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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP Financé par l’Union européenne Présentation des projets financés par le Programme ACP Cultures+

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Présentationdes projets financés par le Programme ACP Cultures+

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Editeur: Secrétariat ACPRédacteur en chef: Michèle Dominique Raymond, Sous-Secrétaire Générale en charge des Questions politiques et du Développement humain au secrétariat ACPProduction: ECO3 Cette publication a été produite par le Secrétariat ACP avec le support financier de l’Union européenne.Le contenu de cette publication est la seule responsabilité des auteurs et ne peut en aucun cas refléterles opinions du Secrétariat ACP ou de l’Union européenne.

Copyright: Secrétariat ACP 2015

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Tabledes matières

TITRE DE L’ACTION BÉNÉFICIAIRE SECTEUR PAGE

3i Institut des Arts de Diffusion (IAD) formation 7

ACP 3D Institut Africain de Management (IAM) formation/professionnalisation 9

ACP Street Libraries - Culture for All Fraunhofer Portugal distribution 11

Africadoc Production Ardèche Images formation 13

AfricaFilm.tv - Mobicine Idmage distribution/promotion 15

African Music Development Programme Conseil International de la Musique formation 17

AfriCAP 2016 CRAterre - Centre international de la construction en terre

formation 19

Afriqu'Anim'Action Studio Malembe Maa formation/professionnalisation 21

Afrique en Doc Doc Net distribution 23

Capital numérique Organisation Internationale de la Francophonie (OIF)

distribution 25

Caribbean Film Mart and the Virtual Marketplace

Trinidad and Tobago Film Festival Company Ltd.

distribution 27

Circuit Art'Mattend Association Culturelle Kadam-Kadam distribution 29

Cristo Rey Les Films de l'Astre production 31

Cultural Festivals: Sustaining Man and the Biosphere

Cobiana Communications distribution 33

Culture Works Connections Visiting Arts distribution 35

Dakar Trottoirs Mediatik Communication production 37

Development and Implementation of Mokolo Goethe Institut distribution 39

Digital United ACP Buni Media Ltd distribution 41

Docusound COL’Or Onlus - Camminiamo Oltre L'ORizzonte

formation/professionnalisation 43

Enhancing the Pacific Cultural Industries: Fiji, Samoa and Solomon Islands

Secretariat of the Pacific Community réglementation 45

Facilitating the Development and Growth of the Culture & Arts Sector under the EU-ECOWAS Economic Partnership Agreement

Centre for Cultural and African Studies - Kwame Nkrumah University of Science & Technology

formation 47

Festival Africa Fête Itinérant Tringa Musiques et Développement création/production 49

Grigris Goï Goï production 51

International Images Film Festival for Women Women Filmmakers of Zimbabwe distribution 53

Internationalising Kilimanjaro Film Institute Kilimanjaro Film Institute formation 55

Jambula Tree Big World Cinema production 57

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TITRE DE L’ACTION BÉNÉFICIAIRE SECTEUR PAGE

Ladji Nyé La Chauve-souris production 59-62

Carte des bénéficiaires 60-61

Lamb Gloria Films Productions production 63

L'Archipel des cinémas Île Courts-Festival Porteurs d'Images distribution 65

Littafcar.org Coopération par l’Education et la Culture (CEC)

formation/professionnalisation 67

L'œil du cyclone Abissia Productions production 69

Lonbraz Kann Cameleon compagnie Ltée production 71

Maisha Film Lab - Regional Screenwriting Labs

Maisha Foundation LTD formation 73

Meurtre à Pacot Velvet Film production 75

Mozambique: From War and Peace Promarte LDA production 77

Music Bridges: Interludio Amongst Pacific, Africa and Europe

Coordinamento delle Organizzazioni per il Servizio Volontario (COSV)

distribution/promotion 79

N.A.T. Network for African Talents Fondazione Ravenna Manifestazioni distribution/promotion 81

Our Madness Papaveronoir Films Universal production 83

Pamoja Studios Kabako création/production 85

Pan! L'Odyssée Africaine Maturity Music Limited production 87

Professional series : cycle de training pour la professionalisation de la fabrication de séries TV africaines

Transtélé Canal France International (CFI) formation/professionnalisation 89

P-STAGE: Portuguese-Speaking Theatre Actors Gather Energies

Cena Lusofona création/production 91

Qui parle de vaincre? Athénaïse production 93

Run Wassakara Productions production 95

Salon International de la Musique Africaine (SIMA)

Circul’A Bema- Bureau Export de la Musique Africaine

distribution/promotion 97

Sparring Partners: Supporting Young Video Artists by Development of Opportunities and Network

GVC Onlus (Gruppo di volontariato civile) formation 99

Strengthening of Mozambican Cultural Industries Through Capacity-Building and Enhancement of Legal Framework

Ministry of Culture of Mozambique formation 101

Structural Support to the Cultural Sector in Kenya and Tanzania - Art Against Poverty

Comitato Europeo per la Formazione e l’Agricoltura (CEFA)

formation 103

Sudplanete Association Africultures distribution/promotion 105

The "3D" Distribution Project Caribbean Tales Worldwide distribution 107

Thom Bila Productions production 109

Tilgré Espace Culturel Gambidi formation 111

Tourisme autour des sites de la traite, de l'esclavage et de leurs mémoires (TOSTEM)

Les Anneaux de la Mémoire distribution 113

Traditional Music Oficina de Courela Associaçao formation 115

Une Industrie culturelle en développement : l’architecture en terre

Comitato Internazionale per lo Sviluppo dei Popoli (CISP)

distribution/promotion 117

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Introduction

ACPCultures+ Programme ACP/UE de soutien aux secteurs culturels ACP (10ème FED)

Parier sur la culture, c’est parier sur le futur et sur la jeunesse. La culture a démontré qu’elle n’est pas un coût mais un investis-sement d’avenir à multiples dimensions : individuelles et collectives, économiques, sociales et territoriales. Parier sur la culture, c’est aussi parier sur un secteur en forte croissance. Les chiffres sont (de plus en plus) convaincants. Rien qu’en Europe, les secteurs culturels représentent 536 Mds€ de revenus, soit 4,2 % du PIB de l’Union européenne.

Les pays ACP disposent d’un avantage comparatif par rapport aux autres régions du monde puisque la matière première de la culture est le talent, source inépuisable et sans cesse renouvelée. Au-delà du PIB culturel, le secteur assure un bassin d’emplois (en croissance), pour l’essentiel non délocalisable. Le Programme vise donc à mettre en valeur ces talents et les expressions culturelles ACP, à soutenir un accès aux marchés pour les œuvres et les professionnels des Etats ACP, à renforcer les capacités des opérateurs et à favoriser les partenariats intra-ACP et ACP-UE.

L’objectif fondamental du programme ACPCultures+ est de préserver la diversité culturelle, tout en luttant contre la pauvreté en rendant viable et pérenne les industries culturelles des pays ACP.

Les industries créatives étant non seulement un moyen d’expression culturelle et de dialogue interculturel mais également un outil du développement socio-économique des régions ACP, le Programme soutient de nombreux projets dans tous les domaines de la culture, y compris le cinéma et l’audiovisuel.

Sur les €30 millions en dotation du Programme, €22.270.000 sont utilisés pour financer 55 projets. Trente-trois concernent le cinéma et l’audiovisuel et 22, les autres industries culturelles. Ces projets sont mis en œuvre dans une soixantaine de pays ACP par plus de 200 opérateurs culturels travaillant en partenariat.

Dix-huit actions relèvent de la distribution, de la diffusion et de la promotion de biens et services culturels, notamment par le biais de festivals et de plateformes numériques en ligne ; 18 ont trait au secteur de la formation ; 18 concernent la production d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles et 1 projet se rapporte au renforcement de la réglementation du secteur culturel.

Grâce à ces projets, la mise en réseau des opérateurs et la diffusion des œuvres ACP a été renforcée, avec notamment l’appui des NTIC (plateformes numériques, sites internet). D’une manière générale, les projets soutenus contribuent à la valorisation et à la circulation des œuvres et du patrimoine ACP (musique, danse, cinéma, théâtre, littérature, architecture) ainsi qu’à la professionnalisation du secteur.

Ces résultats font l’objet d’une promotion continue dans le cadre du site Internet www.acpcultures+.eu qui relaie l’actualité des projets à travers la publication régulière d’interviews, de galeries photos, de vidéos ainsi que l’envoi de Flashnews aux 15 000 contacts de la base de données. Le site promeut par ailleurs les différentes opportunités pour les opérateurs culturels ACP (concours, bourses, appels à candidatures, etc.), partage les bonnes pratiques et se fait l’écho des initiatives portées ou soutenues par les décideurs politiques ACP.

Outre le financement de projets, le Programme a également pour mission d’œuvrer à l’amélioration du cadre réglementaire et des politiques culturelles des Etats du Groupe ACP en mettant à la disposition des décideurs politiques études ciblées, ana-lyses et recommandations.

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Lesprojets

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2013/328426. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Formation audiovisuelle

DisciplineProduction cinématographique

Chef de file Institut des Arts de Diffusion (IAD), Belgique

Partenaires Institut Supérieur des Métiers de l’Audiovisuel (ISMA), BéninInstitut National de la Poste, des Technologies de l’Information et de la Communication (INPTIC), Gabon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 30 mois12/12/2013 - 11/06/2016

Budget total : 492,745.70 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 394,196.56 EUR (80%)

Lieu de l’action : Gabon, Bénin

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

3iFormation audiovisuelle au Bénin et au Gabon

L’objectif du projet 3i est de renforcer la formation initiale aux métiers de l’audiovisuel au Bénin et au Gabon. En effet, les programmes de formation des jeunes écoles d’audio-visuel de ces pays pêchent souvent par un excès de pédagogie académique classique mettant trop de poids sur les connaissances et acquis théoriques aux dépends de la pratique. Ceci grève fortement les chances des jeunes diplômés de s’insérer dans le secteur audiovisuel à la sortie de leurs études, nuit à la qualité des œuvres audiovisuelles produites par les structures locales et constitue un frein à l‘émergence d’une production audiovisuelle concurrentielle susceptible d’être exportée dans le reste du monde. Cette inadéquation de la formation constitue également un frein à la valorisation des identités culturelles des pays ACP, les chaînes de télévisions ACP consacrant une part importante de leur programmation aux productions occidentales, latino-américaines ou asiatiques. 3 instituts d’enseignement supérieur en audiovisuel et/ou communication, l’ISMA au Bénin, l’INPTIC au Gabon et l’IAD en Belgique, ont donc créé un partenariat visant à mettre sur pied une formation artistique et professionnelle répondant aux attentes de l’industrie audiovisuelle. Le partenariat, mis en place dès 2011 entre l’ISMA et l’IAD, porte sur l’or-ganisation et l’encadrement de modules articulés autour de la réalisation concrète d’un projet audiovisuel et le travail en équipe. L’IAD apporte son expérience et son savoir-faire pour mener à bien l’intégration de cette pédagogie qu’il pratique depuis 52 ans dans les cursus de formation de l’ISMA et de l’INPTIC.

Les bénéficiaires du projetLes professeurs et les responsables académiques des instituts, les étudiants ; les employeurs de l’industrie audiovisuelle, les artistes/créateurs du secteur audiovisuel, le public de cinéma et de télévision dans les pays ACP qui auront accès à des productions locales de qualité.

Les résultats attendus- L’élaboration d’un programme d’études de Baccalauréat et de Master axé sur la pédago-

gie du projet au sein de 2 instituts d’enseignements supérieurs aux métiers de l’audiovi-suel et situés dans 2 régions ACP, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale ;

- La formation initiale des étudiants qui, à côté des cours généraux, techniques et travaux pratiques, sont immédiatement mis en situation d’apprendre à utiliser ces enseignements dans le cadre d’ateliers consacrés à la réalisation en équipe d’un projet audiovisuel. A la fin de chaque année de formation, tous les étudiants disposent d’un produit concret et fini (un projet audiovisuel) et de compétences pratiques, techniques et artistiques dans la filière choisie ;

- L’amélioration de la convergence et l’enrichissement des programmes d’études entre les 3 instituts afin de favoriser, à terme, la mobilité entre les étudiants et la réalisation de coproductions nord-sud et sud-sud.

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FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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WWW.ACPCULTURESPLUS.EU

© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Contact Nathalie DegimbeInstitut des Arts de Diffusion77 rue des Wallons1348 Louvain-la-Neuve, BelgiqueTél: +32 1 [email protected]

Les activités du projet- Atelier de formation continue à l’ISMA à la pédagogie du projet avec les responsables

pédagogiques INPTIC/ISMA/IAD (séminaire de sensibilisation, atelier de planification pédagogique) ;

- Elaboration des programmes BA et MA par les responsables pédagogiques des 3 instituts ;- 18 modules de pratique artistique et technique et 10 cours théoriques couvrant la chaîne

de production d’un film à l’ISMA et à l’INPTIC (pendant 2 années académiques) ;- Evaluation des modules et adaptation des programmes sur base des résultats obtenus

(pour chaque module et chaque année).

La durabilité de l’actionL’intégration de la pédagogie du projet dans les programmes de formation à l’ISMA et l’INPTIC, 2 instituts bien établis et reconnus en Afrique centrale et Afrique de l’Ouest, va renforcer la qualité de la formation initiale en audiovisuel et contribuer ainsi à la notoriété de ces établissements qui pourront poursuivre durablement l’objectif de l’Action 3i : former des jeunes pour qu’ils acquièrent les compétences et les qualifications artistiques, techniques et professionnelles directement valorisables dans le secteur des médias et dans l’industrie audiovisuelle. Cette dynamique va également participer à la consolidation et à l’essor d’une industrie audiovisuelle au Bénin et au Gabon car les étudiants qui sont formés à l’INPTIC, l’ISMA et l’IAD sont les professionnels et pédagogues de demain.

L’investissement dans une formation audiovisuelle de qualité qui respecte un équilibre rigou-reux entre création artistique et maîtrise technique, va contribuer à la création de pôles d’excellence qui développeront un capital humain susceptible de renforcer la capacité de production d’œuvres audiovisuelles dans les pays ACP tout en promouvant la diversité des identités culturelles et le dialogue interculturel. La mise en place d’un plan d’investissement raisonnable en matériel didactique permettra aux écoles d’enseigner les métiers de l’audio-visuel sur le long terme.

Le projet devrait enfin motiver les autorités gouvernementales en charge de l’enseignement supérieur du Bénin et du Gabon à adopter une nouvelle orientation des principes péda-gogiques basés sur la pédagogie du projet dont l’Action 3i aurait prouvé l’efficience, pour asseoir les bases de l’enseignement supérieur en ce qui concerne la formation aux métiers de l’audiovisuel.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2012/291899. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Formation/professionnalisation

DisciplineAnimation 3D

Chef de file Institut Africain de Management (IAM), Sénégal

Partenaires Rozifilms, MadagascarPeople TV, France. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 36 mois11/09/2012 - 10/09/2015

Budget total : 550,239.27 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 399,474.00 EUR (72.60%)

Lieu de l’action : Sénégal

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

ACP 3DFormation de jeunes réalisateurs à l’animation 3D

Les techniques d’animation 2D ou 3D sont largement utilisées à tous les niveaux de la chaîne de production audiovisuelle, que ce soit dans le domaine du long métrage, de la publicité, de la télévision ou même dans le domaine institutionnel. La maîtrise de ces tech-niques est devenue indispensable à toute industrie audiovisuelle nationale ou régionale au risque de devoir faire appel à des prestataires extérieurs ou à prendre du retard par rapport à d’autres pays ou régions. Or si une filière de production d’images en 2D existe ou se développe au sein de certains pays ACP, en revanche les techniques de l’animation 3D sont encore peu maîtrisées et développées, notamment en raison d’un manque de structures de formation équipées des technologies d’animation nécessaires et d’un déficit d’enseignants. Ainsi, dans ce marché en plein développement, le collectif ACP 3D s’est fixé pour objectif la formation de réalisateurs et d’animateurs 3D afin de pouvoir répondre à la demande de production de films d’animation en 3D dans les pays ACP. L’objectif premier est de per-mettre de satisfaire les besoins africains en matière d’animation 3D mais aussi, à terme, de gagner des parts de marché vers d’autres pays et notamment européens (en raison des liens historiques liant les deux continents). Le projet ACP 3D se propose de mettre en place une structure intégrant les étapes indispensables au succès de cet objectif : la formation de professionnels, la réalisation d’une série utilisant les différentes techniques de l’animation 3D et la pérennisation de cette formation. Avec comme objectif final, que les ACP occupent à moyen terme une place prépondérante sur le marché de l’animation 3D, tant d’un point de vue artistique, technique que commercial. Pour atteindre cet objectif, le projet, porté par l’Institut Africain de Management (IAM), l’un des pôles majeurs de formation au mana-gement en Afrique de l’Ouest, est mis en œuvre dans le cadre d’un partenariat Nord-Sud et Sud-Sud réunissant des compétences complémentaires : formation et transmission de savoirs, techniques d’animation, compétences artistiques et production audiovisuelle.

Les bénéficiaires du projetLes jeunes ayant un niveau baccalauréat originaires des Etats ACP, les industries audiovi-suelles des pays ACP.

Les résultats attendusCréer une filière de production 3D dans les ACP.

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FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Contact Abdoulaye FallIAM7606 Mermoz Dakar FannSénégalTél : +221 338693636 +33 1 49 48 63 [email protected] http://groupeiam.com

Les activités du projet- Préparation pédagogique et technique ; - Recrutement des candidats : appel à candidatures (diffusion des messages inclus dans

les émissions «Business Africa » et « Initiative Africa » produites par le partenaire « People TV » et diffusées par plus de 50 chaînes nationales africaines et envoi de dossiers de candidatures aux directeurs généraux et directeurs des ressources humaines des prin-cipales chaînes de télévision des Etats ACP, syndicats professionnels audiovisuels et informatiques de ces mêmes Etats ainsi qu’aux directeurs et responsables des études des écoles professionnelles en informatique et audiovisuel) ; sélection des candidats sur dossier, test et entretien ;

- Formation aux techniques les plus récentes de l’animation 3D et à la création artistique associée des 10 candidats sélectionnés originaires de différents Etats ACP : 2 sessions (9 mois) réparties sur 2 années, incluant un stage et une spécialisation, formation sanc-tionnée par un diplôme reconnu par un collège de professionnels.

La durabilité de l’actionA l’issue de la formation de la première promotion, une Junior Entreprise sera créée, et offrira un emploi à certains (voire à tous) des étudiants formés. Elle aura pour objectif de démarcher les clients potentiels et de proposer des prestations dans le domaine de l’ani-mation 3D, créant ainsi une filière de production de films en animation 3D à l’échelle des pays ACP.

Par ailleurs, le projet prévoit de lancer des actions de communication en direction des chaînes de télévision, des sociétés de production et des sociétés de jeux vidéo des Etats ACP dès le début de la première année de formation. Le but de ces actions sera de pro-mouvoir le projet ACP 3D et de le faire connaître notamment aux responsables techniques et de programmes de ces entreprises. L’objectif est double : fournir une source d’informa-tion aux journaux télévisés des chaînes et pérenniser la formation ACP 3D. Ainsi la deu-xième promotion devrait être financée par les chaînes et sociétés intéressées à avoir leur personnel formé. Cette promotion profitera des structures et du matériel mis en place pour la première promotion ainsi que du programme pédagogique existant qui sera affiné. La formation ACP 3D sera également intégrée aux cursus proposés par IAM.

Le projet aura également des effets durables grâce à la formation de formateurs capables de démultiplier les compétences des ACP dans ce domaine et de rendre pérenne l’action envisagée. Les formateurs seront choisis à la fin des deux premières années sur des cri-tères de compétences techniques et artistiques, mais aussi de capacités pédagogiques à transmettre les savoirs.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2013/328445. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Distribution

DisciplineLittérature/traditions orales (héritage)

Chef de file Fraunhofer Portugal

Partenaires MSFT Software para microcomputadores LDA, PortugalVolunteer Partnerships for West Africa (VPWA), GhanaAppui Solidaire pour le Renforcement de l’Aide au Développement (ASRAD), CamerounYouth Crime Watch of Liberia (YCWL), Libéria

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

ACP STREET LIBRARIES CULTURE FOR ALLDes bibliothèques de rue au Ghana, au Libéria, au Cameroun et au Mozambique pour protéger et promouvoir la littérature, les artéfacts et les traditions orales des pays ACPLes quatre pays concernés par le projet jouissent de traditions culturelles riches et diver-sifiées. Pourtant, les artistes et les entrepreneurs culturels sont limités dans leurs moyens pour diffuser la culture. Il faut donc s’attaquer à des problèmes tels que le besoin d’assurer un meilleur accès aux livres et aux bibliothèques, de sauvegarder les traditions culturelles, de pallier le manque d’outils de diffusion mobiles pour les biens culturels etenfin, d’assurer des possibilités de revenus ou d’entreprenariat aux artistes et aux entrepreneurs culturels. Le projet contribue au développement de la culture dans les pays ACP grâce à la création et promotion de bibliothèques de rue au Libéria, au Cameroun et au Mozambique, ainsi qu’à la modernisation de celles déjà en place au Ghana. Il se concentre sur le renforcement, la création et la production des services culturels par le truchement d’une approche inté-grée aux réseaux de distribution liés aux bibliothèques de rue et aux bases de données en ligne visant à préserver les cultures locales. Un des objectifs principaux de l’Action est la promotion et la sauvegarde en ligne du passé des pays ACP et de la culture locale (surtout en ce qui concerne la littérature, les arts visuels et la musique). En effet, l’amélioration des bases de données en ligne et la création de nouveaux outils tels que des applications pour Smartphones permettant l’accès à des forums de discussion ou des blogs en ligne qui promeuvent les activités culturelles et l’artisanat des ACP permettra aux biens et services culturels des ACP un meilleur accès aux marchés locaux, régionaux, intra-ACP, européens et internationaux. Le taux élevé de pénétration du téléphone portable dans les pays concer-nés permet d’adopter une approche décentralisée et d’entreprenariat en ce qui concerne la diffusion du matériel culturel grâce à l’utilisation de téléphones portables dans les biblio-thèques de rue. La création d’un forum en ligne et d’une plateforme de blogs accessibles grâce aux appli-cations mobiles permettra aux artistes et auteurs de faire la promotion de leurs activités et de partager leurs expériences dans les autres pays ACP. Elle permettra également de promouvoir la coopération entre artistes, professionnels et entrepreneurs du secteur culturel des pays ACP.

Les bénéficiaires du projetLes enfants, les jeunes, les entrepreneurs culturels, les professionnels de la culture, les ins-titutions culturelles, les artistes, les écoles, les bibliothèques, les décideurs politique locaux et nationaux.

Les résultats attendus- L’installation de nouvelles bibliothèques de rue au Ghana, au Libéra, au Cameroun et au

Mozambique ;- La création de nouveaux objets numériques visant à préserver les récits oraux, les chants,

les arts de la scène, etc. ;- La mise au point d’une application mobile permettant l’accès à des bases de données

existantes qui reprennent les biens culturels des communautés locales des ACP et de leurs artistes ;

- La mise au point d’une application mobile permettant d’interagir sur les forums et des blogs en ligne ainsi qu’un programme culturel pour promouvoir la culture des pays ACP et pour pouvoir en discuter ;

- La mise au point d’une application mobile et d’une plateforme web visant à aider les entrepreneurs dans la gestion physique de leurs bibliothèques de rue.

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FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Durée : 30 mois11/01/2014 - 10/07/2016

Budget total : 622,157.73 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 497,726.00 EUR (80%)

Lieu de l’action : Ghana, Libéria, Cameroun, Mozambique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Contact Carlos CarreiraAssociação Fraunhofer Portugal ResearchRua Alfredo Allen 4554200-135 Porto, PortugalTél : + 351 22 040 83 [email protected] www.fraunhofer.pt/

Les résultats attendusAugmenter le nombre de bibliothèques de rue dans les pays ACP

Le concept des bibliothèques de rue sera diffusé et développé grâce à la création de nou-velles bibliothèques de ce type au Libéria, au Cameroun, au Mozambique et à la modernisa-tion de celles qui existent déjà au Ghana. Le but est de créer toute une série de services qui pourraient être une aide dans la gestion des bibliothèques de rue. La création d’un «manuel pour les nouveaux entrepreneurs de bibliothèques de rue» est prévue. Il pourra notamment permettre de renforcer les capacités des professionnels de la culture et de promouvoir la création d’emploi dans le secteur culturel.

Augmenter le nombre de livres permettant une lecture à voix haute dans les biblio-thèques de rue des pays ACP

Le projet vise à étendre la capacité de nouvelles ou anciennes bibliothèques de rue en se servant de la dernière génération de téléphones portables et tablettes pour permettre aux enfants et aux jeunes d’écouter des contes, récits ou histoires. C’est une activité straté-gique qui prend en compte le faible taux d’alphabétisation du public cible dans certains des pays concernés par le projet. De plus, il est fort probable que certaines personnes ne parlent ou ne lisent pas les langues officielles du pays. L’Action prévoit donc d’enregistrer des souvenirs locaux et de les diffuser sous le format audio afin que le public puisse y avoir accès.

Pour augmenter le nombre de livres disponibles pour des lectures à voix haute dans les bibliothèques de rue, des livres sans droits d’auteur seront lus, enregistrés et mis en ligne sur un serveur central. Grâce à une application mobile, les utilisateurs pourront télécharger le contenu sur leurs téléphones portables ou utiliser les ressources des bibliothèques de rue (les Smartphones ou tablettes) pour écouter la version audio des livres. L’application sera mise au point selon un manuel d’interface pour utilisateurs afin d’améliorer son utilisation et de la simplifier. Elle disposera d’un design très simple et d’une aide audio, et pourra être utilisée en anglais, français, portugais et dans une langue locale du Ghana.

Durabilité du projetAméliorer les bases de données existantes concernant la culture locale des pays ACP

Il existe une vaste source de savoir populaire dans les pays africains (et autres pays ACP) où se déroule l’Action. Il peut s’agir de récits locaux ou de contes qui ne sont pas bien documentés ou conservés et qui se transmettent oralement de génération en génération. Le patrimoine culturel traditionnel, souvent transmis dans les langues locales, disparait à petit feu. Dès lors, le projet créera une base de données dans chaque pays participant pour permettre aux conteurs et aux artistes (écrivains, musiciens, peintres, artisans, etc.) d’y enregistrer leur travail et de le rendre disponible dans les bibliothèques de rue et dans d’autres réseaux de distribution culturelle en ligne. Une des conséquences sera le dévelop-pement de nouveaux objets numériques qui pourront préserver les contes, récits, chants et arts du spectacle transmis oralement.

Les solutions seront liées à SudPlanète et pourront être utilisées par les entrepreneurs locaux, les artistes et les nouvelles ou anciennes bibliothèques de rue.

Améliorer les plateformes de discussion et de coopération des pays ACP

Grâce à la création d’une communauté virtuelle où l’utilisateur pourra interagir avec des forums ou blogs, couplée à un programme numérique culturel, les artistes, les profession-nels et les entrepreneurs des secteurs culturels du Ghana, du Cameroun, du Libéria et du Mozambique pourront discuter ensemble de sujets liés à leur secteur et faire connaitre leurs manifestations culturelles, initiatives et produits sur Sudplanète et sur d’autres sites internet culturels. Le forum et les blogs seront les moteurs de la diffusion d’activités culturelles mises sur pied dans le cadre du projet Bibliothèques de rue aux ACP.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2014/337866. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Formation

DisciplineAudiovisuel

Chef de file Ardèche images, France

Partenaires Dakar Images, SénégalLes Films de l’Atelier, SénégalEndemika Films, MadagascarLumière du Monde, France. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 36 mois08/02/2014 - 07/02/2017

Budget total : 634,387.16 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 460,000.00 EUR (72.51%)

Lieu de l’action : Sénégal, Madagascar

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

AFRICADOC PRODUCTIONDe Saint-Louis à Tamatave, un programme de formation et d’accompagnement de producteurs de films documentaires de création africains

Ce projet complète et prolonge les activités mises en œuvre en Afrique depuis 2002 par Ardèche images en faveur du documentaire africain, dont notamment les Rencontres Tënk de coproduction du documentaire africain (Sénégal), devenues un rendez-vous de copro-duction incontournable du documentaire africain. Ces rencontres permettent chaque année à une trentaine de jeunes réalisateurs africains de présenter un projet de film issu des rési-dences d’écriture Africadoc menées tout au long de l’année dans différents pays. Des pro-fessionnels africains et européens (producteurs, diffuseurs et financeurs) y assistent dans le but de développer ces projets en coproduction.

Deux types d’accompagnement des producteurs indépendants de documentaires vont être mis en place dans le cadre d’AFRICADOC PRODUCTION : d’une part, un renforcement de leur formation à la production leur permettant d’exercer leur métier avec les mêmes outils et connaissances que leurs homologues européens, et d’autre part, la création, à Saint-Louis du Sénégal, d’une pépinière d’entreprises spécialisées dans la production de films documentaires.

Les producteurs, une fois formés, seront à même de fournir un accompagnement profes-sionnel en termes économiques et artistiques aux auteurs-réalisateurs de films documen-taires de création. L’Action attachera une attention particulière à ouvrir à plus de femmes l’accès au métier de la production. En outre, dans un souci de démocratisation de l’accès à l’enseignement, la formation aux fondamentaux de la production sera gratuite et prise en charge par le projet.

Les bénéficiaires du projet42 producteurs ayant encore une expérience insuffisante de la production de films docu-mentaires mais ayant déjà produit un documentaire de création, la majorité d’entre eux ayant déjà participé à une résidence d’écriture Africadoc ou aux Rencontres Tënk de copro-duction du documentaire africain ; les auteurs/réalisateurs accompagnés dans leur projet, les coproducteurs, les techniciens, les diffuseurs et les publics des films documentaires produits.

Les résultats attendus- Professionnalisation, accompagnement et renforcement de 42 producteurs originaires de

21 pays d’Afrique de l’ouest, de l’est, et centrale pour qu’ils ou elles soient capables de soutenir les auteurs en phase de développement artistique (amélioration des capacités techniques et capacités de gestion) ;

- Accompagnement de jeunes auteurs/réalisateurs dans le développement de leur projet ;- Mise en relation des professionnels de l’audiovisuel (producteurs, diffuseurs, institutions) ;- Professionnalisation et développement de la production documentaire en Afrique de

l’ouest, centrale et de l’est.

FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Contact Dominique OlierArdèche imagesLe Village07170 Lussas, FranceTél. :+33 6 16 64 78 92 +33 4 27 52 90 [email protected]

Les activités du projet- Six sessions de formation s’adressant à 42 producteurs indépendants de films documen-

taires de création, réparties sur la durée de l’Action au Sénégal (Saint-Louis) et à Mada-gascar (Tamatave) : chaque formation débutera 4 semaines avant l’une des Rencontres Tënk de coproduction du documentaire africain. La participation des producteurs et des auteurs qu’ils accompagnent aux Rencontres Tënk permettra aux auteurs de présenter leur projet devant un panel d’une cinquantaine de producteurs, de diffuseurs, d’institu-tionnels et de journalistes d’Europe et d’Afrique. Lors de la formation, les producteurs auront l’occasion de rencontrer un certain nombre de responsables de Centres Nationaux de la Cinématographie (CNC) ;

- Mise en place d’une pépinière d’entreprises de production audiovisuelle à Saint-Louis (Sénégal) pour accompagner la création ou le développement de jeunes sociétés de production : cette structure d’accueil et d’accompagnement permettra à 6 jeunes pro-ducteurs indépendants (sélectionnés parmi les producteurs ayant suivi la formation) de développer et concrétiser leurs projets de films ;

- Constitution d’un répertoire des sociétés de production de films documentaires à l’échelle de l’Afrique de l’ouest, centrale et de l’est. Cet outil constitué tout au long de l’Action rassemblera les données sur l’ensemble des producteurs participant au programme de formation, et sur des producteurs expérimentés. Ce répertoire permettra de faire paraître sur un même support et de rendre plus accessible le réseau des producteurs indépen-dants de films documentaires de création.

La durabilité de l’actionL’Action permettra la professionnalisation de 42 producteurs indépendants africains et de 42 auteurs-réalisateurs et, par ce biais, favorisera la production de 42 documentaires, qui générera des emplois. En outre, les producteurs formés pourront à leur tour partager leur expérience avec les professionnels du secteur.

Le projet devrait permettre la constitution d’un groupe de professionnels capables de conseiller et de peser sur les décisions publiques de leurs Etats et fédération d’Etats (UEMOA, CEDEAO, COI). La réflexion entamée par ces professionnels pendant la mise en œuvre du projet va nourrir leur plaidoyer pour la mise en place de CNC dans chacun de leurs pays, la création et le développement de fonds de soutien paritaire (pour une transpa-rence des décisions et des aides) et de sociétés d’auteurs permettant aux auteurs africains de toucher une rémunération pour la diffusion de leurs œuvres.

Les réunions annuelles des professionnels de la diffusion (salles de cinéma, cinémas itiné-rants, festivals, télévisions publiques ou privées) organisées dans le cadre du projet vont favoriser, sur le long terme, une réflexion commune sur les moyens financiers et straté-giques à mobiliser pour une diffusion plus large et concertée du film documentaire africain.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2012/291908. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Distribution

Chef de file IDmage, France

Partenaires Studio Sankara, SénégalSarama Films, MaliMwem, HaïtiAl Tarab, Espagne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 24 mois30/06/2012 – 29/06/2014

Budget total : 1,000,000.00 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 800,000.00 EUR (80%)

Lieu de l’action : Sénégal, Mali, Haïti, France, Espagne

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

AFRICAFILMS.TV -MOBICINE+Plateforme VOD de films africains et caribéens et projections mobiles au Sénégal et au Mali

A l’heure actuelle, la diffusion du cinéma africain et caribéen (soit moins de 0,1% des mar-chés audiovisuels du Nord tous supports confondus) n’est pas assurée correctement : les salles de cinéma ont quasiment disparu en Afrique, le marché pirate s’est développé de manière endémique, les documentaristes africains n’ont pas de marché, l’achat de droits pour la diffusion numérique est le fait de grandes multinationales et de géants de la télé-phonie mobile. Face à ce constat, AfricaFilms.tv – mobiCINE+ a pour objectif de créer des canaux durables de distribution payante pour les producteurs de films ACP en direction des publics ACP et ainsi de faire renaître une filière de distribution de films dans les pays d’Afrique et de la Caraïbe où elle a été totalement déstructurée. Ce projet s’inscrit dans la continuité de l’initiative financée dans le cadre du programme ACPFilms du 9ème FED qui a permis la création d’une plateforme dynamique de vidéo-à-la-demande de films africains. L’Action vise à consolider ce qui a été amorcé, à renforcer la pénétration de la plateforme en Afrique et à l’étendre à la Caraïbe. Le projet englobe 2 initiatives complémentaires mais distinctes : la première plateforme de téléchargement légal payant - VOD - pilotée depuis l’Afrique et gérée selon une philosophie équitable et ‘’coopérative’’ (africafilmstv) ; un cir-cuit de projection légal utilisant des triporteurs pour retrouver un public disparu, en test à Bamako et Dakar (mobiCINE). Les 2 initiatives ont pour socle commun un outil unique de gestion de droits qui garantit une traçabilité des fichiers-films et de leur exploitation. Par une série de nouvelles activités (développement de fonctionnalités, extension du projet mobi-CINE, ouverture vers les Caraïbes), ce second volet doit contribuer à renforcer la diffusion et la rémunération de la production audiovisuelle ACP par voie numérique. Il devrait également valider la viabilité du modèle économique de mobiCINE, sa capacité à être exporté dans d’autres pays ACP, tout en offrant un loisir de qualité, pariant sur la proximité.

Les bénéficiaires du projetLes ayants droit ACP et par extension tous les professionnels de l’audiovisuel ACP qui bénéficieraient d’une augmentation des ressources filière et les nouveaux professionnels de l’exploitation ACP ; le public populaire ACP, extensible en cas de succès du modèle aux populations de nombreux centres urbains ACP ; les populations connectées intéres-sées par une offre ACP, légale et en ligne.

Les résultats attendus- Renforcement technique d’AfricaFilms.tv ;- Augmentation du public touché et des revenus rapportés aux ayants droit ACP par

AfricaFilms.tv ;- Validation du modèle économique mobiCINE et son extension à d’autres villes des

2 pays-test ;- Préparation de l’extension ACP de mobiCINE ;- Intégration de la Caraïbe aux 2 volets, en renforçant tant la diffusion locale que le rayon-

nement international de ses films.

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FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Contact Enrico ChiesaIDmage8 rue Lemercier 75017 Paris, FranceTél : +33 950302594 +33 6 07 15 73 07 +221 77 261 6431 enrico.chiesa@idmage.frwww.idmage.frwww.AfricaFilms.tvwww.mobiCINE.org

Les activités du projet- Numérisation et stockage des œuvres notamment d’Afrique centrale et orientale, et de

la Caraïbe ; développement des fonctionnalités nécessaires pour de nouveaux canaux (IPTV au Nord, internet mobile en Afrique), intégration de nouvelles solutions de paiement, d’abonnement, de langues, d’interactivité, etc. ;

- Référencement de la plateforme auprès d’opérateurs d’IPTV/bouquets satellites /web mobile local ;

- Proposition d’une gamme d’abonnements et offres promotionnelles ; ajout d’une version espagnole du site incluant des sous-titres dans cette langue ; mise en place de parte-nariats avec WikiAfrica, Africultures, etc. afin d’améliorer le référencement du site; déve-loppement d’une communication intensive, surtout online (sites ‘’afro’’/réseaux sociaux), notamment au travers d’outils de dissémination du site (‘’widgets’’) ;

- Organisation de 6 000 projections mobiles, notamment auprès du public scolaire, à Dakar et à Bamako; expérimentation de mobiCINE hors des capitales des pays en test (Sénégal et/ou Mali) ; évaluation de la faisabilité de mobiCINE dans une nouvelle région (a priori l’Afrique centrale) ; élaboration d’un système de financement alternatif permettant des extensions nationales sans apport public majoritaire ;

- Etude de faisabilité en Haïti et mise en place d’une unité inspirée de mobiCINE pour ren-forcer le dispositif haïtien mobile Sine anba Zetoal (« cinéma sous les étoiles »).

La durabilité de l’actionAfricaFilms.tv est un catalogue voué à migrer sur autant de relais de diffusion que possible (IPTV, web mobile, sites web, chaines d’hôtels), désireux d’ajouter une offre ACP à leurs clients. MobiCINE est conçu selon une logique de prolifération via des contrats de franchise avec des opérateurs individuels ou des investisseurs plus puissants ouvrant la portée de son catalogue à de nouveaux quartiers, villes, pays ACP. L’Action crée environ 70 emplois et recrée un flux de redevances vers les sociétés de collecte de droits d’auteur (AfricaFilms.tv est le premier portail VOD basé en Afrique, qui forme une dizaine de jeunes professionnels à un métier innovant). Par l’implantation à Dakar de son pôle technique et éditorial, l’Action amorce une migration au Sud de l’e-commerce culturel. Par ailleurs, mobiCINE réinvente un métier culturel en créant un statut de franchisé intégré à l’économie formelle, visant une reconnaissance du secteur par l’Etat avec la mise en place d’une filière légale, formelle, payant des taxes et des redevances.

L’Action sensibilise les populations ACP à l’accès légal au film et amorce une pratique d’éducation à l’image dans les pays ACP (partenariat scolaire avec la Ville de Dakar) en touchant 300 000 élèves. L’appropriation ACP des outils numériques de distribution se fera grâce à une application gratuite qui permettra aux ayants droit de développer facile-ment leur propre site web de VOD ; le projet va également favoriser le développement de « l’auto-distribution » par les producteurs de films ACP : en louant les unités mobiCINE pour distribuer eux-mêmes leurs films, les producteurs ACP pourront reprendre la maîtrise de la commercialisation locale.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2013/328440. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Formation

DisciplineIndustrie musicale

Chef de file Conseil international de la musique, France

Partenaires The Technical University of Kenya, KenyaMakerere University, OugandaRegroupement des professionnels des arts et de la culture d’Afrique Centrale (RE.P.A.C.), CamerounFeux de Brazza, CongoBusara Promotions, TanzanieMusic Crossroads Malawi, MalawiAssociation Music Crossroads Southern Africa Mozambique, MozambiqueEuropean Music Council e.V., Allemagne

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

AFRICAN MUSIC DEVELOPMENT PROGRAMMESoutenir le secteur musical africain en améliorant ses capacités techniques, économiques, ses infrastructures, tout en valorisant son rôle dans la constitution des identités nationales

Les pays africains subsahariens possèdent un grand potentiel créatif. Toutefois, la profes-sionnalisation du secteur reste très limitée. Il y a peu d’opportunités de formation pour les musiciens qui souhaitent vivre de leur art ; peu de connaissances et d’expertise en matière de droits de propriété intellectuelle et d’autres questions légales ; les infrastructures sont soit difficiles d’accès soit totalement absentes ; les échanges entre pays africains et entre l’Afrique et les autres parties du monde sont insuffisants. Le Conseil international de la musique (IMC), avec son réseau mondial d’organisations musicales et son groupement régional africain, le Conseil africain pour la musique, ainsi que les partenaires du projet, représentent un capital de connaissances et d’expertise qui leur permet d’aborder conjoin-tement les défis mentionnés ci-dessus.

L’IMC Music Sector Development Program, lancé en 2008, s’inspire du principe fondateur de l’IMC : la musique contribue à la stabilité et au développement des sociétés ainsi qu’au développement humain et économique. L’African Music Development Program participe à cette vaste ambition. Ses objectifs principaux sont d’augmenter les capacités des profes-sionnels de la musique, de promouvoir les compétences interculturelles et les échanges entre professionnels africains et européens de la musique, de sensibiliser à l’importance de la musique dans le développement socio-économique des sociétés. La valeur ajoutée de l’Action réside dans son réseau de partenaires ainsi que dans la diversité des activités pro-posées. Les partenaires du projet vont coopérer avec les festivals de musiques existants sur le continent, offrant aux musiciens africains l’opportunité de jouer sur scène. Le projet orga-nisera des formations adressées aussi bien aux musiciens qu’aux institutions dans le but de renforcer à la fois les capacités professionnelles des acteurs et la gouvernance culturelle.

Les bénéficiaires du projetLes professionnels de la musique en Afrique, avec une attention spéciale portée aux jeunes étudiants en musique et en management culturel en Afrique, les départements de musique des universités africaines, les étudiants européens de musiques ou cultures du monde, les organisations africaines de la musique, le secteur professionnel de la musique, les ins-titutions académiques en Afrique, les organisations africaines de la société civile dans le domaine de la musique et les publics des festivals.

Les activités du projet- Les activités académiques (échanges d’enseignants et d’étudiants/recherche) ; - Le renforcement des capacités institutionnelles ;- La formation des professionnels de la musique ;- La diffusion, la distribution et la publication des résultats.

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FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Durée : 36 mois12/12/2013 - 11/12/2016

Budget total : 509,010.77 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 379,510.77 EUR (74.56%)

Lieu de l’action : Congo, Cameroun, Tanzanie, Malawi, Mozambique, Zimbabwe, Kenya, Ouganda, Allemagne, France. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Contact Charles HoudartInternational Music Council 1 rue de Miollis75015 Paris, FranceTel : +33 [email protected]

Les résultats attendusRésultats généraux : - La protection et la promotion des diverses expressions musicales africaines sont favorisées ;- L’accès des artistes africains aux marchés internationaux est amélioré ;- Le dialogue entre les différentes cultures musicales africaines est encouragé ;- La sensibilisation au rôle de la musique dans le développement socio-économique des

sociétés africaines est augmentée.Les activités académiques :- Des recommandations pour développer les échanges d’étudiants entre les départements

de musique des universités africaines ;- Une amélioration de la qualité de la formation professionnelle en musique et de l’ensei-

gnement de la musique ;- Le renforcement de la reconnaissance de la musique africaine, de l’enseignement de la

musique en Afrique et de la gestion de la musique africaine en Europe.La formation des professionnels de la musique :- Une amélioration de la qualité de la gestion des festivals à tous les niveaux ;- Une augmentation du nombre d’organisateurs de festivals ayant des compétences pro-

fessionnelles ;- Echanges artistiques et de bonnes pratiques en gestion entre les festivals de musique en

Afrique ;- L’optimisation de la mobilité des artistes et des œuvres artistiques sur le continent africain ;- Une amélioration du rôle et de l’efficacité des organisations musicales ;- L’établissement d’un réseau stable du Conseil africain de la musique. La diffusion, la distribution et la publication :- Une hausse de la diffusion des créations des musiciens africains ;- Une amélioration dans l’accès aux résultats des recherches, aux partitions musicales, aux

instruments et aux méthodes d’enseignement ;- Une présence accrue des professionnels de la musique africaine en Europe ;- La diffusion des résultats des pôles d’activités de l’AMDP.

La durabilité de l’actionDes partenariats durables entre les institutions privées et publiques (par exemple universités/festivals) seront établis et l’African Music Development Program sera à l’origine d’échanges et de coopération pérennes entre les différentes organisations musicales de plusieurs pays africains.

Une meilleure qualité de la formation professionnelle et de l’enseignement musical permet-tront aux professionnels de mieux faire face aux défis liés à la transformation de l’industrie musicale. Les recommandations pour les échanges d’étudiants entre les départements d’universités africaines au-delà de la durée officielle du projet, l’amélioration du rôle et de l’efficacité des organisations musicales avec de meilleures capacités de mise en réseaux et d’échanges, la reconnaissance de la musique africaine, l’enseignement de la musique et la gestion de la musique en Europe, une meilleure appréciation de la valeur de la musique dans le développement socio-économique, la protection et la promotion de diverses expressions musicales africaines constituent autant d’éléments qui favoriseront durablement les rela-tions et les échanges au niveau académique aussi bien que professionnel. De surcroît, le projet améliorera l’accès des professionnels africains de la musique au marché européen de la musique et renforcera les synergies, les capacités de défense des intérêts au niveau local et national ainsi que le dialogue interculturel.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2013/328435. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Formation

DisciplinePatrimoine

Chef de file CRAterre, France

Partenaires Association Internationale des Maires Francophones (AIMF), FranceEcole du Patrimoine Africain - EPA, BéninLes Grands Ateliers de l’Isle d’Abeau, FranceCollectivité décentralisée/Commune de Nikki, BéninMairie de Grand-Bassam, Côte d’IvoireCommune Urbaine de Télimélé, Guinée

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

AFRICAP 2016Renforcer la synergie et les capacités opérationnelles des décideurs et des acteurs du patrimoine culturel au Bénin, en Côte d’Ivoire et en Guinée

Il est aujourd’hui largement reconnu que la préservation et la valorisation du patrimoine sont des dimensions essentielles du développement et de la lutte contre la pauvreté. Toutefois, bien que l’Afrique dispose d’un important patrimoine culturel matériel et immatériel comme l’attestent plus de 75% des collectivités étudiées dans le cadre du projet européen « patri-moine et développement local », on constate un « apport limité » du patrimoine culturel en tant que levier de développement territorial, porteur de bénéfices économiques, sociaux et culturels. Cette situation s’explique d’une part par le manque de sensibilisation des déci-deurs qui portent un intérêt particulier au patrimoine mais manquent d’exemples démontrant l’apport concret du patrimoine au développement ; et d’autre part par les faibles capacités opérationnelles des acteurs du patrimoine culturel dans les projets patrimoniaux contribuant au développement local. En effet, le secteur manque d’initiatives originales et les projets soumis pour financement prennent trop peu en compte les besoins des communautés et les besoins évoqués par leurs représentants élus. Pourtant, de telles initiatives patrimoniales contribuant au développement existent mais elles sont peu diffusées et les méthodologies de leur mise en œuvre ne sont pas enseignées. Il faut également souligner le manque de capacité des autorités locales dans la maîtrise d’ouvrage patrimoniale ainsi que l’insuffisante collaboration entre décideurs-maîtres d’ouvrage et acteurs du patrimoine culturel.

AFRICAP 2016 prolonge une collaboration de long terme entre CRAterre et la majorité des partenaires, autour du renforcement des capacités des acteurs du patrimoine culturel à tra-vers le Programme « Africa 2009 » (1989-2009) ; et des autorités locales africaines à travers le programme « Patrimoine Culturel et développement local » (2010-2012).

3 axes d’intervention ont été identifiés :

- Axe 1 : Elaboration et mise en œuvre de projets pilotes démontrant la variété des pos-sibles en matière de valorisation du patrimoine pour contribuer au développement local et à la lutte contre la pauvreté ;

- Axe 2 : Renforcement des capacités opérationnelles des décideurs et acteurs du patri-moine culturel/conception et mise en œuvre des activités de sensibilisation et de formation ;

- Axe 3 : Création de synergies et mise en réseau des décideurs et acteurs du patrimoine culturel.

Les bénéficiaires du projetDans les pays accueillant le projet : les décideurs et agents chargés des actions patrimo-niales des Directions en charge du patrimoine et des ministères concernés (p.e. Urbanisme/Tourisme/Artisanat) et de leurs structures déconcentrées ; les élus, services techniques, ONG et artisans œuvrant dans le patrimoine ; les populations locales. Dans les autres pays d’Afrique francophone : les décideurs et acteurs de la culture intéressés à mettre en œuvre des projets similaires sur leur territoire.

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FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Durée : 36 mois01/01/2014 - 31/12/2016

Budget total : 625,000.00 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 500,000.00 EUR (80%)

Lieu de l’action : Bénin, Côte d’Ivoire, Guinée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Contact David GandreauCRAterreMaison Levrat, 2 rue de la ButhièreBP 53, F-38092 Villefontaine Cedex, FranceTél : +33 4 74 95 43 [email protected]

Les résultats attendus- Trois projets et politiques d’aménagement du territoire et de gestion du patrimoine contri-

buant au développement local et à la lutte contre la pauvreté ;- Une plus grande compétence dans la maîtrise d’œuvre et maîtrise d’ouvrage patrimoniale

par les acteurs culturels et les différentes autorités (locales et centrales) dans le cadre de la décentralisation (85 personnes) ;

- Un réseau d’acteurs et décideurs de la culture liés par des collaborations nationales et transfrontalières et disposant d’un guide méthodologique commun.

Les activités du projet- 3 projets in-situ, démonstratifs de la variété des possibles en matière de valorisation du

patrimoine (préparation, mise en œuvre et suivi) :- Grand-Bassam, Côte d’Ivoire : gestion des constructions et des réhabilitations dans

une ville inscrite sur la Liste du patrimoine mondial ;- Nikki, Bénin : promotion touristique et mise en place d’un système de génération de

revenus pour la gestion et la conservation du patrimoine ;- Télimélé, Guinée Conakry : mise en place d’une banque culturelle, structure liant acti-

vités muséales, activités économiques et activités sociales (6 « ateliers multi-acteurs » à l’attention des décideurs et des acteurs culturels pour informer et sensibiliser à la maîtrise d’ouvrage patrimoniale) ;

- 6 « chantiers-école » liant les activités de formation aux différentes étapes d’exécution des 3 projets in situ ;

- Réunions de parties prenantes lors des projets in situ ;- Définition de méthodologies d’actions et de bonnes pratiques sur la mise en œuvre de

projets patrimoniaux porteurs de développement ;- Mise en réseau à l’échelle internationale sur les méthodes et bonnes pratiques (web/blog) ;- Evaluation des projets, restitution et dissémination des résultats.

La durabilité de l’actionDurabilité financière : Certains produits de l’Action sont destinés à la vente (brochures, carte postales). Les recettes sont réparties en 3 parts : la conservation du patrimoine, les bénéfices aux communautés locales et la réimpression. Ce dernier élément assure une reproductibilité, et donc une durabilité sur le long terme. Grâce aux formations, les autorités investissent une part plus importante de leur budget dans le patrimoine et donc créent un marché pour ses acteurs. Enfin, les partenaires s’entraident pour une recherche de finance-ment auprès d’autres bailleurs de fonds.

Durabilité institutionnelle : Les partenaires locaux sont impliqués dans toutes les phases du projet. Ils acquièrent de ce fait l’ensemble des compétences nécessaires pour réaliser et poursuivre les actions par la suite. AFRICAP 2016 s’appuie sur des structures préexis-tantes qui, renforcées, continueront à promouvoir les objectifs proposés une fois le pro-gramme terminé. L’Action aura un impact structurel majeur dans l’instauration de nouvelles méthodes de travail, plus intégrées et transversales : 1) par une meilleure collaboration des services de l’Etat central ; 2) par une meilleure articulation des compétences entre les Auto-rités locales et les Directions nationales.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2012/291898. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Formation

DisciplineCinéma d’animation

Chef de file Studio Malembe Maa, République Démocratique du Congo

Partenaires ABCIS, BurundiAfrikafilmfestival, Belgique

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

AFRIC’ANIM’ACTIONDéveloppement d’oœuvres audiovisuelles, formation de formateurs

Alors que l’industrie du cinéma d’animation est florissante en Afrique du Nord et en Afrique du Sud, elle est quasiment inexistante dans le reste de l’Afrique. De fait, le cinéma d’ani-mation africain est totalement absent des écrans, alors même que des films d’animation inspirés de la culture africaine tels Kirikou ou Le Roi Lion ont connu un succès international. Dans la région des grands lacs (Afrique Centrale et de l’Est) où la création en arts plastiques et rythmiques est d’une grande richesse, rares sont les réalisateurs de films d’animation et les studios professionnels. Le projet Afric’Anim’Action a pour objectif de combler ce manque et de soutenir de jeunes créateurs talentueux prêts à relever le défi du développe-ment du cinéma d’animation professionnel dans cette région. Depuis sa création en 1988 à Kinshasa, le Studio Malembe Maa, spécialisé dans la réalisation et la production de films d’animation, a proposé à plusieurs reprises des ateliers de formation au cinéma d’anima-tion à de jeunes créateurs africains : Kinshasa (RDC), Bujumbura (Burundi), Abidjan (Côte d’Ivoire), Zanzibar (Tanzanie), Ouidah (Bénin)... Ces ateliers ont permis de constater une forte demande de la part de jeunes artistes de talent qui ont une formation artistique théo-rique mais manquent de possibilités de se professionnaliser. La dernière formation, qui s’est déroulée à Kinshasa et Bujumbura, a remporté un vif succès auprès des jeunes profession-nels. Les ateliers ont révélé de jeunes cinéastes talentueux capables de mettre pleinement à profit un soutien approfondi à leur travail. Une continuité de la formation permettra de les amener à la réalisation et à la promotion de leurs projets. Fort de ses expériences passées, le Studio Malembe Maa, dans le cadre d’un partenariat ayant déjà fait ses preuves, propose ainsi à de jeunes créateurs une formation de longue durée aux métiers du « développe-ment-préproduction et de la réalisation » dans le domaine du cinéma d’animation ainsi que la formation de formateurs. Le projet a pour objectif d’amener les jeunes professionnels sélectionnés à maîtriser l’organisation et la gestion du développement de films d’animation, de renforcer leur capacité créative et également de les accompagner dans les différentes phases du processus de fabrication, développement et réalisation de leurs films.

Les bénéficiaires du projetLes professionnels plasticiens, réalisateurs ou producteurs ; le secteur audiovisuel en Afrique Centrale et de l’Est.

Les résultats attendus- Une filière « développement et réalisation» adaptée aux métiers du cinéma d’animation

est développée et partagée en Afrique Centrale et de l’Est (Kinshasa - Bujumbura) ;- Des porteurs de projets sont prêts à se lancer dans la recherche de financement aux

niveaux national et international.

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FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Durée : 15 mois16/07/2012 – 15/10/2013

Budget total : 474,994.37 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 380,000.00 EUR (80%)

Lieu de l’action : République Démocratique du Congo, Burundi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Contact Michel KibushiStudio Malembe Maa1 Rue Wema M.C. Lubefu - Sankuru RDCTél : +32 474 451 552 +243 810 712 [email protected]

Les activités du projet- Le recrutement des formateurs ; la planification et validation des modules ; la conception

et l’édition du dossier pédagogique ; la mise en place des infrastructures ; la sélection des candidats à la formation ;

- La formation, au cours de 6 ateliers (Bujumbura et Kinshasa), d’une équipe d’auxi-liaires-techniciens compétents dans les métiers du développement : conception - recherche et développement de projets (R&D), réalisation, traçage, scan et colorisation, pré-animation, volume, production – promotion ;

- La réalisation de films d’ateliers, pilotes de séries et d’une bande démo compilant les réa-lisations les plus abouties, pour faire valoir la maîtrise technique et la créativité des techni-ciens, un atout pour les contrats et la réputation professionnelle de chaque candidat ;

- La publication d’une monographie sur les jeunes créateurs d’Afrique centrale ;- La promotion des travaux d’ateliers en fin de développement auprès des organismes

diffuseurs, partenaires pour des coproductions Sud-Sud et Nord-Sud.

La durabilité de l’actionLe projet s’inscrit dans le prolongement de la « Formation aux métiers du cinéma d’anima-tion : développement pré-production » (soutenu sous le 9ème FED). Le perfectionnement et la professionnalisation d’auxiliaires et de créateurs, ayant pour certains suivi cette première formation, et devenus au cours de ce projet à leur tour formateurs, vont leur permettre de s’ancrer durablement dans le paysage audiovisuel de la région des Grands lacs. Le projet va ainsi favoriser l’émergence d’auteurs africains, de professionnels indépendants et rigoureux, capables de créer des œuvres animées répondant aux normes internationales et aux besoins locaux. Les productions issues des ateliers de formation ont vocation à être diffusées lar-gement (festivals, télévision, DVD) pour faire connaître les jeunes réalisateurs et générer des opportunités d’emploi et des revenus, mais également de nouveaux partenariats.

Les formations proposées, axées sur la pratique et la professionnalisation, contribuent au développement économique et social de la Région en favorisant la création d’unités auto-nomes de production dans le secteur de l’animation, et le développement économique d’une filière de l’audiovisuel basée sur les images animées : publicité, habillage d’émissions, création d’œuvres unitaires et de séries d’animation destinées à une diffusion nationale et internationale.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2013/328412. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Distribution/diffusion/promotion

Chef de file Doc Net, France

Partenaires Be Ka Films, MaliEndemika Films, MadagascarInzo Ya Bizizi, CongoHDR Communications, France. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 36 mois13/12/2013 - 12/12/2016

Budget total : 493,896.22 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 380,000.00 EUR (76.94%)

Lieu de l’action : Mali, Mauritanie, Sénégal, Burkina Faso, Guinée, Côte d’Ivoire, Togo, Bénin, Niger, Congo, Tchad, Cameroun, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, Madagascar, Maurice, Comores

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

AFRIQUE EN DOC TVMise à disposition de documentaires africains via une collection DVD et une plateforme web

À l’échelle globale de l’Afrique de l’Ouest, Centrale et de l’Est, alors que la production de films documentaires se développe et qu’un réseau de producteurs indépendants émerge, les télévisions sont aujourd’hui prêtes à créer des cases documentaires si l’offre des films est globale, pérenne et structurée. Le projet Afrique en doc TV répond donc à une demande forte émanant des auteurs et des producteurs africains concernant une meilleure structu-ration et une plus grande professionnalisation de la filière audiovisuelle dans le domaine du documentaire de création. Il vise à encourager le développement des synergies Sud-Sud en lien avec l’Europe et à favoriser, parallèlement, le renforcement des compétences des opérateurs africains en matière de distribution/diffusion, la création d’emplois locaux ainsi que le renforcement des structures et entreprises impliquées dans le projet. Afrique en doc TV agit sur la relation distributeurs/diffuseurs en Afrique et sur la filière distribution dans le domaine spécifique du film documentaire africain de création à travers : la constitution d’une collection annuelle de 60 films réalisés majoritairement par des Africains et la mise en place d’une plateforme internet de visionnement et de téléchargement des films à destination des diffuseurs. Ce projet permet également à un très large public africain d’avoir enfin accès à des œuvres africaines de création documentaire qui portent un regard sur la société afri-caine et favorisent la connaissance de soi et de l’autre.

Les bénéficiaires du projetLes distributeurs, les partenaires, les auteurs, les producteurs, le grand public, les spectateurs.

Les résultats attendus- Achat de films documentaires de création par une trentaine de télévisions privées et

publiques ; - Mise en place d’une programmation pérenne et création de « cases » dédiées au docu-

mentaire sur les chaînes africaines ;- Consolidation d’un réseau professionnel de la distribution à la diffusion.

Les activités du projet- Création d’un catalogue de films documentaires de création africains (environ 60 par an) ;

- Création et développement d’une plateforme internet de consultation et de télécharge-ment par abonnement pour les télévisions africaines ;

- Rencontres avec les diffuseurs ayant pour objectif la vente, les négociations des films, le développement et le renforcement des liens et des partenariats entre distributeurs et diffuseurs (une trentaine de télévisions privées et une vingtaine de télévisions publiques) ;

- 2 séances de travail collectif avec les partenaires du projet avec pour objectif la création d’emplois dans la filière de la distribution.

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FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Contact Armelle SèvreDoc NetLe village07170 Lussas, FranceTél : +33 0 475 94 24 [email protected]

La durabilité de l’actionLe projet va favoriser le renforcement des structures des partenaires africains qui vont déve-lopper leur réseau et dégager des salaires de façon pérenne, consolider leur activité de distribution, s’affirmer dans le paysage professionnel et asseoir leur réputation au niveau d’un rayonnement suprarégional. Il va parallèlement participer au développement de la filière via la mise en réseau d’acteurs professionnels locaux (distributeurs, producteurs indépen-dants africains membres du réseau Lumière du Monde, télévisions majoritairement privées, distributeur français, Doc Net et producteurs européens détenteurs d’une partie des droits des films concernés).

Un nouveau mode opératoire pour l’ensemble de la chaîne de distribution et de diffusion en Afrique sera mis en place. En optant pour la création d’une plateforme internet comme outil central de sa mise en œuvre, l’Action impulse et encourage toutes les chaînes de télévision à utiliser cet outil capital dans le développement de leur propre activité et va dans le sens d’un développement technique nécessaire à l’ensemble de l’audiovisuel local. La facilité d’utilisation et la transparence des mécanismes financiers utilisés pour la plateforme et la collection de films engendreront des retombées économiques pour la filière : l’achat des films engendrera mécaniquement des recettes aux ayants droit, qui eux-mêmes pourront réinvestir ces gains dans la création de films favorisant la mise en place d’un tout un marché qui va se structurer et faire vivre l’ensemble de ses acteurs.

La possibilité d’accéder à une offre de programmes inédite d’œuvres « faites par des Afri-cains pour les Africains » aura un impact positif sur la réappropriation de leur image par les Africains.

L’Action devrait également favoriser la constitution d’un environnement réglementaire qui permettra un développement durable de la filière distribution.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2013/328404. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Diffusion audiovisuelle

Chef de file Organisation Internationale de la Francophonie (OIF)

Partenaires CIRTEF, BelgiqueUnion Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA)Institut National de l’Audiovisuel, FranceInstitut Imagine, Burkina FasoSARL Côte Ouest, MauriceSociété Soon, Sénégal

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

CAPITAL NUMÉRIQUEProjet de dynamisation des marchés et de la production audiovisuels des pays ACP par la valorisation des œuvres et des stocks d’images numérisées

Alors même que les chaînes de télévision ACP manquent de moyens pour produire ou pour se procurer des programmes, elles valorisent peu les œuvres qu’elles diffusent, même quand elles ont du succès. Si aujourd’hui, les télévisions « n’ont pas de mémoire », c’est qu’elles ne sont pas organisées pour conserver et valoriser les images après leur mise à l’antenne, en l’absence de moyens appropriés et d’un cadre juridique adéquat. Ce projet, par son caractère mobilisateur, permettra de donner aux services d’archives un prestige et une crédibilité qui faciliteront, à terme, la levée des blocages techniques et organisationnels. Son objectif global est de relancer la diffusion des œuvres et la production audiovisuelle de pays ACP par la valorisation de catalogues d’œuvres et de stocks d’images numérisées au Nord et au Sud. Ses objectifs spécifiques sont de faire en sorte que les œuvres d’auteurs ACP disponibles sur des supports analogiques deviennent, grâce à leur numérisation, dif-fusables à la télévision, au cinéma ou via internet (VàD notamment) et consultables dans des cinémathèques et des médiathèques ; de faire en sorte que les stocks d’images des télévisions, mis en commun et rendus accessibles aux professionnels, permettent une pro-duction accrue de films documentaires ; d’encourager la pratique du dépôt légal audiovi-suel. Parmi les 600 heures de programmes ACP conservées en 25 ans par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et numérisées par la Bibliothèque Nationale de France, plusieurs centaines d’heures peuvent faire l’objet de rediffusions sur des chaînes de télévision, dans des réseaux de projections (ambulantes ou en salles de cinéma) et via des portails de vidéo à la demande.

Les bénéficiaires du projetLes professionnels du cinéma et de l’audiovisuel ACP, les cinéphiles, les téléspectateurs, les enseignants et les étudiants ACP.

Les résultats attendus- Remontées de recettes vers les producteurs ACP (grâce à la remise en circulation de plu-

sieurs centaines d’heures de films et de séries télévisées numérisés) induisant une relance de la production ;

- Augmentation des ventes d’œuvres ACP grâce à des catalogues plus étoffés permettant de créer et d’alimenter de nouvelles cases de programmes ;

- Lancement de 2 séries destinées à être alimentées durablement grâce à la mise en réseau des archives des télévisions ACP (14 h de programmes «pilotes») permettant le renforcement des capacités et de la diffusion ;

- Harmonisation des textes règlementaires sur le droit d’auteur et élaboration d’un texte portant sur le dépôt légal audiovisuel dans les pays de l’UEMOA ;

- Consolidation de l’Institut Imagine (Burkina Faso) comme centre de référence pour la conservation et la consultation du patrimoine audiovisuel.

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FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Durée : 36 mois13/12/2013 - 12/12/2016

Budget total : 685,000.00 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 500,000.00 EUR (72.99%)

Lieu de l’action : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Guinée, Guinée Bissau, Haïti, Ile Maurice, République Centrafricaine, Mali, Madagascar, Mauritanie, Niger, RDC, Sénégal, Togo. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Contact Pierre BarrotOrganisation Internationale de la Francophonie19-21 avenue Bosquet75 007 Paris, FranceTél : +33 1 44 37 33 [email protected]

Les activités du projet- Contact avec les ayants-droit des œuvres numérisées, incitation à la signature de contrats

de distribution auprès des télévisions, en vidéo à la demande et par projections itiné-rantes ; fabrication de matériel promotionnel ;

- Création d’une plateforme de partage d’images (Archibald) entre 20 télévisions parte-naires et production « pilote » de 14 heures de programmes ;

- Formation de journalistes et réalisateurs ACP à l’exploitation d’images d’archives ;- Appui à l’Institut Imagine pour la gestion et l’enrichissement de son fonds audiovisuel mis

à disposition des étudiants, enseignants et chercheurs ;- Appui aux groupes d’experts de l’UEMOA pour l’élaboration et la validation de textes sur

le droit d’auteur et le dépôt légal audiovisuel.

La durabilité de l’actionL’accès aux fonds audiovisuels numérisés stimulera le potentiel créatif des pays ACP en faisant jouer deux mécanismes : injection de recettes dans les sociétés de production grâce à la vente d’éléments de leurs catalogues qui avaient cessé d’être valorisés, relance de la production de documentaires au sein des télévisions, et, à terme, dans le secteur de la production indépendante grâce à la mise en réseau des stocks d’archives.

La certitude de pouvoir disposer d’un nombre d’œuvres suffisant va amener les télévisions à créer des cases « documentaires » ou « téléfilms » qu’il aurait été difficile d’alimenter aupa-ravant. A son tour, l’existence de ces nouvelles cases stimulera la production. Quant aux archives des télévisions, leur mise en commun à l’occasion d’un projet de production de documentaires (programmes courts « Flashback » et série « Mémoire vive ») les mettra en valeur et permettra de multiplier les ventes d’images à des producteurs des Etats ACP mais aussi d’Europe ; l’augmentation de l’offre due à la remise en circulation d’œuvres devenues inaccessibles (à cause de l’obsolescence des supports analogiques) permettra à la produc-tion des pays ACP francophones d’occuper de nouveaux créneaux ; la mise en commun et l’accès par des professionnels à des stocks d’images des télévisions vont permettre une production accrue de films documentaires. La valorisation des archives des télévisions ouvrira la voie à un nouveau champ d’action en matière de production et de coproduction et permettra des ventes d’images hors de la zone ACP, favorisant la création de nouveaux emplois dans les services d’archives des télévisions, dans la production audiovisuelle et dans la distribution de programmes.

L’appui au groupe d’experts mis en place par l’UEMOA permettra de faciliter l’élaboration d’un règlement sur le droit d’auteur et le dépôt légal audiovisuel pour huit Etats ACP (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo).

Enfin, l’intervention d’experts de la Bibliothèque Nationale de France auprès de l’Institut Imagine du Burkina Faso permettra un transfert d’expérience et un renforcement des com-pétences au niveau ACP.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2013/330213. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Distribution audiovisuelle

Chef de file Trinidad and Tobago Film Festival, Trinité-et-Tobago

Partenaires Fundación Global Democracia y Desarrollo (FUNGLODE), République dominicaineAssociation for the Development of Art Cinema and Practice in Guadeloupe (APCAG), Guadeloupe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 20 mois8/02/2014 - 7/10/2015

Budget total : 441,109.13 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 339,301.14 EUR (76.92%)

Lieu de l’action : Trinité-et-Tobago, République dominicaine, Cuba, Guadeloupe et les Iles insulaires des Caraïbes

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

CARIBBEAN FILM MART AND CARIBBEAN FILM DATABASELe lancement d’un nouveau marché du film et d’une plateforme virtuelle dans les Caraïbes

L’industrie caribéenne du film fait face à plusieurs difficultés : l’absence d’espaces de vente et de distribution pour les cinéastes caribéens, le fait que les nouveaux festivals se concentrent surtout sur les programmes internationaux, le manque d’information concer-nant l’industrie caribéenne du film à cause de la barrière de la langue, et enfin l’absence d’une plateforme où les professionnels du cinéma pourraient entrer en collaboration avec des acteurs locaux et avoir accès à des talents de la région et à des services de production et de postproduction.

Le projet est porté par le Festival du film de Trinité-et-Tobago (TTFF en anglais) qui célèbre chaque année les meilleurs films des Antilles françaises, anglaises, espagnoles et néer-landaises ainsi que ceux de la diaspora caribéenne. Le but est de mettre une plateforme virtuelle à disposition des cinéastes et organisations caribéens afin de les mettre en réseau avec des professionnels de l’industrie ou encore des talents locaux. La plateforme fera la promotion de rencontres en face à face, de réseaux collaboratifs et de possibilités de forma-tions. Elle donnera accès à une vidéothèque, à des projets cinématographiques, à des cri-tiques de films, des répertoires, etc. Les cinéastes caribéens auront l’occasion de présenter leur travail à des publics locaux et à des professionnels de l’industrie et d’approfondir leurs connaissances concernant l’approche à adopter pour le marché international du cinéma. De plus, un accès libre à ces ressources en ligne sera assuré en trois langues (anglais, fran-çais et espagnol) et représentera une valeur ajoutée considérable pour le projet. Ce marché virtuel sera dévoilé et présenté lors de l’édition 2015 du TTFF, mais également à l’occasion d’autres festivals de la région.

Les bénéficiaires du projetLes cinéastes caribéens, les publics locaux ou internationaux.

Les résultats attendus- 10 films caribéens auront des représentants pour la vente et la distribution ;- Une collaboration interrégionale pour la production de films, dont la postproduction, les

accords de coproduction, le financement interrégional et le partage d’informations ;- Un marché caribéen virtuel durable (base de données régionale) ;- Un marché du film caribéen itinérant, lancé à l’occasion de l’édition 2015 du Festival du

film de Trinité-et-Tobago et organisé chaque année à l’occasion de divers festivals de la région.

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FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Contact Emilie Upczak Trinidad and Tobago Film Festival1 Stephens Road, MaravalPort of Spain, Trinité-et-TobagoTel : +1 868 621 [email protected]

Les activités du projet- Mener des recherches sur le cinéma et les cinéastes caribéens, la production et la post-

production, les bourses, les incitants fiscaux, les festivals et les commissions du film de la région, afin de compléter les bases de données régionales (le marché virtuel du film) ;

- Lancer la base de données régionale (marché du film virtuel) lors de l’édition 2015 du TTFF ;

- Identifier plusieurs professionnels de l’industrie qui s’intéressent et sont sensibles à l’in-dustrie caribéenne du film pour qu’ils prennent part à la promotion du marché virtuel du film. Cette promotion sera faite par le biais de la presse locale et internationale, en se servant notamment des réseaux sociaux utilisés par le TTFF et d’autres festivals du film (Festival de Ciné Mondial de République dominicaine, Festival International du Cinéma à La Havane, le Festival Régional et International du cinéma en Guadeloupe) ;

- Diffuser un appel pour les films caribéens en pré production sur le marché virtuel du film caribéen ;

- Sélectionner 10 projets ;- Accueillir le marché virtuel du film caribéen à l’édition 2015 du TTFF et organiser des

entretiens individuels entre cinéastes et professionnels de l’industrie, des espaces de visionnement, des événements de réseautage et la présentation des cinéastes derrière les 10 projets sélectionnés.

La durabilité de l’actionLa durabilité sera assurée par l’impact économique attendu, augmentation du nombre d’équipes de production interrégionales travaillant sur des productions caribéennes et meil-leur dialogue au niveau régional et international. D’un point de vue social, la durabilité sera assurée grâce à une sensibilisation accrue à l’importance du cinéma local dans la construc-tion et l’intégration de l’identité caribéenne. Les films produits localement permettront égale-ment de traiter des défis spécifiques à la région, à savoir la violence conjugale, le VIH/SIDA, l’homophobie et le racisme.

Dans le même temps, des exemples et statistiques concrets concernant les produits cultu-rels caribéens seront fournis aux décideurs politiques pour qu’ils puissent les utiliser dans leurs mandats locaux et régionaux. De plus, le projet offrira davantage de possibilités pour les coproductions régionales et renforcera les accords de partenariat économique.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2013/328437. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Distribution

DisciplineThéâtre

Chef de file Association KAdam-KAdam, Togo

Partenaires Atelier Toto B, Haïti FormART, France Atelier Nomade, Bénin Agence Téré Culture, Togo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 24 mois18/01/2014 - 17/01/2016

Budget total : 726,218.58 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 470.000.00 EUR (64.72%)

Lieu de l’action : Haïti, Togo, Bénin, France, Ghana, Côte d’Ivoire, Nigéria

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

CIRCUIT ART’MATTEND Création et diffusion de spectacles de théâtre contemporain en Afrique de l’Ouest et en Haïti / création d’une Agence spécialisée dans la diffusion d’œuvres dramatiques

Le projet «CIRCUIT ART’MATTEND» est né du constat que très peu de professionnels de théâtre vivent de leur métier dans les pays ACP. Les enjeux du secteur sont multiples : manque d’investissement, absence de synergie et de complémentarité entre les différents acteurs, absence d’une politique de relève de qualité, accès insuffisant aux textes d’auteur par les enseignants/élèves et le grand public, qualité relative des prestations des artistes, insuffisance des compétences artistiques, production et diffusion insuffisantes des œuvres et spectacles d’arts.

Les compagnies sont souvent très peu actives, non seulement faute de compétences mais aussi de moyens et de maîtrise des rouages des réseaux de mobilité – presque inexistants– de circulation des œuvres artistiques. Malgré ce contexte, les artistes et professionnels du théâtre manifestent une réelle volonté de participer à la mise en œuvre d’une politique de création, de diffusion et de promotion des produits culturels.

Pour répondre aux enjeux du secteur des arts dramatiques, le projet «CIRCUIT ART’MAT-TEND» propose des activités de création, de diffusion, de production, de création d’emploi, de renforcement de capacités et de prise en compte de la dimension culturelle du déve-loppement. Elle crée des synergies entre les capacités et compétences d’associations et d’acteurs culturels venant de plusieurs pays ACP. Outre l’écriture de textes de théâtre, la création et la diffusion de spectacles de théâtre tout public, une Agence Internationale de diffusion des arts dramatiques sera mise en place et un site Internet dédié à la circulation des œuvres théâtrales mis en ligne. Le renforcement des capacités et des compétences stimulera le professionnalisme et la compétitivité des professionnels du théâtre ouest-afri-cains et haïtiens.

Les bénéficiaires du projetLes compagnies d’arts, opérateurs culturels, journalistes culturels, dramaturges, artistes, scénographes, régisseurs son et lumière, les acteurs de la chaîne de création artistique francophone et anglophone, les festivals d’arts scéniques, les publics, les lieux de diffusion.

Les résultats attendus- Dix textes de théâtre sont écrits par dix auteurs des Caraïbes et d’Afrique ; - Dix textes de théâtre sont édités et publiés dans une collection dénommée « Collection

ART’MATTEND » ; - Deux textes sont créés en Haïti et au Togo par une trentaine d’artistes ; - Au moins trente représentations sont données dans sept pays ; - Douze managers d’Afrique de l’Ouest et d’Haïti sont formés ; - Une cinquantaine d’acteurs culturels d’Afrique de l’Ouest, d’Haïti et d’Europe décident

d’appuyer la création d’un circuit de diffusion ; - Les actes du Symposium sont publiés ; - Plus d’un millier d’acteurs culturels, de journalistes, de décideurs politiques, traditionnels,

d’un grand nombre de public sont sensibilisés sur l’importance de la création d’un circuit de diffusion des œuvres dramatiques, en Afrique, en Europe et dans les Caraïbes ;

- Un circuit de diffusion de spectacles est créé ; - Une Agence de diffusion dénommée « CIRCUIT ART’MATTEND» est créée et opérationnelle ; - Un site Internet spécialisé dans la diffusion est créé.

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FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Contact Koubidina AlandaAssociation KAdam-KAdam Quartier Agoè-Cacavéli, derrière la Brasserie du Bénin SA13B.P 61 Lomé, TOGOTél : +228 22 19 58 01 +228 93 50 43 58 +228 98 12 88 [email protected][email protected]

Les activités du projetAppuyer l’écriture et la création théâtrales au Togo et en Haïti

La résidence d’écriture au Togo donnera lieu à dix textes écrits par des auteurs confirmés des Caraïbes et d’Afrique. Ces textes seront édités en 10.000 exemplaires dans une col-lection intitulée ART’MATTEND. Pendant la résidence d’écriture, les textes seront lus dans les établissements scolaires. La distribution des recueils permettra aux enseignants, aux élèves, aux étudiants et aux divers publics des pays ACP/UE d’avoir d’avantage accès aux textes de théâtre. Un comité de lecture international sélectionnera 2 textes à mettre en scène lors de résidences de création qui se dérouleront à Thomassin (Haïti) et à Assahoun (Togo) et déboucheront sur la production de deux spectacles de théâtre tout public.

Renforcement des compétences de managers culturels d’Afrique de l’Ouest et d’Haïti

En vue de la création d’une agence de diffusion visant à pérenniser et rendre durable le Cir-cuit Art’Mattend, un atelier de renforcement des capacités en montage de projets culturels de douze managers ouest-africains et haïtiens sera organisé. La sélection des participants prendra en compte une répartition équitable entre hommes et femmes, étant donné la faible représentation des femmes dans le secteur. Les managers formés animeront le Circuit Art’Mattend dans leur pays respectif par la mise à jour du site Internet, la sélection des meil-leurs spectacles de théâtre, des meilleurs produits à intégrer dans le circuit pour diffusion. Ils auront aussi la charge d’appuyer les groupes artistiques au niveau administratif.

La durabilité de l’actionCréer un circuit de circulation des artistes et de diffusion de leurs œuvres en Afrique de l’Ouest, en Haïti et à l’échelle internationale par la mise en place de l’Agence Internationale de diffusion des arts dramatiques dénommée «CIRCUIT ART’MATTEND».

Un symposium ayant pour thème central : « Circulation et diffusion de spectacle : enjeux et perspectives » aura lieu à la veille de la tournée ouest-africaine réunissant des profes-sionnels de la culture et des représentants d’autres composantes de la société civile. La fin du symposium marquera le lancement de la tournée ouest-africaine qui permettra non seulement de montrer au grand public les premiers produits du Circuit, mais aussi et surtout d’initier le circuit de diffusion du réseau du CIRCUIT ART’MATTEND. Les deux spectacles créés seront présentées dans cinq pays d’Afrique de l’Ouest (Nigéria, Bénin, Togo, Ghana, Côte d’Ivoire), en Haïti et en Europe (à moyen terme).

L’achèvement de la tournée sera marqué par le lancement et le démarrage de l’Agence Internationale de diffusion des arts dramatiques chargée de gérer le nouveau circuit et qui assurera la durabilité du projet. Un site Internet visant à assurer la promotion de l’Agence et spécialisé dans la diffusion de spectacles théâtraux sera également créé.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

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Secteur Production cinématographique

Chef de file Les films de l’astre, France

Partenaires Linea Espiral, République dominicaineFastforward, Haïti. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 12 mois14/07/2012 - 13/07/2013

Budget total : 714,084.03 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 285,633.61 EUR (40%)

Lieu de l’action : République dominicaine, Haïti, France

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

CRISTO REYProduction d’un long métrage de fiction en République dominicaine

L’intrigue de Cristo Rey se déroule en République dominicaine et dépeint les relations com-plexes entre diaspora haïtienne et Dominicains. Tourné quasiment entièrement dans le quar-tier populaire de Cristo Rey où a grandi la réalisatrice du film, ce long métrage est une œuvre destinée en priorité à la région et aux publics caribéen. Sous couvert d’une histoire d’amour, le film traite d’une réalité sociale forte : le statut particulier de la diaspora haïtienne en République dominicaine et la cohabitation délicate des deux communautés. Quatre structures de production cinématographique, trois issues des pays ACP et une structure européenne très impliquée en République dominicaine (Les Films de l’astre y a créé un concours de scénarii en 2011), ont décidé de collaborer pour soutenir et encadrer la pro-duction du deuxième long métrage de Leticia Tonos, première femme à réaliser un long métrage en République dominicaine. Les comédiens, producteurs, techniciens et musi-ciens impliqués dans le projet sont majoritairement issus de l’île. Plus globalement, ce projet s’inscrit dans la création d’un réseau Nord-Sud de production de films en optimisant les apports de chacune des structures partenaires. L’appui à la structuration de l’industrie ciné-matographique locale étant prioritaire dans la mise en œuvre du projet, la grande majorité des activités prévues a lieu en République dominicaine, postproduction incluse, ce qui est encore rare pour les films ACP. Cette spécificité est liée à la récente structuration du secteur en République dominicaine, à laquelle participe pleinement la société de production de la réalisatrice, partenaire dominicain du projet. Par ailleurs, il faut souligner que le film a reçu l’appui de la Direction Générale du Cinéma de la République dominicaine (DGCINE). A ce titre, il bénéficie de l’appui financier du FONPROCINE (Fonds de Promotion Cinématogra-phique), organisme d’Etat créé dans le cadre de la nouvelle réglementation en faveur de l’industrie du cinéma, la Loi du Cinéma (2008).

Synopsis Dans Cristo Rey, quartier pauvre de Saint-Domingue, Haïtiens et Dominicains cohabitent dif-ficilement. Dans un climat social tendu nourri par la répression policière, deux demi-frères, Janvier (de mère haïtienne) et Rudy (de mère dominicaine), vont s’affronter. Janvier est recruté par le gang de trafiquants de drogue qui règne sur le secteur. Sa mission est de protéger Jocelyn, la jeune sœur d’El Baca, le puissant chef du gang. Rudy, ex-petit ami de Jocelyn, ne peut supporter de voir son demi-frère passer du temps avec elle et voudrait la récupérer à tout prix. Janvier et Jocelyn ne tardent pas à tomber amoureux l’un de l’autre. N’ayant aucune perspective d’avenir dans un quartier tel que Cristo Rey, ils échafaudent un plan pour s’en extraire définitivement..

Les bénéficiaires du projetLe public de Cristo Rey dans les salles, les festivals, les projections itinérantes (pays ACP, UE, reste du monde) ; les auteurs, techniciens, acteurs, jeunes cinéastes et producteurs de République dominicaine, les habitants du quartier de Cristo Rey.

FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Fiche technique Réalisatrice : Leticia TonosScénario : Leticia Tonos, Alessandro AndujarImage : Chicca UngaroCasting : Akari Endo, Yasser Michelèn, Jalsen SantanaDurée : 1h36 minLangue : espagnol Sélections : compétition officielle au Festival de Toronto 2013. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Contact Vanina GrenolLes films de l’astre59 bd Exelmans75 016 Paris, FranceTél : +33 1 53 84 20 [email protected]

Les activités du projet- Le développement artistique du projet, le bouclage du financement, la sélection et le

recrutement des techniciens et comédiens, la sélection des prestataires de services locaux, les répétitions, les essayages (costumes, coiffures), la construction de décors, le tournage, la postproduction ;

- La distribution et diffusion du film dans les pays ACP, en France et dans le reste du monde en fonction des ventes à l’étranger qui auront pu être effectuées. En plus des sorties en salles de cinéma traditionnelles, une stratégie de diffusion parallèle et alternative sera mise en place. Le film bénéficiera ainsi de trois circuits de diffusion complémentaires : le réseau commercial traditionnel en salles et de sortie dvd, le réseau de projections itinérantes permettant d’approcher des populations plus isolées culturellement et enfin, le réseau des festivals en vue d’une promotion et d’une visibilité internationale.

Les résultats attendus- Mise en avant d’une jeune réalisatrice et d’une cinématographie mal connue ;- Enrichissement au niveau professionnel pour toutes les personnes impliquées dans la

chaîne de fabrication de Cristo Rey du fait d’une expérience supplémentaire et réussie dans le secteur ;

- Création d’un réseau de production de films entre des structures cinématographiques du Nord et du Sud grâce au développement d’une logique de production utilisant et optimisant les apports de chacun. En fin de processus, les protagonistes et structures cinématographiques des pays ACP seront autonomes et un réel dialogue professionnel entre ces deux réseaux aura été initié ;

- Emergence d’une nouvelle génération de cinéastes dominicains, mais aussi de techni-ciens du cinéma et de producteurs. Dans ce but, l’Action a une stratégie de distribution et de visibilité réfléchie en appui à la valorisation de nouveaux talents et des artistes domi-nicains en France et dans le monde.

La durabilité de l’actionLe tournage ayant lieu dans des conditions de vie « réelles », la population locale est for-tement impliquée dans le processus de fabrication du film (figuration, équipe de sécurité, chauffeurs et régie). Les retombées économiques pour le quartier de Cristo Rey et la Répu-blique dominicaine sont très importantes puisque que 80% du budget du film est dépensé sur place.

Le projet, qui véhicule une image forte et réaliste de l’identité d’un pays et de la région, aura un impact social et culturel auprès des habitants de Cristo Rey et plus globalement dans les Caraïbes.

Son financement par FONPROCINE favorise la «légitimation» de la Loi du cinéma en faveur de la Promotion de l’Activité Cinématographique en République Dominicaine, premier pas dans l’élaboration d’une politique d’appui à la culture et au cinéma dans le pays.

La coopération Sud-Sud mise en place lors de la phase de production du film se poursuivra et se pérennisera lors de sa sortie en salles. Les exploitants dominicains qui ont montré leur solidarité et leur soutien aux films nationaux lors de la sortie du premier long-métrage de la réalisatrice, seront à nouveau sollicités afin de contribuer pleinement à la rencontre du film avec son public.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2013/328443. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Distribution

DisciplineMusique

Chef de file Cobiana Communications

Partenaires Africulturban, SénégalETS Zaza Productions, Mauritanie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 36 mois1/03/2014 - 28/02/2017

Budget total : 428,425.38 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 332,205.00 EUR (77.54%)

Lieu de l’action : Guinée-Bissau, Sénégal, Mauritanie

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

CULTURE FESTIVALS: SUSTAINING MAN AND THE BIOSPHERERenforcer l’industrie musicale en Guinée-Bissau, au Sénégal et en Mauritanie

Les défis politiques et économiques auxquels fait face la Guinée-Bissau ont un impact néga-tif sur l’industrie musicale du pays. La majorité des Bissau-Guinéens ont un pouvoir d’achat faible, ce qui entraine de faibles revenus pour les artistes, que ce soit en tickets de concert ou en vente d’albums. L’instabilité politique et le manque de perspectives économiques contribuent à l’émigration d’artistes talentueux. L’accès à une production professionnelles a jusqu’à présent été restreint aux artistes qui quittent le pays. Bien que la musique soit tou-jours primordiale pour que les Bissau-Guinéens puissent renouveler leur identité, ces défis sociaux, politiques et économiques ont confiné cette possibilité au niveau national et ont presque mis en sourdine la promotion et la diffusion de la musique bissau-guinéenne dans le monde.

Ces défis sociaux économiques mis à part, l’industrie musicale de Guinée-Bissau n’a pas pu réaliser tout son potentiel à cause de trois grands obstacles : un accès limité à une pro-duction professionnelle, des compétences techniques limitées dans la composition musi-cale et un manque de promotion et de diffusion internationale.

L’Action vise à relever ces défis grâce au lancement d’un festival international et durable de musique dans l’archipel des Bijagós, dans le but d’en faire une composante essentielle de l’industrie culturelle et de son écosystème et de faire la promotion régionale et internationale d’artistes. Le festival des Bijagós est organisé par les autochtones, un peuple indigène aujourd’hui menacé malgré le fait que l’archipel soit reconnu par l’UNESCO comme réserve de l’Homme et de la biosphère d’importance mondiale.

L’action établira également un lien entre le festival et d’autres festivals sous-régionaux afin qu’ils se renforcent mutuellement, le but étant de leur permettre de jouer un rôle permanent et croissant au sein des industries culturelles en plein essor de Guinée-Bissau, du Sénégal et de Mauritanie.

Les bénéficiaires du projetLes 350 techniciens du festival, 250 musiciens (surtout des jeunes), 50 artistes plasticiens, 50 opérateurs touristiques et hôteliers, 100 micro entrepreneurs (pour l’alimentation et l’hé-bergement), 100 000 participants, 30 à 40 responsables de politiques culturelles et 30 000 autochtones des Bijagos, ainsi que l’industrie musicale africaine dans son ensemble.

Les résultats attendus- Elaborer des nouvelles stratégies de promotion numérique afin d’accroitre la visibilité des

festivals ;- Permettre un meilleur accès au marché et une diffusion internationale pour les artistes

issus des pays concernés. Professionnaliser le festival et stimuler une économie durable sur l’île de Bubaque et sur l’archipel des Bijagos ;

- Créer quelques 200 emplois sur le court terme chaque année et les maintenir comme conséquence directe du festival. Augmenter la capacité de production culturelle et des services de l’industrie de la culture, surtout chez les jeunes ;

- Améliorer les liens avec les sponsors et par là même assurer un soutien plus régulier et plus riche de leur part. Renforcer la crédibilité du festival et l’ériger en modèle de gouver-nance pour les autres manifestations culturelles de Guinée-Bissau.

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FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Contact Brian King ou José Manuel FortesCobiana Communications Bairro de Ajuda n°16Bissau, Guinée-BissauTél : +245 684 08 47 +245 666 66 [email protected]@gmail.com [email protected]/

Les activités du projet- Créer et mettre en ligne un portail internet ;- Former des journalistes citoyens à la promotion d’événements, qu’elle soit convention-

nelle ou numérique ;- Organiser des concours de logos et motifs ;- Former à la production vidéo et audio numérique ;- Organiser de nouvelles collaborations internationales et des tournées collaboratives dans

les pays ciblés ;- Accueillir des artistes régionaux et internationaux;- Préparer, coordonner et organiser le festival de Bubaque pour plusieurs milliers de visiteurs ;- Mettre en place des collaborations artistiques sous-régionales et internationales ;- Organiser des sessions interactives de design et consulter les acteurs pertinents : gou-

vernement, sponsors, hôtels, jeunes et autorités traditionnelles ;- Structurer une organisation avec l’aide d’un avocat expérimenté mais sans but lucratif ;- Former et accompagner les parties prenantes à la gouvernance d’une nouvelle organisation.

La durabilité de l’actionL’archipel des Bijagos est composé d’environs 80 îles. Quelques 30 000 autochtones bija-gos pourront, grâce au festival, commence à rompre leur isolement (entre eux et avec le reste du monde). Il permettra également aux autorités traditionnelles et aux représentants de la culture d’autres îles de se réunir sur l’île de Bubaque afin de répondre aux problèmes liés au patrimoine culturel et à leurs propres intérêts économiques, culturels et sociaux.

Les activités proposées préserveront la biodiversité menacée de l’archipel des Bijagos et l’identité culturelle du peuple bijago. Elles mettront en lumière l’industrie culturelle de la Guinée-Bissau et lui assurera des alliances sous-régionales fortes. L’industrie culturelle naissante de ces pays créera des emplois et de la richesse. La création d’un réseau et l’avènement de nouvelles formes de production et de promotion permettront aux industries culturelles d’étendre leurs marchés pour des produits et services culturels.

L’économie de l’archipel des Bijagos, en Guinée-Bissau, est très faiblement développée. Le festival de Bubaque engendrera davantage de perspectives économiques grâce aux activités organisées et aux emplois créés.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2013/328446. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Distribution

DisciplineMultidisciplinaire

Chef de file Visiting Arts, Royaume-Uni

Partenaires Ministère des Arts et du Multiculturalisme, Trinité-et-TobagoPacific Islands Culture and Arts Foundation, FidjiAfrica Centre, Afrique du Sud

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 36 mois21/12/2013 - 20/12/2016

Budget total : 555,151.00 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 444,120.00 EUR (80%)

Lieu de l’action : Iles du Pacifique, Afrique du Sud, Trinité-et-Tobago, Royaume-Uni

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

CULTURE WORKS CONNECTIONSLier les industries créatives et construire un nouveau modèle d’activités dans les ACP

A Trinité-et-Tobago, il existe un véritable besoin de créer des infrastructures solides pour les industries créatives et de développer des réseaux internes et externes. Dans le Pacifique, le secteur de la création a relativement peu de compétences en gestion et en entreprenariat car il est surtout porté par l’artisanat et le patrimoine. On observe un manque d’accès aux technologies et un besoin d’attirer plus d’acteurs internationaux dans la région du Pacifique, que ce soit dans le but de transformer des festivals locaux en festivals internationaux ou de diversifier l’offre touristique culturelle pour un public plus large et plus éclectique. Les cultures traditionnelles africaines sont soit mal représentées en ligne ou tout simplement absentes de la Toile. Il faut déployer beaucoup plus d’efforts pour rendre les artistes plus visibles sur internet, et par là même les rendre plus visibles au niveau international.

Le projet Culture Works Connections relie entre elles des entreprises créatives issues de pays ACP.

L’objectif premier de l’Action est de créer une plateforme interactive en ligne pour les sec-teurs culturels des pays partenaires qui permette aux artistes et aux opérateurs culturels de promouvoir leur travail sur les grands marchés internationaux, d’avoir accès à d’autres partenaires, compétences et relations et de trouver de nouvelles façons de travailler. Le pro-jet va créer toute une série d’outils de promotion et de développement pour les industries créatives afin d’augmenter leur accès aux marchés, capturer un public international et de rendre leurs entreprises plus viables.

Les bénéficiaires du projetLes petites et moyennes entreprises du secteur culturel, les organisations nationales du patrimoine, les artistes, les industries créatives et les chaines d’approvisionnement perti-nentes.

Les résultats attendus- La création d’une base de données en ligne internationale qui reprenne les infrastructures

culturelles de la région ;

- La création de packs d’apprentissage visant à améliorer la production, la commercialisa-tion et la présentation de travaux locaux sur des marchés plus importants ;

- La constitution de réseaux de producteurs et promoteurs internationaux pour les opéra-teurs culturels ACP.

FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Contact Yvette Vaughan Jones Visiting Arts 12 Carlton House TerraceSW1Y 5AH Londres, Royaume-UniTel : [email protected]

Les activités du projetLe projet Culture Works Connections est divisé en quatre parties:

- La première partie vise à cartographier et à établir un rapport des entreprises créatives afin de mettre le doigt sur les besoins spécifiques des acteurs culturels de chaque pays et de rassembler un réseau et une communauté en ligne. Le projet assure aux acteurs un accès et une formation afin d’être en mesure de s’auto promouvoir sur la plateforme en ligne Culture Works Connections, une base de donnée interrogeable qui reprend des informations provenant du secteur culturel mondial ;

- La deuxième partie consiste en un exercice pratique : dans chaque région une personne de liaison sera choisie et se chargera de la commercialisation, la promotion et la modéra-tion de la plateforme ;

- La troisième partie se compose d’une série d’ateliers de formation ciblés et adaptés dans les pays partenaires. Ils sont conçus par les entreprises créatives elles-mêmes afin de répondre aux analyses des besoins menées en ligne. Ainsi, les formations sont liées aux besoins ;

- Enfin, certains participants aux ateliers pourront se réunir au Royaume-Uni pour un évé-nement de réseautage. Ils pourront alors y partager leurs expériences.

La durabilité de l’actionL’Action a pour but premier de renforcer les PME créatives et de faire tomber les obstacles freinant leur accès aux marchés internationaux. On estime qu’à l’issue du projet, 5000 organisations et individus feront partie du réseau, ce qui les liera à plus de 12 000 autres organisations du monde entier et les exposera à quelques 500 000 visites en ligne chaque trimestre.

Le développement de la durabilité économique du secteur va de pair avec une influence accrue sur les gouvernements et les décideurs politiques. La conséquence est l’amélio-ration des conditions pour les artistes et les PME créatives ainsi qu’un pouvoir étendu de lobbying. Cette visibilité accrue pour les industries créatives devrait avoir un impact sur les politiques du gouvernement car elle prouve leur efficacité et leur valeur ajoutée pour l’éco-nomie nationale. Les décideurs politiques pourront utiliser la plateforme pour voir quels sont les impacts.

La formation et l’autonomisation des artistes leur permettent de prendre leur propre carrière en main et de la gérer eux-mêmes. Les participants aux ateliers pourront à leur tour former leurs collègues. De plus, tous seront invités à se créer un profil individuel sur le site et à interagir avec les autres participants.

Créer les profils des artistes et les mettre en ligne sur une plateforme interactive permet d’offrir des occasions sur le long terme pour le réseautage, la collaboration et le partage de compétences entre artistes. Cela permettra également aux festivals, aux résidences d’artistes et à d’autres organisations d’avoir accès à la véritable richesse de l’art et à des artistes issus des quatre coins des ACP. Enfin, cela permettra de découvrir de nouveaux modèles d’entreprise et d’ouvrir un marché en ligne pour les biens et services culturels ACP.

Le projet est conçu pour être autonome d’un point de vue financier au bout de trois ans grâce à un mélange de commerce électronique, de services, d’inscriptions et de publicités postées sur le site. La durabilité institutionnelle sera assurée par les personnes de liaison qui devront faire partie d’une plus grande institution prenant en charge le site à l’échelle locale.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

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Secteur Production cinématographique

Chef de file Mediatik communication, Sénégal

Partenaires Ecrans noirs, CamerounMat Films, France. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 13 mois06/07/2012 - 05/08/2013

Budget total : 770,488.65 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 285,080.00 EUR (37%)

Lieu de l’action : Sénégal

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

DAKAR TROTTOIRSProduction d’un long métrage de fiction au Sénégal

Dakar trottoirs, né d’une rencontre entre le scénariste Pape Abdoulaye Tallet et le produc-teur Moctar Bâ, est le premier long métrage Cinéma du jeune cinéaste sénégalais Hubert Laba Ndao. Ce film, fruit d’une coopération sud-sud, donne l’occasion de professionnaliser acteurs et techniciens et de susciter, notamment au Sénégal, de nouvelles vocations ciné-matographiques. En effet, alors que la ville de Dakar et le Sénégal attirent depuis toujours les cinéastes du monde entier, et que les cinéastes sénégalais ont par le passé brillé par leur talent, de trop rares longs métrages y ont été produits ces dernières années. En général, les réalisateurs, qui sont aussi les auteurs et les producteurs de leurs films, tendent à agir dans une grande solitude et les politiques publiques en faveur du cinéma restent limitées. Fort de sa connaissance du secteur Mediatik communication souhaite, avec Dakar trottoirs, corriger autant que possible les défaillances qui freinent l’émergence d’une nouvelle géné-ration de cinéastes.

Outre la production même du long métrage et un intense travail de casting et de prépa-ration des acteurs, l’Action prévoit la distribution du film dans 14 pays de deux régions ACP, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale. L’objectif global du projet consiste à favo-riser l’émergence en Afrique d’une nouvelle génération de professionnels de la culture et à consolider les tissus industriels culturels existants. Plus spécifiquement, le projet a pour objectifs la professionnalisation des personnels techniques et artistiques du film ; la valori-sation d’une nouvelle production sénégalaise sur les marchés nationaux, régionaux et inter-nationaux ; la mise en place de partenariats complémentaires.

Synopsis Se déroulant intégralement à Dakar, le film met en scène un groupe de jeunes gens sans famille, dealers, libres et marginaux. Siriou, protecteur du groupe, a le rêve modeste d’une vie tranquille auprès de la belle Salla à laquelle il voue une passion sans limites. Salla, quant à elle, en devenant femme, a de plus grandes ambitions. Un policier corrompu et un riche avocat entrent en scène et vont bouleverser le quotidien tranquille du « squat » dans lequel vivent les personnages.

Les bénéficiaires du projetLes professionnels (techniciens, comédiens, administrateurs) formés pendant la mise en œuvre de l’Action et les professionnels de la culture au sens large, les prestataires locaux, les jeunes, les associations notamment éducatives, le public, les distributeurs et les exploi-tants ainsi que les prestataires de services.

Les résultats attendus- Professionnalisation du fait de la synergie d’expertises pluridisciplinaires et intergénéra-

tionnelles complémentaires ;- Maîtrise de tout le processus de décision afin de garantir la bonne fin de l’Action en attei-

gnant les objectifs ;- Promotion et distribution nationale, régionale (Afrique de l’Ouest et centrale) et internatio-

nale (France, Suisse et Liechtenstein) ;- Partenariat Mediatik-Ecrans noirs dans leur champ de compétence respectif : production,

promotion, distribution.

FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Fiche technique Réalisateur : Hubert Laba Ndao (Sénégal)Scénario : Léandre Alain Baker et Pape Abdoulaye TallImage : Nicolas PernotCasting : Eric Ebouaney, Prudence Maidou, Charles Correa, Ibrahima MbayeDurée : 1h20 minLangue : ouolof, français. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Contact Moctar Ndiouga BâMediatik communicationB.P. 6584 Dakar EtoileSénégalTél : +221 76 751 51 [email protected]

Les activités du projet- Développement de l’écriture en synergie entre le scénariste sénégalais, les experts

consultants (France, République centrafricaine) et le coscénariste ;- Mise en résidence de 10 jeunes acteurs non professionnels avec un coach pour les for-

mer et les confronter aux acteurs professionnels afin de les mettre à niveau ;- Recrutement des postes techniques principaux, tous de compétence et de talents recon-

nus pour garantir la qualité technique et artistique du film ;- Fabrication d’un matériel de promotion : making off et photos du tournage, bandes

annonces, site internet, affiches, flyers, dvd, coffrets collector, dossiers de presse ;- Fabrication des copies d’exploitations pour répondre à tous les formats de projection ;- Avant-première dans chaque pays où le film sort ;- Promotion média avec 1 conférence de presse, affichage, jeux concours avec dvd et

coffrets collector à gagner ;- Participation au marché du film du Festival de Cannes et de Locarno ;- Exploitation dans les pays où le film sort.

La durabilité de l’actionL’approfondissement des compétences de plusieurs catégories de techniciens, dont le réalisateur, et des interprètes, ainsi qu’un échange de bonnes pratiques entre des tech-niciens issus de pays différents (Sénégal, Congo, Mali, Cameroun, République Centrafri-caine, Bénin) qui vont favoriser la professionnalisation du secteur et la création d’emplois au Sénégal.

L’amélioration de l’offre technique, notamment auprès des productions étrangères, des entreprises de prestations de services cinématographiques basées à Dakar va soutenir le développement des structures locales de production. La réalisation de la majeure partie de la postproduction en Afrique va également accompagner la structuration du secteur.

L’organisation d’opérations médiatiques prestigieuses visant à assurer la diffusion de Dakar trottoirs dans les salles européennes permettra au film et à l’industrie du cinéma sénéga-laise d’avoir une visibilité importante, ce qui servira, à moyen terme, le développement du secteur.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

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Contrat N° FED/2013/328408. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Distribution

DisciplineMise en réseau

Chef de file Goethe-Institut Nigeria, Allemagne

Partenaires Africa Culture Technologies (ACT), SénégalActivSpaces Association, CamerounExperimental Media Lab (Academy of fine Arts), AllemagneAwali Entertainment Ltd., Kenya

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

DEVELOPMENT AND IMPLEMENTATION OF MOKOLOUne plateforme d’information, de mise en réseau et de vidéo-à-la-demande de films et produits audiovisuels pour les publics et les professionnels d’Afrique et de sa diaspora

Mokolo est conçu comme une plateforme numérique globale qui rassemble des informa-tions sur des films et produits audiovisuels, donne accès à ces produits via des plateformes de vidéo à la demande et met à la disposition des professionnels des informations relatives à l’industrie cinématographique africaine.

En misant sur l’accessibilité, l’interconnexion ainsi que sur la visibilité des contenus et des professionnels, Mokolo vise à contribuer à un environnement propice aux synergies et à la croissance du secteur du cinéma et de l’audiovisuel. Même si le numérique favorise la pro-duction audiovisuelle en Afrique, et malgré l’intérêt grandissant pour les histoires locales, les salles de cinéma en Afrique ferment. La production nationale ne représente qu’à peine plus de 3% du marché du cinéma sur le continent, avec pour résultat une présence prépondé-rante de contenus non-africains. Les stratégies marketing sont faibles et la distribution peu structurée, peu réglementée et victime de la piraterie.

En créant une plateforme de référence pour les contenus audiovisuels africains, et sur un branding auprès des acteurs du marché (télévisions, distributeurs, exploitants, public) en Afrique et ailleurs, l’objectif de Mokolo est d’encourager un accès accru aux marchés locaux, régionaux, intra-ACP, européens et internationaux pour les biens et services cultu-rels des Etats ACP.

Les bénéficiaires du projetLes organisations cinématographiques/audiovisuelles africaines, les PME, les pôles techno-logiques, les établissements d’enseignement.

Les résultats attendus- Un portail intégrant de multiples sites internet d’information et de vidéo à la demande qui

diffusent des contenus africains ou relatifs à l’Afrique, conçu pour s’adapter à toutes les infrastructures et à un contexte de connectivité difficile ;

- Une plateforme d’échanges et de mise en réseaux en ligne qui fonctionne bien pour les professionnels de l’industrie en Afrique et sa diaspora ;

- Un réseau permanent de spécialistes en informatique en Afrique et en Europe qui par-tagent leurs connaissances techniques pour construire Mokolo avec les professionnels des domaines des technologies de l’information et de la production de contenus audiovi-suels d’Afrique et de sa diaspora.

FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Durée : 24 mois01/04/2014 – 31/03/2016

Budget total : 625,000.00 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 500,000.00 EUR (80%)

Lieu de l’action : Nigéria, Sénégal, Cameroun, Kenya, Afrique du Sud. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Contact Marc-André SchmachtelGoethe-Institut Nigéria30, Catholic Mission Street, Lagos Island,P.O. Box 957, 101001 Marina,Lagos, NigériaTél : +234 17746888 +234 8031930828 [email protected]/ins/ng/lag/enindex.htm

Les activités du projet- Le développement de mokolo.net, mokolo.pro et de sous-projets s’y rapportant ;- La recherche de contributeurs potentiels de contenus ; - Une communication et une promotion ciblant les publics et les professionnels/acteurs du

secteur ; - Le développement et la mise en place d’une offre éducative en ligne et par le biais d’ac-

tivités pédagogiques ; - Recherche et suivi.

La durabilité de l’actionL’idée même de Mokolo tourne autour du développement et de la mise en place d’une structure durable et de propriété locale, aussi bien pour la plateforme en ligne (mokolo.net, mokolo.pro) que pour les activités de partage de connaissances et de renforcement des capacités (mokolo.labs). Le projet produira deux actions durables à long terme : une plateforme de contenus audiovisuels en ligne parfaitement opérationnelle ; des procédures, expertises technologiques, outils de communication et ressources pédagogiques néces-saires pour reproduire et répandre Mokolo à travers l’Afrique et les pays ACP.

Mokolo se veut aussi ouvert que possible et reste attentif à la diversité et la protection des groupes et des minorités. Pour sauvegarder cela, il adhère à un ensemble de principes éthiques ; il ne publiera ni de contenus d’incitation à la haine ni de contenus qui font la promotion de la discrimination. Les recherches sur la plateforme comprendront des fonc-tionnalités pour les malentendants et les malvoyants (par exemple, une recherche de films avec sous-titres).

La création d’une plateforme en ligne pour les industries audiovisuelles africaines bénéfi-ciera à terme aux décideurs politiques responsables de ces secteurs. De telles plateformes peuvent amener les professionnels africains à établir leurs propres structures et codes de conduite professionnelles, favorisant le dialogue auprès des décideurs politiques, en Afrique et ailleurs. La plateforme d’échanges professionnelle de Mokolo portera une attention par-ticulière aux règlementations, ce qui pourra être d’une grande utilité pour les centres de cinéma qui cherchent à mieux connaître les bonnes pratiques (par exemple le crédit d’im-pôt) et les règlementations (par exemple, les quotas télévisuels, le statut des artistes, etc.).

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Contrat FED/2013/328403. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Diffusion audiovisuelle

Chef de file Buni Media Ltd, Kenya

Partenaires Soon SA, SénégalIDmage, France. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 18 mois31/12/2013 - 30/06/2015

Budget total : 625,000.00 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 500,000.00 EUR (80%)

Lieu de l’action : Kenya, Sénégal, France

DIGITAL UNITED ACPUne plateforme web de vidéo à la demande (VàD) pour des films ACP

La production de biens audiovisuels ACP est bien connue pour être fragmentée, la plupart des parties prenantes opérant de manière indépendante dans leurs pays respectifs pour un public éparpillé à travers le continent et la diaspora. Le secteur est caractérisé par un faible niveau de distribution à l’international dans les cinémas et les télévisions, l’absence de réseau efficace et légal de distribution panafricaine, une industrie télévisuelle africaine dysfonctionnelle qui mène à des flux monétaires inversés (les cinéastes sont obligés de payer pour que leurs films soient diffusés). Par contre, de nombreuses opportunités sont à saisir afin de répondre à cette situation problématique : un goût immense pour les films locaux, l’appropriation massive des technologies numériques par les populations africaines, une bande passante large et un grand choix de smart phones et tablettes abordables. Avec l’agrégation des contenus (films et œuvres de télévision) de qualité sur des plateformes numériques accessibles à tous, DIGITAL UNITED ACP permet aux contenus ACP d’at-teindre leur public potentiel : au niveau local et régional en misant sur l’avenir de l’Internet mobile 3G et au niveau international grâce à la popularité grandissante des plateformes web de VàD. Cette Action s’appuie sur le succès de la plate-forme web de VàD Africa-Films.tv, bénéficiaire d’un soutien d’ACPCultures+ dans le cadre d’un appel à propositions précédent. Elle est mise en œuvre par les deux partenaires (qui ont développé un logiciel sophistiqué de facturation, de gestion des droits d’auteur, de lutte contre la piraterie) et profite du succès de Buni TV d’exploitation des technologies mobiles pour se connecter au public africain.

Les bénéficiaires du projetLes nouveaux publics ACP qui accèdent actuellement et qui accéderont à l’avenir, grâce aux ordinateurs et/ou téléphones portables, aux contenus vidéo qui n’étaient pas dispo-nibles en ligne auparavant (un public potentiel d’environ 400 millions de personnes sur le continent d’ici 2015) ; le public de la diaspora et les amateurs du cinéma du monde dans les pays développés (30-50 millions).

Les résultats attendus- Le développement d’une plateforme collective technique de distribution cinéma, avec

les meilleurs fonctionnalités pour les ayants-droits (en termes de monétisation à travers divers réseaux tels des plateformes tierces, la sécurisation des fichiers et la traçabilité des redevances), et pour les besoins spécifiques des publics ACP (des abonnements peu coûteux, des vidéos qui ne pèsent pas lourds, surtout pour les technologies mobiles), se construisant sur les réalisations précédentes de Buni TV et d’AfricaFilms.tv ;

- La fédération de 300 à 400 ayants-droits dans l’établissement d’un catalogue collec-tif plus important et plus divers en contenus ACP (des films, des documentaires, des émissions TV, etc…), en vue d’accords plus justes avec les opérateurs des réseaux de distribution ;

- Un accès accru des publics ACP aux films ACP avec une augmentation des recettes ;- Une meilleur « autonomie numérique » au sein du secteur cinéma ACP grâce aux expé-

riences pilotes : la distribution inter-linguistique, le combat contre la piraterie en ligne, une meilleure gestion du pipeline numérique, une meilleure connaissance des marchés.Mis en œuvre par le Secrétariat

du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Contact Marie Lora-MungaiBuni Media Ltd P .O. BOX 27 99100100, Nairobi, KenyaTél : +254 20 341 715 +254 20 341 [email protected]@bunimedia.combunimedia.com

Les activités du projet- Développer une plateforme technique collective et faire la convergence des métadon-

nées, un système de stockage et de livraison commun dans le cloud, adapté aux techno-logies mobiles des pays ACP ;

- La collecte et le traitement des fichiers numériques des films, la compilation des métadon-nées, le partage de ces dernières ;

- Le développement d’un système de gestion commun des redevances et l’enrichissement des fonctionnalités proposées aux ayants-droits (passage d’une fiche passive de ventes à une boîte à outils de gestion numérique) ;

- Le développement d’un système de facturation et d’abonnement adapté au contexte ACP ;

- Fédérer une communauté ACP d’ayants-droits dans un catalogue collectif plus fort (signer des contrats en Afrique et aux Caraïbes, créer de nouvelles fonctionnalités de pair avec les innovations des concurrents) et faire la promotion des offres multiples aux ayants-droits ACP et aux utilisateurs ;

- Définir et faire la promotion d’une stratégie commune d’acquisition et de distribution des contenus : « signer une fois, vendre partout » ;

- Renforcer le réseau existant des catalogues correspondants : ceux des experts en cinéma, des festivals et des institutions ;

- L’inclusion de nouveaux débouchés (YouTube, etc.) et canaux (telcos, etc.) pour augmen-ter le public potentiel, particulièrement dans les pays ACP.

La durabilité de l’actionUne telle offre agrégée permettra une meilleure promotion des œuvres et une augmentation des revenus générés, maximisant ainsi les revenus potentiels et créant un cercle vertueux qui contribuera à « renforcer la création et la production de biens et de services culturels dans les Etats ACP ». Plus précisément, au niveau technique et économique, le système « signer une fois, vendre partout » et l’accès aux publics ACP/mondiaux favoriseront les recettes et représenteront une source de revenu importante pour les ayants-droits.

Au niveau social, le projet présente plusieurs aspects/dimensions d’autosuffisance, tels que la croissance progressive des publics (potentiellement 300-400 millions de personnes), de meilleurs capacités de distribution numérique, une meilleure sensibilisation des organisa-tions de cinéastes, la création d’emplois hautement qualifiés et une implication plus impor-tante de la part des professionnels grâce à la formation.

L’Action générera des emplois directs et durables grâce au recrutement et à la formation de techniciens, monteurs, développeurs, traducteurs et responsables marketing au niveau local. Du point de vue économique et financier, les risques sont limités : même si le projet initial demande beaucoup d’investissement, il sera amorti sur la durée car la plate-forme continuera d’exister et le réseau sera élargi.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2012/291902. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Formation

DisciplineRadio

Chef de file COL’OR Onlus, Italie

Partenaires Secretariat of the African Decade of Persons with Disabilities, Afrique du SudThe Kenya Union of the Blind, Kenya. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 24 mois01/08/2012 - 31/07/2014

Budget total : 474,223.00 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 379,373.00 EUR (80%)

Lieu de l’action : Kenya, Sénégal

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

DOCUSOUNDAteliers de production de documentaires radio ouverts aux personnes handicapées au Kenya et au Sénégal

L’idée de créer Docusound est née suite à l’initiative de la société « Unione Italiana Ciechi e Ipovedenti (UICI) » (Union italienne aveugles et malvoyants) d’organiser, en 2009, un atelier de production radio où l’on formait des personnes handicapées. Docusound est une plate-forme de documentaires radio 100% accessible, opérée conjointement par des voyants et des malvoyants. L’ONG COL’OR Onlus a été très impressionnée par le résultat et s’est rendue compte du potentiel de sensibilisation et de changement social que représentait un projet tel que Docusound pour les pays ACP. En effet, la radio est une excellente façon de se faire entendre auprès du public de ce groupe de pays : elle est omniprésente et est le média principal (la radio est tout particulièrement adaptée au contexte africain : elle est portable et disponible dans les zones rurales, dans un continent qui est régi par un mode de vie communautaire et en grande partie analphabète). D’un point de vue technique, la radio présente également de nombreux avantages : elle est pratique, intuitive et bon marché en termes de technologie utilisée, de formation, de production et de post-production.

La plupart des pays ACP connaissent de graves problèmes lorsqu’il s’agit d’intégrer les malvoyants (et les personnes handicapées en général) dans la société. Le projet offre donc l’occasion d’ébranler ce statu quo. L’Action a pour but d’établir des branches nationales de Docusound dans les pays ACP en partenariat avec des groupes locaux de défense des minorités. Si Docusound ne s’adresse pas spécifiquement aux malvoyants, sa mise en œuvre au Sénégal et au Kenya repose sur la participation de cette minorité aux activités du projet. Dans ces deux pays, une branche nationale de Docusound fait le lien avec des com-munautés locales, la culture et le patrimoine locaux et profite des avantages que lui confère sa présence au sein d’un réseau international. Le projet a pour objectifs de constuire un réseau socialement inclusif de documentaristes radio (réalisateurs, producteurs, rédacteurs et éditeurs) qui soit tourné vers le changement social ; de former des professionnels (50 % des personnes formées sont malvoyantes ou handicapées) afin de créer une plateforme regroupant plusieurs médias pour du contenu factuel qui sensibilise la population aux causes sociales et entraine un changement social à long terme.

Les bénéficiaires du projetLes malvoyants, les personnes handicapées et les professionnels des médias en général, les participants aux formations et le public qui aura l’occasion de participer à plusieurs niveaux (articles, blogs, commentaires, participation à des ateliers).

Les résultats attendus- La création d’un réseau de professionnels du documentaire radio (réalisateurs, produc-

teurs, éditeur) qui créé du contenu radio sans s’attarder sur les capacités physiques de ses membres ;

- La production et diffusion de documentaires radios créatifs, la mise en ligne d’une page internet pour Docusound et d’une plateforme d’apprentissage en ligne où les étudiants pourront partager des documents, des cours, etc. ou prendre part à des discussions ;

- Le développement des capacités locales de création de documentaires, le renforcement du professionnalisme de ce secteur ;

- Une expérience transnationale pour les personnes en formation qui bénéficieront d’un apprentissage technique et pourront à leur tour former d’autres personnes.

FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Contact Federico GallasCOL’OR OnlusPiazza Umberto I, 310043 Orbassano (TO), ItalieTél : +39 [email protected]/

Les activités du projet- Former les partenaires locaux ;- Former des tuteurs locaux ;- Organiser un atelier en trois sessions et un suivi des personnes formées au Kenya et au

Sénégal ;- Produire et diffuser des documentaires radio ;- Développer et produire une plateforme d’enseignement en ligne (pour le suivi et les

échanges internationaux).

La durabilité de l’actionL’Action va continuer à se développer et va asseoir l’idée que les personnes handicapées et les malvoyants peuvent tout à fait prendre activement part à la société. Le projet encourage les acteurs socio-économiques basés dans les pays ACP à échanger leur expérience et leurs bonnes pratiques et à encourager la collaboration Sud-Sud et Sud-Nord.

Docusound permet aux jeunes travailleurs des pays ACP d’améliorer leurs compétences dans les nouvelles technologies (les TIC), de renforcer les capacités et de consolider la formation de personnel en productions audio-numériques. De plus, le projet vise à former des professionnels dans tous les domaines liés à la création de documentaires radio, levée de fonds comprise. L’effet multiplicateur sera le suivant : en fin de formation, les participants pourront à leur tour former des jeunes professionnels mais aussi produire des documen-taires radio. Cette formation professionnelle sera durable d’un point de vue économique puisque la radio est une option de carrière en soi et que la diffusion en ligne permet en théo-rie d’atteindre tout le monde et d’effacer toutes les frontières. Bien entendu, cette absence de frontières s’applique aussi aux marchés. Une méthodologie de production adaptée aux personnes handicapées, accessible à tous, permettra également de diffuser les bonnes pratiques et pourrait rendre les médias plus accessibles aux minorités.

Les partenaires locaux travailleront également avec des experts en audiovisuel issus d’ONG afin de mettre en place une stratégie de durabilité pour le projet. La formation se concen-trera surtout sur la durabilité financière du projet dans les années qui suivront sa mise en œuvre. D’un point de vue général, le fait de former des personnes handicapées côte à côte avec des personnes non-handicapées permet à Docusound de proposer une nouvelle approche à la formation professionnelle. Cela aura un impact sur les politiques qui seront mises en œuvre à l’avenir par les partenaires et par d’autres associations.

D’un point de vue plus spécifique, Docusound se chargera de créer et de mettre en œuvre les bonnes pratiques nécessaires au bon déroulement du projet et les rendra accessibles à tous les partenaires actuels et futurs. Le point phare du projet est son processus d’appren-tissage par le partage qui fait de chaque participant un étudiant et un enseignant à la fois et qui change l’ordre établi de l’enseignant partageant son savoir avec l’étudiant.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2013/328441. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Formation

DisciplineMultidisciplinaire

Chef de file Secretariat of the Pacific Community, Nouméa, Nouvelle-Calédonie

Partenaires Pacific Islands Forum Secretariat, FidjiDepartment of National Heritage, Culture and Arts, Fidji Fiji Arts Council, FidjiFashion Council of Fiji, FidjiMinistry of Education, Sports and Culture, Apia, Samoa Culture Division, Ministry of Culture and Tourism, Honiara, Iles Salomon

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

ENHANCING THE PACIFIC CULTURAL INDUSTRIES: FIJI, SAMOA AND SOLOMON ISLANDSRenforcer les industries culturelles du Pacifique : Îles Fidji, Samoa et Îles Salomon. Promouvoir un environnement national et régional propice aux industries culturelles dans la région du Pacifique

Les Îles Fidji, Samoa et les Îles Salomon jouissent d’un secteur culturel dynamique bien que sous financé et d’une capacité importante à produire des biens culturels. Néanmoins, ces pays n’ont pas encore réussi à se mobiliser de façon efficace pour apporter leur soutien aux industries culturelles. Si chaque pays en est à un stade de développement différent du point de vue de ses industries culturelles, tous se heurtent aux mêmes obstacles les empêchant de profiter du potentiel économique que représente ce secteur.

Les véritables besoins des acteurs des industries culturelles ne sont pas encore pris en considération, ce qui a un impact négatif sur le développement du secteur ainsi que sur sa dimension économique. Il existe un manque de formation, d’opportunités professionnelles, de régimes de propriété intellectuelle et d’investissement dans les infrastructures, ainsi qu’un manque de spécialisation du savoir et des compétences, surtout en ce qui concerne les compétences entrepreneuriales.

Le projet contribuera au développement règlementaire et économique des industries cultu-relles aux Îles Fidji, à Samoa et aux Îles Salomon par le biais d’ateliers et d’activités de renforcement des capacités. L’Action vise les industries culturelles de façon générale mais se concentre tout particulièrement sur trois sous-secteurs (l’art/l’artisanat, la mode et les arts du spectacle) afin de permettre une approche ciblée et rigoureuse qui mènera à des résultats directs et concrets. Elle s’appuie sur des partenariats forts : à l’échelon régional, le bénéficiaire travaille en étroite collaboration avec le Secrétariat du Forum des îles du Pacifique, dont le mandat vise également à faire avancer les industries culturelles et, avec l’aide d’autres agences, à protéger et promouvoir les savoir et compétences traditionnels. À l’échelon national, le bénéficiaire et le Secrétariat du Forum des îles du Pacifique travailleront main dans la main avec des institutions nationales publiques ou privées (des ministères et départements, des conseils, associations ou des institutions liées à l’art), et ce dans les trois pays concernés.

Les bénéficiaires du projetLes producteurs culturels, les entrepreneurs, les facilitateurs et les gérants ; les orga-nismes et associations artistiques, les conseils et réseaux ; les acteurs des industries publiques et privées.

Les résultats attendus- Des industries culturelles structurées qui bénéficient du soutien du gouvernement et des

partenaires de développement ;- Un cadre réglementaire visant à promouvoir les industries culturelles des Îles Fidji, de

Samoa et des Îles Salomon ;- Un accès plus facile au marché national et international pour les producteurs culturels du

Pacifique.

FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Durée : 30 mois8/01/2014 - 7/07/2016

Budget total : 625,677.15 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 495,000.00 EUR (79.11%)

Lieu de l’action : Fidji, Samoa, Iles Salomon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Contact Elise Huffer SPC HeadquartersBP D598848 Nouméa, Nouvelle-Calédonie Tel: +679 [email protected]://www.spc.int/

Les activités du projet- Des ateliers nationaux rassemblant des groupes cibles afin de mettre en place une stra-

tégie de développement et un cadre réglementaire spécifique aux pays concernés ;- Des ateliers de renforcement des capacités pour les associations et réseaux de chaque

pays concerné ;- Une campagne de sensibilisation sur la gestion des droits d’auteur et un atelier pratique

dans chaque pays concerné ;- Une assistance nationale à l’industrie et aux sous-secteurs par le biais de consultants

locaux ;- L’élaboration de lignes directrices pour les normes de l’industrie, d’outils pour le dévelop-

pement culturel des entreprises (dont un DVD) et de modèles de contrats ;- Un atelier de formation pour les entrepreneurs, destiné aux producteurs des trois pays

concernés ;- Des événements liés à la promotion des échanges commerciaux pour les producteurs

culturels ;- Un tour d’horizon des besoins en ressources humaines pour les industries culturelles des

trois pays concernés.

La durabilité de l’actionLe projet, soutenu par la Stratégie culturelle régionale : Investir dans les cultures océa-niennes 2010-2020, se concentre sur la mise en place de cadres d’action et de stratégies visant à promouvoir les industries culturelles des Îles Fidji, de Samoa et des Îles Salomon. Ces cadres nationaux apporteront leur soutien et fourniront des informations aux initia-tives existantes. Ils permettront également au pays de cibler les priorités spécifiques aux industries de façon constructive et consultative. L’impact escompté est le suivant : que des cadres d’action complets puissent promouvoir une approche pan-gouvernementale, identifier des outils de soutien, répartir des responsabilités et définir des partenariats public/privé pour une amélioration des industries culturelles des trois pays concernés sur le court, moyen et long terme.

Une évaluation externe et une documentation du processus permettront de faire état des leçons tirées et des résultats de l’Action et, par là même, d’en faire bénéficier les autres pays insulaires du Pacifique.

Certaines activités donneront naissance à un régime réglementaire pour la protection et la promotion des industries culturelles, et le renforcement d’initiatives existantes en fera partie intégrante. Les leçons tirées de ces expériences serviront d’exemple pour Samoa et les Îles Salomon en particulier, qui ne disposent pas de règlementation de promotion telle que l’éti-quetage géographique de produits, mais qui disposent bel et bien d’ébauches de politiques (Samoa) et de lois (Îles Salomon) pour la protection du savoir traditionnel.

La plupart des producteurs culturels gèrent actuellement de petites ou microentreprises sociales/familiales ou sont actifs dans l’économie informelle. L’Action aidera à ramener les travailleurs des industries culturelles sur le marché de l’emploi formel et permettra de créer des bases de données plus précises pour le recensement des travailleurs de cette indus-trie. Une méthode de mesure améliorée sera mise en place avec les instituts nationaux de statistique dans les trois pays concernés par le projet. L’Action entrainera une croissance culturelle globale, que ce soit pour la production et la consommation, et pourrait également entrainer une croissance des industries connexes (le tourisme, par exemple) ainsi que le développement de petites entreprises.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2013/330220. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Réglementation et Formation

DisciplineMultidisciplinaire

Chef de file Centre for Cultural and African Studies (CeCASt), Ghana - Kwame Nkrumah University of Science & Technology, Ghana

Partenaires Sierra Leone Film Industry, Labour & Marketing Guild (SLFILMG), Sierra Leone National Centre for Arts and Culture (NCAC), GambieNational Association of Nigerian Theatre Arts Practitioners (NANTAP), Nigéria . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 36 mois8/02/2014 - 7/02/2017

Budget total : 623,110.88 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 498,488.70 EUR (80%)

Lieu de l’action : Ghana, Sierra Leone, Gambie, Nigéria

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

FACILITATING THE DEVELOPMENT AND GROWTH OF THE CULTURE & ARTS SECTOR UNDER THE EU-ECOWAS ECONOMIC PARTNERSHIP AGREEMENT BY CAPACITY-BUILDING, RESEARCH, NETWORKING AND EXCHANGES

Favoriser le développement et la croissance du secteur de la culture et des arts dans le cadre des Accords de partenariat économique UE-CEDEAO par le biais du renforcement des compétences, de la recherche, de la mise en réseau et des échanges.

Les Accords de partenariat économique (APE) entre l’UE et le groupe d’Etats d’Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP) visent à soutenir le commerce entre ces régions, et par le biais du développement de ce commerce, une croissance durable et une réduction de la pau-vreté. Il y a un énorme potentiel de coopération commerciale et d’échanges culturels entre l’UE et les pays de la CEDEAO qu’il sera utile de mettre en pratique. L’inclusion du secteur culturel dans les APE aidera les pays de la CEDEAO et l’UE à améliorer leur coopération économique et culturelle. La coopération culturelle entre ces régions dans le cadre des APE sera une incitation à la diversité culturelle et aux échanges.

Le secteur culturel dans la région CEDEAO est confronté à de nombreux défis qui empêchent son développement et sa croissance. Parmi eux : l’absence de politiques adéquates, les faibles capacités des intermédiaires du secteur de la culture et des arts à influencer les politiques et règlementations qui soutiendront le développement et la croissance du sec-teur. Les régimes gouvernant la propriété intellectuelle dans de nombreux pays de la région sont également faibles et les œuvres de la plupart des artistes ne sont pas protégées. De surcroît, les artistes rencontrent des difficultés d’accès aux financements, car le secteur est perçu comme un secteur à risque.

L’action vise à faciliter le développement du secteur dans le cadre des APE afin d’améliorer sa participation à la croissance et la compétitivité, de partager les expériences et les bonnes pratiques avec les entrepreneurs culturels et les artistes, et de développer leur capacité d‘influence dans les négociations commerciales actuelles et futures en soutenant la crois-sance du secteur de la culture et des arts dans la sous-région CEDEAO. Des opportunités de partenariat économique entre la CEDEAO et l’UE seront à explorer dans le cadre des négociations en cours pour faciliter et assurer la présence des services artistiques et cultu-rels dans les accords commerciaux entre les deux régions à l’avenir.

L’action se servira des APE pour enrichir l’environnement politique du secteur dans la région CEDEAO et stimuler le développement et la compétitivité du secteur ; profiter des APE et d’autres négociations commerciales pour intégrer les besoins et les intérêts du secteur de la culture et des arts dans les négociations et accords commerciaux afin de faciliter le soutien des acteurs clés, des gouvernements et des autorités régionales en faveur de la croissance et du développement du secteur. Les activités seront mises en place par le bénéficiaire et ses partenaires dans chacun des pays de l’action, en raison de leurs compétences perti-nentes et leur expérience spécifique.

Les bénéficiaires du projetLes cibles du projet sont : les Ministères de la culture, les Ministères du commerce et de l’industrie, la Fédération des chambres de commerce et de l’industrie de l’Afrique de l’Ouest (FCCIAO), les Agences de promotion des exportations, des organisations de la société civile impliquées dans la culture, la jeunesse et l’égalité hommes femmes, les élus des parle-ments, les délégations de l’UE et la commission CEDEAO. Les bénéficiaires finals sont plus de 500 artistes et opérateurs culturels (y compris des techniciens, des gestionnaires et des professionnels de la production, de la promotion et de la distribution) et des entrepreneurs de la région.

FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Contact Anthony Aidoo College of Art and Social Sciences, Kwame Nkrumah University of Science and TechnologyKumasi, Ghana Tél. : +233 322 296 [email protected]

Les résultats attendus- Des échanges et une coopération renforcés entre les entrepreneurs culturels et les artistes

de l’Afrique de l’Ouest et de l’Europe pour stimuler le commerce de biens et services culturels ;

- La culture s’intègre dans le processus d’intégration régionale. La coopération culturelle entre les pays de la région est encouragée ;

- Une meilleure prise de conscience de la part des acteurs culturels de l’importance éco-nomique des industries culturelles dans la région CEDEAO ;

- Les acteurs culturels sont mieux équipés pour faire du lobbying en faveur de la mise en place des recommandations au niveau national et régional.

Les activités du projet- Une étude des industries culturelles dans la région CEDEAO pour identifier les domaines

de coopération avec l’UE dans le cadre des APE ; - Une réunion B2B / séminaire pour disséminer les recommandations de l’étude, déve-

lopper un plan d’action, mettre en réseau, et signer des accords de collaboration entre artistes ;

- Une formation des intermédiaires culturels pour renforcer leurs connaissances des APE, de l’OMC, du SLEC (Schéma de libéralisation des échanges de la CEDEAO) et d’autres accords commerciaux afin d’améliorer leurs capacités de plaidoyer pour l’intégration des recommandations de l’étude dans les processus de négociation commerciale.

La durabilité de l’actionL’étude améliorera les compétences de lobbyiste des intermédiaires du secteur de la culture et les arts de l’Afrique de l’Ouest de plaidoyer auprès des gouvernements et de la com-mission CEDEAO pour la mise en place des recommandations et des plans d’action pour l’introduction de réformes politique, réglementaires et institutionnelles dans le secteur de la culture et des arts dans le cadre des APE. La réunion sera également l’occasion pour les intermédiaires culturels et d’autres acteurs de la région de développer une expérience dans l’organisation de réunions B2B et d’aider les artistes de toute la région à se mettre en réseau avec d’autres régions du monde en vue de collaborations artistiques. La formation pour renforcer les capacités de lobbying améliorera les compétences et les capacités des intermédiaires culturels. Cela mènera à la création d’emplois pour les artistes et les entre-prises culturelles de la région CEDEAO.

La mise en place du plan d’action élaboré permettra aux gouvernements d’incorporer les recommandations dans les négociations APE. Cela mènera à l’introduction de réformes politiques et à de nouvelles réglementations qui soutiendront la croissance et le développe-ment du secteur culturel régional, sa contribution au développement durable, ainsi que la réduction de la pauvreté, entraînant la création d’emploi dans le secteur culturel. En outre, la réunion B2B favorisera la collaboration entre les artistes de la région et leurs homologues européens.

De manière transversale, l’Action examinera les options propres à l’utilisation de la culture et des arts dans l’émancipation des femmes dans le cadre des Accords de partenariat économique.

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Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2012/291854. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Création / Production

DisciplineArts de la scène

Chef de file Tringa Musiques et Développement, Sénégal

Partenaires Amicale des artistes pour le progrès, BéninIrondel, Cameroun. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 36 mois01/01/2013 - 31/12/2015

Budget total : 598,321.23 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 478,656.43 EUR (80%)

Lieu de l’action : Sénégal, Bénin, Cameroun, France

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

AFRICA FÊTE, FESTIVAL ITINÉRANTOrganisation de concerts et résidences artistiques au Sénégal, au Bénin, au Cameroun et en France

Africa fête, festival dédié aux musiques africaines, est né en 1978 en France avant de s’ex-porter en 1993 au Sénégal, après un passage par les Etats-Unis, par l’entremise de son fon-dateur, acteur culturel et militant Mamadou Konté. La première édition officielle du festival au Sénégal a été lancée en 2001 à Dakar, puis dans d’autres régions du pays. Le festival produit chaque année de jeunes talents venus de différentes régions d’Afrique, qui partagent la scène avec des têtes d’affiches célèbres comme Manu Dibango, Salif Keïta, Viviane Ndour, Ismaël Lô,… Aujourd’hui, le festival est confronté à plusieurs défis. En effet, si l’Afrique est réputée pour son offre musicale diversifiée qui représente un gisement inépuisable de talents, la péren-nité des festivals de musique en Afrique est remise en question en raison de la qualité tech-nique des prestations, des conditions d’accès à ces manifestations mais aussi des difficultés financières rencontrées par leurs organisateurs, autant d’handicaps qui éloignent le public de ces événements. Plus particulièrement, le Cameroun, le Bénin et le Sénégal souffrent de l’absence d’infrastructures et de matériels hors des capitales. Cette situation pénalise les artistes dont la mobilité est déjà freinée par de nombreux facteurs (coûts onéreux des trans-ports aériens intra-Afrique, lourdeurs administratives - visas, autorisation de sortie…). Partant de ce constat, le Festival Africa Fête Itinérant a développé une stratégie spécifique fondée sur la diffusion d’une offre musicale africaine diversifiée, l’amélioration de l’accessibilité des concerts aux populations défavorisées, la promotion de nouveaux talents africains issus de tous les pays partenaires, l’intensification des échanges entre artistes et la pérennisation de la manifestation elle-même. Le festival donne lieu à des concerts publics dans plusieurs localités au Sénégal, au Bénin, au Cameroun et en France. Par ailleurs, des partenariats sont renforcés entre Tringa Musiques et Développement et des institutions publiques et privées des pays ACP pendant la mise en œuvre du projet. De plus, l’égalité des genres est encouragée par la programmation d’artistes féminins mais aussi par la mise en place d’étroites collaborations avec les acteurs culturels féminins basés dans les pays partenaires.

Les bénéficiaires du projetLes artistes du secteur musical sénégalais, béninois, camerounais et africain en général ; les acteurs culturels ; les lieux de diffusion impliqués ; les secteurs du tourisme et de l’au-diovisuel ; les populations des centres urbains et banlieues ; la jeunesse ; les mélomanes.

Les activités du projet- La production, la promotion et l’organisation des concerts du Festival Africa Fête au

Sénégal (Dakar, Louga, Saint Louis, Kaolack, Ziguinchor), au Cameroun (Yaoundé), au Bénin (Cotonou) et en France (Marseille) répartis sur trois années et pendant lesquels plus de 60 groupes sont programmés ;

- L’organisation des résidences de création dans les trois pays africains partenaires ;- L’organisation de rencontres entre acteurs de la culture et médias en marge des concerts ;- Les activités de communication, visibilité et d’évaluation de l’ensemble de l’action.

FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Contact Rokhaya Daba SarrTringa Musiques et DéveloppementVilla 137, Patte d’Oie Builders, Cité d’impôt et domainesBP 22161Dakar – Ponty, SénégalTél : +221 33 855 44 50 +221 77 551 48 [email protected]

Les résultats attendus- Le festival Africa fête est itinérant ;- Les échanges et synergies se font entre artistes intra-ACP pendant les résidences artis-

tiques et de création ;- Un large public est présent aux concerts et la programmation est diversifiée ;- La circulation d’artistes et opérateurs culturels africains en Afrique et en Europe est favorisée;- Les partenariats sont renforcés avec les institutions publiques et privées, les médias et les

entreprises privées ;- Les rencontres et échanges entre les acteurs de la culture et les médias sont accrus ;- Les capacités des acteurs culturels sont renforcées.

La durabilité de l’actionGrâce à sa popularité, Africa Fête est un événement touristique attendu par la population locale et les voyageurs amateurs de musiques africaines. En ce sens, l’action contribue au développement du secteur de l’hôtellerie, de la restauration et de l’économie informelle.

La présence de milliers de personnes occasionnée par le Festival Africa Fête Itinérant au cours de ses précédentes éditions prouve l’intérêt de la population pour les événements culturels. En multipliant ces manifestations et en mettant l’accent sur la qualité des repré-sentations, le public est de plus en plus sensibilisé à la culture et participe ainsi au déve-loppement du secteur (achat d’albums favorisant la lutte contre la piraterie, participation financière aux concerts, etc.). Le Festival offre également l’occasion de sensibiliser la popu-lation à certains enjeux sociétaux comme l’éducation, la lutte contre le sida, la corruption, l’enregistrement des naissances, la prévention du paludisme, etc.

Le Festival est en synergie avec les politiques culturelles mises en œuvre dans les pays partenaires et qui accompagnent le développement de ce secteur : loi contre la piraterie, formations aux métiers du spectacle, appui aux festivals, répertoire des structures cultu-relles, statut de l’artiste, protection sociale des acteurs culturels, licence d’entrepreneurs du spectacle, etc. En impliquant les pouvoirs publics dans la mise en œuvre de l’action, le partenariat public/privé se renforce, ce qui participe à long terme au développement culturel de ces pays, et les pouvoirs publics sont incités à amorcer ou renforcer les procédures de structuration du secteur musical et culturel.

Les lieux de diffusion étatiques où se déroulent une partie des manifestations sont des services décentralisés de l’Etat. Grâce au Festival Africa Fête Itinérant, le personnel local (agents administratifs, techniciens, chargés de communication, artistes locaux, etc.) profite aux manifestations et renforce leurs capacités. Ces structures institutionnelles élargissent également leur réseau et leur notoriété, ce qui permet aux résultats de l’action de perdurer.

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Financé parl’Union européenne

Grant FED/2012/291930. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Production cinématographique

Chef de file Goï Goï, Tchad

Partenaires Pili Films, FranceAbissia Productions, Burkina FasoWaza Images, Cameroun. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 24 mois13/07/2012 - 12/07/2014

Budget total : 2,742,093.86 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 300,000.00 EUR (10,94%)

Lieu de l’action : Tchad, Cameroun, France

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

GRIGRISProduction d’un long métrage de fiction au Tchad

Grigris est le cinquième projet de long métrage du réalisateur tchadien Mahamat Saleh Haroun dont l’œuvre s’ancre, avec poésie ou dureté, dans la réalité de son pays d’origine. Son dernier film, Un homme qui crie n’est pas un ours qui danse, soutenu dans le cadre d’ACPFilms (9ème FED) et récompensé au Festival de Cannes en 2011 par le Prix du Jury, et a fortement contribué à la prise de conscience du gouvernement tchadien, qui soutient ce projet, de l’importance de la culture en général et du cinéma en particulier pour l’image du pays. Ce projet a donc pour objectifs la production au Tchad de films reconnus sur le marché international, de contribuer à une meilleure circulation des films africains en Afrique et de consolider la volonté du gouvernement tchadien de créer une industrie locale du cinéma. En renforçant les capacités des acteurs, opérateurs et entrepreneurs culturels des Etats ACP, l’Action contribue au renforcement de la professionnalisation des métiers du cinéma. Enfin la production de Grigris, en renouvelant les partenariats mis en place pendant la production du précédent long métrage du cinéaste, encourage la coopération Nord-Sud et Sud-Sud ainsi que le transfert de compétences intra ACP.

Synopsis Alors que sa jambe paralysée devrait l’exclure de tout, Grigris, 25 ans, photographe et tail-leur, se rêve en danseur. Lorsque son oncle tombe gravement malade, il décide, pour payer ses soins, de travailler pour des trafiquants d’essence. Le personnage principal du film a été inspiré au réalisateur par un jeune danseur piqué par erreur au nerf sciatique dans l’enfance et rencontré au Burkina Faso. Ce jeune, comme son personnage, loin d’être désespéré par son environnement quotidien, se bat pour élargir son horizon sans craindre de se mettre en danger.

Les bénéficiaires du projetLes techniciens professionnels et les stagiaires débutants, les comédiens professionnels et non professionnels, les figurants, les handicapés, les musiciens, le chorégraphe et les dan-seurs, les photographes, les sociétés de production partenaires ; les fournisseurs, hôteliers, artisans, association de cantinières et commerçants locaux ; le distributeur tchadien et les distributeurs originaires des pays partenaires.

Les activités du projet- Les activités de préparation et de pré-production (bouclage du financement et contrac-

tualisation, mise en place d’un plan de trésorerie ; recrutement des techniciens, casting des comédiens ; repérages et négociation des autorisations de tournage ; organisation de la logistique; répétition des comédiens, formation des jeunes techniciens, établisse-ment du plan de travail ; négociation et réservation du matériel de tournage, des presta-tions de laboratoires, des assurances ; négociation et organisation de l’acheminement du matériel et des personnes) ;

- Le tournage et la postproduction (avec création d’une musique originale) ;- Les sorties et le suivi des ventes internationales.

FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Fiche technique Réalisateur : Mahamat Saleh HarounScénario : Mahamat Saleh HarounChef opérateur : Antoine HeberléCasting : Souleymane Deme, Anaïs Monory, Cyril Guei, Marius YeloloDurée : 1h41 minLangue : français et arabe tchadienSélections : compétition officielle au Festival de Cannes 2013, 20 festivals, 4 prix.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Contact Florence SternPili films79 passage du Monténégro75 019 Paris, FranceTél : +33 1 42 64 57 90Email : [email protected]

Les résultats attendus- Le renforcement des capacités des techniciens et comédiens tchadiens, burkinabés,

camerounais : au total, 60 personnes dont 3 jeunes techniciens tchadiens et 5 comé-diens africains découverts pendant la mise en œuvre de l’Action seront formés ;

- L’accès à l’emploi pour ces techniciens et comédiens, et notamment pour les membres de l’équipe tchadienne précédemment formée, contribuant ainsi à structurer l’industrie cinématographique locale grâce à une régularité de production ; l’accès à l’emploi pour les figurants des campagnes leur permettant de s’ouvrir sur le monde et sur le cinéma ;

- La production d’un film au standard international (d’un point de vue technique et artis-tique) suscitant l’intérêt des jeunes réalisateurs ACP et du marché local et international pour les films africains de qualité ;

- La valorisation de la diversité des talents artistiques africains et du handicap en donnant son premier rôle au cinéma à un jeune danseur burkinabé handicapé ;

- La consolidation des relations, déjà entamées sur les précédents films du réalisateur, de partenariats et d’échanges avec d’autres sociétés de production en Afrique ;

- La contribution au développement économique local dans le secteur du cinéma et les secteurs annexes ;

- La contribution à une plus grande circulation/distribution des films africains en Afrique en favorisant la (ré)ouverture de lieux de projections sur grand écran et la recherche de moyens parallèles de diffusion (projection itinérante en numérique, commercialisation de VCD) ;

- Le renforcement de la volonté d’engagement du gouvernement tchadien pour créer une industrie cinématographique et audiovisuelle locale dynamique.

La durabilité de l’actionLa formation et l’embauche de techniciens ACP, de figurants tchadiens, l’amélioration des capacités techniques de production des structures africaines partenaires et de leur capacité de gestion de leur équipe, d’un budget et des contraintes liées à la production d’un film, participent à la professionnalisation du secteur au niveau local.

Pendant sa diffusion, le projet va favoriser la mise en place d’un réseau des distributeurs/exploitants en Afrique avec des prévisions élevées d’entrées en salles, de diffusion VCD/DVD et de ventes internationales (dans 30 pays hors Afrique). Les jeunes tchadiens vont également s’approprier le film grâce à sa diffusion dans les collèges, lycées et à l’université de N’djaména.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2013/328431. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Distribution audiovisuelle

Chef de file Women Filmmakers of Zimbabwe, Zimbabwe

Partenaires FilmGramm Foundation, PologneFirst Wave Pictures, Malawi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 36 mois16/01/2014 - 15/01/2017

Budget total : 626,306.79 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 499,646.00 EUR (79.78%)

Lieu de l’action : Zimbabwe, Malawi, Kenya, Somalie

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

INTERNATIONAL IMAGES FILM FESTIVAL FOR WOMEN (IIFF) 2013-2015Le Zimbabwe est un pays ne disposant ni d’institut compétitif pour la formation au cinéma ni de politique culturelle prenant en compte les besoins de l’industrie cinématographique. La situation est plus ou moins la même dans les pays partenaires de l’Action, à savoir le Malawi, le Kenya et la Somalie. Ce manque de formation s’accompagne d’autres problèmes tels que l’absence de films mettant en scène des modèles positifs de femmes engagées dans la vie privée et publique, le sexisme dans le cinéma (qu’il soit produit localement ou importé) et l’hégémonie des films hollywoodiens dans les salles de cinéma ou télévisions locales. Ce dernier point a comme conséquence de faire du cinéma américain une référence pour de nombreux jeunes africains à l’heure actuelle.

Le Festival du Film International d’Images pour les Femmes (IIFF) du Zimbabwe est une plateforme de distribution et de réseautage pour les réalisatrices et réalisateurs du monde entier sensibles à la cause féminine. Il permet de présenter des biens culturels qui remettent en question les coutumes et croyances culturelles concernant les femmes et les problèmes sociaux ainsi que les difficultés auxquelles sont confrontées les industries culturelles. Dans le même temps, le Festival montre des films de qualité venant du monde entier et permet-tant aux cinéastes présents d’améliorer leurs compétences tout en nourrissant leur créa-tivité. Vu l’impact considérable de cet événement sur les communautés locales, le festival élargira sa portée à l’échelle nationale et internationale. L‘objectif est de toucher d’autres communautés de femmes au Malawi, au Kenya et en Ethiopie.

Le projet permettra d’augmenter les activités génératrices de revenus pour les femmes dans le secteur du cinéma, que ce soit à l’échelon local ou africain. Il permettra également de présenter aux communautés locales des films internationaux qui promeuvent non seule-ment l’égalité homme-femme mais aussi d’autres valeurs démocratiques.

Les bénéficiaires du projetDes communautés de femmes, hommes et jeunes au Zimbabwe, au Kenya et en Somalie.

Les activités du projet- Festival principal IIFF à Harare : projection de 180 films liés aux questions de genre et

promotion des principes démocratiques ; organisation de débats et récompense IIFF (“IIFF Award”) ;

- Mini festivals IIFF à Bulawayo, Binga, Gwanda ;- Projections IIFF à Chimanimani dans le cadre du festival des arts de Chimanimani ;- Mini festivals internationaux IIFF dans trois régions du Malawi, une région du Kenya et une

région de Somalie ;- Présence dans les écoles, les établissements d’enseignement supérieur et auprès des

communautés se situant autour de Harare ;- Organisation d’ateliers.

FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Contact Yvonne JilaWomen Filmmakers of Zimbabwe Box BW 1550 Harare, ZimbabweTél : (+263) 4 862355 (+263) 775 553 [email protected]/iiff.html

Les résultats attendus- 504 séances de films qui promeuvent l’égalité homme-femme et la tolérance seront pro-

posées au public et aux communautés des quatre pays concernés et seront suivies de débats ciblés ;

- 30 000 personnes pourront chaque année mieux identifier les cas de discrimination liée au sexe et seront plus à même de s’intéresser aux questions de genre ;

- 210 emplois rémunérés sur une période de trois ans ;- 144 expositions organisées au sein de 9 communautés (dont Chimanimani) sur 3 ans,

suivies de débats ;- Une sensibilité accrue aux questions de genre parmi les populations ciblées ;- L’établissement de nouveaux partenariats ;- Une amélioration du travail collectif ;- Pas moins de 180 films internationaux choisis et présentés aux cinéastes locaux ;- Une évaluation positive des projections et du festival dans son ensemble par un petit

groupe de cinéastes locaux ;- La création d’ateliers de formation réalisés par des des cinéastes ;- De meilleures compétences cinématographiques pour les participants aux ateliers.

La durabilité de l’actionSe concentrer sur la formation a permis d’amorcer une tendance qui évitera toute pénurie de personnel qualifié dans un avenir proche, que ce soit pour les femmes cinéastes du Zimbabwe (WFZO) ou pour les partenaires. Le but de l’IIFF est par ailleurs de permettre aux partenaires d’organiser leurs propres festivals à plus long terme. D’anciens participants aux programmes de formation courte du WFZO ou à d’autres activités ont pu, par exemple, mettre sur pied leur propre société de production ou leur propre organisation artistique ou ont pu prétendre à des formations continues dans l’enseignement supérieur à l’étranger.

Les femmes, qui n’ont que rarement voix au chapitre, sont au cœur de l’IIFF et se chargent de l’organisation du festival. Ainsi, l’IIFF est un espace créé pour et par les femmes, au sein même d’un secteur traditionnellement masculin. Ce festival s’adresse aux femmes de tous les secteurs, même handicapées, grâce à la projection de films se penchant sur les questions liées à leur condition. L’IIFF prend un compte un quota masculin de 33 % pour ses activités.

Le WFOZ, qui fait partie du réseau UNWOMEN et du forum sur le genre du Ministère des affaires féminines, profite de l’IIFF pour mettre sur pied un festival de cinéma international qui se concentre sur l’égalité, la tolérance et le professionnalisme. Ainsi, les populations du Zimbabwe qui ne s’intéressent que peu au cinéma (le Zimbabwe étant un pays où la culture en général et le cinéma en particulier ont souvent joué un rôle de propagande) sont sensibilisées au septième art et à ses liens avec les autres arts, l’objectif principal restant que cette approche entraine un changement dans le comportement et la mentalité des populations ciblées.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2013/328429. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Formation au cinéma et audiovisuel

Chef de file Kilimanjaro Film Institute, Tanzanie

Partenaires The Zambian Film Institute for Creative Arts LTD, ZambieStichting Butterfly Works, Pays-Bas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 30 mois15/01/2014 – 14/07/2016

Budget total : 608,483.32 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 486,786.65 EUR (80%)

Lieu de l’action : Zambie, Tanzanie

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

INTERNATIONALISING KILIMANJARO FILM INSTITUTELe manque d’opportunités de formation et d’emploi, la violence domestique et la pauvreté des jeunes sont des problèmes réels en Zambie. Le secteur local de la création est caracté-risé par une industrie du cinéma sous-développée. La quantité et la qualité des productions sont très faibles en raison d’un nombre insuffisant de professionnels dans le secteur. Par ailleurs, le pays est confronté à un manque de centres de formation et d’éducation, souligné dans le rapport de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement ‘Strengthening the Creative Industries for Development in Zambia’. Le projet contribuera au développement du secteur audiovisuel en formant de jeunes talents à la réalisation cinéma-tographique en tant que compétence professionnelle et outil d’expression culturelle.

L’objectif principal du projet est la mise en place d’un institut de formation à l’audiovisuel en Zambie, basé sur le succès du Kilimanjaro Film Institute en Tanzanie (85% des promotions d’étudiants ont trouvé un emploi dans l’industrie audiovisuelle). Le fil conducteur est l’inter-nationalisation du Kilimanjaro Film Institute par l’exportation de son modèle pédagogique (cursus, formation des formateurs, production cinéma pour des clients payants, etc.).

Le Zambian Film Institute cible principalement les jeunes entre dix-huit et vingt-quatre ans issus de milieux difficiles et qui manquent de moyens pour développer leurs talents. Ils recevront une formation au cinéma et aux techniques de production audiovisuelle. Cela leur permettra d’utiliser leurs connaissances et leurs compétences dans le but de raconter des histoires créatives et indépendantes . De surcroît, les formateurs et les étudiants de l’institut développeront et produiront de nouveaux programmes TV qui donneront la parole aux gens ordinaires des pays en voie de développement.

Les bénéficiaires du projetLes secteurs de l’audiovisuel, de la création, de la culture et du cinéma en Zambie. Les groupes cibles de l’Action sont les jeunes des milieux difficiles. Une large part de ce groupe est constituée de jeunes issus des minorités et des peuples indigènes. Ce projet donne une importance particulière à l’égalité des chances, non seulement parmi les étu-diants sélectionnés, mais également pour le choix des formateurs.

Les résultats attendus- Des emplois pour les jeunes issus des milieux difficiles ; - Une industrie du cinéma et de l’audiovisuel qui crée des programmes de meilleure qualité ; - Plus de programmation créative et culturelle à la télévision ; - Un réseau international de cinéastes ; - Plus de professionnels qui travaillent dans le secteur.

FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Contact Samuel ObaeKilimanjaro Film InstituteP.O. Box 1232, Arusha, TanzanieTél : +255 786 087 685 +255 764 [email protected]

Les activités du projet- L’étude du marché audiovisuel en Zambie et la recherche d’organisations qui travaillent

avec les jeunes des milieux difficiles. Développement d’un business plan ;- L’élaboration d’un guide décrivant en détail les méthodologies pour l’installation d’un ins-

titut de formation audiovisuelle dans un nouveau pays ;- La formation du personnel ;- La mise en place d’un institut audiovisuel en Zambie ;- La mise à disposition d’une assistance technique et créative destinée aux formateurs ;- La levée de fonds pour des projets particuliers ;- Le recrutement et l’inscription des étudiants ; - La production de contenu par les étudiants (avec un accompagnement professionnel).

La durabilité de l’actionLa pérennité est au cœur de l’Action. L’objectif du projet est en effet de développer l’indus-trie de la télévision et de la vidéo grâce à la formation de jeune zambiens dans le cinéma de création, plus particulièrement dans la production de documentaires et le renforcement des capacités de narration. Différentes activités du projet se focalisent sur la durabilité, non seulement par le renforcement des compétences des professionnels travaillant dans les secteurs TV et vidéo, mais aussi par l’amélioration de la qualité et de la quantité des documentaires produits localement. Cela engendrera plus de commandes, de plateformes et de professionnels travaillant dans ce secteur et formant des jeunes personnes à devenir des cinéastes autonomes.

Il est prévu que le Zambian Film Training Institute devienne indépendant financièrement dans les deux ans qui suivront son ouverture (grâce à une mise en place de la promotion et de la vente de productions cinéma et TV), et soit en mesure de former un flux constant d’étudiants sans avoir recours à un financement externe. Ce nouvel institut de formation cinéma et télévision produira une série de renommée internationale (Tazama). Cette émis-sion générera des revenus de la part de la chaîne de télévision qui la diffusera et de la part des annonceurs et des partenaires commerciaux. Le nouvel institut de cinéma et de télé-vision produira également des films et des émissions de télévision sur commande. Le Kili-manjaro Film Institute en Tanzanie, un modèle pour le Zambian Film Institute, est devenu un institut économiquement stable, capable de générer suffisamment de fonds pour accomplir sa mission : la formation de jeunes à la production d’un contenu audiovisuel local, attractif et de haute qualité. En parallèle, il forme des jeunes issus de milieux défavorisés en leur offrant la possibilité de trouver un emploi dans l’industrie audiovisuelle. Le KFI veillera à la modélisation du nouvel institut de formation à Lusaka en se basant sur son propre succès afin qu’il devienne une structure viable.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2013/328400. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Production cinématographique

Chef de file Big World Cinema, Afrique du Sud

Partenaires Awali Entertainment Ltd, KenyaMandra Films SARL, France. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 12 mois01/08/2014 – 31/07/2015

Budget total : 1,349,771.00 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 495,000.00 EUR (36.67%)

Lieu de l’action : Kenya

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

JAMBULA TREEProduction d’un long métrage de fiction au Kenya

L’objectif de ce projet est de produire une œuvre cinématographique de grande qualité, qui raconte l’histoire d’un amour difficile entre deux jeunes femmes, mais aussi de profiter du processus de production, de la préparation à la distribution, pour encourager le débat public et renforcer les réseaux qui promeuvent l’égalité homme femme, les droits sexuels et ceux des minorités. Un processus consultatif des organisations de défense des droits humains, des organisations lesbiennes, gays, bisexuels et transgenre (LGBTI) et des distributeurs de films sera au cœur des premières activités de recherche et d’écriture du scénario du film. Etant donné que le Kenya est le lieu de l’action, les opérateurs sont conscients des difficul-tés potentielles auxquelles l’action pourra être confrontée pendant sa mise en œuvre en rai-son d’une homophobie généralisée et d’un climat d’intolérance envers les homosexuels. Ce climat d’intolérance est par ailleurs légitimé par le code pénal national (selon les articles 162 à 165, les actes homosexuels sont illégaux et passibles d’une peine de prison maximale de 14 ans). Il faut également rappeler que, de manière générale, l’environnement kenyan, caractérisé par un manque de fonds public et une instabilité politique, n’est pas favorable à la production cinématographique. Cette situation a conduit à la baisse progressive de la production et, en conséquence, à une diminution de l’emploi dans le secteur. Sur cette toile de fond, Big World Cinema a créé un consortium de partenaires expérimentés pour produire un film qui puisse témoigner en faveur des personnes discriminées. La volonté des partenaires du projet est d’utiliser le film comme catalyseur du débat sur les discriminations d’ordre sexuel et de provoquer une dynamique pour un changement des mentalités et du cadre normatif. De plus, l’Action vise à accroître les opportunités d’emploi et de formation des équipes techniques et des stagiaires kenyans, à contribuer au développement écono-mique du secteur culturel et à mieux faire connaître le cinéma kenyan. Un film réussi pourra être diffusé à travers les circuits des festivals internationaux et de distribution, favorisant la promotion du cinéma kenyan et lui donnant accès à des réseaux plus élargis de festivals, de distribution et d’investissement.

Synopsis Anyango et Sanyu sont amoureuses. L’une est une boursière issue des bidonvilles, l’autre est la fille du gouverneur. La société, leurs familles et la loi sont contre les relations homosexuelles, mais elles sont prêtes à tout risquer pour leur amour. Tourné au lac Naivasha, au nord-ouest du Kenya, le film décrit la relation entre deux jeunes femmes en défendant l’idée que l’amour choisit sa propre trajectoire et ne peut avoir pour limite le sexe, la religion, la tribu ou la race.

Les bénéficiaires du projetLa communauté gay et lesbienne en Afrique, les cinéastes et techniciens africains, les publics africains.

Les résultats attendus- La production d’une œuvre culturelle au Kenya ;- Un moteur du développement économique du secteur culturel ;- Une augmentation de l’emploi et du nombre de personnes qualifiées dans la région ;- Un accroissement de l’intérêt pour l’industrie de cinéma kenyan au niveau international ;- L’instauration d’un débat public sur les questions d’égalité des sexes et les droits des

minorités.

FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Fiche technique Réalisateur : Wanuri KahiuScénario : Wanuri KahiuImage : à confirmerCasting : à confirmerDurée : 90Langue : anglais, Swahili. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Contact Steven MarkovitzBig World CinemaPO Box 2228,Cape Town 8000, Afrique du SudTél : +27 21 461 [email protected] : http://www.bigworld.co.za

Les activités du projet- La production du film (préparation, tournage, montage) sera effectuée au Kenya, ainsi

que les formations des membres de l’équipe technique et des stagiaires dans tous les services ;

- Des recherches et un processus consultatif ;- Un plan de distribution et de marketing.

La durabilité de l’actionCe projet aura un impact tant au niveau technique que sur le plan économique et social. Les effets se traduiront directement dans la création d’une œuvre culturelle, la création d’em-plois et une plus grande reconnaissance des filières de production locales. Indirectement le film générera un débat autour de la question de la discrimination sexuelle. Sur le plan technique, la formation des équipes permettra de développer le potentiel de l’industrie du cinéma au Kenya. Au niveau économique, cette Action créera de l’emploi en faisant appel à des prestataires locaux, contribuant ainsi à l’économie locale. Une fois sorti en salles, le film attirera un public de cinéma. Une partie des recettes obtenues par la vente des billets sera reversée à l’industrie cinématographique. Jambula Tree sera projeté à travers l’Afrique et à l’étranger, ce qui permettra une large promotion de l’industrie cinématographique kenyane auprès de la communauté internationale. Le résultat en sera un soutien renforcé au cinéma et aux services de production cinématographiques africains. A terme, cette promotion pourra générer des flux financiers vers le Kenya et attirer des productions étrangères qui auront à disposition des services techniques compétents.

Le contenu de ce film favorisera l’entente entre des groupes minoritaires et la communauté au sens large. La projection de ce film dans de nombreux lieux à travers le pays et le conti-nent créera des liens de communauté et le sens d’une expérience partagée avec un public souvent délaissé. Enfin, le contenu du film pourra remettre en cause le statut quo et encou-rager un débat autour des droits des minorités et des lois relatives aux comportements homosexuels.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2013/328397. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Production cinématographique

Chef de file La Chauve-souris, France

Partenaires Astou Films, SénégalKaronika Production, Mali. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 18 mois15/01/2014 - 14/07/2015

Budget total : 1,743,793.03 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 498,000.00 EUR (28,56%)

Lieu de l’action : Mali, Sénégal, France

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

LADJI NYÉProduction d’un long-métrage de fiction au Mali

Il s’agit de la première coproduction d’envergure entre le Mali, le Sénégal et la France. Tant par son sujet, par ses préoccupations sociétales que par son mode de production, Ladji Nyé s’inscrit dans la continuité du dernier film produit par La Chauve-Souris avec ses par-tenaires africains : La Pirogue, de Moussa Touré qui raconte l’histoire d’une traversée de candidats à l’exil prêts à tout pour quitter leur pays. Le film traite d’un autre sujet d’actualité brûlant, les narcotrafiquants, sous la forme d’un thriller politique. Mêlant documents d’ar-chives et fiction de façon innovante, le film dénonce les effets dévastateurs du narcotrafic dans la région, tant sur le plan des individus, que sur celui des institutions et de leur péren-nité. Film contemporain, Ladji Nyé s’inscrit au cœur d’une vision historique de ces quinze dernières années en Afrique de l’Ouest. Thriller politique documenté, le film s’adresse de fait à tous les publics mais cible particulièrement les adolescents et les jeunes adultes, dans une perspective de sensibilisation et de prise de conscience par l’image. Par ailleurs, l’Ac-tion vise à accroître les capacités techniques de production et de marketing des sociétés coproductrices dans les deux pays ACP concernés. Un des objectifs du projet est, en effet, de développer le transfert de connaissances, au niveau technique et artistique ainsi qu’au niveau de la gestion, du porteur de projet français vers les entreprises partenaires, de façon à leur assurer une renommée et une durabilité dans la mise en œuvre de leurs propres actions futures.

Synopsis Ladji Nyé raconte l’ascension fulgurante d’un jeune chômeur dans le monde des narcotrafi-quants. Parvenu au sommet, mais ayant trahi ses amis et ses idéaux, profondément meurtri, Ladji devra pourtant trouver le salut, dans une rédemption finale, inévitable et nécessaire pour ceux qui ont encore foi en la nature humaine.

Les bénéficiaires du projetLes professionnels du cinéma, les techniciens, les gestionnaires et les comédiens maliens et sénégalais ; les sociétés coproductrices au Mali et Sénégal ; les sociétés de distribution ; les institutions partenaires et les associations locales de lutte pour les droits de l’Homme.

Les résultats attendus- Formation de comédiens maliens et sénégalais, apprentissage de nouvelles méthodes de

travail et émergence d’une nouvelle génération de comédiens ;- Professionnalisation des techniciens maliens et sénégalais ;- Amélioration des capacités de gestion des sociétés coproductrices ACP ;- Notoriété du film ; présentation du film dans un festival de renommée internationale

(Venise, Cannes, Berlin) afin d’en garantir la visibilité et les meilleurs résultats possibles en termes de ventes internationales.

FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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LÉGENDE

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IRLANDEROYAUME

UNIPOLOGNE

ESTONIE

LETTONIE

LITUANIEDANEMARK

SUÈDE

FINLANDE

FRANCE

ALLEMAGNE

BULGARIE

ROUMANIE

RÉPUBLIQUE TCHÈQUE

SLOVAQUIE

HONGRIEAUTRICHE

PAYS-BAS

BELGIQUE

PORTUGALESPAGNE

GRÈCE

MALTE

ITALIE

CHYPRE

SLOVÉNIE

MALIMAURITANIE

GUINÉEGUINÉEBISSAU

SÉNÉGAL

GAMBIE

CAP-VERT

SIERRALEONE

BURKINAFASO

NIGER

CÔTED’IVOIRE

GHANA

SAO TOMÉ-ET-PRINCIPE

TOGO

BÉNIN

NIGÉRIA

CAMEROUN RÉPUBLIQUECENTRAFRICAINE

CONGO

GABON

GUINÉEÉQUATORIALE

TCHAD

LIBÉRIA

ÉTHIOPIEDJIBOUTI

SOMALIE

ÉRYTHRÉESOUDAN

KENYAUGANDA

RWANDA

BURUNDI

ANGOLA

RÉPUBLIQUEDÉMOCRATIQUE

DU CONGO

TANZANIE

ZAMBIE

ZIMBABWE

MOZAMBIQUE

MALAWI

MADAGASCARILES MAURICE

COMORES

SEYCHELLES

BOTSWANA

SWAZILAND

LESOTHO

NAMIBIE

AFRIQUEDU SUD

CUBA

SAINT-KITTS-ET NEVIS

ANTIGUAET BARBUDA

DOMINIQUE

BARBADE GRENADE

SAINTE LUCIEST. VINCENT ETGRENADINES

JAMAÏQUE

BELIZE

HAÏTIRÉPUBLIQUEDOMINICAINE

BAHAMAS

GUYANE

SURINAME

TRINITÉ-ET-TOBAGO

PAPOUASIE-NOUVELLE-

GUINÉETIMOR

ORIENTAL

SAMOA

FIDJI

TUVALU

NAURU

ILES MARSHALL

MICRONÉSIE

PALAU

KIRIBATIILES

SALOMON

ILESCOOK

TONGA NIUE

VANUATU

EUROPE

AFRIQUE

PACIFIQUE

CARAÏBES

Programme ACP-UE d’appui au secteur culturel ACP

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LÉGENDE

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IRLANDEROYAUME

UNIPOLOGNE

ESTONIE

LETTONIE

LITUANIEDANEMARK

SUÈDE

FINLANDE

FRANCE

ALLEMAGNE

BULGARIE

ROUMANIE

RÉPUBLIQUE TCHÈQUE

SLOVAQUIE

HONGRIEAUTRICHE

PAYS-BAS

BELGIQUE

PORTUGALESPAGNE

GRÈCE

MALTE

ITALIE

CHYPRE

SLOVÉNIE

MALIMAURITANIE

GUINÉEGUINÉEBISSAU

SÉNÉGAL

GAMBIE

CAP-VERT

SIERRALEONE

BURKINAFASO

NIGER

CÔTED’IVOIRE

GHANA

SAO TOMÉ-ET-PRINCIPE

TOGO

BÉNIN

NIGÉRIA

CAMEROUN RÉPUBLIQUECENTRAFRICAINE

CONGO

GABON

GUINÉEÉQUATORIALE

TCHAD

LIBÉRIA

ÉTHIOPIEDJIBOUTI

SOMALIE

ÉRYTHRÉESOUDAN

KENYAUGANDA

RWANDA

BURUNDI

ANGOLA

RÉPUBLIQUEDÉMOCRATIQUE

DU CONGO

TANZANIE

ZAMBIE

ZIMBABWE

MOZAMBIQUE

MALAWI

MADAGASCARILES MAURICE

COMORES

SEYCHELLES

BOTSWANA

SWAZILAND

LESOTHO

NAMIBIE

AFRIQUEDU SUD

CUBA

SAINT-KITTS-ET NEVIS

ANTIGUAET BARBUDA

DOMINIQUE

BARBADE GRENADE

SAINTE LUCIEST. VINCENT ETGRENADINES

JAMAÏQUE

BELIZE

HAÏTIRÉPUBLIQUEDOMINICAINE

BAHAMAS

GUYANE

SURINAME

TRINITÉ-ET-TOBAGO

PAPOUASIE-NOUVELLE-

GUINÉETIMOR

ORIENTAL

SAMOA

FIDJI

TUVALU

NAURU

ILES MARSHALL

MICRONÉSIE

PALAU

KIRIBATIILES

SALOMON

ILESCOOK

TONGA NIUE

VANUATU

EUROPE

AFRIQUE

PACIFIQUE

CARAÏBES

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Fiche technique Réalisateur : Daouda CoulibalyScénario : Daouda CoulibalyChef opérateur : à confirmerCasting : Ibrahim Koma, Mariame N’Diaye, Cyril LecomteDurée : environ 90 minutesLangue : français majoritaire, bambara. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Contact Agathe DelcourtLa Chauve-souris32, rue Washington75008 Paris, FranceTél : +33 (0) [email protected]

Les activités du projet- Recherche de comédiens et mise en place d’un atelier «acting» ; organisation de séances

de répétitions en présence d’Ibrahim Koma et de la directrice de casting du film Tim-buktu ;

- Sélection de techniciens français et recrutement des techniciens maliens et sénégalais ;- Mise en place d’ateliers « image » et « son » animés par des techniciens français expéri-

mentés ;- Mise en place d’un atelier « production » animé par le producteur Eric Névé ;- Mise en place d’un atelier « mise en scène et écriture » animé par le réalisateur Daouda

Coulibaly et le producteur Eric Névé ;- Mise en place d’un atelier « Habillage, maquillage, coiffure » animé par les techniciennes

du film Mariam Coulibaly et Nadine Otsobogo ;- Gestion des implications logistiques et administratives liées à la préparation et au tour-

nage en collaboration avec les équipes des sociétés coproductrices ;- Actions de communication et élaboration d’un teaser en phase de postproduction ;- Organisation de projections en salle pour les comités de sélection des festivals et dans

tous les marchés importants ; - Actions spécifiques sur les territoires de chaque coproducteur en fonction des réseaux

privilégiés de diffusion.

La durabilité de l’actionL’Action doit permettre d’asseoir durablement une renommée et une autonomie des socié-tés de production malienne et sénégalaise. La professionnalisation de ces deux sociétés leur permettra de jouir d’une plus grande visibilité localement et à l’international. Ayant formé et complété des équipes techniques, les deux sociétés pourront valablement développer des projets communs et mettront ainsi leurs compétences acquises au service des artistes locaux, consolidant un axe de coproduction régionale entre Mali et Sénégal.

Le doublement systématique des postes techniques clé avec des techniciens et stagiaires maliens et sénégalais va favoriser le renforcement des capacités techniques sur le plan local. De même, donner à voir ce savoir-faire, grâce à l’exploitation commerciale et la présentation du film en festivals, va renforcer la notoriété et la réputation des principaux partenaires locaux et leur ouvrir d’éventuels marchés auprès de sociétés de production internationales en recherche de lieux de tournage et de partenaires professionnels. Par ailleurs, les nombreux comédiens et figurants employés sur le projet auront l’occasion de renforcer leurs compétences grâce aux activités mises en œuvre pendant la préparation du film (ateliers de formation) et le tournage. Ces acquis les aideront à être embauchés sur les nouveaux projets des sociétés partenaires mais également sur les films et productions audio-visuelles de jeunes cinéastes maliens ou sénégalais. Ils constitueront, au même titre que les stagiaires et assistants recrutés, un véritable vivier artistique dans lequel réalisateurs et producteurs pourront puiser.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2013/328411. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Production cinématographique

Chef de file Gloria Films Production, France

Partenaires Slum Kid Films, EthiopieWassakara Productions,Côte d’Ivoire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 24 mois18/12/2013 - 17/12/2015

Budget total : 1,250,833.45 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 495,000.00 EUR (39,57%)

Lieu de l’action : Ethiopie

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

LAMBProduction d’un long-métrage de fiction en Ethiopie

A travers la production de ce long-métrage de fiction écrit et réalisé par le cinéaste éthio-pien Yared Zeleke, le projet vise à promouvoir la culture de ce pays. Alors que l’Ethiopie est associée dans la mémoire collective à la famine qui, dans les années 80, a coûté la vie à des millions de personnes, Lamb apporte un éclairage personnifié sur ces événements tragiques. Tout en abordant les questions cruciales de la malnutrition, de l’exode rural et de l’émancipation, le film met aussi en avant la beauté et l’incroyable richesse culturelle d’un des berceaux de notre civilisation.

En raison du manque de maturité de l’industrie du cinéma en Ethiopie, l’Action vise égale-ment à renforcer les compétences de Slum Kids Films, jeune société de production basée à Addis-Abeba, qui est à l’origine du projet. Un transfert de compétences nord-sud et sud-sud sera ainsi réalisé dans le cadre du partenariat mis en place avec Gloria Films, société de production française expérimentée, et Wassakara Production (Côte d’Ivoire), la société de Philippe Lacôte (réalisateur de Run soutenu par le programme ACPCultures+). Ce par-tenariat équilibré repose sur la volonté partagée de contribuer à l’émergence de nouveaux talents africains en produisant des films de qualité dans une économie maitrisée.

De plus, Lamb contribue fortement à la formation professionnelle des acteurs et techniciens éthiopiens qui, en grande majorité autodidactes, ont un accès limité à des expériences qualifiantes du fait de la pénurie de tournages et de l’absence de formations au niveau local.

Synopsis Il s’agit d’un récit semi-autobiographique, le roman d’apprentissage d’un jeune garçon qui se prend d’affection pour une brebis après le décès de sa mère pendant la famine qui sévît en Ethiopie. Son père les envoie, lui et sa brebis, chez des parents éloignés, loin de sa terre natale dévastée par la sécheresse, dans une contrée plus verte du pays. Nostalgique, rejeté par les habitants de son nouveau village, il accumule les ennuis. Lorsque son oncle lui ordonne d’abattre sa brebis pour la manger, le garçon est prêt à tout sacrifier pour sauver sa seule amie.

Les bénéficiaires du projetLe public éthiopien, africain et international ; les techniciens et acteurs éthiopiens et ivoi-riens ; les industries du film et du tourisme éthiopiens ; les talents émergents et techniciens éthiopiens.

Les résultats attendus- Long-métrage de fiction produit et distribué en Ethiopie et dans le monde entier ; - Promotion de l’identité et de la culture éthiopiennes au niveau national et international ; - Développement des capacités des sociétés Slum Kids Films (Ethiopie) et Wassakara Pro-

duction (Côte d’Ivoire) ; - Développement des capacités des professionnels du cinéma (techniciens et acteurs) en

Ethiopie et en Côte d’Ivoire, notamment via des ateliers de formation d’acteurs.

FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Fiche technique Réalisateur : Yared ZelekeScénario : Yared ZelekeChef opérateur : Josée DeshaiesCasting : Rediate Amare - Kidist Seyoum - Eral Tome - Soual Tikale Durée : 105 mn Langue : amharique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Contact Laurent Lavolé, Cécile LaiGloria Films Production65 rue Montmartre75002 Paris, FranceTél : +33 6 85 56 24 97 +33 1 42 21 42 [email protected]@gloriafilms.frwww.gloriafilms.fr

Les activités du projet- Production et diffusion d’un long-métrage de fiction ; - Formation de professionnels du cinéma en Ethiopie ; - Développement des capacités d’une société de production en Ethiopie.

La durabilité de l’actionLe développement du partenaire Slum Kid Films (Ethiopie) représente une opportunité majeure pour la Corne de l’Afrique où très peu de sociétés de production sont en activité. Dans le prolongement du développement de Slum Kids Films, l’Action a pour vocation de pérenniser la formation et l’emploi des techniciens, stagiaires locaux et comédiens locaux grâce à la production d’autres projets du même type et au développement d’autres ateliers de formation d’acteurs.

Le film est par ailleurs appelé à circuler bien après la fin de l’Action et de sa première présentation dans les salles de cinéma, notamment dans une perspective pédagogique. L’expérience de Gloria Film montre que la diffusion à vocation éducative est particulière-ment importante. Le film sera ainsi proposé au Ministère français de l’Education Nationale pour son programme « Collège au Cinéma ». Ce circuit de diffusion, destiné aux élèves de 13-14 ans, permet de toucher entre 50.000 et 100.000 jeunes spectateurs dans les années qui suivent la fin de l’Action. Par ailleurs, un travail spécifique auprès du jeune public sera entrepris lors de la diffusion du film dans les festivals et les différents circuits de distribution envisagés pour assurer une visibilité maximum du projet au niveau international.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

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Contrat FED/2013/328428. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Promotion/diffusion

Chef de file Porteurs d’Images, Maurice

Partenaires FIFAI-Festival du Film d’Afrique et des Îles, La Réunion/FranceCIFF-Comores International Film Festival, Comores. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 36 mois31/12/2013 - 30/12/2016

Budget total : 379,808.52 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 296,409.00 EUR (78,04%)

Lieu de l’action : Maurice, La Réunion, Comores

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

L’ARCHIPEL DES CINÉMAS Île Courts-Festival International du Court Métrage de Maurice et Forum Film Bazar à Maurice, à la Réunion et aux Comores

Sauf exception, les cinématographies de l’océan Indien sont aujourd’hui globalement absentes de la carte du monde du cinéma. Pourtant, d’une île à l’autre, des initiatives telles que celles de Porteurs d’Images sont la preuve de l’existence d’un cinéma singulier au discours social intransigeant. Cette dynamique a d’abord pris corps dans une forme par-ticulière : le court métrage. À Maurice, aux Comores, à Madagascar ou à la Réunion, des œuvres émergent, pour beaucoup dans le cadre des festivals partenaires et associés de l’Action qui se sont donnés pour priorité le développement d’un cinéma régional dans un paysage marqué par l’absence d’infrastructures spécifiques.

Le projet vise ainsi, dans un premier temps, à pérenniser l’existence du Festival Île Courts, manifestation conçue dès 2007 comme un outil du développement du cinéma dans l’océan Indien. Depuis 6 ans, le festival a démontré sa capacité à assurer cette mission en travaillant sur tous les fronts de la chaîne du film à Maurice et au-delà. Il s’attache ainsi à dévelop-per les publics, renforcer les capacités des professionnels du cinéma, produire des courts métrages et mettre en réseau les professionnels dans le cadre d’une coopération régionale. Depuis l’origine, le Festival porte une attention toute particulière aux publics des zones défa-vorisées de Maurice. L’Action prolonge cet engagement. Cette démarche rencontre celle de l’État mauricien qui travaille à la mise en œuvre des infrastructures nécessaires à l’émer-gence du secteur du cinéma, source d’emplois pour le pays. En apportant un encadrement professionnel aux créateurs du secteur, le projet renforce les conditions de développement de la production, de la diffusion et de la distribution d’œuvres cinématographiques de créa-tion à Maurice, dans la région, comme à l’international.

Le projet a également pour objectif de régionaliser les Festivals dans l’océan Indien. Dans les îles de l’océan Indien, des festivals de cinéma indépendants contribuent depuis plu-sieurs années à l’émergence d’une cinématographie originale dans la région. Le ciment de leur action est constitué par un même engagement en faveur du développement des publics, de la formation des professionnels, du soutien à la production cinématographique et à la distribution des œuvres et à une grande ouverture sur le monde. Afin de jeter les bases d’un marché commun aux cinémas de l’océan Indien, le Forum Film Bazar sera itinérant et prendra place au sein des 3 Festivals partenaires en 2014 à Maurice, en 2015 à La Réunion et en 2016 aux Comores. Les Festivals partenaires du projet s’engagent par ailleurs à mutualiser leur présence sur les marchés afin de croiser leurs réseaux respectifs, de démultiplier leurs actions et de porter d’une même voix les cinémas de l’océan Indien.

Les bénéficiaires du projetLes festivals partenaires ; les professionnels du cinéma dans la région ; les publics des pays partenaires ; les établissements scolaires ; les ONG et la jeunesse ; les auteurs de Maurice, des pays partenaires, de l’océan Indien et des pays ACP ; l’industrie culturelle et le secteur du cinéma à Maurice, de l’océan Indien et des pays ACP.

FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Contact Elise MignotPorteurs d’Images38 rue Dr Emile Duvivier 71 506 Beau Bassin, MauriceTel : +230 465 38 26 [email protected]

Les résultats attendus- Pérennisation du Festival Île Courts et renforcement des liens avec les Festivals parte-

naires ;- Fidélisation d’un public pour un cinéma de création et éducation à l’image de la jeunesse ;- Renforcement des capacités des professionnels du cinéma dans l’océan Indien ;- Production de biens culturels (courts métrages) mauriciens ;- Développement d’un réseau régional de professionnels du cinéma dans les pays parte-

naires, contribuant à l’émergence d’un marché pour les productions cinématographiques des pays ACP et à la mutualisation de la présence des pays partenaires sur les marchés internationaux ;

- Visibilité accrue du Festival Île Courts, des Festivals partenaires et des films des pays partenaires et donc des pays ACP ;

- Elaboration d’un guide des bonnes pratiques à adopter en matière de propriété intellec-tuelle et artistique.

Les activités du projet- Projections des œuvres dans le cadre du festival dans différents contextes (villes/zones

géographiques défavorisées/milieu scolaire) ;- Ateliers de formations : formation professionnelle, formation de formateurs en éducation

à l’image ;- Soutien à la production de courts métrages mauriciens ;- Organisation de 3 Forums Film Bazar dans les 3 festivals partenaires.

La durabilité de l’actionLe renforcement des capacités et compétences des professionnels du cinéma à Maurice (réalisateurs, producteurs, organisateurs du Festival Île Courts, projectionnistes) va favoriser la création d’emplois dans le secteur cinématographique.

Le projet participe en outre à la structuration et au développement des industries cultu-relles et créatives dans la région océan Indien, qui, à long terme, deviendront sources de richesses pour la région ; il permet d’augmenter la rémunération en droits d’auteur des créateurs dans la région océan Indien ; il constitue un incitant important pour la politique publique de soutien au secteur du cinéma à Maurice, au soutien à la création artistique et à l’amélioration du cadre réglementaire du secteur à Maurice et dans l’océan Indien ; il favorise la coopération régionale et le renforcement des capacités au niveau institutionnel.

Par ailleurs, l’apparition sur tous les écrans de Maurice des productions de cinéma de création diverses, notamment issues des pays ACP, devrait stimuler la circulation des biens ACP, la diversité culturelle et le développement de pratiques culturelles pour tous les publics et favoriser le développement d’une réflexion par les auteurs et les publics sur les propos des films.

Enfin le réseau des Festivals de l’océan Indien a vocation à accompagner la naissance d’un marché commun du cinéma et le développement des échanges culturels dans la région ; il participe à la valorisation culturelle de Maurice et de la région océan Indien à l’international ; il constitue un incitant pour d’autres porteurs de projets à développer des actions dans le domaine du cinéma et participe à la revalorisation des métiers artistiques et culturels pour la population mauricienne.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2012/291838. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Diffusion

DisciplineIndustries éditoriales

Chef de file Coopération par l’Education et la Culture (CEC), Belgique

Partenaires Fondation Connaissance et Liberté (Fokal), HaïtiCentre Ishyo, RwandaCentre Artisttik Bénin, Bénin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 36 mois01/09/2012 - 31/08/2015

Budget total : 612,483.26 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 489,986.61 EUR (80%)

Lieu de l’action : Bénin, Haïti, Rwanda, Belgique

LITTAFCARValorisation du patrimoine littéraire francophone d’Afrique et des Caraïbes/Mise en réseau de quatre centres culturels

Depuis 30 ans, l’ONG Coopération par l’Education et la Culture (CEC) développe en Belgique, en collaboration avec un large réseau d’écrivains, éditeurs, bibliothécaires, enseignants, artistes et associations culturelles du Sud, une action de promotion et de diffusion des littéra-tures d’Afrique et plus largement des productions artistiques contemporaines d’Afrique. Le projet « Littafcar » porté par CEC et ses partenaires, trois centres culturels basés au Bénin, en Haïti et au Rwanda, contribuera à promouvoir la diversité culturelle à travers une meilleure connaissance des littératures francophones d’Afrique et des Caraïbes dans les pays ACP et du Nord. C’est par la mise en réseau et le renforcement de ces quatre centres culturels que cet objectif de promotion et de diffusion du livre, notamment dans des régions où l’accès au livre est encore très limité, sera atteint. Le projet prévoit notamment : la constitution d’un fonds spécialisé dans chacune des bibliothèques des centres, la création d’une plateforme web permettant des actions de formation à distance, la mise en œuvre d’une politique de commu-nication sur ce patrimoine littéraire. L’impact des technologies numériques dans la diffusion, la promotion et l’accessibilité du livre et des littératures d’Afrique et des Caraïbes est au cœur de ce projet. Chaque centre partenaire disposera d’une bibliothèque spécialisée et alimentera une plateforme web commune. Le site web conçu pendant la mise en œuvre du projet a vocation à devenir un site de référence, pour les professionnels du livre et de l’éducation mais également pour le public au Nord comme au Sud. Par ailleurs, l’Action a une dimension péda-gogique importante car elle inclut des activités de formation à l’animation des bibliothèques et à la diffusion de leur contenu au profit des professionnels du livre et les enseignants dans leur propre sous-région.

Les bénéficiaires du projetLes professionnels du livre dans les pays ACP et européens et le grand public..

Les activités du projet- Le renforcement des bibliothèques des centres partenaires ;- La conception et l’organisation de formations à l’attention d’un public de professionnels

du livre ;- La création d’un portail de promotion de ces littératures, animé de façon collaborative par

les quatre centres ;- L’organisation de réunions de travail, d’échange de bonnes pratiques et de formations qui

stimulent la vie du réseau ;- La création d’une plate-forme de formation à distance, mise en lien avec une bibliothèque

numérique d’ouvrages qui donne accès aux ouvrages phares de l’histoire de ces littératures.

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Contact Dominique GillerotCoopération par l’Education et la Culture

Avenue des Arts, 19F1000 Bruxelles Belgique

Tél : +32 2 217 90 [email protected] projet : littafcar.org

Les résultats attendus- Chaque centre partenaire du projet est reconnu comme un centre de référence dans la

valorisation du patrimoine littéraire francophone d’Afrique et des Caraïbes.- Les quatre partenaires animent activement un réseau transnational de promotion de ces

littératures.- Les centres encouragent l’enseignement de ces littératures et la diffusion des œuvres

littéraires en langue française dans les pays ACP et du Nord.

La durabilité de l’actionL’appropriation locale et l’intégration des résultats du projet seront réalisés grâce à/au:

- La rédaction d’une charte de fonctionnement du réseau approuvée par tous les parte-naires, incluant un engagement de chaque partenaire : à continuer de faire partie du réseau et à poursuivre la mise en commun des ressources numériques développées par chaque centre, lorsqu’elles contribuent à l’enrichissement du contenu du portail ;

- La mise à disposition payante d’une partie du contenu du site (notamment, les modules de formation e-learning avec la bibliothèque numérique intégrée) permettant au réseau de générer des recettes en fin d’action ;

- L’insertion par les quatre partenaires de la gestion courante de la bibliothèque développée pendant le projet dans leur fonctionnement quotidien;

- La prise de contact avec les principaux éditeurs d’Afrique et des Caraïbes, ainsi qu’avec des associations professionnelles d’éditeurs et de librairies, afin de les sensibiliser à l’in-sertion de leurs publications respectives dans les bibliothèques du projet, et d’examiner avec eux la possibilité d’un envoi systématique de livres sur leur quota « presse » à l’at-tention des centres partenaires;

- La mise en commun d’outils de formation ;- L’effet multiplicateur des activités menées auprès des professionnels du livre (les auteurs,

les éditeurs, les libraires, les bibliothèques, les journalistes culturels), ce public de profes-sionnels répercutant la promotion du livre et du patrimoine littéraire de la sous-région à travers son activité professionnelle ;

- L’effet de levier favorisé par le réseau (écrivains, d’enseignants-chercheurs en littérature, d’associations culturelles) de chacun des partenaires dans sa sous-région respective ;

- Une forte communication sur le réseau et sur ses activités permettant de générer un inté-rêt grandissant du public de professionnels, de nouveaux bailleurs de fonds potentiels et d’ouvrir de nouvelles opportunités au développement du réseau.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2012/291937. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Production cinématographique

Chef de file Abissia productions, Burkina Faso

Partenaires Vynavy Productions, CamerounLes films d’Avalon, France. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 30 mois04/08/2012-03/02/2015

Budget total : 978,183.73 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 300,000.00 EUR (30,67%)

Lieu de l’action : Burkina Faso, Cameroun, France

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

L’ŒIL DU CYCLONEProduction d’un long métrage de fiction au Burkina Faso

L’Œil du cyclone est à l’origine une pièce de théâtre écrite par Luis Marquès, qui a connu un succès international et suscité de nombreux débats, grâce à sa qualité artistique et aux thèmes qu’elle abordait : corruption, réhabilitation des enfants-soldats, pauvreté, justice. Avec ce film, Sékou Traoré et Luis Marquès veulent continuer à sensibiliser un public élargi, en Afrique et dans le reste du monde, à la problématique des enfants soldats et à l’absence de programme de resocialisation des adultes, ex-enfants soldats, estimés dans la seule région d’Afrique de l’ouest à près de 50 000.

Fruit d’une forte mutualisation entre les structures partenaires burkinabè, camerounaise et française, ce projet ambitionne de renouveler le cinéma populaire africain francophone en produisant un film au standard technique et artistique élevé. Abissia Productions et ses partenaires porteront par ailleurs une attention particulière à la distribution du film afin qu’il participe à la relance et à la structuration du cinéma au Burkina Faso. Enfin, l’Action a pour objectif de renforcer les compétences des techniciens burkinabè et camerounais mais éga-lement des structures de productions partenaires ; de renforcer la distribution interrégionale et plus globalement l’industrie cinématographique ACP et de tisser de nouveaux liens avec le Cameroun. Coproduit par la Radiodiffusion Télévision du Burkina, L’œil du cyclone a également obtenu le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie et de TV5 Monde.

Synopsis Emma Tou, jeune avocate de bonne famille vivant dans un pays d’Afrique de l’ouest, se voit proposer d’assurer la défense d’un soldat de la rébellion tout juste capturé, Blackshouam. D’abord réticente, elle finit par accepter de défendre la vie de ce jeune homme devenu une machine à tuer. Son enquête va lui faire découvrir les liens entre l’Etat et la rébellion autour du commerce du diamant et mettre en péril sa famille. Malgré tout ce qui oppose ces deux êtres, une complicité va naître entre eux. Au prix d’un grand sacrifice personnel, Emma Tou réussira à sauver de la peine capitale ce soldat. Mais après tant de massacres, Blackshouam peut-il revenir parmi les hommes ou est-il condamné à être mis au ban de l’humanité ?

Les bénéficiaires du projetLes enfants soldats, les ONG de lutte pour les droits de l’homme, les victimes de conflits, les gouvernements des Etats ACP, les femmes, les partenaires du projet, les salles de cinéma, les producteurs, les distributeurs, les diffuseurs, les enfants soldats.

Les résultats attendus- Avoir un film de haute qualité technique et artistique ;- Avoir un film largement distribué et diffusé dans les pays ACP et en Occident.

FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Fiche technique Réalisateur : Sekou TraoréScénario : Sekou Traoré et Luis MarquèsImage : Pascal BaillargeauCasting : Fargass Assandé, Maïmouna N’DiayeDurée : non déterminéeLangue : français. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Contact Sekou TraoreAbissia productions10 BP 13 979Ouagadougou 10, Burkina FasoTél : +226 50 37 69 [email protected] - [email protected]

Les activités du projet- Les activités de préparation et pré-production du film incluant, parallèlement à la recherche

de financements, un important travail de réécriture effectué sous la supervision d’Axel Guyot (partenaire Les Films d’Avalon), formé notamment aux méthodes développées par deux grands Script Doctors américains (John Truby et Robert Mc Kee), afin de mettre des outils dramaturgiques solides au service d’une histoire africaine racontée par des afri-cains. Cette étape décisive sera suivie par les repérages et le recrutement des comédiens et techniciens principaux au Burkina Faso et au Cameroun ;

- La dimension pédagogique du projet sera prise en compte pendant la production : les étudiants d’IMAGINE, l’école de cinéma créée à Ouagadougou par Gaston Kaboré, seront invités à faire des stages durant toute la durée du film, la préparation, le tournage, le montage. De plus, les équipes seront formées à l’utilisation des nouvelles technologies de l’image numérique ;

- Le tournage au Burkina et au Cameroun qui emploiera 16 comédiens et 35 techniciens principaux sera suivi des activités de postproduction (le montage au Burkina Faso ; le mixage et l’étalonnage en France).

- Les activités de promotion et diffusion du film ont une place essentielle. Les ONG (dont Amnesty International, le HCR et la Croix Rouge) seront sollicitées en amont pour récolter des informations précises et véridiques, et en aval, pour qu’elles profitent de la carrière du film. Elles auront un accès privilégié aux copies du film et seront citées au générique. Le film sera mis à la disposition de toute ONG qui en ferait la demande pour le diffuser dans le cadre de ses actions.

La durabilité de l’actionL’appropriation locale et l’intégration des résultats du projet seront réalisés grâce à/au:

- L’investissement dans du matériel de postproduction léger qui permettra au bénéficiaire d’acquérir une réelle autonomie technique et de tester une configuration de production avec un « low budget » ;

- La consolidation d’un réseau de professionnels du Burkina Faso et du Cameroun. Le Bur-kina Faso, terre de cinéma reconnue grâce à son Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision (FESPACO) et le Cameroun, un grand pays d’Afrique centrale, ont beaucoup à gagner des échanges d’expériences et de pratiques, de la mise en relation de techniciens compétents, de la mise en commun de matériel de tournage, etc. Cette collaboration permettra également de renforcer la circulation des œuvres entre les deux pays dans le cadre d’une distribution interrégionale ;

- La participation du projet au débat de société sur les thématiques de la corruption, des enfants soldats, de la justice et des droits de l’Homme en général et l’utilisation du film par la société civile pour alimenter ce débat ;

- L’exemplarité du projet auprès des professionnels ACP en raison de l’attention portée à l’écriture du scénario, une étape considérée comme un enjeu central dans le développe-ment du film ;

- L’approche soutenable de la mise en œuvre des activités (pas de vaisselle jetable sur le tournage, réduction des trajets en camion, lumière naturelle).

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2012/291933. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Production cinématographique

Chef de file Caméléon Compagnie Ltée, Maurice

Partenaires Atopic, FranceIris Imaginaçoes, Mozambique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 23 mois17/07/2012 - 16/06/2014

Budget total : 483,972.00 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 193,588.00 EUR (40%)

LONBRAZ KANNProduction d’un long métrage de fiction à Maurice

Lonbraz Kann est le premier long-métrage de fiction mauricien. Sa production est menée par la société locale Caméléon Productions, en partenariat avec des structures mozambi-caine et réunionnaise. L’objectif du projet, qui s’inscrit dans la continuité des activités déve-loppées dans le secteur par le bénéficiaire depuis 15 ans, est de construire les fondations d’une industrie cinématographique régionale et de permettre à la fois l’émergence d’une nouvelle cinématographie et l’affirmation de la culture mauricienne. Les deux vecteurs sur lesquels l’action se focalise sont la mutualisation des ressources et des compétences ainsi que la création d’œuvres proches des publics locaux.

Le film relate l’histoire du profond bouleversement social que connut l’Ile Maurice lors de la restructuration de l’industrie sucrière, soit l’envers de la carte postale mauricienne. La mise en place d’un atelier de travail spécifiquement destiné aux acteurs, permettant aux comédiens amateurs ou semi professionnels locaux de consolider leurs compétences et à de nouveaux talents de se révéler, fait partie intégrante de la réussite du projet. Ce volet de l’action a permis d’impliquer de manière très concrète la population mauricienne dans la production du film et de s’inscrire durablement dans le paysage culturel local. L’action a éga-lement un volet social permettant à des jeunes issus de milieux défavorisés, en recherche d’emploi, d’accéder à une première expérience dans les métiers du cinéma. Enfin, le carac-tère pionnier de Lonbraz Kann, la synergie public-privé et la coopération régionale mises en place devraient favoriser l’émergence de nouveaux projets dans le secteur du cinéma à court et moyen terme dans la région.

Synopsis Le film raconte l’histoire de Marco, Bissoon et de leurs amis qui ont travaillé à l’usine sucrière toute leur vie. La condamnation de l’usine à la fermeture va bouleverser leur horizon : à la place de leur lieu de travail, un terrain de golf et des villas de luxe sont prévus. La fermeture du moulin représente pour les habitants du village un basculement dans l’inconnu : une métamorphose en profondeur de leur rapport au monde et à la société. Autour du sucre de canne se noue, sans nostalgie, l’histoire mauricienne et la désintégration des relations sociales.

Les bénéficiaires du projetLes sociétés de production du demandeur et de ses partenaires ; l’industrie culturelle mau-ricienne et régionale et plus spécifiquement le secteur du cinéma ; les professionnels du secteur à Maurice et dans la région ; le public mauricien et international.

Les activités du projetToutes les activités liées à la production et à la réalisation d’un long métrage de fiction dont la recherche de financement complémentaire via une campagne de crowdfunding ; des activités de formation avec 2 ateliers de formation d’acteurs et la formation des techniciens sur le tournage ; des activités pédagogiques via la participation d’élèves du secondaire et du primaire à des ateliers dédiés au film et au tournage ; des activités de promotion du film (organisation de visite de médias locaux sur le tournage, organisation d’événements autour de la production du film).

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Lieu de l’action Ile Maurice, Mozambique, Région Océan Indien

Fiche technique Réalisateur : David Constantin (Maurice)Scénario : Sabrina Compeyron & David Constantin Image : Sabine LancelinCasting : Mikhael Botebol Durée : 1h26 minLangue : créole, français. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Contact David ConstantinCaméléon Compagnie Ltée20, Rte Royale, Belle-Etoile, Ile MauriceTél : +230 729 [email protected] : www.lonbrazkann.com

Les résultats attendus- Création, pour la première fois, d’un partenariat public-privé sur un projet de film mauricien

(via le dispositif public Film Rebate Scheme, la participation au projet de la Cellule Culture et avenir du Bureau du Premier ministre, le soutien du Programme d’employabilité de Maurice) ;

- Création d’un cadre de coopération régionale avec échange de compétences et de technologies (participation de La Réunion au financement du film, production exécutive confiée à une société de production de La Réunion, participation de techniciens réunion-nais au tournage ; matériel caméra fourni par un prestataire sud-africain) ;

- Développement et renforcement des compétences techniques et artistiques (via l’ap-prentissage, l’emploi de 28 techniciens de l’Océan indien) et des moyens de production à Maurice (utilisation des nouvelles technologies de cinéma numérique et intégration des méthodologies de travail liées au support numérique, gestion de la production d’un long métrage entièrement tourné à Maurice) ;

- Développement du tissu des fournisseurs locaux (location de matériel cinéma, accom-pagnement des prestataires non spécialisés pour répondre à la demande spécifique d’un tournage) ;

- Proposition au public mauricien et régional d’une œuvre cinématographique portant sur des problématiques locales ayant une portée universelle ;

- Renforcement de la diversité culturelle de la région et de la coopération régionale grâce à l’émergence d’une nouvelle cinématographie quasiment inexistante jusqu’alors.

La durabilité de l’actionLe renforcement, l’amélioration et l’acquisition de nouvelles compétences techniques et méthodes de travail pour les techniciens mauriciens débouchera sur une amélioration de leurs conditions de travail. De même, l’accès à la formation et à l’emploi pour des jeunes de milieux défavorisés et le soutien apporté par le projet à la politique de l’Etat en faveur de leur employabilité aura des effets pérennes sur l’emploi et l’insertion de cette catégorie de population.

Le projet va favoriser la création d’une dynamique dans l’industrie culturelle locale, plus spécifiquement dans le secteur audiovisuel, en phase avec la politique des pouvoirs publics (mise en place d’un Film Incentive Act) et la création d’un réseau de ressources techniques régionales avec le Mozambique et la Réunion susceptible de participer à d’autres actions du même type dans la région. Parallèlement, l’action va inciter d’autres acteurs du secteur à développer des projets similaires (effet de démonstration) bénéficiant au développement de l’industrie audiovisuelle locale et régionale.

Le renforcement des capacités de production des acteurs institutionnels (organismes publics impliqués dans le développement culturel) ; la concrétisation de la volonté de l’Etat de sou-tenir le développement d’un secteur du cinéma structuré ; l’amélioration des méthodes et du soutien à la création artistique (en adéquation avec la politique de l’Etat Mauricien qui désire mettre sur pied un cadre pour une industrie cinématographique locale) ; la création d’une synergie entre les différents acteurs public/privé et, au niveau régional, dans la mise en place d’une coopération culturelle active auront, sur le long terme, un effet structurant pour le secteur.

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Contrat FED/2013/328421. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Formation audiovisuelle

Chef de file Maisha Foundation LTD, Ouganda

Partenaires Rwanda Cinema Centre, RwandaBayimba Cultural Foundation, Ouganda. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 12 mois30/01/2014 - 29/01/2015

Budget total : 83,960.21 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 50,000.00 EUR (59.55%)

Lieu de l’action : Ouganda, Kenya, Tanzanie, Rwanda

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

MAISHA FILM LABAteliers régionaux d’écriture de scénario

Le développement d’une industrie locale du cinéma en Afrique de l’Est favorise fortement la communication, l’éducation et la transmission de la culture. De surcroît, les films produits localement représentent potentiellement une source de fierté et de valorisation pour les populations d’Afrique de l’Est qui sont rarement représentées à l’écran. Malgré des signes positifs de croissance en Afrique de l’Est, au moment où la Maisha Foundation a ouvert ses portes à sa première promotion de scénaristes en 2004, il n’y avait pas de tradition locale cinématographique, ni d’accès à la formation cinématographique, ni d’emplois de base ou de stages pouvant attirer un jeune cinéaste. Depuis, la Maisha Foundation a été à l’origine de plus de 37 ateliers de formation et de dizaines de projections et d’événements dans la région de l’Afrique de l’Est. La devise du Maisha Film Lab est « Si nous ne racontons pas nos histoires, personne ne le fera à notre place ». Les 4 ateliers régionaux de soutien à l’écri-ture de scénarii font partie intégrante des efforts de Maisha de fournir un accès à la forma-tion aux jeunes cinéastes et scénaristes de talent. Des festivals de film locaux sont impliqués dans le projet dans les 4 pays ACP concernés (Ouganda, Kenya, Tanzanie et Rwanda). Le cursus est conçu pour encourager les jeunes cinéastes débutants et leur fournir les outils nécessaires pour visualiser leurs histoires à l’écran. L’accent est aussi mis sur les aspects concrets de la production cinématographique : rédaction d’une demande de financement, établissement d’un budget, gestion d’un tournage. L’atelier régional pour les scénaristes intègre le Maisha Program, dont la pièce maîtresse est l’Annual Filmmakers and Technical Lab, un programme de 26 jours pendant lequel les participants apprennent en produisant, en tournant et en montant des court-métrages.

Les bénéficiaires du projetDes scénaristes et des cinéastes confirmés ou débutants issus d’Ouganda, du Kenya, de Tanzanie et du Rwanda ; l’industrie du cinéma de l’Afrique de l’Est.

Les résultats attendus- Chacun des 60 participants (15 par atelier) choisis pour participer aux ateliers régionaux

d’écriture de scénarii ressortira avec un scénario travaillé et abouti. Un scénario sera choisi lors de chaque atelier pour recevoir une subvention afin d’en produire le film. Tous les participants auront accès à l’équipement de Maisha s’ils souhaitent produire leurs films eux-mêmes ;

- Les participants aux ateliers d’écriture auront l’occasion de rencontrer d’autres cinéastes professionnels, leurs tuteurs et des scénaristes et cinéastes professionnels en activité venus du monde entier ;

- Les participants aux ateliers d’écriture auront la possibilité de voir une grande variété des films et d’être confrontés des cinéastes du monde entier et commenceront à concrétiser l’idée d’une carrière dans le cinéma ;

- Pour les participants, les ateliers d’écriture sont un premier pas vers une carrière enrichis-sante dans l’industrie du cinéma ;

- Les participants aux ateliers d’écriture se serviront de leurs scénarios aboutis soit pour réaliser un film, soit pour lever les fonds nécessaires à la réalisation du film, ou bien ils postuleront auprès de l’atelier annuel de Maisha, l’Annual Filmmaking and Technical Lab.

FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Contact Fibby KioriaMaisha Foundation LTDPO Box 72156,Kampala, OugandaTél: +256 717 84 83 70 +256 [email protected] Twitter: @MaishaFilmLabs

Les activités du projet- La programmation et la promotion de 4 ateliers d’écriture de scénarios au Kenya (Nairobi),

à Zanzibar, au Rwanda (Kigali) et en Ouganda (Kampala), de préférence en même temps que les festivals de films présentés par les partenaires locaux ;

- Le contact avec les communautés locales et un appel à candidatures lancé dans les médias presse et radio ;

- La sélection des tuteurs et du comité de lecture, sélectionnés dans la liste des profession-nels de la Maisha Foundation et de ses partenaires ;

- La sélection des participants aux ateliers ;- Pour les ateliers rwandais et ougandais, des rencontres avec la direction des structures

partenaires pour peaufiner les détails de la collaboration ; - L’élaboration des cours d’écriture de scénarios avec les tuteurs ; - La promotion des séminaires et des projections auprès d’un public non-participant aux

ateliers ; - Des séances individuelles intensives avec chacun des tuteurs au cours desquelles les

participants reçoivent des conseils et des instructions pour retravailler leurs œuvres ;- La délibération des tuteurs et du personnel administratif afin de choisir le scénario qui

recevra la bourse de 2,000$.

La durabilité de l’actionLa Maisha Foundation a déjà mené à bien des ateliers régionaux d’écriture de scénarios à quatre reprises depuis 2008, démontrant ainsi la pérennité du projet : des centaines d’écrivains et de membres de la communauté (les participants, les candidats qui n’ont pas été choisis, le public des séminaires) ont interagi avec le programme et ont eu l’occasion d’apprendre et de recevoir des conseils de la part des professionnels impliqués dans la formation. Plus de 90% des anciens participants Maisha poursuivent leurs carrières dans les industries locales du cinéma et de la télévision.

Néanmoins, d’autres démarches sont entreprises afin de garantir la pérennité du pro-gramme : les ateliers sont conçus pour être peu coûteux, rationnels et efficaces ; ils nécessitent peu de temps de préparation et sont mobiles. Si le bénéficiaire rencontre des difficultés d’organisation (instabilités politiques, problèmes financiers…), le projet s’adaptera facilement : un atelier peut être reporté, raccourci, ou faire appel à moins de tuteurs ou de participants.

Enfin, même s’il n’existe pas d’affiliation formelle, la Maisha Foundation a déjà entamé un dialogue avec des institutions d’enseignement supérieur en Afrique de l’Est.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2012/291900. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Production cinématographique

Chef de file Velvet Film, France

Partenaires Figuier Production, HaïtiProducciones Testimonio S.A, République dominicaine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 19 mois31/07/2013-28/02/2015

Budget total : 839,385.84 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 300,000.00 EUR (35.74 %)

Lieu de l’action : Haïti, République dominicaine

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

MEURTRE À PACOTProduction d’un long métrage de fiction en Haïti

Le huitième long métrage de fiction réalisé et produit par le cinéaste Raoul Peck trouve son inspiration dans le chaos qui a suivi le séisme de 2010 en Haïti (200 000 tués, 1,2 million de sans-abris). Cette initiative s’inscrit dans la continuité des activités menées en Haïti par le réalisateur depuis plusieurs années : production de films, renforcement des capacités structurantes, formation dans le secteur culturel, réhabilitation de lieux de pro-jection, organisation de festivals de cinéma et éducation à l’image (à travers la Fondation Forum Eldorado). Le premier objectif de ce projet est de contribuer à la préservation et au renforcement du patrimoine et de la mémoire politique, historique et sociale ACP, ici plus spécifiquement en Haïti, un pays en pleine reconstruction matérielle et psychologique. Une attention particulière est apportée à la qualité technique du film afin de produire une œuvre compétitive, tant au niveau national qu’international. Dans le contexte difficile d’un pays détruit par une catastrophe naturelle, Velvet Film souhaite que le modèle économique de production du film serve d’exemple aux professionnels du secteur (appui sur les ressources locales, budget limité, viabilité économique) et agisse structurellement sur les industries culturelles locales grâce aux dépenses effectuées majoritairement en Haïti. Le projet a éga-lement pour objectif de permettre le transfert de compétences Nord-Sud (France-Haïti) et Sud-sud (Haïti-République dominicaine). Enfin, le bénéficiaire a prévu de produire le film avec une approche soutenable (gestion des déchets pendant le tournage) et de mener en Haïti un travail pédagogique autour de la diffusion du film.

Synopsis Meurtre à Pacot raconte le quotidien de quatre personnages au lendemain du tremblement de terre du 12 janvier 2010 à Port-au-Prince. Un couple de bourgeois intellectuels a vu sa grande maison s’écrouler et doit, dans les ruines de la demeure, se réinventer une vie dans une grande précarité matérielle. En parallèle, une jeune femme du ghetto urbain veut profiter de l’arrivée d’humanitaires occidentaux pour changer de vie.

Les bénéficiaires du projetLes techniciens et professionnels du secteur de l’audiovisuel en Haïti et dans la région des Caraïbes, les prestataires de services locaux, le public du film (notamment haïtien et dans les Caraïbes).

Les activités du projetFinalisation de l’écriture du scénario, bouclage du financement, préparation, repérages, casting, choix des techniciens, pré-production, tournage, postproduction, activités de dif-fusion pédagogique du film dans les Caraïbes, participation à un festival international pour lancer la distribution internationale du film.

FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Fiche technique Réalisateur : Raoul Peck (Haïti)Scénario : Raoul Peck, Lyonel Trouillot, Pascal Bonitzer Image : Eric GuichardCasting : Ayo, Alex Descas, Thibault Vinçon, Lovely Kermonde FifiDurée : 2h10 minLangue : français, créole haïtien. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Contact Remi GrelletyVelvet Film36, rue d’Enghien75010 Paris, France Tél. : +33 9 84 21 17 [email protected]://velvet-film.com

Les résultats attendus- Collaboration culturelle locale liée au travail de co-écriture d’un scénario entre Raoul Peck

et Lyonel Trouillot, romancier et poète d’expression créole et française ; - Partenariat Sud-Sud efficace entre Haïti et la République Dominicaine qui partagent la

même île. La collaboration entre Figuier Production (Haïti) et Producciones Testimonio (République dominicaine) sera bénéfique aux industries culturelles des deux pays, per-mettant une exposition accrue des films en démultipliant leur « force de frappe » ;

- Tournage réussi dans un environnement difficile (Port-au-Prince après le séisme de janvier 2010) : la clé de la réussite est l’appui sur les compétences et les partenariats locaux ;

- Formation des techniciens locaux sur le tournage du film : une cinquantaine de techni-ciens solidement encadrés par des professionnels dominicains et français ;

- Maîtrise des coûts inhérents à la production cinématographique (viabilité du produit) grâce à l’expérience du partenaire français dans la gestion financière des tournages et à la présence et la mobilisation des équipes de préparation du film (décoration, logistique, gestion de l’environnement) bien en amont du tournage ;

- Retombées économiques significatives sur le territoire, liées au recours massif aux techni-ciens et aux moyens logistiques et techniques locaux ; entrée de devises étrangères dans l’économie locale et renforcement de l’équilibre budgétaire du film favorisant le réinvestis-sement dans l’industrie cinématographique locale ;

- Fabrication d’un produit compétitif sur le marché international avec diffusion la plus large possible : la politique tarifaire des projections sera ainsi adaptée selon les formes de projections (commerciale ou éducative) et les contextes (gratuité dans les campagnes haïtiennes par exemple via des projections itinérantes à caractère pédagogique).

La durabilité de l’actionL’amélioration des connaissances techniques (maniement du matériel de prise de vue et de son de dernière génération), la responsabilisation et professionnalisation des techniciens et des comédiens, la transmission des techniques de gestion administrative, financière et juridique aux professionnels locaux favorisent la professionnalisation sur le long terme.

Les retombées économiques locales immédiates liées à l’appel quasi-exclusif aux res-sources et moyens locaux (techniciens, personnels, industrie techniques, loueurs de maté-riel, marchand locaux, hébergement, transport, etc.) permettent le renouvellement du parc de matériel par les sociétés de prestation de services, tandis que l’exploitation du film favo-rise l’attraction d’Haïti sur les professionnels du secteur et la mise en œuvre d’autres projets de films engendrant des retombées économiques à moyen terme.

La participation des partenaires locaux au projet contribue à la poursuite d’une structuration de l’industrie cinématographique amorcée dans le cadre des précédents projets menés par Velvet Film.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat N° FED/2013/328410. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Production audiovisuelle

Chef de file Promarte LDA, Mozambique

Partenaires Pangolin Films (Pvt) Ltd, ZimbabweGamboa & Gamboa Lda, AngolaMubasen Film and Video Productions Ltd, NamibieAngel films CC, Afrique du SudFilmWork Communication Company Srl, Italie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 24 mois01/01/2014 – 31/12/2015

Budget total : 544,414.40 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 216,000.00 EUR (39.68%)

Lieu de l’action : Mozambique, Zimbabwe, Namibie, Angola, Afrique du Sud, Italie, Portugal

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

MOZAMBIQUE FROM WAR AND PEACEProduction d’une série documentaire télévisée au Mozambique

Peu après son indépendance, le Mozambique s’est retrouvé engagé dans une longue guerre civile. Après 20 années de conflit, les parties belligérantes ont finalement signé des accords de paix à Rome en 1992. Le but de cette Action est de produire la première série télévision qui racontera l’histoire du Mozambique depuis son indépendance jusqu’aux pre-mières élections multipartites (1975-1994), une période qui a transformé le Mozambique en l’un des pays les plus pauvres du monde. Elle décrira également comment les parties ont réussi à conclure un accord de paix durable qui est considéré comme un exemple positif de diplomatie. Cette œuvre aidera le public à comprendre les causes et les conséquences de la guerre en mettant des informations à disposition de tous. Cette série télévisée en 23 épisodes sera la première de son genre à être produite au Mozambique, un exemple rare de production locale dans cette région du monde. En créant des synergies entre les pays ACP et l’Europe, le projet renforce les industries culturelles ACP, non seulement au niveau de leur capacité de production, mais aussi en préservant les archives cinématographiques et audiovisuelles. Avec la garantie de sa diffusion au Mozambique (TVM) et dans les pays africains lusophones (RTP Africa) et avec l’intérêt manifesté par les chaînes régionales et internationales, l’Action favorisera la circulation des produits culturels dans les pays ACP et en Europe. En impliquant de nombreux leaders politiques des pays ACP et du monde, le projet vise à inciter les gouvernements à mettre en œuvre des initiatives similaires et à pré-server les archives historiques. L’Action offrira également l’occasion aux professionnels de l’image ACP de travailler sur une production internationale de grande envergure, améliorant ainsi leur expérience professionnelle. L’Action est la prolongation logique d’un projet de 3 ans du réalisateur Sol de Carvalho qui a culminé avec le lancement de Paths to Peace, un film documentaire qui a été acclamé aussi bien pour la qualité et la pertinence de ses pro-pos politiques et historiques que pour sa qualité cinématographique, avec pour résultat un soutien financier et institutionnel du Ministère de la culture.

Synopsis Cette série documentaire pour la télévision raconte l’histoire des manœuvres politiques et diplomatiques qui ont apporté la paix et la stabilité à la région de l’Afrique australe, mettant fin à la guerre civile en Mozambique et menant aux premières élections libres dans ce pays : deux décennies pour mettre fin à une guerre civile sanglante et poser les fondations d’une démo-cratie stable. Ce voyage personnel et politique exceptionnel est rappelé à travers les récits et les souvenirs des acteurs principaux : les leaders politiques mozambicains, les leaders des pays d’Afrique australe et d’autres leaders mondiaux, les médiateurs et les diplomates.

Les bénéficiaires du projetLes jeunes du Mozambique et de l’Afrique australe ; la communauté politique au Mozam-bique, en Afrique australe et en zones de conflit/négociations ; la société civile, les univer-sités, les centres de recherche, les institutions diplomatiques ; l’industrie du cinéma au Mozambique, en Namibie, en Angola, en Afrique du Sud, au Zimbabwe, en Italie et au Portugal.

FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Fiche technique Réalisateur : Sol de CarvalhoScénario : Sol de CarvalhoChef opérateur : Fábio Ribeiro, Carlos Vieira, Leonardo SimõesDurée : 23x24 minutesLangue : portugais. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Contact Sol de CarvalhoPromarte LDAAvenida Samora Machel nº120, Cinema Scala1º Andar, Maputo, MozambiqueTél : +258 82 3190190 +258 82 [email protected] : www.promarte.co.mz

Les résultats attendus- La réalisation d’une production de qualité ;- Une diffusion massive à la télévision ;- Une distribution massive en DVD ;- Une exposition pour les communautés locales du Mozambique ;- Une quantité importante d’images d’archive valorisées et sauvegardées ;- Un site Internet dédié à la série et des informations complémentaires sur le processus de

paix et la période en question en Afrique australe ;- La croissance, la structuration et la reconnaissance de la production télévisuelle mozam-

bicaine.

Les activités du projetLes activités relatives à la production d’un film documentaire : la préparation ; la production (numérisation et restauration de certains documents d’archives, le tournage) ; la postpro-duction ; la promotion (la production de supports de promotion, une présence aux festivals et aux autres événements du marché) ; la distribution ; des rencontres pédagogiques avec les populations sur les sujets de la guerre, de la démocratie et des droits humains.

La durabilité de l’actionLe projet encouragera la production de nouvelles séries documentaires qui auront un impact économique sur l’industrie du cinéma. Le processus de postproduction, effectué au Mozambique grâce à l’acquisition d’équipements performants, contribuera à la profession-nalisation du secteur.

Etant donné que la démocratie multipartite n’existe au Mozambique que depuis 20 ans, ce projet a la capacité de renforcer la tolérance et la compréhension mutuelle. L’action aidera également les Angolais, les Namibiens, les Zimbabwéens, les Africains du sud et les Italiens à comprendre l’importance de la contribution de leurs pays dans la lutte pour la paix et la démocratie au Mozambique. Elle les sensibilisera aux situations politiques fragiles dans leurs propres pays, encourageant le débat et l’émergence d’une opinion publique plus forte et mieux informée.

Des accords sont prévus avec des écoles, des universités et des bibliothèques publiques au Mozambique, en Afrique australe, en Italie et au Portugal afin de leur fournir une copie de la série pour des projections privées ou publiques et des prêts individuels. Les centaines d’heures d’enregistrement et les documents d’archive seront mis à la disposition d’autres projets et tous les entretiens seront publiés. De surcroît, la création d’une « Maison de la paix » où pourront se rendre des chercheurs, des écrivains, des étudiants et des cinéastes afin de trouver des informations est visée dans le cadre du projet.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2012/291855. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Distribution / Promotion

DisciplineMusique

Chef de file COSV- Coordinamento delle Organizzazioni per il Servizio Volontario, Italie

Partenaires Further Arts Association, VanuatuAssociação Music Crossroads Southern Africa, Mozambique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 24 mois01/09/2012 - 31/08/2014

Budget total : 623,200.00 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 498,400.00 EUR (79.97%)

Lieu de l’action : Vanuatu, Mozambique

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

MUSIC BRIDGES :

INTERLUDIO AMONGST PACIFIC, AFRICA AND EUROPERenforcer la création et la production de biens et de services musicaux au Mozambique et au Vanuatu

Dans les îles du Pacifique et au Mozambique, l’industrie nationale du disque amateur est particulièrement florissante. Il existe des centaines de petits studios qui réalisent des enre-gistrements pour satisfaire une demande locale. Cette production est réalisée à très petite échelle, sans un vrai réseau de distribution et, en fin de compte, avec très peu de profits. Le secteur musical commercial est en pleine croissance avec une diversité de talents émer-gents et un marché régional dominé par un petit nombre de maisons de disques. Des fédé-rations musicales dans le Pacifique et au Mozambique font état d’un manque de soutien et d’information pour aider les artistes talentueux et surtout pour développer l’activité écono-mique de l’industrie musicale. Les artistes locaux font face à des difficultés qui résultent du non-respect des droits d’auteur et de la piraterie. Intégrer les artistes émergeants dans les réseaux et promouvoir leur musique dans les événements internationaux reste un défi. De surcroît, dans les îles du Pacifique, l’absence de grands festivals et les difficultés de dépla-cement entre les îles font que les artistes locaux n’ont pas l’occasion de partir en tournée, même au niveau régional, et ainsi de se former auprès de musiciens plus expérimentés et de professionnels internationaux.

L’Action répond à ces défis en organisant des camps musicaux qui permettent la rencontre entre artistes et professionnels de la musique tout en fournissant un soutien technique et créatif ainsi qu’un encadrement juridique, à travers des ateliers de droit d’auteur et de ges-tion de licences. Les associations musicales locales sont amenées à renforcer leur expé-rience pratique en termes de production d’événements musicaux et à intégrer les réseaux de musique internationaux. Par ailleurs, le projet met en avant la coopération Sud-Sud et mise sur les échanges d’expertise entre les différents partenaires et associés de l’Action, que ce soit l’expérience mozambicaine en matière de législation sur le droit d’auteur ou encore le savoir-faire vanuatais relatif à l’organisation d’événements de musiques tradition-nelles.

Les résultats attendus- Les acteurs du secteur de la musique développent et organisent des camps musicaux qui

contribuent à l’autonomie de l’industrie musicale ;- Les acteurs intègrent des réseaux et contextes de distribution, promouvant l’industrie

musicale de leurs pays par l’utilisation de méthodes innovantes par le biais des festivals et des NTIC ;

- Les acteurs mozambicains et vanuatais du secteur de la musique améliorent leurs connaissances dans l’organisation, la distribution et la promotion d’événements et ser-vices musicaux.

FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Contact Federica BesanaCOSVVia Sorpega, 36,20127 Milan, ItalieTél : +39 02 28 22 [email protected]@cosv.orgmusicbridgesconnect.org/

Les activités du projet- L’organisation de deux camps musicaux au Vanuatu et au Mozambique ; - La production commune de biens musicaux et culturels (représentations scéniques col-

lectives) ; - Le soutien à l’organisation Fest’Napuan (Vanuatu), le plus grand événement musical du

genre dans le Pacifique du Sud-Ouest, avec la participation de groupes de ‘string band’, de musique moderne et traditionnelle ;

- Le soutien à l’organisation de performances musicales publiques à Maputo au Mozambique ; - Le soutien à la participation d’artistes mozambicains et vanuatais aux ateliers résidentiels

musicaux ; - La création d’un espace web pour la promotion des musiciens et des festivals ; - La distribution des biens musicaux pendant les festivals ; - L’organisation d’ateliers (organisation d’un événement musical ; production et promo-

tion ; droits d’auteurs ; distribution ; licences et promotion) ; - La réalisation d’une enquête sur le secteur musical au Vanuatu et au Mozambique.

La durabilité de l’actionLes politiques culturelles au Vanuatu et au Mozambique soulignent l’importance de valoriser et promouvoir la musique traditionnelle auprès des jeunes. Le projet Music Bridges s’insère dans cette ligne stratégique en renforçant les possibles retombées économiques pour les jeunes musiciens traditionnels et en soutenant l’exportation des filières musicales de ces pays. L’Action s’adresse particulièrement aux jeunes, en les aidant à mieux connaître le secteur, à devenir plus conscients de leurs possibilités, à s’initier aux questions de droits d’auteur et à mieux distribuer leur musique. Au niveau politique, une meilleure connaissance des droits d’auteur permettra de lutter contre la piraterie.

Au niveau social, Music Bridges accorde beaucoup d’importance à l’implication des jeunes, des femmes et des autochtones en leur permettant de renforcer leur rôle au sein de la société. De surcroît, le programme renouvelle l’intérêt et la fierté des jeunes pour leur propre culture et identité.

Enfin, une meilleure qualité des représentations musicales permettra d’attirer plus de public et d’asseoir l’autonomie financière des festivals.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2012/291863. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Distribution/Production

DisciplineArts de la scène

Chef de file Fondazione Ravenna Manifestazioni, Italie

Partenaires Kulungwana Associação para o Desenvolvimento Cultural, MozambiqueAssociation Takku Liguey de Ndiol Ndiaye, SénégalThéâtre du Chocolat, Cameroun. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 29 mois13/07/2012 - 12/12/2014

Budget total : 567,569.73 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 454,055.78 EUR (80 %)

Lieu de l’action : Italie, Mozambique, Sénégal, Cameroun

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

N.A.T. NETWORK FOR AFRICAN TALENTSDévelopper le secteur des arts de la scène au Mozambique, au Sénégal et au Cameroun

Le Mozambique, le Sénégal et le Cameroun sont des pays qui se caractérisent par un manque de formation musicale continue et un manque de possibilités pour les jeunes artistes d’exploiter leurs capacités dans le secteur professionnel des arts de la scène. Ces pays se caractérisent également par un besoin de détecter plus de jeunes talents et de conserver les expressions orales culturelles des traditions locales. L’Action est un projet de réseautage international visant le développement des arts de la scène et le soutien aux jeunes artistes, aux musiciens et aux professionnels du monde du spectacle dans les pays ACP. Il s’agit d’une plateforme ouverte et de partage qui promeut non seulement le dialogue entre les parties prenantes mais aussi la production de spectacles et d’événements. En effet, un partage structuré de projets, d’événements et d’ateliers permettra d’améliorer la créativité et la création artistique dans le monde de la musique et du théâtre. Ainsi, l’Action renforce l’offre culturelle et la qualité de vie dans les régions concernées grâce à la mise sur pied d’un réseau d’opérateurs culturels qui promeuvent divers événements, ateliers, nou-velles productions et qui, ce faisant, rendent possible la diffusion de productions théâtrales, musicales et culturelles.

C’est une occasion pour ces talents qui jouissent ainsi d’une meilleure formation et d’une bonne exploitation professionnelle de leurs œuvres, compétences et capacités. Ce pro-jet comprend une éducation musicale et artistique et la formation de professionnels de la culture par le biais d’ateliers et par la promotion d’artistes africains en Europe, et surtout en Italie. Les artistes ont la possibilité de présenter leurs œuvres dans trois festivals organisés par la Fondazione Ravenna Manifestazioni (Festival de Ravenne) et dans des événements organisés par les partenaires au Mozambique (Festival de musique Kulungwana-Xiquitsi), au Cameroun (FESCATEJ, Festival Camerounais de Théâtre pour l’Enfance et la Jeunesse, organisé par le Théâtre du Chocolat) et au Sénégal (FESTEJ, Festival de Théâtre pour l’En-fance et la Promotion des Jeunes Talents, organisé par Takku Ligey). Une attention parti-culière est portée au lien qui unit cette tradition africaine extrêmement riche et le langage contemporain des arts. Le but est de lier étroitement les différentes traditions africaines par le truchement de transferts d’expertise, de techniques et de répertoires des grands maîtres aux jeunes artistes. En plus d’intégrer les langages traditionnels et contemporains des arts dans le panorama africain des arts de la scène, l’accent est mis sur la transmission de tech-niques et langages traditionnels en tant qu’élément qui permet d’enrichir et de diffuser les arts contemporains de la scène. Vu que certains partenaires (Théâtre du Chocolat et Takku Ligey) sont déjà impliqués dans l’art pour la jeunesse, certaines activités du projet sont destinées aux enfants et aux jeunes.

Les résultats attendus- La création d’une plateforme de travail destinée aux partenaires. Elle deviendra l’épicentre

du projet et permettra un partage d’expériences. De nouveaux liens y seront tissés en vue d’initiatives futures ;

- La promotion de nouveaux talents : le projet mettra en avant de nouveaux talents artis-tiques (arts, théâtre ou musique) ;

- Une qualité artistique accrue : des cours de haut niveau seront organisés pour améliorer la qualité des œuvres des artistes/musiciens sélectionnés ;

- Une meilleure diffusion et distribution de la culture, du théâtre et de la musique dans des contextes et régions très marqués par la pauvreté.

FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Contact Franco BellettiFondazione Ravenna ManifestazioniPiazza del Popolo 148121 Ravenne, ItalieTél : +39 0544 249211 +39 0544 249223belletti@ravennafestival.orgwww.networkforafricantalents.org

Les activités du projet- Révéler de jeunes artistes africains: un observatoire composé de professionnels de la

culture ACP se charge d’identifier de jeunes artistes africains dans les domaines du théâtre, de la musique et de la danse. Un répertoire de profils de jeunes artistes, de jeunes musiciens et de nouvelles sources de talent, ressources et compétences sera régulière-ment publié sur le site du projet, puis diffusé en Afrique et en Europe. Quatre réunions d’observation seront tenues afin de voir quelles sont les expériences artistiques les plus intéressantes pour les incorporer dans le répertoire du N.A.T, voire dans les programmes de festivals. La participation directe de plus de 300 artistes est attendue, en plus de ceux mentionnés sur le site. Ces artistes auront l’occasion de participer aux festivals, à des formations et à des co-productions réunissant au moins deux pays ACP ;

- 6 ateliers professionnels tenus par des artistes reconnus dans les domaines de la musique traditionnelle et contemporaine, de la danse et/ou du théâtre ;

- La création de nouvelles productions : des co-productions de nouvelles créations artis-tiques et la co-gestion de tournées futures lors d’événements des partenaires. Chaque partenaire travaille main dans la main avec un jeune artiste ou une jeune troupe d’une autre nationalité que la sienne afin de coproduire une création de son choix. Chaque partenaire s’engage ensuite à inclure ces créations au programme de son festival.

La durabilité de l’actionLe N.A.T renforcera les activités de ses partenaires et les partenaires eux-mêmes et don-nera un bel élan à la coopération Sud-Sud. Le potentiel naturel de distribution des co-pro-ductions et la possibilité de promouvoir directement des artistes et troupes issus du projet sont deux aspects intrinsèques de l’Action. L’objectif sera ensuite d’étendre les partenariats à d’autres régions. Le N.A.T doit devenir un label de qualité qui donnera un coup de pouce à la formation professionnelle des parties prenantes et qui sera pris comme point de réfé-rence pour les projets à venir.

Le projet contribuera à la conservation du patrimoine local, à l’heure où certaines expé-riences artistiques des domaines de la musique, de la danse ou du théâtre risquent de disparaitre. Tous ces langages, ces techniques et toutes ces façons de travailler doivent être promus et transmis sous peine de ne pas atteindre les générations futures. Les activités de formation ou d’éducation visent à améliorer les compétences des professionnels du théâtre et de la musique qui pourront alors exploiter leurs nouveaux savoirs dans des contextes jusqu’alors inexploités et pour de nouvelles productions.

L’Action va promouvoir et renforcer les partenariats -publics-privés. Le projet bénéficie du soutien de plusieurs organisations locales issues des pays participants, par exemple la municipalité de Ravenne en Italie et la municipalité de Khombole au Sénégal. Ils assureront une continuité institutionnelle pour le réseau et pour le projet.

Les effets multiplicateurs seront possibles grâce à une présentation structurée des artistes et leur promotion, ce qui leur permettra d’avoir plus facilement accès au marché. Le fait que le projet soit lié à plusieurs réseaux culturels des ACP (ACYTA, Assitej) et de pays européens (Association européenne des festivals) permet une meilleure visibilité et une meilleure diffu-sion dans la presse et autres médias, même au-delà du projet.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2013/328432. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Production cinématographique

Chef de file Papaveronoir – Filmes Unipessoal Lda., Portugal

Partenaires Promarte, MozambiqueTelecine Bissau Produçoes, Guinée - Bissau. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 36 mois21/01/2014 - 20/01/2017

Budget total : 616,487.50 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 245,000.00 EUR (39.74%)

Lieu de l’action : Angola

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

OUR MADNESSProduction d’un long métrage de fiction au Mozambique

Le Mozambique et la Guinée-Bissau sont deux pays africains où la cinématographie a été fragilisée par plusieurs années d’instabilité politique : si la guerre civile en Mozambique a pris fin en 1992, les conditions de production permettant la sortie d’un long métrage de fiction produit localement n’ont été réunies que 12 ans plus tard ; en Guinée-Bissau, la période d’instabilité politique récente, suivie d’une conjoncture économique incertaine a stoppé l’activité des sociétés de production audiovisuelle et par conséquent, celles des pro-fessionnels du secteur. La sortie de ce film, coproduit par le Mozambique, la Guinée-Bissau et le Portugal, permettra l’émergence d’autres coproductions portugaises et européennes, diffusera et renforcera la cinématographie africaine dans les circuits du cinéma en Afrique et hors Afrique. Avec ses années d’expérience et les nombreuses récompenses reçues pendant sa carrière professionnelle, le réalisateur angolais João Viana produira ce film entiè-rement tourné à Maputo. En se référant au célèbre penseur politique lusophone Amilcar Cabral, le film est une réflexion sur les années de colonialisme au Mozambique, une repré-sentation qui pourrait s’étendre à toute l’histoire de l’Afrique. En plus de nourrir le débat au sujet de l’histoire coloniale et postcoloniale des anciennes colonies portugaises, les parte-naires travailleront également à faire connaître la culture cinématographique africaine auprès des marchés européens et internationaux. Le Mozambique et la Guinée–Bissau (avec le Portugal, le Cap-Vert et l’Angola) seront les lieux principaux de cette Action qui vise à ren-forcer une industrie locale audiovisuelle fragilisée. La coopération entre les deux partenaires locaux sera un élément clé pour l’atteinte de cet objectif. De plus, l’équipe technique et les comédiens seront recrutés et formés localement afin d’adapter leurs compétences aux équipements utilisés.

Synopsis A l’instar de Van Gogh, d’Artaud ou de Bispo do Rosário, Maia est une grande artiste qui est prise pour une folle. Enfermée dans une institution psychiatre au Mozambique, elle est décou-verte par le jeune médecin Alda. Grâce à Alda, Maia finira par enregistrer sa propre histoire, où elle décrit sa folie ainsi que la nôtre. Maia est la petite-fille d’Amilcar Cabral mais son histoire dramatique est aussi un produit parfait du fascisme.

Les bénéficiaires du projetLes coproducteurs ; les techniciens et comédiens mozambicains ; les distributeurs de films africains ; les entreprises, institutions, commerces et services mozambicains impliqués dans l’Action ; les publics africains, européens et mondiaux du cinéma et de la télévision ; les réseaux liés à la diaspora.

Les résultats attendus- Une première mondiale dans le cadre d’un festival de cinéma de premier plan et une

longue carrière dans le circuit des festivals ;- Le développement et la diffusion de la culture cinématographique africaine, aussi bien à

l’intérieur qu’en dehors du contexte africain ;- Une distribution nationale dans les pays de la coproduction (le Mozambique, la Gui-

née-Bissau et le Portugal), ainsi qu’au Cap-Vert et en Angola ;- Un accès optimal à plusieurs plateformes mondiales existantes (vidéo à la demande, etc.) ;- Une distribution non-commerciale au travers des liens entre les institutions partenaires (la

Commission européenne, les ambassades, les centres culturels et les associations des pays coproducteurs).

FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Fiche technique Réalisateur : João VianaScénario : João VianaImage : à confirmerCasting : à confirmerDurée : 90’Langue : Macua. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Contact Filipa PereiraPapaveronoir – Filmes Unipessoal Lda.Rua Actor Vale nº 11900-025 Lisboa, PortugalTel: +351 21 815 36 52 +44 (0) [email protected] papaveronoir.com

Les activités du projet- Les activités de préparation et de tournage ;- La postproduction qui travaillera sur la bonne qualité du montage image et la bonne qua-

lité du montage son ;- Une promotion ciblée afin que le film soit sélectionné par un festival de premier plan

menant à une carrière remarquée dans le circuit des festivals internationaux ;- Les activités de distribution auprès des cinémas, des diffuseurs de la télévision et des

circuits alternatifs.

La durabilité de l’actionLe tournage du film au Mozambique permettra d’améliorer l’offre du secteur audiovisuel du pays en termes de services associés et de professionnels. Une expérience réussie de la production en Mozambique ouvrira le cadre audiovisuel local et les catégories profession-nelles à d’autres expériences de production nationales et internationales, tandis que les ser-vices de production locaux seront améliorés afin d’accroître leur autonomie potentielle. Le plan de distribution repose sur une présence durable sur le circuit international des festivals de films, suscitant l’intérêt pour des films produits en Afrique.

Une forte présence sur le circuit des festivals permettra d’augmenter l’intérêt pour le film dans les mass média (TV, radio, presse et Internet), offrant un potentiel de distribution et de diffusion du film en Mozambique, à Guinée-Bissau, au Cap-Vert, en Angola et au Portugal.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2012/291832. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Production / Formation

DisciplineDanse

Chef de file Studios Kabako, République Démocratique du Congo

Partenaires Associaçao CulturArteACART, MozambiqueAssociation 1er Temps, Sénégal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 32 mois10/08/2012 – 09/04/2015

Budget total : 483,589.60 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 367,528.10 EUR (76%)

Lieu de l’action : principalement République Démocratique du Congo, Sénégal, Mozambique

PAMOJAUn circuit de résidences pour la recherche et la création, la production et l’ac-compagnement à la diffusion sur le continent africain.

Les trois pays partenaires de l’Action – la République démocratique du Congo, le Mozam-bique et le Sénégal - sont caractérisés par un contexte peu propice au développement des arts de la scène. On observe l’absence, dans la plupart des pays, de circuits de formation professionnelle, supérieure et continue, à destination des artistes de la scène et des métiers du spectacle, et la rareté des structures offrant des possibilités de résidences de création et de recherche. Le secteur est également confronté au manque de cadres règlementaires pour les coproductions entre partenaires africains, aux difficultés de diffusion des œuvres ainsi qu’à la rareté des réseaux professionnels. Par ailleurs, on constate un accès aux biens culturels très réduit pour le grand public, principalement pour des raisons économiques et sociales, mais aussi en raison de la rareté des lieux de diffusion et des offres (qui plus est de qualité) et de l’absence de toute politique de sensibilisation ou de médiation culturelle concertée.

Pamoja répond à ces difficultés et ces enjeux en créant un circuit interrégional de coproduction et de résidences de création et de recherche. Les projets accompagnés bénéficient en outre d’un soutien à la diffusion sur le continent africain et au-delà. Les structures de trois artistes reconnus (Studios Kabako de Faustin Linyekula, Cie du 1er Temps d’Andréya Ouamba et Culturarte de Panaibra Canda) ont choisi de mettre en commun leurs ressources, leurs exper-tises et leurs compétences pour soutenir les créations d’autres artistes du continent et œuvrer à l’émergence de nouvelles figures africaines sur la scène internationale. Associés autour d’objectifs communs, ils mettent en œuvre des actions concrètes, tout en développant des stratégies concertées de transfert de compétences et des stratégies de professionnalisation des différentes scènes culturelles au sein desquelles ils évoluent.

Circuit unique et exemplaire, reliant Afrique de l’Ouest, Afrique centrale et Afrique australe, Pamoja permet de poser les bases du dialogue et de la réflexion que chacun des partenaires mènera avec les pouvoirs publics de son pays autour de la mise en place, au niveau national et local, de politiques culturelles cohérentes et d’environnements favorables au développe-ment culturel.

Les bénéficiaires du projetDes compagnies, troupes et artistes de la scène, des cadres techniques et cadres adminis-tratifs ainsi que le grand public.

Les résultats attendus- Production d’œuvres de qualité, jouissant de larges temps de diffusion ; - Affirmation au plan international de nouveaux artistes africains ; - Renforcement des compétences artistiques, techniques et administratives pour les

jeunes professionnels ; - Renforcement de la position des porteurs de projets dans leur pays respectif et mise en

place d’un dialogue constructif avec les pouvoirs publics et les partenaires privés ; - Élargissement des publics pour le spectacle vivant à Kisangani, Maputo et Dakar.

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Contact Virginie DuprayStudios Kabako Chaussée de Benseke 28/ B, Commune de NgaliemaKinshasa, RD CongoTél : +243 82 166 1293 +243 99822 [email protected]/

Les activités du projet- Sélection des projets, planning des résidences et évaluation des attentes techniques

et artistiques (résidences Débuts) ; - Préparation de la résidence par chaque organisateur hôte (logistique, technique) ; - Mise en œuvre et accompagnement spécifique des résidences de création et de recherche

(une quinzaine de productions, dont 9 jeunes projets ; 3 résidences de recherche ; des ateliers artistiques, ateliers administratifs et ateliers techniques ainsi que des stages) ;

- Communication externe du projet vers les médias, professionnels ; - Suivi annuel des compagnies et artistes accompagnés sur 3 ans.

La durabilité de l’actionL’Action permettra la production et la diffusion sur le continent africain d’œuvres liées à l’art de la scène de qualité, dans un environnement technique et administratif professionnel. L’amélioration de la qualité artistique, des compétences organisationnelles, techniques et administratives des organisateurs constituent des acquis durables pour les artistes, équipes accueillies et les organisateurs. Pamoja se veut avant tout un circuit de résidence et de production pérenne.

L’impact économique est important du fait de la professionnalisation de jeunes artistes, techniciens et futurs administrateurs. Le projet générera aussi dans chaque ville des flux économiques : hôtellerie, restauration, location de voiture et de matériel, agences de voyage (les compagnies aériennes africaines seront privilégiées).

L’impact social du projet est important car Pamoja s’adresse principalement aux jeunes : jeunes artistes et jeunes aspirants techniciens, souvent autodidactes, déscolarisés et n’ayant pas de revenus réguliers, jeunes administratifs, étudiants ou diplômés. Le projet contribue donc à former et à donner des perspectives professionnelles à ces jeunes généra-tions. De même, au niveau du grand public, des efforts particuliers sont réalisés en direction des jeunes des quartiers, souvent en situation fragile. Une attention particulière est portée aux jeunes femmes dans la sélection des projets accueillis et les recrutements.

Le projet favorise l’accès à un environnement législatif, juridique et économique plus favo-rable au développement culturel, ce qui aura des incidences sur les communautés artis-tiques en République démocratique du Congo, au Mozambique et au Sénégal.

Les pouvoirs publics locaux bénéficieront du développement de structures pérennes et professionnelles des arts de la scène, économiquement viables, susceptibles de s’affirmer comme des interlocuteurs privilégiés dans le cadre des réflexions et de la mise en œuvre de politiques culturelles publiques : le dialogue public / privé s’en trouvera renforcé, ainsi que, plus généralement, la place de la société civile dans la prise de décision et l’élaboration de politiques publiques.

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Contrat FED/2013/328425. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Production audiovisuelle

Chef de file Maturity Music Limited, Trinité-et-Tobago

Partenaires WINDS, FranceAfrica-Trinidad & Tobago Steelpan Development Company Limited, NigériaRiddums Productions, Trinité-et-TobagoCaribbean Music Group, Trinité-et-Tobago. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 18 mois20/12/2013 – 19/06/2014

Budget total : 323,723.00 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 75,000.00 EUR (23.17%)

Lieu de l’action : Trinité-et-Tobago, Nigéria, France

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

PAN ! L’ODYSSÉE AFRICAINEProduction d’un documentaire-fiction à Trinité-et-Tobago et au Nigéria

Le tambour d’acier (« steeldrum »), plus couramment appelé « pan » (casserole), est un instrument de percussion idiophone originaire de Trinité-et-Tobago et répandu dans des steelbands, orchestres typiquement composés de plusieurs de ces instruments.

« Pan ! L’Odyssée africaine » décrit l’univers des joueurs de steelband à Trinité-et-Tobago et au Nigéria. A travers des reconstitutions sur la genèse de cet art musical et sa pro-pagation au niveau mondial, ce documentaire-fiction vise à promouvoir le mouvement du steelband à l’échelle internationale. Ce film combine des sources documentaires tradition-nelles (interviews, images d’archives et contemporaines, enregistrements audio) avec des reconstitutions d’événements historiques. Les liens entre la musique portée et transmise par les esclaves africains en Amérique et aux Caraïbes et son enrichissement ultérieur dans différents cadres sociaux et culturels du Nouveau Monde y sont explorés. Les recherches effectuées dans le cadre du projet se focalisent sur le steelpan, l’une des créations les plus polyvalentes au niveau musical puisqu’il s’agit de l’invention d’un nouvel instrument, d’une nouvelle musique et de la création de nouveaux orchestres.

La production et la distribution de ce docu-fiction permettront de créer des échanges entre les artistes caribéens et africains et de promouvoir ces patrimoines musicaux trop peu connus sur la scène internationale.

Synopsis « PAN! L’Odyssée Africaine » raconte l’histoire du steelpan : sa création, l’élaboration, la pro-gression géographique de son influence croissante en Afrique de l’Ouest. Cette approche s’attache au récit de Bowie Sonah Bowei, le « Pan Man » qui a créé le mouvement du steel-band au Nigéria. A Trinité-et-Tobago, il explore les différentes dimensions de ce mouvement musical et rencontre des artistes perpétuant les traditions toujours existantes ainsi que les pionniers lui relatant l’histoire et l’origine de ce mouvement. De retour au Nigéria, le musicien utilise ses nouvelles connaissances afin de perpétuer le mouvement du steelband à Lagos et dans d’autres régions nigérianes.

Les bénéficiaires du projetPopulation des joueurs de steelband (20.000 à Trinité-et-Tobago et des milliers en Afrique), ONG, institutions nationales, acteurs de la chaîne de production et de distribution, Ministère de l’Art et des multiculturalismes et de l’Education de Trinité et Tobago.

FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

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Fiche technique Réalisateur : Kim JohnsonScénario : Kim Johnson/Jean Michel GibertChef opérateur : Jerome Ali-SalandyCasting : Chief Bowie Sonnie BoweiDurée : 52 minutesLangue : anglais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Contact Jean Michel GibertMaturity Music Limited 3A Queen’s Park WestPort of Spain, Trinité-et-TobagoTél : +1 868 625 [email protected]

Les résultats attendus- Contribution à la préservation et au développement d’un instrument de musique commu-

nautaire ;- Prise de conscience des liens culturels entre l’Afrique et les Caraïbes ; - Développement d’un outil de communication pour les populations locales à des fins édu-

catives, de transmission de savoir-faire et de patrimoine ;- Création d’un support film ayant vocation à être diffusé, notamment via internet, au niveau

international.

La durabilité de l’actionLe projet contribue à la coopération culturelle entre Trinité-et-Tobago et le Nigéria ainsi qu’au renforcement de l’apport des industries créatives dans l’économie des pays cibles, et principalement à Trinité-et-Tobago. Par ailleurs, le film crée de la valeur ajoutée pour le mouvement global du steelpan en favorisant des opportunités de tournées internationales, de réappropriation d’archives existantes et de création de nouveaux matériaux et de posi-tionnement du steelband en tant que courant musical contemporain au même titre que la salsa, le reggae, le jazz, etc.

L’Action contribue par ailleurs à augmenter indirectement les revenus des communautés précaires basées dans les banlieues des grandes villes de Trinité-et-Tobago et du Nigéria où sont établis les principaux steelbands. Le niveau de vie des joueurs de steelpan à Tri-nité-et-Tobago et les revenus des microentreprises dont l’activité est directement liée à la pratique de steelband (restaurateurs de rue, vendeurs de boissons de rue, taxis, camions transportant les steelpans, arrangeurs et fabricants de steelband, les accordeurs, les agences de voyages et de tourisme local, les structures de gestion des steelband, etc.) devrait augmenter pendant la mise en œuvre du projet.

Enfin, l’Action participe à la promotion du développement durable dans la mesure où les liens entre l’histoire du steelband et la récupération créative de déchets industriels (le steelpan est fabriqué à partir de bidons de pétrole) seront mis en avant dans le documentaire.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2012/291911. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Formation audiovisuelle

Chef de file CFI, Agence Française de Coopération Médias

Partenaires Vynavy Productions, CamerounMalo Pictures, CamerounLes Producteurs associés, Burkina FasoVillage Communications Ghana, Ghana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 29 mois28/06/2012 - 27/11/2014

Budget total : 491,212.00 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 350,000.00 EUR (71.25%)

Lieu de l’action : Burkina Faso, Cameroun, Ghana, Afrique du Sud

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

PROFESSIONAL SERIESCycle de formation pour la professionalisation de la fabrication de séries TV Africaines.

Les séries télévisées, l’une des catégories d’œuvres audiovisuelles les plus consommées par les publics africains, constituent des programmes qui, en raison de leur fort potentiel commercial, sont plébiscités par les chaînes de télévision africaines. Cependant, la pro-duction des séries en Afrique subsaharienne est handicapée, d’une part par un manque de personnel qualifié au niveau technique, et d’autre part par la méconnaissance qu’ont les producteurs et directeurs de production des standards à respecter pour rendre pos-sible leur commercialisation à l’international. Les raisons de ces faiblesses sont multiples : moyens financiers limités des productions locales, faibles échanges de compétences entre professionnels d’une même branche, non transmission des savoir-faire des professionnels confirmés aux débutants et aux étudiants, manque de formation technique de base et de capacité d’adaptation à des outils nouveaux. C’est pourquoi CFI a choisi d’accompagner la formation des techniciens pendant la production et le tournage de séries de fiction au Burkina Faso, au Cameroun et au Ghana, 3 pays dont les industries audiovisuelles se situent à des degrés divers de maturité : en développement (Cameroun), en croissance rapide (Ghana) ou florissante (Burkina Faso), au regard du reste de la zone ACP. Les partenaires du projet sont des sociétés de production et associations de producteurs en activité régulière dans leur pays. Chaque partenaire accueille un ou deux ateliers de formation pendant le tournage ou la postproduction de séries. Par ailleurs, 3 écoles de formation audiovisuelle implantées dans ces pays sont associées au projet, une collaboration qui donne l’opportu-nité aux étudiants participant au projet de se former en situation.

Les bénéficiaires du projetLes technicien(ne)s chefs de poste (réalisation, métiers de l’image et du son, montage, mixage) confirmés ou non, les directeurs(trices) de production, soit au total une centaine de professionnels formés, sélectionnés sur des critères de qualité technique et recrutés par les producteurs partenaires de l’Action ; des producteurs(trices) des séries sur lesquelles s’appuie le projet (6), des jeunes professionnel(le)s, des étudiant(e)s stagiaires sélectionnés par les écoles de formation audiovisuelle, soit 40 étudiants bénéficiaires.

Les résultats attendus- La qualité technique des programmes augmente ;- La circulation des programmes en Afrique, dans la zone ACP et, plus généralement, au

niveau international, augmente en raison de leur meilleure qualité ; - Les pratiques et les compétences professionnelles des techniciens sont améliorées ;- Le transfert intergénérationnel de compétences se fait, favorisant l’émergence d’une nou-

velle génération de techniciens ;- La circulation des techniciens et des bonnes pratiques au sein de la zone ACP aug-

mente ;- Les femmes sont davantage présentes dans les postes artistiques et techniques ;- La qualité de la production de plusieurs pays africains est renforcée et les synergies entre

différents pays de la zone ACP sont encouragées.

FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS

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Contact Frédéric GisbertCFI131 avenue de Wagram 75017 Paris, FranceTél. : +33 1 40 62 32 [email protected]

Les activités du projetLe planning des ateliers tient compte du calendrier prévisionnel des projets de production proposé par chaque partenaire et du calendrier des marchés internationaux.- 9 ateliers de formation en situation pour environ 100 professionnels, juniors, étudiants se

déroulant pendant la fabrication de 6 séries TV dans 3 pays : cadre, son, mixage, direc-tion de production, réalisation, montage, lumière, 1er assistant réalisateur, montage ;

- 2 sessions de coaching « accompagnement sur le marché international » à l’intention des producteurs partenaires en marge du Fespaco (février 2013 – Burkina Faso) - et du Discop Africa (novembre 2014 - Afrique du Sud).

La durabilité de l’actionLes compétences professionnelles d’une centaine de professionnels et d’une quarantaine d’étudiants dans trois pays ACP étant améliorées en fin de projet, les professionnels seront encouragés à davantage de transmission de savoir-faire entre techniciens de différents pays et entre techniciens de différentes générations.

L’amélioration des compétences des techniciens permettra aux programmes, de meilleure qualité technique, d’augmenter leur potentiel commercial sur le marché régional, intra ACP et international : le tissu de sociétés audiovisuelles en tirera à long terme un avantage struc-turel, d’un point de vue économique et organisationnel, et en sortira renforcé (augmentation du nombre de sociétés de production, de leur chiffre d’affaires, de leurs capacités à investir dans de nouveaux projets).

Le projet et les résultats atteints favoriseront une prise de conscience, par les autorités locales, des retombées économique de l’audiovisuel et devrait accentuer leur implication en faveur d’un développement soutenu du secteur (quotas de production, de diffusion, subventions publiques de la production TV).

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2012/291858. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Production

DisciplineThéâtre

Chef de file Cena Lusófona – Associação Portuguesa para o Intercâmbio Teatral, Portugal

Partenaires Elinga Teatro, AngolaAcção para o Desenvolvimento (AD), Guinée-Bissau. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 30 mois17/07/2012 - 16/01/2015

Budget total : 622,530.00 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 498,000.00 EUR (80 %)

Lieu de l’action : Guinée-Bissau, Angola, São Tomé et Principe, Portugal

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

P-STAGE: PORTUGUESE-SPEAKING THEATRE ACTORS GATHER ENERGIESMalgré leurs différences sociales, économiques et culturelles, les pays ACP lusophones partagent des situations comparables en ce qui concerne les conditions de création artis-tique et théâtrale. En général et à des degrés divers, ils ont chacun une base artistique et culturelle relativement peu structurée, qui manque de professionnalisme et de personnel qualifié (dans certains de ces pays, il n’existe pas d’écoles d’art). On constate également un manque d’équipement culturel adapté et d’infrastructures, une offre culturelle limitée et très irrégulière. D’autre part, ces pays ont des traditions culturelles très riches qui restent inexpli-cablement inconnues au-delà de leurs frontières. Il est donc urgent de faire leur promotion et de tisser des liens avec la création artistique contemporaine. Le besoin de formation dans les domaines artistiques et techniques est l’une des demandes les plus exprimée par les organisations culturelles, souvent désignée comme une priorité par les autorités politiques et institutionnelles des pays lusophones. Tout en améliorant les conditions de création théâ-trale en Angola, en Guinée Bissau et au Portugal, le projet mettra en avant le théâtre comme un domaine à encourager professionnellement, pouvant être générateur de revenus et aider à la réduction de la pauvreté. Le projet garantira – au-delà de sa conservation documen-taire – une distribution internationale effective et la visibilité de la richesse et de la diversité des cultures des pays participants. Le programme de l’Action mélange une création artis-tique avec une formation pratique, offrant aux bénéficiaires l’occasion de travailler dans un contexte professionnel stimulateur d’échanges entre les artistes et les compagnies de théâtre des autres pays lusophones.

Les bénéficiaires du projetPrès de 100 jeunes comédiens de 63 compagnies de théâtre des pays lusophones qui seront formés et qui deviendront membres d’une distribution internationale lusophone ; 15 à 20 techniciens, 12 assistants de recherche documentaire, 3 assistants de production recrutés localement ; le public des théâtres ; les acteurs culturels stagiaires, les partenaires des jeunes acteurs choisis, dans leurs groupes et compagnies.

Les résultats attendus- 3 petits spectacles de théâtre seront produits localement, le fruit d’ateliers d’un mois dans

chacun des pays partenaires ;- 1 représentation théâtrale avec une distribution internationale lusophone ;- 1 spectacle de théâtre international produit professionnellement ;- Des représentations à l’international sur 3 continents ;- 1 documentaire vidéo ;- Le renforcement formel de l’établissement CIT – Centro de Intercâmbio Teatral (Centre

pour l’échange théâtral) ;- L’Action est documentée grâce à la production d’une vidéo.

FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Contact Pedro RodriguesCena LusófonaRua António José de Almeida, 2 - 2º3000-040 COIMBRA, [email protected]

Les activités du projet- La tenue de 3 ateliers (d’une durée d’un mois) en Angola, en Guinée Bissau et à São

Tomé-et-Principe : les 20 à 30 participants de chaque atelier recevront une formation d’acteur et une formation de base à la mise en scène, à la dramaturgie, à la scénographie et à l’éclairage. Pendant les 10 derniers jours de chaque atelier, le technicien lumière réunira quelques participants et coordonnera un court atelier intensif et pratique sur la création lumière du spectacle. En parallèle, 2 ou 3 participants assisteront le réalisateur du documentaire en tant que cameramen et techniciens son et lumière, à la suite d’une formation personnalisée et spécialisée dans l’enregistrement vidéo. Deux des participants aux ateliers de chaque pays ACP (3 pour l’Angola) seront choisis pour la coproduction internationale ;

- La préparation de la coproduction internationale à São Tomé-et-Príncipe et au Portugal. Sa distribution comptera 7 comédiens sélectionnés dans les 3 pays ACP, 4 comédiens professionnels portugais et 2 comédiens professionnels brésiliens. Ils travailleront une pièce écrite par l’écrivain guinéen Abdulai Sila intitulée « As Orações de Mansata » (Les prières de Mansata). Une représentation publique sera donnée lors du Festival Gravana à São Tomé. Les dernières répétitions et la première auront lieux au Portugal ;

- La tournée internationale au Portugal, au Brésil, en Guinée-Bissau et en Angola apportera une visibilité au projet et contribuera au renforcement de la mobilité des artistes des pays ACP à travers le monde ;

- La production d’un documentaire : toutes les étapes et activités du projet seront enre-gistrées par un réalisateur professionnel de documentaires (avec le soutien de stagiaires/assistants locaux). Le réalisateur collectera également les témoignages des participants et des représentants institutionnels avec pour résultat final un documentaire qui sera dis-tribué dans les pays ACP, en Europe et au Brésil.

La durabilité de l’actionLe projet aura plusieurs effets majeurs à long terme : des tournées, des coproductions et d’autres opportunités de mises en réseau internationales créées par les liens et les contacts promus par l’Action ; une augmentation de la demande de la part des institutions locales, en raison de l’amélioration des compétences individuelles, des capacités collectives et de leurs effets, stimulant la société civile et les autorités publiques ; l’augmentation du public et un intérêt grandissant pour la culture, stimulés par le renforcement de l’offre artistique locale.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2013/328420. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Production cinématographique

Chef de file Athénaïse, France

Partenaires Abissia Productions, Burkina FasoDangarama Sarl, Niger. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 22 mois1/4/2014 - 31/01/2016

Budget total : 807,350.47 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 300,000.00 EUR (37,15%)

Lieu de l’action : Burkina Faso, Niger

QUI PARLE DE VAINCRE ?Production d’un long métrage de fiction au Burkina Faso

L’Action a pour objectif de produire un long métrage de fiction au Burkina Faso, en prise avec le quotidien de ceux qui, entassés aux portes des capitales africaines, se voient contraints de vivre en marge du développement et dans la pauvreté.

Le film aborde plusieurs problématiques : la situation des jeunes diplômés (les jeunes femmes diplômées étant les premières frappées) qui se retrouvent sans emploi et auxquels on ne donne pas la possibilité de gagner leur vie dignement ; les implications dramatiques d’une politique qui combat le commerce informel sans donner aux populations précaires des alternatives de survie.

Le film suit ainsi trois personnages de femmes symptomatiques des difficiles conditions de vie des femmes en Afrique mais aussi porteurs d’espoir : une mère qui, en dépit de son âge avancé, fait les travaux les plus pénibles pour gagner quelques sous, une adolescente obligée, faute de moyens, d’arrêter le lycée, et une jeune étudiante, longtemps réduite au rôle de femme soumise, qui refusera l’ordre établi et apportera par son courage une nou-velle énergie à sa belle-famille écrasée par le sort. Le projet souhaite clairement contribuer à une prise de conscience des difficultés économiques et sociales des jeunes diplômés, par ailleurs potentiels agents du développement.

Les différentes activités organisées autour du film contribueront à ce que des «commu-nautés» de jeunes, dans différents pays ACP, s’en emparent et le fassent connaître autour d’eux, dans les lycées et les universités, auprès de cette classe moyenne naissante mais également de tous ceux qui sont avides d’un cinéma africain de qualité. Par ailleurs, un grand nombre de projections est prévu au sein des différentes écoles de cinéma associées à l’Action.

Par l’intégration de jeunes techniciens de différents pays de l’Afrique Sub-saharienne et par l’implication de plusieurs écoles de cinéma africaines dans le projet, l’objectif de cette action est de contribuer, au niveau régional, à l’émergence d’une génération de professionnels habitués à échanger et à travailler ensemble et à une meilleure circulation des œuvres d’un pays à l’autre.

Synopsis Lorsque Marc rentre de France à Ouagadougou, il peut enfin subvenir aux besoins de ses parents et de son frère Luc, sans travail, et épouser sa fiancée Maria qui l’attendait au village. Alors qu’il vient d’avoir un enfant, Marc est mis arbitrairement en prison. La famille va peu à peu sombrer dans la misère et le chaos.

Les bénéficiaires du projetLes jeunes techniciens du cinéma ; les partenaires burkinabè et nigériens du projet ; les écoles de cinéma au Burkina, Niger et Bénin ; l’économie cinématographique burkinabè.

FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Fiche technique Réalisateur : à confirmerScénario : Adama SalléLangue : français . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Contact Athénaïse Sophie Salbot 2 quater, Place du Général de Gaulle93100 Montreuil, France Tél : + 33 1 [email protected]

Les activités du projet- Fabrication du film (préparation, tournage, post-production) ;- Lectures publiques du scénario ;- Master-class autour du film dans plusieurs pays ;- Participation des étudiants en cinéma au processus du montage du film ;- Activation des réseaux sociaux autour du film ;- Vente du film et diffusion dans les festivals.

Les résultats attendus- Promotion d’une nouvelle génération de techniciens et réalisateurs en Afrique ;- Valorisation des savoir-faire cinématographiques des partenaires africains ;- Meilleure implication des écoles de cinéma africaines dans le tissu professionnel ;- Visibilité du film à l’international.

La durabilité de l’actionAu niveau technique, les transferts de compétences au cours du tournage et des montages image et son auront un réel impact sur la professionnalisation des techniciens burkinabè et africains.

Même si la production de films est relativement importante au Burkina Faso, la plupart d’entre eux ont des budgets très faibles. La production de Qui parle de vaincre ?, en don-nant du travail pendant plusieurs semaines à des techniciens, aura un réel impact sur l’économie du secteur cinématographique. Pas moins de 350 000 euros seront dépensés directement en Afrique et essentiellement au Burkina Faso.

Au niveau social, ce sont en priorité le réalisateur, les techniciens, les comédiens burkinabè et leurs familles qui seront les premiers bénéficiaires.

L’implication active de l’ISIS, l’école de cinéma burkinabè, perçue au niveau politique bur-kinabè comme une réelle chance pour la relance du cinéma dans le pays, est un atout considérable pour la durabilité de l’Action.

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Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2013/328419. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Domaine Production cinématographique

Chef de file Wassakara Productions, Côte d’Ivoire

Partenaires Banshee Films, FranceDiam Productions, Burkina Faso. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 13 mois24/12/2013 - 24/01/2015

Budget total : 1,532,404.25 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 500,000.00 EUR (32,63%)

Lieu de l’action : Côte d’Ivoire, Burkina Faso

RUNProduction d’un long métrage de fiction en Côte d’Ivoire

RUN, premier prix du Jerusalem Film Lab, fait partie des 15 projets retenus par la Cinéfon-dation du Festival de Cannes en 2012. Dans la lignée de son documentaire, Chroniques de guerre en Côte d’Ivoire, se nourrissant de l’actualité et de la crise qui a secoué ce pays, le premier long-métrage de fiction de Philippe Lacôte est à la jonction de ces deux regards, fiction et réel, qui traversent son travail. Par son sujet, comme par les actions de formation prévues dans le cadre de la production et du tournage du film, RUN, poursuit un triple objec-tif : contribuer au renouveau du cinéma en Côte d’Ivoire et à la professionnalisation du sec-teur mais aussi prendre part au processus national de réconciliation et au travail de mémoire autour de l’histoire récente de la Côte d’Ivoire. L’Action consiste à produire un long métrage à dimension internationale sur un territoire fragile ayant besoin d’un projet de cette stature pour relancer les différentes branches d’activités de l’industrie cinématographique et faire connaître sa culture. RUN se positionne comme un exemple à suivre dans toute la sous-région et en Afrique sub-saharienne. Initié et porté par Wassakara Productions, un collectif de réalisateurs, d’acteurs et producteurs créé en 2002 au début de la crise pour produire d’autres images sur le continent, RUN incarne, par la réunion de ses différents partenaires, la réussite d’une pro-duction internationale menée depuis le Sud. Par le choix du coproducteur, Diam Production, l’Action va renforcer un axe d’échanges de compétences et de moyens entre la Côte d’Ivoire et son voisin le Burkina Faso.

Synopsis Run s’enfuit… Il vient de tuer le Premier ministre de son pays. Pour cela il a dû prendre le visage et les vêtements d’un fou, errant à travers la ville. Sa vie lui revient par flashes : son enfance avec maître Tourou quand il rêvait de devenir faiseur de pluie, ses aventures avec Gladys la mangeuse et son passé de milicien en tant que Jeune Patriote, au cœur du conflit politique et militaire en Côte d’Ivoire. Toutes ses vies, Run ne les a pas choisies. À chaque fois, il est tombé dedans en s’enfuyant de la vie précédente. C’est pour cela qu’on l’appelle Run.

Les bénéficiaires du projetLes deux structures africaines coproductrices, Wassakara Productions (Côte d’Ivoire) et Diam Production (Burkina Faso), ainsi que le coproducteur Banshee Films (France), le Minis-tère de la Culture ivoirien, les jeunes acteurs formés parallèlement à la production et au tournage du film, la Côte d’Ivoire, les spectateurs ivoiriens et internationaux.

Les activités du projetLa mise en œuvre du projet se décline en 6 activités : - L’étape finale de la préparation du film ;- Un atelier de formation d’acteurs ;- Le tournage (principalement en Côte d’Ivoire mais aussi au sud du Burkina Faso) ;- Les rendus ;- La postproduction (montage, mixage, étalonnage) ;- La distribution.

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Fiche technique Réalisateur : Philippe LacôteScénario : Philippe LacôteChef opérateur : Daniel MillerCasting : Abdoul Karim Konaté, Isaach de Bankolé, Abdoul Bah, Alexandre Desane, Reine Sali Coulibaly, Rasmané OuedraogoDurée : 1h42 minLangue : français Sélection officielle au Festival de Cannes 2014 (Un certain regard)

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Contact Banshee Films, Claire Gadéa25, Avenue de la République, 75011 Paris, France Fax : +33 1 48 23 38 28Tél. : +33 6 10 18 55 [email protected]

Wassakara Productions, Ernest Kouamé Konan11 BP 279 Abidjan 11, Côte d’Ivoire Tél. : +225 01 37 11 41 +225 05 26 06 [email protected]

Les résultats attendus- consolidation des connaissances pour les techniciens et acteurs professionnels notam-

ment au contact de leurs collègues étrangers (Burkina Faso, Europe) ;- amélioration des techniques de jeu, de diction, de technique corporelle pour les jeunes

acteurs ;- meilleure connaissance par les techniciens de la distinction entre production cinémato-

graphique et production TV ;- renforcement de la collaboration Côte d’Ivoire-Burkina Faso à travers l’échange d’expé-

riences et de connaissances ;- création d’un patrimoine culturel ivoirien ;- potentiel accru de trouver un emploi pour les techniciens et comédiens dans les sociétés

de production et les chaînes de TV locales en raison de l’aspect international de RUN ; - amélioration et augmentation du parc du matériel de tournage en Côte d’Ivoire ;- retombées économiques locales en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso ;- accueil de nouveaux tournages sur le sol ivoirien ;- retombées touristiques pour les populations du district d’Abidjan (RCI) et de la région de

Banfora (Burkina Faso) où aura lieu le tournage ;- ajustement du dispositif de l’avance sur recettes de l‘Office National du Cinéma de Côte

d’Ivoire (ONAC-CI) ;- structuration du secteur audiovisuel en Côte d’Ivoire ;- intérêt du public ACP pour ses propres œuvres ;- contribution au renforcement des circuits de diffusion d’œuvres culturelles en régions ACP ;- augmentation des recettes grâce aux revenus commerciaux provenant des circuits de

diffusion légaux sur la zone ACP.

La durabilité de l’actionL’appropriation locale et l’intégration des résultats du projet seront réalisés grâce à/au: - Renforcement significatif de Wassakara Productions et Diam Productions dans le pay-

sage cinématographique de l’Afrique de l’Ouest, du fait de l’expertise acquise pendant la mise en œuvre du projet, qui en fera des références sur le marché en matière de produc-tion exécutive et d’accueil de tournages ;

- Une offre des prestataires techniques renforcée durablement du fait de l’augmentation du parc de matériel cinéma ;

- La professionnalisation et/ou la formation des 40 techniciens et 15 acteurs locaux favo-risant les opportunités de travail du fait de compétences renforcées ;

- La participation au travail de mémoire et de réconciliation effectué en Côte d’Ivoire à tra-vers notamment l’intégration de 5 ex-combattants du conflit ivoirien dans la formation des acteurs et le sujet du film.

- La participation du projet à la structuration de l’industrie du cinéma en Côte d’Ivoire et à la mise en place d’un soutien durable de l’Etat ivoirien au cinéma via le dispositif d’avance sur recettes de l‘Office National du Cinéma de Côte d’Ivoire (ONAC-CI) testé sur le projet ;

- Le lancement de la réflexion sur la mise en place d’un cadre législatif ivoirien propre aux salaires des techniciens, s’inspirant du modèle burkinabé qui sera appliqué pendant le tournage de RUN ;

- Contribution à la diversité du cinéma en proposant un regard spécifique sur l’Afrique au public international.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2012/291860. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Distribution/Promotion/Diffusion

DisciplineMusique

Chef de file Circul’A BEMA - Bureau Export de la Musique Africaine, Sénégal

Partenaires Amicale des Artistes pour le Progrès (AAP), BéninCola Production, FranceHarmonia LDA, Cap-VertMass productions, GuinéeREPAC (Regroupement des Professionnels des arts et de la Culture d’Afrique Centrale), CamerounTringa Musiques et Développement, SénégalUmane Culture, Burkina Faso

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

SALON INTERNATIONAL DE LA MUSIQUE AFRICAINE (SIMA)En l’absence d’un secteur professionnel structuré et d’outils assurant la visibilité et l’ex-portation de la musique africaine, de nombreux artistes africains choisissent de s’installer dans des pays où le marché de la musique est mieux structuré, l’environnement juridique plus sûr, et où les opportunités d’internationalisation sont plus fortes. Pour enrayer cette fuite, plusieurs opérateurs musicaux de l’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale se sont rassemblés pour créer un réseau informel dédié à l’exportation de la musique africaine, qui donnera naissance en 2007 au Bureau Export de la Musique Africaine (BEMA). Ce réseau a pour objectif de favoriser la circulation des artistes et des œuvres ainsi que la structuration et l’exportation de la musique en Afrique et dans le reste du monde. Depuis sa création, le BEMA développe une approche sous régionale, en s’appuyant sur l’implantation et le travail de ses partenaires. Il les accompagne dans leurs activités de formation, de promotion de la musique et de mise en place de salons nationaux. Les structures organisatrices sont bien implantées localement et possèdent une forte notoriété auprès des institutions, des médias et des opérateurs.

Avec ce projet, le BEMA souhaite répondre à un besoin vital pour le secteur musical afri-cain : se focaliser sur la mise en place et la gestion d’un événement inédit d’envergure panafricaine, le Salon International de la Musique Africaine. A caractère itinérant, ce salon consolide et développe les marchés nationaux existants en leur offrant une ouverture inter-nationale, un cadre formel et un vrai espace d’opportunité économique dans le but de limiter la fuite des talents. Plus spécifiquement, ce projet permet de renforcer les échanges directs entre les pays impliqués dans les activités liées au SIMA, de créer un espace de rencontres et de collaboration entre les professionnels de la musique africaine, favorisant la mise en réseau et la structuration du secteur. A travers les activités mises en place dans le cadre de l’Action, et notamment les 2 éditions du SIMA prévues en Afrique Centrale (Came-roun) et en Afrique de l’Ouest (Sénégal), les différentes composantes du secteur musical africain sont encouragées à travailler ensemble afin de créer les conditions d’un marché de la musique viable et compétitif.

Les bénéficiaires du projetLes professionnels du secteur de la musique africaine (producteurs, managers, tourneurs, distributeurs, diffuseurs, éditeurs) ; les artistes africains des sous régions concernées ; les pouvoirs publics d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale ; les opérateurs culturels du sec-teur de la musique ; le grand public (population locale, festivaliers, jeunes…).

Les résultats attendus- Amélioration du travail en réseau, transfert des compétences et renforcement des capa-

cités des professionnels de la filière musicale ;

- Meilleure circulation des biens et services culturels africains au niveau national, régional et international ;

- Sensibilisation des pouvoirs publics de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique Centrale pour adopter des mesures destinées à protéger et promouvoir le patrimoine culturel local.

FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Durée : 36 mois01/10/2012 – 30/09/2015

Budget total : 643,726.53 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 490,000.00 EUR (76.12%)

Lieu de l’action : principalement Cameroun et Sénégal. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Contact Cécile RataCircul’A BEMAVilla 137, Patte d’Oie Builders, Cité d’impôt et domainesBP 22161 Dakar – Ponty, SénégalTél : +221 33 855 44 50 / +221 77 708 58 [email protected]://le-sima.com

Les activités du projet- Animer un réseau d’opérateurs africains du secteur musical ;

- Faciliter l’accès des opérateurs d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale aux marchés extérieurs à travers les salons internationaux (Babel Med, Womex) ;

- Conceptualiser et mettre en œuvre 2 éditions d’un salon panafricain d’envergure interna-tionale, le SIMA : mise en place et aménagement des stands d’exposition pour les partici-pants ; mise en place et aménagement des espaces dédiés aux show cases et concerts ; organisation des rencontres professionnelles entre opérateurs culturels d’Afrique Cen-trale et d’Afrique de l’Ouest et professionnels européens ; organisation des «workshops» et ateliers de formation sur les thèmes musique et numérique, droit d’auteur ; création d’une plateforme web dédiée à l’actualité musicale africaine et au SIMA ; production et distribution d’une compilation promotionnelle ; conception et animation d’une cérémonie de remise des prix en collaboration avec les bureaux de droits d’auteur de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique Centrale.

La durabilité de l’actionL’Action aura un impact dans les pays concernés sur toutes les filières économiques liées à l’industrie musicale (la distribution musicale, l’enregistrement, la manufacture d’instru-ments de musique, l’infrastructure technique, la promotion ou le spectacle) et, indirecte-ment, sur d’autres secteurs comme l’hôtellerie, le tourisme culturel, le transport, etc… L’une des ambitions du projet est également de renforcer les flux économiques entre l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique Centrale, l’Afrique de l’Est et l’Europe, à travers la circulation d’au moins 100 nouveaux produits culturels en 3 ans.

SIMA s’inscrit par ailleurs dans une logique de renforcement de l’inclusion sociale et du dialogue interculturel en Afrique. En effet, les activités mises en place afin de multiplier les échanges entre artistes et entre professionnels (réunions, ateliers, concerts et relais médiatiques) sont de nature à promouvoir le dialogue et la compréhension mutuelle. En facilitant l’appropriation d’un système économico-culturel stable et régulé par les Africains eux-mêmes, l’émigration des meilleurs artistes et professionnels africains vers l’hémisphère nord pourra être limitée.

La mise en place d’un dialogue structuré entre les professionnels de la musique et les pou-voirs publics a pour vocation de permettre le renforcement des cadres législatifs régulant l’industrie musicale en Afrique. Par ailleurs, grâce à cette initiative, les pouvoirs publics des pays ACP seront plus à même de coopérer dans le but d’harmoniser leurs environnements juridiques respectifs ainsi que leurs politiques culturelles. La participation de responsables politiques de tous les pays engagés à l’occasion du SIMA créera en effet les conditions d’un dialogue à long terme et d’un échange de bonnes pratiques entre les organismes publics culturels africains. Ainsi, les pays impliqués seront plus en mesure de rassembler leurs efforts pour assurer la promotion de la musique africaine et de contribuer à son rayon-nement international.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2013/328423. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Formation audiovisuelle

Chef de file GVC Onlus (Gruppo di Volontariato Civile), Italie

Partenaires Productions Fanal, HaïtiFundación Jóvenes Sin Fronteras, République dominicaineAHS (Asociación Hermanos Saíz), Cuba. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 24 mois1/03/2014 - 29/02/2016

Budget total : 625,000.00 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 500,000.00 EUR (80%)

Lieu de l’action : République dominicaine, Haïti, Cuba

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

SPARRING PARTNERSSoutien aux jeunes artistes vidéastes par le développement d’opportunités et de réseaux

Haïti, Cuba et la République dominicaine sont 3 pays des Caraïbes caractérisés par un fort intérêt pour le secteur culturel, en particulier pour la production artistique de vidéos. La Banque interaméricaine de développement a constaté que ces îles sont extrêmement prolifiques en termes de création d’art moderne et contemporaine. Néanmoins, la situa-tion économique et sociale n’a pas encore permis aux acteurs locaux d’exprimer pleine-ment leur potentiel dans ce domaine malgré les nombreuses initiatives mises en place au niveau régional et national. Un développement plus marqué du secteur culturel local pourrait promouvoir non seulement le développement social et le dialogue interculturel, mais aussi représenter une source importante de croissance économique, selon les estimations de la Banque mondiale. Par le biais de ce projet, GVC Onlus et ses partenaires visent à élargir les opportunités des jeunes vidéastes, artistes plasticiens et acteurs locaux dans les secteurs de l’art et de la vidéo. L’Action apporte une assistance technique dans plusieurs domaines : la production numérique, le marketing, la labélisation et le financement (formation au crowd-funding et micro-subventions pour des projets vidéo). De surcroît, le projet prévoit d’organi-ser des visites et rencontres pour les professionnels de la vidéo. Ces rencontres, couplées avec la participation à des festivals et concours internationaux, permettront aux vidéo-ar-tistes de se construire un réseau international en facilitant l’échange de bonnes pratiques et la dissémination de produits artistiques.

Les bénéficiaires du projetLe public des festivals et des événements dans 5 pays ; les opérateurs de vidéo et les étu-diants de 3 pays des Caraïbes ; les autorités locales et les acteurs culturels ; la diaspora de la République dominicaine et d’Haïti.

Les résultats attendus- Le renforcement des capacités et des micro-subventions pour renforcer la production

artistique à long terme. Le projet améliorera les capacités techniques, professionnelles et de marketing des opérateurs vidéo de 3 pays des Caraïbes, formera 190 étudiants du secteur audiovisuel et attribuera des subventions à 18 professionnels (soutien à la phase initiale de 18 projets vidéo) ;

- La dissémination des œuvres et l’insertion dans les marchés culturels seront favorisées ; une participation accrue des artistes caribéens aux réseaux nouveaux et existants ; l’échange de produits culturels au niveau local, national et international ;

- Des programmes d’échange pour renforcer les réseaux et les contacts entre les artistes, stimuler la coopération et les opportunités d’apprendre à travers les festivals et concours internationaux.

FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Contact Federico Palmas GVC OnlusVia dell’Osservanza, 35/240136 Bologne - ItalieTél.: +39 051 [email protected]

Les activités du projet- L’organisation de 3 ateliers participatifs : formations dans les pays cibles dans les

domaines artistiques et techniques les plus innovants et ; - La création d’opportunités de financement et de nouvelles techniques de promotion ;- Un concours vidéo, la sélection et le financement de projets audiovisuels;- La création d’une base de données d’opportunités et de bonnes pratiques ;- Des vidéastes prometteurs seront invités à des festivals, d’autres participeront à des

concours internationaux ;- L’organisation d’événements publics dans chaque pays.

La durabilité de l’actionL’Action soutiendra : la création d’une base de données d’opportunités et une plateforme d’échanges de bonnes pratiques ; la coopération sud-sud en promouvant le respect de la diversité culturelle ; la promotion de questions spécifiques transversales (le dialogue inter-culturel) ; l’autonomisation et l’éducation de la société civile et des jeunes dans les pays cibles ; le développement professionnel des femmes et des jeunes dans le secteur culturel ; la mise en réseau et un accès aux opportunités communes dans les pays cibles de la région des Caraïbes.

D’un point de vue économique, l’Action soutiendra les artistes et les opérateurs culturels en s’appuyant sur les compétences des partenaires locaux. Grâce aux compétences acquises pendant la phase de la formation et à l’équipement technique mis à disposition, le travail pourra se poursuivre dans la durée. En effet, le matériel acheté pendant la durée de l’Ac-tion (équipement vidéo, systèmes de son et de projection) sera mis à la disposition de la communauté par le biais des partenaires et un personnel expérimenté en assurera la bonne utilisation et la maintenance.

Le projet assurera la diffusion des informations et des résultats ainsi que la participation d’artistes des Caraïbes à des festivals internationaux. De plus, la participation d’une asso-ciation de la diaspora d’Haïti et de la République dominicaine, qui va promouvoir les nou-velles productions, favorisera la pérennité du projet grâce à une consommation accrue d’œuvres culturelles.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2013/328433. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Formation

Chef de file Ministère de la Culture, Maputo, Mozambique

Partenaires Business and Arts South Africa (BASA), Afrique du Sud Culture and Media Agency Europe (CUMEDIAE), Belgique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 26 mois27/12/2013 - 26/02/2016

Budget total : 499,301.00 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 399,301.00 EUR (79.97%)

Lieu de l’action : Mozambique

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

STRENGTHENING OF MOZAMBICAN CULTURAL INDUSTRIES THROUGH CAPACITY BUILDING AND ENHANCEMENT OF LEGAL FRAMEWORKLe renforcement des industries culturelles au Mozambique à travers l’amélioration des capacités et du cadre juridique

En 2010, le Mozambique a créé pour la première fois un Ministère de la culture avec une Direction nationale pour la promotion des industries culturelles et créatives (DNPIC) qui est l’organe responsable pour l’autonomisation de l’économie culturelle. En dépit du potentiel des industries culturelles mozambicaines et de leurs atouts pour le pays, de nombreux problèmes restent à régler. Les ressources humaines allouées au secteur sont insuffisantes et disposent d’un faible niveau de formation. Les importantes insuffisances observées dans la structuration des chaines de valeur sont notamment causées par le manque de connais-sances et de compétences parmi les professionnels, à la fois dans les techniques de gestion et de marketing, mais aussi du cadre réglementaire des industries culturelles. Une autre problématique est liée à l’accès aux financements pour les petites et micro entreprises considérées à haut risque, ce qui freine le développement et la formalisation du secteur. A cause d’un cadre législatif peu développé et du manque de connaissances et de compé-tences en levée de fonds, les sources de financement disponibles sont utilisées de manière partielle.

Pour répondre à ces problèmes structurels, le projet poursuit deux objectifs principaux. D’abord, l’amélioration des compétences des professionnels, y compris les fonctionnaires publics travaillant dans le secteur culturel. Deuxièmement, l’amélioration du cadre régle-mentaire du secteur culturel à travers la révision de certains aspects normatifs et la mise en application des réglementations existantes.

Le projet s’appuie sur les connaissances des partenaires afin d’améliorer la situation des industries culturelles au Mozambique. CUMEDIAE (Culture and Media Agency Europe) pos-sède une expertise significative du cadre réglementaire des industries culturelles au niveau international. La collaboration avec ce partenaire permet un échange d’expertise et un approfondissement des différents modèles réglementaires. Business and Arts South Africa (BASA) est spécialisé dans le financement des arts, notamment par le secteur privé. Fort de cette expérience, BASA est chargé du contenu relatif aux opportunités de financement. La collaboration avec BASA, qui a déjà mis en œuvre d’autres actions similaires dans la région SADC, confère au projet un aspect régional qui permettra la croissance du marché des produits culturels.

Les bénéficiaires du projetLes agents culturels publics (Ministère de la Culture, centres culturels provinciaux et dis-tricts), les représentants des organisations professionnelles culturelles, les agents culturels et les entrepreneurs, les artistes et les associations culturelles.

FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Contact Emanuel DionisioMinistère de la Culture du MozambiqueAvenida 24 de Julho n. 1405° Andar, Maputo, Mozambique Tél : +00 258 [email protected] www.micult.gov.mz/

Les résultats attendus- Les agents publics sont formés à la gestion institutionnelle des industries culturelles (au

moins 58 agents publics dont 55% travaillant en province) ; - Les professionnels du secteur culturel public et privé acquièrent des meilleures connais-

sances en gestion, marketing et cadre règlementaire (au moins 85 professionnels de la culture du secteur public et privé, dont 40% en province ; 60% de professionnels formés viennent du secteur privé) ;

- Le cadre juridique du secteur culturel est analysé et des propositions d’amélioration sont formulées (un minimum de 3 analyses et propositions) ;

- La diffusion de la connaissance des lois relatives à la culture est améliorée parmi les pro-fessionnels du secteur culturel (au moins 73 agents publics et privés - 45% en province, 16% d’agents privés).

Les activités du projet- Développer un manuel de formation intitulé “Les industries culturelles et l’environnement

institutionnel : que faire et comment” ; - Animer un atelier de formation pour des agents publics en se basant sur ce manuel ; - Un agent public mozambicain fait un stage dans les bureaux du partenaire Business and

Arts South Africa (BASA) afin de connaître le modèle de financement des industries cultu-relles de l’organisation ;

- Animer un atelier de formation et une rencontre pour les agents culturels : “Alliance pour un partenariat public/privé et financement des industries culturelles”;

- Organiser une rencontre avec des partenaires privés, des entreprises et des agents cultu-rels pour expliquer les modèles de partenariat possibles ;

- Analyser le cadre réglementaire relatif aux industries culturelles :- Un plan d’action pour la mise en place de la loi sur les droits d’auteur et droits voisins - Un rapport et des propositions sur le statut de l’artiste - Un rapport et des propositions pour la mise à jour de la loi sur le mécénat

- Organiser un atelier d’information pour des agents culturels sur le cadre réglementaire du secteur culturel.

La durabilité de l’actionOutre les bénéficiaires directs de l’Action, les activités du projet auront un impact sur tous les agents publics du secteur culturel (au moins 525 agents ciblés) ainsi que sur les entre-preneurs culturels dans leur ensemble, qu’ils soient producteurs ou gestionnaires (au moins 750 agents privés impliqués).

Le Manuel de formation et l’atelier qui sera organisé pour sa présentation, permettront une standardisation des pratiques professionnelles, améliorant les performances des opéra-teurs culturels dans le moyen terme, avec un large impact sur la structuration des industries culturelles. L’analyse du cadre réglementaire, qui vise à une amélioration de la législation, aura un impact à long terme sur les industries culturelles du pays.

Chacune des activités de formation est également l’occasion de former des formateurs. Elles offrent aux stagiaires non seulement des connaissances, mais également les outils pour reproduire le processus à d’autres niveaux (dans les provinces et les districts). Les ateliers de formation font partie des activités régulières des agents dans les provinces donc il sera relativement aisé d’assurer la diffusion des contenus (un minimum de 11 ateliers de formation auront lieu dans les provinces).

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2013/328447. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Formation

DisciplineArts visuels

Chef de file CEFA (Comitato Europeo per la Formazione e l’Agricoltura), Italie

Partenaires Cultural Video Foundation (CVF), Kenya Vijana Vipaji Foundation Limited, Tanzanie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 24 mois01/01/2014 - 31/12/2015

Budget total : 624,880.00 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 499,904.00 EUR (80%)

Lieu de l’action : Kenya, Tanzanie

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

STRUCTURAL SUPPORT TO THE CULTURAL SECTOR IN KENYA AND TANZANIA - ART AGAINST POVERTY PROJECTApporter une aide structurelle aux secteurs culturels kenyan et tanzanien, le projet l’Art contre la pauvreté

Dar es Salaam et Nairobi sont les deux plus grandes villes d’Afrique de l’Est. Toutes deux disposent de scènes culturelles dynamiques, riches en événements, en artistes, groupes et associations engagés en faveur de la promotion de la diversité des expressions culturelles et des arts de la scène. Les gouvernements de la Tanzanie et du Kenya sont conscients du rôle crucial que joue la culture dans le développement durable. Le Kenya a d’ailleurs adopté une nouvelle politique à ce sujet en 2009, tandis que le secteur culturel tanzanien est régi par une politique datant de 1997. Il existe toutefois de nombreux facteurs qui empêchent les secteurs culturels de ces deux pays d’exprimer pleinement leur potentiel, notamment le manque d’équipement et d’opportunité de formations pour les artistes des scènes cultu-relles de Dar es Salaam et Nairobi ou encore les faibles investissements privés et publics. Les artistes ont également peu de possibilités d’être visibles et de pouvoir vivre de leur art sur le long terme. Un autre obstacle important est l’absence de politiques culturelles glo-bales et modernes, ce qui entraine un environnement réglementaire peu adapté à la situa-tion actuelle. Et quand bien même il existe des politiques modernes, elles sont bien souvent ternies par une mise en œuvre inefficace.

Pour relever ces différents défis, l’Action vise à renforcer la viabilité économique et l’impact social du secteur des arts de la scène au Kenya et en Tanzanie grâce à la mise en œuvre d’un programme de renforcement des capacités. Le projet permettra d’améliorer la visibi-lité des jeunes artistes des deux pays concernés, tout en offrant la possibilité d’échanger avec des investisseurs potentiels. L’objectif à long terme du projet est de rendre les gou-vernements kenyan et tanzanien plus réactifs quant à la réforme de l’environnement régle-mentaire de leurs secteurs culturels respectifs et de ceux des pays d’Afrique de l’Est en général. Ainsi, une campagne de sensibilisation destinée aux décideurs politiques régionaux et nationaux sera lancée pour changer la donne.

Enfin, le projet fait de la promotion des arts et de la culture un outil de cohésion et d’éman-cipation sociale. Les groupes d’artistes et les bénéficiaires de l’Action sont tous des per-sonnes vulnérables (personnes handicapées, jeunes au chômage ou foyers marginalisés).

Les résultats attendus- Le soutien à 20 groupes d’artistes kenyans et tanzaniens issus de milieux vulnérables, par

le biais d’un programme de renforcement des capacités ; - Davantage de possibilités de revenus pour les 20 groupes d’artistes impliqués dans le

projet ; - Un renforcement et une harmonisation de l’environnement règlementaire du secteur de la

culture en Afrique de l’Est.

FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Contact Luciano CentonzeCEFAVia Lame 11840122 Bologne, ItalieTél : +39 051 [email protected]

Les activités du projet- La sélection de 20 groupes d’artistes kenyans et tanzaniens issus de milieux vulnérables ; - L’évaluation des problèmes rencontrés et l’identification de solutions grâce à la création

de vidéos participatives ;- L’organisation d’un programme complet de formation pour les groupes sélectionnés (une

formation artistique/technique, en gestion, en communication et en visibilité) ;- Une aide pour le partage des coûts pour les groupes d’artistes, qui se fonde sur les

besoins identifiés lors de la création des vidéos participatives ;- L’organisation d’un programme d’échange entre le Kenya et la Tanzanie pour les groupes

d’artistes sélectionnés ;- La mise à disposition d’outils de commercialisation, de mise en réseau et de promotion

pour les groupes d’artistes sélectionnés ;- Une cartographie des opérateurs culturels ou entreprises et la mise en place de liens

d’entreprise à entreprise avec les groupes sélectionnés ;- L’organisation d’événements visant à promouvoir et à commercialiser les activités des

groupes sélectionnés ;- L’organisation de thérapies par la musique, l’art ou les clowns pour les enfants handica-

pés ou malades du cancer ;- L’analyse des politiques actuelles qui règlementent les secteurs culturels du Kenya et de

Tanzanie ;- La création d’une campagne de sensibilisation destinée aux ministères de la culture, qui

aurait pour but de renforcer les cadres règlementaires en vigueur dans les secteurs cultu-rels de Tanzanie et du Kenya ;

- L’organisation d’un atelier régional sur les politiques culturelles en Afrique de l’Est.

La durabilité de l’actionDe meilleures capacités de gestion et d’entreprenariat, couplées à une meilleure utilisation de la promotion, mèneront à plus de possibilités de revenus pour les groupes impliqués dans le projet. Les bénéficiaires auront des revenus plus élevés et plus stables, avec une augmenta-tion moyenne de 50% par personne par année. Une viabilité économique accrue leur permet-tra également d’investir davantage dans l’équipement, l’innovation et la promotion.

L’Action fait la promotion de l’art et de la culture comme outils d’émancipation et de cohé-sion sociale. Les artistes qui vont bénéficier du projet sont tous issus de milieux vulnérables. Les activités programmées leur permettent de s’exprimer, d’avoir une meilleure estime d’eux-mêmes et d’être mieux reconnus au sein de la société. Les thérapies par l’art, la musique et les clowns, organisées dans des hôpitaux de Nairobi et de Dar es Salaam, auront quant à elles un impact sur les communautés locales. En effet, le personnel soignant et les enfants se sentiront moins stressés et ces derniers accepteront plus facilement l’idée d’une hospitalisation. Le «théâtre des opprimés» aidera les communautés locales à analy-ser, comprendre et résoudre leurs problèmes en les présentant sur scène et en favorisant la participation du reste de la communauté ainsi que la cohésion sociale.

L’Action agira également au niveau politique en favorisant la création d’un meilleur environ-nement règlementaire pour les opérateurs culturels. Une vaste campagne de sensibilisation permettra d’utiliser des méthodologies novatrices telles que la réalisation de vidéos partici-patives et le théâtre législatif pour que le projet aide les décideurs politiques dans la révision et la mise à jour des cadres règlementaires culturels kenyans et tanzaniens. Ce processus devrait aboutir à l’adoption de politiques et règlementations plus modernes et mieux har-monisées.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2012/291862. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Distribution/Diffusion/Promotion

DisciplineMise en réseau, information

Chef de file Africultures, France

Partenaires Media Sports and Entertainment Group, JamaïqueGroupe 30 Afrique, SénégalAfricultures Burkina, Burkina FasoFurther Arts Association, VanuatuAlliance française de Port-Vila, VanuatuGroupe Taccems, République démocratique du Congo Positive Productions, Rwanda KAdam-KAdam, Togo Culture Fund of Zimbabwe Trust, Zimbabwe

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

SUDPLANETECréation de 22 sites Internet dédiés aux opérateurs culturels dans les pays ACP

Le projet Sudplanète répond au besoin global d’information, de promotion et de mise en réseaux des professionnels de la culture dans les pays ACP. Contrairement à ceux du Nord, les artistes et créateurs des pays ACP disposent de peu d’outils numériques leur apportant une visibilité internationale pérenne nécessaire à la circulation des œuvres et à leur mise en réseaux, permettant un échange de services, d’expertise et de bonnes pratiques. De même, les décideurs culturels disposent de très peu de statistiques et d’outils d’analyse de tendances fiables sur leur propre secteur. Un grand nombre de décideurs, opérateurs cultu-rels et de créateurs ont ainsi appelé à la constitution d’une base de données sur internet pour combler ce manque et favoriser le rôle de la culture comme facteur de développement. Sudplanète, lancée en 2006, est la seule plateforme à avoir la dimension d’un portail inter-national (le site est disponible en français, anglais, portugais et espagnol) multidisciplinaire permettant de trouver aisément l’information recherchée et visant à l’exhaustivité.

Le projet prévoit le développement et la pérennisation de la base existante avec la création de 22 sites Internet dédiés aux opérateurs culturels nationaux (11 en Afrique, 7 dans les Caraïbes et 4 dans le Pacifique) et reliés à l’interface internationale commune : www.spla.pro. Ces sites offrent aux professionnels des outils de communication, d’information et de mise en réseau. Des newsletters nationales sont envoyées chaque semaine aux abonnés des 22 pays du projet, générées automatiquement à partir des informations entrées sur le portail national, et informant le grand public des activités et annonces culturelles de la semaine.

A terme, le portail Sudplanète - porté par Africultures, le site francophone de référence sur la culture africaine - entend devenir la base de données référente sur les artistes de tous les Etats ACP. Les objectifs spécifiques du projet sont de renforcer la promotion des produits culturels, mettre en réseau les professionnels et renforcer les réseaux existants, structurer et développer l’information professionnelle, renforcer le rôle de diffusion des festivals et faciliter l’élaboration des politiques culturelles.

Les bénéficiaires du projetLes opérateurs culturels et artistes des pays concernés, les décideurs des politiques cultu-relles, les acheteurs de produits culturels, le grand public.

Les résultats attendus- 22 portails culturels nationaux créés ;- Des newsletters culturelles nationales envoyées dans chacun des 22 pays ;- Des outils de promotion internet en kits et des outils internet de mise en réseaux dispo-

nibles ;- Des services professionnels rendus aux festivals ;- Une structuration de l’information culturelle.

FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Durée : 36 mois06/08/2012 - 05/08/2015

Budget total : 624,990.42 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 499,992.34 EUR (80 %)

Lieu de l’action : Ghana, Kenya, Malawi, RDC, Rwanda, Sénégal, Tanzanie, Togo, Ouganda, Zimbabwe, Burkina Faso, Barbade, Les Bahamas, Guyana, Haïti, Jamaïque, République Dominicaine, Trinité et Tobago, Fidji, Iles Salomon, Papouasie- Nouvelle Guinée, Vanuatu. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Contact Maud de la Chapelle, coordinatrice du projetAfricultures Grande rue 26110 Les Pilles, FranceTél : +33 4 75 27 74 80 +33 1 40 40 14 [email protected]

Les activités du projet- Développement informatique de 22 portails culturels pour chacun des pays concernés et

recherche d’informations locales sur le terrain ; - Développement informatique d’un outil permettant l’envoi par les partenaires depuis

chaque pays de newsletters culturelles nationales- Mise à disposition des professionnels du secteur d’outils de visibilité : kits de sites biogra-

phiques et sur les créations incluant des dossiers de presse, mailings, vidéos et extraits musicaux, galeries d’images ; services aux festivals optimisant la préparation de leur cata-logue et des pages de programmation de leur site internet ;

- Mise en réseau : développement des pages internet dédiées à chaque profession per-mettant la mise en relation et une information professionnelle spécifique via la mise en ligne d’un fil d’informations professionnelles adaptées ainsi que d’un agenda culturel complet ; développement d’un espace «projets» sur le site Sudplanète permettant d’éla-borer des collaborations et de rechercher des partenaires ; développement en lien avec les portails culturels nationaux des outils d’information et d’échange pour les têtes de réseau, notamment du réseau Arterial en Afrique.

La durabilité de l’actionLe dépassement d’un seuil critique visé par le projet doit permettre à Sudplanète de devenir une référence pour les professionnels du secteur culturel, pour le grand public et pour l’ob-servation culturelle des pays ACP et la définition des politiques culturelles.

Le projet favorise les partenariats notamment institutionnels et la dynamique des réseaux : forts de leurs supports de communication internes et externes, de leur ampleur géogra-phique et de leur pertinence pour les professionnels, ce sont les réseaux qui atteignent le plus grand nombre de gens et mobilisent le secteur.

Le projet permet également l’émergence d’un modèle économique en faisant le pari de la collaboration internationale et d’un changement de méthodologie afin de stopper la perte des données dans le secteur de la culture à l’échelle ACP.

Par ailleurs, la mise en œuvre du projet repose sur l’implication de 9 partenaires ACP char-gés de récupérer localement les données sur le secteur et d’alimenter les sites par pays, ainsi que sur une étroite collaboration avec la structure Arterial basée en Afrique du Sud, l’objectif étant à terme de laisser aux mains des opérateurs ACP la gestion de la base de données.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat N° FED/2013/328407. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Distribution

Chef de file Caribbean Tales Worldwide Distribution Inc. – CTWDI, Barbade

Partenaires Banyan Limited, Trinité-et-TobagoCaribbean Broadcasting Union, BarbadeCaribbean Examinations Council CXC, BarbadeDirección General de Cine / The Dominican Republic Film Commission (DGCINE), République DominicaineNational Institute of Culture and History, BelizeOnlineFILM AG, AllemagneThe Trinidad and Tobago Film Company Ltd, Trinité-et-Tobago

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

THE 3D DISTRIBUTION PROJECTMise en place de réseaux viables et pérennes pour les productions audiovisuelles des Caraïbes

Dans la région des Caraïbes le développement de l’industrie audiovisuelle fait face à plu-sieurs défis de taille : faibles économies d’échelle, peu de visibilité de son marché, manque d’infrastructures de production et de distribution, barrières linguistiques inter-régionales. En général, les efforts de développement de la part des acteurs de l’industrie audiovisuelle ont été fragmentés et il n’existe pas de structures capables de promouvoir des réseaux de production/distribution/monétisation ayant la capacité de pénétrer un marché mondial inex-ploité. L’absence de moyens efficaces de distribution représente une contrainte systémique qui aggrave tous les autres obstacles. Les producteurs, les acheteurs et les spectateurs souffrent tous d’un accès restreint au marché des contenus audiovisuels produits dans la région.

Le project de Distribution 3D créera des flux qui monétiseront les contenus audiovisuels et poseront les jalons de la viabilité et de la pérennité de l’industrie à long terme. 3D per-mettra la création d’un catalogue de 400 films caribéens, distribués via trois plateformes distinctes, destinées aussi bien à un public régional qu’a une audience internationale. Ces trois plateformes pourront améliorer la distribution numérique, localement et auprès de la diaspora. Elles soutiendront les producteurs, stimuleront la production, élargiront les mar-chés et contribueront à sa compétitivité. A travers la mise en place de ces plateformes de distribution, l’Action renforcera les capacités de l’industrie grâce à l’instauration de normes de travail internationales et de standards professionnels.

Les bénéficiaires du projetLes producteurs caribéens de contenu audiovisuel.

Les résultats attendus- Plus de ventes et de revenus publicitaires, aboutissant à une meilleure intégration du

secteur audiovisuel dans l’économie générale et au développement socio-économique du secteur ;

- Des marchés élargis – le renforcement des marchés existants et la création de nouveaux marchés, promotion auprès de la diaspora et une visibilité accrue de produits audiovi-suels ayant pour thème les Caraïbes au niveau régional et international ;

- Le renforcement des capacités de l’industrie grâce à la monétisation et à la professionna-lisation des produits et de contenus caribéens ;

- Un meilleur environnement règlementaire et une coopération inter-régionale entre la pro-duction et la distribution par la collaboration avec des agences gouvernementales et des organisations.

FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Durée : 24 mois11/01/2014 - 10/01/2016

Budget total : 445,536.41 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 274,096.40 EUR (61.52%)

Lieu de l’action : Région des Caraïbes et sa diaspora. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Contact Frances-Anne SolomonFlat 1, Dalton Villa, Brighton Beach RdBrighton, St. Michael, BarbadeTél : +1 347 537 [email protected]

Les activités du projet- Acquisition des droits de distribution internationaux d’un catalogue de 400 produits

audiovisuels caribéens ;- Distribution numérique : conception et mise en œuvre d’une plateforme de vidéo à la

demande à l’instar de Netflix qui sera autonome dans les trois ans grâce aux ventes et aux revenus publicitaires, numérisation du catalogue, conception et lancement de la VàD ;

- Distribution à travers les télévisions : mise en place de 3 contrats de diffusion pérennes et générateurs de revenus avec des réseaux de diffusion locaux ;

- Distribution auprès de la diaspora : cibler spécifiquement la diaspora dans la stratégie de vente, participer à 4 marchés internationaux pertinents, rechercher et rencontrer des sous-distributeurs / conclure des accords ;

- Marketing: mise en œuvre d’une stratégie de marketing, la création des supports de communication (graphisme, impression, conception web, création de bande annonce, réseaux sociaux/marketing, écriture de communiqués de presse, gestion d’événements de relations publiques) ;

- Monétisation : création et gestion de flux de revenus multiples et pérennes, vente d’es-paces publicitaires pour la télévision et l’internet, analyse et suivi des ventes, comptabilité, reporting auprès des cinéastes et des parties prenantes.

La durabilité de l’actionLes activités du projet seront soutenues par une stratégie de marketing de grande enver-gure pour affirmer l’existence d’une marque de produits audiovisuels caribéens et encoura-ger les ventes de la collection. Par ailleurs, 3D nouera des relations avec le secteur privé et renforcera les collaborations existantes afin de générer des revenus grâce aux subventions, au sponsoring et aux ventes publicitaires. L’ensemble de ces activités et les résultats assu-reront la pérennité financière de 3D.

L’impact socio-économique créé par la diffusion de bonnes pratiques au niveau régional et à l’international, le développement de standards techniques audiovisuels, la profession-nalisation de l’industrie, l’amélioration des relations institutionnelles et l’augmentation des publics auront pour résultat une croissance à long terme.

La collaboration avec les agences gouvernementales et les organisations professionnelles aura un impact sur l’environnement législatif en favorisant la mise en place des standards réglementaires pour favoriser la distribution de contenus audiovisuels.

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Contrat FED/2013/328427. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Production audiovisuelle

Chef de file Bila Production, Burkina Faso

Partenaires Yelboundi SK – Services Communication, Burkina FasoTop Communication, TchadLabel Video, France. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 32 mois09/01/2014 - 08/09/2016

Budget total : 760,150.10 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 250,000.00 EUR (32,89%)

Lieu de l’action : Burkina Faso

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

THOMProduction d’un long-métrage de fiction au Burkina Faso

Le tournage de ce long-métrage de fiction du réalisateur burkinabè Tahirou Ouédraogo est réalisé grâce à la mise en commun des compétences humaines et des moyens techniques et financiers de trois structures de production au Burkina Faso, au Tchad et au Gabon. La formalisation d’un accord de coopération cinématographique entre le Burkina et le Tchad est également visée par cette Action. Quant à la postproduction et la distribution, elles seront le résultat de collaborations entre plusieurs structures d’Afrique avec un partenaire du Nord en charge des travaux de finition et de distribution sur les Caraïbes et le Pacifique.

Après plusieurs années d’écriture et de réflexion, le réalisateur-producteur Tahirou Oué-draogo a associé d’autres scénaristes à l’écriture de l’histoire de « Thom ». Le dévelop-pement de l’écriture du scénario a permis le brassage d’idées entre créateurs originaires d’Afrique de l’Ouest, d’Afrique Centrale et d’Europe. L’idée originale du film est basée sur une histoire réelle. Le film, qui s’interroge sur la transmission des valeurs morales dans les sociétés africaines contemporaines, aborde les thèmes de la prostitution, de la drogue et de l’irresponsabilité parentale.

Synopsis Thom et Martin sont liés par une vraie amitié et étudient ensemble. Martin est très studieux et il aimerait bien que Thom adopte son mode de vie. Bob en revanche a la réputation d’être un dealer, raison pour laquelle un comité de vigilance le suit de près. Thom et Martin sont sur le point de passer leurs examens. Un soir d’insomnie, en pleine période de révision pour les examens de fin d’année, Thom se laisse tenter et rejoint Bob dans une boîte de nuit. Dans cet autre monde, celui de la prostitution, de l’alcool, du banditisme et de la drogue, il fait la rencontre de Jones. Le coup de foudre entre l’étudiant sage et la prostituée de luxe est l’élé-ment déclencheur du film. Les chemins de Thom et de Martin se séparent de plus en plus…

Les bénéficiaires du projetLes structures de production impliquées et les communautés audiovisuelles des pays concernés ; les acteurs ; les sociétés de distribution et d’exploitation ; la jeunesse, les parents, les éducateurs sociaux et les structures d’éducation.

Les activités du projetToutes les activités liées à la production d’un film accompagnées d’activités de distribution.

FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Fiche technique Réalisateur : Tassere OuédraogoScénario : Tassere OuédraogoChef opérateur : Pierre Benzerihem Casting : Barou Omar OuédraogoDurée : 100’Langue : français. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Contact Tahirou Tassere OuédraogoBila Production01 BP 3737Ouagadougou 01, Burkina FasoTél : +226 70 25 48 20 +226 78 14 14 [email protected]

Les résultats attendus- Un long métrage de bonne facture est produit et mis en circulation ;- Des emplois sont créés et les compétences des acteurs sont renforcées ;- Les publics en général et les groupes sociaux – cibles reçoivent des messages éducatifs ;- Un accord de coproduction est signé entre le Burkina et le Tchad et pourrait se généraliser.

La durabilité de l’actionL’Action aura un impact économique grâce aux profits financiers dans toute la chaîne ciné-matographique et à l’activité économique liée à la production. Les populations riveraines de la production employées directement et indirectement sur ce tournage bénéficieront égale-ment de retombées financières permettant d’améliorer leurs conditions de vie.

Par ailleurs, ce produit culturel constitue un support que les services administratifs, les associations, les ONG pourraient utiliser dans le cadre de leurs activités de sensibilisation aux méfaits de la drogue et à la responsabilité parentale dans l’éducation des jeunes.

L’Action est également un exemple de coopération sud-sud sur lequel les politiques ciné-matographiques pourront se baser pour asseoir des stratégies de production efficaces.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2013/328442. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Formation/diffusion

DisciplineThéâtre

Chef de file Espace Culturel Gambidi, Burkina Faso

Partenaires Association pour la Promotion, la Formation et la Recherche en Arts Vivants et Plastiques (APFRAVP), Burkina Faso Atelier Nomade, Ecole Internationale de Théâtre du Bénin, Bénin Centre Burkinabè de l’Institut International du ThéâtreITI-BF, Burkina Faso. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 36 mois14/12/2013 - 13/12/2016

Budget total : 315,518.11 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 250,000.00 EUR (79.23%)

Lieu de l’action : Burkina Faso, Bénin, Belgique, Côte d’Ivoire

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

TILGRÉRenforcement des capacités dans le secteur théâtral en Afrique de l’Ouest : formation, création et diffusion

Malgré le dynamisme du secteur théâtral au Burkina Faso, l’émergence d’une industrie culturelle théâtrale demeure difficile à cause de l’instabilité financière et du manque de capa-cités et de formation en marketing, gestion et promotion des professionnels du théâtre.

L’Action se déroule principalement à l’Espace Culturel Gambidi (ECG) de Ouagadougou, un espace de théâtre créé par l’éminent professeur et homme de théâtre, feu Jean Pierre Guingané. Tout en s’inscrivant dans des cadres stratégiques nationaux tels que la Politique Nationale d’Enseignement et de Formation Technique et Professionnelle, la Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable (SCADD) et la Politique Nationale de la Culture (PNC), TILGRÉ répond aux besoins de formation, de production et de distribution théâtrales, au Burkina Faso en particulier, et en Afrique de l’Ouest de manière générale. L’Action va permettre aux professionnels du théâtre de trouver plus facilement du travail au Burkina Faso et à l’international. Elle permettra aussi de renforcer et de pérenniser les capacités artistiques des étudiants ainsi que les compétences en planification stratégique et entreprenariat des professionnels de l’Espace Culturel Gambidi et de ses partenaires afin de consolider le secteur de théâtre comme industrie culturelle et créative. Par le biais de l’ap-pui au Festival International de Théâtre et Marionnettes de Ouagadougou (FITMO) comme circuit de diffusion et de production artistique/culturelle et le renforcement du réseau de structures théâtrales en Afrique de l’Ouest et en Belgique, les échanges et synergies Sud-Sud et Sud-Nord seront encouragés. Enfin, l’Espace Culturel Gambidi collaborera avec le Centre de Formation et de Recherche en Arts Vivants (CFRAV). Cette école de formation basée sur des ateliers ponctuels est devenue un véritable Conservatoire (6 semestres, 720 heures par semestre), dont le parcours diplômant est aujourd’hui reconnu par le Ministère de la Culture et du Tourisme du Burkina Faso.

Les bénéficiaires du projetLes étudiants du Centre de Formation et de Recherche en Arts Vivants (CFRAV) et des écoles de théâtre du réseau, les professionnels du théâtre du Burkina Faso et de la sous-ré-gion (au moins 70 personnes), particulièrement, ceux de l’Espace Culturel Gambidi et des partenaires, la direction artistique et technique de l’Espace Culturel Gambidi et des parte-naires, les participants et spectateurs des 14ème et 15ème éditions du FITMO.

Les résultats attendus- Au moins 80% des étudiants du CFRAV ont un emploi à la fin du projet ; les capacités

entrepreneuriales de 65 personnes sont renforcées ;- La 14ème édition du festival FITMO est réalisée. Un plan de marketing pour les 14ème et

15ème éditions du FITMO est élaboré et des tournées de promotion du spectacle final du CFRAV dans trois pays africains sont réalisées ;

- Au moins 3 créations artistiques sont coproduites par le FITMO, dont 2 sont diffusées en Afrique et en Europe.

FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Contact Claude Kira GuinganéEspace Culturel Gambidi01 BP 5743 Ouagadougou 01Burkina Faso Tél : +226 50 36 59 [email protected]

Les activités du projet- Renforcement des capacités artistiques et entrepreneuriales pour les promotions du

CFRAV et renforcement du réseau composé par le CFRAV, l’EITB, le Conservatoire de Mons, l’Université de Ouagadougou et l’Institut National Supérieur des Arts et de l’Action Culturelle d’Abidjan ;

- Renforcement des compétences en marketing (organisation de 8 Master Classes en mar-keting d’entreprise culturelle ; réalisation et diffusion d’un manuel pour l’entreprise cultu-relle en Afrique de l’Ouest, etc.) ;

- Synergie production/diffusion (soutien à l’organisation de la 14ème édition du FITMO au Burkina Faso, Mali, Niger, Togo ; coproduction de trois spectacles par le FITMO et les partenaires, dont 2 diffusés en Afrique et en Europe, etc.) ;

- Suivi et évaluation d’impact : évaluation de la capacité d’embauche des étudiants (au Burkina Faso et au Bénin), des capacités de multiplication/diffusion de la 14ème édition du FITMO et de la consolidation et de la durabilité des compétences entrepreneuriales et de marketing.

La durabilité de l’actionIl est estimé qu’au terme de l’Action, environ 80% des étudiants du CFRAV (comédiens, auteurs et techniciens) trouveront un emploi dans l’industrie culturelle au Burkina Faso ou à l’étranger. Les étudiants formés constitueront une ressource disponible pour la consolida-tion et la multiplication des résultats du projet.

Le partenariat public/privé existant dans la formation artistique entre l’Espace Culturel Gam-bidi, le CFRAV et l’Université de Ouagadougou, à travers son département Arts, Gestion et Administration Culturelles (AGAC), sera encouragé. Le développement d’une collaboration avec des structures de formation nationales et régionales, et entre les écoles privées et publiques facilitera les échanges d’expertise sud-sud.

La durabilité au niveau institutionnel va être soutenue par le renforcement du réseau de l’ECG et par l’appui des institutions régionales et nationales au Burkina Faso comme le Ministère de la Culture et du Tourisme.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2013/328438. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Distribution

DisciplinePatrimoine

Chef de file Les Anneaux de la Mémoire, France

Partenaires African Slavery Memorial Society of Antigua and Barbuda, Antigua-et-BarbudaAssociation La Route des Chefferies, CamerounAssociation Touristique d’Haïti, HaïtiFédération Nationale des Offices du Tourisme et des Syndicats d’Initiatives du Sénégal (FNOTSIS), Sénégal. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 36 mois04/01/2014 - 03/01/2017

Budget total : 904,383.26 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 500,000.00 EUR (55.29%)

Lieu de l’action : Sénégal, Cameroun, Haïti, Antigua-et-Barbuda, France

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

TOURISME AUTOUR DES SITES DE LA TRAITE, DE L’ESCLAVAGE ET DE LEURS MÉMOIRES (TOSTEM)L’histoire de la traite négrière et de l’esclavage reste un sujet tabou, difficile à aborder. La réponse apportée à cette histoire traumatisante est le silence ou l’accusation de l’« autre ». Pourtant, il existe une demande populaire de connaissance et de compréhension. La recherche existe mais la connaissance reste difficile d’accès, notamment à cause de l’utilisation de supports de communication peu adaptés à un public généraliste. Le travail de sensibilisation et de diffusion de l’histoire et de la culture auprès des populations, et en particulier auprès des jeunes, est insuffisant. Les sites sont souvent en ruines ou en cours de détérioration. Leur accès n’est pas toujours sécurisé. L’absence de politique de commu-nication et de supports promotionnels efficaces nuit à la visibilité de ces sites qui ont pour-tant une importante valeur historique et culturelle. Leur potentiel économique est également reconnu mais le secteur du tourisme culturel reste insuffisamment développé. Il souffre d’un manque de structure fédératrice, de liens et d’échanges au niveau régional et intra-ACP pour la mise en réseau des compétences, des moyens, le soutien et la valorisation des projets, les échanges de connaissances et d’expériences au niveau national, Sud-Sud, Afrique-Caraïbes et Nord-Sud. Le projet TOSTEM entend relever ces défis en s’appuyant notamment sur l’expertise reconnue de centres de recherche universitaires, de musées ou d’acteurs culturels et touristiques dans les pays de l’Action (Cameroun, Sénégal, Haïti et les îles d’Antigua-et-Barbuda), tous touchés, d’une manière ou d’une autre, par l’histoire de la traite et de l’esclavage.

Les bénéficiaires du projetTOSTEM cible les sites et lieux d’histoire et de mémoire, les guides et médiateurs culturels, les acteurs touristiques, les associations culturelles, musées et centres culturels, historiens et centres de recherches, les artistes mais aussi plus largement, les populations du Séné-gal, du Cameroun, d’Antigua et Barbuda et d’Haïti, les touristes étrangers et nationaux, la diaspora africaine, les opérateurs touristiques, les autorités locales et nationales.

Les résultats attendus- Les sites et lieux de mémoire sont mieux aménagés, protégés et mis en valeur grâce à la

réalisation des travaux nécessaires, la création d’expositions, de signalétiques, de sup-ports de visite, etc. ;

- L’offre de tourisme culturel s’est améliorée et diversifiée grâce à la formation du person-nel, à la production de brochures et de circuits touristiques, de produits dérivés, créateurs de ressources et de débouchés économiques ;

- La visibilité et les ressources des industries du tourisme culturel sont augmentées grâce à la création d’outils de promotion et l’insertion dans les circuits de distribution locaux, régionaux (Afrique et Caraïbes), européens et internationaux ;

- Les sites et lieux d’histoire et de mémoire sont au cœur d’une dynamique culturelle et touristique structurée et concertée au niveau local, régional et international (ACP).

FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Contact Patricia Beauchamp AfadéLes Anneaux de la Mémoire18, rue Scribe44 000 Nantes, FranceTél : +33 240696852patricia.afade@anneauxdelamemoire.orgwww.anneauxdelamemoire.org

Les activités du projetProtection et mise en valeur de sites et lieux de mémoire ciblés- Création d’une brochure sur les sites de mémoire au Sénégal avec un focus sur le

Sine-Saloum ;- Création d’un parcours de visite (avec signalétique et panneaux informatifs) des Cheffe-

ries de l’Ouest Cameroun jusqu’à la côte ;- Création d’un parcours de visite pour l’Habitation Dion en Haïti et appui à la conception

de la salle «Afrique - Haïti» au Parc Historique de la Canne à Sucre et de son catalogue ;- Appui à la réalisation de l’exposition matrice du futur musée sur la traite et l’esclavage

d’Antigua-et-Barbuda avec l’African Slavery Memorial Society et de son catalogue ;

Activités de formation et création de produits touristiques pour un meilleur accès à la connaissance sur les sites et lieux de mémoire- Création de supports promotionnels pour les sites (carte-guide, cartes postales, bro-

chures, films documentaires, artisanat…) et pour le projet ;- Formations des guides et personnels de gestion des sites et lieux de mémoire ;Communication, promotion et insertion dans les circuits de distributions- Outils et actions de communication divers (création d’un site Internet, rédaction d’articles

pour les guides touristiques internationaux, participation à des salons internationaux…) ;- Mise en place d’une politique de promotion ciblée ;Mise en réseau et diffusion : du local, au régional et à l’international- Création d’une offre touristique «Histoire et Mémoire» nationale et régionale à proposer à

des agents touristiques locaux et internationaux ;- Réalisation et présentation d’une exposition itinérante, historique et artistique, impliquant

l’organisation de journées d’études, de 3 réunions du Comité scientifique, de 2 rési-dences d’artistes et la réalisation d’un catalogue de l’exposition.

La durabilité de l’actionLe projet mise sur un transfert des compétences, des connaissances et des savoirs vers les groupes cibles grâce à la formation des guides touristiques, à la coopération Sud Sud entre acteurs spécialisés du développement culturel, et surtout grâce au « faire ensemble» qui prévaut dans toutes les activités identifiées. L’expérience des membres du réseau sera renforcée et TOSTEM permettra d’attirer de nouveaux membres qui pourront à leur tour « apprendre », grâce aux échanges intra-réseau, à présenter cette histoire difficile à leur propre public.

Les produits créés, notamment les cartes-guides anglais-français qui seront diffusées en Europe, en Afrique et en Amérique, ne perdront pas de leur pertinence et utilité avec le temps. Ces produits continueront à être diffusés via le réseau des membres de l’Alliance Internationale des Anneaux de la Mémoire. De plus, l’exposition itinérante créée pourra être présentée dans d’autres pays et approfondie sur certaines thématiques liées : la musique afro-américaine, le candomblé au Brésil…

Le développement du tourisme de mémoire n’en étant qu’à ces débuts, plus des produits et services de qualité seront mis à disposition des touristes, plus il se développera. De plus en plus d’agences de tourisme et d’associations de tourisme solidaire proposent déjà ce type de voyages et une augmentation de 50% de l’offre est envisageable dans les 20 pro-chaines années.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2013/328434. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Formation

DisciplineMusique

Chef de file Oficina da Courela Associação, Portugal

Partenaires Associação Cultural Torre de Babel, Cap-Vert Associação RoçaMundo,Sao Tomé-et-PrincipeArte Moris, Timor-Oriental360 Graus, Cultura e Ambiente, Portugal. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 36 mois17/12/2013 - 16/12/2016

Budget total : 624,965.60 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 499,972.48 EUR (80%)

Lieu de l’action : Cap Vert, Sao Tomé-et-Principe, Timor-Oriental, Portugal

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

TRADITIONAL MUSIC Améliorer l’industrie des musiques traditionnelles au Cap-Vert, à Sao Tomé-et-Principe et au Timor oriental

Ces trois îles font face à de nombreux défis parmi lesquels le manque d’opportunités de for-mation professionnelle artistique et technique à long terme, le manque de création d’emploi et le besoin de préserver et protéger leur patrimoine musical.

Sur l’île de Santo Antão au Cap-Vert et à Sao Tomé et Principe, il existe peu de possibilités de formation pour des musiciens. Ainsi, l’Action vise à créer les conditions pour un ensei-gnement musical formalisé et la formation de techniciens son. Le projet contribuera égale-ment au développement d’une stratégie pour le secteur culturel au niveau local et au niveau des Etats Afrique, Caraïbes, Pacifique dans leur ensemble. Au Timor oriental, l’Action créera des opportunités pour structurer l’enseignement artistique et répondre aux besoins des communautés locales en termes de valorisation et de préservation de leur propre culture, très touchée par l’histoire récente de la région.

L’Action renforcera la création et la production de biens et de services culturels dans chaque pays et améliorera leur accès vers les marchés locaux, régionaux et internationaux. Elle renforcera également les compétences des agents culturels ACP et des formateurs et contribuera à la préservation des expressions musicales et des instruments traditionnels. Le développement d’un réseau et le renforcement des partenariats existants font partie des objectifs du projet afin de créer des conditions favorables aux collaborations et aux échanges. De plus, l’Action contribuera à la mise en œuvre de stratégies nationales en faveur de la culture et pour la réduction de la pauvreté dans les 3 pays partenaires.

Les bénéficiaires du projetLes jeunes, les artistes, les professionnels de la culture et les chefs des communautés de du Cap-Vert, de Sao Tomé-et-Principe et du Timor oriental.

Les résultats attendus- Une meilleure connaissance des instruments de musique traditionnels, des répertoires et

des pratiques culturelles associées ;- La création de produits culturels au niveau transnational avec la collaboration des musi-

ciens ACP ;- Des échanges d’agents culturels ; - La création de conditions favorables à l’enseignement musical et à la formation de tech-

niciens son ; - Un meilleur accès aux marchés locaux et internationaux pour les produits et services

culturels ; - Des agents culturels mieux qualifiés ; - Des formateurs en mesure de former des techniciens son.

FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS

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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Contact Elza Ferreira NetoOficina da Courela AssociaçãoMonte da Roseira, Courelas da Azaruja 7005-127 Azaruja, PortugalTél : + 00 351 92 [email protected] www.oficinadacourela.org

Les activités du projet- Une enquête/recherche sur les pratiques culturelles liées à la musique au Timor oriental

(TO) et à Sao Tomé-et-Principe (STP)- Enregistrement de musique traditionnelle ;- L’organisation d’une résidence artistique au Cap Vert (CV) ;- Des échanges entre des agents culturels au Portugal, au CV, à STP et au TO ;- La création d’un environnement favorable à l’enseignement musical à CV, à STP et au

TO : adaptation des espaces existants à l’éducation musicale à travers l’achat d’équipe-ment ou d’instruments de musique ou la réalisation de petits travaux d’adaptation ;

- L’amélioration des conditions de formation des techniciens professionnels du son à tra-vers la création d’un studio d’enregistrement ;

- La création d’une base de données en ligne des agents culturels des pays ACP ;- La production de festivals internationaux de musiques traditionnelles au Portugal, au CV,

à STP et au TO ; - Une formation en financement et en gestion de projets culturels au CV, au TO et à STP ; - La formation de formateurs en techniques de son au CV, au TO et à STP.

La durabilité de l’actionLa valorisation et la préservation de la culture locale renforceront l’estime de soi au sein des communautés et la création d’opportunités pour structurer l’éducation musicale permettra aux professionnels de davantage croire en leur potentiel. Non seulement l’Action représente une source de nouvelles opportunités de développement et d’emploi mais elle contribue à la réalisation d’objectifs gouvernementaux en faveur de la culture.

Le projet renforce les relations entre les partenaires locaux et leurs ministères respectifs (Culture, Tourisme, Education) grâce aux échanges culturels, la création de bonnes condi-tions d’enseignement de la musique, la promotion du projet en général et des festivals en particulier.

Le projet contribue également à l’égalité homme femme et l’égalité des chances en ciblant des associations de femmes et des groupes de jeunes. Il implique des minorités et des groupes indigènes avec leurs propres pratiques culturelles et leurs instruments de musique traditionnelle. Les cultures traditionnelles seront étudiées, valorisées, préservées et pro-mues. Ces activités de recherche, d’enregistrement, de valorisation et de diffusion des ins-truments de musique traditionnels et de pratiques culturelles contribueront à l’appropriation de la culture par les populations locales et la promotion de la diversité culturelle.

Des espaces de formation durables pour les musiciens et les techniciens seront créés, encourageant la coopération et les échanges avec d’autres pays européens et ACP. La formation en gestion de projet et financement culturel permettra à 45 professionnels de la culture d’améliorer leurs compétences dans ce domaine, donnant lieu à de nouveaux pro-jets culturels et de nouvelles opportunités d’emploi, ainsi qu’une amélioration significative de la qualité des projets.

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Mis en œuvre par le Secrétariat du Groupe des Etats ACP

Financé parl’Union européenne

Contrat FED/2012/291857. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Secteur Production

DisciplineArchitecture

Chef de file CISP-Comitato Internazionale per lo Sviluppo dei Popoli, Italie

Partenaires Association nigérienne de la construction sans bois (ANCSB), NigerBâtisseur sans Frontière(BSF), MaliDevelopment Workshop Burkina Faso (DWBF), Burkina FasoAfrique sans Frontières / bâtir et développer (B&D), CamerounCabinet ADOBE, NigerCabinet Architerre, Mali. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Durée : 24 mois15/08/2012 - 14/08/2014

Budget total : 624,984.65 EUR

Montant de la subvention de l’UE : 499,988.00 EUR (80%) (32,63%)

Lieu de l’action : Niger, Mali, Burkina Faso, Cameroun

Programme ACP-UE d’appui aux secteurs culturels ACP

UNE « INDUSTRIE CULTURELLE » EN DÉVELOPPEMENT : L’ARCHITECTURE EN TERRE Au Niger, le secteur culturel est confronté à des difficultés majeures : un budget public très faible, un manque de structures culturelles publiques ou privées et de manifestations cultu-relles, un besoin de rénovation du Musée National Boubou Hama (MNBH) et des Musées régionaux, dont les collections sont peu valorisées et peu protégées. Plus particulièrement, la promotion du patrimoine culturel national (l’habitat vernaculaire en terre et la diversité des techniques de construction traditionnelles), le développement des savoirs et la créativité artis-tique sont handicapés par la modicité des ressources publiques. Cependant le pays manifeste un intérêt pour l’architecture en terre, d’autant que la croissance démographique et l’exode urbain nécessitent de se poser dès aujourd’hui la question de l’habitat, de l’aménagement et du paysage urbain. En vue de répondre à ces enjeux, le CISP et ses partenaires souhaitent, dans une approche de développement durable, promouvoir et renforcer l’industrie culturelle que constitue l’architecture en matériaux locaux. Il s’agit plus particulièrement de développer des synergies de coopération professionnelle entre les pays partenaires (Niger, Mali, Burkina Faso, Cameroun), en s’appuyant sur le renforcement technique et entrepreneurial du secteur professionnel de l’architecture ; et d’accompagner la prise de conscience citoyenne et poli-tique du fait que des techniques appropriées de l’architecture en terre puissent satisfaire les attentes et les besoins d’une société en mutation. Le projet met l’accent sur la formation et la promotion de ce type d’architecture. L’historique de coopération au Niger entre le CISP, le MNBH et la Direction du patrimoine facilitera la bonne marche du projet et son appropriation institutionnelle.

Les bénéficiaires du projetLes visiteurs du Musée National Boubou Hama, des Musées Nationaux de Bamako, Ouaga-dougou et Douala, des 8 Maisons de la Culture et des 2 Musées régionaux de Dosso et Zinder ; les professionnels du secteur de l’architecture en terre ; environ 100 entrepreneurs du secteur privé liés à l’architecture en terre au Niger ; 1800 jeunes de 10 à 20 ans qui par-ticiperont aux ateliers-découverte et les élèves en maçonnerie des centres de formation par apprentissage du Niger ; les institutions et groupes chargés de la conservation, protection et valorisation du patrimoine architectural du Niger : le Musée National du Niger (MNBH) ; le Ministère en charge de la Culture.

Les résultats attendus- Le patrimoine architectural en terre est inventorié et diffusé ;- Le pavillon de l’architecture en terre est créé et aménagé ;- Les capacités techniques et entrepreneuriales du secteur professionnel de l’architecture

en terre sont renforcées ;- Les réseaux nationaux et transnationaux sont actifs / la coopération entre les pays afri-

cains est activée.

FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS

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WWW.ACPCULTURESPLUS.EU

© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.

Contact Sandro De LucaCISPVia Germanico, 19800192 Rome, ItalieTél : +39 06 321 [email protected]

Les activités du projet- Réalisation d’un inventaire du patrimoine architectural en terre dans les 8 régions du

Niger (au minimum 200 édifices) ;- Création d’outils pédagogiques et didactiques pour faire connaître les techniques de

construction en terre sur base des données récoltées ;- Formation de 18 animateurs sur l’architecture en terre et organisation de modules de

formation en entreprenariat de 80 professionnels de l’architecture en terre ; - Réalisation de 112 « ateliers-découverte de l’architecture en terre et des matériaux

locaux » ;- Organisation d’une exposition itinérante pour la mise en réseau d’espaces culturels ;- Construction et aménagement du pavillon de l’architecture en terre au sein du MNBH ; - Immersion de 15 professionnels de l’architecture en terre, 30 maçons et artisans confon-

dus, et 50 professionnels de la construction formés lors du chantier-école ; - Préparation et organisation d’un colloque « La Semaine du patrimoine architectural et de

l’architecture en terre »; organisation du Salon de l’habitat et des matériaux de construc-tion en marge du colloque ; organisation de 10 conférences thématiques mensuelles et création de 10 fiches techniques issues des conférences ;

- Création du réseau Africain de l’Architecture en Terre ; - Plaidoyer pour l’adoption de nouveaux textes de lois au niveau national et régional pour

la reconnaissance de la construction en terre, et notamment la construction sans bois.

La durabilité de l’actionDe manière transversale, l’Action proposée, valorisant l’architecture en matériaux locaux, respectueuse des traditions et du contexte bâti, s’inscrit dans les objectifs de protection de l’environnement, de lutte contre le changement climatique et la désertification, de préser-vation des cadres de vie, de gestion des ressources naturelles et réduction des gaspillages d’énergie suscités par les transports internationaux des matériaux. De plus, en permettant aux populations de mieux connaître leur histoire commune, le projet participe au renforce-ment de la cohésion sociale.

Les Musées de chaque pays, impliqués dans toutes les activités du projet, sont garants de résultats durables. L’appui actif de la Direction du Patrimoine et l’Agence de Promotion des Entreprises et des Industries Culturelles du Niger au projet permet également le ras-semblement de plusieurs acteurs et leur structuration en réseau autour d’un plan commun d’actions et de priorités pour la Culture dans les années à venir.

Au niveau économique, les impacts de l’Action sont multiples : la construction du « Pavil-lon de l’Architecture en Terre », un édifice visible et permanent, donne un nouveau visage contemporain à l’architecture en terre, condition première afin de faire découvrir le potentiel de ce secteur et pour attirer les investisseurs. Les 3 prototypes construits seront loués en tant que guest-house et constitueront une source de revenus pour le MNBH.

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Pour plus d’informations : www.acpculturesplus.eu Ou écrivez à l’assistance technique: [email protected]

statistiques224 opérateurs culturels impliqués (dont 166 ACP) réunis en partenariat dans plus de 60 pays ACP

RÉPARTITION DES PROJETS PAR SECTEURS

Production/création / 18%

Distribution/promotion / 17%

Formation/professionnalisation / 19%

Réglementation / 1%

Afrique centrale / 10%

Afrique de l’est / 32%

Afrique de l’ouest / 61%

Caraïbes / 30%

Europe / 58%

Pacifique / 11%

Lot 1 : audiovisuel

Lot 2 : culture

9ème FED 10ème FED

COMPARAISON 9ème FED & 10ème FED

Montants financés

ORIGINE DES OPÉRATEURS

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Programme ACP Cultures+Secrétariat du Groupe des Etats ACPBureau du Sous Secrétaire GénéralDépartement des questions politiques et du développement humain

451 avenue Georges Henri1200 Bruxelles I Belgique

Tél. : + 32 (2) 743 06 29Skype : [email protected]