Portefolio

PORTOFOLIO Mathilde MAITROT

Travaux d’école1

ESPACE POLYVALENTbordeaux bastide Niel

Le projet s’implante dans la Zone d’aménagement concertée (Z.A.C) Bastide Niel sur la rive droite de Bordeaux. Le plan urbain dessiné par l’agence MVRDV impose des parcelles longues et rectilignesL’espace de travail s’implante a l’articulation entre le quartier existant et le nouveau quartier de MVRDV.L’idée de cette espace polyvalent est de proposer une gradation du public vers le privé. Le système de rampe forme l’accès est renforce cette gradation. Trois différents types de programmes s’articulent avec cette rampe qui parcours le projet. Un showroom, une médiathèque, un café restaurant, et enfin la partie la plus privé, les bureaux.

Bureaux

Showroom Moulin Roty

Café/réstaurant

1700m²

300m²

530m²

830m²Médiathèque

Public

Privé

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REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

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Facade nord

Facade esT

Le projet a été conçu en collaboration avec l’école d’ingénieur de l’ISA BTP (Anglet, France) dans une volonté commune de developper une architecture environnementale, durable en harmonie avec le contexte et des techniques durables.Le projet se situe sur la commune de Retjons, un petit village au nord des Landes. Des anciens hangars de gémage constitue le patrimoine bâti du site. Aujourd’hui ces hangars ont perdu leur fonction et servent aujourd’hui pour stocker le bois. Nous avons voulu travailler avec le passé de ce site et nous nous sommes intérrogés sur l’interpretation contemporaine de ce type d’architecture. Le passée a été notre plus grande source d’inspiration (photo ci-contre) et cela nous a permi de garder l’esprit du lieu. Nous avons reinvesti et restauré l’un de ses hangars. Le programme consiste à créer une halle biologique pour des chercheurs agronomes.Le programme est divisé en trois grandes partie, une halle principale (600m2), une espace d’exposition et des bureaux.

L’ExPéRIENCE du PASSAgEuNe halle biologique retjoNs, laNdes

Photo In situ

Plan de masse

Plan rez-de-chaussée

Plan éTage

vue exTerIeure

Facade sud

couPe

eclaTe sTrucTurel

vue de la grand halle

vue dePuIs la Passerelle sur l’accueIl

Dans le cadre d’un programme d’aménagement, la commune de Fronsac, en Gironde, prévoit la construction d’un ensemble de logements coopératifs, avec des bureaux et un équipement public qui se trouve en zone inondable.La conception architecturale et paysagère nous permet de venir qualifier les berge de l’isle. Une passerelle pour piétons et cyclistes favorise le passage entre les deux berges.L’ensemble du projet propose une gradation de l’espace public, celui de la MJC, à l’espace privé, les logements. Les logements proposent des combinaisons typologiques entre maison de bourg et immeuble sous forme d’unités résidentielles. L’ensemble du bâtis et du paysage tente de se fondre dans un sens où «le territoire est en fait un acte qui affecte des milieux et des rythmes, qui les «territorialise» (Deleuze - Mille Plateaux).

Au bORd dE L’EAu

uNe passerelle,26 logemeNts coopératifs,des bureaux,uNe maisoN des jeuNes et de la culture, des ateliers d’artistes à froNsac

exTraIT de l’ouvrage la garonne

PeyraT du Phare de cordouan,11 FévrIer 2000

« Ainsi ce n’est pas le pont qui d’abord prend place en un lieu pour s’y tenir, mais c’est seulement à partir du pont lui-même que naît un lieu[...] Le lieu n’existe pas avant le pont »Texte de HeideggerBâtir, habiter, Penser Essais et conférences 1951

mIse à dIsTance du PublIc eT du PrIvé

PrivéParc

Public

vIvre avec l’eau dans une zone Inondable

lImITes

Paysagère

mIse à dIsTance du bâTI eT des

aménagemenTs des berges de l’Isle

mIse à dIsTance du bâTI

auTour de l’esTey

se reTrouver auTour de l’esTey

ParvIs mJc

JardIn

d’enFanTs

JardIns PrIvés

JardIn

ParTagé

Terrasse

commune

Parc

Promenade

ParkIng PrIvé

ParkIng

mJc

TerraIn de

sPorT

3

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3

local vélo

aTelIer JardInage

JardIn PrIvé

JardIn d’enFanTs

JardIn communauTaIre

Façade sud-esT

JardIn d’enFanTsTerrasse commune

Façade sud-ouesT

Parc

T5 duplex

T2

T3 duplex

T3

Plan r+1

T5 duplex

T3

Plan r+3

Plan r+2

T3

T5 duplex

Jardin ParkIng de ProxImITé local Poubelle

Façade nord-esT

Façade sud-ouesT

J’ai d’abord commencé mon travail de mémoire inspirée par la découverte d’une démarche et d’un processus de projet : celui de la participation. La dimension humaine est l’aspect de l’architecture qui me motive le plus actuellement. De plus, mon domaine d’étude me conduisait à m’intéresser aux problématiques liées au développement durable. La destruction relativement rapide des grands ensembles apparaît comme antinomique avec la notion de durabilité. Il m’importait donc d’une part de regarder et d’examiner une production architecturale qui a marqué une époque, celles des années 1960, celle de la production du logement social en France et d’autre part d’étudier une tentative de réhabilitation au prisme de la conception participative.A travers le quartier des Ailes Françaises, et la réhabilitation du quartier par Lucien Kroll je décortique les principes urbains et architecturaux mis en place afin de comprendre les enjeux.

La méthode de fabrication de ce quartier peut-elle nourrir les réflexions contemporaines sur la ville durable et l’habitat de demain?

mEmOIRE dE mASTERdu graNd eNsemble à la villel’architecture paysagère de lucieN Kroll à pessac

exPerIences

Personnelles

2

J’ai rejoins le collectif il y a quelqu’un parmi nous en 2015. Nous participons activement à la mise en place de projets de paysage et d’architecture collectifs en milieu rural. Aujourd’hui nous sommes une association loi 1901 regroupant des paysagistes, architectes, urbaniste et graphistes. Cette structure nous permet de réaliser des projets concrets en dehors du cadre scolaire.

L’atelier des plantations est un projet de paysage collectif dans le village de Beurey-Bauguay. Les habitants, la municipalité, l’association du village (les amis de Beurey) et le collectif il y a quelqu’un parmi nous se sont rassemblés afin de réfléchir au paysage du village et à sa préservation.

Les ateliers des plantations sont des moments de partage et de convivialité au sein du village au profit de l’amélioration du cadre de vie. Ils ont pour but de permettre aux habitants de réfléchir eux même à leur paysage.

Une partie du projet consiste à réactiver les frontages de la commune. Pour aider chaque habitant à planter son frontage, le collectif il y a quelqu’un parmi nous a élaboré un précis de plantation et la municipalité participe financièrement à l’achat de plantes emblématiques. Ainsi chaque habitant a la possibilité de participer directement et au quotidien à l’embellissement de l’espace public.

Pour plus de renseignement : http://ateliersdesplantations.jimdo.com/

L’ATELIER dES PLANTATIONSbeurey-bauguay (21)

Ce précis de plantation est un outil créé par le collectif pour les ateliers des plantations. Le précis présente un éventail de plantes emblématiques et des conseils de compositions en fonction de la situation des frontages.

Nous avons proposé aux habitants de glisser leurs rêves secrets et anonymes concernant les espaces communaux du villages dans les boîtes à rêves.

dIFFérenTs momenTs des aTelIers de PlanTa-TIons :dIscuTIon avec les habITanTs

Troc aux PlanTes PlanTaTIons

La mise en place du concours d’idées du CAUE de l’Aude « Revivre en centre-bourg » s’inscrit dans une question nationale sur une recherche d’équilibre territoriale. Le concours souhaite faire émerger des solutions innovantes, en termes de manières d’habiter et de formes d’habitat, pour un urbanisme durable adapté au milieu rural.

A l’heure d’une réflexion sur la façon de vivre en centre bourg, il est nécessaire de s’appuyer sur des fondements historiques qui ont construit les espaces ruraux (à savoir l’entraide, le partage et l’accès à la terre) pour les réadapter aux modes de vies contemporains. Ainsi, le projet vise d’abord à recréer le lien privilégié avec la nature en donnant la possibilité à l’habitant d’avoir un accès à la terre nourricière. Mais il propose également des lieux fertiles à une vie de partage et de solidarité. Si l’anonymat n’existe pas ou peu, dans le milieu rural, l’espace extérieur privé devient alors un lieu nécessaire au confort de vie.

Un second aspect significatif du projet est l’aération du tissu urbain pour valoriser la ville minérale. La mise en valeur de l’identité du village passe par la création d’une place publique entre deux bâtiments caractéristiques de l’histoire de Laure-Minervois : la halle et la maison Marandon. La place Carnot prend alors une nouvelle dimension physique et symbolique.

L’ouverture des îlots de Laure-Minervois est nécessaire pour faire émerger de nouvelles façons de vivre dans les coeurs d’îlots en créant des communs. En milieu rural, le commun était autrefois un espace qui servait “aux usages d’une communauté, dont la jouissance était permise à plusieurs personnes à titre égale. Un espace entretenu, géré et pratiqué par la communauté ” (1). Ni privés, ni publics, ces micro-lieux qui appartiennent aux habitants ont prétention à devenir supports de rencontres. Le réseau de communs reconnecte le centre bourg au paysage environnent. Ces espaces de vie à proximité des lieux d’habitats seront imaginés, construits et gérés par les voisins.

Finalement, le socle de ce projet est la notion du vivre ensemble, où comment concilier espace privé, public et commun pour une qualité de vie en centre bourg.

(1)LACHIVER Marcel, Dictionnaire du monde rural : les mots du passé, Paris : Fayard, 1997 réédition en 2006, 1766p.

REVIVRE EN CENTRE bOuRg

la fabrique des commuNscultiver le ceNtre bourg.coNcours d’idées, avril-décembre 2015.

laure-miNervois (11)La place Carnot

La halle du marché

« L’assiétadou »

Commerces en RDC

Maison Marandon, maison des associations, activités sportives, maison d’artistes

Un café sous les accacias conservés

Stationnements

À l’heure d’une réflexion sur la façon de vivre en centre bourg, il est nécessaire de s’appuyer sur des fondements historiques qui ont construit les espaces ruraux (à savoir l’entraide, le partage et l’accès à la terre) pour les réadapter aux modes de vies contemporains. Ainsi, le projet vise d’abord à recréer le lien privilégié avec la nature en donnant la possibilité à l’habitant d’avoir un accès à la terre nourricière. Mais il propose également des lieux fertiles à une vie de partage et de solidarité. Si l’anonymat n’existe pas ou peu, dans le milieu rural, l’espace extérieur privé devient alors un lieu nécessaire au confort de vie.

Tout d’abord, le projet permet l’accès et la valorisation du paysage si particulier qu’est celui du Minervois. Un paysage aride, dessiné par les collines sèches coiffées de garrigues ou de petits bois. Les parcelles viticoles dessinent un graphisme particulier et l’eau offre un havre de paix lorsqu’elle est retenue; c’est le cas du lac de Laure-Minervois qui a une grande valeur pour les habitants. A l’Est et à l’Ouest du centre bourg, des accès au lac sont créés via des chemins existants et une nouvelle promenade le long du canal.

Un second aspect significatif du projet est l’aération du tissu urbain pour valoriser la ville minérale. La mise en valeur de l’identité du village passe par la création d’une place publique entre deux bâtiments caractéristiques de l’histoire de Laure-Minervois : la halle et la maison Marandon. La place Carnot prend alors une nouvelle dimension physique et symbolique. Elle est un espace nécessaire à la vie sociale du village, lieu de rencontre et de lien. La place devient un lieu d’accueil pour une petite économie, à la fois pour les commerces permanents et le marché couvert sous la halle ré-ouverte. La maison Marandon prend une place d’importance dans l’axe Nord-Sud reliant l’église à la mairie en devenant un lieu culturel et multifonctionnel au centre du village.

L’ouverture des îlots de Laure-Minervois est nécessaire pour faire émerger de nouvelles façons de vivre dans les coeurs d’îlots en créant des communs. En milieu rural, le commun était autrefois un espace qui servait “ aux usages d’une communauté, dont la jouissance était permise à plusieurs personnes à titre égale. Un espace entretenu, géré et pratiqué par la communauté ” 1. Ni privés, ni publics, ces micro-lieux qui appartiennent aux habitants ont prétention à devenir supports de rencontres. Le réseau de communs reconnecte le centre bourg au paysage environnent. Ces espaces de vie à proximité des lieux d’habitats seront imaginés, construits et gérés par les voisins.

Creuser le tissu urbain permet également de privilégier la qualité des logements et l’accès à un espace privé extérieur pour chaque foyer. Les logements caractéristiques de Laure-Minervois sont traversants, entre la rue et le coeur d’îlot. Il s’agit de proposer un logement lumineux, ventilé et ayant un accès à un jardin privé. La qualité d’une architecture contemporaine juxtaposée à celle d’un bâti ancien permet de révéler le patrimoine historique tout en répondant aux aspirations de vie contemporaines.


La place Carnot

Perspective depuis le contrebas de la place sur la halle du marché et l’esplanade des commerces. Les caducs plantés sur l’esplanade offrent de l’ombre en été, et laissent place au soleil l’hiver. Le muret délimitant l’esplanade des quelques stationnements revisite « l’assiétadou » local.


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Les communs fabriqués par les idées des voisins

Capitelles : les cabanes des voisins, réserve d’eau, outillage ...

Terrain de pétanque

Venelle de la place vers les communs

Terasses extérieures

Maison Marandon

Place Carnot

A’

A

ventilation naturelle

patio permettant un tirage thermique naturel

Lames auto-orientables sur verrière protégant le logement des rayons lumineux d’été

Confort d’été

Lames auto-orientables sur verrière permettant aux rayons lumineux d’apporter un éclairage naturel

Déphasage du bétonla nuit

Plancher bois

Confort d’hiver

Organisation des espaces

10 m227 m2

19 m2

12 m2

6 m2 12 m2

12 m2

19 m2

Schémas de principes

LA fabrique des communsCultiver le partage en centre bourg

SS

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vers le lac

vers le lac

création de jardins collectifs

Accéder au territoire du Minervois

Plan 1/2000ème

Légende

Circulation à sens unique

Axe nord-sud en sens unique

Accès vers le lac

Stationnement dans les RDC des bâtis vacants

Nouveaux bâtis

Bâtis existants

Bâtis emblématiques pour le village

Les communs

Jardins privés

Ilot d’étude plan 500

S

Plan 1/500ème

Légende

Parvis

Les communs

Jardins privés

Logement traversant proposé

Creuser le tissu urbain pour offrir une placeau centre bourg et des coeurs d’îlots

Coupe entre espace privé, commun et public

Jardin privé Nouveau logement avec terasse, commerce en RDC

Place CarnotL’espace commun et la « capitelle »des voisins

Jardin privé Venelle : liaison entre la place et le commun Stationnement Voie de

circulation mixte

Coupe AA’ 1/125ème

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Projet architecturalAmbiance dans le logement traversant Coupe B B’ 1/100 ème

Coupe C C’ 1/100 ème


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Plan du logement traversant 1/100ème

Plan RDC

Plan R+1 et R+2

Plan R+3 et R+4


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24 m2

3,70 m

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2,30 m

5,20 m

8,10 m

6,60 m

1. LACHIVER Marcel, Dictionnaire du monde rural : les mots du passé, Paris : Fayard, 1997 réédition en 2006, 1766p.

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La place Carnot

La halle du marché

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Commerces en RDC

Maison Marandon, maison des associations, activités sportives, maison d’artistes

Un café sous les accacias conservés

Stationnements

À l’heure d’une réflexion sur la façon de vivre en centre bourg, il est nécessaire de s’appuyer sur des fondements historiques qui ont construit les espaces ruraux (à savoir l’entraide, le partage et l’accès à la terre) pour les réadapter aux modes de vies contemporains. Ainsi, le projet vise d’abord à recréer le lien privilégié avec la nature en donnant la possibilité à l’habitant d’avoir un accès à la terre nourricière. Mais il propose également des lieux fertiles à une vie de partage et de solidarité. Si l’anonymat n’existe pas ou peu, dans le milieu rural, l’espace extérieur privé devient alors un lieu nécessaire au confort de vie.

Tout d’abord, le projet permet l’accès et la valorisation du paysage si particulier qu’est celui du Minervois. Un paysage aride, dessiné par les collines sèches coiffées de garrigues ou de petits bois. Les parcelles viticoles dessinent un graphisme particulier et l’eau offre un havre de paix lorsqu’elle est retenue; c’est le cas du lac de Laure-Minervois qui a une grande valeur pour les habitants. A l’Est et à l’Ouest du centre bourg, des accès au lac sont créés via des chemins existants et une nouvelle promenade le long du canal.

Un second aspect significatif du projet est l’aération du tissu urbain pour valoriser la ville minérale. La mise en valeur de l’identité du village passe par la création d’une place publique entre deux bâtiments caractéristiques de l’histoire de Laure-Minervois : la halle et la maison Marandon. La place Carnot prend alors une nouvelle dimension physique et symbolique. Elle est un espace nécessaire à la vie sociale du village, lieu de rencontre et de lien. La place devient un lieu d’accueil pour une petite économie, à la fois pour les commerces permanents et le marché couvert sous la halle ré-ouverte. La maison Marandon prend une place d’importance dans l’axe Nord-Sud reliant l’église à la mairie en devenant un lieu culturel et multifonctionnel au centre du village.

L’ouverture des îlots de Laure-Minervois est nécessaire pour faire émerger de nouvelles façons de vivre dans les coeurs d’îlots en créant des communs. En milieu rural, le commun était autrefois un espace qui servait “ aux usages d’une communauté, dont la jouissance était permise à plusieurs personnes à titre égale. Un espace entretenu, géré et pratiqué par la communauté ” 1. Ni privés, ni publics, ces micro-lieux qui appartiennent aux habitants ont prétention à devenir supports de rencontres. Le réseau de communs reconnecte le centre bourg au paysage environnent. Ces espaces de vie à proximité des lieux d’habitats seront imaginés, construits et gérés par les voisins.

Creuser le tissu urbain permet également de privilégier la qualité des logements et l’accès à un espace privé extérieur pour chaque foyer. Les logements caractéristiques de Laure-Minervois sont traversants, entre la rue et le coeur d’îlot. Il s’agit de proposer un logement lumineux, ventilé et ayant un accès à un jardin privé. La qualité d’une architecture contemporaine juxtaposée à celle d’un bâti ancien permet de révéler le patrimoine historique tout en répondant aux aspirations de vie contemporaines.


La place Carnot

Perspective depuis le contrebas de la place sur la halle du marché et l’esplanade des commerces. Les caducs plantés sur l’esplanade offrent de l’ombre en été, et laissent place au soleil l’hiver. Le muret délimitant l’esplanade des quelques stationnements revisite « l’assiétadou » local.


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Les communs fabriqués par les idées des voisins

Capitelles : les cabanes des voisins, réserve d’eau, outillage ...

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ventilation naturelle

patio permettant un tirage thermique naturel

Lames auto-orientables sur verrière protégant le logement des rayons lumineux d’été

Confort d’été

Lames auto-orientables sur verrière permettant aux rayons lumineux d’apporter un éclairage naturel

Déphasage du bétonla nuit

Plancher bois

Confort d’hiver

Organisation des espaces

10 m227 m2

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Schémas de principes

LA fabrique des communsCultiver le partage en centre bourg

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vers le lac

vers le lac

création de jardins collectifs

Accéder au territoire du Minervois

Plan 1/2000ème

Légende

Circulation à sens unique

Axe nord-sud en sens unique

Accès vers le lac

Stationnement dans les RDC des bâtis vacants

Nouveaux bâtis

Bâtis existants

Bâtis emblématiques pour le village

Les communs

Jardins privés

Ilot d’étude plan 500

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Plan 1/500ème

Légende

Parvis

Les communs

Jardins privés

Logement traversant proposé

Creuser le tissu urbain pour offrir une placeau centre bourg et des coeurs d’îlots

Coupe entre espace privé, commun et public

Jardin privé Nouveau logement avec terasse, commerce en RDC

Place CarnotL’espace commun et la « capitelle »des voisins

Jardin privé Venelle : liaison entre la place et le commun Stationnement Voie de

circulation mixte

Coupe AA’ 1/125ème

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Projet architecturalAmbiance dans le logement traversant Coupe B B’ 1/100 ème

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1. LACHIVER Marcel, Dictionnaire du monde rural : les mots du passé, Paris : Fayard, 1997 réédition en 2006, 1766p.

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Planche de rendu au concours

La genèse de cet atelier part avant tout d’une volonté de travailler ensemble. Il y a eu une initiative personnelle, celle de Stéphane Duprat, enseignant paysagiste, soucieux d’un dispositif pédagogique répondant à de « vrais enjeux ». De là, des contacts établis avec des professionnels locaux, initiateurs d’actions sur le territoire creusois, tels que le CAUE avec notamment Marin baudin, Nicolas Taillandier directeu du Pays Combraille en Marche, mais aussi Adrien Demay, designer des territoires (DTA) et La Maire de Chambon-sur-Voueize, Mme Cécile Creuzon.

La proposition faîte aux étudiants (2ème année d’architecture de Bordeaux, 1ère année paysagiste de bordeaux et dernière année de l’école de la soutairraine) est de s’immerger dans le territoire par « un petit bout », en l’occurrence une parcelle de 200m2 Cette parcelle donc, prétexte bienvenu à des idées bienveillantes, s’appuyant sur l’économie de moyen et les ressources locales. En définitive, sur un déjà là.

L’intention du workshop sollicite tout au long de la semaine une discussion d’égal à égal, entre les participants ( habitants + étudiants)

Nous avons été invités en tant que collectif par Stéphane Duprat pour aider à la mise en synthèse et à la coordination du workshop. Nous travaillons actuellement sur la publication d’un document présentant le workshop et la démarche. Un document au service, nottament du CAUE, afin de faire un outil de médiation pour les communes intérresées par la démarche.

RESIdENCE ETudIANTE

chamboN sur voueize

Rencontre avec les habitants devant la parcelle.

Rencontre avec les élus de la commune

Travail de mise en synthèse de l’avancement des recherches des étudiants, animés par le collectif.

Portefolio

Documents

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