La Rochelle, ville intelligenteP R ÉS E N TAT I ON À L’O C C A S I O N D E L A V I S I T E D U CO M I T É ECO N OM I Q U E E T S O C I A L E U R OP EE N

2 9 AV R I L 2 0 1 6

Direction des Systèmes d’Information

La Rochelle, le 27 avril 2016

Projet « Villes intelligentes » - La Rochelle - 29 avril 2016

9.00 a.m. Accueil : Bibliothèque du Muséum d’histoire naturelle, 28 Rue Albert 1er, 17000 La Rochelle

Contact : Géraldine de Oliveira, +33 (0)5 46 51 89 21, +33 (0)6 78 82 95 04

9.15 – 12.30

10.15 – 10.30

Accueil par M. Yann Helary, adjoint au Maire en charge du numérique

Première partie : interventions portant sur les différentes facettes de la Ville intelligente

David Berthiaud – Directeur des systèmes d’information (Ville)

Introduction - Présentation de la stratégie numérique

Denis Vermot – Directeur des systèmes d’information (Agglomération)

Infrastructures haut débit et déploiement de la fibre optique (FTTH)

Alain Layec – Chef de projet Open Data et géomatique (Ville)

Démarches Open data et système d’information géographique

Virginie Steiner – Chef de projet numérique (Ville)

David Piget – Chargé du développement des usages numériques (Agglomération)

Numérique éducatif et éducation au numérique

Pause

11.45 – 12.30

Karen Mounier – Responsable du stationnement (Ville)

Stéphanie Nair – Service Mobilité et Transport (Agglomération)

Christophe Troubat – Directeur associé de Design Way

Mobilité durable et stationnement intelligent

Sébastien Hélan – Chef de projet système d’information (Ville)

E-administration via un portail citoyen

Yacine Ghamri – Directeur adjoint du Laboratoire L3i et professeur des Universités

(Université)

Présentation du laboratoire L3i (laboratoire Informatique, Image, Interaction)

Hélène Rouquette – Responsable du service Nature et Paysage (Ville)

Démarche Cit’ergie et développement durable

Discussions autour du questionnaire

Présentation des membres du CESE et de la demarche “villes intelligentes”

12.30 – 14.00 Déjeuner

14.30 – 16.00Deuxième partie : visites in situ au départ du parking Saint-Jean d’Acre en utilisant des modes de liaison doux Présentation du site d’Atlantech, parc bas carbone

16.30 – 17.30 Présentation du Grand Port maritime par MM Puyrazat et Plisson en charge des questions relatives au développement durable

18.00 – 19.00 Conclusion (sur le navire France 1, rue Sénac de Meilhan)

Un mode de vie intelligentL’exemple du BTP : visite in situ d’Atlantech

Un environnement intelligentLier efficacité énergétique et développement durable

Une administration intelligenteLe portail de services aux citoyens

Une mobilité intelligenteLa livraison des marchandises en ville La mobilité collective ou partagée Le stationnement intelligent

Des habitants intelligentsLe numérique éducatif Garantir l’accès à internet

Une économie intelligenteDéploiement du Très Haut Débit La Rochelle Open Data

Quelle stratégie smart city ?

Définition d’une ville intelligente

Présentation de La Rochelle

La RochelleHabitants

75 000

Communauté d’agglomération

28 communes

327 km2

Habitants CdA

163 000

densité

500 hab/km

Une cité millénaire, dotée d’un riche patrimoine historique et architectural,

La plus importante ville entre l'estuaire de la Loire et l’estuaire de la Gironde

Des fonctions portuaires et industrielles encore importantes avec trois ports : ports de pêche, de commerce et de plaisance

Aux secteurs administratif et tertiaire largement prédominants

Une université et un tourisme aux multiples formes (tourisme d’affaires, congressistes, de loisirs et de proximité) en plein développement

• un territoire avant-gardiste en matière de mobilité durable (vélos jaunes, voitures électriques…), et d’écologie urbaine.

• un territoire attractif (4 millions de touristes par an) au patrimoine naturel et architectural exceptionnel.

• un territoire rayonnant (futur pôle métropolitain, grande région aquitaine, national, européen, international) exportant son savoir-faire (secteurs de pointe).

• un territoire culturel avec une offre importante de festivals, de lieux culturels multiples (scène nationale, musées, scène de musiques actuelles, lieux d’expositions, cnar, etc.).

• un territoire connecté et œuvrant à devenir ville intelligente.

Qu’est-ce qu’une ville intelligente ?

http://www.smartgrids-cre.fr/index.php?p=smartcities-caracteristiques

Quelle stratégie smart city ?

La Ville intelligente et durable s’adapte en permanence, façonnée par les usages multiples de ses habitants. Mais c’est aussi une Ville plurielle et multi-acteurs en phase avec son territoire. Loin de se figer dans des cadres technologiques restrictifs, c’est une ville transparente, ouverte et innovante.

La ville connectée et humaine est une ville pragmatique aux objectifs cohérents avec son territoire et ses habitants.

La stratégie numérique de la ville de La Rochelle se fonde donc sur une innovation permanente co-construite avec les habitants.

A l’horizon 2030, l’usager doit avoir pu s’approprier les outils numériques tout en s’impliquant dans l’espace urbain et en participant à la gestion publique, tandis que La Ville, en valorisant la diversité de ses habitants, aura bénéficié de la valeur ajoutée de leurs contributions pour mieux vivre ensemble.

U N E M É T H O D E D E T R AVA I L T R A N S V E RS E E T PA R T I C I PAT I V E E N L I E N AV E C TO U S L E S A C T E U RS D U T E R R I TO I R E ( U N I V E R S I T É S , A G G LO M É R AT I O N , S O C I É T É C I V I L E , A C T E U R S E C O N O M I Q U E S … )

Axe 1 : l’innovation permanente

Enjeu 1 : assurer les missions de service

public en tous temps, tous lieux, tous canaux

Enjeu 2 : adapter les outils au territoire

Axe 2 : la gouvernance participative

Enjeu 1 : co-construire l’action publique

Enjeu 2 : refonder le lien social grâce au

numérique

Axe 3 : les données (personnelles et

publiques) au cœur de l’écosystème numérique

Enjeu 1 : garantir le droit à une gestion des données personnelles

respectueuses de la vie privée

Enjeu 2 : dynamiser l’économie locale

Une économie intelligenteEl le se déf in it par un marché du travai l prônant l ’ innovat ion et inc luant des industr ies dans les domaines des T IC, a ins i que d ´autres industr ies qui ut i l i sent les T IC dans leurs processus de product ion .

Infrastructure Très Haut Débit

Débit internet = quantité de données exprimée en bits susceptibles d’être transférées par seconde (bts)

Unités de mesure

1 kilobit/s (kbts) = 1024 bit/s (bits)

1 Mégabit/s (Mbts) = 1024 kbts

1 Gigabit/s (Gbts) = 1024 Mbts

La norme européenne (et l’ARCEP) situe

le Très Haut Débit à partir de 30 Mbts,

Cependant en France les offres de base commencent à 100 Mbts.

200 Mbts et même 1 GBts peuvent être

proposés dans les très grandes agglomérations.

Qu’est ce que le Très Haut Débit ?

ADSL : sur le réseau cuivre téléphonique, A comme

Asymétrique

•Problème : baisse continue en fonction de la distance, plus rien après 5 Km

ADSL 2 : un peu mieux que l’ADSL

VDSL : V comme Very High.Problème : ne porte qu’à 1 Km

•Pas de perte jusqu’à 10 km Fibre optique : FttH « Fiber to the Home » ou fibre jusqu’à

chez l’habitant

Wimax : radio

Satellite

Technologies mobiles : 3G et 4G

Les Technologies Les Réseaux

Bénéficier d’un confort de navigation inégalé

Envoyer 10 emails avec 10 Mo de pièces jointes en 2 secondes

Télécharger 1 album mp3 (40 Mo) en 3 secondes

Télécharger un album de 200 photos (1 Go) en 1min20

Télécharger un film (800 Mo) en moins d’une minute

Bénéficier d’un temps de réponse (Ping) amélioré et d’une connexion irréprochable pour les jeux en ligne

Regarder la télévision sur plusieurs postes en même temps

Quelques usages : avec la fibre optique, il est possible de

Le principe du raccordement

En 2007 : le département confie à AXIONE une DSP pour créer une infrastructure publique de réseau Haut Débit mise à la disposition de tous les opérateurs de services pour favoriser la concurrence par les services.

O B J E C T I FS :

2 Mbit/s disponible sur tout le département Connecter en fibre les NRA de FT + ZAE

C O Û T :

50 M€ (50% Axione, le reste par Conseil Général 17 + FEDER)

L’ infrastructure est gérée par la société « 17 Numérique » (actionnaires : AXIONE et Caisse des Dépôts)

En Charente-Maritime

En 2013 : le département propose dans le cadre du SDTAN à chaque EPCI un appel à projets pour présenter un projet de raccordement FFTH dans les zones non couvertes par une AMII

Cas d’usage n° 1 : la fibre jusqu’à chaque habitant, chaque entreprise de la Communauté d’Agglomération de la Rochelle

Le déploiement fibre SFR sur les 18 communes3 zones :

• SFR 18 communes de l’agglomération dans le cadre de Appel à Manifestation d’Intention d’Investissement (A.M.I.I., démarche lancée par l’Etat pour déployer le Très Haut Débit dans les zones moyennement denses (communes membres de la communauté jusqu’en 2013).

• Yves dans la zone A.M.I.I. Orange du Pays Rochefortais (programme 2015-2020).

• Reste donc à prévoir l’équipement de 9 communes avec 2 scenarii possibles

1.Projet département2.Lancement projet maîtrise

d’ouvrage CDA

ÉT É 2010 : L’ ETAT A N N ON CE UN PROGR A M ME N AT I ON AL T R ÈS HAUT DÉBI T

Fixe objectifs : 70% de la population couverte THD en 2020 et 100 % en 2025.

Affecte 2 milliards € du grand emprunt (la DATAR ayant chiffré à environ 25 milliards le 100% en FTTH et estimé le besoin en financement public : 8 milliards € !)

Choisit la concurrence par les infrastructures, au lieu de créer un réseau FTTH national public, mutualisé permettant une péréquation entre zones denses et non denses.

L’A RCEP CONSI DÈRE PLUS I EURS ZONES

Zones très denses (148 villes en France)

Hors zones très denses (les autres communes)

Le 30 janvier 2011 : Appel à Manifestationd’Intention d’Investissement (AMII)lancé par le Commissariat Général à l’investissement(Orange & SFR en dépose un sur La Rochelle)

Le 15 novembre 2011 : SFR et Orangesignent un accord qui désigne, pour chaquecommune, l’opérateur responsable du déploiement

Le déploiement fibre SFR 18 communes

• Quelques chiffres

• 12 800 prises FTTH ouvertes sur l’agglomération aujourd’hui, à La Rochelle, Aytré, Périgny

• le taux de pénétration (tous opérateurs confondus) approche les 25%, soit une hausse de près de 5 points par rapport à décembre 2015

• Une augmentation est prévue notamment avec la poursuite des ouvertures sur Périgny et l’ouverture de Lagord, fin mai

• Signature de la Convention de Programmation de Suivi du Déploiement FTTH

• SFR doit nous envoyer la mise à jour des annexes : de 81 000 à 85 000 prises, volume réalisé chaque année en cours de négociation (pour accélération)

• Inauguration Aytré – Lagord – Périgny en juin 2016

Les 10 autres communes

• Appel à investissement Public du Département Très Haut Débit (THD)

• Le Plan France THD prévoit que hors des « zones conventionnées » (nouvelle dénomination des zones A.M.I.I), le déploiement du Très Haut Débit doit être organisé par le Département dans le cadre du « Schéma Directeur Territorial d’Aménagement Numérique » (SDTAN) qui permet d’obtenir notamment une aide de l’Etat au moyen du Fonds pour la Société Numérique (FSN) et l’accès à des emprunts à faibles taux. La concertation a été menée avec le Département et a mis en évidence un coût de péréquation et un décalage des délais de réalisation importants (au-delà de 2022)

• Une autre démarche a donc été validée par le Bureau Communautaire du 5/02/2016. Une Délégation de Service Public sera initiée courant 2016 avec pour objectif une couverture des 9 communes au plus tard en 2020 pour obtenir un calendrier équitable pour toutes les communes de la CdA. Le principe de DSP permettra d’obtenir un coût de réalisation moins onéreux compte-tenu de la participation du Délégataire à l’investissement et ce malgré l’absence de subvention du FSN

• Une tranche conditionnelle pourrait être prévue notamment pour la commune d’Yves au cas où il y aurait carence d’Orange

• Un DCE est en cours d’élaboration pour une désigner une Assistance à Maîtrise d’Ouvrage pour la rentrée

• Un rendez-vous est pris fin du mois avec la Caisse des Dépôts prête à financer le projet

L’inventaire des fourreauxUN PR EM I ER M A RCHÉ D ’ I N VEN TAIR E A ÉT É R ÉA L I SÉ

• Tous les relevés sont maintenant intégrés dans les outils SIG de la CdA

• 3 zones d’activité ont été inventoriées ce qui a permis de roder la méthode, la collecte et l’organisation des données et permettra l’émission de premiers titres de recettes

• Inventaire connu au 31/03/2016

• Orange : 178 967 m

• 17Num : 30 509 m

• SFR : 11 007 m

Un second marché pluriannuel d’inventaire a été lancé. Ce marché attribué pour la rentrée de septembre permettra de recenser de manière exhaustive les fourreaux dont la CdA est propriétaire et les fourreaux des communes que celles-ci mettront à la disposition de la CDA compte tenu du transfert de compétences. Une délibération pour ce marché au CC du 28/04/2016.

R EN CON T R ES AVEC LES COM M UN ES

• Le DSTI et le chargé de mission ANT rencontrent chaque commune

• Présentation de la compétence CdA (depuis 2005) sur l’ANT et les fourreaux déjà existants

• Explication de la démarche Inventaire + location + RODP

La Rochelle Open Data

Le mouvement Open Data s’est largement amplifié en France où près de 50 nouveaux services ont vu le jour dans la période 2012 – 2015.

L’open data en France en 2015

- Régions : 9

- Départements : 14

- Métropoles : 10

- CU : 3

- CDA : 6

- Communes : 20

Situation en janvier 2012

Le projet de loi portant Nouvelle Organisation Territoriale de la République prévoit l’obligation pour les collectivités de plus de 3500 habitants de mettre en ligne les données qu’elles détiennent sous format électronique (amendement du 5 mars 2015).

(Source : semaine européenne de l’Open data de mai 2012)

L’approche de l’open data demeure encore très technique, très « geek ».

• La grande question est : « comment toucher le grand public mais aussi les acteurs traditionnels de l’économie ? ».

• En plus de la volonté de transparence politique, l’open data est un levier interne de modernisation pour les acteurs publics.

• Nouveaux enjeux : recenser les données, rationaliser les systèmes d’information, aider au décloisonnement des services, élargir la culture de la donnée (en en faisant un outil de pilotage de la décision publique), améliorer la qualité des données et surtout introduire de nouvelles dynamiques de dialogues avec les usagers,

• Pérenniser, généraliser et banaliser les pratiques de l’Open Data comme levier de développement des territoires et des organisations Standardiser, mutualiser et harmoniser les initiatives également.

L’un des fichiers les plus téléchargésconcerne la nomenclature des voies etadresses. Pour le commun des mortels,associer une adresse postale à descoordonnées géographiques neprésente guère d’intérêt. Pour lesentreprises qui font du e-commerce,de la livraison ou qui veulentrequalifier leur fichier client enfonction de critères géographiques,cette donnée a une valeur réelleindéniable.

I L S E M B L E D O N C Q U E L E S B É N É F I C E S D E L’O P E N D ATA N E S O N T PA S L À O Ù O N P O U R R A I T L E S AT T E N D R E L E P LU S S P O N TA N É M E N T : I L S S O N T P LU S I N D I R E C T S Q U E D I R E C T S .

Les 4 classes de réutilisations possibles :

• la consultation : un internaute accède directement à une donnée en ligne pour prendre une décision (ex : comment évoluent les effectifs dans l’école de mon quartier …),

• la médiation : les données sont retravaillées par un tiers pour les rendre accessibles au grand public (ex : le datajournalisme …),

• l’application, souvent considérée à tort comme seule cible : un développeur utilise les données ouvertes pour construire et proposer un site web ou une application mobile (ex : handicarto.lr),

• la réutilisation spécialisée, souvent méconnue : certaines données sont utilisées comme de la matière première qui rentre dans un process… Ce sont des « intrants » pour des entreprises ou des organisations.

(Source : Simon Chignard – mars 2012)

Open Data et attractivité du territoire

(Source : Nicolas. Jouve – 2013, Fondation Internet Nouvelle Génération (FING) – 2015, Association Française des Editeurs de Logiciels et Solutions Internet (AFDEL) - 2014

Des effets sur l’attractivité du territoire « couvert » par l’ouverture des données

peuvent être escomptés dans de multiples domaines :

pour l’industrie du numérique qui considère « qu’il s’agit d’un levier économique considérable » en permettant à des start-ups innovantes de proposer de nouveaux services à valeur ajoutée (une enquête de mai 2014 révèle que pour 53% des éditeurs interrogés l’Open Data est un levier de croissance important à court terme et 85 % à long terme),

pour les professionnels du tourisme en proposant des services plus complets et attractifs,

pour l’implantation des entreprises ou bien le marché immobilier des particuliers en contextualisant les biens avec un panel d’informations très large (indicateurs socio-économiques, transports publics, commerces, structures éducatives avec leurs effectifs et leurs résultats, etc …),

pour le géomarketing de façon générale dans la mesure où les données libérées sont très souvent spatialisées (géoréférencées).

C ’ E S T L A D É M A R C H E D E L I B É R AT I O N D E S D O N N É E S , AV E C S O N E F F E T M O B I L I S AT E U R E T L A D Y N A M I Q U E P O S I T I V E Q U ’ E L L E E N G E N D R E , Q U I C O N S T I T U E S A N S D O U T E L E P R E M I E R F A C T E U R D ’AT T R A C T I V I T É ; P LU S U N E C O L L E C T I V I T É P R O P O S E D E S E R V I C E S E T P LU S E L L E E S T AT T R A C T I V E …

A l’échelle locale en France :

•l’application Tranquilien (Ile de France) qui permet aux voyageurs de connaitre les places disponibles à bord des trains ; elle s’appuie sur l’Open Data de la SNCF et sur les informations remontées par les usagers eux-mêmes,

•HandiMap (Rennes) qui fonctionne sur le même modèle en proposant des itinéraires adaptés aux personnes à mobilité réduite,

•l’application Vélibobo (Paris) qui permet aux utilisateurs de Vélib' de signaler l’état des vélos à partir de leur numéro…

Open Data et crowdsourcing : effet de mode ou tendance de fond ?

(Source : 123OpenData.com)

De plus en plus de projets Open Data reposent sur le phénomène de crowdsourcing, mouvement de participation citoyenne de « récolte » et de fourniture de données. Le citoyen devient donc « fournisseur officiel de données » (permettant à la collectivité de réaliser des économies).

Exemples les plus connus d’initiatives de type crowdsourcing à l’échelle internationale : Wikipédia (2001),OpenStreetMap (2004), TripAdvisor (2000) …

A I N S I , LE CROWDSOURCING ST I M ULE L’ EN GAGEM ENT C I TOYEN , LA PA RT I C IPATION À LA RÉFLEX ION COLLEC TIVE MA I S AUSS I L’ I NTÉRÊT POUR SA V I LLE OU POUR SON PAYS .

L’Open Data de la Ville de La Rochelle a été inauguré le 23 mai 2012.

Cas d’usage n° 2 : opendata.larochelle.fr

Catalogue des jeux de données Catalogue des applications

Trois axes ont été retenus pour la libération des données publiques (délibération du 20 février 2012) :

• le principe général de libération des données publiques non nominatives qui permet une réutilisation libre pour tous les usages, commerciaux ou non,

• le principe de gratuité de mise à disposition,

• l’adoption d’un type de licence dite ODbL (Open Database Licence) régissant les droits et obligations des « réutilisateurs ».

L E S D I F F É R E N T E S O P É R AT I O N S D E C O M M U N I C AT I O N O N T É T É A C C O M PA G N É E S ( E N 2 0 1 2 E T 2 0 1 3 ) D E M E S U R E S I N C I TAT I V E S PA R N OTA M M E N T U N P R I X P U L P E S P É C I A L T I C – O P E N D ATA .

L E P R I X P U L P E E S T U N D I S P O S I T I F D É P LOY É PA R L A C D A D E L A R O C H E L L E A F I N D E F I N A N C E R D E S P R OJ E T S I N N O VA N T S , D A N S L E C A D R E D ’ U N PA R T E N A R I AT E N T R E L E S E N T R E P R I S E S E T L’ U N I V E RS I T É D E L A R O C H E L L E .

Constat

- 3e collectivité en France pour 310 jeux de données publiés- rare panel d’outils complets (téléchargement, services web, API de développement et portail SIG pour la consultation des données géographiques)- formats de données variés (KML, MIF/MID, SHP, JSON, CSV, XLS).

- 18 248 visites(pour 14 145 visiteurs uniques) - les téléchargements directs de données ne sont pas comptabilisés dans les visites ;-les utilisateurs habitués échappent donc aux statistiques- le taux de rebond moyen (53,68%)

- 92 922 visites pour le portail web SIG de la Ville de la Rochelle

Un attrait fort pour les données relatives à la citoyenneté, l’espace public, les référentiels géographiques et les déplacements

Un bilan mitigé pour ce qui concerne le développement d’applications(web, smartphones ou tablettes)

Les thèmes « citoyenneté », « espace public », « référentiels géographiques » et « déplacement » représentent à eux seuls près de

80% des téléchargements et près de 100% des requêtes effectuées par web services (hors web services géographiques).

Malgré le manque de visibilité, seuls 12 exemples de développement ont pu être dénombrés. Différents entretiens avec les développeurs potentiels permettent d’estimer que les cibles privilégiées en terme de développement notamment à destination des smartphones et des tablettes numériques

sont les déplacements en général (transports publics, réseau cyclable, offre de stationnement, …) et le tourisme (activités et manifestations).

Axes de développement

Maintien de la cadence de diffusion de nouveaux jeux de données : deux jeux par mois pendant l’année 2016

Mise en place de partenariats avec notamment la CdA de La Rochelle et l’Office du Tourisme pour la libération de données stratégiques (transports

et tourisme)

Adhésion de la Ville de La Rochelle à l’association Open Data France (participation aux efforts de standardisation de la structuration de

l’information notamment)

Refonte du portail SIG pour un accès plus simple (en incluant également une interface permettant de consulter l’information qui n’est pas

géoréférencée)

Changement du type de licence (remplacement de la licence OdBL par une licence dite libre type Etalab afin de permettre une réutilisation des

données par des tiers comme Navteq pour filaire de voirie)

Des habitants intelligents« Inte l l igents" car f lex ib les , c réat i fs , favorab les à un apprent i ssage tout au long de la v ie , cosmopol i tes , ouverts d 'espr i t et part ies prenantes de la v ie publ ique.

Les grands opérateurs , et notamment ceux des systèmes d ’ informat ion, réf léch issent en termes de tab leau de bord, de modél i sat ion de la v i l le , mais une v i l le dépasse tou jours les modèles prédéf in i s car l ’ inte l l igence d ’une v i l le , c ’est l ’ inte l l igence de ses hab i tants .

En 2025, 95 % des emplois seront liés d’une manière ou d’une autre aux TIC.

Parallèlement la France a la 1re administration électronique européenne en termes de service et d’utilisation du fait notamment de la simplicité et de l’ergonomie des démarches online proposées aux utilisateurs.

et facebook, le plus emblématique des réseaux sociaux, c’est déjà 1,6 Mds d’utilisateurs actifs dans le monde (dont 30 millions en France).

Le fossé de l’équipement et de l’accessibilité à une connexion internet se résorbe via le déploiementde hotspot wifi publics et d’Espace Public Numérique (EPN).

La fracture se déplace vers les usages : 20 % des plus de 15 ans sont analphabètes dans le monde, et l’illettrisme atteint 15 % de la population française.

O R L E N U M É R I Q U E D O N T I N T E R N E T C ’ E S T 9 0 % D ’ É C R I T.

L’illittératie numérique augmente parallèlement à une complexification des outils alors même qu’ils sont présentés comme de plus en plus personnalisés. Cela demande une grande adaptabilité des utilisateurs face à un environnement de plus en plus intermédié.D’où en réaction le succès des mouvements des makers avec les fablab, le Do It Yourself, les Rasperry Pi etc.

Les enjeux éducatifs de l’informatique et du numérique sont cruciaux, ils passent à la fois par une éducation au numérique et le numérique éducatif.Car l’éducation au numérique se fait tout au long de la vie, au fur et à mesure que les matériels et les usages évoluent.

ENFANCE

- Adapter l’espace de la classe pour développer les usages numériques en fonction du matériel et des activités de l’élève (projets DALIE/DENEA)

- Faire le lien entre les différents temps de l’enfant/adulte et favoriser les continuités pédagogiques en notamment exploitant les espaces communs, mutualisant les équipements

ADULTE

- EPN: espace public numérique pour sensibiliser et accompagner les usages, favoriser la réduction des inégalités

- Fablab : pour promouvoir la réappropriation matérielle du virtuel (issu du Do it Yourself)

Quel rôle pour les collectivités territoriales ?

Le numérique à l’école ? Pourquoi, comment ?

Cas d’usage n° 3 : Thymio

Une communauté internationale dynamique d’utilisateurs- Multi-acteurs institutionnels ou privés- Qui partagent ressources et expériences - Qui proposent des formations (rapport OCDE 2015 : équiper

sans former est contre-productif)- Qui s’entraident- Qui se rencontrent (ex. : colloque « robotique et éducation »)- Qui s’améliorent mutuellement en profitant des expériences

de chacun

Quelques ressources :

http://www.robotsenclasse.ch/robots-en-classe/thymio-en-classehttp://www.robotsenclasse.ch/ressources-pedagogiques-1/thymiohttp://www.edurobot.ch/?page_id=19https://www.inria.fr/actualite/actualites-inria/inirobot-kit-robotique-pedagogiquehttps://dm1r.inria.fr/c/kits-pedagogiques/inirobothttp://www.fondation-lamap.org/fr/page/25376/la-robotique-avec-thymio-iihttp://sites.crdp-aquitaine.fr/atelier-canope-gironde/utiliser-la-valise-thymio-ii/http://sites.crdp-aquitaine.fr/atelier-canope-gironde/utiliser-la-valise-thymio-ii/https://dm1r.inria.fr/t/questionnaires-pour-ameliorer-et-developper-inirobot/197https://dm1r.inria.fr/t/inirobot-les-documents-a-telecharger/141https://www.youtube.com/watch?v=y1hLvs2RDs4

• Posture d’accompagnement à l’acquisition de connaissances accessibles par de multiples canaux

• Autonomisation : apprendre à apprendre

• Logique bottom up (partir des usages de l’apprenant) et personnalisation des apprentissages

• Développer un esprit critique et éviter la surconsommation technologique

• Ludification ; le jeu comme déclencheur de l’appropriation des savoirs (serious game/robotique)

• Droit à l’essai-erreur, retrouver un certain plaisir d’apprendre

L’irruption des TIC éducatives (écoles, formation tout au long de la vie, mooc) entraîne un changement de paradigme :

Cyberlocal, dispositif de la CDA, vise à favoriser l’appropriation et les usages des TIC, pour tous. Il permet de participer à l’inclusion numérique de ses citoyens et de réduire ainsi les inégalités et exclusions sociales en matière de numérique.Depuis janvier 2010, la CDA déploie sur son territoire des Points d’Accès Publics (PAP) de proximité à Internet en libre-service et entièrement gratuits. Aujourd’hui 35 PAP avec un parc de 75 postes à disposition sont répartis sur le territoire et le déploiement se poursuit dans les nouvelles communes de la CDA.

Cas d’usage n° 4 :

Quelques chiffres :

• + de 16 500 inscrits

• + de 180 000 passages

Les services du PAP :

• Accès libre et sécurisé à Internet

• Espace de stockage personnel

• Suite bureautique et traitement d’images

• Webcam

• Service d’Auto-formation disponible également de chez soi avec : Vodeclic

• Accès Wi-Fi dans les médiathèque Michel Crépeau et Villeneuve-les-Salines

Une mobilité intelligenteEl le suppose la disponibi l i té d' infrastructures technologiques et l 'accessibi l i té à des modes de transport – rai l , automobile, cycle et marche à pied – en un seul système qui est à la fois eff icace, faci lement accessible, abordable, sûr et écologique.

La livraison de marchandises en ville

Cas d’usage n°5 : livraison électrique des marchandises en ville

L IVRAISON DU DERNIER KILOMÈTRE

Le développement de cette innovation brevetée a été réaliséen réponse à la problématique croissante de logistique et de livraison, à savoir celle du dernier kilomètre en milieu urbain et hyper urbain sans contraintes administrativeset environnementales.

Le concept apporte une solution immédiate et pratique quiconsiste à regrouper trois éléments techniques et un élémentpurement humain et administratif.

Du côté technique, il regroupe un porteur ou une remorque carrossé à l'arrière avec le système "BIL LIFT" et intègre un camion électrique modulaire "BIL TRUCKS" sur lequel translatent des palettes une fois les deux plateaux de chargement alignés en hauteur par la BIL LIFT.

Du côté humain et administratif, le problème technique étant résolu par nos soins, il appartient aux collectivités, aux communautés urbaines, aux départements, aux régions et aux états du monde entier de créer ce que nous avons nommé les "BIL STATION" au pourtour des villes.Cet emplacement réservé et identifié tels les libres services de voitures électriques ou deux roues permettra d'organiser cesarrêts de stationnements occasionnels ou planifiés de jour comme de nuit pour laisser le BIL TRUCKS accéder aux centres urbains.Il pourra approvisionner les commerces à toute heure de jour comme de nuit, désengorger les rues de camions thermiques polluants et encombrants et augmenter ainsi les rotations et la rentabilité des acteurs majeurs de la logistique.

Électro-mobilité maîtrisée https://www.youtube.com/watch?v=FdM7BObdUf8

La mobilité collective et partagée

Cas d’usage n° 6 : l’électro-mobilité sur l’agglomération de La Rochelle

• 28 communes• 327 km²• 164 332 habitants• 12 000 étudiants

Yélo : le réseau de transport public

BUS24 lignes

1 BHNS

TPMRService à la

demande

COVOITURAGE7 parkings

1 site internet

AUTOPARTAGE ELECTRIQUE44 véhicules

13 stationsNOUVEAUTE 2015: Service à la

demande, de nuit, avec les Yelomobile sur les 28 communes

VELOS LIBRE SERVICE300 vélos50 stations

BATEAUX ELECTRO SOLAIRES4 bateaux2 lignes

TRAIN1 liaison périurbaine9 gares/haltes

P+R3 P+R1 bus électrique

Photos Frédéric LE LAN / Communauté d’Agglomération de La Rochelle

Une carte unique

BUSDepuis 2010

BATEAUX ELECTRO SOLAIRESDepuis 1998

Depuis 2010

Yélo : une longue tradition d’innovation

Livraison de marchandisesDepuis les années 1990

P+RDepuis 2003

Secteur piétonnier

Depuis les années 1970

Photos Frédéric LE LAN / Communauté d’Agglomération de La Rochelle

VELOS LIBRE SERVICEDepuis 1976

AUTOPARTAGE ELECTRIQUEDepuis 1999

52 stations libre service 300 vélos

200 vélos jaunes en locationà la journée

4 vélos parcs sécurisés(Intermodalité train + vélo)

Les services vélos depuis 1976

La Rochelle, une longue tradition d’innovations en matière de mobilité

Le Bus

A court terme

Renouvellement de la flotte de bus par des bus hybrides (achat de 3 véhicules en 2016) sur les lignes structurantes

du réseau.

A moyen terme (2020)

Acquisition de bus GNV pour les autres lignes dans le

cadre de l’implantation d’une usine de bio méthanisation et d’un nouveau dépôt de

bus équipé.

Acquisition de bus électriques conformes aux besoins d’exploitation, dès que l’offre sera disponible

sur le marché.

• 27 lignes de bus Yélo sur le territoire• 25 lignes de bus Yélo à vocation scolaire

Le parc de véhicules aujourd’hui : 127 bus standards, articulés et à haut niveau de service (BHNS) (normes

euro 4 à euro 6 selon l’âge du véhicule)

1 minibus électriques (Parc-relais Jean Moulin)

11 véhicules adaptés aux personnes à mobilité réduite (PMR)

LA BILLET TIQUE

• Interopérabilité : 1 carte à puce unique

• Intégration tarifaire bus et cars interurbains dans l’agglomération, et tarifscombinés TER + bus.

• Pass transports + entrées sites touristiques, de sites de loisirs ou d’évènements(Francofolies).

• A court terme (2017) : utilisation du TER sur le périmètre de l’agglomération auprix du bus (1,30 € le ticket de bus

LES SERVICES

• Information en Temps Réel par SMS et QR Code (horaires de passage desprochains bus disponibles à chaque arrêt et information en cas de perturbation)

• Panneaux d’informations gare routière et des abris bus

• Ecrans TFC dans les bus• Rechargement des abonnements transport public parinternet

Le Bus

Les parcs relaisR

P+R Jean Moulin

Ouvert de 6 heures à 21 heures

du lundi au samedi

Période estivale 24h/24

600 places

Navette Electrique / centre-ville

Du lundi au samedi de 7h30 à 20h00

5 0 0 U S A G E S PA R J O U R ( M OY E N N E A N N U E L L E )

P+R ILLICO Les Greffières et Vieljeux

Ouvert 24h/24h, 7j/7

300 places

Ligne ILLICO toutes les 10 min

A T E R M E :

R É A L I S AT I O N D E 3 PA R C S R E L A I S S U P P L É M E N TA I R E S : 2 À L’ E S T E T 1 AU S U D D E L’A G G LO M É R AT I O N

LE PASSEUR

1988 : nouvel itinéraire reliant les deux parties du port1998 : premier bateau électro-solaire en France2004 : acquisition d’un second passeur

• capacité 30 passagers• service à la demande, fonctionne toute l’année• traversée du chenal en quelques minutes• les vélos peuvent être transportés à bord• accessible aux Personnes à Mobilité Réduite• système de recharge par induction• + recharge électrique sur le réseau la nuit

Le passeur

2 3 2 5 4 5 V OYA G E U R S E N 2 0 1 5

LE BUS DE MER

2009 : 2 bus de mer mis en service • capacité 75 passagers • totale accessibilité• panneaux photovoltaïques (26 m²) fournissant

20 % d’énergie• recharge au réseau durant la nuit

(Batteries Ni-Cd)• vitesse 6 nœuds (13 km/h)• premier bateau électrique avec suffisamment

de puissance et de portée pour naviguer en haute mer

Le bus de mer

1 2 3 0 0 0 V OYA G E U R S E N 2 0 1 5

L’électromobilité

7 5 0 I N S C R I T S , 2 5 0 C L I E N T S A C T I FS E N 2 0 1 52 3 1 0 0 U T I L I S AT I O N S , 1 8 4 0 0 0 K M S U R L’A N N É E

YELOMOBILE la voiture… autrement !

1980 : test de véhicules électriques1999 : création du 1er service d’autopartage envéhicules électrique « Liselec »2006 : intégré dans un contrat de DSP« Nouveaux services à la mobilité par véhiculesélectriques » délégué à Proxiway2010 : Liselec devient « Yelomobile »

44 véhicules 13 stations rochelaises Voitures en libre service sans obligation de

revenir à la station d’origine Tarification dégressive : plus vous utilisez le

service et moins vous payez à l’heure Utilisation moyenne : 8 km, 40 min

YELO LA NUITUn service de qualité, en constanteprogression, qui répond à un réel besoin

prend le relais du bus le soir et la nuit entre 21h et 6h dumatin les jeudis, vendredis, samedis soirs et veilles jours fériés

En Yélomobile, avec un conducteur mis à disposition 130 points taxi Yélo de montée / descente (arrêts de bus

identifiés d’un logo « T ») déplacements à partir ou vers un des 3 points du centre-ville accès sur abonnement tarification zonale unique (8 €, 10 €, 12 €)

TAD – Yélo la nuit

E N T R E J U I L L E T E T D É C E M B R E 2 0 1 5 : 7 0 7 V OYA G E S R É A L I S É S 1 3 6 4 P E R S O N N E S T R A N S P O R T É E S 9 C O U RS E S PA R N U I T E N M OY E N N E 2 P E R S O N N E S PA R C O U R S E E N M OY E N N E

E N 2 0 1 5

A C T I V I T É D I S T R I B U T I O N : 2 3 0 0 0 C O L I S L I V R É S ,

A C T I V I T É L I V R A I S O N C H E Z L E S PA R T I C U L I E R S 3 0 0 0 L I V R A I S O N S

K I LO M È T R E S PA R C O U R U S : 4 4 5 0 0 K M

ELCIDIS (Electric City Distribution system)

1999 : projet européen2002: système pérennisé2006 : intégré dans un contrat de DSP « Nouveaux services àla mobilité par véhicules électriques » délégué à Proxiway2018 : fin du contrat de DSP

Une plateforme centrale stratégique située près du centre-ville qui permet la livraison du dernier kilomètres

Arrêté municipal (restriction d’accès au centre-ville

6h00- 7h30)

Groupage / dégroupage - livraison aux particuliers -Locations de surface de stockage

2 Modèles électriques (3,5t), 3 utilitaires

dont 1 frigorifique

L’électromobilité

A C O U R T T E R M E :R É F L E X I O N S U R L A S T R AT É G I E G LO B A L E D E L AM A R C H A N D I S E E N V I L L E / D U D E R N I E R K I LO M È T R ES U R L E T E R R I TO I R E

Projet de déploiement de bornes financées dans lecadre de l’AMI de l’ADEME.

Remise à niveau et valorisation des points decharge existant (25).

Ouverture de points de charge Yélomobile à larecharge aux particuliers.

INFRASTRUCTURES DE CHARGES L’électromobilité

Experimentation CityMobil2

1 5 0 0 0 PA S S A G E R S , 0 A C C I D E N T S

U N E É TA P E I M P O R TA N T E D A N S L A L É G A L I S AT I O N D E S V É H I C U L E S AU TO N O M E D E T R A N S P O R T C O L L E C T I F

Dans le cadre d’un projet européenAvec un partenariat local

1re mondiale sur 4 mois

Un système de 6 véhicules de transport collectif électrique

Sans conducteurEn milieu urbainSans infrastructure

Avec un opérateur à bord pour la sécurité et les renseignements

Le stationnement intelligent

Zoom

Voirie:•3 007 places•150 horodateurs•2 zones: orange et verte

5 parkings (2 245 places):•3 en ouvrage: 1 415 places•2 en enclos: 830 places

Les innovations en 2014 et 2015

2014 : mise en place du e-PV

2012 2013 2014 2015

Nombreverbalisations

35 256 40 488 48 504 56 835

Rappel : la ville de La Rochelle est passée au e-PVle 04 juillet 2014

2013 2014 2015

Retour produit des amendes

800 000 € 1 200 000 € 1 500 000 €

2015 : mise en place de PayByPhone

Rappel : la ville de La Rochelle est passée au PayByPhone le 26 octobre 2015Ticket moyen à 1.62€ au lieu des 1.30€ prévisionnelLe taux de paiement spontané a augmenté, et donc les verbalisations ont baissé (-8.5%)

2016 PayByPhone

Janvier 9 626 €

Février 10 931€

Mars 13 716 €

2015 PayByPhone

Octobre 218 €

Novembre 3 697 €

Décembre 7 032 €

2016 : mise en place du LAPI

Rappel : la ville de La Rochelle est passée auLecteur Automatique des Plaques d’Immatriculation (LAPI) sur les Personnal Digital Assistant (PDA) des ASVP en mars 2016

•Rapidité•Confort•Optimisation des verbalisations : moins d’erreurs potentielles

Les innovations… suite…

Les résultats d’une politique innovanteEvolution globale 2012-2015

2012 2013 2014 2015

VOIRIE 2 018 437 € 2 151 575 € 2 390 004 € 2 527 724 €

PARKING (HT) 2 063 057 € 2 112 335 € 2 312 985 € 2 724 444 €

TOTAL 4 081 494€ 4 263 910€ 4 702 989€ 5 252 168 €

2016 : les grands principes

Anticiper l’application de la loi MAPTAM en adaptant la durée maximale de stationnement autorisé et en anticipant l’instauration du forfait de post paiement,

Adapter les tarifs pratiqués sur voirie en fonction de l’évolution des tarifs revus dans les parkings publics,

Proposer des tarifs sur voirie permettant :

• D’offrir la possibilité du stationnement des visiteurs de très courte durée sur la voirie,

• D’inciter les visiteurs de moyenne à longue durée, en particulier les touristes, à l’usage des parkings en ouvrage et enclos, et ainsi diminuer le trafic généré dans l’hypercentre par les usagers recherchant une place,

• De pousser les pendulaires et les touristes à utiliser les P+R,

• De permettre aux résidents de stationner près de leur domicile en voirie,

• De proposer des formules d’abonnements qui soient cohérentes et lisibles.

… en adéquation avec la politique stratégique votée

2016 et 2017 : les projets

Septembre 2016 : mise en place d’un logiciel abonnement pour•Dématérialiser les abonnements•Communication voirie et parkings

Octobre 2016 : refonte grille tarifaire

Fin 2016 : upgrater les horodateurs pour•Dématérialiser les tickets•Optimiser les places de stationnement (jalonnement dynamique voirie, voiture connectée)•Communication Ville•Stationnement covoiturage

2017 : extension zone horodatée

Une administration intelligenteface au contexte socio -économique actuel les administrat ions doivent nécessairement revoir leur organisat ion et gagner en eff icacité tout en préservant la qual ité de leurs serv ices publ ics .

Elus

Mairies de proximité,

accueil

Agents sur le terrain

Mail

Demande en ligne

Appel

Courrier papier Référentiel des demandes

et signalements :

• Enlèvement de tag• Lampadaire défaillant• Paiement cantine• Réservation salle • Inscription activité

sportive • Etc.

Formulaires communs de qualification

Logiciel métier 1

Logiciel métier 2

Logiciel métier … Envoi

de la demande

Etat du traitement de la demande

Traitement de la demande

Consultation de la demandeÉmission de la demande

Base unique : Usagers

Schéma cible d’un portail citoyen-usager

Une administration intelligente renvoie à une gouvernance transparente qui associe les citoyens à la prise de décision et assure un certain nombre de services publics et sociaux.

Au-delà d’un portail guichet online, a vocation à agréger l’ensemble des services dont aurait besoin son utilisateur au-delà des services municipaux ou intercommunaux

Cas d’usage n° 7 : le portail citoyen/usagers

Les enjeux pour les citoyens-usagers

• Dialogue avec la mairie plus simple, par une porte d’entrée unique pour toutes les démarches et plusieurs canaux pour tous les types de demande

• Possibilité de suivre l’état de traitement de ses demandes et d’échanger avec l’administration

• Meilleure disponibilité et réactivité du service

• Ne donner qu’une fois les documents justificatifs

Les enjeux

des élus

• Disposer d’une vue globale des sollicitations dans le domaine de compétence ou sur un quartier

• Suivre l’avancement d’une demande sur laquelle un élu a été sollicité directement

• Disposer d’un moyen d’information direct

Les enjeux

pour les agents

• Mieux prioriser le traitement des demandes et optimiser les moyens mis en œuvre

• Intégrer automatiquement les demandes dans leur système de gestion

• Mieux communiquer auprès du public

• Disposer d’une meilleure vision sur la qualité de service rendu au public

• Assurer une traçabilité des demandes et du suivi dans le backoffice

Usagers

Gestionnaires

Accueil spécifiqueFormulaire de

demandeSuivi de demande

Tableau de bord des demandes

Etat d’une demande

E X E M P L E S D E D É M AT É R I A L I S AT I O N D E L A R E L AT I O N C I TOY E N - U S A G E R

Emploi•Réponse à une

offre d'emploi•Candidature

spontanée•Demande de stage•Demande d'emploi

saisonnier

Seniors• Inscription "Plan

canicule«....

Etat civil•Copie d'acte de décès•Copie d'acte de mariage•Copie d'acte de naissance•Demande de livret de famille•Autorisation de sortie du

territoire d'un mineur• Inscription sur les listes

électorales...

Enfance•Demande d'admission en

crèche•Pré-inscription au centre de

Loisirs•Pré-inscription à l'école

...

Vie pratique•Demande d'occupation du

domaine public•Demande de rendez-vous avec

un élu•Demande d'autorisation

temporaire de débit de boisson (buvette)• Inscription "Opération

tranquillité vacances"•Contactez la mairie• Inscription journée nouvel

habitant•Urgence et dépannage•Stationnement résidentiel•Demande d'autorisation de

stationnement pour déménagement•Réservation de salle...

Cadre de vie•Demande d'enlèvement de

tags / d'affiches sauvages•Demande d'informations

collecte et propreté•Désordre sur la voie

publique (Demande d'intervention propreté)•Demande ou

remplacement de bac de collecte

....

Urbanisme•Renseignements d'urbanisme•Demande de rendez-vous Hygiène

et habitat•Formalités administratives• ...

Consultations•Vos impressions sur la fête de la

musique•Votre avis sur le site

Un environnement intelligenti l repose, entre autres, sur la gest ion durable des ressources et la protect ion environnementale.

Prix Spécial COP21 2015

Label Européen 2014

Prix 2013 et 2014

Cas d’usage n° 8 :

2 objectifs :

• 2020 : + 20% d’efficacité énergétique, 23% d’énergie renouvelables (Enr) dans les consommations-20% de gaz à effet de serre (GES)

• La signature avec la Communauté d’Agglomération de la convention des maires en 2013 ( livraison du PAED en 2015)

6 axes d’actions – 28 fiches d’actions

• Cadre de la politique énergie/climat de la ville

• La gestion économe du patrimoine communal

• Limiter la vitesse et favoriser les modes alternatifs

• Encourager la rénovation thermique de l’habitat

• L’administration exemplaire

• Partenaires et communication

Axe 1 - Cadre de la politique énergie climat de la Ville

Etat des lieux, consommation des usages municipaux

• 25 ha de surface exploitée et 13 000 points lumineux

• Facture d’énergie Ville = 3 M€

Part ENR municipaux

• 9 % en 2013

• 14,1% en 2015 sur la consommation totale + 5 % en 3 ans

• Objectif -23% en 2020

35% Biomasse, GAZ, UVE 43% Electricité bâtiments22 % Eclairage public0 % FIOUL

Les ENR présentes sur le territoire rochelais : -Bois et plaquettes et UVE, -Réseaux de chaleur (couvrant 25 % population),-Photovoltaïque,-Eau chaude solaire (2km²),-Energie marine (en cours d’étude)

CDA - TIPEE / Atlantecplateforme technologique dédiée à la réhabilitation des bâtiments

Axe 2 - Gestion économe du patrimoine communal

Plan d’actions – Bâti

Schéma directeur immobilier 40 ha de surface plancher (Rationaliser et

optimiser le patrimoine).

Programme pluri annuel d’isolation thermique (combles).

Etude de mise de place de compteurs communicants.

Politique d’achat d’énergie : renégociation des contrats, achat d’énergie Verte certifiée d’origine

renouvelable.

Plan d’actions – Eclairage public

SDAL construit avec la population (schéma directeur

d’aménagement lumière)

LED, variation aux points lumineux,

En 20 ans, baisse de 15 % des consommations et augmentation de 10 % points lumineux

0 % MERCURE

Axe 3 - limiter la vitesse et favoriser les modes alternatifs

• Juillet 2015 : vieux port piéton

• 3 nouvelles pistes cyclables créées

• Publication du nouveau Plan VéloVélo

• paiement dématérialisé (Paybyphone)

• Passage de la tarification au ¼ heure

• Modification des abonnements longue durée pour favoriser le remisage en parking en ouvrage et libérer les places en surface

Stationnement

Smart City Mobil

Axe 4 - limiter la vitesse et favoriser les modes alternatifs

Le parc de véhicules communaux – VL et UL

Loi sur la qualité de l’air

Diminution et mutualisation du parc

Rajeunissement du parc d’électrique

Réduction du parc de VL

Elimination du gasoil

Nouveau pool de vélos électriques

Le plan de déplacement des agents

Indemnité du km vélo

Abonnement domicile / travail

Essence Gazoil; 79;

33%

Electrique; 77; 33%

GPL; 52; 22%

Vélos; 28; 12%

Axe 5 – Administration exemplaire

Biodiversité

• Plan d’action communal / biodiversité

• Intégration de la Trame verte et bleue / PLUi

• Création de trame noire

• Installation de nichoirs sur le bâti

• Gestion différenciée et zéro phyto

• Gestion des prairies en fauche tardive

• Opération de baguage ornithologiques

• Plan de plantation – 45 000 arbres

• Inventaires géoréférencés(arbres et espaces naturels)

Gestion des déchets

• Tri sélectif dans les bureaux

• Tri des déchets verts dans les cimetières

• Tri des déchets sur les marchés

Actions en cours

• Plan Zéro Déchets Zéro Gaspillage 2016-2019

• Les déchets des services municipaux

• Alternative aux sacs plastiques

• Projets Ecolo-crêche

• Valorisation des biodéchetsdans les cantines

Axe 6 – Partenaires et communication

Actions de sensibilisation – COP 21

•Train du climat

•Semaine de la mobilité

•Portes ouvertes relais nature

•Un arbre pour le climat

•Semaine européenne du patrimoine

• Journée des zones humides

•Exposition Climat au Muséum Histoire Naturelle

Rapport du développement durable

Un mode de vie intelligent I l dépend de la qual i té des condit ions sanita ires et du logement, de l 'ex istence d ' insta l lat ions cu l turel les et d 'établ issements d 'enseignement et de ce l le d 'une cohésion soc ia le .

Visite du site d’Atlantech

Le bâtiment intègre des innovations en matière de

- Menuiserie dont vitrerie

- Cloison en plaques de plâtre

- Isolation acoustique et thermique

-Bardage, végétalisation et étanchéité

- Eclairage et contrôle de l’apport lumineux

- Circulation de l’air et efficacité énergétique

Vitrage électrochrome SageGlass– fin novembre 2015Vitrage dynamique qui se teinte avec électroniquement, pour contrôler les apports caloriques et la transmission lumineuse. Préconisé en usage de verrière de toiture.

Vitrage Cool Lite Xtrem – posé en 08/2015Vitrage à forte isolation thermique, avec une bonne transmission lumineuse malgré une grande protection contre les apports solaires.

Cloison Duo Tech 25 – prévue fin novembre 2015Plaque de 25 mm constituée de deux parement spécifiques de 13mm et d’un film acoustique intercalaire.

Cloison Duo Tech 25 Activair – prévue fin novembre 2015Captation d’une partie des COV.

Toiture industrielle SG Isover – poséeEn support d’étanchéïté. Isolation thermiques renforcée (2 composants de 130 mm et rupteurs de pont thermique). Permet aussi de traiter l’étanchéïté à l’air et de maîtriser les transferts hygrothermiques.

Bardage double peau SG Isover Cladisol– Situation : partout sauf extension nord en paille, façade nord en mur rideau, et partie en brique – fin à fin du clos couvert soit fin d’année 2015.Assemblage judicieux de différents composants pour réduire les ponts thermiques (rupteurs de pont thermique). Permet aussi detraiter l’étanchéïté à l’air et de maîtriser les transferts hygrothermiques.

Toile à peindre Novelio Cleanair –répartition cloison é été remise en cause par programme CESI –Captation d’une partie des COV : les aldéhydes.

Dalles de plafond suspendu TONGA EUROCOUSTIC – partout sauf partie Tipee –Dalles acoustiques.

Effigreen acier Bio – Isolation en toiture sur halle Tipee – poséPanneau rigide d’isolation de toiture terrasse de typer PUR ou PIR (mousse alvéolaire) fabriquée à partir de ressources renouvelables.

Membrane d’étanchéïté Mammouth Néo – Sur toute la surface de la Halle Tipee – Fin octobre 2015Membrane d’étanchéite PU thermoplastique. Durabilité accrue au vieillissement, au déchirement, à l’allongement et aux UV.

Lanterneau Actif Soprema SunLite Control – Halle Ouest – fin octobre 2015Lames tournantes pilotées par un moteur électrique automatisé et autonome. Contrôle des apports calorifiques et de intensité lumineuse.

Puit de lumière Hexatube – 08/01/2016 (halle est)Utilisation de l‘aluminium traité pour obtenir une valeur de réflexion supérieure à 98%

Etanchéïté SOPRASTAR - (associé à Surface réfléchissante Cool Roof) – sur les bureaux pépinières – Fin octobre 2015Complexe d’étanchéïté bitumeuse bi-couche dont la couche de finition est la membrane SOPRASTAR Cool Roof.

Bardage végétalisé – sur façade test – donc 2016

Fenêtres Pariéto-dynamiques ENR – fin octobre 2015 (pour finir de poser)Fenêtre triple vitrage pariétodynamique. Système passif de récupération de chaleur. Couplé à ventilation simple flux.

Efficacité énergétique par l’éclairage MétroLightAdaptation de la puissance en temps réel en fonction des apports en lumière naturelle.Pilotage centralisé de l’éclairage par sonde analogique.