Premier voyage en Afrique du Sud

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Guilain & AimÄe 23 dcembre 2007 au 6 janvier 2008 Voyage en Afrique du Sud

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Arrivés à Johannesburg par le vol hebdomadaire d’Air Austral, nous sommes accueillis par Willy, jeune congolais francophone qui va nous aiguiller dans cette ruche de l’aéroport, nous remettre les...

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Guilain & AimÄe

23 d�cembre 2007 au 6 janvier 2008

Voyage en Afrique du Sud

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VOYAGE EN AFRIQUE DU SUD, du 23 d�cembre 2007 au 6 janvier 2008 (GUILAIN et AIMEE),

S�lection de quelques photos apr�s le texte.

Arriv�s � Johannesburg par le vol hebdomadaire d’Air Austral, nous sommes accueillis par Willy, jeune congolais francophone qui va nous aiguiller dans cette ruche de l’a�roport, nous remettre les documents de l’agence et nous conduire au loueur de voitures Europcar qui met � notre disposition une Chevrolet (moyenne cylindr�e).

LE 23 DECEMBRE. JOHANNESBURG, DULLSTROOM, 400 Kms

Appr�hension de rouler � gauche, pour la deuxi�me fois cependant (la premi�re en Nouvelle Z�lande, il y a 27 ans), mais tout se passe bien, sauf que les indications des routes sont un peu diff�rentes des n�tres et nous causent quelques soucis, car certains tron�ons de ‘hight road’ se transforment en ‘national road’ ou ‘main road’ et changent de num�ro sans crier gare, d’o� quelques sueurs froides, surtout que le doublement des voitures se fait � droite. Bon, apr�s un retour au point de d�part, nous voila enfin sur la 12 que nous avions rep�r�e sur la carte. La banlieue de jo’burg est identique � celle de toutes les m�tropoles europ�ennes, sauf que de tr�s nombreux lotissements sont entour�s d’un mur de 2 � 3 m�tres, surmont� d’un fil de fer barbel� �lectrifi�. Toutes les entr�es d’h�tels, de lodges, de camps, de parks, de propri�t�s priv�es sont pourvues d’un porche avec gardes � qui, il faut montrer patte blanche. Il y a l� un vrai probl�me de s�curit�.

A Belfast, un stop pas trop marqu�, nous avons � faire � un policier z�l� dans toute sa splendeur, post� � l’endroit o� on ne les attend pas, comme les n�tres.

Anglais de Guilain performant: discussion int�ressante, car le fonctionnaire nous apprend la mani�re de saluer en AFS, de marquer un stop, la discussion continue sur la question de savoir si AIMEE a un permis, a�e, a�e, deuxi�me sueur froide de la journ�e. A l’unisson, sans h�siter, nous avons menti ‘no, no, only one driver’.

Nous voila enfin repartis, avec moult conseils, indications pr�cises de l’itin�raire et l’avertissement, d’avoir � marquer trois stops avant de tourner � droite pour trouver le chemin conduisant � notre lodge. Nous sommes enfin �

Dullstroom, dans une auberge de style anglais, ‘highland Rose’ tenue par un couple tout ce qu’il y a de plus ‘british’ et de plus, l’homme parle Fran�ais. Nous avons droit � un v�ritable appartement, cuisine, salle � manger, salle de bain, chambre � coucher � l’�tage, dans un lit immense, trop pour nous ! Le matin, r�veil par une colonie de paons, Guilain dit que cela lui rappelle sa jeunesse, car il y en avait dans la ferme o� il a v�cu en Tunisie. Petit tour de la propri�t� dans un jardin magnifiquement verdoyant et tr�s Anglais.

Paon, r�veil matinal � Dullstroom

Higland rose

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Breakfast magistral, sensationnel, table commune, avec d’autres clients parlant un langage incompr�hensible, en fait, c’�taient des ‘AFRIKAANERS’, qui ne comprenaient pas le Fran�ais.

LE 24 DECEMBRE. DULLSTROOM, PILGRIM’S REST, environ 300 Kms.

Route magnifique, moderne, il fait tr�s beau, nous sommes sur un plateau, des for�ts artificielles de sapins � perte de vue, direction MIDDEBOURG, en fait, c’est celle qui m�ne au MOZAMBIQUE (Maputo), �a sent les vacances, on double un tas de combis et camionnettes, avec remorques, pleins � ras bord d’objets h�t�roclites et de personnes, jusque sur les porte-bagages, allong�s sur des matelas, probablement des travailleurs rentrant au pays avec leurs enfants pour les vacances. Beaucoup de pannes et de conducteurs m�caniciens sous leur v�hicule, capot de moteur lev�, r�parant, pendant que les passagers s’�gaillent un peu de partout ‘on the road’, l’Afrique naturelle, authentique, color�e et bigarr�e, magnifique, marrante, affolante parfois, et tr�s folklorique. Nous apprendrons plus tard que les Sud-Africains appellent �a ‘the great migration’, par analogie � celle, annuelle, des gnous.

Mais, nous sommes aussi doubl�s par une multitude de belles voitures, rutilantes et un nombre incalculable d’�normes 4X4, tr�s pr�tentieux, aux vitres opaques, fon�ant � vive allure.

Nous passons SAHE, puis halte � GRAASKOP, o� nous remarquons de chaque c�t� de la route de tr�s nombreux vendeurs d’objets artisanaux Africains ‘handicraft’, mais aussi, des boutiques d’artistes, malheureusement ferm�es. Il faudra repasser par l�.Midi, halte � PILGRIM’S REST, nous commen�ons � tester nos talents de marchandeurs, car il y a de tr�s nombreux stands. On a vite compris qu’il fallait commencer par diviser le prix affich� par deux, pour commencer.

Repas int�ressant dans un ‘bouiboui’ tenu par unefamille d’Afrikaneers et servi par une multitude d’employ�s. Nous sommes loin de nos normes, mais le repas �tait sensationnel, steak (500 g) frites

et l�gumes le tout pour 80 Rands, pour les deux (8 €). Nous sommes dans une r�gion �conomiquement faible, plus de mines d’or, l’industrie du bois est omnipr�sente, les for�ts artificielles s’�talent sur des milliers de kms carr�s.

Enfin nous arrivons dans notre r�serve, au milieu d’une for�t magnifique, nous sommes loin de tout, mais dans un h�tel tr�s ‘hupp�’, ‘ THE MOUNT SHEBA HOTEL’, suite luxueuse, chemin�es gigantesques allum�es et aliment�es � la houille !!

Un repas de no�l int�ressant (voir feuille) et servis par un personnel f�minin tr�s ‘class’ dans le service, mais habill� de mani�re in�l�gante. La n�tre �tait aussi haute que large, ventrue et mamelue, tr�s souriante, tr�s ‘oll� oll� !!, elle nous a demand� le reste de la bouteille de vin avec le sourire.

Dr�le, dr�le cependant, dans la salle � manger, aucun client noir ou m�tis !!!

Handicraft au Drakensberg

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LE 25 DECEMBRE Direction WHITE RIVER et le BLYDE RIVER CANYON

Le lendemain, brouillard, fra�cheur, nous partons t�t, car nous voulons d�couvrir le BLYDE RIVER CANYON et les monts du DRAKENSBERG, nous sommes dans une r�gion tr�s touristique.

Il fait tr�s beau, journ�e balade, la r�serve contient quelques belles chutes d’eau, avec ponts, am�nagements et chemins pi�tonniers empierr�s

et tr�s ‘clean’, des pancartes ‘no littering, tol�rance z�ro’, la roche travaill�e et creus�e par l’eau a des formes originales. La vue sur le canyon du DRAKENSBERG est � couper le souffle, A gold window, la population est tr�s brass�e, joyeuse, les marchands de souvenirs sont l�, avec des objets qui nous plaisent, mais nous avons un probl�me de CB et de retrait d’argent (on en reparlera), nous gardons nos Rands pour l’essence et en cas….

Le soir, arriv�e � WINKLER H�TEL, accueil nul, 4 �toiles !!!!!! donn�es par qui? on se le demande, cependant, la chambre est bien, elle donne sur une terrasse et un parc gazonn�, une piscine, Aim�e s’est baign�e. Le lendemain, au d�part, le manager nous pr�sente une facture, alors que nous avions tout pay� � l’agence, en plus, il y avait des notes de bar (whisky et autres, avec le N� de notre chambre), devant notre r�probation, il fait vite marche arri�re, surprenante attitude !!!

LES 26 ET 27 DECEMBRE, KAPAMA GAME RESERVE � HOEDSPRUIT.

Tr�s t�t, le matin nous devons r�gler notre probl�me de CB, car, ni celle de Guilain ‘Premium’ ni celle d’Aim�e ne fonctionnent dans les h�tels, Guilain envisage de se faire envoyer en express, une nouvelle carte et pour cela il faut rester deux jours au m�me endroit, �a tombe bien, c’est le cas. Mais internet ne fonctionne pas les week-ends et jours f�ri�s !!!, de plus, nous ne savons pas si nous pourrions changer de l’argent dans la petite ville o� nous sommes. La veille, nous avons pouss� jusqu’� NELSPRUIT (230000habitants, capitale du MPUMALANGA, ex Transwall) pour rep�rer les banques.

A 8 heures nous sommes d�j� sur le parking de la FIRST NATIONAL BANQUE of SOUTH AFRICA et en attendant l’ouverture, Guilain d�cide de faire encore un essai au distributeur. Surprise, �a fonctionne, ouf !!!, du coup nous retirons 3000 rands, nous voila soulag�s, il n’emp�che, la carte de Guilain continuera � refuser de fonctionner chez les particuliers et dans les h�tels. Il va y avoir un compte � r�gler au retour avec CB.

On prend donc la direction de la r�serve :

Quelques difficult�s pour trouver la route, nous sommes aux portes du KRUGER PARK et d�j�, pas mal d’animaux, girafes, singes, phacoch�res, gazelles, derri�re la barri�re �lectrifi�e. Nous arrivons enfin dans notre r�serve priv�e comme il en existe beaucoup dans cette r�gion, b�timents � couper le souffle, salle

Canyon du Drakensberg

On y plonge les mains, �a d�tend

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d’accueil aux dimensions d’une cath�drale, architecture en mat�riaux naturels locaux, une chambre immense avec deux immenses terrasses, toutes deux �quip�es, salle de bain � deux douches, deux baignoires…….bref, on se sent tr�s bien.

L’apr�s midi, premier safari de trois heures avec trois anglais, cinq fran�ais enseignants � Mayotte, un ranger chauffeur et un pisteur assis sur un si�ge sur le pare-choc avant, dans une Range-rover ou Toyota, toute neuve et bien �quip�e pour la circonstance, exactement comme dans les films de safaris, il ne manquait que John Wayne.

Rencontre avec les �l�phants, tout pr�s, � trois m�tres du v�hicule, des buffles, des phacoch�res et pause-th� au bord d’un point d’eau, servis par les rangers, avec, non loin, une famille d’hippopotames qui s’�battait dans l’eau.

Le soir, barbecue � l’h�tel avec buffet pantagru�lique, autour d’un immense feu de bois.

Deuxi�me safari, le lendemain � six heures, m�me �quipage. Enfin, rencontre avec les lions, et surtout trois immenses rhinoc�ros, � quatre ou cinq m�tres du v�hicule, c’est plut�t rare para�t-il, car ces bestioles sont discr�tes. Retour � 10 heures et breakfast, pour d�jeuner � 13 heures.

Troisi�me safari, l’apr�s midi, et re-�l�phants, girafes, gazelles, m�me une antilope naine que Guilain n’a pu photographier, le soir, on remarque que les rangers communiquent par radio entre eux, et rel�vent les traces sur la route poussi�reuse, nous convergeons vers un endroit, on rentre avec trois v�hicules dans les hautes herbes, puis dans les sous-bois, on �crase les broussailles et arbustes dess�ch�s pour coincer un superbe l�opard qui se camoufle difficilement, on r�ussit quelques photos, il fait nuit noire, les rangers ont allum� leur torche projecteur, c’est magnifique, on les remercie et les f�licite pour leur professionnalisme, ils sont tout fiers. Ils auraient pu ne rien dire et personne n’aurait pas remarqu� la pr�sence de cet animal. Nous rentrons � l’h�tel avec deux heures de retard pour le d�ner, apr�s une course folle et un tape-cul terrible. A cette occasion, nous avions remarqu� l’œil exerc� des rangers qui rep�rent les animaux l� o�, au premier regard, on ne voit rien. Aim�e confond gu�pard et l�opard, � cette occasion, Guilain remarque une carte postale humoristique (qu’il a oubli� d’acheter) dans laquelle deux gu�pards parlent entre eux, traduction ‘le prochain touriste qui nous prend pour des l�opards, j’en fais mon d�jeuner’. A bon entendeur salut !

Quatri�me safari, le lendemain matin, encore des rhinos, des girafes des singes et une multitude d’herbivores et oiseaux divers, mais surtout, une famille de lions avec un m�le magnifique, crini�re rouge, marchant indolemment tout pr�s de la voiture, le ranger nous conseille de ne pas faire d�passer nos membres, c’est dr�le pourtant, le pisteur sur son si�ge � l’avant, ne semble pas inquiet.

A dix heures, nous rentrons et pr�parons notre d�part. Larges sourires des rangers qui re�oivent chacun, un bon pourboire de tous les clients.

28/12. HAZYVIEEW, � voir, Sanghama cultural village, sur la route 535, rien de cassant, avons rat� la

danse des guerriers.

A GRASKOOP, Guilain laiss� seul, n’a pu s’emp�cher d’acheter une canne sculpt�e, embl�me de sa sagesse. On a le temps, et nous nous consacrons � d�couvrir l’artisanat. On fait l’acquisition de vannerie, de statuettes, de poup�es, de calebasses.

La r�gion est plant�e d’immenses for�ts d’eucalyptus, les routes sont tr�s larges, tr�s agr�ables, certainement que ces plantations et cet environnement y sont pour quelque chose. Nous sommes au sud

Hall de Kapama lodge

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ouest du Transwall, la r�gion est plus vallonn�e et plus agricole; de tr�s, tr�s grosses propri�t�s, bananeraies, agrumes, potagers, mais toujours ces fils de fer barbel�s, ces gardes aux entr�es.

Notre h�tel est au fond d’une vall�e, style hollandais, mais tenue par la m�me famille Anglaise depuis cinq g�n�rations, la v�g�tation est tropicale et identique � celle de la R�union.

Accueil sympathique de THEMBI, notre ‘room girl’. L’environnement est paradisiaque malheureusement, il r�gne dans la chambre une odeur de moisi, on ouvre tout, le soleil entre et bient�t tout va mieux. Nous pr�parons notre �tape de demain, car nous allons au SWAZILAND, pays voisin, ancien protectorat Britannique, dirig� par un roi qui a, officiellement……. tenez vous bien 113 femmes et presque autant de concubines.

Aim�e lit � haute voix les conditions d’entr�e au pays, il faut une autorisation (que je ne poss�de pas) du loueur de voitures pour quitter l’Afrique du Sud. Panique, Guilain t�l�phone � notre correspondant Congolais qui finit par nous envoyer sur les roses, ‘ce n’est pas mon probl�me’, adressez-vous au loueur’ Le propri�taire de l’h�tel , qui m’a pr�t� son t�l�phone est � l’�coute et comprend. Il appelle le loueur et lui explique en bon Anglais, qui donne des ordres � son agence la plus proche du lodge et me promet l’autorisation pour demain matin. Le temps de retourner dans la chambre, THEMBI arrive avec un fax et

l’autorisation pr�te. Ouf,formidable !! quelle efficacit� !

29 DECEMBRE, Direction le SWAZILAND et l’H�tel ‘MOUNTAIN INN’

Nous faisons un d�tour pour admirer les maisons restaur�es de BARBETON, qui a un style tr�s colonial 1930 et des galeries couvertes logeant tous les �difices, avec de magnifiques lambrequins.

En stationnant, deux clochards blancs, surprenants ! nous proposent de garder la voiture ‘guard’ , ‘guard’ il ya l� une majorit� d’Afrikaneers. La ville fut l’objet d’�pres batailles durant les guerres Anglo-Boers. Malheureusement, les heures de visites des int�rieurs r�nov�s ne nous conviennent pas, nous repartons par la Main road 3.

Contr�le de police et de douane au poste fronti�re, plus folklorique que �a ‘tu meurs’, tout se passe, pourtant tr�s bien, sauf qu’on a mis un moment pour comprendre comment �a marchait, et, histoire marrante, � la sortie, l’officier des douanes me r�clame ‘the r�gistration of the car’, en fait, l’�quivalant de notre carte grise, que je n’ai pas, il me dit ‘your keys, please’, bien prononc� j’entends � your KI �, et en bon cr�ole r�unionnais, je traduis, � votre C… s’il vous plait � Je suis offusqu� qu’il puisse ainsi s’int�resser � mon C…., Aim�e me dit,’ je crois qu’il te demande les cl�s’, en effet, je n’avais pas remarqu� que le porte-cl�s contient tous les renseignements de la voiture avec un code barre qu’il passe au lecteur optique, ouf !!! on peut repartir. Encore marrant, voir photo du policier avec une femme sur les genoux, c�t� Swaziland. O� l� encore, le douanier me demande quel genre de voiture j’ai, ‘Merc�d�s ?, Toyota ? Chevrolet ? 4X4 ?,’ it is important for the road-taxe’. Je crois que j’ai la t�te des grosses cylindr�es. Finalement on paye 50 Rands (5€).

Hamilton park

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Epuis�s, on s’arr�te un moment � la station d’essence TOTAL (90% des stations en AFS sont total) pour manger une mangue et nous rafra�chir, passage de deux jeunes pr�s de la voiture, qui ‘lookent’ le derri�re d’Aim�e, inqui�tant ce pays ! qui ne respecte m�me pas le troisi�me �ge, il est temps de repartir.

Tr�s vite on remarque les panneaux multiples incitant les gens � se faire contr�ler. C’est un pays ravag� par le sida, encore plus que l’Afrique du Sud. Les panneaux indiquent que 80% de la population sera renouvel�e dans 20 ans, effrayant !!. La polygamie l�gale et le concubinage y sont parait-il pour beaucoup.

La route est tr�s belle, tout semble bien entretenu, nous �vitons pr�cautionneusement tous les troupeaux de vaches et de ch�vres qui d�ambulent sur la route.

Enfin, l’autoroute aux normes tr�s fran�aises nous emm�ne � bon port et nous voila encore dans un h�tel magnifique, tr�s grand standing, propri�taire Anglais, roulant dans une superbe CITRO�N C6.

Nous avons droit � une chambre � deux lits jumeaux et vue splendide sur la ELZULWENI VALLEY, le joyau de ce royaume. Le lendemain, nous visitons la ville, galeries marchandes, bric � brac et march�s Africains c�toient de superbes galeries dernier cri, tr�s modernes, avec escalators majestueux que nous n’avons pas � Saint-Denis. La gare routi�re avec tous ses taxis-brousse, sa vie grouillante, ses marchands, comme dans toute ville Africaine. Nous parlons Fran�ais avec un Burkanab� musulman qui trouve que le pays est ‘authentiquement Africain’ !! (Pour l’accent, pensez � Michel LEBB)

Nous allons � ELZUWENI VALLEY, (vall�e du paradis), nous nous retrouvons devant une r�sidence royale, les gardes arm�es arrivent, nous filons. Nous tra�nons au ‘Swaziland market’ et Guilain, succombe devant un rhinoc�ros, un �l�phant et un couple. Aim�e s’int�resse aux lambs (par�os),

‘ici pas cher, tr�s jouli madame, tr�s jouli’.

A l’h�tel, on remarque la s�paration blancs noirs, d’un c�t�, ces derniers, entass�s dans la partie la plus petite et la moins luxueuse, de l’autre, dans une partie plus luxueusement meubl�e et sur�lev�e, nous deux, avec le patron, lisant son journal matinal. Ce qui est terrible c’est que c’est le ma�tre d’h�tel qui nous a plac�s l�, les habitudes et les r�flexes ont encore de beaux jours, �trange aussi, car ce pays n’a pas subi officiellement la loi de l’apartheid, c’�tait un protectorat Britannique jusqu’en 1982 et de ce fait, fait encore partie du commonweal.

Moment culturel dans un village Swali ancien, reconstitu�, nous avons droit � des danses diverses, tr�s rythm�es, sifflements, claquements de bouche, percussions, chants et surtout le fameux lev� de jambe droite puis gauche tr�s haut, en cadence, o� les Swali et zoulous mettent toute leur �nergie, voire m�me une certaine violence. Puis un certain Albert, chef du village, parlant un peu le Fran�ais nous fait faire le tour du propri�taire et nous explique son fonctionnement et ses coutumes sociales, il nous invite, nous, les touristes pr�sents, Fran�ais, Belges, Anglais, Canadiens, Allemands � jouer un r�le. Guilain, le plus ancien, se retrouve le chef du village � qui on doit respect et consid�ration. Il h�rite d’une femme Canadienne (noir �b�ne), Aim�e se retrouve la tante, qu’Albert veut acheter contre 17 vaches, Guilain exige 50 vaches, impossible de conclure le march� et Guilain devra repartir avec sa marchandise.

Poup�es Swazi en perles

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La soci�t� est tr�s hi�rarchis�e et bas�e sur le respect des anciens car ils d�tiennent l’exp�rience, le savoir et la sagesse, seul l’ancien porte le chapeau, devant lequel on s’agenouille, seuls restent au village, l’a�n� et le plus jeune des fils, les autres partent dans un autre coin. Certaines sentences de justice �taient terribles et Albert nous montre la montagne, un rocher lisse du haut duquel on jetait les contrevenants. Deux jours sympathiques, dans un environnement tr�s bon enfant, on s’y est bien amus�.

LES 31 DECEMBRE et 1 JANVIER, VILLAGE DE HLUHLUWE, � ZULU Nyala HERITAGE TENTED (il faut prononcer chlou chlou oui)

Nous traversons tout le pays, ses champs de canne, de ma�s � l’infini, et nous �vitons ses innombrables troupeaux sur la route. Consignes de l’agence, ne jamais s’arr�ter en cas de p�pins, foncer jusqu’au poste de police le plus proche, Nous nous retrouvons sans incident � GOLELA, poste fronti�re avec l’Afrique du sud, tout pr�s du Mozambique. Le passage de fronti�re ne pose plus de probl�mes, on sait maintenant comment faire. Nous sommes en plein pays Zoulou, les routes sont toujours aussi belles, bord�es de for�ts extraordinaires d’eucalyptus, sur des dizaines de kilom�tres.

Nous arrivons au camp, par une courte piste de 10 kms, nous croisons de gros 4x4, qui foncent � toute allure en soulevant un nuage de poussi�re, nous obligeant � nous arr�ter. Heureusement, la voiture est climatis�e.

L’h�tel est d’un style diff�rent (disons 1930), dans un parc merveilleux. Quelques z�bres apprivois�s, beaucoup d’oiseaux et une mare � crocos, bien grillag�e, avec des indications de regarder de loin, car ils mordent.

Nous sommes accueillis par une Mauricienne qui parle tr�s bien le Fran�ais. Elle nous fait installer sous notre tente quatre �toiles, confort haut de gamme.

Le r�veillon se passe dans un autre lodge que les propri�taires poss�dent au milieu de la r�serve, en haut d’une colline. Quinze kms, en pleine nuit, on suit le cuisinier qui nous montre le chemin, nous croisons des girafes, des phacoch�res et aussi des buffles assez agressifs, pour arriver dans un lodge tout neuf, magnifique, aussi majestueux et luxueux que KAPAMA, tout y est sublime, le mobilier , la d�coration, le parc am�nag� avec beaucoup de go�t, la boutique avec des objets en vente, de bonne facture artistique. Tout cela s’int�gre bien dans l’environnement. Nous attendions trois �toiles, On lui en donne cinq ou six, mais, mais, cependant, nous sommes accueillis par la propri�taire AFRIKAANER, mal fagot�e, en tee-shirt, tra�nant savates, crado, rien de craquant, mais entour�e d’un personnel tir� � quatre �pingles et tr�s styl�. Guilain lui donne notre nom qu’elle ne comprend pas et, de ce fait, ne nous trouve pas sur sa liste, exc�d�, il sort son passeport.

Elle nous place dans une grande salle, Excellent repas avec deux serveurs derri�re nous, au petit soin, d�s que l’on arrive � la derni�re bouch�e, l’assiette dispara�t. Pas trop mal pour un repas de r�veillon de Saint Sylvestre. On s’attarde un peu apr�s le repas, admirant les troph�es d’animaux, dont des d�fenses d’�l�phants impressionnantes. Quelques danses sont programm�es, une troupe arrive, au moment de notre d�part, quelques photos, mais, on pense qu’elles n’iront jamais danser au Moulin rouge ou au Crazy On rentre au lodge en suivant un groupe, habitu� du coin, connaissant le chemin, aucune rencontredangereuse.

Nous passons une bonne nuit dans notre tente ventil�e. Que demande le peuple ?

Le lendemain, apr�s le traditionnel solide breakfast, nous partons visiter la r�gion, car, pour ce jour, aucune animation n’est pr�vue. Il y a bien TEMBE ELEPHANTS PARK qui abrite plus de 160 �l�phants

Masque Zoulou

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rescap�s de la guerre du Mozambique, mais c’est ferm�, GREATER SAINTE LUCIA PARK, on verra demain, c’est trop loin. On essaye KOSY BAY, � la fronti�re du Mozambique mais on a du mal � trouver. il faut dire que plus on approche de la fronti�re, moins il ya de panneaux indicateurs. Le dernier village kwangwaase est crasseux et mis�rable � faire peur. Il doit y avoir des probl�mes d’eau, on remarque beaucoup de r�servoirs et d’enfants transportant des seaux. Cependant, c’est jour de l’an, la sp�cialit� du coin est d’aller � la plage, entass�s, debout � l’arri�re d’une camionnette, chantant et dansant. Magnifique Afrique !! En �tudiant bien la carte, on d�couvre la route, on s’y engage et, soudain, la piste, nous pensons qu’elle sera courte, tu parles, 37 kms infernaux, sable, patinages, d�rapages, nids de poules….. pour arriver � un croisement sans indication de destination, sinon qu’une branche �tait autoris�e aux seuls 4X4. Pi�g�s, on pensait d�j� retourner, quand soudain, surgit une camionnette remplie � ras bord de jeunes, filant � toute allure sur la deuxi�me branche. On suit, une deuxi�me camionnette arrive derri�re nous. On se sent en s�curit�, on continue et on atteint un coin splendide, dans une for�t primaire prot�g�e, On acc�de � la plage par un chemin p�destre de 200 m, pav�e, pas un seul papier, tout est clean, les gens nous saluent et sourient, certains se marrent en nous regardant et nous nous apercevons que nous sommes les deux seuls whites au milieu de plus de plus de cinq cents blacks. Pas de probl�me, nous prenons notre temps, les gens sont sympas, aucune agressivit�, nous prenons quelques photos.

Personne dans l’eau. C’est marrant � voir, les gens se mettent au bord et attendent d’avoir les piedsmouill�s, on dirait des centaines de pingouins r�agissant au mouvement des vagues. Nous comprenons que la mer est dangereuse et infest�e de requins. D’autres, sont � l’ombre sous les �pineux et mangent, mangent, des montagnes de saucisses, de viandes diverses grill�es, en buvant de la bi�re.

Le retour est difficile, Guilain pense avoir perdu l�, la plaque de protection en plastique sous le moteur, il a un peu conduit � la JP BELTOISE et a refait la piste en une � heure, il voulait �tre sur le goudron avant la nuit tomb�e, Aim�e a serr� les fesses. Belle exp�rience cependant, on ne regrette pas du tout notre journ�e.

LES 2 ET 3 JANVIER DIRECTION SAINTE LUCIA Station baln�aire sur l’OCEAN INDIEN.

Direction donc Sainte Lucia, � 90 kms, toujours magnifique route bord�e d’eucalyptus, nous ne saurons jamais ce que transportait ce tr�s long train qui passait derri�re l’h�tel, peut �tre des ananas des tr�s grandes plantations voisines en direction des conserveries et usines � fabriquer du jus.

Nous rencontrons une ferme � autruches nous invitant � faire un tour sur ces bestioles, mais il para�t qu’elles n’aiment pas tellement �a, nous pr�f�rons donc nous abstenir et continuer. En rase campagne, � l’entr�e d’un village nous remarquons le ‘handicraft market’, au bord de la route, on s’y arr�te et on ne regrette pas, une v�ritable caverne d’Ali baba. Guilain ach�te deux masques � bon prix, 450 Rands, car les m�mes �taient � 850 Rands dans le magasin du lodge, Aim�e trouve un tour de cou tr�s original en perles multicolores (jamais encore vus), deux petites corbeilles finement tress�es, une vrai splendeur, marchandage tr�s difficile, car ici, les prix sont affich�es, la chef vendeuses veille au grain. Elle distribue cependant 20 rands aux vendeuses pour les f�liciter.

On s’aper�oit alors qu’il ne nous reste plus de Rands, il va falloir r�approvisionner � la prochaine banque. La station baln�aire de Sainte Lucia, tr�s moderne, type USA est � la mode, beaucoup de blancs, de splendides villas, bien prot�g�es, beaucoup de gros 4X4, �a sent l’opulence. Beaucoup aussi de touristes Allemands

Masque de femme

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La ville est situ�e � l’embouchure d’un fleuve, l’estuaire �tait le plus grand d’Afrique mais, il a tendance � se combler, se fermer et se retrouve sous le niveau de la mer, un syst�me �cologique nouveau s’est mis en place, les �cologiques se disputent entre eux, le gouvernement local n’arrive pas � se d�cider � prendre une d�cision de r�ouverture sur la mer ou laisser l’ensablement continuer. Le coin est infest� de crocodiles et d’hippopotames. L’apr�s midi, nous faisons un tour sur le fleuve et le capitaine du bateau, tr�s DUNDEE CROCOS nous accueille en annon�ant qu’on allait

leur donner � manger. On en a vu tr�s peu, il faut dire qu’il faisait tr�s chaud, par contre, un troupeau d’hippopotames faisait gentiment la sieste, on a donc pu les approcher de tr�s pr�s. Le spectacle �tait aussi sur le bateau, o� une famille d’AFRIKANERS se baladait comme nous, en mangeant et fumant, c’�tait affolant, en deux heures, c’est inou� ce qu’ils ont pu ingurgiter en alcool, coca, chips et divers.

Marrant dans ce pays, � l’h�tel, en remplissant la fiche de police, � la fin, une annonce d’avoir � prendre garde aux hippopotames qui pourraient se balader en ville pour rejoindre leur p�turage, la nuit, surtout ne pas les provoquer, les contourner pour les �viter, car ce sont des bestioles tr�s dangereuses.

Le soir nous nous inscrivons pour un safari mais on n’a pas vu grand-chose, le ranger �tait tout seul sans pisteur, il conduisait en tenant le projecteur, qui finit par br�ler, de plus, les touristes Allemands d’un certain �ge, qui nous accompagnaient, �taient tr�s bruyants, d’apr�s Aim�e, qui comprend la langue, les femmes �taient un peu saoules et les hommes, tr�s port�s sur les histoires de sexe. On a quand m�me aper�u une panth�re et une gazelle naine, assez rare et craintive, les photos furent difficiles, par contre, la pause-caf� dans la nuit �toil�e, au milieu de la savane fut charmante.

Le lendemain, dur dur le r�veil, Guilain a mal au genou, pour Aim�e ce sera la piscine et le jakouzy de l’h�tel, impossible de nous inscrire � la moindre activit�, tout est complet.

L’apr�s midi, nous d�cidons d’aller visiter le jardin d’observation et d’�tude de la nature, associ�e � diverses Universit�s nationales et internationales, histoire de nous instruire. On pense voir leur collection de crocos et serpents du pays, pour ces derniers, on repassera car leur site est en r�novation, par contre, sont l� les monstres, de tous les continents, dont un m�le de plus de 600 kg, plus affreux les uns que les autres. Extraordinaire, fascinant ! On d�couvre aussi que le braconnage est une plaie et combattue tr�s s�v�rement avec des moyens dignes d’une arm�e puissante.

En se promenant au bord de l’estuaire, des p�cheurs en famille, �loignant les crocos � coup de galets pendant que les enfants p�chaient � la ligne, unique !!!. Plus loin, une m�re hippo avec son petit sur la plage. Tout cela �tait extraordinaire pour nous et semblait normal pour les habitu�s de la station.

Nous cherchons ensuite le cap Vidal, au nom bien Fran�ais, mais c’�tait un officier de la marine Britannique, qui, le premier, avait fait le relev� topographique du coin, dans les ann�es 1800. Nous avons du mal � trouver la route, car, comme toujours, mal indiqu�e, en tout cas, de mani�re diff�rente de chez nous. En fait, il a fallu reprendre celle de la veille, celle du Safari, payer � l’entr�e de la r�serve et promettre d’�tre de retour avant 19 heures, sinon il faudra payer une amende. On

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ne l’a pas regrett�, les 32 kms goudronn�es furent un vrai r�gal, nous avons fait notre safari nous-m�mes et nous avons rencontr� une multitude d’animaux dont une maman rhinoc�ros avec son petit, � cinq m�tres de la voiture, photos, photos, magnifique !! Cap Vidal est une jolie plage, tr�s peu am�nag�e, les gens campent en famille, � l’entr�e, des panneaux demandant le respect de la nature et indiquent la n�cessit� de prendre des pr�cautions, car les singes cr�ent un vrai probl�me dans le coin. La plage est dangereuse, beaucoup de courant et des requins, mais beaucoup de surfeurs quand m�me. Retour � 18 heures.

LE 4 JANVIER DEPART DE SAINTE LUCIA, DIRECTION ERMELO, nous d�cidons de prendre une route plus longue, pour mieux conna�tre le NATAL.

Route jusqu’� EMPAGANI puis DELMOTH, visite de quelques quartiers d�favoris�s. le Natal des hauts plateaux est une terre d’�levage, avec un habitat tr�s particulier, huttes rondes, tr�s color�es. Nous remarquons aussi les fameux townships, certains sont sordides, mais d’autres, tr�s modernes et organis�s, � croire que le nouveau pouvoir post-apartheid n’a pas encore trouv� une solution valable au changement de cet habitat qui fait la honte du pays. C’est terrible de voir ces villes modernes, rutilantes, tr�s clean, et, � la p�riph�rie, ces sordides cases, � perte de vue. Tout est verdoyant, tr�s peu de for�ts, et de tr�s tr�s grosses propri�t�s. Nous voulons voir quelques ‘battlefields’, car le coin a �t� l’objet de terribles combats, zoulous-anglais et Anglais-boers. Les Britanniques furent d�faits par une arm�e de Zoulous et massacr�s, onze survivants r�ussirent � s’enfuir. Des st�les comm�moratives et beaucoup de cumulus de pierres

servant de tombes. Interdiction absolue de toucher quelque chose, les fouilles n’ont pas encore commenc�. Nous avons cherch� en vain, la st�le �rig�e en souvenir du prince Eug�ne, fils de Napol�on lll, impossible � trouver, pourtant nous avons suivi les indications donn�es par notre livre, � croire que l’auteur n’est jamais venu ici. Ce d�tour de 60 kms pour cette st�le nous retarde et nous oblige � reprendre la route et � abandonner le d�sir de visiter le m�morial dress� � la m�moire des boers, cinquante chariots en bronze, grandeur nature ! les Afrikaners s’y r�unissent tous les seize d�cembre, pour f�ter une de leurs victoires, devenue f�te de la r�conciliation depuis la fin de l’apartheid.

Grande le�on quand m�me, que nous donne ce pays multiracial, Tous les Sud-Africains, blancs ou noirs qui ont reconnu leurs crimes ont �t� absouts. (travaux de la commission v�rit� et r�conciliation). Ils se sont r�ciproquement pardonn�, mieux que toutes les repentances � sens unique, il faut voir pour cela le magnifique film, de John Borman, IN MY COUNTRY, avec Samuel L Jackson et Juliette Binoche.

Le pays est immense, n’en finit pas de monotonie, la R�union va nous sembler bien petite. Arriv�s � Dundee, grosse ville, opulente, entour�e comme toujours, de ses townships, nous sommes press�s d’arriver sur la 11 pour rejoindre notre �tape dans une Guest-farm � DRINKWATER. Surprise, � cent kms du but, nous tombons sur une route en r�novation sur pratiquement tout le parcours. C’est infernal, On d�sesp�re d’arriver, quelques tron�ons sont am�nag�s pour circuler en alternance avec des feux de r�gulation, mais nous roulons toujours sur la partie empierr�e. Patatras ! on cr�ve, juste � un feu rouge. Il faut r�parer en vitesse, sortir tous les bagages du coffre pour atteindre la roue de secours, un vrai cirque, d’autant que la manivelle du cric pose quelques probl�mes, heureusement, des ouvriers d’un chantier voisin arrivent � notre hauteur, ils nous aident rapidement, sympathiques ces AFRIKANEERS, ils remontent dans notre estime. Et �a continue, dix Kms de piste, dix goudronn�es. Nous arrivons la nuit dans notre ferme, nous sommes fourbus, on se contente de g�teaux secs, de mueslis, une douche et au lit. Le lendemain matin, nous d�couvrons que nous sommes dans un petit paradis tenu, par une Anglaise, tr�s aimable et aid�e par son mari, certainement gros propri�taire �leveur du coin, si l’on en juge par les luxueux 4X4 align�s � l’entr�e et les nombreux et magnifiques chevaux dans un enclos.

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LE 5 JANVIER, DIRECTION JOHANNESBURG

En route, r�paration de la jante et du pneu, mais impossible de faire nettoyer la voiture, elle est dans un �tat lamentable et il faut la rendre propre, c’est Samedi et les car-washing ne fonctionnent pas. Impossible aussi de communiquer, internet est coup�, samedi, dimanche, �trange! Nous sommes � cours d’argent, les banques sont cependant ouvertes, arriv�s dans le village de PRICHARD, au nom bien fran�ais, de m�me que les noms de rues, (Delmas, De Villiers, Terre Blanche…..) direction la FNB, les guichets sont tenues par des employ�es blanches, c’est dr�le, d’habitude c’est le contraire. Je sors deux billets de cinquante Euros, surprise de l’employ�e, ‘What is this money ? I don’t know’ et de montrer les billets aux coll�gues’. J’ai pas le temps de discuter et puis c’est difficile, ‘back my money please’, en sortant, j’utilise ma CB qui fonctionne au distributeur. Ouf ! nous voila repartis. La banlieue de Jo’burg ne pose pas trop de probl�mes sauf, qu’il y a des travaux de partout et que les d�viations nous conduisent parfois dans des endroits inattendus.

Nous recherchons l’h�tel GARDEN COURT, en orientant la carte convenablement, on le d�couvre, luxueux, bravo l’agence, mais ce n’est pas le bon, un autre GARDEN COURT se trouve dans la m�me avenue nous indique l’h�tesse. On y va et on ne trouve pas, Ce fut ‘� p�ter les plombs’ pendant vingt minutes. On d�cide de s’adresser � un chauffeur de taxi qui nous y pr�c�de pour cinquante Rands, juste en face de la magnifique et luxueuse galerie marchande et culturelle NELSON MANDELA. Nous sommes contents, c’est encore plus luxueux que le premier, on sort les bagages, l’agent de s�curit� nous promet de faire laver notre voiture et patatras, � l’accueil, on nous annonce que ce n’est pas encore le bon, il faut tout remballer, devant notre d�sarroi, l’agent de s�curit� nous propose de nous conduire au bon h�tel. Oui, c’�tait bien �a, dans la premi�re avenue, mais dans un parc, au nom diff�rent, un troisi�me GARDEN COURT, moins luxueux avec seulement trois �toiles. On s’en contentera. C’est fou ! trois h�tels au m�me nom dans un peu moins de deux kms carr�s en plein centre ville. Nous voila install�s chez nous, mais on a perdu deux heures. Gilles me racontera qu’il avait connu la m�me m�saventure. Nous filons � la galerie NELSON MANDELA. Parking sous terrain o� nous aurons du mal � retrouver notre voiture, heureusement nous sommes aid�s, l� encore, par un agent de s�curit� contre pourboire et transport de la valise que nous venons d’acheter vers un autre parking qui passe sous la rue, C’est tellement grand que nous �tions perdus.

Tout est d’un grand luxe! Des boutiques, � rivaliser avec les n�tres sur les grandes avenues et des souvenirs pas plus chers qu’ailleurs, un tr�s beau centre artistique et

culturel MICHELANGELO. A cet endroit, on remarque que la soci�t� multiraciale fonctionne comme � la R�union, les gens sont m�lang�s, discutent et mangent ensemble aux terrasses

Sculpt�es dans l’Eucalyptus

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des caf�s et restaurants, les femmes Africaines y sont bien plus modernes, jolies, bien maquill�es et � la derni�re mode.

En plus de la valise, on fait l’acquisition de pierres d�coratives de toutes les couleurs, pas ch�res du tout et que l’on n’a pas trouv�es ailleurs.

LE 6 JANVIER, DIRECTION L’AEROPORT,

Nous suivons les indications des panneaux, puis soudain plus rien, plus de plaques indiquant la direction de l’a�roport, on s’�gare un peu, mais nous avons beaucoup de chance car nous d�couvrons un car-washing ouvert o� nous faisons enfin nettoyer la voiture qui en avait bien besoin, une heure de bichonnage, nickel, pour 40 rands, 4€. Europcar n’aura rien � nous facturer. On y fait la rencontre d’un employ� de l’a�roport qui nous demande de le suivre et nous voila rendus � bon port. Embarquement sur AIR AUSTRAL sans probl�me.

3800 Kms, WONDERFUL, pendant 15 jours. On reviendra, mais pour La r�gion du CAP, de plus, il nous faudra aller visiter aussi la partie Sud-Africaine du KALAHARI, il y a de tr�s belles photos � r�aliser dans les dunes de sable rouge de ce d�sert. Nous avons un peu d�laiss� l’art, les mus�es et la culture. Ce sera pour la prochaine fois.

GUILAIN AIMEE

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Bon app�tit !

Mount Sheba Hotel

White river

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Drakensberg Gold Window

Kapama lodge

No�l � Mount Sheba H�tel

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Gold Window Terrasse de notre chambre

D�part Safari

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Camouflage

Pause-th� en savane

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Quel touriste , vais-je choisir pour mon d�jeuner ?

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Look, look , � gauche le policier swazi de service

Mariage Swazi � Mountain inn

Marchandage !

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Danseurs swazi

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