Plans de Gestion d’Etiage sur le bassin Dordogne

2008

Etudes et rapports

Plans de Gestion d’Etiage

sur le bassin Dordogne :

Rapport de suivi étiage 2008

Rapport de suivi des PGE sur le bassin Dordogne : bilan de l’étiage 2008

EPIDOR Etablissement Public Territorial du Bassin Dordogne 2



SOMMAIRE

1. RESPECT DES OBJECTIFS HYDROLOGIQUES .................................................................. 5

1.1. Contexte hydrologique ...................................................................................................... 5

1.1.1. Pluviométrie ............................................................................................................... 5

1.1.2. Piézométrie et suivi des nappes ................................................................................ 8

1.1.3. Hydrométrie ............................................................................................................... 9

1.2. Bilan des objectifs hydrologiques .................................................................................... 15

2. LES MOYENS MIS EN ŒUVRE ........................................................................................... 18

2.1. Gestion des prélèvements .............................................................................................. 18

2.1.1. Rappel des situations sur le bassin Dordogne ......................................................... 18

2.1.2. Les procédures administratives d’irrigation .............................................................. 19

Secteurs en Zone de Répartition des Eaux sur le bassin Dordogne ...................................... 20

2.1.1. Les objectifs d’adaptation des usages ..................................................................... 20

2.1.2. Les autorisations agricoles 2008 .............................................................................. 21

2.1.3. Prélèvements agricoles ............................................................................................ 26

2.1.4. Prélèvement AEP et industriels ................................................................................ 29

2.1.5. Gestion de la crise ................................................................................................... 30

2.2. Economies d’eau ............................................................................................................ 32

2.3. Gestion des ressources stockées ................................................................................... 32

2.4. Favoriser la création de ressource .................................................................................. 34

3. INCIDENCES SUR LES MILIEUX NATURELS ET LES ACTIVITES HUMAINES ................. 35

3.1. Le ROCA ........................................................................................................................ 35

3.2. Les situations de crise localisées .................................................................................... 35

3.3. Le tourisme lié à l’eau ..................................................................................................... 36

4. CONCLUSION CONCERNANT L’ETIAGE 2008 ................................................................... 36

ANNEXES

- Les indicateurs de suivi : accessibilité et la disponibilité des données - Evolution des restrictions sur l’usage irrigation au cours de l’étiage



INTRODUCTION Ce document vient présenter les éléments caractérisant l’étiage 2008 sur le bassin de la Dordogne. Ce rapport suit le plan proposé par la DIREN de bassin et l'Agence de l'eau dans son cahier des charges des documents de suivi et d'évaluation des démarches de gestion quantitative en Adour Garonne. Ce rapport est basé sur les éléments recueillis dans le tableau de bord des PGE regroupant l’ensemble des indicateurs (cf. annexes I). Le rapport analyse la période d’étiage en terme : - d’hydrologie (pluviométrie, respect des DOE etc.) - de gestion de la ressource (autorisation, prélèvements etc.), - de gestion de la crise (restriction sur les prélèvements, réalimentation). Il fait également le point sur l’application des mesures préconisées par le PGE. L’ensemble du bassin est couvert par les PGE Isle-Dronne et Dordogne-Vézère.

� Pour le PGE Isle-Dronne, il s’agit de la 4ème année de rédaction d’un tel rapport, qui permet ainsi d’évaluer les avancées réalisées et de mettre en évidence les points de blocage qui n’ont pas trouvé de solution.

� Le PGE Dordogne Vézère quant à lui a été validé par en 2009 par le préfet coordonateur de bassin Dordogne. Il s’agit donc du premier rapport de suivi, qui servira donc de référence pour évaluer les avancées et progrès réalisés, et mettre ainsi en évidence les points de blocages éventuels.

D’une manière générale, l’année 2008 aura été marquée par une pluviométrie assez soutenue sur le bassin, permettant de maintenir des débits satisfaisants. Toutefois, localement, certains cours d’eau ont atteint des niveaux critiques, caractérisant leur sensibilité aux phénomènes météorologiques ainsi qu’aux pressions de prélèvements pouvant s’exercer sur la ressource en eau.



1. RESPECT DES OBJECTIFS HYDROLOGIQUES

1.1. Contexte hydrologique

1.1.1. Pluviométrie

Après l’été

Sur la période ayant précédé l’étiage (de novembre 2007 à mai 2008), la pluviométrie s’est révélée :

- Proche des normales sur la partie aval du bassin

- Plutôt excédentaire sur la zone amont du bassin, avec localement des cumuls supérieurs de 50% environ aux normales saisonnières.

Au cours de la période estivale, les cumuls de précipitations:

- Sont restées proches des valeurs normales sur la partie aval

- Et sont au contraire devenues plutôt déficitaires sur la zone amont (déficit proche de 50% par rapport aux normales).

Avant étiage

Pendant l’été



Après l’été, le mois de septembre a été caractérisé par de faibles précipitations, généralisées sur pratiquement l’ensemble du bassin, à part le sous-bassin de la Dronne, assez bien arrosé. En octobre, la pluviométrie a été bien plus relativement proche des valeurs normales. PLUIES EFFICACES MENSUELLES

La situation du bassin Dordogne est similaire à l’évolution générale du bassin Adour-Garonne pour l’étiage 2008 : de juin à septembre, des pluies efficaces déficitaires, principalement au mois de juillet où les précipitations ont été très limitées.



EVOLUTION PLUVIOMETRIQUES SUR 4 STATIONS Sur les graphes suivants apparaît l’évolution des précipitations au cours de l’étiage pour 4 stations Météo-France représentatives du bassin :

- Aurillac pour la partie amont du bassin - Gourdon pour la zone médiane - Bergerac et Cognac pour la partie aval du bassin

Ces graphes confirment que les pluies ont été particulièrement faibles au mois de juillet, mais ils révèlent aussi que sur l’ensemble de l’étiage 2008, il ne semble pas y avoir eu d’intervalle de plus de 15 à 20 jours sans quelques précipitations. Bilan pluviométrie Les mois précédant l’étiage 2008 ont été marqués par une assez bonne pluviométrie sur le bassin de la Dordogne, plutôt au-dessus des valeurs normales. A partir du mois de juin, le bassin a subi de faibles cumuls de précipitations, mais qui ont toutefois été assez bien répartis temporellement au cours de l’étiage.

0

5

10

15

20

25

30

mai-08 juin-08 juillet-08 août-08 septembre-08

octobre-08

Evolution pluviométrie étiage à Cognac (en mm)

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

mai-08 juin -08 juillet -08 août -08 septembre -08octobre -08

Evolution pluviométrie étiage à Aurillac (en mm)

0

5

10

15

20

25

30

mai-08 juin-08 juillet-08 août-08 septembre-08 octobre-0 8

Evolution pluviométrie étiage 2008 à Gourdon (en mm)

0

5

10

15

20

25

30

mai-08 juin-08 juillet-08 août-08 septembre-08octobre-0 8

Evolution pluviométrie étiage 2008 à Bergerac (en mm)



1.1.2. Piézométrie et suivi des nappes Dans le contexte du bassin Dordogne, la ressource superficielle la ressource est particulièrement fragile. Une référence de suivi est donc prise pour les nappes d’accompagnement des principaux cours d’eau :

- La Dordogne à Grolejac - La Vézère au Bugue - L’Isle à St Front de Pradoux - La Dronne à Villetoureix.

Piézométrie De bonnes recharges ont eu lieu en 2008 dans les nappes d’accompagnement, débutant en déc.07-janv.08. Les niveaux ont grimpé jusqu’en mai pour redescendre ensuite, sans atteindre les valeurs basses des années précédentes.

Nappe de l’Isle à St Front de Pradoux Nappe de la Dronne à Villetoureix

Nappe de la Dordogne à Grolejac Nappe de la Vézère au Bugue



1.1.3. Hydrométrie LES STATIONS DE REFERENCE DES PGE Sur le bassin de la Dordogne, des références de débits ont été définis pour la période d’étiage. Il s’agit des :

- Débits d’Objectifs d’Etiage (DOE) et des Débits de Crise (DCR), apparaissant dans le SDAGE pour les grands axes hydrographiques :

o Stations de Carennac et Gardonne (transférée récemment Lamonzie-Saint-Martin) sur la Dordogne, Montignac sur la Vézère

o Stations de la Filolie sur l’Isle, de Bonnes sur la Dronne. Les stations de Coutras sur la Dronne et Saint Séverin sur la Lizonne sont devenues des références dans le SDAGE 2010-2015.

- Débits d’Objectifs Complémentaires qui ont été déclinés sur un certain nombre d’affluents (23 références de DOC pour Dordogne-Vézère et 12 références de DOC pour Isle-Dronne).

Les débits d’objectif DOE ou DOC :

- Servent de référence pour qualifier la sévérité des étiages - Correspondent à une valeur d’équilibre entre bon fonctionnement des milieux aquatiques et

usages - Contribuent à organiser une politique d’actions hiérarchisée et partagée entre es acteurs.

Les Débits de Crise (DCR) sont aussi fixés et correspondent à un stade plus critique : il s’agit d’un débit en dessous duquel on considère que les milieux aquatiques et l’Alimentation en Eau Potable sont mis en péril.

Stations de suivi sur Dordogne-Vézère

Valeurs de références sur Dordogne-Vézère :



Code

HYDRO Cours d'eau Nom station Type de

station

Origine de la

valeur

DOC Débit

objectif à la

station en m 3/s

DCR Débit

de crise

en m3/s

BV (km²)

Cours d'eau Cantaliens et

du Puy de Dôme et les

grands barrages

P0010010 Dordogne Saint-Sauves-d'Auvergne

Réseau complémentaire VCN10 1/5 0,88 0,35 87

P0212510 Rhue Égliseneuve-d'Entraigues


P0894010 Sumène Bassignac [Pont de Vendes]


P1422510 Maronne Sainte-Eulalie Réseau complémentaire

VCN10 2005 0,15 0.12 112

P1744010 Jordanne Aurillac [Passerelle Paul Riotte( LADOUX]

Réseau complémentaire VCN10

2005 0,20 0,08 105

P1962910 Cère Biars-sur-Cère [Bretenoux]


Versants Dordogne rive

droite Millevaches et

cristallins

P0714010 Diège Chaveroche


P1154010 Luzège Lamazière-Basse [Pont de Bouyges]

Réseau complémentaire (station EDF)

VCN10 2003 0,29 0,19 252

P1350020 Dordogne Argentat [Croisy] Réseau complémentaire

Débit garanti 10,00 4,00 4400

Versants Vézère issus de Millevaches et cristallins de

Corrèze

P3131020 Vézère Uzerche Réseau complémentaire

Débit réservé 2,00 0,80 601

P3201020 Vézère Saint-Viance


P3274010 Loyre Saint-Viance [Pont de Burg]


P3502510 Corrèze Tulle [Pont des soldats]

Réseau complémentaire

VCN10 1/5 0,97 0,39 356 P3922510 Corrèze Brive-la-Gaillarde

[Le Prieur] Réseau complémentaire

VCN10 1/5 2,10 0,84 947 P4015010 Couze Chasteaux [Le

Soulier] Réseau complémentaire VCN10 1/5 0,19 0,08 64

Les Karst du Lot et de la Dordogne

P1630010 Dordogne Brivezac Réseau

complémentaire VCN10 1/5 14,00 5,60 5410 P2054010 Bave Frayssinhes [Le

Martinet] Réseau complémentaire

VCN10 1/5 0,45 0,18 183 P2070025 Dordogne Carennac [Ile de

la Prade] Point nodal SDAGE DOE 16,00 12,8 6960

P2184310 Tourmente Saint-Denis-lès-Martel


P2315020 Borrèze Lachapelle-Auzac [Lamothe]


VCN10 1/5 0,25 0,10 120 P2380010 Dordogne Cénac-et-Saint-

Julien [Cénac] Réseau complémentaire VCN10 1/5 24,00 9,60 8705

P2464010 Céou Jardel


Débit prélèveme

nt x 2 0,16 0,06 470

P2484010 Céou Saint-Cybranet (ou Maison Neuve)


Débit prélèveme

nt x 2

0,40 (0,42)

0,16 (0,22) 603

P4161020 Vézère Montignac [Le Pertuis]

Point nodal SDAGE DOE 7,00 3,50 3125

P4271010 Vézère Campagne Réseau complémentaire

VCN10 1/5 10,00 4,00 3736

Bassins des coteaux aquitains

P5420010 Dordogne Gardonne Transférée à Lamonzie Saint Martin

Point nodal SDAGE DOE 33,00 16 14600

P5715010 Engranne Baigneaux** Réseau complémentaire

VCN10 1/5 0,03 0,01 30 P999xxxx Dordogne Estuaire Station virtuelle VCN10 1/5 42,00 20,00 23 900

En Gras : station de référence SDAGE En Gris : station qui n’est plus en fonctionnement



Stations de suivi sur Isle-Dronne

Valeurs de références sur Isle-Dronne :

Cours d’eau Nom station DOE DOC (m3/s) DCR (m3/s)

AUVEZERE CHANGE 0,38 0,15

DRONNE ST PARDOUX 0,24 0,10

DRONNE VILLETOUREIX 2,00 1,40

DRONNE BONNES 2,30 2,00

DRONNE* COUTRAS 3,20 2,30

ISLE CORGNAC 0,66 0,26

ISLE ESCOIRE 2,40 0,96

ISLE BASSILLAC 3,40 1,36

ISLE LA FILOLIE 5,00 2,30

ISLE ABZAC 5,60 2,30

LIZONNE* ST SEVERIN 0,62 0,25

LOUE ST MEDARD 0,25 0,10

TUDE MEDILLAC 0,40 0,16 En Gras : station de référence SDAGE * stations de référence ajoutées au SDAGE 2010-2015



HYDROLOGIE Axes Dordogne et Vézère Les trois points nodaux du SDAGE concernant la Dordogne et la Vézère se trouvent sous l’influence des équipements hydroélectriques, qui font du bassin de la Dordogne l’un des principaux parcs de production au niveau national. Le bassin est effectivement équipé de nombreux barrages, capables de stocker des volumes assez considérables :

- Environ 1 milliard de m3 sur le bassin Dordogne en amont d’Argentat (avec notamment les chaînes d’ouvrages de la haute Dordogne, de la Maronne et de la Cère).

- Près de 23 millions de m3 sur le bassin de la Vézère. Ces chaînes d’ouvrages sont capables de déplacer des volumes d’eau à une échelle de temps, horaire, hebdomadaire ou saisonnière, participant à une artificialisation de leur régime hydraulique, et ceci de manière particulièrement marquée sur l’axe Dordogne (ce qui s’explique par la contenance des retenues présentes). Toutefois, bien que le régime de ces cours d’eau soit donc en bonne partie artificialisé, leur hydrologie suit tout de même généralement les tendances saisonnières naturelles. Ceci apparaît notamment sur les graphes suivants, présentant les hydrogrammes des 3 points nodaux du SDAGE.

Evolution des débits sur la Dordogne à Carennac

Evolution des débits sur la Dordogne à Lamonzie-Sai nt-Martin



Evolution des débits sur la Vézère à Montignac

Axes Isle et Dronne : Le point nodal situé sur la Dronne est sous l’influence du barrage de Miallet. D’une capacité utile de 4,5 Mm3, le barrage a pour objectif de satisfaire la salubrité (soutien d’étiage au sens propre du terme) et de compenser des prélèvements agricoles sur le bassin aval. Selon son plan d’exploitation il doit permettre de garantir un débit de 2 m3/s à la station de Villetoureix (en amont du point nodal), influençant donc le régime hydrologique de la Dronne. La Côle jusqu’à la Dronne, puis la Dronne jusqu’à l’Isle sont donc des axes réalimentés.

Evolution des débits sur L’Isle à la Filolie



Evolution des débits de la Dronne à Bonnes

On remarque que globalement, sur l’ensemble de ces principaux axes du bassin (Dordogne, Vézère, Isle, Drone) :

- Avant l’étiage : les débits ont été supérieurs aux valeurs normales depuis le mois de mars (conformément à la pluviométrie).

- Pendant l’été : à partir de mi-juin, les débits commencent à chuter pour se rapprocher des valeurs normales tout en restant au dessus de celles-ci.

- Après l’été : au cours des mois de septembre et octobre, l’hydraulicité a légèrement diminué, sans pour autant atteindre des niveaux de référence d’années sèches quinquennale. L’influence du soutien d’étiage du barrage de Miallet sur l’axe Dronne se fait ressentir sur la période septembre-octobre, où les débits restent au dessus des normales

L’évolution générale de ces hydrogrammes met en évidence une année 2008 avec une hydrologie importante, restant souvent au-dessus des valeurs normales.



Les affluents : des comportements bien plus hétérog ènes Si la situation des grands axes est restée relativement équilibrée et assez proche des valeurs normales, de nombreux affluents peuvent en revanche avoir des comportements assez sensibles, avec des variations ponctuelles bien plus importantes, du fait de leurs aménagements, leur géologie, ou encore les pressions qui peuvent s’exercer,…

1.2. Bilan des objectifs hydrologiques Sur les stations de références, des indicateurs permettent de qualifier l’étiage et de vérifier si les objectifs fixés en termes d’étiage réussissent à être maintenus. Les indicateurs sont les suivants :

− Nombre de jours où le débit a été inférieur au DOE-DOC (et le cas échéant au DCR) − Le VCN 10 et la période à laquelle ce VCN10 a été atteint − Déficit en eau : volume manquant pour satisfaire tous les jours le DOE-DOC (et le cas

échéant le DCR)



Cours d'eau

Nom station VCN10 2008

Période VCN10

DOE ou

DOC (m3/s)

Nb jours

< DOE

V déficit / DOE

(1000m3)

DCR (m3/s)

Nb jours

< DCR

V déficit / DOC

(1000m3)

Dordogne Saint-Sauves-d'Auvergne 0,87 25/08-03/09 0,88 12 46 137 0,35 0

Rhue Égliseneuve-d'Entraigues 0,30 22/09-01/10 0,16 0 0,06 0

Maronne Sainte-Eulalie 0,16 26/08-04/09 0,15 6 5 529 0.12 0 Jordanne Aurillac [Passerelle

Paul Riotte( LADOUX] 0,22 18/09-27/09 0,20 8 27 129 0,08 0

Cère Biars-sur-Cère [Bretenoux] 3,23 18/07-27/08 3,00 5 401 760 1,20 0

Diège Chaveroche 1,18 22/09-01/10 0,78 0 0,31 0 Dordogne Argentat [Croisy] 25,90 23/08-01/09 10,00 0 4,00 0 Vézère Uzerche 2,96 25/09-04/10 2,00 0 0,80 0 Vézère Saint-Viance 6,38 03/08-12/08 4,10 1,64 Loyre Saint-Viance [Pont de

Burg] 0,49 23/09-02/10 0,31 0 0,12 0

Corrèze Tulle [Pont des soldats] ? ? 0,97 ? 0,39 ?

Corrèze Brive-la-Gaillarde [Le Prieur] 3,27 23/09-02/10 2,10 0 0,84 0

Couze Chasteaux [Le Soulier] 0,14 26/09-05/10 0,19 49 149 644 0,08 0 Dordogne Brivezac 31,20 16/08-25/08 14,00 0 5,60 0 Bave Frayssinhes [Le

Martinet] 0,44 22/09-01/10 0,45 9 38 016 0,18 0

Dordogne Carennac [Ile de la Prade] 40,80 23/08-01/09 16,00 0 12,8 0

Borrèze Lachapelle-Auzac [Lamothe] 0,218 12/10-21/10 0,25 0 0,10 0

Dordogne Cénac-et-Saint-Julien [Cénac] 46,00 24/08-02/09 24,00 0 9,60 0

Céou Jardel ? ? 0,16 95 ? ? 0,06 > 42 ? Céou Saint-Cybranet

(ou Maison Neuve) 0,16 28/09-07/10 0,40

(0,42) 100 1 464 307

0,16 (0,22) 8 4 406

Vézère Montignac [Le Pertuis] 6,38 03/08-12/08 7,00 0 3,50 0

Vézère Campagne 11,50 24/09-03/10 10,00 0 4,00 0 Dordogne Gardonne

(puis Lamonzie Saint Martin)

83,50 10/08-19/08 33,00 0 16 0

Engranne Baigneaux 0,042 23/08-01/09 0,03 0 0,01 0 Dordogne Estuaire 42,00 20,00 Auvézère Change 1,36 24/09-03/10 0,38 0 0,15 0 Dronne Saint Pardoux 0,24 0 0,1 0 Dronne Villetoureix 4,04 25/08-03/09 2 0 1,4 0 Dronne Bonnes 5,55 28/07-06/08 2,3 0 2 0 Dronne Coutras 6,04 15/10-24/10 3,2 0 2,3 0 Isle Corgnac 1,57 22/- 01/10 0,66 0 0,26 0 Isle Escoire 2,4 0,96 Isle Basillac 6,2 23/09-02/10 3,4 0 1,36 0 Isle La Filolie 7,36 14/1 -23/11 5 0 2,3 0 Isle Abzac 12,7 20/09-29/09 5,6 0 2,3 0 Lizonne Saint Séverin 1,91 29/07-07/08 0,62 0 0,25 0 Loue Saint Médard 0,489 23/09-02/10 0,25 0 0,1 0 Tude Médillac 0,168 24/08-02/09 0,4 94 1 096 0,16 6 14

En Gras : station de référence SDAGE En rouge : station où VCN10 < 80% DOE (ou DOC)



Au vu de ce tableau de résultat, il ressort donc qu e :

� Sur les grands axes pour lesquels des références apparaissent dans le SDAGE, les débits d’objectif ont bien été respectés.

� Sur 9 stations de référence, les débits journaliers ont atteint des valeurs inférieures au DOE ou DOC.

Bilan hydrologique Malgré des précipitations correctes et même plutôt abondantes en période de pré-étiage, pour certaines stations de référence les objectifs de débit n’ont pas été respectés. Ce sont les affluents qui sont les plus sensibles et souffrent principalement sur le bassin Dordogne.

Rapport de suivi des PGE sur le bassin Dordogne

EPIDOR Etablissement Public Territorial du Bassin Dordogne

2. LES MOYENS MIS EN ŒUVRE

2.1. Gestion des prélèvements

2.1.1. Rappel des situations sur le bassin Dordogne Bassin Dordogne-Vézère : Le bassin Dordogne-Vézère a été de dresser un bilan des ressources du po Sur l’ensemble de ces Unités de Gestion, lconstats suivants :

� Les principaux axes se trouvent d’une réalimentation par les ouvrages hydroélectriques. Toutefois, leur situation reste fragile et les autorisations de prélèvements doivent

� Sur de nombreux affluents, un déséquilibre peut être noté entre la disponibilité de la ressource et les pressions de prélèvements donc trop importants nécessitent d’

� Sur les autres bassins, qui n’ont pas été identifiés comme à risque, lnécessitent de ne pas êtreactuelle.

Etat des lieux des bassins à risque identifiés dans le PGE Dordogne

sur le bassin Dordogne : bilan de l’étiage 2008

Etablissement Public Territorial du Bassin Dordogne

LES MOYENS MIS EN ŒUVRE

Gestion des prélèvements

situations sur le bassin Dordogne

Vézère a été découpé en 42 Unités de Gestion hydrographiques, permettant de dresser un bilan des ressources du point de vue quantitatif.

Sur l’ensemble de ces Unités de Gestion, l’élaboration du Plan de Gestion d’Etiage

se trouvent dans une situation plutôt équilibrée bénéficiant notamment ar les ouvrages hydroélectriques. Toutefois, leur situation reste

fragile et les autorisations de prélèvements doivent veiller à ne pas être augmentées

Sur de nombreux affluents, un déséquilibre peut être noté entre la disponibilité de la et les pressions de prélèvements existantes. Les prélèvements qui se révèlent

donc trop importants nécessitent d’être adaptés et donc réduits.

Sur les autres bassins, qui n’ont pas été identifiés comme à risque, lnécessitent de ne pas être augmentés afin de ne pas risquer d’

Etat des lieux des bassins à risque identifiés dans le PGE Dordogne

Etablissement Public Territorial du Bassin Dordogne 18

42 Unités de Gestion hydrographiques, permettant

lan de Gestion d’Etiage a abouti aux

dans une situation plutôt équilibrée bénéficiant notamment ar les ouvrages hydroélectriques. Toutefois, leur situation reste

être augmentées.

Sur de nombreux affluents, un déséquilibre peut être noté entre la disponibilité de la existantes. Les prélèvements qui se révèlent

Sur les autres bassins, qui n’ont pas été identifiés comme à risque, les prélèvements augmentés afin de ne pas risquer d’aggraver la situation

Etat des lieux des bassins à risque identifiés dans le PGE Dordogne -Vézère



Bassin Isle-Dronne : La totalité du bassin est en Zone de Répartition des Eaux. Le bassin Isle-Dronne a été découpé en 9 Unités de Gestion hydrographiques, permettant de dresser un bilan des ressources du point de vue quantitatif. Sur l’ensemble de ces Unités de Gestion, l’élaboration du Plan de Gestion d’Etiage a abouti aux constats suivants :

� Une situation très contrastée entre les différents bassins (géologie, axe réalimenté, influence maritime)

� Des déséquilibres locaux sur les affluents

� Le bassin de la Lizonne comme bassin prioritaire pour la réduction des prélèvements à l’usage de l’irrigation.

2.1.2. Les procédures administratives d’irrigation LES AUTORISATIONS DE PRELEVEMENTS D ’IRRIGATION Actuellement, les autorisations de prélèvements sont gérées à un niveau départemental. Il existe 2 types d’autorisations :

- les autorisations temporaires délivrées annuellement et dont les demandes sont généralement regroupées dans une procédure mandataire par la chambre d’agriculture,

- et les autorisations permanentes, délivrées pour plusieurs années. Selon les départements, il peut exister l’un ou l’autre type d’autorisation, voire les deux. LES ZONES DE REPARTITION DES EAUX (ZRE) Les seuils de procédures administratives sont définis dans la loi sur l’eau, revue en 2006, qui fixe la nomenclature des opérations soumises à autorisation ou à déclaration des articles L.214-1 à L.214-3 du code de l’environnement. Les seuils de Déclaration (D) ou Autorisation (A) sont différents que l’on se trouve en Zone de Répartition des Eaux ou en dehors de cette zone de répartition. Ces seuils ont été rassemblés dans le tableau ci-dessous.

En ZRE Hors ZRE

Autorisation Q > 8 m3/h V > 200 000 m3/an ou Q > 1000 m3/h

ou Q > 5% du module cours d’eau

Déclaration Les autres cas 200 000 m3/an > V > 10 000 m3/an

ou 1000 m3/h >Q > 400 m3/h ou 5% > Q > 2% du module cours d’eau

Pas de procédure

Ø V < 10 000 m3/an et Q < 400 m3/h

et Q < 2% du module cours d’eau Ces seuils mettent en évidence que hors ZRE, des prélèvements même importants (pouvant représenter 10 000m3) peuvent être réalisés sans être soumis à réglementation, notamment sur les grands axes dont le module est relativement élevé. Si l’ensemble du bassin Isle-Dronne est situé en Zone de Répartition des Eaux, ce n’est pas le cas de Dordogne-Vézère, pour une partie de la Gironde, ainsi que l’amont du bassin.



Secteurs en Zone de Répartition des Eaux sur le bas sin Dordogne

2.1.1. Les objectifs d’adaptation des usages Bassin Dordogne-Vézère : Le PGE Dordogne-Vézère avait établi, pour les bassins identifiés à risque, un état des lieux des autorisations délivrées pour l’irrigation, ainsi que les objectifs à atteindre et un calendrier prévisionnel. Ces données sont recensées dans le tableau suivant. Les données de référence de 2007 nécessitaient toutefois d’être confirmées.

Bassins

Situation de

référence 2007

2008 2009 2010 2011 et suivante (*)

en 1000 m3

en 1000 m3

en 1000 m3

en 1000 m3 en l/s en 1000

m3 L'Enéa 235 176 117 59 0 0 La Nauze 479 361 244 126 9 19 Le Caudeau 603 452 301 151 0 0 Le Céou amont 796 611 425 239 53 115 La Tourmente 264 200 137 74 10 23 La Douime 141 109 77 45 13 29 La Couze(24) 405 313 220 128 36 77 La Beune 189 145 100 56 12 25 La Borrèze 290 217 145 72 0 0 Le Céou aval 408 328 249 169 90 194 La Sourdoire 72 58 44 30 16 35 La Bave 585 459 332 206 80 172 Le Coly 73 59 45 31 17 37 La Lidoire 64 53 43 32 22 48

Tableau de référence des autorisations et objectifs de prélèvements irrigation du PGE pour les bassins à risque (hors réserves et nappes profo ndes)

(*) prend en compte un coefficient multiplicateur de 1,05



Bassin Isle-Dronne : Lors de l’élaboration du PGE Isle-Dronne, les autorisations de prélèvement délivrées par l’état ont été recensées. Pour 10 500 ha irrigués par de la ressource superficielle, le prélèvement quinquennale à été estimé à 16,9 Mm3. Le protocole du PGE prévoit de ramener le prélèvement quinquennal à 14 Mm 3 (hors substitution) avec pour objectif intermédiaire fixé pour l’année 2006 qui est de ramener les autorisations de prélèvement au niveau des prélèvements réels. Les objectifs par sous bassin de gestion sont rappelés dans le tableau ci-dessous :

Volume en 1000m 3

Objectifs autorisations de prélèvements en eau superficielle (volume en 1000 m 3)

2004 2006 2010

ZH1 Isle amont 1590 1270 1210 ZH2 Auvézère 1130 890 550 ZH3 Isle moyenne 4900 4900 4160 ZH4 Dronne amont 200 120 120 ZH5 Dronne moyenne 4860 3140 3140 ZH6 Nizonne 4610 3070 1900 ZH7 Tude 830 570 280 ZH8 Dronne aval 3110 2650 2650 ZH9 BV aval 520 620 620

Total 21 750 17 230 14 630 Remarque : Dans les PGE, des objectifs ont été définis pour adapter les prélèvements dans les eaux superficielles. Aucun objectif n’a encore été défini sur les nappes profondes. Une telle adaptation mériterait d’être effectuée, même si l’évaluation et la connaissance des nappes souterraines reste souvent plus difficile à appréhender.

2.1.2. Les autorisations agricoles 2008 Bassin Dordogne-Vézère : Même si le tableau précédent faisait apparaître des réductions d’autorisation pour équilibrer disponibilité et usages dès 2008, aucune application n’a vu le jour en 2008. Le PGE Dordogne-Vézère a été approuvé et validé par le préfet coordonateur du bassin Dordogne en 2009, et avant cette date, les autorisations n’ont pas spécialement fait l’objet d’une adaptation. En 2009, dans le cadre d’un travail de recensement, l’ensemble des données d’autorisation et de prélèvement des années 2005 à 2008 disponibles par les services de police de l’eau ont été collectées pour le basin Dordogne-Vézère. Le graphe suivant montre alors l’écart entre les autorisations délivrées en 2008 en milieu superficiel, et les objectifs fixés dans le PGE pour 2011, pour les bassins identifiés à risque de pénurie. Sur ces bassins, les écarts sont souvent très consé quents.



Situation 2008 des autorisations de prélèvements su r les bassins à risque Dordogne-Vézère

(milieu superficiel : cours d’eau+nappes d’accompagnement+plans d’eau connectés) L’ensemble des données de volumes autorisés pour le bassin Dordogne-Vézère en 2008 apparaît dans le tableau suivant.

-

100 000

200 000

300 000

400 000

500 000

600 000

700 000

800 000

900 000

Vol

umes

(m3) Volumes autorisés et objectifs PGE

pour les prélèvements irrigation en milieu superfic iel

Autorisations délivrées en 2008

Objectif PGE (atteinte 2011)



Autorisation de prélèvement en volumes pour l’irrig ation

(x1000 m3)

Code UG

Nom Unité de Gestion hydrographique

Cours d'eau + Nappes

d'accompagnement + Plans d'eau

connectés

Plans d'eau déconnectés + Retenues collinaires

Nappes profondes

18 L'Engranne 41 - - 19 La Lidoire - - - 20 Le Seignal 77 - - 21 La Gardonnette 269 20 - 22 La Couze 817 291 30 23 Le Céou 690 321 215 24 L'ouyssse 124 211 36 25 La Bave 465 138 - 26 Le Doustre - - - 27 La Luzège 8 - 1 28 La Diège - - - 29 Le Chavanon - - - 30 L'Auze - - - 31 La sumène - - - 32 La Rhue - - - 33 La Triouzoune - - - 34 Autres affluents cristallins - - - 35 Le Caudeau 443 280 - 36 La Vézère amont cristalline 343 - 40 37 La Dordogne des grands barrages 32 - - 38 La Dordogne de la Xaintrie 109 8 - 39 La Cère amont 267 - - 40 La Cère aval 600 1 - 41 La Maronne amont - - - 42 La Maronne aval - - - 43 L'Enéa 287 135 74 44 La Gamage 100 - - 45 La Dordogne aval 6 517 305 - 46 La Sourdoire 127 - 10 47 La Couze(19) 2 - - 48 La Tourmente 177 58 56 49 La Borrèze 70 16 100 50 La Douime 103 8 1 51 La Vézère moyenne cristalline 495 30 - 52 Le Coly 268 254 - 53 La roanne 9 - - 54 La Corrèze 125 - - 55 La Nauze 201 93 55 56 La Dordogne karstique 8 922 517 50 57 La beune 251 199 173 58 La Vézère aval karstique 907 360 - 59 Le Moron - - -

Total général 22 846 3 245 840 Volumes d’autorisations de prélèvements en irrigati on en 2008

(d’après données Services de Police des Eaux) Remarque : Pour le Cantal, les autorisations sont délivrées en débit et non en volume. Afin d’avoir un comparatif, des volumes ont donc été estimés, avec le ratio suivant : 1000m3 pour 1,7 m3/h. Remarque : Les plans d’eau, que ce soit au niveau de leur connexion avec le cours d’eau ou la nappe, ou encore au niveau de leur fonctionnement ne sont souvent pas bien connus. Ceci pose



alors la question de leur indépendance vis-à-vis des milieux aquatiques. Les prélèvements en plan d’eau représentent souvent des volumes conséquents : sur Isle-Dronne, ils correspondent au même ordre de grandeur que l’ensemble des prélèvements effectués en cours d’eau et nappes d’accompagnement. Bassin Isle-Dronne : En 2009, sur Isle-Donne, le même travail de recensement sur les autorisations de prélèvement a été réalisé que pour Dordogne-Vézère. Les résultats apparaissent ci-dessous.

Autorisation de prélèvement en volumes (m3) pour l’ irrigation

Code UG

Nom Unité de Gestion

hydrographique

Cours d'eau + Nappes

d'accompagnement + Plans d'eau connectés

Plans d'eau déconnectés + Retenues collinaires

Nappes profondes

71 Isle Amont 1 049 170 202 038 218 020

72 Auvézère 896 569 76 826 -

73 Isle Moyenne 4 319 237 810 165 394 401

74 Dronne Amont 89 911 3 675 -

75 Dronne Moyenne 4 954 149 482 925 -

76 Nizonne 5 142 881 886 926 5 626 418

77 Tude 1 407 220 180 200 1 070 700

78 Dronne Aval 2 555 851 600 572 17 266

79 Bassin versant Aval 483 009 774 500 -

Total général 20 897 997 4 017 827 7 326 805

Volumes d’autorisations de prélèvements en irrigati on en 2008 (d’après données Services de Police des Eaux)

Situation 2008 des autorisations de prélèvements su r les bassins Isle-Dronne

-

1 000 000

2 000 000

3 000 000

4 000 000

5 000 000

6 000 000

7 000 000

Isle Amont

Auvézère Isle Moyenne

Dronne Amont

Dronne Moyenne

Nizonne Tude Dronne Aval

Bassin versant

Aval

Vol

umes

(m3) Volumes autorisés et objectifs PGE

pour les prélèvements irrigation en milieu superfic iel

Objectifs PGE 2010

Autorisations 2008 Plans déconnectés

Autorisations 2008 eaux superficielles



Remarque : De la même façon que sur Dordogne-Vézère, le statut des plans d’eau n’est souvent pas bien connu (connecté ou indépendant du milieu superficiel). Sur les 20,8 Mm3 autorisés en milieu superficiel, près de 6 Mm3 le seraient en plans d’eau connectés. C’est notamment le cas sur le département de la Charente, où des volumes importants sont prélevés en plans d’eau ou retenues, pour les bassins Tude, Dronne aval ou encore BV aval. Il existe encore des écarts importants avec les objectifs du PGE, notamment pour les bassins de la Lizonne ou de la Dronne moyenne. Sur la Tude, ce sont principalement les plans d’eau connectés qui font apparaître une différence importante avec l’objectif du PGE. Sur ce bassin, une clarification de leur réel statut (connecté au cours d’eau ou indépendant) semble ainsi particulièrement nécessaire. Pour rappel : - en 2005, les autorisations s’élevaient à 28,3 Mm3, ou 26,4 Mm3 en soustrayant les volumes

autorisés en réserves connectéessur le département de la Dordogne, - en 2006, 23,8 Mm3 ont été autorisés, ou 20,6 Mm3 en soustrayant les volumes autorisés en

réserves connectées en Dordogne (3,2 Mm3). L’année 2006 marquait une progression par rapport à l’année 2005 avec une réduction des autorisations de 4,5 Mm3 mais sans pour autant respecter les objectifs du PGE.

- en 2007, 22 Mm3 ont été autorisés, ou 19,7 Mm3 en soustrayant les volumes autorisés en réserves connectées sur le département de la Dordogne (2,3 Mm3), au lieu de 17,2 Mm3, soit un dépassement de 14,5 %. L’année 2007 a marqué une légère progression par rapport à l’année 2006 sans toujours respecter les objectifs du PGE.

Pour ces 3 années précédentes, les volumes correspondant aux réseaux collectifs n’étaient souvent pas connus. Les chiffres de 2008, en revanche, les prennent bien en compte, car ils ont été identifiés dans le recensement des données. En 2008, 20,9 Mm3 auraient donc été autorisés en milieu superficiel, ou 14,9 Mm3 en enlevant les volumes correspondant à l’ensemble des réserves connectées. Même si la comparaison avec les chiffres des années précédentes reste compliquée, la tendance semble tout de même afficher une baisse. Bilan autorisation irrigation Des seuils d’autorisation de prélèvement sont instaurés dans le cadre de la loi sur l’eau. Mais sur certains bassins, les autorisations délivrées restent trop importantes pour pouvoir jouer un rôle préventif et éviter l’apparition chronique de situations de crise. Des objectifs ont donc été définis dans les PGE, mais des écarts conséquents existent encore au niveau de leur application. � Sur Dordogne-Vézère, aucune adaptation en 2008 (PGE validé en mars 2009). � Sur Isle-Dronne, certaines réductions ont eu lieu, mais pas à hauteur des objectifs. Le cas des prélèvements souterrains reste à traiter. Le statut des plans d’eau mérite une attention particulière et il faudrait réussir à déconnecter ceux qui sont directement connectés au milieu superficiel.



2.1.3. Prélèvements agricoles Bassin Dordogne-Vézère : Les données 2008 provenant des redevances irrigation (source Agence de l’Eau) ne sont pas disponibles à ce jour. Sont disponibles certaines données issues des services de police de l’eau départementaux, mais elles semblent afficher des déficits importants : en comparant sur les dernières années (2005 à 2007) les deux sources de données de prélèvements (AEAG ET SPE), celles issues de l’Agence de l’Eau sont environ 2 fois supérieures à celles des services de police des eaux sur l’ensemble du bassin. Ainsi, pour 2008, aucune donnée disponible et interprétable ne peut encore être utilisée. Quelques explications possibles du déficit de données de prélèvement issues des services de police des eaux : - En Dordogne (24) : de très nombreuses autorisations de prélèvements permanentes pour des

réseaux collectifs, dont les consommations ne sont pas toujours connues. - Dans le Lot (46) : des manques dans les consommations de certaines autorisations

permanentes ? - Dans le Cantal (15) : Aucune donnée sur les prélèvements réellement réalisés. - En Gironde (33), Corrèze (19) : ? Si les données de 2008 ne sont donc pas disponibles, les redevances irrigation sont en revanche disponibles pour les années passées. Le tableau suivant les fait apparaître de 2005 à 2007. Les prélèvements globaux sont clairement variables d’une année à l’autre. 2005 et 2006 correspondaient à des années relativement sèches, avec des étiages bien prononcés (de l’ordre de quinquennale sèche pour 2006, supérieur à quinquennale sèche pour 2005). Ces conditions sèches ont amenés à des prélèvements relativement importants. 2007 en revanche, était une année plus humide et les prélèvements ont été moindres. Par ailleurs, il peut être noté que la grosse majorité des prélèvements est effectuée en cours d’eau ou nappes d’accompagnement (à plus de 85% en moyenne).



Code UG

Nom Unité de Gestion hydrographique

2 005 2 006 2 007

Cou

rs d

’eau

+

Nap

pe a

cc.

Ret

enue

Nap

pe

capt

ive

Cou

rs d

’eau

+

Nap

pe a

cc.

Ret

enue

Nap

pe

capt

ive

Cou

rs d

’eau

+

Nap

pe a

cc.

Ret

enue

Nap

pe

capt

ive

18 L'Engranne 144 19 - 94 8 - 35 5 - 19 La Lidoire 104 482 - 75 344 - 51 222 - 20 Le Seignal 792 54 - 634 43 - 320 49 - 21 La Gardonnette 219 20 - 173 6 - 134 2 - 22 La Couze 562 218 27 304 115 17 237 58 73 23 Le Céou 282 153 45 189 156 3 132 111 2 24 L'ouyssse 84 119 - 80 116 - 16 38 - 25 La Bave 114 28 - 119 30 - 35 11 - 26 Le Doustre 4 - - 4 - - 3 - - 27 La Luzège - - - - - - - - - 28 La Diège - - - - - - - - - 29 Le Chavanon 30 L'Auze 31 La sumène 32 La Rhue 33 La Triouzoune - - - - - - - - - 34 Autres affluents cristallins - 10 - - 6 - - 1 - 35 Le Caudeau 883 289 - 652 228 - 602 168 - 36 La Vézère amont cristalline 727 163 - 595 144 - 185 78 - 37 La Dordogne des grands barrages 1 - - - - - - - - 38 La Dordogne de la Xaintrie 771 21 - 789 18 - 204 9 - 39 La Cère amont 4 83 - 6 54 - 0 20 - 40 La Cère aval 207 1 - 239 1 - 30 6 - 41 La Maronne amont - 8 - - 6 - - 5 - 42 La Maronne aval 12 - - 9 - - 6 - - 43 L'Enéa 499 144 96 430 127 54 169 99 19 44 La Gamage 31 74 - 20 25 - 5 19 - 45 La Dordogne aval 8 815 628 75 5 998 408 56 4 353 217 45 46 La Sourdoire 246 179 - 234 149 - 82 67 - 47 La Couze(19) - - - - - - - - - 48 La Tourmente 503 242 - 516 193 - 181 99 - 49 La Borrèze 18 2 70 15 1 20 3 - 8 50 La Douime 133 5 - 112 4 - 55 0 - 51 La Vézère moyenne cristalline 244 27 - 198 13 - 63 8 - 52 Le Coly 149 142 27 103 80 16 56 37 7 53 La roanne - 11 - - 5 - - 0 - 54 La Corrèze 64 6 - 49 38 - 15 31 - 55 La Nauze 116 75 2 93 52 - 51 32 - 56 La Dordogne karstique 7 447 190 8 5 945 166 3 2 408 62 1 57 La beune 290 87 12 193 54 7 78 14 3 58 La Vézère aval karstique 1 827 247 - 952 141 - 630 69 - 59 Le Moron 344 - 50 236 - 56 149 - 7

Total 25 635 3 726 412 19 057 2 729 232 10 291 1 537 165

Prélèvements irrigation 2005 à 2007 sur Dordogne-Vé zère (source : redevances AEAG) Bassin Isle-Dronne :



De la même façon que pour Dordogne-Vézère, les données 2008 issues des redevances irrigation (source Agence de l’Eau) ne sont pas disponibles à ce jour, mais on dispose des retours faits aux services de police des eaux. Contrairement au bassin Dordogne-Vézère, les données SPE apparaissent bien plus cohérentes et proches des données AEAG. Ceci peut être expliqué par un meilleur retour sur certains départements (notamment 16), et par moins d’autorisations permanentes sur Isle-Dronne que sur Dordogne-Vézère. Le tableau ci-dessous fait donc apparaître les prélèvements en milieu superficiel (cours d’eau+nappes d’accompagnement+plans d’eau connectés), données issues des SPE.

Départe -ments

2005 2006 2007 2008

Volume (Mm 3) %

Volume (Mm 3) %

Volume (Mm 3) %

Volume (Mm 3) %

autorisé prélevé autorisé prélevé autorisé prélevé autorisé prélevé

16 5,3 2.1 39 4,61 2,3 50 4,11 1,65 42 5,4 0,6 11

17 0,24 nd - 0,23 0,16 69 0,21 0,1 48 0,2 0,1 54

19 0,03 0.03 82 0,05 0,02 35 0,07 0,007 0.1 0,1 nd -

24 21,9 11,6 53 18,16 10,48 58 16,16 5,28 32 13,7 5,7 42

33 0,81 0,77 95 0,79 0,55 70 1,11 0,5 44 1,0 0,4 43

87 nd nd - nd nd - 0,5 0,4 80 0,5 0,1 23

Total 28,3 16,5 57 23,84 13,51 57 22,2 8 36 20,9 6,9 33

Autorisation et prélèvements sur Isle-Dronne, par a nnée et département (source : SPE)

Remarques : De 2005 à 2007, les données concernant les réseaux collectifs n’étaient pas connues, notamment en 24. En revanche, en 2009, une enquête a été effectuée par le service de police des eaux 24 pour connaître les prélèvements réalisés par les réseaux collectifs ; les valeurs sont donc intégrées pour 2008. Les prélèvements baissent depuis 2005, mais notamment car la sévérité naturelle des étiages et donc les besoins d’irrigation ont également eu tendance à réduire. La synthèse des prélèvements en milieu superficiel par sous-bassin apparaît ci-dessous : Unité de gestion 2007

Volume autorisé

(x1000 m 3)

2007 Volume

consommé (x1000 m 3)

2008 Volume autorisé

(x1000 m 3)

2008 Volume

consommé (x1000 m 3)

Objectif PGE 2006 (x1000 m 3)

Objectif PGE 2010 (x1000 m 3)

Isle amont 1 512 375 1 049 210 1 270 1 210 Auvézère 979 178 897 258 890 550 Isle moyenne 5 463 1 871 4 319 1 312 4 900 4 160 Dronne amont 128 30 90 29 120 120 Dronne moyenne 5 341 2 273 4 954 2 656 3 140 3 140 Lizonne 5 180 1 791 5 143 1 459 3 070 1 900 Tude 453 55 1 407 - 570 280 Dronne aval 2 542 1 147 2 556 1 044 2 650 2 650 BV Aval 626 333 483 16 620* 620* Total 22 224 8 026 20 898 6 986 17 230 14 630

Autorisation et prélèvements sur Isle-Dronne, par a nnée et BV (source : SPE) A l’instar de 2007, l’année 2008 illustre bien le fait que des volumes prélevables cohérents doivent être estimés sur la base théorique d’une année sèche. En effet, en année moyenne ou humide, le volume disponible est effectivement plus important mais le besoin est plus faible, car les sols sont directement arrosés par les pluies. Ce faible niveau de consommation en année relativement humide rejoint l’hypothèse émise dans les précédents rapports : la consommation en eau



superficielle par l’irrigation ne devrait pas dépasser les 17 Mm3. Il ne semble donc pas pertinent de réfléchir à la définition de volume prélevable à partir d’année théorique humide. Bilan prélèvements irrigation Les prélèvements agricoles peuvent varier extrêmement d’une année à une autre. Ils ont clairement tendance à augmenter d’autant que les étiages sont marqués. Depuis 2005, les prélèvements réalisés restent largement inférieurs aux autorisations qui sont délivrées. En 2008, année plutôt humide avec un étiage peu marqué, les prélèvements sur Isle-Dronne sont restés inférieurs aux objectifs évalués dans les PGE. Ceci traduit bien que des volumes prélevables cohérents doivent être pris avec des références d’années sèches.

2.1.4. Prélèvement AEP et industriels ALIMENTATION EN EAU POTABLE Les données présentées proviennent de l’Agence de l’Eau Adour Garonne au titre de la redevance sur les prélèvements. Les données 2008 ne sont pas encore disponibles. Les tableaux suivants montrent l’évolution des prélèvements en eau potable au fil des ans sur la période [1er juillet – 31 octobre]. Les données ont été affinées par rapport à celles qui apparaissaient dans les rapports précédents grâce aux chiffres transmis en 2009 par l’Agence de l’Eau). Apparaissent les prélèvements en eaux superficielles (nappes d’accompagnement et rivières), ainsi que les consommations, après soustraction du volume d’eau restitué au milieu aquatique après traitement dans les stations d’épuration. Bassin Dordogne-Vézère :

AEP 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Volume en eaux superficielles à l’étiage (M m3)

21,0 22,3 21,4 21,7 21,4 20,1

Consommation nette estimée (Mm3)

7,4 7,8 7,5 7,6 7,5 7,0

Bassin Isle-Dronne :

AEP 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Volume en eaux superficielles à l’étiage (M m3)

7,9 9,0 7,8 7,7 7,5 6,8

Consommation nette estimée (Mm3)

2,7 3,1 2,7 2,7 2,6 2,4

Aussi bien sur Isle-Dronne que sur Dordogne-Vézère, le volume global annuel, toutes ressources confondues, ne présente pas de grandes variations interannuelles ; la plus forte valeur de 2003 pouvant s’expliquer par l’effet canicule. En moyenne, 35% de l’eau prélevée est réellement consommée. En revanche, la restitution ne se fait souvent pas au même endroit que le prélèvement. INDUSTRIES Les données concernant les prélèvements industriels proviennent de l’Agence de l’Eau Adour Garonne au titre de la redevance sur les prélèvements industriels. Les données de l’année 2008 ne sont pas encore disponibles.



Les tableaux suivants montrent l’évolution des prélèvements à usage de l’industrie au fil des ans sur la période [1er juillet – 31 octobre]. Les données ont été affinées par rapport à celles qui apparaissaient dans les rapports précédents grâce aux chiffres transmis en 2009 par l’Agence de l’Eau). Apparaissent les prélèvements en eaux superficielles (nappes d’accompagnement et rivières), ainsi que les consommations, après soustraction du volume d’eau restitué au milieu aquatique. Bassin Dordogne-Vézère :

Industries 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Volume prélevé en eaux superficielles à l’étiage (M m3)

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Bassin Isle-Dronne :

Industries 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Volume prélevé en eaux superficielles à l’étiage (M m3)

2 2,3 2,3 2,1 2,2 1,9

Consommation nette estimée 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,1

Aussi bien sur Isle-Dronne que sur Dordogne-Vézère, le volume global prélevé ne présente pas de grandes variations interannuelles. En moyenne, entre 5 et 10% de l’eau prélevée est réellement consommée. Individuellement, certaines industries peuvent représenter de très gros préleveurs (jusqu’à plus de 1 million de m3 en 4 mois pour certaines industries). Bilan prélèvements AEP et industriels Les prélèvements AEP et industriels restent relativement stables d’une année à une autre. En moyenne, 35% de l’eau prélevée pour l’AEP est réellement consommée ; pour les industries, le chiffre oscille entre 5 et 10%. Comparés aux autres usages, les consommations industrielles sont quasiment négligeables même si elles peuvent individuellement représenter des volumes importants.

2.1.5. Gestion de la crise ANALYSE DES ARRETES DE RESTRICTION : A l’instar de 2007, l’étiage 2008 a été bien moins sévère que celui des deux années précédentes. Cependant, plusieurs arrêtés de restriction, et même des arrêtés d’interdiction, ont été pris. Ceci témoigne de la situation d’extrême fragilité de certains cours d’eau vis-à-vis des prélèvements (cf. annexe II cartes de restriction sur le bassin versant). La coordination interdépartementale au niveau des arrêtés de restriction est assurée par les arrêtés cadre interdépartementaux. Ainsi, sur les bassins versant interdépartementaux, la MISE la plus concernée suit l’évolution de la situation et fait part du niveau de restriction adapté à la MISE du ou des autres départements qui prennent un arrêté équivalent. En complément des stations de suivi automatiques, des suivis complémentaires sont réalisés sur les affluents par plusieurs services de police de l’eau, car les affluents restent les plus sensibles à l’étiage et aux assecs. Ces suivis conduisent à la mise en place de restrictions d’usages.



LES DELAIS D ’APPLICATION DES ARRETES L’année 2008 n’a pas été significative d’un étiage sévère pour juger de la réactivité des arrêtés de restriction. Pour rappel, le délai moyen existant entre la mesure et l’application d’un arrêté de restriction est de l’ordre en 2006 de 9 jours. SYNTHESE DES GESTIONS DEPARTEMENTALES ET CULTURES DEROGATOIRES

Département Type

d’autorisations délivrées

Type de gestion Cultures dérogatoires

Dordogne (24) Temporaires + permanentes

Tours d’eau Arboriculture, cultures florales, fourragères, fruitières, maraîchères, potagères porte graines, fruits rouges, pépinières, pois, semis prairie, tabac, vergers

Gironde (33) Pratiquement que temporaire

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Corrèze (19) Temporaires ? ?

Charente (16) Temporaires ? Volumétrique Cultures florales, fourragères, maraîchères, pépinières, protéagineux, Ray Grass, semis prairie, tabac, vigne de l'année, vergers

Charente-Maritime (17)

Temporaires + permanentes ?

Volumétrique Arboriculture, cultures florales, fourragères, fruitières, maraîchères, îlot expérimentation, légumes champs, pépinières, prairie, tabac, vergers

Haute Vienne (87) Temporaires ? ? ?

Lot (46) Pratiquement que permanentes

Tours d’eau Arboriculture, cultures spécialisées sur des surfaces réduites, horticulture, maraîchage, pépinière, tabac.

Cantal (15) Permanentes ?

Les cultures dérogatoires ne sont pas soumises à restriction d’usage et peuvent donc continuer à prélever, même en cas d’atteinte de seuils d’alerte. Ceci priorise donc certains usages agricoles par rapport à l’état des cours d’eau. Par rapport aux progrès réalisés les années précédentes aux dysfonctionnements existants, certains aspects mériteraient d’être améliorés :

- Meilleure réactivité lors des mesures pour la prise d’arrêtés de restriction d’usages. - Meilleure pertinence de certains seuils d’alerte pour les affluents. - Meilleure sensibilisation de la population, et intégration de restriction d’usage pour les

prélèvements privés (remplissage piscine, arrosage,…) - Station de Bonnes. Continuer à veiller dès le début de la campagne aux variations

régulières de débits, changer les valeurs de DOE / DCR, gérer le bassin Dronne aval avec la station de Coutras aval.



2.2. Economies d’eau La quantification des économies d’eau réalisées est délicate, nous nous attacherons à présenter l’ensemble des actions réalisées dans le but de favoriser les économies d’eau.

� ACTIONS REALISEES EN DORDOGNE Diagnostics réseaux collectifs En 2008, 2 diagnostics de réseaux, et 5 restructurations de réseaux engagées suite à des audit/diagnostic. Action des fontainiers Le fontainier est en quelque sorte un animateur du réseau, il veille à son bon fonctionnement, assure une surveillance et une recherche des fuites en continu. Un seul fontainier sur l’Isle Dronne : Quatre réseaux sur la Dronne ont mutualisés l’emploi d’un fontainier : Ribérac Nord, Celle la Tour Blanche, l’ASA de l’Etang des Faures et l’ASA de Vendoire. Messagerie départementale Message de conseil hebdomadaire à la gestion de l’irrigation dans le magazine réussir le Périgord et lien vers les sites Internet institutionnels (Préfecture – Chambre d’Agriculture) + 6 messages localisés sur la zone du PAT Dronne 200 irrigants concernés plus les réseaux collectifs de la Dronne : courbes de tensiométrie pour différents types de sols, conseils localisés. Tensiométrie Une dizaine de sites de référence équipés de tensiomètres. Diagnostic de matériel Diffusion via les messages locaux d’une plaquette d’aide au réglage du matériel (enrouleurs).

� ACTIONS REALISEES EN CHARENTE Messagerie départementale « irrig info » Diffusion hebdomadaire de conseil à l’irrigation,

2.3. Gestion des ressources stockées On peut entendre par ressource stockée, l’ensemble des réserves de substitution et collinaires à vocation d’irrigation ainsi que les barrages. Concernant les retenues de substitution et collinaires, dont le nombre est conséquent, leur gestion peut souvent être hétérogène d’un ouvrage à un autre, notamment suivant ses caractéristiques (répartiteur, vanne, seuil,…). Les simples plans d’eau connectés au milieu posent un double problème : en plus de prélever de l’eau dans le milieu superficiel, ils peuvent fortement réchauffer l’eau et provoquer une évapotranspiration importante.



OBJECTIFS ET INDICATEURS DE GESTION DE MIALLET Le barrage de Miallet, seul ouvrage spécifique au soutien d’étiage et propriété du département de la Dordogne, a été mis en service en 1992-1993. La retenue de Miallet dispose d’une capacité de 5 Mm3 pour un volume utile de 4,5 Mm3 disponible pour les lâchers de soutien d’étiage. Propriété du conseil général, l’objectif de ce barrage est la salubrité (soutien d’étiage au sens propre du terme) et la compensation des prélèvements agricole. Le plan d’exploitation de l’ouvrage reste inchangé en 2008, à savoir garantir un débit de 2 m3/s à la station de Villetoureix. A terme, après révision, le PGE préconise que le barrage de Miallet compense les prélèvements sur l’ensemble du cours d’eau jusqu’à la confluence avec l’Isle. Le graphique suivant présente l’évolution du volume stocké et des lâchers au cours de l’étiage 2008.

En 2008, le volume stocké en début de saison est de 4 952 000 m3 avec un débit réservé augmenté à 100 l/s pour renouveler l’eau de la retenue. Le volume déstocké entre le 23 juillet et le 24 octobre est de 2 949 000 m3. Une diminution des lâchers est observée du 4 au 9 août. Le débit maximum de lâcher et de 706 l/s le 18 septembre. Le plan d’exploitation a été respecté et le débit n’est pas passé sous la barre des 2 m3/s à Villetoureix. GESTION DES OUVRAGES HYDROELECTRIQUES SUR LE HAUT BASSIN DORDOGNE L’exploitation des grands ouvrages hydroélectriques régule le régime des débits sur les axes Dordogne et Vézère. Sur la Dordogne, le cahier des charges de l’ouvrage d’Argentat (le dernier de la chaîne) réglemente un débit garanti de 10m3/s. Jusqu’à aujourd’hui, les débits d’objectif d’etiage DOE de l’axe Dordogne ont la plupart du temps été respectés, et n’ont été franchi que très ponctuellement, à de rares occasions. Le volume potentiel stocké par les ouvrages peut atteindre environ 1 milliard de m3. Sur la Vézère où les volumes stockés par les barrages sont moindres que sur la Dordogne, des débits critiques ont été atteint plus fréquemment par le passé. En 2008, les DOE ont été respectés sur ces 2 axes. Remarque : il existe souvent sur les retenues du haut bassin des usages et des activités, qui nécessitent le maintien de cote touristiques estivales. Il est alors important d’éviter de favoriser un destockage important sur ces retenues.

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3) Barrage de Miallet : Evolution 2008 du volume stocké et des lâchers

Volume m3 Lâchers moyen réel (l/s)



2.4. Favoriser la création de ressource Les PGE Isle-Dronne et Dordogne-Vézère considéraient la mobilisation de retenues de substitution comme une solution aux déficits chroniques de ressource en eau en période d’étiage. A ce jour, des études ont été menées pour étudier la possibilité de création de ressources. Sur la Lizonne notamment, une enquête a été menée auprès des irrigants du BV, avec :

- description des exploitations et système d’irrigation - ressource en eau existante et projets d’investissement (irrigation) - présentation de la situation déficitaire du bassin Lizonne et des obligations règlementaire

liées à la loi sur l’eau et au PGE - questions diverses.

Le bilan de cette enquête montre que les irrigants sont intéressés par la création de ressource de substitution. Les éléments facilitateurs seraient alors le niveau d’engagement et de réalisation. L’étude menée par EPIDOR en 2009 donne des éléments sur la répartition des déficits sur le bassin. Le bilan est toutefois que malgré certaines études, pas ou peu de retenues ne voient le jour, que ce soit pour des raisons techniques ou financières. En 2007, des créations de retenues de substitution ont été lancées (notamment sur Caudeau/Louyre, Manoir, Crempse. Mais en 2008, aucune nouvelle retenue ne semble avoir été lancée.



3. INCIDENCES SUR LES MILIEUX NATURELS ET LES ACTIVITES HUMAINES

3.1. Le ROCA Le réseau d’Observation de Crise des Assecs est suivi par l’ONEMA de manière départementale. Dans chaque département, une trentaine de station sur des petits cours d’eau sont régulièrement suivies pour déterminer un indice départemental reflétant l’intensité de la crise. Mis en service pour la première fois en 2005, il a été remanié en 2006 et intègre désormais quatre modalités possibles sur chaque station comme le montre le schéma ci-dessous.

Grâce au suivi de ces stations, et en fonction des modalités observées, l’ONEMA établi un indice départemental qui reflète la situation générale vis-à-vis des crises d’assec. Le choix des stations est donc crucial pour bien refléter l’intensité de la crise, ainsi une partie des stations doit être très sensible aux assecs, une autre partie moyennement sensible et une dernière partie plutôt « résistante » pour pouvoir suivre l’évolution de la crise. En Dordogne, le choix des stations a été revu en 2006 pour pouvoir coller au mieux à l’évolution de la crise. Sur le bassin, le suivi du ROCA n’a pas été déclenché durant l’étiage 2008.

3.2. Les situations de crise localisées Malgré les conditions favorables et un étiage peu marqué, quelques cours d’eau ont connu des situations de crise. Ce fut le cas notamment sur la Tude ou le Céou. Les baisses de niveaux ont également enclenché des mesures de restriction sur les bassins Euche, Boulou, Caudeau-Louyre, Beune, Coly-Chironde et Nauze. La Tude, présente un déficit récurent, même en année normale. Le DOC est de 400 l/s et les débits mesurés ont été inférieurs à ce DOC durant 94 jours et 6 jours en dessous du DCR (160 l/s). Cette situation s’explique en partie par les pratiques de gestion qui ont eu lieu sur la Tude dans les années 70 : curage du lit, recalibrage, baisse du niveau de la nappe du fait du drainage. Ces modifications, réalisées pour éviter les inondations dans la ville de Chalais, ont eu un impact

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durable sur l’hydrologie de la rivière. L’abaissement du lit et de la nappe entraine un écoulement plus rapide, la Tude ne peut plus compter sur un soutien durable de sa nappe d’accompagnement. Le Céou quant à lui est également un cours d’eau qui a tendance à subir des déficits quantitatifs chroniques. Il est situé dans un contexte géologique karstique, très sensible à l’étiage. Les affluents restent les plus sensibles à l’étiage sur le bassin de la Dordogne. Aussi, des restrictions ont été mises en place sur les bassins suivants : Céou, Tude mais aussi Euche, Boulou, Caudeau-Louyre, Beune, Coly-Chironde et Nauze.

3.3. Le tourisme lié à l’eau Les contraintes d’un été sec peuvent s’observer à trois niveaux :

− Des limitations de la pratique de certains loisirs directement liés à l’insuffisance des débits : pratique de la navigation (canoë, croisière fluviale, etc) ou celle de la pêche de loisir.

− Des limitations liés à la qualité insuffisante des points de baignades (turbidité, bactériologie, etc..) voire à l'esthétique paysagère.

− Des limitations sur des usages domestiques de l'eau potable (piscine, douche, etc.) L'incidence réelle de ces limitations sur l'attrait touristique global du bassin est très difficile à établir mais il ne peut qu'être négatif si les situations à problèmes se prolongent et deviennent chroniques. Sur les cours d’eau du bassin présentant une activité de loisirs nautique, les débits sont restés satisfaisants. La « qualité » de l’année touristique réalisée aura plutôt été liée aux contraintes météorologiques.

4. CONCLUSION CONCERNANT L’ETIAGE 2008 Les apports pluviométriques de 2008 ont été relativement soutenus, notamment sur les mois précédant l’étiage. Ces apports ont permis une recharge des cours d’eau et des nappes, et de limiter les besoins de prélèvement, en partie pour l’irrigation. Au final, les niveaux des principaux cours d’eau sont restés corrects, sans atteindre les seuils d’alerte. Pour autant, sur certains affluents parmi les plus sensibles, des bas débits ont été observés, entrainant des mesures de restriction des usages, et confirmant leur fragilité à l’étiage. S'agissant de la mise en œuvre des PGE, des avancées et des efforts restent à faire et à poursuivre, notamment sur les points suivants : - Prise en compte des objectifs des PGE, et l’adaptation des autorisations de prélèvements. - Révision des autorisations permanentes, actuellement non adaptées, notamment sur Isle-

Dronne alors que le PGE a été adopté en 2005. - Amélioration de la gestion de crise, des délais de réaction et de la pertinence de niveaux

d’alerte. - Avancement des programmes départementaux de déconnexion des retenues. - Eaux souterraines : indicateurs de suivi et cadrage des prélèvements associés.



ANNEXE I :

Tableau de bord des plans de gestion d’étiage sur l e bassin de la Dordogne : Isle-Dronne et Dordogne-Vézère

Disponibilité de l’information



Tableau 1 : indicateurs de respect des objectifs hy drologiques

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rtem

ent

Bas

sin

Bas

sin

Bas

sin

Pér

iode

et

fréq

uenc

e de

l’i

ndic

ateu

r

Pér

iode

d’a

ctiv

atio

n du

RO

CA

Pér

iode

d’é

tiage

*

Pér

iode

d’é

tiage

*

Ann

uel

Déf

initi

on d

e l’i

ndic

ateu

r

Val

eur

d’in

dice

d’

assè

chem

ent s

ur

les

poin

ts c

onst

ituan

t le

rés

eau

et p

ério

des

corr

espo

ndan

tes

Car

te d

e si

tuat

ion

des

stat

ions

du

rése

au

Pro

blèm

e de

mig

ratio

n (S

aum

on/A

lose

, etc

) ;

mor

talit

és c

onst

atée

s

Rec

ense

men

t et o

rigin

e de

pro

blèm

es

d’al

imen

tatio

n A

EP

(t

empé

ratu

re, a

ccès

à

la r

esso

urce

, qua

lité,

et

c)

Loca

lisat

ion

des

stat

ions

de

mes

ure

(hyd

rom

étrie

et

piéz

omét

rie)

Cod

e et

nom

de

l’in

dica

teur

R6

: R

OC

A

R7

: F

aune

pis

cico

le

R8

: A

limen

tatio

n A

EP

M1

: R

ésea

u de

m

esur

es

Typ

e d’

indi

cate

ur

Mili

eu

aqua

tique

Sui

vi

hydr

olog

ique

résu

ltat

moy

ens



Tableau 2 : indicateurs de gestion des prélèvements

Dis

po /

non

disp

o

Dis

po

Dis

po

Dis

po -

Dis

po

plus

ou

moi

ns

(sui

vant

se

rvic

es)

Dis

po -

Sui

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annu

el

non

oui

oui

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Sou

s ré

serv

e de

l’o

rgan

isat

ion

de la

co

llect

e

non

oui

Sou

rce

de

la d

onné

e

DD

AF

ser

vice

de

sta

tistiq

ues

agric

oles

MIS

E

MIS

E

MIS

E

Ges

tionn

aire

Ges

tionn

aire

–

man

data

ire

MIS

E –

Age

nce

de

l’Eau

Ges

tionn

aire

de

l’ax

e ré

alim

enté

Ter

ritoi

re

conc

erné

Bas

sin

Dép

arte

men

t –

Bas

sin

– U

nité

s de

ge

stio

n

Dép

arte

men

t –

Bas

sin

– U

nité

s de

ge

stio

n

Bas

sin

– U

nité

de

gest

ion

Dép

arte

men

t –

Bas

sin

– U

nité

s de

ge

stio

n

Bas

sin

– U

nité

de

gest

ion

Bas

sin

– U

nité

de

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ion

Pér

iode

et

fréq

uenc

e de

l’i

ndic

ateu

r

Ann

uel

Pér

iode

de

réfé

renc

e de

s au

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atio

ns

Pér

iode

de

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renc

e de

s au

toris

atio

ns

Pér

iode

de

cont

ract

ualis

atio

n Pér

iode

d’é

tiage

Ann

uel

Pér

iode

d’é

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Déf

initi

on d

e l’i

ndic

ateu

r

Rap

port

S.I.

sur

SA

U e

t ty

pe d

e cu

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s pr

inci

pale

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t re

prés

enté

es e

n %

de

la S

.I.

Vol

umes

et d

ébits

au

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és, e

xprim

és

en m

³ et m

³/s

Sur

face

s th

éoriq

ues

irrig

able

s co

rres

pond

ante

s

Vol

umes

et d

ébits

so

uscr

its (

conv

entio

n de

res

titut

ion)

Vol

umes

exp

rimés

en

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volu

me

moy

en

issu

d’u

n éc

hant

illon

ou

vol

ume

tota

l)

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umes

déc

laré

s à

l’Age

nce

par

type

de

ress

ourc

e

Vol

ume

dépa

ssé

cum

ulé

Nom

bre

d’ir

rigan

ts

conc

erné

s

Cod

e et

nom

de

l’in

dica

teur

C8

: S

urfa

ces

irrig

uées

et

asso

lem

ents

R9

P

rélè

vem

ents

au

toris

és

R10

: S

urfa

ces

irrig

uées

au

toris

ées

R11

: P

rélè

vem

ents

co

ntra

ctua

lisés

R12

:

Pré

lève

men

ts

réel

s m

esur

es

R13

:

Pré

lève

men

ts

réel

s dé

clar

és

R14

D

épas

sem

ents

de

s qu

otas

co

ntra

ctue

ls

Typ

e d’

indi

cate

ur

Pré

lève

men

ts

agric

oles

Pré

lève

men

ts

agric

oles

cont

exte

résu

ltats



Dis

po

/ non

di

spo

Dis

po

Dis

po

-

Dis

po

Dis

po

Sui

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annu

el

Sou

s ré

serv

e de

l’o

rgan

isat

ion

de

la

colle

cte

Sou

s ré

serv

e de

l’o

rgan

isat

ion

de

la

colle

cte

oui

oui

oui

Sou

rce

de

la d

onné

e

Age

nce

de

l’Eau

–

Exp

loita

nt

AE

P

Age

nce

de

l’EA

u

Ges

tionn

aire

ou

DIR

EN

MIS

E -

ge

stio

nnai

re

MIS

E -

ge

stio

nnai

re

Ter

ritoi

re

conc

erné

Bas

sin

– U

nité

s de

ges

tion

Bas

sin

– U

nité

s de

ge

stio

n

Poi

nt d

e pr

ise

d’ea

u

Bas

sin

– U

nité

s de

ge

stio

n

Bas

sin

– U

nité

s de

ge

stio

n

Pér

iode

et

fréq

uenc

e de

l’i

ndic

ateu

r

Pér

iode

d’é

tiage

Pér

iode

d’é

tiage

Pér

iode

d’é

tiage

Pér

iode

d’é

tiage

Pér

iode

d’é

tiage

Déf

initi

on d

e l’i

ndic

ateu

r

Vol

ume

prél

evé,

m

oyen

ne m

ensu

elle

s et

max

imum

jo

urna

lier

(m3 /j)

Vol

umes

pré

levé

s

Vol

umes

et d

ébits

dé

rivés

par

la p

rise

d’ea

u

Nom

bre

de jo

urs

d’in

terd

ictio

n et

/ou

pour

cent

age

de

quot

a co

ntra

ctue

l ré

duit

Com

para

ison

des

pr

ises

de

déci

sion

(d

ate,

niv

eau)

et d

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débi

ts/n

ivea

ux

piéz

omét

rique

s de

ge

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n de

cris

e

Nom

bre

de c

ontr

ôles

te

rrai

n, n

ombr

e de

P

V é

tabl

is

Cod

e et

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de

l’in

dica

teur

R15

: P

rélè

vem

ents

ré

els

R16

: P

rélè

vem

ents

ré

els

R17

: P

rélè

vem

ents

ré

els

cana

ux

M2

: N

ivea

u de

re

stric

tion

des

prél

èvem

ents

ag

ricol

es

M3

Con

trôl

e de

s m

esur

es d

e re

stric

tion

Typ

e d’

indi

cate

ur

Pré

lève

men

ts

eau

pota

ble

Pré

lève

men

ts

indu

strie

ls

Pré

lève

men

ts

des

cana

ux

Ges

tion

de

cris

e

résu

ltat

moy

ens



Tableau 3 : indicateurs d’économies d’eau et d’amél ioration des efficiences Table

au 4 : indicateurs

de gesti

on des

ouvrages

existants et

des nouvelles

ressources mobil

isées

Dis

po /

non

disp

o

Non

di

spo

Mai

s lis

te

actio

n ré

alis

ée

Non

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spo

Non

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Dis

po

Sui

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annu

el

non

non

non

oui

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Sou

rce

de

la d

onné

e

Age

nce

de

l’Eau

–

Cha

mbr

e d’

Agr

icul

ture

G

estio

nnai

re

Age

nces

de

l’Eau

–

Exp

loita

nt

AE

P

Age

nce

de

l’Eau

-

DR

IRE

Age

nce

de

l’Eau

–

Cha

mbr

e d’

Agr

icul

ture

Age

nce

de

l’Eau

–

Cha

mbr

e d’

Agr

icul

ture

Ter

ritoi

re

conc

erné

Site

s pi

lote

s

Site

s pi

lote

s

Site

s pi

lote

s

Bas

sin

ou s

ite

pilo

te

Bas

sin

ou s

ite

pilo

te

Pér

iode

et

fréq

uenc

e de

l’i

ndic

ateu

r

Pér

iode

d’é

tiage

Ann

uel

Pér

iode

d’é

tiage

Pér

iode

d’é

tiage

Pér

iode

d’é

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Déf

initi

on d

e l’i

ndic

ateu

r

Vol

ume

et/o

u po

urce

ntag

e éc

onom

isé

en

irrig

atio

n, e

n m

3 à

dire

d’e

xper

t ou

effic

acité

des

ré

seau

x d’

irrig

atio

n

Ren

dem

ent p

rimai

re

du r

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u et

indi

ce

linéa

ire d

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rte

Vol

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écon

omis

é en

m3

Nom

bre

d’ac

tions

de

cons

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t nom

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d’irr

igan

ts c

once

rnés

Nom

bre

de

diag

nost

ic d

e ré

seau

x d’

irrig

atio

n

Cod

e et

nom

de

l’in

dica

teur

R18

: vo

lum

es

écon

omis

és

R19

:

Per

te d

’eau

sur

le

rése

au

R20

: V

olum

es

écon

omis

és

M4

: E

cono

mie

s d’

eau

sur

les

prat

ique

s d’

irrig

atio

n

M5

: E

cono

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s d’

eau

sur

les

rése

aux

d’irr

igat

ion

Typ

e d’

indi

cate

ur

Eco

nom

ies

d’ea

u ag

ricol

es

Eco

nom

ies

d’ea

u po

tabl

e

Eco

nom

ies

d’ea

u in

dust

rielle

Eco

nom

ies

agric

oles

résu

ltat

Moy

ens

Dis

po

/ non

di

spo

Non

di

spo

Dis

po

Dis

po

Sui

vi

annu

el

non

oui

Sou

rce

de

la d

onné

e

gest

ionn

aire

Ges

tionn

aire

Ter

ritoi

re

conc

erné

Cha

que

ouvr

age

Cha

que

ouvr

age

Pér

iode

et

fréq

uenc

e de

l’i

ndic

ateu

r

Pér

iode

de

réal

imen

tatio

n et

pé

riode

d’é

tiage

Pér

iode

de

réal

imen

tatio

n et

pé

riode

d’é

tiage

Déf

initi

on d

e l’i

ndic

ateu

r

Vol

umes

mal

va

loris

é/vo

lum

e dé

stoc

ké

Ou

Vol

ume

dést

ocké

/vol

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de

défic

it O

u

Vol

ume

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ocké

/vol

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disp

onib

le

Cou

rbes

de

vida

nge

+

Déb

its m

esur

és a

u po

int o

bjec

tif

+

Déb

its –

sou

tien

d’ét

iage

Vol

umes

cré

és /

volu

mes

pré

vus

PG

E

Vol

umes

cré

és /

volu

mes

de

défic

it



C

ode

et n

om

de l’

indi

cate

ur

R21

: E

ffici

ence

des

lâ

chur

es (

à ch

oisi

r ou

à

cons

trui

re p

ar

le p

orte

ur d

u P

GE

/SA

GE

)

R22

: S

outie

n de

s ét

iage

s

R23

: N

ivea

u de

ré

alis

atio

n de

no

uvel

les

ress

ourc

es

Typ

e d’

indi

cate

ur

Ges

tion

des

ouvr

ages

de

sout

ien

d’ét

iage

Cré

atio

n de

no

uvel

les

ress

ourc

es

résu

ltat



ANNEXE II :

Evolution des restrictions sur l’usage irrigation a u cours de l’étiage

Plans de Gestion d’Etiage sur le bassin Dordogne

Documents

Transcript of Plans de Gestion d’Etiage sur le bassin Dordogne