Premiers conférenciers

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L'Institut Nord-Sud 55, rue Murray - Pièce 500 Ottawa (Ontario) K1N 5M3 Tél: (613) 241-3535 Téléc: (613) 241-7435 courriel: [email protected] En ligne: www.nsi-ins.ca Les conférenciers sont classés par ordre alphabétique. Leurs noms et leurs titres sont suivis par les thèmes qu'ils aborderont. Les biographies des conférenciers sont fournies au fur et à mesure qu'elles sont disponibles. Premiers conférenciers Mme Margaret Biggs, présidente, Agence canadienne de développement international (ACDI) Mot de bienvenue et présentation du conférencier principal, son Excellence Ambassadeur Piragibe dos Santos Tarragô Son excellence Joaquim Alberto Chissano, Ancien président de la République du Mozambique Président de la Joaquim Chissano Foundation Premier conférencier, Gala du forum Mme Sigrid Kaag, administratrice adjointe et directrice, Bureau des partenariats, Programme des Nations Unies pour le développement Allocution principale, Les défis mondiaux durant la prochaine décennie : la raison d'une réponse multilatérale L'honorable Beverley J. Oda, Ministre de la Coopération internationale, Canada (AC) Mot d'ouverture et présentation de la conférencière principale, Mme Sigrid Kaag Son Excellence Ambassadeur Piragibe dos Santos Tarrago, Ambassade du Brésil L'état actuel de l'engagement des donateurs émergents auprès des institutions multilatérales : un chevauchement entre les donateurs et les bénéficiaires Conférenciers Dr Manmohan Agarwal, professeur-chercheur invité, Centre de la gouvernance internationale en innovation (CGII) La coopération multilatérale pour le développement et les objectifs du Millénaire pour le développement : le décompte jusqu'en 2015 M. Hany Besada, chercheur supérieur et chef de programme, Coopération pour le développement, l'Institut Nord-Sud Solutions de rechange coopératives non étatiques à l'aide gouvernementale multilatérale traditionnelle : le rôle du tiers secteur (ONG et fondations) Dr Jacqueline Best, professeure agrégée, école d'études politiques, Université d'Ottawa et adjointe de recherche à l'INS Problèmes de légitimité de la coopération multilatérale pour le développement : Le dilemme de la gestion axée sur les résultats M. Roberto Bissio, secrétaire général, Institut du tiers monde, et coordonnateur, Social Watch La coopération multilatérale pour le développement et le Processus de Paris : les résultats Dr Narnia Bohler-Muller, directrice de recherche, Institut africain de l'Afrique du Sud Modératrice, Les défis et les occasions liés à la légitimité, à la représentation et à la pertinence de la coopération multilatérale pour le développement M. Deepak Dave, ancien directeur du crédit du financement structuré, Barclays Afrique & Moyen-

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Page 1: Premiers conférenciers

L'Institut Nord-Sud

55, rue Murray - Pièce 500Ottawa (Ontario)K1N 5M3

Tél: (613) 241-3535Téléc: (613) 241-7435courriel: [email protected]

En ligne: www.nsi-ins.ca

Les conférenciers sont classés par ordre alphabétique. Leurs noms et leurs titres sont suivis par lesthèmes qu'ils aborderont. Les biographies des conférenciers sont fournies au fur et à mesure qu'ellessont disponibles.

Premiers conférenciers

Mme Margaret Biggs, présidente, Agence canadienne de développement international (ACDI)Mot de b ienvenue et présentation du conférencier principal, son Excellence Ambassadeur Piragibedos Santos Tarragô

Son excellence Joaquim Alberto Chissano, Ancien président de la République du MozambiquePrésident de la Joaquim Chissano Foundation Premier conférencier, Gala du forum

Mme Sigrid Kaag, administratrice adjointe et directrice, Bureau des partenariats, Programme desNations Unies pour le développementAllocution principale, Les défis mondiaux durant la prochaine décennie : la raison d'une réponsemultilatérale

L'honorable Beverley J. Oda, Ministre de la Coopération internationale, Canada (AC)Mot d'ouverture et présentation de la conférencière principale, Mme Sigrid Kaag

Son Excellence Ambassadeur Piragibe dos Santos Tarrago, Ambassade du Brésil L'état actuel de l'engagement des donateurs émergents auprès des institutions multilatérales : unchevauchement entre les donateurs et les bénéficiaires

Conférenciers

Dr Manmohan Agarwal, professeur-chercheur invité, Centre de la gouvernance internationale eninnovation (CGII) La coopération multilatérale pour le développement et les objectifs du Millénaire pour ledéveloppement : le décompte jusqu'en 2015

M. Hany Besada, chercheur supérieur et chef de programme, Coopération pour le développement,l'Institut Nord-Sud Solutions de rechange coopératives non étatiques à l'aide gouvernementale multilatéraletraditionnelle : le rôle du tiers secteur (ONG et fondations)

Dr Jacqueline Best, professeure agrégée, école d'études politiques, Université d'Ottawa etadjointe de recherche à l'INSProblèmes de légitimité de la coopération multilatérale pour le développement : Le dilemme de lagestion axée sur les résultats

M. Roberto Bissio, secrétaire général, Institut du tiers monde, et coordonnateur, Social WatchLa coopération multilatérale pour le développement et le Processus de Paris : les résultats

Dr Narnia Bohler-Muller, directrice de recherche, Institut africain de l'Afrique du SudModératrice, Les défis et les occasions liés à la légitimité, à la représentation et à la pertinence de lacoopération multilatérale pour le développement

M. Deepak Dave, ancien directeur du crédit du financement structuré, Barclays Afrique & Moyen-

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M. Deepak Dave, ancien directeur du crédit du financement structuré, Barclays Afrique & Moyen-Orient et conseiller en capital d'investissementLe secteur privé comme partenaire du développement multilatéral : rôles, responsabilités etrésultats

Mme Penny Davies, Conseillère principale en politiques pour le financement du développement,Diakonia, Suède et experte-conseil indépendante Vers une nouvelle dynamique en matière de coopération pour le développement

L'honorable Winston Dookeran, ministre des Finances, Trinité-et-TobagoMot de la fin

Dr Alison Evans, directrice, Overseas Development InstituteModératrice, La coopération multilatérale pour le développement et le Processus de Paris : la routevers Busan

Dr David Felsen, directeur du programme des études internationales, Université internationaleAlliantSolutions de rechange coopératives non étatiques à l'aide gouvernementale multilatéraletraditionnelle : le rôle du tiers secteur (ONG et fondations)

Dr Mamadou Goïta, directeur exécutif, Institut de recherche et de promotion des alternatives endéveloppementLes organisations de la société civile et les institutions multilatérales : exploiter le potentiel pour unemeilleure collaboration

Dr Arjan de Haan, Chef de programme, Politiques sur la croissance économique et sociale, Centrede recherche pour le développement international Nouveaux donateurs, anciennes pratiques: Est-ce que la Chine pose un défi à l'efficacité de l'aide?

M. Pablo Heidrich, Chercheur principal, l'Institut Nord-SudLe futur du commerce et du développement international: Quel rôle pour le multilatérisme?

Dr Jorge Heine, titulaire de la chaire de gouvernance mondiale, Balsillie School of InternationalAffairs, et professeur de sciences politiques, Université Wilfrid Laurier Modérateur, Comparaison entre le multiculturalisme conventionnel et la coopération Sud-Sud :efficacité, coopération trilatérale et conditionnalité

M. Joseph Ingram, président et directeur général, Institut Nord-SudMot de b ienvenue

Mme Diane Jacovella, vice-présidente, Direction générale des programmes multilatéraux etmondiaux, Agence canadienne de développement internationalModératrice, élaboration d'un système multilatéral pour le 21e siècle

M. Pradeep Kakkattil, chef, Division de l'Efficacité de l'aide et des capacités nationales, ONUSIDA Aide multilatérale et b ilatérale : les leçons tirées de l'épidémie de VIH/SIDA

Dr Homi Kharas, agrégé supérieur et directeur adjoint du Global Economy and Developmentprogram, Brookings Institution Repenser les rôles des institutions multilatérales dans une architecture de l'aide en constanteévolution

M. Arif Z. Lalani, directeur général Bureau de la planification des politiques au ministère des

Affaires étrangères et du Commerce international du Canada

Dr Frannie Léautier, secrétaire générale, Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique Coopération Sud-Sud : quelle est l'incidence de l'égalité des sexes?

Dr Danny Leipziger, professeur en commerce international, George Washington University Schoolof Business La réforme institutionnelle et le changement dans l'ordre économique mondial

Dr Justin Lin, économiste en chef et premier vice-président, économie du développement, Groupede la Banque mondialeNouveaux partenaires dans la coopération multilatérale pour le développement : répercussions surle financement

Dr Franklyn Lisk, enseignant-chercheur universitaire, Centre d'études sur la globalisation et larégionalisation, Université de Warwick Aide multilatérale et b ilatérale : les leçons tirées de l'épidémie de VIH/SIDA

Dr David Malone, président, Centre de recherches pour le développement internationalModérateur, séance thème, Mme Sigrid Kaag

Dr Frédéric Martin, co-président, IDEA International et ancien président du développement

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Dr Frédéric Martin, co-président, IDEA International et ancien président du développementinternational de l'UNESCODévelopper la capacité du pays pour atteindre les résultats du développement : les approchesbilatérales et multilatérales quant à la gestion efficace de l'aide

Mme Carolyn McAskie, agrégée supérieure, Université d'OttawaModératrice, Aide au développement : comparaison entre la coopération multilatérale et les autrestypes de coopérations

M. Pedro Medrano, directeur du Bureau de liaison à New York et directeur régional pour l'Amériquelatine et les Caraïbes, Programme alimentaire mondial Évolution des réponses multilatérales aux crises humanitaires : l'expérience du Programmealimentaire mondial des Nations Unies

Mme Sanusha Naidu, chercheuse principale, Unité Afrique et des pays du Sud, Conseil pour larecherche en sciences humaines Représentation, responsabilisation et légitimité : les donateurs émergents et les institutionsmultilatérales en Afrique

Mme. Adanma Odefa, PDG, Diabetes & Hypertension Help Society (DHS), Nigeria L'aide au développement international : l'expérience d'un ONG au Nigeria

Dr Robert Picciotto, professeur invité, Department of War Studies, King's College, LondresLa coopération multilatérale pour le développement et le Processus de Paris : la route vers Busan

M. Vincent Rigby, vice-président de la Direction général des politiques stratégiques et durendement, Agence canadienne de développement internationalMot de b ienvenue et présentation du conférencier principal au gala

Mme Elisabeth Sandor, conseillère principale, Division de la qualité de l'aide et de l'architecture,Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)Modératrice, Nouveaux partenaires de développement dans un contexte évolutif : possibilités etdéfis pour les institutions multilatérales

M. Daniel Schwanen, vice président associé, Politiques internationales et échanges commerciauxà l'Institut C.D. HoweCommerce multilatéral et b ilatéral : La déclaration du G8 et l'exécution du programme de Dohapour le développement

Dr Franke Toornstra, vice-président de IDEA International et ancien conseiller en efficacité de l'aideà la Banque mondialeDévelopper la capacité du pays pour atteindre les résultats du développement : les approchesbilatérales et multilatérales quant à la gestion efficace de l'aide

M. Désiré Vencatachellum, directeur, recherche pour le développement, Banque africaine dedéveloppement Le futur du financement pour le développement: Le rôle des banques régionales dedéveloppement versus les nouveaux

Premier conférencierGala du Forum

Son excellence Joaquim Alberto Chissano

Ancien président de la République du Mozambique

Président de la Joaquim Chissano Foundation

Né le 22 octobre 1939 à Malehice – Gaza, province du Mozambique,Joaquim Alberto Chissano s'est immédiatement jeté dans la vie politiquedès son plus jeune âge dans son pays natal. Lorsqu'il s'est rendu auPortugal pour étudier la médecine en 1961, il fut forcé de fuir en raison deses affiliations, et chercha alors refuge en France. En 1962, il se rendit enTanzanie et devint membre fondateur du Front de libération du Mozambique(FRELIMO). Joaquim Alberto Chissano a joué un rôle crucial dans lesnégociations de 1974 sur l'indépendance du Mozambique, entre lemouvement FRELIMO et le gouvernement portugais, agissant commepremier ministre du gouvernement transitoire. Une fois le Mozambiquedevenu indépendant le 25 juin 1975, il fut alors nommé ministre desAffaires étrangères. à la suite du décès tragique du président Samora Machel en 1986, il fut élu pour luisuccéder.

Il entreprit des réformes socioéconomiques positives, débouchant notamment sur l'adoption de laConstitution de 1990 menant le Mozambique sur la voie d'un système multipartite et un marché libre.Joaquim Alberto Chissano a aussi dirigé avec succès les négociations avec les anciens rebelles, mettant

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Joaquim Alberto Chissano a aussi dirigé avec succès les négociations avec les anciens rebelles, mettantfin à 16 années d'une guerre déstabilisatrice en 1992. En 1994, il remporta les premières électionsmultipartites dans l'histoire de son pays, et fut réélu en 1999. Bien qu'autorisé par la Constitution à sereprésenter, il décida volontairement de ne pas le faire pour les élections présidentielles de 2004.

Entre autres postes de très haut rang qu'il a par la suite occupés, il est bon de citer ceux de président de laCommunauté de développement de l'Afrique australe (SADC) et de l'Union africaine. Après s'être retiré, il aété nommé envoyé du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sommet de 2005 sur l'examen de lamise en application de la Déclaration du millénium, ainsi qu'envoyé spécial du Secrétaire général del'ONU en Guinée Bissau, en République démocratique du Congo, et dans les régions touchées par laLRA (Armée de résistance du Seigneur) en Ouganda, puis à compter de juin 2009 à titre d'envoyé spécialde la SADC pour essayer de régler le conflit à Madagascar.

Actuellement président de la Joaquim Chissano Foundation et du Forum des anciens chefs d'état et degouvernement africains, Joaquim Alberto Chissano est membre du conseil d'administration du Club deMadrid, du Hunger Project, du International Crisis Group, de la Peace Parks Foundation, égalementambassadeur itinérant pour la CPLP (communauté de pays de langue portugaise) et ambassadeur desjeunes pour l'Initiative de partenariat mondial. Le président Chissano est aussi membre du Conseild'experts de la World Food Prize Foundation, du Groupe de travail de haut niveau pour les servicesclimatiques à l'Organisation météorologique mondiale, et du Conseil consultatif pour le développementmondial à la Melinda & Gates Foundation.

Il a reçu les plus grands honneurs de nombreux pays ainsi que plusieurs prix, dont le premier Mo IbrahimPrize for Achievement in African Leadership qui lui a été décerné en 2007.

Biographies

Manmohan Agarwal s'est joint à l'équipe de l'CGII en tant que boursier supérieurde recherche invité en janvier 2008. Auparavant, il était doyen de la School ofInternational Studies et professeur au Centre for International Trade andDevelopment à l'Université Jawaharlal Nehru en Inde.

M. Agarwal a travaillé pour la Banque mondiale et le Fonds monétaireinternational. Il a entre autres occupé divers postes dont celui de professeur invitéà la University of Western Ontario et à la Catholic University of Leuven. Il possèdeune très grande expérience du commerce international, du développement et dessciences économiques en ce qui a trait à l'Asie du Sud, et plus particulièrementl'Inde. Il contribue notamment à divers projets de l'CGII touchant les échangescommerciaux et le développement économique, et fait partie intégrante de la

création d'un nouveau groupe à l'IICG qui cible ses travaux sur l'Inde.

Hany Besada est chef du programme de la Gouvernance des ressourcesnaturelles de l'INS, et chercheur principal dans le domaine de la coopération audéveloppement. Auparavant, il était chercheur principal et directeur de programmeau Centre pour l'innovation dans la gouvernance internationale (CIGI) où ilsupervisait notamment le programme de gouvernance sociale et de santé.Titulaire d'un BA et d'une MA en relations internationales de la Alliant InternationalUniversity, à San Diego, il s'est spécialisé dans les études sur la paix et lasécurité. Avant cela, il était chercheur au Principle Business in Africa du SouthAfrican Institute of International Affairs (SAIIA), à Johannesburg, en Afrique du Sud,et gestionnaire de la recherche au Africa Business Direct, cabinet de consultantsen commerce et investissements, à Johannesburg. M. Besada a travaillé pour le

South African Ministry of Local and Provincial Government, Amnistie internationale, les Associations desNations Unies, le Joan Kroc Institute of Peace and Justice (IPJ), et le bureau de la sénatrice des étatsUnis, Dianne Feinstein. Il a publié un très grand nombre d'articles dans divers médias internationaux etautres revues universitaires, en sus d'avoir édité divers livres. Dans le cadre de ses recherches, ils'intéresse tout particulièrement aux thèmes allant du développement socioéconomique et de la sécuritéde l'Afrique, à la croissance du secteur privé, en passant par la facilitation des échanges commerciaux etdes investissements, les politiques au Moyen Orient, les états fragiles et en déroute, la consolidation de lapaix et la reconstruction économique au lendemain de conflits.

Jacqueline Best est professeure agrégée à l'école d'études politiques del'Université d'Ottawa. Ses travaux de recherche portent principalement sur lesfondements sociaux, culturels et politiques du système économique global,qu'elle étudie en examinant les efforts des organisations comme le Fondsmonétaire international et la Banque mondiale. Elle est l'auteure de The Limits ofTransparency: Ambiguity and the History of International Finance (Cornell, 2005) et

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Transparency: Ambiguity and the History of International Finance (Cornell, 2005) etest la coéditrice, avec Matthew Paterson, de Cultural Political Economy (Routledge,2010). Elle travaille actuellement sur une variété de projets, incluant un livre quiexamine les changements récents dans les formes du pouvoir et de l'autoritéutilisée par le FMI et la Banque mondiale dans leurs engagements envers lespays à faible revenu, une analyse du rôle de la gestion du risque dans la crise

financière récente, et un projet en collaboration avec Alexandra Gheciu sur la réémergence du publiccomme pratique dans l'économie globale, la sécurité et la gouvernance internationale. Elle est uneéditrice de la collection RIPE des éditions Routledge qui regroupe des auteurs qui traitent d'économiepolitique mondiale et elle a été chercheuse invitée à l'Université Queensland et l'Université d'Oxford.

Margaret Biggs a été nommée Présidente de l'Agence canadienne dedéveloppement international le 1er juillet 2008. Avant sa nomination à l'ACDI, elleétait Sous-secrétaire du Cabinet, Planification et consultations, au Bureau duConseil privé, un poste qu'elle occupait depuis mai 2006.

Madame Biggs a occupé au Gouvernement fédéral une variété de postessupérieurs tels que: Secrétaire adjointe du Cabinet, Priorités et planification, auConseil privé; Sous-ministre adjointe, Programmes d'investissement humain, etChef de direction délégué, Politique stratégique, à Développement desressources Canada. Madame Biggs a une maîtrise ès arts en Affairesinternationales de la "Norman Patterson School of International Affairs" àl'Université Carleton, et un baccalauréat ès arts en Sciences politiques de

l'Université de Colombie britannique. Elle a commencé sa carrière comme Chargée de recherche, et plustard comme Directrice de recherche à l'Institut Nord-sud.

Roberto Bissio, de l'Uruguay, est un journaliste qui traite des questions dedéveloppement depuis 1975. Il est secrétaire général de l'Institut du tiers-monde,un organisme de recherche et de défense sans but lucratif situé à Montevideo. Ilcoordonne le secrétariat international de Social Watch, un réseau de coalitions decitoyens de 70 pays qui surveille la mise en œuvre des engagementsinternationaux sur l'éradication de la pauvreté et l'égalité entre les sexes. Robertoest également membre du comité international de Third World Network et dugroupe de travail sur la société civile auprès de l'administrateur du PNUD. Il asiégé sur les conseils de WEDO, un organisme de défense des droits et dudéveloppement des femmes, et du Forum international de Montréal.

Avant de se joindre à AISA, l'Institut africain de l'Afrique du Sud, en février 2011comme directrice du programme de sciences sociales de la Division de larecherche, Narnia Bohler-Muller était professeure au département de droit publicde la Faculté de droit de l'Université Nelson Mandela (NMMU) à Port Elisabeth. Ellea quinze années d'expérience en recherche universitaire, publication, conférence,mentorat, engagement social et gestion. La professeure Bohler-Muller est unechercheuse reconnue par le NRF, et parmi les dix principaux chercheurs du NMMUpour la période de 2008 à 2010. Ses champs d'expertise incluent les études desrapports sociaux entre les sexes, les droits sociaux-économiques et ledéveloppement humain, l'accès à la justice, la philosophie du droit et les sciencespolitiques. Elle a siégé à la fois sur les conseils de l'Université Vista et de la

NMMU. La professeure Bohler-Muller a été présidente de PSIRA, l'autorité réglementaire des entreprisesprivées de sécurité d'Afrique du Sud; et une chercheuse principale en droit et conseillère au ministère dela justice et du développement constitutionnel (DoJ & CD) et de l'Institute for Child Witness Research andTraining. Elle est avocate agréée de la Haute Cour de justice de la République d'Afrique du Sud et a reçude nombreux prix et bourses pour ses recherches.

Deepak Dave est né au Kenya. Il a étudié à l'Université McGill et à la CassBusiness School, à Londres. En Grande-Bretagne et en Afrique du Sud, il atravaillé dans les services bancaires d'investissement et d'entreprise pour lesbanques Standard Chartered et Barclays. Par la suite, il a été conseiller en capitald'investissement pour les structures de financement, les investissements et le

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d'investissement pour les structures de financement, les investissements et leportefeuille de gestion du risque, avant son retour au Canada en 2007. Il travailleactuellement pour une société de la Couronne fédérale. Son expérience inclut lagestion des risques internationaux, les risques dérivés, les projets financiers etles dettes de second rang pour des clients du secteur de l'énergie, des servicesfinanciers, des ressources, de l'immobilier et des télécommunications en

Amérique latine, en Asie de l'Est et du Sud, au Moyen-Orient et en Afrique. Il a également publié deséditoriaux sur les opérations bancaires en Afrique de l'Est et la réglementation du marché des capitaux.Un champ d'intérêt particulier a été l'amélioration de la structure institutionnelle de la réglementation qui

permet l'accroissement du mouvement des capitaux dans la région, de même que la sauvegarde desépargnes et des investissements des épargnants locaux.

Consultante indépendante, spécialiste des questions du financement dudéveloppement, Penny Davies est aussi conseillère politique principale auprès del'ONG suédoise Diakonia. Elle s'intéresse tout particulièrement à l'évolution dupaysage de la coopération au développement, ce que l'on appelle les « donateursémergents », les relations sino africaines et le rôle du secteur privé dans l'aide,par la rédaction de divers rapports et articles publiés par l'OCDE, la Banquemondiale et le PNUD. Elle travaille en étroite collaboration avec le Réseaueuropéen sur la dette et le développement (Eurodad) dont elle a été présidente du

conseil d'administration pendant cinq ans. Elle est fréquemment invitée à de nombreuses conférencesinternationales.

Penny Davies est titulaire d'une maîtrise en sciences politiques de la Uppsala University, et a poursuivides études à la University of Salamanca.

Auparavant, elle a occupé les postes de directrice adjointe du Centre des études en environnement etdéveloppement de la Uppsala University et de la Swedish University of Agricultural Sciences, en Suède, etde gestionnaire de projet pour une « Action concertée sur la communication environnementale », qui faitpartie de la DG de la recherche de la Commission européenne.

Winston Chandarbhan Dookeran est actuellement le chef politique du Congrèsdu peuple, et aussi député et ministre des Finances, en plus d'avoir agi en tantque premier ministre de la République de Trinité-et-Tobago à plusieurs reprises.Winston Dookeran détient un baccalauréat en sciences économiques etmathématiques de la University of Manitoba au Canada, et une maîtrise èssciences économiques de la London School of Economics and Political Science,University of London, Royaume Uni. En 1991, il s'est vu attribuer la qualité dedocteur en sciences juridiques (honoris causa) par la University of Manitoba.

La carrière très distinguée de Winston Dookeran l'a mené de son poste deconférencier à la UWI, à celui de gouverneur de la Banque centrale, ou encore

d'économiste principal à la Commission économique des Nations Unies pour l'Amérique latine et lesCaraïbes, de membre du conseil d'administration de la Banque interaméricaine de développement (BID),et de gouverneur de la Caribbean Development Bank. Winston Dookeran est devenu membre du 8eParlement républicain en 2002.

Winston Dookeran est largement publié sur le thème du développement économique des Caraïbes et arédigé de nombreux articles en plus de participer à des entrevues pour un grand nombre de publicationsprofessionnelles internationales. Le livre qu'il est sur le point de publier -- Power, Politics, andPerformance: A Partnership Approach for the Development of Small States -- aura fort probablement unegrande influence.

Alison Evans est une économiste qui a plus de 25 années d'expérience dans ledomaine du développement international. Alison s'est associée en 2006 à l'ODI,l'un des plus importants instituts de réflexion sur le développement internationalde la Grande-Bretagne, comme directrice des programmes sur la pauvreté et lapolitique publique, et est devenue directrice générale en mai 2009. Elle a entreprissa carrière en enseignement et en recherche en développement économique àl'Université du Sussex. Son expérience pratique de la politique provient de sixannées à la Banque mondiale entre 1994 et 2000 et de son travail commeconseillère indépendante entre 2000 et 2005, où elle a porté une attentionparticulière sur les stratégies de réduction de la pauvreté, les processusbudgétaires, les modalités d'aide, l'efficacité et l'évaluation de l'aide. Elle possèdeune expérience approfondie de l'Afrique du Sud et de l'Est, et des Balkans de

l'Ouest, et elle a assumé plusieurs mandats en Asie du Sud-Est. Comme directrice de l'ODI, elle acontinué à travailler sur des questions reliées à l'aide, mais a également contribué à des débats sur unlarge éventail de questions reliées à l'engagement international sur les états fragiles et sur la cohérence

de la politique de développement. Titulaire d'un baccalauréat spécialisé en économie de l'Université du

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de la politique de développement. Titulaire d'un baccalauréat spécialisé en économie de l'Université duSussex, d'une maîtrise en philosophie en économie et développement politique de l'Université deCambridge et d'un doctorat en études de développement de l'Institut des études de développement del'Université de Cambridge.

Dr David Felsen est professeur associé et directeur du programme des étudesinternationales de l'école de gestion Marshall Goldsmith de l'Universitéinternationale Alliant de San Diego. Il a obtenu un B.Sc. et une M.A. del'Université de McGill de Montréal et un doctorat en philosophie de l'UniversitéOxford de Grande-Bretagne. Il a également enseigné à l'Université de Waterloo,l'Université McMaster, l'Université Temple, et au regroupement universitaire duTecnológico de Monterrey. Il a été un chercheur invité de l'Université de Bologneet du Kennedy School of Government de l'Université Harvard. Ses champs derecherches incluent les politiques de l'Amérique latine, les organisations

internationales, le développement, l'immigration et les ONG. En 2009, il a coédité le volume Immigration: ADocumentary and Reference Guide aux éditions Greenwood. En 2010, il a conçu et inauguré unprogramme spécialisé sur les études des OGN à l'intérieur de la maîtrise en relations internationales del'Université Alliant.

Mamadou Goïta, de nationalité malienne est socio-économiste du développementet ingénieur en gestion des systèmes d'éducation et de formation. Il estactuellement le Directeur Exécutif de l'Institut de Recherche et de Promotion desAlternatives en Développement (IRPAD/Afrique), basé à Bamako au Mali. Il estmembre du groupe d'animation régionale de la Coalition pour la Protection duPatrimoine Génétique Africain (COPAGEN) intervenant en Afrique de l'Ouest. Il asuccessivement travaillé à l'UNICEF au Nord du Mali, le Programme des NationsUnies pour le Développement au Togo et au Burkina Faso, Oxfam Solidarité

Belgique, au Togo comme Représentant au Bureau de Ouagadougou et à ACORD, un consortium d'ONGeuropéennes et canadiennes. Il est actif dans des mouvements sociaux (FORAM-Forum pour un AutreMali-, Forum Social Ouest Africain, Forum Social Africain, Forum Social Mondial) et travaille avec desorganisations paysannes et leurs réseaux en Afrique de l'Ouest depuis près d'une vingtaine d'années. Il acoordonné le Forum Social Mondial Polycentrique Bamako 2006 et le Forum Mondial sur la SouverainetéAlimentaire qui s'est déroulé à Bamako au Mali, du 23 au 27 février 2007.

Il donne des cours à l'Université de Ouagadougou (Burkina Faso), à l'ENEA (école Nationale d'économieAppliquée) de Dakar (Sénégal) et CESAG (Centre d'études Supérieures de Gestion) de Dakar (Sénégal).

Arjan de Hann dirige le nouveau programme du CRDI «Croissance pour tous», enplus de gérer une équipe de dix spécialistes à Ottawa et dans des bureauxrégionaux. Avant de se joindre au CRDI, il a travaillé à l'Institut des études socialesà La Haye où il a obtenu sa M.A. en politique sociale et dirigé l'élaboration d'unenouvelle base de données « Indices du développement social ». Auparavant, il apassé 10 ans au ministère du développement international du R.-U., y occupantnotamment des postes à Londres, en Inde et en Chine, puis il administré lasection de la recherche sur la pauvreté à la University of Sussex (1996-1998). Il apar ailleurs publié de nombreux ouvrages, et est actuellement le coéditeur de la

Revue canadienne d'études du développement. M. Arjan de Hann est titulaire d'un Ph.D en histoire socialede la Erasmus University de Rotterdam, et d'une M.A. en sociologie de la Leiden University des Pays-Bas.

Pablo Heidrich est spécialiste dans le commerce international et ledéveloppement et dirige le programme de recherche dédié aux flux mondiaux et letravail décent à l'INS. Ses recherches portent sur les relations économiques entrele Canada et l'Amérique latine, le régionalisme, les négociations de l'OMC etl'économie politique des ressources naturelles. Avant d'entrer à l'INS, Pablo atravaillé au Latin American Trade Network en Argentine où ses travaux ont portésur des questions touchant l'intégration régionale, l'énergie et l'infrastructure, ainsique les négociations commerciales. Pablo a aussi enseigné à l'universitéCarleton, Universidad del Salvador en Argentine, et Aoyama Daigakuin Universityau Japon. Pablo a acquis un doctorat à la University of Southern California enéconomie politique an politiques publique et une maîtrise de Tsukuba University

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économie politique an politiques publique et une maîtrise de Tsukuba Universityau Japon en développement économique.

Jorge Heine est titulaire de la chaire de gouvernance mondiale à la BalsillieSchool of International Affairs, professeur de sciences politiques à l'UniversitéWilfrid Laurier et un membre émérite du CIGI de Waterloo, Ontario, un centre pourl'innovation de la gouvernance internationale. Durant l'été de 2011, il sera unchercheur invité en politique publique au Woodrow Wilson International Center forScholars à Washington, DC. De 2006 à 2009, il a occupé les fonctions de vice-président de l'AISP, l'Association internationale de science politique. De 2003 à2007, il a été ambassadeur du Chili en Inde, au Bangladesh et au Sri Lanka. Il aégalement été ambassadeur en Afrique du Sud, de 1994 à 1999, de même queministre au gouvernement chilien. Il a été un boursier invité au St Anthony'sCollege d'Oxford. Il est auteur, coauteur ou éditeur de douze livres, incluant : FixingHaiti: MINUSTAH and Beyond, avec A. Thompson, à être publié en 2011 auxServices de presse de l'Université des Nations-Unis; The Dark Side of

Globalization, avec R. Thakur, Services de Presse de l'Université des Nations-Unis, 2011. et Which WayLatin America? Hemispheric Politics Meets Globalization, en collaboration avec A. Cooper, Services dePresse de l'UNU, 2009; et d'environ quatre-vingts articles universitaires. Il a collaboré au New York Times,au Washington Post et à l'International Herald Tribune.

Joseph Ingram est président et DG de l'Institut Nord-Sud, poste qu'il occupedepuis le mois d'août 2010. Auparavant, et suite à son départ de la Banquemondiale en 2006, M. Ingram a agi en tant que conseiller principal auprès duprogramme de l'Organisation mondiale du commerce sur l'aide technique liée aucommerce, et consultant auprès du Haut Commissariat aux droits de l'hommedes Nations Unies, de la Banque mondiale et de l'Agence canadienne dedéveloppement international. Durant sa carrière d'une trentaine d'années à laBanque mondiale, M. Ingram a occupé divers postes de la haute direction dontceux de représentant spécial auprès de l'ONU et de l'OMC à Genève, de directeurdu bureau de la Banque en Bosnie - Herzégovine, de directeur adjoint de l'Institutde la Banque mondiale, de directeur du bureau de la Banque au Cameroun, et dereprésentant adjoint résident au bureau de la Banque au Nigeria. M. Ingram a parailleurs participé à l'élaboration et à l'administration des programmes de réforme

économique au Burkina Faso, au Sénégal et dans l'ancienne Yougoslavie. Avant de se joindre à laBanque, M. Ingram représentait le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) àBeirut, au Liban, et était notamment chargé du dossier du Moyen Orient et de l'Afrique du Nord. Il aégalement enseigné à un collège privé en Côte d'Ivoire en tant que bénévole SUCO/CUSO, et travaillé avecle Collège Frontier comme professeur et mineur d'or dans une communauté minière du nord de l'Ontario.M. Ingram a donné des conférences à diverses universités au Canada, au Royaume Uni et en Europe, etpublié un très grand nombre d'articles et de documents sur les questions concernant les états touchéspar un conflit, et le développement et les droits humains. M. Ingram est titulaire d'une maîtrise enéconomie politique, et a effectué des études à la McMaster University au Canada et à la Harvard BusinessSchool.

Diane Jacovella s'est jointe à l'Agence canadienne de développementinternational (ACDI) en avril 2006. Elle est actuellement vice-présidente, Directiongénérale des programmes multilatéraux et mondiaux.

Elle a occupé divers postes de direction au sein du gouvernement fédéral, dont :directrice générale, Direction de l'Afrique australe et de l'Est, à l'ACDI; directricegénérale, Sécurité et Renseignement, au Bureau du Conseil privé; directricegénérale, Direction de l'intégration stratégique, à Développement des ressourceshumaines Canada; directrice des politiques, Groupe de travail sur le secteurbénévole, au Bureau du Conseil privé; directrice, Stratégie canadienne antidrogue;

et directrice, Division des questions relatives à la santé, à Santé Canada.

Diane Jacovella a obtenu son baccalauréat ès sciences infirmières de l'Université d'Ottawa (1984), puisun diplôme d'études supérieures en gestion (1988) et une maîtrise en études régionales (1994) del'Université du Québec.

Sigrid A. M. Kaag est secrétaire générale adjointe et directrice du Bureau despartenariats au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).Elle est entrée au Bureau le 1er août 2010.

Mme Kaag a occupé un certain nombre de postes au sein des Nations Unies,

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Mme Kaag a occupé un certain nombre de postes au sein des Nations Unies,notamment ceux de directrice pour le Moyen Orient et l'Afrique du Nord pourl'UNICEF de décembre 2007 à août 2010, et de chef de cabinet au bureau dudirecteur général de l'UNICEF (d'avril 2006 à décembre 2007).

Mme Kaag a été directrice adjointe des programmes, chef des relations avec lesdonateurs, à l'Organisation internationale pour les migrations de 1998 à 2004, àGenève. Elle a agi en qualité de diplomate au ministère des Affaires étrangèresdes Pays Bas, à la Division des affaires politiques de l'ONU, puis est partie enmission en tant que conseillère sur la coopération au développement bilatéral de

1990 à 1993. Mme Kaag détient une maîtrise en philosophie en relations internationales du St. Antony'sCollege, Oxford University (1987), et a par ailleurs reçu une deuxième maîtrise en politique et scienceséconomiques du Moyen Orient de la University of Exeter en 1988. Elle parle couramment plusieurslangues dont le néerlandais, l'anglais, l'arabe, le français, l'allemand et l'espagnol.

Pradeep Kakkattil est actuellement chef de la Division de l'efficacité de l'aide et dela capacité nationale à l'ONUSIDA à Genève, où il supervise l'engagementstratégique et le soutien au pays pour mobiliser, affecter puis utiliser lesressources nécessaires afin de réduire les nouvelles infections, les décès liés auSIDA et la discrimination. En cette capacité, il a participé à la créationd'instruments novateurs pour augmenter l'aide technique et renforcer lescapacités par la promotion d'une approche sud sud. Il a dirigé les travauxd'ONUSIDA sur l'appropriation des projets par les pays bénéficiaires, l'efficacité,l'efficience et la viabilité de la réponse au SIDA. Il travaille en étroite collaborationavec des pays partenaires, le Fonds mondial et PEPFAR, des donateurs clés à laréponse au SIDA, en vue de renforcer l'harmonisation et l'alignement, ainsi que lacoordination nationale à l'appui des Trois principes directeurs. Avant de travailler à

l'ONUSIDA, Pradeep occupait un poste au DFID en Inde où il a joué un rôle clé pour augmenter le soutienaux programmes de prévention du VIH dans ce pays. Il a aussi travaillé en tant que journaliste dans lesmédias imprimés et électroniques.

Homi Kharas est agrégé supérieur de recherches en économie globale etdéveloppement au Brookings Institution de Washington, DC. Il est un chercheurnon résidant du Centre de développement de l'OCDE; et un membre du NationalEconomic Advisory Council pour le premier ministre de la Malaisie. Il a étémembre du groupe de travail de la Commission sur la croissance et ledéveloppement, présidée par le professeur A. Michael Spence. Auparavant, Homia occupé les fonctions d'économiste en chef pour la région de l’Asie de l’Est et duPacifique à la Banque mondiale et de directeur pour la réduction de la pauvreté etla gestion économique, le développement financier et du secteur privé,responsable de conseiller la Banque mondiale sur les politiques structurales et

économiques, les questions fiscales, la dette, le commerce, la gouvernance et les marchés financiers. En1990 et 1991, il a été un associé principal de Jeff Sachs and Associates, conseiller pour la transitionauprès des gouvernements de l’Europe de l’Est et de l’Union Soviétique. Ses champs d’intérêt sontmaintenant axés sur les tendances mondiales, la croissance et le développement dans l’Asie du Sud-Est,et l’aide internationale dans les pays les plus pauvres. Il est titulaire d’un doctorat en économie del’Université de Harvard.

Arif Z. Lalani est le directeur général du Bureau de la planification des politiques auministère des Affaires étrangères et du Commerce international du Canada, etboursier titulaire invité au Munk Centre for International Studies de l'University ofToronto. Il a été ambassadeur du Canada en Afghanistan de 2007 à 2008 aprèsavoir rempli ces mêmes fonctions en Jordanie et en Iraq de 2006 à 2007. M. Lalania occupé divers postes depuis qu'il est entré au Ministère en 1991, notamment ceuxde représentant suppléant au Conseil de sécurité, de coordonnateur pour les

Balkans, et de directeur pour l'Asie du Sud. M. Lalani est titulaire d'un MA de l'University of BritishColumbia, et d'une maîtrise ès sciences de la London School of Economics. Il est par ailleurs membre duConseil consultatif du programme de maîtrise à la School of Global Affairs de l'University of Toronto, etaussi du Comité consultatif de la Ditchley Foundation of Canada. Il s'est mérité la médaille Alam SayadJamal-u-Din al Afghani de la part du président de l'Afghanistan pour sa contribution au renforcement de lapaix et à la stabilité en Afghanistan. Il est aussi récipiendaire de la Médaille jubilé de la reine Élizabeth IIpour services rendus au Canada et aux Canadiens et Canadiennes.

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pour services rendus au Canada et aux Canadiens et Canadiennes.

De nationalité tanzanienne, Dr Frannie Léautier est secrétaire générale à laFondation pour le renforcement des capacités en Afrique, après avoir occupé leposte de vice-présidente de la Banque mondiale et responsable de l'Institut de laBanque mondiale de décembre 2001 à mars 2007. Elle a également servi enqualité de directrice du cabinet de l'ancien président de la Banque mondiale de2000 à 2001. Dr Léautier a également occupé différentes hautes responsabilitésau sein de la Banque mondiale de 1992 à 2007. Elle arrive à la tête de l'ACBFaprès deux années passées en tant que directrice générale du Groupe Fezembat,une société spécialisée dans la gestion du risque et le développement duleadership. Dr Léautier est titulaire d'un baccalauréat en génie civil de l'Universitéde Dar es-Salaam obtenu en 1984, d'une maîtrise en transport de l'Institut de

Technologie du Massachusetts (MIT) en 1986 et d'un doctorat (Ph. D.) en systèmes d'infrastructure,également du MIT en 1990. Elle est aussi diplômée du programme de perfectionnement desgestionnaires de l'Université Harvard. Dr Léautier a publié de nombreux articles dans des journaux et desrevues économiques de niveau international. Elle est l'auteure de trois livres, dont un publié récemmentsur les villes à l'ère de la mondialisation. Elle est fondatrice et rédactrice en chef de Journal ofInfrastructure Systems, membre du Conseil consultatif du didacticiel libre du MIT et secrétaire du Conseild'administration de l'Institut Nelson Mandela pour la science et la technologie en Afrique. Dr Léautier estmembre titulaire du conseil consultatif de EuropEFE (Education Pour L'Emploi) et membre fondatrice duconseil d'administration de l'Institut africain pour la gouvernance dans l'intégrité.

Danny Leipziger est professeur en commerce international de l’UniversitéGeorge Washington et directeur administratif de Growth Dialogue, un réseaudédié à la croissance économique. Il est l’ancien vice-président du Réseau de laréduction de la pauvreté et de la gestion économique de la Banque mondiale, où ilsupervisait plus de 700 économistes et autres spécialistes. Il a également étévice-président de la Commission Spence sur la croissance et le développement,un important projet international quadriennal qui a donné lieu au Rapport de 2009sur la croissance, et il est un commentateur fréquent dans les médias et lapresse écrite sur les questions d’économie mondiale. Avant de se joindre à laBanque, le Dr Leipziger a occupé des postes de haute responsabilité au USAID etau Département d’état des états-Unis. Titulaire d’une M.A. et d’un Ph. D. de

l’Université Brown en économie, il a publié de nombreux articles sur les sujets des politiques dudéveloppement économique, financier et industriel et sur les activités bancaires.

Justin Yifu Lin est premier vice-président et économiste en chef de la Banquemondiale depuis juin 2008. Dans le cadre de ses fonctions, M. Lin assume leleadership de la Banque concernant la propriété intellectuelle et joue un rôleimportant dans l'élaboration du programme de recherche économique del'institution. Avant de se joindre à la Banque, M. Lin a travaillé durant 15 anscomme directeur fondateur et professeur du Centre de recherches économiquede Chine (CCER) de l'Université de Beijing . Il a reçu un doctorat en économie del'Université de Chicago en 1986 et est l'auteur de 18 livres. M. Lin a été député àl'Assemblée nationale de la République populaire de Chine, vice-président duComité pour les affaires économiques de la Conférence consultative politique dupeuple chinois et vice-président de la Fédération chinoise de l'industrie et du

commerce. Il a siégé sur plusieurs comités nationaux et internationaux, des groupes importants et desconseils sur la politique du développement, la technologie et l'environnement, incluant : le projet sur lafaim des objectifs du millénaire des Nations-Unis; le Conseil de l'agenda mondial sur le systèmemonétaire international; le Comité pour réinventer Bretton Woods; et le groupe de travail sur l'avenir del'OCDE.

Franklyn Lisk est enseignant-chercheur universitaire et économiste dudéveloppement au CSGT, le Centre d'études sur la globalisation et larégionalisation de l'Université de Warwick, Grande-Bretagne, et chercheur associéau Centre d'études africaines de l'Université Bradford, Grande-Bretagne. En 2005et 2006, il a été professeur au Centre Afrique pour la gestion du VIH/sida àStellenbosch, Afrique du Sud. Il a été auparavant directeur fondateur duprogramme ILO sur le VIH/sida et le monde du travail à Genève, de même quecoordonnateur mondial ILO dans le cadre du coparrainage de l'ONUSIDA, de 2001à 2005. Il a exercé des mandats consultatifs sur les répercussions du VIH/sida et

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à 2005. Il a exercé des mandats consultatifs sur les répercussions du VIH/sida etles réponses de l'ONUSIDA, le PNUD, l'OMS, la Banque africaine dedéveloppement, l'Union africaine, DANIDA et le DFID, et il est actuellement

membre du Comité d'examen technique sur le Fonds mondial. Ses plus récentes publications incluentGlobal Institutions and the HIV/AIDS Epidemic: Responding to an International Crisis, publié en 2010, et ilest coéditeur avec Sophie Harman de Governance of HIV/AIDS: Making Participation and AccountabilityCount (2009).

Nommé pour un mandat de cinq ans, David M. Malone est entré en fonction à titrede président du CRDI le 1er juillet 2008. Il était auparavant haut-commissaire duCanada en Inde et ambassadeur non résident du Canada au Népal et auBhoutan. M. Malone a en outre été sous-ministre adjoint, Enjeux mondiaux, auministère des Affaires étrangères et du Commerce international du Canada,président de l'Académie mondiale pour la paix, à New York, et ambassadeur duCanada auprès des Nations Unies, à New York également.

M. Malone est l'auteur de nombreux ouvrages et articles sur les questions ayanttrait à la paix et à la sécurité. Il a enseigné à l'Université Columbia et à l'Université de Toronto. Il estactuellement professeur adjoint à la New York University School of Law et Senior Fellow du Massey

College de l'Université de Toronto. Au début de 2008, il a cosigné The Law and Practice of the UnitedNations (paru chez Oxford University Press). Son livre, Does the Elephant Dance? A Survey ofContemporary Indian Foreign Policy, qui traite de la politique étrangère de l'Inde contemporaine, viensd'être paru chez Oxford University Press.

Frédéric Martin détient un Diplôme de l'école Supérieure de Commerce de Lyon,France, une maîtrise en science économique de l'Université de Montréal, Canadaet un doctorat en économie agricole de Michigan State University, états-Unis. Il a27 ans d'expérience professionnelle dans une trentaine de pays industrialisés eten développement. Son travail concerne l'appui aux gouvernements et au secteurpublic pour mettre en place la Gestion Axée sur les Résultats, en particulier àtravers la planification stratégique, la budgétisation pour les résultats, la réformedes finances publiques, et le suivi-évaluation basé sur les résultats. Il a enseigné18 ans à l'Université Laval, Québec ou il était professeur titulaire de la chaire endéveloppement international. Il été co-fondateur de l'Institut en Développement enéconomie et en administration (IDEA International) en 1997 et est un des deux co-présidents de l'Institut. Il est aussi membre du Conseil d'administration del'International Development Evaluation Association (IDEAS).

Carolyn McAskie, actuellement agrégée supérieure de recherches à l'écolesupérieure d'affaires publiques et internationales de l'Université d'Ottawa, estmembre des conseils de CANADEM et du Centre pour le maintien de la paixPearson et officière de l'Ordre du Canada. Sa carrière au sein de l'Agencecanadienne de développement international, particulièrement aux affairesmultilatérales, a été suivie de près d'une décennie aux affaires humanitaires, à latête d'une mission de paix de l'ONU au Burundi, et au maintien de la paix, eninaugurant la nouvelle Commission de maintien de la paix des Nations-Unis. Ellea servi à l'étranger au Kenya et a travaillé auprès du Secrétariat du Commonwealthà Londres, comme ambassadrice du Canada au Sri Lanka de même qu'auBurundi avec l'ONU.

Carolyn McAskie a joué un rôle prééminent dans les négociations politiques, financières et dedéveloppement : comme déléguée canadienne au Fonds et aux programmes de l'ONU et aux institutionsfinancières internationales; comme membre de l'équipe de facilitation du processus de paix du Burundi àArusha, en compagnie de feu Julius Nyerere, l'ancien président de Tanzanie; et comme envoyée dusecrétaire général de l'ONU lors de la crise humanitaire en Côte d'Ivoire.

Pedro Medrano occupe le poste de directeur du Bureau de liaison à New York etdirecteur régional pour l'Amérique latine et les Caraïbes, Programme alimentairemondial. Auparavant, il a agi en tant que représentant du PAM en Inde. Entre 1995et 1997, il a présidé le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA),supervisant notamment les préparatifs du Sommet mondial de l'alimentation àRome, en Italie, en 1996. Il a aussi été au préalable ambassadeur et représentantpermanent du Chili à la FAO, au FIDA et au PAM à Rome, à compter de 1993. Entre1990 et 1992, il était l'ambassadeur du Chili au Salvador et au Belize. Il aégalement occupé divers postes dont ceux de chef de cabinet du ministère del'agriculture du Chili et de professeur de politique économique à l'université duChili. M. Medrano détient un diplôme en sciences juridiques et sociales del'université du Chili, et a entrepris des travaux aux cycles supérieurs à l'université

de Bonn (PhDc) en Allemagne et aussi à l'Université catholique de Louvain (MA) en Belgique

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de Bonn (PhDc) en Allemagne et aussi à l'Université catholique de Louvain (MA) en Belgique

Sanusha Naidu est chercheuse principale du HSRC, le Conseil pour la rechercheen sciences humaines, au programme Démocracie, gouvernance et prestationde services de l'unité Afrique et des pays du Sud. Avant de se joindre au HSRC,elle a été directrice de la recherche du projet sur la présence de la Chine enAfrique et les pays émergents en collaboration avec Fahamu, et chercheuseassociée au Centre pour les études chinoises de l'Université Stellenbosch. MmeNaidu détient une maîtrise en relations internationales de l'Université duStaffordshire en Grande-Bretagne. Ses travaux de recherche actuelscomprennent les pouvoirs émergents en Afrique, particulièrement sousl'influence de la Chine et de l'Inde, et les questions non résolues concernant la

gouvernance, le développement socio-économique et la réponse du continent en terme d'engagement.Elle a publié de nombreux articles dans des revues variées comme Review of Political Economy etPolitikon. Elle est également coéditrice de deux livres sur la présence de la Chine en Afrique : African andChinese Perspectives on China in Africa (Fahamu/Pambazuka Press: 2010) et Crouching Tiger; HiddenDragon: Africa and China (Centre for Conflict Resolution, UKZN Press: 2008). Elle a également accordé denombreuses entrevues aux médias et a été citée par des agences de nouvelles incluant Reuters, IPSNews, AP, la BBC, Aljazeera, le LA Times et l'International Tribune Herald.

Adanma Odefa a suivi une formation pour devenir avocate et gestionnaireprofessionnelle. Sensibilisée aux dangers que représentent le diabète etl'hypertension artérielle après le décès de son père, elle quitte la professionjuridique pour laisser sa marque dans le domaine des soins de santécommunautaire au Nigeria en créant la Diabetes & Hypertension Help Society(DHS).

Elle produit et présente elle même les séquences portant sur la santé, à la foisinformatives et divertissantes – At Home With DHS –, diffusées sur une chaîne detélévision par satellite (AIT) et une chaîne locale (ITV). Elle rédige par ailleurs une

colonne sur la santé pour le journal Leadership Newspaper et le National Assembly Legislative Digest.Elle est en outre l'auteur de plusieurs articles sur la façon de vivre en bonne santé pour divers publicationstels que Radio Nigeria Magazine et Reconciliation Magazine. Il a aussi été question d'elle dans denombreux quotidiens, magazines, programmes à la télévision et à la radio. Adanma a présenté descommunications à plusieurs colloques un peu partout dans le monde.

Son dévouement et son zèle lui ont permis de faire de sa société DHS l'une des ONG les plus puissantesau Nigeria.

L'honorable Beverley J. Oda a été nommée ministre de la Coopérationinternationale le 14 août 2007. À la tête de l'ACDI, la députée de Durham (Ontario)est responsable de l'aide publique au développement international du Canada.

Madame Oda a été élue à la Chambre des communes pour la première fois en2004 et a été réélue en 2006 et en 2008. Le 6 février 2006, elle a été nomméeministre du Patrimoine canadien et de la Condition féminine. Auparavant, elle étaitporte-parole de l'Opposition pour le patrimoine canadien. Elle a également étémembre du Comité permanent du patrimoine canadien.

Avant son élection, madame Oda a travaillé pendant plus de vingt ans dans lesecteur de la radiodiffusion publique et privée. En 1999, elle est devenue vice-

présidente principale aux affaires industrielles à CTV. De 1987 à 1993, elle a servi comme commissaireau Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes.

Madame Oda a commencé sa carrière à TV Ontario en 1973. Elle est passée au secteur de laradiodiffusion privée en 1976. Elle a également été expert-conseil dans les domaines dumulticulturalisme, de la diversité et de la radiodiffusion.

Madame Oda est née à Thunder Bay (Ontario) en 1944. Elle a obtenu un baccalauréat ès arts del'Université de Toronto. Elle a été présidente du Lakeridge Health Hospital Network et elle a reçu laMédaille du jubilé de la Reine.

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Robert Picciotto, professeur invité à Kings College, Londres, est membre del'Académie des sciences sociales. Il siège sur les conseils des Sociétésd'évaluation de la Grande-Bretagne et de l'Europe. à la Banque mondiale, il aoccupé plusieurs postes clés de gestion incluant la direction de service de projetsdans trois des bureaux régionaux, le poste de vice-président de la planificationgénérale et établissement de budget et de directeur général du Grouped'évaluation indépendante. Depuis 2002, il a été conseiller en chef à la Banque dedéveloppement de l'Asie, la Banque de développement de l'Afrique, le Programmede développement des Nations-Unis, le Fonds international pour ledéveloppement de l'agriculture, l'Organisation pour la coopération et ledéveloppement économique, la Banque de développement du conseil de

l'Europe, le ministère des Affaires étrangères de la Suède, le ministère du Développement international deGrande-Bretagne et le Fonds pour l'environnement mondial. Il est diplômé de l'école nationale supérieurede l'aéronautique de France et de l'école des affaires publiques et internationales de Woodrow Wilson del'Université Princeton.

Vincent Rigby a été nommé vice-président de la Direction générale des politiquesstratégiques et du rendement à l'Agence canadienne de développementinternational en décembre 2010. Avant son arrivée à l'ACDI, M. Rigby était ledirecteur exécutif du Bureau de l'évaluation internationale (BEI) au Bureau duConseil privé, où il relevait du conseiller à la sécurité nationale auprès du premierministre. M. Rigby a aussi été responsable en chef du renseignement surl'Afghanistan au Bureau du Conseil privé. À ce titre, il était chargé de coordonner lacommunauté canadienne du renseignement pour appuyer la mission du Canadaen Afghanistan. M. Rigby était sous-ministre adjoint (politiques) au ministère de laDéfense nationale (MDN) de 2006 à 2008. Pendant les 14 années qu'il a passéesau MDN, M. Rigby a occupé plusieurs postes au sein du Groupe des politiques, ycompris ceux de directeur général de la planification des politiques, de directeur

de l'élaboration des politiques et de directeur de la Politique sur le contrôle des armements et de laprolifération. Avant de se joindre au MDN, il était analyste de la défense et de la politique étrangère à laDirection de la recherche de la Bibliothèque du Parlement. M. Rigby est titulaire d'une maîtrise ès arts enhistoire diplomatique et militaire de l'Université Carleton à Ottawa.

Depuis 2007, Elisabeth Sandor est conseillère principale sur l'efficacité de l'aidede la Direction de la coopération pour le développement économique de l'OCDE.Elle est responsable de travaux de pointe sur la surveillance de la mise en œuvrede la Déclaration de Paris sur l'efficacité de l'aide, en particulier des programmesde santé dans de nombreuses parties du monde, et du rôle du secteur privé dansle contexte de l'efficacité de l'aide. Elle gère également un champ de travail sur lefinancement innovant. Auparavant, Elisabeth a travaillé à la Banque mondiale,d'abord au Bureau français du directeur général puis au Réseau dedéveloppement humain, à la Direction de la Santé, de la nutrition et de lapopulation. De décembre 1995 à juin 2002, elle a été chargée de mission auprèsde la présidence de la République française sur les questions sociales, etchargée de mission sur la réforme des hôpitaux du cabinet du ministère de laSanté et de l'assurance maladie, de mai 1995 à décembre 1995. Elle est titulaire

d'un diplôme d'études supérieures en science politique des Universités de Paris I Panthéon et Nanterre.Ses champs d'expertise comprennent l'aide à la santé, l'efficacité de l'aide, le financement innovant pour ledéveloppement et l'économie politique.

Daniel Schwanen, vice président associé, Politiques internationales et échangescommerciaux à l'Institut C.D. Howe, est un économiste de grande renommée,passionné par la politique économique internationale, qui dirige des programmesde l'Institut ciblés sur le lien entre le commerce international du Canada et sapolitique en matière d'investissement, et le niveau de vie des Canadiens etCanadiennes.

Il est entré à l'Institut C.D. Howe en 1990 où il a entrepris des travaux de recherchede grande envergure qui lui ont mérité d'être invité aux États Unis, au Japon et enAustralie. En 2001, M. Schwanen s'est vu attribuer le Prix pour contributionexceptionnelle à la recherche dans le cadre du Projet de recherche sur lespolitiques (PRP) pour son ouvrage intitulé « A Room of Our Own: Cultural Policies

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politiques (PRP) pour son ouvrage intitulé « A Room of Our Own: Cultural Policiesand Trade Agreements », et a copublié une importante série de documents sur l'Amérique du Nord aulendemain de l'ALÉNA. En 2007, il a corédigé un examen indépendant des progrès de l'Australie en vuedes objectifs de la Coopération économique Asie Pacifique (APEC), remettant le rapport à la réunion deshauts responsables de l'APEC dans le cadre du processus d'examen par les pairs de cet organisme.

En 2005, M. Schwanen s'est joint au Centre pour l'innovation dans la gouvernance internationale (CIGI), yoccupant un certain nombre de postes de chercheur principal et de dirigeant, et continuant d'y détenir letitre de boursier de recherche de niveau supérieur.

Daniel Schwanen a obtenu des diplômes en sciences économiques de l'Université de Montréal et de laQueen's University.

Ambassadeur du Brésil au Canada depuis février 2011, M. Tarragô a commencésa carrière de diplomate en 1975. Auparavant, il a occupé des postes à l'étrangernotamment à Maputo, en 1976; aux Nations Unies à New York, de 1979 à 1982; àOttawa, de 1983 à 1985; à Genève, de 1990 à 1993; à Caracas, de 1993 à 1997; àLondres, de 1999 à 2003, et de nouveau aux Nations Unies à New York, de 2006 à2009.

Au ministère des Affaires étrangères du Brésil, il a dirigé la Division du commercedes biens de haute technologie en 1988-1989, la Division de la politique deséchanges commerciaux de 1997 à 1999, le Département des affaires

économiques de 2003 à 2005, puis a été sous secrétaire général des Affaires politiques III (Afrique etMoyen Orient), en 2009 2010.

Monsieur l'ambassadeur Tarragô a travaillé principalement dans les domaines économiques dans lecadre de ses fonctions au ministère des Relations extérieures. Il a été le principal négociateur du Brésillors des négociations avec la NAMA au Cycle de Doha (2003 2005), et pour celles sur les ADPIC (Aspectsdes droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce) lors du Cycle de l'Uruguay (1987 1993). Ila en outre été le porte parole des pays producteurs à l'Organisation internationale du café (OIC) (19992003).

Il a aussi été le délégué du Brésil à de nombreuses négociations aux Nations Unies, notamment àl'Assemblée générale, pour la Réforme du Conseil de sécurité, à la Commission du renforcement de lapaix, au Conseil économique et social (ECOSOC), à la Conférence des Nations Unies sur le commerce etle développement (CNUCED), au Groupe des 77, à la Coopération Sud Sud, ainsi qu'au GATT et àl'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI).

Franke Toornstra a joint l'Institut IDEA International comme vice-président etdirecteur le 1er septembre 2010. Il est titulaire d'un baccalauréat et d'une maîtriseen sciences agricoles avec une spécialisation en génie rural et gestion de l'eaude l'Université Wageningen des Pays-Bas. Il peut travailler en français et enanglais. Il a 25 années d'expérience professionnelle en développementinternational, ayant résidé dans les pays du Sud tout en travaillant dans le milieuuniversitaire, comme conseiller et haut fonctionnaire pour le ministère des Affairesétrangères des Pays-Bas, administrateur général de la coopération, et pour laBanque mondiale, comme conseiller aux opérations avec une attentionparticulière pour la capacité de développement, la gestion des finances publiqueset l'efficacité de l'aide. Ses champs de spécialisation sont : (1) la réforme del'administration publique; (2) l'efficacité de l'aide et la gestion efficace de l'aide; (3)

la gestion des finances publiques; (4) la mise en œuvre de programmes et de projets; et (5) la capacité dedéveloppement institutionnel comme champ intersectoriel. Il a travaillé dans les pays suivants : le Bénin,le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, le Cap-Vert, la République démocratique du Congo, l'éthiopie,le Ghana, la République du Honduras, le Mali, la Mozambique, les Pays-Bas, le Nicaragua, le Niger, lePanama, le Pérou, le Rwanda, le Sénégal, la Sierra Leone, le Sri Lanka, les états-Unis, le Yémen et leZimbabwe. Des études schématiques l'ont également conduit à travailler au Kirghizistan, au Maroc et enTunisie. M. Toornstra réside dans la ville de Québec, Canada.

Désiré Vencatachellum est Directeur du Département de la recherche sur le

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Désiré Vencatachellum est Directeur du Département de la recherche sur ledéveloppement à la Banque africaine de développement. Depuis son arrivée à laBanque, Désiré a supervisé la production de certaines publications phares duDépartement, telles que le Rapport sur les perspectives économiques en Afriqueet le Rapport sur le développement en Afrique. Plus récemment, Désiré adéveloppé une méthodologie afin d'évaluer ex-ante les résultats en termes dedéveloppement de toutes les opérations du secteur privé pour lesquelles laBanque a été sollicitée financièrement. Avant de rentrer à la Banque africaine dedéveloppement, Désiré Vencatachellum était professeur d'économie à HECMontréal, au sein de l'Université de Montréal. Il détient un Doctorat d'Économie deQueen's University, Canada et un Magistère Ingénieur-Économiste de l'Université

d'Aix-Marseille II.