premier Dimanche De L'avent - Annee C€¦ · Web viewEcoutez, j'entends la chanson des anges...

CELEBRATION DE LA NUIT DE NOEL:

Chant par les enfants: D'où viens-tu, berger?

D'où viens-tu, berger, d'où viens-tu?Je viens de l'étable, de m'y promenerJ'ai vu un miracle qui vient d'arriver.

C'est-y beau berger, c'est-y beau?Plus beau que la lune et que le soleilJ'ai vu quatre-z-anges descendant du ciel

Qu'as-tu vu berger, qu'as-tu vu?J'ai vu l'boeuf et l'âne qui dévotementavec leur haleine réchauffaient l'enfant

Qu'as-tu fait berger, qu'as-tu fait?J'ai fait ma prière au divin enfantbercé par sa mère et tout souriant.

ON APPORTE JOSEPH DANS LA CRECHEUne voix d'homme dit:Je suis Joseph de la maison de David. Je me sens bien seul ce soir, devant vous. Mais vous savez tous pourquoi je suis là. Vous connaissez l'histoire qui m'est arrivée à moi, ou plutôt à ma femme. C'était il y a bien longtemps, mais je m'en souviens comme si c'était hier.Auguste, l'empereur, avait décidé un recensement. J'habitais Nazareth avec Marie. Il se trouve qu'elle était enceinte. Cà tombait mal, mais il a fallu monter à Bethléem, puisque j'étais né là-bas.

Chant par les enfants: Dieu nous vient comme un enfant:

On se sent si bien ici dans l'étable sur la paille fraîche et le foin séché;on pourrait manger autour de la table le fromage blanc et le pain doré.L'enfant dort au chaud dans le drap de laine que lui ont offert nos amis bergers.Près de lui le boeuf souffle à perdre haleineJe crois que cela ressemble à la paix.

Noël, Noël, Dieu nous vient comme un enfant;Noël, Noël, il est des nôtres maintenant.

Dehors, il fait froid et dans la nuit noire, des hommes se battent;on entend des cris, l'enfant dort toujours dedans la mangeoire.Est-ce qu'on peut rester près de toi, Marie?

Ecoutez, j'entends la chanson des anges derrière la colline, dans le champ de blé.Leur chanson nous dit que le monde change.Voici l'espérance et le temps d'aimer.

ON APPORTE MARIE DANS LA CRECHE.Une voix de femme dit:Moi aussi, je m'en souviens. Le voyage me paraissait interminable. J'étais drôlement secouée sur notre bourricot qui n'avançait pas. Je tenais mon ventre et je sentais bouger le petit. Et le comble, c'est qu'en arrivant à Bethléem, il n'y avait plus de place pour nous. Les hôtels étaient archi-pleins. Certains nous ont renvoyés comme des malpropres. Heureusement qu'il y avait cette étable près de la salle commune. Ca sentait la paille fraîche et la chaleur des bêtes. Et ce qui devait arriver est arrivé: le petit est né.

Chant par les enfants: Sa maman l'appelait Jésus:

Sa maman l'appelait Jésus. Maintenant, c'est un prénom connuqui résonne à travers le ciel chaque fois que revient Noël.

Noël, Noël; Noël, Noël, Noël, Noël; Noël, Noël.

Il y a deux milliers d'années, à Bethléem, il est arrivé.Ses parents n'avaient pas un sou, mais on dit qu'ils s'aimaient beaucoup.

Il paraît que c'est à minuit qu'il a voulu naître de Marie,Mais pour elle, on n'avait trouvé qu'une étable au creux d'un rocher.

La nouvelle fut annoncée aux plus pauvres parmi les bergers.Une étoile les a conduits vers la grotte du tout-petit.

Son histoire n'est pas finie car Jésus vient encore aujourd'hui.Pour y croire et l'aimer vraiment il faut être comme un enfant.

ON APPORTE LA MANGEOIRE AVEC JESUSLa voix d'homme dit:Ah! c'était un beau bébé. Quand je l'ai vu dans tes bras pour la première tétée, j'étais fou de joie et j'ai bien vite oublié tout ce que nous avions dû endurer. Je ne savais pas ce que cet enfant allait devenir. Mais je me doutais bien que son destin ne serait pas banal. Cette lumière mystérieuse dans cette étable obscure... Les bergers qui sont venus nous féliciter... On était vraiment bien ensemble.On manquait de tout, mais nous étions profondément heureux.

Interprétation par l'Harmonie.

UN ENFANT, UN JEUNE, UN ADULTE, UN AINE APPORTE CHACUN UNE PETITE MAISON PRESENTEE DANS UN PAIN.La voix de femme dit:Ce que cet enfant est devenu, vous le savez aussi bien que moi, puisque vous êtes là ce soir pour en faire mémoire. Son histoire reste d'actualité. Par lui, c'est Dieu qui s'est fait homme pour changer le monde et le coeur de tous les humains. Aujourd'hui, il revient. Il vient dans votre quartier, dans votre village. Il vient frapper aux portes de vos

maisons et de vos immeubles. Il vient apporter la lumière à ceux qui sont dans la nuit. Il vient rendre l'espoir à ceux qui l'ont perdu. Il vient donner du courage à ceux qui ont peur. C'est à travers chacun de nous qu'il reprend vie. Il est parmi vous et vous ne le connaissez pas.

La chorale des adultes chante le "Gloire à Dieu".

Le prêtre poursuit:Voici, Seigneur, notre crèche. Nous te l'offrons. Tu es venu dans le monde et le monde ne t'a pas reconnu. Pourtant, une étoile dans la nuit a été le signe de la présence de l'enfant. Nous voulons que chacun des membres de notre communauté qui vient dans cette église soit signe de ta venue parmi les hommes: là où ils vivent et travaillent, là où ils se rassemblent et luttent, là où ils aiment et espèrent un monde meilleur.Que chacun sache qu'il y a parmi nous quelqu'un que nous ne connaissons peut-être pas, mais que c'est toi le Sauveur du monde qui vis et règnes pour les siècles des siècles. Amen!

La liturgie de la Parole

1ère lecture: Isaïe 9, 1-6.

Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière; sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre une lumière a resplendi. Tu as prodigué l'allégresse, tu as fait grandir la joie: ils se réjouissent devant toi comme on se réjouit en faisant la moisson, comme on exulte en partageant les dépouilles des vaincus. Car le joug qui pesait sur eux, le bâton qui meurtrissait leurs épaules, le fouet du chef de corvée, tu les as brisés comme au jour de la victoire sur Madiane. Toutes les chaussures des soldats qui piétinaient bruyamment le sol, tous leurs manteaux couverts de sang, les voilà brûlés: le feu les a dévorés. Oui, un enfant nous est né; un fils nous a été donné; l'insigne du pouvoir est sur son épaule; on proclame son nom: "Merveilleux Conseiller, Dieu Fort, Père-à-jamais, Prince de la Paix". Ainsi le pouvoir s'étendra, la paix sera sans fin pour David et pour son Royaume. Il sera solidement établi sur le droit et la justice dès maintenant et pour toujours. Voilà ce que fait l'amour invincible du Seigneur de l'univers.

Chant par la chorale des adultes: "Douce Nuit":

Douce nuit, sainte nuit! Dans les cieux, l'astre lui.le mystère annoncé s'accomplit. Cet enfant, sur la paille, endormi,c'est l'amour infini! C'est l'amour infini!

C'est vers nous qu'il accourt en un don sans retour!De ce monde ignorant de l'amour où commence aujourd'hui son séjour,Qu'il soit roi pour toujours! Qu'il soit roi pour toujours.

Paix à tous! Gloire au ciel! Gloire au sein maternel,Qui, pour nous, en ce jour de Noël, enfanta le Sauveur éternel,Qu'attendait Israël! Qu'attendait Israël!.

Evangile de Jésus-Christ selon Saint Luc (2, 1-14):

En ces jours-là, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre. Ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d'origine. Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David. Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte. Or, pendant qu'ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter. Et elle mit au monde son fils premier-né; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune.Dans les environs se trouvaient des bergers, qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L'ange du Seigneur s'approcha, et la gloire du seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d'une grande crainte, mais l'ange leur dit: "Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une Bonne Nouvelle, une grande joie pour tout le peuple: aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné: vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire". Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant: "Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu'il aime".

Témoignage des jeunes.

Chant par les enfants: comme des étoiles:

Comme des étoiles, des milliards d'étoiles, leurs yeux se dévoilent jusqu'à l'infini;ils portent leurs rêves, leurs milliards de rêves au jour qui se lève leurs rêves de vie.

Ils sont de toutes les couleurs, des rives du Gange au port de Honfleur,Des plages de la Californie, des Sables d'Ethiopie aux steppes de Russie,Ils se tendent la main pour inventer demain.

Ils ont de l'espoir plein le coeur, ils ont tous en tête un monde meilleur.Un monde qui vivrait en paix, un monde où le mot guerre serait oublié,Ils se prennent la main pour inventer demain.

Ils veulent apprendre à partager, plus de pauvreté, de gens oubliés.Les déserts seront des vergers, les sages et les poètes pourront gouverner;ils se donnent la main pour inventer demain.

Célébration du baptême:

Accueil dans la communauté:

Chers parents, vous demandez le baptême pour votre enfant. Vous aurez à l'éduquer dans la foi, de sorte qu'en gardant les commandements, Victorien aime Dieu et le prochain comme le Christ l'a montré. En êtes-vous bien conscients?R/ Oui, nous le sommes.Et vous qui avez accepté d'être le parrain et la marraine de Victorien, vous devrez aider ses parents à exercer leur responsabilité. Etes-vous disposés à le faire?R/ Oui, nous le sommes.Victorien, la communauté chrétienne t'accueille avec une grande joie. En son nom, je te marque de la croix qui est le signe du Christ, notre Sauveur.Et vous, ses parents, son parrain, sa marraine, vous le marquerez après moi de ce même signe de la croix.

Prière et imposition de la main:

Dieu éternel et tout-puissant, tu as envoyé ton fils dans le monde pour nous libérer du pouvoir de Satan, l'esprit du mal, et pour que l'homme, arraché aux ténèbres, soit introduit dans l'admirable lumière de ton Royaume;Nous t'en supplions instamment: fais que Victorien racheté du péché originel resplendisse de ta présence; et que l'Esprit-Saint habite en lui. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen!Victorien, que la puissance du Christ Sauveur te fortifie, lui qui règne dans les siècles des siècles. Amen!

Profession de foi:

L'enfant que vous présentez va recevoir le sacrement du baptême: dans son Amour, Dieu lui donnera une vie nouvelle. Il va renaître de l'eau et de l'Esprit-Saint. Ayez le souci de le faire grandir dans la foi pour que cette vie divine ne soit pas affaiblie par l'indifférence et le péché, mais se développe en lui de jour en jour.Et donc, si vous êtes disposés à prendre cette responsabilité et si vous êtes conduits par la foi, en vous rappelant votre baptême, rejetez tout attachement au péché et proclamez la foi en Jésus-Christ, la foi de l'Eglise dans laquelle tout enfant est baptisé.

Pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu, rejetez-vous le péché et ce qui conduit au mal, rejetez-vous Satan qui est l'auteur du péché?R/ Oui, je le rejette.

Croyez-vous en Dieu le Père tout-puissant, en son Fils unique Jésus-Christ, en l'Esprit-Saint et à la sainte Eglise catholique?R/ Oui, nous croyons.C'est notre foi, c'est la foi de l'Eglise que nous sommes fiers de proclamer dans le Christ Jésus notre Seigneur.

Bénédiction de l'eau:

Dieu notre Père, c'est toi qui appelles Victorien quand l'affection de ses parents le présente au baptême dans la foi de l'Eglise; daigne maintenant bénir (+) cette eau où il va renaître pour vivre de la vie éternelle, par Jésus, le Christ, notre Seigneur.Chers parents, parrain et marraine, je vous invite maintenant à vous approcher de la cuve baptismale; nous allons baptiser Victorien.

Les rites du baptême:

- l'eau: Victorien, je te baptise au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.

- l'onction:Par le baptême, le Dieu tout-puissant t'a libéré du péché et t'a fait renaître de l'eau et de l'Esprit-Saint. Toi qui fais maintenant partie de son peuple,il te marque de l'huile sainte pour que tu demeures éternellement membrede Jésus-Christ, prêtre, prophète et roi.

- le vêtement blanc:Victorien, tu es devenu une création nouvelle, tu as revêtu le Christ;le vêtement blanc que tu portes en est le signe. Que tes parents et amis t'aident, par leur parole et leur exemple, à garder intacte cette dignité de fils de Dieu pour la vie éternelle. Amen!

- la lumière:Recevez la lumière du Christ.C'est à vous, ses parents, son parrain et sa marraine, que cette lumièreest confiée; veillez à l'entretenir pour que Victorien, illuminé par le Christ,avance dans la vie en enfant de lumière et persévère dans la foi.Ainsi, quand viendra le Christ, il pourra aller à sa rencontre dans leRoyaume, avec tous les saints et saintes du ciel.

Intentions de prières:

En cette nuit de lumière et de paix, que le soleil de Jésus-Christ éclaire tous les visages que nous portons dans notre mémoire et notre prière...

- Unis à nos soeurs et à nos frères qui souffrent de la solitude... et proches de ceux qui marchent dans la nuit de l'abandon: Seigneur, Emmanuel, nous regardons vers toi et nous te prions.

- Unis à celles et ceux que la haine et les guerres déchirent... et proches de ceux qui oeuvrent pour la paix et la justice: Seigneur Emmanuel, nous regardons vers toi et nous te prions.

- Unis à tous les enfants de la terre qui espèrent grandir dans la dignité... et proches de ceux qui leur offrent leur temps et leur patience: Seigneur Emmanuel, nous regardons vers toi et nous te prions.

- Unis à la joie de tous les chrétiens qui célèbrent la venue du Sauveur... et proches de ceux qui le cherchent par d'autres chemins: Seigneur Emmanuel, nous regardons vers toi et nous te prions.

Béni sois-tu, Dieu de nos routes humaines! Par ton fils bien-aimé, tu nous visites et tu nous libères. Que ta vie abonde dans nos mains et nos coeurs comme elle rayonne en Jésus notre frère maintenant et pour les siècles des siècles. Amen!

Interprétation par la fanfare:

Prière sur les offrandes: Dieu notre Père, dans l'enfant que nous contemplons cette nuit, tu as désigné ton fils bien-aimé. Permets-nous de le reconnaître dans le pain et le vin que nous t'apportons à toi, le Dieu fidèle pour les siècles des siècles. Amen!

Prière eucharistique:

En cette fête de Noël, Dieu naît parmi les hommes et les femmes, dans notre monde, d'une manière déroutante. Jésus, tu viens, à l'improviste, sans donner ton signalement, sans prévenir les autorités compétentes, sans demander la permission. Tu viens là où vivent les hommes, les femmes, les enfants. Tu viens les mains nues, sans argent, sans titre de noblesse. Tu n'as jamais été député, ni ministre, ni enseignant. Tu n'as jamais fait parler de toi ni dans les journaux, ni à la télé. Tu es un inconnu ordinaire ... et pourtant l'envoyé de Dieu. Grâce à toi, avec les anges et tous les saints, nous nous tournons vers Dieu pour lui chanter:

SAINT, SAINT...

Dieu de Jésus, toi qui fais vivre, tu nous invites à porter des petites lumières d'espérance dans le cycle infernal du mal et de la violence. Tu nous invites à garder le coeur ouvert à la nouveauté, au "toujours possible". Nous te disons merci pour cet homme Jésus, qui nous ouvre à l'espérance... car tout être humain est appelé à faire partie de ta famille. Pour Jésus, nous savons que l'autorité n'est pas domination, mais service. La grandeur véritable est dans le pardon, et non dans la vengeance.Père, sanctifie maintenant ces offrandes: par la force de ton Esprit, qu'elles deviennent pour nous le Corps et le Sang de Jésus lui-même. La veille de sa mort, au cours du dernier repas qu'il prit avec ses apôtres, il prit le pain, il rendit grâces, puis il le rompit et le donna aux siens en disant: PRENEZ ET MANGEZ-EN TOUS, CECI EST MON CORPS LIVRE POUR VOUS.A la fin du repas, il prit la coupe de vin; de nouveau, il rendit grâces et fit passer la coupe à ses amis, en disant: PRENEZ ET BUVEZ-EN TOUS, CAR CECI EST LA COUPE DE MON SANG, LE SANG DE L'ALLIANCE NOUVELLE ET ETERNELLE QUI SERA VERSE POUR VOUS ET POUR LA MULTITUDE EN REMISSION DES PECHES. VOUS FEREZ CELA EN MEMOIRE DE MOI.Nous nous souvenons, Père, de la naissance de Jésus, ton enfant, de sa présence de lumière parmi les hommes, de son amour vécu jusqu'à la mort. Toi, tu l'as ressuscité: il continue à vivre parmi nous, et nous attendons dans la joie la réalisation de tes

promesses, l'immense espérance des pauvres de la terre, la recherche de la paix, le retour du Christ dans un monde de fête.Que ton Esprit, ô Père, qui fait de ce pain et de ce vin le Corps et le Sang du Christ parmi nous, nous donne de devenir nous-mêmes son corps dans le monde pour y construire la paix qui vient de l'Evangile.Que ton Esprit, ô Père, donne un sens à la longue marche de l'humanité; que s'allument toutes les étoiles de l'espérance dans la nuit de notre monde. Que jamais ne s'éteignent les petites lumières allumées par les enfants, les femmes et les hommes de bonne volonté.Nous nous unissons à tous ceux qui , avant nous, furent fils et filles d'espérance: Marie, Joseph, les saints et les prophètes, ceux qui, en chaque siècle, furent les bergers de la crèche et artisans de paix, nos frères et soeurs défunts que nous confions à ta tendresse et en particulier...Et que, désormais, nous soyons tous les témoins de la Bonne Nouvelle révélée par ton Fils Jésus, venu vivre au coeur de ce monde.Par lui, Avec lui et en lui, à toi, Dieu le Père tout puissant, dans l'unité du Saint-Esprit tout honneur et toute gloire pour les siècles des siècles.Amen!

Avant le Notre Père:

En cette nuit, Jésus se fait enfant des hommes pour que les hommes deviennent enfants de Dieu... avec lui, tournons nos yeux et nos mains vers celui que nous osons appeler: Notre Père...

Prière pour la paix:

Seigneur Jésus-Christ, cette nuit retentit le chant des anges: "Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu'il aime!". Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise; pour que ta volonté s'accomplisse, donne-lui toujours cette paix, conduis-là vers l'unité parfaite et fais de chacun d'entre nous un artisan de paix et d'unité, nous te le demandons toi qui vis et règnes pour les siècles des siècles. Amen!

Chants de communion:

par la chorale des adultes: Tu viens renouveler la terre.

Tu viens renouveler la terre et nous conduire vers l'unité.Petit enfant que rien ne presse, il ne faut pas te réveiller: tout au long des chemins de terre, nous te suivrons jusqu'à l'été.

Ils sont déjà plantés en terre sur la colline où tu es né, le blé, la vigne et le figuier... il ne faut pas te réveiller:Tout au long des chemins de terre, nous te suivrons jusqu'à l'été.

Elle est déjà plantée en terre, sur la colline désolée, L'épine pour te couronner... Il ne faut pas te réveiller:Tout au long des chemins de pierre, nous te suivrons jusqu'à l'été.

Il est déjà planté en terre sur la colline désertée,Le bois où tu seras cloué... Il ne faut pas te réveiller:Au long des chemins du Calvaire, nous te suivrons jusqu'à l'été.

Elle est déjà plantée en terre, sur la colline illuminée,La pierre qui sera brisée... Il ne faut pas te réveiller:Au long des chemins de lumière, nous te suivrons jusqu'à l'été.

par la chorale des enfants: Donnez-nous une pluie d'étoiles:

Donnez-nous une pluie d'étoiles, donnez-nous des coups de vent dans les voiles,Donnez-nous la brume d'un matin et les branches givrées d'un sapin;Donnez-nous des portes ouvertes aux serrures trop rouillées;Donnez-nous la palette verte d'un nouveau printemps qui apparaît.

Et nous vous dessinerons, c'est juré, nous vous dessinerons le temps d'aimer.

Donnez-nous une terre d'argile, donnez-nous un troupeau d'agneaux fragiles.Donnez-nous les deux mains d'un potier et les rides profondes d'un berger.Donnez-nous la mort qui se sauve enfin vaincue par la vie;Donnez-nous la palette mauve d'un nouveau matin tout ébloui.

Donnez-nous un bouton de rose,donnez-nous la paix de l'enfant qui repose;Donnez-nous une lueur dans la nuit et le canon rouillé d'un fusil;Donnez-nous des hommes qui bougent pour défendre la liberté;Donnez-nous la palette rouge d'un nouveau soleil à son lever.

Prière après la communion:

Dieu notre Père, par la naissance de ton Fils parmi les hommes, tu t'es fait Emmanuel, Dieu avec nous. Par lui, tu t'engages avec nous sur les chemins qui mènent à la lumière. Avec lui, tu nous invites à construire ce monde pour qu'il devienne juste et fraternel. En lui, tu sèmes les germes d'éternité qui fertiliseront notre terre pour en faire le Royaume de ta présence. Béni sois-tu, notre Père, par Jésus, notre frère et par le souffle de ton Esprit, aujourd'hui et pour les siècles des siècles. Amen!.

Bénédiction solennelle:

Par la naissance de son Fils, Dieu a dissipé nos ténèbres: en cette nuit très sainte, qu'il ouvre nos yeux à sa lumière! Amen!

Par l'annonce de sa venue aux bergers, Dieu a semé la joie: en cette nuit d'allégresse, qu'il nous fasse messagers de la Bonne Nouvelle! Amen!

Par l'incarnation de son Fils, Dieu a fait alliance avec nous: en cette nuit de paix, qu'il nous unisse à la Jérusalem céleste! Amen!

Et que Dieu tout-puissant vous bénisse...

Chant par les enfants: allez crier:

Allez crier, crier, crier sur la montagne, allez crier, crier que Jésus-Christ est né.

Chantez dans les rues, chantez dans les cours,à travers les champs et dans chaque bourg.

A coup de guitares, à coup de chansons,allez le chanter dans toutes les maisons.

Rangez vos couteaux, rangez vos fusils;Réconciliez-vous, faites-vous des amis.

Allez donc crier dans le monde entier,Jésus-Christ est né, il vient nous sauver.

Allez vers les pauvres et les affligés,Dites aux malheureux qu'ils peuvent espérer.

Interprétations par la fanfare.

Chez les pauvres, Seigneur, tu établis ta demeure;Tu as choisis de venir chez ceux qui manquent de tout.Si plus rien ne compte, Seigneur, ni titre ni office,ni distinctions ni relations, alors, j'ai mes chances, moi aussi.Viens, Seigneur, viens me sauver

HOMELIE DU JOUR DE NOEL.--------------------------------"Ils étaient là, tous les deux, jeunes parents, penchés sur le berceau de leur enfant: Oh, regarde, dit la maman, ses yeux suivent le mouvement de mon doigt: il voit. Oui, c'est vrai, le bébé voyait. Depuis plusieurs jours, les yeux dans les yeux, les parents et l'enfant avaient pris le temps de se chercher. Aujourd'hui, c'était la récompense: LE PREMIER ECHANGE.Les jours passèrent. Malgré les soucis de la profession, le rythme d'une vie de plus en plus accélérée, le soir, lorsque les volets étaient bien clos, avec beaucoup d'amour, les jeunes parents continuaient de contempler le visage de leur enfant.Et un soir, l'attente fut comblée: à sa maman, à son papa, l'enfant adressa un merveilleux sourire: ce fut LE SECOND ECHANGE".Voilà une ravissante histoire en forme de conte de Noël, penserez-vous peut-être. Mais beaucoup d'entre vous l'ont vécue ou la vivent - en ce moment - chez eux. Certainement. Aussi pourquoi ne servirait-elle pas d'introduction à notre méditation devant la crèche de Bethléem:

* Noël, c'est Dieu qui vient échanger, communiquer avec l'homme...* Noël, c'est l'homme sauvé qui veut échanger, communiquer avec ses frères...Oui, il y a deux mille ans, Dieu, dans sa bonté, risque l'impossible pari. Puisque l'homme n'arrivait pas à échanger avec son Dieu comme il le souhaitait, puisque le mal "parasitait, brouillait les communications, Dieu allait prendre les grands moyens. Dans un geste d'amour, Dieu se fit lui-même à l'image et à la ressemblance de l'homme. Le Fils devint homme, il établit sa demeure parmi nous. Oui, c'est ainsi: sur la paille de Bethléem, entre Marie et Joseph, Dieu se fit petit enfant. Et l'incarnation portait en elle une espérance! "En me voyant si semblable à leurs enfants, soupira Dieu, les hommes comprendront mieux que je ne suis pas d'abord le juge, le trouble-fête, le puissant qui impose. Eux les hommes et les femmes, ils ont eu ou ils ont presque tous, une expérience de papa et de maman. Pour leur enfant, quelles précautions ne prennent-ils pas? Quel amour, pour tenir sa tête fragile, surveiller la température du biberon, guetter le premier regard, le premier sourire. Et bien, à travers mon fils Jésus, dans le mystère de Noël, peut-être découvriront-ils que moi, leur Dieu, je suis d'abord Amour et Tendresse".C'était le plan de Dieu. Sur la terre de Palestine, il y a deux mille ans, il eut un commencement de réalisation. Marie, Joseph, les bergers, les mages, chacun à sa manière, avec Jésus, surent échanger, communiquer: un regard, un sourire, les premiers mots... Trente ans durant, à Nazareth, puis par routes et villages, à travers Jésus, l'homme communiqua avec Dieu. L'impossible désir de l'homme se réalisait: "Qui m'a vu, a vu le Père"...disait Jésus.Mais aujourd'hui, chez nous, pris par les cadences du travail, les sorties familiales, les diverses obligations mondaines, les sacro-saints loisirs ou l'envahissante télévision, savons-nous garder du temps chaque jour, pour communiquer avec Dieu? Noël, ne serait-ce pas aussi rétablir le contact, l'échange avec Dieu, dans le calme, l'écoute, la prière et l'accueil des sacrements, ces cadeaux si précieux que le Seigneur met sur notre route?Nous appartenons à un pays relativement privilégié et, même si la hantise du chômage oppresse nombre de personnes, globalement, le confort et le niveau de vie restent acceptables par rapport à bon nombre de pays. L'argent ne manque pas, même s'il est loin d'être bien réparti. Pensons, par exemple, à ces multiples emprunts d'état qui rencontrent des succès incroyables en ces temps de crise.Et pourtant, peut-on parler de vrai bonheur, de joie de vivre? N'est-ce pas bien souvent la nuit de l'anonymat, du manque d'accueil, de communication entre les hommes, même croyants au Dieu de Jésus-Christ? Combien parmi nous sont déçus par la société de consommation qui fabrique du superflu, mais brave l'essentiel. Nous rêvons de fraternité, de justice, d'amitié! L'actualité met souvent en évidence le développement des sectes, le fléau de la drogue, le retour en force de la violence: trois phénomènes apparemment différents, trois réponses peut-être au même problème: l'homme de la fin du 20ème siècle, orphelin de Dieu, est devenu orphelin de son semblable. Sur un décor d'indices et de courbes de croissance, il s'ennuie...il court, il court et il ne sait plus donner du temps, gratuitement, pour échanger, communiquer avec son frère.Frères et soeurs, devant la crèche de Noël, arrêtons-nous quelques instants...Cherchons un peu tous les lieux concrets de notre existence où - en ce moment - la communication est très mauvaise, où le dialogue est trop souvent rompu. Finalement, n'est-ce pas là que l'enfant Jésus veut faire naître le jour? N'est-ce pas là

que nous avons à faire exister Noël? Nous chantons: "Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu'il aime".En ce jour de Noël, puissions-nous, avec l'aide de Jésus-Christ lui-même, retrouver l'espérance, le goût de la communication avec Dieu et avec nos frères. Amen!

Anhée, le 25 décembre 1994

N O E L IL EST VENU PARMI NOUS

La nuit, c'est le noir et l'obscurité collée sur le monde.On n'ose plus avancer et la peur est là!Mais la nuit, c'est aussi un monde sans amour,où l'on refuse de se parler et où l'on préfère se battreen se hurlant des injures,c'est le mensonge quand on préfère éviter la clarté de la vérité, la nuit, c'est le refus de pardonner et l'envie de rendre coup sur coup,c'est la tristesse quand on est seul, qu'on se sent abandonnéet quand on crie "Au secours"et que personne ne vient apporter son aide. C'est la nuit.

Dieu est venu rester avec les hommes pour lutter avec eux contre la nuit.C'est Noël! Dieu est venu répandre la lumière dans la nuit des hommes:C'EST NOEL.

Chant: IL Y A UNE ETOILE.------------------------------------------Il y a une étoile dans les yeux de chaque homme;Dieu a vu cette étoile et Jésus s'est fait homme.

Il y a une pierre dans le coeur de chaque homme;Dieu a vu cette pierre, mais Jésus nous pardonne.

Il y a une source dans les mains de chaque homme;Dieu fait naître la source et Jésus nous la donne.

Il y a une graine dans la terre des hommes;Dieu a mis cette graine et Jésus la moissonne.

Il y a une route au pays de chaque homme;Dieu a pris cette route où s'avancent les hommes.

Cette nuit est une nuit de promesse! La terre se change en grand jardin

et dans le coeur des hommes, comme une fleur, comme une feuille verte,comme un fruit sur un vieil arbre, l'espérance se lève comme un épi en plein hiver: JOYEUX NOEL!

Toi qui viens pour nous sauver, entends nos prières.Toi qui viens nous éclairer, toi la vraie lumière,L'homme que tu viens sauver, en toi seul espère.

Cette nuit est une nuit de naissance! Un bébé est né, un bébé parmi tant d'autres, il me ressemble, il est si petit, il deviendra si grand que le monde entier pourra se jeter dans ses bras grands ouverts, et il porte un nom si beau que je voudrais vous l'offrir comme un cadeau qui allumera le sourire sur vos lèvres et dans votre coeur: JOYEUX NOEL!

Toi qui viens...

Cette nuit est une nuit de joie! Personne ne doit rester dans la tristesse puisque Dieu est né sur la terre! Alors, je vous le dis: offrez de la joie à tous, cette nuit mais aussi demain. La joie de cette nuit est un cadeau pour tous les jours de la vie! JOYEUX NOEL!

Toi qui viens...

Cette nuit est une nuit de Solidarité! Un enfant nous est venu: c'est le Prince de la Paix! Un enfant nous est né: c'est Jésus, le Fils de Dieu! Avec un sourire chaud comme un soleil de Dieu, il vient nous prendre par la main: Debout, vous tous! Donnez-vous la main, soutenez votre voisin. Nous partons ensemble vers le pays des bonnes nouvelles! Ne craignez pas: c'est moi qui vous conduirai! Alors, JOYEUX NOEL!

Toi qui viens...

Nous échangeons nos voeux de joyeux Noël avec toute l'assemblée:

remise d'une étoile à chaque fidèle.

Chant: DOUCE NUIT--------------------------------

Douce nuit, sainte nuit! Dans les cieux, l'astre lui.le mystère annoncé s'accomplit. Cet enfant, sur la paille, endormi,c'est l'amour infini! C'est l'amour infini!

C'est vers nous qu'il accourt en un don sans retour!De ce monde ignorant de l'amour où commence aujourd'hui son séjour,Qu'il soit roi pour toujours! Qu'il soit roi pour toujours.

Paix à tous! Gloire au ciel! Gloire au sein maternel,Qui, pour nous, en ce jour de Noël, enfanta le Sauveur éternel,Qu'attendait Israël! Qu'attendait Israël!.

Le célébrant nous accueille., puis nous adressons nos demandes de pardon:

Toi qui es lumière, Seigneur, prends pitié.Toi qui es notre paix, O Christ, prends pitié.Toi que nous appelons Sauveur, Seigneur, prends pitié.

Nous chantons le "Gloire à Dieu".

VERS TOI, MAITRE DU TEMPS.-----------------------------------------------

Vers toi, Maître du temps, que monte la louange! Que ton nom soit béni, Seigneur, maître du monde!L'océan, les étoiles, les prés, les champs, les monts:ciel et terre ne cessent d'annoncer ta splendeur!

Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu'il aime.

Eclaire nos chemins, Seigneur de toute grâce,Dieu très saint, Dieu très haut, que nous te rendions grâce!Gloire à Toi, notre Père, par Jésus-Christ, ton Fils,Dans l'Esprit qui nous guide vers les siècles sans fin.!

Le prêtre poursuit:

Voici, Seigneur, notre crèche. Nous te l'offrons. Tu es venu dans le monde et le monde ne t'a pas reconnu. Pourtant, une étoile dans la nuit a été le signe de la présence de l'enfant. Nous voulons que chacun des membres de notre communauté qui vient dans cette église soit signe de ta venue parmi les hommes: là où ils vivent et travaillent, là où ils se rassemblent et luttent, là où ils aiment et espèrent un monde meilleur.Que chacun sache qu'il y a parmi nous quelqu'un que nous ne connaissons peut-être pas, mais que c'est toi le Sauveur du monde qui vis et règnes pour les siècles des siècles. Amen!




Chant: Toi qui cherches un Sauveur.

Toi qui cherches un Sauveur, ouvre les yeux et regarde cet enfant nouveau-né.Cet enfant d'émigré, fragile et pauvre sans abri!

Est-ce bien lui le Fils de Dieu, plein de grâce et de vérité? Est-ce bien lui qui doit venir pour la paix et la liberté?

Toi qui cherches un sauveur, ouvre les yeux et regarde ce fils de charpentier,cet enfant d'ouvrier, l'ami des pauvres et des voleurs.

Toi qui cherches un sauveur, ouvre les yeux et regarde cet homme fatigué,assis près de ton puits, qui ne demande qu'un peu d'eau.

Alléluia de Saint Augustin


En ces jours-là, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre. Ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. Et chacun allait se

faire inscrire dans sa ville d'origine. Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David. Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte. Or, pendant qu'ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter. Et elle mit au monde son fils premier-né; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune.Dans les environs se trouvaient des bergers, qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L'ange du Seigneur s'approcha, et la gloire du seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d'une grande crainte, mais l'ange leur dit: "Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une Bonne Nouvelle, une grande joie pour tout le peuple: aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné: vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire". Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant: "Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu'il aime".

Homélie et orgue

MARIE MET AU MONDE.Marie est la maman de Jésus: c'est Dieu lui-même qui l'a choisie.Elle a dit: "Oui, qu'il soit fait comme tu le veux!"Jésus vient au monde comme tous les enfants de la terre.Dieu veut être pareil à nous pour que nous puissions lui parleret le voir, comme un ami tout proche.

MANGEOIRE.Il n'y avait pas de place dans la grande salle. Alors, il a fallu se rendre dans une étable! Jésus, nouveau-né, est posé sur la paille. Dieu naît comme un tout pauvre, il se contente d'une mangeoire pour naître! Il est prêt à tout pour montreret donner son amour à tous les habitants de la terre.

LES BERGERS.Ils ne possèdent rien. Même pas les troupeaux qu'ils gardent.Ils ne se mêlent guère aux gens du village. On les considère un peucomme des sauvages. Ils sont les premiers à entendre la Bonne Nouvelle.Eux, les pauvres, à qui on n'accorde pas beaucoup d'intérêt, sont les premiers à voir Dieu sur la terre des hommes.

D'OU VIENS-TU, BERGER?-----------------------------------------

D'où viens-tu, berger, d'où viens-tu?Je viens de l'étable, de m'y promenerJ'ai vu un miracle qui vient d'arriver.

C'est-y beau berger, c'est-y beau?Plus beau que la lune et que le soleilJ'ai vu quatre-z-anges descendant du ciel

Qu'as-tu vu berger, qu'as-tu vu?J'ai vu l'boeuf et l'âne qui dévotementavec leur haleine réchauffaient l'enfant

Qu'as-tu fait berger, qu'as-tu fait?J'ai fait ma prière au divin enfantbercé par sa mère et tout souriant.

Nous proclamons notre foi:

- Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre;Créés à son image, nous sommes ses enfants bien-aimés à qui il a confié le monde et tout ce qu'il contient.Il est le Roi de gloire et le Père des pauvres.

- Je crois en Jésus-Christ, son Fils unique, plein de grâce et de vérité.Verbe de Dieu fait chair, il a partagé en toutes choses notre condition humaine; il est né pauvre parmi les pauvres.

- Je crois en l'Esprit-Saint, Souffle de Dieu parmi les hommes.Il est la lumière qui brille qui brille dans le coeur des hommes de bonne volonté; sans cesse, il guide l'Eglise vers l'étoile de l'Amour.








Chant: QUI ES-TU, ROI D'HUMILITE?-------------------------------------------------------

Qui es-tu, roi d'humilité, roi sans palais, roi sans armée? Nous sommes venus t'adorer des bouts du monde, des bouts du monde.

Nous ne savons pas bien comment un signe vu en Orienta conduit nos pas au levant de ta lumière.

Que feras-tu de cet argent, de ces bijoux, de notre encens?Nous les avions pris en pensant à nos manières...

Prière sur les offrandes: Dieu notre Père, dans l'enfant que nous contemplons cette nuit, tu as désigné ton fils bien-aimé. Permets-nous de le reconnaître dans le pain et le vin que nous t'apportons à toi, le Dieu fidèle pour les siècles des siècles. Amen!


En cette fête de Noël, Dieu naît parmi les hommes et les femmes, dans notre monde, d'une manière déroutante. Jésus, tu viens, à l'improviste, sans donner ton signalement, sans prévenir les autorités compétentes, sans demander la permission. Tu viens là où vivent les hommes, les femmes, les enfants. Tu viens les mains nues, sans argent, sans titre de noblesse. Tu n'as jamais été député, ni ministre, ni enseignant. Tu n'as jamais fait parler de

toi ni dans les journaux, ni à la télé. Tu es un inconnu ordinaire ... et pourtant l'envoyé de Dieu. Grâce à toi, avec les anges et tous les saints, nous nous tournons vers Dieu pour lui chanter:

SAINT, SAINT...



Chant de communion: Tu viens renouveler la terre.

Tu viens renouveler la terre et nous conduire vers l'été.Petit enfant que rien ne presse, il ne faut pas te réveiller:

Ils sont déjà plantés en terre sur la colline où tu es né, le blé, la vigne et le figuier... il ne faut pas te réveiller:Tout au long des chemins de terre, nous te suivrons jusqu'à l'été.

Elle est déjà plantée en terre, sur la colline désolée, L'épine pour te couronner... Il ne faut pas te réveiller:Tout au long des chemins de pierre, nous te suivrons jusqu'à l'été.

Il est déjà planté en terre sur la colline désertée,Le bois où tu seras cloué... Il ne faut pas te réveiller:Au long des chemins du Calvaire, nous te suivrons jusqu'à l'été.

Elle est déjà plantée en terre, sur la colline illuminée,La pierre qui sera brisée... Il ne faut pas te réveiller:Au long des chemins de lumière, nous te suivrons jusqu'à l'été.


Dieu notre Père, par la naissance de ton Fils parmi les hommes, tu t'es fait Emmanuel, Dieu avec nous. Par lui, tu t'engages avec nous sur les chemins qui mènent à la lumière. Avec lui, tu nous invites à construire ce monde pour qu'il devienne juste et fraternel. En lui, tu sèmes les germes d'éternité qui fertiliseront notre terre pour en faire le Royaume de ta présence. Béni sois-tu,

notre Père, par Jésus, notre frère et par le souffle de ton Esprit, aujourd'hui et pour les siècles des siècles. Amen!.




Par l'incarnation de son Fils, Dieu a fait alliance avec nous: en cette nuit de paix, qu'il nous unisse à la Jérusalem céleste! Amen! Et que Dieu tout-puissant vous bénisse...

Chez les pauvres, Seigneur, tu établis ta demeure;Tu as choisis de venir chez ceux qui manquent de tout.Si plus rien ne compte, Seigneur, ni titre ni office,ni distinctions ni relations, alors, j'ai mes chances, moi aussi.Viens, Seigneur, viens me sauver

IL EST VENU PARMI NOUS

La nuit, c'est le noir et l'obscurité collée sur le monde.On n'ose plus avancer et la peur est là!Mais la nuit, c'est aussi un monde sans amour,où l'on refuse de se parler et où l'on préfère se battreen se hurlant des injures,c'est le mensonge quand on préfère éviter la clarté de la vérité, la nuit, c'est le refus de pardonner et l'envie de rendre coup sur coup,c'est la tristesse quand on est seul, qu'on se sent abandonnéet quand on crie "Au secours"et que personne ne vient apporter son aide. C'est la nuit.

Dieu est venu rester avec les hommes pour lutter avec eux contre la nuit.

Conte "Le ptit Noël"

Cette nuit est une nuit de promesse! La terre se change en grand jardinet dans le coeur des hommes, comme une fleur, comme une feuille verte,comme un fruit sur un vieil arbre, l'espérance se lève comme un épi en plein hiver: JOYEUX NOEL!

Chant:

Le prêtre poursuit:

Voici, Seigneur, notre crèche. Nous te l'offrons. Tu es venu dans le monde et le monde ne t'a pas reconnu. Pourtant, une étoile dans la nuit a été le signe de la présence de l'enfant. Nous voulons que chacun des membres de notre communauté qui vient dans cette église soit signe de ta venue parmi les hommes: là où ils vivent et travaillent, là où ils se rassemblent et luttent, là où ils aiment et espèrent un monde meilleur.Que chacun sache qu'il y a parmi nous quelqu'un que nous ne connaissons peut-être pas, mais que c'est toi le Sauveur du monde qui vis et règnes pour les siècles des siècles. Amen!



Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière; sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre une lumière a resplendi. Tu as prodigué l'allégresse, tu as fait grandir la joie: ils se réjouissent devant toi comme on se réjouit en faisant

la moisson, comme on exulte en partageant les dépouilles des vaincus. Car le joug qui pesait sur eux, le bâton qui meurtrissait leurs épaules, le fouet du chef de corvée, tu les as brisés comme au jour de la victoire sur Madiane. Toutes les chaussures des soldats qui piétinaient bruyamment le sol, tous leurs manteaux couverts de sang, les voilà brûlés: le feu les a dévorés. Oui, un enfant nous est né; un fils nous a été donné; l'insigne du pouvoir est sur son épaule; on proclame son nom: "Merveilleux Conseiller, Dieu Fort, Père-à-jamais, Prince de la Paix". Ainsi le pouvoir s'étendra, la paix sera sans fin pour David et pour son Royaume. Il sera solidement établi sur le droit et la justice dès maintenant et pour toujours. Voilà ce que fait l'amour invincible du Seigneur de l'univers.

Chant:


En ces jours-là, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre. Ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d'origine. Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David. Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte. Or, pendant qu'ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter. Et elle mit au monde son fils premier-né; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune.Dans les environs se trouvaient des bergers, qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L'ange du Seigneur s'approcha, et la gloire du seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d'une grande crainte, mais l'ange leur dit: "Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une Bonne Nouvelle, une grande joie pour tout le peuple: aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné: vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire". Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant: "Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu'il aime".

Chant: les anges dans nos campagnes












Chant:

Prière sur les offrandesEn cette nuit de Noël, nous t'offrons, Dieu notre Père: tous les gestes de partage qui redonnent aux hommes un peu de VIE; tous les gestes de pardon qui redonnent aux hommes un peu de PAIX; tous les gestes d'affection et d'amitié qui redonnent aux hommes un peu de JOIE. Ces gestes sont tes gestes de VIE, de PAIX, de JOIE.Que ce pain devienne PAIN DE VIE et que ce vin devienne VIN DE JOIE par Jésus Christ, ton Messie qui vit et règne pour les siècles des siècles.



SAINT, SAINT...

Dieu de Jésus, toi qui fais vivre, tu nous invites à porter des petites lumières d'espérance dans le cycle infernal du mal et de la violence. Tu nous invites à garder le coeur ouvert à la nouveauté, au "toujours possible". Nous te disons merci pour cet homme Jésus, qui nous ouvre à l'espérance... car tout être humain est appelé à faire partie de ta famille. Pour Jésus, nous savons que l'autorité n'est pas domination, mais service. La grandeur véritable est dans le pardon, et non dans la vengeance.

Père, sanctifie maintenant ces offrandes: par la force de ton Esprit, qu'elles deviennent pour nous le Corps et le Sang de Jésus lui-même. La veille de sa mort, au cours du dernier repas qu'il prit avec ses apôtres, il prit le pain, il rendit grâces, puis il le rompit et le donna aux siens en disant: PRENEZ ET MANGEZ-EN TOUS, CECI EST MON CORPS LIVRE POUR VOUS.A la fin du repas, il prit la coupe de vin; de nouveau, il rendit grâces et fit passer la coupe à ses amis, en disant: PRENEZ ET BUVEZ-EN TOUS, CAR CECI EST LA COUPE DE MON SANG, LE SANG DE L'ALLIANCE NOUVELLE ET ETERNELLE QUI SERA VERSE POUR VOUS ET POUR LA MULTITUDE EN REMISSION DES PECHES. VOUS FEREZ CELA EN MEMOIRE DE MOI.Nous nous souvenons, Père, de la naissance de Jésus, ton enfant, de sa présence de lumière parmi les hommes, de son amour vécu jusqu'à la mort. Toi, tu l'as ressuscité: il continue à vivre parmi nous, et nous attendons dans la joie la réalisation de tes promesses, l'immense espérance des pauvres de la terre, la recherche de la paix, le retour du Christ dans un monde de fête.Que ton Esprit, ô Père, qui fait de ce pain et de ce vin le Corps et le Sang du Christ parmi nous, nous donne de devenir nous-mêmes son corps dans le monde pour y construire la paix qui vient de l'Evangile.Que ton Esprit, ô Père, donne un sens à la longue marche de l'humanité; que s'allument toutes les étoiles de l'espérance dans la nuit de notre monde. Que jamais ne s'éteignent les petites lumières allumées par les enfants, les femmes et les hommes de bonne volonté.Nous nous unissons à tous ceux qui , avant nous, furent fils et filles d'espérance: Marie, Joseph, les saints et les prophètes, ceux qui, en chaque siècle, furent les bergers de la crèche et artisans de paix,

nos frères et soeurs défunts que nous confions à ta tendresse et en particulier...Et que, désormais, nous soyons tous les témoins de la Bonne Nouvelle révélée par ton Fils Jésus, venu vivre au coeur de ce monde.Par lui, Avec lui et en lui, à toi, Dieu le Père tout puissant, dans l'unité du Saint-Esprit tout honneur et toute gloire pour les siècles des siècles.Amen!

Avant le "Notre Père"

En cette nuit, Jésus se fait enfant des hommes pour que les hommes deviennent enfants de Dieu... Avec lui, tournons nos yeux et nos mains vers celui que nous osons appeler "Père"



Chant de communion:


Dieu notre Père, par la naissance de ton Fils parmi les hommes, tu t'es fait Emmanuel, Dieu avec nous. Par lui, tu t'engages avec nous sur les chemins qui mènent à la lumière. Avec lui, tu nous invites à construire ce monde pour qu'il devienne juste et fraternel. En lui, tu sèmes les germes d'éternité qui fertiliseront notre terre pour en faire le Royaume de ta présence. Béni sois-tu, notre Père, par Jésus, notre frère et par le souffle de ton Esprit, aujourd'hui et pour les siècles des siècles. Amen!.




Par l'incarnation de son Fils, Dieu a fait alliance avec nous: en cette nuit de paix, qu'il nous unisse à la Jérusalem céleste! Amen! Et que Dieu tout-puissant vous bénisse...

Chant final

La naissance de Jésus, qu'est-ce sinon l'aboutissement d'une longue histoire d'amour. Longue histoire d'amour parce que tout a commencé il y a très longtemps, lorsque Dieu s'est agenouillé sur la terre pour la gratter et recueillir un peu d'argile entre ses mains. Il avait sur les lèvres, à ce moment-là, Dieu, un petit sourire malicieux: quand Dieu joue les potiers, que ne peut-il faire avec un peu de terre? C'est ce jour-là que Dieu créa son oeuvre la plus belle: l'homme. Et cet homme lui ressemblait, tel père tel fils. Cet homme était comme Dieu: fait pour aimer. Il avait raison d'être fier, Dieu. Sa gloire, c'était l'homme.Et voilà que Dieu. se prit de passion pour ce qu'il avait fait, se prit d'amour pour l'homme sa créature. Il ne put oublier le premier regard émerveillé de l'homme surgissant de ses doigts einpâtés de glaise. Et parce qu , il l'aimait éperdument, Dieu se mit à souffrir à cause de l'homme qui souvent le rejetait. Malgré cela ou peut-être à cause de cela, Dieu ne put se passer de l'homme. Et comme le premier amoureux venu, Dieu fut prêt à faire des folies pour l'homme qu'il aimait. Il n'hésita pas à risquer sa réputation, son crédit, sa tranquillité pour nous. Un jour de Noël, Dieu fait ses paquets et déménage. Il abandonne le confort de son ciel pour louer un studio sur terre. Il y a presque deux mille ans, une nuit de Noël, Dieu plante sa tente parmi nous.Désormais un homme parle de Dieu, désormais un homme est Dieu. Dieu avait tellement été subjugué par les traits de l'homme qu'il avait créé, qu'il en vint à prendre, Lui, un visage d'homme. Après avoir parlé de

bien des manières, Dieu, comme tout amoureux, se met à parler le langage de l'être aimé.Ce que nous fêtons ce soir, ce n'est pas l'innocence de l'enfant, mais la folie d'un Dieu amoureux qui vient cohabiter avec nous. Ce que nous fêtons, c'est le mystère d'un Dieu qui prend notre chair, qui devient comme nous et qui ne peut oublier ce que c'est que d'être homme.La bonne nouvelle, c'est que désormais la vie de l'homme 'colle à la peau ' de Dieu. La bonne nouvelle, c'est que Dieu se donne à voir dans un petit d'homme; dans un charpentier de Nazareth, dans un prophète sur les sentiers de Judée et de Galilée, dans un innocent qu'on exécute parce qu'il dérange. La bonne nouvelle, c'est que Dieu se donne à voir dans un visage d'homme qui croit en Lui, jusqu'au bout.Si Dieu se donne à voir dans le visage d'un enfant, c'est que tout enfant est visage de Dieu. Si Dieu se donne à voir dans un charpentier, c'est que tout homme qui vit normalement en société, qui cherche à travailler, qui ne profite pas des autres, est visage de Dieu. Si Dieu se donne à voir dans le visage d'un innocent qu'on exécute, c'est que, tout homme qui se bat pour plus de justice, plus de vérité, plus d'amour, est lui aussi visage de Dieu.Dites-moi, pourquoi faut-il que nous allions chercher Dieu là où il n'est pas? Alors qu'il serait si simple d'ouvrir les yeux, de regarder autour de soi, de s'émerveiller et de faire pareil!

Bien que nous aimions célébrer les anniversaires des dates marquantes de l’histoire de notre famille, de notre pays ou de l’humanité tout entière, il semble paradoxalement qu’un mal grandissant s’empare de notre société : nous oublions de plus en plus les éléments fondateurs de notre civilisation, ceux qui ont forgé notre tempérament, ceux qui forment les traditions de chaque pays et de chaque religion.

Chaque année, nous célébrons tous Noël, nos maisons sont décorées d’un sapin et d’une crèche. Pourtant, de moins en moins d’entre nous peuvent expliquer pourquoi ils célèbrent Noël. Nous en avons perdu les racines et le sens

profond. La conséquence en est immédiate : Noël rime maintenant avec jours fériés, rencontres familiales, repas gargantuesques, voyages ou encore montagnes de cadeaux.Ainsi, j’ai croisé il y a deux semaines un père de famille, le regard pâle et le ventre plus rebondi que d’habitude. J’ai voulu m’enquérir de sa santé, pensant qu’il avait été touché par la grippe mais qu’elle ne fut pas ma surprise d’apprendre qu’il venait de fêter Noël avec sa famille. Durant des années il passait les quelques jours entre Noël et Nouvel An à visiter les différents membres de sa famille. Tout cela lui paraissait épuisant et assez inutile. Il ne voulait plus gâcher sa semaine de congés, aussi, cette année il a invité tout le monde, bien avant Noël. Certes les enfants n’ont pas dû être mécontents de recevoir leurs cadeaux en avance, mais que leur reste-t-il de la signification de Noël. Quel exemple donne cet homme qui ne pense qu’à préserver sa tranquillité ?Un autre père de famille en est arrivé au même genre d’aberration. Il est issu d’une famille de neuf enfants et a eu une éducation chrétienne. Durant de nombreuses années, Noël était le moment pour les frères et sœurs de se retrouver avec leurs propres enfants. Chacun organisait cette rencontre chez lui à tour de rôle et tous se réjouissaient de ce moment privilégié. C’était un plaisir de les voir arriver, tous ensembles, à la messe de minuit. Mais là aussi, ce père de famille a subitement préféré partir durant une semaine faire du ski. Pour ses enfants, Noël rime maintenant avec neige et vie en hôtel…Noël n’est plus la fête de la naissance de Jésus mais celle du " dieu commerce ". Comment ne pas rester dubitatif devant ces jeux composés d’un peu de plastique et de quelques puces de silicium et qui se vendent comme des petits pains malgré un prix de 3000 Fr. Pourtant, de nombreuses familles n’ont même pas autant pour vivre par mois… Où est notre conscience, notre morale ? Quel avenir préparons-nous à nos enfants ? Même si l’on ne peut pas affirmer que les jeux vidéos poussent à la violence, les études montrent tout de même que les enfants qui les utilisent sont plus nerveux et excités. De plus, ce n’est pas devant une console de jeux, même chèrement acquise, qu’ils vont apprendre le partage, l’importance des concessions dans les rapports humains, ni même à se découvrir eux-mêmes ou à développer leur imagination. Où sont nos bons vieux jeux de société à l’aide desquels l’on jouait en famille ou entre amis ? Disparus au profit de " Qui veut gagner un million ? ". Nos enfants sont les rois du clic et de la manette, ils rêvent de victoire et d’argent facile, mais ne savent plus écrire une phrase sans faute. Vraiment, je vous le demande, quel avenir leur offrons-nous ainsi ?

Il nous faut retrouver les vraies racines de Noël. Nous devons nager à contre courant, lutter contre ce monde ou Dieu a de moins en moins sa place. Nous devons creuser, chercher la source qui n’est pas encore polluée, la source claire et rafraîchissante de Dieu. Peut-être qu’un jour nous entrerons de nouveau dans l’église le cœur gonflé de joie et d’espérance. Peut être aurons nous un jour à nouveau envie de dire les paroles d’Élisabeth : " Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? " Et peut être qu’un jour nous aurons à nouveau ce bonheur extrême de voir nos enfants tressaillir de joie en rencontrant le Christ.

Le temps de l’Avent qui s’achève aujourd’hui annonce la venue du Christ sur terre. Depuis Adam et Ève, des hommes ont toujours voulu s’affranchir de Dieu, l’oublier ou même le nier. Mais Dieu n’a eu de cesse de nous aimer et d’espérer nous voir revenir auprès de lui. Il nous a envoyé son propre fils, en signe ultime. Il est venu nous rappeler son message d’amour, le premier commandement de Dieu. Il est mort pour nos péchés. Nous ne pouvons oublier cela, nous ne pouvons le laisser mourir une fois de plus en nous.

Réfléchissez bien, souvenez-vous que ce soir Il vient pour vous tous. Peu importe que vous soyez riches ou pauvres, Il sera là, fragile comme un nourrisson, mais fort de son amour pour tous les hommes.Sachons oublier un moment nos montagnes de cadeaux, toutes nos excuses égoïstes, soyons des humbles bergers et " allons jusqu’à Bethléem pour voir ce qui est arrivé, et que le Seigneur nous a fait connaître " (Lc 2,15).

Sachons nous mettre à genoux devant le Christ et tendre nos mains comme le firent en leur temps les bergers.Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons recevoir les cadeaux de Dieu, ceux qui pourront réellement nous rendre plus riches et plus heureux.

NUIT de N O E L - HOUDREMONTGrand’Messe Solennelle de la FETE de NOEL===========================================

CHANT d’ENTREE : 1 – E 9R/ VENEZ, DIVIN MESSIE, NOUS RENDRE ESPOIR ET NOUS SAUVER ; VOUS ETES NOTRE VIE : VENEZ, VENEZ, VENEZ !

1) O Fils de Dieu, ne tardez pas ;par votre corps donnez la joie à notre monde en désarroi.Redites-nous encore de quel amour vous nous aimez ;tant d’hommes vous ignorent ! Venez, venez, venez !

2) A Bethléem, les cieux chantaientque le meilleur de vos bienfaits c’était le don de votre paix.Le monde la dédaigne : partout les coeurs sont divisés !Qu’arrive votre règne ! Venez, venez, venez !

3) Vous êtes né pour les pécheursQue votre grâce, ô Dieu Sauveur, discipe en nous la nuit la peur ! Seigneur que votre enfance nous fasse vivre en la clarté !Soyez la délivrance ! Venez, venez, venez !

CONTE de NOEL : « Les trois cadeaux »1 ère partie : Lorsque toutes ces foules s’en furent allées et que le calme fur revenu, l’enfant de la crèche leva sa tête et regarda vers la porte entrebâillée. Un jeune garçon timide se tenait là...... tremblant et apeuré.- Approche, lui dit Jésus. Pourquoi as-tu si peur ?- Je n’ose pas, car je n’ai rien à te donner, répondit le garçon.- Pourtant j’aimerais tant que tu me fasses un cadeau, dit le nouveau-né.

Le jeune garçon rougit de honte.- Je t’assure, je n’ai vraiment rien..... rien ne m’appartient ; si j’avais quelque chose je te

l’offrirais....... Regarde ! Et, en fouillant dans les poches de son pantalon rapiécé, il retire une vieille lame de couteau rouillée. C’est tout ce que j’ai, si tu la veux, je te la donne...

2 ème partie - Non, rétorqua Jésus, garde tes trucs et tes machins. Je voudrais tout autre chose de toi.

J’aimerais que tu me fasses trois cadeaux.- Je veux bien, dit l’enfant, mais quoi comme cadeau ?- Offre-moi le dernier de tes dessins.Le garçon, tout embarrassé, rougit. Il s’approcha de la crèche et, pour empêcher Marie et Joseph de l’entendre, il chuchota dans l’oreille de l’enfant Jésus :- Je ne peux pas.... mon dessin est trop moche..... personne ne veut le regarder !- Justement, dit l’enfant de la crèche, c’est pour cela que je le veux...... Je veux que tu

m’offres ce que les autres rejettent et ce qui ne leur plaît pas en toi.

3 ème partie - Ensuite, poursuivit le nouveau-né, je voudrais que tu me donnes ton assiette.- Mais je l’ai cassée ce matin, bégaya le garçon !- C’est pour cela que je la veux...... Car je souhaite que tu m’offres ce qui est brisé dans ta

vie, je veux le recoller.

4 ème partie - Et maintenant, insista Jésus, répète-moi la réponse que tu as donnée à tes parents quand

ils t’ont demandé comment tu as cassé ton assiette !Le visage du garçon s’assombrit, il baissa la tête et tristement murmura :- Je leur ai menti..... J’ai dit que l’assiette m’avait glissé des mains par inadvertance ;

mais ce n’est pas vrai.... J’étais en colère et j’ai poussé furieusement mon assiette de la table, elle est tombée sur le carrelage et elle s’est brisée !

- C’est ce que je voulais t’entendre dire, dit Jésus. Donne-moi toujours ce qu’il y a de méchant dans ta vie, tes mensonges, tes calomnies, tes lâchetés, tes cruautés. Je veux t’en décharger..... tu n’en as plus besoin...

Alors le petit garçon se rappela la demande de Jésus : « Donne-moi trois cadeaux ! » Sans s’en rendre compte, sans faire d’énormes sacrifices, le petit garçon, en donnant un peu de lui-même, venait de réaliser les voeux de l’enfant couché dans la paille. Il n’avait rien dans les poches, mais il pouvait toujours donner le meilleur de lui-même.

INTRODUCTION par le prêtreJubilez tous les peuples! Jubilez, vous qui venez fêter la naissance d'un petit pauvre pour la première fois peut-être, et vous qui portez dans vos coeurs le souvenir de votre enfance. Nous célébrons aujourd'hui une espérance née il y a 2000 ans, et une espérance toujours jeune qui nous propulse vers un avenir où Dieu sera tout en tous, un avenir offert à tous les hommes de bonne volonté.

CHANT : F 298 « Simple Noël »R/ DIEU VIENT SUR LA TERRE TOUT SIMPLEMENT, TOUT SIMPLEMENT, DIEU VIENT SUR LA TERRE TOUT SIMPLEMENT, COMME UN ENFANT !

- Pas de Palais comme à Versailles,Pour tout berceau, un peu de paillePas de draps fins, mais quelques langes,Un Roi est né dans une grange.

- Pas de soldats, pas de noblesseDe courtisans et de princesses,Un âne gris, un boeuf très douxQuelques bergers sont à genoux.

- Pas de ministres, pas de fanfaresPour accueillir le Roi de gloire,Des pauvres gens, des animauxQuelques bergers jouent du pipeau.

PRIERE PENITENTIELLE : (9O B)- Jésus, divin Enfant, prends pitié de nous.

R/ SEIGNEUR, SEIGNEUR, PRENDS PITIE DE NOUS.

- Jésus, cadeau du Père, prends pitié de nous. R/..........- Jésus, Prince de la Paix, prends pitié de nous. R/.........- Jésus, Lumière dans la nuit, prends pitié de nous. R/......- Jésus, Sauveur des hommes, prends pitié de nous. R/.........- Jésus, gloire du Très-Haut, prends pitié de nous. R/........- Jésus, étoile d’espérance, prends pitié de nous. R/..........Ou- Jésus, petit Enfant devenu semblable aux hommes, ouvre nos coeurs à ton amour...- Jésus Seigneur, salut offert à tous les hommes, ouvre nos coeurs à ton pardon... - Jésus, don du Père, cadeau du ciel, ouvre nos coeurs à ta Parole...

CHANT du GLORIA (F 9)1) Les anges dans nos campagnes ont entonné l’hymne des cieux et l’écho de nos

montagnes redit ce chant mélodieux :R/ GLOIRA IN EXCELSIS DEO (bis)2) Ils annoncent la naissance du libérateur d’Israël et, pleins de reconnaissance, chantent

en ce jour solennel :3) Cherchons tous l’heureux village qui l’a vu naître sous ses toits ; offrons-lui le tendre

hommage et de nos coeurs et de nos voix.

PRIERE : Toi qui as franchi ce soir les portes de tes rêves lointains, regarde l’enfant qui est né cette nuit, regarde les enfants qui te sourient aujourd’hui, regarde les enfants du monde entier : ceux qui font ta joie et qui t’offrent leur printemps, mais ceux surtout dont les yeux grand ouverts cherchent un bout de pain ou le secours d’une main, ceux que Hérode sacrifie encore sur l’autel de la haine, de la jalousie ou du profit ! Regarde les enfants de la terre, regarde-les bien : par l’avènement du Dieu qui leur ressemble, ils te crient leur désir de paix, leur faim de justice et de vérité ! Ecoute-les : par leur bouche qui supplie, Dieu te dit sa Parole.

OuPère, tu as merveilleusement créé les hommes, et tu les as plus merveilleusement encore rétablis dans leur dignité. Désormais ils sont tes enfants, et tu les veux libres et heureux. Fais-nous participer à la divinité de ton Fils, puisqu'il a voulu prendre notre humanité, lui qui règne avec toi .et le Saint-Esprit,. maintenant et pour les siècles des siècles.




CHANT : « Peuple fidèle » 1-F 51) Peuple fidèle, le Seigneur t’appelle :

C’est fête sur terre, le Christ est né.Viens à la crèche, voir le Roi du monde.

R/ EN LUI VIENS RECONNAITRE (ter) TON DIEU, TON SAUVEUR !2) Verbe, Lumière, et Splendeur du Père,

Il naît d’une mère, Petit enfant.

Dieu véritable, le Seigneur fait homme.

3) Peuple, acclame, avec tous les anges,Le Maître des hommes qui vient chez toi.Dieu qui se donne, à tous ceux qu’il aime !

ACCLAMATION avant l’EVANGILE : « Alléluia » (56)R/ ALLELUIA...........Evangile de Jésus-Christ selon Saint Luc (2, 1-14):En ces jours-là, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre. Ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d'origine. Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David. Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte. Or, pendant qu'ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter. Et elle mit au monde son fils premier-né; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune.Dans les environs se trouvaient des bergers, qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L'ange du Seigneur s'approcha, et la gloire du seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d'une grande crainte, mais l'ange leur dit: "Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une Bonne Nouvelle, une grande joie pour tout le peuple: aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné: vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire". Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant: "Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu'il aime".

POUR UNE HOMÉLIE

Au coeur de la nuit, dans un méchant cabanon, un léger bruit de paille froissée. Et puis, tout à coup, un cri très doux, un vagissement. On entend un peu d'eau couler: le père qui lave le petit. Et puis, c'est tout! Dieu est né chez les hommes. C'est aussi simple que ça. Même s'il s'agit de l'événement le plus fabuleux de l'histoire humaine: l'Incarnation. Que faire, sinon se taire, pour méditer ce mystère des mystères?

Mystère du silence: révélation du Dieu discret

Au coeur de la nuit, sans bruit, comme sur la pointe des pieds, Dieu vient visiter les hommes. Sans déranger.II y a bien les chants des anges sur la colline voisine, mais, à la crèche, c'est le silence de Marie et de Joseph, contemplant un bébé endormi.

II y a bien la farandole bruyante des santons de Provence, mais ce soir-là, ils ne sont pas encore arrivés.Non, ni fanfare, ni feux d'artifices (il faudra attendre 2000 ans pour ça!), ni visites princières, ni défilés.Non, le silence d'une nuit profonde. Dans les champs, pas un bruit..."Même si ce silence fait un bruit assourdissant: il crie au monde l'Amour infini de Dieu.Et Nous? Vivrons-nous la messe de cette nuit dans le recueillement? Irons-nous quelques instants en adoration devant la crèche, sans rien quémander?... "Chut!:.. ne réveillez pas l'enfant!"Mettrons-nous une sourdine tout à l'heure au tapage d'un réveillon légitimement joyeux?Si nous sommes seuls, manquerons-nous l'occasion de vivre un vrai Noël, semblable au premier, dans un silencieux recueillement?

Mystère du dénuement: révélation du Dieu pauvre

II faudra s'y faire: ce n'est pas comme ça qu'on avait imaginé Dieu!Le Propriétaire du monde 'devenu S.D.F!Le Bébé de Dieu, né comme tant d'enfants de la misère sont nés sur les routes de l'exil ou les baraques de réfugiés!La "Lumière du monde" invisible dans cette nuit!Le Créateur du soleil dont les menottes sont toutes froides!La "Parole de Dieu" qui ne sait dire qu' arrheu...C'est vrai: un bébé, c'est pauvre, ça ne donne rien, ça reçoit.Mais quelle richesse dans cette faiblesse! Un bébé c'est tellement puissant, car ça peut susciter une tonne d'amour.

Et Nous? Aurons-nous un pincement au coeur en pensant ce soir à la misère des uns et au gaspillage des autres?N'entendrons-nous pas surtout l'appel du grand Mendiant d'amour?

CONTE : «Il était un enfant»Il était un empereur....... Il était un enfant.........L’empereur passait son temps à comp-ter et à recompter les hommes, les ani-maux, les choses. L’enfant prenait le temps de sourire aux bergers,aux moutonsaux anges.

L’empereur possédait tout, mettait les hommes en ordre de guerre : « Je ne veux voir qu’une seule tête. Comptez-vous »Et il édictait. Et les gens regagnaient leur ville d’origine comme on rejoint sa caserne et son régiment.L’enfant, lui, n’avait rien. Il n’avait rien en commun avec la terre de l’empereur : pas même une place dans la maison communale. Mais autour de lui les hommes de bonne volonté venaient se mettre en ordre de paix.

L’empereur voulait compter l’enfant, mais l’enfant ne se laissait pas compter, pas plus qu’il ne s’en laissait conter !Son pays était celui des animaux et sa maison une mangeoire.L’enfant souriant s’offrait en nourriture à tous les affamés de paix, à tous les yeux brillants des assoiffés d’amour, à tous les ventres creux de joie.

L’empereur n’avait jamais faim. Repu de pouvoir, l’estomac lourd de tous les peuples soumis, de tous les pays conquis, il dormait sur des chiffres.

L’enfant ouvrait les yeux sur un monde tout neuf où les pauvres devenaient riches de vie, où les prisonniers, les emmurés se retrouvaient libres, où les aveugles se mettaient à voir et les sourds à entendre.Et l’empereur s’évanouissait dans l’ombre éternelle.Et une étoile se levait pour guider les quêteurs de vérité vers une aube sans fin.Il n’y avait plus d’empereur.Il y avait un enfant pour tous les hommes, pour tous les temps. C’EST N O E L.





PRIERE UNIVERSELLER/ VIENS, EMMANUEL, VIENS, VIENS NOUS SAUVER !








ou

En ce petit Enfant de la crèche, nous reconnaissons le Sauveur de tous les hommes. C'est pourquoi nous pouvons, en toute confiance, lui adresser notre prière.

- Avec Marie et Joseph, nous t'accueillons, Seigneur, et nous te prions: pour que les religions conduisent les hommes au vrai bonheur, viens...

- Avec l'étoile, nous t'annonçons, Seigneur, et nous te prions: pour que l'Église ne manque pas de ministres et de prophètes, viens...

- Avec les bergers, nous t'adorons, Seigneur, et nous te prions: pour la joie de tous ceux qui consacrent leur vie à la prière, viens...

- Avec les anges, nous te glorifions, Seigneur, et nous te prions: pour que notre communauté révèle ta tendresse et ta bonté, viens...

Emmanuel, Dieu-avec-nous, tu es notre espérance en cette nuit. Aide-nous à demeurer tournés vers roi chaque jour, toi qui vis et règnes avec le Père et l'Esprit Saint, pour les siècles des siècles.

Chant:

Prière sur les offrandesEn cette nuit de Noël, nous t'offrons, Dieu notre Père: tous les gestes de partage qui redonnent aux hommes un peu de VIE; tous les gestes de pardon qui redonnent aux hommes un peu de PAIX; tous les gestes d'affection et d'amitié qui redonnent aux hommes un peu de JOIE. Ces gestes sont tes gestes de VIE, de PAIX, de JOIE.Que ce pain devienne PAIN DE VIE et que ce vin devienne VIN DE JOIE par Jésus Christ, ton Messie qui vit et règne pour les siècles des siècles.

Ou

Nos mains t'ont apporté, Seigneur, d'humbles dons: un peu de pain, un peu de vin. Accepte-les en cette nuit de Noël; et, dans un prodigieux échange, que ces fruits de la terre nous communiquent tes dons divins par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

CHANT de l’OFFERTOIRE : F 2721) Sa maman l’appelait Jésus,

Maintenant c’est un prénom connuQui résonne à travers le cielChaque fois que revient Noël.

R/ NOEL, NOEL, NOEL................2) Il y a deux milliers d’années

A Bethléem il est arrivé.Ses parents n’avaient pas un souMais on dit qu’ils s’aimaient beaucoup.

3) Il paraît que c’est à minuitQu’il a voulu naître de Marie,Mais pour elle on n’avait trouvéQu’une étable au creux d’un rocher.



SAINT, SAINT...SANCTUS : AL 179R/ SAINT ! SAINT ! SAINT, le Seigneur, Dieu de l’univers Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire. Hosanna au plus haut des cieux. Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. Hosanna au plus haut des cieux !

Dieu de Jésus, toi qui fais vivre, tu nous invites à porter des petites lumières d'espérance dans le cycle infernal du mal et de la violence. Tu nous invites à garder le coeur ouvert à la nouveauté, au "toujours possible". Nous te disons merci pour cet homme Jésus, qui nous ouvre à l'espérance... car tout être humain est appelé à faire partie de ta famille. Pour Jésus, nous savons que l'autorité n'est pas domination, mais service. La grandeur véritable est dans le pardon, et non dans la vengeance.

Père, sanctifie maintenant ces offrandes: par la force de ton Esprit, qu'elles deviennent pour nous le Corps et le Sang de Jésus lui-même. La veille de sa mort, au cours du dernier repas qu'il prit avec ses apôtres, il prit le pain, il rendit grâces, puis il le rompit et le donna aux siens en disant: PRENEZ ET MANGEZ-EN TOUS, CECI EST MON CORPS LIVRE POUR VOUS.A la fin du repas, il prit la coupe de vin; de nouveau, il rendit grâces et fit passer la coupe à ses amis, en disant: PRENEZ ET BUVEZ-EN TOUS, CAR CECI EST LA COUPE DE MON SANG, LE SANG DE L'ALLIANCE NOUVELLE ET ETERNELLE QUI SERA VERSE POUR VOUS ET POUR LA MULTITUDE EN REMISSION DES PECHES. VOUS FEREZ CELA EN MEMOIRE DE MOI.ANAMNESE : 3 – F 3OOR/ IL EST VENU, IL EST LA, IL REVIENDRA, C’EST NOEL ! IL EST VIVANT, C’EST NOEL !

Nous nous souvenons, Père, de la naissance de Jésus, ton enfant, de sa présence de lumière parmi les hommes, de son amour vécu jusqu'à la mort. Toi, tu l'as ressuscité: il continue à vivre parmi nous, et nous attendons dans la joie la réalisation de tes promesses, l'immense espérance des pauvres de la terre, la recherche de la paix, le retour du Christ dans un monde de fête.Que ton Esprit, ô Père, qui fait de ce pain et de ce vin le Corps et le Sang du Christ parmi nous, nous donne de devenir nous-mêmes son corps dans le monde pour y construire la paix qui vient de l'Evangile.Que ton Esprit, ô Père, donne un sens à la longue marche de l'humanité; que s'allument toutes les étoiles de l'espérance dans la nuit de notre monde. Que jamais ne s'éteignent les petites lumières allumées par les enfants, les femmes et les hommes de bonne volonté.

Nous nous unissons à tous ceux qui , avant nous, furent fils et filles d'espérance: Marie, Joseph, les saints et les prophètes, ceux qui, en chaque siècle, furent les bergers de la crèche et artisans de paix, nos frères et soeurs défunts que nous confions à ta tendresse et en particulier...Et que, désormais, nous soyons tous les témoins de la Bonne Nouvelle révélée par ton Fils Jésus, venu vivre au coeur de ce monde.Par lui, Avec lui et en lui, à toi, Dieu le Père tout puissant, dans l'unité du Saint-Esprit tout honneur et toute gloire pour les siècles des siècles.Amen!

NOTRE-PERE : récité

Avant le "Notre Père"

En cette nuit, Jésus se fait enfant des hommes pour que les hommes deviennent enfants de Dieu... Avec luitournons nos yeux et nos mains vers celui que nous osons appeler "Père"



AGNEAU de DIEU : (2 G)R/ EVENOU SHALOM ALERHEM (ter) EVENOU SHALOM, SHALOM, SHALOM, ALERHEM !

1) Nous vous annonçons la paix.....2) Nous vous annonçons la joie.........3) Nous vous annonçons l’amour......

CHANT DE LA COMMUNION :

« C’est Noël tous les jours » SM 4

R/ C’EST NOEL SUR LA TERRE CHAQUE JOUR, CAR NOEL, O MON FRERE, C’EST L’AMOUR !

1) C’est Noël chaque fois qu’on essuie une larme dans les yeux d’un enfant.C’est Noël chaque fois qu’on dépose les armes,chaque fois qu’on s’entend.C’est Noël chaque fois qu’on arrête une guerre,et qu’on ouvre les mains.C’est Noël chaque fois qu’on force la misère à reculer plus loin.

2) C’est Noël quand nos coeurs, oubliant les offenses,sont vraiment fraternels. C’est Noël quand enfin se lève l’espéranced’un amour plus réel.C’est Noël quand soudain se taisent les mensongesfaisant place au bonheur,Et qu’au fond de nos vies la souffrance qui rongetrouve un peu de douceur .

3) C’est Noël dans les yeux du pauvre qu’on visitesur son lit d’hôpital.C’est Noël dans le coeur de tous ceux qu’on invitepour un bonheur normal.C’est Noël dans les mains de celui qui partageaujourd’hui notre pain.C’est Noël quand le gueux oublie tous les outrageset ne sent plus sa faim.

CHANT : « Un enfant est né » (24 E)1) Un enfant est né qui n’a pas même un toit.

Un enfant est né sans tapage et sans bruit.Tout au bout de la nuit,Un enfant est né : La fleur de notre joie !

R/ UN ENFANT EST NE, BERGERS, REVEILLEZ VOS BETES. UN ENFANT EST NE, BERGERS, VENEZ A LA FETE!

2) Un enfant est né, une étoile en ses yeux.Un enfant est né, Il n’a pas de berceau :L’étable est son château. Un enfant est né, le Fils de notre Dieu.

3) Un enfant est né : Dieu habite avec nous.Un enfant est né : Dieu a pris froid et faim,Pour nous tendre la main.Un enfant est né, un pauvre sans le sou.

Prière après la communion:Dieu notre Père, par la naissance de ton Fils parmi les hommes, tu t'es fait Emmanuel, Dieu avec nous. Par lui, tu t'engages avec nous sur les chemins qui mènent à la lumière. Avec lui, tu nous invites à construire ce monde pour qu'il devienne juste et fraternel. En lui, tu sèmes les germes d'éternité qui fertiliseront notre terre pour en faire le Royaume de ta présence. Béni sois-tu, notre Père, par Jésus, notre frère et par le souffle de ton Esprit, aujourd'hui et pour les siècles des siècles. Amen!.OuEn Dieu, la jeunesse du monde! En lui notre espérance Vers lui, notre louange! (silence)Père, ton Royaume aujourd'hui s'ouvre à tes enfants. Joyeux de célébrer dans cette eucharistie la naissance de notre Rédempteur, nous te prions encore: donne-nous de parvenir, après une vie toujours plus fidèle, . jusqu'à la communion glorieuse avec Jésus, ton Fils bien-aimé, lui qui règne dans les siècles des siècles.

Bénédiction solennelle:Par la naissance de son Fils, Dieu a dissipé nos ténèbres: en cette nuit très sainte, qu'il ouvre nos yeux à sa lumière! Amen!


Par l'incarnation de son Fils, Dieu a fait alliance avec nous: en cette nuit de paix, qu'il nous unisse à la Jérusalem céleste! Amen!Et que Dieu tout-puissant vous bénisse...

Toi, le Seigneur de l'Univers,tu deviens un nouveau-né.

Toi, le maître des temps et des saisons,tu viens te blottir au fond d'une mangeoire.Toi qui connais le nombre des étoiles,tu viens te faire recenser chez les hommes.

Seigneur,tu es le tout-puissant,

mais ta puissance est celle d'un bébé:capable d'éveiller le plus dur des coeurs

à la tendresse et à l'amour.

Pas moyen d’échapper à la fête de Noël. Depuis des semaines et des semaines on nous y préparait. Dans nos boîtes aux lettres d’abord : la pub s’est faite de plus en plus fréquente, volumineuse, luxueuse…

Ensuite, les vitrines et les rayons des magasins se sont remplis de jouets, puis d’autres cadeaux, puis des victuailles… Enfin, villes et villages se sont illuminés : lumières dans les rues, sapins illuminés, lumières aux balcons, lumières aux fenêtres… Comme à nul autre moment de l’année, nos soirées se sont habillées de lumières. C’est beau. C’est beau aussi dans nos églises – espérons-le – où ce jour et cette nuit des foules de fidèles… et d’autres personnes de bonne volonté se rassemblent. C’est beau, c’est festif, c’est chantant.

Mais pour quelle fête chantons-nous ? Celle du dehors ou celle du dedans ? Celle du dehors infestant ou étouffant celle du dedans ? Pour quelle fête dans ce monde où des millions d'hommes souffrent, désespèrent, meurent. Chrétiens, nous – en tout cas – devons nous poser la question. Car la célébration qui nous réjouit est aussi celle qui nous envoie. Tels les anges – anges veut dire messager – nous sommes chargés " d’annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple ".Nos contemporains, même s’ils ne le savent pas, ont faim et soif de cette bonne nouvelle et de cette joie. La preuve : ils se réunissent, ils font la fête, ils échangent des cadeaux, ils inventent le Père Noël… Ah, le Père Noël ! Ne tirons pas dessus. D’abord nous n’en avons ni le pouvoir, ni la mission. Il peut faire rêver d’un ailleurs de beauté et même de bonté quelques enfants qui n’ont rien d’autre. Mais ne le laissons pas prendre dans nos fêtes la place de Jésus : l’enfant Jésus, le fils de notre Père qui est aux cieux. Car le Père Noël est un vieillard et même on le dit venir du ciel, il n’a rien à voir avec le Père de Jésus, éternellement jeune puisqu’éternellement créateur. Le Père

Noël est immensément riche et a prédilection pour les riches. Il faut voir ce qu’il apporte à ceux qui ont beaucoup d’argent. Il n’a cessé de proposer toujours plus, contre argent bien sûr, et c’est dingue l’emprise qu’il a sur certains parents, parrains, marraines… Cher… très cher Père Noël ! Mais laissons-le en dehors de nos célébrations.Ici nous fêtons la naissance de Jésus. Ici tout est donné, tout est gratuit, tout nous invite au partage. Cette nuit Dieu se révèle père : pas créateur seulement ou géniteur, mais papa. Papa comme l’appelle Jésus et qu’il nous apprendra à le faire. Car cette nuit, mes amis, l’homme a pris un sacré coup de grand. Les plus petits d’entre les hommes ont pris ce coup de grand. Car lorsque les pauvres sont évangélisés, c’est-à-dire reçoivent pour eux la bonne nouvelle c’est que vraiment tous les hommes sont évangélisés. C’est à la fois ce qu’avaient annoncé les prophètes – depuis bien plus que 4000 ans – et en même temps tout est différent. Cela ne se passe pas dans le Temple, dans une demeure royale, dans la capitale, Jérusalem… cela se passe dans un bled perdu, au ras des pâturages, dans une maison où cohabitent des animaux, puisque sa maman le déposa dans une mangeoire d’animaux. Le village s’appelle Bethléem (à nouveau célèbre) c’est-à-dire la " maison du pain " : il est posé dans une mangeoire… Il est donc fait pour être " mangé " ? Comprenons bien ce qui veut se dire par là. Ce qui arrache l’affamé à la mort ; en avons-nous fait l’expérience ? C’est le pain reçu, mais tout autant la main qui le donne. En Jésus, Dieu se révèle comme celui qui se donne pour la vie des hommes. " Jouez hautbois, résonnez musettes ".

Sans doute faut-il être pauvre – y compris pauvre pécheur – mais veilleur pour entendre, comme les bergers, le ciel entier chanter la louange de Dieu et le bonheur de tous les hommes aimés de lui. Sans doute faut-il avoir un cœur de pauvre pour voir que la nuit – oui la nuit – est lumineuse et que sur terre a été plantée une graine de tendresse sous les traits d’un nouveau-né. Il faut avoir l’audace et la faim et la foi des pauvres pour se lever sur l’heure afin d’aller " voir " ce qui est annoncé et reconnaître " Dieu parmi nous " (Emmanuel), Dieu qui sauve (Jésus) dans ce nouveau-né, fruit de l’amour de Dieu et de l’amour de Marie et de Joseph…

Chrétiens de Noël, voyez qu’elle joie et quelles missions nous sont données. L’éternelle parole de tendresse du Père s’est faite " chair " et a établi sa demeure parmi nous. En Jésus il nous a été donné – c’est

gratuit – de devenir enfant de Dieu. Apparemment rien n’est changé, tout est changé pourtant : la terre est ensemencée d’amour, notre chair, notre pauvre chair est pétrie d’amour. Ne la méprisons pas, ni en nous, ni en l’autre. Comme Marie, gardons et méditons cela dans notre cœur. Comme les bergers racontons ce que nous avons appris au sujet de cet enfant : racontons-le à nos enfants. Racontons-le à nos voisins si notre foi les étonne et les interroge. Racontons-le à ceux qui, meurtris par la vie, n’osent plus espérer. Révélons par nos paroles et nos actes que, à Noël, l’homme a pris un sacré coup de grand.

Alors en ce Noël 2000,pour quelle fête chantons-nous ?

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