POWER POINT 2b

Taj Mahal, Agra, 1632-43.

Taj Mahal, tombeaux de Mumtaz Mahal et Shah Jahan (r. 1628-58).

Décoder l’art et l’esthétique islamique etManifestations contemporaines.

Dome, Tombeau de ‘Abd al-Samad, 1299-1312, Natanz, IranPouran Jinchi, Etats-Unis, 2009, Prayer Stone 5, 100 x 100 cm

La Calligraphie: L’Art Suprême

Corans « koufiques ,» provenance incertaine, ca. 11e et 9e

al-khatt al-mansub (l’écriture proportionnée)

Page de Nasta’liq possiblement écrit par Mir ‘Ali Harvi, Afghanistan ou Ouzbékistan, 16e.Exemple des styles principaux de calligraphie.

Trois objets ‘calligraphiés’ de l’époque mamluk (1250-1517).

Le ‘motif à l’infini’ (« allover or infinite pattern »)

Dôme, Mosquée du Shah, 17e, Ispahan.

On peut en effet considérer qu’il est peu probable qu’une image, quelle qu’elle soit, puisse acquérir un sens symbolique concret à moins qu’elle n’emprunte des formes qui imitent la nature. Si l’on attribue une valeur

symbolique à des signes abstraits et non figuratifs, comment peut-on les déchiffrer? Par quelle méthode pouvons-nous interroger les formes visuelles pour découvrir si elles avaient un sens lorsqu’elles ont été créées? …En fait, on peut se demander si un système symbolique purement abstrait pourra

jamais être déchiffré, même de l’intérieur de la culture…Oleg Grabar

…un art sacré n’est pas nécessairement fait d’images, même pas au sens le plus large du terme. Il peut n’être que l’extériorisation pour ainsi dire muette d’un état contemplatif et, dans ce cas ou sous ce rapport, il ne reflétera pas

des idées mais il transformera l’environnement qualitativement, en le faisant participer à un équilibre dont le centre de gravité est l’invisible.

Titus Burckhardt