Populaire 240

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Le 6 mai 2012, François Hollande devenait le second Président socialiste de la V e République. Ce jour-là, l’espoir et l’attente des Français étaient à la hauteur de l’immense clameur qui s’est élevée à l’apparition sur les écrans du visage du nouveau Président. Un an plus tard, même si beaucoup reste à faire, nombre d’engagements ont été tenus et des mesures phares ont d’ores et déjà été adoptées, dans divers domaines. De la création des « emplois d’avenir » à l’adoption du mariage pour tous, en passant par la réforme des rythmes scolaires ou encore l’encadrement des loyers, ce sont plus de la moitié des 60 promesses du candidat Hollande qui ont déjà été réalisées ou sont en passe de l’être. Un dossier spécifique sur ce sujet a d’ailleurs été mis en ligne sur le site du Gouvernement avec notamment deux publications, l’une intitulée « 60 engagements pour la France » qui retrace l’état d’avancement des engagements pris devant les Français, l’autre « Mai 2012 – Mai 2013, Un an d’actions en France », reprenant l’ensemble des réalisations du Gouvernement depuis son entrée en fonction. Les objectifs, les ambitions restent inchangés. L’emploi, la jeunesse, le pouvoir d’achat, le redressement économique sont plus que jamais les priorités du Gouvernement. Mais François Hollande ne peut pas reconstruire en un an ce que ses prédécesseurs ont détruit pendant 10 ans. Il faudra du temps pour que les efforts fournis cette année portent leurs fruits. Si les attentes et les impatiences de nos concitoyens sont légitimes, il nous appartient, à nous militants, de relayer encore et encore ce message : le changement est bien en marche, il doit être continué et renforcé et pour le réussir, François Hollande a besoin de toutes les Françaises et de tous les Français. Il y a un an, François Hollande disait vouloir réenchanter le rêve français. Si le rêve n’est pas encore devenu réalité, le Président et le Gouvernement se battent chaque jour pour que demain, chaque citoyen puisse avoir une vie meilleure. Mai 2013. n° 240. 1 euro Abonnement 1 an : 8 euros Publication mensuelle de la fédération du parti socialiste de la gironde 239, rue du jardin public 33300 Bordeaux Tél. 05 56 11 08 08 Fax 05 56 11 07 07 E-mail : [email protected] www.ps33.fr Directeur de la publication : Ludovic Freygefond Responsable de la rédaction : Camille Hollebecque Comité d’orientation : secrétariat fédéral et bureau fédéral du ps 33 Maquette et impression : Pleine Page Bordeaux Commission paritaire 0309 P 11426. ISSN 0224-1986 Crédits photographiques : Fédération de la Gironde, MJS Imprimé sur papier recyclé 100%. “L'emploi, la jeunesse, le pouvoir d'achat, le redressement économique sont plus que jamais les priorités du gouvernement” Ludovic Freygefond Premier Secrétaire Fédéral 2 > MJS 3 > Convention nationale sur l'Europe 4 > Présentation du plan de formation 5 > Modes de scrutin, ce qui va changer 6 > Point Budget 7 > Vie des sections 8 > Billet - Agenda Populaire GIRONDIN n°240 Mai 2013 Persévérer dans l'engagement

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Populaire Girondin

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Le 6 mai 2012, François Hollande devenait le second Président socialiste de la ve République.

Ce jour-là, l’espoir et l’attente des Français étaient à la hauteur de l’immense clameur qui s’est élevée à l’apparition sur les écrans du visage du nouveau Président.

Un an plus tard, même si beaucoup reste à faire, nombre d’engagements ont été tenus et des mesures phares ont d’ores et déjà été adoptées, dans divers domaines.

De la création des « emplois d’avenir » à l’adoption du mariage pour tous, en passant par la réforme des rythmes scolaires ou encore l’encadrement des loyers, ce sont plus de la moitié des 60 promesses du candidat Hollande qui ont déjà été réalisées ou sont en passe de l’être.

Un dossier spécifique sur ce sujet a d’ailleurs été mis en ligne sur le site du Gouvernement avec notamment deux publications, l’une intitulée « 60 engagements pour la France » qui retrace l’état d’avancement des engagements pris devant les Français, l’autre « Mai 2012 – Mai 2013, Un an d’actions en France », reprenant l’ensemble des réalisations du Gouvernement depuis son entrée en fonction.

Les objectifs, les ambitions restent inchangés. L’emploi, la jeunesse, le pouvoir d’achat, le redressement économique sont plus que jamais les priorités du Gouvernement. Mais François Hollande ne peut pas reconstruire en un an ce que ses prédécesseurs ont détruit pendant 10 ans. Il faudra du temps pour que les efforts fournis cette année portent leurs fruits. Si les attentes et les impatiences de nos concitoyens sont légitimes, il nous appartient, à nous militants, de relayer encore et encore ce message : le changement est bien en marche, il doit être continué et renforcé et pour le réussir, François Hollande a besoin de toutes les Françaises et de tous les Français.

Il y a un an, François Hollande disait vouloir réenchanter le rêve français. Si le rêve n’est pas encore devenu réalité, le Président et le Gouvernement se battent chaque jour pour que demain, chaque citoyen puisse avoir une vie meilleure.

Mai 2013. n° 240. 1 euro Abon nement 1 an : 8 euros Publication mensuelle de la fédération du parti socialiste de la gironde239, rue du jardin public 33300 Bordeaux Tél.05 56 11 08 08 Fax 05 56 11 07 07 E-mail : [email protected] Directeur de la publication : Ludovic Freygefond Responsable de la rédaction : Camille HollebecqueComité d’orientation : secrétariat fédéral et bureau fédéral du ps33Maquette et impression : Pleine Page Bordeaux Commission paritaire 0309 P 11426. ISSN 0224-1986Crédits photographiques : Fédération de la Gironde, MJS Imprimé sur papier recyclé 100%.

“L'emploi, la jeunesse, le pouvoir d'achat, le redressement économique sont plus que jamais les priorités du gouvernement”

Ludovic FreygefondPremier Secrétaire Fédéral

2 > MJS 3 > Convention nationale sur l'Europe 4 > Présentation du plan de formation 5 > Modes de scrutin, ce qui va changer 6 > Point Budget 7 > Vie des sections 8 > Billet - Agenda

Populairegirondin

n°240Mai 2013

Persévérerdans l'engagement

Les Jeunes Socialistes de la Gironde sont partis nombreux, le week-end du 4 et 5 mai dernier dans les Landes au Forum de la Génération Changement, pour faire le bilan d'une année d'action du gouvernement de François Hollande. Soutenir la gauche au pouvoir et pousser vers de nouvelles perspectives, tel était le programme de ce week-end de travail en compagnie de Christiane Taubira, Najat Vallaud-Belkacem, Benoit Hamon, Valérie Fourneyron, Alain Vidalies, François Lamy et Harlem Désir.

600 jeunes enthousiastes ont participé aux différents travaux. Tous ont pu poser des questions et échanger de manière informelle autour des trois tables rondes :

• Des milliers d'emplois pour les jeunes en relevant le défi écologique

• Une République qui lutte contre toutes les discriminations

• Faire que les jeunes vivent mieux en 2017 qu'en 2012

Les ministres présents ont entendu l'impa tience toujours plus forte de changement quand tant reste à accom-plir. Oui le gouvernement de Jean-Marc Ayrault agit pour l'égalité en mettant en œuvre les emplois d'avenir, le mariage pour tous, la refondation de l'école, la spécialisation progressive des étudiants, les emplois francs ou la construction de 150 000 logements sociaux.

Mais le changement, c'est aussi le non-cumul des mandats, le droit de vote et d’éligibilité pour nos concitoyens rési-dents étrangers aux élections locales, la régularisation des travailleurs sans-pa-piers, la transition énergétique, un budget européen en hausse, le Smic à 1 500 eu-ros brut ou la réduction du temps de tra-vail.

En occupant l'espace politique et média-tique aux côtés des membres de notre gouvernement, nous leur avons notam-ment rappelé notre souhait d'autonomie via une allocation d'étude et de formation, et le doublement du nombre de boursiers avant 2017. Le milliard d'euros nécessaire pour financer une telle mesure peut être prélevé sur les droits de succession des grands patrimoines.

C'est parce que les Jeunes Socialistes comprennent la période de redresse-ment actuelle que le débat doit peser : quelle justice, quel effort, quelle perspec-tive, quelle société ?

La Génération Changement est exi-geante, aujourd'hui plus que jamais, sur-tout après avoir subi pendant plus de 10 ans les politiques néolibérales. Élargir le champ des possibles est alors une né-cessité en ces temps de résignation où notre avenir paraît incertain.

Avec de la volonté politique, notre pays pourra assouvir son besoin d'égalité.

N'ayons pas peur d'être de gauche et assumons le conflit avec la droite, sur le plan national comme sur le plan euro-péen. Parce que la droite, elle, n'a pas peur d'augmenter la TVA, de parler de retraite à 65 ans, de 39h payées 35h, de baisse des salaires.

La droite n'est pas neutre économique-ment. Quand la commission européenne pousse la France à des "efforts struc-turels", c'est au nom de l'idéologie indi-vidualiste, c’est-à-dire de plus de compé-titivité et plus de libéralisme.

Pourtant, une autre Europe est possible, une Europe sociale, démocratique, écol-ogiste. Cette Europe passe avant tout par un budget européen en hausse, al-ors n'ayons pas peur d'affirmer que pas d'accord vaut mieux qu'un mauvais ac-cord. C'est sur ce constat que nous dev-ons préparer les élections futures. C'est en nourrissant le clivage politique que nous pourrons stopper la montée du radi-calisme et de la crise identitaire.

Sofiane Kherarfa, Animateur fédéral des Jeunes Socialistes de la Gironde

Génération changement : les jeunes s’engagent, la gauche agit !

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GIRONDE

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À un an des élections européennes de juin 2014, le temps est venu de nous interroger collectivement sur l’Europe. Les espoirs qu’elle a suscités ont souvent laissé la place aux doutes : construction inachevée, citoyenneté européenne en panne, crise de légitimité des institutions, politiques libérales destructrices… La liste des reproches est hélas fournie. Mais tout cela ne doit pas nous faire oublier les apports de la maison Europe, en particulier la paix qu’elle a su assurer ou encore le fait que l’Union Européenne est aujourd’hui la 1re puissance économique mondiale.

Le texte qui nous est proposé dans le cadre de la convention réaffirme l’attachement des socialistes à la construction européenne. Et plus que jamais, il marque notre volonté de reprogrammer le logiciel européen vers une Europe solidaire, basée sur un pacte social ne laissant personne au bord de la route, une Europe qui se veut un modèle de croissance écoresponsable, qui investit massivement dans l’avenir, donne la priorité à l’emploi et à la jeunesse, et promeut tant en son sein que sur la scène internationale un modèle social, politique et démocratique. Pour y arriver, un changement profond de la gouvernance européenne est un préalable indispensable. En donnant une majorité de gauche au Parlement européen dans quelques mois, les Européens franchiraient le 1er pas vers cette nouvelle Europe. Une Europe de gauche, ambitieuse et porteuse d’espoir pour les Français, les Européens et pour le monde.

Convention nationale sur l'Europe

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Convention Europe / Agenda

Jeudi 6 juin de 17h à 22h :

vote sur le texte dans les sections

Pour pouvoir voter, il faut :

Avoir adhéré au plus tard le

5 décembre 2012

Être à jour de ses cotisations

d’adhérent et d’élu (il est possible de

se mettre à jour le soir du vote)

Les procurations ne sont pas admises.

Seuls les votes en faveur du texte

général ouvrent droit au vote sur

les 13 amendements.

Vendredi 7 juin à 19h :

CONVENTION FÉDÉRALE,

Salle Colindres - rue de Los Heros,

Le Haillan (plan d'accès ci-dessous)

Dimanche 16 juin :

CONVENTION NATIONALE,

Salle de la Mutualité à Paris

par Andréa KissDéléguée auprès du Secrétaire fédéral en charge de l'Europe, de l'international et de la défense

Réunion-débat lundi 13 mai à la Fédération en présence de Laurence Harribey, 1re Fédérale adjointe, Valérie Rabault, députée du Tarn-et-Garonne,

Ludovic Freygefond, 1er secrétaire Fédéral, Andréa Kiss, Déléguée Fédérale.

Conventionfédérale

Au Parti socialiste, la formation est un droit pour chaque militant, quel que soit son âge, son sexe, son degré d'implication, son territoire…

L'enjeu est à la fois que chacun de nous puisse être aussi pleinement militant qu'il le souhaite en disposant de toutes les connaissances et outils pour comprendre et agir, mais aussi que notre parti dispose de relais efficaces à la fois pour diffuser ses messages dans la société et pour nourrir ses projets et actions pour le futur. Les débats et polémiques depuis un an nous le démontrent quotidiennement : au-delà de la victoire électorale, nous avons à mener une véritable bataille culturelle pour changer profondément la société.

Le plan de formation comprend à la fois des formations accessibles individuelle-ment à tous les militants, des formations spécifiques pour les secrétaires de section et les cadres fédéraux, mais aussi des formations qui s'adressent à une section ou à groupement de sections.

En fonction des inscriptions, nous orga ni-serons les formations et chacun pourra se positionner ou non selon ses disponibilités.

Les personnes empêchées pourront parti-ci per à une session ultérieure.

Les formations qui enregistreront beaucoup d'inscriptions pourront se diviser en ses-sions sur différents territoires.

Ces formations pourront être réalisées par des formateurs du réseau national ou par des formateurs locaux. Dans cette perspective, nous savons que notre parti recèle en son sein de nombreux camarades disposant de compétences liées à nos actions militantes. Si vous voulez partager vos connaissances, envoyez à la Fédération une proposition avec quelques informations sur le contenu d'une formation que vous pourriez animer.

Une session de formation a été organisée le 13 avril à la Fédération. Une trentaine de militants se sont rassemblés pour apprendre comment créer et animer un blog ou un compte sur les réseaux sociaux.

De nouvelles sessions de formation seront organisées pour les camarades qui n'ont pas pu participer à la première. Elles pourront êtres délocalisées en fonction des inscriptions.

Cependant, en attendant, un support de formation est à la disposition des camarades qui souhaiteraient s'initier ou se perfectionner individuellement, et des sections ou groupements de sections qui voudraient organiser une formation pour elles-mêmes. Ce support comprend à la fois des explications sur les différents outils, des exemples d'utilisation et des liens vers les sites et comptes twitter de nombre de nos camarades.

Formationoutils numériques

La formationUn droit pour tous les militants !

par Amélie LanglaisSecrétaire Fédérale chargée de la formation des militants

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Rappel : tous les élus, qu'ils soient majoritaires ou minoritaires, et quelle que soit la taille de leur collectivité, disposent d'un droit à la formation. Ce droit s'exerce notamment au travers de l'Union départementale des élus socialistes et républicains, représentée au sein de la Fédération par Jean-François Egron, Secrétaire Fédéral chargé des Élus et de l’UDESR.

Pour vous inscrire, vous pouvez :

remplir un formulaire sur internet : http://bit.ly/militants et/ou http://bit.ly/secretairesetcadres

remplir un formulaire papier, à demander à votre secrétaire de section ou à la Fédération, et le renvoyer à la Fédération.

Les formulaires, sur papier comme sur internet, prévoient aussi un emplacement pour vos suggestions et observations.

Modes de scrutin ce qui va changer

Point de vue Débat

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I. Les élections municipales

Elles sont maintenues en mars 2014.a. Le scrutin proportionnel de liste, en vigueur dans les communes de 3 500 habitants et plus, est étendu aux communes de 1 000 habitants et plus. L’objectif est de privilégier le débat et de favoriser la participation des femmes puisque les listes doivent être impérativement paritaires.

b. Pour les communes de moins de 1 000 habitants, la déclaration de candidature devient obligatoire, pour les 2 tours. Seuls peuvent se présenter au second tour les candidats du premier (sauf si le nombre de candidats au 1er tour est inférieur au nombre de sièges à pourvoir).

c. Dans les communes de moins de 100 habitants, le nombre de conseillers municipaux est réduit de 9 à 7.

II. L’élection des conseillers communautaires

a. Les conseillers communautaires seront élus en même temps que les conseillers municipaux. Ils figureront sur le même bulletin de vote, mais sur une liste et un ordre distincts. La liste de ces candidats sera composée alternativement de personne de chaque sexe.

Les sièges de conseiller communautaire sont répartis entre les listes suivant la règle de la plus forte moyenne.

Nul ne peut être élu conseiller communautaire s’il n’est élu conseiller municipal.

b. Pour les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires seront le maire et le cas échéant, d’autres conseillers municipaux, dans l’ordre du tableau.

III. L’élection des conseillers départementaux

Elle aura lieu en mars 2015.Le renouvellement des conseils départementaux s’effectuera intégralement tous les 6 ans et non plus par moitié tous les 3 ans.

a. Du fait de la disparition des conseillers territoriaux, un nouveau mode de scrutin pour garantir la parité, binominal majoritaire à 2 tours…

Dans chaque canton, un binôme femme/homme se présentera devant les électeurs au scrutin majoritaire. Chaque candidat(e) du binôme aura un(e) suppléant(e) du même sexe que lui. À la suite de l’élection, chaque conseiller départemental exerce son mandat de façon indépendante.

b. …dans de nouveaux cantons tenant compte de la démographie, pour une représentation plus équitable

Pour maintenir le même nombre de conseillers départementaux, le nombre de cantons est divisé par 2. En Gironde, il y aura 33 cantons et donc 66 conseillers généraux.

Ce redécoupage devra permettre d’assurer une représentation plus équitable : si aujourd’hui les 63 cantons girondins comptent de 2000 à près de 60 000 habitants, avec la nouvelle loi l’écart de population entre 2 cantons d’un même département ne pourra pas dépasser 20%.

par Hervé GilléSecrétaire Fédéral chargé des élections

Le projet de loi relatif aux modes de scrutin des élections locales a été définitivement adopté le 17 avril 2013. Il fait cependant l’objet d’un recours devant le Conseil Constitutionnel.

Budget

par Dominique AstierTrésorier Fédéral

Le budget de la Fédération de la Gironde

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La présentation du budget 2013 de la Fédération du Parti Socialiste de la Gironde n'est pas un exercice aisé. Je veux remercier dans un premier temps, très chaleureusement, nos permanents, Chantal, Armando, Laëtitia et Delphine, sans qui notre siège n'aurait aucune vie, et dans un deuxième temps, bien sûr, notre Premier Secrétaire Fédéral Ludovic pour son soutien et sa confiance. Je remercie également les 9 membres de la commission des finances qui s'est réunie le 8 avril 2013 pour émettre un avis, comme le prévoient nos statuts nationaux du Parti Socialiste, sur le suivi comptable de l'exécution du budget 2012 et le projet de budget 2013. Ces derniers ayant été présentés et votés au Conseil Fédéral du 15 avril 2013.

Ces budgets retracent les mouvements financiers entrant et sortant d'une année.

Cette année, nos finances présentent un léger déficit de trésorerie au 31 décembre du fait des élections présidentielles et législatives. Le projet de budget 2013 a été élaboré sur l’hypothèse de 4 000 cartes de militants.

Le nombre est passé de 3 867 en 2011 à 4 867 en 2012. Pour les dépenses, outre les charges présentes chaque année, nous avons proposé un budget de maîtrise de ces dernières avec deux postes à mettre en exergue : poursuite de l’aménagement de nos locaux (carrelages, peintures…) et une provision au titre des élections de 2014.

Notre Fédération dispose de recettes provenant essentiellement de trois postes :

Cotisations d'élus :

Les cotisations des conseillers régionaux, généraux et communautaires, les maires et les adjoints aux maires des communes de plus de 1 000 habitants.

Deux tiers des recettes des cotisations proviennent de nos élus qui payent en plus leur cotisation militante. Merci à eux de jouer le jeu car ce n'est pas le cas dans toutes les fédérations. Ceci est le fruit de leur volonté de financer pleinement notre Parti et de l'action énergique de mes prédécesseurs, Michel Carti, Patrice Verdon et Christophe Backé. Qu’ils en soient remerciés car aujourd’hui nos finances sont saines.

La péréquation :

Versée par le National aux fédérations, cette dernière provient des cotisations des parlementaires.

Cotisations des militants :

Ces cotisations représentent 4 867 cartes de militants, 801 cartes ont été régularisées en ce début d'année 2013. Nous avons donc 4 066 militants à jour des cotisations au 31 décembre 2012.

Prestations facturées aux sections, et recettes diverses, complètent les ressources de notre Fédération.

Les dépenses peuvent être regroupées dans les postes suivants :

Les achats de cartes des militants au national

Les salaires et charges de nos 4 permanents

Les dépenses de fonctionnement du siège fédéral

Le versement à l’Union départementale des élus socialistes et républicains (UDESR)

La communication (Populaire Girondin, Spécial responsables, site web…)

La prise en charge des déplacements de nos représentants (secrétaires fédéraux) dans les instances nationales

La subvention accordée au Mouvement des Jeunes Socialistes

La participation fédérale aux diverses élections

Il y a 123 ans se tenait la première « journée internationale de revendication des travailleurs ».

C’est Raymond Lavigne qui, à l’occasion d’une réunion de la IIe Internationale, proposa de faire chaque année du 1er mai une journée de manifestation ouvrière.

Raymond Lavigne s’engagea très tôt dans le militantisme politique et créa des syndicats clandestins avant que la loi de 1884 ne les autorise. Il prit ensuite la tête des syndicats et multiplia les actions pour la création à Bordeaux d’une Bourse du Travail. Il fut aussi le secrétaire girondin du Parti ouvrier français.

Un millier de personnes suivirent en 1930 les obsèques de Raymond Lavigne au Cimetière de la Chartreuse. Et comme chaque 1er mai depuis 1930, les socialistes

bordelais ont salué sa mémoire ce 1er mai 2013.

L’occasion également de rendre hommage à Flora Tristan, morte à Bordeaux alors qu’elle effectuait une tournée de conférences en France. Militante socialiste et féministe, elle fut l’une des figures majeures du débat social dans les années 1840 et participa aux premiers pas de l’Internationalisme. Sa condition, tant personnelle que professionnelle, lui fit lier la lutte contre l'exploitation de la classe ouvrière à la lutte contre l'oppression des femmes.

Samedi 6 avril, une quarantaine de nouveaux adhérents ont assisté à une réunion d’accueil et de formation organisée par la Fédération, autour de Ludovic Freygefond, Premier Secrétaire Fédéral, de secrétaires fédéraux et d’Alain Castel, Formateur de l’équipe nationale.

Une matinée variée et enrichissante qui a permis de rassembler des militants qui avaient adhéré pour la plupart au cours de l’année 2012, dans un esprit convivial et de dialogue.

Suite aux retours encourageants sur cette matinée, de nouvelles initiatives similaires verront le jour dans les mois à venir. Les militants se sont en effet dits sensibles à l’organisation de tels moments de rassemblement et d’échange, tout en émettant le souhait qu’ils soient davantage décentralisés.

Samedi 20 avril dernier les socialistes bordelais se sont réunis autour de Vincent Feltesse pour une université de printemps studieuse et constructive. Les élections municipales de Bordeaux, au cœur des débats de la matinée, suscitent autant d’impatience que d’enthousiasme.

Le rassemblement des socialistes autour d’un candidat est une première étape, l’élaboration d’un projet en association avec les Bordelais est la prochaine. Le projet socialiste pour Bordeaux en 2014 ne sera pas celui d’un candidat ou d’un parti, mais d’une ville et de ses habitants, qui auront chacun l’opportunité de contribuer à sa conception. Les militants seront plus que jamais au cœur du dispositif de campagne pour aller à la rencontre des Bordelais, écouter, relayer et débattre de leurs attentes et leurs projets pour la ville.

Le basculement de Bordeaux à gauche est possible à la seule condition que le travail soit collectif, comme il l’a été lors des victoires de Sandrine Doucet et Michèle Delaunay dans les 1re et 2e circonscriptions.

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Retour sur le 1er mai

Accueil des nouveaux adhérents

Le printemps bordelais

Alors que l’ouverture du mariage aux couples de même sexe a été adoptée par l’Assemblée nationale fin avril, les mani-festations des « anti » continuent, et avec elles leur cortège de violences, agres-sions, injures et autres comportements indignes de la République.

On peut entendre et comprendre les interrogations, les réticences que peut soulever un tel sujet de société, même s’il est triste de constater qu’en 2013, 31 ans après la dépénalisation de l’homosexua-lité, 14 ans après la création du PACS, des citoyens Français persistent à considérer l’homosexualité comme une anomalie. Mais les violences, qu’elles soient maté-rielles, physiques ou verbales, sont une attaque intolérable à la République et le silence de l’UMP face à ces déborde-ments est coupable.

Le débat a eu lieu, nos parlementaires y ont consacré 135 h. Le vote a entériné le projet de loi, faisant de la France le 9e

pays européen et le 14e dans le monde à ouvrir le mariage à tous les couples. C’est la concrétisation d’un engagement de campagne de François Hollande pris de longue date. C’est aussi une avancée his-torique, parce qu’elle marque la fin d’une discrimination d’État, parce qu’elle régu-larise la situation de milliers de couples et de familles qui souffraient de cette inéga-lité de droit.

L’ouverture du mariage à tous les couples est une victoire de la gauche et des forces progressistes, et plus largement c’est une victoire pour l’égalité qu’il est important de savourer.

Mais ce n’est en aucun cas l’aboutisse-ment de notre combat pour l’égalité. En droit, la quête de l’égalité doit permettre demain à toute personne homosexuelle de donner son sang et aux couples de femmes de bénéficier de la PMA au même titre que les couples hétérosexuels.

Par ailleurs la violence qui a entouré ce débat, les propos tenus au sein même de l’Assemblée nationale par des élus de la République, la présence de députés UMP aux côtés du Front National dans les cortèges des manifestations rappellent que même lorsqu’elle est actée en droit, la bataille de l’égalité se joue aussi sur le terrain au quotidien. L’homophobie – comment nommer autrement un vote qui refuse aux homosexuels l’égalité des droits ? – a reculé au sein des institutions et des textes de loi, à chacun d’entre nous de continuer de la faire reculer dans les mentalités.

Mariage pour tous : l’égalité enfin !

par

Camille Hollebecque

Secrétaire Fédérale à la communication

Agenda

Convention Europe

Jeudi 6 juin de 17h à 22h : vote sur le texte dans les sections

Vendredi 7 juin à 19h : CONVENTION FÉDÉRALE, Salle Colindresrue de Los Heros, Le Haillan

Dimanche 16 juin : CONVENTION NATIONALE, Salle de la Mutualité à Paris

Commissions et réunions thématiques

Mercredi 12 juin 18h30 : Commission « Services Publics » au siège de la Fédération, 239, rue du Jardin Public à Bordeaux

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Billet

Retrouvez tous les engagements tenus cette année http://bilan-engagements.fr