Président de l’Institut Danone Pr Charles-Yannick...

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Objectif Nutrition, La Lettre de l’Institut Danone. 126, rue Jules Guesde 92302 Levallois-Perret. Téléphone : 01 40 87 22 00 - Fax : 01 40 87 23 61. http://www.institutdanone.org - e-mail : [email protected] Directeur de la publication : Dr Daniel Rigaud. Rédacteur en chef : Dr Jean-Laurent Le Quintrec. Rédactrice en chef-adjointe: Sandrine Piredda. Comité de rédaction : Pr Jean Adrian, Dr Brigitte Boucher, Pr Pierre Bourlioux, Pr Jean Navarro, Dr Martine Pellae, Pr Philippe Vague. Conception-réalisatio n : Shanghaï - 28 rue de Solférino 92100 Boulogne. Direction artistiqu e : Chantal Villevaudet. Chef d’édition : Jean-Charles Fauque. Illustration de couver ture : Superstock. Mise en pages : Franck Deudon. Photogravur e /Impressio n : Diamant Graphic. Dépôt légal : 1 e r trimestre 2000. Nº ISSN : 1166357 X. Président de l’Institut Danone Dr Daniel RIGAUD Conseil scientifique Président du Conseil : Pr Pierre BOURLIOUX Vice-président du Conseil : Pr Fernand LAMISSE Pr Jean ADRIAN Christine BOULEY Pr Matty CHIVA Pr Thierry CONSTANS Akram FAZEL Pascal FERRÉ Claude FISCHLER Pr Charles-Yannick GUEZENNEC Saadi LAHLOU Dr Jean-Laurent LE QUINTREC Pr Jean NAVARRO Gérard PASCAL Dr Martine PELLAE Pascale PYNSON Daniel RICQUIER Pr Philippe VAGUE Pr Bruno VELLAS Pr Michel VIDAILHET Pr Olivier ZIEGLER Déléguée Générale Sandrine PIREDDA Connectez-vous sur www

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Objectif Nutrition, La Lettre de l’Institut Danone.126, rue Jules Guesde 92302 Levallois-Perret. Téléphone : 01 40 8722 00 - Fax : 01 40 87 23 61.

http://www.institutdanone.org - e-mail : [email protected]

D i recteur de la publication : Dr Daniel Rigaud. Rédacteur en chef : Dr Jean-Laurent Le Quintrec. Rédactrice en c h e f - a d j o i n te : Sandrine Piredda. Comité de rédaction : Pr Jean Adrian, Dr Brigitte Boucher, Pr Pierre Bourlioux, Pr Jean Navarro, Dr Martine Pellae, Pr Philippe Vague.

Conception-réalisatio n : Shanghaï - 28 rue de Solférino 92100 Boulogne. Direction artistiqu e : Chantal Villevaudet.Chef d’édition : Jean-Charles Fauque. Illustration de couver t u re : Superstock. Mise en pages : Franck Deudon.P h o t o g r a v u r e / I m p re s s i on : Diamant Graphic. Dépôt légal : 1e r t r i m e s t re 2000. Nº ISSN : 1166357 X.

Président de l’Institut DanoneDr Daniel RIGAUD

Conseil scientifiquePrésident du Conseil : Pr Pierre BOURLIOUXVice-président du Conseil :Pr Fernand LAMISSEPr Jean ADRIANChristine BOULEYPr Matty CHIVAPr Thierry CONSTANSAkram FAZELPascal FERRÉClaude FISCHLER

Pr Charles-Yannick GUEZENNECSaadi LAHLOUDr Jean-Laurent LE QUINTRECPr Jean NAVARROGérard PASCALDr Martine PELLAEPascale PYNSONDaniel RICQUIERPr Philippe VAGUEPr Bruno VELLASPr Michel VIDAILHETPr Olivier ZIEGLER

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DOSSIERTRIBUNE

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DOSSIERDOSSIER

Graine de soja

Plante de soja

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DOSSIER DOSSIER

Tableau 1

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DOSSIER

Anderson J.W. Johnstone B.M. and Cook-Newell M.E. A meta-analysis of effects of soy proteinin take on serum l ipids in human. N. Engl. J. Med. 1995; 333 : 276-282.

Cassidy A., Griffin B. Phyto-oestrogens: a potential role inthe prevention of CHD? Proc. Nutr. Soc.1999 ; 58 : 193-199.

Lucas E.W. and Riaz M.N. Soy protein products : processing and use. J. Nutr. 1995 ; 125 : 573S-580S.

Mariotti F., Mahé S., BenamouzigR . , Luengo C. , Daré S. , GaudichonC., and Tomé D. Nutritional value of (15N)- soy proteinisolate assessed from ileal digestibilityand postprandial protein utilization inhumans. J. Nutr. 1999 ; 129 : 1992-1997.

Setchell K.D.R. and Cassidy A.D i e t a r y isoflavones : Biological effectsand relevance to human health.J. Nutr. 1999 ; 129 : 758S-767S.

DOSSIER

Tableau 2

Le dernier Baromètre Santé Nutritiondes Français 1996 du CFES* montreque la viande de porc, consomméefraîche, salée ou fumée, est l'unedes viandes les plus appréciéesaprès le bœuf et le poulet.Comme tous les produits carnés, la viande de porc se caractérise parune haute teneur en protéines (27 à28 g / 100 g de viande de porccuite) de bonne qualité nutritionnelle. C o n t r a i rement aux idées reçues, laviande de porc n'est pas toujoursgrasse. Ainsi, les épaules cui tesdégraissées ou le rôti de porc dansle filet ne contiennent que 5 % de

lipides, les côtelettes ou l'échine1 5 % et le travers de porc 25 %.On privi légiera donc pour desconsommations régu liè res lesm o rceaux dégraissés ou dans le filet.Les acides gras de la viande de porcsont pour environ 39 % saturés, 46 %monoinsaturés et 12 % polyinsaturés.La viande de porc apporte desvitamines du groupe B, en part i c u l i e rB1, B6, PP et B12 (100 g de viandede porc fournissent plus de 15 % desa p p o rts journaliers). Cette viande estaussi une source non négligeablede fer : 1 mg / 100 g.* Comité Français d'Education pour la Santé

F ruit and Vegetable intake in relation torisk of ischemic stro k eJ o sh ip u ra , K. J . e t a l . J AMA,1 9 9 9 ; 2 8 2 ; 1 2 3 3 - 1 2 3 9

De nombreux articles soulignent le rôlep rotecteur des micronutriments des fru i t set légumes (fibres, potassium,antioxydants…) et leur intérêt dans laprévention des maladies ischémiquesc a rd i o - v a s c u l a i res. Toutefois, à ce jour,peu d'études ont clairement démontréla relation entre le niveau deconsommation de fruits et légumes et lerisque de maladie card i o - v a s c u l a i re .D'où l'intérêt des résultats de cetteanalyse, issus des données de deuxétudes prospectives incluant d'une part75 596 femmes âgées de 34 à 49ans suivies de 1980 à 1994 et

d ' a u t re part 38 683 hommes âgés de40 à 75 ans suivis pendant 8 ans(1986 – 1994).Aucun des sujets inclus dans l'étuden'était atteint de maladie card i o -v a s c u l a i re, de cancer ni de diabète.L'enquête alimentaire comportait 116items et permettai t d'analyser lafréquence journ a l i è re de consommationde fruits et légumes. Au total, 366 femmes et 264 hommesont été victimes, au cours de l'étude,d'un accident ischémique myocard i q u e .De façon générale, l'analyse montreque les gros consommateurs de fruits etlégumes (5,8 portions pour lesfemmes, 5,1 portions pour leshommes) voient diminuer de manièresignificative le risque d'accidentischémique. Une augmentation d'une

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L'ALIMENT

REVUE DE PRESSE

p o rtion par jour de fruits et légumes estc o rrélée à une réduction de 6 % durisque d'accident coro n a r i e n .Les cru c i f è res (brocolis, choux vert s ,choux-fleurs, choux de Bruxelles), leslégumes verts, les agrumes (fruits et jus),les fruits et légumes riches en vitamineC, contribuent le plus à l'eff e tp rotecteur card i o - v a s c u l a i re .Même si les résultats de cette analysep e rmettent de recommander la

consommation de 5 port i o n sj o u rn a l i è res de fruits et légumes, ilconvient de souligner qu'ils révèlentaussi que les plus gros consom-mateurs de fruits et légumes ontglobalement un mode de vie plus saincomme en attestent, par rapport à lapopulation générale, leur plus faiblep o u rcentage de fumeurs et leur plushaut niveau d'activité physique.

Prevalence of attempting weight losson strategies for controlling weight.S e rdulan K. et al. JAMA, 1999 ;282 : 1353-1358.

Aux Etats-Unis, le surpoids (IMC>25)et l'obésité (IMC>30) ne cessentd'augmenter, malgré l'accroissementparallèle des dépenses engagéespour perd re du poids. Cette enquêtede 1996 a permis d'in terroger 107 804 adultes de plus de 18 anssur la perception de leur poids etleur stratégie pour le contrôler.Plus de 2/3 des adultes essaient dep e rd re du poids ou de ne pas enprendre. Un tiers des femmes ont unpoids normal mais cherc h e n tnéanmoins à maigrir, et parmi elles82 % se fixent comme but un IMCn o rmal contre seulement 36 % deshommes. Parmi les femmes cherc h a n tà maintenir leur poids, 87 % se fixentcomme but un IMC normal contreseulement 52 % des hommes : cesd e rniers ont donc une perc e p t i o nbeaucoup moins "stricte" de l'obésitéet du poids "idéal".Les stratégies pour perdre du poids

varient selon le sexe, l 'âge, lacatégorie socioprofessionnelle et ledegré de surpoids. Les recommandations préconisantd'associer augmentation de l'activitéphysique et diminution de l'apportcalorique sont mises en pratique parseulement 21,5 % des hommes et19,4 % des femmes.La pratique d'une activité physiqueen vue de perdre du poids diminueavec l'âge et l'IMC et augmenteavec le niveau d'éduca tion. En matière de stratégie nutritionnelle,40 % des femmes se contentent dediminuer leurs apports en lipides(sans diminuer l'apport caloriquetotal), ce qui peut aboutir à uneaugmentation des apports caloriquessi la consommation de pro d u i t spauvres en lipides n'est pas limitée.On voit donc que les re c o m m a n d a t i o n sne sont que peu suivies par lessujets concernés et parfois suivies àt o rt par des sujets non concernés :l'éducation nutritionnelle a encorede beaux jours devant elle…

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