Plaquette "Former, Transmettre" 2009-2010

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Plaquette présentant les formations du Théâtre Dijon Bourgogne (CDN de Dijon)

Transcript of Plaquette "Former, Transmettre" 2009-2010

ATELIERS POUR LES PROFESSIONNELS 2-15Chanter autrement par Michele Troise 5Autour de la création de Casimir et Caroline 8par Leyla-Claire RabihRacine : passions politiques par Benoît Lambert 9Improvisation vocale par Christine Bertocchi 12Comment une histoire du théâtre peut servir une histoiredes arts par Bernard Faivre, avec Bernard Sobel et Claude Duneton 13

ATELIERS TOUT PUBLIC 16-23Le Club Théâtre par François Chattot assisté de Renaud Diligent 18-19Le Monologue par Sébastien Foutoyet 20Si nous étions comédiens ! par Nathalie Bécue 21Atelier théâtral à la maison d’arrêt de Dijon 21De la Commedia dell’arte à la mise en théâtre des mots, autour de l’Oiseau Vert de Gozzi par Sandrine Anglade 22-23

EDUCATION ARTISTIQUE ET CULTURELLE 24-33Le Pôle Ressources en Education Artistique et Culturelle (PREAC) 26L’École du spectateur 27Parcours de l’École du spectateur autour de La Pierre par Carole Vidal-Rosset 29Collèges au théâtre / Traverses 30Etablissements partenaires 30Atelier théâtre au collège Les Lentillères 31Master-classe de François Chattot au CRR 32Former / Performer : Workshop de Benoît Bradel à l’ENSA 33

EDITION 34-37Numérique 36Papier 37

Vos contacts 38Partenaires 39Partager une saison au Théâtre Dijon Bourgogne 40

Théâtre Dijon Bourgogne

Saison 2009-2010

Ne désespérez jamais / Faites infuser davantage

Henri MichauxTranches de savoir

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Organisme de formation agréé, le Théâtre Dijon Bourgogne propose aux amateurs

et aux professionnels du spectacle vivant des ateliers de formation de qualité en résonance avec son projet artistique et sa programmation.

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par MICHELE TROISE

en collaboration avec Grenier/Neufet avec le soutien de Musique Danse Bourgogne

COMME LES EMPREINTES DIGITALES, CHAQUE VOIX EST UNIQUE

L’identité vocale, lorsqu’elle est justement utilisée, place le chant au sommet de nos modes d’expression.

La qualité individuelle et innée d’une voix, ainsi que son timbre, sont fondamentalement ce qui singularise un chanteur.

Seul un processus conduisant à dévoiler et à développer ce timbreauthentique peut permettre au chanteur de découvrir

ses véritables possibilités vocales, de réagir et répondre de manièreimmédiate aux exigences de la musique et de l’interprétation.

De la chanson française au lyrique, de la variété au reggae, les préoccupations et les enjeux sont les mêmes :

Comment mettre en valeur son propre timbre et ne pas être dans l’imitation d’un autre ?

Comment travailler une voix sans compromettre l’identité fondamentale de chaque chanteur ?

Comment redonner au chant sa fonction première d’outil de communication et d’émotion ?

LA VOIX ENFOUIE : TENSIONS ET AUTOCONTRÔLE

En cherchant à mieux contrôler leur voix, la plupart des chanteurs développent malgré eux

un ensemble de tensions superflues. Ces tensions les conduisent à se renfermer sur eux-mêmes et à fonctionner en cercle fermé.

Préoccupés par le son de leur voix, ils courent après un but insaisissable :s’entendre chanter comme s’ils étaient auditeurs extérieurs.

Ces tensions empêchent l’émergence de l’individualité vocale de chaque chanteur.

Le chant se retrouve alors détaché de sa fonction première : communiquer, émouvoir.

Pour échapper à ces tendances et sortir de cet enfermement, il faut avant tout comprendre comment le corps

et la voix travaillent ensemble, naturellement. Tout travail technique doit se construire en harmonie avec la fonction de communication du chant et une disponibilité corporelle optimale.

En travaillant le chant de cette manière, on découvre qu’il n’est pas nécessaire de souffrir pour respirer,

chanter juste et transmettre des émotions.

LA VOIX AU SERVICE D’UNE EXPRESSION VRAIEEnfin, le timbre et la personnalité véritable du chanteur trouvent toute

leur liberté d’expression. C’est ainsi que le chanteur peut communiquer,interpeller, bouleverser, au lieu d’émettre des suites de sons dépourvus

de sens. En développant sa vraie voix, il peut mettre tous ses outils au service d’une expression authentique.

Une expression capable de saisir avec exactitude nos émotions les plus intimes et les plus universelles.

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MICHELE TROISE

New-yorkaise de souche, soliste lyrique, elle se produit régulièrement sur scène, aux Etats-Unis, avec l’American Symphony Orchestra,

l’Orchestre Philharmonique du Monde à Montréal, l’Orchestra of St Luke’s, le Barge Music Chamber Series à New York,

comme en Europe, notamment au Théâtre Royal de la Monnaie (Belgique),à Radio France, à la BBC TV (Royaume-Uni), à la NCRV TV (Pays-Bas).

Outre ce parcours, Michele Troise enseigne depuis plusieurs années à New York et San Francisco. En 2001, intéressé par l’originalité et l’efficacité de son travail, le Studio des Variétés l’invite à Paris,

où elle réside depuis. Créatrice des stages Chanter autrement, elle intervient aussi auprès des maisons de disques (notamment

Sony-Universal) et de production cinématographique.

Public chanteurs et comédiens ayant une pratique professionnelle confirméeNombre de participants 10Dates 10, 11 et 12 octobre, 8 et 9 novembre, 12 et 13 décembre, 24 et 25 janvier, 21 et 22 février, 27, 28 et 29 marsHoraires 10h30 à 15h30Lieu DijonDate limite d’inscription 25 septembre 2009Candidature votre dossier, constitué d’une lettre de candidature, d’un CV et d’une photo, sera examiné par Michele Troise et le TDB.Prise en charge Intermittents du spectacle : contactez l’AFDAS pour toute demande de financement et pour connaître les conditions de recevabilité – www.afdas.frAutres salariés : étudiez avec votre employeur les possibilités de prises en charge. Contact Jeanne-Marie Pietropaoli, responsable des formationsTél. 03 80 68 47 49 – Mél. [email protected]éâtre Dijon Bourgogne, BP 72936 - 21029 Dijon cedex

par LEYLA-CLAIRE RABIH

en partenariat avec le Rectorat de Dijon - service culturel

Ce stage se propose de préparer les professeurs et comédiens participant à la 5e édition de TRAVERSES (voir p. 30) au travail avec les élèves

sur le spectacle Casimir et Caroline de Horváth. Il est animé par Leyla-Claire Rabih, adaptatrice, traductrice et metteur en scène du spectacle.

ObjectifsCréer une dynamique de travail cohérente

entre tous les acteurs de Traverses ;Effectuer un travail dramaturgique

autour des questions de texte, d’auteur et de traduction ;

Élaborer des pistes communes de développement pour le travail en classe.

Programme La mise en scène : quel projet ? Dramaturgie, lecture à la table, traduction,

travail plateau, questions-réponses, pistes de réflexion et bilan.

LEYLA-CLAIRE RABIHAprès une maîtrise d’études théâtrales à Lyon, elle étudie la mise en scène à l’école Ernst Busch de Berlin, avant de travailler comme metteur en scène

dans divers théâtres allemands. Elle a été l’assistante de T. Ostermeier, M. Karge et R. Cantarella. Elle a mis en scène

Les Voisins de M. Vinaver en 2007, Vineta de F. Kater au Théâtre Dijon Bourgogne et Le Procès, d’après F. Kafka en 2006, Un temps pour aimer, un temps pour mourir, de Fritz Kater en 2005,

Tabataba de B.-M. Koltès en 2003, La Résurrection de Lazare de G. Françoisen 2002, L’Institut Benjamenta au festival Frictions au TDB en 2001,

La Musica II de M. Duras à Berlin en 2000. En 2008, elle crée la compagnieGrenier/Neuf avec laquelle elle crée Zéphira. Les pieds dans la poussière de

V. Thirion, Promeneurs solitaires (textes de J.J. Rousseau & de Nicolas Bouvierpour le Festival Entre cour et jardins à Dijon). Elle prépare la mise en scène

pour fin 2009 de Tu as bien fait de venir, Paul de L. Calaferte.

Public professeurs et comédiensparticipant à TraversesDate et horaires lundi 12 octobre, de 10h à 17hLieu Parvis Saint-JeanInscriptions pour les professeursTraverses se référer au Plan Académiquede Formation, pour les comédiensintervenants Traverses contacterJeanne-Marie Pietropaoli au TDB.

par BENOÎT LAMBERT

assisté de ANTOINE FRANCHET

Objectifs pédagogiques1. Appréhender la dramaturgie racinienne, en s’appuyant en particulier

sur l’anthropologie structurale proposée par Roland Barthes dans Sur Racine (l’essentiel du travail sera consacré à Bérénice et

Andromaque, sans exclure des incursions ponctuelles dans d’autres pièces) ;

2. Mettre à jour dans les pièces l’entremêlement des enjeux publics et des enjeux privés, et son articulation avec les différents régimes d’écriture

(oscillation permanente entre la tragédie et le drame bourgeois) ;

3. Expérimenter différents codes de jeu susceptibles de rendre compte de ces différents régimes d’écriture (de l’oratorio à la comédie dramatique) ;

4. Aborder le vers racinien en insistant sur l’articulation du son et du sens ;

5. Interroger l’usage contemporain de la tragédie classique.

ProgrammeDans son célèbre ouvrage dédié à la dramaturgie racinienne,

Sur Racine (1979), Roland Barthes s’interroge sur la façon de jouer Racineen confrontant interprétation psychologique et interprétation tragique.

Son analyse s’appuie sur les effets de ce qu’il appelle le « mythe racinien » :

« Tout occupé à faire valoir son texte détail après détail, l’acteur ne s’adresse plus à personne, sauf à quelque dieu tyrannique

de la Signification. Les acteurs ont beau se regarder, ils ne se parlent pas ; on ne sait pas à qui Phèdre ou Hippolyte disent leur amour (…). Tout se passe comme si l’acteur se débattait, non avec lui-même

ou avec d’autres hommes, mais avec une sorte de langue obscure, et que sa seule tâche fut de la rendre un peu intelligible. »

Embarrassé par l’idée « sacrée » qu’il existe une « musique racinienne »,l’acteur s’oblige à « tenir les vers, à chanter les voyelles, à vibrer les finales,

bref à orchestrer son discours comme s’il s’agissait d’une partition ».

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Contre cette conception musicale, empêtrée dans ce qu’il nomme « l’art bourgeois du détail », Barthes affirme la nécessité d’une interprétation

fondée sur les blocs de sens et sur les rapports humains singuliers qui fondent les pièces. Ce faisant, il ne réhabilite pas une interprétation

psychologique ou naturaliste, loin s’en faut : théorisant l’alexandrin commetechnique de « distancement », il affirme au contraire la nécessité

d’une interprétation réellement tragique, qui fasse toute sa part à l’étrangeté du vers et à la distance qu’il induit :

« Comme pour le théâtre antique, ce théâtre nous concerne bien plus et bien mieux par son étrangeté que par sa familiarité : son rapport à nous,

c’est sa distance. Si nous voulons garder Racine, éloignons-le ».

Pour résumer les choses cavalièrement, on pourrait dire qu’au fond, Barthes suggère une lecture de Racine adossée à Brecht, c’est-à-dire aussi, une lecture clairement politique. Mais ce qui importe surtout,

c’est le programme de travail pour l’acteur qui veut interpréter Racine, que le texte de Barthes propose. C’est à l’exploration raisonnée et critique

de ce programme que le présent stage veut se consacrer.

Partant principalement de l’analyse que conduit Barthes de Andromaque et Bérénice, il s’agira de :

1. S’interroger, entre table et plateau, sur les appuis de jeu concrets fournispar l’analyse dramaturgique, y compris dans ses dimensions

les plus abstraites. Et par là même de se demander très simplement ce qu’a besoin de savoir un acteur pour jouer ;

2. Abandonner toute théorie préconstruite de l’alexandrin racinien et fairevarier les registres de jeu afin d’épouser les différents régimes d’écriture de

la dramaturgie racinienne : Barthes note que Racine n’a jamais pu choisir« entre la tragédie rigoureuse qu’il n’a jamais écrite mais dont il a laissé une

trace tourmentée dans la plupart de ses pièces, et la comédie dramatiquebourgeoise qu’il a fondée pour des siècles ». L’exploration de ces différents

registres passera par la mobilisation de codes de jeu empruntés tout autantaux représentations contemporaines de la « passion » (romances, séries

télévisées, comédies sentimentales…) qu’à la théorie brechtienne de la distanciation. Antoine Franchet, scénographe et éclairagiste,interviendra pour, au-delà de la simple interprétation des acteurs,

étayer ces différents registres de jeu par la mobilisation des autres signes scéniques (lumière, son, éléments de décor…) ;

3. Saisir comment cette tension dans l’écriture traduit aussi une tensionentre passions privées et querelles publiques, entre disputes sentimentales

et affrontements politiques, entre affaires de cœur et affaires d’État. Ce dernier moment permettra d’interroger l’éclairage que peut apporter

la dramaturgie racinienne aux nouvelles articulations entre « passion » et « politique » qui définissent notre espace public contemporain.

BENOÎT LAMBERTAprès des études d’économie et de sociologie,

il suit l’enseignement de P. Debauche à Paris. Il crée le Théâtre de la Tentative en 1993 avec Emmanuel Vérité, comédien. Il a mis en scène

de nombreux spectacles et parmi les plus récents : We are la France et We are l’Europe d’après J.-C. Massera, Meilleurs Souvenirs de Grado

de F.-X. Kroetz, 2006, Ils nous ont enlevé le H, une histoire d’Alstom, Le Misanthrope de Molière, L’Affaire de la rue de Lourcine de Labiche,

Nous verrons bien en collaboration avec J. Lambert-Wild d’après un discours du chef indien Seattle (1854), La Gelée d’arbre d’H. Blutsch.

ANTOINE FRANCHETDiplômé de l’ENSATT en 1993, section lumière, il a travaillé avec plusieurs

metteurs en scène. Sa collaboration avec B. Lambert et le Théâtre de la Tentative a débuté en 1996 et se prolonge avec We are l’Europe

où il signe la scénographie et les images.

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Public comédiens ayant une pratique professionnelle confirméeNombre de participants 12Dates du 22 mars au 9 avril, de 10h à 13h et 14h à 17h Lieu Salle Jacques Fornier, 30 rue d’Ahuy à DijonDate limite d’inscription 1er mars 2010Candidature votre dossier, constitué d’une lettre de candidature, d’un CV et d’une photo, sera examiné par Benoît Lambert et le TDB.Prise en charge intermittents du spectacle : contactez l’AFDAS pour toute demande de financement et pour connaître les conditions de recevabilité – www.afdas.frAutres salariés : étudiez avec votre employeur les possibilités de prises en charge. Contact Jeanne-Marie Pietropaoli, responsable des formationsTél. 03 80 68 47 49 – Mél. : [email protected]éâtre Dijon Bourgogne, BP 72936 - 21029 Dijon cedex

Publics Professeurs des écoles de musique instrumentistes ou chanteurs, professeurs de formation musicale ou de chant choral, intervenants en milieu scolaire, comédiens intervenants théâtre.Dates et lieux23 et 24 janvier, 13 mars à Semur-en-Auxoisou 20 et 21 mars, 24 avril à DijonRenseignements et inscriptions Musique Danse Bourgogne, 03 80 68 26 00

par CHRISTINE BERTOCCHI

Objectifs 1. Acquérir par la pratique et la réflexion sur cette pratique

de nouveaux savoir-faire ;

2. Développer la curiosité et de nouveaux outils pédagogiques ;

3. Relier un travail corporel facilitant la prise de conscience de la voix de chacun (méthode Feldenkrais)

à la pratique de l’improvisation vocale collective. Par la conscience affinée de sa voix, le chanteur libère de nouveaux

potentiels expressifs et développe son imaginaire musical. Il accède ainsi à une meilleure écoute des œuvres de notre temps.

CHRISTINE BERTOCCHIComédienne-chanteuse, formatrice Feldenkrais, elle participe depuis 1989

à des créations pluridisciplinaires mêlant théâtre, chant et danse. Suite à la parution du DVD Voie ouverte, improvisation vocale

avec Christine Bertocchi, le Conseil général de Côte-d’Or finance les deux stages et en confie l’organisation à Musique Danse Bourgogne.

par BERNARD FAIVRE,avec BERNARD SOBEL et CLAUDE DUNETON

en partenariat avec le CRDP Bourgogne

PrésentationLe théâtre est un art. Un art qui d’une part s’inscrit dans la continuité

et d’autre part un art éphémère parce qu’il est spectacle vivant et que les innombrables signes qu’ils livrent dans le temps

de la représentation sont difficilement mémorisables. À la fois art au présent et art qui s’inscrit dans la durée.

Comment un art constitué du passé et du présent s’inscrit-il dans les mémoires et quelles traces visibles et invisibles offre-t-il

en héritage ? Quels rapports entretient-il avec les autres arts ?

Objectifs1. Élargir notre champ de vision pour montrer que le théâtre

est un organisme vivant aux contours inclassables qui toutefois a ses lois et ses codes ;

2. Transmettre aux stagiaires une histoire du théâtre retraçant les grandesétapes de son parcours en Occident ;

3. Rencontrer deux metteurs en scène, deux textes d’auteurs contemporains.

Moyens Trois journées de travail qui comprendront deux journées animées

par Bernard Faivre et une journée de rencontre avec un metteur en scène et un comédien qui permettront de « zoomer »

sur deux créations contemporaines : Bernard Sobel La Pierre et Claude Duneton La jeune Fille de Cranach.

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Une traversée de l’histoire du théâtre en Occident en quatre périodes Théâtre antique : du rite au récital

Théâtre médiéval et classique : l’église, la grand-place, la salle closeXVIIIe et XIXe siècles : l’exigence du réalisme

XXe siècle : théâtre populaire, théâtre élitaire

BERNARD FAIVREComédien et dramaturge au Théâtre de l’Aquarium jusqu’en 1977,

il est aujourd’hui professeur d’Etudes Théâtrales à l’Université de Paris XNanterre où il assure des cours sur l’Histoire du théâtre

et l’Histoire de la mise en scène.Ses recherches se sont surtout spécialisées dans l’étude du théâtre comique

de la fin du Moyen-Âge et de la Renaissance, plus particulièrement les farces des XVe et XVIe siècles.

Il a notamment publié une recension de toutes les farces conservées(Répertoire des Farces françaises, Imprimerie nationale / Actes Sud, 1993)

et deux volumes d’édition et de traduction de farces (Les Farces, Imprimerienationale / Actes Sud, 1997 et 1999).

Il a coordonné et présenté en 2008 le numéro 40 de la revue EtudesThéâtrales : « Théâtre populaire. Actualité d’une utopie ».

BERNARD SOBELMetteur en scène, réalisateur, scénariste, acteur, traducteur, il travaille

quatre ans au Berliner Ensemble où il crée son premier spectacle. Il travailleensuite avec Jean Vilar. Il est l’un des co-fondateurs du Théâtre Gérard

Philipe de Saint-Denis. En 1964, il fonde l’Ensemble Théâtral deGennevilliers qui devient en 1983 un Centre Dramatique National. Il quittele théâtre de Gennevilliers en 2006, après y avoir assuré la mise en scène

d’une cinquantaine de spectacles. Sa mise en scène de Sainte Jeanne des abattoirs de Brecht a été présentée au festival Théâtre en mai 2009.

CLAUDE DUNETONComédien pour le théâtre et le cinéma, auteur d’essais, encyclopédies,anthologies, sur la langue française, les expressions populaires et leur

origine, auteur de romans, essayiste, auteur dramatique, il joue le rôle de Pierre, le vieil érudit dans le spectacle La jeune Fille de Cranach,

texte et mise en scène Jean-Paul Wenzel.

Spectacle programmé pendant le stageLa Pierre de Marius von Mayenburg, mise en scène Bernard Sobel,

jeudi 19 novembre à 19h30 au Parvis Saint-Jean, rencontre après le spectacle avec l’équipe artistique

(places réservées dès l’inscription et comprises dans le stage).

À voir égalementLa jeune Fille de Cranach, texte et mise en scène Jean-Paul Wenzel,

5 au 8 novembre, salle Jacques Fornier.

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Publics professeurs des premier et second degrés qui ont en charge l’histoire des arts dans toutes ses formes, - professeurs ressources et artistes intervenants, - personnels des collectivités territoriales en charge de services éducatifs. Nombre de participants 30Dates 18, 19 et 20 novembre Horaires Mercredi 9h30-12h30 et 14h-17hJeudi 9h-12h30 et 14h-17hVendredi 10h-12h30 et 14h-16h30Lieu : Salle Jacques Fornier, 30 rue d’Ahuy, DijonDate limite d’inscription 2 novembre 2009Renseignements et inscriptions Personnels de l’éducation [email protected] 03 80 73 85 01Artistes et collectivités [email protected] 03 80 68 47 49

par FRANÇOIS CHATTOT assisté de RENAUD DILIGENT

Il y a quelques jours, j’ai ressorti le vieux projet de LA BONNE ÂME DU SE-TCHOUAN

(mis en chantier à Berlin sous le titre de LA MARCHANDISE AMOUR). Il existe cinq scènes, quatre d’entre elles sont utilisables.

C’est un travail de charade mimée, ne serait-ce qu’en raison des changements de costume et de maquillage,

mais il m’offre la possibilité de développer la technique épique, et donc de retrouver enfin le standard.

Nul besoin de concession pour le tiroir…Bertolt Brecht

Journal de travail, 15 mars 1939, Danemark

Né d’une envie de partager une aventure théâtrale en compagnie de comédiens amateurs débutants et affirmés,

le Club théâtre du TDB est un atelier au long cours animé par François Chattot, assisté de Renaud Diligent.

Son objectif est de renouer avec l’essence du théâtre amateur : s’emparer de la fable, des mots, de la langue si particulière de Brecht

dans le plaisir de faire, de voir, de découvrir, d’échanger et tout simplement de jouer ensemble.

En bref, le Club Théâtre c’est toute l’année !

Le Club Théâtre du TDB ouvrira ses portes le 23 novembre et aura lieu le lundi de 19h30 à 22h.

Il s’adresse à des amateurs de tous horizons à partir de 16 ans désireux d’une pratique amateur régulière.

La pièce La Bonne âme du Se-Tchouan de Bertolt Brecht sera montée par la troupe et fera l’objet

de deux représentations publiques inscrites dans la programmation du TDB.

FRANÇOIS CHATTOTAncien élève de l’Ecole du Théâtre National de Strasbourg (1974-1977),

il a montré une grand fidélité à quelques metteurs en scène comme Jean-Louis Hourdin, Matthias Langhoff, Jean Jourdheuil,

Jean-François Peyret. De 2004 à 2006, pensionnaire à la Comédie-Française il crée Place des héros de Thomas Bernhard

et L’espace furieux de Valère Novarina. Il a joué également dans des misesen scène de Irène Bonnaud, Luc Bondy, Joël Jouanneau et Jacques Nichet.

On peut aussi le voir au cinéma, notamment dans Fifi Martengal de JacquesRozier, Adolphe de Benoît Jacquot et vient d’achever un tournage avec Luc Besson. Il est également metteur en scène et a monté une dizaine de spectacles dont La Question de Henri Alleg et Les uns et les autres

présentés au TDB. Il a co-signé avec Jean-Louis Hourdin Une confrérie de farceurs créé en juin 2007 à Dijon et repris Théâtre du Vieux-Colombier,

Comédie-Française. Il dirige le Théâtre Dijon Bourgogne depuis 2007.

RENAUD DILIGENTParallèlement à des études d’histoire de l’art

à l’Université de Bourgogne, il s’occupe du Théâtre Universitaire. En 2007, il intègre le Master Mise en scène et Dramaturgie,

Paris X-Nanterre. Il a travaillé comme assistant metteur en scène auprès de plusieurs metteurs en scène dont François Chattot et Jean-Louis Hourdin,

Marc Paquien. Il a créé sa propre compagnie : cie Ces Messieurs Sérieux.

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Pratique 17 participants, 16 ans minimum, assiduité obligatoireModalités de sélection lettre de motivation et CV à remettre à l’accueil du ParvisSaint-Jean, date limite 13 octobreConditions d’inscription tarif unique 50 Euros et abonnement TDB ou CartecultureLieux et dates sauf exception, le Club théâtre se réunit le lundi soir de 19h30 à 22h.Salle Jacques Fornier : les 23 et 30 novembreParvis Saint-Jean : les 7 et 14 décembreThéâtre des Grésilles : les 4, 11, 18 et 25 janvier, 1 et 22 février, 1, 8, 15, 22 et 29 mars, 19 et 26 avril, 7 et 14 juinLes week-ends 12, 13 et 19, 20 juin, de 11h à 13h et de 14h à 17hPrésentations publiques le 21 juin au Théâtre des Grésilles à 20h, le 23 juin au Parvis Saint-Jean à 20h.

par SÉBASTIEN FOUTOYET

en partenariat avec la Fédération des foyers ruraux de Côte-d’Or

Exercice considéré comme périlleux et difficile, le travail du monologue offre à chaque individu l’occasion d’aller « à l’essentiel »,

d’appréhender un texte en se confrontant aux questions du dire, de la présence, du rapport à l’autre.

Les trois journées d’atelier tenteront d’amener chaque participant à présenter un monologue de son choix au terme d’un travail à la fois

solitaire et collectif basé sur le respect de l’autre, la concentration et l’adresse, l’appui du texte s’offrant comme base incontournable.Retrouver le plaisir d’être et d’apprendre, ensemble, sur le plateau.

SÉBASTIEN FOUTOYETFormé au Grenier de Bourgogne, au Conservatoire national

de région Bourgogne et au TDB, il a pour formateurs André Steiger, Giorgio Barberio Corsetti, Marcia Strazzacappa et Jean-Louis Hourdin.

Formateur au Théâtre Universitaire de Dijon (2001/2005), il intervient également dans des structures sociales.

Il a mis en scène près de vingt-sept spectacles dont quatorze avec des publics marginalisés. En janvier 2008,

il crée au Théâtre Dijon Bourgogne, l’École des génies de Miklós Hubay et part en tournée régionale avec Le petit cirque des tribuns

durant l’été 2009.La compagnie SF accompagne le TDB et présente les « Saisons animées »,

petites présentations de saison à domicile.

Public 12 participants, 10 places sont réservées aux foyers ruraux et 2 places aux amateurs abonnés TDB (nous contacter)Dates et lieu dimanche 29 novembre, samedi 9 et dimanche 10 janvier, 10h à 13h et 14h à 17h, salle Jacques Fornier

par NATHALIE BÉCUE, comédienne

d’après l’Apprentie Sage-Femmede Karen Cushman, adaptation Philippe Crubézy

en partenariat avec l’ABC, dans le cadre du Festival international jeune public A pas contés

Et SI on jouait ? Mais SI on racontait ? Mais comment on raconte sur scène ?Comment on écoute, on partage, on S’AMUSE avec le partenaire en scène ?

Comment on donne à entendre, à rêver ? Alice, notre apprentie, âgée de 12 ans, nous guidera vers son monde peuplé d’enfants drôles

ou récalcitrants, d’adultes impressionnants et d’animaux aux pouvoirs parfois inconnus, et nous en ferons du THÉÂTRE.

Jeux de concentration, de diction, d’improvisations… Et un petit spectaclepour finir, que nous présenterons à la fin de nos trois séances de stage !

NATHALIE BÉCUEÉlève au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique de Paris

(1978-1981), pensionnaire à la Comédie Française (1982-1989), elle joue au théâtre, au cinéma et à la télévision avec de nombreux

metteurs en scène et réalisateurs. Elle enseigne l’art dramatique au conservatoire de Plaisir ainsi qu’au CNSAD. Elle a obtenu en 1982

le prix de la révélation de l'année par le syndicat de la critique.

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Public 11 à 14 ans, Nombre de participants 12Dates 9, 10 et 11 février, Horaires 14h30 à 17h30Renseignements dans le programme du festival À pas contés

en partenariat avec le Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation

Permettre à tous les publics de se former à l’art et à la pratique théâtrale est l’une de nos priorités en matière de formation. Une étroite collaboration

s’est nouée depuis 2007 entre le SPIP et le TDB permettant aux détenusd’aborder le travail du jeu, de l’écriture et de la mise en scène.

Compositeur-interprète, Louis Arti a mené deux ateliers qui ont chacun fait l’objet d’une présentation publique au sein de la maison d’arrêt.

Des textes ont été produits, des talents ont pu être révélés.

par SANDRINE ANGLADE

en partenariat avec l’Opéra de DijonÀ l’occasion de la création de l’Amour des trois oranges et de l’Oiseau Vert

Cet atelier se propose d’abord de faire redécouvrir un auteur italien oublié : Carlo Gozzi (1720-1806),

en travaillant essentiellement sur l’une de ses pièces : L’Oiseau Vert dans la nouvelle adaptation de Nathalie Fillion.

Au contraire du théâtre de Goldoni qui tend vers l’introspection, à la manière d’un Marivaux, les pièces de Gozzi

inventent des mondes dans une envie de retour vers l’enfance.Matériau de l’hyperthéâtralité, l’Oiseau Vert

est un magnifique terrain de jeu pour acteurs.

Notre atelier se propose d’interroger l’écriture même du texte (du style indirect des canevas de la commedia dell’arte

à la mise en théâtre des mots), de travailler le jeu de l’acteur dans le présent de la parole qu’impose le théâtre de Gozzi

en tant que théâtre de l’invention, de l’imaginaire exacerbé.

C’est notre capacité à jouer avec les mots, les interactions physiques que nous mettrons ici à l’épreuve du plateau.

SANDRINE ANGLADEParallèlement à des études littéraires et à une thèse sur l’histoire de la critique dramatique musicale, Sandrine Anglade a travaillé la mise en scène aux côtés d’Andrei Serban, Jean-Pierre Miquel

et Philippe Adrien. Elle fonde la compagnie Sandrine Anglade en 2003 réunissant trois compagnons de route : Eric Blosse, éclairagiste,

Pascaline Verrier, danseuse et chorégraphe et Claude Chestier, dramaturge,scénographe et costumier. Ensemble, ils cherchent du théâtre

à l’opéra à jouer de la transgression des genres mêlant, en des objets scéniques singuliers, le théâtre, la musique et le mouvement.

Cette saison, Sandrine Anglade met en scène l’Amour des trois oranges,opéra de Prokofiev adapté de la pièce de Gozzi, à l’Opéra de Dijon.

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Public à partir de 16 ansDates 15 au 19 févrierHoraires 10h à 13h et 14h à 17hLieu Grand ThéâtreNombre de participants 15Modalités d’inscription lettre de motivation et CV à adresser à [email protected] d’inscription posséder une expérience de théâtre amateur d’un an minimum (ateliers et stages, CRR, clubs théâtre…).Assiduité requise sur toute la durée du stageDate limite d’inscription vendredi 8 janvierParticipation 30 eurosRenseignements [email protected]

Participer à la formation des spectateurs, jeunes ou moins jeunes, au plaisir de la découverte, organiser ou accompagner

des projets artistiques pour que s’opère la rencontre avec les œuvresdramatiques, avec les équipes artistiques et techniques,

avec le théâtre : l’éducation artistique et culturelle est depuistoujours un prolongement naturel de l’action

du Théâtre Dijon Bourgogne.

Les Pôles Ressources en Éducation Artistique et Culturelle (PREAC) sont des dispositifs originaux conçus pour conduire des projets associant

les acteurs du monde éducatif et de la culture. Avec le Rectorat - service éducatif, le CRDP Bourgogne et la DRAC,

le TDB anime l’un des quatre PREAC Théâtre existant en France. Ses missions : faire vivre un réseau d’acteurs –

enseignants et artistes intervenants –, organiser des formations à leur attention, mettre à leur disposition des ressources –

édition papier et multimédia, Internet, etc.En 2008, François Berreur a animé un stage consacré à Jean-Luc Lagarce,

auteur inscrit au programme du bac option théâtre.Cette saison, le stage organisé dans le cadre du PREAC

est consacré à l’histoire des arts (voir p. 13).

CAROLE VIDAL-ROSSET Professeur de lettres et d’option théâtre au lycée Montchapet de Dijon,

elle assure une mission d’éducation artistique au TDB.

YVES MOALIC Professeur de lettres et d’option théâtre au lycée Anna Judic

de Semur-en-Auxois, il assure une mission de coordination pour Traverses.

On ne naît pas spectateur, on le devient Anne Ubersfeld

En permettant la rencontre avec le spectacle vivant, l’école du spectateurs’inscrit dans une démarche à la fois sensible et analytique.

Elle vise à développer chez l’élève plusieurs domaines de compétences :

Savoir donner corps et voix à l’émotion et au désir : convoquer la mémoiredu spectacle sur un mode sensible en mettant le corps en jeu, en travaillantà chaud la réception d’un spectacle à partir d’un mot, d’une couleur, d’une

image, en recueillant l’écho des chocs amoureux ou haineux, en laissants’exprimer les étonnements, les enthousiasmes, les refus.

Apprendre à regarder : l’école du spectateur est une école du regard.

Apprendre à observer, puis à nommer très précisément ce qui a été observé pendant la représentation.

Apprendre à analyser les signes scéniques, à les interpréter, à les mettre en perspective. Identifier des esthétiques et des poétiques différentes pourtenter de comprendre au mieux le cheminement des démarches créatrices.

C’est pourquoi on ne peut parler d’école du spectateur que si les élèves ont la possibilité de voir au moins deux ou trois spectacles.

Apprendre à tisser des liens entre les différents champs artistiques(scénographie et arts plastiques, jeu de l’acteur et musicalité de la langue…)

pour mieux appréhender l’histoire des arts dans sa globalité.

Apprendre à dépasser le simple stade du jugement d’humeur (j’aime/ j’aime pas) pour mieux développer un sens critique

et un jugement argumenté garant de sa propre liberté d’individu.

Développer son sens civique : la réception d’un spectacle vivant oblige au respect d’un certain nombre de codes de savoir-vivre et de savoir être :

respect des acteurs et des spectateurs pendant les représentations.

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Les modalités

1. Dossiers d’accompagnement réalisés par Carole Vidal-Rosset pour certains spectacles, ils proposent au public des approches variées : études littéraires et dramaturgiques, analyse des signes scéniques, exercices pratiques.Disponibles sur simple demande ou téléchargeables sur notre site Internet à la page du spectacle, les dossiers sont archivés et accessibles sur notre site depuis 2001.

2. Conseil aux professeurs afin de répondre à vos interrogations, de vous guider dans vos choix, vous êtes invités à prendre contact directement avec Carole Vidal-Rosset, [email protected]

3. Interventions dans les classes pour préparer les élèves en amont d’une représentation (comment susciter un horizon d’attente) et en aval (analyse de la mise en scène).

4. Rencontre avec les équipes artistiques (selon la disponibilité des uns et des autres).

5. L’envers du décor visite possible du Parvis Saint-Jean à planifier quatre semaines à l’avance.

6. Les archives artistiques du Théâtre Dion Bourgogne, déposées aux Archives municipales de Dijon, sont consultables sur rendez-vous. Un inventaire est également disponible sur notre site Internet, www.tdb-cdn.comContact : Sophie Bogillot ou Anne-Marie Lebeslé, service des relations avec le public,[email protected] ou [email protected]

par CAROLE VIDAL-ROSSET

Un parcours de l’Ecole du spectateur, autour de La Pierre de Marius von Mayenburg, mis en scène

par Bernard Sobel, est proposé à une dizaine de professeurs de lycée(général et professionnel) de l’agglomération dijonnaise.

Ce parcours, animé par Carole Vidal-Rosset, s’articule en deux temps.

Le premier, en amont de la représentation se déroule dans la classe. Des pistes d’exploration dramaturgiques et scénographiques

ainsi que des exercices pratiques (mise en voix, mise en espace) sont proposés aux élèves.

Le second, en aval de la représentation, est un séminaire de travail destiné aux professeurs et se déroule au Théâtre Dijon Bourgogne.

On procède à une analyse des signes scéniques avant de déterminer selon quelles modalités il est possible d’en rendre compte avec les élèves

(par la parole, par le corps, par l’écrit…).

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Intervention dans les classes à fixer, entre le 5 et le 20 novembreSéminaire mercredi 25 novembre de 15 h à 18 h, salle Jacques FornierRenseignements Carole [email protected]

Depuis 1998 « Collèges au Théâtre » facilite la venue au théâtre des collégiens de l’ensemble du département de Côte-d’Or.

Co-financé par le Conseil général de Côte-d’Or et piloté par l’Inspectionacadémique, le programme concerne quatre structures partenaires :

L’Abreuvoir à Salives, le Théâtre Gaston Bernard à Châtillon-sur-Seine,l’ABC et le TDB à Dijon. Sept spectacles de la programmation du TDB

sont proposés aux collégiens.

Proposé aux classes de seconde option théâtre, Traverses a pour objectif de créer une vraie rencontre avec l’oeuvre

entre élèves, professeurs, comédiens et le TDB à un niveau régional. Ce projet impulse une étroite collaboration entre des partenaires

tels que le Rectorat, la DRAC, le Conseil régional et le CRDP Bourgogne. Les trois journées de stage organisées en ateliers

au TDB autour du spectacle Casimir et Caroline, mise en scène Leyla-Claire Rabih, permet aux élèves de prendre part

à un travail de pratique collective favorisant écoute et échange.

Les 9, 10 et 11 mars, Parvis Saint-Jean et Collège Marcelle PardéStage le 12 octobre pour les professeurs et comédiens intervenants (voir page 8)

Les lycées Hilaire de Chardonnet, Chalon-sur-Saône, et Montchapet, ainsi que le collège Les Lentillères, Dijon,

ont signé avec le Théâtre Dijon Bourgogne des conventions de partenariatqui structurent et formalisent les actions communes mises en œuvre : projets artistiques et pédagogiques, mise à disposition d’intervenants

artistiques dans les classes, en particulier d’option théâtre.

par LA COMPAGNIE DES GENS

en partenariat avec le Rectorat de Dijon - service culturelAvec des élèves de SEGPA, la classe d’accueil pour primo-arrivants,

les adolescents du voyage, les élèves d’une classe de 4e enseignement général.

En 2008-2009, un projet théâtral d’envergure a été mené autour d’une œuvre d’Edward Bond réunissant une classe de troisième

et des adolescents du voyage. Les partenaires ont décidé de renouvelerl’expérience et ont proposé à la compagnie des Gens d’animer cet atelier.

Objectifs pédagogiques et artistiquesL’atelier du collège poursuit trois objectifs principaux :

- l’épanouissement de l’élève sur les plans personnel et culturel ;- la création de nouveaux liens sociaux ;

- l’ouverture au monde par le biais du langage artistique.Il sera question d’expression orale et corporelle, d’imaginaire,

de jeu, de créativité, d’écoute, de respect, de curiosité, de prise de confiance en soi, de découvertes.

L’atelier intègrera la dimension de restitution en projetant une présentationpublique du travail des élèves. L’expérience prouve en effet que c’est à ce

moment clé de la vie de l’atelier que le groupe trouve sa véritable cohésion,que la participation de chacun devient indispensable à tous,

que l’enrichissement mutuel est au plus haut, que l’essence même de l’artdramatique commence à être appréhendée intimement.

Deux présentations publiques des travaux des groupes d’élèves sont programmées.Vendredi 22 janvier et vendredi 11 juin, 19h, Parvis Saint-Jean Entrée libre sur réservation 03 80 30 12 12

LA COMPAGNIE DES GENSImplantée depuis 1989 à Châtillon-sur-Seine,

elle mène conjointement une activité de développement culturel local et un travail de création artistique diffusé en France ainsi qu’à l’étranger. La compagnie est fortement ancrée au niveau du territoire châtillonnais

grâce à l’impact de ses créations et des ateliers en milieu scolaire et tout public.

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Dans le cadre du partenariat avec le Conservatoire Jean-Philippe Rameau,François Chattot, comédien, metteur en scène et directeur du TDB

(voir biographie p. 19), dirigera trois master-classes dans la classe d’art dramatique de Ewa Lewinson.

Trois textes, trois spectacles de la saison, La Pierre, Médée, La Nuit des RoisLes 15, 22 et 29 mars au CRR

Workshop de BENOÎT BRADEL à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art

en partenariat avec l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Dijon

Dans la continuité du travail mené la saison dernière avec l’ENSA, le TDB poursuit sa collaboration sur la scénographie, l’espace.

Benoît Bradel, animera ce workshop en lien avec les enseignants Bernard Bellacicco et Germain Huby.

BENOIT BRADEL Il est acteur, metteur en scène et vidéaste.

Adolescent, il fait son entrée dans le monde du spectacle comme acteur au Théâtre du Campagnol.

En 1994, il signe sa première mise en scène et fonde la compagnie Zabraka.

Il crée des spectacles hybrides autour de l’univers d’artistes comme Gertrude Stein, Robert Walser, John Cage et Marcel Duchamp

pour Nom d’un chien, Blanche Neige et Cage Circus. Il invite ensuite Yves Pagès et Anne-James Chaton

à travailler à l’écriture de spectacles autour de la ville et du voyage. Sont ainsi créés L’invention de la Giraffe et Napoli Express,

puis en dyptique Napoli Napoli et Americano où le cinéma, le texte, le son et le mouvement

sont constitutifs d’une identité scénique transversale.Il collabore comme vidéaste avec plusieurs metteurs en scène

et chorégraphes, notamment Jean-François Peyret avec lequel il réalise neuf créations entre 1995 et 2002.

Par ailleurs, il dirige des workshops dans des écoles d’arts, à l’université et au sein de grandes écoles.

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Autre forme de transmission, l’édition favorise la diffusion des pratiques, des écritures et des savoirs, la circulation

des formes et des idées. Ces livres et DVD laissent une trace durable d’un travail advenu qui profite au plus grand nombre.

Sauf mention contraire, les titres suivants sont disponibles sur commande au TDB.

VOIE OUVERTE, IMPROVISATION VOCALEDVD, conception scénique et musicale : Christine Bertocchi,

auteur Géraldine Toutain, réalisation Eric Paul.Avec Christine Bertocchi, Hélène Cœur, Elisabeth Gilly, Charlène Martin

et un chœur de choristes improvisateurs.Edité par Musique Danse Bourgogne, CRDP Bourgogne,

Théâtre Dijon Bourgogne, 2009.

FAIRE AVEC LE RÉELAutour du Roi Lear de William Shakespeare, mise en scène Sylvie Reteuna,

par les compagnies de l’Oiseau-Mouche et La SybilleDVD réalisé par Stéphan Castang.

Edité par le Théâtre Dijon Bourgogne, 2008.Projection publique le lundi 18 janvier à 19h30 au Parvis Saint-Jean

LIRE LE THÉÂTRE À HAUTE VOIXDVD, collection entrer en théâtre.

La lecture à haute voix est un art praticable et simple, si l’on considère, au départ, que tout texte est une partition, un objet sonore.

Ce DVD montre des artistes, des élèves, des auteurs, des enseignants au travail. Il livre également des entretiens où chacun développe

sa propre approche de la lecture à haute voix.Films de Marie-Pia Bureau et Philippe Minyana,

réalisation Jean-Louis Cros et Victor Dos Santos, directeur de collection Jean-Claude Lallias.

Edité par le Scéren – CRDP Bourgogne et le Théâtre Dijon Bourgogne, 2006.

ColloquesL’ART DEBOUT, UN DÉRÈGLEMENT NÉCESSAIRE

Actes des colloques Écritures contemporaines : transmission et enseignement (2003)

et Comment enseigner l’art (2004), préface de Jean-Claude Lallias,

édition Scéren – CRDP Bourgogne, 2005.

Collection L’édition légèreSÉMINAIRE LECTURE À HAUTE VOIX, CARNET N°1, 2005

par Carole Vidal-Rosset en collaboration avec Cyril Legrix de la Salle

Enfant lecteur, présentation et analyse par Danièle Suschetet et Michèle Beaumont / Qu’est-ce qu’enseigner la langue française ?

Le geste artistique et la construction de la langue, grands et petits maîtres par François Debary /

Anthropologie de la lecture à haute voix par Jean-Patrice Courtois / Du geste aux mots

par Martine Meirieu / Le plaisir de lire à haute voix par Pierre-Antoine Villemaine /

La relation orale aux textes par Jean-Claude Lallias.

LE THÉÂTRE D’OBJET : MODE D’EMPLOI PAR CHRISTIAN CARRIGNON,THÉÂTRE DE CUISINE ET JEAN-LUC MATTÉOLI, CARNET N°2, 2006

par Carole Vidal-RossetComment enchanter le monde avec « rien »,

ou du moins, avec pas grand-chose ? / Exercices et présentation de spectacles / Quelques lois du théâtre d’objet / Le théâtre d’objet

est cinématographique / Le temps / L’espace par Christian Carrignon / L’objet pauvre dans le théâtre

d’objet contemporain / Qu’est-ce qu’un objet pauvre ? / Quel est le moment historique du théâtre d’objet ? / Le déplacement /

Les histoires / Les esthétiques nées de la mémoire des objets ordinaires par Jean-Luc Mattéoli.

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Théâtre Dijon BourgogneJEANNE-MARIE PIETROPAOLI

responsable des formations, projets éducatifs 03 80 68 47 49 [email protected]

MARIE RÉMONDrelations avec les enseignants du premier degré

03 80 30 12 12 [email protected]

Professeurs missionnés YVES MOALIC

professeur de lettres - option théâtre, Lycée Anna Judic de Semur-en-Auxois, coordination Traverses

[email protected] VIDAL-ROSSET

professeur de lettres - option théâtre, Lycée Montchapet de Dijon,mission d’éducation artistique au TDB

[email protected]

WORKSHOP L’ESPACE ET LE SONORE, CARNET N°3, 2007À partir de Intérieurs de Maeterlinck

par Carole Vidal-RossetClaire Dehove, artiste plasticienne et scénographe,

et Daniel Deshays, ingénieur du son et réalisateur sonorePourquoi penser conjointement la scénographie et l’écriture sonore ? /

A quelles lois obéissent le son et la scénographie ? / Les propositions des stagiaires / Comment s’articulent sonore, silence, dialogue ?

COMMENT LES METTEURS EN SCÈNE D’AUJOURD’HUI METTENT EN SCÈNELES CLASSIQUES, CARNET N°4, 2007

par Carole Vidal-RossetAvec des contributions de Irène Bonnaud / Robert Cantarella /

Pascal Collin / Benoît Lambert / Philippe Minyana.

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Le Théâtre Dijon Bourgogne est subventionné par

Le Théâtre Dijon Bourgogne collabore avec

Direction régionale des Affaires culturelles

Bourgogne

Directeur de la publication François Chattot, Rédaction Ivan Grinberg, Florent Guyot, Jeanne-Marie Pietropaoli et Carole Vidal-Rosset Illustrations © Paul Cox Réalisation impression tempsRéel, Dijon

La transmission est un prolongement, parfois une dimension inséparable du travail créateur.

Auteurs, metteurs en scène, acteurs, musiciens, techniciens, chercheurs, enseignants, ceux qui animent nos ateliers

et nos formations sont aussi ceux qui donnent vie à la saison artistique,fabriquent des spectacles, racontent des histoires qui nous transmettent

« l’énergie qui nous fait défaut et dont on a besoin pour reconstruire le monde ». (Meyerhold)

4e decouv