Portrait de Guillaume Barazzone - Tout l'Immobilier - cam

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«J’ ai toujours rêvé de siéger au National pour la défense de notre canton», nous confie Guillaume Barazzone. Et pourquoi ne ver- rait-il pas son rêve s’accomplir en octobre prochain? A 29 ans, il n’est pas un bleu en politique. En effet, il compte à son actif huit ans en tant qu’élu, deux ans comme conseiller municipal de la Ville de Genève, le reste comme député au Grand Conseil et membre notamment des commissions fiscale, législative et de l’enseignement. Guillaume s’est éveillé à la chose publique par la lecture quotidienne de la presse. «A quinze ans, je voulais être journaliste. Plus tard, je ne me résolvais pas à rester obser- vateur. Je voulais participer activement, pour avoir un impact direct sur mon quotidien et celui des gens. A 20 ans, alors que j’étais président des JDC (Jeunes démocrate-chré- tiens), je me suis porté candidat», raconte-t-il. Proche de la population Pour sa première campagne électorale, Guillaume Barazzone mobilise un solide réseau d’amis, il bat le pavé de Genève, ins- talle des stands PDC, distribue des papillons, approche la population et écoute les pas- sants. Il mise sur une campagne très dyna- mique qui porte ses fruits, puisqu’il est élu au premier coup. Le fait d’être avocat lui apporte la connais- sance des institutions politiques et une excellente appréhension du monde de l’éco- nomie. «J’avoue modestement qu’avec ces huit ans en politique, j’ai acquis une bonne compréhension des mécanismes du pou- voir, des rapports de force et des contacts avec les autorités. Ma profession d’avocat d’affaires me permet d’être en contact avec les différents secteurs de l’économie», ajoute Guillaume Barazzone. S’il est élu à Berne, il poursuivra son combat en faveur de l’innovation et du soutien aux start-up. Aux côtés du vice-président du PDC genevois, Jesus Martin Garcia, Guillaume Barazzone s’est déjà fortement engagé pour l’adoption par le Grand Conseil d’une loi sur les allégements fiscaux des start-up. Entrée en vigueur en janvier 2011, cette loi amé- liore les conditions cadres des jeunes entre- prises développant des innovations (dites les JEDI). Celles-ci peuvent ainsi consacrer leur capital à la recherche et au développement, ainsi que créer des emplois de pointe. Elles peuvent obtenir des allégements fiscaux ou une exonération de l'impôt sur le capital pouvant aller jusqu'à 10 ans. Optimiser l’espace par l’urbanisme En outre, Guillaume Barazzone a une vision très claire des besoins en aménagement du territoire pour notre canton: «Il faut construire et profiter au mieux de l’espace disponible. Je ne veux pas parler de densification, mais d’une optimisation de l’espace. Il ne s’agit pas de bétonner et construire des cités dor- toir. On peut bâtir plus de logements tout en conservant des parcs, des centres sportifs et des places au cœur même de la ville. L’enjeu est de réfléchir en termes d’urbanisme de qualité. Je tiens tout particulièrement à ce que les terrains de sport et les stades de foot ne soient pas déplacés en-dehors de la couronne des infrastructures urbaines. Les jeunes doivent pourvoir continuer à faire du sport en extérieur, près de chez eux. Je suis aussi partisan de conserver notre cam- pagne, dont l’agriculture est l’une des plus diversifiées de Suisse», explique Guillaume Barazzone. Un campus pour 2000 étudiants Son projet phare est celui d’un nouveau campus ouvert sur la ville, dans la région Praille-Acacias-Vernets (PAV). Actuellement, l’Université et la Haute école spécialisée (HES) de Genève sont éclatées sur 33 sites. Ce haut-lieu de notre formation supérieure devrait accueillir des infrastructures spor- tives et de loisir et loger 2000 étudiants. Guillaume Barazzone a gagné le soutien du rectorat et de la HES. Il a déjà déposé un projet de loi pour la création d’une fonda- tion de droit public de gestion du campus. Cette fondation serait ouverte aux instances de l’Université, de la HES, de l’Etat et des communes concernées, ainsi qu’à des par- tenaires privés. «Si Lausanne a son Learning Center sponsorisé par Rolex, Genève qui est le siège de nombreuses sociétés doit aussi s’ouvrir aux capitaux privés. Ce campus peut devenir une pépinière de talents et d’innovation, comme la région de Boston ou la Sylicon Valley». Barazzone rêve, avec les pieds sur terre! n Isabel Garcia-Gill • Candidat au Conseil national Guillaume Barazzone fait preuve d’enthousiasme et d’innovation L’avocat PDC, est pratiquement bilingue français-allemand, un atout pour celui qui se présente pour la première fois au Conseil national. C’est le moment pour lui de mieux se faire connaître et de présenter son programme. Cet homme discret et réfléchi se caractérise par de fortes convictions politiques et plein d’idées novatrices pour renforcer Genève. éLECTIONS AU CONSEIL NATIONAL 16 TOUT L’IMMOBILIER • N O 599 • 5 SEPTEMBRE 2011 Saine ambition et vision claire. TIM

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Portrait Guillaume Barazzone - homme politique

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«J’ ai toujours rêvé de siéger au National pour la défense de notre canton», nous confie

Guillaume Barazzone. Et pourquoi ne ver-rait-il pas son rêve s’accomplir en octobre prochain? A 29 ans, il n’est pas un bleu en politique. En effet, il compte à son actif huit ans en tant qu’élu, deux ans comme conseiller municipal de la Ville de Genève, le reste comme député au Grand Conseil et membre notamment des commissions fiscale, législative et de l’enseignement.Guillaume s’est éveillé à la chose publique par la lecture quotidienne de la presse. «A quinze ans, je voulais être journaliste. Plus tard, je ne me résolvais pas à rester obser-vateur. Je voulais participer activement, pour avoir un impact direct sur mon quotidien et celui des gens. A 20 ans, alors que j’étais président des JDC (Jeunes démocrate-chré-tiens), je me suis porté candidat», raconte-t-il.

Proche de la population

Pour sa première campagne électorale, Guillaume Barazzone mobilise un solide réseau d’amis, il bat le pavé de Genève, ins-talle des stands PDC, distribue des papillons, approche la population et écoute les pas-sants. Il mise sur une campagne très dyna-mique qui porte ses fruits, puisqu’il est élu au premier coup.Le fait d’être avocat lui apporte la connais-sance des institutions politiques et une excellente appréhension du monde de l’éco-nomie. «J’avoue modestement qu’avec ces huit ans en politique, j’ai acquis une bonne compréhension des mécanismes du pou-voir, des rapports de force et des contacts avec les autorités. Ma profession d’avocat d’affaires me permet d’être en contact avec les différents secteurs de l’économie», ajoute Guillaume Barazzone.S’il est élu à Berne, il poursuivra son combat en faveur de l’innovation et du soutien aux start-up. Aux côtés du vice-président du PDC genevois, Jesus Martin Garcia, Guillaume Barazzone s’est déjà fortement engagé pour l’adoption par le Grand Conseil d’une loi sur les allégements fiscaux des start-up. Entrée

en vigueur en janvier 2011, cette loi amé-liore les conditions cadres des jeunes entre-prises développant des innovations (dites les JEDI). Celles-ci peuvent ainsi consacrer leur capital à la recherche et au développement, ainsi que créer des emplois de pointe. Elles peuvent obtenir des allégements fiscaux ou une exonération de l'impôt sur le capital pouvant aller jusqu'à 10 ans.

Optimiser l’espace par l’urbanisme

En outre, Guillaume Barazzone a une vision très claire des besoins en aménagement du territoire pour notre canton: «Il faut construire et profiter au mieux de l’espace disponible. Je ne veux pas parler de densification, mais d’une optimisation de l’espace. Il ne s’agit pas de bétonner et construire des cités dor-toir. On peut bâtir plus de logements tout en conservant des parcs, des centres sportifs et des places au cœur même de la ville. L’enjeu est de réfléchir en termes d’urbanisme de qualité. Je tiens tout particulièrement à ce que les terrains de sport et les stades de foot ne soient pas déplacés en-dehors de la couronne des infrastructures urbaines. Les jeunes doivent pourvoir continuer à faire du sport en extérieur, près de chez eux. Je suis aussi partisan de conserver notre cam-

pagne, dont l’agriculture est l’une des plus diversifiées de Suisse», explique Guillaume Barazzone.

Un campus pour 2000 étudiants

Son projet phare est celui d’un nouveau campus ouvert sur la ville, dans la région Praille-Acacias-Vernets (PAV). Actuellement, l’Université et la Haute école spécialisée (HES) de Genève sont éclatées sur 33 sites. Ce haut-lieu de notre formation supérieure devrait accueillir des infrastructures spor-tives et de loisir et loger 2000 étudiants. Guillaume Barazzone a gagné le soutien du rectorat et de la HES. Il a déjà déposé un projet de loi pour la création d’une fonda-tion de droit public de gestion du campus. Cette fondation serait ouverte aux instances de l’Université, de la HES, de l’Etat et des communes concernées, ainsi qu’à des par-tenaires privés. «Si Lausanne a son Learning Center sponsorisé par Rolex, Genève qui est le siège de nombreuses sociétés doit aussi s’ouvrir aux capitaux privés. Ce campus peut devenir une pépinière de talents et d’innovation, comme la région de Boston ou la Sylicon Valley». Barazzone rêve, avec les pieds sur terre! n

Isabel Garcia-Gill

• Candidat au Conseil national

Guillaume Barazzone fait preuve d’enthousiasme et d’innovationL’avocat PDC, est pratiquement bilingue français-allemand, un atout pour celui qui se présente pour la première fois au Conseil national. C’est le moment pour lui de mieux se faire connaître et de présenter son programme. Cet homme discret et réfléchi se caractérise par de fortes convictions politiques et plein d’idées novatrices pour renforcer Genève.

élections au conseil national16

t o u t l ’ i m m o b i l i e r • n o 5 9 9 • 5 s e p t e m b r e 2 0 1 1

Saine ambition et vision claire.

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