Pont-Croix (29). Kervenennec. Rapport de sauvetage...

26
wsmlmmm MfiMk - i 'M ' 'MtìUgK ; : - . : '• : . »Sí» miîfiiwSfc';« tifiti 1811®» *<• Sy'jw'ff. i-.'" i ; . / . - WnlÊÊSSi i M

Transcript of Pont-Croix (29). Kervenennec. Rapport de sauvetage...

  • wsmlmmm

    MfiMk - i

    'M '

    'MtìUgK •

    ;

    :

    - . : '• : .

    » S í »

    miîfiiwSfc';«

    tifiti

    1811®»

    *

  • CHAM11ER DE KERVEMEHNEC EN PONT-CROIX

    CAMPAGNE DE SEPTEMBRE 1975.

  • INTRODUCTION:

    Les fouilles qui ont été menées depuis 1971 sur le site

    gallo-romain ce Kervenennec en Pont-Croix(Finistère) ont mis au jour

    l'un des plus riches ensembles ruraux jamais explorés en Bretagne.

    L'importance des thermes(qui comptent au moins treize pièces) et le

    luxe des décors,lambrissés ou peints,sont assurément des preuves

    suffisantes de l'intérêt du site.liais d'autre part les fouilles de

    Kervenennec dépassent le stade,somme toute banal,de 1°étude d'une

    quelconque villa du Nord-Ouest de la Gaule ¡¡ainsi la succession des

    décors nous permet-elle de fructueuses comparaisons typologiques et

    chronologiques,tandis que la présence sur le site d'assez nombreux

    fragments de céramique importée d'Argonne ou de Grands-Bretagne nous

    conduit à affiner nos connaissances sur les courants d'éobpnt-PR

    commerciaux en Gaule au IVè siècle.

    Lors de la campagne de 1974 la fouille s'était arrêtée à

    ce qui semblait être la limite sud d'un"assez vaste bâtiment d'habi-

    tation, comportant de nombreuses pièces chauffées»Ce bâtiment,qui

    avait subi plusieurs modifications at agrandissements,était bordé au

    Sud et à l'Osést par un fossé:celui-ci avait recoupé ,dans l'angle

    Sud-ouest de la fouille,des niveaux plus anciens,que nous avions

    datés du milieu du premier siècle dnè.

    Le but de la campagne de fouilles de Septembre 1975 fut

    donc d :explorer l'angle sud-caesi de la parcelle SA 42,uu,»«i.on les

    dires du propriétaire,d'autres vestiges se trouvaienl enfouie.

    LOGISTIQUE:

    La campagne de fouilles s'est déroulée pendant la

    première quinzaine du mois de Septembre.Le logement était assuré dans

    d sexcellentes conditions :nous pouvions en effet bénéficier d'une

    grande villa de vacances pour un prix de location des plus modiques.

    Le repas de midi était préparé à tour de rôle par les fouilleurs et

    le repas du soir était pris dans un restaurant de Port-Croix.Le

    transport sur les lieux de travail se faisait à l'aide» des voitures

    personnelles du directeur et de ses collaborateurs.

    Les participants étaient au nombre de 14 personnes dont

    voici les noms et qualités:

  • -René SANQUER, Directeur des Antiquités Historiques de Bretagna,

    responsable du chantier.

    - René AUCOURT, Objecteur de conscience,attaché à la Direction des

    Antiquités Historiques de Bretagne.

    - Jean-Pierre BARDEL, Agent technique à la Direction des Antiquités

    Historiques de Bretagne. |

    » Michel CLEMENT.Etudiant.Stagiaire auprès de la Direction •

    - Sylviane DUPUIS.Etudiante.

    - Patrick GALLIOU. Assistant a l'Université de Bretagne Occidentale.

    Assistant du directeur de chantier »

    -Marie-Claire GALLIOU.Collaboratrice de son mari.

    -Hervé GSRREC. étudiant.Stagiaire auprès de la Direction. - • • ' ' f

    - Catherine GRUEL.Etudiante.

    - Hélène GÏÏILLOÏÏ.Etudiante.

    - Marie-Madeleine HERVE.Etudiante.

    - Colin KIRK. Etudiant.

    - Anne FESQUE.Etudiante.

    - Tugdual RUELLAN.Etudiant ..Stagiaire auprès de la Direction.

    ORGANISATION TPC HNIQUE :

    La zone à fouiller se trouvant à quelque distance des structures

    dégagées' lors des chantiers précédents,nous ne possédions aucun

    élément directeur pour le début de la f o u i " ^ a r -t -

    avens placé sui* la none à nrospecter un quadrili13 ^^^opr^Phl.q'ni»

    qui n'était que la suite logique de celui qui avait été implanté

    dès 1972.Une première série de sondages carrés(2mx 2m) était installée »

    le long d'une ligne orientée à 45 e par rapport aux axes des structures

    déjà rencontrées :elle devait nous permettre de vérifier l'existence

    de vestiges archéologiques dans cette zone-Une fois ceux-ci reconnus,

    il fut décidé d'élargir" certains de ces sondages et d'utiliser dans

    la partie centrale la méthode dite "open area excavation",en préservant

    une berme centrale qui nous servirait de repère stratigraphique.

    Les moyens utilisés sur le chantier furent les moyens traditionnels:

    niveau de chantier,mire pour le repérage,petit outillage pour là

    fouille.

    Les vestiges découverts sont actuellement à 1'étude dans les locaux

    de la Direction des Antiquités à Brest et feront l'objet d'une étude

    scientifique détaillée.

  • PROBLEMES RENCONTRES :

    A part quelques vie?, ssitudes météorologiques habituelles

    à notre région qui freinèrent quelque peu le travail lors des trois

    derniers jours du chantier et gâtèrent les photos finales»les

    problèmes rencontrés fufent surtout d'ordre technique: les vestiges,

    à fleur de sol dans cette partie du site,ont été très endommagés par

    les labours et notre progression fut retardée par un décapage minutieux

    mais nécessaire et qui s'accompagnait d'un relevé précis (phèèo n s l ) .

    Il est certain que sans ce travail,certaines structures très précaires

    nous auraient échappé»

    RENSEIGNEMENTS SCIENTIFIQUES :

    Nous étudierons les résultats zone par zone avant d'en

    arriver à des conclusions plus générales.

    l/ U l ' cf : coupes/D 32.

    1.1 Sous une couche de terre végétale assez mince,1a première

    couche archéologique est vite atteinte:il s'agit d'une terre brune

    contenant un hombre important d'huîtres,d'os de mammifères et de

    tessons de céramique : parmi ces derniers on remarque divers fragments

    de terra nigra et de sigillée ainsi qu'une lèvre d'amphore Pascual I

    à pâte crèmefler siècle dnè). Divers fragments de bronze(clou décora-

    fi g, fibule "à queue de paon") indiquent que nous somm*»* ^r ri^rrric'

    d'un niveau relativement riche-

    1.2 Cette couche d'occupation assez dense repose sur un sol

    très irrégulier comprenant quelques grosses pierres et un mortier

    très décomposé(cf: D32-coupe sud).

    1.3 Sous ce sol fragmenté sa trouve une autre couche d"

    occupation,elle aussi très dense et grasse,contenant des coquillages

    (huîtres,praires,berniques),du charbon de bois,ainsi due de nombreux

    tessons de céramique commune et un hameçon de fer. Une comparaison du

    matériel de 1*3 avec celui de 1.1 nous montre que ces de\ix couches sont

    sensiblement contemporaines.

    1.4 Cette couche repose sur toute la surface.du sondage sur

    un cailloutis constitué de petites pierres granitiques très tassées,

    formant un niveau de circulation très régulier(cf : photo n e 2 ) .

    1*5 Sous ce niveau,nous découvrons une autre couche archéolo-

    gique , constitué d'une terre brune contenant des fragments de tuiles»

    de mortier,des huîtres et des morceaux d'os et le fond d'une bouteille,

    en verre blou-vert.La céramique est représentée par des tessons de

  • céramique commune et de terra nigra et un excellent élément de

    datation nous est fourni par la présence dans cette couche d'un

    rebord de plat Dr 17 A en sigillée,qui ne peut guère être postérieur

    à 45 dnè.

    1-6 La couche 1.5 repose sur le sol vierge,composé d'une

    arène granitique délitée,dans les interstices duquel se sont infiltrés

    quelques tessons de poterie commune et fragments d'huîtres»

    2 / D - Ë 31: Gf: plan et coupes/D.E 51.

    2.1 La terre végétale recouvre un premier sol de béton dont

    nous n'avons retrouvé les restes que dans une partie très limitée du

    sondage(angle nord-ouest)(cfrcoupe nord de D.E 3l=sol 2):au-dessus de

    ce fragment de sol nous n'avons découvert qu'un seul tesson:un rebord

    de tasse sigillée Dr 42,datable de 100-120 dnè.

    Ce premier sol reposait sur un fort hérisson qui avait partiellement

    subsisté sur toute l'étendue du sondage(cf: photo n e 3 )

    2.2 Ce béton supérieur avait été directement posé sur des

    niveaux antérieurs:1e premier niveau rencontré fut une couche très

    noire et cendreuse,qui recouvrait l'ensemble de la zone explorée et

    qui contenait beaucoup d'03 et de coquillages"La céramique y était

    abandante:céramique commune,sigillée de la Gaule du Sud.terra nigra

    (dont plusieurs fragments de vase-bobine).amphore Drepr^T

    La preuve d'une activité artisanale nous était fournie par la présence

    de fusaïoles,de scories,de clous„

    2„3 Ce niveau archéologique reposait sur un sol de mortier

    blanc très irrégulier,sur lequel nous pûmes distinguer un foyer de

    forme grossièrement ovale,caractérisé par un rougissement du sol et

    une vitrification des pierres avoisinantes,ainsi que les restes d'un T / \

    hypothétique trou de poteau.(cfs plan D.E 31).

    Ce béton s'interrompait brutalement dans l'angle Ouest du sondage au

    long d'un fossé peu profond(tranchée de fondation ?),de direction

    NW/SE;de la même manière,il formait dans la partie est du sondage,un

    angle obtus orienté à 1'Est(cf:plan D.E.31 et photo n s 4).

    Le fond de ces "fossés",comblés par une terre brune comportant quelque;

    poches de cendre,était constitué par l'arène granitique en place»

  • 3/ Zone centrale : cf plan et coupes/ DEFGHI 29.30.

    3.1 Les niveaux les plu3 récents de cette zone,à îîeur de

    sol,avaient été bouleversés par les charruages et les témoins

    archéologiques y étaient par conséquent assez maigres»

    Le niveau supérieur est constitué par un sol de béton à petit caillou-

    tis qui n'a guère subsisté en l'état qu'en G.H/29.30(cf photo n^ 5):

    dans le reste du sondage il n'est plus représenté qi;e par un fort

    hérisson de pierre,très perturbé par les socs de charrues(cf photo n e

    11). A ce niveau sont associées plusieurs structures:

    - en D 29 et 2 30,un muretin très sommaire,de direction Nord-Sud avec

    retour d'angle vers l'0uest(cf plan DEFGHI 29.30) ne comporte que

    deux assises:il est constitué de moellons ds petit appareil et de

    gros galets marins(cf photo n-7)

    - en G 29,un mur mieux construit et plus profond,de direction Est-

    Ouest,auquel s'appuie un mur qui s'enfonce vers le Nord dans la

    partie non fouillée,devait rencontrer en F/29-30 un mur Nord-Sud

    aujourd'hui excavé(cf: plan DEFGHI 29.30: et coupe sud et nord),et

    disparaît en H 29(mur volé).Nous ne savons pas encore si ces murs

    appartiennent bien au niveau supérieur ou si le sol décrit plus haut

    a utilisé des structures déjà en place»

    ~ en G 30,un foyer sommaire est constitué de tuiles de toiture posées

    à plat sur le sol(cf:T dari3 le plan DEFGHI 29.30 et photo n56) u

    - en I 29:à un muret très grossier,ne comportant que deux assises(

    cf phcto n e 8),de largeur très irrégulière et de direction E^t-Ouest

    viennent s'appuyer: l/ un mueetin Nord-Sud. »

    2/ un autre muretin de direction Est-Ouest,

    légèrement décalé vers le Nord par rapport à celui décrit plus haut

    (cf plan DEFGHI 29-30)

    Le matériel recueilli dans cette partie du chantier: deux tessons de

    céramique "à l'éponge"»importés de Saintonge au 17e siècle constituent

    les témoignages les plus récents que nous possédions sur l'occupation

    de cette zone»La majeure partie du matériel recueilli date du lié et

    du début du Illè siècle:

    -en D 29: gobelet de céramique métallescente à. décor animalier à la

    barbotine»

    -en E 29: Dr 72 à décor incisé(début lllè siècle),WaIters 79_80(l506

    200),Curie 21.

  • -en H 29: céramique métallescente, C-urle 15,Dr 37 antonin,signature

    sur sigillée: G,E./= Genitor(Lezoux vers 150 dnè)

    - en I 29.30: Dr 37 à décor de chasse(Gaule du Centre vers 160-190 dnè)

    Dr 30,Dr 33, Dr 72 à décor ineieé,Dr 35-36,fragment de verre avec

    graffitet/lVCU/,

    Dans ce cailloutis nous avons remarqué quelques poches de terre brune

    nui ont livré un peut de matériel archéologique,dont un ardillon de

    fibule en H 30. Mais il est difficile de savoir,en raison de l'état

    du niveau,où placer ce matériel»

    3.2 Sous le béton et le cailloutis,se trouvait une couche

    archéologique très dense et grasse,sur laquelle reposaient directement,

    sans fondations,les muretirs décrits plus haut» Le matériel qu'elle

    contenait était riche et varié.On y remarque surtout une belle

    du type Ettlinger 31,complète et possédant encore son étajrage d'origine»

    de la céramique sigillée( Dr 27,D l5/l7,Dr 24/25,Dr 37 à. frise de

    chevrons imbriqués PD 18 de la Gaule du Centre),de la terra nlgra.de

    la céramique sablée,de la céramique métallescente du premier siècle,

    de l'amphore,du silex,des fusaïoles,etc»

    * n

    3-3 Cette couche reposait sur un béton blanc,analogue à

    celui découvert en DE 31,mais bien plus régulier,et que nous n'avons

    dégagé qu'en DE 29/30.

    4/ H.28: cf: plan et coupes/H 28.

    4»1 La première couche archéologique rencontrée en E 28

    semble une couche de remblai ou de destruction,semblable a celle

    rencontrée dans le fossé longeant le bâtiment fouillé lors des

    campagnes précédentes:on y rencontre des éléments de décoration:

    dalles de calcaire et de schiste,enduits peints du second style de

    Saint Frétant(décors à cadres).A la base de cette couche se trouvait

    un gros fragment d'amphore sphérique et une signature sur sigillée:

    celle de IVLLVS,potier a Montans(Tarn),entre 60 et 120 dnè»

    4*2 Sous ce niveau se trouvait une couche très irrégulière

    de mortier blanc(cf coupes Ouest et Nord de H 28)»

    4»3 Au dernier niveau,d?ns l'angle Nord-Ouest du sondage,

    se trouvait un petit foyer(nartiellement engagé sous la berme),

    constitué de pierres rectangulaires placées de chant et entourant une

    plaque d'argile c u i t e » H s'agit peut-être d'un foyer cultuel»

    Ce sondage,qui n'a pu,faute de temps,être étendu,nous pose en fait

    beaucoup plus de g e s t i o n s qu'il n'apporte de réponses.

  • CÇT.C 1 «U.S I Q S L S E S LKS ?

    Le chantier de Septembre 1975 nous a prouvé que l'hisèârir

    villa de Kervenerm.ee est assez complexe et les conclusiona-sans

    doute provisoires-que nous pouvons tirer de ces fouilles sont les

    suivantes :

    l/ Un premier établissement a dû exister sur le site avant 50 dnè(cf

    P . 32 p 4)'.nous n'en connaissons toutefois aucune structure»

    2/V ers le milieu du premier siècle une villa avec sols de béton a été

    élevée ;il est possible que ses superstructures aient été en bois

    plutôt qu'en pierre.Les zones dégagées cette année appartiennent peut-

    être à des quartiers à usage artisanal ou agricole:diverses activités

    y sont représentées:- tissage:fusaïcles.

    - pêche: hameçon,coquillages»

    chasse: plusieurs défenses de sanglier ont ét8

    découvertes.

    - élevage: os de mammifères domestiques.

    - métàllurgie: scories,foyer.

    Cet établissement possédait au Sud-Ouest une cour empierrée(cailloutis

    en D 32).

    La fin de cette seconde occupation doit être placée vers la fin du

    premier siècle: c'est ce qu'indiquent: A/ la tasse Dr '24-25(avant 60,

    mais a pu rester dans la vaisselle domesxique jusqu'à ou ane;•

    o/ i>e p.La t ±>v ±j/ j* i .avanv > uiic

    C/ Divers fragments de céramique

    métallescente à décor "en épingles à cheveux" de la fin du 1er siècle.

    D/La fibule Ettlinger 3l(a.vant

    90 dnè^.

    Au début du second siècle,ce second établissement est donc abandonné

    et il semble que les constructions postérieures aient été élevées

    au Nord-Est.

    3/ Vers l00/l20 dnè( DE 31 p 4) de nouvelles constructions sont

    élevées dans toute cette zone et l'occupation s'y poursuivra pendant

    tout le Ile et une partie du ÏÏIh siècle(cf DEFGHI 29-30,p 5-6).Ces

    constructions très médiocres,élevées à l'écart du corps d'habitation,

    devaient avoir une destination artisanale ou agricole.

    4/ Une occupation très sporadioue se poursuit jusqu'à la fin du IVè

    siècle(cf DEFGHI 29-30,p 5).

  • PERSPECTIVES DE RECHERCHE;

    A la suite de la campagne de fouilles de 1975,une équipe de géophysi-

    ciens de l'Université de Tours,menée par K.A.Ksrroorvant,a effectué une

    série de mesures de résistivité du sol sur l'ensemble de la parcelle

    ZA 42(cf:annexe)»

    Les conclusions sont les suivantes:

    l/On ne doit rien attendre d'une fouille de la partie Est de ZA 42

    où aucune structure n'a été décelée(annexe p l).

    2) Les recherches doivent se porter:

    -sur la zone des thermes où toutes les possibilités de

    fouilles n'ont pas été explorées.

    -sur la partie fouillée cette année: les structures

    dégagées semblent se poursuivre(annexe,p l,zone 6) et nous devons

    tenter d'étudier:») l'existence d'un premier état de la v n i a .

    b) l'extension du second état(deuxième moitié du

    premier siècle).

    c) le caractère et la superficie des communs des II/

    Illè siècles.

    -sur la partie Nord-Est de la parcelle ZA 42(zone 4,5,

    annexe,p l),où le corps du bâtiment principal semble se poursuivre et

    où des prospections de surface ont donné des résultats prometteurs

    (cf photos 12 et 13)-

    Les conditions matérielles étant très favorables

    à la poursuite des recherches,je dépose une nouvelle autorisation de

    fouilles avec subvention»

    c—o—o—o-o—o-o

  • - PONT-CROIX -

    Ob^et : Reconnaissance de l'éventuelle extension de l'établissement gallo-romain.

    Méthode : Prospection électrique : 1 346 mesures au sol 5 020 valeurs cartographiées.

    Nous examinerons successivement les secteurs I, II, III,

    IV, V, VI qui ont fait l'objet d'une prospection (Cf. plan de situa-

    tion) .

    CARTE N° 1

    Seule la perturbation A (zone 3) traduit la présence d'une

    structure en "dur" . l'analyse qualitative de celle-ci n'est pas pos-

    sible car cette anomalie nous apparaît en limite de la prospection»

    En liaison avec cette structure, un aménagement du sous-sol

    est visible (axe a-b).

    L'ensemble B semble correspondre à une zone frontière.

    On observe la continuité de celle-ci en C (zone 1 et 2) (zone de

    passage entre les thermes et l'habitat ?) .

    Hormis les remarques précédentes, on constate l'absence

    totale de vestiges en "dur", donc l'extension de l'établissement est

    à rechercher dans une autre direction.

    CARTE 2

    - Zone 6 : On remarque simplement la continuité des structures

    1, 2 visibles dans la fouille.

    - Zone 4-5 : On observera hors des limites immédiates de la

    fouille le prolongement des murs (1, 2) déjà repérés. Les pertur-

    bations importantes situées entre les alignements 1 et 2 sont vrai-

    semblablement dues à un aménagement du sol.

  • - PONT-CROIX -

    Plan de situation de la prospection électrique

    (Surfaces prospectées 1, 2, 3, 4, 5, 6)

  • - PONT-CROIX -1-s r « çf* *

    i .•i ; "M* " ».">•

    • :•• j 14 : ' i ; ' 'i»

    | "A

    •S M A:

    Prospection Electrique Alignement Wenner 0,66 m 1 mesure/mètre

    Prog. WANG - Labo cp1

    Code 35280 M Rouge E Noir

    29 |

    1 Valeurs relatives de la •

    o s

    résistivité apparente

  • - P O N T - C R O I X -

    f i t gfSÔfl .

    .* Q s • 57! «-'..'• • 9 P' • • *a C . .«DS«' •' •s •• s «naa* « vnr-CWflBfflD«

    H - .®®affl!s®a< 1 seiBBBsœc

    SRI ' " t". Q . • «B®*" * ] * • • pv'-• j» ••Sis— -.ni« ••DO. f t » » • • t^

    • .•.auat ....... i«s®saa» •;»aaa

    Ksar V'irr:'Q®.SO* »..oa

    B • «E -jaoaooD« •:» cî. s o c ,'j3saaa« • »c: s;« •fiitiisaisîowia« - • » *oa:

    C. •.-,.'!••• • Ci'. ' MH««llfflaC3DB!Ji--::; WJK'

    l t ' t

    SS .g. •îisisan« •••a

    î3*6:èa q BDQB* •

    i JBBD" «

    JB* ... . . îhd » » •. n

    t«B».np»oacte «MO » «rsŒwœ •a • « i s -a» »r.j » t-, M» » Li> i.«-

    •ao;. .s!' BD'DSj^afJ-: • • •! -s* • •/-

    Kasisat;;.. . isn«»i iBDBSHSiitf JSBO • ; •s

    B NJP T 2 t ! t

    ft ":t ë,,

    éêi

    § 2 9

    r â l e u r s r e l a - |

    :ives d e l a a

    ^ é s i s t i v i t é •

    i p p a r e n t e b

    P r o s p e c t i o n E l e c t r i q u e

    A l i g n e m e n t W e n n e r 0 , 6 6 m

    1 m e s u r e / m è t r e

    P r o g . W A N G - L a b o cp 1

    C o d e 3 5 2 8 0 M R o u g e E N o i r

    93

    • «••UUBQDD•QUUOQCDB • « > . . . . . . . . r ] «> G ...» •>• ce • • •oa.cdan» • Cl . • «DOQ. »•••••

    Boanonn*» •BBQ'BHO•

    F \l

    •¡»as MBB

    as® BBQ

    ®»sq< bso.

    •aca • • •

    •a» • cor]® «•••an»»ers •••OBBQ»«GQ •BDEHaD» ... « fiSBIIBH« • < • • '»¡a s a son* • • " S @ S 0 0 O > .

    aa®o»• Basson aaasao aasaaa '3BBSBS in 13 SI H s a ima as miv&mmm

    •asaass sasaoa •

    • sassEaaiaasnoaa« • • •BBBOaBBBQ«•••••» BSO«B»SCJ« "« • «a<

    .,.. .... OQSO» ÛEBQQ •«.••• O» •S« ••*•• * « * •DDBO'QQDO* « • • •••O« iQ. OC

  • pfir*.

    •stm sao-1: BCO/h: •• ) 3Q0O& • ooooo

    JÛij-i WWsw-J-.

    CKJ

    t

    NI

    Hi •'HHÇoraraoffl 1 • 1 >- ;oaôoa •

    ..-̂ .¿aoaa • >»»««00 :. • • os

    .imfciihigQ : Oa ; .-..aaa iGtoi—

    C-.K.'CT >< :-3®oaass -Gaaassss :Q®6![-JOaa® :3®®OOOgS

    . :i.Giraooaos "3300000®

    • ona®HS®a ,.oaa®ooa .^f^agaoap

    ISHflliHSii-

    --: h-joaœ

    ^«wwg®assffl!Mœ

  • Terrs Végétale

    Terre brans ave$ poteries

    Mor fier + hyitrea

    eailloutiô

    Terre brune + os + pclfvr.",e3

    Sol vierge

    C' "X'. V1; Ci' °

    D E S ..•, :-.S) .'.TUQUES

    C E B H Ê r M ï N Ê

    OLU-CT-VILAiN'c, C C P n-ou MORD, fWORJBlHAM, fiNiSICrtfcj

    Ost«. r r 1975

    Commune îOHT-CEDJX

    Corîastrô

    Lieu dit Kervennesec

    Relevé Sondage û.32, coupes Est et Sud

    Mise au net P« GALLIOU

    1. m.

    Coupe Es!"

    T - 0 0,7 / N R

    h*

    0/1 4 / N R

    Coupe Sud

  • o D i/i

    UJ CL D O U

    û OC O z

    Lii CL r) O u

    g

    I E.

    I: 0

    0 o © ta >1 M!

    e> H ea +>

    "'D

    f 1 © •EH

    ©

    I « B

    S

    ri o H ri , , t H o

    M H O «

    g ji v a f!4

    O

  • iÁ—

    Mortier

    Terne cuits, brique, tuila

    CIRCON Ç Cf^PVtCN OES ANTIOl'JITÉÜ H.ÖT0RI0.UÜ3

    De8HÉTAOKE ÇU.E-ET VHAiNE, COTES-OU NORD.

    MOHBiHAN. f lNlSlÈHEl

    Dato sep tembre 1975

    Communs 29 P01JT—CROIX

    Cadastra

    Lieu dit Ksrver .ennec

    Relevé Sondage H 23 , Plan et Coupes Mise ?" J-P. B. P. G.

    P L A N

    H-H! 27.26

    — M " " " ¡O o „ o cy^u^ '-~y ' -o 0• °oe>,'

    0 o ó. o

    - • •• óó̂ 'óiP ?.

  • T.iata des figures:

    1) Relevé des structures en D.E 31.

    2) Cailloutis en D.32.Détail.(Sud vers le haut).

    3) Vue plongeante de D 31 après décapage de la terre végétaleîbéton supérieur dans

    l'angle supérieur gauche et hérisson.(Nord vers le haut)

    4 ) Vue du béton inférieur en DE 3l(Vers l'Est).

    5) Vue du béton supérieur en G 29(Vers l'Est)

    6) Vue plongeante de DE 30 après décapage de la terre végétale.On remarquera les galets du mur(vers l'Ouest).

    7 ) Détail d'un muretin en I 29(vers le Nord).

    8 ) Foyer en H 28.

    9) Vue générale du chantier(vers le Sud-Est).

    10) Vuegénérale du chantier(vers l'Ouest).