Prestations directes au service des per- - UCBA · tences spécialisées de ses collaborateurs, à...

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UCBA Rapport annuel 2016

Transcript of Prestations directes au service des per- - UCBA · tences spécialisées de ses collaborateurs, à...

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    UCBA Rapport annu

    el 2016

  • Prestations directes au service des per-

    sonnes concernes

    Nous proposons conseil et accompagnement

    aux personnes atteintes de surdiccit.

    Nous dveloppons et diffusons, des prix

    quitables, des moyens auxiliaires spcia-

    lement destins aux personnes aveugles,

    malvoyantes, sourdaveugles et malenten-

    dantes-malvoyantes.

    Dans notre centre de comptence pour

    moyens auxiliaires optiques, nous montrons

    aux personnes malvoyantes comment op-

    timiser leurs capacits visuelles grce des

    lunettes-loupes, des appareils de lecture et

    dautres moyens auxiliaires optiques.

    Nous menons des recherches, formons du

    personnel et informons les intresss dans

    le domaine de la basse vision, cest--dire

    loptimisation du potentiel visuel restant des

    personnes malvoyantes.

    Prestations de lorganisation fatire

    Nous organisons des cours de formation

    continue pour le personnel spcialis travail-

    lant avec des adultes et des enfants aveugles,

    malvoyants, sourdaveugles et malenten-

    dants-malvoyants.

    Nous contribuons lenrichissement des

    connaissances sur les conditions de vie des

    personnes concernes.

    Nous informons le public sur le handicap

    visuel et ses consquences.

    Nous grons une bibliothque pour le person-

    nel spcialis et autres personnes intresses.

    Nous coordonnons la collaboration et la

    dfense des intrts dans le domaine du

    handicap visuel.

    En 2016, lUCBA a :

    effectu 18 774 heures de consultation pour

    les personnes sourdaveugles et malenten-

    dantes-malvoyantes.

    organis 171 cours, manifestations, ateliers

    et semaines de vacances pour les personnes

    concernes.

    remis 20 925 moyens auxiliaires des per-

    sonnes aveugles, malvoyantes et atteintes de

    surdiccit.

    form 496 professionnels au travail avec les

    personnes concernes.

    distribu 126 179 brochures dinformation,

    lunettes de simulation, bandeaux, films, etc.

    Nos bnvoles ont

    consacr 20 847 heures daccompagnement

    aux personnes sourdaveugles et malenten-

    dantes-malvoyantes.

    LUCBA sengage jour aprs jour pour permettre aux personnes aveugles, malvoyantes et sourdaveugles de grer et de dterminer leur existence par elles-mmes.

    AUX COTES DES PERSONNES AVEUGLES ET SOURDAVEUGLES

  • Table des matires

    4 Rtrospective et perspective

    6 Les bnficiaires de nos prestations indiquent la voie suivre

    LUCBA en tant quorganisation fatire

    8 Formation continue

    12 Recherche

    15 Dfense des intrts

    Services centraux de lUCBA

    17 Relations publiques et recherche de fonds

    Prestations de lUCBA

    20 Consultation pour personnes sourdaveugles et malentendantes-malvoyantes

    25 Moyens auxiliaires

    28 Basse vision et moyens auxiliaires optiques

    31 Des fondations, entreprises et donateurs privs soutiennent en 2016 les

    projets de lUCBA

    33 Organigramme

    34 Bilan au 31 dcembre 2016

    36 Charges de projets, de prestations et administratives

    40 Rapport de lorgane de rvision

    43 Le comit de lUCBA

    44 Organisations membres de lUCBA

    46 Commissions et groupes de travail

    47 Collaboratrices et collaborateurs de lUCBA

    Le rapport annuel et les comptes annuels dtaills peuvent tre tlchargs depuis notre site Internet www.ucba.ch.

  • 4

    Lors de lassemble des dlgus du 17

    juin 2017, mon mandat de prsident et

    de membre du comit de lUnion centrale

    suisse pour le bien des aveugles (UCBA)

    a pris fin. Nest-ce pas l une occasion de

    sarrter sur les dernires annes cou-

    les et doser porter son regard sur lave-

    nir de lUCBA ?

    Objectifs atteints

    Lanne 2016 a clairement montr le suc-

    cs des nouveaux instruments strat-

    giques de gestion de lUCBA. Ils com-

    prennent la mesure des effets qui value

    non seulement lefficacit, mais aussi lef-

    fectivit des prestations de lUCBA, ain-

    si que sa planification stratgique pour

    2015 2017. Les objectifs qui y sont d-

    finis incluent un refinancement durable

    de lUCBA, une augmentation continue

    de la qualit de ses prestations et de son

    conomie, mais aussi un accroissement

    de sa notorit, ainsi que des dons et des

    ressources extrieures. Ces activits, de

    mme que lapplication dun plan das-

    sainissement acceptable, ont dbouch

    sur llimination du dficit structurel de

    lUCBA. Nous pouvons tirer un bilan posi-

    tif de lanne 2016, puisque tous ces ob-

    jectifs ont t atteints. Aujourdhui assai-

    nie, lUCBA pourra lavenir se financer

    sans devoir toucher son capital.

    Sagissant de la rcolte de fonds, lUCBA

    a obtenu un meilleur rsultat que prvu.

    Les domaines qui, au vu de la mesure des

    effets, reclent des potentiels damlio-

    ration, ont t optimiss. LUCBA a ga-

    lement poursuivi la mise en uvre de sa

    planification stratgique pour 2015 2017.

    En 2016, le projet de montre bracelet par-

    lante et vibrante du nom dACUSTICA a

    pu tre quasiment finalis. Quant aux

    rsultats de ltude Handicap visuel et

    march du travail (SAMS), destine

    analyser le potentiel de succs des per-

    sonnes concernes, ils ont occup lUCBA

    en 2016 encore. A ce sujet, une tude

    plus large est prvue ultrieurement.

    Jusqu sa mise en uvre systmatique,

    lintgration des personnes handicapes

    de la vue sur le march du travail dans

    le cadre dune socit inclusive restera un

    objectif politique cl de lUCBA et de ses

    organisations membres.

    La continuit dans le changement

    Grce aux processus amorcs et dj ra-

    liss, lUnion centrale suisse pour le bien

    des aveugles UCBA peut envisager lave-

    nir avec srnit. Ce constat revt une

    importance indniable lheure o un

    nouveau comit, organe stratgique de

    lUCBA, est appel se constituer, en juin

    Rtrospective et perspective

  • 5

    2017. En effet, compte tenu de la dure

    limite des mandats, plus de la moiti du

    comit doit tre renouvel. Les garants

    dune transition en douceur sont, dune

    part, les membres restants de lactuel co-

    mit et, dautre part, Matthias Btikofer,

    directeur comptent et expriment de

    lUCBA, qui met tout en uvre, avec les

    membres de la direction et ses collabora-

    teurs, pour que lUCBA aille rsolument

    de lavant.

    A la personne qui me succdera ainsi

    quaux membres actuels et futurs du co-

    mit de lUCBA, je souhaite plein succs

    pour mener les bonnes actions et prendre

    les justes dcisions. Je formule tous mes

    vux pour qu lavenir lUCBA continue

    disposer de solides moyens financiers

    qui lui permettent dassumer durable-

    ment son rle dorganisation fatire du

    handicap visuel : optimiser constamment

    son offre et ses prestations et demeurer

    effectivement et efficacement active en

    faveur et au service de ses membres.

    Merci de votre confiance et mes meilleurs vux pour lavenir !

    Ce fut pour moi un honneur et un plai-

    sir dtre membre du comit de lUCBA

    pendant douze ans, dont quatre annes

    sa prsidence. Je souhaite lUCBA

    plein succs pour lavenir. Je remercie de

    leur confiance et de leur soutien tous les

    membres du comit encore en exercice et

    du comit venir, tous les collaborateurs

    de lUCBA et, bien entendu, tous les re-

    prsentants des organisations membres.

    LUCBA aura relever de nouveaux dfis.

    Elle y parviendra grce aux solides comp-

    tences spcialises de ses collaborateurs,

    la voie quelle sest dsormais trace

    et au formidable engagement de toutes

    les parties en prsence. Je souhaite plein

    succs tous les responsables qui sont au

    service des personnes concernes.

    Stefan Zappa, prsident

  • 6

    LUCBA fait sien le principe consistant

    utiliser les ressources limites dont elle

    dispose l o elles sont le plus efficace

    moindres frais. LUCBA nest pas seule

    agir ainsi. Toutefois, la question cl est

    la suivante : sur quelle base concrte

    supposer quil y en ait une les dcisions

    doivent-elles tre prises afin de fournir

    des prestations efficaces et effectives ?

    Des dcisions dictes par des faits

    Les dcisions doivent reposer sur des

    faits , en dautres termes, sur des l-

    ments la fois justifiables et significatifs,

    permettant dvaluer efficacit et ef-

    fectivit. Dans le contexte de la gestion

    dune organisation sociale but non lu-

    cratif, cela signifie que les preneurs de

    dcisions doivent tre mme de faire

    abstraction de leur propre point de vue

    et de leurs perceptions, et de se laisser

    guider, dans la prise de dcisions strat-

    giques, par des donnes reprsentatives

    extraites de questionnaires adresss aux

    bnficiaires de prestations. Il nappar-

    tient assurment pas aux dirigeants stra-

    tgiques et oprationnels de juger de

    ce qui est efficace et se traduit donc par

    des effets. Cette apprciation revient au

    contraire aux bnficiaires des presta-

    tions fournies. Eux seuls sont en mesure

    dapprhender lutilit de ces dernires.

    Les rsultats des recherches : une piste suivre

    Ces faits sont, pour lUCBA, une condi-

    tion sine qua non de son action. En agis-

    sant ainsi, nous nous assurons que les

    personnes atteintes de ccit, de mal-

    voyance ou de surdiccit se voient pro-

    poser les prestations dont elles peuvent

    bnficier directement, le mieux possible.

    Pour relever cet ambitieux dfi, lUCBA se

    fonde dune part sur les rsultats de ses

    recherches et, dautre part, sur un instru-

    ment de mesure des rsultats et des ef-

    fets dvelopp cette fin. Les recherches

    menes par lUCBA donnent ses res-

    ponsables quantit dindications et din-

    formations sagissant de besoins jusquici

    non couverts des personnes concernes.

    A linverse, la mesure des rsultats et des

    effets nous fournit des valuations large-

    ment documentes par les bnficiaires

    de prestations sur leur utilit telle quelle

    est perue (qualit) et sur leur impor-

    tance.

    Sagissant de lanalyse factuelle voque

    plus haut, lUCBA a par exemple achev

    en 2016, en collaboration avec lUniver-

    sit des sciences appliques de Zurich

    (ZHAW), une vaste enqute pour iden-

    tifier les facteurs favorisant ou dfavo-

    Les bnficiaires de nos prestations indiquent la voie suivre

  • 7

    risant le maintien dune activit profes-

    sionnelle sur le long terme des personnes

    aveugles et malvoyantes sur le premier

    march du travail. En vue de promouvoir

    une intgration russie, ltude formule

    onze recommandations qui soulignent

    par exemple la ncessit, pour toutes les

    parties en prsence, de communiquer

    activement les problmes rencontrs et

    les bauches de solution ventuelles, de

    recourir aux technologies dassistance,

    de dvelopper ces dernires et dadapter

    les postes de travail selon les besoins. De

    plus, il est urgent de rendre accessibles

    aux personnes aveugles ou malvoyantes

    les offres de formation continue.

    La radaptation se mesure ses objectifs

    Paralllement ces recommandations, il

    est important dvaluer priodiquement

    et de faon reprsentative lutilit et

    limportance des prestations existantes.

    Au cours de lexercice sous revue, nous

    sommes ainsi parvenus, avec la collabora-

    tion des personnes atteintes de surdic-

    cit que nous conseillons, dfinir leurs

    besoins en termes de soutien de telle ma-

    nire quils soient axs sur les domaines

    de vie lmentaires et notablement li-

    mits en raison de leur handicap. Font

    partie de ces domaines de vie la mobilit

    dans lespace priv et public, toutes les

    facettes de la communication, lappren-

    tissage continu des connaissances et la

    possibilit de les appliquer. Dentente

    avec nos spcialistes en radaptation, les

    personnes concernes fixent des objec-

    tifs qui, une fois les mesures de radapta-

    tion et de conseil ainsi que les amnage-

    ments de lespace et lemploi de moyens

    auxiliaires concrtiss, font lobjet dune

    valuation annuelle et, au besoin, dune

    adaptation.

    Je ne saurais conclure sans remercier nos

    nombreux collaborateurs bnvoles qui

    ont grandement contribu, dans toute

    la Suisse, faciliter le quotidien des

    personnes sourdaveugles et malenten-

    dantes-malvoyantes et, partant, ac-

    crotre leur bien-tre.

    Je saisis aussi cette occasion pour adres-

    ser mes plus vifs remerciements aux

    membres bnvoles du comit et des

    commissions de lUCBA. Au cours de cet

    exercice, ils ont, une fois encore, agi avec

    discernement, contribuant ainsi renfor-

    cer la crdibilit de lorganisation fatire

    suisse des institutions typhlophiles.

    Enfin, un grand merci aussi tous les col-

    laborateurs de lUCBA. Par leur engage-

    ment, ils ont permis notre organisation

    de se distinguer avantageusement grce

    une collaboration constructive tourne

    vers lavenir et une volont de four-

    nir des prestations utiles, dans un souci

    constant de tirer le meilleur parti des res-

    sources existantes.

    Matthias Btikofer, directeur de lUCBA

  • 8

    2016 a t, pour le dpartement de la

    formation continue, synonyme de nom-

    breux changements : la collaboration

    avec lAllemagne et lAutriche dans le

    cadre de la formation de spcialistes en

    radaptation de personnes malvoyantes

    et aveugles a rendu ncessaires certaines

    adaptations, notamment une nouvelle

    rpartition des modules de base dans

    lespace germanophone.

    Pour sa part, la Commission assurance

    qualit REA (CAQ) a dcid de soumettre

    le Rglement dexamen une rvision afin

    de doter lUCBA des outils indispensables

    relever les dfis de demain. Lobjectif de

    la rvision consiste laborer un profil de

    qualification, adapter les examens de

    fin de modules, vrifier et actualiser

    les contenus des modules et revoir les

    conditions dadmission lexamen.

    Diplmes en Suisse alma-nique et romande

    En Suisse romande et en Suisse alma-

    nique sest acheve par lexamen profes-

    sionnel suprieur la formation de Sp-

    cialiste en radaptation de personnes

    malvoyantes et aveugles, option basse

    vision. Ces formations exigent des partici-

    pants un effort soutenu et reprsentent

    un engagement extraordinaire de la part

    des collaborateurs du dpartement de la

    formation continue. Nous sommes donc

    dautant plus heureux de laisser une fois

    encore voler de leurs propres ailes quinze

    professionnels dment forms et leur sou-

    haitons plein succs et entire satisfaction

    dans lexercice de leurs fonctions.

    Certains Romands, spcialistes en basse vision, ont suivi deux formations: dabord la franaise, qui conduit au Diplme franais dUniversit en basse vision, puis celle de lUCBA. Selon ces nouveaux diplms, la formation suisse est celle qui permet le mieux de dvelopper les comptences n-cessaires lexploitation maximale du potentiel visuel des personnes mal-voyantes. Laccent mis sur les savoir-faire plus que sur les savoirs strictement acadmiques est une spcificit helvtique.Sylvie Moroszlay, spcialiste en radaptation basse vision

    LUCBA en tant quorganisation fatire

    Formation continue

  • 9

    Nombre de cours et de participants

    Comme nous lavions dj annonc en

    2015, le nombre de cours a lgrement di-

    minu en 2016 par rapport lanne prc-

    dente. Cette baisse rsulte du fait quavec

    linternationalisation de la formation de

    spcialiste en radaptation, seuls les cours

    relatifs loption basse vision sont dispen-

    ss en Suisse. Les cours de base de lUCBA

    ont enregistr un bon taux de participa-

    tion. A noter que ces cours sont un pr-

    requis obligatoire pour les personnes d-

    sirant suivre une formation de spcialistes

    en radaptation.

    Bibliothque spcialise

    Ces dernires annes, le nombre dem-

    prunts effectus la bibliothque sp-

    cialise a constamment diminu. Aussi, la

    gestion de la bibliothque a-t-elle t r-

    organise afin den rduire les frais. Lem-

    prunt de mdias reste toutefois possible

    tous les jours.

  • 10

    Nombre de cours et de participants en Suisse almanique

    Cours 2016 Cours 2015 Participants

    2016

    Participants

    2015

    Cours dintroduction 16 14 196 156

    Cours de perfectionnement 7 12 72 88

    Journes d'information 2 2 102 99

    Cours de formation continue 3 12 16 64

    Examens 4 4 29 14

    Total 32 44 415 421

    Nombre de cours et de participants en Suisse romande

    Cours 2016 Cours 2015 Participants

    2016

    Participants

    2015

    Cours dintroduction 5 9 33 55

    Cours de perfectionnement 1 6 17 40

    Journes dinformation 0 0 0 0

    Cours de formation continue 3 6 24 48

    Examens 1 3 7 15

    Total 10 24 81 158

    Nombre de cours

    2016 2015

    En Suisse almanique 32 44

    En Suisse romande 10 24

    Total 42 68

    Nombre total de participants

    2016 2015

    En Suisse almanique 415 421

    En Suisse romande 81 158

    Total 496 579

    La formation continue du personnel spcialis en chiffres

  • 11

    La bibliothque spcialise en chiffres

    Nombre demprunts

    2016 2015

    Livres 256 352

    Vidos 9 17

    Cassettes, diapos, CD, CD-ROM 1 0

    DVD 32 50

    Total 296 419

    Emprunts par langue

    2016 2015

    Allemand 254 331

    Franais 34 76

    Anglais 8 12

    Total 296 419

    La formation continue du personnel spcialis dans le domaine du handicap visuel constitue une

    des tches principales de lUCBA. Les diffrentes formations permettent au personnel spcialis

    daccompagner et daider les personnes aveugles, malvoyantes et atteintes de surdiccit de

    faon pertinente. Chaque anne, lUCBA organise cette fin diverses journes dinformation,

    des cours dintroduction et de perfectionnement, ainsi que des formations en cours demploi. La

    bibliothque spcialise est rattache au dpartement et propose un large choix douvrages sur

    divers supports.

  • 12

    Evaluation de donnes provenant dEMS

    Depuis longtemps, lUCBA tudie les si-

    tuations de vie des personnes malenten-

    dantes-malvoyantes et sourdaveugles.

    En 2016, notre charg scientifique a en-

    trepris lvaluation de 24 000 dossiers

    provenant de plusieurs cantons suisses.

    Les donnes taient issues du systme

    dvaluation globale standardise dans

    le domaine des soins stationnaires (RAI-

    NH). Le RAI est lun des outils dvalua-

    tion des besoins des rsidents les plus

    rpandus en Suisse.

    Les professionnels des services sta-

    tionnaires ayant utilis le RAI font tat

    dune dficience visuelle faible impor-

    tante chez 42 % des rsidents, alors que

    quelque 14 % prsentent un handicap

    visuel svre dfini comme lincapacit

    de lire de grands caractres mme avec

    des lunettes. 48 % des rsidents ont un

    potentiel auditif rduit au point que ces

    troubles suscitent inluctablement des

    difficults de communication. Pourtant,

    trs peu de personnes malentendantes

    ont recours des aides auditives. Pour

    13 % des personnes observes, lon peut

    supposer quelles ne comprennent pas

    ce qui est dit. Dans les EMS, quelque

    27 % des rsidents prsentent mme un

    double handicap sensoriel, qui coupe lar-

    gement un quart de la population des

    EMS du monde extrieur.

    Surdiccit et dmence

    Les dficiences visuelles et auditives lies

    lge, tout comme les pathologies de

    dmence, constituent un problme qui

    occupera de plus en plus nos socits oc-

    cidentales. En 2016, lUCBA a conu, en

    collaboration avec la Haute cole inter-

    cantonale de pdagogie curative et les

    hautes coles spcialises de Berne (Ins-

    titut de lAge), huit Lignes directrices

    lintention des proches, du personnel

    de soins et daccompagnement des per-

    sonnes atteintes de dficiences visuelles,

    ou de surdiccit, et de dmence . Pour

    ce faire, la littrature spcialise a fait

    lobjet dune analyse systmatique pr-

    alable et les concepts prdominants de

    soins et de prise en charge ont t in-

    ventoris. Les directives ont port sur

    les aspects suivants : diagnostic, atti-

    tude, autonomie, contacts sociaux et

    entourage social. Ces lignes directrices

    sont publies dans la brochure Dpis-

    Allier expriences pratiques et travaux scientifiques : grce des recomman-dations scientifiquement fondes, lUCBA nous aide faire en sorte que nos rsidents atteints de dmence et prsentant un handicap visuel, voire une sur-diccit, puissent se sentir bienHeike Schulz, directrice Centres pour la vieillesse Bethesda, Ksnacht

    LUCBA en tant quorganisation fatire

    Recherche

  • 13

    tage visuel et auditif pour des soins op-

    timiss.

    Comment grer une dficience visuelle chez les personnes ges?

    En 2013 et 2014 dj, lUCBA avait ra-

    lis une tude prliminaire afin de cer-

    ner les principaux problmes du han-

    dicap visuel chez les personnes ges,

    confrontes la double problmatique

    du vieillissement dune part et dune d-

    ficience visuelle lie lge dautre part.

    Les experts y ont soulign les manires

    fort diffrentes dune personne une

    autre de grer une dficience visuelle

    tardive.

    Dans son tude COVIAGE ( Coping

    with Visual Impairment in Old Age )

    Gestion du handicap visuel chez les

    personnes ges, lUCBA approfondit

    actuellement la question. Dmarre en

    2015, elle a pour but danalyser les stra-

    tgies de gestion (coping) auxquelles re-

    courent les personnes de plus de 70 ans

    lorsque survient brutalement une dfi-

    cience visuelle. Le dveloppement russi

    dune enqute quantitative combine

    un concept thorique de gestion dun

    handicap visuel li lge permettrait

    ddicter des recommandations desti-

    nes aux organisations de conseil, daide

    et dentraide pour le soutien individuel

    des personnes atteintes de handicap vi-

    suel tardif. Le centre de grontologie

    de lUniversit de Zurich et la Haute

    Ecole Spcialise de Suisse Occidentale

    sont nos partenaires scientifiques. CO-

    VIAGE bnficie du soutien de lUnion

    suisse des aveugles USA, de lassociation

    argovienne daide aux aveugles ABV,

    de lassociation zurichoise daide aux

    aveugles et de la Fondation Leenaards.

    En 2016 ont tout dabord t effectus

    tous les prparatifs visant prlever les

    donnes ncessaires. Ensuite, 1 200 per-

    sonnes de plus de 70 ans ont rpondu

    un questionnaire tlphonique (28 %

    en franais et 72 % en allemand). Lge

    moyen tait de 78 ans. 110 personnes

    prsentaient un handicap visuel tardif.

    Parmi elles, 87 ont t en mesure et ont

    accept de se prter une interview t-

    lphonique relativement longue. Aprs

    analyse des rponses jusqu fin 2016, les

    rsultats seront publis en 2017 et 2018.

    En vue de promouvoir la relve, lUCBA

    a soutenu deux tudiants dans leurs

    travaux de master. Tandis que lune des

    tudes a trait de la satisfaction des

    jeunes malvoyants par rapport aux cours

    de braille et aux technologies dassistan-

    ce qui y taient lies, la seconde, fonde

    sur douze interviews, sest consacre

    la satisfaction au travail de personnes

    handicapes de la vue dans des ateliers

    protgs spcialiss dans laccueil de ces

    dernires.

  • 14

    En sa qualit dorganisation fatire suisse du handicap de la vue et de la surdiccit, lUCBA

    sattache principalement procder une analyse constante de lvolution de la situation dans

    son domaine de spcialisation et la mise sur pied de projets de recherche dans ces principaux

    champs dactivit. En effet, lUCBA forme le personnel spcialis dans le handicap visuel, coor-

    donne la dfense des intrts dans ce domaine et abrite la bibliothque spcialise dans tous les

    thmes inhrents la ccit, la malvoyance et la surdiccit. Elle est ouverte toute collabora-

    tion avec les hautes coles concernant des travaux dtudes effectus dans son domaine dactivit

    et soutient, dans la mesure de ses possibilits, les projets dtudiants et dorganisations membres.

  • 15

    Dialogue intense avec les CFF

    En 2016, la Commission technique Han-

    dicaps de la vue et transports publics

    (SV) a examin les directives pour des

    plans de zones des transports publics.

    Pour sa part, le Comit consultatif han-

    dicap des CFF a tudi limportance dun

    signal acoustique des portes dans son

    matriel roulant ainsi que dun amna-

    gement adquat des toilettes dans les

    nouveaux wagons. Enfin, il faudra que

    les personnes aveugles et malvoyantes

    puissent reconnatre, dans les nouveaux

    trains, si les WC sont libres, dfectueux

    et, depuis peu, sil sagit de toilettes pour

    dames ou messieurs. Par ailleurs, le Co-

    mit consultatif handicap des CFF a ga-

    lement t associ des rflexions sur

    lintroduction de lignes tactiles vers les

    voies de secours dans le tunnel de base

    du Gothard. Lexercice de sauvetage Ta-

    vetsch devrait notamment dboucher

    sur un concept de lignes tactiles de sau-

    vetage pour tous les tunnels de Suisse.

    Le Comit consultatif handicap des CFF

    sest sensiblement investi pour que le

    personnel des CFF soit non seulement

    les collaborateurs luvre dans le

    train, mais aussi les porteurs et dautres

    groupes de professionnels reoive une

    formation spcifique relative au handi-

    cap visuel. Il sest attel la conception

    de nouveaux crans indiquant, sur les

    quais, les destinations finales, les arrts

    intermdiaires et les horaires . Il sagit

    dutiliser des caractres suffisamment

    grands et de ne pas laisser trop de dis-

    tance entre les crans indiquant des in-

    formations sur un mme thme. Cela

    permet aux personnes ayant des troubles

    de la vue de lire les panneaux daffichage

    une bonne distance et avec un angle

    convenable. Les caractres doivent tre

    agrandis chaque mtre ajout de dis-

    tance de lecture. Enfin, il faut aussi te-

    nir compte de la structure du verre de

    lcran et de sa situation en extrieur.

    Selon le principe des deux sens, les affi-

    chages ne doivent pas uniquement tre

    dchiffrables visuellement, mais aussi

    par loue ou par le toucher. Pour le ta-

    bleau daffichage gnral, un groupe de

    travail spcialis issu du Comit consul-

    tatif handicap a propos dinstaller des

    boutons poussoirs permettant de rece-

    voir des indications acoustiques prs des

    crans proches des points de rencontre.

    Reste savoir si des textes dfilants sur

    des panneaux daffichage sont vraiment

    La dfense des intrts requiert un travail suivi au sein des organes : il sagit de rpertorier les problmes existants et de trouver des solutions qui conviennent toutes les parties en prsence. Une collaboration rgulire au sein dinstances la composition reprsentative est donc indispensable.Gerd Bingemann, responsable de la dfense des intrts UCBA

    LUCBA en tant quorganisation fatire

    Dfense des intrts

  • 16

    compatibles avec une accessibilit sans

    barrires. La SV sest prononce pour

    une acceptation circonspecte de ces mes-

    sages droulants lorsque les conditions

    sy prtent. Elle propose den laborer

    une dfinition satisfaisante, puis de les

    intgrer dans la norme SIA 500. Par ail-

    leurs, la SV a conu un aide-mmoire re-

    latif aux systmes dinformations tactiles

    dans les trains, les RER et les gares afin

    de sassurer que les personnes aveugles

    et malvoyantes puissent galement trou-

    ver les quais, la direction du centre et les

    guichets. Indiques par des lettres en re-

    lief sur les mains courantes descaliers, ces

    informations ont dj fait leurs preuves.

    Fin des conflits sur le marquage de sortie de quai

    La dfense des intrts a obtenu un franc

    succs lors du processus lgislatif orches-

    tr par lOffice fdral des transports

    (OFT). Sous-jacent depuis longtemps, le

    litige du marquage de sortie de quai

    la gare Lwenstrasse a pu tre rgl.

    Avec une dlgation runissant dautres

    reprsentants du handicap visuel, lUCBA

    a particip une visite de la gare suivie

    dune sance, au terme de laquelle lOFT

    a finalement dcid de ne pas faire dis-

    paratre les marquages de sortie des

    quais. Suite cette dcision, la dfense

    des intrts du handicap visuel a retir

    sa plainte auprs du Tribunal adminis-

    tratif fdral. Cette dmarche tmoigne

    du plein succs de la collaboration entre

    lUCBA et dautres organisations de han-

    dicaps. Grce sa contribution ult-

    rieure au processus lgislatif de lOFT,

    des amliorations sont mmes prvues

    lchelle suisse par rapport la situation

    antrieure relative au marquage de sor-

    tie de quai .

    Transports publics sur tous les fronts

    En janvier 2016, le groupe de coordina-

    tion transports publics sest runi avec

    lUnion des transports publics, qui a d-

    voil un instrument destin mesurer

    ladquation des adaptations prescrites

    par la Loi fdrale sur lgalit des per-

    sonnes handicapes (LHand). Cette pr-

    sentation a laiss pour le moins scep-

    tiques les reprsentants de la dfense des

    intrts : douze ans aprs lintroduction

    de la LHand, largement diffuse, il nest

    plus aussi simple pour les entreprises de

    transports dinvoquer largument de la

    disproportion, dautant moins quil leur

    reste plus de six ans pour procder aux

    adaptations requises. De l penser que

    largument de ladquation est prtex-

    t pour refuser des mesures onreuses,

    il ny a quun pas. Toutefois, la dfense

    des intrts est consciente de la ncessi-

    t de prioriser les mesures dadaptation

    prendre.

    Le groupe de coordination dInclusion

    Handicap entretient aussi des changes

    rguliers avec dautres prestataires de

    transports avant lacquisition de nouveau

    matriel roulant, comme actuellement

    avec la Sdostbahn (SOB), ou lors du

    ramnagement de gares. Ainsi, il sagi-

    rait Mogelsberg dinstaller un clairage

    avec capteur de mouvement, St-Gall de

    mettre en place des lignes de guidage

    adhsives et, dans les gares en gnral,

    de rendre reprables les casiers.

  • 17

    La dfense des intrts de lUCBA agit sur plusieurs fronts. Au sein de la typhlophilie, elle coordonne

    les efforts de toutes les organisations concernes afin de rpondre au mieux aux impratifs du handi-

    cap visuel et unit toutes les forces en prsence pour les promouvoir. A lchelle nationale, elle est en

    rseau avec les reprsentants de la dfense des intrts dautres organisations. De plus, elle ngocie

    avec les autorits fdrales et dautres instances politiques en vue de parvenir une interprtation

    de la lgislation aussi favorable que possible aux personnes handicapes de la vue notamment. Elle

    collabore galement avec des organismes suisses pour laborer des standards en vue de rsoudre des

    problmes spcifiques au handicap visuel. Ils peuvent ensuite tre intgrs aux lgislations canto-

    nales, notamment pour amnager des constructions ou des espaces de rue sans barrires et pour

    amliorer laccessibilit des transports publics aux personnes handicapes.

  • 18

    Aprs stre avant tout adresse, en 2015,

    aux ophtalmologues, groupe cible dune

    importance considrable, la campagne

    nationale Mal voir et bien vivre, cest pos-

    sible ! a concentr son action, en 2016,

    sur les directions des services daide et de

    soins domicile, les personnes de contact

    au sein des tablissements mdicaux-so-

    ciaux et le large public. Ainsi, en mai 2016,

    les quipes dvaluation de ces services se

    sont vu remettre, lchelon cantonal et

    rgional, une lettre daccompagnement

    ainsi quun aide-mmoire destin les ai-

    der dceler temps une dficience vi-

    suelle chez les rsidents. En effet, ce sont

    prcisment les personnes tributaires de

    soins ou dune prise en charge domi-

    cile qui doivent pouvoir compter sur le

    soutien de professionnels sensibiliss

    dventuels troubles visuels et mme de

    ragir pertinemment.

    De plus, un courrier a t envoy la plu-

    part des EMS de Suisse afin dattirer leur

    attention sur loffre des services de consul-

    tation en basse vision lchelle rgionale

    et locale et sur le fait que ces derniers se

    dplacent sur demande pour effectuer

    une valuation basse vision. En automne,

    trois semaines durant, un clip vido a t

    diffus dans les offices de postes, les au-

    tocars et sur les panneaux daffichage

    la gare de Zurich afin dencourager tout

    particulirement les personnes ges et

    leurs proches se rendre auprs dun ser-

    vice de consultation en basse vision en cas

    de troubles de la vue. La campagne sest

    conclue par un courrier de rappel aux or-

    thoptistes, ainsi quaux membres de la

    Socit suisse dophtalmologie (SSO) et

    aux opticiens des plus grandes filiales du

    pays. Lvaluation de ces actions est pr-

    vue pour 2017.

    Collaboration et participation fructueuses au Salon Plante Sant

    En novembre 2016 sest droule la 2e di-

    tion du Salon Plante Sant live lEPFL

    Lausanne, un salon interactif sur le thme

    de la sant. Sous un concept global com-

    mun nomm Entrevoir , lUCBA a parta-

    g un stand dinformation avec lHpital

    ophtalmique Jules-Gonin de Lausanne, la

    Bibliothque sonore romande, Regards

    Neufs, Retina Suisse et la fondation Pro

    Visu. Lespace, subdivis en trois thma-

    tiques, Regarde voir, Touche voir et

    Ecoute voir , comportait de nombreuses

    animations au travers desquelles les visi-

    teurs ont pu se mettre dans la peau dune

    personne malvoyante ou aveugle. Le bilan

    Je saisis cette occasion pour vous fliciter pour les annonces parues dans les journaux o des personnes aveugles rvlent les astuces qui les aident bien vivre. Je suis toujours curieuse de les lire. Regina Z., une lectrice attentive

    Services centraux de lUCBA

    Relations publiques et recherche de fonds

  • 19

    du salon est trs positif. Dune part, la col-

    laboration avec les autres acteurs romands

    du handicap visuel a t trs bnfique

    aux yeux du grand public. Dautre part,

    lobjectif de faire mieux connatre lUCBA

    a t atteint grce aux nombreuses discus-

    sions avec les visiteurs du salon.

    Peu de retours sur lenqute de tactuel

    Une nouvelle fois, lUCBA a propos des

    annonces-bouchons aux journaux et aux

    revues du pays. Avec leurs suggestions

    manant de personnes aveugles et sour-

    daveugles, elles ont suscit un cho positif

    et ont paru gratuitement dans de nom-

    breuses publications. Par ailleurs, en 2016,

    la revue spcialise tactuel sest penche

    sur les points forts suivants : Vie profes-

    sionnelle et handicap visuel , Quest-ce

    que de bonnes lunettes pour enfants ? ,

    Surdiccit et dmence , La cataracte

    une maladie qui nous touche tous . Au

    printemps ont t publis les rsultats de

    lenqute effectue en dcembre 2015 au-

    prs de notre lectorat. Malgr un nombre

    plutt modeste de ractions, les rponses

    trs diffrencies des participants sont

    fort instructives. Les personnes dont lge

    se situe entre 57 et 65 ans sont les plus

    reprsentes. Plus de la moiti des parti-

    cipants (53 %) sont des professionnels tra-

    vaillant soit dans le domaine du handicap

    visuel, soit dans des secteurs apparents

    (spcialistes en basse vision, en radapta-

    tion, ophtalmologues ou opticiens). 19 %

    sont des personnes handicapes de la vue,

    dont la majorit lit au demeurant ldition

    en noir. 88 % des participants lenqute

    lisent ldition en noir.

    Absence de barrires num-riques lUCBA

    Aprs que le site de lUCBA a fait peau

    neuve le 1er dcembre 2015, une nou-

    velle re a dbut. Dsormais, les docu-

    ments tlchargeables depuis ce site ne

    sont plus disponibles en version Word ou

    PDF, mais uniquement sous la forme de

    fichiers PDF sans barrires. Ainsi, lUCBA

    a franchi un pas dcisif vers la numrisa-

    tion sans barrires.

    Pour pouvoir concevoir des fichiers PDF

    correctement prsents et galement li-

    sibles avec des logiciels tels Jaws, Screen-

    reader et Zoomtext, il sagit de partir dune

    version de base sans barrires (comme des

    fichiers Word). A cette fin, en juin 2016,

    des modles protgs sans barrires ont

    t installs sur tous les postes de lUCBA

    et y sont depuis utiliss comme modles

    Word standards. Pour ce faire, des forma-

    tions de prsentation ont t organises

    sur les quatre sites de lUCBA, compltes

    peu aprs par un bref mode demploi.

    Les modles standards Word sans bar-

    rires constituent non seulement la base

    ddition de documents PDF sans bar-

    rires, mais galement celle dune pr-

    sentation homogne de lUCBA et de son

    identit institutionnelle. Simples lignes

    de guidage travers la jungle des mises

    en forme possibles, ces modles facilitent

    le travail de numrisation au quotidien.

  • 20

    Matriel dinformation et de simulation, valise dinformation

    2016 2015

    Nombre de brochures d'information, de lunettes de simulation, de

    bandeaux, de films, etc.

    126 179 146 766

    Nombre de prts de la valise dinformation 115 99

    Total 126 294 146 865

    Actions dinformation

    2016 2015

    Nombre dactions dinformation et de sensibilisation, ainsi que date-

    liers dans le noir, organiss pour des coles, associations et groupes

    24 25

    Nombre de participants 215 394

    Les relations publiques en chiffres

    Le dpartement des relations publiques et de la recherche de fonds informe le grand public, le

    personnel spcialis interne et externe au handicap visuel, ainsi que dautres personnes intres-

    ses sur les thmes et les dveloppements dans le domaine du handicap visuel et de la surdiccit

    en Suisse. Le dpartement publie et distribue du matriel dinformation et des revues spcialises

    accessibles tant au personnel spcialis quau grand public. Il met galement sur pied, parfois en

    collaboration avec des organisations membres, des manifestations et des projets dinformation. La

    recherche de fonds pour lUCBA, ainsi que linformation aux donateurs et donatrices, constituent

    une grande part de ses activits.

  • 21

    2me Forum suisse sur la surdiccit

    Le 25 octobre 2016 a eu lieu Berne le

    deuxime Forum suisse sur la surdiccit,

    coorganis par lUCBA et la fondation de

    la Tanne. Lors dexposs particulirement

    riches et dateliers, il a soulign les me-

    naces, mais aussi les succs de la parti-

    cipation sociale des personnes atteintes

    de surdiccit. Toutes les organisations

    spcialises dans les prestations aux per-

    sonnes atteintes de surdiccit taient

    prsentes lors de cette journe.

    Le conseiller dEtat, Pierre Alain Schnegg,

    directeur de la sant publique et de la

    prvoyance sociale du canton de Berne,

    a adress la bienvenue aux participants.

    Puis Caroline Hess-Klein, responsable

    du dpartement Egalit auprs dInclu-

    sion Handicap, a prononc un expos sur

    La convention relative aux droits des

    personnes handicapes de lONU son

    importance pour les personnes handica-

    pes et pour les professionnels .

    Durant laprs-midi, les participants ont

    pu assister diffrents ateliers. Un de

    ceux-ci portait sur linclusion laide de

    toutes formes de communication. Les

    deux groupes dentraide, tactile et Ger-

    sam, y ont expliqu quelle culture de la

    communication ils ont dvelopp pour

    les personnes atteintes de surdiccit

    et leur entourage. Un autre atelier trai-

    tait des dfis rencontrs pour que les

    personnes concernes puissent exercer

    leurs droits politiques. La participation

    des personnes atteintes de surdiccit

    sous curatelle a galement fait lobjet

    dchanges. La participation implique

    quune personne puisse percevoir la fois

    elle-mme et les autres, sexprimer clai-

    rement et tre comprise. La perception

    sensorielle est donc une des conditions

    pralables indispensable toute partici-

    pation. Pour les personnes atteintes de

    surdiccit, donner du sens ce quelles

    peroivent au niveau sensoriel de faon

    interne et externe reprsente souvent

    un dfi quotidien. Comment les aider

    dvelopper leur perception sensorielle

    tait lobjet du quatrime atelier. Enfin,

    le thme de la contribution dassistance

    de lAI a suscit des changes.

    Ce forum a montr quil y a en Suisse

    des outils et des ides pour favoriser la

    participation des personnes en situation

    de handicap. Malgr les progrs dj

    Jai affich dans mon salon le poster Pour que jy participe aussi . Cela permet mes proches de se rappeler quils doivent prter plus attention certaines situations du quotidien, comme par exemple me signifier quils sont rentrs la maison en me posant la main sur lpaule. De cette manire, je ne sursaute pas de peur si je ne les ai pas entendus arriver.Nicole Reynaud, cliente de la Consultation pour personnes sourdaveugles

    Prestations de lUCBA

    Consultation pour personnes sourdaveugles et malentendantes-malvoyantes

  • 22

    effectus, la route est encore longue. Il

    est important de mieux faire connatre

    les besoins particuliers des personnes at-

    teintes de surdiccit et de considrer quil

    nexiste pas une seule bonne solution va-

    lable pour ces personnes. Lobjectif est

    donc dlargir la palette des options qui

    soffrent aux personnes concernes.

    Faciliter la participation

    En collaboration avec le dpartement

    des relations publiques, la Consultation

    pour personnes sourdaveugles a publi

    du matriel dinformation intitul Pour

    que jy participe aussi . Compos dune

    petite brochure A6, dun poster et dun

    film, il donne quelques rgles pour fa-

    voriser le contact avec les personnes at-

    teintes de surdiccit afin que ces der-

    nires puissent prendre part ce qui les

    entoure. Ce matriel est disponible sous

    forme de set ou par article en franais,

    allemand et italien. Il a dj rencontr un

    vif succs : 5015 brochures, 614 posters,

    372 sets complets et 238 DVD ont t re-

    mis gratuitement en Suisse en une anne.

    Premiers rsultats des valuations clients

    La Consultation pour personnes sour-

    daveugles a obtenu les premiers rsultats

    de la mesure des effets de nos presta-

    tions auprs des clients. Sur la base de

    la Classification internationale des fonc-

    tionnalits (CIF), le dpartement a cr

    un outil dvaluation reprenant huit des

    neuf domaines de vie :

    Apprentissage, application des

    connaissances et accs linformation

    Communication

    Mobilit

    Entretien personnel

    Vie domestique

    Relations et interactions avec autrui

    Grands domaines de la vie

    Vie communautaire, sociale et civique

    Une neuvime catgorie, Pour les

    proches et personnes de rfrence ,

    y a t ajoute.

    Chaque domaine comprend plusieurs in-

    dicateurs possibles, par rapport auxquels

    des objectifs ont t fixs selon les prio-

    rits des clients, et aussi selon lavis des

    professionnels. Par exemple, le domaine

    Communication comprend les indica-

    teurs suivants :

    Communiquer de manire directe avec

    une personne connue

    Communiquer de manire directe avec

    une personne inconnue

    Communiquer dans un groupe

    Communiquer distance avec une

    personne connue

    Communiquer distance avec une

    personne inconnue

  • 23

    Sur 60 personnes et 244 indicateurs va-

    lus en tout, on voit aprs un an que 194

    indicateurs se sont amliors, 48 sont res-

    ts stables et 2 ont rgress. En moyenne,

    on note une amlioration de 1,5 point sur

    une chelle de 6. Parmi les clients, 23 ont

    t valus galement au bout de deux

    ans. Les rsultats ont montr que les ac-

    quis sont en gnral maintenus, mais

    que le potentiel damlioration est moins

    grand la deuxime anne. Il faut bien sr

    tenir compte que les atteintes sensorielles

    sont volutives et que bon nombre de

    nos clients sont gs. Ces deux facteurs li-

    mitent la progression possible. Dans len-

    semble, les chiffres tmoignent dune trs

    bonne interaction entre le travail effectu

    par lUCBA, le client et son environnement.

    Conseil aux clients : analyse de lvolution (1er groupe, 23 clients)

    Apprentissage, application des connaissances, accs linformation

    Communication

    Mobilit

    Vie domestique

    Relations et interactions avec autrui

    Grands domaines de la vie

    Vie communautaire, socialeet civique

    Evaluation initiale

    Evaluation aprs 1 an

    Evaluation aprs 2 ans

    Pour les proches et personnesde rfrence

    0 1 2 3 4 5 6

  • 24

    Nombre dheures de consultation pour personnes sourdaveugles et

    malentendantes-malvoyantes et leurs proches

    2016 2015

    Service social pour personnes sourdaveugles et placement des

    bnvoles

    13 354 12 709

    Radaptation de personnes sourdaveugles (orientation & mobilit,

    activits de la vie journalire et communication, basse vision, soutien

    informatique, consultation pour moyens auxiliaires)

    5 420 5 658

    Total 18 774 18 367

    Nombre de cours, de sjours de vacances, de manifestations

    rgionales pour personnes atteintes de surdiccit

    2016 2015

    Cours en bloc, entre 2 et 11 jours (y compris les sjours de vacances) 6 6

    Cours d'une journe 128 125

    Total 134 131

    Nombre de participants aux cours, sjours de vacances et manifestations

    rgionales pour les personnes atteintes de surdiccit

    Participants

    2016

    Participants

    2015

    Cours en bloc, entre 2 et 11 jours (y compris les sjours de vacances) 72 87

    Cours d'une journe 1052 1 066

    Total 1 124 1 153

    Cours pour proches, personnes de contact et bnvoles

    2016 2015

    Nombre de cours (cours de 1 jour) 23 23

    Nombre de participants 186 214

    La Consultation pour personnes sourdaveugles en chiffres

  • 25

    Cours pour assistants en communication

    2016 2015

    Nombre de cours (cours de 1 jour) 1,5 2*

    Nombre de participants 21 21

    * Un jour entier et deux demi-journes

    Assistance en communication

    2016 2015

    Nombre de personnes sourdaveugles bnficiant de l'assistance en

    communication Sonos-UCBA

    92 98

    Nombre d'assistants en communication forms et actifs 29 32

    Nombre de mandats 652 486

    Nombre dheures d'accompagnement de personnes sourdaveugles

    effectues

    4 172 2 923

    Prestations des collaboratrices et collaborateurs bnvoles de lUCBA

    2016 2015

    Nombre de personnes sourdaveugles qui ont accs aux prestations

    des collaborateurs bnvoles de l'UCBA

    433 426

    Nombre de collaborateurs bnvoles forms actifs de l'UCBA 289 270

    Nombre d'interventions effectues 3 259 3 392

    Nombre dheures d'accompagnement des personnes sourdaveugles

    ( des excursions, cours, groupes de rencontre, ateliers, visites chez

    le mdecin, vacances etc.)

    20 925 21 218

    Les sept centres de consultation pour personnes sourdaveugles et malentendantes-malvoyantes

    constituent le plus grand dpartement de lUCBA. Ils dispensent des prestations aux personnes

    concernes, mais aussi leur entourage et aux professionnels confronts la problmatique

    du double handicap sensoriel. La surdiccit engendre de nombreuses difficults, notamment

    en matire de mobilit, de communication et daccs linformation. Cest pourquoi les centres

    de consultation offrent soutien, conseil, possibilits daccompagnement et mesures de radap-

    tation aux personnes concernes afin damliorer leur autonomie et leur qualit de vie. Un

    programme vari dactivits de loisirs et de cours est galement mis disposition.

  • 26

    Dveloppement dune montre parlante

    Le dveloppement de la montre bracelet

    parlante et vibrante du nom dACUSTICA

    a t lordre du jour durant toute lan-

    ne 2016. Runir dans un seul botier tous

    les composants lectroniques ncessaires

    batterie, vibreur, processeur de synthse

    vocale, mouvement quartz et donner

    la montre une touche sobre et lgante

    a constitu un dfi de taille ! Elle est non

    seulement adapte, avec son grand ca-

    dran nettement contrast, aux personnes

    fortement malvoyantes et aveugles,

    mais galement aux personnes dun ge

    moyen jusqu trs avanc. Grce son

    vibreur, la montre convient aussi parfai-

    tement aux personnes atteintes de surdi-

    ccit. Sa logique intuitive ne prsuppose

    pas de grandes connaissances techniques

    pour lutiliser. Son volume et son dbit vo-

    cal sont rglables selon les besoins et, vu

    sa rsistance leau, il nest pas ncessaire

    de lenlever pour se doucher ou se laver

    les mains.

    Le nom de la montre, ACUSTICA, a t

    trouv grce un concours public. Pro-

    pos par Karl Regsegger, dAmriswil,

    Akustik-da est devenu ACUSTICA . Fin

    2016, le dveloppement technique tait

    quasiment achev, donnant le feu vert

    aux oprations de marketing et de com-

    munication en vue de sa vente en 2017.

    Des lacunes dans laccessibili-t sans barrires

    Fond en 2015 dj, le groupe de travail

    Accessibilit des appareils mnagers a

    ralis, en 2016, une tude de cas sur lac-

    cessibilit de divers appareils mnagers.

    A cette fin, il sest adress des spcia-

    listes en activits de la vie journalire et

    quelques personnes aveugles et mal-

    voyantes de toute la Suisse.

    Les personnes slectionnes ont test

    lave-vaisselle, machines laver, sche-

    linge, plans de cuisson, fours, fours

    micro-ondes et rfrigrateurs. Ltude a

    montr que la tendance remplacer les

    interrupteurs et autres boutons par des

    crans tactiles se confirme avec le temps,

    dans presque tous les cas. De mme, les

    chiffres et lettres digitaux se substituent

    aux diodes lumineuses, clairement vi-

    sibles. Pour les personnes aveugles et mal-

    voyantes, cette tendance constitue un rel

    Nous arrivons la fin du magnifique projet ACUSTICA. Lexprience fut trs enrichissante, tant au niveau de la cration et du dveloppement du produit que de laventure humaine, que jai apprcie plus que tout. Je vous remercie de la confiance tmoigne tout au long de ce mandat.Sebastian Muniz, design Cecil&Cecil, Neuchtel, sur mandat dACUSTICA Swiss

    watch for all senses

    Prestations de lUCBA

    Moyens auxiliaires

  • 27

    problme. En effet, des techniques daide

    qui avaient fait leurs preuves, tels les

    points de marquage tactiles, nadhrent

    que trs mal, voire pas du tout, la sur-

    face dcrans tactiles et bloquent certaines

    fonctions, empchant leur excution.

    Le groupe de travail a galement consta-

    t que lavance technologique largit la

    gamme des fonctionnalits possibles. Ain-

    si, des appareils mnagers peuvent tre

    combins ou remplir les fonctions dautres

    appareils. Dautres encore peuvent tre

    pilots via un rseau local sans fil ou un

    smartphone. Face toutes ces volutions,

    les personnes aveugles, malvoyantes ou

    atteintes de surdiccit, sont confrontes

    de multiples exigences, dautant plus

    que labsence de barrires nest assure

    que dans de rares cas.

    Se fondant sur les rsultats de cette tude

    de cas, le groupe de travail Accessibilit

    des appareils mnagers va dresser un

    profil dexigences pour chaque type dap-

    pareil examin et laborer la liste des me-

    sures transmettre lors des changes avec

    les fabricants.

    Aides lorientation lectroniques

    En aot 2016, le dpartement des moyens

    auxiliaires a organis une Journe Moyens

    auxiliaires lectroniques pour les spcia-

    listes en orientation et mobilit de toute

    la Suisse . Il y fut notamment question de

    cannes avec capteurs lectroniques laser

    ou infrarouge. Ces techniques dclent et

    signalent aux personnes prsentant une

    rduction du champ visuel les obstacles

    hauteur du visage avant mme le contact

    avec une canne. A la fin de la journe, des

    aides lectroniques lorientation appro-

    pries ont t choisies pour figurer dans

    lassortiment de lUCBA.

    A partir doctobre 2016, les heures dou-

    verture du secrtariat Lausanne ont

    chang. Le dpartement des moyens auxi-

    liaires sest vu attribuer un nouveau num-

    ro direct, le 021 345 00 66. Il est atteignable

    aux heures habituelles. Laprs-midi, les

    appels sont dvis Lenzbourg. Tous les

    matins, les clients peuvent bnficier sur

    place de nos prestations personnalises

    de vente et de conseil.

    En 2016, le dpartement des moyens auxi-

    liaires a intgr 13 nouveaux articles dans

    son assortiment, dont un chablon pour

    les nouveaux billets suisses dvelopp

    en collaboration avec la Banque nationale

    suisse , une radio numrique portative

    DAB+, la Noxon dRadio 1 , et un nou-

    veau gant Lorm.

  • 28

    Nombre de moyens auxiliaires vendus des personnes concernes

    2016 2015

    Nombre de moyens auxiliaires vendus 20 836 24 995

    Moyens auxiliaires en chiffres

    Le dpartement des moyens auxiliaires de lUCBA dispose dun assortiment trs large de plus

    de 500 moyens auxiliaires destins lusage quotidien, qui ont t en partie dvelopps ou

    adapts par lUCBA. Lachat et lexpdition sont centraliss. Le conseil et la vente directe sont

    effectus par le dpartement Lausanne et Lenzbourg ou par les centres rgionaux de distri-

    bution. Des jeux de socit adapts aux besoins des personnes handicapes de la vue font aussi

    partie de lassortiment

  • 29

    Eclairage LED pour lunettes loupes

    Au printemps 2016, en collaboration avec

    la socit de conception en clairage

    Lichtbau GmbH, le dpartement basse

    vision et moyens auxiliaires a commen-

    c dvelopper un clairage LED spci-

    fique pour lunettes loupes. En effet, les

    personnes fortement malvoyantes qui

    lisent de trs prs ( 2 cm de lil) avec

    des lunettes loupes prouvent souvent

    des difficults, les luminaires disponibles

    sur le march traditionnel nclairant fr-

    quemment pas assez le texte lire. Lob-

    jectif consistait crer une unit externe

    dclairage adaptable tous les modles

    de lunettes loupes UCBA Elegant .

    Lors des essais prliminaires, nous avons

    tout dabord examin quels matriaux

    et puces LED taient les plus appropris.

    Ensuite, nous avons tudi, avec des per-

    sonnes fortement malvoyantes, com-

    ment positionner au mieux lclairage.

    Les premiers prototypes taient encore

    branchs sur un transformateur. Ce pro-

    cd permettait de rgler lintensit lu-

    mineuse et, partant, de dfinir le besoin

    de courant rel. De plus, le modle devait

    galement tre simple utiliser pour les

    spcialistes en basse vision.

    La premire srie comprendra 10 clai-

    rages pour lunettes loupes, dots actuel-

    lement encore dune alimentation lec-

    trique externe car, comme lont montr

    certains incidents de smartphones, les

    accus Li-Ion ne sont pas encore totale-

    ment fiables. Aussi, les articles de la pre-

    mire srie seront dots dune batterie

    externe USB, rechargeable depuis toute

    prise secteur. Ce systme garantit plu-

    sieurs heures dautonomie de la batterie,

    prrequis important pour les enfants et

    adolescents malvoyants, notamment

    lcole. A lavenir, il est prvu dintgrer

    directement la source nergtique dans

    les lunettes loupes. Les premiers clai-

    rages pour lunettes loupes sont dispo-

    nibles depuis 2017.

    Evaluation vision des adultes dficients visuels prsentant un plurihandicap

    Au contraire des enfants polyhandicaps,

    les adultes prsentant un plurihandicap

    ne bnficient gure de stimulation en

    basse vision. En effet, souvent, les profes-

    sionnels des institutions spcialises qui

    les prennent en charge nont pas suffi-

    samment de connaissances des atteintes

    visuelles ou de la basse vision. En 2016,

    Japprcie normment la clart du nouveau luminaire install mon poste de travail et suis heureux de pouvoir poursuivre mes activits en voyant beaucoup mieux.Monsieur F. de G., malvoyant

    Prestations de lUCBA

    Basse vision et moyens auxiliaires optiques

  • 30

    lvaluation basse vision des adultes pluri-

    handicaps a constitu pour lUCBA un

    sujet essentiel. Arnd Graf-Beilfuss, qui

    possde une vaste exprience relative

    ces questions, a notamment contribu

    un cours sur ce thme. Il a sensibilis

    les participants limportance toute par-

    ticulire du travail en rseau. Ainsi, une

    personne assurant la prise en charge dun

    adulte plurihandicap doit assister tous

    les tests effectus. En effet, elle peut don-

    ner des informations utiles concernant

    lvolution du potentiel visuel et du com-

    portement du client dans son ensemble

    au cours de lanne coule. Par ailleurs,

    le test ne devrait pas tre effectu dans

    un service de consultation, mais dans un

    lieu familier la personne. Lorsque des

    mesures au sens propre ne peuvent

    pas tre prises, il vaut parfois mieux

    scarter des mthodes traditionnelles

    pratiques en basse vision. La commis-

    sion UCBA du dpartement de basse vi-

    sion sest elle aussi longuement penche

    sur la question.

    Conservation de verres dessai

    Le dpartement basse vision propose

    un nouveau produit. Il sagit dune bote

    dveloppe par lUCBA lintention des

    professionnels pour ranger les verres

    dessai et les protger durant le trans-

    port. Lentreprise sociale Trinamo, sise

    Wohlen, en a assur la production. Elle

    sest normment investie dans ce projet.

    Nombre dheures de consultation

    2016 2015

    Nombre dheures de consultation en basse vision 756 634

    La Consultation en basse vision et moyens auxiliaires optiques en chiffres

    Lune des missions principales de lUCBA, en tant quorganisation fatire, est de faire en sorte

    que toute personne malvoyante puisse systmatiquement bnficier dune valuation de son po-

    tentiel visuel pour accder des moyens auxiliaires optiques et une instruction en basse vision

    appropries. Le Centre de comptence pour moyens auxiliaires optiques et radaptation en basse

    vision est un service de rfrence en matire de problmes visuels prsentant un caractre parti-

    culier. Il participe activement la formation continue du personnel spcialis dans ce domaine.

    Le Centre de comptence dveloppe et distribue entre autres des moyens auxiliaires optiques et

    des tests dacuit visuelle. Il fait en outre office de hotline gratuite disposition des ophtal-

    mologues, opticiens et autres professionnels pour toute question relative la radaptation en

    basse vision.

  • 31

    Fondations et institutions

    Nouvelle Cassius Fondation, CHF 149 533.Prestations gnralesFondation dutilit publique ACCENTUS, CHF 50 000.Montre parlante et vibrante ACUSTICA de fabrication suisse Emmy Hedinger Stiftung, CHF 36 100.Dveloppement et production de nouvelles lunettes de simulationFondation Lord Michelham of Hellingly, CHF 30 000.Bnvolat de qualit pour les personnes sourdaveuglesirides AG (Blindheim Basel), CHF 25 000.Programme de formation et loisirs pour les personnes sourdaveuglesMBF Foundation, CHF 25 000.Programme de formation et loisirs pour les personnes sourdaveuglesStiftung Clara und Walter Burkhardt-Gloor, CHF 15 000.Sjours de vacances pour les personnes sourdaveuglesPronoia-Stiftung, CHF 15 000. Compensation des surcots et remise gratuite de moyens auxiliaires(CHF 7 500.) et programme de formation et loisirs pour les personnes sourdaveugles (CHF 7 500.)Banque CIC (Suisse) SA, CHF CHF 10 000.Montre parlante et vibrante ACUSTICA de fabrica-tion suisse Brigitte Koller-Stiftung, CHF 10 000.Compensation des surcots et remise gratuite de moyens auxiliairesFondation Coromandel, CHF 10 000.Bnvolat de qualit pour les personnes sourdaveuglesFondation Inverni, CHF 10 000.Bnvolat de qualit pour les personnes sourdaveuglesFonds de scurit routire, CHF 10 000.Compensation des surcots et remise gratuite de moyens auxiliairesJules und Irne Ederer-Uehlinger-Stiftung, CHF 10 000.Compensation des surcots et remise gratuite de moyens auxiliaires

    Socit suisse dutilit publique, CHF 10 000.Bnvolat de qualit pour les personnes sourdaveuglesFondation Dr Jean Stieger, CHF 5 000.Prestations gnralesFondation Leenaards, CHF 5 000. Etude COVIAGE sur les facteurs de russite pour bien vieillir malgr un handicap visuel Hannie Heftie-Walter-Stiftung, CHF 5 000.Sjours de vacances pour les personnes sourdaveuglesMax Bircher Stiftung, CHF 5 000.Cours de langue des signes pour les bnvolesPaul Hess-Stiftung, CHF 5 000.Bnvolat de qualit pour les personnes sourdaveuglesSpierkeroog, CHF 5 000.Prestations gnralesStiftung fr blindentechnische Hilfsmittel, CHF 5 000.Compensation des surcots et remise gratuite de moyens auxiliairesVaudoise Assurances, CHF 5 000.Programme de formation et loisirs pour les personnes sourdaveugles Corrado-Stiftung, CHF 3 160.Prestations gnralesCaisse suisse de voyage (Reka), CHF 3 000.Sjours de vacances pour les personnes sourdaveuglesFritz und Julia Jrg-Stiftung, CHF 2 000.Prestations gnralesHans C. Klausel-Humbel-Stiftung, CHF 2 000.Prestations gnralesRCWK, CHF 2 000.Bnvolat de qualit pour les personnes sourdaveuglesSamariterverein Schneisingen, CHF 1 950.Prestations gnralesBuchmann Kollbrunner-Stiftung, CHF 1 000.Bnvolat de qualit pour les personnes sourdaveuglesCarl und Elise Elsener-Gut Stiftung, CHF 1 000. Compensation des surcots et remise gratuite de moyens auxiliairesFondation Ernest Matthey, CHF 1 000.Prestations gnrales

    Des fondations, entreprises et donateurs privs soutiennent en 2016 les projets de lUCBA

  • 32

    Hans Imholz Stiftung, CHF 1 000.Prestations gnralesKirschner Loeb-Stiftung, CHF 1 000.Prestations gnralesMartha Nef-Stiftung, CHF 1 000.Programme de formation et loisirs pour les personnes sourdaveuglesAnna Maria und Karl Kramer-Stiftung, CHF 500.Programme de formation et loisirs pour les personnes sourdaveugles Hans Marti-Stiftung, CHF 500.Prestations gnralesRuth Baumer-Stiftung, CHF 300.Prestations gnralesFondation Estremoz, CHF 90.Prestations gnralesBucher AG Motorex, CHF 5 566.40Recette de lactivit de NolMode Keller AG, CHF 2 000.DonBaumer Electric AG, CHF 500.DonBobst Grenchen AG, CHF 500.Donvon Hoff AG, CHF 500.DonDiogenes Verlag, CHF 300.DonCommune de Wallisellen, CHF 1 000.DonCommune de Thalwil, CHF 500.DonVille de Fribourg, CHF 2 000.Don pour les personnes sourdaveugles

    Nous tenons remercier toutes les fon-

    dations, organisations et entreprises de

    leur prcieuse contribution ou de leur

    apport direct dans certains cas particu-

    liers en faveur de clients de lUCBA.

    Nous remercions les mdias suivants pour

    avoir soutenu notre campagne en nous

    offrant des annonces bouchons gratuites :

    20 Minuten, 20 minutes, 20 minuti, 24

    Heures, a+/Neuchtel/Littoral/La Chaux-

    de-Fonds/Le Locle, Aargauer Zeitung,

    Allgemeiner Anzeiger fr den Bezirk Zo-

    fingen, Andelfinger Zeitung, Annabelle,

    Anzeiger Aarberg, Region Bern, Anzei-

    ger Thal, Appenzeller Zeitung, Arc Heb-

    do, Badener Tagblatt, Basler Zeitung,

    Basellandschaftliche Zeitung, Beobachter,

    Blick, Blick am Abend, Bmpliz Woche,

    Der Rheintaler, Der Seetaler, Doppel-

    punkt, Einsiedler Anzeiger, Entlebu-

    cher Anzeiger, Grenchner Stadtanzeiger,

    Grenchner Tagblatt, Journal de Morges,

    Klotener Anzeiger, Ksnachter, LAjoie, La

    Cte, LHebdo, LIllustr, Le Franc-Monta-

    gnard, Lausanne Cits, Lenzburger Bezirks-

    anzeiger, Liechtensteiner Vaterland, Lim-

    mattaler Zeitung, Luzerner Nachrichten,

    Magazine Migros, Neue Zrcher Zeitung,

    NZZ am Sonntag, Oberbaslebieter Zei-

    tung, Obertoggenburger, Oberwiggen-

    taler, Oltner Tagblatt, Ostschweiz am

    Sonntag, reformiert, Rheintalische Volks-

    zeitung, Schweiz am Sonntag, Schweizer

    Familie, Schweizer Optiker, Solothurner

    Zeitung, Sonntag, SonntagsBlick-Ma-

    gazin, St. Galler Tagblatt, Stadtanzeiger

    Olten, Stadtanzeiger Opfikon/Glatt-

    brugg, Sdostschweiz, Tagesanzeiger,

    Toggenburger Tagblatt, Thurgauer Zei-

    tung, Tribune de Genve, Via, Volksblatt

    Liechtenstein, Werdenberger, Wigger-

    taler, Wiler Zeitung/Der Volksfreund,

    Wochenblatt fr das Birseck u. Dorneck,

    Wochenblatt fr das Schwarzbubenland/

    Laufental, Wochenspiegel, Zofinger Tag-

    blatt, Zriberg/NeumnsterPost.

  • 33

    Organigramme

  • Bilan au 31.12 en CHF Comm. 31.12.2016 31.12.2015

    Actif CHF % CHF %

    Actif circulant 3 495 595 39% 3 973 012 50%

    Liquidits 2 429 666 27% 2 872 336 36%

    Titres 358 933 4% 387 679 5%

    Crances livraisons et prestations 142 878 2% 239 815 3%

    Autres crances court terme 100 237 1% 66 726 1%

    Stocks 384 961 4% 398 582 5%

    Comptes de rgularisation actif 78 919 1% 7 874 0%

    Actif immobilis affect 3 885 435 28% 2 258 365 28%

    Fonds avec affectation limite 3 885 435 28% 2 258 365 28%

    Actif immobilis 1 633 589 18% 1 716 140 22%

    Immobilisations corporelles 1 573 048 17% 1 647 644 21%

    Immobilisations incorporelles 60 540 1% 68 496 1%

    Total actif 1 9 014 619 100% 7 947 517 100%

    Passif 694 593 8% 826 778 10%

    Dettes financires courte terme 361 181 4% 441 843 6%

    Dettes livraisons et prestations 17 410 0% 17 410 0%

    Dettes court terme portant intrt 48 462 1% 1 406 0%

    Autres dettes court terme 267 540 3% 366 119 5%

    Comptes de rgularisation passif 366 119 5% 383 905 5%

    Dettes financires long terme 588 000 7% 604 000 8%

    Dettes long terme portant intrt 588 000 7% 604 000 8%

    Capital des fonds affects 3 825 533 42% 2 258 365 28%

    Fonds avec affectation limite (Fonds de produits) 3 825 533 42% 2 258 365 28%

    Capital de lorganisation 3 906 493 43% 4 258 374 46%

    Capital li 59 902 1% 0 0%

    Capital libre 4 258 374 47% 3 650 764 54%

    Rsultat de lexercice 411 784 5% 607 610 8%

    Total passif 2 9 014 619 100% 7 947 517 100%

    34

    Bilan au 31 dcembre 2016

  • Compte dexploitation Comm. 2016 2015

    Produits CHF % CHF %

    Dons 3 334 340 29% 3 496 138 32%

    Legs 2 340 051 20% 1 792 880 16%

    Legs affects 100 000 1% 0 0%

    Produits de campagnes de collecte de

    fonds 3 5 774 391 50% 5 289 018 48%

    Prestations fournies pour le compte des

    pouvoirs publics 3 957 161 34% 3 860 805 35%

    Cotisations 104 300 1% 103 950 1%

    Moyens auxiliaires techniques 888 887 8% 913 261 8%

    Moyens auxiliaires optiques 216 523 2% 172 932 2%

    Formation continue 369 000 3% 431 148 4%

    Contributions aux cours, honoraires,

    autres prestations 136 223 1% 121 969 1%

    Total produits de prestations fournies 5 672 093 49% 5 604 065 51%

    Produit locatif immeuble de bureau St-Gall 137 380 1% 137 380 1%

    Total produits dexploitation 11 583 864 100% 11 030 465 100%

    Charges dexploitation

    Moyens auxiliaires techniques 832 522 8% 788 682 7%

    Moyens auxiliaires optiques 131 512 1% 79 346 1%

    Formation continue 270 327 3% 346 178 3%

    Cours et contributions aux

    handicaps, transports 766 423 7% 666 177 6%

    Collecte de fonds 983 895 9% 963 709 9%

    Relations publiques 542 736 5% 471 805 4%

    Services gnraux 150 957 1% 163 769 2%

    Personnel 5 118 279 49% 5 345 015 51%

    Frais de voyage et de reprsentation 251 206 2% 279 451 3%

    Autres charges dexploitation 1 192 546 12% 1 342 030 13%

    Amort. d'immobilisations corporelles 86 879 1% 92 901 1%

    Amort. d'immobilisations incorporelles 35 307 0% 35 899 0%

    Total charges dexploitation 4 10 362 591 100% 10 574 962 100%

    Rsultat dexploitation 1 221 273 455 502

    Produits financiers 5 6 293 67 391

    Rsultat sans rapport avec l'organisation 306 70 121

    Rsultat annuel sans rsultat fonds 1 215 286 593 014

    Attribution aux fonds affects 6 1 854 129 366 325

    Utilisation fonds affects 227 059 380 921

    35

    Compte dexploitation 2016

  • Rsultat annuel avant variation du

    capital de l'organisation 411 784 607 610

    Attribution au capital de lorganisation 607 610

    Utilisation du capital de lorganisation 411 784

    0.00 0.00

    Charges de projets, de prestations et administratives en kCHF

    Charges de projets et de prestations 2016 2015

    Frais de personnel 4 422.4 4 638.0

    Frais de voyage et de reprsentation 224.0 220.4

    Charges dexploitation 3 494.6 3 525.1

    Amortissements 52.1 49.8

    Imputation de prestations internes 119.0 132.9

    Total 8 312.1 80.2% 8 566.3 81.0%

    Charges administratives incl. frais de personnel 1)

    Frais de personnel 673.4 716.7

    Frais de voyage et de reprsentation 49.7 49.4

    Charges dexploitation 1 376.7 1 296.6

    Amortissements 70.1 79.0

    Imputation de prestations internes 119.0 132.9

    Total 2 050.9 19.8% 2 008.8 19.0%

    Total charges dexploitation 10 363.0 100.0% 10 575.0 100.0%

    1) dont charges de la collecte de fonds (incl. frais de personnel)

    Frais de personnel 95.6 127.7

    Frais de voyage et de reprsentation 0.4 2.1

    Charges dexploitation 1 013.9 979.3

    Amortissements 1.0 1.0

    Imputation de prestations internes 79.6 80.9

    Total charges de la collecte de fonds 1 190.5 11.5% 1 191.0 11.3%

    36

  • 37

    Produits et charges dexploitation

    Rcolte de fonds, dons de

    fondations et sponsoring

    par des entreprises, legs et

    successions : CHF 5 774 000

    Contributions de lOffice

    fdral des assurances sociales:

    CHF 3 957 000

    Prestations pour les personnes

    sourdaveugles (conseil, ra-

    daptation, ateliers cratifs,

    sjours de vacances, etc.) :

    CHF 3 386 000

    Dveloppement, recherche,

    conseil et distribution de

    moyens auxiliaires techniques:

    CHF 1 503 000

    Conseil, achat et distribution

    de moyens auxiliaires optiques,

    recherche et dveloppement

    en basse vision: CHF 459 000

    Relations publiques, communi-

    cation et sensibilisation auprs

    du grand public des besoins

    des personnes concernes,

    conception et distribution de

    matriel dinformation :

    CHF 1 006 000

    Revenus : CHF 11 584 000

    Recettes de prestations sp-

    ciales pour les organisations

    membres, ainsi que lorgani-

    sation des cours de formation

    continue et les produits loca-

    tifs immeubles : CHF 748 000

    Vente des moyens auxiliaires

    techniques et optiques:

    CHF 1 105 000

    Dpenses: CHF 10 363 000

    Dons des personnes aveugles

    ou sourdaveugles issus de

    fonds affects: CHF 162 000

    Administration: CHF 815 000

    Rcolte de fonds et

    informations aux donateurs:

    CHF 1 191 000

    Prestations pour des orga-

    nisations membres, cours de

    formation continue pour les

    professionnels du domaine du

    handicap visuel; bibliothque

    spcialise pour les profession-

    nels et le grand public, coordi-

    nation de la dfense des

    intrts au niveau national:

    CHF 1 841 000

  • 38

    Commentaire concernant le bilan et le compte dexploitation

    Le total du bilan a augment de 1067

    kCHF par rapport lanne prcdente.

    Les comptes annuels se soldent par une

    perte de 412 kCHF. Les recettes sont su-

    prieures de 553 kCHF celles de lanne

    prcdente. Les charges ont diminu de

    212 kCHF. A ce sujet, il faut mentionner

    que le nouveau contrat avec lOFAS pour

    2015-2018 oblige aussi rpartir les pro-

    duits gnraux de lUCBA selon une cl

    entre les prestations subventionnes au

    titre de lart. 74. Un excdent ventuel

    de la comptabilit analytique relative

    lart. 74 doit tre transfr selon lOFAS

    un fonds de compensation li. En raison

    du produit lev des dons et des legs, ce

    fonds de compensation a d accumuler

    1484 kCHF. Sans cette transaction, le r-

    sultat serait un bnfice de 1072 kCHF.

    Des discussions avec lOFAS ont lieu

    concernant ce fonds de compensation.

    1

    Les variations les plus importantes des ac-

    tifs concernent lactif circulant (liquidits)

    et lactif immobilis li. Elles sont impu-

    tables surtout la cration du fonds de

    compensation prcit et laffectation

    spciale du capital quimplique ce fonds.

    2

    Ce fonds de compensation a aussi pro-

    voqu la variation la plus importante

    des passifs. En vertu du nouveau rgle-

    ment prcit, ce sont les fonds lis qui

    ont augment au lieu du capital de lor-

    ganisation. Le capital li est dsormais

    indiqu sparment, conformment aux

    Swiss GAAP RPC, et inclut le fonds de re-

    cherche de lUCBA.

    Principes de comptabilit et de prsentation des comptes

    La prsentation des comptes de lUnion

    centrale suisse pour le bien des aveugles

    UCBA se conforme aux Recommandations

    relatives la prsentation des comptes

    (Swiss GAAP RPC, RPC fondamentales et

    RPC 21) et au code des obligations. Elle est

    conforme la loi suisse et aux principes

    et directives de la Fondation ZEWO. Les

    comptes annuels donnent une image fi-

    dle du patrimoine, de la situation finan-

    cire et des rsultats de lUnion centrale

    suisse pour le bien des aveugles UCBA.

  • 39

    Comptes dpartements 2016

    3

    Le produit des dons a certes lgrement

    diminu par rapport 2015, mais il est

    toujours trs rjouissant par rapport aux

    dons en gnral. Les legs ont enregistr

    une augmentation grce, entre autres,

    un legs important.

    4

    Dans les charges dexploitation, cest sur-

    tout lvolution divergente des charges et

    des produits des moyens auxiliaires tech-

    niques qui saute aux yeux. Elle est toutefois

    imputable aux charges du dveloppement

    de la montre parlante. Les cots effectifs

    correspondent la variation des produits.

    Tant les frais de personnel que les autres

    charges dexploitation ont pu tre rduits

    grce la mise en uvre des mesures de

    rduction du dficit structurel.

    5

    Le rsultat financier sest nettement d-

    trior en raison de divers vnements

    et des incertitudes qui en ont rsult en

    Europe et en Amrique du Nord (SMI en

    2016 : 6,8 %).

    6

    La variation importante de lattribution

    aux fonds affects est due la cration

    du fonds de compensation.

    Comptes dpartements

    en kCHF Su

    bven

    tio

    ns

    OFA

    S

    et

    pro

    du

    it

    des

    pre

    stati

    on

    s

    Do

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    et

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    arg

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    charg

    es,

    rp

    art

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    n

    Rsu

    ltat

    par

    dp

    art

    em

    en

    t

    Organisation fatire 260.2 400.9 1 985.4 2 126.0

    Consultation pour

    sourdaveugles

    3 239.2 2 441.5 1 294.1

    496.5

    Formation continue 448.9 529.9 471.1 552.2

    Moyens auxiliaires 1 052.4 547.2 1 129.4 624.3

    Basse vision 256.9 297.9 246.6 287.6

    Relations publiques 363.2 428.9 654.8 720.5

    Recherche de fonds 5 665.3 96.0 1 094.6 4 474.8

    Total 5 620.8 5 665.3 4 742.3 6 876.1 332.3

  • 43

    Le comit de lUCBA

    Prsident

    Zappa Stefan

    prsident de la Fondation Blind-

    Liecht, Zurich (depuis 2005)

    Tel. priv/prof.: 044/383 92 11

    E-Mail: [email protected]

    Vice-prsident / Trsorier

    Laurent Norbert

    Locarno (depuis 2003)

    Tel. priv: 091/780 48 09

    E-Mail: [email protected]

    Membres du comit

    Dietziker Thomas

    directeur du Heilpdagogischen Schul-

    und Beratungszentrum SONNENBERG,

    Baar (depuis 2009)

    Hugentobler Christian

    ingnieur, Widen (depuis 2013)

    Kuonen Remo

    collaborateur scientifique au Parlement

    fdral / prsident de la Fdration

    suisse des aveugles et malvoyants FSA,

    Pully (depuis 2005)

    Moeri Louis

    directeur de lAssociation pour le bien

    des aveugles ABA, Genve (depuis 2013)

    Steiner Fritz

    conseiller dans le domaine de la per-

    ception visuelle et de la radaptation,

    Dornach (depuis 1994)

    Voegeli Claude

    juriste, Berne (depuis 2007)

    Zimmermann Helene

    sociologue, responsable des relations pu-

    bliques dans le domaine de la formation

    auprs de lUnion suisse des aveugles

    USA et charge de cours lInstitut de

    pdagogie spcialise de lUniversit de

    Zurich, Netstal (depuis 2007)

    Zger Fabio

    coordinateur de la formation des ap-

    prentis en informatique, administration

    cantonale, Bellinzone (depuis 2013)

    Prsidents dhonneur

    Assimacopoulos Andr

    Dr med., Genve

    Bernasconi Rino

    Dr s sc. c., Lugano

    Bohny August

    ancien inspecteur scolaire spcialis,

    Ble, aot 2016

    Membres dhonneur

    Buser Fritz

    opticien dipl. SBAO, Olten, ancien

    responsable de dpartement lUCBA

    Fasser Christina

    ancienne directrice de Retina Suisse,

    Ksnacht

    Lthy Albrik

    Dr h.c., ancien chef de division de

    lOffice fdral des assurances sociales

    OFAS, Berne

    Nef-Landolt Rosmarie

    ducatrice spcialise de la petite enfance

    et instructrice en basse vision, Flawil

  • 44

    Membres ordinaires (Organisations et sections)

    Aargauischer Blindenfrsorgeverein ABV,

    Aarau

    Action Caritas suisse des aveugles CAB, Zurich

    Association des indpendants spcialiss en

    basse vision, Lausanne

    Association Je guide tes pas , La Tour-de-

    Peilz

    Association pour le Bien des Aveugles et mal-

    voyants (ABA), Genve

    Association pour personnes ges mal-

    voyantes

    Blinden- und Behindertenzentrum, Berne

    Blinden-Frsorge-Verein Innerschweiz (BFVI),

    Horw

    Blindenheim Basel - Stiftung der GGG, Ble

    Fdration suisse des aveugles et malvoyants,

    FSA, Berne

    Fokus-plus, Fachstelle Sehbehinderung, Olten

    Fondation Asile des aveugles, Lausanne

    Fondation Ecole Romande pour chiens-guides

    daveugles, Brenles

    Fondation neuchteloise pour la coordination

    de laction sociale, FAS, La Chaux-de-Fonds

    FRSA, Fondation Romande en faveur des per-

    sonnes Sourdes-Aveugles, Monthey

    GERSAM, Groupe dEntraide Romand des

    personnes sourdes-aveugles, malenten-

    dantes-malvoyantes, Lausanne

    GRSA Groupement Romand de Skieurs

    Aveugles et Amblyopes, Lausanne

    LE FOYER, Centre ducatif pour personnes

    aveugles ou malvoyantes intellectuellement

    handicapes, Lausanne

    MEB Mission Evanglique Braille au service

    des aveugles et malvoyants, Vevey

    obvita, Ostschweizerischer Blindenfrsorge-

    verein, St-Gall

    Reformierte Blindenseelsorge im Kanton Z-

    rich (RBS), Uster

    Retina Suisse, Zurich

    SBS Schweizerische Bibliothek fr Blinde,

    Seh- und Lesebehinderte, Zurich

    Schule der Stadt Zrich fr Sehbehinderte,

    Zurich

    Schweizerischer Blinden-Schachbund, Zurich

    Sehbehindertenhilfe Basel, Ble

    Service mdico-pdagogique de Genve, c/o

    Centre dAppui pour Handicaps de la Vue

    CAPHV, Genve

    Societ ticinese per lassistenza dei ciechi

    STAC, Lugano

    SONNENBERG Heilpdagogisches Schul- und

    Beratungszentrum, Baar

    Stiftung Blind-Liecht, c/o blindekuh, Zrich

    Stiftung fr blinde und sehbehinderte Kinder

    und Jugendliche, Zollikofen

    Stiftung Lerchenhof, Zurich

    Stiftung Mhlehalde, Zurich

    Stiftung Ostschweizerische Blindenfhr-

    hundeschule OBS, Goldach

    Stiftung Schweizerische Schule fr Blindenfhr-

    hunde, Allschwil

    Stiftung Taubblinden-Hilfe, Zurich

    tactile, Selbsthilfeorganisation hrseh-

    behinderter u. taubblinder Menschen in der

    Deutschschweiz, Geuensee

    TANNE Schweizerische Stiftung fr Taub-

    blinde, Langnau am Albis

    Union suisse des aveugles USA, Zurich

    Verein Blind-Jogging, Basel

    Verein fr Blindenhunde und Mobilittshilfen,

    VBM, Liestal

    Verein Low Vision Zentrum, Zurich

    Verein Physioblind, Rheinfelden

    visoparents schweiz, Dbendorf

    Zugang fr alle, Schweizerische Stiftung zur

    behindertengerechten Technologienutzung,

    Zrich

    Zrcher Blindenfrsorge-Verein (Zrcher

    Sehhilfe), Zrich

    Sections de la Fdration suisse des

    aveugles et malvoyants FSA:

    Section Argovie / Soleure

    Section de Berne

    Section de lOberland bernois

    Organisations membres de lUCBA

  • 45

    Section de Bienne

    Section de Fribourg

    Section de Genve

    Section des Grisons

    Section de Jura

    Section de Neuchtel

    Section de la Suisse du Nord-Ouest

    Section de la Suisse orientale

    Section Unitas

    Section vaudoise

    Section du Valais

    Section de la Suisse centrale

    Section de Zurich

    Sections de lAction Caritas suisse des

    Aveugles CAB:

    Section Bruder Klaus (Suisse centrale)

    Section St. Gallus (Suisse orientale)

    Section St. Luzius (Argovie / Zurich / Zoug)

    Section Notre Dame de la Lumire (Fri-

    bourg / Vaud / Genve / Bas Valais)

    Section St. Theodul (Haut Valais)

    Section Sta. Lucia (Tessin)

    Section St. Urs und Viktor (Berne / Soleure)

    Groupes rgionaux de lUnion suisse des

    aveugles USA:

    Groupe rgional de la Suisse du Nord-Ouest

    Groupe rgional de la Suisse orientale

    Groupe rgional du Valais

    Groupe rgional de Zurich

    Membres associs

    BORNA Arbeits- und Wohngemeinschaft,

    Rothrist

    Centre Orif, Pomy

    Clair Bois, Fondation en faveur des personnes

    polyhandicapes, Plan-les-Ouates

    Fondation Les Buissonnets , Fribourg

    Freundeskreis fr Taubblinde, Muri b. Bern

    Friedrich und Amalie Meyer-Baumann-

    Stiftung, Zrich

    Heilpdagogische Frherziehung im Kanton

    Thurgau, Frauenfeld

    Heilpdagogische Vereinigung Rheintal,

    Heerbrugg

    Heilpdagogischer Dienst St. Gallen Glarus,

    St-Gall

    Reha-Klinik Zihlschlacht AG, Zihlschlacht

    Hilfe fr Blinde in Israel, Ble

    Home La Sombaille , La Chaux-de-Fonds

    Institut fr KomplementrMedizin und Psy-

    chologie (IKMP GmbH), Therwil

    Schulheim Kronbhl, Kronbhl

    Stiftung compaterra, Wabern BE

    stiftungNETZ, Windisch

    TSM Schulzentrum fr Kinder und Jugendliche

    mit Behinderungen, Mnchenstein

    Zentrum fr krper- und sinnesbehinderte

    Kinder (ZKSK), Soleure

  • 46

    Commissions de lUCBA

    Commission de pdagogie spcialise

    Commission dintgration professionnelle

    Commission de dfense des intrts

    Commission des chefs des services

    Autres commissions et groupes de travail

    Groupe de travail relations publiques et

    recherche de fonds

    Commission dassurance de qualit (CAQ) pour

    chiens-guides

    Commission dassurance de qualit (CAQ) en

    rhabilitation

    Commission de la prvoyance professionnelle

    (CPP)

    Commission du dpartement de basse vision

    Commission du dpartement de la consulta-

    tion pour les personnes sourdaveugles

    Commission du dpartement des moyens

    auxiliaires techniques

    Commission spcialise pour la construction

    adapte aux handicaps de la vue

    Forum dusagers du dpartement de la consul-

    tation aux personnes sourdaveugles

    Forum de la formation continue pour la Suisse

    almanique

    Groupe de consultation pour la formation

    continue en Suisse romande

    Groupe de travail Personnes handicaps

    multiples malvoyantes en Suisse

    Commissions et groupes de travail

    Affiliations de lUCBA

    benevol Schweiz

    Centre suisse pour la construction adapte aux

    handicaps

    Deafblind International

    DIMA Verein fr Sprache und Integration

    Fondation ZEWO

    Inclusion Handicap

    Mobility International Schweiz

    myhappyend.org

    Organisation du monde de travail des

    masseurs mdicaux

    pro audito St-Gall, Verein fr Hrbehinderte

    Rseau bnvolat Netwerk FR

    SAVOIR SOCIAL Organisation fatire suisse du

    monde du travail du domaine social

    SBAO-SSOO Socit Suisse pour lOptique et

    l