai en lui disant que je lievoulais pas le déranger. J'arrive à la porte. On me dit : « vousne sortirez pas. » « Comment , mais je viens d'entrer ; je viensde parler à un des rédacteurs du journal; je veux sortir. ° « Vousne sortirez pas. Allez chercher un laissez-passer. » .e monte ausecond, je demande un laissez-passer: il y avait un individu quiétait làqui rue demande « qui êtes -vous?» « Mais je viens d'en-trer chez $i. Cahaigne, je demande 'à m'en aller. »

Alors cet homme me dit : Voilà un laissez-passer, allez-vous

en. Quand j'arrive à la porte, on me dit : «Vous ne sortirezpas (rires) ; il faut remonter. (On rit). Je remonte. J'arrive àCahaigne, et je lui dis: « Fais-moi sortir , que veux-tu que jefasse ici. » Une personne qui était près de lui me dit: « Pardieuvous ferezcomme nous , vous vous battrez comme nous. u J'airépondu « Je n'ai pas à me battre et je ne me battrai pas pour

h iC aavous.» Enfin je descends avec gne, qui s'approche du fac-tionnaire et lui dit de me lainer sortir; le factionnaire répondqu'il faut un ordre de M. Sobrier. M. Sobrier arrive; je luidemande da me laisser sortir. M Sobrier ne me répond pas.

Au même moment on fait fermer la porte probablement parcequel'on voyait queje finiraispar m'en aller malgrélefactionnaire.Cahaigne se

disputaitdoujoursavec les soldats et les chefs È es m n-

tagnards pour me faire sortir. Cahargoc remonte et la po. taétait fermée. Au même instant arrive une estafette à cheval surun grand cheval noir. On ouvre la porte, üestafetle dit : Je de-

avec toutes ses passions; que les passions sont la force et lavitalité de l'humanité, et que sans elles on arriverait au suicidede l'espèce humaine par l'ennui;

» Reje te le projet. »

- La Commune de Parisa nié un fait de sé uestration arbit i

u Jui Sbiéd Fis--e ssorer rpon-il. -aroupesmarcher les t on t' t, at end J'itmus.a enendu le no de Ca-il a

arrêté sur le quai. `'o"à à peu près ce que j'ai entendu;il a répondu : «Je ne puis pas sortir. » Mais il a écrit un pèlitmot à Caussidière et l'estafette est partie.Aussitôt on a crié : « Aux armes! » On a demandé si ellesétaient en étal. Je rentrai dans la cour, puisque j'étais

si elles-nier; je vis que l'on prenait des fusils entortillés de paille (cen'était pas assurément des fusils de gardes

nationaux commel'aiprétendu le préopinant). Ennuyé de rester là, je fumai uncigare quun pompier me donna. Cependant, je finis parder de m'en aller ou d'aller en prison. Alors un monsieur merépondit : « Pardieu, on va vous faire sortir. » IÎ demanda aimepasse à Sobrier et me la donna; mais je lui lis observer qu'unseul cachet ne suffisait pas. On apposa deux cachets, et jepassai enfin. (A s.mblée Nationale).

- L'autorité vient de faire enlever les bonnets phrygiens dont,à la suite des journées de lévrier, on avait coiffé les statues égûes-tres de Louis XIV, sur la place des Victoires, et Louis Xlii, surla place des Vosges (ci-devant Royale). Le monument de Mb-f ière a de même été débarrassé des emblémes républicains quil'ornaient, et à la faveur desquels la statue avait cchappé à unecomplète destruction.

Le fait est que le 24 février au matin, ccrtatn's individus,plus belliqueux que lettrés, avaient émis l'idée de faire servirles materiaux du monument à la construction d'une barri-cade.

- Avant-hier , dans l'après-midi , un habitant de la banlieuerevenait de Passy, et traversait le bois de Boulogne, quand,après avoir dépassé le mur d'enceinte, sur le territoire d'Afi-tenu , il aperçut trois hommes arrêtés sur le côté de l'allée op-l:o_é à celui qu'il suivait. Lorsqu'il fui près d'eux, ils s'ataacè-rcnt en lui demandant : Citoyen , as tu de l'argent ?

M. Rue répandit qu'il n'en avait pars ; mais , ajouta-t-il enallant à leur iencuutre, j'ai du tabac à votre service.

Au intime instant, une trentaine d'autres individus sortirentdes massifs qui longent l'avenue, en disant Ah ! ah! il a unsic , il faut le fouiller.

L'un de ces hommes se mit alors à hausser les épaules , ens'écriant : Vous vous trompez ; vous voyez bien à :on costumeque ce doit être comme irons un ouvrier sans ouvragé.

M. Rué , que l'apparition de cette masse d'individus avait ef-frayé, frappa sur ses poches pour faire voir qu'il n'avait pas d'ar-gent, et il ajouta : Je n'ai en ma possession qu'une pièce de cin-quante centimes et du tabac. Si cela peut vous convenir, mesamis, je vous les offre. L'un d'eux accepta ce don , et tous étantrentrés dans les massifs , M. Rué se retrouva seul sur là route etput continuer son chemin. Sur sa déclaration , des recherchesont été faites par la gendarmerie, mais sans néultat.

- L'affaire relative à l'incendie du pont d'Asuières et à la des-truction d'une partie de la voie de fer de Paris à Rouen a été ter-minée aujourd'hui devant la cotir d'assises de la Seine.

Eugène Fiolet, le principal accusé, déclaré seul coupable parle jury , avec des circonstances atténuantes, a été condamné àcinq années de réclusion. Les seize autres accusés oui été ac-quittés et mis immédiatement en liberté.

Un journal de Londres, le Sun, annonce que le conseil privéa ordonné que la ville de Dublin fût ptoclaméé en étai desiégeet que l'on fit sui'-le-champ des perquisitions pour trouver lesarmes.

Les autres journaux anglais, notamment le 1`imet, nt disentrien à ce sujet.

Dans la cité le bruit s'était répandu que la mise en état desiége était appliquée à l'Irlande tout entière. Mais sil une misecri état de siège a été en effet résolue par le ministère, il est vrai-semblable qu'elle se borne à Dublin.

- On écrit de Moldav ie :La Moldavie est en pleine insurrection ; la révolution s'y ac-

complit comme en Fiance. La Valachie va suivre cet exemple.Voilà pour la politique française de nouveaux horizons sers leNord, et, pour la délivrance de la Po;ogne, des espérances et unappui.

(Correspondance particulière,)PARIS, 29 avril 1848.

Le3 °/0, au compta, 46r 25° 50° 75° 47r 47150° 75°, fin et., 474 50-Le 5 °/0 , au cotnpt. , 681 63r 50° 75e 69i 63r 7âe 69( 75°,

fin cr, 69r-75°.Emprunt 3.0/01 n'a pas-été coté.Actions de la banque 1440.Le 3°f° espagnol, j. de juillet 1847, n'a pas été co1é

- Les troubles graves qui ont eu lieu à Rouen ont jeté d'abordun peu de froideur dans les transactions-de la Bourse; ruais lescours ont repris faveur, parce que l'on a api ris que la tranquil-lité était rétablie à Rouen. Il y a même eu une hausse sensiblesur la cote d'hier. Les cours de la Banque étaient généralementen hausse par suite du décret publié ce matin au Moniteur pourla fusion de la Banque de France avec les Banques locales desdépartements: On annonçait que les banques de Bordeaux et deNantes avaient refusé , jmqu'à présent , de signer le trait, etqu'on les avait menacées de rappeler le décret qui les autorise àne pas rembourser leurs billets ea è pèces. Les actions de che-mins de fer ont suivi l'impulsion générale et étaient bien tenues.

- Le gouvernement provisoire de France avant ordonné l'a-chat de 28,000 chevaux pour compléter le ch;ffre de chevauxnécessaire aux divers régiments de cavalerie, plusieurs acheteursfrançais sont actuellement dans le nord de l'Angleterre; on yachète des chevaux pour les officiers d'artillerie, les dragons, leslanciers, les chasseurs et les hussards. Depuis des années on s'esttrop peu occupé de cette partie en France. Les chevaux sont tropfaibles pour le service actif : on achetait jusqu'ici, en Angleterreou dans le Mecklernbourg, les chevaux d'officiers ; et les chevauxde la grosse cavalerie s'achetaient en Alsace, dans le Limousin etla Normandie.

-°Lc bruit est répandu à Londres que l'empereur de Russieaurait envoyé des forces considérables au secours des Danois.Cette nouvelle, si elle se confirmait, serait fort grave et pour-niait devenir le signal de complications sérieuses pour l'Europeentière..

-- On sait .éjà que des troubles out eu lieu dans plusieurs dé-partements. Dans l'Ain , une affi. ho officielle en faveur de cor

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Page 4: PRIX DES INSERTIONS Les Lettres POLITIQUE ET I ... - Toulouseimages.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1848/B315556101_JOUTOU_1848_05_02.pdf · Toulouse. Dép. Etr. Un an 36 fr. 42 fr.

tains candidats a soulevé une telle réprobation, que M. le com-missaire-,général'Pctetin a dû la désavouer et la faire enlever. Ilest remarquable d'ailleurs que pas un des noms portés sur cetteliste n'ait triomphé au scrutin.

A Limoges , sur l'invitation d'un journal local , les membresd'une société populaire se seraient portés en bandes au.devant desélecteurs vies campagnes, afin de changer les bulletins , par insi-nuation ou par force.

A Rochefort (Puy-de-Dôme) , le bureau ayant été soupçonnéou convaincu d'avoir substitue certains bulletins à certains au

tres , :a été renversé , et les opérations électorales ont été vio-

lemment suspendues.A Alontaigu , un-individu ayant voulu désarmer un garde na-

tional , a été désarmé d'un coup de baïonnette.A Riom , un maire qui prenait note de la couleur et de la

forme des bulletins déposés par chacun de ses administrés, a été

expulsé de la salle du scrutin.A Champeix , des électeurs ont voulu empêcher un prêtre de

prendre .part au vote ; la garde nationale est intervenue , et a été

assaillie à coups de pierres. Toutefois, la cause de l'ordre a

triomphé.A Issoire, le sous-commissaire départemental ayant destitué un

maire au moment où il arrivait pour voter à la tête de ses ad mi- inistrés , parce qu'il se refusait à accepter les bulletins tout faitsqu'on lui avait présentés, la sous-préfecture a été envahie par lapopulation indignée , et le sous-commissaire a été expulsé.

A Saint-Remy , un candidat , M. Ribeyrolles , a été atteint-d'-une pierre.

Au même endroit, un (tomme a été tué ; des troubles ont eulieu également dans les cantons de Thiers et de Lezoux.

Dans l'Indre, à Châteauroux d'abord, il y a eu quelques vio-lences pourdes substitutions de bulletins dans les mains des cam-pagnards qui venaient voter. Une instruction est commencée surces faits. A,Issoudun, l'agitation a été extrême.

- On lit dans un journal de Clermont-FerarandNous avons entre les mains un spécimen de bulletins serins

émanant de l'administration et remis aux électeurs par un desmaires imposés aux communes. Ce bulletin est rogné de manièreà empêcher d'y ajouter une seule ligne, et tous les intervalles etle revers sont remplis de jambages à la plume qui devaient rendreimpossible toute interpolation de noms.

- L'Auxilioire Breton, de Rennes, annonce que la liste ditede l'Eréque et celle (les Amis de l'ordre qui se sont confondues.dans un seul et même effort sera triomphante. Ces deux listesreprésentent les candidats du clergé et ceux des légitimistes. Rienqu'à l'annonce d'un tel résultat une vive irritation s'est montréeà Rennes dans l'opinion libérale, et l'on redoutait des manifesta-tions tumultueuses.

On s'attend à un résultat à peu près pareil dans le départementde la Loire-Inférieure, ainsi que dans la Bretagne, la Vendée et,l'Anjou. Le National de l'Ouest accuse les partis nde s'être livrésà toutes sortes de manteuvres, et il parait que le commissaire dudépartement en a jugé de même, car voici l'arrêté qu'il a publiéle 27 avril :-

Nous, commissaire de la République pour le département de

la Loire-Inférieure; La cour d'appel a évoqué l'affaire. Sept de ses membres se sont» Considérant

que tics nombreux rapports -tdnoesus sonts

lé- établis en permanence à l'Hôtel-de-Ville pour procéder à l'in-venus résulte lapra'cc lion graveque la liber él élections

les formation. Ni. Senard a reçu du ministre de la justice l'invi-gisla.tives a élu enttra coi dans presque toutes leses localités rurales talion de reprendre officiellement les fonctions de procureur-

ar des manccutres cuupablus : général.p » Qu'il y a dès lors lu u d ordonner une enquête administra-tive , pour inettre l'assemblée nationale à même d'apprécier lasincérité (le l'élection et de statuer ;

» Ordonnons que , par les citoyens que nous désignerons ,enquête sera faite des faits et actes ayant pu vicier la pureté desélections législatives, lesquels commissaires enquêteurs dresse-ront procès-verbal de leurs opérations, qui sera transmis parnous à l'Assemblée constituante chargée de statuer.

» Signé : MAUNOURY »Nantes, le 217 avril 1848.

TROUBLES A ROUEN.

Comme nous l'avons (lit hier, l'insurrection de Rouen avait rc-commencé les barricades d ins la matinée Deux barricades élevéesrue Marlainville et porte Guillaume-Lion, ont dû être battues enbréche par l'artillerie. Sur l'un et l'autre point, les insurgés ontcapitulé; mais après que le feu avait cessé, la présence d'un com-missaire de police, procédant à une enquête sur les événements, afait renouveler le feu et recommencer les barricades.

Au boulevard Saint-Hilaire, les arbres ont été coupés pour bar-rer la voie publique ; mais nulle part l'émeute n'a pu organiserune résistance sérieuse.

De l'astre côté de la Seine, le faubourg Saint-Sever avait ausssa révolte: la rue Saint-Julien était- barricadée ; des gardesnationaux avaient été désarmés. Le canon a dû agir de ce côté , etla barricade a é'é enlevée au prix de quelques blessures essuyéespar la troupe, qui a perdu un homme.

A l'extrémité de la rue d'Elbeuf, une autre barricade a étéprise à revers presque sans résistance.

On avait annoncé que les ouvriers de Maromme et de Bapeaumemarchaient sur Rouen , et l'avenue du Mont-Riboudet était gar-

dée ; mais tout est resté calme de ce côté.La soirée a été tranquille et morne ; la nuit n'a pas été trou-'

blée.On compte 22 morts; on ne cornait pas le chiffre des blessés.

On a arrêté un NI. Naquet , rédacteur du journal le Contrat So-cial, qui a été vn au milieu des insurgés, et un adjoint au mairede Rouen, A1, Dnrand. neveu, chef des ateliers nationaux, etprésident d'un club On assure qu'il est très-fortement com-promis.

Le 27 avril on avait arrêté 126 individus; le 28, hier , on ena arrêté 118.

La garde nationale a demandé la démission d'un autre adjoint,M. Lemasson.

Rouen n'a point été mis en état de siége ; mais en état de guer-re, c'est-à-dire que plein pouvoir a été donné au commandantde la division pour l'emploi de tous les moyens militaires propresà assurer efficacement le rétablissement de l'ordre.

Une femme habillée en homme a été arrêtée.

- Des troubles ont aussi éclaté hier à Elbeuf, de la part desouvrierrs. Ils ont formé des barricades. Nous manquons de ren-seignements précis. Des renforts et des munitions ont été deman-dés à Rouen ; ils ont dû être expédiés cette nuit. L'ordre a aussi'lé envoyé à Tourville d'acheminer immédiatement sur Elbeufdeux compagnies du 52e de ligne, qui a été demandé au gou-verncatent provisoire pour renfort de la garnison de Rouen , etqui (toit prendre la voie ferrée pour arriver plus vite à sa des-tination. (Journal de Rouera)

On dit que des troubles ont aussi éclaté à Louviers.Quatre heures et demie du soir. - Une lettre particulière de

Rouen, datée de ce jour, neuf heures du matin , nous rapporteque l'insurrection vient de reparaître dans le faubourg St-Sever.La garde nationale et la troupe de ligne en sont aux mains avecl'insurrection.

Hier soir, 2,000 hommes de la garde mobile ont été dirigés deParis sur Rouen.

Le 55e de ligne est parti de Versailles à 5 heures pour la mêmedestination.

Toutes les compagnies du 69e de ligne en garnison au Hà vre,sauf la compagnie hors rang, ont reçu l'ordre hier matin de serendre immédiatement à Rouen et sont parties à midi par unconvoi spécial.

On lit dans une autre correspondance :Nous apprenons , par 'le convoi parti ce matin de Rouen , à

cinq heures, que les troubles étaient apaisés hier soir. Lesinsurgés avaient été repoussés hors la ville par la troupe et lagarde nationale. Mais les insurgés se sont répandus dans lesenvirons , soulevant les populations et les entrafnant à Elbeuf etLouviers , où des scènes de désordre ont lieu en ce moment.

500 hommes de la troupe mobile sont partis ce matin de Parisse dirigeant sur Elbeuf , où le gros des insurgés s'est porté. Al'heure qu'il est (10 heures) , on échange des coups de fusilsmais les gardes nationaux de Rouen se portent sur Elbeuf.

Il y a tout lieu de croire que les insurgés seront cernés. Il y abeaucoup de morts et de blessés à Rouen, parmi eux un colonelde la garde nationale.

Les ponts du chemin de fer de Paris à Rouen sont provisoire-ment gardés et protégés par la garde nationale mobile.

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