PolyFinances - Note Sectorielles - Semaine du 6 janvier 2014

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1 POLYFINANCES FONDS D’INVESTISSEMENT ÉTUDIANT DE POLYTECHNIQUE MONTRÉAL NOTES SECTORIELLES 6 JANVIER 2014

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Note sectorielle du comité de PolyFinances de la semaine du 6 janvier 2014

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POLYFINANCESFONDS D’INVESTISSEMENT ÉTUDIANT DE POLYTECHNIQUE MONTRÉAL

NOTES SECTORIELLES6 JANVIER 2014

SOMMAIREVent de fraîcheur pour Airbus Group �������������������������������������������������������������������������� 6

Une bonne année pour l’industrie pharmaceutique ���������������������������������������������������� 8

GENIVAR change de nom et devient WSP Group ��������������������������������������������������� 10

2013, année maussade pour le minier canadien ! ���������������������������������������������������� 12

La Ford C-Max ne sera jamais décapotable ������������������������������������������������������������� 16

Le gaz de schiste toujours aussi inflammable ���������������������������������������������������������� 18

Repsol cède 4�1 G$ d’actifs à Shell �������������������������������������������������������������������������� 20

Fiat s’offre Chrysler pour la nouvelle année ������������������������������������������������������������� 22

Bonne année, bon piratage! ������������������������������������������������������������������������������������� 24

Polyfinances c’est...

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le fonds d’investissement étudiant de Polytechnique Montréal qui a été fondé en 2011 conjointement par le professeur Thierry Warin et par un groupe d’étudiants au baccalauréat provenant de l’orientation projets internationaux� PolyFinances a été mis sur pied pour permettre de faire le pont entre les compétences de l’élève-ingénieur et les secteurs industriels dans lesquels ses compétences s’exprimeront�

PolyFinances contribue à former une nouvelle génération d’ingénieurs : au sommet de leur art en ingénierie, ils seront aussi capables d’analyser les forces et faiblesses d’une entreprise dans son environnement économique et commercial� En se basant sur des concepts d’économie industrielle,

ils étudient des méthodes d’évaluation des entreprises menant à la gestion d’un

portefeuille d’actions boursières d’entreprises technologiques� Les ingénieurs ou futurs ingénieurs souhaitent aussi mettre la technologie au service de la finance. Une équipe d’étudiants de PolyFinances a d’ailleurs remporté un prix lors du Forum Fintech 2013 organisé par Finance Montréal� Ces ingénieurs pourront jouer un rôle prépondérant dans leurs futures organisations en faisant le lien entre les prises de décisions technologiques et leurs conséquences sur la valeur de l’entreprise mais aussi en proposant des solutions technologiques au secteur financier.

PolyFinances c’est un fonds d’investissement étudiant,

une formation à l’économie industrielle et à la finance

pour les ingénieurs et futurs ingénieurs, des projets

technologiques appliqués à la finance, des conférences

à Montréal animées par des professionnels de la

finance et du monde de l’entreprise technologique et

une mission dans une place financière internationale.

Pour sa troisième édition,PolyFinances 2014 étudiera le thème : «risques systémiques et risques systématiques»� Pour ce faire, l’équipe de PolyFinances a décidé d’établir ses quartiers dans l’une des villes ayant la plus

forte concentration d’institutions internationales, soit Washington� Ainsi, suite à la plus grosse crise financière mondiale, les étudiants seront en mesure d’étudier la stabilité financière, les régularisations proposées par les institutions financières pour diminuer leur contribution au risque systémique. Ainsi, PolyFinances envisage rencontrer différents intervenants dans des institutions telles que la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International, la Banque interaméricaine de développement, Yahoo Finance, etc� Aussi, la visite de Hedge Funds est dans la mire de l’équipe� À travers le campus Washington, les étudiants espèrent approfondir leurs connaissances du monde de la finance et des institutions internationales�

L’équipe travaille donc à la réalisation du campus Washington à la hauteur des précédents ayant eu lieu

à New York en mars 2011 et en mars 2012� Au travers de ces campus, l’équipe PolyFinances a eu l’opportunité d’être reçue par Bloomberg, Merill Lynch, Perella Weinberg Partners, BNP Paribas, Moody’s, la Federal Reserve Bank, le département d’ingénierie financière de New York University, Galileo Global Advisors, l’Open Society Foundation, Dishart Communications, la business angel Anne Busquet et la délégation du Québec à New York ainsi que la mission permanente du Canada à l’ONU.

David St-JacquesFinissant en génie mécanique

AÉROSPATIAL ET DÉFENSEVent de fraîcheur pour Airbus Group

(06/01/2014) La référence dans le domaine aéronautique en Europe est actuellement la société Airbus Group qui était, jusqu’à tout récemment, maintenu sous la bannière du European Aeronautic Defense and Space compagny (EADS). Ce groupe est divisé en trois parties où Airbus se concentre sur les avions commerciaux, Airbus Helicopters (anciennement Eurocopter) prend en charge les hélicoptères et enfin Airbus Defence and Space reprend les activités de l’entreprise Astrium. L’un des projets majeurs de 2014 pour ce géant de l’aérospatial est de devenir, sous la forme juridique, une société européenne à part entière.

En effet, ce statut permet aux compagnies de pratiquer leurs activités dans tous les États de l’Union européenne sous une seule et unique forme juridique� Selon le directeur général du groupe, Tom Enders, il est grand temps que cette multinationale pionnière dans l’intégration industrielle européenne ait un statut légal qui reflète leur statut professionnel. Le tout sera voté par les actionnaires en mai 2014�

De plus, le dernier long-courrier d’Airbus, le A380, semble mieux commencer l’année qu’en 2013� En 2013, une seule commande avait été enregistrée pour l’A380, alors qu’Emirates a finalisé sa commande de 50 appareils la semaine

dernière pour un total de 20G $US� Petit vent de fraîcheur pour Airbus Group qui ne comptait que 259 commandes depuis le lancement du A380 en l’an 2000�

Enfin, l’avenir du A380 s’annonce profitable pour Airbus Group qui prévoit gagner des parts de marché� Cela est dû au fait qu’un transporteur aérien attirerait davantage de passagers grâce à l’attirance entre ce modèle d’avion et ses passagers. De plus, la croissance du trafic aérien qui s’établit à 4�7% par an pendant 20 ans fait en sorte que les long-courriers comme l’A380 seront nettement avantageux� Aussi, le nombre de mégalopoles tend à augmenter rapidement où l’A380 serait en mesure de capter toute la demande pour le voyagement entre ces destinations�

Bibliographie :«Airbus Group veut adopter le statut de société européenne», dans La Presse� Publié le [02/01/2014]� Tiré de :

h t t p : / / a f f a i r es � l ap resse �ca /econom ie /transports/201401/02/01-4725125-airbus-group-veut-adopter-le-statut-de-societe-europeenne�php

«Emirates, le Père Noël de L’Airbus A380 », dans La Tribune� Publié le 24/12/2013� Tiré de :

BIOTECHNOLOGIE ET PHARMACEUTIQUE

François MarcouxFinissant en génie biomédical

(06/01/2014) Parmi les géants pharmaceutiques, la plupart ont connu une très bonne année 2013 malgré le « patent cliff » qui affecte l’industrie (figure 1). En effet, plusieurs compagnies ont grandement augmenté leur capitalisation boursière en plus de se positionner sur des marchés importants.

Parmi les grands gagnants, on retrouve notamment Bristol-Myers Squibb, qui a réussi à prendre une place de leader sur le marché de l’immunothérapie cancérologique en plus d’augmenter le cours de son action de plus de 60%� Autre grand gagnant : Celgene, qui a connu une hausse impressionnante de 107% du cours de son action� Ce succès peut en partie être attribué à plusieurs de ses médicaments cancérologiques qui gagnent des parts de marché importantes� De plus, plusieurs autres produits clés ont été approuvés par les agences de santé pour la vente�

Plusieurs compagnies ont par contre moins suscité l’intérêt des investisseurs, telles Sanofi et Eli Lilly, qui ont connu des minces augmentations du cours de leur action de respectivement 2�4% et 7�3%� Dans les deux cas, ces performances décevantes peuvent être associées à la perte de brevets importants�

Tout de même, les géants pharmaceutiques présentent une croissance moyenne du cours de leur action de 40% pour l’année 2013� Reste maintenant à voir si la performance de l’industrie sera aussi bonne pour l’année qui s’amorce…

Bibliographie :«Grading Pharma In 2013 : 16 Drug Companies Ranked», dans Forbes� Publié le [31/12/2013]� Tiré de : http://www.forbes.com/s i tes /mat thewherper /2013 /12 /31 /grading-pharma-in-2013-16-drug-companies-ranked/?commentId=comment_blogAndPostId/blog/comment/973-9612-10132

«Giving letter grades for 2013 pharma performance», dans FiercePharma� Publié le [3/1/2014]� Tiré de : http://www.fiercepharma.com/story/giving-letter-grades-2013-pharma-performance/2014-01-03

Une bonne année pour l’industrie pharmaceutique

Les géants pharmaceutiques présentent une croissance moyenne du cours de leur action de 40% pour l’année 2013.

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BIOTECHNOLOGIE ET PHARMACEUTIQUE

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Figure 1: Performance des géants pharmaceutiques en 2013

MATÉRIAUX ET CONSTRUCTION

Yahya DialloFinissant en génie civil

(06/01/2014) La société d’ingénierie montréalaise GENIVAR a annoncé qu’elle a terminé sa restructuration et qu’elle a changé son image de marque pour être renommée WSP Canada. Cette décision de changement de nom survient peu après l’accusation de la firme par la Commission Charbonneau d’avoir participé à une collision à Québec avec d’autres firmes de génie-conseil. En attendant, même dans sa nouvelle tenue, le groupe attend toujours son certificat de probité auprès de l’AMF (Autorité des Marché Financiers), démarche aujourd’hui essentielle pour décrocher des contrats publics au Québec.

C’est officiel! Depuis le 1er janvier 2014, la firme québécoise de génie-conseil GENIVAR se nomme désormais WSP group, WSP Canada plus précisément pour l’unité présente au pays. La nouvelle année finit la campagne de restructuration de l’entreprise et à cet effet, GENIVAR avait déjà annoncé qu’elle changerait son nom pour adopter celui de WSP� Qui est WSP? Il s’agit d’une firme de génie-conseil britannique acquise par GENIVAR en 2012 pour un montant totalisant 442 M$� Cette acquisition historique de la firme québécoise est une stratégie fondée sur l’expansion de

ses activités sur la scène internationale� En effet, WSP se classe parmi les dix plus grands groupes de services-conseils au monde� L’entreprise compte près de 15 000 employés travaillant dans plus de 300 bureaux situés dans 35 pays. Les résultats de cette politique n’ont pas tardés à se valoriser puisque elle a permis à l’entreprise canadienne, dans le classement des plus importantes firmes de génie-conseil au monde, de faire un bond spectaculaire, passant du 60e au 16e rang� Concrètement, le chiffre d’affaire de GENIVAR est passé d’environ 0.5G$ en 2011 (avant l’acquisition de WSP) à plus de 1G$ en 2012� Il s’établit à près de 1�6G$ au dernier trimestre de l’année 2013� Pour parler finance de marché, les actions de la firme sont toujours négociées à la bourse de Toronto mais cependant sous le nom WSP au lieu de GNV� Les actionnaires de la firme ont reçu une action WSP Global pour chaque action GNV qu’ils possédaient�

La décision du changement de nom est survenue peu après l’apparition de nom de

GENIVAR change de nom et devient WSP Group

«Nous pourrons ainsi tirer le meilleur parti possible de cette marque dont la réputation n’est plus à faire»

MATÉRIAUX ET CONSTRUCTION

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GENIVAR à la commission Charbonneau� L’entreprise a été comptée parmi les 8 firmes de génie-conseil pointée du doigt pour la collusion à Québec. À ce jour la firme est dans une position inconfortable puisqu’elle attend toujours son certificat de probité par l’Autorité des Marché Financiers (AMF), autorisation qui permet d’octroyer des contrats publics sur le sol québécois. La restructuration de la firme avec le changement de son nom lui permet définitivement de se faire un nouveau visage et a certainement pour objectif de faire oublier une image, lié à la corruption, aussi peu significative qu’elle soit� «Nous pourrons ainsi tirer le meilleur parti possible de cette marque dont la réputation n’est plus à faire» affirme le PDG du groupe.

Bibliographie :« Genivar change de nom», dans Le devoir� Publié le 03/01/2014� Tiré de :

http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/396368/genivar-change-de-nom

« Genivar adopte le nom de WSP Canada », dans le journal de Montréal� Publié le 02/01/2014� Tiré de :

http://www.journaldemontreal.com/2014/01/02/genivar-adopte-le-nom-de-wsp

« Genivar devient WSP Global», dans La Presse� Publié le 02/01/2014� Tiré de :

http://www.lapresse.ca/le-solei l /affaires/actualite-economique/201401/02/01-4725194-genivar-devient-wsp-global.php

MINIER

Guillaume VergneÉtudiant à la maitrise en génie industriel

(06/01/2014) Alors que 2013 a été une année de croissance impressionnante pour les places boursières mondiales, les performances du secteur minier ont déçu. Le passage à 2014 est pour nous l’occasion de tirer le bilan d’une année difficile et de revenir sur quelques éléments clés dont nous vous avions fait part l’année dernière.

Pour de nombreuses places financières

mondiales, l’année 2013 aura été une très bonne année� Les gains ont été solides : le Nasdaq a grimpé de 39%, l’indice S&P 500 a réalisé une progression de 30% et le Nikkei, indice phare de la bourse de Tokyo, se permet le luxe de bondir de 56%, un record en 40 ans ! La bourse canadienne ferait presque pâle figure à côté avec un gain de seulement 10% en 12 mois� Si les raisons sont diverses, le secteur minier a joué un rôle important dans cette faible performance� En deux ans, les 1600 minières cotées au Canada ont vu la valeur moyenne de leurs actions diminuer de moitié� Revenons sur

quelques points marquants de 2013�

Des commodités toujours moins chères

Les prix des commodités ont connu une baisse importante en 2013 (notes sectorielles du 19/08/2013 et du 26/08/2013) malgré quelques exceptions comme le fer qui a su se maintenir grâce à la forte demande de la Chine (NS du 18/11/2013)� C’est l’or qui a enregistré la chute la plus spectaculaire à cause de sa fonction de

valeur refuge qui le rend moins intéressant au fur et à mesure que l’économie américaine retrouve de sa vigueur�

La chute des prix des ressources minières a impacté les marges des compagnies minières qui ont réagi en se séparant de leurs activités les moins

rentables (voir la NS du 02/12/2013 : Rio Tinto ferme des mines d’aluminium en Australie et la NS du 12/08/2013 : Rio Tinto renonce à vendre Pacific Aluminium faute de repreneurs).

Des troubles dans le milieu de la potasse

La rupture de l’alliance entre le russe Uralkali et le biélorusse Belaruskali et les tensions géopolitiques qui ont découlé de l’arrestation du PDG d’Uralkali ont profondément bouleversé le monde de la potasse (NS du 25/11/2013 et du 30/09/2013). Le principal concurrent de BPC pour l’exportation de potasse à travers le

2013, année maussade pour le minier canadien !

En deux ans, les 1600 minières cotées au Canada ont vu la valeur moyenne de leurs actions diminuer de moitié

MINIER

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monde, le canadien CANPOTEX qui regroupe Potash Corp�, Mosaic et Agrium, s’est retrouvé face à deux nouveaux concurrents se livrant à une guerre des prix� Alors que le prix de la potasse dépassait les 425$ en 2012, il avoisine aujourd’hui les 300$�

En plus de l’impact sur les marges, la chute des prix a conduit de nombreux acheteurs à repousser leurs achats, en espérant ainsi profiter d’une chute durable des prix. Le cours de l’action du premier producteur nord-américain de potasse (Potash Corp�) a ainsi chuté de plus de 20% depuis mi-mai�

Les espoirs de Barrick Gold à Pascua Lama s’éloignent

Le projet de Pascua Lama à la frontière entre le Chili et l’Argentine aurait dû donner naissance à la plus grande mine d’or au monde avec une production annuelle comprise entre 800 000 et 850 000 onces d’or par an durant les cinq premières années d’exploitation de la mine� Cependant, un recours intenté contre Barrick Gold au Chili pour non-respect de l’environnement a conduit l’abandon temporaire du projet en attendant qu’un nouveau plan d’impact environnemental soit approuvé (NS du 22/07/2013, 05/08/2013, 30/09/2013 et 04/11/2013)�

Si l’arrêt des travaux sur le site a été salué par les analystes financiers qui s’inquiétaient du cout des opérations en cours� Le développement du projet de Pascua Lama a déjà fortement plombé les comptes de Barrick qui y a investi 5.4 G$. Afin de trouver des liquidités, Barrick a entrepris de céder ou de fermer plusieurs de ses mines en Australie� À terme, elle prévoit de se séparer de 12 de ses 27 sites en Australie�

En fin d’année, le PDG de Barrick, Peter Munk (86 ans), a annoncé qu’il allait quitter l’entreprise

qu’il avait créée en 1983. La direction de la plus grosse compagnie aurifère au monde sera confiée à John Thornton, ancien président de Goldman Sachs�

Gabriel Ressources a failli pouvoir exploiter sa mine en Roumanie

Cela fait 14 ans que Gabriel Ressources aimerait débuter les travaux de la mine Rosia Montana, mais le projet n’a toujours pas été approuvé par le gouvernement roumain� Alors que le premier ministre avait déposé un projet de loi qui aurait permis le début des travaux, la commission parlementaire en charge l’a rejeté mi-novembre (NS du 16/09/2013 et du 18/11/2013).

Le projet fait face à une contestation importante de la population qui lui reproche de ne pas être assez favorable à la Roumanie et d’utiliser des quantités de cyanure trop importantes� La mine contiendrait 17�1 millions onces d’or et 8�1 millions onces d’argent� Cela en ferait la plus grande mine d’or en Europe�

L’uranium pourrait redécoller en 2014

Alors que l’uranium a connu cette année son plus bas depuis 8 ans, les analystes sont optimistes pour ce secteur� La reprise de l’activité des certains réacteurs nucléaires au Japon est prévue pour 2014� Le pays avait arrêté tous ses réacteurs nucléaires avec l’accident survenu dans la centrale de Fukushima après que le Tsunami ait dévasté les côtes du Japon en 2011.

De plus, l’accord entre la Russie et les États Unis qui permettait à la Russie de recycler de l’uranium des armes nucléaires soviétiques arrive à expiration� Cela devrait se traduire par un manque de 24 millions de livres d’uranium pour les marchés occidentaux�

Zadar de son côté a enregistré de bonnes performances avec le rachat de deux projets

miniers dans le bassin d’Athabasca en Saskatchewan (NS du 02/12/2013)

Au final, 2013 a été une année difficile pour le secteur minier� Le Financial Times note une diminution des introductions à la bourse canadienne des compagnies minières : 62 en 2013, 129 en 2012 contre plus de 200 en 2010 et 2009. Les compagnies juniors ont eu énormément de mal à se financer durant les 12 derniers mois et le nombre de fusion et acquisition a fortement baissé�

2014 pourrait voir la situation des minières s’améliorer avec la croissance économique qui repart aux États-Unis et en Chine ce qui devrait augmenter la demande et pousser les prix des commodités à la hausse� En plus des situations précédemment citées, 2014 sera l’occasion de faire le point sur de nombreux dossiers dont nous nous sommes fait l’écho comme le gisement de terres rares en Corée du Nord (NS du 09/12/2013), l’aluminium australien (02/12/2013) ou encore le développement de mines au Groenland (NS du 4/11/2013)�

Bibliographie :«Miners look for light after 2013», dans The Globe And Mail� Publié le 31/12/2013� Tiré de :

http://www.theglobeandmail.com/report-on-business/industry-news/energy-and-resources/canadas-mining-executives-hope-for-better-after-a-dismal-2013/article16152674/

«Embellie boursière à l’horizon pour 2014», dans La Presse� Publié le 31/12/2013� Tiré de :

http://www.lapresse.ca/le-solei l /affaires/actualite-economique/201312/30/01-4724814-embellie-boursiere-a-lhorizon-pour-2014�php

«Canadian miners among the most hurt in 2013», dans Mining� Publié le 27/12/2013� Tiré

de :

http://www.mining.com/canadian-miners-among-the-most-hurt-in-2013-10861/

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ENERGIE ET ENVIRONNEMENT

Ivan BeltranÉtudiant à la maitrise en génie industriel

(06/01/2014) Nos collègues du secteur Manufacturier ont fréquemment abordé la question des voitures électriques et des voitures hybrides, mais il se pourrait bien qu’il existe d’autres modèles : des modèles hybride-hybride.

En 2013, l’un des sujets qui a énormément ressortis dans nos notes sectorielles est celui des panneaux solaires, notamment en ce qui concerne les conflits sino-européens. Par conséquent, pour commencer l’année 2014 sur un ton optimiste, voici une nouvelle utilisation des panneaux solaires!

À Polytechnique, le comité Esteban réunit des jeunes désirant en apprendre davantage sur la possibilité d’utiliser l’énergie solaire pour alimenter une voiture; évidemment, bien que le projet soit très intéressant, il n’est toutefois pas viable pour une utilisation quotidienne� Ainsi, dans un idée d’envergure différente, Ford exploite elle aussi cette idée dans un tout nouveau concept de voiture hybride� En effet, au courant de la semaine, Ford présentera à Las Vegas sa nouvelle voiture C-Max Solar Energi� Celle-ci fonctionne comme les modèles hybrides classiques avec possibilité de faire le plein d’énergie de sa batterie grâce à un système de branchement; cependant à cela s’ajoute un système de recharge indépendant tirant son

énergie via des panneaux solaires installés sur le toit du véhicule� Cependant, les panneaux solaires à eux seuls ne peuvent assurer le fonctionnement complet du véhicule puisqu’ils dépendent du climat dans lequel le véhicule est utilisé� Toutefois, les panneaux solaires exposés à une journée ensoleillée seraient en mesure d’apporter une quantité énergétique équivalente à un période de recharge de 4 heures�

Pour réaliser cet exploit, Ford s’y attaque avec l’aide de l’Institut de Technologie de Georgie ainsi qu’avec SunPower. Ce dernier, en partenariat avec Ford depuis 2011, a ainsi développé des panneaux solaires adaptés au toit des véhicules Ford. Afin d’optimiser l’efficacité des panneaux, des chercheurs de l’institut ont développé une lentille Fresnel en mesure de suivre le mouvement du soleil et ainsi de diriger les rayons solaires de manière plus efficace sur les panneaux�

La contribution de Ford et de SunPower est donc à suivre dans les semaines à venir� Il est à noter qu’ils débuteront leur phase expérimental d’ici la mi-janvier�

Bibliographie :«Let the Sun In : Ford C-Max Solar Energi Concept Goes Off the Grid, Gives Glimpse of

La Ford C-Max ne sera jamais décapotable

ENERGIE ET ENVIRONNEMENT

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Clean Vehicle Future», dans Media�ford�com� Publié le 02/01/2014� Tiré de :

https://media�ford�com/content/fordmedia/fna/us/en/news/2014/01/02/let-the-sun-in--ford-c-max-solar-energi-concept-goes-off-the-gri�html

«Ford C-Max Solar Energi, un concept de voiture hybride à énergie solaire», dans presse-citron�net� Publié le 02/01/2014� Tiré de :

http://www.presse-citron.net/ford-c-max-solar-energi-un-concept-de-voiture-hybride-a-energie-solaire

PÉTROLE ET RESSOURCES NATURELLES

Alexandre Jumelle-KouakouFinissant en génie civil

(06/01/2014) Ce mardi 31 décembre, l’évacuation d’une petite ville du Dakota du Nord après la collision entre un train transportant du pétrole et un autre convoi relance les débats sur l’inflammabilité du pétrole de schiste aux États-Unis.

Deux trains opérés par BNSF Railway Co., compagnie possédée par Warren Buffett, sont rentrés en collision ce mardi dans une petite ville du Dakota du Nord� Cette collision qui a déclenché une série d’explosions (10 wagons explosés) n’a heureusement fait aucunes victimes�

Cependant, cet incident réactive les flammes du débat sur l’inflammabilité du pétrole de schiste américain� Ce troisième déraillement, en 6 mois, impliquant du pétrole en provenance du nord des États-Unis et de la formation de Bakken pousse l’agence de sécurité des oléoducs et des matériaux dangereux (PHMSA) à émettre un avis de sécurité afin d’informer le public, les intervenants d’urgence, les expéditeurs et

les transporteurs que le type de pétrole brut, transporté de la région de Bakken, peut être plus inflammable que le pétrole brut classique lourd� Ceci serait du au fait que certains produits chimiques présents dans le pétrole de cette région serait plus inflammable, corrosif et toxique� L’agence de sécurité suggère également de tester, signaler, classifier, et lorsque nécessaire, dé-gazéifier les matériaux dangereux avant leur transport�

Ceci fait donc suite à une note sectorielle publiée la semaine du 16 Décembre 2013, indiquant que les autorités canadiennes classeraient le

pétrole brut comme matière dangereuse, et prendra ainsi les mesures associées�

Cette catastrophe, additionnée aux autres survenues cette année, augmente l’inquiétude des autorités quant à la sécurité du transport par rail de pétrole en provenance du nord des Etats-Unis et de

la formation de Bakken�

Étant donné l’essor de la production dans le Bakken et d’autres formations, l’exploitation du gaz de schiste américain ne fait qu’augmenter� Cependant le développement des oléoducs afin d’effecteur le transport de ce pétrole n’est pas assez conséquent� Ainsi, le transport se fait majoritairement par route et par rail� Cependant, le transport de combustibles fossiles par chemin

Le gaz de schiste toujours aussi inflammable

Un autre convoi relance les débats sur l’inflammabilité du pétrole de schiste aux États-Unis.

PÉTROLE ET RESSOURCES NATURELLES

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de fer n’est pas la seule méthode dangereuse� En effet, 2013 a vu un nombre important de catastrophes de pipelines, y compris la plus grande marée noire de pipeline terrestre dans l’histoire des États-Unis, où 20 600 barils se sont échappés d’un oléoduc du Dakota du Nord�

Il est donc difficile de déterminer avec certitude le moyen de transport adéquat afin de faire parvenir le pétrole de schiste américain vers ses destinations� Le transport par pipeline serait cependant le plus rentable� En effet, suite à la catastrophe dont sa compagnie est responsable, Warren Buffet achète des stocks d’une compagnie de pipeline�

Bibliographie :«Report: North Dakota’s crude oil is particularly explosive», dans Salon� Publié le [03/01/2013]� Tiré de :

http://www.salon.com/2014/01/03/report_north_dakotas_crude_oil_is_particularly_explosive/

«PHMSA issues safety alert on Bakken crude flammability », dans Oil & Gas journal. Publié le 03/01/2014� Tiré de :

http://www.ogj.com/articles/2014/01/phmsa-i s sues -sa fe t y -a le r t - on -bakken -c rude -flammability.html

PÉTROLE ET RESSOURCES NATURELLES

Lucas PicciÉtudiant à la maitrise en génie industriel

(06/01/2014) L’entreprise espagnole a conclu jeudi 2 janvier la vente d’actifs de Gaz Naturels Liquéfiés (GNL) à Royal Dutch Shell, pour un montant total de 4.1 milliards de dollars.

Ces actifs, situés en dehors du continent nord-américain -à savoir au Pérou, à Trinidad et Tobago ainsi qu’en Espagne- viendront gonfler le portefeuille d’actifs GNL de Shell, déjà conséquent� Cette transaction fait suite à des accords initialement conclus au mois de février 2013 entre les deux firmes, pour un prix qui était alors fixé à 4.4 milliards de dollars. Par ailleurs, le groupe pétrolier espagnol a annoncé avoir cédé à British Petroleum ses parts dans Bahia de Bizkaia Electricidad, pour un total de 200 millions de dollars�

L’ensemble de ces transactions permet à Repsol d’alléger sa dette colossale, causée par la nationalisation d’YPF par le gouvernement argentin en avril 2012� En effet, la pétrolière espagnole possédait alors un peu plus de 57% de cette entreprise argentine. Mais le gouvernement de Cristina Kirchner, dans son

désir d’assurer l’autosuffisance pétrolière de son pays, avait exproprié 51% d’YPF à Repsol, ne lui reversant que 5 G$ en contrepartie.

Depuis 2012, Repsol affirme avoir cédé près de 7 G$ d’actifs à travers le monde, un chiffre bien au-delà des 6�2 G$ prévus dans le plan stratégique 2012-2016 de la firme. Cette vente permet en outre à Shell de faire un pas de plus dans ses prises de position sur le marché des GNL, objectif stratégique de l’entreprise�

Bibliographie :«Repsol YPF, dernière victime de l’interventionnisme de Buenos Aires», dans Le Monde� Publié le 17/04/2012� Tiré de :

h t t p : / / w w w . l e m o n d e . f r / e c o n o m i e /article/2012/04/17/repsol-ypf-derniere-vict ime-de-l- intervent ionnisme-de-buenos-aires_1686506_3234.html

«Repsol : validation du pré-accord de compensation pour YPF», dans Les

Echos� Publié le 27/11/2013� Tiré de :

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0203154668350-r e p s o l - v a l i d a t i o n - d u - p r e - a c c o r d - d e -compensation-pour-ypf-632916.php

«Royal Dutch Shell Completes Repsol LNG

Repsol cède 4�1 G$ d’actifs à Shell

L’ensemble de ces transactions permet à Repsol d’alléger sa dette colossale.

MANUFACTURIER ET SERVICES

Matthieu De NadaiÉtudiant à la maitrise en génie industriel

Fiat s’offre Chrysler pour la nouvelle année

(06/01/2014) Cela fait maintenant un certain temps que Fiat tentait d’acquérir Chrysler dans sa totalité. Elle détenait déjà 58.5% des parts du constructeur américain mais ne parvenait pas à un accord avec le trust VEBA qui détenait les 41.5% restants. C’est chose faite depuis le 1er janvier.

Sergio Marchionne est enfin arrivé à un accord avec le fond et Fiat devrait acquérir les part pour un montant total de 4.35 G$. La répartition de cette dépense se fait comme suit : Chrysler versera au fond un dividende spécial de 1.9 G$, Fiat versera également 1.75 G$ à la clôture de l’opération le 20 janvier et enfin le fond se verra verser 700 M$ étalés sur quatre ans� L’opération a été plus favorable que prévu pour Fiat puisque certains analystes tablaient sur un montant de 4.5 G$.

L’ajout de Chrysler est un jour historique pour le constructeur italien car il place le groupe au

7ème rang mondial� Selon le PDG de Fiat « Ni Fiat ni Chrysler n’auraient pu survivre tout seuls, sans la fusion� Seule une intégration peut produire les économies d’échelle pour produire au moins 6 millions de véhicules par an » mais c’est surtout Fiat qui profite de la fusion puisque sans l’apport de Chrysler, les 1�4 G$ de

bénéfices du groupe en 2012 auraient en fait été une perte nette de 1 G$�

Le groupe Fiat-Chrysler, c’est plus de 200 000 employés, 85 G$ de chiffre d’affaires en 2012� Malgré tout, des incertitudes subsistent notamment car Fiat est assez lourdement endetté, à hauteur de 8�3 G$ (au 30 septembre dernier)� De plus, après l’entrée

de Chrysler dans le groupe, l’équilibre s’est sensiblement déplacé vers l’Amérique où le groupe réalise 54% de ses revenus contre 9% pour le berceau du groupe turinois�

Suite à l’annonce de l’accord pour le rachat des parts, l’action de fiat a augmenté de 15%, pour atteindre 7�10 € le 2 janvier�

Bibliographie :«The Fiat-Chrysler Combination Still Faces Hurdles», dans The Wall Street Journal. Publié le 02/04/2013� Tiré de :

« Ni Fiat ni Chrysler n’auraient pu survivre tout seuls, sans la fusion. Seule une intégration peut produire les économies d’échelle pour produire au moins 6 millions de véhicules par an »

MANUFACTURIER ET SERVICES

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http://online.wsj.com/news/articles/SB10001424052702303870704579296312287689146

«Marchionne clears big bump on Fiat-Chrysler’s road», dans The Financial Time� Publié le 02/01/2013� Tiré de :

http://www.ft.com/intl /cms/s/0/dc32f5e0-7 3 d a - 1 1 e 3 - a 0 c 0 - 0 0 1 4 4 f e a b d c 0 �html?siteedition=intl#axzz2pLZiUtDq

«En prenant le contrôle total de Chrysler, Fiat se hisse parmi les géants mondiaux», dans les Échos� Publié le 03/01/2013� Tiré de :

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/0203218183861-en-prenant-le-controle-total-de-chrysler-fiat-se-hisse-parmi-les-geants-mondiaux-640427�php

TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION

Arthur ClaireÉtudiant à la maitrise en génie industriel

(03/01/2014) Le soir du 31 décembre, le réseau social de partage de photos et vidéos sur mobile Snapchat a été la victime d’un piratage ayant rendu public les identifiants et numéros de téléphone de 4.6 millions d’utilisateurs.

C’est sur un site créé par ces hackers pour l’occasion, SnapchatDB�info, que 4�6 millions de pseudos et numéros de téléphone ont été révélés. Cependant, la confidentialité des données a été « sauvegardée » puisque les pirates ont volontairement flouté les deux derniers numéros de téléphones des utilisateurs piratés

Snapchat est la cible parfaite pour ce genre d’opération, l’application est aujourd’hui très populaire, surtout auprès des adolescents� Au printemps dernier, Snapchat se targuait d’avoir plus de 5 millions d’utilisateurs actifs qui s’envoient plus de 200 millions de photos

et vidéos par jour� Dans une note sectorielle de novembre, nous nous intéressions à l’intérêt de Facebook (FB) pour Snapchat, qui avait proposé une offre de rachat d’une valeur de 3 milliards de dollars mais rejetée ensuite par Snapchat�

Ce piratage fait à la suite de la mise en lumière il y a plusieurs semaines des failles de sécurité de l’application, notamment à partir de la fonction permettant de trouver de nouveaux amis� Le 27 décembre, les créateurs de Snapchat ont assuré par un communiqué que l’application était maintenant sure, et qu’il serait maintenant plus difficile de pirater le réseau social. A travers cette opération, les pirates espèrent leur avoir fait comprendre que non (sic)�

Du côté de SnapchatDB, les pirates ont expliqué sur Twitter agir ainsi pour «faire prendre conscience aux internautes à quel point plusieurs compagnies sont imprudentes avec les informations de leurs clients»� Autant dire que l’opération est un succès…

Bibliographie :«Le réseau social Snapchat massivement piraté», dans La Tribune� Publié le 02/01/2014� Tiré de : http://www.latribune.fr/start-up/20140102trib000803703/le-reseau-social-

Bonne année, bon piratage!

« Faire prendre conscience aux internautes à quel point plusieurs compagnies sont imprudentes avec les informations de leurs clients»

TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION

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snapchat-massivement-pirate�html

«Snapchat reacts to hacking group releasing millions of phone numbers», dans The Guardian� Publié le 03/01/2014� Tiré de : http://www.theguardian�com/media/2014/jan/03/phone-hacks-snapchat-breaks-silence

Le comité

Aérospatiale et DéfenseCaroline DIETRICH, étudiante à la maitrise en génie industriel

David ST-JACQUES, finissant en génie mécanique

Biotechnologie et PharmaceutiquesJulie CHARRON-LATOUR, étudiante à la maitrise en génie industriel

François MARCOUX, finissant en génie biomédical

Énergie et EnvironnementIvan BELTRAN, étudiant à la maitrise en génie industriel

Benoit THIBAULT, finissant en génie civil

Ilias TIHANI, finissant en génie industriel

Manufacturier et Services :Matthieu DE NADAI, étudiant à la maitrise en génie industriel

Marie-Pier DUFORT, finissante en génie industriel

Matériaux et ConstructionYahya DIALLO, finissant en génie civil

Léa FAGGIO, étudiante à la maitrise en génie civil

MinierCamille MATTE, finissante en génie industriel

Guillaume VERGNE, étudiant à la maitrise en génie industriel

Pétrole et Ressources Naturelles

Isabelle FOTSING, étudiante au doctorat en génie des matériauxAlexandre JUMELLE-KOUAKOU, finissant en génie civil

Lucas PICCI, étudiant à la maitrise en génie industriel

Technologie de l’InformationArthur CLAIRE, étudiant à la maitrise en génie industriel

Ludovic DEUMAGA, finissant en génie informatique

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