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Programme national nutrition santé

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Ville amie desenfants” depuis son

partenariat avec l’UNICEFen 2006, voilà que lesPennes-Mirabeau sont,désormais également “villeactive du PNNS”. Et mêmesi le thème est différent,c’est toujours pour labonne cause ! La preuveavec la signature d’unecharte en mai dernier danslaquelle notre commune

s’engage donc à suivre lesorientations de ce PNNS,créé par le ministère de laSanté.

“La ville des Pennes-Mirabeau a toujours portéune attention très particu-lière aux questions denutrition. En effectuant lechoix de devenir ville acti-ve du PNNS, elle confirmecette volonté sur le long

terme”, souligne SophieHamel-Chave, conseillèremunicipale déléguée auxcantines qui est bien pla-cée pour témoigner desefforts menés tout au longde l’année en matière dequalité de restaurationdans les établissementsscolaires de la ville.

Nutrition et santéCe PNNS n’a, effective-

La qualité de la nutrition a toujours été une priorité auxPennes-Mirabeau. Et comme dans ce domaine, il esttoujours possible de s’améliorer, la ville a souhaitédevenir ville active du PNNS (Programme nationalnutrition santé), en signant en mai dernier une chartespécifique. Une démarche volontaire qui va donc impli-quer encore plus notre commune sur ce sujet majeur desanté publique.

NUTRITION : Tou

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ment, rien d’anecdotique.Et s’il a été mis en place auniveau national dès janvier2001, c’est bien pour par-ticiper à une priorité desanté publique.

En effet, il est reconnu quel’inadaptation des apportsalimentaires et de l’activi-té physique participe audéterminisme des mal-adies les plus répanduesen France (cancers, mal-adies cardiovasculaires,obésité, ostéoporose, dia-bète…). C’est pourquoi,afin de participer à laréduction de certains fac-teurs à risque et de pro-mouvoir, parallèlement,des facteurs de protection,

le ministère de la Santé alancé ce PNNS il y a doncplus de huit ans ; en 2006,il a été approfondi et pro-

longé avec comme objec-tif clair et ambitieux d’a-méliorer l’état de santé del’ensemble de la popula-tion en intervenant sur lanutrition.

Ce PNNS s’appuie sur dixprincipes généraux rappe-lant que les actions propo-sées dans ce programmedoivent s’inscrire dans unevolonté d’évolution favo-rable des environnements

alimentaire et physiquedes personnes, sans inter-dire ou bannir la consom-mation d’un quelconquealiment. Par conséquent,ce programme vise neufobjectifs prioritaires figu-rant en grande partie dansla loi relative à la politique

Le PNNS insiste notam-ment sur l’importance d’a-voir une activité physique

ut un programme !

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de santé publique tels quel’augmentation de laconsommation de fruits etlégumes, de glucides ouencore la réduction de20% de la consommationd’alcool, de la cholestéro-lémie moyenne…

Par ailleurs, dix objectifsspécifiques, repris par la loirelative la politiquede santé publique,complètent lePNNS parmi les-quels on peut citerla promotion de l’allaite-ment maternel, la prise encompte des allergies ali-mentaires, etc.

Mais, pour faciliter le pas-sage de cette théorie à lapratique, le ministère dela Santé a rapidementcompris que les munici-palités, par leurs compé-tences, leurs liens directsavec la population et les

professionnels interve-nant dans les domainessocial, sanitaire, de l’édu-cation, de la jeunesse, dessports, devaient devenirdes partenaires.

A bonne école !Encore faut-il que lesmunicipalités aient enviede s’engager ! Pour les

Pennes-Mirabeau, c’étaitune évidence. Car ici onn’a, incontestablement,pas attendu d’être villeactive du PNNS pour agir.

Ce nouveau label étant,finalement, une sorte deconfirmation de cet enga-gement en matière denutrition et une preuveque celui-ci va continueret même s’amplifier.

D’ailleurs, notre communerespecte d’ores et déjà lacharte qu’elle a récem-ment signée en répondantlargement à ses articles.

Elle a même rapidementdésigné le référent“actions municipales duPNNS” en la personned’Hervé Valverde, respon-sable restauration scolaire.

Il faut dire qu’en matièrede cantines les Pennes-Mirabeau sont un belexemple dans la région.Non seulement les écolierspennois ont le privilège dedéguster des plats prépa-rés sur place, dans leursrestaurants, mais de plus la

recherche d’amé-liorations est cons-tante.

Ainsi, depuis mars2009, tous les plats chaudsdestinés aux enfants sont

Non seulement les écoliers pennois ont leprivilège de déguster des plats préparés surplace, dans leurs restaurants, mais de plusla recherche d’améliorations est constante.

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accompagnés de légumesET de féculents. Il s’agitnon pas d’un changementquantitatif mais qualitatifen termes de repas équili-brés.

Une démarche qui va dansle sens du travail mené parEve Moscatelli, la diététi-cienne qui prépare lesmenus des restaurantsscolaires.

Cependant, les nouveau-tés ne s’arrêtent pas làpuisqu’il est prévu quedurant l’annéescolaire, lesenfants puissentbénéficier d’unrepas bio aumoins une fois par mois etcontinuer à découvrir aufil des jours de nouveauxaliments et de nouvellessaveurs.

D’autres projets, tout aussiintéressants pour lesenfants, sont annoncés.Pour les écoles maternel-les, des moments d’infor-mations et de conseilsdevraient être instaurésainsi qu’une action origina-le intitulée “Ton p’tit déj’ àl’école”. Cette action ponctuelle

permettrait à une classede partager un petitdéjeuner équilibré à partird’un éventail de produits.Pour les écoles primaires,dans le même esprit, il estprévu de lancer l’action“Mon goûter, bien ficelé !”.Ces opérations ludo-édu-catives seraient évidem-ment réalisées en partena-riat avec les enseignants.

“Certes, le contenu desassiettes est évidemmentessentiel, mais l’environne-ment également. C’est

pourquoi, les travauxactuels de rénovation derestaurants scolaires parti-cipent à cette démarchequalité tout comme les

formations destinées aupersonnel de surveillancedes cantines afin d’optimi-ser l’ambiance au momentdes repas”, souligne HervéValverde, responsable res-tauration scolaire.

De toutes partsPour autant, cettecible prioritaire desécoliers ne signifie

pas cible unique. En effet,si les jeunes Pennois béné-ficient de conditions derestauration d’un très bon

“Des formations organisées pour le person-nel de surveillance des cantines sont desti-nées à favoriser l’ambiance au moment desrepas”

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niveau, l’ensemble de lapopulation est, également,visé par la volonté de laVille sur ce thème de lanutrition.

A titre de premier exem-ple, on pourrait citer lesaffiches du CODES(Comité départe-mental d’éducationpour la santé) quivont être exposésdans les restaurantsscolaires certes, mais aussidans les foyers pour per-sonnes âgées.

Ces posters rappellentles principes d’une ali-mentation équilibrée,les différents goûts etsaveurs que l’on peutrencontrer ou encorel’importance d’avoirune activité physique.Des choses simplesfinalement, cependant

trop souvent oubliées.Dans le même ordred’idée, un stage de cinqjours destiné aux retrai-tés a été organisé aumois de juillet dernier.

Au programme de cetteopération appelée

“Prévent’Age” : des ren-contres avec un profes-sionnel de la santé (diété-ticien) et des sportifs pourdes conseils donnés pardes spécialistes. D’autressessions sont prévues dansle courant de l’année.

Juniors et seniorsdonc, mais quiddes autres géné-rations ? Là aussi, des initia-

tives sont à signaler. Ainsi,lors de la populaire “Fêtedu sport”, dont la derniè-re édition s’est déroulée le1er mai, une action desensibilisation de l’équilib-re alimentaire a été orga-nisée à travers un standspécifique et des affichesapportant des informa-tions simples d’alimenta-tion, de repères santé etnutrition.

Pour l’anecdote, un apéri-tif a clôturé cette manifes-tation en proposant destomates, champignons etautres endives en lieu etplace des traditionnelles

cacahuètes etchips! L’intention est lamême avec leConseil général

avec lequel un partenariatest envisagé pour créeraux Pennes un parcoursde santé parsemé d’infor-mations nutritionnelles.

Autant d’actions - nonexhaustives - qui confir-

Des initiatives sont à signaler comme celle dela Fête du sport lors de son apéritif de clôture :tomates, champignons et autres crudités ontremplacé chips et cacahuètes !

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PNNSLes six commandements

En signant la charte “villes actives du PNNS”, les muni-cipalités, dont les Pennes-Mirabeau, s’engagent :- à devenir un acteur actif du PNNS en mettant en œuvretoute action qui contribue à la réussite des objectifs duprogramme ;- à mettre en œuvre, chaque année, au moins une actionissue de liste du PNNS ou conforme au PNNS ;à veiller à ce que pour les actions menées dans le cadre du PNNS,soient utilisées les recommandations issues des référentiels duPNNS ;- à nommer un référent “actions municipales du PNNS” qui rendracompte, annuellement, à la Direction régionale des affaires sanitai-res et sociales, des actionsmises en place durant l’année etprévues pour l’année suivante ;- à afficher le logo “ville active duprogramme national nutrit ionsanté” ; le PNNS fournira, auniveau régional ou national, lecadre, les outils et les conseilsutiles à la mise en œuvre desactions.

ment que le PNNS est,déjà, largement entré dansle quotidien des Pennes-Mirabeau qui mérite effec-tivement son nouveautitre de “ville active”. Unedistinction qui ne fait doncpas baisser la garde pourautant.

Eve Moscatelli est très clai-re sur ce point et confirme“Il est certain que d’autresinitiatives seront prises

dans les mois et les annéesqui viennent afin de faireperdurer notre adhésion à

la charte “ville active duPNNS“.

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