Présentation Evaluation Potential aquacole - acpfish2...

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9/14/2012 1 Documentation Cadre général de l’approche Analyse institutionnelle GIS cartographie Documentation existante Entretiens contexte Analyse des données Enquête de terrain Analyse des données Evaluation & Recommandations

Transcript of Présentation Evaluation Potential aquacole - acpfish2...

9/14/2012

1

    

Documentation

Cadre général de l’approche

Analyse institutionnelle

GIS ‐cartographie

Documentation existante

Entretiens

contexte

Analyse des données

Enquête de terrain

Analyse des données

Evaluation&

Recommandations

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Lé i l i d lProtection des habitats aquatiques. 

LÉGISLATION ET RÈGLEMENTS AQUACOLES

Législation encadrant les secteurs de la pêche et de 

l’aquaculture

q q

Appui institutionnel au secteur.

Collecte et exploitation de données sur les pêcheries.

Breuil (1999) date la législation en force d’octobre 1978. Mateo et Haughton (2003), eux citent novembre 1977. Certaines obligations reliées sont du ressort de la Surveillance, renforcement et encadrement reliées sont du ressort de la DPAQ.

,des activités.

Contrôle des technologies de transformation des produits halieutiques .

Co‐gestion en collaboration avec les pêcheurs des ressources halieutiques.

La mission de la DPAQ est  d’assurer la gestion des ressources halieutiques

    

ÉVOLUTION DES LÉGISLATIONS AQUACOLES DE PAYS DE LA SOUS‐RÉGION

MODERNISATION DES LOIS AQUACOLES

La modernisation de la loi sur l’aquaculture a été un  catalyseur de cette agro‐industrie dans la plupart des pays producteurs de la région.

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50000

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Production aquacole HONDURAS

PRODUCTIONS AQUACOLES DANS LA SOUS‐RÉGION

    

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Production aquacole PANAMA

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Mi à j d l lé i l i

Les travaux du projet FAO TCP/HAI/4509 Tavares De Pinho datant de 1986 démontraient les insuffisances, les lacunes et 

LÉGISLATION ET RÈGLEMENTS AQUACOLES

Mise à jour de la législation incohérences de la loi actuelle.

Une revue des textes portant sur la législation des pêches et de l’aquaculture, a été réalisée en 2001. 

Les autorités pourraient avoir des difficultés à les mettre en application. (FAO)

Malgré l’importance cruciale de cette démarche, la révision et l’actualisation de la législation ne sont toujours pas finalisées. Le Gouvernement haïtien n'a pas encore 

entériné une politique nationale de la pêche. 

Les travaux, «The Caribbean commonFisheries Policy» devraient permettre d’accélérer la mise en œuvre d’une nouvelle législation.

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Période Bailleur/Opérateur Localisation Type de projet

HISTORIQUE DE L’AQUACULTURE À HAÏTI

    

LISTE PARTIELLE DES PROJETS AQUACOLES À HAÏTI

Période Bailleur/Opérateur Localisation Type de projet1950‐1954 FAO Damien Assistance technique

1950‐1955 FAO Zone rurale PAP Vulgarisation/Production

1971, 1973 et 1978 USAID Damien Formulation de projet de relance

1971 actuel Communautés religieuses/ONGs Diversifiée Vulgarisation/Production

1971 Limonade Vulgarisation/Production

1978 ONG Protos(Belgique) Fort‐Liberté Vulgarisation/Production

Années 80 ONGs, communautés religieuses Vialet Vulgarisation/Production

Années 81 ONGs, communautés religieuses Christianville Vulgarisation/Production

Années 82 ONGs, communautés religieuses île de la Gonave Vulgarisation/Production

Années 83 ONGs, communautés religieuses Chambellan Vulgarisation/Production

Années 80 ONGs, communautés religieuses Gébeau Vulgarisation/Production

1984 FAO P S dé É l i d é i l1984 FAO Pont Sondé Écloserie de portée nationale

1988 FAO, communautés religieuses, Ongs Christianville Ass i s tance  technique/station  piscicole

1988 et plus FAO, communautés religieuses, Ongs Petite place Cazeau Ass is tance  technique/station  piscicole

1988 et plus FAO, communautés religieuses, Ongs Petite rivière à Nippes Ass i s tance  technique/station  piscicole

1988 et plus FAO, communautés religieuses, Ongs Saut‐d'Eau Ass is tance  technique/station  piscicole

1988 et plus FAO, communautés religieuses, Ongs Duparc Ass i s tance  technique/station  piscicole

1988 FAO Diversifiée Introduction d'espèces1988‐2000 FAO 12 régions Vulgarisation/Production1988‐2000 FAO 12 régions 980 éleveurs, étangs 80 m21988‐2000 FAO 12 régions Formation 6 cadres

Période Bailleur/Opérateur Localisation Type de projet1988‐2000 FAO 12 régions 12 voyages d'étude de 2551 stagiaires‐jours

    

HISTORIQUE DE L’AQUACULTURE À HAÏTI

LISTE PARTIELLE DES PROJETS AQUACOLES À HAÏTI

1988‐2000 FAO 12 régions Formation (3) opérateurs machinerie lourde1992 FAO/Privé/USAID Petites rivière à Nippes Appui à réalisation 2 fermes commerciales1992 FAO/Privé/USAID Plaine du cul de sac Appui à réalisation 1 ferme commerciale1987 Coopération canadienne/Fonds privés Grande Saline Étude de faisabilité1987 Coopération canadienne/Fonds privés Estère Étude de faisabilité1997 Rotary Club/Caribbean Harvest Fisheries Trois Rigoles Ferme de démonstration commercialeAnnées 90, actuel Assistance technique cubaine Pont Sondé Techniciens en poste à l'écloserie et 1987‐1990 N/D Retenues d'eau 1996‐1999 et actuel PNUD/UE Lacs collinaires 1999‐2001 PNUD/UE Nord‐Est Lacs collinaires 2002‐2004 FAO South and Artibonite Small‐scale aquaculture 2005 2007 Canadian Cooperation Central Department Integrated fish farming project2005‐2007 Canadian Cooperation Central Department Integrated fish farming project 2005‐2006 FAO and OPEC South and Artibonite DepartmentActuel ONG américaine Fond parisien Étangs en cimentActuel Opération Blessing Croix des Bouquets Bassins bâchés aqua intensive Actuel Taino Aquaculture, S.A Lac Azuei Cages flottantes2006 Caribbean Harvest Fisheries Croix des Bouquets Écloserie et cages flottantes2010 Partners in Health/Clinton Global Initiative Boucan Carré Écloserie 2011‐2012 Clinton Global Initiative/Operation Blessing  Lac de Peligre Cages flottantesActuel Entrepreneur haïtien‐américain et un  Sheridan proche Leogan Étangs de terre2009 Food for the Poor ICDF Petit étang Miragoâne Cages flotantes2006‐2011 Coopération française Lac Azuei PRODESELA

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HISTORIQUE DE L’AQUACULTURE À HAÏTI

PRODUCTION AQUACOLE  À HAÏTI

Sources : MARNDR, W. Célestin, FAO. Dr Badio (com personelle)

Les différentes informations font varier la production actuelle entre 200 t/an et 600 t/an.(mais sans données collectées régulièrement)

GIS Modelling

x

y

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GIS ModellingINTERSECTSELECT

UNIONBUFFER

Où un des éléments est sélectionné Où un facteur doit être sélectionné

Où une zone peut être sélectionnée autour d’un facteur

Où au moins un facteur doit être sélectionné

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Zones de plaines

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Zones avec accès à l’eau

Zones argileuses

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Zones agricoles irriguées et zones à vocation non agricoles

Zones favorables

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Zones protégées; zones urbaines + industrielles ; aéroports/ports

Zones à risques d’érosion accélérée

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Zones à risques de crues

Agrégation des zones non favorables

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Zones favorables finales

Identification des facteurs affectant le potentiel aquacoleL’enquête de terrain

    

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Les sites visités lors de l’enquête

    

Tableau 1 : Nombre de sites visités. 

Structure / type de plan d'eau Nombre de sites Structure / type de plan d'eau Nombre de sites

Les 141 sites visités

 Tableau 2 : Nombre de sites visités par département

Structure / type de plan d eau Nombre de sites Structure / type de plan d eau Nombre de sites

Etangs de terre  63  Etangs naturels  9 

Etangs en ciment  16  Lacs collinaires  29 

Cages flottantes  4  Lacs naturels  6 

Bassins circulaires  2  Lagons  2 

Etangs bachés  1  Plans d’eau naturels  2 

Rivières  7 

Total  141 

Tableau 2 : Nombre de sites visités par département

Départements  Nombre  Départements  Nombre 

Sud  15  Artibonite  19 

Nord  10  Sud‐Est  5 

Ouest  14  Grand'Anse  20 

Nord‐Ouest  19  Centre  26 

Nippes  7  Nord‐Est  6  

    

Productivité naturelle et production potentielle

‐ Etangs  ‐ Lac collinaires / plans d’eau naturels/ p

Indice de Productivité naturelle  ‐ Production potentielle

Qualité de l’eau  Nature du sol  0.015  ‐ 0.043 ‐ 0.123 t/ha/y

(tonne – kg / an)(indice qualitatif)

Transparente = 0.015  Limoneux = 5Faible verte = 0.043  Argileux = 4Fortement verte = 0.123  ‘terre noire’ = 3Faiblement boueuse = 0.043  Sableux = 2 Fortement boueuse = 0.015  Pierreux = 1 

 

×Surface

(Welcomme 1979; Chahuneau and Des Clers S., 1980 ; Stauch 1978ASC. 2012. AD10. MCA, 2012.JICA, Aquaculture communautaire. Haute Guinée. 2009)

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Indice de Productivité naturelle (étangs)

Production potentielle kg/an (étangs)

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Indice de Productivité naturelle (lacs et plans d’eau)

Production potentielle t/an (lacs et petits plans d’eau)

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Catégories

Indice de dynamisme d’activité aquacole

+Tableau 4. Dynamique opérationnelle estimée pour les différents sites visités durant l’enquête. Nombre

Indice de dynamisme  d’activité aquacole

Catégories Opération quotidienne  Opération ralentie  Opération discontinue Opération stoppée Sans exploitation aquacole

+Tableau 4. Dynamique opérationnelle estimée pour  les différents sites visités durant  l enquête. Nombre de sites – pourcentage  

      Dynamique opérationnelle     

      Quotidienne  Ralentie  Discontinue  Stoppée  Sans activité*  Total 

structure 

Etang terre  45%  24%  18%  14%     100% 

Etang bâché  100%              100% 

Bassin Ciment  25%  50%     25%     100% 

Cage  100%              100% 

Lac Collinaire  13%  16%  32%  3%  35%  100% 

Etang Naturel        89%     11%  100% Sans exploitation aquacole   ‐Note : * la catégorie ‘sans activité’ fait référence à certains lacs collinaires et plans d’eau naturels qui ne 

sont pas gérés.  

La théorie du changement, en théorie

Soutien i tit ti l

Capacité d’auto‐financement

    

marginalisation

institutionel

Distance 

Utilisation d’aliment aquacole

Couverture des couts de 

fonctionnementSoutien technique

Dépendant de la d ti ité

Dynamisme opérationnel

Autoproduction d’aliments sur 

site

frictionnelle du BAC

Accès a l’énergie

productivité naturelle

Accès  aux alevins

Accès a l’alimentation

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Indice de marginalisation géo‐institutionnelle

Distance sites ‐ BACs × Nombre de personnels qualifiés

Indice de marginalisation géo‐institutionnelle

    

Accès aux intrants

‐ Alimentation‐ Alevins

100% Accès à EDH

Source d'énergie40

Stations d’alevinage privée et publique

‐ Energie

20%

40%

60%

80%

Source d énergie

Accès à EDH

Source d'énergie

10

15

20

25

30

35

km

Fournisseur alevin (km)

Fournisseur nourriture alevin (km)

Fournisseur nourriture adultes (km)

0%

Ouest

Artib

onite

Centre

Nippes

Sud‐est

Grand

'Anse

Nord

Sud

Moyenne

 Nationale

0

5

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En pratique (ce que les données montrent)

Soutien institutionel

Utilisation d’aliment agricole

Utilisation d’aliment aquacole

0.72

‐0.20

    

Marginalisation

Distance BAC ‐ siters

Dynamisme opérationnel

C ité d’ t

Couverture des couts de 

fonctionnement

Soutien technique

Autoproduction d’aliments sur 

site

‐0.34‐0.45

‐0.49**

‐0.50*

0.99*** ‐0.57

0.39

0.67

0.85***

0.47

0.44

Capacité d’auto‐financement

Accès à l’énergie

Dépendant de la productivité naturelle‐0.43

0.67

0.15

0.38

    Indice de dynamisme  d’activité aquacole

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    Indice de marginalisation géo‐institutionnelle

    

Analyse participative du secteur – limites et contraintes

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ZONES POTENTIELLES POUR LES ÉTANGS DE TERRE

    

ZONES POTENTIELLES POUR L’ÉLEVAGE EN CAGES FLOTTANTES

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L’OBJECTIF DU MARNDR EN MATIÈRE D’AQUACULTURE

2 000 ONN S 10 ANS25 000 TONNES  sur  10 ANS En 2009, l'objectif était de 5 00 t/an. 

Le Plan 2010‐2016 augmente cet objectif à 2500 t/an.

Les investissements institutionnels nécessaires sont de plus de 32 millions US$.

Le MARNDR identifie plusieurs conditions nécessaires pour valider son objectif.

Les investissements  privés nécessaires sont évalués à 50 millions US$.

L’atteinte de cet objectif permettra l’exportation de 11 000 t sur 10 ans

    

LES DÉFIS POUR ATTEINDRE L’OBJECTIF AQUACOLE DU MARNDR

NA U S O S ACL S L t ti l l ét t t è f t tNATURE DES OBSTACLES Le potentiel  aquacole en étangs est très fortement altéré par l’érosion et ses conséquences.

Les zones potentielles pour l’aménagement d’étangs sur de grandes surfaces se superposent la plupart du temps, aux zones agricoles.

L’insécurité foncière est un obstacle important pour l’aquaculture en étangs.

Les obstacles qui se lèvent devant le développement de l’aquaculture haïtienne sont nombreux et quelques‐uns peuvent être soulevéspeuvent être soulevés d’emblée.

L’approvisionnement régulier en aliment aquacole peut présenter des difficultés.

Les besoins en eau de bonne qualité «aquacole» sont importants.

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COMPARAISON DE LA COUVERTURE VÉGÉTALE

    

Haiti ‐ Vallée l’ArtiboniteCosta‐Rica Vallée Guanacaste

    

Recommandations pour le développement durable de l’aquaculture haïtienne

QU’A N N L S L l i h ïti fi l f iè d ièQU’ATTENDENT LES INVESTISSEURS

Les lois haïtiennes fiscales, foncières, douanières protègent‐elles leurs investissements ? 

La loi spécifique à l’aquaculture est‐elle adaptée aux nouvelles exigences de cette agro‐industrie ?

Les conditions politique et sociale du pays protègent‐elles leurs investissements ?

Obtenir le maximum de certitudes(Institutionnelles, juridiques, douanières, fiscales, techniques, sociales et autres)Pouvoir prendre leurs décisions rapidement.Ces grands investisseurs passent rarement une ou des années à étudier un dossier avant de se décider. Leurs exigences se lisent souvent en 

Ils attendront des solutions concrètes aux problèmes , avant de se décider.

Les conditions bio‐physiques des sites protègent‐elles leurs investissements ? 

Vont‐ils faire assez d’argent pour accepter les risques ?

gtermes de mois.

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Recommandations pour le développement durable de l’aquaculture haïtienne

S é iStratégie institutionnelle

Le Nicaragua  a intégré le secteur au Ministère du Développement, de l’Industrie et du Commerce. 

Le Brésil a attaché le Service de la Pêche et de l’Aquaculture (SPA), directement à la Présidence.

Choix institutionnels d’autres pays de la région

D’autres pays ont choisi la Primature comme catalyseur du développement aquacole national.

    

Recommandations pour le développement durable de l’aquaculture haïtienne

S é iStratégie institutionnelle

Continuer les efforts en vue d’adapter la loi sur l’aquaculture à ses besoins spécifiques.

Collaborer aux travaux de «The Caribbeancommon Fisheries Policy».

Les démarches à effectuer

Entériner des Décrets d’application ad hoc,  respectant la loi actuelle, mais adaptés à l’aquaculture moderne.

Si la démarche est possible du point de vue juridique et légal.

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Recommandations pour le développement durable de l’aquaculture haïtienne

É d d héÉtude de marché nationale du poisson

Les différents types de produit, poisson sel, fumé, pwouasson Pépé, espèce de mer ou d’eau douce. 

Combien de tonnes/an/type. Les prix  minimaux  à toutes les étapes  des circuits commerciaux.  

Points importants de l’étude

Les produits d’aquaculture en eau douce correspondent‐ils aux goûts des consommateurs ?

    

Recommandations pour le développement durable de l’aquaculture haïtienne

C é i d A lOfficialisation du statut des ZAP qui pourrait ’i i d t t t d f hCréation de Zones Aquacoles 

Prioritaires (ZAP)s’inspirer du statut des zones franches.

Législation environnementale spécifique à l’aquaculture.

Sécurisation foncière des périmètres et des concessions.

Une ZAP est une zone clairement délimitée à l’intérieur de laquelle la production aquacole est largement favorisée par :

P é t ti d t i ti dPré‐acceptation des autorisations de productions aquacoles.

Mise en place d’infrastructures favorables à la production aquacole .

Application d’une procédure douanière adaptée aux besoins des opérateurs.

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Recommandations pour le développement durable de l’aquaculture haïtienne

C é i d A l F i l’ i i d’ i iCréation de Zones Aquacoles Prioritaires (ZAP)

Favoriser l’apparition d’une masse critique d’exploitations aquacoles.

Concentrer les investissements dans une même zone.

Augmenter et concentrer la disponibilité de main d’œuvre spécialisée en aquaculture.

Le Chili et plusieurs pays asiatiques ont adopté la même démarche (Parc aquacole, concession exclusive). Les avantages apportés par la créationapportés par la création d’une  ZAP sont : Regrouper les ressources techniques et les 

équipements spécialisés.

Optimiser de l’approvisionnement en intrants (alevins sélectionnés et aliment aquacole).

    

Recommandations pour le développement durable de l’aquaculture haïtienne

Sél i d A lSélection de Zones Aquacoles Prioritaires (ZAP)

La sélection des ZAP nécessitera une analyse rigoureuse de chacun des sites ayant été présélectionnés dans une phase préliminaire.

De la qualité de ce choix final dépendront en effet les chances de réussite durable et  la rentabilité de la production aquacole. 

Les critères de sélection finale, qui restent à définir avec précision, doivent  favoriser la pérennité des productions aquacoles espérées. 

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EXEMPLE D’UNE ZONE AQUACOLE PRIORITAIRE DANS LA VALLÉE DE L’ARTIBONITE

Localisation : Partie aval de la vallée de l’Artibonite.Zone non‐cultivée mais avec accès à l’eau d’irrigation.Superficie favorable identifiée : 100 hectares en eau, 150 hectares d’emprise.50 entrepreneurs aquacoles.Infrastructures et équipements : Centre de formation, réseau d’accès, raccordement à EDH, fabrique d’aliment et ultérieurement fabrique de glace, 50 maisons sur parcelles aquacoles etc.Infrastructures aquacoles : 1000 étangs de dimensions diverses et leur réseau d’eau.Besoins en eau : 2 renouvellement d’eau par jour, soit 2 000 000 m3 / jour.Intrants de base de l’aliment aquacole : son de riz et son de blé.Besoins en aliments aquacoles : 880 tonnes/anTaux de conversion : 2Production: 4,4 Tonne/ha/an , / /Production totale annuelle : 440 tonnes/anEmplois directs de producteurs à temps plein : 50Emplois directs à temps partiel : 400Bénéficiaires indirects : 2250 (FAO 2012.)Revenus générés : 1 280 400 US$/an

Exemple  du Plan d’Affaires. 

    

EXEMPLE D’UNE ZONE AQUACOLE PRIORITAIRE DANS LE LAC MIRAGOÂNE

Localisation : Lac MiragoâneSuperficie favorable identifiée :  4 concessions de chacune 1000 tonnes/ha/an Type : Entreprises aquacoles. 1 Joint‐Venture Brésil/Haïti yp p q

 3 concessions pour une production totale 3 000 t/an TilapiaType : Entrepreneurs aquacoles. 2 100 entrepreneurs aquacoles haïtiens production totale 1 000 t/aInfrastructures aquacoles et autres :  Écloserie, cages flottantes, Usine transformation (HACCP)Investissements : 6 000 000 US$Intrants de base de l’aliment aquacole :  Aliment aquacole Haute qualité importéBesoins en aliments aquacoles t/an :  6000Taux de conversion :  1,5Production totale annuelle t/an : 4000Emplois directs à temps plein :  214 1Emplois directs de producteurs à temps plein :  100 2Emplois directs à temps partiel :  1873 1Emplois directs à temps partiel :  800 2Bénéficiaires directs 2087 1

Exemple  du Plan d’Affaires. 

Bénéficiaires directs :  2087 1Bénéficiaires directs :  4500 2Bénéficiaires indirects :  9000 1Bénéficiaires indirects :  4500 2Total 23074Marché 3000 Filets exportés frais vers USA et Canada (équivalent poids vif)Marché 1000 Poissons entiers pour marché nationalRevenus générés  10 400 000     US$

9/14/2012

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Recommandations pour le développement durable de l’aquaculture haïtienne

C é i d’ ASK O C Créer l’intérêt d’investisseurs potentielsCréation d’un TASK FORCEAQUA‐HAÏTI

Créer l intérêt d investisseurs potentiels internationaux et nationaux privés prêts à s’associer dans l’industrie aquacole.

Obtenir des engagements d’investissements sur les ZAP, sites à fort potentiel aquacole présélectionnés.

Sa mission :LE DÉVELOPPEMENT  RAPIDE ET DURABLE DE L’AQUACULTURE 

HAÏTIENNE

Convaincre les bailleurs internationaux d’appuyer cette démarche.

présélectionnés.HAÏTIENNE

Favoriser la création d’un Fond Aquaculture Haïti, alimenté par le gouvernement et les donateurs internationaux.

Accompagner la montée en production de ces sites majeurs de production aquacole.

    

Recommandations pour le développement durable de l’aquaculture haïtienne

Ph IC é i d’ S O C Phase IConstitution du Task Force et mise en opération.

Phase IIActivités préalables à la promotion internationale du potentiel aquacole haïtien.

Phase IIIContact avec les investisseurs potentiels mondiaux et promotion du potentiel aquacole haïtien.

Il est proposé que le CFI soit responsable de la mise en œuvre de cette stratégie.

Création d’un TASK FORCEAQUA‐HAÏTI

Phase IVSélection des projets admissibles aux garanties de prêts.

Phase VDébut des investissements et de la production.