POINT D’EXECUTION DU PLAN DE TRAVAIL ET BUDGET ANNUEL … · 2018. 11. 15. · ProCAD Programme...

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REPUBLIQUE DU BENIN ===================================================================== MINISTERE DE L’AGRICULTURE DE L’ELEVAGE ET DE LA PECHE ========================= Programme Cadre d’Appui à la Diversification Agricole (ProCAD) ======== Projet de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO-BENIN) (PPAAO/Don IDA H651-BJ) RAPPORT ANNUEL DU PPAAO AU 31 DECEMBRE 2015

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  • REPUBLIQUE DU BENIN

    ===================================================================== MINISTERE DE L’AGRICULTURE DE L’ELEVAGE ET DE LA PECHE

    ========================= Programme Cadre d’Appui à la Diversification Agricole (ProCAD)

    ========

    Projet de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO-BENIN) (PPAAO/Don IDA H651-BJ)

    RAPPORT ANNUEL DU

    PPAAO AU 31

    DECEMBRE 2015

    Le rouleur-calibreur

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    TABLE DES MATIERES

    TABLEAU DES SIGLES ET ABREVIATIONS ...................................................................................... 2

    I. RESUME ............................................................................................................................... 4

    II. Introduction .......................................................................................................................... 7

    III. Analyse des résultats obtenus ................................................................................................ 8

    III.1. Evolution des indicateurs ............................................................................................................ 8

    Au niveau des indicateurs de résultats de l’ODP ........................................................................... 8

    Au niveau des indicateurs de résultats intermédiaires de la Composante 1 .................................... 9

    Au niveau des indicateurs de résultats intermédiaires de la Composante 2 .................................. 10

    Au niveau des indicateurs de résultats intermédiaires de la Composante 3 .................................. 10

    Au niveau des indicateurs de résultats intermédiaires de la Composante 4 ................................. 11

    III.2 RESULTATS OBTENUS PAR COMPOSANTE AU COURS DE L’ANNEE 2015 ........................... 12

    IV. NIVEAU D’EXECUTION DU PLAN DE PASSATION DES MARCHES ........................................ 43

    V. NIVEAU D’EXECUTION FINANCIERE DES ACTIVITES........................................................... 44

    VI. PROBLEMES RENCONTRES ET APPROCHES DE SOLUTIONS ............................................... 45

    VII. PERSPECTIVES ................................................................................................................. 45

    Annexe 1 : Tableau des valeurs cibles des Indicateurs pour l’année 2015 ................................... 47

    Annexe 2 : Tableau d’évaluation du PTBA 2015......................................................................... 50

    JANVIER 2016

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    TABLEAU DES SIGLES ET ABREVIATIONS

    Sigles Définitions

    CARDER Centre d’Action Régional pour le Développement

    CEDEAO Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest

    CIRAD Centre International de Recherche Agronomique pour le Développement

    CNS Centre National de Spécialisation

    CST Conseil Scientifique et Technique

    CNP Comité National de Pilotage

    CROS Comité Régional d'Orientation et de Suivi

    CVA Chaîne de Valeur Ajoutée

    CVPC Coopérative Villageoise des Producteurs de Coton

    CORAF Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles

    DAGRN Direction de l'Aménagement et de la Gestion des Ressources Naturelles

    DANA Direction de l'Alimentation et de la Nutrition Appliquée

    DCQ Direction du Contrôle de la Qualité

    DG Directeur Général

    DGAER Direction Général de l’Aménagement et de l’équipement Rural

    DPA Direction de la Production Animale

    DPH Direction des Productions Halieutiques

    DLROPEA Direction de la Législation Rurale de l’Appui aux Organisations Professionnelles et à l’Entreprenariat Agricole

    DPV Direction des Productions Végétales

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    ESOP Entreprises de Services et Organisations de Producteurs

    ETD Entreprises, Territoires et Développement

    INRAB Institut National de la Recherche Agricole du Bénin

    LSSEE Laboratoire des Sciences du Sol Eaux et Environnement

    MAEP Ministère de l'Agriculture de l'Elevage et de la Pêche

    ONG Organisation Non Gouvernementale

    OPA Organisation Professionnelle Agricole

    PADA Projet d'Appui à la Diversification Agricole

    PNIA Plan National d’Investissement Agricole

    PPAAO Projet de Productivité Agricole en Afrique de l'Ouest

    ProCAD Programme Cadre d'Appui à la Diversification agricole

    PSRSA Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole

    PTBA Plan de Travail et de Budget Annuel

    SGM Secrétariat Général du Ministère

    UCP Unité de Coordination du Projet

    UGP Unité de Gestion du Programme

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    I. RESUME

    1. L’objectif du PPAAO est de générer et de diffuser des technologies améliorées pour l’intensification durable des productions agricoles dans un contexte de coopération scientifique régionale en vue de contribuer à l’augmentation de la productivité agricole dans les filières majeures, avec un accent sur le maïs dans le cas du Bénin. Le PPAAO comporte 4 composantes :

    2. La première composante vise à créer des conditions propices à la coopération régionale en matière de développement et dissémination de technologies améliorées à travers le renforcement des mécanismes et des procédures gouvernant l’enregistrement et la dissémination des produits technologiques.

    3. La deuxième composante porte sur la création d’un Centre National de Spécialisation sur le Maïs afin de renforcer la contribution du Bénin à la génération et la diffusion des technologies améliorées pour cette culture.

    4. La troisième composante appuie la génération et l’adoption des technologies dans les filières prioritaires tels que le riz, le maïs, l’ananas, l’anacarde et le poisson. Pour ce faire, cette composante appuie (i) l’adoption et le transfert des technologies en réponse aux contraintes identifiées au niveau des utilisateurs, la recherche- développement des technologies à la demande, et (iii) la production et la distribution des semences.

    5. La quatrième composante vise à mettre en place dans la cadre du projet une structure et des instruments efficaces de coordination, de gestion et de suivi- évaluation.

    6. Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Projet de Productivité Agricole en

    Afrique de l’Ouest (PPAAO) qui a pour objectif global d’accroître de façon efficiente et durable la productivité des spéculations prioritaires au Bénin et en Afrique de l’Ouest, d’importants résultats ont été enregistrés au cours de l’année 2015. Ces résultats sont les suivants :

    7. Le point cumulé des décaissements du Projet depuis le démarrage est de 82,8 % au 31 décembre 2015 ;

    8. Le taux d’exécution physique est de 77,66% 9. Le taux d’exécution du plan de passation des marchés est de

    10. Dans le cadre de l’harmonisation pour la conformité aux textes de la CEDEAO, les

    règlements 3 et 4 de la CEDEAO relatifs aux pesticides et aux semences déjà publiés au Journal Officiel du Bénin, les textes réglementaires sur les bio-pesticides ont été élaborés et validés, l’élaboration et la validation les 22 et 23 octobre 2015 du manuel d’inspection et de gestion des engrais, l’internalisation de ces règlements a permis a au moins 360 acteurs de faire un enregistrement volontaire au niveau du Service de la Protection des Végétaux des demandes de régularisation.

    11. Dans le domaine de la communication, Une mini-foire a été organisée en marge de la 2nde

    réunion de synthèse des missions de supervision du PPAAO qui s’est tenue du 27 au 29 mai 2015 à l’Hôtel AZALAI de Cotonou, huit (8) films success stories de 7 mn chacun ont été réalisés et validés ; le site Web du ProCAD/PPAAO a enregistré du 01 janvier 2015 au 23 décembre 2015, 10 205 visiteurs, la réalisation de 15 numéros du bulletin ‘’Les échos du PPAAO’’, à cela s’ajoute depuis le 9 octobre 2015, la parution du PPAAO Hebdo et enfin, la signature du contrat avec l’agence de communication « BG Communication » pour la réalisation du film « Acquis du PPAAO et du PADA, et enfin, la signature du contrat avec l’agence de communication « BG Communication » pour la réalisation du film « Acquis du PPAAO et du PADA ;

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    12. En ce qui concerne l’action genre on note, le financement début janvier de deux projets de

    recherche commissionnés sur les cultures maraîchères pour améliorer la participation des femmes aux activités du Projet ; la validation les 28 et 29 octobre 2015 du rapport de suivi de la prise en compte du genre dans les activités du projet,

    13. Dans le cadre de la prise en compte de l’aspect environnemental, un suivi périodique et

    des points trimestriels des coordonnateurs des projets des projets de recherche et de transfert de technologies sont organisés, les dix (10) nouveaux projets financés courant premier trimestre 2015 ont été passés au screening et sont tous classés dans la catégorie C (risques mineurs).

    14. Par rapport au changement climatique, 10 variétés de riz tolérantes à la submersion et

    sept (7) variétés de maïs tolérantes à la sécheresse ont été mises au point. Un atelier régional sur l’Agriculture Intelligente face au Climat (AIC) a été organisé les 6 et 7 octobre 2015 à Cotonou sous l’égide du CORAF/ WECARD et a permis d’actualiser le plan climat du PPAAO-Bénin.

    15. Des progrès significatifs ont été enregistrés par rapport aux principaux indicateurs, le

    nombre des bénéficiaires directs et indirects touchés à fin décembre 2015 est de 295 510 dont 39,17% de femmes, de la cible 2015, les superficies couvertes par les nouvelles technologies s’élèvent quant à elles à 279 690 ha par rapport à la cible de 2015 et près de 203 773 producteurs/entreprises agro-alimentaires ont adopté les technologies améliorées mises à disposition dans le cadre du projet.

    Gestion financière :

    16. Le taux de décaissement du projet qui était de 13,09% au 31 décembre 2012 s’est progressivement amélioré pour atteindre à 82,08 au 31 décembre 2015.

    Passation des marchés : 17. Sur une prévision de marchés de fournitures de 21, 16 ont été exécutés soit un taux

    d’exécution de 76,19% ; quant aux marchés de services de consultants, sur 18 marchés, 9 ont été exécutés soit 50% de réalisation.

    • Les écarts entre les résultats prévus et les résultats obtenus

    18. S’agissant de l’évaluation des performances du Projet par rapport aux principaux indicateurs, le nombre de bénéficiaires directs et indirects touchés à fin décembre 2015 est de 295 510 bénéficiaires ; les technologies mises au point par le CNS sont de 8 pour une cible de 5 ; les nouvelles technologies ont couvert des superficies évaluées à 279 690 ha contre une valeur cible 2015 de 144 000 ha et en fin, 203 773 producteurs ont adopté les technologies mises à leur disposition, pour une valeur cible de 120 000 en 2015. Cette progression constante des indicateurs augure d’une bonne performance du projet.

    19. Les recommandations formulées sont les suivantes :

    L’accélération du rythme de diffusion et d’adoption des technologies à travers le

    recrutement d’ONG pour la diffusion à grande échelle de technologies éprouvées. la poursuite de la mise en œuvre des projets de recherche et de transfert de

    technologies qui ne sont pas arrivés à terme ;

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    la diffusion des résultats obtenus au niveau des projets de recherche développement et de transfert de technologies ;

    la continuation de l’appui apportée au CNS pour évoluer en CRE du fait du taux de réalisation encore faible de 60% obtenu pour les critères ;

    la poursuite, finalisation et réception du LSSEE suivi de l’installation des équipements répondant aux normes ;

    la poursuite du financement et du suivi des étudiants et la préparation du rapport d’achèvement.

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    II. Introduction

    Contexte du projet • Problématique

    1. Le secteur agricole en Afrique Sub-saharienne a enregistré ces dernières années une forte baisse des taux de productivité. Les principaux facteurs qui expliquent cette faible productivité agricole sont : (i) la faiblesse des dépenses publiques et des financements privés alloués à la recherche, au développement et à la diffusion des technologies améliorées ; (ii) la faiblesse voire l’absence de liens entre les systèmes de recherche, la vulgarisation, les producteurs et les agroindustriels ; (iii) l’inexistence de mécanismes appropriés de diffusion et de transfert des technologies produites ; et surtout (iv) l’absence d’intégration et d’harmonisation des politiques agricoles nationales, découlant de la forte propension des pays à travailler en vase clos malgré la faiblesse des capacités et des ressources de leurs systèmes nationaux.

    2. A cette situation sous régionale, il faut ajouter l’urbanisation galopante du fait en partie de l’exode rural, qui a pour conséquence la perte des mains valides au niveau des zones de production agricole et la réduction des terres cultivables. Cette situation amène à fournir des efforts pour augmenter la productivité agricole en vue de satisfaire les besoins croissants de la population. A cet égard le Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (NEPAD) a conçu le Programme Détaillé de Développement d'Agriculture en Afrique (PDDAA) avec un quatrième pilier qui est la recherche, la diffusion et l'adoption des innovations agricoles. Cette option pour l’accroissement de la productivité agricole devient un engagement pour la sous-région ouest africaine en général et le Bénin en particulier.

    3. Pour honorer un tel engagement, il faut une croissance annuelle de 3% pour la productivité agricole et un taux de croissance de 6% pour le Produit Intérieur Brut Agricole (PIBA) à l’horizon 2015. C’est ce qui a amené la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à concevoir le Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO), avec l’appui de la Banque Mondiale, sous la coordination régionale du Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles (CORAF/WECARD). Le PPAAO rassemble à ce jour 13 des 15 pays membres de la CEDEAO.

    4. Le PPAAO est ainsi une des opportunités de réalisation de cet engagement. L’adhésion du Bénin au PPAAO est en conformité avec la vision du gouvernement exprimée dans les Orientations Stratégiques de Développement 2006-2011 du Bénin et qui vise à « faire du Bénin, une puissance agricole moderne, dynamique, compétitive et créatrice de richesse ». Cette vision, reprise dans le Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole, est libellée comme suit «Le Bénin, une puissance agricole dynamique à l’horizon 2015, compétitive, respectueuse de l’environnement, créatrice de richesses répondant aux besoins de développement économique et social de la population».

    5. L’objectif du PPAAO est d’accroître de façon efficiente et durable la productivité des spéculations agricoles prioritaires au Bénin et en Afrique de l’Ouest. De manière spécifique, il vise à :

    6. Diffuser les technologies améliorées de production durable et de transformation efficientes

    du maïs, du riz, de l’ananas et de l’anacarde et du poisson aux plans national et sous

    régional ;

    7. Améliorer les niveaux d’adoption des technologies améliorées de production durable et de

    transformation efficientes du maïs, du riz, de l’ananas et de l’anacarde aux plans national

    et sous régional ;

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    8. Créer et rendre fonctionnel le Centre National de Spécialisation sur la productivité du maïs.

    Les résultats attendus au bout des cinq années du projet sont :

    9. Au moins 500.000 personnes, dont au moins 40 % de femmes, ont bénéficié directement

    et/ou indirectement du Projet.

    10. Au moins 8 nouvelles variétés de maïs (créées ou adaptées) répondant aux besoins des

    utilisateurs sont disponibles.

    11. 100 % des technologies générées induisent une augmentation du rendement du maïs d'au

    moins 15 % par rapport aux meilleures technologies de référence.

    12. Au moins 125.000 ha sont couverts par les technologies améliorées diffusées dans le cadre

    du projet.

    Pour parvenir à ces résultats, le projet s’appuiera sur les structures techniques publiques du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche que sont : la Direction de l’Agriculture, la Direction de l’Elevage, l’Institut National des Recherches Agricoles du Bénin, les Centres d’Action Régionaux pour le Développement Rural. De même, les ONG, les OPA appuieront le projet à travers la mise en œuvre de ses activités.

    III. Analyse des résultats obtenus

    III.1. Evolution des indicateurs

    Au 31 décembre 2015 les valeurs cibles atteintes pour les principaux indicateurs sont les suivantes : Au niveau des indicateurs de résultats de l’ODP

    L’évolution des indicateurs au 31 décembre 2015 a été mesurée par rapport aux valeurs cibles des indicateurs prévus pour 2015 contenus dans le tableau du cadre des résultats.

    Au niveau des indicateurs de résultats de l’ODP

    Indicateur n°1 : Nombre de bénéficiaires directs et indirects du projet, (dont 40% sont des femmes) Pour une valeur cible de 200 000 bénéficiaires à atteindre en décembre 2015, la valeur atteinte à fin décembre 2015 est de 295 510 bénéficiaires soit un taux de réalisation de 148% dont 39,18% de femmes. Ce chiffre a été atteint grâce aux dernières formations réalisées par la DICAF sur : i) la récolte, le stockage et la conservation des noix d’anacardiers, ii) les techniques de lutte contre le Striga hermontica dans un champ de maïs : iii) les techniques de greffage et de surgreffage des anacardiers : iv) les techniques de lutte contre les adventices en culture d’ananas, v) la diffusion des films sur les technologies éprouvées. Il n’y a plus de gap pour atteindre la valeur cible 250 000 en fin de projet. Indicateur n°2 : technologies mises au point par le CNS (au moins 3 sur cinq ans cumulés) : Pour une valeur cible de 5 fixée pour 2015 la valeur atteinte à fin novembre 2015 est de huit(8) technologies mises au point par le CNS-Maïs, il s’agit de:

    cinq variétés de maïs résistantes à la sècheresse et au striga : (DMR ESRW, EVDT/97/STR, TZE W Pop DT STR QPM, BAG 97 TZE Comp 3x4, TZE Compo 3 DT)

    un grenier amélioré en terre battue pour la conservation du maïs, une égreneuse de maïs, - une égreneuse – vanneuse, –

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    une batteuse –vanneuse de riz, - un cuiseur « Ablo ».

    Il n’y a plus de gap à combler d’ici la fin du projet. Indicateur n°3 : Superficie couverte par les nouvelles technologies (ha, répartition par pays et/ou par technologie) : Les nouvelles technologies ont couvert des superficies évaluées à 279 690 ha contre une valeur cible 2015 de 144 000 ha soit un taux de réalisation de 194 % ; il n’y a pas de gap pour la cible de 2016 qui est de 240 000. Indicateur n°4 : Nombre de producteurs/entreprises agro-alimentaires qui ont adopté les technologies améliorées mises à disposition dans le cadre du projet. On dénombre au total 203 773 producteurs qui ont adopté les technologies mises à leur disposition, pour une valeur cible de 120 000 en 2015, soit un taux de réalisation de 170%. il n’y a pas de gap pour la cible de 2016 qui est de 150 000.

    Au niveau des indicateurs de résultats intermédiaires de la Composante 1

    Indicateur n°1 : Nombre de règlementations adoptées par pays et alignées sur les réglementations régionales (nombre), cumulatif Par rapport à cet Indicateur de résultat intermédiaire : A fin novembre 2015, trois règlements sur trois, notamment les textes nationaux relatifs aux semences, plants et pesticides et le règlement concernant les engrais ont été mis en conformité avec les règlements 3 et 4 de la CEDEAO et huit (08) textes réglementaires d’application subséquente ont été élaborés en conséquence et sont en attente d’adoption par le Gouvernement. La cible de 2016 est déjà atteinte.

    Indicateur n°2 : Cadre commun, par exemple, les DPI, les droits des agriculteurs et/ou les indicateurs géographiques (IG) élaborés et adoptés Par rapport à cet Indicateur, deux indicateurs géographiques sur la variété d’ananas « pain de sucre » et un produit dérivé de la transformation du maïs, le « Lio » sont retenus de manière consensuelle avec les acteurs à la base. Les cahiers de charge y relatifs sont rédigés et en cours de validation avant d’être transmis à l’ANAPI pour une protection des Droits de Propriété Intellectuelle (DPI).

    Indicateur n°3 : Le système de collecte, d'analyse et de communication de données sur les technologies agricoles, les compétences en recherche et la productivité agricole régionale créé et géré par le CORAF/WECARD est adopté Cet indicateur est sous la responsabilité du CORAF. Indicateur n°4 : Un système de collecte, d’analyse et de reporting sur les technologies agricoles, les chercheurs et les expertises est établi au niveau national et au niveau régional Le système de collecte, d'analyse et de communication de données sur les technologies agricoles, les compétences en recherche et la productivité agricole est mis en place et les informations sont disponibles (site web du ProCAD, répertoire des chercheurs, Cabev etc….). Indicateur n°5 : Demandes de visites pour le site web Le site Web du ProCAD/PPAAO a enregistré du 1er janvier au 30 novembre 2015, un total de 10 205 visiteurs depuis le lancement officiel le 18 octobre 2013.

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    Indicateur n°6 : Plans d’actions sur le Genre, la Communication et le Changement Climatique développés (désagrégé par pays) Les trois plans d’actions sur le Genre, la Communication et le Changement Climatique ont été élaborés, validés et sont actuellement en cours d’opérationnalisation.

    Indicateur n°7 : Le Comité national d'enregistrement (des variétés/espèces) est opérationnel Le Comité national d’enregistrement est opérationnel et est présidé par la Direction de la Production Végétale qui tient trimestriellement ses réunions. Aux cinq (5) sessions tenues en 2014, s’est ajoutée une session au cours de l’année 2015.

    Au niveau des indicateurs de résultats intermédiaires de la Composante 2

    Indicateur n°1 : Nombre de technologies générées par le CNS en démonstration dans la zone du projet (répartition par technologie)

    Les technologies générées par le CNS en démonstration dans la zone du projet sont au nombre de huit (08) dépassant la cible de 2016 qui est de 5.

    Indicateur n°2 : Nombre de technologies mises au point par le CNS en démonstration dans deux pays de la CEDEAO en dehors du pays d'origine (répartition par technologie et par pays) Sept (7) variétés de maïs ont été Introduites au Togo et en Côte d’Ivoire par le CNS Maïs et sont en cours d’évaluation. La cible en fin de projet qui est de 3 est déjà atteinte. Le taux de réalisation est de 233%. Indicateur n°3 : Nombre de jours de formation dispensés aux clients (y compris les scientifiques, les agents de vulgarisation, les distributeurs d'intrants agricoles, les paysans, les membres de la communauté, etc.) A fin décembre 2015, 1 830 homme-jours de formation ont été exécutés sur 360 de prévus, ce qui porte le taux de réalisation par rapport à la valeur cible de 2015 à 508%. La cible de 2016 est donc largement dépassée. Indicateur n°4 : Nombre de visites d'échanges scientifiques/de voyages d'étude A fin décembre 2015, 35 visites d’échanges ont été enregistrées pour une cible de 8, soit un taux de réalisation de 438%. Indicateur n°5 : Bourses d’études

    • Dix-neuf (19) nouveaux boursiers dont (08) femmes ont été sélectionnés pour une formation en DEA portant le nombre total de boursiers à 64 étudiants dont 29 femmes (26 PhD dont 10 femmes, 19 MSc dont 7 femmes, 19 DEA dont 12 femmes)

    Au niveau des indicateurs de résultats intermédiaires de la Composante 3

    Indicateur n°1 : Nombre de propositions de recherche multi-pays financées par le système de fonds compétitifs régional pour la recherche agricole Il s’agit d’un indicateur du CORAF. Trois (3) propositions de projet de recherche ont été financées par le système de Fonds compétitif régional pour la recherche agricole nationale. Il s’agit des projets intitulés : i)Développement et promotion de la gestion intégrée de la fertilité des sols à travers un système amélioré de production adapté pour accroître la productivité des principales cultures vivrières du Bénin, du Togo et du Burkina Faso, ii) Evolution des méthodes de lutte contre la mouche des fruits, iii) Développement de capacité de la chaîne des acteurs de la noix cajou en Afrique de l'Ouest. La cible attendue qui est de 3 pour 2016 est déjà atteinte.

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    Indicateur n°2 : Projets nationaux de recherche financés (nombre, % de propositions reçues) Au total 24 projets de recherche développement sont financés par le PPAAO sur 29 soumis. Le taux de réalisation est de 120% par rapport à la cible de 2016 qui est de 20. Indicateur n°3 : Nombre de technologies générées à travers le fonds compétitif en démonstration dans la zone du projet (répartition par technologie et par pays) :

    • Au total six technologies sont générées à travers le fonds compétitif et sont en cours de

    vulgarisation; il s’agit de:

    La production de vinaigre et levures, le séchage de résidus de noix de cajou, la fabrication de baume de coques non séchées et coques séchées, les aliments de poissons à base de ressources locales, l’amélioration de kit d'étuvage, la sélection de trois variétés de riz tolérantes à la submersion (TZE W Pop DT STR QPM, BAG 97 TZE Comp 3x4 , TZE Compo 3 DT). Il n’y a plus de GAP pour 2015 et 2016. Indicateur n°4 : Champs (unités) de démonstration établis La réalisation à fin décembre 2014 était de 86 unités de démonstration ; la mise en place de cinquante (50) parcelles de démonstration de 0,25ha chacune pour faciliter l’introduction de la technologie sur le SRI a permis d’atteindre à fin novembre 2015 la valeur cible de 795 unités de démonstration. Indicateur n°5 : Nombre de publications diffusées dans les revues/magazines régionaux/nationaux dix (10) publications ont été faites dans les revues jusqu’à fin novembre 2015 sur une prévision de 7, soit un taux de réalisation de 167% ; il n’y a pas de gap pour 2016 dont le chiffre attendu est de 8. Indicateur n°6 : Les semences de base végétales ou animales produites grâce à l'appui du programme (céréales, manioc: tonnes, unités/ha, etc.) A fin décembre 2015, il a été produit au total 488 tonnes de semences de maïs et de riz pour une cible de 400 tonnes pour fin 2015, soit un taux de réalisation de 122%. La cible à atteindre en 2016 est de 500 tonnes soit un gap de 2% ; il sera atteint par la production et la mise en place de 130 tonnes de semences de maïs (30 t) et (100 t) de riz qui sont attendues pour mars 2016 portant la production totale à 618 tonnes.

    Au niveau des indicateurs de résultats intermédiaires de la Composante 4

    Indicateur n°1 : Le pourcentage des activités de passation de marchés est exécuté conformément au plan de passation des marchés, au manuel d'exécution et aux procédures de l'IDA

    100% des activités de passation de marchés ont été effectivement exécutés conformément au plan de passation des marchés, au manuel d’exécution et aux procédures de l’IDA à fin novembre 2015.

    Indicateur n°2 : Le pourcentage de rapports est présenté dans les 45 jours suivant la fin de la période concernée.

    A ce jour 100% des rapports retenus pour être transmis à la coordination régionale sont déposés à bonne date.

    Indicateur n°3 : Un système national de S&E est mis en place et est opérationnel

    Le système de suivi-évaluation du PPAAO est effectivement mis en place et est fonctionnel, soit 100% de taux de réalisation. Le dispositif est mis en place, les bases de données du MAEP et du CORAF sont renseignées et les rapports sont élaborés. Ce système a défini les procédures, les

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    outils pour la collecte, le traitement, l’analyse et la synthèse des données du projet de concert avec les structures partenaires.

    Indicateur n°4 : Pourcentage de sous-projets dotés d'un plan de gestion environnementale et sociale qui ont été efficacement mis en œuvre 100% des projets élaborés et sélectionnés ont fait l’objet d’un screening environnemental et social ne nécessitent pas la mise en œuvre d’un plan spécifique de gestion environnementale et sociale.

    III.2 RESULTATS OBTENUS PAR COMPOSANTE AU COURS DE L’ANNEE 2015

    La réalisation des activités par composante a abouti aux résultats suivants :

    III.2.1. Composante 1 : Conditions propices à la coopération régionale en matière de développement et de dissémination de technologies améliorées Résultat 1 : Les textes nationaux règlementaires en vigueur en matière de semences, de matériel végétal, de pesticides et produits vétérinaires sont conformes avec ceux de la CEDEAO. En complément à la mise en conformité des textes règlementaires nationaux en matière de semences, de pesticides la DPV (ex DAGRI) a obtenu les résultats suivants :

    a. Publié au journal officiel du règlement C/REG. N°1312/2012 relatif au contrôle de la qualité

    des engrais dans l'espace CEDEAO et le règlement C/ERG/21/11/10 portant harmonisation

    du cadre structurel et des règles opérationnelles en matière de sécurité sanitaire des

    végétaux, animaux et des aliments dans l'espace CEDEAO. Ce qui suppose que ces

    règlements sont désormais applicables dans notre pays, en l’absence de nouvelles lois

    nationales et sous régionales.

    b. Elaborer des textes réglementaires sur les bio-pesticides. Une pré-validation a eu lieu au

    cours du 1er semestre par le Service de la Protection des Végétaux de la DPV. Les

    dispositions sont en cours pour la validation définitive et l’édition du document final.

    c. Internaliser les différents textes règlementaires mis en conformité avec ceux de la CEDEAO

    dans tous les départements au profit des différents intervenants dans les différents

    domaines. Au total 110 acteurs ont été touchés (agents d’encadrement, organisations

    professionnels agricoles OPA, producteurs de semences, importateurs/distributeurs

    d’intrants agricoles et autres acteurs impliqués dans la gestion des intrants agricoles).

    d. Ces règlements 3 et 4 relatifs aux pesticides et aux semences publiés au Journal Officiel

    sont traduits dans quatre (4) différentes langues locales( Nago-Dendi-Fon et Bariba) par les

    acteurs de la base. Deux mille (2000) copies de chaque règlement traduit sont imprimées

    et sont en cours de distribution dans les CARDER.

    e. la Conversion du projet de loi sur les règles régissant l’homologation et la gestion des

    pesticides en un décret en vue de faciliter son adoption et d’aboutir dans un bref délai à la

    mise en place du Comité National de Gestion des Pesticides ;

  • 13

    f. l’élaboration du projet de communication introductive dudit décret et d’une fiche

    explicative au Ministre ;

    g. l’élaboration du manuel d’inspection et de gestion des engrais validé les 22 et 23 octobre

    2015 ;

    h. l’élaboration du manuel d’inspection des pesticides validé les 19 et 20 octobre 2015;

    i. la poursuite de l’internalisation des différents textes règlementaires mis en conformité

    avec ceux de la CEDEAO, au profit des différents intervenants dans les différents domaines

    de semences, de matériel végétal, de pesticides et produits vétérinaires. Au total 250

    acteurs ont été touchés (agents d’encadrement, organisations professionnels agricoles

    OPA, producteurs de semences, importateurs/distributeurs d’intrants agricoles et autres

    acteurs impliqués dans la gestion des intrants agricoles), portant le nombre total des

    bénéficiaires, pour cette activité, à 360. L’effet induit est l’enregistrement volontaire au

    niveau du Service de la Protection des Végétaux d’une vingtaine de demande de

    régularisation pour être conforme aux dispositions du règlement.

    j. la mise en place du comité restreint d’élaboration du plan d’action de la Politique

    Phytosanitaire du Bénin, suivie du démarrage des travaux.

    Communication

    Dans ce domaine

    a. Une mini-foire a été organisée en marge de la 2nde réunion de synthèse des missions de

    supervision du PPAAO qui s’est tenue du 27 au 29 mai 2015 à l’Hôtel AZALAI de Cotonou.

    Cette foire a permis de faire découvrir aux représentants des autres pays PPAAO les

    différentes potentialités agricoles du Bénin et surtout les produits et mets à base de maïs.

    b. huit (8) films success stories de 7 mn chacun ont été réalisés et validés. Ces films ont été

    traduits en trois (3) langues nationales (fon, yoruba, dendi) puis en anglais. Il s’agit des

    films sur :

    I) la rouleuse calibreuse ; ii) l’étuveuse de riz ; iii) la pileuse électrique d’igname ; iv) la plateforme Jus IRA ; v) le Système de Riziculture Intensive ; vi) les Blocs Multi nutritionnels densifiés ; vii) la production des alevins mono sexes dans les départements du Mono et du Couffo ; viii) la réhabilitation des anciennes plantations d’anacardiers. Les versions françaises de cinq de ces films ont fait l’objet de diffusion à l’ORTB qui est sur satellite, ce qui a permis de toucher environ 5 000 à 10 000 téléspectateurs.

    c. Les Radios communautaires’ ’La voix de la Vallée’’, ‘’La Cité’’ et ‘’la Voix des Collines’’

    poursuivent l’animation des émissions sur les différentes technologies promues par le

    projet à travers les plateformes (maïs et riz de l'Ouémé plateau), contribuant ainsi à une

    meilleure visibilité des activités du projet.

    d. Trois (3) séances de sensibilisation ont été organisées par la plateforme maïs grains blancs

    pour présenter les potentialités et les avantages de l’utilisation de la farine mixte en

    pâtisserie et en boulangerie. Dix boulangers et une vingtaine de femmes pâtissières

    s’investissent dans cette technologie. De l’avis de ces acteurs, il ressort que la

    consommation des produits mixtes est en constante progression.

  • 14

    Les différents canaux ci-dessous ont également permis de mieux présenter le projet au grand public à savoir : i) le site Web du ProCAD/PPAAO a enregistré du 01 janvier 2015 au 23 décembre 2015, 7745 visiteurs, ce qui porte à un total de 10 205 visiteurs depuis le lancement officiel le 18 octobre 2013 ; ii) la réalisation de deux nouveaux numéros du bulletin ‘’Les échos du PPAAO’’, les numéros 013 et 014, portant à 15 numéros, le nombre de parutions du bulletin ; iii) à cela s’ajoute depuis le 9 octobre 2015, la parution de PPAAO Hebdo faisant suite au renforcement de capacité d’une trentaine de cadres et agents du ProCAD en médias sociaux et bureautique; et enfin, la signature du contrat avec l’agence de communication « BG Communication » pour la réalisation du film « Acquis du PPAAO et du PADA ».

    Action genre :

    e. En termes d’activités pouvant permettre d’améliorer la participation des femmes aux

    activités du Projet, on peut noter : i) le financement début janvier de deux projets de

    recherche commissionnés sur les cultures maraîchères pour améliorer la participation des

    femmes aux activités du Projet ; les résultats qui résulteront de la mise en œuvre de ces

    projets de recherche seront vulgarisés à plus grande échelle et permettront d’améliorer le

    niveau de vie des femmes qui interviennent sur les différents maillons de la filière cultures

    maraîchères, iii) le suivi des activités genre et la validation les 28 et 29 octobre 2015 du

    rapport de suivi de la prise en compte du genre dans les activités du projet, l’évaluation de

    la prise en compte de la dimension genre dans les activités du projet.

    Sauvegardes environnementales et sociales

    f. Dans le cadre de la prise en compte de l’aspect environnemental, un suivi périodique des

    projets de recherche et de transfert de technologies est organisé conformément aux

    recommandations des missions d’appui. De même des points trimestriels des

    coordonnateurs des projets de recherche sont soumis à la coordination du projet.

    g. Les dix (10) nouveaux projets financés courant premier trimestre 2015 ont été passés au

    screening et sont tous classés dans la catégorie C (risques mineurs). En vue de prévenir les

    conflits entre agriculteurs et éleveurs qui pourraient surgir en période sèches (Décembre

    2015 à mars 2016), des séances de concertations ont commencé à se faire avec les chefs

    peuhls se trouvant sur la trajectoire des couloirs de transhumance.

    h. Une mission de la Banque Mondiale a séjourné au Bénin du lundi 21 au 24 décembre

    2015 pour faire une évaluation des actions de sauvegardes environnementales et sociales ;

    la mission a par ailleurs fait des visites de terrain à l’université d’Abomey-Calavi (projets de

    recherche), à l’INRAB (construction du laboratoire du LSSEE) au CARDER Mono-Couffo

    (projets de transferts de technologies) et à Grand-Popo (où séjournait le collège des

    chercheurs impliqués dans les activités du PPAAO). Dans l’ensemble, la mission est

    satisfaite du travail fait tant par l’équipe du PPAAO que par les partenaires de terrain en

    matière de la sauvegarde environnementale et sociale y compris la prise en compte du

    genre.

  • 15

    Changement climatique

    i. Par rapport au changement climatique, 10 variétés de riz tolérantes à la submersion et sept

    (7) variétés de maïs tolérantes à la sécheresse ont été mises au point. Les fiches techniques

    de ces variétés de maïs sont imprimées afin d’assurer leur vulgarisation. Toutes ces

    semences de pré base sont disponibles à l’Institut National des Recherches Agricoles du

    Bénin. Un atelier régional sur l’Agriculture Intelligente face au Climat (AIC) a été organisé

    les 6 et 7 octobre 2015 à Cotonou sous l’égide du CORAF/ WECARD. Il a permis d’actualiser

    le plan climat du PPAAO-Bénin.

    Autres nouvelles activités exécutées

    - Au titre des nouvelles activités exécutées au niveau de la composante1, on peut citer la structuration des acteurs de la filière ananas pour la mise en place de l’IG pour le pain de sucre et du « groupement de défense de l’IG « pain de sucre »;

    Au titre du PTBA 2015 le taux d’exécution physique au 31 décembre 2015 de la composante 1 est de 68%.

    III.2.2. Composante 2 : Centre National de Spécialisation

    Résultat 1 : Le CNS dispose des moyens matériels nécessaires pour l’atteinte de son objectif. L’amélioration des conditions techniques et matérielles du CNS-maïs basé au CRA Sud à Niaouli s’est poursuivie à travers la mise à disposition des moyens de travail et de fonctionnement nécessaires pour l’atteinte de son objectif. a) Au cours de l’année 2015, les actions suivantes ont été menées :

    - un appui financier d’un montant de douze millions (12 000 000) francs a été octroyé au CNS-

    Maïs au titre de l’année 2015 pour permettre au Centre de disposer en permanence du

    courant électrique, à partir de deux groupes de 400 kVA acquis et réceptionnés au cours de

    l’année et d’assurer les petites dépenses.

    - la réception définitive des travaux de réhabilitation des infrastructures du CRA-Sud. Il s’agit de

    quatre (4) bâtiments servant de bureaux, six (6) bâtiments servant de logements, une (1) salle

    de conférence, un (1) magasin de stockage, deux (2) aires de séchage et une (1) serre.

    - le lancement du dossier d’appel d’offres pour la réalisation des travaux complémentaires dans

    le cadre de la réhabilitation des infrastructures du CRA-Sud et la visite de site par les

    entreprises soumissionnaires sélectionnées.

    - La mise à la disposition du CNS-Maïs, du matériel informatique composé de 10 ordinateurs de

    bureau, 10 ordinateurs portables et 10 imprimantes et de deux photocopieurs.

    - Le démarrage le 10 août 2015 des travaux de construction du laboratoire LSSEE et de son réseau VRD attribués respectivement à la société KASG pour le 1er lot et à la société NIVAS pour le 2ème lot pour un délai contractuel d’exécution des travaux de 10 mois pour chaque lot.

  • 16

    Résultat 2 : Les capacités du personnel scientifique du CNS sont renforcées à travers la formation en DEA de 19 nouveaux étudiants ; ce qui a amené a 64 étudiants dont 29 femmes soit 26 PhD dont 10 femmes, 19 MSc dont 7 femmes et 19 DEA dont 12 femmes

    La poursuite des travaux du comité de suivi des étudiants et des enseignants. Dans ce cadre, le comité a veillé à la mise en application de la plupart des recommandations issues des missions de suivi du déroulement de la formation des étudiants.

    Evolution du passage du CNS vers le CRE

    Les conditions techniques et matérielles du CNS-maïs basé au CRA Sud à Niaouli ont été renforcées à travers la mise à disposition des moyens de travail et de fonctionnement nécessaires pour l’atteinte de son objectif. Le CNS-Maïs a reçu la mission commanditée par le CORAF/WECARD pour évaluer les capacités des Centres Nationaux de Spécialisation (CNS) à évoluer vers des Centre Régionaux d’Excellence (CRE). La mission a évalué les neuf (9) critères précédemment retenus à savoir :

    1. Cadre d’exercice de la recherche agricole: Environnement incitatif, infrastructures et logistique de recherche de qualité ;

    2. Programme répondant à une demande nationale et régionale ; 3. Qualité et adéquation des équipes de recherche ; 4. Partenariat et stratégie de planification et de mise en œuvre du programme de recherche

    à travers un partenariat avec les SNERVAS, le GCRAI, les chaînes des Acteurs Nationaux, les IRA, etc. ;

    5. Efficience de la stratégie d’information et de communication pour le développement ; 6. Contribution au renforcement des Systèmes Nationaux de Recherche et de Vulgarisation

    Agricoles (SNRVA) ; 7. Valorisation des résultats de recherche et des innovations ;

    8. Gouvernance fonctionnelle du Centre, notamment l’ouverture et les modes de

    fonctionnement des organes de gouvernance (Organigramme, Unités nationales/régionales de coordination ; Comités scientifiques, Comité régional de pilotage) ;

    9. Certification label ISO.

    Les résultats de l’évaluation montrent (graphique 2) que l’évolution du CNS-Maïs vers un CRE-Maïs présente une performance globale moyenne de 60%. En effet huit des neuf critères ont une performance variant entre 50 et 75% tandis que le critère relatif à la certification aux normes ISO présente la plus faible performance qui est de 25%.

  • 17

    Graphique 1 : résultats évaluation des critères de passage du CNS-Maïs en CRE

    En somme, le CNS-Maïs pourrait devenir Centre Régional de Spécialisation si :

    ses ressources financières sont accrues et mises à disposition à temps dans le cadre

    du PPAAO ;

    ses capacités de gestion administrative et financière sont renforcées pour aller vers

    une plus grande flexibilité dans son fonctionnement ;

    la mobilité des chercheurs est mise en œuvre ;

    les infrastructures techniques et d’accueil sont construites selon les standards

    internationaux ;

    la démarche de management qualité (ISO 9001) est lancée.

    Suite à l’évaluation des CNS, un atelier régional a réuni les 11,12 et 13 octobre 2015 à Lomé, les

    représentants des principales entités des CNS et a permis aux participants de tirer les

    enseignements et les résolutions nécessaires pour assurer l’évolution des CNS vers des CRE, d’une

    part, et d’élaborer un projet de plan d’actions et une feuille de route pour accélérer le processus

    d’évolution des CNS vers des CRE (Voir feuille de route en annexe)

    Les conclusions générales tirées de cette évaluation régionale montrent qu’il est nécessaire de :

    - (i) Consolider les clusters ;

  • 18

    - (ii) Renforcer la régionalité ;

    - (iii) Renforcer la gouvernance et,

    - (iv) Améliorer l’ancrage institutionnel et le degré d’autonomie des CNS pour permettre leur

    évolution vers les CRS et/ou CRE.

    Résultat 3 : Des technologies sur le maïs sont générées/adaptées et testées au Bénin et dans la sous-région Au total onze (11) projets dont neuf (9) projets de recherche développement et deux (2) projets de transfert de technologies sont en cours d’exécution par le CNS-Maïs Tableau 1: Liste des projets de recherche développement du CNS Maïs

    N° Titre des projets Montant Date d’achèvement

    Taux d’exécution physique

    Taux de décaissement

    a.

    Caractérisation et conservation des cultivars

    locaux/traditionnels et des variétés améliorées

    de maïs au Bénin

    111 169 800 Mars 2016 75 97,08

    b. Evaluation du statut nutritionnel des sols des

    différentes zones agro-écologiques du Bénin 13 631 100 Achevé 100% 100%

    c.

    Elaboration des tables de rationnement

    alimentaire à base de variétés de maïs pour

    produire des espèces animales à cycle court

    d’élevage et d’aquaculture au Bénin

    82 201 875 Mars 2016 45 100

    d.

    Développement de technologies appropriées de

    transformation et de conditionnement pour

    l’amélioration de la qualité des produits dérivés

    du maïs au Bénin

    46 281 900 Mars 2016 83% 100%

    e.

    Evaluation agronomiques et socio-économiques

    des systèmes de production à base de maïs dans

    les zones agroécologiques du Bénin

    36 066 450 Mars 2016 80% 85%

    f.

    Sélection participative des variétés améliorées

    de maïs dans les zones agro écologiques du

    Bénin

    30 505 500 Achevé 100% 100%

    g.

    Evaluation agronomique et technologiques de

    quelques variétés de maïs hybrides introduites

    au Bénin

    23 091 250 Achevé 100% 100%

    h.

    Evaluation des effets des bio engrais et d'un

    dérivé de la chitine sur la croissance et le

    rendement du maïs (première et deuxième

    phases)

    22 336 200 Première année

    achevée 100% 100%

    34 771 000 Décembre 2015 50% 65%

    i.

    Evaluation agronomique et nutritionnelle des

    variétés améliorées de bananiers plantains

    introduites au Bénin

    6 712 440 Décembre 2015 73,88- 63,84-

    j.

    Diffusion en milieu paysan des boutures de

    manioc issues de vitro-plants au titre de l’année

    2014

    8 211 800 Achevé 100% 100%

    k.

    Diffusion des égreneuses et des calibreuses-

    vanneuses du maïs et du rouleur-calibreur des

    produits à base de maïs

    68 775 125 Décembre 2015 56% 82,65%

  • 19

    Suite à deux suivi-évaluations effectués au cours de l’année par la Direction générale de l’INRAB et

    d’une mission externe commanditée par la coordination du ProCAD, la mise en œuvre de ces

    projets de recherche dont la plupart ont démarré en 2013 ou en 2014 a permis d’obtenir les

    principaux acquis suivants par projet:

    1. Projet : Caractérisation et conservation des cultivars locaux/ traditionnels et des

    variétés améliorées de maïs au Bénin

    Au cours du troisième trimestre, la teneur en eau et la matière sèche de 25 échantillons ou

    variétés de maïs ont été évalués suivant la méthode AOAC (1990). Les données issues de ces

    activités sont en cours de traitement. Certaines activités comme (1) l’évaluation de l’énergie

    fournie par chaque variété de maïs et (2) le dosage des lipides sont en cours de réalisation.

    Pour la suite du projet, certaines activités restent à réaliser ; Il s’agit : i) du dosage des acides

    aminés ; (ii) du dosage des vitamines ; iii) du dosage des protéines et iv) de la caractérisation

    technologique et physiques des grains de chaque variété de maïs.

    Des précédents résultats sur la caractérisation agro-morpohologique et moléculaire, trois articles

    en sont issus. Il s’agit de :

    a. Biodiversity of Local Varieties of Corn Cultivation Among Farmers in Benin

    b. Morphological diversity of variety cultivar local and improved corn (Zea mays L.) Central

    and North of Benin et

    c. Genetic diversity of maize accessions (Zea mays L.) cultivated from Benin using

    microsatellites markers

    De nouvelles publications sont en préparation dont l’une d’entre elles s’intitule ‘’Evaluation de la

    diversité morphologique des cultivars locaux et variétés améliorées de maïs (Zea mays L.)

    collectées au Sud du Bénin’’.

    2. Projet : Développement de technologies appropriées de transformation et de

    conditionnement pour l’amélioration de la qualité de trois produits dérivés du

    maïs au Bénin : gambarilifin, ablo et yêkê-yêkê.

    Le troisième trimestre de l’année 2015 a été essentiellement marqué d’une part, par le démarrage

    des tests en milieu réel sur l’utilisation du cuiseur à vapeur et du fermenteur du Ablo par les

    femmes productrices de ablo à Comé et d’autre part, par l’analyse des échantillons de yêkè-yêyè

    et du Gambari-lifin après huit (08) mois de conservation.

    l.

  • 20

    Mise au point et test du fermenteur et du cuiseur à vapeur traditionnel pour la

    production du Ablo au Bénin

    La pénibilité de l’opération du malaxage du “mawê“ et la faible capacité du cuiseur à vapeur

    traditionnel sont les deux contraintes majeures actuelles exprimées par les femmes

    transformatrices au cours des enquêtes diagnostiques dans le processus traditionnel de

    préparation du Ablo. Face à ces contraintes identifiées, un malaxeur-fermenteur du Ablo de

    capacité 60kg de mawê et un cuiseur à vapeur de six niveaux contenant chacun 45 boulettes de

    Ablo soit 270 boulettes ont été mis au point et testés en station par le Programme Technologies

    Agricole et Alimentaire de l’institut Nationale des Recherches Agricoles du Bénin. Les tests de

    performance en milieu réel de ces deux équipements ont été effectués auprès de deux groupes de

    femmes transformatrices de Ablo à Comè dans les villages de Kandé et d’Agountomè de

    l’arrondissement de Comè dans la commune de Comè. Ces deux sites de démonstration ont été

    choisis sur la base des variantes de la technologie de production du Ablo à l’issue de l’enquête

    diagnostique préalablement effectuée dans ces localités.

    Deux équipements principaux ont été utilisés lors des essais de démonstration. Il s’agit du

    fermenteur (Photo 2) et du dispositif du cuiseur à la vapeur du Ablo (Photo 3).

    Photo 1. Fermenteur du Ablo

  • 21

    Photo 2 : Nouveau dispositif de cuisson à la vapeur du ablo

    1er Bac perforé de cuisson à vapeur

    Cheminée

    Foyer amélioré

    Cuiseur

    Grillage de protection contre la brûlure

    Couvercle

    6e Bac perforé de cuisson à vapeur

    5e Bac perforé de cuisson à vapeur

    4e Bac perforé de cuisson à vapeur

    3e Bac perforé de cuisson à vapeur

    2e Bac perforé de cuisson à vapeur

  • 22

    Photo 3 : Fermentation de la pâte selon la méthode traditionnelle

    Photo 4 : Fermentation de la pâte selon la méthode améliorée

    Photo 5 : Cuisson à la vapeur selon la méthode traditionnelle

    Photo 6 : Cuisson à la vapeur selon la méthode améliorée

    Les résultats des tests de performance ont montré que pour 30kg de mawè, la durée de malaxage

    et de la fermentation du malaxeur-fermenteur étaient respectivement de 10 minutes et de 2

    heures par rapport à la méthode traditionnelle dont les durées étaient de 14 minutes et de 3

    heures respectivement pour la durée de malaxage et de la fermentation. Mais pour le cuiseur à

    vapeur amélioré, la durée de cuisson des six plateaux (13 kg de pâte) du Ablo est de 23 minutes

    contre 20 minutes pour la méthode traditionnelle de cuisson à vapeur d’un plateau de Ablo de 1,3

    kg de pâte. Ablo obtenu à l’issue de l’utilisation des deux dispositifs de cuisson à la vapeur était

    bien alvéolée, gonflants et bien apprécié par les femmes transformatrices ayant participés au test

    de dégustation des échantillons du Ablo.

  • 23

    Ainsi le nouveau dispositif de cuisson à la vapeur est de grande capacité et plus performant par

    rapport au dispositif traditionnel de cuisson à la vapeur. Les transformatrices ayant participé au

    test ont applaudi les performances du nouveau dispositif de cuisson à la vapeur.

    Selon les transformatrices productrices de Ablo, le nouveau dispositif de cuisson du Ablo est une

    solution efficace pour résoudre le problème de faible capacité de l’ancien cuiseur à vapeur. Le

    nouveau dispositif peut satisfaire la demande pressante des consommateurs qui s’alignent devant

    les étalages du Ablo surtout dans les villes. Ces femmes estiment que le nouveau dispositif est une

    réelle innovation et les motivent de ce fait dans l’activité de production du Ablo. Ainsi, ces femmes

    affirment qu’elles peuvent répondre avec courage et sans contraintes majeures aux commandes

    lors des cérémonies de baptême, de communion et toute autre fête.

    La formation a été d’une grande réussite au point où les femmes transformatrices disent être

    prêtes à acheter le cuiseur à un coût abordable. Le cuiseur est actuellement chez les productrices

    de Kandi qui vont continuer à l’utiliser durant les deux prochaines semaines pour la maîtrise

    parfaite de son utilisation. Enfin, les recommandations suivantes ont été formulées :

    -Améliorer le fermenteur pour faciliter son déplacement à cause de son poids;

    -Adapter une autre source d’énergie au fermenteur pour son utilisation facile dans les zones

    rurales ;

    -Améliorer les plateaux de cuisson à vapeur de façon qu’ils soient circulaires et bien numérotés

    afin de faciliter leur superposition ;

    -Appuyer les transformatrices pour l’acquisition du cuiseur à vapeur à un prix abordable à la

    taille des transformatrices.

    Etude du consentement à payer pour le Gambari-lifin et le Yêkè-Yêkè

    Une enquête a été réalisée avec un questionnaire administré à 240 personnes en tenant compte

    du genre, à savoir 120 hommes et 120 femmes dans les départements de l’Ouémé (Porto-Novo et

    Missérété) du Plateau (Sakété), du Littoral Cotonou) et du Mono (Comé et Grand-Popo). Pour le

    gambari-lifin, il y a la ville de Porto-Novo, Cotonou, Missérété, Sakété où il y a des productrices

    vendeuses. Pour le yêkè-yêkè, les zones enquêtées sont celles où l'évaluation de la qualité

    sensorielle de yêkè-yêkè enrichi aux légumineuses avait été faite, à savoir Comé et Grand Popo,

    deux localités où le yêkè-yêkè se consomme traditionnellement. Les données collectées ont

    concerné les points suivants :

    - Perceptions de la méthode de préparation du GambariLifin par les consommateurs et

    consommatrices ;

  • 24

    - Perception des consommateurs des avantages liés à l’utilisation d’une méthode de

    préparation du GambariLifin suivant le sexe des enquêtés ;

    - Perception des consommateurs des inconvénients liés à l’utilisation des pesticides chimiques

    de synthèse pour le traitement au champ du GambariLifin suivant le sexe des enquêtés ;

    - Connaissance de la possibilité d’utilisation des méthodes de préparation du GambariLifin

    suivant le sexe ;

    - Perception des consommateurs des avantages liés à l’utilisation des extraits de plantes pour

    le traitement au champ du GambariLifin suivant le sexe des enquêtés ;

    - Critères et leur importance dans le choix du GambariLifin acheté suivant le sexe de

    l’enquêté ;

    - Consentement à payer pour le GambariLifin traité aux extraits aqueux suivant le sexe de

    l’enquêté ;

    - Déterminants du consentement à payer des consommateurs de GambariLifin.

    Les données collectées sont en cours de traitement et d’analyse, les résultats seront prêts pour le

    quatrième trimestre 2015.

    Une fiche technique a été élaborée et validée. Il s’agit de : Production de yêkè-yêkè (couscous de

    maïs) enrichi au niébé, la fiche technique 2015 est en cours d’impression.

    3. Projet : Sélection participative des variétés améliorées de maïs dans les

    différentes zones agro écologiques du Bénin

    Le projet a permis aux acteurs de la filière maïs du Bénin de sélectionner 3 nouvelles

    variétés adaptées aux conditions actuelles du changement et de la variabilité climatiques. Il

    s’agit de Bag TZE Comp 3 x 4, TZE COMP 3 DT1 et TZE W Pop DT STR QPM

    Les fiches descriptives de ces trois variétés sont disponibles et ont été imprimées. Il s’agit de (i) Bag TZE Composite 3 x 4 : Fiche descriptive. 2015. (ii) TZE Composite 3 DT : Fiche descriptive 2015.

  • 25

    Bag TZE Composite 3 x TZE W Pop DT STR QPM

    4 TZE Composite 3 DT

    4. Projet : Evaluation agronomique et technologique de quelques variétés de maïs

    hybrides introduites au Bénin

    Le projet a mis en évidence l’ambivalence des acteurs dans le choix des 4 nouvelles variétés. Les

    acteurs ont beau apprécier les nouvelles variétés de maïs pour leurs caractéristiques agro-

    morphologiques, phytopathologiques et entomologiques, mais ils restent attachés aux variétés

    vulgarisées de maïs. L’évaluation de quelques variétés hybrides chinoises introduites au Bénin est

    un cas de figure et ne devra pas décourager les chercheurs ni les services de vulgarisation. Il est à

    explorer les nouvelles opportunités industrielles et même culinaires qui s’offrent aux populations.

    Le rejet de la couleur jaune du grain de maïs est actuellement un exemple de descripteur parmi

    tant d’autres pour justifier cet état de fait. La coloration ainsi rejetée a connu un boom ces

    dernières années sur les marchés urbains au point que le marchand est amené à disposer d’un

    panier de maïs jaune contre deux paniers de maïs blanc. Ce vent favorable de la demande pour le

    maïs de couleur jaune n’a pas encore soufflé dans les confins de nos contrées pour réveiller les

    producteurs à ajuster leur offre.

  • 26

    Sept (07) mémorants, dont 2 jeunes femmes, ont été encadrés dans le cadre de ce projet pour

    l’obtention du diplôme de Licence Professionnelle. Tous les 7 ont déjà soutenu avec succès.

    5. Projet : Diffusion en milieu paysan des boutures de manioc issues de vitroplants

    30 ha emblavés de boutures de manioc issues de vitroplants sont installées dans les départements de l’Atlantique, de l’Ouémé - Plateau, du Mono et du Zou. Au total 29 producteurs-multiplicateurs ont obtenu les boutures. Ce qui a permis d’obtenir des boutures pouvant permettre d’emblaver au moins 150 ha. Les tiges utilisées sont de la deuxième génération après la production au laboratoire des vitroplants.

    6. Projet : Diffusion des équipements performants de transformation de maïs :

    égreneuses, calibreuses-vanneuses et rouleur-calibreur au Bénin et dans la sous-

    région

    Les activités du résultat 1 ont été entièrement réalisées. Ainsi, les améliorations prévues sur certains équipements ont été faites. Il s’agit notamment de :

    Egreneuse-vanneuse Aziza : la capacité de la trémie, les mailles du tamis vibrant et le

    système de ventilation sont améliorés. Les dimensions de la trémie sont augmentées de 10

    cm, le capot, en tole de 15/10, est remplacé par une tôle de 20/10 et les mailles du tamis

    vibrant sont perforées à 20 mm contre 12 mm précédemment. Au niveau du ventilateur,

    l’ouverture du flux d’air entrant est augmentée de 50 mm à 100 mm ;

    Rouleur-calibreur : la hauteur de l’équipement a été réduite de 80 mm ;

    Calibreuse-vanneuse : choix approprié des mailles 6-8 mm et 10 mm ;

    Vanneuse simple : augmentation du flux de l’air ;

    Egreneuse simple: introduction de système mobile (roues) ;

    Calibreuse simple : choix approprié des mailles 6-8 mm et 10 mm.

    Les équipements ci-dessous ont été mis au point ou améliorés. Il s’agit de :

    1. Egreneuse portative motorisée (diesel) pour les petits producteurs et les prestations

    de services ;

    2. Egreneuse-vanneuse à maïs AZIZA 2 à moteur diesel ;

    3. Vanneuse simple motorisée (essence) pour les commerçants ;

    4. Nettoyeur-calibreur manuel à 5 fractions pour les petits semenciers ;

    5. Calibreuse-vanneuse motorisée (essence) à 4 fractions pour les gros producteurs de

    semences ;

    6. Rouleur-calibreur TCHIKITI2 à moteur électrique.

    Le projet a permis de fabriquer13 prototypes d’égreneuse-vanneuse Aziza de maïs, 13 prototypes de la calibreuse-vanneuse de maïs, 13 prototypes d’égreneuse simple, 13 prototypes de la Vanneuse portative et 7 prototypes du rouleur-calibreur. Ces équipements ont été dans un premier temps distribués dans les six(6) Centres Agricoles Régionaux pour le Développement Rural (CARDER) pour servir à la formation des formateurs. Ainsi, soixante-dix-huit (78) Techniciens Spécialisés dont trois (03) femmes en Aménagement et en Equipement Rural (TSAER) des CARDER

  • 27

    ont été formés à Pobè, Allada, Lokossa, Covè, Dassa, Parakou, Kandi et Natitingou, sur les principes d’utilisation, de maintenance et de réparation des équipements post-récolte du maïs. Les publications sont prévues après les évaluations avec les bénéficiaires. Les manuels d’utilisation avec les caractéristiques de chaque équipement sont en cours d’élaboration. Un poster sur les « Equipements améliorés de transformation de maïs au sud du Bénin » a été également réalisé.

    7. Projet : Evaluation des effets des bio-engrais et d’un dérivé de la chitine sur la

    croissance et le rendement du maïs (Zea mays L ;) au Sud-Bénin

    La deuxième année (deuxième phase) de la mise en œuvre du projet se poursuit avec l’installation

    et la conduite des expérimentations à Sékou au Sud-Bénin, à Gobé au Centre-Bénin et à Ina au

    Nord-Bénin. Les résultats de la première phase montrent que les bio-engrais et le dérivé de la

    chitine ont des effets positifs sur la croissance et le rendement du maïs. Le produit « EcoMic » +

    une ½ dose de phosphore a permis d’obtenir des augmentations moyennes de rendements

    respectives de plus de 20% par rapport à l’application de la dose complète de phosphore

    recommandée. La combinaison de Pseudomonas putida + le dérivé de la chitine + ½ dose

    recommandée d’engrais minéraux a engendré l’augmentation moyenne de rendements de maïs

    grain de plus de 30% par rapport à la dose d’engrais minéraux recommandée.

    Trois assistants de recherche ont soutenu leur mémoire de Master ofScience (MSc.) à l’Université

    d’Abomey-Calavi. Deux articles ont été publiés dans une revue scientifique internationale. Il s’agit

    de (i) Metabolic and Biofungical properties of maize rhizobacteria for growth promotion and plant

    disease resistance. 2015. African Journal of Biotechnology. (ii) Characterization of Potential Plant

    Growth Promoting Rhizobacteria Isolated from Maize (Zea mays L.) in Central and Northern Benin

    (West Africa). 2015. Applied and Environmental Soil Science.

    Deux (2) fiches techniques sont en cours d’édition.

    8. Projet : Evaluation agronomique et socio-économique des systèmes de production

    à base de maïs dans les zones agro écologiques du Bénin

    A travers cette étude, plusieurs informations ont été générées et contribueront à enrichir le

    répertoire des connaissances sur les systèmes de production du maïs au Bénin. Il s’agit de :

    le Répertoire de 345 systèmes de production à base de maïs ;

    30 systèmes de production identifiés comme les plus performants ;

    la connaissance des déterminants du choix des systèmes de production par sexe ;

    la carte de localisation du système de production du maïs irrigué en zone de vallée et de

    bas-fonds au Bénin élaborée (figure 14a) ;

    la carte de localisation du système de production de maïs frais de terre ferme, de bas-fonds

    et de champ de case au Bénin disponible;

  • 28

    La carte de localisation du système de production du maïs grain conventionnel á but

    (commercial, autoconsommation et commercial et autoconsommation) au Bénin est

    établie (figure 14c).

    Aucune publication ni fiche technique n’a été produite à ce jour par le projet. De même, aucune thèse de doctorat ni de master n’a été associé au projet.

    9. Projet : Elaboration des tables de rationnement alimentaire à base de variétés de maïs

    pour produire des espèces animales à cycle court au Bénin

    Deux technologies sont mises au point à ce stade des essais. Il s’agit de : Formule alimentaire des aulacodes, Formules alimentaires des alevins et des juvéniles de tilapias. Ces technologies sont décrites dans le tableau ci-dessous Tableau 2: Technologies de formulation alimentaire

    Technologie Acquis de recherche Brève description Statut Coût (FCFA)

    Formulation d’aliment pour larves/ alevins de 1,0 à 5 g de tilapia

    Formule alimentaire standard (35% de protéine) de 0,5 à 2 mm contenant 13,75% de maïs blanc

    Prête pour diffusion

    600 F / kg

    Formulation d’aliment pour juvéniles de 25 g de tilapia

    Formule alimentaire standard (20% de protéine) de 6 mm contenant 41,25% de maïs jaune

    Prête pour diffusion

    F/ kg

    Un seul doctorant travaille dans le projet. Il est en seconde année de thèse et bénéficie d’une bourse du PPAAO dont le thème de recherche est « Elaboration des tables de rationnement alimentaire à base de variétés de maïs pour produire des espèces animales à cycle court d’élevage et d’aquaculture au Bénin ». Projet : Evaluation du statut nutritionnel des sols des différentes zones agro écologiques du Bénin

    a b c

  • 29

    Cette étude est achevée. Un document technique d’information a été élaboré et validé. Il s’agit de : « Evaluation de l’état de la fertilité des sols des champs des producteurs élites de maïs du Bénin ».

    10. Projet : Evaluation agronomique et nutritionnelle des variétés améliorées de bananiers

    plantains introduites au Bénin

    L’évaluation des variétés de banane plantain introduites de la Côte d’Ivoire dans deux conditions hydrographiques différentes a montré qu’en système irrigué à Zè, les variétés se sont révélées plus précoces que celles mises en système pluvial strict à Tori-Bossito. Les variétés Big Ebanga (variété locale du Cameroun) et Aloga (variété locale du Bénin) sont les mieux appréciées par les panels de dégustation. Les hybrides plantain FHIA 21 et PITA 3 sont plus tolérantes à la maladie des raies noires et ont présenté plus de feuilles vivantes à la récolte des fruits. La sélection faite par les acteurs de la filière de banana plantain ont porté sur les variétés ci-après classées par ordre décroissant de préférence: (i) Big Ebanga, (ii) Aloga, (iii) PITA 3 et (iv) FHIA 21. Au titre du PTBA 2015 le taux d’exécution physique au 31 décembre de la composante 2 est de 85 %. III.2.3. Composante 3 : Financement à la demande du Développement et de l'Adoption des Technologies améliorées Résultat 1 : Le mécanisme d’abondement et de gestion des fonds compétitifs pour le développement et l’adoption des technologies est fonctionnel. La gestion par le ProCAD du fonctionnement des fonds en collaboration avec les différents organes internes est assurée. En effet, seul les fonds IDA constitue la source de financement des projets de recherche et de transfert de technologie. Les fonds sont logés au ProCAD et sont gérés conformément aux dispositions contenues dans le document régional du projet et du manuel de gestion élaboré et validé servant de guide. Résultat 2 : La recherche-développement est financée de façon adéquate sur la base de fonds compétitif. Au total quatorze(14) projets de recherche développement sur fonds compétitifs, Cinq (05) projets de recherche commissionnés/étude, et sept (7) projets de transfert de technologies en exécution avec les CARDER sont financés par le PPAAO ; soit au total vingt-six (26) projets de recherche développement et de transfert de technologies sont en cours d’exécution. Les tableaux N°4, 5, et 6 qui suivent, présentent les listes, les montants et les dates d’achèvement de ces projets.

  • 30

    Tableau 3 : Liste des projets de recherche développement financés par le PPAAO

    N° Titre des projets Coût du projet en francs CFA

    Date d’achèvement

    Taux d’exécution Physique à fin août 2015

    Taux de décaissement

    01

    Evaluation du potentiel biocarburant de la pomme cajou et des résidus de pressage

    8 085 000

    Décembre 2015

    45% 49,91%

    02

    Contrôle de la toxicité ferreuse avec l’utilisation de la silice et la sélection variétale pour améliorer la productivité du riz dans les bas-fonds du sud-Bénin

    22 533 000

    Mars 2016 55% 55,78%-

    03

    Amélioration génétique des riz de bas-fonds pour leur tolérance a la submersion en Afrique de l’ouest

    15 000 000

    Mars 2016 42% 88,47%

    04

    Mise au point d’équipements appropriés pour la valorisation de la pomme, de la noix et des sous-produits de l’anacarde au Bénin

    30 000 000

    Mars 2016 50% 100%

    05

    Valorisation des produits et sous-produits de l’anacardier pour l’amélioration de la productivité des cultures aux champs et en stock au Bénin

    20 701 400

    Mars 2016 40%- 100%-

    06

    Analyse des caractéristiques technologiques et nutritionnelles des différentes variétés de riz au Bénin

    19 999 930

    Mars 2016 31%- 71,98%-

    07

    Effet de la fertilisation sur la productivité et la résistance de cinq variétés de riz à la pyriculariose au Bénin

    30 000 000

    Mars 2016 58% 71,30%

    08

    Sélection participative de variétés de riz tolérantes à la submersion dans les différentes zones agro écologiques du Bénin.

    30 010 050

    Janvier 2016

    60% 61,78%

    09

    Amélioration de la compétitivité du riz cultivé au Bénin à travers le développement et la promotion de technologies post-récoltes améliorées

    30 000 000

    Décembre 2015

    73,37% 37,5%

    10 Evaluation et caractérisation génétique du germoplasme d’ananas pour une production de plants sains, performants et économiquement rentable au Bénin

    30 000 000

    Mars 2016 68% 83,36%

    11

    Mise au point de doses d’engrais minéraux pour l’amélioration de la production et de la qualité de l’ananas au Bénin.

    30 000 000

    Mars 2016 67% 53,70%

    12 Développement des technologies appropriées pour la valorisation du fruit d’anacardier (Anacardium occidentale) au Bénin

    30 070000

    Mars 2016 56% 56,99%

    13 Formulation d’aliments techniquement efficaces et économiquement rentables pour la pisciculture au Bénin

    30 000 000

    Mars 2016 53,18% 74 ,64%

    14 Mise au point de techniques de production efficientes de crevette d’eau douce du genre Macrobrachium en mono et polyculture au Bénin

    30 000 000

    Janvier 2016

    61% 72,78%

    Tableau 5 : Liste des projets de recherche commissionnés/Etude

    N° Titre des projets Coût du projet en francs CFA

    Date d’achèvement

    Taux d’exécution Physique à fin décembre 2014

    Taux d’exécution Financière

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    01 Amélioration de la productivité et de la qualité de la pastèque (Citrulluslunatus) au Bénin »

    70 565 000

    Mars 2016- 45% 42,51%

    02 Evaluation des variétés de tomate pour l’amélioration de la production de tomate en toute saison au Bénin

    36 366 750 Mars 2016 62% 30%

    03 Phénomène d’oxydoréduction dans les bas-fonds rizicoles au sud-Bénin : variabilité et impacts de différents régimes d’irrigation sur la production de riz

    12 530 000 Mars 2016 27% 32,43%

    04 Amélioration de la productivité des ruminants (bovins, ovins) par l’adoption de la complémentation en blocs multi nutritionnels fabriqués à partir des ressources alimentaires localement disponibles au Bénin

    92 829 150 Mars 2016 47,50% 43

    05 Réalisation de l'étude sur l'Impact des stratégies d'offre de semences sur l'adoption des variétés améliorées de maïs au Bénin

    67 000 000 Achevé 95% 100%

    Tableau 4: Projets de transfert de technologies en exécution avec les CARDER

    Titre des projets Coût du projet en milliers de francs CFA

    Date d’achèvement

    01 Contrôle des mauvaises herbes en riziculture au moyen du Garil (herbicide de post-levée) et du Topstar (herbicide de prélevée)

    13 070 Décembre 2015

    02 Amélioration de la productivité des plantations à travers les bonnes pratiques de gestion et d’entretien des anacardiers

    12 384 Décembre 2015

    03 Amélioration de la productivité du riz par l’utilisation du Topstar (herbicide de prélevée) et du Garil (herbicide de post-levée) pour le contrôle des mauvaises herbes en riziculture dans les départements de l’Atacora/Donga.

    19 500 Décembre 2015

    04 Projet d’Amélioration de la productivité des plantations à travers les bonnes pratiques de gestion et d’entretien des anacardiers dans les communes de Kouandé, Péhunco, Djougou,Bassila .

    14 000 Décembre 2015

    05 Amélioration de la productivité du riz par l’utilisation du Topstar (herbicide de prélevée) et du Garil (herbicide de post-levée) pour le contrôle des mauvaises herbes en riziculture au Bénin.

    18 600 Décembre 2015

    06 Adoption et intensification de la production des alevins mono sexes d’Oreochromis niloticus

    19 309 Novembre 2015

    07 Adoption et intensification de la production des alevins mono sexes d’Oreochromis niloticus

    18 365 Octobre 2015

    Quelques acquis obtenus pour le moment par rapport aux technologies attendues à la fin de ces projets peuvent se résumer comme suit :

  • 32

    A.- Projets ayant eu leur financement depuis 2013 1.- Sélection participative de variétés de riz tolérantes à la submersion dans les différentes zones agro écologiques du Bénin Evaluation du statut nutritionnel des différents sites d’études Détermination des systèmes de cultures à base de riz des différentes zones agro-écologiques du riz au Bénin Evaluation du comportement des variétés vis-à-vis des stress biotiques et abiotiques majeurs du milieu réel et détermination de rendement (Approche Baby and Mother) en essais multi-locaux, ce qui a abouti à la sélection de 10 variétés de riz de façon participative (PVS) en milieu contrôlé avec la participation des producteurs Introduction du CNS du Mali et d’Africa-Rice des variétés mises au point pour la tolérance à la submersion Ces résultats de sélection doivent être confirmés en 2015 et les évaluations post-récoltes prochaines (technologiques et organoleptiques) vont permettre de dégager des variétés prometteuses. Par exemple à Agbédranfo où la sélection est faite dans les conditions de la petite immersion, IR 841, IRRI 154, NERICAL 19 ont été sélectionnées mais les résultats doivent être confirmés en 2015. 2.- Amélioration de la compétitivité du riz cultivé au Bénin à travers le développement et la promotion de technologie post-récolte Deux (02) rapports d’étude et 02 posters ont été produits à la mission. Plusieurs technologies post-récolte du riz ont été générées à savoir :

    02 batteuses, 01 trieuse-calibreuse, 01 pré-nettoyeur, 02 kits d’étuvage (1 de 300 kg et 1 de 180 kg) et 01 unité de décorticage.

    En termes de connaissances/informations générées, il a été noté que : les producteurs sont informés des technologies performantes de battage, mais ils n’ont pas

    les connaissances requises ou les moyens de se les offrir ; les femmes ont un besoin spécifique d’équipement. Par exemple, elles ont préféré les

    petits aux grands équipements. Enfin, une fiche technique a été développée et est intitulée « Matériel d’étuvage de capacité 180 kg de riz paddy ».

    Batteuse-vanneuse à paille non tenue de 15 CV (b) : Batteuse simple à paille tenue de 6 CV

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    (c) : Battage manuel sur tonneau (d) : Batteuse simple à paille non tenue de 6 CV Photo 1Différentes méthodes de battage et/ou de vannage en test

    3.- Evaluation et caractérisation génétique du germoplasme d’ananas pour une production de plants sains, performants et économiquement rentables au Bénin Plusieurs technologies sont développées par le projet :

    Prospections collectes des cultivars locaux d’ananas dans les régions du sud et centre Bénin: 600 accessions dans 20 communes

    Optimisation des techniques d’extraction de l’ADN de l’ananas ; Macropropagation des rejets à partir de 3 souches ; Micropropagation des cultivars locaux.

    Ce projet a également généré de connaissances et informations : Description botanique des cultivars. Une thèse est en préparation dans le cadre de ce projet « Evaluation et caractérisation génétique du germoplasme d’ananas du Bénin ». 4.- Développement des technologies appropriées pour la valorisation du fruit d’anacardier au Bénin Un (01) rapport d’activité a été produit à la mission. Plusieurs technologies ont été générées et concernent :

    la production de briquettes à partir des résidus de coque de noix, la production de baume de noix de cajou, la production de vinaigre à partir de pomme de cajou, l’amélioration de la technique d’extraction du jus de pomme de cajou, la formulation de ration alimentaire à base de tourteau de pomme de cajou issu de

    pressage pour l’alimentation des lapins en élevage. Par ailleurs, des connaissances/informations ont été générées. En effet, l’étude diagnostique a révélé que : En dehors des noix dont la transformation se fait dans des unités artisanales et industrielles au Bénin, les sous-produits sont très faiblement valorisés. La pomme est sommairement valorisée. De même, trois (03) posters ont été élaborés, respectivement sur la production du jus, de baumes et de briquette. Enfin, deux (02) Masters sont en cours de réalisation dans le cadre de ce projet. Les thèmes abordés sont : « Amélioration de la technologie de transformation de jus de pomme d’anacarde » et « Production de vinaigre à partir de la pomme cajou ».

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    5.- Mise au point de techniques de production efficiente de crevettes d’eau douce du genre Macrobrachium en mono et polyculture au Bénin Technologies mises au point et connaissances/informations générées Pour le moment, aucune technologie ni connaissance n’est encore bien développée. Publications Six articles scientifiques sont en cours de rédaction. Il s’agit de :

    Article 1. Effets de densité de charge sur la survie des géniteurs de crevettes d’eau douce Macrobrachium vollenhovenii élevé en bac et en bassin ;

    Article 2.Etat de connaissance sur l’écologie, la biologie et l’élevage des crevettes Macrobrachium : structure de tailles et fécondité de Macrobrachium vollenhovenii, crevette géante d’eau douce du moyen delta de l’Ouémé au Sud-Bénin ;

    Article 3 : Biologie et exploitation aquacole de M. vollenhovenii Article 4 : Exploitation de la crevette géante d’eau douce M. vollenhovenii (Herklots, 1857)

    par les populations riveraines des vallées de l’Ouémé et du Mono au Sud-Bénin Article 5 : Effet de densité de charge sur la survie des géniteurs de crevette d’eau douce

    Macrobrachium vollenhovenii élevés en bac et en bassin Article 6 : Croissance des juvéniles de crevette d’eau douce Macrobrachium vollenhovenii

    élevés en bac et en bassin. Fiches techniques Une seule fiche technique a été élaborée : « Préparation de granulés à base de sous-produits locaux pour nourrir la crevette d’eau douce Macrobrachium vollenhovenii en élevage ». Deux posters ont été également élaborés par l’équipe de recherche. Il s’agit de :

    Essais de domestication de la crevette d’eau douce Macrobrachium vollenhovenii en milieu contrôlé ;

    Exploitation de la crevette géante d’eau douce Macrobrachium vollenhovenii par les populations des vallées de l’Ouémé et du Mono (Bénin).

    Trois étudiants sont sur le projet dont 02 étudiants en master (un homme et une femme) et un étudiant en doctorat. Les thèmes développés sont : «Etude préliminaire de l’effet de la densité de charge sur la survie des géniteurs de la crevette d’eau douce Macrobrachium vollenhovenii» ; «Etude préliminaire de l’effet de la densité de charge et de l’alimentation sur la survie et la croissance des juvéniles de Macrobrachium vollenhovenii » et «Mise au point de techniques de production efficientes de post-larves de crevette d’eau douce du genre Macrobrachium au Bénin» 6.- Formulation d’aliments techniquement efficaces et économiquement rentables pour la pisciculture au Bénin Cinq (05) rapports d’activités ont été produits à la mission. Par ailleurs 02 rations de poisson (Tilapia niloticus) en élevage, l’une enrichie à la farine de crevette et l’autre enrichie au ver de terre, sont formulées. En termes de connaissances/informations générées, le projet a mis en exergue : la liste des différents types d’aliments (simples ou composés) utilisés en pisciculture au Bénin ; la composition bromatologique des ressources alimentaires locales utilisées par les pisciculteurs dans l’alimentation des poissons. Enfin, cinq (05) étudiants réalisent leur mémoire de licence professionnelle dans le cadre du projet. Par ailleurs, un (01) PhD est en cours de réalisation sur le projet. Les thèmes abordés sont : Pour la licence professionnelle Analyse diagnostique de la station piscicole du LRZVH / CRA-Agonkanmey et test d’alimentation à base de sous-produits agroalimentaires des juvéniles de tilapias et de clarias élevés en bassins

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    Maitrise des techniques piscicoles et Tests d’alimentation à base de sous-produits agroalimentaires des larves de Clarias gariepinus élevées en bacs hors sol au LHA/UAC Appropriation des techniques piscicoles et Tests d’alimentation à base de sous-produits agroalimentaires du tilapia Oreochromis niloticus élevé en bacs hors sol au LHA/UAC Analyse diagnostique de la ferme agro-piscicole « Bénin Continental Fish » et test d’alimentation du tilapia dans la Commune d’Adjarra au Bénin Analyse diagnostique de la ferme agro-piscicole Jeunesse et Développement Agricole et test d’alimentation du tilapia dans la Commune de Porto-Novo Pour la thèse «Formulation d’aliments techniquement efficaces et économiquement rentables pour la pisciculture au Bénin (1ère année d’inscription)» 7.- Mise au point de doses d’engrais minéraux pour l’amélioration de la production et de la qualité de l’ananas au Bénin Plusieurs documents ont été produits dans le cadre de ce projet. Il s’agit de :

    01 Rapport d’étude socioéconomique 01 Rapport d’étape 02 Mémoires de licence 01 Communication 01 Poster

    En termes de connaissances/informations générées, il a été constaté que : les facteurs N et K constituent des facteurs limitant la production d’ananas à Toffo. Enfin, deux (02) licences professionnelles sont en cours de réalisation dans le cadre du projet. Les thèmes abordés sont : «Analyse diagnostique de la production d’ananas dans la commune de Toffo» et «Analyse de la production de l’ananas dans la commune de Zê». 8.- Effet de la fertilisation sur la productivité et la résistance de cinq variétés de riz à la pyriculariose au Bénin Aucune technologie n’est disponible pour le moment. Par rapport aux connaissances et informations générées, la zone de Laïnta dans la commune de Covè est la plus infectée par rapport aux deux autres zones d’étude. L’humidité de l’air très élevée favorise le développement de la pyriculariose sur le riz en végétation. Un mémoire de master et un de DEA sont soutenus dans le cadre de ce travail. Un autre mémoire en master est en préparation. Les thèmes de master et DEA sont :

    Effet de différentes doses d’engrais minéraux sur la productivité et la résista