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ÉTUDIER n TRAVAILLER n VIVREvalorisation-abitibi-temiscamingue.org

PLANIFICATION STRATÉGIQUE 2017-2019

Comité de travail de la planification stratégique Kathleen Aubry, Conférence des préfets de l’Abitibi-Témiscamingue Pascale Charlebois, Tourisme Abitibi-Témiscamingue Mariella Collini, Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue Julie Lefebvre, Emploi-Québec – Direction Abitibi-Témiscamingue Sabrina Melançon, Caisse Desjardins de l’Abitibi-Ouest Catherine Turcotte, Valorisation Abitibi-Témiscamingue Rédaction Catherine Turcotte En collaboration avec l’Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue Approuvé par le comité des partenaires de Valorisat ion Abitibi-Témiscamingue Janvier 2017

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TABLE DES MATIÈRES Préambule ........................................................................................................................... 1

Que propose concrètement cette planification? ........................................................................................ 1

Valorisation Abitibi-Témiscamingue .................................................................................... 3

La vision .................................................................................................................................................. 3

La mission ............................................................................................................................................... 3

L’état des lieux ........................................................................................................................................ 3

Vivre ................................................................................................................................................ 3

Constats chiffrés ...................................................................................................................................... 4

Ce que dit la région ................................................................................................................................. 4

Attractivité des territoires .................................................................................................................. 4

Rétention de la population et sentiment d’appartenance ................................................................... 4


Visibilité de la région ................................................................................................................................ 5

Étudier ............................................................................................................................................ 5

Constats chiffrés de l’éducation ............................................................................................................... 5


Défis démographiques et recrutement de clientèles étudiantes ......................................................... 6

Offre de qualité au regard des formations et de lieux de stages ........................................................ 6

Travailler ......................................................................................................................................... 6



L’attraction et la rétention de la main-d’œuvre .................................................................................. 7

Méconnaissance des opportunités du marché du travail régional ...................................................... 8

L’attraction, l’intégration et la rétention.............................................................................................. 8

En route vers un plan d’action ................................................................................................................ 12

Synoptique ............................................................................................................................................ 13

Planification stratégique 2017-2019 Valorisation Abitibi-Témiscamingue 1

PRÉAMBULE

n 2002, lors d’un colloque sur l’industrie touristique régionale, le manque de fierté de la population de l’Abitibi-Témiscamingue envers sa région était souligné. Dès lors, avait été mis sur pied un « Comité fierté » pour initier des actions de valorisation. Par la suite, ce comité s’est structuré sous l’égide de la

Conférence régionale des élus (CRÉ) de l’Abitibi-Témiscamingue et a mené à la création de Valorisation Abitibi-Témiscamingue (VAT) en 2006. VAT a été créé afin de répondre aux besoins communs de plusieurs actrices et acteurs de la région qui avaient des préoccupations communes en regard de l’image de la région, du sentiment d’appartenance de la population à l’Abitibi-Témiscamingue et de la capacité de la région à attirer de nouveaux arrivants sur son territoire. Des efforts colossaux ont été réalisés par VAT ainsi que d’autres organisations en ce sens. À la suite de la dissolution de la Conférence régionale des élus en 2015, la Conférence des préfets de l’Abitibi-Témiscamingue (CPAT) annonçait, dès juin 2015, la prise en charge administrative de VAT pour l’horizon de mars 2016, car la valorisation de l’Abitibi-Témiscamingue demeure une priorité pour la région. De nombreuses démarches ont été effectuées auprès des élus et des partenaires afin d’assurer la viabilité durable de VAT sur le plan humain, financier et administratif. Ce projet de consolidation est le fruit de l’effort et de la réflexion conjugués de la CPAT et de la présidence de VAT. Dès juillet 2016, VAT se dotait d’une nouvelle agente de développement afin de poursuivre la mission et les mandats de l’organisme. Cela dit, la mouvance des structures des dernières années ainsi que la gouvernance de proximité introduit une dynamique régionale différente. Ce nouveau contexte politique, où la concertation régionale est à reconstruire, n’est pas sans conséquence sur l’organisme. À l’instar d’autres organisations régionales, VAT fait face à des enjeux politiques, structurels et financiers qui ont et auront des conséquences quant à ses marges de manœuvre pour la réalisation de projets structurants et bénéfiques à l’ensemble de l’Abitibi-Témiscamingue. Face à cette nouvelle réalité, il est apparu incontournable pour VAT d’élaborer une planification stratégique triennale 2017-2019 afin que l’organisme poursuive ses actions en cohérence avec les besoins régionaux et ceux de ses partenaires, et ce, dans le respect des mandats et démarches réalisés par d’autres organisations du milieu. Cette planification fut un moment privilégié dans lequel les intervenantes et les intervenants de divers secteurs d’activité ont pu réfléchir aux enjeux majeurs du développement régional.

QUE PROPOSE CONCRÈTEMENT CETTE PLANIFICATION? Le rôle de VAT est stratégique, sans être exclusif, dans la dynamique démographique et de développement de la région. Les collectivités et territoires ainsi que plusieurs organisations concourent également par leurs propres moyens à cette dynamique fondée sur le renforcement de l’attractivité des territoires. Cette planification stratégique rassemble de manière synthétisée, l’ensemble des éléments produits par la démarche consultative, les comités existants ainsi que les activités de concertation tenues à l’automne 2016. Voici les moments forts où les constats ont été recueillis :

� Élaboration et diffusion d’une grille recueillant diverses informations notamment au sujet de préoccupations, forces, atouts, opportunités et menaces concernant les thématiques Vivre, Étudier et Travailler auprès des membres du comité aviseur de VAT.

E


� Appropriation de divers constats établis et d’orientations adoptées lors de travaux antérieurs (consultation tenue en 2014, planification stratégique 2011-2016, divers plans d’action).

� Deux tournées de consultation ont été effectuées dans les 3 MRC membres. Une première consultation s’est déroulée lors des rencontres portant sur les nouveaux arrivants et la deuxième, avec la présidente de VAT, pour cibler les besoins spécifiques des territoires.

� Le comité de travail de la planification stratégique de VAT a également été à l’écoute des avis et commentaires émis lors des rencontres du comité aviseur tenues à l’automne 2016.

� Participation aux rencontres du comité des partenaires ainsi qu’aux différentes activités ayant eu cours dans la région.

La planification stratégique 2017-2019 de VAT, en analysant les forces et les faiblesses du Vivre, Étudier et Travailler en Abitibi-Témiscamingue, offre un cadre pour que les actrices et les acteurs sociaux et économiques des territoires participent à valoriser et à renforcer l’attractivité de l’Abitibi-Témiscamingue. Au moyen de cette planification stratégique, VAT propose, de façon aussi claire et pragmatique que possible, les grands choix de l’Abitibi-Témiscamingue pour les trois années à venir. Ce document de référence pose les enjeux, fixe des orientations et définit de grands objectifs spécifiques. VAT y travaillera avec ses compétences propres, mais aussi en collaboration et en partenariat.


VALORISATION ABITIBI-TÉMISCAMINGUE ÉTUDIER TRAVAILLER VIVRE

LA VISION D’ici 2027, nous serons fiers de l’Abitibi-Témiscamingue, une région :

� Attrayante de par ses opportunités d’épanouissement personnel et professionnel;

� Accueillante et enrichie d’une diversité de cultures et de talents;

� Habitée par des citoyennes et citoyens impliqués et enracinés dans leur milieu.

LA MISSION Valoriser l’Abitibi-Témiscamingue pour qu’on choisisse d’y étudier, d’y travailler et d’y vivre. LES VALEURS

� Audace

� Authenticité

� Coopération et solidarité __________________________________________________________________ L’ÉTAT DES LIEUX VIVRE Depuis 2006 jusqu’à tout récemment, l’Abitibi-Témiscamingue aura profité d’une conjoncture démographique plus favorable que celle des années antérieures. La croissance démographique régionale que l’on pourrait qualifiée de lente, mais continue, est attribuable à l’amélioration du solde migratoire interrégional durant quelques brèves années ainsi que, dans une moindre mesure, à l’accroissement naturel positif. Cela étant, bien que la région ait profité d’une croissance démographique de 0,7 % entre 2011 et 2015, elle se positionne néanmoins au 12e rang au Québec dans le classement relatif à la variation moyenne de la population. Aussi, à la lumière de récentes données de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), notamment celles des migrations interrégionales, la tendance haussière de la population régionale semblerait compromise. En outre, les évolutions démographiques soulignent des disparités importantes entre les collectivités et territoires de MRC de région. Avec un accroissement naturel moins soutenu qu’auparavant ainsi qu’une population qui prend irrémédiablement de l’âge, la vitalité démographique de l’Abitibi-Témiscamingue et de ses territoires dépendra notamment de sa capacité à attirer de nouvelles personnes.


CONSTATS CHIFFRÉS

� Au chapitre des migrations interrégionales, par rapport à l’ensemble des 17 régions du Québec, l’Abitibi-Témiscamingue compte encore le 3e meilleur taux de sortie et à l’opposé, le 3e plus faible taux d’entrée. Ainsi, la région se démarque favorablement à l’échelle provinciale quant à sa capacité de rétention, mais défavorablement quant à sa capacité d’attraction.

� Pour la période de 2011 à 2015, l’attrait des personnes immigrantes pour la région de l’Abitibi-

Témiscamingue demeure relativement faible, avec à peine 0,2 % des immigrants admis en sol québécois. Quant à celles qui passent de la parole aux actes, les personnes immigrantes récemment établies dans la région ne représentent que 0,2 % de celles établies au Québec.

� Le profil des personnes immigrantes établies dans la région, comparativement au reste du Québec, est généralement plus jeune, plus scolarisé et désireux à vouloir intégrer le marché du travail.

Source : Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue, Les nouveaux arrivants, 2016

CE QUE DIT LA RÉGION Attractivité des territoires Toute action destinée à l’attractivité de la région nécessite au préalable de s’assurer de la capacité d’accueil, composée de prérequis indispensables pour prétendre attirer de nouvelles personnes, familles, clientèles étudiantes (y compris des stagiaires), main-d’œuvre qualifiée, etc., venant de l’extérieur de la région certes, mais aussi d’ailleurs dans la région. Or, encore aujourd’hui, la consultation relève des difficultés à offrir une offre locative de qualité pour attirer et retenir une personne au sein de plusieurs territoires que ce soit sur une base ponctuelle (formation, stage, emploi, etc.) ou permanente. La mobilité sur le vaste territoire est un autre pré requis pour plusieurs personnes migrantes, qu’elles proviennent de la région ou de l’extérieur. La consultation signale également d’autres facteurs primordiaux devant contribuer au renforcement de l’attractivité et par conséquent, l’occupation dynamique du territoire : la présence de services de qualité et leur accessibilité à proximité, l’accès à l’Internet, l’accès à une offre diversifiée de modalités éducatives, etc. Ces réalités posent des défis de taille à considérer pour les MRC. Rétention de la population et sentiment d’appartenance Au-delà de la présence de formations et d’opportunités professionnelles, la consultation relève notamment l’importance du sentiment d’appartenance de même que la vitalité sociale et culturelle des milieux pour conditionner l’ancrage durable d’une personne au sein de la communauté. À la lumière de la récente consultation, et bien que plusieurs pas de géant aient été faits à cet égard, notamment auprès de la jeunesse, il apparaît que le sentiment d’appartenance est perçu non pas comme un objectif, mais une finalité en soi. Il est toujours au nombre des préoccupations régionales. L’ouverture aux autres et à la diversité a aussi fait l’objet de plusieurs mentions.

CONSTATS CHIFFRÉS

De récentes données (2014) indiquent que les deux tiers de la population régionale ressentent un sentiment d’appartenance plutôt fort ou très fort à leur communauté, et ce sentiment a augmenté lentement mais sûrement en Abitibi-Témiscamingue au cours de la dernière décennie (2003 à 2014). Les jeunes de 12 à 19 ans sont les plus susceptibles de déclarer un fort sentiment d’appartenance à leur communauté locale, avec 74,5 % suivi par les jeunes adultes de 20 à 34 ans, avec 68 %. C’est davantage que les jeunes du Québec, avec des parts respectives de 67 % et 49,5 %. Ici, plus les personnes avancent en âge et moins elles semblent susceptibles d’éprouver un sentiment aussi profond envers leur milieu de vie. Cette tendance est contraire à la tendance québécoise et même canadienne où le sentiment d’appartenance est le plus fort aux deux extrémités en âge, soit chez les 12 à 19 ans et les 65 ans et plus.

Source : Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue, Les jeunes et la ruralité, 2016


VISIBILITÉ DE LA RÉGION La consultation a mis en lumière une couverture médiatique régionale souvent négative, voire inexistante à l’échelle provinciale, ce qui a pour effet de maintenir les préjugés envers la région ou encore, à isoler celle-ci du reste du Québec. Trois éléments sont portés à l’attention : positionner un discours positif de la région intégrant sa réalité, maintenir une image de marque de qualité ainsi que d’appuyer les efforts de promotion interne pour que les citoyennes et les citoyens soient de meilleurs ambassadeurs de notre milieu de vie. ÉTUDIER L’Abitibi-Témiscamingue possède un réseau éducatif bien implanté sur son territoire, composé d’établissements d’enseignement primaire et secondaire (général et professionnel), collégial et universitaire (campus et centres de service), qui joue un rôle déterminant dans l’accessibilité à l’offre de formation qualifiante. À la lumière de récentes consultations régionales sur la réussite éducative, il demeure que la population et les organismes de l’Abitibi-Témiscamingue consultés sur diverses tribunes (y compris par VAT) ont pour principale préoccupation, l’équité d’accès à la formation de même que la réussite et la diplomation. Les changements démographiques figurent parmi les défis rencontrés par les établissements d’enseignement. Si la légère augmentation du nombre de naissances observées dans la région, particulièrement entre 2005 et 2009, se traduit par une croissance des effectifs au préscolaire et au primaire actuellement, le niveau secondaire, dans l’attente de ces cohortes à venir, est toujours aux prises avec une diminution. Cela dit, c’est au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue que la baisse est la plus marquée depuis les dernières années. Et d’un simple point de vue démographique, à la lumière de ce qui précède, cette tendance devrait se poursuivre pour les prochaines années. Il sera intéressant de suivre les résultats du programme de mobilité étudiante interrégionale auquel le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue participera. Quant à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), elle défie les perspectives plutôt pessimistes en enregistrant une augmentation de ces effectifs, et ce, depuis plusieurs années. Pour contrer la diminution des effectifs, les établissements en formation professionnelle, collégiale et universitaire déploient de plus en plus d'efforts pour le recrutement de clientèles et la rétention des personnes diplômées. D’ailleurs, les établissements d’enseignement post secondaire de la région attirent de nombreux étudiants étrangers qui, à leur tour, peuvent devenir de bons ambassadeurs, et même un bassin de candidats idéaux pour s’établir de façon permanente dans la région. Bien que leur rétention représente une opportunité à saisir, elle demeure un défi. Parmi les autres stratégies déployées : le développement de programmes de formation spécifiques aux besoins, la collaboration avec les Premières Nations, le développement de parcours de continuité, l’offre de formation continue, l’implantation d’infrastructures technologiques et de recherche de pointe, l’accès à la formation à distance grâce à un réseau numérique efficace, etc.

CONSTATS CHIFFRÉS DE L’ÉDUCATION En vue de valoriser une culture de l’éducation, rappelons quelques statistiques qui illustrent certaines caractéristiques particulières des clientèles étudiantes de la région qui vont de pair avec les difficultés à attirer une clientèle régionale :

� Le taux de passage direct des élèves de cinquième année du secondaire de l’Abitibi-Témiscamingue vers le collégial est nettement inférieur à la moyenne provinciale.

� L’UQAT arrive au premier rang quant à la part d’étudiants de première génération, en d’autres mots,

d’étudiants dont les parents n’ont pas fréquenté l’université.


CE QUE DIT LA RÉGION Défis démographiques et recrutement de clientèles étudiantes L’étendue du territoire, de même que le contexte démographique, pose de nombreux défis. Ici aussi, la baisse de la population des jeunes et le vieillissement de la population, combinée à une immigration quasi inexistante ont une incidence directe sur l’évolution des effectifs étudiants au sein du réseau régional de l’éducation. Or, les baisses d’effectifs ont notamment pour conséquence de restreindre le démarrage de nouvelles cohortes dans certains programmes de formation, mais aussi de diminuer le bassin de main-d’œuvre qualifiée. Évidemment, l’Abitibi-Témiscamingue n’est pas la seule région à subir les impacts des changements démographiques au sein de leurs établissements scolaires. En l’occurrence, la forte concurrence entre les régions pour attirer la clientèle oblige les établissements de la région à maintenir et diversifier les actions et les stratégies pour le recrutement (étudiants de première génération, Premières Nations, étudiants d’ailleurs au Québec et à l’international, etc.). Offre de qualité au regard des formations et de lieux de stages La sous-scolarisation persistante et les pressions ressenties sur le marché du travail en raison de la rareté de qualifications dans plusieurs secteurs amènent un double défi : l’arrimage de la formation aux besoins du marché du travail, certes, mais aussi aux aptitudes et aux aspirations des personnes. À la lumière de propos recueillis, voici certaines lacunes et menaces importantes signalées dans la région :

� Des difficultés semblent vécues par des étudiants en vue de réaliser des stages au sein des entreprises et organisations de la région. Il appert que l’arrimage entre le milieu éducatif et le milieu de pratique n’est pas exempt d’embûches : ambiguïté entre la demande et le milieu de stage, capacité d’accueil et d’intégration au sein des entreprises et des organisations et absence de point de chute ou de coordination régionale pour la recherche ou l’offre de lieux de stages. Comme mentionné précédemment, encore faut-il rappeler que les collectivités soient dotées des prérequis nécessaires pour accueillir et intégrer en leur milieu l’étudiant de passage, pour un établissement éventuel.

� On relève la méconnaissance de l’offre de formation ainsi que des possibilités de stages dans la

région, autant par les étudiants que par leur famille, qu’ils résident ici ou ailleurs. À cet égard, une consultation antérieure1 indiquait notamment que les familles ont un rôle très important à jouer dans la sensibilisation des jeunes aux potentiels de formation et d’emplois au sein de la région, mais que malheureusement, elles posséderaient peu d’informations et d’outils pour en faire la promotion.

D’autres éléments ont émergé de la consultation : dynamisme inégal de la vie étudiante sur les divers campus, manque de systèmes parallèles ou alternatifs (écoles alternatives), programmes de sports études peu répandus, etc. TRAVAILLER Selon les perspectives d’Emploi-Québec, d’ici un horizon 2019, près de 13 500 emplois seraient disponibles dans la région : 15 % devraient être pourvus pour répondre à la création d’emplois et 85 % afin de remplacer les départs à la retraite. L'Abitibi-Témiscamingue devrait voir son taux de chômage se fixer à 5,5 % en 2019, soit en deçà de celui de l'ensemble du Québec, avec 6,5 %. Le vieillissement de la main-d’œuvre se fait déjà sentir et cette tendance se poursuivra pendant plusieurs années. En 2023, soit d’ici un laps de temps de 7 ans, le Québec vivra pour la première fois de son histoire, une inversion de la pyramide des âges. 1 Analyse de la 1re entente de VAT, 2010


Pour le marché de l’emploi, cela signifie qu’il y aura plus de gens âgés de 65 ans et plus qui sortiront de la population active que de jeunes de 20 ans et plus qui devraient faire leur entrée sur le marché du travail. Dans la région, la population en âge de travailler, soit celle âgée de 20 à 64 ans, devrait perdre quelque 3 700 personnes d’ici 2021. Plus spécifiquement, d’ici 2022, le nombre de jeunes susceptibles d’entrer sur le marché du travail (20-29 ans) sera au nombre de 70 sur un total de 100 personnes en voie de prendre leur retraite (55-64 ans).

CONSTATS CHIFFRÉS

� Selon Emploi-Québec, à l’échelle québécoise, la provenance de l’offre de main-d’œuvre se présenterait ainsi :

� 53 % proviendrait des jeunes

� 16 % de la population immigrante

� 16 % de la hausse du taux d’activité (15-64 ans); notamment par le rapprochement de personnes éloignées du marché du travail

� 8 % des personnes au chômage

� 7 % des personnes âgées de 65 ans et plus � Une récente enquête sur le recrutement, l’emploi et les besoins de formation dans la région révèle

que de nombreux établissements peinent à recruter. Au moment de l’enquête, soit entre février et septembre 2015, 22 % d’entre eux avaient des postes vacants parmi lesquels 8 % des employeurs ont affirmé éprouver des difficultés à pourvoir le ou les postes depuis plus de 4 mois consécutifs.

CE QUE DIT LA RÉGION L’attraction et la rétention de la main-d’œuvre Le marché du travail de l’Abitibi-Témiscamingue doit lui aussi demeurer attractif et compétitif. Or, malgré la rareté de main-d’œuvre qui risque de mettre en péril la productivité, la compétitivité, le développement et même la survie de certaines entreprises et organisations, il semble que les acteurs du milieu économique soient parfois démunis devant les enjeux liés à l’attraction, l’intégration et la rétention de la main-d’œuvre.

� Le recrutement, notamment sur les marchés extérieurs ainsi que la formation à la relève exigent beaucoup d’investissements. Ces activités seraient parfois délaissées au profit de responsabilités organisationnelles qui apparaissent « plus urgentes ».

� L’accès à l’emploi pour certaines catégories de personnes (immigrantes, autochtones ou encore, plus éloignées du marché du travail pour d’autres motifs) demeure difficile. Dans cet ordre d’idée, les employeurs de la région auraient tout à gagner à augmenter leur ouverture envers la diversité. L’accompagnement et le développement de stratégies pour accueillir, mais aussi intégrer des personnes qui n’ont pas le profil « standard » en entreprise demeurent un défi. Cela serait également vrai pour les travailleurs en devenir, en référence ici aux stagiaires.

� Les perceptions sur les avantages et les particularités propres à l’occupation d’un emploi dans la région sont inexactes et souvent même par les personnes de la région.

� Dans le contexte de rareté de main-d’œuvre généralisée à toutes les régions du Québec, la compétition pour attirer de nouveaux travailleurs est très agressive, autant à l’échelle canadienne, provinciale voire même, à l’intérieur de la région.

� Dans un contexte de besoin constant de main-d’œuvre, la rétention du personnel est aussi au nombre des préoccupations.


Méconnaissance des opportunités du marché du travail régional Tant pour la population régionale que celle à l’extérieur de la région, le marché de l’emploi régional demeure méconnu. Il semble que les perceptions quant au nombre d’emplois disponibles, la qualité des postes à combler et la variété des secteurs diffèrent souvent de la réalité. Le dynamisme et le contexte favorable du marché du travail doivent être davantage promus. ENJEUX L’attraction, l’intégration et la rétention Retenir les personnes résidentes ainsi que les ressources humaines qualifiées et en attirer de nouvelles, et ce, dans un contexte de croissance démographique au ralenti et de vieillissement de la population est la trame de fond de cet enjeu. La région de l’Abitibi-Témiscamingue parviendra à relever le défi en étant capable de répondre aux attentes des personnes qui y vivent déjà de même que de séduire celles qui ne la connaissent pas. À cet égard, la région interpelle une stratégie régionale au regard de l’attractivité, de l’accueil, de l’intégration et de la rétention. L’attraction est définie ici comme la capacité d’un milieu d’accueil de référence, qu’il s’agisse d’une collectivité ou d’un milieu d’études ou de travail, à attirer de nouvelles personnes. Le concept d’attractivité étant multidimensionnel, il devient pertinent de se doter d’une lecture actualisée et commune des divers facteurs qui renforcent ou affaiblissent l'attractivité de la région (ou du milieu d’accueil), et ce, dans le but de tirer notre épingle du jeu dans un contexte de forte concurrence. L’accueil se définit par les mesures mises en œuvre par les actrices et les acteurs d’un milieu de référence pour faciliter l’arrivée du nouveau venu. À partir du moment où il y a une migration, la prochaine étape est l’intégration. L’intégration de la personne à son milieu est l’un des facteurs les plus déterminants de rétention. Pour envisager une installation à plus long terme des nouveaux arrivants, plusieurs conditions doivent être réunies, notamment l’intégration professionnelle pour le nouvel arrivant et sa famille jusqu’à leur intégration sociocommunautaire et culturelle. Les efforts visant à accroître la capacité d’un milieu à retenir les nouveaux venus, doivent être continus pendant des mois et même plusieurs années. De cet enjeu découlent quatre orientations stratégiques. 1. Favoriser la concertation régionale visant l’amé lioration des pratiques d’attraction, d’intégration

et de rétention des nouveaux arrivants Pour répondre aux défis liés à ce premier enjeu, VAT doit d’abord mobiliser les forces vives du territoire. Au cours des dix dernières années, plusieurs collectivités et territoires de MRC ainsi que diverses organisations (comités d’accueil, Place aux jeunes, Cégep et UQAT, CISSS-AT, etc.) ont développé des outils et renforcé leur expertise pour attirer, accueillir et intégrer les nouveaux arrivants. Or, il a été dûment mentionné que les stratégies d’attraction, d’accueil, d’intégration et de rétention sont inégales dans la région. Dans un contexte de forte réduction des marges de manœuvre de plusieurs acteurs territoriaux et régionaux, il devient nécessaire d’accentuer la complémentarité des actions et des approches en vue de parfaire et de maximiser les pratiques. En partenariat avec les acteurs concernés par l’accueil, l’intégration et la rétention, VAT doit poursuivre son rôle de « catalyseur », par le biais de la concertation intersectorielle. Dans cet esprit, VAT entend poursuivre les objectifs spécifiques suivants :

� Conscientiser les organismes, les entreprises et le s territoires à l’importance des défis d’attraction, d’intégration et de rétention.

� Favoriser le réseautage et le partage d’information entre les acteurs impliqués envers l’attraction, l’intégration et la rétention de nouv eaux arrivants.


� Initier, en concertation avec les partenaires conce rnés, des stratégies de manière à ce que les actions soient complémentaires.

2. Renforcer la capacité des territoires à attirer de nouveaux arrivants de manière ponctuelle et permanente

Les stratégies d’attractivité doivent être adaptées aux migrations dans un contexte en mutation : d’une part, la propension à migrer de la population québécoise à l’intérieur même de la province tend à diminuer et varie selon le cycle de vie alors que d’autre part, les migrations à l’échelle internationale augmentent de façon significative2. Le positionnement de la région pour favoriser l’accueil et le maintien de nouvelles populations (clientèles étudiantes et stagiaires, chercheurs d’emploi et leur famille, personnes immigrantes, entrepreneurs, etc.) est l’affaire des collectivités dans leur ensemble. Ce positionnement doit prendre en compte les atouts et du potentiel déjà présents sur le territoire, sur lesquels il faut s’appuyer, mais aussi ceux qui pourront être développés pour accroître l’attractivité de la région. Afin de faire de l’Abitibi-Témiscamingue une terre d’accueil et d’ancrage, les acteurs régionaux et territoriaux doivent être collectivement encore plus efficaces. Ils doivent à la fois :

� Se doter d’outils de connaissance pour mieux cerner les configurations et les déterminants principaux des migrations.

� Assurer une réponse intégrée et adaptée aux besoins de publics potentiels variés lors d’un premier contact, qu’il soit logé avant ou à la suite de la migration.

� Parfaire la capacité d’accueil et d’intégration au sein des territoires, que l’on pense aux structures et politiques mises en place, ou encore, à l’offre de formules alternatives d’habitation et de mobilité adaptées aux besoins des nouveaux arrivants.

Dans cet esprit, VAT entend poursuivre les objectifs spécifiques suivants :

� Approfondir la connaissance liée aux tendances migr atoires actuelles, qu’elles soient temporaires ou permanentes.

� Favoriser l’amélioration des pratiques en matière d ’accueil, d’information et d’accompagnement ainsi que d’intégration au bénéfic e des nouveaux arrivants et des milieux d’accueil (collectivités, entreprises, etc.).

3. Renforcer le sentiment d’appartenance et l’enrac inement de toutes et tous dans leur milieu de

vie Le sentiment d’appartenance a une influence certaine sur le choix d’un milieu de vie. Les gens fiers et attachés à leur milieu deviennent généralement de meilleurs ambassadeurs de la région. Au cours des dernières années, plusieurs actions et démarches ont été réalisées par différentes organisations en vue d’augmenter le sentiment d’appartenance et la fierté des résidents pour rendre la région plus attractive. VAT considèrera ces démarches afin de travailler en complémentarité avec celles-ci. Bien que le sentiment d’appartenance se soit grandement amélioré depuis les dernières années, il ne faut pas abandonner cet objectif. De la même façon que l’attractivité, le sentiment d’appartenance est multidimensionnel et ne se vit pas de la même façon d’une personne à l’autre. Le sentiment d’appartenance est influencé par différents facteurs géographiques, économiques, historiques, sociaux et psychologiques3. Les composantes qui l’influencent sont donc multiples : l’image de la région, la nature, les arts, la culture, les sports, le maintien des liens pendant la migration, l’intégration et l’implication dans un milieu, la reconnaissance du milieu, la présence de réseaux sociaux, etc.

2 Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue, Les nouveaux arrivants, 2016 3 Analyse de la 1re entente de VAT, 2010


Il conviendra de tenir compte de ces multiples facettes pour l’élaboration de stratégies ou encore, la production éventuelle d’outils et de contenus complémentaires à ceux qui sont existants. Dans cet esprit, VAT entend poursuivre les objectifs spécifiques suivants:

� Lorsque stratégique, produire et diffuser du conten u original et valorisant afin de renforcer la fierté des citoyennes et citoyens en Abitibi-Témisc amingue.

� Favoriser l’ouverture à la diversité

� Valoriser les activités favorables à l’enracinement durable. 4. Sensibiliser les employeurs à l’attraction et la gestion de la diversité Le marché du travail de l’Abitibi-Témiscamingue est aux prises avec un vieillissement et une rareté de main-d’œuvre, ainsi qu’une inadéquation entre la qualification des personnes et celle exigée par le marché de l’emploi. Dans un contexte où toutes les régions sont aux prises avec des besoins importants de main-d’œuvre, la région devra améliorer son attractivité auprès des groupes d’âge qui représentent la main-d’œuvre, de façon à renouveler le marché du travail et pallier les nombreux départs à la retraite. Il apparaît essentiel qu’en amont, la région forme de futurs diplômés qualifiés et détenant les compétences essentielles recherchées, retienne les jeunes diplômés sur le territoire et attire d’autres jeunes en formation ou actifs sur le marché du travail. La gestion de la relève au même titre que la consolidation des stratégies de recrutement et de rétention des ressources humaines est un élément crucial pour le développement et la consolidation des entreprises. L’ouverture à l’embauche d’une main-d’œuvre diversifiée et la capacité à intégrer à long terme la relève doivent faire partie des priorités pour un marché du travail concurrentiel et compétitif. La sensibilisation à la gestion intergénérationnelle et interculturelle s’inscrit dans cette orientation. Dans cet esprit, VAT entend poursuivre les objectifs spécifiques suivants :

� Valoriser les initiatives d’attraction des ressourc es humaines.

� Sensibiliser les organisations et les employeurs à l’importance de la relève et de la diversification de la main-d’œuvre.

La connaissance et le rayonnement de la région La consultation l’a indiqué : l’Abitibi-Témiscamingue est encore aux prises avec des perceptions de l’intérieur comme de l’extérieur pouvant fragiliser son pouvoir d’attractivité, son rayonnement et la qualité de son image. Plus généralement, la région est encore méconnue et souffre d’un déficit de visibilité. Et pourtant, l’Abitibi-Témiscamingue a beaucoup à offrir à qui veut étudier, travailler et profiter d’une qualité de vie exceptionnelle. Rappelons que plus on connaît l’Abitibi-Témiscamingue, plus on l’aime ! C’est ce qu’a révélé une enquête portant sur les perceptions des gens d’ici et de l’extérieur envers la région réalisée en 2008. À l’instar d’autres régions, l’Abitibi-Témiscamingue doit poursuivre ses efforts de valorisation pour favoriser une prise de conscience collective de ses atouts, de ses spécificités et de ses mérites en vue de se distinguer de la masse. Qu’ils s’agissent de personnes originaires de la région, jeunes et moins jeunes, de personnes immigrantes, diplômées, à la recherche d’un emploi ou d’entrepreneurs, ultimement, elles doivent être plus nombreuses à choisir de vivre en Abitibi-Témiscamingue. Avec à son actif, une dizaine d’années à valoriser la région au moyen d’un site Web, de campagnes de promotion, de tournées québécoises, etc., Valorisation Abitibi-Témiscamingue devra :

� miser sur les avantages concurrentiels de la région par rapport au pouvoir d’attraction des autres régions du Québec. Il entend présenter la région de l’Abitibi-Témiscamingue en misant sur ses atouts et la présence des ressources naturelles, certes, mais aussi en portant attention à d’autres caractéristiques qui font partie intégrante de ce que nous sommes;


� être proactif, au quotidien, dans les communications et les relations de presse;

� soutenir et « porter plus loin » les initiatives structurantes et porteuses de valeurs qui alimenteront positivement l’image de l’Abitibi-Témiscamingue, et ce, dans le respect des organisations phares et des collectivités déjà actives à l’égard de la valorisation.

De cet enjeu découlent deux orientations stratégiques décrites comme suit : 5. Faire connaître et rayonner les traits qui disti nguent l’Abitibi-Témiscamingue des autres régions Le rayonnement des traits distinctifs, des atouts stratégiques et des potentialités offertes doit contribuer à l’enracinement des personnes qui y vivent déjà, mais aussi à la rendre intéressante et attirante aux yeux de celles de l’extérieur. Nul doute, la culture, dans son sens large, joue un rôle déterminant quant à l’identité et à la fierté régionale. Bien que l’Abitibi-Témiscamingue soit reconnue comme l’une des jeunes régions du Québec, elle possède un riche patrimoine, issu d’un héritage culturel fortement identitaire. Pensons aux bâtisseurs, d’hier et d’aujourd’hui, au patrimoine rural et agricole, à la présence des Premières Nations ainsi que de la cinquantaine d’ethnies qui font partie de notre histoire et de notre développement. La région de l’Abitibi-Témiscamingue doit poursuivre ses efforts pour tisser des liens entre histoire, mémoire, culture et identité. Le cadre de vie et la qualité de vie comptent également parmi les grands atouts reconnus de l’Abitibi-Témiscamingue. Comme d’autres régions, elle le doit à la fois à la beauté de ses paysages, à l’effervescence culturelle, mais aussi à d’autres composantes intrinsèques, peut-être moins valorisées ou promues. À titre d’exemple, pensons à notre capacité à innover ou à « sortir des sentiers battus » ou encore, à l’entraide, l’esprit de famille et la chaleur humaine qui sont des traits prédominants et distinctifs à notre région. Dans cet esprit, VAT entend poursuivre les objectifs spécifiques suivants:

� Contribuer à améliorer l’image et l’attractivité de l’Abitibi-Témiscamingue.

� Positionner VAT auprès des médias comme un interloc uteur sur les sujets d’actualité en lien avec nos enjeux.

6. Promouvoir les opportunités de formation, de sta ges et d’emplois Puisque les possibilités qu’offrent le secteur de l’éducation et le marché de l’emploi sont nombreuses et intéressantes en Abitibi-Témiscamingue, la promotion tant dans la région qu’à l’extérieur revêt d’une grande importance. L’information sur les formations, les métiers et professions d’avenir doivent soutenir les efforts d’attraction et de promotion dans le but ultime de positionner la région comme un lieu d’études et de travail de choix. Dans cet esprit, VAT entend poursuivre l’objectif spécifique suivant :

� Promouvoir, de concert avec les partenaires, l’offr e de formation et de stages ainsi que les opportunités et perspectives d’emplois.

� Outiller les employeurs dans leurs démarches de rec rutement à l’extérieur de la région.


EN ROUTE VERS UN PLAN D’ACTION La déclinaison des orientations et des objectifs stratégiques de la planification stratégique 2017-2019 sera portée par des plans d’action annuels. En raison d’une diminution considérable des ressources, il est impossible de prétendre que VAT pourra mener la même quantité d’actions que les années antérieures. En conséquence, les actions devront être choisies judicieusement en fonction des priorités et des ressources disponibles. Dans cet ordre d’idée, VAT définira, pour chacun des objectifs priorisés, le niveau d’intervention des pistes d’action ou moyens utilisés parmi ceux-ci :

� Producteur : VAT est le leader d’une action. Par exemple, la gestion du site Internet.

� Accompagnateur : VAT participe avec d’autres partenaires à l’accomplissement d’activités. Par exemple, l’organisation d’une tournée régionale avec Place aux jeunes.

� Outilleur : VAT, dans ce contexte, développe des outils de référence, diffuse de l’information, soutien, organise des rencontres de coordination et d’échanges, etc.


SYNOPTIQUE

Enjeu 1 : Attraction, intégration et rétention Orientation Objectifs stratégiques

1. Favoriser la concertation régionale visant l’amélioration des pratiques d’attraction, d’intégration et de rétention des nouveaux arrivants

� Conscientiser les organismes, les entreprises et les territoires à l’importance des défis d’attraction, d’intégration et de rétention.

� Favoriser le réseautage et le partage d’information entre les acteurs impliqués envers l’attraction, l’intégration et la rétention de nouveaux arrivants.

� Initier, en concertation avec les partenaires concernés, des stratégies de manière à ce que les actions soient complémentaires.

2. Renforcer la capacité des territoires à attirer de nouveaux arrivants de manière ponctuelle et permanente

� Approfondir la connaissance liée aux tendances migratoires actuelles, qu’elles soient temporaires ou permanentes.

� Favoriser l’amélioration des pratiques en matière d’accueil, d’information et d’accompagnement ainsi que d’intégration au bénéfice des nouveaux arrivants et des milieux d’accueil (collectivités, entreprises, etc.).

3. Renforcer le sentiment d’appartenance et l’enracinement de toutes et tous dans leur milieu de vie

� Lorsque stratégique, produire et diffuser du contenu original et valorisant afin de renforcer la fierté des citoyennes et citoyens en Abitibi-Témiscamingue.

� Favoriser l’ouverture à la diversité.

� Valoriser les activités favorables à l’enracinement durable.

4. Sensibiliser les employeurs à l’attraction et la gestion de la diversité

� Valoriser les initiatives d’attraction des ressources humaines.

� Sensibiliser les organisations et les employeurs à l’importance de la relève et de la diversification de la main-d’œuvre.

Enjeu 2 : Connaissance et rayonnement de la région

Orientation Objectifs stratégiques

5. Faire rayonner les traits qui distinguent l’Abitibi-Témiscamingue des autres régions

� Contribuer à améliorer l’image et l’attractivité de l’Abitibi-Témiscamingue.

� Positionner VAT auprès des médias comme un interlocuteur sur les sujets d’actualité en lien avec nos enjeux.

6. Promouvoir, de concert avec les partenaires, l’offre de formation et de stage ainsi que les opportunités et perspectives d’emploi

� Promouvoir, de concert avec les partenaires, l’offre de formation et de stages ainsi que les opportunités et perspectives d’emplois.

� Outiller les employeurs dans leurs démarches de recrutement à l’extérieur de la région.

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