Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

68
Alexandra VIDAL ARCHITECTE D’ETAT PORTFOLIO

description

 

Transcript of Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

Page 1: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

Alexandra VIDAL Architecte d’etAt

PORTFOLIO

Page 2: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

PORTFOLIO 2013

Page 3: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

POUR ME [email protected]

AlexAndrA V I D A LA R C H I T E C T E D ’ E TAT

Page 4: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

2008

2011

2011-2012

2013

FORMATIONS ET DIPLÔMES

CV Fév. 2011

2010-2011

Juin/Sept 2012

Sept. 2012

2012-2013

Fév. 2010

Sept. 2009

EXPÉRIENCES PROFESSIONNELLES

A l e x A n d r A V I D A LA R C H I T E C T E

Licence d’Architecture, Mention BienENSA Clermont-Ferrand, obtenue en juin 2011

MAster 1 à L’université LAvAL de QuéBec / cAnAdA /

DIPLÔME D’ÉTAT D’ARCHITECTE, MENTION BIENENSA Clermont-FerrandPROJET // Mettre en scène les paysages, un centre culturel dans un parc à GenèveMÉMOIRE // L’imaginaire comme outil de projet / Régénérations des friches portuaires fluviales, 2013, 193p.

BAccALAuréAt scientifiQue Mention très Bien féLicitAtions du JuryOption Arts Appliqués (Thème : Présentation / Représentation) Lycée Madame de Staël de Montluçon (03)

iLot Architecture / cLerMont-ferrAnd / 1 MoisStage de pratique professionnelle, conception architecturale et urbaine, PC, suivi de chantierAPD ESPACES PUBLICS CENTRE-BOURG

A.c.A. Architectes & Associés / cLerMont-ferrAnd / 1 AnTravail régulier en tant qu’assistant d’architecte en parallèle du cursus de Licence : étude pour la RECONVERSION D’UN CHÂTEAU EN HÔTEL

Agence engAsser & Associés / PAris / 3 MoisStage de formation pratiqueCONCOURS pour un COMPLEXE SPORTIF (lauréat), APS, PC, suivi de chantiers LOGEMENTS BBC, OPR LOGEMENTS, appels d’offres, rencontres avec maîtrises d’ouvrages, perspectives.

LAuréAte du concours étudiAnt du cArnet de voyAgeexPosition à LA BiennALe internAtionALe du cArnet de voyAge de cLerMont-ferrAnd

Monitrice des AteLiers de ProJets Licence 1 à L’ ensAcf Assistance aux enseignants durant les ateliers, corrections et accompagnement des étudiants de Licence 1

A.c.A Architectes & Associés / cLerMont-ferrAnd / 15 Jourssuivi du chantier du nouveau FRAC Auvergne

A.c.A Architectes & Associés / cLerMont-ferrAnd / 1MoisStage sur initiative personnelle, conception esquisse, maquettes, Projets de réhabilitation, esquisse pour une NOUVELLE EGLISE

Sept 2013-Janv 2014

PArticiPAtion à des concours nAtionAux et internAtionAux Bourses de l’Art Urbain, ISARCH Award (en cours)

Janv 2014 Activités ArtistiQues et de grAPhisMe en Lien Avec L’ArchitectureCréation d’une auto-entreprise (en cours) / Formations réalisées : création et gestion d’une entrepriseVente de créations artistiques via internet / Activités annexes (travaux graphiques pour particuliers, perspectives...)

Page 5: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

Projet de fin d’études : un centre des arts du sPectacle à GenèveMettre en scène les paysages / Intégration dans une stratégie territoriale à grande échelleRéflexion sur la définition d’un lieu de représentation et complexité programmatique : salle de représentation / locaux techniques / centre multimédia et locaux pédagogiques / Restauration / ClubGratte-ciel à QuébecArchitecture et image de la ville / scénographie urbaine / mixité programmatique / principes stucturelsconcePt-store de marQue / QuéBecArchitecture et image de marque / Identité visuelle ville et marque / Design mobilierrestructuration d’une Galerie d’art / concours d’idées / QuéBecScénographie d’exposition / travail d’équipe / rencontres avec les clientstours d’habitation mixtes / cLerMont-ferrAndHabiter aujourd’hui / Quartiers en régénération / mixité programmatique et sociale30 loGements sociaux et ateliers / MontreuiLDensité habitée / Quartiers en régénération / mixité programmatique et socialeune école Primaire dans une ancienne carrière / cLerMont-ferrAndEquipement public / relation au contexte / intégration dans un projet urbain

un musée sur un Puy / cLerMont-ferrAndEquipement public / jeu avec la pente / Muséographie / relations ville et paysage

Projet de fin d’études / le Grand Genève, habiter les frontièresEn relation avec les autorités locales / travail en équipeIdentités territoriales / Structurer la frontière franco-suisse / Développer les alentours de l’aéroportesPace Public / dessiner un nouveau Pôle urbain / le Grand GenèveArticuler plusieurs projets / Développement durable du territoire / détails de l’aménagement urbainle Grand clermont / stratéGie de déveloPPement territorialeEn relation avec les acteurs de la Communauté de Commune Gergovie Val d’Allier / travail en équipeStructurer et proposer de nouvelles manières d’habiter le territoirereQualitication des voies ferrées clermontoisesImplantation d’un tram-train dans l’agglomération clermontoise / travail en équipeImpulsion de régénérations urbaines : gare / ancienne carrière / dessin des nouveaux espaces publics

MéMoire / L’imaginaire comme outiL de projet, Régénérations des friches portuaires fluviales, sous la direction de G. Texier-Rideau, 2013, 193p.

essai / régénération de La South Bank à LondreS, vers une démarche globale sur un collage urbain?, sous la direction de C. Jacquand, 2011, 50p.

maison des associations / cLerMont-ferrAndEquipement public / Habiter les dents creuses urbaines

P R O J E T S A R C H I T E C T U R A U X

A P P R O C H E

URBA / STRATÉGIES TERRITORIALES

RECHERCHES

M O Y E N S

V O Y A G E S

- Permis B- ordinateur PC portable

VOYAGES PÉDAGOGIQUESSuisse // 2008 / 2011Pays-Bas // 2011Belgique // 2011

DÉCOUVERTES PERSONNELLESRoyaume-Uni // 2010 / 2013Londres / Channel Islands

Barcelone // 2011

Canada // 2011-2012Montréal / Québec / Toronto / New Brunswick / Nouvelle-Ecosse

Etats-Unis // 2011-2012New-York / Boston / Chicago

Convaincue que l’architecture peut jouer un rôle majeur dans la construction de liens sociaux et la mutation des façons de vivre d’une société, chaque projet est pour moi l’occasion de réinterroger les fondements d’un programme. Il convient alors d’analyser les manières de vivre un lieu, un usage, pour mieux leurs donner corps.

Plus que la création de signaux manifestes, cette architecture cherche à bousculer, même imperceptiblement, le regard de l’usager, à engendrer une prise de conscience de l’espace, du parcours... Avec pour ligne directrice l’expérimentation, chaque projet réinterprète, à sa façon, certains codes ou certaines cultures constructives. Mais il fait également appel à un imaginaire bien plus vaste, celui de la photographie, du cinéma, du théâtre ou de la littérature, construisant ainsi un vocabulaire propre.

Plus que des objets, cette approche, presque phénoménologique, cherche à produire des entités. Elle souhaite marquer l’esprit autant que le corps et tend à développer chez l’usager un imaginaire du lieu, pour plus d’appropriation. Là où un centre culture se transforme en paysage labyrinthique, et où une friche devient un théâtre...

L A N G U E S - ANGLAIS(courant, lu, écrit, parlé)

- ESPAGNOL (intermédiaire, lu et écrit)

- SUÉDOIS (débutant)

C O M P É T E N C E S dessin / 3d. - AutoCAD- ArchiCAD- Sketch Up- Rhinoceros

iMAge - Photoshop - Illustrator- In Design

- Artlantis

Page 6: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

architecture // Un centre des arts dU spectacle // Mettre en scène les paysages

desiGn urbain // / constrUire l’articUlation

STRATÉGIE TERRITORIALE // des frontières aUx interfaces

PROJET DE FIN D’ÉTUDE :LE GRAND GENÈVE

Page 7: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

architecture // Un centre des arts dU spectacle // Mettre en scène les paysages

desiGn urbain // / constrUire l’articUlation

STRATÉGIE TERRITORIALE // des frontières aUx interfaces

PROJET DE FIN D’ÉTUDE :LE GRAND GENÈVE

Page 8: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014
Page 9: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

projet de fin d’étUdesprojet Urbain

// genève // M2 //// LE GRAND GENÈVE //DES FRONTIÈRES AUX INTERFACES

Page 10: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

1La stratégie territoriale est pensée comme un complément des directives du schéma directeur actuel, les PACA (1). Si elle reprend la stratégie des pétales, notamment en ce qui concerne les modes de transport, elle réinterroge les notions ou les concepts restés flous dans le schéma directeur. Elle pose notamment la question des identités territoriales, de la préservation des terres agricoles et de la mixité des activités. Le but est ici de construire une figure urbaine qui tient compte des qualités du territoire ainsi que des modes d’habiter déjà en place.

L’étude se porte plus précisément sur une aire interrogeant toutes les problématiques du territoire (2), aujourd’hui non structurée car frontalière et cernée par d’importantes enclaves.La présence transversale de la frontière est pourtant ce qui confère au site ses qualités (3). Le statut « d’arrière » de cette étendue a engendré un cheminement piéton clairement lisible le long de la frontière. Il traverse un réseau d’entités paysagères marquantes du site (voir ci-contre) dont la figure

s’apparente à une « diagonale verte ». Il s’agit pour nous de ce qui fonde l’identité du site et ce qu’il faut non pas « préserver», mais renforcer.Cependant cette lisibilité se perd en arrivant aux environs d’un centre Leclerc (4). La présence de cet îlot commercial en plein milieu d’une étendue agricole appuie la tendance récurrente qui consiste à miter cet espace en cédant aux pressions foncières trop importantes. Ceci est symptomatique d’une organisation en «archipel habité» sans cohérence mais déjà en place.

Le projet se propose de conforter le statut de la diagonale verte . Ceci permettra de décloisonner les enclaves aujourd’hui existantes et conférera une identité paysagère au site par le biais d’un grand parc. C’est par cette entité et les activités dont elle sera le support que cet espace se structurera en lien avec son territoire. Des projets pensés en lien avec ce nouveau parc et les îlots de l’archipel habité permettront d’organiser de façon durable et structurée ce territoire.

// le grand genève //HABITER LA F R O N T I È R E//ÉCHELLE TERRITORIALE//

1 // Schéma directeur actuel // tranSport

// entitéS paySagèreS // maSSif du mont Blanc

// entitéS paySagèreS // maSSif du Jura

// entitéS paySagèreS et territorialeS // frontière

Page 11: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

// entité paySagère et territoriale // aéroport de genève

2 // enclaveS et identitéS territorialeS // 3 // miSe en évidence d’une Structure paySagère tranSfrontalière //

4 // Stratégie territoriale // confortement néceSSaire d’une diagonale verte tranSfrontalière pour déSenclaver le Site

Page 12: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

L’action majeure, un vecteur de mutation du site, consiste en la mise en place d’un bouclage du réseau de tram. Une ligne connectera chaque île de l’archipel transfrontalier au réseau de transport public. Cette ligne, condition sine qua non au développement d’un projet urbain dans cette zone, renforcera la notion « d’îles habitées » par l’implantation d’arrêts spécifiques. Il s’agit de composer avec les manières d’habiter déjà en place, d’impulser la mutation des pratiques d’aménagement du territoire (vers plus d’espaces publics, de densité, …) et de développer de nouvelles structures urbaines. Mais cette liaison de tram ne peut à elle seule fournir les conditions d’un projet territorial.Le projet propose donc la mise en place de deux bandes de projets transversales aux pétales des PACA : l’axe du tram et la jetée de l’aéroport. Ces deux bandes seront hiérarchisées et complémentaires et créeront à terme une interface

arrière à l’aéroport, gommant la frontière aujourd’hui en place.La bande de l’aéroport sera à vocation récréative, non habitée, et offrira aux riverains des pratiques en lien avec l’activité aéroportuaireL’axe du tram fera l’objet de plusieurs niveaux d’interventions suivant les îles concernées. de la prescription à la création d’espaces publics plus dessinés. Elle offrira des qualités d’habiter et des espaces publics différents des autres îles, ainsi qu’un nouveau rapport à la voiture, laissant une place conséquente aux piétons. Ainsi le projet pose les fondements d’un développement de l’arrière de l’aéroport suivant une politique cohérente. La densification future des franges urbaines n’est pas empêchée, bien au contraire. Les éléments structurants projetés permettront, voire obligeront, la densification du bâti plutôt que son expansion.

2// le grand genève //T I S S E R L’ARCHIPEL// ECHELLE URBAINE //

RENFORCER LA STRUCTURE PAYSAGÈRE ...

... PAR UN PARC LINÉAIRE POUR RECONNECTER LES ENCLAVES DU TERRITOIRE

CONNECTER L’ARCHIPEL HABITÉ ...

... PAR UN BOUCLAGE DU TRAMWAY

CRÉER UNE FAÇADE À L’AÉROPORT

... PAR UNE JETÉE RÉCRÉATIVE

Page 13: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

Îlot commercialtransformé

l’articulation : 3 projets, 1 espace public majeur

centre d’interprétation de l’aviationservices aéroport privé

1

2

3

Page 14: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

L’articulation entre le parc urbain mis en place (constitué d’une grande prairie et signifié dans le grand paysage d’une lisière de bouleaux) et l’axe du tram à l’entrée de Ferney-Voltaire mérite une attention toute particulière. Il s’agit d’un point focal de première importante sur cette ligne de tram, car il connecte les échelles domestiques, quotidiennes, des questions liées à l’agglomération à celle du grand paysage via la figure de la diagonale verte.

L’implantation d’un espace public généreux, autorisant l’installation d’équipements culturels divers, permet de gérer cette articulation et pose les prémices du développement de cette aire. Les équipements mis en place, c’est-à-dire un lycée agricole et ses champs pédagogiques, un groupe scolaire et un centre culturel des arts du spectacle sont pensés suivant les besoins actuels et futurs des habitants. L’articulation entre les différentes

architectures se fait au moyen d’un sol commun volontairement minéral, en contraste avec la profusion végétale environnante. Elle permet d’affirmer la complémentarité des programmes, la mutualisation de certains besoins (cantine, parking,etc). Ces derniers possèdent des temporalités différentes qui permettent cette mutualisation, tout en assurant l’animation de cette nouvelle pièce urbaine..

// le grand genève //C O N S T R U I R E L’ARTICULATION// PENSER L’ESPACE PUBLIC //

// centre théâtral //

// maquette // leS proJetS impulSeurS de développement

// SchémaS // détailS de l’eSpace puBlic // du motif à l’uSage

Page 15: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

// plan deS rdc // eSpace puBlic

// centre théâtral // // café // cluB nocturne // reStaurant

// lycée agricole // amap

// marché //

// groupe Scolaire // gymnaSe

Page 16: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014
Page 17: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

projet de fin d’étUdes

// le grand genève //UN CENTRE DES ARTS DU SPECTACLE METTRE EN SCÈNE LES PAYSAGES

Page 18: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

// Mettre en scène les paysages //

LE PROCHE ET LE LOINTAIN

Devant la richesse du grand paysage environnant (le Massif du Jura, le Massif du Mont Blanc, les vues sur l’aéroport et le lac Léman, la présence immédiate de la diagonale verte et du parc), la question n’est pas tant de parvenir à capter des vues que de les mettre en scène, afin de réapprendre à les regarder, révéler leur poésie. Aussi le projet se pense comme un paysage en lui-même. Par le biais d’une rampe appropriable articulant les différents éléments du programme (centre culturel et restaurant/café, bar nocturne), il révèle d’autant plus la planéité du site environnant. Grâce à des vues traversantes, enrichies par le vide du rez-de-chaussée, le théâtre s’intègre dans un paysage proche constitué d’une lisière de bouleaux (par ailleurs s’adaptant très bien au climat continental genevois)

La construction sur plusieurs niveaux du centre culturel théâtral permet quant à lui de proposer des vues cadrées et ascensionnelles révélant un paysage lointain et les massifs montagneux très présents.

// coupe longitudinale générale // amphithéâtre de plein air

Page 19: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

Centre Culturel des Arts du Spectacle8 000 m² environ- des espaces de représentations- un centre de documentation

Rampes

- un jeu topographique mis en scène

Espace Restauration et Détente1 000 m² environ- un restaurant- un bar diurne/nocturne avec espace snack/vente à emporter- un club nocturne avec espace musical

// maquette de travail // Sol //

// maquette // rdc // théâtralité

Page 20: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

Concevoir un centre des arts du spectacle nécessite de se questionner sur l’essence même des éléments du programme. Qu’est ce qu’une salle de théâtre aujourd’hui  ? Quels types de représentations peut-il accueillir et quel est le public visé ?

Le spectacle se fait autant dans la rue que dans une salle dédiée, qui se doit dès lors d’être polyvalente, transformable et adaptable. Les arts du spectacle se veulent soumis aux aléas de la vie quotidienne et d’une scène ouverte, en constante transformation. Ils peuvent exister en tout temps et en tous lieux, parfois des plus incongrus. Aussi ce projet se propose de mettre en scène le spectacle, non pas uniquement

à l’instant t de la représentation, mais de la fabrication des décors, de la conception, à l’entrée des artistes. Une analyse iconographique permettant de saisir l’imaginaire collectif du théâtre, du spectacle, révèle que l’élément « scène » est bien moins présent que les images fantasmées des coulisses, de ce qui est caché aux yeux du public. La figure du rideau de scène, qui occulte, sépare deux mondes qui cohabitent pourtant, est omniprésente dans les représentations collectives liées au théâtre. Cet imaginaire apparaît dès lors comme le terreau d’un principe organisationnel intérieur. On travaillera donc en particulier sur les perceptions visuelles (voire leur absence...). Les perceptions auditives seront aussi traitées dans ce projet.

e.hopper // new york Movie // 1939

d.lynch // twin peaks // 1990

cirque du Soleil // 2011

t.Singh // the fall // 2006

// référenceS //

2 // Mettre en scène les paysages //

LA QUESTION DU PROGRAMMELES FONDEMENTS DU PROJET

Page 21: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

// maquette // Jeux de regardS // coupe longitudinale //

Page 22: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

3 // Mettre en scène les paysages //

VERS UN PAYSAGE INTÉRIEUR

// perSpective // vue de la halle en r-1 // vueS traverSanteS et découverte d’un paySage intérieur

Page 23: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

Dans cette logique de mise en scène des temps du spectacle, le centre théâtral se veut être avant tout un jeu de regards, une tension entre le public et le « caché ». S’appuyant sur l’image du rideau de scène, le théâtre est construit comme un espace interstitiel entre des entités construites structurelles (des «  voiles  », des «  boîtes  », une « cage »), affirmant une verticalité théâtralisée et assumée.

Entre vues, cadrages, perceptions furtives, se dessine en creux un paysage intérieur changeant suivant les heures de la journée, les activités ou la luminosité. L’élément scénique n’est plus le seul point focal du théâtre, mis en avant par rapport à d’autres espaces, techniques ou non. Une attention toute particulière a par ailleurs été portée aux différents parcours, que l’on soit spectateurs, artistes ou administratifs.

// perSpective // vue de la halle en r-1 // vueS traverSanteS et découverte d’un paySage intérieur

// axonométrie éclatée // leS entitéS d’un paySage compoSite

Page 24: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

// plan etage 1/5 //

// plan etage 3/5 //

// maquette // perceptionS // eScalierS

Page 25: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

// maquette // enveloppe // perSpective // eScalierS du puBlic // perSpective // foyer artiSteS

Page 26: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014
Page 27: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

// perSpective // vue de la halle polyvalente

Page 28: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014
Page 29: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

4 Ce paysage intérieur n’est en aucun cas replié sur lui-même. Son ancrage au sol et son rapport à la rampe extérieure lui confère un statut résolument public. C’est le sol lui-même qui peut devenir scène, le parc salle de spectacle à ciel ouvert. La rampe esquisse par ailleurs un thème récurrent dans toute l’architecture de ce théâtre  : le rapport entre ce qui est vu et ce qui est laissé à l’imagination du spectateur.

L’enveloppe elle-même participe à ces perceptions. Très épurées, utilisant tour à tour des matériaux filtrant (aluminium déployé) ou opalescent (polycarbonate), les façades se veulent être autant silencieuses la journée, (révélant depuis l’intérieur les ombres des arbres), que manifestes lors des spectacles nocturnes (apparitions furtives des artistes et de l’effervescence intérieure par la «  lanterne  » que devient l’enveloppe).

// Mettre en scène les paysages //LE VU ET L’IMAGINÉ

// coupe tranSverSale //

Page 30: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014
Page 31: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

MÉMOIRE // l’iMaginaire coMMe oUtil de projet // M2

RECHERCHES

Page 32: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

// MéMoire //

L’IMAGINAIRE COMMEOUTIL DE PROJETrégénérAtions des friches portuAires fluviAles

L’abandon d’immenses zones par l’industrie portuaire (pour des questions économiques ou fonctionnelles) a laissé dès la deuxième moitié du XXème siècle des friches considérables au sein des villes portuaires. Par exemple, la fermeture des docks du port de Londres (dont l’Isle of Dogs) dans les années 1970 a très vite posé la question du devenir d’un territoire étendu comme le cinquième de la surface de Paris et enclavé dans les méandres de la Tamise.

Ces territoires vastes, stratégiquement positionnés mais officiant comme des enclaves ont été et sont toujours au cœur des questions de reconversions urbaines dans des villes telles que Londres, le Havre, Nantes ou Montréal. Quelque soit le type de reconversion envisagé, les décideurs économiques et politiques (publics ou privés), mais aussi une part conséquente d’urbanistes vantent la conservation d’une certaine « mémoire des lieux  ».(...) Pourtant, nombre de ces régénérations n’intègrent pas le maintien d’une activité portuaire ou industrielle qui pourrait plus ou moins être comparée aux usages antérieurs du lieu, devenus économiquement

obsolètes. Ce constat pose deux questions cruciales pour la réflexion et la démarche de projet que va mettre en place le concepteur en charge de la régénération  : Pourquoi et pour qui garder « l’esprit  du site », sa « mémoire » quand il n’y a plus ni usage, ni emploi sur ces emprises portuaires? Qu’est-ce-qui fonde cette identité antérieure du lieu et celle que l’on va lui donner par le projet ?

La volonté de conserver l’identité du port dans les nouveaux territoires mis en place peut sembler de prime abord absolument illusoire, voire démagogique de la part des décideurs. En effet, l’essence même du port moderne est son autonomie, son enclavement.(...) Le développement du gigantisme naval, des frais douaniers mais aussi le besoin de contrôle et de sécurité sur ces sites sont autant de facteurs qui concourent à l’avènement

d’un port s’organisant autour de bassins artificiels, se détachant ainsi du reste du tissu urbain. Aussi le désenclavement et l’ouverture de ce port à toute la population n’est-t-elle pas contradictoire avec le maintien de ce caractère  ? Il s’agit là d’un questionnement sur la définition de ce qui fait le site. Si le port a depuis sa

formation été le creuset de légendes ou de mythes, cette situation d ’ e n c l a v e m e n t apparue au XIXème

siècle engendre plusieurs imaginaires ambigus voire divergents en fonction des populations c o n c e r n é e s . ( . . . ) Pourtant l’imaginaire est une « dimension à peu près constante de nos représentations et de nos pratiques, notamment en ce qui concerne la vie

urbaine ». Or le statut des ports a suscité de nombreuses représentations «  extérieures folkloriques  », devenant un territoire à la fois décrié et fantasmé

par la population étrangère au port, comme le souligne C. Chaline dans son ouvrage Le port, cadre de ville. Les notions d’imaginaires, de représentations et de « mémoire des lieux » semblent donc intimement liées. Ceci rend d’autant plus difficile pour le concepteur (à priori ni un ouvrier de l’ancien port, ni obligatoirement un habitant de la ville) l’appréhension de ce qu’est l’essence des lieux. Jusqu’à quel point l’imaginaire local et collectif doit-il faire partie du projet de reconversion ? En d’autres termes comment rendre à la ville toute entière ce territoire sans en endommager irrémédiablement le « génie du lieu » ? Les images que l’on a du site, que l’on soit élu, habitant ou urbaniste, conditionnent notre approche de la régénération urbaine et du futur aménagement du lieu. Ce processus mental semble même au centre de la question de la reconversion. (…) Dès lors, on peut se demander dans quelle mesure le travail sur les imaginaires liés aux lieux est un outil opérant dans le processus de transformation d’une ville ou d’un territoire ?

Dans quelle mesure le travail sur les imaginaires liés aux

lieuxest-il un outil opérant dans le processus de transformation d’une ville ou d’un

territoire ?

Page 33: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

// démarche //phaSe 1création de pluSieurS imaginaireS lié au Site en déclin

Page 34: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

n A n t e sl o n d r e s

un conte ded e u x p o r t s

Page 35: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

Le cas des friches portuaires est très intéressant à étudier car ces territoires cristallisent des imaginaires multiples et les attentes de toute une ville, voire d’une région, parfois profondément meurtries par la fermeture brutale des chantiers navals ou autres industries portuaires. Il s’agit donc dans ce travail de montrer la manière dont le projet se fait en lien avec les imaginaires suscités par ces lieux. Au travers de ce travail, on se propose de démontrer que l’utilisation et la transformation de l’imaginaire du site est un moyen de faire le projet, quand il s’inscrit sur une zone fortement marquée, que ce soit architecturalement ou psychologiquement parlant. Si l’on prend ici à titre d’exemples les friches portuaires, cette démarche peut, par ailleurs, aussi s’appliquer à toute régénération urbaine, puisqu’elle s’appuie sur cette «  dimension constante de nos représentations et de nos pratiques  » urbaines qu’est l’imaginaire.

Il s’agit donc de comprendre le fonctionnement des représentations mentales qui sous-tendent pour partie les souhaits de reconversion, afin de mieux se positionner par rapport aux maîtrises d’ouvrages mais aussi vis-à-vis des populations locales (avec lesquelles on peut être en contact lors de démarches de concertations ou de participations par exemple).

En outre, la question de la communication paraît être en tous points cruciale. Il s’agit même, au delà d’une manière de représenter le projet, d’une façon de le penser et de le faire évoluer.

Afin d’étayer ce propos, ce mémoire s’appuiera sur deux études de cas en particulier, à savoir la reconversion de l’Île de Nantes par Alexandre Chemetoff et la régénération des Docklands de Londres, que tout oppose à priori. Pourtant ces deux projets différents de part leur démarche, leurs temporalités et leurs jeux d’acteurs possèdent des caractéristiques et des thématiques communes. En effet, ces deux villes sont des ports fluviaux (situés l’un sur la Tamise, l’autre sur la Loire), à une cinquantaine de kilomètres de la mer. Ainsi les friches portuaires engendrées se trouvent aujourd’hui au cœur des villes ; il s’agit donc de territoires subissant de fortes pressions (notamment foncières), qui questionnent inévitablement le lien entre les deux rives de la ville (et donc les ségrégations sociales de l’espace).

l’iMaginaire coMMe oUtil de projet

// londreS // Southwark & iSle of dogS (canary wharf)

// nanteS // Île de nanteS

Page 36: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

Corpus cinématographique Lieux de tournageDicours des urbanistes

Corpus publicitaireMémoire collective

Pour appuyer le discours de ce mémoire, un travail de corpus iconographique est réalisé, faisant appel à des références cinématographiques aussi bien que photographiques ou publicitaires. Marcel Roncayolo fait référence à ce type de travail pour cerner l’imaginaire dans son ouvrage Lectures de Villes  : «  L’iconographie ne constitue pas une illustration, mais en elle-même un document, un objet à analyser et à mettre en série. L’affiche (…) (publicitaire notamment) peut être l’occasion de bâtir un corpus. D’un autre, le texte écrit, littéraire, récit de voyage, guide peut être à l’origine d’autres séries. Si la ville s’exprime en grande partie par des projets (…) nous voici devant d’autres sources précieuses qui permettent d’affronter l’imaginaire  ». Ce travail vise à confronter les discours des décideurs politiques, économiques, des architectes et des usagers, en rendant compte des différents imaginaires en présence, et de la façon dont chaque acteur tire partie d’un ou plusieurs imaginaires pour développer le projet de régénération. L’iconographie mise en place dans ce travail tient donc plus de l’analyse de données précises, mises en série et comparées, que de l’illustration visant à montrer concrètement les réalisations. Ce choix est assumé car il convient davantage de travailler sur une démarche que sur un objet fini, sur la portée des imaginaires plus que sur de simples photographies descriptives. Le nombre de documents à but purement illustratif sera donc volontairement réduit au minimum permettant la compréhension sans pour autant obscurcir le propos par un flot d’images. Ce contrôle volontaire de la quantité et de la variété de

documents graphiques produits a par ailleurs été également réalisé aussi bien à Nantes par A. Chemetoff qu’à Bankside par l’agence Witherford Watson & Mann, dans le but de ne pas figer trop rapidement les imaginaires et donc le projet.

en analysant les mécanismes d’appropriation d’un territoire et du développement d’un imaginaire lié aux lieux, ce mémoire propose une critique de la scénographie urbaine et prend position quant à la relation entre architecture et culture du spectacle.

// corpuS iconographiqueS // documentationS deS imaginaireS et de leur réinveStiSSement

Page 37: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

Corpus publicitaireMémoire collective Parcours Evolution des représentations

// corpuS iconographiqueS // documentationS deS imaginaireS et de leur réinveStiSSement

// démarche de l’architecte // itération enrichiSSement du proJet par l’interprétation deS imaginaireS

Page 38: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014
Page 39: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

architecture // Un MUsée sUr Un pUy // l1urba / archi / scÉNO // Un gratte-ciel à QUébec // M1

ARCHITECTURE / URBA // toUr de logeMents // l3

EN BREF...

Page 40: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

// maquette // Jeux avec la pente

Page 41: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

// preMier projet // l1 //// Un MUsée sUr Un pUy //

EQUILIBREINSTABLE

Ce premier projet de Licence 1 visé à s’emparer de questions essentielles à l’architecture actuelle : le rapport entre ville et paysage, les limites de l’étalement urbain, l’identité urbaine.

Il s’agissait de concevoir, sur un Puy aux pieds de Clermont-Ferrand, un musée de vestiges gallo-romains (très présents dans la région). Non construit mais cerné par l’urbanisme, le site, très pentu, dispose d’une large ouverture sur le territoire mais est également très visible. Le parti pris pour la conception de ce musée à été de voir ce site et ce musée comme un entre deux, une transition, un trait d’union. Il s’agissait également de créer un jeu visuel la ville qui s’étale en contrebas et la pente forte du puy.

Entre deux...Entre le passé et le présent, entre le Puy et la ville...Un espace en équilibre fragile, entre les vestiges et le paysage... Un édifice qui semblerait sortir de terre, en déséquilibre, prêt à dévaler la pente, et pourtant qui fait face, à l’Histoire, à Gergovie, en suspend... Le lieu, le panorama, sont là, comme sous-entendus, fantomatiques, tels un vestige latent qu’il reste à découvrir...

Imaginé en béton brut, le musée est éclairé zénithalement dans chacune des salles par un jeu de plateformes. Le paysage ne se découvre que dans les circulations verticales, seul bloc à être vitré à hauteur de regard. Ce choix radical permet d’allier un éclairage optimal des salles, un rapport d’intimité avec les éléments exposés et une redécouverte fulgurante du grand paysage clermontois, à la fois en termes historiques et “poétiques”.

Page 42: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

L’objectif de cet atelier était de questionner le rapport entre régénération urbaine et image de la ville, en y implantant de façon adaptée un marqueur du territoire : un gratte-ciel. Ce projet, utopique par nature, se situe à un point stratégique de la ville de Québec (qui ne compte pas d’immeubles de très grande hauteur), choisi pour ses potentialités en termes de développement économique et urbain, mais aussi pour son pouvoir évocateur, permettant un appel à l’imaginaire collectif. Il s’agit d’une vaste friche autoroutière au coeur de la ville, une cicatrice entre haute et basse ville. Ce lieu délaissé suite à un fiasco infrastructurelle et l’abandon d’une partie du projet autoroutier est aujourd’hui connu des Québécois comme étant le siège d’une activité culturelle majeur : la scène d’été du Cirque du Soleil, mais aussi le siège de nombreuses manifestations hivernales (notamment snow board). Le gratte-ciel se propose de s’insinuer dans cet état de friche, entre les bretelles, tel un nouvel organisme urbain, assurant un lien piéton et programmatique entre Haute et Basse-Ville. La base de la tour se “dissout” dans un espace public généreux, déployant sous les autoroutes un réseau de plateformes artistiques, s’organisant autour d’une vaste halle sur plusieurs niveaux permettant des représentations artistiques de grande ampleur. Cette entité, élément préscurseur de la reconquête futur de tout un quartier, se veut être une machine organique “in progress”, rappelant à la population une mémoire, une poésie de la friche. Son exosquelette et sa peau en “écailles” métallique tendent à mettre en place un imaginaire de la construction, de l’évolution , de l’organisme, faisant écho à la mue déjà engagée de ce territoire.

// gratte-ciel // QUébec //

ORGANISME URBAIN

// plan-maSSe // impulSer la régénération du quartier// photographie // le Site, la poéSie de la friche

Page 43: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

// détail // deSSin du pied de la tour // miSe en Scène de la friche

// plan-maSSe // impulSer la régénération du quartier

Page 44: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

// régénération Urbaine // // habiter les QUartiers nord de clerMont ferrand //

TOURS DE LOGEMENTS

MIXTES

Le projet de régénération des quartiers Nord de Clermont-Ferrand prend appui sur une volonté municipale : le prolongement d’une ligne de tramway afin de désenclaver ces quartiers et leur redonner un nouveau souffle. Le développement de cette aire, proche du centre urbain doit à terme permettre d’endiguer le problème de l’étalement urbain qui commence de ronger les différents puys tous proches. Il convient aussi de permettre l’établissement d’une certaine mixité sociale.Les efforts déployés dans le projet urbain de régénération des quartiers nord laissent à penser

qu’ils pourraient devenir, à terme, une zone d’habitation prisée pour les qualités de vie qu’elle offre. Afin d’augmenter les services disponibles, le programme développé ici intègre en plus des logements des espaces de bureaux, un restaurant de quartier et une salle de sport en relation étroite avec le parc du quartier, conforté dans sa situation de poumon vert.Les logement se veulent destinés aussi bien au logement social qu’à l’accession à la propriété. Le but premier est de proposer aux habitants de nouvelles manières d’habiter, avec la possibilité d’agrandir leur logement grâce à

l’ajout en façade d’un jardin d’hiver ou d’une loggia. Ainsi à la structure primaire du bâtiment s’ajoute une structure secondaire qui se déploie selon les besoins, telle un pliage. Ceci est rendu possible par la grande rationalité de la structure principale et donc son économie de moyens. L’objectif est ici de proposer plus grand, plus appropriable, pour le même coût, d’où une forte densité et la construction en hauteur. Les typologies vont du T2 au T5 familial en duplex. La règle de composition est simple : chaque logement doit au minimum avoir une double-orientation (la plupart sont même traversants ou triplement

Page 45: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

// plan // etage type

orientés) et pouvoir posséder une extension type loggia ou/et jardin d’hiver. Aux typologies plutôt “standards” s’ajoutent des expérimentations qui permettent d’adapter les logements aux nouvelles cellules familiales, à l’évolution des besoins et de la taille de la famille.

La possibilité de s’installer dans une “pièce en plus” permet ainsi d’accueillir un senior, de donner une certaine liberté à un étudiant vivant sous le toit familial ou de créer une salle de jeu pour les enfants de plusieurs familles.

La typologie “livraison gros oeuvre” est quand à elle destiné à l’accesion à la propriété. Le logement, type “loft”, est livré avec un meuble contenant les pièces humides et un minimum de rangement dans un espace fonctionnel. Libre ensuite aux propriétaires de cloisonner (ou non) leur logement et d’y apporter les finitions. Ceci permet d’acquérir un logement à moindre coût, pour ensuite effectuer les travaux nécessaires par soi-même. Il est à noter que le logement est habitable en l’état, en gardant la configuration loft, et que plusieurs configurations cloisonnées sont possibles

Page 46: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014
Page 47: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

// typologieS deS logementS // adaptaBilité et mixité Sociale

// détail // meuBle fonctionnel pour typologie «livraiSon groS oeuvre»

Finitions et cloisonnement par acquéreur

Page 48: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

ARCHITECTURE / DESIGN // concept-store // QUébec // M1ARCHITECTURE / SCÉNOGRAPHIE D’EXPOSITION // concoUrs :

réaMénageMent d’Une galerie d’art // Montréal // M1

EXPÉRIMENTATIONS CANADIENNES

Page 49: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

ARCHITECTURE / DESIGN // concept-store // QUébec // M1ARCHITECTURE / SCÉNOGRAPHIE D’EXPOSITION // concoUrs :

réaMénageMent d’Une galerie d’art // Montréal // M1

EXPÉRIMENTATIONS CANADIENNES

Page 50: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

// projet M1 // // QUébec //// design //

CONCEPT-STOREUN TALON STRUCTUREL

POUR MARQUE DE CHAUSSURES DÉCALÉE

Page 51: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

// perSpective // vue depuiS l’interStice de la freSque murale // vue deS eScalierS

Page 52: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

// concept store //

TALON STRUCTUREL L’objectif de cet atelier “Brand architecture” proposé par l’Université Laval de Québec était d’allier image de marque, identité visuelle et architecture/design pour la création d’un magasin “concept-store” à Québec. Le site imposé est une dent creuse sur une des artères principales de la ville, un terrain étroit orné d’une fresque sur toute sa longueur. La marque choisie commercialise des chaussures décalées et excentriques, d’une grande liberté esthétique et aux talons sculpturaux. Le concept-store allie espace de vente “classique” et de modèles “collectors” rares aux RDC avec un espace de conception et fabrication de pièces uniques sur mesure à l’étage.

La volonté première était de donner à cet marque une identité architecturale (qu’elle ne possède pas encore) en respectant ces valeurs : un design sculptural, audacieux, puisant dans des inspirations japonaises chères aux créateurs, et offrant à tous une expérience de marche. Le concept-store s’appuie sur la fresque muraille pré-existante qui est conservée en l’état, telle une vitrine renversée, révélée par un interstice polyvalent permettant par exemple des séances photo (respectant ainsi l’identité visuelle colorée de la marque). Il est bâti sur un “talon” de bois reprenant des dispositifs structurels d’inspiration japonaise. Le bâtiment se veut donc extrêmement léger et transparent afin de créer cette impression d’équilibre instable entre le talon et les plateaux. La structure

en bois renferme les locaux sanitaires et techniques. Sa composition ajourée permet en outre d’insérer présentoires à chaussures, assises, bureaux mais aussi boîtes lumineuses pour l’éclairage nocturne, suivant les besoins. L’accès à l’étage se fait également par un escalier intégré et fait sur mesure (voir vue page précédente). La volonté de cet escalier peu commun était d’offrir une nouvelle expérience de marche, de faire sentir aux client(e)s le processus de la marche. Ceci est également expérimenté au sein de l’espace laissé public (plus de la moitié du terrain) par le biais des matériaux employés (bruit des talons sur le métal, le bois, etc) et la présence d’un élément “pop-up” en lien avec l’arrêt de bus, pouvant servir d’espace d’exposition mobile.

// vue extérieur// un Bâtiment Sur «talon»

Page 53: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

// coupe longitudinale //

// plan r+1// // plan rdc//

Page 54: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

// concept store //

TALON STRUCTUREL// vue extérieure de nuit // une lanterne de BoiS // Jeux d’omBreS

Page 55: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

// coupe technique tranSverSale // diverSeS fonctionS de la Structure en BoiS

Page 56: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

GALERIE

// concoUrs d’idées // scénographie d’exposition ////galerie “trois points” // Montréal //

GALERIE-RUBAN

Page 57: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

// perSpective // intérieur galerie

// comparatif // recherche d’efficacité et pertinence de l’agencement

Page 58: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

Les gérants de la Galerie Trois Points, située dans un ancien immeuble industriel à Montréal, souhaitaient donner une identité à leur espace d’exposition tout en résolvant certains problèmes de stockage et de circulation liés à un cloisonnage trop strict (deux salles d’expo et une réserve trop lumineuse).

Le parti-pris du projet pour ce concours sur une durée de trois jours a été de repenser entièrement le rapport entre le client et l’oeuvre présentée. Le premier geste fut de décloisonner entièrement la galerie, réserve comprise.

Le choix du bois, qui plus est d’un bois brut pouvant avoir été réutilisé, est un vrai parti-pris quant à l’identité du bâtiment mais aussi du rapport entre art contemporain et lieu de présentation. Ce matériau possédant une réelle présence s’allie en effet parfaitement avec les différents planchers d’époque et le caractère industriel du lieu, mais aussi avec le caractère des différents artistes exposés.

Enfin, l’entrée de la galerie a été repensée, officiant désormais plus comme un creux, une invitation à la visite, et faisant participer pleinement le corridor d’accès à la scénographie de l’exposition suivant les configurations souhaitées.

// concoUrs d’idées // 3 joUrs// scénographie d’exposition ////galerie “trois points” // Montréal

GALERIE-RUBAN

GALERIEFINIR TEXTE

Page 59: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

// perSpective // courSive d’accèS

Page 60: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014
Page 61: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

// photographie // // croQUis //// peintUre//

// PRODUCTION GRAPHIQUE //

Page 62: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

québec montréal

chicago

toronto

new york

boston

halifax

barcelone

londres rotterdam

genève //Zürich

Page 63: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

Un voyage qu’on a tant pensé, tant préparé, ne se déroule jamais vraiment comme on l’avait prévu. Parce qu’il y a toujours des rencontres incongrues, des situations heureusement imprévues et des lieux découverts par hasard, il convenait de renouer avec une certaine passion pour le dessin pour dresser un « Journal des choses improbables», récits d’une tranche de vie à travers le Canada et les États-Unis. Dans ce journal, lauréat du concours étudiants de la Biennale du Carnet de Voyage de Clermont-Ferrand, en partenariat avec l’ENSACF, sont retranscrites des images fortes, marquantes, presque emblématiques d’instants, de périples rêvés ou fantasmés pour extraire en quelque sorte le « génie du lieu », l’émotion qu’il suscite. Il y a aussi cette volonté de rendre compte de l’imaginaire qui réside dans le voyage en lui-même, rendre tangible cette « réalité subjective » du parcours, propre à chacun.

Se développe alors une pratique régulière du croquis visant, au delà de la pure retranscription des mémoires, à poser un autre regard sur les lieux, le temps. Plus qu’une observation, il s’agit là d’une interprétation, un parti-pris. Chaque trait est un choix, une bride de réflexion sur l’instant, mais également sur les permanences, l’éphèmère, où réside l’Imaginaire personnel. Ainsi cette pratique complète parfaitement la démarche théorique entreprise dès le cursus de Licence et développée au travers de la rédaction d’un mémoire traitant du réinvestissement des représentations mentales collectives dans les projets de régénérations urbaines.

// voyages // croQUis //

UN AUTRE REGARD...

Page 64: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014
Page 65: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014
Page 66: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014
Page 67: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014

// photographieS d’architecture //

Page 68: Portfolio Alexandra Vidal architecte 2014