Port folio biodiversite et urbanisme reglementaire

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Université du Havre UFR Lettres et Sciences Humaines Master I Stratégies de territoire et développement durable Urbanisme règlementaire Port Folio Biodiversité et urbanisme règlementaire

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port folio de la traduction de la biodiversite dans l'urbanisme reglementaire

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Université du Havre

UFR Lettres et Sciences Humaines

Master I Stratégies de territoire et développement durable

Urbanisme règlementaire

Port Folio

Biodiversité et urbanisme règlementaire

Duboc Amandine mars 2009

Page 2: Port folio biodiversite et urbanisme reglementaire

Sommaire

Chapitre n°1 : Introduction

Chapitre n°2 : Fiches de présentation des thématiques

Fiche n°1  : Corridors écologiques, trames vertes et trames bleues

Fiche n°2  : Biodiversité et architecture durable

Fiche n°3  : espaces verts, espaces sensibles et protégés et biodiversité

Fiche n°4  : Coefficient de biotope : intégration de la biodiversité dans le PLU

Chapitre n°3 : Evaluation et innovation sur les thématiques exposées

Fiche n°1  : Corridors écologiques, trames vertes et trames bleues

Fiche n°2  : Biodiversité et architecture durable

Fiche n°3  : espaces verts, espaces sensibles et protégés et biodiversité

Fiche n°4  : Coefficient de biotope : intégration de la biodiversité dans le PLU

Chapitre N°4 : Bilan et avis motivé

Chapitre N°5 : Tableau de synthèse

Page 3: Port folio biodiversite et urbanisme reglementaire

Depuis la loi sur la solidarité et le renouvellement urbain et par la même la prise en compte de

l’environnement dans les plan locaux d’urbanisme (référence au code de l’urbanisme), on

constate que la biodiversité s’est fortement développée au sein des espaces urbains français.

Pourquoi abordée cette thématique ?

La biodiversité : « Ce sont les espèces naturellement et normalement présentes sur le

site concerné qu’on cherche ici à préserver et favoriser. Cette Biodiversité doit - par définition

- pouvoir naturellement évoluer dans le temps et l’espace. Il est donc nécessaire de prendre en

compte le contexte et la connectivité écologique » selon le site du ministère du

développement durable.

La biodiversité doit aujourd’hui s’intégrer dans la ville et le faire de différentes

manières pour préserver à la fois sa faune et sa flore mais pas seulement comme nous le

verrons au travers des exemples.

Elle possède des qualités autres qui se traduisent dans diverses opérations d’urbanisme

et sot règlementées du moins en partie. Il y a en effet différents moyens de conserver une ville

tout en la rapprochant de la nature qui ont contribué à la disparition de cette biodiversité. La

ville est un milieu à part entière et pas seulement anthropique il convient dont de penser à tout

ce qui fait et est la ville.

Voila pourquoi il est important de préserver cette biodiversité et de savoir comment

peut s’inscrire la biodiversité dans le cadre de règlements d’urbanisme et par quels moyens

opérationnels concrets ?

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Quels objectifs ?

La biodiversité peut tout à fait s’adapter à la ville au travers des documents

d’urbanisme : il faudra donc montrer que ce n’est pas seulement au travers des parcs ou

espaces verts divers et variés même s’ils y contribuent que la biodiversité peut s’inscrire.

En outre nous montrerons que celle-ci peut se montrer écologique mais pratique et que

le code de l’urbanisme règlemente toutes ces questions plus ou moins correctement mais a au

moins le mérite de les montrer.

Les faiblesses et innovations seront également développées dans ce dossier au fur et à

mesure de son avancement afin de montrer au fil d’exemples concrets et opérationnelles la

place réelle de la biodiversité dans les PLU.

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Corridors écologiques, Trames bleues et Trames vertes

Contexte :

Les corridors biologiques/écologiques ou encore trames bleues et vertes

répondent à une même problématique et on la même définition : ils se développement et

s’adaptent selon le territoire donné.

Les corridors écologiques sont des milieux qui permettent aux diverses espèces

de rallier plusieurs habitats qui leur sont indispensables pour leur survie, comme des

lieux de refuges, des lieux de reproductions …

Ils permettent également de regrouper diverses populations animales, diverses

espèces pour éviter les problèmes liés à la consanguinité notamment.

Cependant, ils existent des différences entre ces différentes applications qui n’en

n’ont pas moins le même but ; en effet les trames vertes sont soit des voies qui n’offre

que peu d’intérêt au niveau d’un aménagement concerté soit elles sont particulièrement

mises en valeur faisant apparaître des maillages de diverses trames dans le paysage et

surtout dans le paysage urbain. Elles ne sont pas forcément constituées de grandes

végétations mais préservent la biodiversité par le fait qu’elles s’autorestorent et

s’autoprotègent. Ces trames peuvent cependant avec le concours des aménageurs

favorisées certaines espèces, notamment dans les espaces urbains qui diffèrent du rural.

Les trames bleues quant à elles sont assez similaires aux trames vertes mais se

transcrivent dans un contexte qui est celui de l’eau : ce sont souvent des rivières qui sont

mises en valeur dans ce contexte et servent de refuge et de passage à la biodiversité.

Quels enjeux ?

Actuellement on peut parler de la sauvegarde de la biodiversité dans le milieu

urbain qui a été trop souvent mise à mal par les différentes opérations d’aménagement

sans penser réellement à intégrer la nature dans cette démarche.

Il faut donc réapprendre à intégrer cette nature dans la ville par différentes

solutions : les corridors écologiques permettent cette solution car ceux-ci peuvent être

intégrer à la ville facilement et dans les opérations d’urbanisme en permettant de

connecter entre eux les différents espaces verts et d’être une double fonction en mettant

en liaison les pistes cyclables (multimodalité) et des liaisons vertes dans toutes la ville.

Page 6: Port folio biodiversite et urbanisme reglementaire

Textes et lois de l’urbanisme règlementaire :

Les textes d’urbanismes règlementaires permettent de répondre à cette

problématique des corridors écologiques.

Quels articles pour cette problématique ?

L’article L123-2 du code de l’urbanisme fait état du diagnostic

environnemental et incite donc les collectivités à prendre en main ce fait.

Les articles R123-3 et L121-1 quant à eux, servent à définir au sein du

Plan d’Aménagement et de Développement Durable les grandes

orientations du d’aménagement retenues au sein du PLU, et dans le cas

présent au niveau environnemental

Les articles R123-9, R123-11 et R123-12, quant à eux se cantonnent au

plan de zonage et au règlement du PLU : ils se reportent sur la notion

d’occupation des sols : ce qui peut ou ne pas être fait sur le sol, quelles

limites sur l’implantation de l’occupation du sol.

Les articles L123-1-7 et R123-8 enfin s’associe également à l’occupation

des sols et plus particulièrement dans un zonage bien précis (à choisir)

afin d’interdire les constructions soit les zones N et A qui peuvent

ensuite être complété en tant que zone spécifique aux corridors

écologiques, par exemple en évitant que les aménagements fait sur ces

terrains soient de nature à entraver le passage de la faune.

C’est ce que l’on peut appeler un « emplacement préservé ».

Quelle population est concernée et comment ?

La population concernée est bien entendu celle de la commune et des gens de

passage dans la commune, a fortiori celle des habitants des quartiers à proximité qui

peuvent facilement s’intégrer dans ces opérations, par des informations données au

public et qui, en plus de s’intéresser au projet peuvent profiter de ces nouvelles

installations qui sont ouvertes au publics et donc la biodiversité est à la fois protéger et

la qualité de vie en ville est préservée. C’est à ce double objectif que les lois sont

censées répondre dans le cadre du PLU.

Page 7: Port folio biodiversite et urbanisme reglementaire

Exemples de Corridors écologiques :

Premier exemple, celui de Crolles-Lumbin :

L’exemple de cette ville est particulier

puisqu’il se situe en effet dans une vallée

dont toutes les villes qui se sont dotées

d’un PLU ont aussi adoptées les projets de

corridors écologiques.

Pour doter ces villes de corridors

écologiques, il a fallu en premier lieu mettre

en avant le contexte qui était favorable à la

création de ces corridors.

C’est une vallée qui progressivement urbanisée et qui aujourd’hui rencontre les

mêmes difficultés qu’en milieu urbain.

Il y a donc eu la réalisation d’un diagnostic, qui a été fait puis divers comités de

pilotage.

Bien que les attentes et les enjeux au niveau des lois se fassent au niveau du PLU,

cette opération a été montée avec les maires de plusieurs communes de la vallée, et ainsi

offre un véritable exemple en matière d’aménagement de corridors écologiques.

Les principes de départ ont été les suivant : protéger la faune et la flore, protection

de la sécurité routière, et avoir une appréhension globale des enjeux environnementaux.

Le réseau de corridor écologique n’a pas été mis en place par hasard ; il a d’abord

subit des diagnostics afin de voir sur quelles bases et pour quels espèces il était profitable

afin de l’adapter, de plus il s’insert grâce aux coupures vertes et agricoles déjà existantes.

Dans cet exemple précis, on remarque

ce qui a été mis en place est logique et adapté aux

conditions de préservation à la fois de la population

locale et à la préservation de la biodiversité :

Intégration dans le PLU

Renforcement des haies

Aménagement des infrastructures (routières

notamment comme la limitation de vitesse)

Aménagement des ouvrages (favoriser la

végétalisation).

Page 8: Port folio biodiversite et urbanisme reglementaire

Second exemple : la commune de Locmariaquer dans le Morbihan

La commune de Locmariaquer dans le Morbihan est un milieu à la fois urbain, touristique

et dans une zone sensible du littoral.

La commune a donc décidé dans la révision de son PLU d’intégrer des corridors

écologiques aux nouveaux lotissements créés afin de ne pas perdre l’intérêt touristique et

de préserver la biodiversité au sein de la commune.

On constate sur ces différents schémas, l’importance de ces corridors écologiques

et la façon dont ils ont été adaptés dans le nouveau PLU et dans le lotissement

nouvellement construit.

Les corridors écologiques ont été mis en valeurs par le fait que les jardins se sont

retrouvés contigües au niveau des corridors et que des aménagements ont été pris en

compte afin que les clôtures soient nanties de prescriptions interdisant le fait de ne pas

laisser un passage entre ces corridors et les jardins.

D’autres corridors écologiques ont été mis

en place sur la commune, comme le montre

ces cartes de la commune après révision

du PLU.

Page 9: Port folio biodiversite et urbanisme reglementaire

Biodiversité et Architecture durable

Contexte :

L’architecture durable peut se traduire de différentes manières et peut

éventuellement passer par la biodiversité : en effet les nouvelles conceptions d’habitat

montre que l’on peut associer et faire du bénéfice à intégrer la biodiversité dans l’habitat.

Aujourd’hui des techniques permettent d’intégrer facilement la biodiversité : les

éco quartiers sont les premiers visés mais d’autres habitations peuvent être équipées par

des toitures ou des murs végétalisés.

La biodiversité positive est donc le fait que les espèces viennent sur cet

espace dédié afin de soutenir ce que l’on fait disparaître avec la construction

d’infrastructures et de bâtiments, d’avoir des espaces verts qui ne soient pas cantonnés à

un espace précis dans la ville mais qui entoure la ville.

Pour mettre en œuvre ces concepts on remarque que des crédits d’impôts ont

parfois été accordés afin de mettre en avant et de mettre en évidence le fait qu’une

biodiversité ne crée pas seulement des économies mais que celle-ci dépend aussi du bien

être de la population et de la planète, que celle-ci peut être désormais règlementée.

Quels enjeux ?

L’enjeu est de préservé une biodiversité dans la ville, mais aussi dans les milieux

ruraux en privilégiant l’habitat et son environnement, par divers moyens mais qui doivent

rester dans une logique de préservation des espèces qui y vivent et non seulement de

diversité de la faune et de la flore.

Pour cela il ne faut pas seulement des groupements individuels de personnes mais un

urbanisme bien pensé de préférence :

ces types de constructions ne doivent pas être

éloignés de corridors biologiques par exemple,

on doit préserver des zones refuges, prendre en

compte la notion d’échelle mais aussi vérifier

que le milieu peut « s’individualiser » c’est

à dire qu’il puisse s’entretenir lui-même d’où

la difficulté de concevoir de tels projets.

Page 10: Port folio biodiversite et urbanisme reglementaire

Quelle population est concernée ?

Là encore la population concernée peut être celle vivant dans un éco quartier mais

aussi celle qui possède sur sa propriété un jardin ou des terres agricoles, voir des terrasses

ou des façades faites justement pour des végétaux.

Cela dépend donc du type de bâti et de la volonté individuel mais aussi du

règlement imposé par le PLU.

Dans certains cas des contraintes dans le but de la protection de certains espaces

sont interdit à l’implantation de toitures végétalisées ou l’interdiction de faire des potagers

est également prescrite.

Textes et lois de l’urbanisme règlementaire :

L’article R123-13 du code de l’urbanisme prévoit dans le cadre d’une SUP

(servitude d’utilité publique) des aménagements comme les ZAC (zones

d’aménagement concertées) qui sont des acteurs privilégiés favorisant les

éco quartiers et lotissements qui se tournent vers le durable en terme de

biodiversité.

L’article L123-2 quant à lui fait état du diagnostic environnemental, les

toitures végétalisées sont donc incluses de ce fait.

Les articles L123-1-7 et R123-8 imposent les règles de zonage et

d’implantation de toitures et façades végétalisées, grâce aux caractères de

l’occupation des sols.

Les articles R111-21, R111-22, R111-23 et R111-24 peuvent prescrire les

toitures végétalisées, façades végétalisées ou encore les clôtures qui

répondent à la problématique de la biodiversité, pour des problématiques

relatives à des sites classées et de conservation de patrimoine architectural

urbain (notamment dans les Plans de Sauvegarde et de Mise en Valeur

(PSMV)).

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Exemples de possibilités d’architecture durable et de biodiversité :

L’éco quartier de Lyon s’inscrit dans la biodiversité architecturale

L’éco quartier de Lyon - Confluence s’inscrit comme étant une opération

d’urbanisme dans une zone d’aménagement concertée (ZAC), qui réunit différents concepts

d’aménagement durable.

L’éco quartier de Lyon - Confluence est en effet un exemple en matière

d’architecture durable : la plupart des façades et murs sont végétalisées tout comme

certains toits non recouverts de cellules photovoltaïques.

De plus, les jardins et parcs environnants trouvent aussi leur place en favorisant les

corridors écologiques afin de maximiser la préservation de la biodiversité dans cet éco

quartier.

Ces trois illustrations montrent l’aménagement de l’éco quartier.

Façades végétalisées

Façades végétalisées

Trame verte et trame bleueaménagée comme une promenade

Espace verts et jardins continus de l’éco quartier en renfort de la végétalisation du bâti.

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La notion de coefficient de biotope à Paris peut s’inscrire dans la démarche d’architecture

durable : LES JARDINS VERTICAUX ET TOITURES VEGETALISEES

La commune de Paris dans sa révision du PLU en 2006 à pris soin de mettre en

relief et de stipuler les diverses possibilités d’aménagement de toiture végétalisée tant que

celle-ci correspond à cette définition de l’article R111-21 du code de l’urbanisme « peut-

être refusée si l’installation par sa situation, son volume, son aspect, son rythme ou sa

coloration est de nature à porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants,

aux sites, aux paysages ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales ».

De ce fait, certaines zones ne sont pas viables du point de vue du PLU, car la

commune veut conserver la trame architecturale.

Cependant la commune a mis au premier plan ce que l’on appelle un « coefficient

de biotope » qui fait partie intégrante du PLU. En effet ce coefficient, à l’instar du

coefficient d’occupation des sols, se traduit par des actions dans le domaine privé et

public mais surtout privé comme le fait que les particuliers peuvent incorporer des toitures

végétalisées, ou encore des jardins verticaux qui se différencie des façades végétalisées

car plus dense mais encore peu développées.

Exemples de jardins verticaux en Allemagne à Berlin.

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Espaces verts, espaces sensibles et protégés et Biodiversité

Contexte :

Les espaces verts et protégés en milieu urbain ont pour définition la suivante :

« l’espace vert désigne des terrains non encore bâtis, végétalisés ou arborés, boisés ou

agricoles. »

Cela comprend donc un grand nombre de terrains comme les squares, les parcs, les

terrains vagues, les jardins publics, les zones de protection naturelle comme Natura

2000…

La préoccupation des espaces naturels est très présente aujourd’hui et on en

prévoit de plus en plus dans le paysage urbain, comme pour inverser la tendance à

l’urbanisation.

Aujourd’hui, ils se développent aussi dans les éco quartiers et se combinent avec

les corridors écologiques et les trames vertes.

Les enjeux :

Les plans locaux d’urbanisme visent à préserver et à créer des points de contact

entre le bâti et la trame verte. Il est donc très important de les mettre en valeur.

Il y a divers intérêts à laisser des espaces verts dans une ville en plus de la

préservation de la biodiversité ; l’aspect sociologique, grâce aux jardins familiaux par

exemple, est fondamental, les parcs et squares, et autres espaces verts sont autant de lieux

de rencontres intergénérationnelles.

L’image d’une ville se reflète également par ses espaces verts : elle est plus

accueillante et plus vivante pour les gens qui la composent.

Il faut donc aujourd’hui prévoir à l’instar des maisons, des plans verts qui

s’intègrent dans les PLU, afin d’aménager au mieux ses espaces de vie en les combinant

avec d’autres aspects de l’urbanisme tel que la multimodalité (piste cyclable par exemple)

et une trame verte reliant les espaces verts.

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Quelle population est concernée ?

Tous les types de populations sont concernés ; en effet, dans les parcs et autres

espaces verts des activités de loisirs peuvent être pratiqués pour les enfants, et autres mises

en valeurs de ses espaces pour les sportifs ou encore les touristes.

Toutes les personnes et les catégories d’âge peuvent donc être concernées surtout si

ces espaces sont proches de milieux urbains denses comme des grands parcs de logements.

Textes et lois de l’urbanisme règlementaire :

L’article L123-2 correspond au diagnostic environnemental et peut rejoindre

le « plan vert » qui peut être mis en place par les communes.

L’article L130-1 exprime pour tout ce qui a trait aux espaces verts, boisés et

non urbanisés une protection stricte au regard du code de l’urbanisme.

L’article L123-1-7 et le R123-8 quant à eux donnent lieu à la qualification du

patrimoine et avec sa réglementation qui peut être plus ou moins souple : ils

précisent en effet les différentes espèces de flore et éventuellement de faune

dans les espaces verts : cela fait partie du plan vert qui est désormais mis en

œuvre par les communes pour s’assurer de leur patrimoine naturel.

L’article L123-1-8 assure des emplacements réservés par la commune sur de

futurs aménagements : cela se traduit par une servitude d’utilité publique qui

rend inconstructible le terrain qui pouvait être en requalification (nouvelles

opérations urbaines). – zone de préemption.

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Exemples d’espaces verts et de préservation de la biodiversité :

Le PNU : Parc naturel urbain de Reuil – Malmaison, une coulée verte au cœur de la ville

Il s’étend sur 890 hectares en pleine zone urbaine : ces espaces sont considérés

comme fragiles et sont ainsi préservés tout en étant ouverts au public favorisant ainsi

loisir et tourisme en effet des circuits d’initiation ont été mis en place dans le parc, le coté

culturel et environnemental ont été ainsi conservés.

Le patrimoine historique et culturel est mis en valeur par la Petite Malmaison a eu

lieu grâce à un partenariat entre les propriétaires du lieu et le conseil général pour ouvrir

le domaine au public.

Plusieurs institutions ont participé comme des associations des collectivités, l’ONF

(office national des forêts) et autres associations.

Le PNU a aussi permis à la commune de stopper son extension et sa gentrification.

Le PNU s’inscrit totalement dans la logique du PLU.

Plan du parc naturel urbain de

Reuil - Malmaison.

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Espaces verts urbains : le bois de la Cambre en Belgique

Cet espace est caractéristique : il a en effet subi un réaménagement alors que les

différentes opérations d’aménagement avaient commencé à empiéter sur son terrain, à

l’instar du Bois de Boulogne à Paris.

C’est ce que l’on appelle la forêt urbaine. Cette forêt a donc été préservée malgré

tout et réaménagée. Elle se situe en plein cœur de Bruxelles d’où le concept de forêt

urbaine. Il existe des équivalents en France, à Londres, à Stockholm … et dans la

majorité des grandes agglomérations européennes.

Les jardins familiaux : un espace vert à construire soi-même.

Les jardins familiaux sont l’un des aménagements d’espace vert possible. Par

exemple dans le PLU de la commune d'Aigueperse fait état de ses jardins en tant

qu’espace vert délimité par une zone « Nj » dans laquelle se trouvent ces fameux jardins

familiaux qui sont à la fois synonyme de biodiversité et d’intégration sociale par la

diversité des espaces et la préservation de ses derniers. Les diverses plantations des

personnes à qui sont octroyées les jardins familiaux cultivent différemment et avec la

plupart du temps une gestion raisonnée et différente de leurs espaces (avec récupération

d’eau de pluie par exemple).

Page 17: Port folio biodiversite et urbanisme reglementaire

Coefficient de biotope : intégration de la biodiversité dans le PLU

Contexte :

C’est d’abord en Allemagne que la notion de coefficient de biotope a été mise en

place dans l’équivalent de nos plans locaux d’urbanisme.

Le coefficient de biotope s’insert dans une optique, à l’instar des plans

d’occupations des sols, d’un maintien et d’un développement de la biodiversité dans les

villes, en maximisant les espaces verts publics et privés par des initiatives personnelles en

accord avec le PLU.

Cette nouvelle initiative est quasi inédite en France et c’est la ville de Paris qui l’a

instaurée la première.

Enjeux

Les enjeux attendus dans cette nouvelle

déclinaison du développement durable

sont de pouvoir développer un réel essor à

la fois de tout ce qui aujourd’hui entre

dans la conservation de la biodiversité que

ce soit les jardins familiaux, les parcs ou

encore les toitures végétalisées. Aménagement d’une cour intérieur à Berlin

Cet outil fait appel à tout ce qui peut entrer dans la notion de développement

durable et de biodiversité intégrée dans la ville.

Elle fait appel à la fois à des initiatives privées ou publics : l’enjeu principal est de

favoriser la biodiversité mais tout en sachant que les terrains pour la création d’espaces

verts à Paris sont plus que rares. Il faut donc privilégier d’autres voies pour la préservation

de la biodiversité ; les terrains même en reconversion sont destinés à des parcs d’activités

et du logement : il faut trouver des alternatives.

Page 18: Port folio biodiversite et urbanisme reglementaire

Quelle population concernée ?

Les populations concernées sont les suivantes : se sont tous simplement tous les

habitants de la commune pour une raison principale : c’est toute la commune qui est

concernée par ses nouveaux aménagements avec une réglementation stricte dans le

PLU.

Ce sont les espaces privatifs comme les jardins, les façades d’immeubles, les

toits chaque parcelle pouvant accueillir de la biodiversité, un coin de nature est utilisée

et exploitée au maximum.

De ce fait c’est bien toute la population qui est concernée par ces nouvelles

règlementations.

Textes et lois de l’urbanisme règlementaire :

La nouvelle règlementation sur el coefficient de biotope impose aux nouveaux

bâtiments et surfaces bâtis une obligation sur de surfaces données de végétaliser la

parcelle.

C’est dans l’article n°13 du PLU que ce concept apparaît, article relatif aux

espaces verts.

Ceci est rendu possible grâce aux articles suivants concernant :

L’article L123-2 quant à lui fait état du diagnostic environnemental, les

diverses solutions pour intégrer la biodiversité sont donc

automatiquement incluses de ce fait.

L’article L123-1-7 et le R123-8 quant à eux donnent lieu à la

qualification du patrimoine et avec sa réglementation qui peut être plus

ou moins souple : dans le cas présent, on remarque que la réglementation

doit être impérative et très détaillé selon les zones concernés.

Les articles R123-9, R123-11 et R123-12, quant à eux se cantonnent au

plan de zonage et au règlement du PLU : ils se reportent sur la notion

d’occupation des sols : viennent compléter les zonages des articles

précédant.

Page 19: Port folio biodiversite et urbanisme reglementaire

Exemple : Le coefficient de Biotope de la commune de Paris

Le coefficient de biotope de la ville de Paris regroupe tout ce qui se fait en

matière de végétalisation de la ville avec des obligations très précises par

arrondissement : ce qui ont le plus d’espace vert ont moins de condition à remplir par

parcelle.

Ainsi on est sur par arrondissement d’arriver à un équilibre dans toute la

commune.

La préservation de la biodiversité passe donc par : des jardins (les dalles de

bétons ne sont plus autorisés sur toutes la parcelle il doit y avoir des constructions en

pleine terre) si cela n’est pas faisable, l’architecte devra alors remplacer cette perte par

des solutions alternatives de types murs et toitures végétalisés.

Des calculs précis sont mis en avant dans ce coefficient : par exemple les

plantations en pleine terre sont plus importantes en termes de végétalisation dans ce

coefficient que les toitures ou murs végétalisés.

Le coefficient de biotope est particulièrement utilisé dans les villes du nord de

L’Europe et surtout en Allemagne à Berlin plus précisément.

Page 20: Port folio biodiversite et urbanisme reglementaire

Les avantages sont bien réel puisqu’ils permettent une sorte d’aménagement

concerté de toutes les parcelles avec son taux précis de végétalisation en laissant ce

pendant une liberté dans l’architecture de la parcelle, ce qui pourrait permettre une

diversité architecturale présente tout de même.

Ce tableau montre l’état de la végétalisation à Paris et ce qui correspondrait au

coefficient de biotope par arrondissements selon la couverture végétale déjà présente.

Enfin cette dernière illustration montre comment dans le cadre de l’opération

d’urbanisme et dans le cadre de la règlementation sur le coefficient de biotope on peut

créer un parking et soit à la fois végétalisé et ouvert comment étant un parc de

stationnement. La durabilité est donc bien à l’honneur dans cette nouveauté, à l’instar

du développement de parking sur

plots en Allemagne qui permettent

la prolifération des espèces et donc

De la biodiversité.

Page 21: Port folio biodiversite et urbanisme reglementaire

Corridors écologiques, trame verte et trame bleue

Comme nous l’avons détaillé précédemment, les corridors écologiques sont devenus

l’une des techniques les plus appliquée dans le paysage urbain, tout comme dans le paysage

rural. Qu’il se présente sous la forme de trame bleue ou trame verte, on remarque une forte

motivation à mettre en valeur le paysage urbain ou paysager par ses moyens qui mettent en

valeur, la plupart du temps des ressources déjà présentes sur le territoire et qu’il faut juste

rendre plus « naturelles» et moins anthropisées

Quelles limites sont présentes dans cet aspect de conservation de la biodiversité ?

Les limites sont relativement nombreuses :

Tout d’abord, on remarque que les différents corridors sont souvent mis en

avant pour une espèce en particulier au détriment des autres. Ce sont des

« corridors mono spécifiques ». cela crée des difficultés entre les différents

acteurs à la fois sur l’échelle à privilégier en fonction des espèces et savoir

laquelle requiert le plus de potentialité. Cela s’inscrit donc en droite ligne dans

l’aménagement et l’urbanisme : comment va-t-on en effet laisser passer les

espèces et dans quelles conditions ?

Les deux autres corridors multi spécifiques et omni spécifiques se distinguent

respectivement par une priorité donnée aux espèces et le second à l’emprise

territoriale. Ces critiques sont donc les suivantes dans cet aspect prendre en

compte : pour les corridors omni spécifiques surtout, on constate que le cadre

administratif n’est pas ou peu adapté à l’application des corridors, de plus, les

Page 22: Port folio biodiversite et urbanisme reglementaire

corridors écologiques sont souvent mis en avant lors de rendu de bureau

d’études et par conséquent, l’image qu’il renvoie n’est pas toujours la bonne.

Autre problème des corridors écologiques, les lois et règlements des codes de

l’environnement et de l’urbanisme (des PLU en l’occurrence) qui sont trop

floues.

Autres limites celle de l’évaluation des corridors écologiques ; les données

empiriques ne suffisent pas dans le cas présent pour cette évaluation.

L’importance de remettre des interconnexions entre les espèces est un enjeu

très grand mais est-il efficace et jusqu’à quel point ?

Quelle perspective d’avenir pour les corridors écologiques ?

Il est dommage que les villes lorsqu’elles mettent en place trames vertes et trames

bleues n’aménagent pas plus les bords de ces espaces et ne les mettent pas en double utilité :

une utilité naturelle et une utilité anthropique.

On aurait pu penser à développer dans ce contexte à des voies cyclables pas forcément

recouvertes de béton et en ville comme le développement de trames et corridors verts faisant

une circuit dans toute la ville comme une « ceinture verte ».

La multimodalité et les corridors écologiques ne sont pas incompatibles. Il est louable

de mettre autant de corridors autour de construction comme le nouveau projet qui a lieu à

Honfleur dans une zone inexploitée avec quinze hectares de corridors écologiques. Mais il est

également dommage qu’il ne soit pas exploitée avec des activités de loisirs également qui ne

pollue pas et ont une double compétence.

A Lille un aménagement des berges a été fait pour préserver les corridors écologiques,

tout en combinant pistes cyclables et chemin de promenade qui ne sont pas encore assez

développé ; les exemples de voies ferrées se développent aussi mais dans les deux cas on

constate ces innovations en milieu rural plus qu’urbain.

Exemple d’une trame verte avec double fonction

Celle de corridor écologique et de loisirs.

Page 23: Port folio biodiversite et urbanisme reglementaire

Biodiversité et Architecture durable

La biodiversité et l’architecture durable sont à l’honneur actuellement et commencent

à fortement se développer en France. Déjà présente en Europe du Nord depuis longtemps cela

commence à prendre une réelle ampleur sur le territoire surtout lorsque l’on parle des très

célèbre dorénavant éco quartiers. Mais il ne faut pas oublier que cela ne passe pas

exclusivement par cela. Le « mobilier urbain » connaît aussi cette évolution.

Quelles limites sont présentes dans cet aspect de conservation de la biodiversité ?

Les premières limites que l’on peut mettre en avant sont que l’attention de

l’architecture durable et de la biodiversité est fondée en premier lieu

essentiellement sur tout ce qui a trait aux toitures et murs végétalisés, aux

clôtures supportant de la végétalisation.

Mais on ne pense pas ou quasiment jamais à mettre en valeur le mobilier

urbain ce qui est un tort grandissant.

Autre limite dans cette partie, c’est que le mobilier durable est un bien qui doit

s’entretenir ! il faut donc un minimum de moyen pour faire que la

biodiversité y soit toujours présente. C’est le cas à Bruxelles - Capitale ou cette

interrogation a été soulevée.

Une limite qui a son importance : ce concept se base également sur des

initiatives privées (jardins privatifs notamment en relation avec des corridors

écologiques par exemple), si les personnes qui y habitent ne respectent plus

cette partie du contrat alors la biodiversité des lieux malgré les aménagements

ne sera plus aussi préservée qu’avant.

D’où le rôle très important de l’information et de la prise de conscience des

habitants d’un quartier, de leur appropriation de quartier si l’on se place par

exemple à l’échelle d’un éco quartier.

Page 24: Port folio biodiversite et urbanisme reglementaire

Quelle perspective d’avenir pour la biodiversité et l’architecture durable ?

Il faut renforcer les différentes sources de biodiversité et d’architecture durable par

notamment la création d’un mobilier urbain qui renforce encore plus la biodiversité mais aussi

dans un même temps renforcé tout ce qui a trait au « sociotope ».

Cette nouvelle approche favorise en effet les relations entre les différentes personnes

et consolident leur lien entre elle, elle peut aussi permettre à terme de renforcer le lien entre

les personnes et la nature.

Ce nouveau concept est actuellement développé à Stockholm : il pourrait s’associer en

matière de projet et s’intégrer dans le PLU de la manière suivante : relier par exemple les

différentes toitures végétalisées en jardin ouvert à tous au lieu de le laisser au domaine privée,

favoriser également pour les entreprises, à l’intérieur des ZAC, des accès pour le personnel et

la création de jardins par le personnel dans une démarche à la fois d’entretien de la

biodiversité et d’espace de socialisation : c’est double enjeu tout à fait intéressant à mettre en

pratique.

Exemple d’une toiture végétalisée sur une nouvelle construction.

Page 25: Port folio biodiversite et urbanisme reglementaire

Espaces verts, espaces sensibles et protégés et Biodiversité

Ces différents espaces s’appréhendent de différentes manières et ont bien intégré la

notion de fonction multiples au sein de leurs aménagements comme préservation des espaces

pour la protection de la biodiversité et en même temps une utilisation ludique des lieux

destinés à toutes les personnes de la commune ou du territoire à proximité. Cette démarche est

particulièrement bien spécifiée dans les PLU.

Quelles limites sont présentes dans cet aspect de conservation de la biodiversité ?

Les limites sont les suivantes :

Tout d’abord la rareté des terrains est la plus grande limite à l’intégration en

des espaces verts en ville ; les terrains en requalification compris il ne reste

plus rien car les extensions de zone d’activité et de lotissements sont encore

privilégiées ; c’est le cas à Paris même si le coefficient de biotope tend à

réduire cette contrainte.

Les espaces verts en zone urbaine ne sont effectifs selon diverses études que

pour un maximum de dix minutes de marches, il ne faut pas qu’il se trouve

dans un quartier isolé de la ville afin de rester un lieu de socialisation et

d’échange ainsi qu’un poumon vert pour la ville et notamment le centre ville

souvent plus encombré.

Cette idée renvoie aussi à la desserte des espaces verts et à la notion de trames

vertes qui relierait ces espaces entre eux. Le problème se pose actuellement à

Montréal notamment.

Page 26: Port folio biodiversite et urbanisme reglementaire

Quelle perspective d’avenir pour la préservation de ces espaces ?

Dans le cadre d’une perspective un peu plus international que l’on pourrait appliquer

en France : celle du partage des tâches et de la participation des citoyens dans l’intégration

des espaces verts en milieu urbain.

En effet, le Canada et plus particulièrement la ville de Montréal ont initié au travers

d’association notamment le réamorçage des espaces verts sous forme de loisirs et ce sont eux

en partenariat avec la ville de Montréal qui réintègre et redéfinisse la notion des espaces verts,

des trames bleues et vertes.

Au Canada, cette notion est beaucoup plus développée qu’en France et on constate un

regain d’attention de la part de la commune qui il faut le souligné possède une grande

diversité d’espace avec l’embouchure du Saint Laurent notamment.

De ce fait les réserves foncières des îles faisant partie de la commune de Montréal au

lieu d’être développé et ouverte à l’urbanisation seront prises en charge comme étant des

espaces naturels protégés, l’équivalent des parcs naturels urbains en France, et de préférence

laissés à l’état sauvage pour maximiser la biodiversité comme les terrains vagues qui sont des

grands vecteurs de biodiversité même si la notion d’esthétisme n’est pas au rendez-vous.

Autre innovation celle de la conservation de la trame verte dans les cimetières :

effectivement ce sont des espaces réservés qui peuvent faire office d’espace vert particulier

mais s’avèrent extrêmement efficace du point de vue de la biodiversité.

Divers exemples de parcs de Montréal :Le jardin botanique etLe jardin du Mont d’Orqui nous montrent une grande diversité d’espèces et de loisirs et cultures.

Page 27: Port folio biodiversite et urbanisme reglementaire

Coefficient de biotope : intégration de la biodiversité dans le PLU

← Ce concept nouveau nous vient d’Allemagne et plus précisément de Berlin : c’est

également là qu’il est le plus suivi.

← En effet non content d’instaurer végétalisation et biodiversité les objectifs de ces

projets sont très clairs : il ne s’agit pas seulement de biodiversité mais d’une qualité de

l’habitat et de son environnement, préservation de la ressource en eau, limitation des

nuisances et pollutions diverses et enfin revitalisation de la faune et de la flore.

Quelles limites sont présentes dans cet aspect de conservation de la biodiversité ?

C’est un concept très nouveau mais on peut se demander :

Comment les architectes vont pouvoir répondre dans certains cas à ces

contraintes urbanistiques sur les documents d’urbanismes, d’autant plus que

certains quartiers et arrondissements sont avantagés par rapport aux autres.

Second problème celui de l’esthétique et des nouvelles technologies qui

doivent s’y adapter. Ces technologies sont bien présentes en Allemagne par

exemple car ces directives ont déjà été édictées depuis plus longtemps mais en

France cela risque d’être plus problématique.

Le problème des questions d’urbanisme encore : celui des zones ou le

patrimoine est protégée comme celui des ZPPAUP par exemple ou des sites

classées aux monuments historiques les problèmes que cela engendre en temps

que zones interdites qui pourraient dénaturées la trames urbanistiques qui

s’imposent à Paris notamment.

Page 28: Port folio biodiversite et urbanisme reglementaire

Quelle perspective d’avenir pour les coefficients de biotope ?

Leur développement peut être largement favorisé dans les villages mais aussi dans les

milieux urbains comme au Havre. Il est dommage que le PLU ne prévoit pas ceci d’autant que

l’architecture Perret laissait de nombreux espaces verts dans la commune et n’était pas contre

les toitures végétalisées.

A Berlin la commune s’est dotée de ce coefficient et on assiste à une couverture verte

de la ville renforçant les thématiques et accomplissant les objectifs fixés par cette approche

urbanistique.

Aujourd’hui il faudrait trouver de nouveaux moyens de renforcer ce coefficient qui

réunit déjà les dernières avancées surtout en Allemagne et au nord de l’Europe. Ce sera un

défi lancé aux urbanistes et aux architectes que de concevoir de nouveaux projets sur cette

thématique et avec ces contradictions.

Un exemple : c’est celui du parking sur plot, le principe étant de laisser une couche de

terre sous les plots afin que la faune et la flore puisse s’y déplacer sans être gêné par les

voitures qui stationnent. C’est un exemple typique qui peut se transformer en corridor

écologique et qui respecte les règles imposées par le PLU sur le coefficient de biotope.

Page 29: Port folio biodiversite et urbanisme reglementaire

Ce port folio sur la biodiversité a montré que cette approche s’inscrit réellement dans

le cadre du développement durable mais aussi qu’il peut se concevoir et peut s’inscrire en

droite ligne dans l’urbanisme avec la nouvelle loi SRU (solidarité renouvellement urbain) et

par conséquent dans le plan local d’urbanisme qui fait office de règlement dans le code de

l’urbanisme.

On remarque que la biodiversité est transversale dans le code de l’urbanisme et qu’elle

mériterait d’y avoir sa place. Elle est plus ou moins ancrée dans la problématique des espaces

verts (article 13 du PLU) mais elle est cependant difficile à appliquer seule : il faut passer par

des outils et des aménagements comme les parcs, espaces verts ou encore éco quartiers et

opérations de lotissements. On la prend en compte, elle est déclinée, traduite sous diverses

formes par le projet d’aménagement et de développement durable mais toujours de la même

manière ou alors elle se développe dans une opération d’urbanisme sans que les autres

changent à proximité.

Il est regrettable qu’il n’y est pas de réelle continuité de végétalisation dans les villes

et que se soit pour d’autres raisons que l’on conserve la biodiversité et bien sur autre que la

biodiversité elle-même comme pour les toitures végétalisées qui bien entendu favorise les

économies d’énergies … mais c’est à la fois une force et une faiblesse pour la biodiversité : ce

qui ne devrait pas l’être.

La biodiversité peut se décliner sous une multitude de forme et trouve sa place dans les

plans locaux d’urbanisme. Le coefficient de biotope développée dans le cadre du PLU de

Paris montre combien cette démarche innovante permet de respecter la nature et de conserver

la faune et la flore qui vivent en ville.

Dans le contexte actuelle, il ne faut pas oublier que la biodiversité est primordiale dans

les villes ce que les personnes ne comprennent pas. De nombreuses associations de protection

des espaces verts protégés au Québec, particulièrement à Montréal montre cette implication

en faisant de ces jardins des objets esthétiques et en mettant on avant leur ressources pour la

planète.

Page 30: Port folio biodiversite et urbanisme reglementaire

D’autres limites viennent s’ajouter à cela comme par exemple, les problématiques

d’évaluations environnementales des corridors écologiques.

Il n’est pas facile d’évaluer ces opérations d’où les difficultés pour les personnes qui

ne sont pas au fait des notions de développement durable ou d’aménagement urbanistique ;

pour ces personnes un fossé ou une piste cyclable en terre ou une voie de randonnée près

d’une ancienne voie de chemin de fer ne sont pas des corridors écologiques.

Il est bien établi que la biodiversité doit être maintenue dans la ville pour contribuer à

réparer les destructions occasionnées par l’étalement urbain. Aujourd’hui le maintien de la

nature et de la biodiversité dans la ville sert au contraire de prétexte à la limitation de

l’étalement urbain.

On constate une grande avancée mais les mentalités sont encore loin d’être parfaite et

l’intégration de la nature est toujours un défi entre les sites classées et protégées, les

protestations des personnes et des prescriptions territoriales.

Jardin fait « au naturel » pour un maximum de Biodiversité et sur la seconde photo,

aménagement d’un parc autour de bâtiment à Paris.

Page 31: Port folio biodiversite et urbanisme reglementaire

  Des enjeux Des améliorations Des innovations

Chapitre n°1 : corridors

écologiques

- Conservation des espèces dans la urbaine

- Connexion entre les différents espaces qui composent la ville (trame verte)

- Espace de circulation et socialisation

- Faire que ces espaces ne se limitent plus seulement à être des corridors écologiques (multimodalité)

- Permettre et favoriser ce développe-ment dans les milieux urbains et passeulement ruraux

- Faire un ensemble paysager mêlant le privatif et le public sans discontinuité

- Amélioration des dessertes de modesdoux et de corridors écologiques (pistescyclables et trames vertes)

- Mise en place de ceinture verte dans villes

Chapitre n°2 :biodiversité et

architecture durable

- Intégration dans le bâti et dans les jardins de la biodiversité

- Ne pas se limiter à la végétalisation maispenser que ceci favorise également les économies d'énergies et limite les nuisances

- intégration aux autres moyens de préservations de la biodiversité

- des éco quartiers de se positionnent en

faveur de ces aménagements grâce à un règlement collectif qui en facilite la mise en place

- des nouvelles préoccupations avec l'émergence du mobilier durable

- des nouvelles zones qui se regroupent pour faciliter ces transitions entre corridors

- les nouveaux murs végétalisés encore plus dense

- l'implication de la notion de sociotopemise en application à Stockholm pour intégrer la population dans les constructions durables et la préservation de la biodiversité par le bâti

Chapitre n°3 :espaces verts,

espaces sensibles

et protégés

- un poumon vert dans la ville, préservation la faune et de la flore

- Un intérêt pour les relations entre les personnes : lieu de rencontre intergénérationnel

- Favoriser les extensions des parcs et espaces verts à protéger en limitant les terrains à urbaniser et en classant les espaces sensibles

- laisser des terrains vagues au cœur descommunes et centre périphérique pourune coupure écologique

- Tenter de mettre en place des relais partrame verte entre les parcs de la commune

- Instaurer des jardins familiaux et autresen groupement pour de plus grands espaces de loisirs

Chapitre n°4 :coefficient de biotope

- Regroupement de toutes les techniques ayant à cœur la végétalisation des villes pour la protection de la biodiversité

- Création d'espace vert continu visant à réduire les pollutions, nuisances, la ressource en eau au travers de la végétalisation

- De nouvelles techniques sont développées comme les murs végétaux, une grande extension et une réglementation drastique des PLU pour maximiser et obliger architecte et promoteur à faire une ville durable

- étendre ce projet à toutes les villes

- Des opérations d'urbanisme comme des parkings sur plots en conception en Allemagne afin de laisser des corridors écologiques à la faune et la flore tout en laissant de la place aux voitures

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