Pomme de terre hebdo - CNIPT PRO · ment et ceux sur la réception normalisée ... le calibre...

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Pomme de terre hebdo LE JOURNAL DE LA POMME DE TERRE- n° 1143 - 27 janvier 2017 Editorial « L’interprofession doit être le lieu de cohésion de la filière » Congrès L’UNPT ouvre le dialogue agriculteurs-écologistes Marchés Un froid qui profite aux achats À DéCOUVRIR 1-2 3 4 En faveur de la qualité, les travaux de la charte qualité en centres de conditionne- ment et ceux sur la réception normalisée des lots devraient permettre d’élever le niveau général des produits. Les plans de surveillance du marché que le CNIPT réalise en visitant plus de 5 000 points de vente chaque année témoignent de l’importance accordée par la filière à la qualité propo- sée aux consommateurs. Le CNIPT a depuis longtemps un accord interprofessionnel sur le calibre maximum des pommes de terre. Récemment, les professionnels réunis au CNIPT, ont convenu des spécificités requises pour que les pommes de terre puissent reven- diquer l’allégation “frite”. Le mois de janvier est traditionnellement l’oc- casion des vœux de bonne année et je profite de cette tribune pour souhaiter à la filière toutes les réussites agricoles, techniques, économiques et commerciales grâce aux ef- forts que chacun d’entre nous met en œuvre. L e Conseil d’administration m’a confié, depuis le 1 er  décembre 2016, la prési- dence du CNIPT. L’alternance qui prévaut au CNIPT garantit la prise en considération de toutes les sen- sibilités de la filière. L’interprofession doit être le lieu de la cohésion entre les différents maillons de la filière. Chaque métier : agricul- teur indépendant ou coopérateur, négociant, courtier, grossiste, commerçant primeur ou de la grande distribution, doit pouvoir exprimer son point de vue et bénéficier des actions du CNIPT. L’importance de cette prise en compte de chacun des acteurs de la filière, sans considération partisane, dans le but de l’efficacité des actions du CNIPT, a été rappe- lée lors du séminaire de bureau CNIPT que j’ai voulu pour démarrer mon mandat. Les élus des associations membres du CNIPT, qui représentent les cotisants de la filière, se sont réunis le 17 janvier pour redéfinir la feuille de route du CNIPT. C’est bien, mais ce n’est pas suffisant. Pour que chacun se sente impliqué dans la filière pomme de terre, le CNIPT doit pouvoir informer chacun des coti- sants des actions concrètes qu’il mène en faveur de la pomme de terre. Et des actions concrètes, il y en a ! « L’interprofession doit être le lieu de cohésion de la filière » ÉDITORIAL Accord Interprofessionnel pour les pommes de terre à frire En savoir plus sur cnipt.fr DOSSIER DU MOIS (Suite page 2) > Alain Marguin, directeur général de Terre de France et président de Fedepom, est le nouveau président du CNIPT.

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Pomme de terre

L E J O U R N A L D E L A P O M M E D E T E R R E - n ° 1 0 6 5 - 2 4 d é c e m b r e 2 0 1 4

hebdoL E J O U R N A L D E L A P O M M E D E T E R R E - n ° 1 1 4 3 - 2 7 j a n v i e r 2 0 1 7

Editorial

« L’interprofession doit être le lieu de cohésion de la filière »

Congrès

L’UNPT ouvre le dialogue agriculteurs-écologistes

Marchés

Un froid qui profite aux achats

À décoUvrir

1-2

3

4

En faveur de la qualité, les travaux de la charte qualité en centres de conditionne-ment et ceux sur la réception normalisée des lots devraient permettre d’élever le niveau général des produits. Les plans de surveillance du marché que le CNIPT réalise en visitant plus de 5 000  points de vente chaque année témoignent de l’importance accordée par la filière à la qualité propo-sée aux consommateurs. Le CNIPT a depuis longtemps un accord interprofessionnel sur le calibre maximum des pommes de terre. Récemment, les professionnels réunis au CNIPT, ont convenu des spécificités requises pour que les pommes de terre puissent reven-diquer l’allégation “frite”.

Le mois de janvier est traditionnellement l’oc-casion des vœux de bonne année et je profite de cette tribune pour souhaiter à la filière toutes les réussites agricoles, techniques, économiques et commerciales grâce aux ef-forts que chacun d’entre nous met en œuvre.

L e Conseil d’administration m’a confié, depuis le 1er  décembre 2016, la prési-dence du CNIPT.

L’alternance qui prévaut au CNIPT garantit la prise en considération de toutes les sen-sibilités de la filière. L’interprofession doit être le lieu de la cohésion entre les différents maillons de la filière. Chaque métier : agricul-teur indépendant ou coopérateur, négociant, courtier, grossiste, commerçant primeur ou de la grande distribution, doit pouvoir exprimer son point de vue et bénéficier des actions du CNIPT. L’importance de cette prise en compte de chacun des acteurs de la filière, sans considération partisane, dans le but de l’efficacité des actions du CNIPT, a été rappe-lée lors du séminaire de bureau CNIPT que j’ai voulu pour démarrer mon mandat. Les élus des associations membres du CNIPT, qui représentent les cotisants de la filière, se sont réunis le 17  janvier pour redéfinir la feuille de route du CNIPT. C’est bien, mais ce n’est pas suffisant. Pour que chacun se sente impliqué dans la filière pomme de terre, le CNIPT doit pouvoir informer chacun des coti-sants des actions concrètes qu’il mène en faveur de la pomme de terre. Et des actions concrètes, il y en a !

« L’interprofession doit être le lieu de cohésion de la filière »

éditoriaL

Accord Interprofessionnel pour les pommes de terre à frire

En savoir plus sur cnipt.fr

dossier dU mois

(Suite page 2)

> Alain Marguin, directeur général de Terre de France et président de Fedepom, est le nouveau président du CNIPT.

le journal de la pomme de terren°1143 – 27 janvier 2017

2 : Pour les internautes, cliquez sur les liens pour en savoir plus

(Suite de la page 1)Ce nouvel accord devrait entrer en vigueur pour la prochaine campagne 2017-2018 et permettra de satisfaire pleinement le consom-mateur qui souhaite faire des frites maison. Il pourra également être valorisé sur les mar-chés d’exportation pour renforcer la position des pommes de terre françaises, notamment sur les marchés attentifs à la qualité de friture des pommes de terre.Les filières agricoles qui s’en sortent le mieux sont celles qui créent de la valeur pour leurs produits. Le CNIPT mène des campagnes en faveur du développement de la valeur des pommes de terre et du développement des marchés nationaux et internationaux. Le logo “pommes de terre de France” donne une identité à nos produits. Nos pommes de terre françaises répondent à des exigences qui garantissent une qualité sanitaire des sols et des produits pour la satisfaction du consom-mateur.La campagne “Chaque pomme de terre s’ex-prime à sa manière” se décline à travers de nombreuses expressions de communication et présente les recettes adaptées à chaque type de pommes de terre. Depuis deux ans, le CNIPT va à la rencontre des consommateurs en organisant avec l’interprofession des fruits et légumes des animations culinaires dans les rayons des grandes surfaces.La filière se mobilise aussi pour rencontrer les consommateurs lors du Salon de l’agriculture qui se tient tous les ans à Paris et où j’aurai l’occasion de vous accueillir du 25  février au 5 mars 2017.Le CNIPT engage beaucoup de moyens pour la connaissance des consommateurs et des mar-chés, tant en termes de veilles de compétitivité que d’intelligence économique. Un grand pro-jet d’indicateur des prix au premier niveau de transaction, qui pourrait servir de cours pivot dans le cadre des contrats, est en cours de noti-fication auprès de la Commission européenne.

S’il aboutit, comme je le souhaite, cet indica-teur sera un atout précieux pour le marché de la pomme de terre fraîche.Il ne faut pas oublier les chiffres et les don-nées de marché. Je ne peux que prévenir les opérateurs de ne pas emblaver plus qu’il n’est nécessaire pour satisfaire le marché. Cette année, à cause d’incidents climatiques, le volume disponible et les cours sont satis-faisants, mais si trop d’hectares portent des pommes de terre en 2017, un dérapage du marché est toujours possible.Une filière comme la pomme de terre fait face à de nombreux défis qui doivent nous encou-rager à travailler dans un climat constructif au sein de l’interprofession. Je m’emploierai à ce que les débats soient apaisés, car les cotisants ne peuvent pas comprendre des dissensions entre les hommes quand l’avenir d’une filière est en jeu. Le CNIPT lui-même a ses défis. La collecte des cotisations sera modernisée dès la campagne prochaine pour faciliter les relations avec les coti-sants. De nouveaux membres pourront rejoindre le CNIPT pour compléter le tour de table.Et puis, 2017 est l’année des 40  ans de notre interprofession. Le 22 avril 1977, des hommes et des femmes de bonne volonté, profession-nels actifs de la filière pommes de terre, ont signé le premier accord interprofessionnel du CNIPT. Ils ont ainsi ouvert la voie à une mise en commun de moyens pour le développement de bonnes pratiques agricoles, de connais-sance des marchés et de communication qui ont permis à la pomme de terre française de se maintenir à un niveau de qualité et de consom-mation au-dessus de ceux de nos voisins euro-péens. Nous sommes les héritiers de ces pré-curseurs et c’est à nous, aujourd’hui, de porter l’action du CNIPT avec dynamisme et efficacité.Toute l’équipe des membres du bureau et du Conseil d’administration se joint à moi pour vous souhaiter une bonne année et un bel anniversaire, plein de promesses d’avenir. n

alain Marguin, président du CNiPt

Une filière comme la

pomme de terre fait

face à de nombreux

défis qui doivent nous

encourager à

travailler dans un

climat constructif

au sein de

l’interprofession.

Salon

arvalis, présent au Sima

Arvalis-Institut du végétal sera présent au Sima, le Mondial des fournisseurs de l’agri-culture et de l’élevage qui aura lieu du 26 février au 2 mars à Paris Nord Villepinte. L’Institut sera présent sur le stand du Hub Agro (Hall 5 - stand H03), le Carrefour d’inno-vations pour la performance. Il présentera

ses outils d’aide à la décision et notamment le tout nouveau Taméo®. Taméo® est «le pre-mier outil de conseil agro-météo en temps réel» conçu par Arvalis et Météo-France.

Manifestation

7ème édition de Qualipom’ le 28 juin

La 7ème édition de Qualipom’, le rendez-vous des professionnels de la pomme de

eN bref…terre se déroulera le 28 juin à Méricourt (Pas-de-Calais). Qualipom’ se déploiera sur 15 hectares et présentera toutes les innovations en pommes de terre et oignons, des animations, et une exposi-tion de matériels innovants spécifiques. 80 exposants sont attendus. Ils propose-ront des visites d’essais, des présentations variétales , etc… Rens : 03 21 52 83 99

le journal de la pomme de terre n°1143 – 27 janvier 2017

3 : Pour les internautes, cliquez sur les liens pour en savoir plus

Le 31 janvier

Journée technique nationale de la pomme de terrewww.evenements-arvalis.fr

Du 4 février au 3 septembre

«Patate !», une exposition organisée par le Forum départemental du Nord en partenariat avec le CNiPtVilleneuve d’Ascq (Nord)www.forumdepartementaldessciences.fr

Du 8 au 10 février

Salon Fruit LogisticaBerlin (Allemagne)www.fruitlogistica.de

Du 25 février au 5 mars

Salon international de l’agricultureParis, Porte de Versailleswww.salon-agriculture.com

Du 25 au 27 avril

Medfel 2017 : la pomme de terre, produit à l’honneurPerpignan (Pyrénées-Orientales)www.medfel.com

Du 8 au 10 juin

Congrès FedepomBarcelone (Espagne)www.fedepom.fr

ageNdaL’UNPT ouvre le dialogue agriculteurs-écologistes

CoNgrèS

L e congrès de l’UNPT s’est tenu le 24 janvier à Paris. L’Union nationale des producteurs

de pommes de terre a dressé à cette occa-sion le bilan de l’année 2016, et notamment des actions conduites, avec les autres familles professionnelles, au sein du CNIPT. « Enfin, l’accord sur la fritabilité a été signé » s’est félicité Antoine Peenaert, vice-président de l’UNPT et membre du bureau du CNIPT. Il a par ailleurs souligné le « bon travail sur les promotions  » réalisé en 2016. D’autres avancées ont pu avoir lieu grâce à « l’efficacité du dialogue inter-professionnel » : l’accord sur le FMSE, la grille lavabilité, l’agréage des lots. «Un dossier est toujours en cours, c’est le travail sur la charte de conditionnement». Directeur de l’UNPT, Martin Mascré a rappelé la mise en place du logo unique « pomme de terre de France » pour les pommes de terre fraîches et transformées. « Merci à Patrick Trillon qui, comme président, a initié une réflexion stratégique au CNIPT. Nous comptons sur son successeur, Alain Marguin, pour finaliser le travail. Nous serons constructifs, mais vigilants » a ajouté Arnaud Delacour, pré-sident de l’UNPT. Il a par ailleurs fait une pro-position sur la CVO : « conditionner l’agrément des expertises comptables de nos exploitations au fait que les cotisations étendues, dues par les

producteurs, soient effectivement payées ». Cette proposition est soutenue par le CNIPT. Sébas-tien Couderc, conseiller productions végétales de Stéphane Le Foll, a reconnu que c’était « une bonne piste ». Son ministère va se rapprocher de Bercy pour « en étudier la faisabilité ». Le temps fort de ce congrès a été le débat : « une pomme de terre écologiquement compétitive, oui mais à quel prix ? ». Claudine Joly, de France nature environnement avait accepté d’y parti-ciper. « On veut sortir absolument des pesticides » a-t-elle déclaré. « Mais nous sommes dans une démarche d’accompagnement des agriculteurs » a-t-elle ajoutée en reconnaissant que l’on ne pouvait pas passer au zéro pesticides du jour au lendemain. Toutefois « on attend une amé-lioration, car notre base se radicalise. Il faut qu’il y ait un minimum de résultat, que l’on ait au moins des améliorations techniques ». « On ne peut-être que d’accord avec la demande sociétale sur la réduction de notre empreinte écologique », a reconnu Alain Dequeker, secrétaire général de l’UNPT. Mais, déplore-t-il « la demande sociétale ne se traduit pas toujours par un acte d’achat ». Ce débat a été dense, franc, et riche. Il a eu le mérite de prouver que le dialogue était possible entre agriculteurs et écologistes. C’est un bon début. n

TrèS iMporTanT

importations de pommes de terre de l’Union européenneConformément aux dispositions de l’ar-rêté du 3 janvier 2005, les opérateurs sont dans l’obligation de déclarer les lots de plants de pommes de terre et de pommes de terre de consommation introduits sur le territoire français, lorsqu’ils sont origi-naires d’Allemagne, du Danemark, des Pays-Bas et de Pologne, pays toujours classés à risque. Cette déclaration doit être effectuée à la DRAAF/Service régional de l’alimentation dont dépend le lieu de stockage des lots quarante-huit heures avant l’introduction. L’intégralité des lots

concernés doit être tenue à disposition des agents de la DRAAF chargés de l’ins-pection sur le lieu de stockage pendant deux jours ouvrés à compter de la date d’arrivée déclarée.

Vient de paraître

au sommaire de La Pomme de terre françaiseLe numéro 609 (Janvier-février 2017) de La Pomme de terre française vient de paraître. L’enquête du magazine est consacrée au bilan d’Interpom primeur 2016, une édition placée «sous le signe de la croissance». Le lecteur trouvera dans ce numéro des articles sur «le marché de l’in-

eN bref…

dustrie de la frite», «  une campagne commerciale déli-cate  » pour la pomme de terre bio, ou un bilan technique de la campagne 2016 «  une campagne techniquement compliquée». La Pome de terre française rend compte également de la conférence commune CNIPT-GIPT de décembre dernier ; elle présente l’accord interprofessionel sur les pommes de terre à frire ; et annonce la démarche du groupe Aviko qui est à « la recherche de produc-teurs français».

le journal de la pomme de terren°1143 – 27 janvier 2017

4 : Pour les internautes, cliquez sur les liens pour en savoir plus

LES MarCHÉS pHYSiQUESLES MarCHÉS pHYSiQUES

Editeur CnipT43-45 rue de Naples75008 ParisTél : 01 44 69 42 10 Fax : 01 44 69 42 11

Directrice de publication rédactrice en chef : Florence Rossillion

Prix du numéro : 2 €Abonnement 1 an : 53 €

impression-routage : Rivet Presse Edition 24, rue Claude-Henri Gorceix 87022 Limoges Cedex 9

Conception graphique : Aymeric Ferry

Dépôt légal : à parutionISSN n° 0991-3351

Un froid qui profite aux achatsLa vague de froid qui traverse le pays actuellement apporte un peu de dynamisme sur le marché national. La demande est portée notamment sur les pommes de terre fraîches commercialisées en gros format (5 kg et plus). La GMS tente de soute-nir les ventes sur différentes gammes par l’inter-médiaire d’opérations de promotions, mais cette situation ne peut que ralentir la rotation des pro-duits vendus en fond de rayon. Des défauts conti-nuent à être constatés sur certains lots de pommes de terre commercialisées : verdissement et germi-nation (à cause d’une mauvaise gestion en maga-sins), mais également des défauts d’aspect liés notamment à la progression de la gale argentée, de la dartrose et la présence de la gale commune. Des difficultés d’approvisionnement peuvent se faire ressentir en plants, sur des variétés nouvelle-ment commercialisées, de la part de certains petits et moyens conditionneurs.Les prix restent globalement soutenus tant sur le national qu’à l’export. L’industrie continue à se posi-tionner sur des variétés du frais mais sur des volumes moindres par rapport aux semaines passées.A l’export, les flux se poursuivent mais les condi-tions liées au froid peuvent entraîner des compli-cations sur le plan logistique.

N.B. : entre parenthèses, la tendance du marché.

Cotations marchés étrangers En €/tonne

LES MarCHÉS À TErME

Belgique (Fiwap/PCA) - Semaine 03 Grande-Bretagne (Cours BPC) - Semaine 03

Bintje tout venant 35 mm + fritable vrac 250 (=) Prix moyen production nc.

Cotation VTA (Verenigde Telers Akkerbouw) - Semaine 03

Destination industrie frites : tout-venant, vrac, fritable, départ, 40 mm + 230-250 (=) Export : tout-venant, vrac, départ, qualité export, 40 mm + nc.

Cotations France (rnM) En €/tonne

Marché français-Stade expédition - Semaine 03

Export-Stade expédition - Semaine 03

Rungis - Semaine 03

Marché français Bio-Stade expédition - Semaine 03

Industrie - Semaine 03

Variétés de consommation courantes Bintje Bassin Nord non lavée cat. II 40-75 mm filet 25 kg nc. Div. var. cons France lavée cat. I 40-75 mm filet 10 kg nc. Agata France lavée cat. I 50-75 mm carton 12,5 kg 580 (=)

Variétés à chair ferme Charlotte France lavée cat. I + 35 mm carton 12,5 kg 750 (=) Rouge France lavée cat. I + 35mm filet 2,5 kg 700 (=)

Agata France lavable cat.I +45mm sac 1tonne nc.Agata France lavable cat.I 40-70mm sac 1tonne 300 (T)Div.var.cons France lavable cat.I +45mm sac 1tonne nc.Div.var.cons France lavable cat.I 40-70mm sac 1tonne 290 (T)Div. var. cons France non lavée cat. II 50-75 mm sac 20 kg 240 (T)Rouge France non lavée cat. II 50-75 mm sac 20 kg 245

Charlotte France cat. I carton 12,5 kg 720 (T) Div. var. cons France lavée cat. I 40-70 mm sac 10 kg 450 (=) Div. var. cons France non lavée cat. I 40-70 mm sac 10 kg 420 (=)

Chair ferme France biologique 1260 (=) Chair normale France biologique 1260 (=)

Bintje Bassin Nord non lavée + 35 mm fritable 250 (=). Div. var. cons. Bassin Nord non lavée, tout venant 35 mm et + fritable 270 (V)

17/01/1716/01/17 18/01/17 19/01/17 23/01/1720/01/17

Eurex Francfort (€/t) Bintje, Agria et var. apparentées pour transfo, 40 mm, min 60 % 50 mm +

avril 2017 255 253 256 260 259 255Juin 2017 274 270 276 280 278 274avril 2018 150 150 150 150 151 150