Plaquette Phosphates Cdafal

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PHOSPHATES :TOUS PRODUCTEURS !

Le cycle naturelde miréralisation(forêt, sol, êtres vivants)

L’agriculture(engrais – élevage)

Rejets domestiques(métabolisme et détergents)

Les industries

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LE SAVIEZ-VOUS !POUR LES INITIÉSChimiquement, l’ion phosphate (PO4

3–)

est une combinaison d’atomes de phosphore

(P) et d’oxygène (O).

LE PHOSPHATE INDISPENSABLE À LA VIE

Le phosphate est la forme sous laquelle le phosphore est assimilé par les êtresvivants, notamment les végétaux. Le phosphate remplit aussi différentes fonc-tions dans la formulation des détergents, en particulier anti-calcaire et anti-redéposition.

Les phosphates sont indispensables à la vie végétale et animale et, eneux-mêmes ils ne sont pas toxiques.Toutefois lorsqu’ils sont présents en excès,(la quantité normale de phosphate dans un cours d’eau est d’environ de 0.03mg/litre) dans les rivières et dans les zones humides, ils sont responsables dela prolifération d’algues et d’autres végétaux. Cette prolifération, appeléeeutrophisation, est dangereuse pour tous les milieux aquatiques.

Attention !Les apports issus des activités humaines sont excessifs.

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L’EUTROPHISATION, DESDÉGÂTS À TOUS LES ÉTAGES

L’eutrophisation perturbe gravement l’équilibre

biologique des rivières et des fleuves. Les

organismes : algues, diatomées, cyanobactéries,

etc... prolifèrent, consomment l’oxygène de l’eau la

nuit et en privent les autres êtres vivants.

Certaines espèces aquatiques disparaissent, d’où un

déséquilibre de la chaîne alimentaire.

– L’eutrophisation accélère la disparition des espèces

sensiblescommelessalmonidés, truite,ombre,saumon.

– L’eutrophisationaccélèreaussi lecolmatagedufonddes

rivières dans les parties lentes, perturbant ainsi la vie

aquatique (reproduction de poissons…)

– Elle rend plus difficile la production d’eau potable

qui devient plus coûteuse.

– Les sécrétions toxiques produites par certaines

algues et cyanobactéries peuvent être

dangereuses pour l’homme et certains animaux.

– Elle rend les eaux plus troubles, génère des

odeurs nauséabondes (putréfaction d’algues).

– Elle cause une gène, pour les loisirs et les sports

aquatiques, pouvant conduire à l’interdiction de

baignade et donc à l’effondrement des activités

touristiques.

– Bref, l’eutrophisation n’est pas seulement une

calamité pour les milieux naturels. C’est une

nuisance qui pèse sur toute la collectivité, toute

la communauté des usagers des rivières.

LE SAVIEZ-VOUS ?LE PROGRÈS DE LA

BIODÉGRADABILITÉ

Dans les années 50, on a eu de

plus en plus recours aux

tteennssiiooaaccttiiffss ddee ssyynntthhèèssee dd’’oorriiggiinnee

ppééttrroocchhiimmiiqquuee,, ppeeuu

bbiiooddééggrraaddaabblleess.. Ces produits

formaient des mousses à la surface

des rivières et détruisaient la vie

aquatique. Des règlements ont

alors imposé une bbiiooddééggrraaddaabbiilliittéé

plus élevée aux tensioactifs de

lessives :

la biodégradabilité est la propriété

des substances qui peuvent être

décomposées par des organismes

vivants (bactéries, champignons).

UUnnee bbiiooddééggrraaddaabbiilliittéé ddee 9900

ssiiggnniiffiiee qquuee llee tteennssiiooaaccttiiff ppeerrdd 9900%%

ddee sseess pprroopprriiééttééss mmoouussssaanntteess eenn 1199

jjoouurrss..

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LES LESSIVES ETPOUDRES À LAVER : UNECOMPOSITION COMPLEXE

Au fil du temps, nos habitudes de lessivesont évolué : nous lavons plus souvent demoindres quantités de linge moins sale.Nous choisissons des températures delavage plus basses pour des mélanges detextiles et le linge doit sortir de la machine « plus blanc que blanc », « extra doux », « fleurant le propre et la lavande »… Nous utilisons donc chaque annéedavantage de produits lessiviels, qui nesont pas neutres pour notre environnement à tous.La lessive est un produit complexe, issu derecherches technologiques avancées, quidoit répondre à divers objectifs : assurer lenettoyage, adoucir et parfumer, respecter lesdifférents types de textile, ménager la santéhumaine et si possible l'environnement…Les agents lavants, appelés tensioactifs,décollent les saletés du linge et lesempêchent de s'y redéposer. Les anti-calcaires empêchent la formation de dépôtsgrisâtres sur le linge et les incrustations decalcaire sur les parties chauffantes desmachines à laver : ce sont les phosphates,phosphonates et leurs substituts : les zéolites, le NTA, le citrate de sodium… Leperborate et le percarbonate de sodiumdécolorent eux les taches de café, de thé, dejus de fruits et désinfectent.

Les enzymes s'attaquent aux salissures delait, de sang d'œuf… Les azurants optiquess'accrochent aux fibres textiles et transforment le rayonnement ultraviolet enlumière visible, ce qui donne au linge unecoloration légère¬ment bleutée et renforcel'impression de blancheur. Les additifsfacilitent l'action des ingrédients principauxet confèrent au produit de lessive ses caractéristiques finales.

Une consommation excessive !Un ménage consomme en moyenne 40 kg de poudre à laver et 10 kg de produit vaisselle par an. Si les deux produits contiennent des phosphates, ce qui est souvent le cas pour les produitsvaisselle et, dans une moindre mesure,pour les lessives, ce ménage rejetteannuellement 15 kg de phosphates dansl’eau (à une concentration en PO4 > à 30 %).Cette quantité suffit pour entraîner l’eutrophisation, c’est-à-dire l’enrichis-sement excessif du milieu en apportsminéraux, d’un étang de 6 hectares etd’une profondeur moyenne de 1,5 mchaque année !

LE SAVIEZ-VOUS ?LE SAUMON ATLANTIQUE : UN TÉMOIN REMARQUABLE DU« BON ÉTATÉCOLOGIQUE D’UNFLEUVE »Le saumon de la Loire et de

l’Allier est le ddeerrnniieerr ssaauummoonn

ddee lloonngguuee mmiiggrraattiioonn dd’’EEuurrooppee,

avec 900 km de voyage en eau

douce. Sa population est

passée de 100 000 individus

à quelques centaines de

poissons. Sur la Loire amont,

les saumons sont aujourd’hui

bloqués par le barrage de

navigation de Roanne, bientôt

équipé d’échelles à migrateurs,

puis par celui de Villerest,

pour l’instant complètement

infranchissable mais sur

lequel une réflexion pour le

franchissement est en cours

dans le cadre du « PPllaann

LLooiirree GGrraannddeeuurr NNaattuurree ».

UNE DIRECTIVECADREEUROPÉENNE QUIOBLIGE Á RESTAURER LESRIVIÈRESLa DCE -Directive Cadre

sur l’Eau – de l’Union

Européenne du 22 octobre

2000 a deux objectifs

prioritaires : aller vers le

« bboonn ééttaatt ééccoollooggiiqquuee » du

milieu aquatique et « éévviitteerr

llaa ppoouurrssuuiittee ddee ssaa

ddééggrraaddaattiioonn ». Elle exige

une ffoorrttee ppaarrttiicciippaattiioonn dduu

ppuubblliicc aauuxx cchhooiixx eett aauuxx

ddéécciissiioonnss.

LAVE-VAISSELLE :ATTENTION, PHOSPHATES Á LAPELLE !Chaque lessive en machine

consomme de l’éénneerrggiiee, de

l’eeaauu, des pprroodduuiittss lleessssiivviieellss

et rejette des eeaauuxx uussééeess

contenant les résidus de

lessive. Le lavage de 5 kg de

linge à 60°C consomme en

moyenne 22kkWWhh ,, 8800 lliittrreess

dd’’eeaauu et quelques dizaines

de grammes de lessive, dont

beaucoup contiennent encore

jusqu’à 5 % de phosphates.

Mais les rejets des lave-

vaisselle sont encore ppiirreess : à

chaque lavage, quelques

grammes de phosphates

partent dans les rivières, la

plupart des fabricants n’ayant

encore fait aucun effort pour

supprimer les phosphates

(présents à des ttaauuxx eexxcceessssiiffss

ddee 3300 àà 4400 %% !!)…

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EUTROPHISATION, EAUXCOURANTES, EAUX STAGNANTES

Avec l’eutrophisation, l’accumulation de débris

organiques putrescibles en excès provoque la

désoxygénation des eaux profondes et la mort

progressive des lacs et retenues. Un milieu

d’eau stagnante comme un grand barrage

accélère donc le phénomène car ses eaux

circulent très lentement. La retenue joue un

rôle de décanteur, stocke les pollutions, dont

les phosphates. A l’inverse, un milieu d’eau

courante, véritable station d’épuration

naturelle, recyclera plus facilement une partie

du phosphore en excès.

L’ impor tance

des phénomènes

d’eutrophisation dans un

milieu d’eaux stagnantes est aussi

conditionnée par les variations annuelles de

plusieurs facteurs : la biodisponibilité et la

quantité de phosphore disponible dans l’eau,

le temps de séjour des eaux dans la retenue, la

stabilité thermique du plan d’eau, la

température de l’eau et la luminosité, la

quantité de prédateurs et consommateurs

d’algues (zooplancton). Le lessivage des sols

lors des pluies abondantes, souvent lié à de

mauvaises pratiques agronomiques entraîne

dans les rivières des quantités importantes de

phosphore et aggrave l’eutrophisation.

– Le barrage de Villerest, situé à 5 Km enamont de Roanne, est destiné à l’écrêtement

des crues et au soutien des débits. Dès sa miseen eau en 1985, des développements excessifsd’algues en suspension se sont manifestés tous les

ans, en relation avec les apports denutriments issus du bassin versant, enparticulier du fleuve Loire et de sesaffluents avec les rejets polluants desvilles du Puy-en-Velay, Saint-Étienne, Firminy et des vallées del’Ondaine et du Furan.

LE SAVIEZ-VOUS ?EN GÉNÉRAL L’homme a besoin en moyenne d’ungramme (1000 mg) de phosphate parjour. Il en rejette 600 à 1 400 mg par lesurines, 300 à 500 mg par les selles.

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AGIR ENSEMBLE POUR SUPPRIMER LES PHOSPHATES

Les actions de suppression des apports en phosphates doivent être amplifiées partous les acteurs du bassin, collectivités territoriales, agriculteurs, industriels, particuliers, fabricants de lessives. Les villes du Puy-en-Velay et du bassin del’Ondaine ont donné l’exemple avec des stations d’épuration performantes. Lafuture station d’épuration de la ville de Saint-Étienne au Porchon sur le Furan,opérationnelle en 2008, devrait, avec plusieurs années de retard, permettre une réduction de près de 70 % des quantités de phosphore rejetées parl’agglomération.

Les premiers progrès, sur la Loire amontLe Schéma Directeur d’Aménagement et deGestion des Eaux (SDAGE) du bassin Loire-Bretagne, entré en application fin 1996 et relayélocalement par le SAGE (Schéma d’Aménagement etde Gestion des Eaux) lancé en 2006, fixe les grandes orientations de la politique degestion de l’eau pour l’avenir. Il préconise une concentration limite en phosphore de 0,01 mg/litre (10 microgrammes) dans les eaux de la Loire à l’entrée de Villerest. Cet objectif améliorerait fortement la situation actuelle. Depuis1988, les efforts de réduction des rejets de phosphore dans les stations d’épurationet la mise sur le marché de lessives à teneur réduite en phosphate ont déjà contribué à faire baisser les concentrations en phosphore dans la Loire. Elles sontpassées de 0,35 mg/litre à 0,2 mg/litre, un progrès réel mais encore insuffisant.

SOLUTIONS

Supprimer les rejets des phosphates, c’est possible !– Pour réduire les quantités de phosphate

rejetées dans nos rivières, agissons à la source :achetons des lessives et des poudres à laversans phosphate et sans phosphonate. Nouspouvons aussi ne pas forcer les doses, c’estinutile, voire les diminuer légèrement pour unmême résultat. Bien sûr, remplissons lamachine le plus possible, trions le linge et évitons les lavages en excès.

– Des stations d’épuration performantes sontaussi indispensables. Elles doivent toutestraiter les phosphates.

– Les agriculteurs doivent réduire leursapports de phosphate, en particulier celui quiprovient des élevages industriels (porcs,volailles) et également veiller à réduire l’éro-sion des sols. Les doses doivent être calculéesen fonction des besoins de la culture en courset des réserves de phosphate disponibles dansle sol.

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LE SAVIEZ-VOUS ?À GRANGENT, UN

BRASSAGE DE L’EAU QUI

MONTRE SES LIMITES.

Dans le plan d’eau du barrage de

Grangent, un système de brassage

de l’eau a été installé en 1996 pour

lutter contre la prolifération des

algues. Huit ans après, le système est

toujours utilisé, même si son

efficacité n’est que partielle.

Le système est composé d’un

compresseur sur la rive, de lignes de

bullage et de tuyaux dans l’eau. Le

compresseur insuffle de l’air dans

les tuyaux. L’objectif est de

bbrraasssseerr ll’’eeaauu aaffiinn ddee ffrreeiinneerr llee

ddéévveellooppppeemmeenntt ddeess aallgguueess vveerrtteess.

« L’installation ne fait que déplacer

les algues, elle n’empêche pas leur

prolifération. En plus il n’y a que 6

kilomètres de canalisation, alors que

le plan d’eau fait 350 hectares. »

LLee PPrrooggrrèèss –– 88 aaooûûtt 22000055

L’assainissement du barrage est un

enjeu important pour le fleuve, car

Grangent sur la Loire est la première

retenue d’eau où cette pollution

sévit . Le fleuve arrive donc ddééjjàà

ppoolllluuéé dans les barrages de l’aval.

COMMENT DEVENIR UN CONSOMMATEUR VIGILANT, UN ÉCOCONSOMMATEUR,CONSOM’ACTEUR ?

Apprendre à décrypter les étiquettesAvant de choisir une lessive, prenons le

temps de lire et comparer les étiquettes.

Apprenons à distinguer les informations

objectives des slogans publicitaires. Les

seules informations imposées sur l'embal-

lage sont la dénomination du produit, les

coordonnées du responsable de la mise

sur le marché et le poids du contenu.

L'indication de la composition et des

conseils de dosage ont été recommandés par

la Commission Européenne, mais ils ne

sont pas obligatoires. Tous les autres

renseignements sont fournis à l'initiative des

producteurs. Ils ne peuvent pas être

mensongers, en vertu de la réglementation

sur les pratiques du commerce, mais sont

parfois fantaisistes, incomplets ou

tendancieux : Ne nous laissons pas abuser

par les messages publicitaires.

Le contenu d’un bon produitUn bon produit contient du savon ou

des tensioactifs provenant d'acides

gras d'origine végétale, davantage

biodégradables et issus de ressources

renouvelables, des adjuvants tels que les

zéolites ou le citrate de sodium, du

percarbonate de sodium comme agent

blanchissant (pas de perborate ni d'azurants

optiques), pas de colorant. On peut trouver

des produits lessiviels plus respectueux de

l'environnement dont l'efficacité est tout à

fait acceptable. Privilégions les produits

avec l’ÉCOLABEL.

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LE SAVIEZ-VOUS ?ATTENTION À L'EMBALLAGEPrivilégions les emballages durables,

réutilisables et les recharges intégrant

des matières recyclées ou recyclables

(papier, carton, polyéthylène).

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LE SAUVETAGE MODÈLE DU LACLÉMAN : L’EXEMPLARITÉ SUISSE

Dès les années 50 des signes d’altération des eaux du Léman sont apparus suite à la

pollution domestique, aux activités agricoles et industrielles. La Suisse et la France ont

mis en place en 1960 la CIPEL (Commission Internationale pour la Protection des Eaux

du Léman), qui a recommandé d’importants travaux d’assainissement et la

déphosphatation systématique dans les stations d’épuration. La Suisse a interdit les

phosphates dans les lessives textiles en 1986, la France ayant seulement engagé une

réduction progressive des teneurs en phosphate dans les produits lessiviels. Grâce à

l’interdiction Suisse des signes de restauration biologique du lac sont apparus.

Mais cette amélioration étant encore insuffisante, des nouveaux plans d’actions ont été

lancés en 1990 et 2000 avec des objectifs de réductions à 20 microgrammes par litre (0.02

mg/l) en 2010, la concentration en phosphore dans le lac, aujourd’hui, étant de 30

microgrammes par litre. L’amélioration de la collecte des eaux usées et la maîtrise des

apports diffus domestiques et agricoles dont les élevages ont été renforcées.

En 2004 une grande campagne d’information a été engagée en direction du public pour

réduire à la source les émissions de phosphates. Le report des consommateurs sur des

produits sans phosphate a contribué à faire pression sur les fabricants pour supprimer

totalement cet élément dans le lavage textile, les produits lave-vaisselle et autres

détergents. La France a interdit enfin les phosphates dans les lessives à

partir de juillet 2007.

L’ensemble de ces actions a largement contribué à la prise de conscience des élus et du

public et a déjà eu des résultats remarquables.

Faisons de même pour la Loire Amont !

ACTION MENÉE AVEC LE SOUTIEN DE

DOCUMENT RÉALISÉ AVEC L’AIDE FINANCIÈRE DE

Le CCDDAAFFAALL ((CCoonnsseeiill DDééppaarrtteemmeennttaall ddeess AAssssoocciiaattiioonnss FFaammiilliiaalleess LLaaïïqquueess ddee llaa LLooiirree)) estune association familiale de consommateurs, agréée par les pouvoirs publics. Le CDAFALdéfend les intérêts des familles sur tous les terrains de la vie sociale : habitat, consommation, protection sociale, loisirs, culture, éducation, santé, environnement. En 2002,il a rejoint le Collectif Loire Amont Vivante.CCDDAAFFAALL – 29, rue Léon-Nautin – 42000 Saint-Étienne – 04 77 33 98 [email protected] – Siret : 349914976500035 – Code APE/NAF : 913E

Le CCoolllleeccttiiff LLooiirree AAmmoonntt VViivvaannttee a été crée en 1999. Il regroupe des ONG quiveulent rreeddoonnnneerr vviiee à la Loire amont, dans l’esprit de la Directive CadreEuropéenne sur l’Eau. Il réunit l’AIE, le WWF, la Frapna, la Ligue pour lesoiseaux (LPO), la Fédération de pêche de la Loire, des consommateurs. LLee CCLLAAVV eesstt oouuvveerrtt àà ttoouuss,, BBiieennvveennuuee !!Pour toutes informations et adhésions, s’adresser à l’AA..II..EE.. AAssssoocciiaattiioonn IInnffoorrmmaattiioonn ÉÉccoollooggiiee,

32, rue Joannès Beaulieu – 42170 [email protected] – www.information-ecologie.org

Le WWWWFF,, OOrrggaanniissaattiioonn mmoonnddiiaallee ddee ccoonnsseerrvvaattiioonn ddee llaa nnaattuurree, est présent dans une centainede pays. Il a mené à ce jour 12 000 programmes de conservation. Son programme « RivièresVivantes » appuie la mise en œuvre de pratiques de gestion durable des fleuves, visant à réconcilier les hommes et les rivières. Sur la Loire, il appuie le Plan Loire Grandeur Naturelancé en 1994, qui vise à restaurer le « dernier fleuve sauvage d’Europe »WWWWFF – 1, Carrefour de Longchamp – 75016 Paris – Tél : 01 55 25 84 84

WWWWFF,, PPrrooggrraammmmee RRiivviièèrreess VViivvaanntteess26, rue Brossard – 42000 Saint-Étienne – Tél : 04 77 21 58 24 – [email protected] – www.wwf.fr

SUPPRIMER LES PHOSPHATES POUR SAUVER LA LOIRE AMONT : UNE CAMPAGNE QUI RASSEMBLE.

La campagne pour la suppression des phosphates sur la Loire amont fait suite à un pre-mier colloque organisé en 2003 à Villerest à l’initiative de l’Etablissement Public Loire(EPL). Relayée par le CDAFAL, elle a le soutien du Collectif Loire Amont Vivante, quiregroupe une trentaine d’associations locales, régionales et nationales. Plusieurs réu-nions publiques vont être organisées pour sensibiliser consommateur, distributeur, élus,citoyens. Renseignez-vous !

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ail.c

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S.I.D.E.F.

Centre technique régional de la consommation (CTRC)

Confédération Syndicale des Familles