Presentation 21 Nanchon

25
5/16/2018 Presentation21Nanchon-slidepdf.com http://slidepdf.com/reader/full/presentation-21-nanchon 1/25 LES « VINGT-ET-UNE NATIONS » GINEN Document: Rachel Beauvoir-Dominique Recherche: Groupe d’Etudes et de Recherches Traditionnelles Mars 2003

Transcript of Presentation 21 Nanchon

5/16/2018 Presentation 21 Nanchon - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/presentation-21-nanchon 1/25

LES « VINGT-ET-UNE NATIONS » GINEN

Document: Rachel Beauvoir-DominiqueRecherche: Groupe d’Etudes et de Recherches Traditionnelles

Mars 2003

5/16/2018 Presentation 21 Nanchon - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/presentation-21-nanchon 2/25

CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES· « Nanchon » / « Eskòt »

La « nanchon » Vodoun se définit comme un ensemble rituel dont les attributs sont nettement caractérisés, ainsi que les divinités. Lesrythmes du tambour sont uniques, ainsi que les chants et danses. La « nanchon » peut être simple ou complexe ; c’est-à-dire qu’elle peut

regrouper un ou plusieurs « rites », lesquels sont des regroupements de lwa en fonction d’une organisation rituelle voulue et acceptée.Le terme « nanchon », pour les lwa Petwo ou Bizango, est généralement remplacé par celui d’ « escorte ». Cette entendement est logiquequand on comprend la progression du culte ancestral du Rada-Ginen vers la maji émancipatrice des Petwo-Makaya-Bizango. Du tempsdes ancêtres, l’ethnie d’origine primait, tandis qu’à l’heure de la guerre, l’escouade, la colonne, l’escorte écartaient l’aspect généalogique...

· « 21 » Nanchons?Ce chiffre peut être questionné dans la mesure ou les Vodouisants ne sont pas unanimes quant au contenu de cette référence. Néanmoins,on constatera en même temps, l’unanimité autour du référent lui-même.En réalité, donc, la désignation de “vingt-et-une nations” du Vodoun est permanente et consensuelle, alors même que l’atomisation et lemanque d’uniformisation rituelle de cette religion expliquent les nombreuses variations de son contenu.Il est nécessaire, dès lors, de prêter importance au chiffre “21” en dépit de ses interprétations diverses. Les études avancées de ClaudiaZaslavsky, en particulier, dans le domaine de l’ethnomathématique révèlent nettement la grande pertinence des systèmes de numérotation

à travers le continent africain, de la géométrie en art et architecture et des mathématiques fort développées sur tout ce continent. Rappelonsqu’il s’agit ici de reconnaître la valeur de différents systèmes de connaissance, que les tous premiers systèmes d’arithmétique étaientpartis d’Afrique et qu’il s’agit là, tant pour l’architecture que pour l’élevage, la cuisine, la couture, etc... d’une donne universelle à retentissementmythologique. "Il existe différentes ethnomathématiquES (pluriel), chacune répondant à des environnements culturels, naturels, et sociaux différents. L'un de ces environnements - le Bassin Méditerranéen - a donné naissance à un système ethnomathématique spécifique, simplement dénommé mathématique aujourd'hui. A travers le procès de conquête et de colonisation, ces mathématiques se sont imposées à travers le 

monde entier. Il fut accepté pour son succès dans l'administration des modes de conquête et de gestion de la propriété coloniale, de son travail, sa consommation, ses valeurs. Tout se rencontrait .” (Ubiratan D’Ambrosio, “General Remarks on Ethnomathematics”, ZDM 2001,Vol. 33 (3). Le plus ancien artéfact mathématique étant un fibula de babouin à 29 noeuds, datant d’environ 35,000 Av. J.C., découvert entrel’Afrique du Sud et le Swaziland, il n’est guère impossible que l’unité de mesure “21” corresponde à une autre mathématique, aujourd’huidisparue, mais pertinente pour le milieu dans lequel il aurait évolué.

Bien entendu, la géométrie sacrée des anciens Egyptiens, numérologues et autres ésotéristes des temps divers consignent l’absolu du “21”en tant que “7” fois “3”, le premier étant le principe d’ordre astrologique des tous premiers temps (sept planètes, sept divinités originelleségyptiennes, sept jours de la semaine du calendrier Justinien...) et le dernier l’union supérieur des deux (“1+ 1 = 3”), la triade sacrée, latrinité.Le sept, de même, constituait chez les Pythagoréens le double du trois, ajouté de la monade sacrée du “1”. Enfin, la valeur absoluedu “21” provient tant de la multiplication du 7 et du 3, que de la combinaison simple de ses deux chiffres (2+1).

· ConfluencesNotons, pour terminer et en avertissement, que si les traditions africaines et amérindiennes historiquement dominées ont pu survivre etarriver jusqu’aux générations actuelles, cela ne saurait s’expliquer que par la multiplicité des sens de leur entendement pour les diverspeuples les assimilant et les développant. Il s’ensuit que chaque référant détient forcément une diversité de sens spécifiques qu’il seraitplus qu’hasardeux de tenter de fixer dans l’absolu. Que ces quelques indications servent, dès lors, de pistes d’exploration et d’eclaircissement...

5/16/2018 Presentation 21 Nanchon - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/presentation-21-nanchon 3/25

Ensemble de divinités et rituels provenant de la région d’Allada-Danhomey; cependant l’origine serait plus ancienne, remontant à l’établissementdans le plateau d’Abomey, plutôt qu’au plus tardif développement d’Allada qui sera plutôt retrouvé dans le rite Rada.Attributs essentiellement blanc, avec variation selon les lwa.Retrouvé, en grande pureté, au Lakou Souvenance des Gonaïves (Haïti) où les divinités sontregroupés en deux clans, “grenadiers” et “chasseurs”, ainsi qu’à la Casa das Minas, à SaoLuis du Maranhao (Brésil).

1. AYIGWÈTO2. AYIDA WÈDO3. BADÈ INOSAN4. BADÈSI KWALAHOUNSI5. BADÈ LENSOUFWE6. BAYAKOU7. DAMBALA WÈDO8. DANWEZO

9. ÈZILI FREDA DANWOMEN10. FARO DANTÒ11. KEBYESOU DANLÈ12. MAWOU13. NANNAN BOUKOU14. PAPA LISA15. SAKPATA16. SOBO NAKI17. SOKOTO

Nana Bloukou (au Dahomey)-->Souvenance, Service

On dénombre, parmi les lwa Danhomen, les suivants:

A noter la référence fréquente au Roi Agadja (1708-1732), dit Kadja Dosou, d’une cruautélégendaire, chanté, par exemple, ici: “Kadja, Kadja, dantan mwen youn o, Alovi e, tou le jou osan m ape koule, (bis), se pa jodi met nago, y ape nonmen non mwen (bis), dantan mwen youno, san m ape koule”. La migration de Gaou Ginou eut lieu sous son règne.“Aux XVIe et XVIIe siècle, Ouidah et Grand-Popo, les deux ports de la Côte des Esclaves avaientattiré tous les grands marchands de “bois d’ébène”, anglais, portugais, danois et hollandais qui s’yétaient installés, encourageant auprès des royaumes du Sud, des guerres de razzia pourapprovisionner leur commerce d’esclaves. Les royaumes d’Allada et de Savi excellaient dans cetrafic très rentable et en étaient les têtes de pont. Le roi d’Abomey, Agadja, par l’intérêt alléché,décida de se passer de la contribution d’Allada et de Savi et de contrôler lui-même cette activité en

ayant un débouché sur la mer. Il entra en campagne et conquit Allada, Ouidah et Savi.”

AGADJA (1708-1732) :

(Armoiries - Le Bateau)AGADJA se compare à un bois vert tombé de lui-même qu’il ne faut pas jeter au feu. Surnommé “lepreneur de bateaux” ou “le roi conquérant”, il amené de nombreuses campagnes militaires pouragrandir le royaume. Malgré son échec face auxYorouba de Oyo, il consolide l’armée du Danhomèet utilise régulièrement les amazones (femmesguerrières) au combat. La prise des royaumesd’Allada (1724) et de Savi (1727) donne auDanhomè l’opportunité de commercer directementavec les Européens.

Dan (serpent mordant sa queue,symbôle de continuité)

1. DANHOMEN

5/16/2018 Presentation 21 Nanchon - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/presentation-21-nanchon 4/25

Rite synthétique (comme le Makaya), caractérisé par sa prière “Djò”, sesrites d’initiation et sa hiérarchie des officiants. Notons que le Royaumed’Allada, dont le nom est tiré (il était dit “Arda” ou “Arada”), est noté poursa capacité de digestion de cultures conquises.

Attributs variés, selon les lwa. Bonne description dans L. Maximilien, Le Rite Rada-Canzo .Trois tambours « Manman dit Hountò, boula et kata » sont recouvertsde peau de « bèf ». On les bat avec des baguettes.Lwas souvent dits « blan » essentiellement servis avec des libations d’eau.

Lwa:

2. RADA

1. DANYI2. ADJEHOUN3. AGAOU BÈT SANSAN4. AGAOU KONBLE5. AGAOU LÈFAN6. AGAOU MISAN WÈDO7. AGAOU POTOKOLI8. AGAOU TONÈ9. AGAOU WEMEN / YÈMEN10. AGASOU DAM SELELE11. AGASOU MAWOUDE12. AGASOU WÈLO13. AGASOU YANGÒDÒ14. AGASOU YÈMEN15. AGWE MEDE16. ALAZON PYÈ

17. ATAKWA MÈDJI18. ATIDANYI BOLOKO19. ATYASOU YANGÒDÒ20. AYIGBWA21. AYIZAN GWÈTO22. AYIZAN VELEKETE23. BELEKOU DJÒDJÒ24. BOSOU DHLO25. BOSOU KELENDJO26. DAMBALA PYÈ WEDO27. DAN AYIDA WÈDO28. DJOBOLO BOSOU

29. DOSOU LOKO30. ÈZILI DANTÒ31. EZILI PYÈ32. FARO MÈDJI33. FILOMIZ PYÈ

34. GRAN BOSOU KOMBLAMEN35. GRANN ADANYI KODAN36. GRANN ADANYI WÈDO37. GRANN ADJA38. GRANN ALOUBA39. GRANN ATYASOU YANGÒDÒ40. GRANN AYIZAN41. GRANN BÒSIN42. GRANN SILIBO VAVOUN43. GRANN TÈSI FREDA44. HOUNTÒ45. JAN BAZIL

46. KLÈMERZIN KLÈMEY47. KOMÈ LOKO48. LA BALÈN49. LA BÈL VENUS50. LEGBA ATIBON51. LEGBA AVADRA BOWA52. LEGBA AZOUKA53. LEGBA GRAN CHIMEN54. LEGBA KATAWOULO55. LEGBA KAY56. LEGBA KELE HOUNDE

57. LEGBA KOLOKOSO

58. LEGBA MISÈGBA59. LEGBA SANYAN60. LEGBA TI YANYAN61. LEGBA ZANKLIYAN62. LOKO DJÈ63. ANAYZA PYÈ (MAMBO)64. DECHOUKE (MAMBO)65. DELAYI MEDE (MAMBO)66. LA SIRÈN (MAMBO)67. JIMO (MANMAN)68. WOU (MANMAN)69. MARASA DOGWE70. MARASA DOSA71. MARASA DOSOU72. MARASA ELOU73. MARASA JIMO74. MARASA KAY

75. MARASA KRÈYOL76. MARASA ZENSA77. MARASA ZENSOU78. MÈT AGWE TAROYO79. MÈTRES ALTAGRAS80. MÈTRES SÈVÈRIN BÈL FANM81. MINIS ODAN82. NAETE83. ODAN MISAN WÈDO84. ODAN WÈDO DIENKE85. ODAN WÈDO YEMEN86. PAPA JIMO

87. PAPA SO88. PYÈ ALEMAN89. PYÈ DAMBARA90. PYÈ FERE91. SESILYA

92. SILIBO VAVOUN93. SOBO KHESOU94. SOBO NAKI95. SOBO WANDILE96. VYE LEGBA97. WA LOKO ALADE98. WANDILE JANPYÈ PONGWE99. AGWE TA OYO100. LEGBA CHOUKÈT101. MADMWAZEL CHALÒT102. TENAYIZ (DAM)

5/16/2018 Presentation 21 Nanchon - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/presentation-21-nanchon 5/25

3. NAGO

1. ADOUM GIDI WÈLO

2. AFREKETE3. AKLONBE KOSIBWA4. ALOUMANDYA LODE5. ANAYIZ PYÈ6. BALÈNDJO PYÈ7. CHAL OGOU8. EZILI GWÈTO9. GRANN ALOUMANDJA10. GRANN SENTÀN11. JAN FARO12. JAN PÒL NAGO13. LAWE14. LEGBA GWÈTÒ

15. LÒVANA16. MAMBO DJIMOLE17. MARASA GWÈTÒ18. OCHOUMARE19. ODOUDOUWA20. OGOU ACHADE BOKÒ21. OGOU AGWE LÈNGI22. OGOU BADAGRI23. OGOU BALENDJO24. OGOU BALIZAY25. OGOU BATALA MÈGI26. OGOU BRIZ27. OGOU CHANGO

28. OGOU CHAWA29. OGOU CHINAN30. OGOU FÈ31. OGOU FERAY LÈMAN32. OGOU GHÈ33. OGOU GWESI MALO34. OGOU KANDELO35. OGOU KELÈNDJO36. OGOU MITRAY37. OGOU OLICHA NAGO

38. OGOU OLOKOUN39. OGOU OZANY AGI KAN40. OGOU PANAMA41. OGOU YAMSAN42. ORICHALA43. OSANY BAKOULE44. PAPA PYÈ45. PYÈ MASIKO46. SELIMAYO FÈ47. TI CHAL OGOU48. VYE OGOU49. YEYE NAGO50. OGOUN DEMEPLÈ

Rite des lwa Yoruba-Nago, variant selon ses sous-composantes Jeje, Nago Oyö, Savalou,et autres… Un centre important, en Haiti aujourd’hui est le Lakou Badjo non loin des Gonaïves;mais le service est largement répandu à travers le pays, particulièrement dans le Nord.Ogoun Feray et Badagri étant des lwa guerriers, leur mémoire s’associe à celle des com-

bats pour l’indépendance nationale.

Couleurs: rouge et bleu pour lamajorité des lwas « Ogou »,mais le rouge peuts’accompagner de vert pourOzany, par example, et de bleuclair pour Ogou Balenjo (lwaassocié à la mer).

“L’originalité de la pièce se comprend encore d’avantage si on la replace dans son

contexte d’origine. Gu est une des divinités dont les Fon ont hérité des Yoruba.

Hérité ou emprunté, qu’importe. Dans l’une ou l’autre culture, un dieu ne se représentepas, si bien que l’on peut, dans la culture fon tout au moins, compter le nombre de

fois où le principe a été transgressé. Segbo Lisa est une exception notoi re puisqu’elle

traduit, sous les traits d’une vielle dame, Dieu lui-même, compris comme la sommedes deux polarités, contraires mais toujours associées. Ce “ refus “ de représenter

un dieu sous les traits humains se comprend aisément : les Fon conçoivent Dieucomme un principe de fonctionnement, une essence aux multiples facettes, quin’habite pas forcément un élément individualisé.

La meilleure “ représentation “ du dieu est souvent son autel ou un objet associé à

l’exercice ou à la manifestation de sa puissance. L’autel n’est guère qu’une mottede terre sur laquelle figurent les insignes du dieu. En fin de compte, “ Gu “ n’est rien

d’autre qu’un motte de terre sur laquelle sont fichés la plupart des objets métalliques

que l’on peut trouver dans la société environnante : lame de houe, morceau decouteau, bout de fer à béton... On ret rouve des tertres de Gu dans toutes les maisons

où le fer est travaillé sous une forme ou une autre, car Gu est le dieu du métal,

particulièrement du fer, et tous ceux qui manipulent des objets qui sont en fer ou quicontiennent de ce métal sont susceptibles de devenir ses adeptes : au premier titre

les forgerons, mais aussi les tailleurs, les coiffeurs, les charpentiers, menuisiers et

bien sûr les mécaniciens relèvent de ce dieu, responsable aussi de la guerre qu’ilfaut percevoir, dans la culture fon, comme un moyen d’acquérir et d’accumuler des

richesses. L’importance du fer dans cette culture guerrière par excellence, est justifiée

par son rattachement au principe de la civilisation même. Dieu pour créer le mondea eu besoin du fer sous la forme du “ Goubasa. “, le sabre de Gu. La représentation

de la divine descente du fer dans le monde est immortalisée par un des bas-reliefs

du palais de Glèlè où l’on voit Lisa, le Dieu suprême s’appuyant sur un Gubasa. Guest probablement un dieu civilisateur. Et civiliser n’est-ce pas détruire un elément

pour lui en substituer un autre ?....

Les tertres, les sabres ou les bouts de métaux auraient donc suffi à représenter Gu.Pourtant Akati Gunon, probablement initié aux secrets de cette divinité, nous l’a

présenté comme un être humain vêtu d’une tunique militaire fon, en marche, tenant

d’une main un Gubasa et de l’autre une clochette de prêtre de vodoun ! Il nous l’aprésenté portant une coiffe et quelle coiffe ! Celle d’un dignitaire de la cour, recouverte

de douze objets contondants. Si l’on ajoute la clochette qu’il tient de sa main gauche

et le sabre dans sa main droite, le personnage rentre entièr ement dans la symbolique

du dieu Gu dont le nombre est sept, quartoze en étant le double... Le conceptbinaire est très important dans la culture fon.

Pièce d’avant garde dans les œuvres du pays fon du simple fait de l’audace qui lacaractérise et que traduit la détermination de sa démarche, Gu a été reçu en Occident

par les artistes de la période cubiste comme une œuvre exceptionnelle, si

exceptionnelle que le Musée d’Abomey il y a une trentaine d’années, a senti lebesoin de s’en faire une copie pour ramener au sein de la culture une œuvre de

génie : il n’est pas donné à tout le monde de faire le saut de la motte de terre au

personnage... Cela relève de Dieu selon la Bible des Blancs. Ce que Dieu a fait,Akati Gounon en a perçu le souffle, capté les vibrations ; traduit dans lamatière ; cela s’appelle créer tout simplement”. (Le Dieu Gu du Muséede l’Homme : ses origines,Sa signification historique comme oeuvre d’art,par Joseph C.E. ADANDE, Maître Assistant d’Histoire de l’art, UniversitéNationale du Bénin.)Gu, Musée de

l’Homme

5/16/2018 Presentation 21 Nanchon - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/presentation-21-nanchon 6/25

Les lwa Zaka, souvent associés aux Banda-Gede. Les Zaka ou Aka symbolisent le travail, particulièrement agricole. Le mot Djouba signifie« révérence » en langue Vodou, l’une de ses danses est similaire à la quadrille.

Habits: Gros bleu (denim, souvent brodé)Mange le “tyaka” ou maïs cassé (conglomérat de vivres diverses à base de maïs et pois rouge)Rapport avec les Zaga(wa) du Kanem? Port du gros bleu. Actuels esclaves des Touareg.Possible association avec Sakpata, lwa de la variole chez les Yoruba, ce qui expliquerait qu’il se gratte beaucoup.Le Djuba, dans la genèse Bambara, est le “Grand Tronc” (Hampate Ba, Réunion Unesco Cotonou, p. 18, 1970). Chez les Yoruba, le mot signifie larévérance.

1. AZAKA LA2. AZAKA MANOU MEDE3. AZAKA SI4. AZAKA TONÈ5. KOUZEN ZAKA

6. MAMBO ZAKASYA7. MINIS AZAKA8. OLISHA OKO9. ZAKA10. ZAKA GWÈLI

4. MATINIK-DJOUBA

Possible aire de développement: le Kanem-Bornou

5/16/2018 Presentation 21 Nanchon - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/presentation-21-nanchon 7/25

5. SINIKA

Ensemble de lwa venant de la région sénégambienne. Le sacrifice est celui d’un pigeon ardoise.Les lwa sont dits “lwa Sinika” mais très peu servis dans la région port-au-princienne actuellement. Néanmoins ils sont toujours “salués”.Ce groupe figurerait parmi les premiers groupes africains transplantés dans le Nouveau Monde; beaucoup auraient été islamisés. Ce fait pourraitexpliquer une certaine résorbtion parmi les “gens du livre”, en Haiti d’aujourd’hui les chrétiens. C’est le cas, notamment aussi, pour les Manding.

5/16/2018 Presentation 21 Nanchon - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/presentation-21-nanchon 8/25

6. KAPLAOU-KANGA

Les cérémonies aux Lwa Kanga et Kaplaou constituent le trait d’union entre les deux grands axes du Vodoun : Le Ginen Fran et la Maji.

Sacrifice de la dinde, repas préparé par les hommes seulement et sur le toit d’une maison. Cet animal permet de se demander s’il n’y aurait pasrapport avec d’anciennes survivances du Nouveau Monde.

1. BENGA MOYO2. KAPLAOU PEMBA3. PAPA FATRA4. PAPA KWA5. PAPA ZO6. TI ZO7. ZO MAN KILE8. ZOKLIMO9. ZOMANGAY

5/16/2018 Presentation 21 Nanchon - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/presentation-21-nanchon 9/25

7. MANDINGSurtout honorés par les gens du Nord, cette Nanchon se retrouve particulièrement aux environs du Bwa Kayiman, Morne Rouge, Camp Louise,etc. Là, les rites funéraires sont très particuliers, rappelant grandement celle décrite pour les Bambara: “la fosse présente d’ordinaire unedisposition spéciale. Longue de deux mètres environ, elle s’ouvre sur 2 à 3 m. de largeur au niveau du sol, tandis qu’à une profondeur de 1m50 ,

elle n’a guère plus d’un mètre de large. Trois de ses parois sont verticales, la quatrième est en pente. Au bas et dans toute la longueur de cettedernière, est pratiquée une niche pour recevoir le corps, que l’on y dépose sur le côté droit, la ttête au sud, s’il s’agit d’un homme; sur le côtégauche et la tête au nord, s’il s’agit d’une femme”. En Haïti, les corps sont enveloppés d’une natte et aucune tombe n’indique l’endroit.Les rituels funéraires sont marqués par la préparation d’un nourriture sacrée spécifique, dite ”manje moussa” (à base de farine de riz).Les Mandingues haïtiens se disent disciples de « Mawonmèt », probablement musulman, disciples de mahomet.Le Royaume Mande était très puissant dans la région soudanaise, à la limite de l’Afrique soussaharienne, du 13e au 16e siècle. La culture, diteMandingue ou Bambara, est de plus en plus fusionnée avec la culture Peulh.

Originalitéd’une tombeMandingactuelle(Régiond’Acul)

5/16/2018 Presentation 21 Nanchon - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/presentation-21-nanchon 10/25

8. GEDE-BANDAEsprits associés à la mort dont les divinités sont coiffées par divers Barons et Grann Brijit considérés comme les parents des Gédés, ces derniersconstituant le lien entre les vivants et les morts.

Couleurs : noir et blanc, ou mauve. Harengs saurs, vivres boucanés accompagnés d’une pimentade. Café.

Animal sacrificiel : “koure”, cabrit noir (Jan Simon Brutus).Certains Gede sont servis “sous le Petro”, d’autres (la majorité) sont plus proches du Rada. Dans la liste qui suit les cinq derniers sont Petro.Gede est le nom donné au Dahomey à l’ancienne population du plateau d’Abomey. Banda est le nom d’un groupe ethnique de la RépubliqueCentrafricaine qui s’y sont réfugiés parmi de nombreux autres, au cours du 18e siècle.

1. BAWON GRAN BWA2. BAWON KAFOU3. BAWON KARA4. BAWON KRIMINÈL5. BAWON LAKWA6. BAWON LENTO7. BAWON LORAN8. BAWON SAMDI

9. BAWON SIMITYÈ10. BAWONLIN LAKWA11. BRAV GEDE NIBO12. BWA LANDENG LA KWA13. GEDE DRIVAYÈ14. GEDE FATRA15. GEDE KRIYÒL16. GEDE LENSOU17. GEDE LORAY18. GEDE NOUVAVOU19. GEDE PIKAN20. GEDE RAMASE

21. GEDE ROUNSOU MAZAKA22. GEDE WAWE23. GRANN BRIJIT24. GRANN PELE25. JAN GIYON26. JAN KRAB27. JAN LORAN28. JAN NZINGA29. JAN ZONBI30. LÈNTO FÈ31. SENFÒ YEWE32. TI CHAL LA KWA33. TRASE FOUYE LAKWA34. VYE BAWON35. MANMAN TRAVO36. GEDE ZARENYEN37. GEDEVI WELO38. JAN SIMON BRITIS39. KAPTÈN ZONBI

[“According to legend, the dynasties of thekingdoms in the south of the Republic of Beninoriginated in Tado, a town in present-day Togo, andwere born of a mythical couple, Princess Aligbononof Tado and a panther. In the 17th century, two oftheir descendants, Ganyé Hessou and Dako, laidthe foundations of a new kingdom, Danhomè. ThenHouégbadja (1645-1685) set up the legal bases andthe major principles of functioning. At this period thekingdom was limited to the Abomey plateau.”]

5/16/2018 Presentation 21 Nanchon - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/presentation-21-nanchon 11/25

9. IBOLe rite Ibo se caractérise par le Kase-Kanari qui est essentiellement un rite funéraire.

La percussion consiste d’un Kanari frappé avec une Batwel, le « Manman »; d’une cuvette d’eau dans laquelle flotte un kwi renversé battu avecdeux petites baguettes, le « boula »; et d’une planche ou d’un petit banc qui sert de « kata ». Parfois, on joue aussi le « tanbou-marengwen ».L’essentiel est la résonance d’eau émergeant, évoquant le passage des morts sous l’eau dans la croyance Vodoun.

1. GRANN IBO LELE2. IBO BIBI3. IBO KANMAN4. IBO LELE5. IBO SWAMAN6. ILOU KANMAN

7. LOKO DAVI8. LOKOSI DAYÒK FREDA9. TOKODOU

5/16/2018 Presentation 21 Nanchon - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/presentation-21-nanchon 12/25

10. ANMINLa Nanchon Anmin est constituée de « Gad » (distincts des Lwa), dont tous se nomment “Gad Anmin” ou encore “Anminan”. On les trouverattachés à plusieurs escortes de Lwa. En tant qu’esprits protecteurs, leur culte est souvent assez discret, ayant lieu la nuit et à l’extérieur.On leur offre « tout kalite manje bouch manje » y inclus «zeb ginen » bouillis pendant de longues heures.

Certains ont postulé que leur origine serait du peuple “Mina” du Togo, tandis que d’autres verraient plutôt l’Amin Congo.Il existe un lakou “Anmin” dans la région des Gonaives.L’ethnie des Minas figure parmi les Guinéens avec les Nagos et les Fons. Ils venaient du Ghana.

“Des nègres mines reconnaissant des princes deleur pays à ces signes bizarres se prosterner àleurs pieds et leur rendre des hommages dont lecontraste avec l’état de servitude auquel cesprinces étaient réduits dans la colonie, offrait un

tableau assez frappant...” (Moreau in Fouchard,Les Marrons de la Liberté, p. 241)

Les “gad” sont représentés, dans les lakous familiaux et publics, par l’emplacement de bornes enfer, dont la visibilité est indicative des services.

5/16/2018 Presentation 21 Nanchon - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/presentation-21-nanchon 13/25

11. KONGO FRANCette importante Nanchon comprend d’autres regroupements comme Mousoundi, KongoBò Lamè, Mayombe, Bengwelo, etc.Les habits des Lwa Kongo sont toujours très colorés (7 couleurs), et le vèvè de l’étoile

Congo à 5 branches tourne sur elle-même provoquant de larges rayonnements.Boisson : Clairin, assorossi, un grain de sel. La mythologie Congo est très élaborée.Particulièrement honorée dans le couvent de Nan Soukri.Les deux tambours Congo, « à lignes » sont recouverts de peaux de chèvres et battusdirectement avec les mains.

N.B. : Variantes Congo - BNE, 1944 (No. 3, p. 26) : Congo Mayombé, Moussoundi,Moussaï, Bliki, Mondong ; subdivisés en 4 groupes : Wangòl, Ginen, Savanne, Zandò.Mayombé et Moussoundi font partie du Congo franc. D’autres sources y ajoutent le CongoPayèt, Congo Amin, Congo Lazil.

1. CHOUKOULOUT2. CHOUKOUN3. GANGA BILA4. GANGA NDOKI5. GANGOLO GANGA6. GRANN GÈNGE7. GRANN MATOUNDOU TEDI8. GRANN NZINGA

9. GRANN TCHELEKA10. GRANN YAYA MPOUNGWE11. JAN PYÈ MPOUNGWE12. LA RÈN KONGO13. LAOKA GANGA14. LAOKA MANNAN GANNAN15. LÈMBA ZAO16. ARTÈMIZ (MAMBO)17. CHOUN (MAMBO)18. INAN (MAMBO)19. NANNAN (MAMBO)20. DOUDOU (MAMBO)

21. PEMBA (MANMAN)22. MARASA KONGO23. NÈG AMBA24. NONK LOUFIATOU GANGA25. OZANANA26. PEMBA LOUPÈMDA27. SALOUE SÒKRIS PANDJANMEN28. SANSAN PANNAN29. SIMBI GANGA DIJIMBWA30. SIMBI LAOKA31. SIMILÒ GANGAN32. TCHIKATA33. YAYA MPOUNGWE34. ZAO PEMBA35. ZAZI MPOUNGWE36. ZÈBATÈ

5/16/2018 Presentation 21 Nanchon - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/presentation-21-nanchon 14/25

12. SIMBIEsprit des rivières chez les Mayombé du Congo. Chezles Bantou en general, les biSimbi sont “hommes deseaux” ayant vécu sous eaux dans des temps trèsanciens.KariSimbi est un des garnds volcans dans la région desGrands Lacs.Cuvette d’eau remplie de feuilles, odeurs fortes, clairin…Lwa « travay ».Regroupe des divinités portant ce nom à traversdifférents rites, ex : Simbi Andezo et Simbi Makaya, lepremier plus proche du Rada et le second du Makaya.Noter également, dans certaines parties du pays, leservice des “zing », aussi appelés « Ti Simbi », logeantdans les sources et trous d’eau.

“Although diverse thoughts about the origins and characteristics of nature spirits existed, the central idea remained that

they symbolized the permanence and potency of nature. These spirits, called (in the singular) simbi , nkita, or nkisi

among various Kongo-speaking populations and kilundu among Kimbundu-speaking people, were seen as pri ncipal sourcesof Other Worldly power. Above all, the living turned to nature spirits for their communal welfare. Nature spirits provided

abundant harvests, rewarding hunts, and social health for communities that maintained shrines, upheld ritual observances,and supported the offices of the human representatives of territorial nature spirits (such as Kongo itomi, singular kitomi).Nature spirits were also the animating forces behind charms employed by groups or individuals for good fortune. West-

Central Africans regarded simbi spirits as a fundamental source of political authority as well. Local leaders and invested

chiefs required the approbation of territorial nature spirits to command the appropriate powers of and respect due theirpositions.

The relationship between ancestors and simbi  spirits holds additional significance for the present inquiry. Connectionsmade by West-Central Africans of ancestors with nature spirits suggests that territorial deities represented elders of the

Other World as they were once ancestors who entered the land of the dead so long ago that they eventually lost ties tospecific lineages to become guardians of all in particular areas. The significance of the linking of ancestors and nature

spirits extended to the relationship between the living and the land they inhabited. Through the construction of tombs, the

proper decoration of graves, and timely offerings to the deceased, living descendents not only retained contact with the

dead but also reaffirmed their own ties to the land. Graves provided focal points for the collective energies of descendents,who hoped to receive blessings in return for the attention, and landmarks of identity in that a person’s country was where

his ancestors were buried. This sentiment is captured in the Kongo proverb that intones, “Where your ancestors do not live,you cannot build your house.”[5] Nature spirits served similar functions. Their presence allowed those who lacked ties with

named ancestors or who may have come to a region as strangers to still have access to agents of Other Worldly powers

and to feel attached to the land where they lived. In this sense, we see simbi spirits contributing once again to the well-being of communities.

We should not be misled, however, into thinking that simbi spirits, while essentially benevolent, were also gentle, passive entities. To the contrary,their displays of terrifying might comprised a central component of their being. Kavuna Simon, a Kongo man born in the nineteenth century who

wrote about Kongo culture in the early-twentieth century, provided a memorable account of this aspect of simbi  spirits:

Truly they have great power and authority, for their power is revealed by the force they show in the water and in the gullies. They stir up very high

winds and unleash tornadoes, so that the bodies of people are filled with fear and trembling. They break people’s courage and render it feeble,weak, limp, petrified, hollow and fevered; they are stunned and grovel in terror. This is how the bi simbi  show their strength: if they see someonecome to draw water from the pool where they reside, they rise to the surface and cover it with foam and turbulence, turning and twisting. So the

person drawing the water is scared stiff when she sees how the water boils in the pool. She may tumble into the water because she is dizzy. If she

does not cry out so that those who remain in the village hear her, when next they meet her she may be dead.

Violent displays by simbi spirits demonstrated their Other Worldly power, just as the ability to spill the blood of wild animals showed a hunter’s

access to the same power or the capacity to spill human blood authenticated a chief’s rightful use of it. All people needed intermediaries such asnature spirits, charms, and skilled individuals to ensure survival and prosperity. As such, violent simbi displays did not alienate people. Instead,

they simply confirmed that nature spirits and the sites associated with them were legitimate channels of Other Worldly power.” (Source : Http:// www. Mamiwata.com/simbi.html)

5/16/2018 Presentation 21 Nanchon - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/presentation-21-nanchon 15/25

13. MAKAYASignifie “feuille” au Congo. C’est le rite des forêts, constituant le principal embranchement parallèle au Ginen dit “Franc”. Le marron dont le nométait “Makaya”, au cours du 18e siècle a peut-être augmenté

Bois. Célébration de fin d’année marquée parles bains de chance et les « manje -gad ».Service autour du feu, de l’eau et des feuilles.

1. EZILI MAPYANG2. KAFOU KAT CHIMEN3. LOKO ATISOU4. LOKO AZANBLO GIDI5. LWA MAZÒN6. MÈT KAFOU TENGENDENG7. SIMBI MAKAYA

8. SIMBI MAZA9. SIMBI TWA ILE10. SIMBI YAMPAKA11. WANGITA12. YAMPAKA MALÒ13. YAMPAKA PAKA14. ZAKA KLIB15. ZAKA KONOBI16. ZAZI PANNAN

5/16/2018 Presentation 21 Nanchon - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/presentation-21-nanchon 16/25

14. BOUMBA-MAZWA

Chez les Bambala du Congo, Boumba est premier ancêtremythique. Le mot signifie « arc-en-ciel ». Provient de l’ensemblede la cuvette congolaise, le mot boumba signifiiant « Dieu » au

Cameroun. Selon André Basquiat, Boumba aurait été le lwa deDessalines.Rythme très particulier, bien que proche du Petro, par le timbredes tambour ainsi que la danse.

1. ESKALYE BOUMBA2. JAN BOUMBA3. KATYA BOSOU4. MAKAYA BOUMBA5. MARIANI BOUMBA6. MARINÈT BOUMBA7. SIMITYÈ BOUMBA

“In most cases, though, specialized ingredients are used in the composition of a nkisi tocreate particular visual and verbal associations that characterize the named spiritpersonality and its desired impact. Such is the case with Mbùmba, a very old andpowerful healing nkisi in which stones are incorporated as visual metaphors of swellingand tumors while other miscellaneous objects represent biting and stinging pains (Laman1962:100; MacGaffey 1991:64). MacGaffey explains that the original ensemble of nkisi

Mbùmba included a clay pot, from which the client or supplicant licked medicines, andwhich was probably wrapped in an imported blue cloth (MacGaffey 1993:71). Like theolder minkisi, Mbùmba is used for many different purposes such as in the treatment ofstomach disorders, belching, bad breath and all kinds of swellings (Laman 1962:100;MacGaffey 1991:64). Hence, Mbùmba can also produce pregnancy. In addition, Mbùmbawards off the influence and deeds of malevolent spirits and witches, or bandoki (Laman1962:101; MacGaffey 1991:64).

The name Mbùmba is also often used synonymously with the name Nzambi tosignify God. Nzambi is the creator whose role is reflected in the saying, “Nzambiwatuvanga, nzala ye nlembo” literally meaning, “it is God who created us, the nails andthe fingers, that is, everything that we are and everything that we find for our needs”(Mampuya 1974:250). The etymological meaning of Mbùmba comes from the verb wûmba

(Bumba) which means to grind, to knead, and to mold clay with the hands as if makinga pot (Laman 1936:540; Mampuya 1974:250). Thus the manifestation of this nkisi in theform of a ceramic pot is also significant in its symbolic association to the creator Godand the act of creation. In the area of Laadi Matompa of the Congo, there is a nkisiWumba who is believed to cause sterility among women (Bouquet 1969:27).

A striking example of a figurative mbùmba, called Mbùmba Maza (Fig. 31), illustratescomponent parts that characterize visual references to affinities with water (MacGaffey1993:71). The similarity of the belly compartment of this Mbùmba to the description ofthe original manifestation of this nkisi mentioned above is of interest to this discussionas it may reflect an evolved or alternate form of the original nkisi vessel mentionedabove. This example from Cabinda is said to have similar characteristics to others of itskind along the coastal area as far south as the Zaire River. Commenting on a nkisi

Mbùmba from much farther inland, Lunungu, a Kongo informant, stated that, “ Mbùmbamaza is an important nkisi well known in the old days. It is an nkisi of the water, aswitness its name, Mbùmba Maza (maza means “water”)” (MacGaffey 1993:71). Inaccordance with Laman’s documentation, Lunungu further explains that the nkisi is usedfor protection during pregnancy and that the song accompanying the ritual invocation ofthis nkisi warns a pregnant woman from eating edible fruits that visually or verballysymbolize swelling and to dissociate herself from death (MacGaffey 1991:64; 1993:71).The nganga who invokes the nkisi may be a male or a female (Laman 1962:101)”.

Barbara Thompson (University of Iowa). Earthen Spirits: Ceramic Power Vessels of LowerZaire, Master’s Thesis 1995, University of Florida

« Une ancienne élève (de l’établissement des religieuses au

Cap) devenue plus tard le chef d’une compagnie d’Amazones

et connue dans l’histoire sous le nom de la princesse Améthyste,

initiée à la secte des gioux ou vaudoux, sorte de maçonnerie

religieuse et dansante, introduite par les nègres Aradas à Saint-

 Domingue entraîna dans la secte bon nombre de ses compagnes.

 Les Régentes des classes remarquaient bien une certaine

agitation qui augmentait surtout après la ronde qu’elles avaient 

adoptée à l’exclusion de toute autre :

Eh ! eh ! Bomba eh! Eh!Canga bafio téCanga mousse déléCanga do ki laCanga li

 Nous ignorons si nous écrivons du sénégalais ou du yolof, arada

ou congo ; ce que nous savons c’est que nous écrivons du

nègre et que ces mots sont l’hymne sacramentel des Vaudoux.

“Notice Historique sur la Communauté des Religieuses Filles de Notre-Damedu Cap-Français”, Ordre Notre-Dame, 1889)

5/16/2018 Presentation 21 Nanchon - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/presentation-21-nanchon 17/25

15. KONGO SAVANN

Généralement considérés comme des Congo violents, caractérisés par les sacrifices crus et la progression vers les rites de société. Il s’agitsouvent de lwa « eritaj », dont le service impose d’importants engagements. Aussi dit “Kongo Bò Lanmè”.

L’appelation « CongoSauvage » prête à penserqu’il pourrait y avoir unapport des Amérindiensd’Haïti, car la lecture desdocuments de l’époque

coloniale enseigne que leterme “sauvage” étaitcouramment empruntépour désigner lesAmérindiens. Par ailleurs,les noms “Umkayèl”,Koukayèl” pourraientaussi être interprétés ence sens.

1. BAZÒL2. CHALOTEN3. EZILI TORO4. FRIGO ZELE5. KAFOU NTORO6. KANTÒLO7. KAYÈL GANGA8. KOU KAYÈL9. OUM KAYÈL10. TORO DICHÈN11. TORO MIGÈL

12. WOSIYÒL

“Congo:Liée au climat et au relief, la couverture végétale du sol congolais se répartit en deux grandes catégories : la forêt etla savane .La forêt couvre une superficie de plus d’un million de kilomètres carrés, soit un peu moins de la moitié de la surfacedu Congo. Elle constitue l’un des derniers habitats, relativement préservé, des Pygmées. De nombreuses espècesd’arbres à latex et de palmiers à huile sont originaires de la région, ainsi que le caféier et le cotonnier, et, parmi lesarbres fruitiers, le bananier, le plantain et le cocotier.Elle s’étend dans la zone de climat équatorial sur la totalité de la cuvette centrale qu’elle déborde logement au nord

et surtout à l’est, de sorte que le couloir de savane longeant les lacs tectoniques est extrêmement étroit. Lavégétation excessivement dense. l’absence du soleil, les fonds souvent boueux et marécageux y rendent lacirculation difficile surtout dans l’Est où les affluents du Congo ne sont pas navigables.En dehors de l’immense bloc de la grande forêt centrale,il faut citer la forêt du Mayumbe sur la rive droite du Bas-Congo et les galeries forestières qui accompagnent le cours de reste tous les affluents du Kasaï-sankuru jusque loinau sud de la grande forêt.La savane couvre les plus hautes régions périphériques du bassin du Congo, plus ou moins arborée occupe les deuxzones de climat tropical. La circulation y apparaît beaucoup moins facile que dans la savane “soudanaise” del’Afrique occidentale en raison du nombre et de l’importance des affluents du Kasaï-Sankuru qui coulent dans unedirection sud-nord. Il n’existe pas au Congo de correspondant au Sahel de l’Afrique occidentale puisque pratiquementaucune portion du Congo ne connaît la sécheresse.”

5/16/2018 Presentation 21 Nanchon - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/presentation-21-nanchon 18/25

16. MOUNDONG MOUSAYIOffrande d’un chien “Tigré” que le lwa mondong caresse avant de lui mordre l’oreille.L’ethnie des Mondongues venait du Royaume de Benguele, dans le Royaume du Congo.Il existe néanmoins une confusion relativement courante avec les Mandingue, d’autant plus réelle qu’elle s’étaye sur le développement des sociétéssecrètes premières (16e-17e siècles) et celles, Congo, plus tardives (18ème).

Le “Mondongo” est un plat relevé très apprécié dans la Caraïbe, à base de testicules ovines.

Contrôle du Mansa Moussa, Mandigue

5/16/2018 Presentation 21 Nanchon - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/presentation-21-nanchon 19/25

17. KITA

Chez les Suku du Congo, le rited’initiation s’appelle le “Kita”.

1. BRITAL2. GRANN SIMBA3. JAN KITA4. KITA BWA5. MANMAN FLANGANAN6. MARINÈT BWA CHÈCH7. MARINÈT PYE FEN8. SAN KRENT DANJE9. SIMBI KITA10. TI JAN RASIN11. ZINGA MOYO

Traduction de“Zinga Moyo”:“C’est grâce à

l’âme (moyo) quel’Homme vit savie (uzinga).”(Bakongo).

Dans le Palo Mayombe, lemagicien est dit: “TataNganga, Tata Nkisi, TataNdoki, Tata Mayombe,Mbandoki, dongo, ngan-gulero”. Ils considèrent lelwa Kita comme l’équivalentKongo de Shango.

These spirits, called (in the singular)simbi 

, nkita, or nkisi amongvarious Kongo-speaking populationsand kilundu among Kimbundu-speaking people, were seen asprincipal sources of Other Worldly

power.

LAS REGLAS DE PALO KONGOThe various Bantu Faiths in Cuba developed a particular Tradition called with the general nameof Palo. Palo in spanish means “stick”, due to the fact that sticks, roots etc. are used in this

Tradition. We should tell since the very beginning that Palo Religion has various branches, andfor this reason the Bantu Cults are called “Reglas de Kongo or Reglas de Palo” (Rules of Kongoor Rules of Palo). There are many differences be tween those Traditions.There are three main trunks:-Palo Mayombe or Mayombe Rule. This is almost the first Rule established in Cuba. They haveonly one kind of “fundamento nganga”: Nsasi Siete Rayos. They deal only with nfumbe (deads)energies and are very traditional and conservative. The Batalla Saca Empenho, Mayombe SacaMpenho, Ensala Mayombe Ngando Sese, Ensala Mayombe Ngando Batalla Congo are amongthe most famous “Ramas”, branches of this Rule of Palo. Usually the Mayombe houses are notchristianized.-Palo Brillumba or Bril lumba Rule. This sect of Palo is actually the most common. Its born fromthe Mayombe Rule. This Rule is syncretic and christianized. They have various kinds of“fundamentos” like Siete Rayos, Sarabanda, Madre de Agua etc. Their Ngangas containsnfumbes and Mpungu (Kongo Gods) energies. The Mpungus can be considered in a way Kongoversions of the Orishas. The Mpungus are also syncretized with Roman Catholic Saints. Theterm Brillumba is derived from the Kongolese word “krillumba” that means “skull”. The BrillumbaRule uses bones in his fundamentos. Some Paleros believes that more than a “Regla” itself,Brillumba, is a tecnique, a manner to prepare ngangas. There’s also the Billumba Rule, they areNdoki and non christianized. They use bones too in the preparation of the nganga. Brillumba isfor good and evil purposes so it’s called “Briyumba Ndoki Biyaya Biyaya Sambi”. The Myth saysthat Brillumba was born in “Kunancieto” which means Africa. The territory was called“Consecration” in the Northern Kongo Kingdom. This is the history of “Briyumba Congo BizaCundumbo Munambe Silancongo San Quintiki Luambanza Nfinda Macondo que kuendatalanquera Engo Cheche Saravanda Saracuata Norucuon Mayombe Camino Cementerio conlicencia Lucero Mpungo Mundo Nsila Camposanto que mbonda a to’ los Nkita”. Saravanda isthe first and major Brillumba Nganga. Some Brillumba/Billumba Branches are 7 Brillumba Kongo,Vence Guerra Viramundo, Vence Guerra Acaba Mundo, , Mayaca, Siete Billumba Siete BrillumbaCongo Indianda Cuaba also called Changani, Vititi Kongo, Quijenco, Monte Garavato, SaravandaMala Fama, Paticongo Clava Clava.

-Palo Kimbisa or Kimbisa Rule. The Kimbisa Rule was almost the first to be established inCuba by the Kongo slaves. The Kimbisa were the High Priest of the Kingdom of Kongo. Manythings inside this Rule shows the evidence of its great antiquity, probably a direct descendant ofthe Kimpasi Secret Societies of Africa. The original Kimbisa Rule was not christianized . Duringthe XIX Century in the two Cabildos of the Church of the Saint Christ of the Good Journey in LaHavana; the Rule of the Kimbisa Order as Saint Christ of the Good Journey was developed byTata Andrés Facundo Cristo de los Dolores Petit, Founder of the Rule and great re-organizer ofthe Kimbisa Order. The Kimbisa Order has elements of ALL the various faiths and religions ofthe Cuban soil. Santo Cristo Buen Viaje is the first and totally Cuban Religion: Palo MonteMayombe, Abakua, Santeria, Freemasonry, Espiritismo, Voudou, Roman Catholic Church areall parts of this Order.

Ensemble de lwa dont la caractéristique est la forme recroquevillée (“mafrizi”) qu’ils adoptent. Ceux qui sont possédés par eux boivent dukerosène et ont un comportement violent.

*** NB: Kita est aussi une région du Mande (Mali); les Mandingues s’appellent les “Kita Maninka”.

“Su nombre en yoruba yfon es Yemayá Okotó; enKimbisa y Brillumba:Balaúnde y Lunganfula; en

congo: Mboma, MamáKalunga, Pungo, Kasimba,Mamá Umba, MbumbaMamba, Nkita Kiamasa;Nkita Kuna Mamba yCuatro Vientos, porqueocupa y domina las cuatropartes del mundo.”

5/16/2018 Presentation 21 Nanchon - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/presentation-21-nanchon 20/25

18. PETWO

Couleur rouge, feu, danse rapide. Service toujours entamé après avoir dit « Doute, doute », réponse « Dan Petwo », ce qui évoque le passé deDuti Boukmann, probablement chef des Don Pèdre. Les noms des lwa sont souvent créoles.

1. AZANGON LOKO2. BAKOULOU BAKA3. BOSOU TWA KÒN4. BRIZ MONTANY5. BRIZE6. DAM LAVE7. DAMBALA WÈDO DJENKE8. DISPONYA LODE9. EZILI BOHAN10. GOUGOUN DANYON

11. GRAN BWA MEDJI12. GRANN BÒT13. GRANN ÈZILI14. JAN PETRO15. JATIBWA KENTO16. JENERAL BRIZE17. KABWATYE18. KAFOU GIDI GIDI19. KAFOU TWA20. LAYE BWA21. LEGBA BWA22. LENGLENSOU BASEN SAN

23. LENGLENSOU DANMAN24. LENGLENSOU GWE25. LENGLENSOU PYÈ26. MAHI LWIZ BOUMBA (manzè)27. MAMBO ADELAYID GWO TETE28. MAMBO DAYILA29. MANMAN YANGAN30. MARASA BWA31. MARASA LAFRIK GINEN32. GRAN BWA ILE (MÈT)33. LÒVANA (MÈTRÈS)

34. MÈRANSYÈL (MÈTRÈS)35. PYE (MOUCHE)36. OGOU JE WOUJ37. PYÈ BRIZ38. PYÈ DANTÒ

39. PYÈ DANYON40. PYÈ MAKAJOU41. SIMBI AFRIKEN42. SIMBI AMPOLA43. SIMBI DHLO44. TI JAN DANTÒ45. TI JAN PETRO46. ZAKA KWESI MANYAN47. ZAZI MAZWA48. ZILE MPEMBA49. ZINGA BWA50. JANBE MALÈ

5/16/2018 Presentation 21 Nanchon - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/presentation-21-nanchon 21/25

19. ZANDÒ

Kérosène et mafrizi. Feu. « Gwo boukan dife”. Gaz, bois pin, sel. Fwèt kach. Sacrifice cochon.Serait associé à la “couleuvre chasseur”, avec Legba Zandò, Gede Zandò et Marasa Zandò. Ledeuxième également dit Gede Gwo Woch.

Les chansons: “Yo voye m jete, kote y a wè m”; “Bwa kisa, m pa konnen kote m pase nan peyi a”.Autre: “Madjoman, se pou la fwa, pale pitit la yo, Zandò”.

1. EZILI BALYANG2. JAN ZANDÒ3. LEGBA ZANDOR4. MÈT ZANDÒ5. KONGO ZANDÒ

Selon Dieterlen et Cissé (“Les Fondements de la Société d’Initiation du Komo”, Cahiers del’Homme, Mouton & co., 1972, p.207), au Mali, le Zandor était l’emblème des sociétés secrètes:“Zandor: Le vrai promoteur du Komo, le symbole de l’esprit divin, de la science de soma (Dieu)”.

“THE ADVENTURES OF ZANDÒ”National Marionnette Theatre, TogoDanaye KanlanfeiGenre: general audience marionnettesRunning time 50m

!

Zandò est le nom du Grand Marché de Kinshasa (Congo).

Zangbetò

D’autres confluences, cependant, pourraient se trouver du côté des Azandé, abondammentétudiés par Evans-Pritchard; ou encore, directement au Dahomey, les Zangbetò, “fantômegardien nocturne”. Selon Verger: “les Zangbètò, dont le nom signifie “chasseur de nuit” étaitdans le royaume de Porto Novo, une sorte de policier, de gardien nocturne, mais son tropgrand entrain à chasser les voleurs l’avait porté à corriger souvent les honnêtes gens au

même titre que les malfaiteurs. Ces excès de zèle ont fait interdire par l’administration sesrondes nocturnes dans les rues de Porto Novo.”

5/16/2018 Presentation 21 Nanchon - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/presentation-21-nanchon 22/25

20. MAKANDA/BIZANGO

Sociétés secrètes: Bizango, Makanda, Chanpwèl/Chòpwèl, Zobòp, Vlengbedeng, Sosyete, Konvwa, Gbon Sante, Kongo, Sanmanan, Soukouyan,

Makori, Sendenden, Mazanza, Kanibal, Karibal. Son caractéristique des tambours, tenant la population générale à l’écart de leurs cérémoniesnocturnes. Réputation féroce de sorciers, sachant voler et généralement se métamorphoser.

1. LARENN BIZANGO2. LASIRÈN DJAMAN3. MANNWÈL CHÒCHE4. SENT KLÈ5. SÈNT MAGRIT FLERIZON6. SENTELENN

Chez les (Ma)Yombe, chaque clan est dirigépar le Mfumu Makanda élu par lesmembres.

VIRE N PRAL VIRE YOBEL CHÈ KONMÈ MWEN

SE BON Y A WÈ KICHÒY O,FANM SA A KI POTE PWEN AN

SE PARAN JIMONÈG SA A KI PÒTE GAD LASE PARAN CHANPWÈL OM DI LWA N AP RELE LWA

LALWA CHANPWÈL 0MWEN DI GAD LA, N AP RELE PWEN AN

S ON PWEN K MASYAL OLALWA MASYAL S ON LWA TOUT TAN AN VIGÈ

LATIBONIT TOUT FANM TOUNEN VLENGBEDENGLÒT BÒ OKAY GADE NOU TOUNEN FRIZE

VIRE N PRAL VIRE YOTOUNEN N PRAL TOUNEN YO

GAD CHANPWÈL KONNEN NOU...

5/16/2018 Presentation 21 Nanchon - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/presentation-21-nanchon 23/25

21. L’INDICIBLE UNIVERSELIci se situe le rassemblement unificateur, l’Ensemble créateur, le lieu de résolution. Jamais nommé, encore moins invoqué.Il s’agit, bien entendu, de l’élan porteur du Bwa Kayiman, et des autres moments essentiels des vies de peuple constitutifs de la nation

Haïtienne.

 Elle est retrouvée... Quoi?

 L’Eternité.

C’est la mer allée avec le soleil.

5/16/2018 Presentation 21 Nanchon - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/presentation-21-nanchon 24/25

Considérations Générales

1. Dahomen2. Rada3. Nago4. Matinik-Djouba5. Sinika6. Caplaou-Canga7. Manding8. Ghede-Banda9. Ibo10. Anmin11. Congo-Fran12. Simbi13. Makaya14. Boumba Mazwa15. Congo Savann16. Mondong-Mousayi17. Kita18. Petro19. Zandò20. Bizango-Chanpwèl21. L’ensemble, Indicible

MATIÈRES

5/16/2018 Presentation 21 Nanchon - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/presentation-21-nanchon 25/25