Poesie Complete Rimbaud
date post
26-Dec-2015Category
Documents
view
47download
11
Embed Size (px)
description
Transcript of Poesie Complete Rimbaud
[Posies compltes /Arthur Rimbaud ; avec
prface de PaulVerlaine et notes de
l'diteur]
Source gallica.bnf.fr / Bibliothque nationale de France
Rimbaud, Arthur (1854-1891). [Posies compltes / Arthur Rimbaud ; avec prface de Paul Verlaine et notes de l'diteur]. 1895.
1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numriques d'oeuvres tombes dans le domaine public provenant des collections de laBnF.Leur rutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n78-753 du 17 juillet 1978 : *La rutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la lgislation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La rutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par rutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produitslabors ou de fourniture de service.
Cliquer ici pour accder aux tarifs et la licence
2/ Les contenus de Gallica sont la proprit de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code gnral de la proprit des personnes publiques.
3/ Quelques contenus sont soumis un rgime de rutilisation particulier. Il s'agit :
*des reproductions de documents protgs par un droit d'auteur appartenant un tiers. Ces documents ne peuvent tre rutiliss, sauf dans le cadre de la copie prive, sansl'autorisation pralable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservs dans les bibliothques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signals par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothquemunicipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invit s'informer auprs de ces bibliothques de leurs conditions de rutilisation.
4/ Gallica constitue une base de donnes, dont la BnF est le producteur, protge au sens des articles L341-1 et suivants du code de la proprit intellectuelle.
5/ Les prsentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont rgies par la loi franaise. En cas de rutilisation prvue dans un autre pays, il appartient chaque utilisateurde vrifier la conformit de son projet avec le droit de ce pays.
6/ L'utilisateur s'engage respecter les prsentes conditions d'utilisation ainsi que la lgislation en vigueur, notamment en matire de proprit intellectuelle. En cas de nonrespect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prvue par la loi du 17 juillet 1978.
7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute dfinition, contacter reutilisation@bnf.fr.
HffSHS COMPLTES
{es Illuminations,Une Saison e.n Enfer. 3 5,0
TJKGEF~IiE lU.VE
^Sse^empl^iesl}Mp:ro^ssur Hollande,6 fc
ftU MMEAUTEUR:MMEDITEDIT--
-e-w!s'
\~f
ARTHUR RIMBAUD
4 v
POSIES
COMPLTES
(kVE PRFACE DE PAUL ^ERLAI.HE
I ET TOirSMCB"" LVS)ITBUR
Iv/
* ag
I PARIS
1 tl$ONVANIBH, LIBBAIRB-DIT1UR19, QUAI SAINT-MICHEL, 19 v
1 S05~
f M-.C-E~'I~'IL A T TIR
25 exemplaires numrots
4 las,es numi-o~surhollande. I
fli- j
ysJ
.J, 1 i.~nYi. a
$~
, t
PREE~~
SES.
POESIESGOH^fESi
H A mon avis tout . fait intime, jf eusse" .p^jT^^en dpit de taat d'intrt s'attaehant i^trmsqm-,ment presque aussi bien que chrOnolog;ic(uemjeBtt. beaucoup^ de pices du prsent ei^eii/q,u.er
celui-ci ft allg pousv surtout/.des causes' ;l|t^
B; mires jlrapde jeunesse deidmeitj ^IJ^I^j^j.,
rienoesiial savoureuses^ pokit d'assez Keur^|^M
I navets. J'eusse, si le matre, donn xflS^^Q^dessus de panier quitte , regretter q^ue Je jtiit'
lut disparatre, ou /alors/ ajoutce pest
l^i^i'lA ft
du Uvre, aprs ! table des matires e,t sans tabl? /7r
des matires quant h $Q'qii Veut concpr^, sb^I *a rubrique pices attribues i'uteur , nco?-
VI PRFACT
excluant de cette peut-tre trop indulgente dj B1
hospitalit les tout et fait apocryphes sonnets pu- I
tblisjsous le nom^gorieux # dsormais sar I
'*par de spirituels plurdisfces.
i:I
Quoi qu'il en so^, voici, seulement expurg^ /des apocryphes en question et class^ aussi soi
gueusement quepoteible par
ordre de dates,
Y. maisy'hlas! prive de-tpopqechbse~ qui furent/~Ifmaisyhlas! privf de^trop de Ght)s#
qui furent./I
aux dplorables fins de puriles et criminelle I)
rancunesl sans mme- dAejrcuses suffisamment t I'
btes, confisques, confisques? voles pour tout Iet mieux dir3?fdans )es tiroirs ferms d'un absent/ /
7*r t ^oici le livr des posies compltes* d'Arthuri
Rimpaudfa\ecses additions- inutiles - mon avis I
efe'ss dplorables mutilations irrparables ja- Inai^'iftaiifi craindre. t
JVisticest donc -faite, et boi^e et eomplLe/'cair eh outre du prsent fragment de l' il y I
a eu' (ies*^prpdu^ -par la Pressee la ,Li brai. Iri d' choses en .prose si inapprcialles, peut- I
tre nm.si, suprieures aux.^rfs, dontlqfulqiies- I-;j} '')t,t;t t, inedmp w tuns jportia'nt inpmparaJ3^Bs, que je sacrne 1 I
Ici^ avant de procider plus avaRtda ce trs I
sria^ eltrsjsincr et pnible et doulou\euxlra-; I's r. J. t.. i. J ~jou eu,? vaitiiiiEo:"|(i et me plat de remercier m\s amis I
D4i|ardin^ t fein,- E'noh-, et ce^troi) mcVnhm,. I
i M
PRFAC Tgfr
un h tout ait /en une pretace anominauie qu-
trnp Modeste Anatole Baiu, de leur interve~ion
,m irn ~~i`be, ~nais~ 1'ep~ue~g~mcule~t, ~`Yousra~su~e,carJnIesisquetpop~
Kahn et thijardin grsposaietif nanmoms d
revues jeunes et d~pectp~~sque imposant, ,un
peu d'ouLre~hinet pat'~is,pour amsdire~pd~n-[esqu~s depuis ti y a- encore du Plomb1'aile de de directi~Mi
et I3aju,nfteut
ausi son muence, vraiment.
Tous trois it'col leur devoir en faveur de mes
elforts pour Rimbaud, 6aju avec !e tt>Ftk.1t-tre
mconscn8Nbt/de pubUey~a l'appuid la bonne
thse~des g~es farceuses de gens dr i-ale'nt'et
surtout d'esprit~qui aura-tent rnle\lx fait certaine-
rnettt de trav&itter pour teur compte, qui enL
Vatait, je 4luF dis en toute sincrit
La. peine assm,rm-ent -1
Maitt ul1 devoir sacr m'ineombe~ en dehors "detoute di,,r,4rsion l~,ime quasiment ncessa~c~ ~it.C est de rlet-tifier des faits d'abord e~e.J1st\j~:d lucider un 'puladispsition,' mon sens, mat
Iittr~ire1" mais conue dans un but"tel1eqe~t
esketable du prsent votum ds P~e~M co~
l~ltes %l'~ai~~ ~i~a~b~r~t~n f c~it une .pref~;ceY ~,borni~le q,t~~On 'td*tl dit/en une prface, abommMe
;~USliC: a :~liC" ~iI~eu~J ~a saisic, J
la Justice a chtie, d'ailleurs/ par la saisie, /r S
ffta* la requte d'un galant homme de gui la si
gnature avait t escroque, M, Rodolphe Par- S
zenSj on a feu dit tout le mauvais sur limbaud. I
homme et pote. I
Ce mauvais-l, il faut malheureusement, mais I
darrment, l'amalgamer avec celui qu'a crit,
pense sans nul doute, un homme de talent dansun journal d'irrprochable tenue. Je veux parlerde M. Charles Maurras et en appeler de lui | lui
mieux inform.
je lis, par exemple, ceci de lui, M. Charles
Maurras/
*f> dtner Jt BonokJoYil n'y avait pas. J
aj^rs, de drr du Bon Bock o nous allassions,afrs,de
iss.~Wir~rvZ vil nous ahaSSlI1S,
TTalade, Mrt, Silvestre, quelquesautres Parnas-
siens/oif mQJj fc* P&r consquntRimbaud^ a^iiJJKUis^-mtusbn un dilii!lJ!riensuel des Vilains
onshomnies,- fond /bwrt avant la guerre/ et
qu'avaient honor quelqueois| Thodor de Bhn-ylle et, la part de Sainte-Beuve, mit ser-
t^irg M. iules frubat. Au moment dont il pst
quest\pn, fin, i"8ti nos assises se lepaientfiuprmiek tage d'un marchand d vins, tabli pucoin de Va rue Bonaparte et de la^/place Sa|dt-
Suipice, Ws--vis d'un" libraire d'occasion (rue
Vttl PRfAC
\4a/LI It1
rI
l
flicI
r
q
1
f
1
i
i
l~
Bonaparte) et (rue du Vieux-Colombier) d'unyUJ
Lmuhimi frobjets religieux^ /j_
'-f-JAu dner jdu^QJU^ek, dit donc M. Maurras,
X..PRFACE
Beauecnip de vers, mme la fin, d'un dner
(plutt modeste), ce n'est pas toujours, dss moins
fe%aits,par|iiculiM'ement quand ils sont un peubiftji; dclamatoires comme ceux dont vraiment ils'agissait (et non du bon pote Jean Aicard). Ces
verSstiept;4'un monsieur qui faisait beaucoupde sonnets l'ipoque et de qui le nom m'chappe.b ^t/suf, le dbut suivant/aprs passablement
Jd'autres choses d'autres. gens
On dirait des soldats d' Agrippa d'AubignAligns au cordeau par Philibert
De&orme/ 'Rimbaud eut le tort incontestable de prptester
d'abord entre haut et bas contre la prolongationi ;d' la fin abusives rcitations. Sur quoi M, Etienner jd':l:Q;'1i~W$.iYJ~S'~oittt~(~;II$"Sur quoi M. Etienne[y arjat/le photographe^ pote de qui le rcitateur
tait l'ami littraire et artistique, s'interposa tropvite. et trop vivement mon. gr, traitant l'inter-
rupteur de gamin, Rimbaud qui ne savait sup-porter la boisson, et que l'on avait contract dansces agapes pourtant modres, la mauvaise
habitude^de gter au point de vue. du vin et des,liqueurs, Rimbaud qui se trouvait gris, pritmal la chose, se, saisitd'une canne pe moi quitait derrire jious /voisins immdiats et par-
dessus la table large de prs de deux mtres,
"pnFAE '"X
/.A,j
S
*
r~ p~
jgr J^if 0
dirigea vers M, Carit qui se trouvait er face o4i
lout coraeiefla lame- dgaine qui ne fit pas tfe^
leusemeot d trs grands ravages, puisque le
s vmpathiqtte ex-directeur au Boulevard tf reut,i j'en cr#is ma mmoire qui est xeelitile dans
;'e