4. Réseaux, territoires, pôles de compétitivité

4.1 Nouvelles formes d’organisation 4.2 Synergies de compétitivité  

Nouvelles formes d’organisations

• Contexte du sujet et de la problématique• L’entreprise n’est plus aujourd’hui, et en particulier la grande,

identifiable par des frontières visibles (physiques, financières, commerciales et juridiques).

• Le développement actuel des entreprises en réseaux largement soutenu par les Technologies de l’Information et de la Communication (T.I.C.) est un des visages de ce que l’on nomme aujourd’hui l’entreprise étendue.

• Ces modes de fonctionnement nouveaux constituent incontestablement de nouveaux facteurs de contingence, s’agissant des discours qui peuvent être tenus sur l’entreprise et son management mais aussi génèrent de nouveaux comportements pour l’ensemble des parties prenantes

• Les principaux thèmes de recherche de l’Economie industrielle sur la question

• Le statut de la firme, ses objectifs et son organisation• (théorie managériale – théorie de la décision et de la rationalité

limitée – théorie comportementale de la firme – théorie de l’agence)• Le positionnement stratégique (structure organisationnelle et choix de

domaines d’activités stratégiques – besoins x technologies x marchés)• Les choix organisationnels de localisation (coûts de transaction-

forces et pouvoirs )• La dynamique concurrentielle (M. Porter)• Le rôle de l’Etat par le développement des externalités positives• La coopération et les réseaux d’entreprise

• Propositions de problématiques• Plusieurs problématiques pouvaient servir de fil directeur aux

développements concernant ce thème.

• Préalable contextuel: • « Les nouvelles frontières de l’entreprise »• Problématique 1 : • « Entreprise étendue et création de valeur »• Problématique 2 : • «Entreprise globale et proximité».• Problématique 3 : • « Attractivité des territoires et pôles de compétitivité »

• 1/ Les nouvelles frontières de l’entreprise

• une frontière d’entreprise délimite ce qui est « dedans » et ce qui est « dehors »

• les frontières peuvent bouger du fait de l’internalisation ou de l’externalisation des tâches,

• des évolutions plus récentes ont contribué à redessiner les frontières ; elles seront liées sans doute à deux éléments majeurs contemporains :

• la fragmentation des produits et des fonctions en vue de minimiser les coûts de production et l’impact des technologies qui conduisent l’entreprise à délocaliser et à disperser les productions, fonctions et activités

• l’entreprise multi-produits• l’entreprise multifonctionnelle• l’entreprise multi spatiale

• Entreprise étendue et création de valeur• entreprise• entreprise étendue• création de valeur

• Les atouts de l’entreprise étendue dans le processus de création de valeur.

• Un mécanisme de coordination original et flexible.• Une coordination basée sur la collaboration.• Le rôle important des T.I.C. dans ce processus• Pour une valeur créée durablement.• La collaboration prime sur la concurrence et l’entreprise intègre des

partenaires qui n’ont pas l’habitude d’intervenir de façon importante dans le processus de décision.

• L’optique de la création de valeur est résolument une optique de long terme.

• Pour une création de valeur partenariale.

Les conditions de la réussite de l’entreprise étendue.• La maîtrise des coûts liés à ce mode de coordination.• les coûts de transaction et les coûts d’intégration.• les coûts de contrôle.• La nécessité de piloter autrement la création de valeur.• les instruments de pilotage: mise en avant des difficultés du système

actuel de pilotage.• mise en œuvre de la collaboration

• Entreprise globale et proximité• causes et facteurs de globalisation• caractéristiques de l’entreprise « globale »

• l’entreprise globale se caractérise par:• organisation à l’échelle internationale de sa chaîne de valeur • concentration de l’entreprise sur des métiers stratégiques • réseau de sous-traitance pour les autres activités • Alliances et économies d’échelle .• réseau mondial complexe• hyper compétition pour des avantages temporaires• l’ancrage local «glocalisation »

• La proximité «voisinage immédiat»• dimension locale du management• GRC – GRF – GRS• Proposition de problématique• paradoxe apparent entre entreprise globale et proximité. • plusieurs options peuvent être suggérées :• - une stratégie globale signifie-t-elle la disparition de la proximité du

management ?• - impératifs de la stratégie de globalisation et dimension locale du

management ?• - le management de la proximité dans l’entreprise globale, un facteur

de performance ?

• références théoriques :• - la globalisation des entreprises (Doz, Porter, …) ;• - théorie de la contingence (Lawrence & Lorsch) ;• - l’entreprise vue comme un portefeuille de ressources et de

compétences (Hamel et Prahalad, Grant, Wernerfelt)• - la théorie des coûts de transaction ;• - les théories de la décision (Simon, Cyert & March) • - sociologie institutionnelle (DiMaggio & Powell) • - les théories de la gouvernance d’entreprise ;• - les travaux portant sur la relativité culturelle des pratiques de

management.

• Attractivité des territoires et économie mondialisée• le concept des avantages comparatifs et de la spécialisation des

secteurs ne tient plus aujourd’hui.• le développement mondial est moins à l’ordre du jour.• des territoires se trouvent marginalisés d’autres (régions, métropoles

ou quartiers) voient leur attractivité se renforcer.• On parle aujourd’hui de glocalisation • → acteurs globaux qui se focalisent sur des zones au regard de leurs

caractéristiques endogènes ou exogènes.• On peut aussi évoquer le concept «  d’économie archipel » où les ilots

de prospérité côtoient les déserts.

Dans une économie mondiale et hyper compétitive, il importe d’analyser: → la tendance à l’agglomération des activités et du rôle des IDE (investissements directs à l’étranger) → les sources de l’attractivité territoriale → les politiques stratégiques qui peuvent être menées pour renforcer cette attractivité

L’espace n’est plus neutre dans l’économie mondiale• l’ère de la division spatiale du travail s’éloigne• on assiste à une scission des activités de recherche et développement

et des autres activités de l’entreprise qui entraîne une nouvelle donne des espaces créateurs de valeurs

• les états et institutions sont souvent cantonnés au rôle d’accompagnateur plus que d’acteur

• le pouvoir des acteurs privés a tendance à dépasser celui des états• ce faisant l’unité des nations se désagrège au profit de certains pôles

urbains et des individus les plus entreprenants (insiders / outsiders) • en outre les interconnexions entre les grandes firmes sont

démultipliées par les TIC et réduisent l’espace temps• aujourd’hui se sont les réseaux d’entreprises multinationales qui

orchestrent la majeure partie des dynamiques territoriales• Ce faisant ces réseaux vont privilégier les proximités inter

organisationnelles, intra territoires et extra groupe par rapport aux proximités intra organisationnelles, intra groupe et extra territoires

• Les sources de l’attractivité• taille et dynamisme à moyen terme du marché – potentiel

démographique• qualité de la productivité de la main d’œuvre• densité et efficacité des infrastructures (communication et transport)• dépenses R & D par rapport au PIB• flexibilité du droit du travail• niveaux des charges fiscales et sociales• qualité de vie• état du marché immobilier• subventionnement et implication des institutions• climat culturel favorable à l’entrepreneuriat• gestion durable des ressources• notoriété et image de la zone• portefeuille équilibré des secteurs

• Les politiques stratégiques• normaliser l’image fiscale• transformer des ressources en actifs: créer ou renforcer des pôles• aller vers de nouvelles politiques commerciales et industrielles

• S’agissant des territoires on pourra distinguer des pôles de développement endogènes (districts et clusters) et exogènes (technopoles et pôles de compétence)

• Districts industriels• Zones de développement endogènes, les districts industriels ont une

forte identité collective (réseaux de PME avec une tradition historique et des relations fortes). Il s’agit de réponses locales et flexibles à la crise du fordisme.

• Les clusters (grappes)• Ils constituent eux aussi des districts industriels au sens large

(branches ou filières) et sont souvent utilisés pour désigner des systèmes locaux dans le domaine de la haute technologie.

• Ils sont caractérisés par:• - un réseau d’entreprises centrées sur un pôle de compétence• - la proximité entreprises / universités / recherche• - l’existence d’organismes de soutien à la R&D• - la faculté d’exploiter les innovations• - un bassin d’emplois

• Les technopoles• Politique volontariste d’aménagement du territoire relayée par des

initiatives locales de dynamisation par l’innovation dont l’objectif est de créer des synergies.

• (centres d’innovation- parcs scientifiques – parc d’affaires et commerciaux – zones industrielles « supérieures » °

• Les pôles de compétitivité• Ils se substituent aujourd’hui aux technopoles avec pour buts:• - valoriser la créativité française• - développer la croissance et la compétitivité de l’économie• - accroître l’attractivité de la France• - favoriser l’emploi et lutter contre les délocalisations