Plaquette 2015 Cie Mémoires Vives

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RÉPERTOIRE CRÉATIONS PARTAGÉES ACTIONS CULTURELLES COMPAGNIE MÉMOIRES VIVES 2015 LA COMPAGNIE MÉMOIRES VIVES EST CONVENTIONNÉE PAR LE MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION / DRAC ALSACE

description

Présentation du répertoire, actions culturelles et créations partagées de la Cie Mémoires Vives Strasbourg

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Page 1: Plaquette 2015 Cie Mémoires Vives

répertoirecréations partagéesactions culturelles

compagnie mémoires ViVes

2015

la compagnie mémoires ViVes est conVentionnéepar le ministère de la culture et de la communication / drac alsace

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sommaire

Histoire et identité 3

répertoire :au croisement des cultures, le métissage des arts

OPéRATION SALAM SHALOM eLSASS (création Février 2015) 4QUAND NOS LUTTeS AURONT DeS eLLeS (création Décembre 2013) 5çA HANDI LONG (création Septembre 2013) 6PARMI-N(v)OUS (création Avril 2013) 7KeRAKOUM Strasbourg-Marseille-Alger (création Octobre 2012) & BeAUTIFUL DJAZAÏR (création Février 2011) 8SAMUDARIPeN (création Février 2010) 9FOLIeS-COLONIeS (création Novembre 2008) 10à NOS MORTS … (création Février 2007) 11

créations partagées 12

CHANTIERS 14 : USINeS (création Mai 2015) et LeS RAISONS D’UN ReTOUR AU PAYS NATAL (création Juin 2015) 13NUMéRO 187 (création Décembre 2014) 14TRANCHéS, Les Alsaciens dans les Tranchées (création Novembre 2014) & LA GUeRRe DeS CHIFFONS (création Juillet 2014) 15SUR LeS TRACeS De NOS PAS (création Décembre 2013) 16ILS éTAIeNT D’LA 1èRe (créations 2012) 17SCHILICK MeMORIeS (création Juin 2011) & LeS RACINeS DU FUTUR (création Juin 2011) 18 HéRITAGeS (création Novembre 2009) 19

actions culturelles

PRATIQUES ARTISTIQUES, CRéATION ET CITOYENNETé 20CYCLES MéMORIELS 21ACTIONS PéRIPHéRIQUES : MEMORY’ELLES / LABORATO’ARTS 22

l’éQuipe + dVd présentation générale 23

contacts, partenaires 24

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Histoire et identité

La Compagnie Mémoires Vives est devenue une référence dans le champ du traitement artistique et esthétique des mémoires plurielles et collec-tives. Mémoires des immigrations, mémoires des quartiers populaires et de leurs habitants. Ses travaux questionnent la cohésion sociale, stimulent les dialogues interculturels. Arts’mes de luttes contre le racisme, les discrimi-nations sociales et culturelles. Ils transcendent par le sensible les blessures profondes. Ils mettent en scène les héritages communs.On la retrouve souvent aux intersections. Aux endroits où se croisent et se traversent les sciences humaines et les arts, l’éducation populaire et la création artistique.

musiQue et pluridisciplinaritéL’art est partout, dans tout. La Musique, omniprésente, presque à chaque pas, chaque mot. Et le texte ou le geste presque à chaque note.Le Rap nous a réuni, uni, constitué. Avant même que l’on se pare d’autres formes, d’autres esthétiques.Nous sommes issus de ces Cultures Urbaines où par dépit et révolte, « tout s’est permis », sans retenue, mais surtout sans inhibition, sans aliénation à l’institu-tion, aux formes et discours dominants. Nous avons toujours fait de la musique comme on le sentait, comme elle nous venait par évidence et nécessité. Auto-didactes, musiciens amputés, analphabètes et illettrés, nous avons trouvé dans la technologie et les machines l’art et la manière de faire de la musique, de créer.Notre écriture est sur le fil, brute, acerbe, douce amère. Poésie du réel, de ses zones d’ombres. Poésie documentaire, didactique. Nos textes comme des manifestes. Polétiques.Notre théâtre est libre. Notre théâtre est urbain, il est hip hop. Il a la rage, il est frontal, c’est sûr. Mais il est surtout ouvert au Monde, à l’Autre. Il est curieux et généreux. Il est pour tous et par tous. Il veut être juste.

En 2015, plus qu’avant, nous continuerons à chercher les passerelles possibles, à faire parler les mémoires blessées, celles réduites au silence. Nous continue-rons à créer les espaces communs, les œuvres collectives. A mixer, métisser, consacrer les mariages impossibles.Nous continuerons à explorer la voix, à tracer la nôtre, à en chercher de nou-velles, à en transformer.

Yan GILGDirecteur Artistique

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Maeva HeITZ : CHanTeuse, CoMédIenneHugo RoTH : cHanTeuR, comédienYan giLg : cHanTeuR, comédienLioR BLindeRmann : cHanTeuR, musicien (oud, saz)Yves BeRaud : cHanTeuR, musicien (accoRdéon)maTHieu gousT : peRcussions, macHinesdRamaTuRgie eT mise en scène : Yan giLgcRéaTion eT Régie LumièRes : BaRTHéLémY smaLLRégie son eT vidéo : JéRôme RiveLaYguesscénogRapHie : compagnie Les BâTisseuRs d’insTanTs

musiques : Yves BeRaud, LioR BLindeRmann, maTHieu gousT eT RepRises du RépeRToiRe TRadiTionneLTexTes : FRédéRic HoFFeT, geRmain muLLeR, maRTin gRaFF, séBasTien BRanT, Yves FReY, …pRoducTion : compagnie mémoiRes vivescopRoducTions : viLLe de scHiLTigHeim, Les sons d’La RuesouTiens : dRac aLsace, Région aLsace, viLLe de sTRasBouRg, oLCa, Musée aLsaCIen de sTrasbourgadminisTRaTion : iLHam nassoHa-giLgcommunicaTion eT visueLs : eLodie scHiFF

cRéaTion FévRieR 2015THéâTRe musicaL ou conceRT THéâTRaL … au cHoix

opération salam sHalom elsass

L’Alsace se referme-t-elle sur elle même ? L’Alsace se radica-lise-t-elle ? L’Alsace est-elle en pleine rechute ? Est-elle en- core tourmentée par ses vieux démons au point de les laisser remonter à la surface, de se laisser submerger ? En tout état de cause et avant le diagnostic des spécialistes « bariziens », politicologues, sociologues, anthropologues et astrologues, une association alsacienne se met en alerte, en vigilance citoyenne. Experte en « cassage » de mythes exclusifs, en redressage de tort et à travers, en lutte contre les discriminations et les amnésies, la Compagnie MéMOIRES VIVES s’inquiète des pensées nauséeuses, des discours xénophobes et intolé-rants, du repli identitaire, se traduisant ci et là par la montée des extrémismes et leurs cortèges de malheurs ... Elle décide de dépêcher en plein cœur de l’Âme alsacienne une équipe à l’objectivité implacable. Sa mission : ausculter, sonder, diagnostiquer cette psychologie alsacienne telle-ment singulière. Tenter d’y retrouver la substantifique moelle. Comme dans toute enquête, la Compagnie MéMOIRES VIVES part d’un postulat : les phénomènes de repli, de rejet de l’autre, de renfermement sont ici contre nature.

Ces dérives sont en opposition avec une âme alsacienne à la fois complexe et attendrissante ... loin de l’image qu’on a communément de ce pays et de son peuple ... qu’en ont les plus ignorants, les plus rétrogrades d’entre nous tous ... Cette équipe d’experts est chargée, par tous les moyens possibles, d’en comprendre les névroses et les refoulés, d’y trouver l’argumentaire antifasciste et antiraciste, d’y trouver les preuves historiques, culturelles, sociologiques de son métissage. Ont donc été rappelés pour l’OPéRATION SALAM SHALOM ELSASS certains des agents très spéciaux de la Compagnie, chanteurs, comédiens et musiciens, placés sous la responsa-bilité de l’inspecteur MESCHUNG, sorte de fusion des deux entités alsaciennes antagonistes mais non moins constitutives ... moitié haut-rhinois, moitié bas-rhinois, moitié protestant, moitié catholique, moitié cave coopérative de Beblenheim, moitié vignoble de Blienschwiller, ...

répertoire

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répertoire

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aveC Maeva HeITZ, séverIne MaYIMa, YvonneTTe Hoareau, angéLique HeRTzog, séLia seTodzo eT saoRi Jo.

une pièce écRiTe paR maeva HeiTzdiRecTion aRTisTique eT mise en scène : maeva HeiTz eT Yan gILgécRiTuRe eT composiTion (oeuvRes oRiginaLes eT adapTaTions) : Maeva HeITZ eT séverIne MaYIMamusiques oRiginaLes eT Bande son : saoRi JoécRiTuRe cHoRégRapHique : YvonneTTe HoaReau (cie miRa)

cRéaTion vidéo : aRnaud masson (aRTWaves)Régie son/vidéo eT disposiTiFs sonoRes : JuLien FRiTscHcRéaTion LumièRe : eLéonoRe diasRégie LumièRe : nicoLas WoeHL eT paTRick BoiLcommunicaTion : eLodie scHiFFcopRoducTions : espace gRün de ceRnaY, viLLe de scHiLTigHeimaccueiL en Résidence : L’iLiadesouTiens : dRac aLsace, viLLe de sTRasBouRg, Région aLsace, conseiL généRaL du Bas-RHin

Quand nos luttes auront des ellesLITTLE, chef d’un gang 100% féminin réu-nit ses nouvelles recrues : VENUS, EVE, COTON, BULLE et MADEMOISELLE. Leur objectif, le braquage de leurs droits. Ceux qu’elles n’ont jamais pu obtenir par la loi, toutes les lois.Au détour de la pièce, ces 6 femmes d’aujourd’hui nous racontent, incarnent, questionnent ces « grandes dames » qui ont par leurs actes et leurs pensées trans-formé le monde … Elles nous parlent sans détour, avec humour et gravité, tendresse et violence, avec la voix, le corps, l’image et le son …Ce combat des femmes pour l’émanci-pation sociale, politique, sexuelle, cet héritage qui les habite, elles l’interrogent, le défendent ou le contestent, le bous-culent, le transcendent, l’adaptent à leur propre réalité, leurs propres trajectoires. De cet héritage qui les habite, qu’elles ha-

bitent, elles s’extirpent et en parlent entre elles … avec nous.Pas d’angélisme ou de féminisme de prin-cipe dans cette création. La plupart des femmes ne sont ni muettes et soumises, ni activistes de l’ultra féminisme. Mais à l’intersection.QUAND NOS LUTTES AURONT DES ELLES consacre la femme ordinaire qui décide un jour de se « donner des ailes » et de défendre une cause, petite ou grande, noble car humaniste, dans l’oubli de tout ce qui fait une femme, en survo-lant tout ce qui était prévu qu’elle soit.

Une pièce écrite par Maeva HEITZ / Mise en scène : Maeva HEITZ, Yan GILG / Ecriture et composition (oeuvres originales & adaptations) : Maeva HEITZ, Séverine

MAYIMA / Compositions originales & création bande son : Saori JO / Ecriture chorégraphique : Yvonnette HOAREAU (Cie MIRA) / Scénographie : Yan GILG / Artistes

interprètes : Angélique HERTZOG, Maeva HEITZ, Yvonnette HOAREAU, Séverine MAYIMA, Saori JO, Selia SETODZO / Création vidéo : Arnaud MASSON (Artwaves),

Julien FRITSCH / Création Lumière : Eléonore DIAS / Régie Lumière : Eléonore DIAS & Barthélémy SMALL / Régie Son : Julien FRITSCH / Coproduction : Espace Grün de

Cernay, Schiltigheim - Culture, Les Sons d’La Rue / Accueil en résidence : Pôle Sud (CDC Strasbourg), le PréO d’Oberhausbergen / Soutiens : DRAC Alsace, Ville

de Strasbourg, Région Alsace, Conseil Général du Bas-Rhin / Conception supports de communication : Elodie SCHIFF / Crédits photos : Michel Gabriel DUFFOUR

cRéaTion décemBRe 2013une pièce pLuRidiscipLinaiRe - caBaReT Hip Hop

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idée oRiginaLe : aBdi RiBeRmise en scène : Yan giLgcomposiTions eT aRRangemenTs : THieRRY ndinda, aBdi RiBeR, séverIne MaYIMa, Hugo roTHcHoRégRapHies : HYacinTHe gau-Lopez, mickaëL sToLLTexTes : séveRine maYima, THieRRY ndinda, aBdi RiBeR, Hugo roTH

inTeRpRéTaTion : séveRine maYima, HYacinTHe gau-Lopez, Hugo roTH, THIerrY ndInda, abdI rIberpRoducTion : Le mouLin 9 / viLLe de niedeRBRonn-Les-BainscopRoducTion : compagnie mémoiRes vivescommunicaTion : sungLasses music

cRéaTion sepTemBRe 2013conTe pLuRidiscipLinaiRe

ça Handi long

Barnabé est un jeune un peu bizarre, un peu absent... il est autiste. Son monde, c’est celui des plantes, des fleurs avec qui il communique, avec qui il a construit une relation particulière puisqu’avec les humains cela semble plus difficile. Sa connaissance de la flore, sa sensibilité, sa lucidité sur les choses de la vie font de Barnabé un personnage à la fois lunaire, poétique, mais aussi éminemment complexe.Même son grand frère Gaston, intro-verti et fâché contre tous, contre le monde, n’arrive pas à entretenir une relation profonde avec lui, n’arrive pas à entrer en relation avec l’autre.Pour des raisons professionnelles, sa fa-mille est amenée à déménager, à chan-ger de pays et de continent. À peine le temps de faire les valises et c’est : « Direction l’Afrique… ».

Là bas, Barnabé et Gaston font la ren-contre de personnes sensibles et atta-chantes : Nayebi, sourde et muette, fruit d’une mauvaise histoire d’amour et Lemouvka, sa mère bienveillante, aussi enrobée que débordante d’amour, en empathie avec l’autre, quel qu’il soit, d’où qu’il vienne, quel que soit son handicap, quelle que soit sa différence. Raconté par un griot et un narrateur, à la fois témoins et protagonistes, ce conte poétique questionne par la mu-sique, le théâtre et la danse, le rapport à l’autre différent, le handicap visible et invisible, des handicaps réels et fantas-més …

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dRamaTuRgie eT mise en scène : Yan giLgdiRecTion cHoRégRapHique : séBasTien veLa Lopez (cie miRa)inTeRpRéTaTion : YvonneTTe HoaReau, séBasTien veLa Lopez, maRino vanna, mickaëL sToLL, Yan giLgcRéaTion LumièRe : anToine augeR eT BaRTHéLémY smaLLmonTages vidéo : LauRa FoRT, Yan giLgscénogRapHie : Yan giLgdécoR eT accessoiRes : nicoLas eT Josiane (cie Les BâTisseuRs d’insTanTs)

pRoducTion : compagnie mémoiRes vivescopRoducTions : L’oLivieR à isTRes (scène convenTionnée pouR La danse eT Les aRTs du gesTe), ccn de La RocHeLLe - kadeR aTTou, ccn de cRéTeiL – mouRad meRzoukiaccueiLs en Résidences : espace cuLTuReL de vendenHeim, pôLe sud (cdc) sTRasBouRg, Le pRé’o d’oBeRHausBeRgen.souTiens : Région aLsace, viLLe de sTRasBouRg, conseiL généRaL du Bas-RHin, dRac aLsace.

parmi n(V)ous

EUX sont 4 danseurs d’origine hip-hop, à la recherche de nouveaux espaces pour expérimenter, inventer, transformer, ques-tionner … Ils squattent clandestinement un théâtre et dans les interstices créent une pièce sur les « sans-papiers ». Tou-jours menacés d’être « expulsés », ils tra-vaillent dans une tension, toujours sur le fil…LUI est régisseur de plateau, Il installe les décors des spectacles à venir, gère les plannings, les accueils, définis et autorisés par les Directives. Il rêve d’autre chose, d’un autre part … s’invente une autre vie « comme ces mecs de quartiers qui, assis sur les bancs des bans désertiques, déve-loppent leurs imaginaires pour ne pas mourir ».

PARMI N(v)OUS raconte par le corps, le mouvement ou non, le geste comme verbe, l’invisibilité, l’absence, la fuite per-manente, l’enfermement, l’indifférence, la négation du corps de l’autre, de sa pré-sence.Le texte, le verbe, la voix comme présence singulière, pour dire la poésie de parcours d’exils. Des visages, témoignages d’itiné-raires, des images clandestines, des sons sans-papiers.

cRéaTion avRiL 2013pièce cHoRégRapHique pouR 4 danseuRs eT un auTRe.

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avec danieL gagLione (mandoLe aLgéRois eT cHanT), maTHieu gousT (peRcussions eT BaTTeRie), maLik ziad (mandoLe kaBYLe eT cHanT), noëL BaiLLe (Basse), Yves BeRaud (accoRdéon), séveRine maYima (Rap eT cHanT), Yan giLg (Rap eT cHanT)mise en scène : Yan giLg

cRéaTion LumièRe : david RiemeR eT BaRTHéLémY smaLLdécoRs eT accessoiRes : cie BâTisseuRs d’insTanTsconTRiBuTions :Les sons d’La Rue, aRTWaves, espace cuLTuReL de vendenHeim, pôLe sud, espace dJango ReinHaRdT, cLaiR2Lune

KeraKoumstrasbourg-marseille-alger

conceRT specTacLe cRéaTion ocToBRe 2012

1962-2012 : cinQuantenaire de l’indépendance de l’algérie

Un voyage musical et poétique dans l’âme et les mémoires, les rêves et les déchirures de l’Algérie, de la France … de l’Algérance. À travers les textes de Salah OUDAHAR, Mohamed BEN-HAMADOUCHE, Yacine KATEB, Jean AMROUCHE, Jean SENAC, … une immersion dans cette histoire tourmen-tée, entre amours et haines, rêves et désillusions, espoirs et résignations.

KERAKOUM, « Comment allez-vous ? » en arabe.C’est une attention délicate, une preuve d’amitié, un témoignage de fraternité.KERAKOUM, ce sont des sonorités

d’ici, de là-bas, passant par d’autres raccourcis ou d’autres détours.KERAKOUM, ce sont des langues qui se rencontrent et se parlent. Du fran-çais à l’occitan, du berbère au français, de l’arabe au lari … une musicalité du verbe, des caresses ou des coups de mots aux parfums d’ici et d’ailleurs.KERAKOUM, c’est un voyage de Stras-bourg à Marseille en passant par Alger.KERAKOUM, ce sont des allers-retours, des envolées, des descentes aux en-fers, des montées aux nues.

beautiFul dJaZaïr

 

pRoducTion : compagnie mémoiRes vives eT compagnie HoRs serIecopRoducTions : La comédie de L’esT – cdn de coLmaR, pôLe sud – sCène ConvenTIonnée danse de sTrasbourg, La MégIsserIe – sT Junien, L’avanT scène – cognac, La paLène – RouiLLac, Wip viLLeTTe – paRis, Le cLap – sT andRé de cuBzac, L’oLYmpia – aRcacHon, m270 - FLoiRac

specTacLe cRéé avec Le souTien de : d.R.a.c. aLsace, d.R.a.c. aquiTaine, d.R.J.s.c.s. aLsace, Régions aLsace eT aquiTaine, viLLes de sTRasBouRg eT FLoiRac, dépaRTemenTs du Bas-RHin eT gIrondeMIse en sCène : Yan gILg eT HaMId ben MaHIécRiTuRe cHoRégRapHique : Hamid Ben maHicRéaTion LumièRe : anToine augeRscénogRapHie : camiLLe ducHemin

danse eT THéâTRe cRéaTion FévRieR 2011

50 ans après la fin de la colonisation française en Algérie, près de 50 ans après une guerre de libération meur-trière et fratricide, que reste-t-il de cette histoire dans nos mémoires ?Quelles conséquences sur les généra-tions post coloniales, sur notre société ? Comment cette histoire interagit avec le présent et impacte notre avenir ? Comment ne pas se sentir concernés par ce passé trop souvent tu, oublié, enfoui, comme une blessure toujours ouverte ?

Yan GILG et Hamid BENMAHI décident d’associer leurs démarches artistiques, de confronter leurs points de vue et de croiser leurs esthétiques.Ensemble, ils ont décidé d’aller cher-cher, comme une urgence de dire avec leurs corps, leurs mots, leurs vécus, leurs identités singulières, les traces d’une histoire franco-algérienne à la fois belle et terrifiante.Sublimer, transcender pour mieux inté-grer.

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avec mickaëL sToLL, Yassine aLLouacHe, JoHnnY maRTinage, oskaR WagneR, Jean BapTisTe BoLeY, séBasTien Weiss, FaBRice Weiss, Yan giLgMIse en sCène : Yan gILgdiRecTion cHoRégRapHique : mickaëL sToLLmusiques : Jean BapTisTe BoLeY, gWenaëL gRaFF, séBasTien eT FaBRice Weiss TexTes : Yan giLg, RoBeRT anTeLme, david RousseTcRéaTion LumièRe : LauRe zuRcHeRcRéaTion vidéo : deez, LauRa FoRTdécoRs eT accessoiRes : nicoLas Houdin(cie Les BâTisseuRs d’insTanTs)cosTumes : cHaRLoTTe cHazaRenc

pRoducTion : compagnie mémoiRes vivescopRoducTions : pôLe sud, Les sons d’La Rue, L’espace cuLTuReL de vendenHeim, L’espace gRün de ceRnaYspecTacLe cRéé avec Le souTien de souTiens : L’a.c.s.é. aLsace, de La vILLe de sTrasbourg, de La régIon aLsaCe, du ConseIL généRaL du Bas- RHin, de La d.R.a.c. aLsace, de L’a.d.a.m.i., de La s.p.e.d.i.d.a.m. eT de L’a.c.a.

samudaripenle génocide des tsiganes

Mêlant danse hip-hop, slam-rap et jazz manouche, cette pièce chorégraphique pour cinq danseurs, trois musiciens et un slameur va raconter le SAMURADIPEN (génocide en langue rom) des Tsiganes internés par Vichy, déportés et exterminés par le régime nazi. Plus globalement, le projet met en pers-pective une persécution séculaire des peuples nomades en Europe. SAMUDARIPEN raconte l’univers concen-trationnaire et les systèmes de déshuma-nisation.Il questionne l’humanité, son passé, son présent et son devenir. Rappelant que les idéologies racistes du XXème siècle qui ont conduit au pire remontent encore, ici et là, dans les discours, les écrits, les actes.

Il hante encore notre passé, notre présent, il est encore, ici et là, ancré et résurgent, ce démon « qui veut dépouiller l’homme de tous ses attributs pour le réduire à la vie nue, chose sans valeur, matière brute que l’on peut vendre, exploiter, tuer à merci ».

cRéaTion FévRieR 2010pièce cHoRégRapHique eT musicaLe

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avec saBine samBa, BeRnaRd cupiLLaRd, iBRaHima m’BodJi, Yas-sIne aLLouaCHe, MarIno vanna, Yan gILg

mise en scène : guY BoLeYcRéaTion LumièRe : cLaude couFFin, LauRe zuRcHeRcRéaTion cHoRégRapHique : saBine samBa, Yassine aLLouacHe, maJid YaHYaouidécoRs eT accessoiRes : nicoLas Houdin, pascaLe WiLHemcosTumes : cHaRLoTTe cHazaRenc, RiTa TaTaÏ

pRoducTion : cie mémoiRes vivescopRoducTions : espace cuLTuReL de vendenHeim, Les sons d’La RuesouTiens : d.R.a.c. aLsace, a.c.s.é. aLsace, a.d.a.m.i., Région aLsace, dépaRTemenT du Bas-RHin, viLLe de sTRasBouRg, s.p.e.d.i.d.a.m.

La fabuLeuse et édifiante histoire des coLonies françaises racontée par L’iLLustre compagnie du paLais des merveiLLe accompagnée pour Les besoins de La cause de queLques indigènes.

Hip-Hop FoRain - cRéaTion novemBRe 2008

Folies-colonies !

Au temps des colonies, l’indigène fut traité comme un humain inférieur. On lui vola ses dieux, on le catéchisa, on lui ap-prit à se taire, à obéir, à mourir pour une patrie qui n’était pas la sienne ; on alla jusqu’à l’exhiber dans des zoos humains à la façon des bêtes en cage. Cette sombre page de l’histoire de l’humanité pourrait donner lieu à un spectacle dé-sespérant. C’est mal connaître L’Illustre Compagnie du Palais des Merveilles, authentique troupe de saltimbanques conduite tambour battant par un boni-menteur qui mène son monde comme un dompteur ses fauves ! Alors ne crai-gnez rien, Mesdames et Messieurs, approchez, approchez, rangez vos mou-choirs, dépliez votre coeur et sortez tous vos yeux car vous allez découvrir, au fil de tableaux tous plus éblouissants les uns que les autres : l’origine du monde

et ses troupeaux de sauvages, les inva-sions barbares et leurs Mille et Une Nuit, le grand jeu de la guerre et sa galerie de monstres, le siècle des Lumières et les siècles de l’Ombre, Joséphine Baker et le poids de ses chaînes, les cheva-liers d’antan et les poilus d’un temps. Mais n’en disons pas davantage : tout est caché sous un rideau usé. Bateleurs, acrobates, marionnettistes, danseurs, rappeurs et autres pousseurs de chan-sonnettes où le hip-hop est roi n’aiment pas par avance dévoiler les monceaux de paillettes qu’ils s’apprêtent à jeter dans le creux de vos paupières ! Entrez sim-plement, Mesdames et Messieurs, dans le monde merveilleux des FOLIES-CO-LONIES ! et laissez-vous guider par les cris et les rires qui jailliront de ces nuits d’infamie où l’homme fut pour l’homme plus cruel que le loup.

Une œuvre burlesque et grandiloquente pour raconter la construction des sté-réotypes, les « zoos humains », l’exposi-tion coloniale de 1931…Du hip-hop forain haut en couleur, des « saltimbranques » de toutes origines et de toutes disciplines, des marionnettes, des fracs et des frasques, des rires aux larmes et des rires jaunes.

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avec maeva HeiTz, séveRine maYima, Yan giLg, Hugo RoTH, mickaëL sToLL, Yassine aLLouacHe, JoëL ossaFo BRoWn, oskaR WagneR

dIreCTIon arTIsTIque, MIse en sCène eT MusIques : Yan gILgmonTage vidéo : Yan giLg, gWenaëL gRaFF, musTapHa eL guezouLi, cHRisTopHe RoseRcRéaTion cHoRégRapHique : mickaëL sToLL, Yassine aLLouacHe, JoëL ossaFo BRoWn, oskaR WagneRcRéaTion LumièRe : FaBRice cRouzeT eT LauRe zuRcHeRauTeuRs-inTeRpRèTes (voix oFF) : Reda BoucHenak, Youness eL gueZouLI

auTeuRs compLémenTaiRes : guY BoLeY, Louis aRagon, LéopoLd cédaR sengHoR, kaTeB Yacine, JosepH kesseL eT mauRice dRuon, ReYJade, un poiLurégIe LuMIère : barTHéLéMY sMaLLRégie son eT vidéo: JéRôme RiveLaYguespRoducTion : compagnie mémoiRes vivescopRoducTions : Les sons d’La Rue, iniTiaTives d’aRTisTes en danses uRBaines (caisse des dépôTs, FondaTion de FRance, paRc de La viLLeTTe), espace cuLTuReL de vendenHeim, L’iLLiade.specTacLe cRéé avec Le souTien de souTiens : La dRac aLsace, du conseiL généRaL du Bas-RHin, de La viLLe de sTRasBouRg, de La Région aLsace, de L’acsé aLsace, de L’acsé paca eT de La spedidam.

à nos morts...

Ils étaient de tous les combats... Ils étaient des centaines de milliers... en 14-18... en 39-45...Que sait-on vraiment de ces hommes et femmes, de leur courage, de leur sacri-fice ? Combien de pages dans les livres d’histoire, d’images dans nos mémoires ? À NOS MORTS... retrace une partie de cette histoire que l’histoire a oubliée ...

À NOS MORTS..., un fragment d’his-toire... Celle de ces soldats sénégalais, maliens, ivoiriens, burkinabés, malgaches, marocains, algériens, tunisiens, indochi-nois, antillais, camerounais, tchadiens, ... « indigènes », requis ou engagés volon-taires. De la « boucherie » du Chemin des Dames en 17 et ses sacrifiés de Craonne au par-cours héroïque d’Hady Bah, tirailleur gui-néen devenu chef d’un réseau de résis-

tants en 41, À NOS MORTS... remet en perspective le sacrifice de ces soldats des colonies.À NOS MORTS... raconte aussi le groupe Manouchian et les dizaines de nationa-lités, de toutes confessions qui se sont engagées dans les nombreux réseaux de la Résistance. À NOS MORTS... nous parle enfin de ces femmes, ouvrières, résistantes, soldates.

Les arts hip-hop réunis pour un devoir de mémoire en hommages aux tirailleurs, aux résistants étrangers, aux femmes… à celles et ceux à qui nous devons aussi une part de ce que nous sommes.Une création où la puissance du verbe, l’engagement des corps, la force des images servent une mise en scène inno-vante, esthétique et émouvante.

Hip Hop eT THéâTRe uRBain – cRéaTion FévRieR 2007pRix 2008 de L’iniTiaTive LaÏque

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répertoire

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créations partagéeséducation populaire & création artistiQue

Sur les mémoires des territoires et des habitants, les Créations Partagées sont des œuvres collectives. Les habitants sont les acteurs. Encadrés par des profes-sionnels de la compagnie MéMOIRES VIVES, ils sont auteurs et interprètes.

Nous mobilisons toutes les « forces vives » en présence. La création d’une pièce n’est pas une fin en soi. Elle est l’aboutissement d’un processus de création artis-tique, de partage de savoirs et de compétences, de concertations et de partis pris collectifs. Elle est aussi le début d’un nouvel élan.

Les créations collectives et partagées valorisent les nouvelles émergences, les nouvelles pratiques artistiques, nées des rencontres interculturelles, des métis-sages. Le genre pluridisciplinaire, à la croisée des arts, mêlant cultures urbaines, cultures d’origines et culture régionale, consacre la richesse de la diversité culturelle d’une Ville, d’un territoire.Le processus de création devient l’endroit d’un possible commun. Cet endroit où se posent les problématique du « vivre ensemble » à questionner et à réinventer encore.

Les mémoires des immigrations, des habitants et des quartiers populaires sont essentiellement territoriales ; toutes ces mémoires étant forcément enracinées quelque part. Ces travaux de recherches, localisés, et leurs déclinaisons artis-tiques et culturelles alimentent et complexifient la vision plus globale de l’his-toire des immigrations en France.L’enjeu, au-delà de la connaissance universelle, de la patrimonialisation néces-saire, de la ré-inclusion dans le récit national, est aussi de faire de ces travaux un facteur de transformation des imaginaires sociaux. En cela, la valorisation des mémoires des immigrations est aussi une question de justice, de citoyenneté.

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dRamaTuRgie eT mise en scène : Yan giLgdiRecTion cHoRégRapHique : aBdeLHadi HadJ BenaicHoucHeassisTanTe cHoRégRapHique : Jessica bICHY

avec : Jessica BicHY, maRiam BacaR-YoussouF, aBdiLLaH mdaHoma eT aBdeLHadi HadJ BenaicHoucHecRéaTion eT Régie LumièRe : FéLix douLLaYRégie son eT vidéo : LauRa devoiTin

pRoducTion : compagnie mémoiRes vivescopRoducTions : apecB, ecBsouTiens : Région paca, dRJscs paca

usines pièce cHoRégRapHique pouR 4 danseuRs

cHantiers 14

Répondant aux mêmes critères, aux mêmes exi-gences, aux mêmes absurdités que la production de n’importe quelle autre marchandise, la « fabri-cation » d’une pièce chorégraphique et théâtrale est aujourd’hui soumise aux contraintes du marché. Son coût de production, sa rentabilité, son taux de pénétration du marché, ses critères de qualité, son public cible, son potentiel de vente dans les mar-chés de la petite et de la grande distribution, sa pu-blicité, ... autant de paramètres qu’il est aujourd’hui indispensable de prendre en compte si l’on veut rester dans la course d’un marché du spectacle vivant de plus en plus concurrentiel ... La prédomi-nance, pour ne pas dire la domination de la perfor-mance technique et technologique, de l’esthétisme

comme la sacralisation de la marque de fabrique, l’auteur, ne pervertissent-ils pas le sens même de la création, son impertinence, sa pertinence, sa « plus value » sociale ? Dans son contenu, annoncé au dos du produit, USINES questionne notre rapport au travail, le corps déshumanisé, les discriminations à l’em- bauche, les mémoires des luttes ouvrières et leur effacement organisé. Dans sa forme, USINES flirte avec une gestuelle plurielle, métissée.

les raisons d’un retourau paYs natal

dRamaTuRgie eT mise en scène : Yan giLgTexTes : moHamed nouR mHoumadi, issa Youm, Yan giLgavec : paT’ eT ninWcRéaTion eT Régie LumièRe : nieLs douceTRégie vidéo : BenJamin piaT

pRoducTion : compagnie mémoiRes vivescopRoducTions : apecB, ecBsouTiens : Région paca, dRJscs paca

2 jeunes « sans papiers » se retrouvent par le hasard de la météo et d’une traversée hasar-deuse de la Méditerranée sur une plage du Sud de la France. Ils ne se connaissent pas, ne partagent pas entièrement la même histoire, la même trajectoire, la même filiation mais le même rêve : celui d’une vie nouvelle dans un Eldorado fantasmé.

L’un, joué par PAT, est Sénégalais, jeune di-plômé de la classe moyenne, sans perspective d’embauche, qui veut compléter ses études supérieures en Europe et rêve de changer le destin de l’Afrique.L’autre, joué par NINW, est Comorien, fils d’un paysan déshérité, qui veut faire fortune et ra-

cheter la dignité de sa famille qui croupit dans un bidonville de Moroni.

Leur amitié va se construire au fil du chemin tortueux et chaotique, les entrainant dans les méandres de l’administration, les couloirs des hôpitaux civils et des foyers d’immigrés. Situations rocambolesques, quiproquos, inti-mités, disputes et réconciliations, discussions philosophiques, rencontres impromptues vont rythmer ce parcours initiatique.

Vont-ils réussir ou échouer, s’échouer une fois encore ? Vont-ils rester ou partir ?

Ancrée sur le territoire du Grand Saint-Barthélémy III, la Compagnie MéMOIRES VIVES récidive avec quelques-uns des artistes de l’équipe du spectacle SUR LES TRACES DE NOS PAS.En partenariat avec l’APECB et l’ECB, deux résidences de création ont permis l’ouverture des CHANTIERS 14. Un projet artistique autour de 2 pièces :

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créations partagées

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un pRoJeT à L’iniTiaTive du cenTRe sociaL eT cuLTuReL Jean-pauL cosTe (aix en pRovence), avec Le souTien de La Région pRo-vence-aLpes-côTe d’azuR, ipm (dRac eT dRJscs paca), de L’acsé, Le paRTenaRiaT du THéâTRe anToine viTez eT du siTe mémoRiaL du camp des miLLes.

avec La paRTicipaTion de La compagnie aLamBic, du ciacu (cenTRe inTeRnaTionaL des aRTs eT cuLTuRes uRBaines), de keRozen, o2 zone Tv, Les gRaFFisT.

avec LauRa seRFaTY, JuLes sauvage, camiLLe Lozzi, RoBin zangeR, FLoRa geRvais, maTHieu mimaRT, soFY JoRdan, cindY

renaudIe, CHLoé drouLIn, nICoLas druMonT, agnès MaurY, aRTHuR seRFaTY, sopHie coRTade, HéLène moHamed, méLissa cHeRiT, moRgane Lacass, FLoRian onnein, sTépHanie BeLTRamo, moHamed eL eudJamadiRecTion aRTisTique eT mise en scène : Yan giLgcRéaTion eT Régie LumièRe : FéLix douLaYRégie son eT disposiTiFs sonoRes : LauRa devoiTinmusiques oRiginaLes : keRozenvisueLs : Les gRaFFisTcooRdinaTion pRoJeT : audReY moine

cRéaTion décemBRe 2014pièce pLuRidiscipLinaiRe

numéro 187Nous sommes dans un futur, proche ou loin-tain.

Un pouvoir autocratique et totalitaire s’est installé par les urnes, porté par le populisme et nos abandons successifs aux sombres des-seins. La haine de l’Autre. La deshumanisa-tion des êtres. L’élimination par la sélection. La création et l’exploitation des superflus.L’Homme doit être vidé de son humanité pour en faire une superfluité efficiente, une individualité sans identité, indéfinie, utile et nécessaire à la production et à la consomma-tion. Le Camp des Milles, devenu lieu de mémoire, est ré-ouvert et affecté à l’internement, à la mise en quarantaine et à la guérison des “inutiles”, “des malades” et des “déviants”. S’y retrouvent des artistes libres penseurs d’origines et d’horizons divers.Comme d’autres avant, ici-même, ils vont réaffirmer l’art comme outil de résistance et d’humanité. Comme le firent avant eux les “internés” de 1940, victimes de l’indolence administrative, du “j’m’en foutisme”, du diable en France.

Les arts, comme les individus, se croisent, se parlent, se confrontent et construisent ici un espoir, une volonté farouche de vivre.Les arts, ici, racontent les tensions, les peurs, les angoisses, les violences mais aussi l’hu-mour, l’amour, la fraternité, la solidarité … l’humanité qui se réveille et se relève.

Le travail de création intègre la démarche globale, citoyenne et réflexive du Site-Mé-morial du Camp des Milles. De cette volonté de rendre vigilant, critique et responsable, le « visiteur spectateur » des crimes passés face aux menaces présentes et futures.

Il s’inspire de l’engagement de ces artistes, « intellectuels », défenseurs de la libre pen-sée qui par leurs œuvres ont résisté à la vo-lonté d’anéantissement de l’Humanité, dans sa définition la plus universelle. Du destin de ceux qui, internés au Camp des Milles, ont ré-sisté par la création artistique à la déshumani-sation, à la mort industrielle et programmée. Ils sont nos “références mémorielles”, nous, artistes de tous horizons esthétiques et cultu-rels qui, face à la montée des haines, des racismes, des discriminations, face au déclas-

sement de l’Humain par les intérêts écono-miques et financiers, participons à la “Résis-tance Poétique”.

NUMéRO 187 est une alerte, un appel à la vigilance citoyenne.Inspirés de l’histoire vécue par Lion FEUCHTWANGER et ses camarades internés, nous puisons dans son écriture la justesse poétique, la puissance dramatique dans la description des êtres et des situations.

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créations partagées

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avec TaRa aBeeLack, maRion aRTHuR, siHame Hamsi, pieRRe BiacHe, cHLoé BumB, LauRa cHaRBau, LéaH cHeRcHam, camiLLe FRison, inès giLg, LaRa gReBmaYeR, mickaëL HeRvé, Tom HoFeR, emiLie HuBeR, zoé kasTneR, cHaRLoTTe kLein, zoé knaeBeL, maRie-cHRisTine kompTeR, kévin LaBBé, eLisa Linck, amandine MuLLer, saLoua ouaLLaL, Hugo roTH, CLaudIa

rusTenHoLZ, oLIvIa rusTenHoLZ, aLexandra sCHuMaCHerdiRecTion aRTisTique eT mise en scène : Yan giLgcHoRégRapHies : YvonneTTe HoaReau (cie miRa)diRecTion de comédiens : Hugo RoTHcRéaTion eT Régie LumièRe : david RiemeRRégie son : aLexis FouineaucooRdinaTion : BéRengèRe HuBeR

ReLais aRTisTique : associaTion masTeRpeacepRoducTion : FdmJc du Bas-RHin, La compagnie MéMoIres vIvessouTiens : La viLLe de WissemBouRg, La communauTé du paYs de WissemBouRg, Le peJa, L’oFaJ, Le minisTèRe des spoRT de La Jeunesse eT de La vIe assoCIaTIve, Le reLaIs CuLTureL de WissemBouRg, La caF, La msa, La dRac aLsace.

trancHés, les alsaciens dans les trancHéescRéaTion novemBRe 2014

centenaire 1914-1918

2014 marque le triste Centenaire de la déclaration de la 1ère guerre mondiale. Se souvenir de la barbarie, l’atrocité d’une guerre qui a piétiné l’humanité dans la boue sanglante des tranchées. Qui a banalisé l’envoi à la mort de mil-lions d’êtres humains sacrifiés au nom du patriotisme, de l’impérialisme et du capitalisme.Se remémorer des vents contraires aux rêves libertaires, les haleines fascistes et les haines racistes, les souffles de luttes anticolonialistes et féministes, les consciences de classes et de races, les identités meurtries que 14-18 a réveillé.De rappeler au bon souvenir celles et ceux que l’histoire a oublié.

À l’initiative de la FDMJC du Bas-Rhin, 25 jeunes, encadrés par la Compagnie MéMOIRES VIVES, relayée par l’asso-ciation MASTERPEACE, s’engagent dans le processus de création d’une pièce pluridisciplinaire sur le thème de la Première Guerre Mondiale, du sort de ces millions d’hommes lancés les uns contre les autres, du destin de l’Alsace déchirée.Une aventure artistique de deux années qui aura permis à la troupe de se per-fectionner dans différentes techniques, d’appréhender et d’approfondir le tra-vail de création, de l’écriture musicale, théâtrale et chorégraphique à l’inter-prétation.

la guerre des cHiFFons

ceTTe adapTaTion LiBRe de La gueRRe des BouTon a éTé cRéée LoRs d’un séJouR THéâTRe, déTouRs de pLancHes, à L’iniTiaTive de La FdmJc du Bas-RHin au mois de JuiLLeT 2014, avec La paRTicipaTion d’une cinquanTaine de Jeunes de 11 à 17 ans.Les RepRésenTaTions onT éTé données à L’espace maLRaux de geispoLsHeim.

La pièce va êTRe RepRise au couRanT de L’année 2015 au coLLège du sTockFeLd à sTRasBouRg dans Le cadRe du disposiTiF écLaiR. 3 cLasses « aRTs » sonT invesTies dans L’avenTuRe : Les 6èmes de La cLasse oRcHesTRe, Les 5èmes de La cLasse danse eT Les 4èmes de La cLasse THéâTRe.Les RepRésenTaTions seRonT données à L’espace dJango ReinHaRdT à sTRasBouRg.

Nous sommes en 1915, la Guerre fait rage depuis un an et déjà elle a lacéré les paysages, saigné les peuples, enve-nimée la jeunesse. En Alsace, allemande depuis 1871, les atrocités s’ajoutent à la complexité. D’ailleurs, jamais les Puissances enne-mies n’avaient envisagé territoire plus compliqué.Entre deux village, séparés à peine d’un champ, règne un conflit presque aussi puissant que la guerre elle-même. Entre les deux village, GERMANSHEIM plutôt germanophile et FRANCKEN-BACH plutôt francophile, s’est déve-loppé au fil de l’histoire bousculée de l’Alsace, une animosité frisant parfois le ridicule.

Comme les guerres des grands conta-minent les enfants, ceux des deux vil-lages ennemis n’y échappent pas.Deux bandes se retrouvent donc régu-lièrement après la classe dans le fameux champ de bataille appelé le Champ de la Mort. Ils s’y affrontent sans pitié, sans forcément comprendre. Aveuglément, ils reproduisent ce qu’ont engendré et vivent leurs pères, les pères de leurs pères … jusqu’au jour d’une prise de conscience qui va changer le cours de leurs histoires, le cours de l’Histoire.

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créations partagées

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avec Rania Youm, auRéLie mouLin, Jessica BicHY, angie picT, anToisse saÏd moHamed, FaRouk YoussouFa, aBou mouRidi, moHamed mHoumadi, issa Youm, aBdeLHadi HadJ BenHaicHoucHe, ismaÏL aLLem, mickaëL sToLL, Yassine aLouacHe, aHmed BakaRi, Hugo RoTHcRéaTion cHoRégRapHique : mickaëL sToLL eT aBdeLHadi HadJ BenaicHoucHecRéaTion LumièRe : BaRTHéLémY smaLLRégie LumièRe : FéLix douLLaYRégie son : LauRa devoiTinRégie vidéo : BenJamin piaT dRamaTuRgie eT mise en scène : Yan giLg

cRéaTion cHoRégRapHique : mickaëL sToLL eT aBdeLHadi HadJ benHaICHouCHe

pRoducTion : compagnie mémoiRes vives eT associaTion aLaFoucopRoducTions : apecB, ecB, cenTRe sociaL L’agoRa, Le THéâTRe de La CITé

ce pRoJeT a BénéFicié du souTien de L’a.c.s.é., du conseiL RégionaL pRovence-aLpes-côTe d’azuR, de La d.R.J.s.c.s p.a.c.a. eT de La d.d.c.s. des BoucHes-du-RHône, de La maiRie du 13ème eT 14ème aRRondissemenT de La viLLe de maRseiLLe.

THéâTRe Hip Hop – cRéaTion décemBRe 2013

sur les traces de nos pas

SUR LES TRACES DE NOS PAS raconte l’histoire et les mémoires de celles et ceux que le Récit National a quelque peu oublié. C’est l’histoire de ce « jeune de quartier issu de l’immigration », de son histoire, la nôtre, qu’il se raconte, de la filiation qu’il se reconstruit … lui, l’arrière petit fils, le petit fils, le fils de ces « faiseurs de France ».À la croisée des Arts, SUR LES TRACES DE NOS PAS raconte par le sensible, les corps, le verbe et l’image, ces mé-moires collectives qui ont construit une France plurielle. SUR LES TRACES DE NOS PAS aborde aussi la réflexion sur nos Quartiers Populaires, territoires de relégation et d’exclusion mais aussi bouillons

de Cultures, terres fertiles, dont nous n’avons pas su tirer la substantifique moelle.SUR LES TRACES DE NOS PAS est enfin une invitation à reprendre notre destinée commune en main, de se ré-approprier nos histoires passées et présentes pour en faire le ciment des lendemains à construire … ensemble, inéluctablement ensemble.

20 artistes, professionnels, amateurs, d’ici et d’ailleurs … danseurs, comé-diens, chanteurs … tous porteurs d’une mémoire collective, tous acteurs d’une création partagée.

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créations partagées

Page 17: Plaquette 2015 Cie Mémoires Vives

diRecTion aRTisTique eT mise en scène : Yan giLgdiRecTion cHoRégRapHique : Yassine aLLouacHe eT cHRisTopHe RoseR

InTervenTIons arTIsTIques: Maeva HeITZ, YassIne aLLouaCHe, Yan giLg, cHRisTopHe RoseR

ils étaient d’la 1ère

L’objectif est de sensibiliser le public à la création artistique, à l’engagement, au travail collectif mais aussi à l’histoire édi-fiante de la 1ère Armée d’Afrique, appe-lée aussi Armée Rhin-Danube, qui s’est reconstituée en Afrique du Nord et qui débarqua sur les plages de Provence en Août 1944 pour se lancer dans la grande bataille libératrice.Cette armée, ce débarquement de Pro-vence n’est que trop peu connu (d’ailleurs si l’on interroge les jeunes scolarisés, mais aussi les moins jeunes, l’on se rend compte de peu de connaissance et donc de reconnaissance quant à cet épisode de notre histoire de la seconde guerre mon-diale)… et c’est bien dommage parce que la caractéristique de cette première armée est sa constitution. Composée essentiellement de combattants africains, nord-africains, caribéens, pieds-noirs, elle est l’image de cette diversité d’origines,

de religions, de cultures qui se sont unies pour la libération de la France et de l’Eu-rope.Reconnaître à sa juste valeur le rôle de la 1ère armée d’Afrique dans notre histoire, c’est en quelque sorte inscrire dans le récit national l’engagement de tous ces hommes et femmes venus d’ailleurs qui se sont sacrifiés pour donner un avenir meilleur à notre pays. Leurs enfants, leurs petits enfants pourront alors s’empa-rer de cette histoire, de leur histoire, de notre histoire collective. C’est l’histoire de notre diversité culturelle qui est ici à mettre en lumière, à revaloriser.L’objectif opérationnel est de travailler sur la création d’une séquence chorégra-phique, musicale et théâtrale d’environ 20 minutes qui est présentée à un public.Valorisant l’histoire, le processus de créa-tion et l’engagement de ces jeunes, le projet « ILS ETAIENT D’LA 1ère » est aussi

ce pRoJeT a éTé cRéé suR pLusieuRs TeRRiToiRes. La TRame s’adapTe aux singuLaRiTés des puBLics eT des TeRRiToiRes.

la mise en synergie de différentes disci-plines artistiques du champ des Cultures Urbaines. C’est les arts urbains (rap, danses hip-hop, slam, théâtre urbain) au service d’un travail de mémoire dont beaucoup ont dit qu’il était « d’utilité publique ».

2008 : sainT avoLd (57)2011/2012 : coLmaR (68), LiBeRcouRT/Hénin-BeaumonT (62)

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créations partagées

Page 18: Plaquette 2015 Cie Mémoires Vives

avec saLomé mimouni, sHéRaz dJedid, eLLa FeRnandez, imen aBsaLam, camiLLe muLumBa, assia aTRouci, inès giLg, THéo LespRiT, TRisTan FiscHeR, paoLo Re, Lucas Re, LoÏc de souza, TimoTHée JoHnsTone, aLexandRe muLumBa, aBdeL WaHid FaRHaT, maxime HiRmance, FouWadY nTiHigWa, ameLine simon, zoé eT gaëLLe Beck, daLLia demiRcan, inès BenaÏssacHaoui, Loan gusTave, sudé akkus, zoé vix, Lucie BuRgaRd, aRnaud guLec,

acHiLLe LaBaune, aLiénoR meYeR, odiLe kuHn, FRançois mang, cHakiR souiRJi, david paRnY, ans din, FaRid Hasnaoui, JeoFFReY escHenBRenneR, muRieL BaRRieRe, aRsène RigouLoT, FLoRian siegWaLd, eLoi RondeL, maTHiLde RoBin, HeRvé moRiTz, WiLLiam BLiTzneRavec L’aimaBLe paRTicipaTion de : dinaH FausT, aRmand peTeR, cLuB 3ème age, gRoupes iniTiaTives des Femmes eT FRançais-Langues eTRangèRes, anna-Louise iTzeL, maeva HeiTz,

maRTine Bouneix, cLaude ziegWaLd, sacHa, Yassine aLLouacHe, mickaëL sToLLpRoducTion : viLLe de scHiLTigHeimavec Le souTien de : d.R.a.c. aLsace, a.c.s.é. aLsace, d.d.J.s.c.s., conseiL généRaL du Bas-RHinMIse en sCène : Yan gILgdiRecTion cHoRégRapHique : mickaëL sToLL eT YassIne aLLouaCHeCréaTIon LuMIère : barTHéLéMY sMaLLCréaTIon vIdéo : deeZ

scHilicK memoriesscHiLTigHeim - 67 - cRéaTion Juin 2011

Villes en mémoires

SCHILICK MEMORIES, c’est le pari de faire parler les mémoires ici, à Schilti-gheim. Rappeler l’importance des an-nées d’espoir de l’entre-deux-guerres, des Trente Glorieuses dans une cité brassicole du Nord-Est de la France. Ville à la population ouvrière, festive, un peu canaille, ironique envers le pouvoir, no-vatrice et poétique. L’histoire ancienne d’une ville d’artisans puis d’ouvriers, de combattants, de résistants parfois, d’en-trepreneurs toujours.SCHILICK MEMORIES, c’est enfin vou-loir parler d’amour. De la rencontre entre

plusieurs cultures, plusieurs histoires, sur le socle commun et urbain de notre ville. Sur ce bitume gris, coloré de cris de mères et de rires d’enfants, du travail de chacun, de la ville pour tous. Cette histoire d’une identité partagée, histoire de rencontres et parfois d’incompréhen-sion, histoires d’amours passées, à vivre et à venir.SCHILICK MEMORIES, plus de 30 ar-tistes de 4 à 85 ans, danseurs, musiciens, rappeurs, slameurs, comédiens pour une ode à la diversité alsacienne.

les racines du Futur

aveC rIMa beLaMrI, aYMen bouLegLIHMaTe, soRaYa BekkoucHe, YousRa BenTameR, cHaHinez ganna, MarIna LHoMMe, dounIa LebouaCHera, JéRémie maiLLaRd, meRWan meHemeL, saRaH miLoudi, FaTima mouzaR, amandine peRRoT, meissa ReBBadJ, soFia seLami, mYRiam zeRaiBi, JimmY akmoun, saRaH miLoudi, axeL Ruiz, dai pHuc, JuLie quinTaRd eT mickaëL sToLL, Yassine aLLouaCHe

pRoducTion : viLLe de poRT de Boucavec Le souTien de : a.c.s.é p.a.c.a., conseiL généRaL des BoucHes-du-RHône, conseiL RégionaL p.a.c.a., d.R.a.c. p.a.c.a., d.R.J.s.c.s., idenTiTé paRcouRs mémoiRes, viLLe de poRT-de-bouC MIse en sCène : Yan gILgdiRecTion cHoRégRapHique : mickaëL sToLL eT YassIne aLLouaCHe

CréaTIon LuMIère : barTHéLéMY sMaLLcRéaTion vidéo : deezLabos MusICaux, aTeLIers éCrITure : Yan gILg, FaRBa mBaYe, maeva HeiTz, HéLène BuRckeL

poRT de Bouc - 13cRéaTion Juin 2011

A travers la danse, les danses, les voix, le rap, le chant, le théâtre, l’image, la lumière et le son, la musique, les témoi-gnages, LES RACINES DU FUTUR nous fait voyager dans l’histoire et les mé-moires de Port De Bouc. Cette petite ville du Sud de la France, au bord de la Méditérranée, unique, ville-chantier, ville-monde, ville-espoir mais aussi ville-désespoir, racontée par une trentaine de jeunes et moins jeunes. Son identité

ouvrière, l’histoire édifiante des Chantiers navals, son identité résistante, militante, solidaire, ouverte. Les mémoires d’une diversité culturelle qui s’est construite autour du travail et l’amour des bateaux. Autour des luttes sociales pour la dignité.

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créations partagées

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aveCdanse : YvonneTTe Hoareau, CéLIne braun, noéMIe CordIer, HYa-cinTHe gau Lopez,aLexandRe meLLado, JoëL osaFo BRoWn, adiL TaiLi, maRino vanna, saLomé mimouni, eLLa FeRnandez, sHeRaz dJedid,sLam-Rap-cHanT : séveRine maYima, maeva HeiTz, cLaudia TRau, Hugo RoTH, iBRaHima m’BodJipiano, guiTaRe, BaTTeRie, conTReBasse : Jean BapTisTe BoLeY

pRoducTion : pôLe sudcopRoducTions : Les sons d’La Rue, espace cuLTuReL de vendenHeim

dIreCTIon arTIsTIque eT MIse en sCène : Yan gILgdiRecTion cHoRégRapHique : séBasTien veLa Lopez eT YvonneTTe HoaReau (cie miRa)musiques : Jean-BapTisTe BoLeY, gWenaëL gRaFFCréaTIon eT régIe LuMIère : davId rIeMermonTage eT Régie vidéo : Yan giLg

Héritages

« HéRITAGES », produit par Pôle Sud dans le cadre de la Résidence 2009 de la Compagnie MéMOIRES VIVES, est un projet à la fois artistique et pédago-gique, dans sa forme et sa création.Il est la continuité du travail d’accom-pagnement d’artistes en voie de profes-sionnalisation.

Une proposition artistique pluridiscipli-naire pour rendre hommage à l’œuvre poétique et politique d’Aimé CESAIRE, ses héritages.

Consacrer la « poétique », l’engage-ment de l’art dans les luttes huma-nistes, passées, présentes et futures … la poésie des mots et des corps pour combattre les obscurantismes et les régressions.Chanter, rapper, danser l’universalité de la lutte pour les libertés, la dignité humaine.De la conscience de ses racines à la conscience d’appartenir à une commu-nauté humaine … transcender la notion de race pour consacrer l’Homme.

cRéaTion 2009

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créations partagées

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actions culturelles

La pratique artistique, surtout lorsqu’elle s’inscrit dans une démarche d’éducation populaire, est intrinsèquement porteuse de citoyenneté.L’accompagnement, le développement des pratiques émergentes, sur des territoires relé-gués, auprès de populations en grande diffi-culté a tout son sens. Ils participent à la lutte contre les discriminations sociales et cultu-relles, à l’égalité des chances.

Les ateliers de pratiques artistiques convoquent à la fois créativité et transmission de savoirs, de valeurs universelles. Ils parti-cipent au développement de l’imaginaire, du sens critique, à la structuration de la pensée, à la valorisation de soi et à l’émancipation des acteurs. Qu’ils soient émetteurs ou récep-teurs, encadrants ou usagers.

Dans leur mise en œuvre, il s’agit d’intéres-ser, de susciter la curiosité, de transmettre la connaissance, de construire un savoir par-tagé par la création artistique. En synergie, des ateliers Danses/Ecriture Chorégraphique, Théâtre Urbain, Textes et Voix, Musique As-sistée par Ordinateur, travaillent à la création de séquences artistiques sur les thématiques sociétales, citoyennes, mémorielles. En amont ou en aval d’une représentation de la Com-pagnie, ces ateliers permettent d’aborder les liens entre les territoires, les populations et les histoires en question.

pratiQues artistiQues, création et citoYenneté

La Compagnie Mémoires Vives intervient :

• en milieu scolaire (écoles Primaires, Collèges, Lycées : LeGT, LeP, Agricoles)• dans les structures d’éducation populaire et d’éducation spécialisée (CSC, MJC,

JeeP, OPI,…)• en milieu carcéral

2020

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à nos morts... cRéaTion FévRieR 2007

À l’instar du spectacle A NOS MORTS... autour duquel il s’articule, le cycle mémoriel s’inscrit dans le cadre du Centenaire 1914-1918 et du 70ème anniversaire des débarquements de Normandie et de Provence. Il est un hommage aux tirailleurs de 14-18, ceux de 39-45, aux étrangers engagés dans les réseaux de la Résistance, aux requis indochinois des camps de travail, aux femmes, munitionnettes, résistantes, marraines de guerre, …Il s’adresse à tous les publics mais plus particulièrement à la jeunesse qui, dans sa construction, doit prendre conscience de l’histoire dont elle est aujourd’hui dépositaire. Il nous semble fondamental de rappeler que notre

mémoire collective, notre histoire et nos héritages communs sont pluriels. Qu’il appartient à tous les enfants de France de construire collectivement le « vivre ensemble », une société du dia-logue interculturel fondé sur le respect mutuel, la reconnaissance, la tolérance et la pleine conscience de ce qui fût.

Du 01 au 08 Février 2014 au HALL DeS CHArS (Strasbourg)Le Cycle Mémoriel a accueilli plus de 1200 spectateurs dont 800 collégiens et lycéens de 10 établissements sco-laires et 200 jeunes usagers de struc-tures d’education Populaire de la Ré-gion Alsace.

Autour de la pièce SAMUDARIPEN, Le Génocide des Tsiganes, un Cycle Mé-moriel sur les persécutions des « Com-munautés du Voyage » dans l’Europe contemporaine, l’extermination des Tsi-ganes durant la seconde guerre mon-diale.

Ce Cycle mémoriel, s’inscrivant dans le cadre du 70ème anniversaire de la Libération et de la Victoire contre le nazisme, dans un contexte particulière-ment préoccupant, questionne plus glo-balement les mécaniques qui amènent aux régimes autocratiques et racistes. Notamment les conjonctures sociopoli-tiques et économiques qui deviennent

les terreaux fertiles du fascisme. De comprendre et d’appréhender pour mieux les combattre, les phénomènes de discrimination, de haine et de rejet qui aboutissent au pire.

Du 12 au 17 Octobre 2015 au HALL DeS CHArS (Strasbourg)expositions, documentaires, tables rondes, spectacles

cYcles mémorielset commémoratiFs

à l’intersection entre travaux scientifiques et création artistique, les cycles mémoriels ont pour objectif d’aborder des probléma-tiques sociétales à partir d’œuvres artistiques.En partenariat avec l’éducation

Nationale et les structures d’édu-cation Populaire, ils s’adressent plus particulièrement aux jeunes publics proposant un parcours éducatif et réflectif en lien avec les sujets de société soulevés par les spectacles présentés.

samudaripenle génocide des tZiganes

2121

La Compagnie Mémoires Vives est labellisée « Centenaire 14-18 » par la Région Alsace et La Mission du Centenaire.

actions culturelles et citoYennes

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memo’arts et laborato’artsComment transmettre les mémoires collectives par la créa-tion artistique ?Comment les transcender, les sublimer, comment ne pas alimenter les segmentations et les conflits mémoriels ?Comment faire d’une matière mémorielle et historique une proposition artistique, une matière esthétique ?Des artistes d’horizons différents, de disciplines diverses, en discutent, confrontent leurs travaux, imaginent et es-quissent.Aux côtés d’artistes de la COMPAGNIE MéMOIRES VIVES, en week-end, sous forme d’ateliers de création.

4 week-ends dans l’année, 1 par trimestre  : le premier aura lieu au Théâtre du MerLAN, Scène Nationale de Marseille, les 14 et 15 Mars 2015.

memorY’ellesMEMORY’ELLES est une chorale d’actions musicales et citoyennes, une patrouille qui gazouille, une milice de la poésie, de l’absurde, du décalage, du détournement, du chant polyphonique.Un groupe qui réconcilierait la rue avec l’art de la rue. L’art accessible qui investit les transports, les trottoirs, les lieux d’attente, de consommation, d’ivresse, de non-lieux, et qui se heurte aux réactions parfois défensives ou hostiles.

Elle s’inscrit dans la « revisite » de chansons dont les mé-lodies et le contenu créent un pont temporel et géogra-phique, un écho solidaire entre des luttes passées, pré-sentes et futures, pour la paix, la justice, la liberté, l’égalité et la fraternité. Morceaux qui défendent l’universalité de ces valeurs et de la volonté de les défendre, les protéger, les rappeler, dans des époques qui ne se croisent pas, sur des continents qui ne se touchent pas.

C’est aussi une volonté de ré-appropriation, de réinven-tion, de changement de point de vue et de perpétuelle remise en question dans la musique, la mélodie, l’harmo-nie, les luttes, les textes.

actions péripHériQuesactions culturelles et citoYennes

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l’éQuipe... à ce Jour

dIreCTIon arTIsTIque :Yan GILG

adminisTRaTRice de pRoducTion :Ilham NASSOHA-GILG

cHaRgée de communicaTion :Elodie SCHIFF

assisTanT adminisTRaTiF eT aRTisTique :Kévin LABBé

cHeF de pRoJeT memoRY’eLLe :Maeva HEITZ

diRecTion TecHnique eT Régie généRaLe :Barthélémy SMALL

RéFéRenT THéâTRe, assisTanT mise en scène :Hugo ROTH

Le conseiL d’adminisTRaTionSalah OUDAHAR, PrésidentAbdoul THIAM, TrésorierLionel GROB, SecrétaireLoubna LOTFIDaniel CHINAGLIAJean-Marie FAWERNesrine SAVASMaïté ELIA

2323

Page 24: Plaquette 2015 Cie Mémoires Vives

contactscompagnie mémoiRes vives

siège sociaL eT coRRespondance :19, rue de Rhinau – BP 20034

67027 Strasbourg Cedex 1

BuReaux adminisTRaTiFs :4 rue des Pompiers67300 Schiltigheim+ 33 9 54 55 21 67

anTenne 13 :2, rue Louis Astouin

13002 Marseille

diRecTion aRTisTique :Yan GILG + 33 6 12 14 11 47

[email protected]

pRoducTion :Ilham NASSOHA-GILG+ 33 6 62 12 21 17

[email protected]@hotmail.fr

communicaTion :Elodie SCHIFF + 33 6 59 21 21 06

[email protected]

www.cie-memoires-vives.org

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