Plaquette années 60

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D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble - comprenant plus de 12 000 logements et de nombreux bâtiments civils, commerciaux, administratifs ou religieux- est l’un des plus cohérents de l’architecture moderne, suivant les principes de l’École classicisme struc- turel, terminologie de Joseph Abram désignant les théo- ries portées par les membres de l’Atelier de reconstruction du Havre, réunis autour d’Auguste Perret. Vue Générale La plage et le cap de la Hève Syndicat d’initiative LE HAVRE Chéri, viens vite au Havre C’est formidable ! Chéri, viens vite au Havre C’est formidable !

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Recherches graphiques pour une plaquette de promotion du Havre entre 1960 et 1970. Travail réalisé par les élèves de Bac Métiers d'Arts du lycées Saint Vincent de Paul au Havre

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D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble - comprenant plus de 12 000 logements et de nombreux bâtiments civils, commerciaux, administratifs ou religieux- est l’un des plus cohérents de l’architecture

moderne, suivant les principes de l’École classicisme struc-turel, terminologie de Joseph Abram désignant les théo-ries portées par les membres de l’Atelier de reconstruction du Havre, réunis autour d’Auguste Perret.

Vue Générale

La plage et le cap de la Hève

Syndicat d’initiativeLe Havre

Chéri, viens vite au Havre

C’est formidable !Chéri, viens vite au Havre

C’est formidable !

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Le Centre-ville reconstruit du Havre (1945 - 1964) est l’œuvre de l’architecte Auguste Perret qui se vit confier par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme,

la réédification de la ville du Havre après sa destruction à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Notre viLLe recoNstruite

est résoLumeNt futuriste !L’ateLier Perret

La « Libération » eut un goût très amer pour les Hav-rais et marqua durablement la mémoire collective. Proie incessante des bombardements alliés jusqu’en septembre 1944, le bilan établi en 1945 s’avère extrêmement lourd : le centre-ville n’est plus qu’un gigantesque champ de ruines et la ville devient l’une des plus sinistrées d’Europe avec 5 000 morts, 80 000 sinistrés (dont 40 000 sans-abris) et 12 500 immeubles détruits.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le port du Havre fut utilisé par l’armée britannique pour ravitailler ses troupes. Les Italiens commencèrent donc à bombarder la ville en mai 1940 pour que les Britanniques la quittent.

Après le « traité de paix », elle fut occupée par les Alle-mands qui préparèrent une attaque contre le Royaume-Uni, ce qui donna lieu à de nouvelles destructions.

Mais les dommages les plus importants survinrent les 5 et 6 septembre 1944, l’objectif étant de faciliter le ravitaillement et la progression des troupes alliées débarquées trois mois plus tôt en Normandie 6, lorsque les Britanniques détruisirent presque complètement le centre-ville et le port pour affaiblir l’occupant nazi.

La destructioN

Au printemps 1945, Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme, confie le projet de reconstruction du centre-ville du Havre à l’atelier d’Auguste Perret, « seul architecte pouvant se prévaloir en France d’un atelier organisé ». En 1945, l’Atelier de Reconstruction du Havre est consti- tué et comprend, outre Auguste Perret, dix-huit architectes-collabo- rateurs. L’Atelier Perret ne songe pas à reconstituer la ville ancienne mais plutôt à appliquer à la lettre leurs théories pour édifier une ville neuve, symbole d’une France renaissante. Entièrement rebâti en béton armé, Le Havre fait alors l’objet d’une expérience de recons- truction unique en son genre par son étendue, les procédés urba- nistiques (remembrement, copro-priété), la cohérence constructive et les techniques de préfabrication (lourdes ou structurelles).

Le Paquebot France dans l'avant port Ecole de natation et de navigation à la voile dans le bassin du Commerce

L’hôtel de Ville, avenue Foch et la Porte Océane Le Car Ferry quai Notre Dame

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LE HAVRE

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L’Atelier Perret ne songe pas à reconstituer la ville ancienne mais plutôt à appliquer à la lettre leurs théories pour édifier une ville neuve, symbole d’une France renaissante. Entièrement rebâti en béton armé, Le Havre fait alors l'objet d'une expérience de reconstruction unique en son genre par son étendue, les procédés urbanistiques (remembrement, copropriété), la cohérence constructive et les techniques de préfabrication (lourdes

ou structurelles).

La gare et sa tour, le cours de la république

L’hôtel de Ville, avenue Foch et la Porte Océane

Ecole de natation et de navigation à la voile dans le bassin du Commerce

Le Car Ferry quai Notre Dame

Notre ville reconstruite est résolument futuriste

Le Centre-ville reconstruit du Havre (1945 - 1964) est l'œuvre de l'architecte Auguste Perret qui se vit confier par le Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, la réédification de la ville du Havre après sa destruction à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

La destructions

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le port du Havre fut utilisé par l'armée britannique pour ravitailler ses troupes. Les Italiens commencèrent donc à bombarder la ville en mai 1940 pour que les Britanniques la quittent. Après le « traité de paix », elle fut occupée par les Allemands qui préparèrent une attaque contre le Royaume-Uni, ce qui donna lieu à de nouvelles destructions. Mais les dommages les plus importants survinrent les 5 et 6 septembre 1944, l'objectif étant de faciliter le ravitaillement et la progression des troupes alliées débarquées trois mois plus tôt en Normandie6, lorsque les Britanniques détruisirent presque complètement le centre-ville et le port pour affaiblir l'occupant nazi.

La « Libération » eut un goût très amer pour les Havrais et marqua durablement la mémoire collective. Proie incessante des bombardements alliés jusqu'en septembre 1944, le bilan établi en 1945 s’avère extrêmement lourd : le centre-ville n’est plus qu’un gigantesque champ de ruines et la ville devient l'une des plus sinistrées d'Europe avec 5 000 morts, 80 000 sinistrés (dont 40 000 sans-abris) et 12 500 immeubles détruits.

L’Atelier Perret

Au printemps 1945, Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme, confie le projet de reconstruction du centre-ville du Havre à l'atelier d'Auguste Perret, « seul architecte pouvant se prévaloir en France d'un atelier organisé ». En 1945, l'Atelier de Reconstruction du Havre est constitué et comprend, outre Auguste Perret, dix-huit architectes-collaborateurs.

D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble - comprenant plus de 12 000 logements et de nombreux bâtiments civils, commerciaux, administratifs ou religieux- est l’un des plus cohérents de l’architecture moderne, suivant les principes de l’École classicisme structurel, terminologie de Joseph Abram désignant les théories portées par les membres de l’"Atelier de reconstruction du Havre" réunis autour d'Auguste Perret.

Le plaisir de se promener dans une ville ouverte

vers l’océan

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Diverses accroches possible pour la maquette

Une ville neuves, belle et moderne surgit des cendres de la guerre!

Le Havre une ville accueillante, résolument tournée vers l’avenir!

La ville des Transatlantiques et de l’innovation architecturale!

Le plaisir de se promener dans une ville ouverte vers l’océan!

La gare et sa tour, le cours de la république

Le Paquebot France dans l’avant port

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Le Centre-ville reconstruit du Havre (1945 - 1964) est l’œuvre de l’architecte Auguste Perret qui se vit confier par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, la réédification de la ville du Havre après sa destruction à la fin de la Seconde Guerre

mondiale.

D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble - comprenant plus de 12 000 logements et de nombreux bâtiments civils, commerciaux, administratifs ou religieux- est l’un des plus cohérents de l’architecture moderne, suivant les principes de l’École classicisme structurel, terminologie de Joseph Abram désignant les théories portées par les membres de l’»Atelier de reconstruction du Havre» réunis autour

d’Auguste Perret.

Vue générale

La plage et le cap de la Hève

Le Car Ferry quai Notre Dame

La destructionsPendant la Seconde Guerre mondiale, le port du Havre fut utilisé par l’armée

britannique pour ravitailler ses troupes. Les Italiens commencèrent donc à

bombarder la ville en mai 1940 pour que les Britanniques la quittent. Après

le « traité de paix », elle fut occupée par les Allemands qui préparèrent une attaque contre le Royaume-Uni, ce qui donna lieu à de nouvelles destructions. Mais les dommages les plus importants

survinrent les 5 et 6 septembre 1944, l’objectif étant de faciliter le ravitaillement

et la progression des troupes alliées débarquées trois mois plus

tôt en Normandie6, lorsque les Britanniques détruisirent presque s. complètement le centre-ville et le port pour affaiblir l’occupant nazi.La « Libération » eut un goût très amer pour les Havrais et marqua durablement la mémoire collective. Proie incessante des bombardements alliés jusqu’en septembre 1944, le bilan établi en 1945 s’avère extrêmement lourd : le centre-ville n’est plus qu’un gigantesque champ de ruines et la ville devient l’une des plus sinistrées d’Europe avec 5 000 morts, 80 000 sinistrés (dont 40 000 sans-abris) et 12 500 immeubles détruit

L’Atelier PerretAu printemps 1945, Raoul Dautry,

ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme, confie le projet de

reconstruction du centre-ville du Havre à l’atelier d’Auguste Perret, « seul architecte pouvant se prévaloir en France d’un atelier organisé ». En

1945, l’Atelier de Reconstruction du Havre est constitué et comprend, outre

Auguste Perret, dix-huit architectes-collaborateurs. L’Atelier Perret ne songe

pas à reconstituer la ville ancienne mais plutôt à appliquer à la lettre leurs théories pour édifier une ville neuve, symbole d’une France renaissante. Entièrement rebâti en béton armé, Le Havre fait alors l’objet d’une expérience de reconstruction unique en son genre par son étendue, les procédés urbanistiques (tremembrement, copropriété), la cohérence constructive et les techniques de préfabrication (lourdes ou structurelles).

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Notre ville reconstruite est

résolument futuriste

Le Centre-ville reconstruit du Havre (1945 - 1964)

est l’œuvre de l’architecte Auguste Perret qui se vit

confier par le Ministère de la Reconstruction et de

l’Urbanisme, la réédification de la ville du Havre après sa destruction à la fin de la

Seconde Guerre mondiale.

D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble comprenant plus de 12 000 logements et de nombreux bâtiments civils, commerciaux, administratifs ou religieux- est l’un des plus cohérents de l’architecture moderne, suivant les principes de l’École classicisme structurel, terminologie de Joseph Abram désignant les théories portées par les membres de l’»Atelier de reconstruction du Havre» réunis autour d’Auguste Perret.

Photo : L’hôtel de Ville, avenue Foch et la Porte Océane

La destructions

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le port du Havre fut utilisé par l’armée britannique pour ravitailler ses troupes. Les Italiens commencèrent donc à bombarder la ville en mai 1940 pour que les Britanniques la quittent. Après le « traité de paix », elle fut occupée par les Allemands qui préparèrent une attaque contre le Royaume-Uni, ce qui donna lieu à de nouvelles destructions. Mais les dommages les plus importants survinrent les 5 et 6 septembre 1944, l’objectif étant de faciliter le ravitaillement et la progression des troupes alliées débarquées trois mois plus tôt en Normandie6, lorsque les Britanniques détruisirent presque complètement le centre-ville et le port pour affaiblir l’occupant nazi.La « Libération » eut un goût très amer pour les Havrais et marqua durablement la mémoire collective. Proie incessante des bombardements alliés jusqu’en septembre 1944, le bilan établi en 1945 s’avère extrêmement lourd : le centre-ville n’est plus qu’un gigantesque champ de ruines et la ville devient l’une des plus sinistrées d’Europe avec 5 000 morts, 80 000 sinistrés (dont 40 000 sans-abris) et 12 500 immeubles détruits.

Photo : Le Car Ferry quai Notre Dame

Le France

rebaptisé Norway en 1979 est un paquebot transatlantique construit aux chantiers de l’Atlantique, à Saint-Nazaire, où il fut mis à l’eau, le 11 mai 1960, en présence du président de la République française, le général de Gaulle.Son port d’attache est alors au Havre, et il est mis en service en janvier 1962, pour le compte de la Compagnie générale transatlantique (CGT). Luxueusement meublé, le paquebot a été décoré par plusieurs peintres de l’École de Paris, notamment par Louis Vuillermoz1.

Photo : Le Paquebot France dans l’avant port

La plage et le cap de la Hève

L’arrivée du France vue du camping municipal. Vue générale sur la ville, le port et la plage

La gare et sa tour, le cours de la république

L’Atelier Perret

Au printemps 1945, Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme, confie le projet de reconstruction du centre-ville du Havre à l’atelier d’Auguste Perret, « seul architecte pouvant se prévaloir en France d’un atelier organisé ». En 1945, l’Atelier de Reconstruction du Havre est constitué et comprend, outre Auguste Perret, dix-huit architectes-collaborateurs. L’Atelier Perret ne songe pas à reconstituer la ville ancienne mais plutôt à appliquer à la lettre leurs théories pour édifier une ville neuve, symbole d’une France renaissante. Entièrement rebâti en béton armé, Le Havre fait alors l’objet d’une expérience de reconstruction unique en son genre par son étendue, les procédés urbanistiques (remembrement, copropriété), la cohérence constructive et les techniques de préfabrication (lourdes ou structurelles).

Diverses accroches possible pour la maquetteUne ville neuves, belle et moderne surgit des cendres de la guerre!Le Havre une ville accueillante, résolument tournée vers l’avenir!La ville des Transatlantiques et de l’innovation architecturale!Le plaisir de se promener dans une ville ouverte vers l’océan!

La plage vue de Sainte Adresse

Ecole de natation et de navigation à la voile dans le bassin du Commerce

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Si, au début du xxe siècle, Auguste Perret veut réaliser la « Ville Future » qu’il imagine « en bord de mer » ou le long « d’un grand fleuve », constituée de gratte-ciels et de jardins suspendus, son ambition pour Le Havre sera relativement différente, admettant en 1945 : « J’ai, étant jeune, préconisé, chanté la maison-tour. J’ai, depuis, changé d’avis. Quand on loge au 12ème ou au 15ème étage, on se sent d’abord exalté, puis accablé de solitude. On s’ennuie à mourir. L’homme a besoin de garder contact avec le sol. C’est pourquoi je ne bâtirais pas de maisons ayant plus de quatre étages. Quatre étages sans ascenseur, cela se monte très facilement ». Ces propos concernent le logement mais celui-ci n’exclut pas une seconde échelle, plus monumentale : « Je vois «un front de mer» qui regrouperait tous les monuments de la ville et escorterait les navires jusqu’à leur entrée au port. De hautes tours abriteraient les bureaux des grandes compagnies de navigation, des négociants, des industriels. Elles s’élèveraient bien au-dessus des maisons de la ville, qui ne dépasseraient pas 5 ou 6 étages. ».

LE HAVRELa reconstruction du Havre

Magnifique oeuvre architectural

SYNDICATD’INITIATIVES

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Le HavreLe Havre

Une ville neuve,belle

et moderne

Le Paquebot France dans l’avant port

Intérieur de l’église St Joseph

6

L’Atelier Perret ne songe pas à reconstituer la ville ancienne mais plutôt à appliquer à la lettre leurs théories pour édifier une ville neuve, symbole d’une France renaissante. Entière-ment rebâti en béton armé, Le Havre fait alors l’objet d’une expérience de reconstruction unique en son genre par son éten-due, les procédés urbanistiques (remembrement, copropriété), la cohérence constructive et les techniques de préfabrication (lourdes ou structurelles).

L’Atelier Perret

Au printemps 1945, Raoul Dautry, ministre de la Reconstruc -tion et de l’Urbanisme, confie le projet de reconstruction du centre-ville du Havre à l’atelier d’Auguste Perret, « seul archi-tecte pouvant se prévaloir en France d’un atelier organisé ». En 1945, l’Atelier de Reconstruction du Havre est constitué et comprend, outre Auguste Perret, dix-huit architectes-collabora-teurs.

La plage et le cap de la H

ève

La plage vue de Sainte Adresse

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La destructions

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le port du Havre fut utilisé par l’armée britannique pour ravitailler ses troupes. Les Italiens commencèrent donc à bombarder la ville en mai 1940 pour que les Britanniques la quittent. Après le « traité de paix », elle fut occupée par les Allemands qui pré-parèrent une attaque contre le Royaume-Uni, ce qui donna lieu à de nouvelles destructions. Mais les dommages les plus importants survinrent les 5 et 6 septembre 1944, l’objectif étant de faciliter le ravitaillement et la progression des troupes alliées débarquées trois mois plus tôt en Normandie6, lorsque les Britanniques détruisirent presque com-plètement le centre-ville et le port pour affaiblir l’occupant nazi.

Notre ville reconstruite est résolu-ment futuriste

Le Centre-ville reconstruit du Havre (1945 - 1964) est l’œuvre de l’architecte Auguste Perret qui se vit confier par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urba-nisme, la réédification de la ville du Havre après sa destruction à la fin de la Seconde Guerre mondiale. D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet en-semble - comprenant plus de 12 000 logements et de nombreux bâtiments civils, commerciaux, administratifs ou religieux- est l’un des plus cohérents de l’architec-ture moderne, suivant les principes de l’École classicisme structurel, terminologie de Joseph Abram désignant les théories portées par les membres de l’»Atelier de re-construction du Havre» réunis autour d’Auguste Perret. La « Libération » eut un goût très amer pour les

Havrais et marqua durablement la mémoire col-lective. Proie incessante des bombardements alliés jusqu’en septembre 1944, le bilan établi en 1945 s’avère extrêmement lourd : le centre-ville n’est plus qu’un gigantesque champ de ruines et la ville devient l’une des plus sinistrées d’Europe avec 5 000 morts, 80 000 sinistrés (dont 40 000 sans-abris) et 12 500 immeubles détruits.

Digue Nord vue sur la plage du Havre

Quartier Perret

Le Havre en construction

Tramway du Havre

La «libération»

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LE HAVRELE HAVREUne ville neuves,

belle et moderne

surgit des cendres

de la guerre!

Une ville neuves,

belle et moderne

surgit des cendres

de la guerre!

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Notre ville reconstruite

est résolument futuristeNotre ville reconstruite

est résolument futuriste

Le Centre-ville reconstruit du Havre (1945 - 1964) est l’œuvre de l’architecte Auguste Perret qui se vit confier par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, la réédification de la ville du Havre après sa destruction à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble - comprenant plus de 12 000 lo-gements et de nombreux bâtiments civils, commerciaux, administratifs ou religieux- est l’un des plus cohérents de l’architecture moderne, suivant les principes de l’École classicisme structurel, terminologie de Joseph Abram désignant les théories portées par les membres de l’»Atelier de reconstruction du Havre» réunis autour d’Auguste Perret.

Ecole de natation et de navigation à la voile dans le bassin du Commerce Le Paquebot France dans l’avant port

Page 13: Plaquette années 60

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le port du Havre fut utilisé par l’armée britannique pour ravitailler ses troupes. Les Italiens commencèrent donc à bombarder la ville en mai 1940 pour que les Britanniques la quittent. Après le « traité de paix », elle fut occupée par les Allemands qui préparèrent une attaque contre le Royaume-Uni, ce qui donna lieu à de nouvelles destruc-tions. Mais les dommages les plus importants survinrent les 5 et 6 septembre 1944, l’objectif étant de faciliter le ravitaillement et la progression des troupes alliées débarquées trois mois plus tôt en Normandie6, lorsque les Britanniques détruisirent presque complètement le centre-ville et le port pour affaiblir l’occupant nazi.La « Libération » eut un goût très amer pour les Havrais et marqua durablement la mémoire collective. Proie incessante des bombardements alliés jusqu’en septembre 1944, le bilan établi en 1945 s’avère extrêmement lourd : le centre-ville n’est plus qu’un gigantesque champ de ruines et la ville devient l’une des plus sinistrées d’Europe avec 5 000 morts, 80 000 sinistrés (dont 40 000 sans-abris) et 12 500 immeubles détruits.

La destructionsLa destructions

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Au printemps 1945, Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme, confie le projet de reconstruction du centre-ville du Havre à l’atelier d’Auguste Perret, « seul architecte pouvant se prévaloir en France d’un atelier organisé ». En 1945, l’Atelier de Reconstruction du Havre est constitué et comprend, outre Auguste Perret, dix-huit architectes-collaborateurs. L’Ate-lier Perret ne songe pas à reconstituer la ville ancienne mais plutôt à appliquer à la lettre leurs théories pour édifier une ville neuve, symbole d’une France renaissante. Entièrement rebâti en béton armé, Le Havre fait alors l’objet d’une expérience de reconstruction unique en son genre par son étendue, les procédés urbanistiques (remembrement, copropriété), la cohérence constructive et les techniques de préfabrication (lourdes ou structurelles).

L’Atelier PerretL’Atelier Perret

Le Car Ferry quai Notre Dame L’hôtel de Ville, avenue Foch et la Porte Océane

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Notre ville reconstruite est résolument futuristeNotre ville reconstruite est résolument futuriste

Le Centre-ville reconstruit du Havre (1945 - 1964) est l’œuvre de l’architecte Auguste Perret qui se vit confier par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, la réédification de la ville du Havre après sa destruction à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble - comprenant plus de 12 000 logements et de nombreux bâ-timents civils, commerciaux, administratifs ou religieux- est l’un des plus cohérents de l’architecture moderne, suivant les principes de l’École classicisme structurel, ter-minologie de Joseph Abram désignant les théories portées par les membres de l’»Atelier de reconstruction du Havre» réunis autour d’Auguste Perret.

Le Paquebot France dans l’avant port

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La destructionsPendant la Seconde Guerre mondiale, le port du Havre fut utilisé par l’armée britannique pour ravitailler ses troupes. Les Italiens commencèrent donc à bombarder la ville en mai 1940 pour que les Britanniques la quittent. Après le « traité de paix », elle fut occupée par les Allemands qui préparèrent une attaque contre le Royaume-Uni, ce qui donna lieu à de nouvelles destructions. Mais les dommages les plus impor-tants survinrent les 5 et 6 septembre 1944, l’objectif étant de faciliter le ravitaillement et la progression des troupes alliées débarquées trois mois plus tôt en Normandie6, lorsque les Bri-tanniques détruisirent presque complètement le centre-ville et le port pour affaiblir l’occupant nazi.La « Libération » eut un goût très amer pour les Havrais et marqua durablement la mémoire collective. Proie incessante des bombardements alliés jusqu’en septembre 1944, le bilan établi en 1945 s’avère extrêmement lourd : le centre-ville n’est plus qu’un gigantesque champ de ruines et la ville devient l’une des plus sinistrées d’Europe avec 5 000 morts, 80 000 sinistrés (dont 40 000 sans-abris) et 12 500 immeubles détruits.

L’Atelier PerretAu printemps 1945, Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme, confie le projet de reconstruction du centre-ville du Havre à l’atelier d’Auguste Perret, « seul architecte pouvant se prévaloir en France d’un atelier organisé ». En 1945, l’Atelier de Reconstruction du Havre est constitué et comprend, outre Auguste Perret, dix-huit architectes-collabo-rateurs. L’Atelier Perret ne songe pas à reconstituer la ville ancienne mais plutôt à appliquer à la lettre leurs théories pour édifier une ville neuve, symbole d’une France renaissante. Entièrement rebâti en béton armé, Le Havre fait alors l’objet d’une expérience de reconstruction unique en son genre par son étendue, les procédés urbanistiques (remembrement, copropriété), la cohérence constructive et les techniques de préfabri-cation (lourdes ou structurelles).

La gare et sa tour, le cours de la république

L’hôtel de Ville, avenue Foch et la Porte Océane

Le Car Ferry quai Notre Dame

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Le HavreLe Havre

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Le Centre-ville reconstruit du Havre (1945 - 1964) est l’œuvre de l’architecte Auguste Perret qui se vit confier par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, la réédification de la ville du Havre après sa destruction à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble - comprenant plus de 12 000 logements et de nombreux bâtiments civils, commerciaux, administratifs ou religieux- est l’un des plus cohérents de l’architecture moderne, suivant les principes de l’École classicisme structurel, terminologie de Joseph Abram désignant les théories portées par les membres de l’Atelier de reconstruction du Havre réunis autour d’Auguste Perret.

Notre ville reconstruite

est résolument futuriste

Vue générale

Page 19: Plaquette années 60

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le port du Havre fut utilisé par l’armée britannique pour ravitailler ses troupes. Les Italiens commencèrent donc à bombarder la ville en mai 1940 pour que les Britanniques la quittent. Après le « traité de paix », elle fut occupée par les Allemands qui préparèrent une attaque contre le Royaume-Uni, ce qui donna lieu à de nouvelles destructions. Mais les dommages les plus importants survinrent les 5 et 6 septembre 1944, l’objectif étant de faciliter le ravitaillement et la progression des troupes alliées débarquées trois mois plus tôt en Normandie6, lorsque les Britanniques détruisirent presque complètement le centre-ville et le port pour affaiblir l’occupant nazi.La « Libération » eut un goût très amer pour les Havrais et marqua durablement la mé-moire collective. Proie incessante des bombardements alliés jusqu’en septembre 1944, le bilan établi en 1945 s’avère extrêmement lourd : le centre-ville n’est plus qu’un gigan-tesque champ de ruines et la ville devient l’une des plus sinistrées d’Europe avec 5 000 morts, 80 000 sinistrés (dont 40 000 sans-abris) et 12 500 immeubles détruits.

La destruction

Ecole de natation et de navigation à la voile dans le bassin du Commerce

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Au printemps 1945, Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l'Urba-nisme, confie le projet de reconstruction du centre-ville du Havre à l'atelier d'Auguste Perret, « seul architecte pouvant se prévaloir en France d'un atelier organisé ». En 1945, l'Atelier de Reconstruction du Havre est constitué et com-prend, outre Auguste Perret, dix-huit architectes-collaborateurs. L’Atelier Perret ne songe pas à reconstituer la ville ancienne mais plutôt à appliquer à la lettre leurs théories pour édifier une ville neuve, symbole d’une France renaissante. Entièrement rebâti en béton armé, Le Havre fait alors l'objet d'une expérience de reconstruction unique en son genre par son étendue, les procédés urbanistiques (remembrement, copropriété), la cohérence constructive et les techniques de préfabrication (lourdes ou structurelles).

Le Car Ferry quai Notre Dame

L’Atelier Perret

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Le Centre-ville reconstruit du Havre (1945 - 1964) est l’œuvre de l’architecte Auguste Perret qui se vit confier par le Ministère de la Recons-truction et de l’Urbanisme, la réédification de la ville du Havre après sa destruction à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble com-prenant plus de 12 000 logements et de nombreux bâtiments civils, commerciaux, administratifs ou religieux est l’un des plus cohé-rents de l’architecture moderne, suivant les principes de l’École classicisme structurel, termi-nologie de Joseph Abram dé-signant les théories portées par les membres de l’»Atelier de reconstruction du Havre» réunis autour d’Auguste Perret.

L’Atelier Perret

Au printemps 1945, Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme, confie le pro-jet de reconstruction du centre-ville du Havre à l’atelier d’Auguste Perret, « seul architecte pou-vant se prévaloir en France d’un atelier organi-sé ». En 1945, l’Atelier de Reconstruction du Havre est constitué et comprend, outre Auguste Perret, dix-huit architectes-collaborateurs. L’Atelier Per-ret ne songe pas à reconstituer la ville ancienne mais plutôt à appliquer à la lettre leurs théo-ries pour édifier une ville neuve, symbole d’une France renaissante. Entièrement rebâti en béton armé, Le Havre fait alors l’objet d’une expérience de reconstruction unique en son genre par son étendue, les procédés urbanistiques (remembre-ment, copropriété), la cohérence constructive et les techniques de préfabrication (lourdes ou

structurelles).

La destruction :

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le port du Havre fut utilisé par l’armée britannique pour ravitailler ses troupes. Les Italiens commencèrent donc à bombarder la ville en mai 1940 pour que les Britanniques la quittent. Après le « traité de paix », elle fut occupée par les Allemands qui préparèrent une attaque contre le Royaume-Uni, ce qui donna lieu à de nouvelles destructions. Mais les dommages les plus importants survinrent les 5 et 6 septembre 1944, l’objectif étant de faciliter le ravitaillement et la progression des troupes alliées débarquées trois mois plus tôt en Normandie6, lorsque les Bri-tanniques détruisirent presque complètement le centre-ville et le port pour affaiblir l’occupant nazi. La « Libération » eut un goût très amer pour les Havrais et marqua durablement la mémoire collective. Proie incessante des bombardements alliés jusqu’en septembre 1944, le bilan établi en 1945 s’avère extrêmement lourd : le centre-ville n’est plus qu’un gigantesque champ de ruines et la ville devient l’une des plus sinistrées d’Europe avec 5 000 morts, 80 000 sinistrés (dont 40 000 sans-abris) et 12 500 immeubles détruits.

Le plaisir de se promener dans une ville ouverte vers l’océan !Le plaisir de se promener dans une ville ouverte vers l’océan !Le plaisir de se promener dans une ville ouverte vers l’océan !Le plaisir de se promener dans une ville ouverte vers l’océan !Le plaisir de se promener dans une ville ouverte vers l’océan !Le plaisir de se promener dans une ville ouverte vers l’océan !

Notre ville reconstruite est résolument futuriste

Vue générale La plage et le cap de la HèveLa plage vue de Sainte Adresse

Le tunnel Genner reliant la ville haute à la ville basse

Ecole de natation et de navigation à la voile dans le bassin du Commerce

Le Car Ferry quai Notre Dame

L’hôtel de Ville, avenue Foch et la Porte Océane

L’hôtel de Ville

Page 22: Plaquette années 60

Une ville neuves, belle et moderne surgit des cendres de la guerre ! Le Havre une ville accueillante, résolument tournée vers l’avenir,

la ville des Transatlantiques et de l’innovation architecturale !et de l’innovation architecturale !

Page 23: Plaquette années 60

Le Havre une ville

accueillante, résolument

tournée vers l avenir!

On bouge aux HAVRE !

La gare et sa tour, le cours de la république

Le Havre une ville

accueillante, résolument

tournée vers l avenir!

Ecole de natation et de navigation à la voile dans le bassin du Commerce

Page 24: Plaquette années 60

Une ville neuves, belle et moderne surgit des cendres de la guerre!

Le plaisir de se promener dans une ville ouverte

vers l’océan!

Notre ville reconstruiteest résolument futuristeNotre ville reconstruiteest résolument futuriste

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le port du Havre fut utilisé par l’armée britannique pour

ravitailler ses troupes.

Les Italiens commencèrent donc à bombarder la ville en mai 1940 pour que les Britanniques la quittent. Après le « traité de paix », elle fut occupée par les Allemands qui préparèrent une attaque contre le Royaume-Uni, ce qui donna lieu à de nouvelles destructions.

Mais les dommages les plus importants survinrent les 5 et 6 septembre 1944, l’objectif étant de faciliter le ravitaillement et la progression des troupes alliées débarquées trois mois plus tôt en Normandie, lorsque les Britanniques détruisirent presque complètement le centre-ville et le port pour affaiblir l’occupant nazi.

La « Libération » eut un goût très amer pour les Havrais et marqua durablement la mémoire collec-tive. Proie incessante des bombardements alliés jusqu’en septembre 1944, le bilan établi en 1945 s’avère extrêmement lourd : le centre-ville n’est plus qu’un gigantesque champ de ruines et la ville devient l’une des plus sinistrées d’Europe avec 5 000 morts, 80 000 sinistrés (dont 40 000 sans-abris) et 12 500 immeubles détruits.

La destructions

Le Centre-ville reconstruit du Havre (1945 - 1964) est l’œuvre de l’architecte Auguste Perret qui se

vit confier par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, la réédification de la ville du Havre après sa destruction à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Une ville neuves, belle et moderne surgit des cendres de la guerre!

Le plaisir de se promener dans une ville ouverte

vers l’océan!

D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble comprenant plus de 12 000

logements et de nombreux bâtiments civils, commerciaux, administratifs ou religieux est l’un des plus cohérents de l’architecture moderne, suivant les principes de l’École classicisme struc-turel, terminologie de Joseph Abram désignant les théories portées par les membres de l’»Atelier de reconstruction du Havre» réunis autour d’Auguste Perret.

L’hôtel de Ville, avenue Foch et la Porte Océane

Le Car Ferry quai Notre Dame

La plage et le cap de la Hève

La plage vue de Sainte Adresse

Le Paquebot France dans l’avant port Vue générale

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CPLH05 Ecole de natation et de navigation à la voile dans le bassin du Commerce

Notre ville reconstruite est résolument futuriste

CPLH09 L’hôtel de Ville, avenue Foch et la Porte Océane

Page 26: Plaquette années 60

Le Syndicat d’initiativesprésent

Page 27: Plaquette années 60

Le Centre-ville reconstruit du Havre (1945 - 1964) est l’œuvre de l’architecte Au-guste Perret qui se vit confier par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urba-nisme, la réédification de la ville du Havre après sa destruction à la fin de la Se-

conde Guerre mondiale.

zzrry quai Notre Dame

D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble - comprenant plus de 12 000 logements et de nombreux bâtiments civils, commerciaux, administratifs ou religieux- est l’un des plus cohérents de l’architecture moderne, sui-vant les principes de l’École classicisme structurel, termi-nologie de Joseph Abram dési-gnant les théories portées par les membres de l’»Atelier de reconstruction du Havre» réu-nis autour d’Auguste Perret.

La gare et sa tour, le cours de la république

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le port du Havre fut utilisé par l’armée britannique pour ravitailler ses troupes. Les Italiens commencèrent donc à bom-barder la ville en mai 1940 pour que les Britanniques la quittent. Après le « trai-té de paix », elle fut occupée par les Allemands qui préparèrent une attaque contre le Royaume-Uni, ce qui donna lieu à de nouvelles destructions. Mais les dommages les plus importants survinrent les 5 et 6 septembre 1944, l’objectif étant de faciliter le ravitaillement et la progression des troupes alliées débar-quées trois mois plus tôt en Normandie6, lorsque les Britanniques détruisirent presque complètement le centre-ville et le port pour affaiblir l’occupant nazi.

La destructions

Page 28: Plaquette années 60

CPLH01 Le Paquebot France dans l’avant port

La « Libération » eut un goût très amer pour les Havrais et marqua durablement la mémoire collective. Proie incessante des bombardements alliés jusqu’en sep-tembre 1944, le bilan établi en 1945 s’avère extrêmement lourd : le centre-ville n’est plus qu’un gigantesque champ de ruines et la ville devient l’une des plus sinistrées d’Europe avec 5 000 morts, 80 000 sinistrés (dont 40 000 sans-abris) et 12 500 immeubles détruits.

L’Atelier PerretAu printemps 1945, Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l’Urba-nisme, confie le projet de reconstruction du centre-ville du Havre à l’atelier d’Auguste Perret, « seul architecte pouvant se prévaloir en France d’un ate-lier organisé ». En 1945, l’Atelier de Reconstruction du Havre est constitué et comprend, outre Auguste Perret, dix-huit architectes-collaborateurs. L’Atelier Perret ne songe pas à reconstituer la ville ancienne mais plutôt à appliquer à la lettre leurs théories pour édifier une ville neuve, symbole d’une France renaissante. Entièrement rebâti en béton armé, Le Havre fait alors l’objet d’une expérience de reconstruction unique en son genre par son étendue, les procédés urbanistiques (remembrement, copropriété), la cohérence construc-tive et les techniques de préfabrication (lourdes ou structurelles).

Diverses accroches possible pour la maquetteUne ville neuves, belle et moderne surgit des cendres de la guerre!Le Havre une ville accueillante, résolu-ment tournée vers l’avenir!

La ville des Transatlantiques et de l’innovation architecturale!Le plaisir de se promener dans une ville ouverte vers l’océan!

La plage vue de Sainte Adresse

Le tunnel Genner reliant la ville haute à la ville basse

Page 29: Plaquette années 60

La ville des Transatlantiques et de l’innovation architecturale

LE HAVRELE HAVRE

Page 30: Plaquette années 60

Le Havre

Notre ville reconstruite est résolument futuriste

Le Centre-ville

Reconstruit du Havre (1945 - 1964) est l’œuvre de l’architecte Auguste Perret qui se vit confier par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, la réédification de la ville du Havre après sa destruction à la fin de la Seconde Guerre mondiale. D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble - comprenant plus de 12 000 logements et de nombreux bâtiments civils, commerciaux, administratifs ou religieux- est l’un des plus cohérents de l’architecture moderne, suivant les principes de l’École classicisme structurel, terminologie de Joseph Abram désignant les théories portées par les membres de l’»Atelier de reconstruction du Havre» réunis autour

d’Auguste Perret.

La destructions

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le port du Havre fut utilisé par l’armée britannique pour ravitailler ses troupes. Les Italiens commencèrent donc à bombarder la ville en mai 1940 pour que les Britanniques la quittent. Après le « traité de paix », elle fut occupée par les Allemands qui préparèrent une attaque contre le Royaume-Uni, ce qui donna lieu à de nouvelles destructions. Mais les dommages les plus importants survinrent les 5 et 6 septembre 1944, l’objectif étant de faciliter le ravi-taillement et la progression des troupes alliées débarquées trois mois plus tôt en Normandie, lorsque les Britanniques détruisirent presque complètement le centre-ville et le port pour affai-blir l’occupant nazi.La « Libération » eut un goût très amer pour les Havrais et marqua durablement la mémoire collective. Proie incessante des bombardements alliés jusqu’en septembre 1944, le bilan établi en 1945 s’avère extrêmement lourd : le centre-ville n’est plus qu’un gigantesque champ de ruines et la ville devient l’une des plus sinistrées d’Europe avec 5 000 morts, 80 000 sinistrés (dont 40 000 sans-abris) et 12 500 immeubles détruits.

L’Atelier Perret

Au printemps 1945, Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme, confie le projet de reconstruction du centre-ville du Havre à l’atelier d’Auguste Perret, « seul architecte pouvant se prévaloir en France d’un atelier organisé ». En 1945, l’Atelier de Reconstruction du Havre est constitué et comprend, outre Auguste Perret, dix-huit ar-chitectes-collaborateurs. L’Atelier Perret ne songe pas à reconstituer la ville ancienne mais plutôt à appliquer à la lettre leurs théories pour édifier une ville neuve, sym- bole d’une France renaissante. Entièrement rebâti en béton armé, Le Havre fait alors l’objet d’une expérience de reconstruction unique en son genre par son éten-due, les procédés urbanistiques (remembrement, copropriété), la

cohérence constructive et les techniques de préfabrication (lourdes ou structurelles).

Page 31: Plaquette années 60

Le HavreLe Havre

Une ville neuve, belle et moderne surgit des cendres de la guerre!

L’Atelier PerretAu printemps 1945, Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme, confie le

projet de reconstruction du centre-ville du Havre à l'atelier d'Auguste Perret, « seul architecte pouvant se prévaloir en France d'un atelier organisé ». En 1945, l'Atelier de Reconstruction du Havre est constitué et comprend, outre Auguste Perret, dix-huit architectes-collaborateurs. L’Atelier Perret ne songe pas à reconstituer la ville ancienne mais plutôt à appliquer à la lettre leurs théories pour édifier une ville neuve, symbole d’une France renaissante. Entièrement rebâti en béton armé, Le Havre fait alors l'objet d'une expérience de reconstruction unique en son genre par son étendue, les procédés urbanistiques (remembrement, copropriété), la

cohérence constructive et les techniques de préfabrication (lourdes ou structurelles).

Ecole de natation et de navigation à la voile dans le bassin du Commerce

Page 32: Plaquette années 60

Notre ville reconstruite est résolument futuristeLe Centre-ville reconstruit du Havre (1945 - 1964) est l’œuvre de l’architecte Auguste Perret qui se vit confier par le Ministère de

la Reconstruction et de l’Urbanisme, la réédification de la ville du Havre après sa destruction à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble - comprenant plus de 12 000 logements et de nombreux

bâtiments civils, commerciaux, administratifs ou religieux- est l’un des plus cohérents de l’architecture moderne, suivant les principes

de l’École classicisme structurel, terminologie de Joseph Abram désignant les théories portées par les membres de l’»Atelier de

reconstruction du Havre» réunis autour d’Auguste Perret.

La destructionsPendant la Seconde Guerre mondiale, le port du Havre fut utilisé par l'armée britannique pour ravi-tailler ses troupes. Les Italiens commencèrent donc à bombarder la ville en mai 1940 pour que les Bri-tanniques la quittent. Après le « traité de paix », elle fut occupée par les Allemands qui préparèrent une attaque contre le Royaume-Uni, ce qui donna lieu à de nouvelles destructions. Mais les dommages les plus importants survinrent les 5 et 6 septembre 1944, l'objectif étant de faciliter le ravitaillement et la progression des troupes alliées débarquées trois mois plus tôt en Normandie6, lorsque les Bri-tanniques détruisirent presque complètement le centre-ville et le port pour affaiblir l'occupant nazi.La « Libération » eut un goût très amer pour les Havrais et marqua durablement la mé-moire collective. Proie incessante des bombardements alliés jusqu'en septembre 1944, le bilan établi en 1945 s’avère extrêmement lourd : le centre-ville n’est plus qu’un gi-gantesque champ de ruines et la ville devient l'une des plus sinistrées d'Europe avec 5 000 morts, 80 000 sinistrés (dont 40 000 sans-abris) et 12 500 immeubles détruits.

L’hôtel de Ville, avenue Foch et la Porte Océane

L’arrivée du France vue du camping municipal. Vue générale sur la ville, le port et la plage

La plage et le cap de la Hève

Page 33: Plaquette années 60

Le HavreLe Havre

Une ville neuves, belle et moderne surgit des cendres de la guerre!Une ville neuves, belle et moderne surgit des cendres de la guerre!

L’hôtel de Ville, avenue Foch et la Porte Océane-1945

Le plaisir de se promener dans une ville ouverte versl’océan!

La plage et le cap de la Hève

La plage vue de Sainte Adresse L’arrivée du France vue du camping municipal. Vue générale sur la ville, le port et la plage

Le Car Ferry quai Notre Dame

Page 34: Plaquette années 60

Une ville neuves, belle et moderne surgit des cendres de la guerre!

Le plaisir de se promener dans une ville ouverte vers l’océan!

LE HAVRELE HAVRELe

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- La plage vue de Sainte Adresse

LE HAVRELE HAVRE

- Ecole de natation et de navigation à la voile dans le bassin du Commerce

- La plage et le cap de la Hève- Le Car Ferry quai Notre Dame

Page 35: Plaquette années 60

Notre ville reconstruite est résolument futuriste

Le Centre-ville reconstruit du Havre (1945 - 1964) est l’œuvre de l’architecte Auguste Perret qui se vit confier par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, la réédification de la ville du Havre après sa destruction à la fin de la Seconde Guerre mondiale. D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble - comprenant plus de 12 000 logements et de nombreux bâtiments civils, commerciaux, administratifs ou religieux- est l’un des plus cohérents de l’architecture moderne, suivant les principes de l’École classicisme structurel, terminologie de Joseph Abram désignant les théories portées par les membres de l’» Atelier de reconstruction du Havre» réunis autour d’Auguste Perret.

La destructions

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le port du Havre fut utilisé par l’armée britannique pour ravitailler ses troupes. Les Italiens commencèrent donc à bombarder la ville en mai 1940 pour que les Britanniques la quittent. Après le « traité de paix », elle fut occupée par les Allemands qui préparèrent une attaque contre le Royaume-Uni, ce qui donna lieu à de nouvelles destructions. Mais les dommages les plus importants survinrent les 5 et 6 septembre 1944, l’objectif étant de faciliter le ravitaillement et la progression des troupes alliées débarquées trois mois plus tôt en Normandie6, lorsque les Britanniques détruisirent presque complètement le centre-ville et le port pour affaiblir l’occupant nazi. La « Libération » eut un goût très amer pour les Havrais et marqua durablement la mémoire collective. Proie incessante des bombardements alliés jusqu’en septembre 1944, le bilan établi en 1945 s’avère extrêmement lourd : le centre-ville n’est plus qu’un gigantesque champ de ruines et la ville devient l’une des plus sinistrées d’Europe avec 5 000 morts, 80 000 sinistrés (dont 40 000 sans-abris) et 12 500 immeubles détruits.

L’Atelier Perret

Au printemps 1945, Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme, confie le projet de reconstruction du centre-ville du Havre à l’atelier d’Auguste Perret, « seul architecte pouvant se prévaloir en France d’un atelier organisé ». En 1945, l’Atelier de Reconstruction du Havre est constitué et comprend, outre Auguste Perret, dix-huit architectes-collaborateurs. L’Atelier Perret ne songe pas à reconstituer la ville ancienne mais plutôt à appliquer à la lettre leurs théories pour édifier une ville neuve, symbole d’une France renaissante. Entièrement rebâti en béton armé, Le Havre fait alors l’objet d’une expérience de reconstruction unique en son genre par son étendue, les procédés urbanistiques (remembrement, copropriété), la cohérence constructive et les techniques de préfabrication (lourdes ou structurelles).

- Le tunnel Genner reliant la ville haute à la ville basse- L’hôtel de Ville, avenue Foch et la Porte Océane- La gare et sa tour, le cours de la république

Page 36: Plaquette années 60

La destructions

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le port du Havre fut utilisé par l’armée britannique pour ravitailler ses troupes. Les Italiens commencèrent donc à bombarder la ville en mai 1940 pour que les Britanniques la quittent. Après le « traité de paix », elle fut occupée par les Allemands qui préparèrent une attaque contre le Royaume-Uni, ce qui donna lieu à de nouvelles destructions. Mais les dommages les plus importants survinrent les 5 et 6 septembre 1944, l’objectif étant de faciliter le ravitaillement et la progression des troupes alliées débarquées trois mois plus tôt en Normandie, lorsque les Britanniques détruisirent presque complètement le centre-ville et le port pour affaiblir l’occupant nazi.La « Libération » eut un goût très amer pour les Havrais et marqua durablement la mémoire collective. Proie incessante des bombardements alliés jusqu’en septembre 1944, le bilan établi en 1945 s’avère extrêmement lourd : le centre-ville n’est plus qu’un gigantesque champ de ruines et la ville devient l’une des plus sinistrées d’Europe avec 5 000 morts, 80 000 sinistrés (dont 40 000 sans-abris) et 12 500 immeubles détruits.

Au printemps 1945, Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme, confie le projet de reconstruction du centre-ville du Havre à l’atelier d’Auguste Perret, « seul architecte pouvant se prévaloir en France d’un atelier organisé ». En 1945, l’atelier de Reconstruction du Havre est constitué et comprend, outre Auguste Perret, dix-huit architectes-collaborateurs. L’atelier Perret ne songe pas à reconstituer la ville ancienne mais plutôt à appliquer à la lettre leurs théories pour édifier une ville neuve, symbole d’une France renaissante. Entièrement rebâti en béton armé, Le Havre fait alors l’objet d’une expérience de reconstruction unique en son genre par son étendue, les procédés urbanistiques (remembrement, copropriété), la cohérence constructive et les techniques de préfabrication (lourdes ou structurelles).

L’Atelier Perret

Notre ville reconstruite est résolument futuriste

Le Centre-ville reconstruit du Havre (1945 - 1964) est l’œuvre de l’architecte Auguste Perret qui se vit confier par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, la réédification de la ville du Havre après sa destruction à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble - comprenant

plus de 12 000 logements et de nombreux bâtiments civils, commerciaux, administratifs ou religieux- est l’un des plus cohérents de l’architecture moderne, suivant les principes de l’École classicisme structurel, terminologie de Joseph Abram désignant les théories portées par les membres de l’atelier de reconstruction du Havre. Notre ville reconstruite est résolument futuriste.

Le Paquebot France dans l’avant port

Le havre après les bombardements

La gare et sa tour, le cours de la république réunis autour d’Auguste Perret.

Le tunnel Genner reliant la ville haute à la ville basse

Le Havre une ville accueillante, résolument tournée vers l’avenir!

L’hôtel de Ville, avenue Foch et la Porte Océane

Ecole de natation et de navigation à la voile dans le bassin du Commerce