Plaquette années 60
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D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble - comprenant plus de 12 000 logements et de nombreux bâtiments civils, commerciaux, administratifs ou religieux- est l’un des plus cohérents de l’architecture
moderne, suivant les principes de l’École classicisme struc-turel, terminologie de Joseph Abram désignant les théo-ries portées par les membres de l’Atelier de reconstruction du Havre, réunis autour d’Auguste Perret.
Vue Générale
La plage et le cap de la Hève
Syndicat d’initiativeLe Havre
Chéri, viens vite au Havre
C’est formidable !Chéri, viens vite au Havre
C’est formidable !
Le Centre-ville reconstruit du Havre (1945 - 1964) est l’œuvre de l’architecte Auguste Perret qui se vit confier par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme,
la réédification de la ville du Havre après sa destruction à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Notre viLLe recoNstruite
est résoLumeNt futuriste !L’ateLier Perret
La « Libération » eut un goût très amer pour les Hav-rais et marqua durablement la mémoire collective. Proie incessante des bombardements alliés jusqu’en septembre 1944, le bilan établi en 1945 s’avère extrêmement lourd : le centre-ville n’est plus qu’un gigantesque champ de ruines et la ville devient l’une des plus sinistrées d’Europe avec 5 000 morts, 80 000 sinistrés (dont 40 000 sans-abris) et 12 500 immeubles détruits.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le port du Havre fut utilisé par l’armée britannique pour ravitailler ses troupes. Les Italiens commencèrent donc à bombarder la ville en mai 1940 pour que les Britanniques la quittent.
Après le « traité de paix », elle fut occupée par les Alle-mands qui préparèrent une attaque contre le Royaume-Uni, ce qui donna lieu à de nouvelles destructions.
Mais les dommages les plus importants survinrent les 5 et 6 septembre 1944, l’objectif étant de faciliter le ravitaillement et la progression des troupes alliées débarquées trois mois plus tôt en Normandie 6, lorsque les Britanniques détruisirent presque complètement le centre-ville et le port pour affaiblir l’occupant nazi.
La destructioN
Au printemps 1945, Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme, confie le projet de reconstruction du centre-ville du Havre à l’atelier d’Auguste Perret, « seul architecte pouvant se prévaloir en France d’un atelier organisé ». En 1945, l’Atelier de Reconstruction du Havre est consti- tué et comprend, outre Auguste Perret, dix-huit architectes-collabo- rateurs. L’Atelier Perret ne songe pas à reconstituer la ville ancienne mais plutôt à appliquer à la lettre leurs théories pour édifier une ville neuve, symbole d’une France renaissante. Entièrement rebâti en béton armé, Le Havre fait alors l’objet d’une expérience de recons- truction unique en son genre par son étendue, les procédés urba- nistiques (remembrement, copro-priété), la cohérence constructive et les techniques de préfabrication (lourdes ou structurelles).
Le Paquebot France dans l'avant port Ecole de natation et de navigation à la voile dans le bassin du Commerce
L’hôtel de Ville, avenue Foch et la Porte Océane Le Car Ferry quai Notre Dame
LE HAVRE
L’Atelier Perret ne songe pas à reconstituer la ville ancienne mais plutôt à appliquer à la lettre leurs théories pour édifier une ville neuve, symbole d’une France renaissante. Entièrement rebâti en béton armé, Le Havre fait alors l'objet d'une expérience de reconstruction unique en son genre par son étendue, les procédés urbanistiques (remembrement, copropriété), la cohérence constructive et les techniques de préfabrication (lourdes
ou structurelles).
La gare et sa tour, le cours de la république
L’hôtel de Ville, avenue Foch et la Porte Océane
Ecole de natation et de navigation à la voile dans le bassin du Commerce
Le Car Ferry quai Notre Dame
Notre ville reconstruite est résolument futuriste
Le Centre-ville reconstruit du Havre (1945 - 1964) est l'œuvre de l'architecte Auguste Perret qui se vit confier par le Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, la réédification de la ville du Havre après sa destruction à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
La destructions
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le port du Havre fut utilisé par l'armée britannique pour ravitailler ses troupes. Les Italiens commencèrent donc à bombarder la ville en mai 1940 pour que les Britanniques la quittent. Après le « traité de paix », elle fut occupée par les Allemands qui préparèrent une attaque contre le Royaume-Uni, ce qui donna lieu à de nouvelles destructions. Mais les dommages les plus importants survinrent les 5 et 6 septembre 1944, l'objectif étant de faciliter le ravitaillement et la progression des troupes alliées débarquées trois mois plus tôt en Normandie6, lorsque les Britanniques détruisirent presque complètement le centre-ville et le port pour affaiblir l'occupant nazi.
La « Libération » eut un goût très amer pour les Havrais et marqua durablement la mémoire collective. Proie incessante des bombardements alliés jusqu'en septembre 1944, le bilan établi en 1945 s’avère extrêmement lourd : le centre-ville n’est plus qu’un gigantesque champ de ruines et la ville devient l'une des plus sinistrées d'Europe avec 5 000 morts, 80 000 sinistrés (dont 40 000 sans-abris) et 12 500 immeubles détruits.
L’Atelier Perret
Au printemps 1945, Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme, confie le projet de reconstruction du centre-ville du Havre à l'atelier d'Auguste Perret, « seul architecte pouvant se prévaloir en France d'un atelier organisé ». En 1945, l'Atelier de Reconstruction du Havre est constitué et comprend, outre Auguste Perret, dix-huit architectes-collaborateurs.
D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble - comprenant plus de 12 000 logements et de nombreux bâtiments civils, commerciaux, administratifs ou religieux- est l’un des plus cohérents de l’architecture moderne, suivant les principes de l’École classicisme structurel, terminologie de Joseph Abram désignant les théories portées par les membres de l’"Atelier de reconstruction du Havre" réunis autour d'Auguste Perret.
Le plaisir de se promener dans une ville ouverte
vers l’océan
Diverses accroches possible pour la maquette
Une ville neuves, belle et moderne surgit des cendres de la guerre!
Le Havre une ville accueillante, résolument tournée vers l’avenir!
La ville des Transatlantiques et de l’innovation architecturale!
Le plaisir de se promener dans une ville ouverte vers l’océan!
La gare et sa tour, le cours de la république
Le Paquebot France dans l’avant port
Le Centre-ville reconstruit du Havre (1945 - 1964) est l’œuvre de l’architecte Auguste Perret qui se vit confier par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, la réédification de la ville du Havre après sa destruction à la fin de la Seconde Guerre
mondiale.
D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble - comprenant plus de 12 000 logements et de nombreux bâtiments civils, commerciaux, administratifs ou religieux- est l’un des plus cohérents de l’architecture moderne, suivant les principes de l’École classicisme structurel, terminologie de Joseph Abram désignant les théories portées par les membres de l’»Atelier de reconstruction du Havre» réunis autour
d’Auguste Perret.
Vue générale
La plage et le cap de la Hève
Le Car Ferry quai Notre Dame
La destructionsPendant la Seconde Guerre mondiale, le port du Havre fut utilisé par l’armée
britannique pour ravitailler ses troupes. Les Italiens commencèrent donc à
bombarder la ville en mai 1940 pour que les Britanniques la quittent. Après
le « traité de paix », elle fut occupée par les Allemands qui préparèrent une attaque contre le Royaume-Uni, ce qui donna lieu à de nouvelles destructions. Mais les dommages les plus importants
survinrent les 5 et 6 septembre 1944, l’objectif étant de faciliter le ravitaillement
et la progression des troupes alliées débarquées trois mois plus
tôt en Normandie6, lorsque les Britanniques détruisirent presque s. complètement le centre-ville et le port pour affaiblir l’occupant nazi.La « Libération » eut un goût très amer pour les Havrais et marqua durablement la mémoire collective. Proie incessante des bombardements alliés jusqu’en septembre 1944, le bilan établi en 1945 s’avère extrêmement lourd : le centre-ville n’est plus qu’un gigantesque champ de ruines et la ville devient l’une des plus sinistrées d’Europe avec 5 000 morts, 80 000 sinistrés (dont 40 000 sans-abris) et 12 500 immeubles détruit
L’Atelier PerretAu printemps 1945, Raoul Dautry,
ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme, confie le projet de
reconstruction du centre-ville du Havre à l’atelier d’Auguste Perret, « seul architecte pouvant se prévaloir en France d’un atelier organisé ». En
1945, l’Atelier de Reconstruction du Havre est constitué et comprend, outre
Auguste Perret, dix-huit architectes-collaborateurs. L’Atelier Perret ne songe
pas à reconstituer la ville ancienne mais plutôt à appliquer à la lettre leurs théories pour édifier une ville neuve, symbole d’une France renaissante. Entièrement rebâti en béton armé, Le Havre fait alors l’objet d’une expérience de reconstruction unique en son genre par son étendue, les procédés urbanistiques (tremembrement, copropriété), la cohérence constructive et les techniques de préfabrication (lourdes ou structurelles).
Notre ville reconstruite est
résolument futuriste
Le Centre-ville reconstruit du Havre (1945 - 1964)
est l’œuvre de l’architecte Auguste Perret qui se vit
confier par le Ministère de la Reconstruction et de
l’Urbanisme, la réédification de la ville du Havre après sa destruction à la fin de la
Seconde Guerre mondiale.
D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble comprenant plus de 12 000 logements et de nombreux bâtiments civils, commerciaux, administratifs ou religieux- est l’un des plus cohérents de l’architecture moderne, suivant les principes de l’École classicisme structurel, terminologie de Joseph Abram désignant les théories portées par les membres de l’»Atelier de reconstruction du Havre» réunis autour d’Auguste Perret.
Photo : L’hôtel de Ville, avenue Foch et la Porte Océane
La destructions
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le port du Havre fut utilisé par l’armée britannique pour ravitailler ses troupes. Les Italiens commencèrent donc à bombarder la ville en mai 1940 pour que les Britanniques la quittent. Après le « traité de paix », elle fut occupée par les Allemands qui préparèrent une attaque contre le Royaume-Uni, ce qui donna lieu à de nouvelles destructions. Mais les dommages les plus importants survinrent les 5 et 6 septembre 1944, l’objectif étant de faciliter le ravitaillement et la progression des troupes alliées débarquées trois mois plus tôt en Normandie6, lorsque les Britanniques détruisirent presque complètement le centre-ville et le port pour affaiblir l’occupant nazi.La « Libération » eut un goût très amer pour les Havrais et marqua durablement la mémoire collective. Proie incessante des bombardements alliés jusqu’en septembre 1944, le bilan établi en 1945 s’avère extrêmement lourd : le centre-ville n’est plus qu’un gigantesque champ de ruines et la ville devient l’une des plus sinistrées d’Europe avec 5 000 morts, 80 000 sinistrés (dont 40 000 sans-abris) et 12 500 immeubles détruits.
Photo : Le Car Ferry quai Notre Dame
Le France
rebaptisé Norway en 1979 est un paquebot transatlantique construit aux chantiers de l’Atlantique, à Saint-Nazaire, où il fut mis à l’eau, le 11 mai 1960, en présence du président de la République française, le général de Gaulle.Son port d’attache est alors au Havre, et il est mis en service en janvier 1962, pour le compte de la Compagnie générale transatlantique (CGT). Luxueusement meublé, le paquebot a été décoré par plusieurs peintres de l’École de Paris, notamment par Louis Vuillermoz1.
Photo : Le Paquebot France dans l’avant port
La plage et le cap de la Hève
L’arrivée du France vue du camping municipal. Vue générale sur la ville, le port et la plage
La gare et sa tour, le cours de la république
L’Atelier Perret
Au printemps 1945, Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme, confie le projet de reconstruction du centre-ville du Havre à l’atelier d’Auguste Perret, « seul architecte pouvant se prévaloir en France d’un atelier organisé ». En 1945, l’Atelier de Reconstruction du Havre est constitué et comprend, outre Auguste Perret, dix-huit architectes-collaborateurs. L’Atelier Perret ne songe pas à reconstituer la ville ancienne mais plutôt à appliquer à la lettre leurs théories pour édifier une ville neuve, symbole d’une France renaissante. Entièrement rebâti en béton armé, Le Havre fait alors l’objet d’une expérience de reconstruction unique en son genre par son étendue, les procédés urbanistiques (remembrement, copropriété), la cohérence constructive et les techniques de préfabrication (lourdes ou structurelles).
Diverses accroches possible pour la maquetteUne ville neuves, belle et moderne surgit des cendres de la guerre!Le Havre une ville accueillante, résolument tournée vers l’avenir!La ville des Transatlantiques et de l’innovation architecturale!Le plaisir de se promener dans une ville ouverte vers l’océan!
La plage vue de Sainte Adresse
Ecole de natation et de navigation à la voile dans le bassin du Commerce
Si, au début du xxe siècle, Auguste Perret veut réaliser la « Ville Future » qu’il imagine « en bord de mer » ou le long « d’un grand fleuve », constituée de gratte-ciels et de jardins suspendus, son ambition pour Le Havre sera relativement différente, admettant en 1945 : « J’ai, étant jeune, préconisé, chanté la maison-tour. J’ai, depuis, changé d’avis. Quand on loge au 12ème ou au 15ème étage, on se sent d’abord exalté, puis accablé de solitude. On s’ennuie à mourir. L’homme a besoin de garder contact avec le sol. C’est pourquoi je ne bâtirais pas de maisons ayant plus de quatre étages. Quatre étages sans ascenseur, cela se monte très facilement ». Ces propos concernent le logement mais celui-ci n’exclut pas une seconde échelle, plus monumentale : « Je vois «un front de mer» qui regrouperait tous les monuments de la ville et escorterait les navires jusqu’à leur entrée au port. De hautes tours abriteraient les bureaux des grandes compagnies de navigation, des négociants, des industriels. Elles s’élèveraient bien au-dessus des maisons de la ville, qui ne dépasseraient pas 5 ou 6 étages. ».
LE HAVRELa reconstruction du Havre
Magnifique oeuvre architectural
SYNDICATD’INITIATIVES
165
Le HavreLe Havre
Une ville neuve,belle
et moderne
Le Paquebot France dans l’avant port
Intérieur de l’église St Joseph
6
L’Atelier Perret ne songe pas à reconstituer la ville ancienne mais plutôt à appliquer à la lettre leurs théories pour édifier une ville neuve, symbole d’une France renaissante. Entière-ment rebâti en béton armé, Le Havre fait alors l’objet d’une expérience de reconstruction unique en son genre par son éten-due, les procédés urbanistiques (remembrement, copropriété), la cohérence constructive et les techniques de préfabrication (lourdes ou structurelles).
L’Atelier Perret
Au printemps 1945, Raoul Dautry, ministre de la Reconstruc -tion et de l’Urbanisme, confie le projet de reconstruction du centre-ville du Havre à l’atelier d’Auguste Perret, « seul archi-tecte pouvant se prévaloir en France d’un atelier organisé ». En 1945, l’Atelier de Reconstruction du Havre est constitué et comprend, outre Auguste Perret, dix-huit architectes-collabora-teurs.
La plage et le cap de la H
ève
La plage vue de Sainte Adresse
42 3
La destructions
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le port du Havre fut utilisé par l’armée britannique pour ravitailler ses troupes. Les Italiens commencèrent donc à bombarder la ville en mai 1940 pour que les Britanniques la quittent. Après le « traité de paix », elle fut occupée par les Allemands qui pré-parèrent une attaque contre le Royaume-Uni, ce qui donna lieu à de nouvelles destructions. Mais les dommages les plus importants survinrent les 5 et 6 septembre 1944, l’objectif étant de faciliter le ravitaillement et la progression des troupes alliées débarquées trois mois plus tôt en Normandie6, lorsque les Britanniques détruisirent presque com-plètement le centre-ville et le port pour affaiblir l’occupant nazi.
Notre ville reconstruite est résolu-ment futuriste
Le Centre-ville reconstruit du Havre (1945 - 1964) est l’œuvre de l’architecte Auguste Perret qui se vit confier par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urba-nisme, la réédification de la ville du Havre après sa destruction à la fin de la Seconde Guerre mondiale. D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet en-semble - comprenant plus de 12 000 logements et de nombreux bâtiments civils, commerciaux, administratifs ou religieux- est l’un des plus cohérents de l’architec-ture moderne, suivant les principes de l’École classicisme structurel, terminologie de Joseph Abram désignant les théories portées par les membres de l’»Atelier de re-construction du Havre» réunis autour d’Auguste Perret. La « Libération » eut un goût très amer pour les
Havrais et marqua durablement la mémoire col-lective. Proie incessante des bombardements alliés jusqu’en septembre 1944, le bilan établi en 1945 s’avère extrêmement lourd : le centre-ville n’est plus qu’un gigantesque champ de ruines et la ville devient l’une des plus sinistrées d’Europe avec 5 000 morts, 80 000 sinistrés (dont 40 000 sans-abris) et 12 500 immeubles détruits.
Digue Nord vue sur la plage du Havre
Quartier Perret
Le Havre en construction
Tramway du Havre
La «libération»
LE HAVRELE HAVREUne ville neuves,
belle et moderne
surgit des cendres
de la guerre!
Une ville neuves,
belle et moderne
surgit des cendres
de la guerre!
Notre ville reconstruite
est résolument futuristeNotre ville reconstruite
est résolument futuriste
Le Centre-ville reconstruit du Havre (1945 - 1964) est l’œuvre de l’architecte Auguste Perret qui se vit confier par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, la réédification de la ville du Havre après sa destruction à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble - comprenant plus de 12 000 lo-gements et de nombreux bâtiments civils, commerciaux, administratifs ou religieux- est l’un des plus cohérents de l’architecture moderne, suivant les principes de l’École classicisme structurel, terminologie de Joseph Abram désignant les théories portées par les membres de l’»Atelier de reconstruction du Havre» réunis autour d’Auguste Perret.
Ecole de natation et de navigation à la voile dans le bassin du Commerce Le Paquebot France dans l’avant port
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le port du Havre fut utilisé par l’armée britannique pour ravitailler ses troupes. Les Italiens commencèrent donc à bombarder la ville en mai 1940 pour que les Britanniques la quittent. Après le « traité de paix », elle fut occupée par les Allemands qui préparèrent une attaque contre le Royaume-Uni, ce qui donna lieu à de nouvelles destruc-tions. Mais les dommages les plus importants survinrent les 5 et 6 septembre 1944, l’objectif étant de faciliter le ravitaillement et la progression des troupes alliées débarquées trois mois plus tôt en Normandie6, lorsque les Britanniques détruisirent presque complètement le centre-ville et le port pour affaiblir l’occupant nazi.La « Libération » eut un goût très amer pour les Havrais et marqua durablement la mémoire collective. Proie incessante des bombardements alliés jusqu’en septembre 1944, le bilan établi en 1945 s’avère extrêmement lourd : le centre-ville n’est plus qu’un gigantesque champ de ruines et la ville devient l’une des plus sinistrées d’Europe avec 5 000 morts, 80 000 sinistrés (dont 40 000 sans-abris) et 12 500 immeubles détruits.
La destructionsLa destructions
Au printemps 1945, Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme, confie le projet de reconstruction du centre-ville du Havre à l’atelier d’Auguste Perret, « seul architecte pouvant se prévaloir en France d’un atelier organisé ». En 1945, l’Atelier de Reconstruction du Havre est constitué et comprend, outre Auguste Perret, dix-huit architectes-collaborateurs. L’Ate-lier Perret ne songe pas à reconstituer la ville ancienne mais plutôt à appliquer à la lettre leurs théories pour édifier une ville neuve, symbole d’une France renaissante. Entièrement rebâti en béton armé, Le Havre fait alors l’objet d’une expérience de reconstruction unique en son genre par son étendue, les procédés urbanistiques (remembrement, copropriété), la cohérence constructive et les techniques de préfabrication (lourdes ou structurelles).
L’Atelier PerretL’Atelier Perret
Le Car Ferry quai Notre Dame L’hôtel de Ville, avenue Foch et la Porte Océane
Notre ville reconstruite est résolument futuristeNotre ville reconstruite est résolument futuriste
Le Centre-ville reconstruit du Havre (1945 - 1964) est l’œuvre de l’architecte Auguste Perret qui se vit confier par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, la réédification de la ville du Havre après sa destruction à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble - comprenant plus de 12 000 logements et de nombreux bâ-timents civils, commerciaux, administratifs ou religieux- est l’un des plus cohérents de l’architecture moderne, suivant les principes de l’École classicisme structurel, ter-minologie de Joseph Abram désignant les théories portées par les membres de l’»Atelier de reconstruction du Havre» réunis autour d’Auguste Perret.
Le Paquebot France dans l’avant port
La destructionsPendant la Seconde Guerre mondiale, le port du Havre fut utilisé par l’armée britannique pour ravitailler ses troupes. Les Italiens commencèrent donc à bombarder la ville en mai 1940 pour que les Britanniques la quittent. Après le « traité de paix », elle fut occupée par les Allemands qui préparèrent une attaque contre le Royaume-Uni, ce qui donna lieu à de nouvelles destructions. Mais les dommages les plus impor-tants survinrent les 5 et 6 septembre 1944, l’objectif étant de faciliter le ravitaillement et la progression des troupes alliées débarquées trois mois plus tôt en Normandie6, lorsque les Bri-tanniques détruisirent presque complètement le centre-ville et le port pour affaiblir l’occupant nazi.La « Libération » eut un goût très amer pour les Havrais et marqua durablement la mémoire collective. Proie incessante des bombardements alliés jusqu’en septembre 1944, le bilan établi en 1945 s’avère extrêmement lourd : le centre-ville n’est plus qu’un gigantesque champ de ruines et la ville devient l’une des plus sinistrées d’Europe avec 5 000 morts, 80 000 sinistrés (dont 40 000 sans-abris) et 12 500 immeubles détruits.
L’Atelier PerretAu printemps 1945, Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme, confie le projet de reconstruction du centre-ville du Havre à l’atelier d’Auguste Perret, « seul architecte pouvant se prévaloir en France d’un atelier organisé ». En 1945, l’Atelier de Reconstruction du Havre est constitué et comprend, outre Auguste Perret, dix-huit architectes-collabo-rateurs. L’Atelier Perret ne songe pas à reconstituer la ville ancienne mais plutôt à appliquer à la lettre leurs théories pour édifier une ville neuve, symbole d’une France renaissante. Entièrement rebâti en béton armé, Le Havre fait alors l’objet d’une expérience de reconstruction unique en son genre par son étendue, les procédés urbanistiques (remembrement, copropriété), la cohérence constructive et les techniques de préfabri-cation (lourdes ou structurelles).
La gare et sa tour, le cours de la république
L’hôtel de Ville, avenue Foch et la Porte Océane
Le Car Ferry quai Notre Dame
Le HavreLe Havre
Le Centre-ville reconstruit du Havre (1945 - 1964) est l’œuvre de l’architecte Auguste Perret qui se vit confier par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, la réédification de la ville du Havre après sa destruction à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble - comprenant plus de 12 000 logements et de nombreux bâtiments civils, commerciaux, administratifs ou religieux- est l’un des plus cohérents de l’architecture moderne, suivant les principes de l’École classicisme structurel, terminologie de Joseph Abram désignant les théories portées par les membres de l’Atelier de reconstruction du Havre réunis autour d’Auguste Perret.
Notre ville reconstruite
est résolument futuriste
Vue générale
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le port du Havre fut utilisé par l’armée britannique pour ravitailler ses troupes. Les Italiens commencèrent donc à bombarder la ville en mai 1940 pour que les Britanniques la quittent. Après le « traité de paix », elle fut occupée par les Allemands qui préparèrent une attaque contre le Royaume-Uni, ce qui donna lieu à de nouvelles destructions. Mais les dommages les plus importants survinrent les 5 et 6 septembre 1944, l’objectif étant de faciliter le ravitaillement et la progression des troupes alliées débarquées trois mois plus tôt en Normandie6, lorsque les Britanniques détruisirent presque complètement le centre-ville et le port pour affaiblir l’occupant nazi.La « Libération » eut un goût très amer pour les Havrais et marqua durablement la mé-moire collective. Proie incessante des bombardements alliés jusqu’en septembre 1944, le bilan établi en 1945 s’avère extrêmement lourd : le centre-ville n’est plus qu’un gigan-tesque champ de ruines et la ville devient l’une des plus sinistrées d’Europe avec 5 000 morts, 80 000 sinistrés (dont 40 000 sans-abris) et 12 500 immeubles détruits.
La destruction
Ecole de natation et de navigation à la voile dans le bassin du Commerce
Au printemps 1945, Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l'Urba-nisme, confie le projet de reconstruction du centre-ville du Havre à l'atelier d'Auguste Perret, « seul architecte pouvant se prévaloir en France d'un atelier organisé ». En 1945, l'Atelier de Reconstruction du Havre est constitué et com-prend, outre Auguste Perret, dix-huit architectes-collaborateurs. L’Atelier Perret ne songe pas à reconstituer la ville ancienne mais plutôt à appliquer à la lettre leurs théories pour édifier une ville neuve, symbole d’une France renaissante. Entièrement rebâti en béton armé, Le Havre fait alors l'objet d'une expérience de reconstruction unique en son genre par son étendue, les procédés urbanistiques (remembrement, copropriété), la cohérence constructive et les techniques de préfabrication (lourdes ou structurelles).
Le Car Ferry quai Notre Dame
L’Atelier Perret
Le Centre-ville reconstruit du Havre (1945 - 1964) est l’œuvre de l’architecte Auguste Perret qui se vit confier par le Ministère de la Recons-truction et de l’Urbanisme, la réédification de la ville du Havre après sa destruction à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble com-prenant plus de 12 000 logements et de nombreux bâtiments civils, commerciaux, administratifs ou religieux est l’un des plus cohé-rents de l’architecture moderne, suivant les principes de l’École classicisme structurel, termi-nologie de Joseph Abram dé-signant les théories portées par les membres de l’»Atelier de reconstruction du Havre» réunis autour d’Auguste Perret.
L’Atelier Perret
Au printemps 1945, Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme, confie le pro-jet de reconstruction du centre-ville du Havre à l’atelier d’Auguste Perret, « seul architecte pou-vant se prévaloir en France d’un atelier organi-sé ». En 1945, l’Atelier de Reconstruction du Havre est constitué et comprend, outre Auguste Perret, dix-huit architectes-collaborateurs. L’Atelier Per-ret ne songe pas à reconstituer la ville ancienne mais plutôt à appliquer à la lettre leurs théo-ries pour édifier une ville neuve, symbole d’une France renaissante. Entièrement rebâti en béton armé, Le Havre fait alors l’objet d’une expérience de reconstruction unique en son genre par son étendue, les procédés urbanistiques (remembre-ment, copropriété), la cohérence constructive et les techniques de préfabrication (lourdes ou
structurelles).
La destruction :
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le port du Havre fut utilisé par l’armée britannique pour ravitailler ses troupes. Les Italiens commencèrent donc à bombarder la ville en mai 1940 pour que les Britanniques la quittent. Après le « traité de paix », elle fut occupée par les Allemands qui préparèrent une attaque contre le Royaume-Uni, ce qui donna lieu à de nouvelles destructions. Mais les dommages les plus importants survinrent les 5 et 6 septembre 1944, l’objectif étant de faciliter le ravitaillement et la progression des troupes alliées débarquées trois mois plus tôt en Normandie6, lorsque les Bri-tanniques détruisirent presque complètement le centre-ville et le port pour affaiblir l’occupant nazi. La « Libération » eut un goût très amer pour les Havrais et marqua durablement la mémoire collective. Proie incessante des bombardements alliés jusqu’en septembre 1944, le bilan établi en 1945 s’avère extrêmement lourd : le centre-ville n’est plus qu’un gigantesque champ de ruines et la ville devient l’une des plus sinistrées d’Europe avec 5 000 morts, 80 000 sinistrés (dont 40 000 sans-abris) et 12 500 immeubles détruits.
Le plaisir de se promener dans une ville ouverte vers l’océan !Le plaisir de se promener dans une ville ouverte vers l’océan !Le plaisir de se promener dans une ville ouverte vers l’océan !Le plaisir de se promener dans une ville ouverte vers l’océan !Le plaisir de se promener dans une ville ouverte vers l’océan !Le plaisir de se promener dans une ville ouverte vers l’océan !
Notre ville reconstruite est résolument futuriste
Vue générale La plage et le cap de la HèveLa plage vue de Sainte Adresse
Le tunnel Genner reliant la ville haute à la ville basse
Ecole de natation et de navigation à la voile dans le bassin du Commerce
Le Car Ferry quai Notre Dame
L’hôtel de Ville, avenue Foch et la Porte Océane
L’hôtel de Ville
Une ville neuves, belle et moderne surgit des cendres de la guerre ! Le Havre une ville accueillante, résolument tournée vers l’avenir,
la ville des Transatlantiques et de l’innovation architecturale !et de l’innovation architecturale !
Le Havre une ville
accueillante, résolument
tournée vers l avenir!
On bouge aux HAVRE !
La gare et sa tour, le cours de la république
Le Havre une ville
accueillante, résolument
tournée vers l avenir!
Ecole de natation et de navigation à la voile dans le bassin du Commerce
Une ville neuves, belle et moderne surgit des cendres de la guerre!
Le plaisir de se promener dans une ville ouverte
vers l’océan!
Notre ville reconstruiteest résolument futuristeNotre ville reconstruiteest résolument futuriste
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le port du Havre fut utilisé par l’armée britannique pour
ravitailler ses troupes.
Les Italiens commencèrent donc à bombarder la ville en mai 1940 pour que les Britanniques la quittent. Après le « traité de paix », elle fut occupée par les Allemands qui préparèrent une attaque contre le Royaume-Uni, ce qui donna lieu à de nouvelles destructions.
Mais les dommages les plus importants survinrent les 5 et 6 septembre 1944, l’objectif étant de faciliter le ravitaillement et la progression des troupes alliées débarquées trois mois plus tôt en Normandie, lorsque les Britanniques détruisirent presque complètement le centre-ville et le port pour affaiblir l’occupant nazi.
La « Libération » eut un goût très amer pour les Havrais et marqua durablement la mémoire collec-tive. Proie incessante des bombardements alliés jusqu’en septembre 1944, le bilan établi en 1945 s’avère extrêmement lourd : le centre-ville n’est plus qu’un gigantesque champ de ruines et la ville devient l’une des plus sinistrées d’Europe avec 5 000 morts, 80 000 sinistrés (dont 40 000 sans-abris) et 12 500 immeubles détruits.
La destructions
Le Centre-ville reconstruit du Havre (1945 - 1964) est l’œuvre de l’architecte Auguste Perret qui se
vit confier par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, la réédification de la ville du Havre après sa destruction à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Une ville neuves, belle et moderne surgit des cendres de la guerre!
Le plaisir de se promener dans une ville ouverte
vers l’océan!
D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble comprenant plus de 12 000
logements et de nombreux bâtiments civils, commerciaux, administratifs ou religieux est l’un des plus cohérents de l’architecture moderne, suivant les principes de l’École classicisme struc-turel, terminologie de Joseph Abram désignant les théories portées par les membres de l’»Atelier de reconstruction du Havre» réunis autour d’Auguste Perret.
L’hôtel de Ville, avenue Foch et la Porte Océane
Le Car Ferry quai Notre Dame
La plage et le cap de la Hève
La plage vue de Sainte Adresse
Le Paquebot France dans l’avant port Vue générale
CPLH05 Ecole de natation et de navigation à la voile dans le bassin du Commerce
Notre ville reconstruite est résolument futuriste
CPLH09 L’hôtel de Ville, avenue Foch et la Porte Océane
Le Syndicat d’initiativesprésent
Le Centre-ville reconstruit du Havre (1945 - 1964) est l’œuvre de l’architecte Au-guste Perret qui se vit confier par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urba-nisme, la réédification de la ville du Havre après sa destruction à la fin de la Se-
conde Guerre mondiale.
zzrry quai Notre Dame
D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble - comprenant plus de 12 000 logements et de nombreux bâtiments civils, commerciaux, administratifs ou religieux- est l’un des plus cohérents de l’architecture moderne, sui-vant les principes de l’École classicisme structurel, termi-nologie de Joseph Abram dési-gnant les théories portées par les membres de l’»Atelier de reconstruction du Havre» réu-nis autour d’Auguste Perret.
La gare et sa tour, le cours de la république
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le port du Havre fut utilisé par l’armée britannique pour ravitailler ses troupes. Les Italiens commencèrent donc à bom-barder la ville en mai 1940 pour que les Britanniques la quittent. Après le « trai-té de paix », elle fut occupée par les Allemands qui préparèrent une attaque contre le Royaume-Uni, ce qui donna lieu à de nouvelles destructions. Mais les dommages les plus importants survinrent les 5 et 6 septembre 1944, l’objectif étant de faciliter le ravitaillement et la progression des troupes alliées débar-quées trois mois plus tôt en Normandie6, lorsque les Britanniques détruisirent presque complètement le centre-ville et le port pour affaiblir l’occupant nazi.
La destructions
CPLH01 Le Paquebot France dans l’avant port
La « Libération » eut un goût très amer pour les Havrais et marqua durablement la mémoire collective. Proie incessante des bombardements alliés jusqu’en sep-tembre 1944, le bilan établi en 1945 s’avère extrêmement lourd : le centre-ville n’est plus qu’un gigantesque champ de ruines et la ville devient l’une des plus sinistrées d’Europe avec 5 000 morts, 80 000 sinistrés (dont 40 000 sans-abris) et 12 500 immeubles détruits.
L’Atelier PerretAu printemps 1945, Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l’Urba-nisme, confie le projet de reconstruction du centre-ville du Havre à l’atelier d’Auguste Perret, « seul architecte pouvant se prévaloir en France d’un ate-lier organisé ». En 1945, l’Atelier de Reconstruction du Havre est constitué et comprend, outre Auguste Perret, dix-huit architectes-collaborateurs. L’Atelier Perret ne songe pas à reconstituer la ville ancienne mais plutôt à appliquer à la lettre leurs théories pour édifier une ville neuve, symbole d’une France renaissante. Entièrement rebâti en béton armé, Le Havre fait alors l’objet d’une expérience de reconstruction unique en son genre par son étendue, les procédés urbanistiques (remembrement, copropriété), la cohérence construc-tive et les techniques de préfabrication (lourdes ou structurelles).
Diverses accroches possible pour la maquetteUne ville neuves, belle et moderne surgit des cendres de la guerre!Le Havre une ville accueillante, résolu-ment tournée vers l’avenir!
La ville des Transatlantiques et de l’innovation architecturale!Le plaisir de se promener dans une ville ouverte vers l’océan!
La plage vue de Sainte Adresse
Le tunnel Genner reliant la ville haute à la ville basse
La ville des Transatlantiques et de l’innovation architecturale
LE HAVRELE HAVRE
Le Havre
Notre ville reconstruite est résolument futuriste
Le Centre-ville
Reconstruit du Havre (1945 - 1964) est l’œuvre de l’architecte Auguste Perret qui se vit confier par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, la réédification de la ville du Havre après sa destruction à la fin de la Seconde Guerre mondiale. D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble - comprenant plus de 12 000 logements et de nombreux bâtiments civils, commerciaux, administratifs ou religieux- est l’un des plus cohérents de l’architecture moderne, suivant les principes de l’École classicisme structurel, terminologie de Joseph Abram désignant les théories portées par les membres de l’»Atelier de reconstruction du Havre» réunis autour
d’Auguste Perret.
La destructions
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le port du Havre fut utilisé par l’armée britannique pour ravitailler ses troupes. Les Italiens commencèrent donc à bombarder la ville en mai 1940 pour que les Britanniques la quittent. Après le « traité de paix », elle fut occupée par les Allemands qui préparèrent une attaque contre le Royaume-Uni, ce qui donna lieu à de nouvelles destructions. Mais les dommages les plus importants survinrent les 5 et 6 septembre 1944, l’objectif étant de faciliter le ravi-taillement et la progression des troupes alliées débarquées trois mois plus tôt en Normandie, lorsque les Britanniques détruisirent presque complètement le centre-ville et le port pour affai-blir l’occupant nazi.La « Libération » eut un goût très amer pour les Havrais et marqua durablement la mémoire collective. Proie incessante des bombardements alliés jusqu’en septembre 1944, le bilan établi en 1945 s’avère extrêmement lourd : le centre-ville n’est plus qu’un gigantesque champ de ruines et la ville devient l’une des plus sinistrées d’Europe avec 5 000 morts, 80 000 sinistrés (dont 40 000 sans-abris) et 12 500 immeubles détruits.
L’Atelier Perret
Au printemps 1945, Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme, confie le projet de reconstruction du centre-ville du Havre à l’atelier d’Auguste Perret, « seul architecte pouvant se prévaloir en France d’un atelier organisé ». En 1945, l’Atelier de Reconstruction du Havre est constitué et comprend, outre Auguste Perret, dix-huit ar-chitectes-collaborateurs. L’Atelier Perret ne songe pas à reconstituer la ville ancienne mais plutôt à appliquer à la lettre leurs théories pour édifier une ville neuve, sym- bole d’une France renaissante. Entièrement rebâti en béton armé, Le Havre fait alors l’objet d’une expérience de reconstruction unique en son genre par son éten-due, les procédés urbanistiques (remembrement, copropriété), la
cohérence constructive et les techniques de préfabrication (lourdes ou structurelles).
Le HavreLe Havre
Une ville neuve, belle et moderne surgit des cendres de la guerre!
L’Atelier PerretAu printemps 1945, Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme, confie le
projet de reconstruction du centre-ville du Havre à l'atelier d'Auguste Perret, « seul architecte pouvant se prévaloir en France d'un atelier organisé ». En 1945, l'Atelier de Reconstruction du Havre est constitué et comprend, outre Auguste Perret, dix-huit architectes-collaborateurs. L’Atelier Perret ne songe pas à reconstituer la ville ancienne mais plutôt à appliquer à la lettre leurs théories pour édifier une ville neuve, symbole d’une France renaissante. Entièrement rebâti en béton armé, Le Havre fait alors l'objet d'une expérience de reconstruction unique en son genre par son étendue, les procédés urbanistiques (remembrement, copropriété), la
cohérence constructive et les techniques de préfabrication (lourdes ou structurelles).
Ecole de natation et de navigation à la voile dans le bassin du Commerce
Notre ville reconstruite est résolument futuristeLe Centre-ville reconstruit du Havre (1945 - 1964) est l’œuvre de l’architecte Auguste Perret qui se vit confier par le Ministère de
la Reconstruction et de l’Urbanisme, la réédification de la ville du Havre après sa destruction à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble - comprenant plus de 12 000 logements et de nombreux
bâtiments civils, commerciaux, administratifs ou religieux- est l’un des plus cohérents de l’architecture moderne, suivant les principes
de l’École classicisme structurel, terminologie de Joseph Abram désignant les théories portées par les membres de l’»Atelier de
reconstruction du Havre» réunis autour d’Auguste Perret.
La destructionsPendant la Seconde Guerre mondiale, le port du Havre fut utilisé par l'armée britannique pour ravi-tailler ses troupes. Les Italiens commencèrent donc à bombarder la ville en mai 1940 pour que les Bri-tanniques la quittent. Après le « traité de paix », elle fut occupée par les Allemands qui préparèrent une attaque contre le Royaume-Uni, ce qui donna lieu à de nouvelles destructions. Mais les dommages les plus importants survinrent les 5 et 6 septembre 1944, l'objectif étant de faciliter le ravitaillement et la progression des troupes alliées débarquées trois mois plus tôt en Normandie6, lorsque les Bri-tanniques détruisirent presque complètement le centre-ville et le port pour affaiblir l'occupant nazi.La « Libération » eut un goût très amer pour les Havrais et marqua durablement la mé-moire collective. Proie incessante des bombardements alliés jusqu'en septembre 1944, le bilan établi en 1945 s’avère extrêmement lourd : le centre-ville n’est plus qu’un gi-gantesque champ de ruines et la ville devient l'une des plus sinistrées d'Europe avec 5 000 morts, 80 000 sinistrés (dont 40 000 sans-abris) et 12 500 immeubles détruits.
L’hôtel de Ville, avenue Foch et la Porte Océane
L’arrivée du France vue du camping municipal. Vue générale sur la ville, le port et la plage
La plage et le cap de la Hève
Le HavreLe Havre
Une ville neuves, belle et moderne surgit des cendres de la guerre!Une ville neuves, belle et moderne surgit des cendres de la guerre!
L’hôtel de Ville, avenue Foch et la Porte Océane-1945
Le plaisir de se promener dans une ville ouverte versl’océan!
La plage et le cap de la Hève
La plage vue de Sainte Adresse L’arrivée du France vue du camping municipal. Vue générale sur la ville, le port et la plage
Le Car Ferry quai Notre Dame
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LE HAVRELE HAVRELe
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- La plage vue de Sainte Adresse
LE HAVRELE HAVRE
- Ecole de natation et de navigation à la voile dans le bassin du Commerce
- La plage et le cap de la Hève- Le Car Ferry quai Notre Dame
Notre ville reconstruite est résolument futuriste
Le Centre-ville reconstruit du Havre (1945 - 1964) est l’œuvre de l’architecte Auguste Perret qui se vit confier par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, la réédification de la ville du Havre après sa destruction à la fin de la Seconde Guerre mondiale. D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble - comprenant plus de 12 000 logements et de nombreux bâtiments civils, commerciaux, administratifs ou religieux- est l’un des plus cohérents de l’architecture moderne, suivant les principes de l’École classicisme structurel, terminologie de Joseph Abram désignant les théories portées par les membres de l’» Atelier de reconstruction du Havre» réunis autour d’Auguste Perret.
La destructions
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le port du Havre fut utilisé par l’armée britannique pour ravitailler ses troupes. Les Italiens commencèrent donc à bombarder la ville en mai 1940 pour que les Britanniques la quittent. Après le « traité de paix », elle fut occupée par les Allemands qui préparèrent une attaque contre le Royaume-Uni, ce qui donna lieu à de nouvelles destructions. Mais les dommages les plus importants survinrent les 5 et 6 septembre 1944, l’objectif étant de faciliter le ravitaillement et la progression des troupes alliées débarquées trois mois plus tôt en Normandie6, lorsque les Britanniques détruisirent presque complètement le centre-ville et le port pour affaiblir l’occupant nazi. La « Libération » eut un goût très amer pour les Havrais et marqua durablement la mémoire collective. Proie incessante des bombardements alliés jusqu’en septembre 1944, le bilan établi en 1945 s’avère extrêmement lourd : le centre-ville n’est plus qu’un gigantesque champ de ruines et la ville devient l’une des plus sinistrées d’Europe avec 5 000 morts, 80 000 sinistrés (dont 40 000 sans-abris) et 12 500 immeubles détruits.
L’Atelier Perret
Au printemps 1945, Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme, confie le projet de reconstruction du centre-ville du Havre à l’atelier d’Auguste Perret, « seul architecte pouvant se prévaloir en France d’un atelier organisé ». En 1945, l’Atelier de Reconstruction du Havre est constitué et comprend, outre Auguste Perret, dix-huit architectes-collaborateurs. L’Atelier Perret ne songe pas à reconstituer la ville ancienne mais plutôt à appliquer à la lettre leurs théories pour édifier une ville neuve, symbole d’une France renaissante. Entièrement rebâti en béton armé, Le Havre fait alors l’objet d’une expérience de reconstruction unique en son genre par son étendue, les procédés urbanistiques (remembrement, copropriété), la cohérence constructive et les techniques de préfabrication (lourdes ou structurelles).
- Le tunnel Genner reliant la ville haute à la ville basse- L’hôtel de Ville, avenue Foch et la Porte Océane- La gare et sa tour, le cours de la république
La destructions
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le port du Havre fut utilisé par l’armée britannique pour ravitailler ses troupes. Les Italiens commencèrent donc à bombarder la ville en mai 1940 pour que les Britanniques la quittent. Après le « traité de paix », elle fut occupée par les Allemands qui préparèrent une attaque contre le Royaume-Uni, ce qui donna lieu à de nouvelles destructions. Mais les dommages les plus importants survinrent les 5 et 6 septembre 1944, l’objectif étant de faciliter le ravitaillement et la progression des troupes alliées débarquées trois mois plus tôt en Normandie, lorsque les Britanniques détruisirent presque complètement le centre-ville et le port pour affaiblir l’occupant nazi.La « Libération » eut un goût très amer pour les Havrais et marqua durablement la mémoire collective. Proie incessante des bombardements alliés jusqu’en septembre 1944, le bilan établi en 1945 s’avère extrêmement lourd : le centre-ville n’est plus qu’un gigantesque champ de ruines et la ville devient l’une des plus sinistrées d’Europe avec 5 000 morts, 80 000 sinistrés (dont 40 000 sans-abris) et 12 500 immeubles détruits.
Au printemps 1945, Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme, confie le projet de reconstruction du centre-ville du Havre à l’atelier d’Auguste Perret, « seul architecte pouvant se prévaloir en France d’un atelier organisé ». En 1945, l’atelier de Reconstruction du Havre est constitué et comprend, outre Auguste Perret, dix-huit architectes-collaborateurs. L’atelier Perret ne songe pas à reconstituer la ville ancienne mais plutôt à appliquer à la lettre leurs théories pour édifier une ville neuve, symbole d’une France renaissante. Entièrement rebâti en béton armé, Le Havre fait alors l’objet d’une expérience de reconstruction unique en son genre par son étendue, les procédés urbanistiques (remembrement, copropriété), la cohérence constructive et les techniques de préfabrication (lourdes ou structurelles).
L’Atelier Perret
Notre ville reconstruite est résolument futuriste
Le Centre-ville reconstruit du Havre (1945 - 1964) est l’œuvre de l’architecte Auguste Perret qui se vit confier par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, la réédification de la ville du Havre après sa destruction à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble - comprenant
plus de 12 000 logements et de nombreux bâtiments civils, commerciaux, administratifs ou religieux- est l’un des plus cohérents de l’architecture moderne, suivant les principes de l’École classicisme structurel, terminologie de Joseph Abram désignant les théories portées par les membres de l’atelier de reconstruction du Havre. Notre ville reconstruite est résolument futuriste.
Le Paquebot France dans l’avant port
Le havre après les bombardements
La gare et sa tour, le cours de la république réunis autour d’Auguste Perret.
Le tunnel Genner reliant la ville haute à la ville basse
Le Havre une ville accueillante, résolument tournée vers l’avenir!
L’hôtel de Ville, avenue Foch et la Porte Océane
Ecole de natation et de navigation à la voile dans le bassin du Commerce