Principaux chiffres de la place des femmes en agriculture ... · DALEM M.-A., Femmes de fermes....

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Contacts : Loan Pascale JEROME TRAME - FRGEDA de Franche-Comté Téléphone : 03 81 54 71 83 Messagerie : [email protected] Valérie Miéville-Ott AGRIDEA, Suisse Téléphone: 0041.21.619.44.58 Messagerie: [email protected] Les femmes travaillent et s’impliquent pleinement dans l’agriculture. Avec le projet FARAH, « Femmes en Agriculture : Responsables et Autonomes en complémentarité avec les Hommes », TRAME et la FRGEDA de Franche- Comté souhaitent valoriser le travail des femmes et développer l’engagement de chacun et de chacune dans les exploitations et dans les organisations agricoles et publiques, gage d’une agriculture vivante et dynamique. Ce projet (2012-2015), soutenu par le programme européen de coopération ré- gionale Interreg IV A via le Fonds Européen de Développement Rural (FEDER) et par la Délégation Régionale aux Droits des Femmes et à l’Égalité pour la France, est mené en partenariat avec l’organisme de développement agricole et rural AGRIDEA, avec les financements fédéraux et cantonaux pour la Suisse. Projet Interreg FARAH - « Femmes en Agriculture : Responsables et Autonomes en complémentarité avec les Hommes » statut sur l’exploitation. Formées à un autre métier, les fem- mes paysannes arrivent à l’agricultu- re par le mariage. La moitié conserve une activité extérieure, dont 2 sur 3 en lien à leur formation initiale. Un quart sont responsables d’une bran- che de l’exploitation (principalement la vente directe, les chevaux, mou- tons et chèvres, l’agritourisme et la transformation). Trois quarts partici- pent aux décisions touchant l’exploi- tation. Les femmes cheffes d’exploitation ont quant à elles un statut analogue à celui de leurs homologues masculins. En Suisse, une femme active en agriculture peut bénéficier du statut de cheffe d’exploitation, d’associée ou de salariée de l’exploitation. Ce- pendant, les acteurs de la profession estiment qu’environ 85% des femmes n’auraient aucun La place des femmes dans l’agriculture suisse Chiffres-clés de la place des femmes en Suisse Source : Office Fédéral de la Statistique, 2010 Sur la situation des femmes en Franche-Comté : CRFA, FRGEDA Franche-Comté, Bilan de la situation des agricultrices franc-comtoises, 2006. CARDON P., Des femmes et des fermes. Genre, parcours bibliographiques et transmission familiale, 2004. DALEM M.-A., Femmes de fermes. Chronique de la vie des femmes d’hier à aujourd’hui , 2011. Sur la situation des femmes en France : Centre d’étude et de prospective, Les femmes dans le monde agricole, Analyse n°38, 2012. MSA, Étude : les femmes dans l'agriculture au 1er janvier 2010, 2012. Sur la situation des femmes en Suisse : Office fédéral de l’agriculture (OFAG), Rapport agricole 2012, 2012. Documents et autres ressources disponibles auprès de TRAME - FRGEDA de Franche-Comté Pour en savoir plus ... femmes actives en agri- culture en 2010 Suisse nombre % de fem- mes cheffes d'exploitation 2 827 5% autres membres de la main d’œu- vre familiale 48 564 63% membre de la main d’œuvre non familiale 9 873 32% ensemble des actives 61 264 37% Elles dirigent plus souvent des ex- ploitations de petite taille (60% sont des exploitations de moins de 10 hectares, le cas de 30% des exploita- tions dirigées par les hommes). L’a- nalyse des parcours de formation montre, comme en France, une pré- sence plus forte des femmes dans les secteurs du cheval, du maraîchage et de l’arboriculture. Enfin, 32% de la main d’œuvre non familiale est féminine. En 2010, 5 500 femmes participent à l’activité agricole en Franche-Comté. Chefs d’exploitation, coexploi- tantes, salariées ou aides familiales, elles représentent 28% des actifs agricoles permanents de la région. En Franche-Comté, 1 agriculteur sur 5 est une agricultrice en 2010. Cette part, qui a largement augmenté dans les années 1980 et 1990 est stable, avec une légè- re croissance annuelle, depuis une douzaine d’années. Les femmes ont notamment été incitées à prendre une place dans l’exploitation familiale avec le développement des formes sociétaires et du statut de co-exploitante. L’emploi agricole féminin s’est transformé et s’est professionnalisé. 19% des exploitants agricoles sont des fem- mes en Franche-Comté en 2010. Ce taux, en deçà de la moyenne nationale (27%) est lié aux orien- tations de production dominantes de la ré- gion, secteurs où les femmes sont tradition- nellement moins repré- sentées (bovins lait, bovins mixte, grandes cultures). Un tiers des conjointes d’agriculteurs participe encore régulièrement aux travaux de l’exploi- tation en 2010. 27% des salariés per- manents agricoles sont des femmes. Les chiffres-clés par département Source : Agreste, Recensement agricole 2010 femmes actives en agriculture en 2010 Doubs Jura Haute-Saône Territoire de Belfort Franche-Comté nombre % de femmes nombre % de femmes nombre % de femmes nombre % de femmes nombre % de femmes chefs et coexploitantes 897 19% 757 19% 753 21% 100 20% 2507 19% conjointes acti- ves (non coex- ploitantes) 707 75% 625 72% 499 66% 73 64% 1904 71% autres actives familiales 247 23% 179 25% 145 27% 32 36% 603 25% salariées permanentes 124 27% 162 27% 140 27% 18 34% 444 27% ensemble acti- ves permanentes 1975 28% 1723 28% 1537 28% 223 29% 5458 28% Les exploitantes franc-comtoises Une profession qui se féminise : part des femmes chefs et coexploitantes Source : Agreste, Recensements agricoles 1979, 1988, 2000 et 2010 Principaux chiffres de la place des femmes en agriculture en Franche-Comté

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Contacts :

Loan Pascale JEROME

TRAME - FRGEDA de Franche-Comté

Téléphone : 03 81 54 71 83

Messagerie : [email protected]

Valérie Miéville-Ott

AGRIDEA, Suisse

Téléphone: 0041.21.619.44.58

Messagerie: [email protected]

Les femmes travaillent et s’impliquent pleinement dans l’agriculture.

Avec le projet FARAH, « Femmes en Agriculture : Responsables et Autonomes

en complémentarité avec les Hommes », TRAME et la FRGEDA de Franche-

Comté souhaitent valoriser le travail des femmes et développer l’engagement de

chacun et de chacune dans les exploitations et dans les organisations agricoles et

publiques, gage d’une agriculture vivante et dynamique.

Ce projet (2012-2015), soutenu par le programme européen de coopération ré-

gionale Interreg IV A via le Fonds Européen de Développement Rural (FEDER)

et par la Délégation Régionale aux Droits des Femmes et à l’Égalité pour la

France, est mené en partenariat avec l’organisme de développement agricole et

rural AGRIDEA, avec les financements fédéraux et cantonaux pour la Suisse.

Projet Interreg FARAH - « Femmes en Agriculture : Responsables et Autonomes en complémentarité avec les

Hommes »

statut sur l’exploitation.

Formées à un autre métier, les fem-

mes paysannes arrivent à l’agricultu-

re par le mariage. La moitié conserve

une activité extérieure, dont 2 sur 3

en lien à leur formation initiale. Un

quart sont responsables d’une bran-

che de l’exploitation (principalement

la vente directe, les chevaux, mou-

tons et chèvres, l’agritourisme et la

transformation). Trois quarts partici-

pent aux décisions touchant l’exploi-

tation.

Les femmes cheffes d’exploitation

ont quant à elles un statut analogue à

celui de leurs homologues masculins.

En Suisse, une femme active en agriculture peut

bénéficier du statut de cheffe d’exploitation,

d’associée ou de salariée de l’exploitation. Ce-

pendant, les acteurs de la profession estiment

qu’environ 85% des femmes n’auraient aucun

La place des femmes dans l’agriculture suisse

Chiffres-clés de la place des femmes en Suisse

Source : Office Fédéral de la Statistique, 2010

Sur la situation des femmes en Franche-Comté :

CRFA, FRGEDA Franche-Comté, Bilan de la situation des agricultrices franc-comtoises, 2006.

CARDON P., Des femmes et des fermes. Genre, parcours bibliographiques et transmission familiale, 2004.

DALEM M.-A., Femmes de fermes. Chronique de la vie des femmes d’hier à aujourd’hui, 2011.

Sur la situation des femmes en France :

Centre d’étude et de prospective, Les femmes dans le monde agricole, Analyse n°38, 2012.

MSA, Étude : les femmes dans l'agriculture au 1er janvier 2010, 2012.

Sur la situation des femmes en Suisse :

Office fédéral de l’agriculture (OFAG), Rapport agricole 2012, 2012.

Documents et autres ressources disponibles auprès de TRAME - FRGEDA de Franche-Comté

Pour en savoir plus ...

femmes actives en agri-

culture en 2010

Suisse

nombre % de fem-

mes

cheffes d'exploitation 2 827 5%

autres membres de la main d’œu-

vre familiale 48 564 63%

membre de la main d’œuvre non

familiale 9 873 32%

ensemble des actives 61 264 37%

Elles dirigent plus souvent des ex-

ploitations de petite taille (60% sont

des exploitations de moins de 10

hectares, le cas de 30% des exploita-

tions dirigées par les hommes). L’a-

nalyse des parcours de formation

montre, comme en France, une pré-

sence plus forte des femmes dans les

secteurs du cheval, du maraîchage et

de l’arboriculture.

Enfin, 32% de la main d’œuvre non

familiale est féminine.

En 2010, 5 500 femmes participent à l’activité agricole en Franche-Comté. Chefs d’exploitation, coexploi-

tantes, salariées ou aides familiales, elles représentent 28% des actifs agricoles permanents de la région.

En Franche-Comté, 1 agriculteur sur 5 est une agricultrice en 2010.

Cette part, qui a largement augmenté dans les années 1980 et 1990 est stable, avec une légè-

re croissance annuelle, depuis une douzaine d’années.

Les femmes ont notamment été incitées à prendre une place dans l’exploitation familiale

avec le développement des formes sociétaires et du statut de co-exploitante.

L’emploi agricole féminin s’est transformé et s’est professionnalisé.

19% des exploitants

agricoles sont des fem-

mes en Franche-Comté

en 2010.

Ce taux, en deçà de la

moyenne nationale

(27%) est lié aux orien-

tations de production

dominantes de la ré-

gion, secteurs où les

femmes sont tradition-

nellement moins repré-

sentées (bovins lait,

bovins mixte, grandes

cultures).

Un tiers des conjointes

d’agriculteurs participe

encore régulièrement

aux travaux de l’exploi-

tation en 2010.

27% des salariés per-

manents agricoles sont

des femmes.

Les chiffres-clés par département

Source : Agreste, Recensement agricole 2010

femmes actives

en agriculture

en 2010

Doubs Jura Haute-Saône Territoire de

Belfort Franche-Comté

nombre % de

femmes nombre

% de

femmes nombre

% de

femmes nombre

% de

femmes nombre

% de

femmes

chefs et

coexploitantes 897 19% 757 19% 753 21% 100 20% 2507 19%

conjointes acti-

ves (non coex-

ploitantes)

707 75% 625 72% 499 66% 73 64% 1904 71%

autres actives

familiales 247 23% 179 25% 145 27% 32 36% 603 25%

salariées

permanentes 124 27% 162 27% 140 27% 18 34% 444 27%

ensemble acti-

ves permanentes 1975 28% 1723 28% 1537 28% 223 29% 5458 28%

Les exploitantes franc-comtoises

Une profession qui se féminise : part des femmes chefs et coexploitantes

Source : Agreste, Recensements agricoles 1979, 1988, 2000 et 2010

Principaux chiffres de la place des

femmes en agriculture en Franche-Comté

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A l’image des exploitantes françaises, les agri-

cultrices franc-comtoises sont en moyenne plus

âgées que leurs homologues masculins. Elles ont

50 ans en moyenne contre 46 ans pour les hom-

mes.

Parmi les femmes chefs d’exploitation, nombreu-

ses sont en effet celles qui ont repris l’exploita-

tion au départ en retraite de leur conjoint. En

2006-2007 en France, 82% des femmes installées

étaient conjointes des précédents chefs d’exploi-

tation, et 13% étaient des parentes.

L’analyse du profil des exploitantes de moins de

40 ans permet d’observer les situations de la nou-

velle génération d’agricultrices.

Profil des jeunes exploitantes Les jeunes exploitantes représentent 22% des

installations aidées en Franche-Comté en 2010.

Premier constat, les jeunes exploitantes s’instal-

lent plus tardivement que leurs homologues mas-

culins. Cette différence d’âge s’explique en par-

tie par leur parcours de vie. Elle est aussi liée à

des accès au foncier ou aux prêts bancaires qui

peuvent être plus complexes, les femmes ayant

moins de biens fonciers en propre. La MSA sou-

ligne par ailleurs que les femmes s’installent le

plus souvent une fois les enfants davantage auto-

nomes, aux alentours de 35-40 ans.

Deuxième constat, les jeunes agricultrices se

trouvent sur tous les types d’exploitations de la

région. Davantage représentées dans la profes-

sion dans les élevages d’ovins et de caprins,

dans le maraîchage et l’horticulture, dans les

élevages hors sol et dans la polyculture/

polyélevage, elles dirigent moins souvent des

exploitations de grandes cultures ou d’élevage

bovin. Elles sont néanmoins les plus nombreuses

à travailler dans ce secteur, qui reste l’orienta-

tion de production dominante sur la région.

Principaux chiffres de la place des femmes en agriculture en Franche-Comté

Structure par âge des chefs et coexploitant(e)s

en Franche-Comté

Taux de féminisation des orientations technico-économiques des exploitations (OTEX) des chefs et

coexploitants de moins de 40 ans en Franche-Comté

Les formes sociétaires sont au niveau régional fortement

représentées (71% des exploitations chez les exploitantes

de moins de 40 ans, 58% en France), où les exploitations

sont en moyenne plus grandes qu’en France.

Formes juridiques des femmes chefs et coexploitantes de moins de 40 ans en Franche-Comté

Si les processus de

succession entre

époux perdurent, les

femmes représentent

près d’1 installation

sur 4 chez les moins

de 40 ans.

Les systèmes de

production restent

fortement sexués.

En Franche-Comté,

où l’élevage laitier

est dominant, les

femmes sont moins

représentées qu’en

moyenne en France :

15% des jeunes

chefs d’exploitation

et coexploitants sont

des femmes, un taux

qui se situe 4 points

en deçà de la

moyenne nationale.

Les associés du

Groupement Agrico-

le d’Exploitation en

Commun (GAEC),

apporteurs en capi-

tal, ont le statut de

chef. Travail et pou-

voir sont partagés,

avec le principe

« une personne =

une voix ». Au sein

de l’Exploitation

Agricole à Respon-

sabilité Limitée

(EARL), qui permet

de travailler à l’exté-

rieur tout en ayant

une place reconnue

sur l’exploitation,

l’homme et la fem-

me peuvent choisir

d’être gérants égali-

taires à 50%.

Source des graphiques: Agreste, Recensement agricole 2010

Pour ce qui est de la taille des exploitations,

comme au niveau national, les femmes diri-

gent de plus petites exploitations que les

hommes (38 hectares en moyenne, pour 73

hectares chez les hommes), les orientations où elles sont le plus représentées étant aussi

les plus petites (ovin/caprin, maraîchage).

Économiquement, les jeunes exploitantes

gèrent moins souvent de grandes exploita-

tions.

A l’avenir, le Centre national pour l'aménage-

ment des structures des exploitations agrico-

les s’attend à ce que la part des femmes attei-

gne 1 tiers des chefs d’exploitation à l’hori-

zon 2020.

bovins-viande et la viticulture. Ce sont géné-

ralement des femmes proches de la retraite,

les plus jeunes préférant s’installer avec un

statut offrant davantage de droits.

Le salariat des conjointes reste quant à lui exceptionnel. Il est néanmoins de plus en plus

choisi, notamment par les jeunes femmes. Les

conjointes salariées travaillent notamment en

viticulture, en maraîchage/horticulture ou dans

les cultures de fruits, exploitations qui sont

employeuses de salariés non familiaux par

ailleurs. Les conjointes salariées effectuent en

moyenne en France 70 % d’un plein temps.

En Franche-Comté, on compte au total près

de 5 900 conjointes d’exploitants (hors chef

d’exploitation et coexploitantes), dont 1 sur 3

est déclarée comme active sur l’exploitation.

Cette proportion est plus forte qu’en France

où 1 conjointe sur 4 est active sur l’exploita-

tion.

Dans ce cadre, une majorité de conjointes

opte pour le statut de « conjointe collaboratri-

ce », statut qui peut être cumulé avec une

activité salariée extérieure et qui ouvre des

droits en matière de protection sociale.

Les conjointes collaboratrices effectuent en

moyenne en France 70% d’un temps plein,

essentiellement sur des exploitations indivi-

duelles, dans l’élevage bovins-lait, les cultu-

res céréalières, le poly-élevage, l’élevage de

Les conjointes d’exploitants

Projet FARAH

Taille des exploitations des chefs et coexploi-

tants de moins de 40 ans en Franche-Comté

Source : Agreste, Recensement agricole 2010

temps sur l’exploitation. Les mères sont plus

actives que les filles, ces dernières se distin-

guant de leurs frères, qui interviennent da-

vantage et prennent généralement la succes-

sion de leur père.

L’aide d’appoint des mères, filles ou sœurs

diminue. Ce constat est similaire pour les

pères, fils et frères. Elles sont 603 en Fran-

che-Comté en 2010 à intervenir sur l’exploi-

tation et effectuent en moyenne un quart de

Les autres actives familiales

contrat à durée indéterminée où les femmes

travaillent moins d’heures et sont peu repré-

sentées dans les salaires les plus élevés.

Au niveau national, une salariée sur 2 est à

temps partiel (le cas de 35% des hommes).

Les femmes salariées sont particulièrement

présentes sur la région dans les secteurs de

l’horticulture-maraîchage, de l’élevage lai-

tier et de la viticulture.

Selon le recensement agricole, les femmes

représentent un peu plus d’un emploi salarié

permanent sur 4 en Franche-Comté comme

en France, une part en augmentation réguliè-

re.

Ces emplois sont, comme pour les hommes,

peu qualifiés et principalement sous contrat à

durée déterminée (87% des embauches en

2010 en France). Sous ces contrats, les fem-

mes et les hommes effectuent globalement le

même nombre d’heures pour un salaire iden-

tique. En revanche, la MSA constate des

disparités qui touchent les salariées en

Les salariées permanentes

Les surfaces agricoles et

les cheptels sont valori-

sés selon des coefficients

permettant le calcul de la

production brute stan-

dard (PBS). La PBS dé-

crit un potentiel de pro-

duction des exploitations

et permet de classer les

exploitations selon leur

dimension économique

en petite (moins de

25 000 euros), moyenne

(de 25 000 euros et

100 000 euros) ou gran-

de exploitation ( supé-

rieure ou égale à 100 000

euros).

Depuis la loi d’orienta-

tion agricole de 2006, les

conjointes participant aux

travaux ont l’obligation

de choisir un statut agri-

cole à la Mutualité Socia-

le Agricole (MSA) :

conjointe collaboratrice,

salariée, coexploitante ou

associée.

Le statut d’aide familiale

est quant à lui limité à

une durée maximale de 5

ans. Néanmoins, selon la

MSA, 391 femmes tra-

vaillant sur l’exploitation

n’auraient à ce jour au-

cun statut en Franche-

Comté.

Les organismes n’utili-

sent pas les mêmes

champs statistiques der-

rière le terme de salarié),

d’où différents chiffres

en fonction des sources

utilisées. Pour le ministè-

re de l’agriculture, les

salariés permanents sont

les salariés non membres

de la famille des chefs

d’exploitation, qui effec-

tuent un travail régulier

tout au long de l’année,