Pour atteindre la table des matières complete dec 17.pdf · remercier tous mes amis, on a refait...

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Editeur responsable : KAUTEN Marc Rue de Sesselich 180 6700 ARLON Périodique trimestriel – 15 décembre 2017 P501167 Client : 238085-932063 (PRS 180435) Pour atteindre la table des matières Siège social : Asbl La Clairière-Arlon Rue de Sesselich 236 - 6700 ARLON 063/22.04.26 063/24.20.90 [email protected] www.la-clairiere-arlon.be ASBL La Clairière-Arlon

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Editeur responsable :

KAUTEN MarcRue de Sesselich 1806700 ARLON

Périodique trimestriel – 15 décembre 2017

P501167Client : 238085-932063 (PRS 180435)

Pour atteindre la table des matières

Siège social : Asbl La Clairière-ArlonRue de Sesselich 236 - 6700 ARLON

063/22.04.26 063/24.20.90 [email protected]

ASBL La Clairière-Arlon

Ils nous ont aidésComme chaque année, nos parrains du Kiwanis Club d’Arlon ont été très généreux et nousont octroyé la somme de 10.000€ auxquels il faut ajouter 1.729€ pour l’excursion sur laMoselle de mai dernier (voir numéro précédent).

Monsieur Jacques Meunier, bandagiste,a offert un tricycle à la Ferme des Roseset du matériel d’hygiène à La Clairière.

La Solidarité diocésaine de Namur nous aaccordé une subvention de 1.850€.

Monsieur Gérald Liégeois nous a offert une salle à manger, installéeà La Ferme des Roses.

L’accueil

- Le mot de l’éditeur 2- Table des matières 2- Ils nous ont aidés 2

Les informations en vrac

- Décès 3- Agenda 3- Petite annonce 3- Vœux 3

Le Service d’accueil de jour

- Création de cartes de voeux 4- L’Asinerie de l’Ô 4- Vous avez dit :

« organisation non linéaire des idées? » 5

Les Services Résidentiels d’Arlon

- Au cœur de la basse-cour de Bastogne 5- Tranches de vie 6- Tranches de vie 7

Le Service Résidentiel de Florenville- De la pomme au jus 8

Le Service d’Accompagnement d’Arlon- No comprendo 8- Activité pêche 9

Le Service de Logements Supervisés d’Arlon- Le jeu gagnant 9

Le Mag- Au feu les pompiers 10- Comment vivre sa maladie en milieu

institutionnel? 10

Marc Kauten, Administrateur.

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Table des matièresChères Amies, Chers Amis,

Le mot de l’éditeur

Les riverains s’opposent au projet car celui-ci vagénérer une circulation plus importante.

Cet article est paru dans la Meuse du lundi 27novembre 2017.

J’ai bien peur que derrière ce motif futile se cache unréflexe de rejet de l’autre.

Cela peut nous arriver un jour aussi dans nos projetsfuturs à savoir, de l’opposition de riverains.

Malheureusement nous pouvons toujours constaterselon les lieux et les situations, une différence entre lavolonté d’inclusion et la réalité de terrain. Lesprincipes ne sont pas respectés par tous et lespratiques inclusives ne sont pas mises en place partout. Pour rappel l’inclusion est un chalenge sociétal, à menerensemble, à tous niveaux.

«L’inclusion est un principe idéal qui nous permettrait de croire que toutes les personnes différentes auraientaccès à tous les services ordinaires avec un accueil personnalisé et le soutien adapté» - Hubert Guy.

Une société inclusive s’adapte à tous ses citoyens et non l’inverse, en tenant compte des spécificités de chacuncar nous sommes tous des êtres singuliers. Elle est à construire ensemble, petit à petit. Elle génère de l’entraide,du partage, de la solidarité et de la bienveillance ... pour le grand bénéfice de tous.

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Nous avons le regret de vous annoncer ledécès :

survenu le 29 octobre 2017, deMonsieur Norbert Poinsart, ancienmembre du Conseil d’administration,membre de l’Assemblée généraledepuis de très nombreuses années.

Nous avons fait part de notresoutien à la famille.

Décès

Jeudi 25 janvier :

Sous la feuille de salade par la Cie « Les Liseuses » (6 bénéficiaires du gr. Fusion).

Mercredi 31 janvier :

9 par la Cie «Cas Public» (Québec) (4 bénéficiaires du gr. Se Mois).

Agenda

de la Culture d’Arlon :

Les spectacles à la Maison

Voeux

Petites annoncesLundi 5 février :

Brotipo par la Cie « Les Foutoukours » (Québec) (4 bénéficiaires du gr. Se Mois).

Vendredi 23 février :

Guizing par la Cie «Théâtre d’Oz»(6 bénéficiaires du gr. Fusion).

Lundi 12 mars :

Boris et les sœurs sushis par la Cie «Renards» (4 bénéficiaires du gr. Se Mois).

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Création de cartes de voeux

L’asinerie de l’Ô

SAJA, groupe Se MoisIsabelle S., Christophe B., Régis B,

Anne-Françoise R., Vanessa J.,accompagnés de Yolande Giunta, éducatrice.

Nous avons eu le plaisir de réaliser les cartes de vœux qui seront envoyées prochainement aux parents, amis, … de l’Asbl.

La technique du pochoir nous a bien plu! C’était très agréable de se retrouver en petit groupe.A refaire l’année prochaine.

Depuis quelques années, nous nous rendons une à deux fois par mois, de mai à novembre, à l’Asinerie de l’Ô àHabay-la-Vieille. Quatre bénéficiaires sont de la partie : Yves, Marie-Laure, Charlotte et Florent.Nous sommes accueillis vers 10h30, le plus souvent par Jonathan. Puis nous commençons à préparer les ânes :brossage, curage des pieds, installation du matériel pour la monte, … Très fréquemment et en fonction dutemps, nous sommes de sortie en attelage. Chaque bénéficiaire profite soit de la calèche soit de la montée àdos d’âne. La balade dure environ 45 minutes.Lorsque la météo ne permet pas l’activité extérieure, celle-ci se déroule dans le manège avec différentsexercices. C’est l’occasion pour chacun de mettre en avant ses capacités psychomotrices : lâcher une main puisl’autre, se pencher en avant pour faire des bisous à l’âne, se mettre en amazone ou à l’envers, …Une fois l’activité terminée, chaque bénéficiaire distribue un morceau de pain aux ânes.Et, il est déjà l’heure de rentrer pour un dîner bien mérité... Le grand air, ça creuse!

SAJA, groupe Fusion – Isabelle Thilmantet Fabienne Laforge, éducatrices.

Ma

rie

-La

ure

Yves

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Au cœur de la basse-cour de Bastogne

SR1, Cédric Maive, éducateur.

Le vendredi 6 octobre nous nous sommes rendus à l’exposition nationale de petit élevage organisée par lePetit Elevage Ardennais de Bastogne. Cette exposition avait lieu sur le site du marché couvert. Nous avons puadmirer plus de 1500 animaux de basse-cour. Lapins, poules, canards, pintades, dindons et pigeons étaientprésents dans une multitude de races et de variétés.

Nous avons beaucoup apprécié cette activité. En effet, les différents chants de coqs, gloussements et autrescris ont stimulé notre sens auditif et durant la visite, Michel ne s’est pas privé d’imiter les cris des différentsanimaux. Soyez assurés que le cri de la pintade … il le tient bien!Nous avons également eu la chance de pouvoir toucher plusieurs animaux.A la fin de notre visite nous avons eu droit à un goûter copieux offert par le comité organisateur qui seréjouit déjà de nous accueillir lors de leurs prochaines manifestations.

Participants : Michel D., Daniel D., Isabelle F.

Vous avez dit : «organisation non linéaire des idées? »

La Clairière-ArlonSophie Wavreille, logopède.

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Tranches de vie

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Mon sport favori c’est le foot. Dès queles Diables Rouges jouent un match,je ne le loupe pas. Soit je le regarde àla télé soit je l’écoute à la radio. Ettoujours je mets ma tenue du bonsupporter!Je suis super content que l’équipebelge participe au Mondial en juin.

Qu’est ce que je suis contente. On a fêté mon anniversaire avec tous mes amis. C’est

Monique ma tutrice qui a organisé tout ça. J’ai d’abord dit à Monique toutes les

personnes que j’avais envie d’inviter pour mon après-midi. On a fait des photos de moi

pour mettre sur les invitations. Il y avait beaucoup de monde, j’étais très très contente.

J’ai été gâtée avec tous mes cadeaux! J’ai passé une très bonne après-midi. Pour

remercier tous mes amis, on a refait des photos à Habay près du lac pour mettre sur mes

remerciements. Je me souviendrai longtemps de mes 60 ans.

Je suis déçu car il n’y a plus sport et ping-pong avec le club ‘’Bon Pied Bon Œil’’. Cela faisait

longtemps qui j’y allais. Mais les responsables n’ont retrouvé personne pour remplacer

Mélissa, notre monitrice. Avant Mélissa, c’était Guy qui nous donnait sport et ping-pong.

C’est dur mais je comprends que ce n’est pas facile de trouver une remplaçante. On ne

verra plus beaucoup tous nos copains. Mais les responsables sont gentils car ils vont

essayer d’organiser encore des activités extra. Comme le souper de St-Nicolas. J’ai déjà

envie d’y être pour passer un bon moment tous ensemble. On y sera vite, c’est le samedi 2

décembre. J’espère que St-Nicolas sera présent et cette année … sans le Père Fouettard!

C’est trop loin pour aller les encourager, c’est en Russie. Et en2022 ce sera au Qatar, encore trop loin pour y aller... Mais jeregarderai les matchs à la télé. On aura bientôt le tirage ausort pour savoir contre quelles équipes on va jouer.Par contre, cette fois-ci l’équipe d’Italie ne participera pas, ils ont été éliminés. C’estdingue, j’ai toujours connu l’Italie qui jouait à la Coupe du Monde.ALLEZ LES ROUCCHHHS…

SR2 – Michèle L., Michaël P., Régis B.Propos retranscris par

Dominique HALKIN, éducatrice.

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Tranches de vie suite…

J’aime bien aller chez la coiffeuse parce qu’il y a des bonbons.

Et vous savez que moi et les bonbons c’est une grande histoire!

Mais j’aime bien aussi quand on me coupe les cheveux. Après on se promène dans

l’Hydrion et il y a déjà les boules sur les sapins et bientôt, c’est St-Nicolas.

Moi j’aime bien la coiffeuse. Et Papa est très content que je vais là. Il me dit toujours

« T’es belle Boulie’ » (Boulie c’est mon petit nom dans ma famille ). Je trouve que je

suis bien coiffée. J’aime bien les cheveux courts, j’aime pas les avoir dans les yeux. Et

j’adore quand on me met de la laque et du gel. Des fois, quand on a assez de temps, on

va boire un café en sortant de chez la coiffeuse.

J’aime bien aller chez la coiffeuse parce que j’aime bien avoir les cheveux courts. Et

mon Papa me trouvera belle aussi. Dans le temps, j’allais chez la coiffeuse lors de mes

retours en famille. Maintenant ça fait 3 fois que j’y vais avec Dominique, mon

éducatrice. Et je suis très satisfaite de ma coupe. C’est sans rendez-vous, des fois on

doit attendre son tour et des fois pas. Ce n’est pas toujours la même coiffeuse qui me

coiffe.

SR2 – Marie-Laure T., Valérie B., Isabelle S.Propos retranscris par

Dominique HALKIN, éducatrice.

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De la pomme au jusComme chaque année, nous sommesallés produire notre jus de pomme chezCIVAJUS à Orsinfaing.Cette année, la récolte des pommes de notreverger n’était pas fameuse.Heureusement, Olivier nous a donné les pommes de sonjardin, ce qui nous a permis d’avoir plus de pommes pouraller presser.Sur place, nous avons pu observer le déroulement dupressage :Il faut d’abord mettre les pommes dans une machine qui lesnettoie puis les presse.Le reste des fruits est ensuite pressé une seconde fois parune autre machine afin d’extraire le maximum du jus. Celui-ciest alors chauffé et va dans une grande cuve.De cette cuve, une dame met le jus en cubis grâce à samachine. Elle peut même remplir deux cubis à la fois…C’était chouette de voir le déroulement de cette « petiteusine » et de voir comment nous passions de la pomme aujus. Mais nous devions faire très attention car quand le jus

sort de la machine, il est très chaud. Il faut mettre des gants pour ne pas se brûler.Et ce qui est encore plus intéressant, c’est de savoir que rien n’est perdu dans le fruit ! En effet, ce qu’il reste despommes après avoir récupéré tout le jus, ces « déchets de pommes » sont soit donnés aux agriculteurs pourleurs animaux, soit recyclés dans une usine de bio-méthanisation à Libramont. Ils sont alors transformés en gaz etréutilisés en énergie.

Comme quoi, tout est bon dans la pomme….Geoffrey F., Julien B., Valentine J., Stéphane S.,

accompagnés par Mélanie Cornet et Géraldine Lambert, éducatrices.

No comprendo?Pourquoi vous ne m’écoutez pas ? Pourquoi vous ne faites pas ce que je demande ?Pourquoi vous changez le système de paiement ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi, … ?

Lorsque l’on tourne en boucle dans ce questionnement et que l’on n’a pas arrêtéd’argumenter, c’est que ce ne sont pas les réponses qui ne sont pas comprises mais bien lemode relationnel qui est en jeu.La question et sa réponse entrainent un mode de relation qui peut se baser ou arriver à un jeu de pouvoir. Celatraduit aussi une impossibilité, une incapacité, une non-envie à se remettre en question.Cela arrive avec certains de nos bénéficiaires qui ne peuvent accepter leur handicap mental et ne peuvent doncaccepter ce que l’on pourrait mettre en place pour les aider à décortiquer ou ne fut-ce qu’à verbaliser uneincompréhension. Cela n’est pas supportable pour eux de se retrouver face à leurs difficultés. Car si certainsbénéficiaires ont subi des railleries ou des mises à l’écart, d’autres, plus rares, ont vécu dans un certains déni deleur handicap parce qu’il n’a pas été reconnu explicitement.La relation peut alors devenir conflictuelle et se jouer entre colère, évitement, malaise mutuel.On peut alors en arriver à une rupture passagère ou totale, ce qui est souvent mal vécu, mal accepté de part et d’autre.

Starter - Bernard Goffette, chef-éducateur.

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En plus des rendez-vous individuels et desateliers, notre Service d’Accompagnementpropose chaque mois une activité de loisirs degroupe. Depuis peu, nous associons nos bénéficiaires àl’élaboration de ce programme. Lors d’une réunion, nousréfléchissons ensemble à ce qu’ils aimeraient faire, où,quand, comment. Certains effectuent des recherches dedocumentation. Un membre de l’équipe finalise le travail.En septembre, il avait été décidé d’aller à la pêcherie deFratin. Nous avions veillé à ce que l’endroit soit accessiblecar un bénéficiaire en chaise nous accompagnait. Nousavions avec nous un autre bénéficiaire, féru de pêche,toujours partant pour prêter son matériel, prodiguer des

Activité pêche

conseils et … vider les poissons. La pêche n’intéresse pas que ces messieurs, deux dames s’étaient jointes augroupe. Malgré la pluie, nous avons trouvé l’endroit très joli et le poisson a mordu à l’hameçon! Nous avonsremarqué qu’il y avait des barbecues à disposition, peut-être savourerons-nous l’année prochaine des truitesgrillées!

Starter – Séverine Vandenberghe, accompagnante.

Le jeu gagnant@Home et Le service Nuances, une maison où vivent 7 personnes.Chez nous, les semaines sont très chargées : les courses, l’entretien des chambres, la préparation des repas ettous les autres apprentissages remplissent nos journées. Certains s’occupent avec des activités comme le SAJA,d’autres font du bénévolat, certains passent une journée à Differt ou font d’autres activités.Malgré cela, ils sont quand même souvent à la maison et, vivre en communauté est un challenge de tous les jours.Certains ont leurs habitudes et d’autres fonctionnent à des rythmes bien différents. C‘est justement cesdifférences de comportement et d’autonomie qui finissent par créer des tensions.En tant qu’éducateur, il n’est pas rare de les entendre se critiquer, de voir les esprits s’échauffer. Nous devonssouvent mettre un terme à des crises répétitives.En effet, nous imaginons aisément que vivre 7 jours sur 7 avec les mêmes personnes puisse créer des tensions.Par exemple, au moment du repas, Alain aime cuisiner seul avec l’éducateur. Mais c’est sans compter sur Jean-Claude qui entre maintes et maintes fois en cuisine le déranger. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres…C’est pour cela que dans ce « Quoi de n’oeuf? » Je voulais vous ouvrir nos portes avec cette question : Commentavons-nous répondu aux besoins de chacun tout en permettant à nos bénéficiaires d’échapper à cettedynamique et à toutes ces routines?Nous y avons répondu en consacrant le vendredi après-midi à des jeux. En effet, après le repas nous nousrassemblons autour d’une table et bizarrement, lors des jeux, les places de chacun ne comptent plus. Tout lemonde s’installe où il le souhaite, demande à jouer à ce qu’il veut.Le UNO est souvent le jeu qui met tout le monde d’accord et c’est un vrai moment de bonheur. Chacun peutdonner des interdictions de jouer, des +2 ou +4 cartes à qui il veut. Bénéficiaire ou éducateur, plus aucunedifférence ne se fait. Nous rigolons, discutons dans la bonne humeur. Plus personne n’est pressé, les routines, lespulsions de chacun n’y sont plus. C’est d’ailleurs impressionnant à voir de l’extérieur.Un autre jeu qu’ils aiment tout particulièrement est le puzzle. A mon grand étonnement, on se retrouve à monterun puzzle pendant une heure, avec quelqu’un qui, à la base, ne sait pas rester 5 minutes assis. On peut aussi voirAlain et Jean-Claude qui, main dans la main, réalisent un puzzle de 200 pièces alors qu’au quotidien leurrelation est plutôt tendue.

Autant vous dire que le vendredi après-midi est devenu un incontournable autantpour eux que pour nous. C’est ce que j’appelle un jeu gagnant.

Nuances – Kevin Merck – accompagnant.

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Au début, les journées sont bien remplies, du lever au coucher. Beaucoup d’activités, desorties,…Par la suite, on commence à voir de petites difficultés, surtout au niveau physique, maisle moral est toujours au beau fixe.Les mois passent et il faut se rendre à l’évidence, l’état de santé se dégrade assez vite etil faut mettre tout en place afin de procurer le maximum de bien-être à la personne :aménagement de périodes de repos dans la journée et, petit à petit, des soinsspécifiques car le moindre geste, le moindre déplacement devient difficile. Tout lequotidien doit alors être adapté et expliqué à la personne ainsi qu’à sa famille.

Les équipiers de première intervention en incendie de La Clairière-Arlon : Patrice Hansen, Cédric Maive, Monique Van Campenhout, Thomas Merveille, Isabelle Thilmant, Bernard Goffette, Marylène Filot, Olivier Bricot, Katty Henry, Carine Steux, David Pincetti et la conseillère en prévention : Sarah Piron.

Les services extérieurs (soins palliatifs, infirmières indépendantes, …) sontégalement présents pour nous aider mais aussi pour préparer la personneà partir sereinement.

Le plus important sera l’écoute et le respect, jusqu’au bout.

SR1 - Isabelle Thilmant, éducatrice.

Depuis 2011, la tâche de Conseillère en prévention m’est confiée.Le Conseiller en prévention assiste l’employeur dans l’application des mesures visées parla Loi sur le bien-être au travail. Dans ce but, différentes initiatives ont été mises en place :

- Analyse de risque;- Formation manutention;- Formation DEA; …

Dans la continuité de mon travail et toujours pour rester en conformité avec la Loi sur le bien-être au travail, nous avons suivi, courant novembre 2017, une formation d’Equipier de Première Intervention en incendie (EPI), en veillant à ce que chaque site de l’institution soit représenté.Au-delà du caractère obligatoire de cette formation,nous avons pu vérifier qu’il est important au quotidiende connaître les gestes adéquats face à la gestion du feu.Cette formation nous a été dispensée dans la toute nouvelleécole du feu située à Bastogne, dans les infrastructures de lacaserne des pompiers.Cette journée s’est découpée en deux moments : la matinéea été consacrée à la partie théorique et l’après-midi à lapartie pratique avec des mises en situations et l’utilisation desextincteurs ou l’extinction d’un feu de friteuse, ….

Sarah Piron, Conseillère en prévention.