Planet Fitness Management n°12

www.planetfitnessmanagement.com

ÉCONOMIE

VOTRE CLUBON VA PASSER

LES VACANCES AU KLUBE ?

SÉCURISERLE RECOURSAUX AUTO-ENTREPRENEURS

NUMÉRO 12 - DÉCEMBRE 2011

FOCUSl’eFFort tranquille

LE FITNESS SURFE SUR LA VAGUE DE L’AQUABIKE

EN

QUÊTE

Sport enentrepriSe :

un eSprit Sain DanS un corpS

Sain

PATRICE RUGGIERO

Planet Fitness_N12.indd 1 30/11/11 15:21:03

CE MAGAZINE EST ÉDITÉ PAR PLANET FITNESS EN COLLABORATION AVEC

SOMMAIREFitness management est édité par Planet Fitness en collaboration avec IHRSA Directeur de la Publication : Pierre-Jacques Datcharry

Ce magazine a été conçu et réalisé par maYa press : www.mayapress.net Tél. 0811 651 605rédacteurs : Maître Gaëlle Dubois, Stéphane Ritterbeck, Christophe Andanson, Stéphanie Vareilles,Pierre-Jacques Datcharry Directeur artistique : Sébastien Martorellmise en page : Laetitia Rossi, Cécile Chatelin

Photos : MAYA press, Mélanie Lucas, Jérôme Liégeois, Life fitness, Faust Favart, Matrix, xdr.

4 BRÈVES

8 PORTRAITPatrice RuggieroL’effort tranquille

12 INTERVIEWPhilippe GOETHALS Le fitness est un adolescent

14 ÉCONOMIESécuriser le recoursaux auto-entrepreneurs

20 ENQUÊTESport en entrepriseun esprit sain dans un corps sain

24 VOTRE CLUBOn va passerles vacances au KLUBE ?

32 FOCUSLe fitness surfe sur la vaguede l’aquabike

34 LIVRES La sélection Planet Fitness Management

Votre magazine en ligne sur : www.planetfitnessmanagement.com

édito

Dans ce climat d’incertitude politique et économique, il devient rare de trouver des raisons d’espérer et de se réjouir… Mais je vous en propose tout de même une très bonne !Des découvertes récentes ont montré qu’une activité physique régulière pouvait, dans une certaine mesure, protéger le cerveau des maladies telles qu’Alzheimer ou Parkinson. La pratique d’un sport permet d’agir sur les cellules cérébrales : meilleure oxygénation et régénérescence des neurones, moindre vieillissement, meilleures connexions des neurones entre eux, etc. Ces phénomènes favoriseraient une meilleure mémoire et de meilleures capacités d’apprentissage. Une activité physique régulière permettrait aussi de jouer un rôle préventif sur les accidents vasculaires-cérébraux.Voici une kyrielle d’arguments incontestables qui devront être mis en avant systé-matiquement sur vos supports de communication et lors des présentations de vos activités à vos nombreux prospects…

Réjouissons-nous !

Je vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année.

Pierre-Jacques [email protected]

Une bonne nouvelle pour les clubs de fi tness !Le sport en prévention des maladiesdégénératives du cerveau

“La pratique d’un sport permet d’agir sur les cellules cérébrales”


4 I Planet Fitness Management I Décembre 2011

C’était à Londres, sur les quais du quartier d’affaires de Canary Wharf pour promouvoir ses accessoires de remise en forme de la gamme CrossFit, que Reebok a fait réa-liser par les street artistes 3D Joe and Max, un canyon en trompe-l’œil… Une fresque géante, une percée incroyable, mais fausse dans le bitume londonien. La performance du 17 novembre 2011 est inscrite au Guinness book des records !

La vidéo de l’événement et plus d’infos sur WWW.GentSiDe.com.

brèves

Le Groupe HeBe lance le

L e g ro u p e H e b e (Moving, Lady Moving, Fitness Park et Garden

Gym) lance un nouveau concept : Moving Express, le fitness en libre service, 7 jours sur 7, de 6 à 23 heures ! Un low cost à moins de 1 euro par jour, sans contrainte, qui ouvre ses portes à Compiègne. 50 cen-tres sont prévus d’ici la fin de l’année 2012.

reeBoK Se paie une FreSque Géante en 3D !

movinG expreSS

Tony Parker était présent à l’inauguration en tant qu’invité d’exception. Il complète effectivement l’équipe de l’ASVEL le temps du lockout américain et endosse le rôle de Vice-Président Opérations Basket de l’ASVEL. Il supervise d’ailleurs à ce titre la politique sportive du club villeurbannais depuis 2009. L’ASVEL est un club de basket-ball en Pro A, situé à Villeurbanne à proximité de Lyon. Le club détient l’un des plus beaux palmarès en ayant gagné le plus de titres de champion de France (17) et remporté la coupe de France à 9 reprises. Depuis que le meneur du club de N.B.A des San Antonio Spurs, Tony Parker a intégré la direction du club en février 2009, l’ASVEL fait preuve de grandes ambitions.

Afin de décrocher de nouveaux exploits sportifs et un nouveau titre de champion de France, Fabrice Serrano (élu meilleur entraineur Espoirs Pro A pour la saison 2009/2010) a décidé de mettre à disposition de ces joueurs des appareils à la pointe de la technologue afin qu’ils puissent affronter sereinement les matchs de la saison. Son choix s’est orienté vers la marque PRECOR et ses appareils tels que l’AMT, Adaptive Motion Trainer, qui ont fait le succès de la marque de fitness américaine. La salle d’entraînement divisée en trois univers, propose un espace de travail libre, avec des Gym Balls, du matériel pour la proprioception et

un FTS Glide. La deuxième zone est équipée en machines à charges libres de la gamme ICARIAN et C-Line. Enfin, la dernière partie de la salle est équipée en machines cardio-vasculaires bénéficiant de la dernière génération de console P80. Cette console tactile, très intuitive, permet aux athlètes de s’échauffer, de travailler et de récupérer tout en bénéficiant d’un divertissement de qualité. Parmi ces appareils cardio-vasculaires, l’AMT remporte tous les suf-frages auprès des athlètes, car cette machine offre à chacun une incroyable liberté de mouvement, une grande variété de longueurs de foulées et des mouvements sans impact qui veillent à garantir le meilleur entraînement possible.Fabrice Serrano se dit d’ailleurs surpris par la qualité de travailet la diversité d’entraînement que propose cet appareil.

PRECOR ET TONY PARKER INAUGURENTLA SALLE D’ENTRAÎNEMENT DE L’ASVEL !

Fabrice Serrano se dit d’ailleurs surpris par la qualité de travail

La nouvelle salle de sport de l’équipe de basket, l’ASVEL, a été inaugurée par Gilles Moretton président de l’ASVEL en compa-gnie des joueurs, de l’encadrement tech-nique et de l’équipe PRECOR France et ses invités le 24 octobre dernier.

LA SALLE D’ENTRAÎNEMENT DE L’ASVEL !



brèves

Le DoPaGe, Une PratiQUe trÈS DanGereUSe PoUr La SantÉ

Le Figaro.fr

Extrait - « La meilleure attitude à adopter est d’accepter le dopage. Et tout le monde aura droit à la potion magique. » En une phrase dans Le Monde, l’ancien champion de tennis Yannick Noah a lancé ce week-end un pavé dans la mare du monde sportif. Il a cependant omis de prendre en compte l’aspect sanitaire du dopage. Les substances qui sont interdites par les autorités sportives ont des effets secondaires graves sur la santé. Si le lien entre dopage et maladie est très difficile à établir, de nombreuses études ont relevé des corrélations qui laissent peu de doutes aux spécialistes, même en absence de preuves formelles… »

Le SPort À L’ÉCoLe,C’eSt mieUX SanS LeS FiLLeS

Gentside

Une étude australienne a montré les bienfaits liés à la séparation des garçons et des filles lors des activités sportives à l’école pour lutter contre l’obésité infantile.Les experts de la santé le disent, les garçons et les filles devraient être séparés pour la gym à l’école. Il a en effet était constaté que cela permet-tait de lutter contre l’obésité infantile dès le plus jeune âge. Cette étude australienne, menée par le gouvernement, a trouvé que la présence de professeurs de sport dès l’école maternelle et une plus grande diversité

des exercices aidaient les enfants à perdre du poids, surtout les petites filles qui ont tendance à être moins actives que les garçons.

obÉSitÉ et GÉnÉtiQUe : Le SPort en renFortDestinationsante.com

Certes, il existe des prédispositions génétiques à l’obésité. Mais selon un travail britannique, le fait de pratiquer de façon régu-lière une activité sportive permettrait de diminuer l’influence génétique dans la prise de poids. Un constat pour le moins encourageant !Des chercheurs du Centre de recherche en épidémiologie de Cambridge se sont notamment intéressés à une population porteuse d’un gène de prédisposition à l’obésité : le FTO (Fat mass and Obesity-associated). Les scientifiques ont analysé 45 études réalisées sur le sujet et portant sur un total de 218 000 adultes.Dans un premier temps, ils ont confirmé l’implication de ce gène dans la prise de poids. D’après le résultat de leurs travaux comprenant des patients porteurs de FTO et des sujets « contrôle », ce gène augmenterait en effet de 23 % le risque d’obésité.Dans un second temps, ils ont confirmé les effets bénéfiques de l’exercice physique. Le fait de se bouger diminuerait l’influence du gène de 27 %. « Nos résultats sont pertinents en termes de santé publique », expliquent les auteurs. « Ils contrastent avec l’hypothèse selon laquelle on ne peut rien faire contre les gènes. Or L’activité physique est bien un moyen efficace de contrôler son poids ». Même chez des patients présentant une prédispo-sition génétique à la prise de poids.

Dans La presse…

Jeudi 17 novembre dernier à Institut National des sports à Paris était présenté à tous les Sports olympiques le TRX, déjà bien connu de nos salles de fitness et le Rip Trainer son nouvel appareil complémentaire. Cet évènement orga-nisé par Carré Final, la société de presse dirigée par Stephane Traineau, l’ancien Champion du Monde de Judo et par Christophe Andanson, ancien finaliste des Jeux olympiques en Lutte, représen-tant la société TRX en France, tous deux anciens Insépiens, a été très bien accueilli par les différents représentants des pôles olympiques. De nombreuses fédérations, entraineurs nationaux, Préparateur phy-sique étaient présents ainsi que certains athlètes qui ont pu participer à des cours collectifs et individuels de TRX et de Rip Trainer sous la direction d’Alex Véret Master trainer et Greg Ibeknoussen.Il y avait de très nombreux champions

du Monde et olympique au mètre carré. Beaucoup d’entre eux ont d’ailleurs par-ticipé à l’entrainement que leur avait “concocté” Alex et il n’avait pas fait dans la dentelle au niveau de l’intensité, sachant à qui il allait s’adresser.Vraiment ces deux appareils sont idéaux, autant pour monsieur et madame tout le monde que pour les sportifs se préparant pour les JO comme nous en avions la pré-sence ce jour-là.Cinq fédérations, Lutte, Judo, Natation, Gymnastique et Tennis ont demandé de suite des entrainements personnalisés et certains ont déjà calé des dates de forma-tions, Alex à déjà un entrainement prévu à Roland Garros avec quelques Stars du tennis en décembre.Ce qui a séduit le plus ces athlètes, c’est la versatilité de ces produits par ailleurs très complémentaires, plus de 600 exercices déjà référencés pour le TRX et près de

300 pour le Rip Trainer, leur poids hyper léger, ils peuvent donc les emmener en stage n’importe où et aussi l’adaptabilité avec tout type d’entrainement et de sports. Cyril Auvillain de TRX International qui avait fait le déplacement, buvait du petit lait, en voyant tous ces athlètes s’entrai-ner avec leurs produits fétiches et gageons que dès ce soir de nombreuses photos ont du partir au TRX « headquarters » à San Francisco. Après avoir conquis et séduit le Monde du Fitness et le Monde du sport, il est certain que nous retrouverons ce produit chez beaucoup de personnes, car il est léger, facilement transportable, s’accroche n’importe où, facile à utiliser et super efficace, une véritable salle de Musculation à lui tout seul.renseignement sur www.trxtraining.fr.

LANCEMENT DU TRXET DU RIP TRAINER À L’INSEP


qu’est-ce que c’est et comment ça marche ? explications du Docteur David Benchetrit, père du nutritionniste virtuel lediet et directeur de la clinique du poids à paris.

Ledietsport :le coaching nutritionnel pour tous les adhérents de vos clubs

David benchetrit, pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste le service sur internet : LeDietsport ? Lediet est un nutritionniste virtuel issu de la recherche menée à l’Hôpital Bichat et à La Clinique du Poids pendant 25 ans avec un cahier des charges précis : concilier les habitudes alimentaires et les besoins nutritionnels spé-cifiques à un objectif : surpoids, diabète, lendemain de grossesse, etc. Lediet a démontré son utilité à l’Hôpital et en ville, dans tous les domaines. Accessible à tous aujourd’hui sur Internet, Ledietsport est une application développée spécifiquement pour les salles de fitness. À partir d’un questionnaire alimentaire rempli par l’adhé-rent, il est capable de faire un bilan complet, d’identifier les carences ou les excès, d’identifier les habitudes ali-mentaires, l’appétit, la satiété. Il teste alors des millions de combinaisons de plans alimentaires jusqu’à ce qu’il trouve la combinaison la plus adaptée à chacun sur le plan alimentaire et nutritionnel. Les résultats publiés mon-trent un taux d’efficacité plus de 100 fois supérieur aux méthodes standards.

Quels sont les avantages pour le club à proposer à ses adhérents ce service de coaching nutritionnel en ligne ?Le service au client tout d’abord. Le club est censé offrir à ses clients toutes les chances d’atteindre leurs objectifs de poids ou de musculation. Sur le plan du poids, LeDietsport complète et optimise - grâce à une alimentation adaptée - les résultats de l’activité physique. Plus on bouge, plus on mange, et inversement : moins on bouge, moins on mange. Sur le plan des objectifs, Ledietsport ne va pas nourrir de la même manière une personne qui veut augmenter sa musculation et sa force explosive, et une autre qui veut au contraire s’affiner et augmenter son endurance. Sur le plan du lien club/client : Ledietsport crée un lien permanent avec l’adhérent. Il a en plus l’avantage de véhiculer une image positive, car Ledietsport est défini comme l’antirégime. Par définition, c’est le contraire d’un régime, des privations et des frustrations. C’est manger à sa faim, manger ce qu’on aime, manger en famille, rester en bonne santé. Sur le plan marketing, le site web rend le club présent au quotidien. Il est un lien fort, omniprésent, qui peut également donner l’opportunité au club de com-muniquer des messages, des offres à ses clients. Enfin, sur le plan concurrentiel, Ledietsport coûte 240 euros par an et par personne. Le club, en commandant en gros, peut obtenir des réductions atteignant 80 % et inclure Ledietsport dans ses tarifs avec ou sans marge.

est-ce facile à mettre en place au sein d’un club ?Le club reçoit des codes d’accès au site, Ledietsport identifie les codes et oriente vers un site « habillé » aux couleurs du club. Le Club remet alors les codes à ses clients sous la forme qui lui convient : dans une lettre, dans une carte, etc. Le client s’identifie par un code utilisateur et un mot de passe qu’il choisit. Il n’y a donc aucune difficulté.

Le club - sous entendu ses employés - doivent-ils suivre une formation particulière pour commer-cialiser leDietSport ?Non, il n’y a pas de formation particulière pour les employés. Nous mettons à leur disposition tous les documents utiles. Si le club a un besoin particulier, notre service commercial est à sa disposition pour répondre à ses questions et nous offrons aussi à tous les employés un code d’accès gratuit.Ils peuvent alors expérimenter le site et en parler mieux qu’avec n’importe quelle formation.

en quoi ce service est un formidable outil de fidélisation ?Dans tous les domaines, on est fidèle lorsque l’on est satisfait, lorsque l’on est heureux. Ledietsport est un service qui multiplie les chances de succès des clients. Chaque jour, le client décrit ses apports alimentaires et son activité physique. Chaque jour, Ledietsport lui indique son indice d’efficacité. Il est ainsi encouragé, conseillé, guidé, il n’est jamais seul. Chaque client fait un bilan en fin d’année. Si grâce au club et à Ledietsport, ce bilan le satisfait alors, il se réinscrit. S’il est déçu, il ne se réinscrit pas et il prend conscience qu’il n’a suivi ni les efforts physiques néces-saires, ni les apports alimentaires conseillés et assume ses responsabilités.

est-ce que ce service invite les adhérents à plus de pratique sportive dans les clubs ?Ledietsport affiche tous les jours : la dépense calorique, le respect ou les écarts de régime ainsi que l’indice d’effica-cité. Ledietsport vous récompense de vos efforts physiques sur le plan alimentaire.Aucun autre argument ne sera plus convaincant. Tous ces commentaires vont tous dans le sens d’un encouragement à pratiquer davantage de sport.

en quoi consiste le bilan alimentaire ?C’est un bilan en fonction des réponses au questionnaire alimentaire détaillé. Ledietsport analyse dans un 1er temps le bilan calorique en fonction de l’IMC de la personne (exemple : une personne qui mange beaucoup, mais qui a un poids bas n’aura pas le même commentaire qu’une personne qui mange beaucoup et qui est en surpoids), de son sexe et de son âge.Puis, on analyse les nutriments (protéines, lipides, glucides et cholestérol), toutes les vitamines - A, B, C, D … - et les minéraux - fer, calcium, magnésium, potassium, etc. -, en fonction des ANC (Apports nutritionnels conseillés). Ce dia-gnostic est capital si l’on veut s’adapter à l’objectif du client : musculation, affinage, perte de poids, endurance, etc.

Quelles différences majeures propose LeDiet Sport par rapport aux régimes protéinés à la mode, ou aux régimes standards hypocaloriques souvent déséquilibrés ? Tous ces régimes fantaisistes ont été montrés du doigt par les institutions de santé. Ni dissociés, ni caloriques… Les régimes ne marchent pas et sont souvent dangereux. Les

premiers font maigrir vite et donnent une illusion d’efficacité. Mais les déséquilibres ont des conséquences désastreuses sur la santé. Notre cerveau, qui a su s’adapter pendant des millions d’années à toutes les agressions externes, met rapidement en place des stratégies de survie. Très vite on ne maigrit plus, on regrossit, on développe une résistance à l’amaigrissement et il devient de plus en plus difficile de perdre du poids. C’est la voie royale pour le surpoids et l’obésité. Les seconds – les régimes équilibrés dirigistes et standards - présentent l’avantage de ne pas causer de dommages sur la santé, mais l’expérience montre que dans 95 % des cas ils sont abandonnés très vite par les patients. Ils ne sont pas acceptés sur le long terme et conduisent là aussi au yo-yo que tous les surpoids et obèses vivent dans leurs corps.

est-ce que cela n’est pas trop contraignant de se connecter tous les jours à son coaching ?Non, pour plusieurs raisons : le temps nécessaire à la vali-dation d’une journée est très court (3 minutes). Par ailleurs, si la personne n’a pas la possibilité de se connecter un ou plusieurs jours d’affilés à internet (week-end, vacances...), elle peut tout à fait imprimer sa prescription, la cocher sur papier puis se connecter dès qu’elle le peut et saisir plusieurs journées en une connexion. LeDietsport est bien moins chronophage que toutes les nouvelles consomma-tions actuelles d’internet comme les emails et Facebook !

Peut-on contacter, si nécessaire, par téléphone un diététicien ou un médecin ?Une équipe de diététiciennes est présente pour répondre chaque jour (du lundi au vendredi de 9 h à 16 h) aux ques-tions des internautes sur leur régime. Il y a parmi elles une diététicienne spécialisée dans la nutrition du sportif qui peut également répondre aux questions relatives au sport.

Depuis combien de temps, le service Lediet existe ? et quelles sont ses références scientifiques ?Le service Lediet existe depuis 1976 à l’hôpital et en Clinique et a fait l’objet de très nombreuses publications scientifiques dans des journaux reconnus internationale-ment. Les standards retenus, le protocole, sont le fruit du travail de dizaines de chercheurs dans le monde. Il s’agit donc d’une démarche sérieuse, scientifique et non du dernier régime à la mode, vite remplacé d’année en année. Quels sont ses résultats ?Plus on respecte les habitudes alimentaires d’un individu plus on augmente ses chances de succès et les résultats publiés en 2010 ont montré, chez plus de 25 000 person-nes en France et plus de 25 000 personnes aux USA, un taux de succès 50 fois supérieur aux régimes classiques ou dissociés.

w Pour tous renseignements sur LeDietsport :[email protected] ou 04.84.25.12.19

Décembre 2011 I Planet Fitness Management I 7

publi-rédactionnel



paTrICe rUGGIerO l’eFFort tranquille

portrait

LE

S ACTIVITÉS• Musculationet Cardio-Training

• Fitness• Danses

• Sports de Combatset de Défenses

• Bien-être et Détente• Espace Esthétique

• Coaching• Piscine

““ Du karaté à l’enseigne Énergie forme”



S’il a arrêté la compétition à 33 ans - et son activité d’entraîneur national en 2008 - Patrice RUGGIERO, même s’il dit avoir « tourné la page » est marqué par cette empreinte quasi indélébile que sont le sport de haut niveau et les arts martiaux. Le karaté, lui, ne l’a pas quitté. Comme preuve, s’il en fallait une, ce témoignage de Christophe Pinna dans un livre réfé-rence en matière de karaté : « Patrice est celui qui a le mieux compris le sens du com-bat. C’est pour cette raison qu’au cours de ma carrière, j’ai fait appel à lui pour qu’il me donne des conseils précieux. » Et sur la première de couverture du livre, son nom figure en 5e position… Un autre indice : ses associés. D’abord il y a son frère, Marc Ruggiero, Directeur général de l’enseigne, champion de France de karaté, à l’origine de l’aventure (avec Jean-Pierre Chiapolini, ancien membre de l’équipe de France). Et puis Serge Chouraqui, maître de karaté shotokan, 9e dan depuis octobre dernier. Enfin Karim Messaoudi, vice-champion de France. Plus que des associés, c’est de « famille » dont il s’agit, souligne Patrice Ruggiero. Dans la gestion des douze clubs de l’enseigne « Énergie forme », le manage-ment est ainsi basé sur la confiance, celle que l’on ne donne « qu’une seule fois ». L’histoire d’Énergie Forme a d’ailleurs commencé sur une base de confiance et d’amitié. En 1985, Patrice à la recherche d’une salle pour s’entraîner, sans réponse de la commune qu’il habite à l’époque,

décide de la créer lui-même. Il achète « une ruine » à Enghien, la retape « à plusieurs » et signe sans doute à ce moment-là l’arrêt définitif de sa carrière de sportif de haut niveau : « nous avons tout fait nous-mêmes, la maçonnerie, la peinture, le gros œuvre, expli-que Patrice. J’y ai laissé toutes mes forces et peut-être mon titre de champion du monde, en finale, je suis arrivé épuisé… » Il signe l’arrêt de sa carrière, mais construit ici, au « Timing », LE lieu qui verra passer plus grands et que Patrice Ruggiero entraînera. Bâti à grands litres de sueur, le Timing deviendra la Mecque de la compétition et du combat. Avec la même sueur – « Plus je travaille plus j’ai de la chance », leur martèle le coach, il fabriquera des champions, il les amènera jusqu’aux titres. Si l’on interroge Patrice Ruggiero, l’entraîneur des cham-pions, il reste calme, serein. Comme sur le tatami. En creusant un peu, quelques informations s’échappent. Et en 1995, après avoir fabriqué des médaillés pendant 10 ans, il décide de donner à la salle, un autre visage, celui du fitness… Mais « sans un sou, les banques ne font pas de cadeau », il fait alors appel « aux copains » qui don-nent chacun l’équivalent de 1500 à 2000 euros. « Je vous rembourserai dès que vous me le demanderez », leur promet-il. Parole tenue. Déjà la confiance. Avec cet apport la banque accorde un crédit, et c’est une belle salle de fitness qui naît, dont la taille est multipliée par trois. Première d’une longue lignée.

Naissancede 4 centres en 201078, 91, 92, 93, 94, 95. Du premier club d’Enghien-les-Bains, Énergie forme investit petit à petit la couronne de Paris : Domont, Le Perreux, Franconville, Pantin, Pontoise, Rosny-Sous-Bois, Vernouillet, Arnouville, Enghien-les-Bains, Asnières, Chilly Mazarin

« Une sorte de scorpion qui attendait le moment propice pour frapper le coup décisif. Il était roublard et il avait un coup d’œil phénoménal ». Christophe pinna, le champion de karaté, star de la téléréalité et

coach sportif, parle de patrice rUGGIerO dans le livre de Tristan aLrIC sur « Les stars

du karaté français ». patrice rUGGIerO, le « scorpion » a fêté ses 56 ans le 22 novem-

bre dernier. après avoir marqué l’univers du Karaté français sur les tatamis d’europe

et du monde au début des années 80, la compétition qui l’anime aujourd’hui c’est de

développer son enseigne « Énergie forme ». De vice-champion du monde de karaté à

patron d’un réseau de clubs de fitness… portrait d’un vainqueur.

>>>

Patrice Ruggiero a remporté 10 titres de Champion de France, 6 de Champion d’Europe et 4 de vice-champion du monde.

Un COLLeCTIOnneUr De MÉDaILLes !

pOUr OUvrIr Un CLUB ÉnerGIe FOrMe

CONTRAT : Licence de marque

DURÉE DU CONTRAT : 5 ans

APPORT PERSONNEL minimum : Entre 125 000 et 250 000 euros

DROITS D’ENTRÉE : 30 000 euros

CA MOYEN par unité : 1 million d’euros

INVESTISSEMENT TOTAL hors pas de porte : Entre 500 et 1 million d’euros (Stock et aménagement)

EXEMPLE DE CA : le club de Rosny a réalisé un CA de 1 515 322 euros en 2009

LE

S ACTIVITÉS



et Villejuif. Le réseau n’est pas organisé en franchises, mais en licence de marque. Chaque club est ainsi autonome et a son propre chiffre d’affaires. De 900 à 2500 m2 de surface, le prix de l’abonnement – de 39 à 54 euros - varie en fonction de la zone que couvre le centre et des presta-tions proposées. Les clubs – ouverts de 8 à 22 heures - proposent une centaine de cours collectifs différents chaque semaine. Une belle entreprise, qui s’est faite en 25 ans, sur fond de combat et d’amitié. Et en 25 ans pas de réelle crise, « je n’ai pas à me plaindre », note, placide, le grand patron. Et si on lui demande si les valeurs enseignées par le karaté influen-cent le management du chef d’entreprise il répond du bout des lèvres, « oui, le travail, la concentration, mais je ne vais pas énoncer toutes les valeurs du karaté… » Non, pas besoin, on les connaît et on les reconnaît ici. Respect, Créativité, Concentration, Spontanéité et Convivialité. Regarder de l’avant aussi. « Nous n’avons pas de frein

pour nous développer, reconnaît Patrice. Paris intramuros demain ? Pourquoi pas ? » Des projets se dessinent, mais se taisent encore à l’heure où rien n’est signé… Car le développement ici se fait au « feeling », à l’opportunité, rien n’est arrêté à l’avance. Patrice Ruggiero, en bon combattant tient sa garde, les pieds bien stabilisés au sol. Il attend. En 2010 par exemple l’enseigne a vu naître quatre clubs ! « Une ascension tranquille » souligne l’ancien karatéka, avec une gestion « en bon père de famille, je n’ai jamais dépensé l’argent que je n’avais pas ». L’enseigne Énergie club aujourd’hui

ce sont 12 centres et quelque 160 salariés. Une enseigne qui revendique « un vrai savoir-faire ». Une légitimité justifiée par la durée de vie d’Énergie forme et l’excel-lence de ses patrons, comme l’indique le site internet « Première salle de remise en forme conçue et gérée par des sportifs de haut niveau, depuis plus de 25 ans ». L’entreprise est un sport de combat.

Les sTars DU KaraTÉ FranÇaIs

Pour connaître l’histoire de l’ancien champion…

>>>

portrait

La P’tite HiStoire…À Enghien, l’agence graphique crée par Patrice Ruggiero à sa sortie « de l’armée », il y a 35 ans, existe toujours. Il pensait déjà à sa reconversion lorsqu’un copain journaliste sportif du Parisien libéré lui propose de créer

cette petite enseigne. Aujourd’hui, elle gère la publicité de tout le réseau ! C’est l’avan-tage d’un travail en réseau, les dépenses sont groupées ce qui constitue des économies d’échelle importantes.

Patrice Ruggiero dans l’un des 12 centres implantés en banlieue parisienne



pHILIppe GOeTHaLs le FitneSS eSt un aDoleScentLe salon Mondial body fitness ouvrira ses portes le 16 mars prochain et souffle ses 25 bougies cette

année. philippe GOeTHaLs, son créa-

teur, nous offre un petit coup d’œil dans

le rétro… Interview.

interview

PFM : Le Mondial body fitness a 25 ans cette année.Comment est-il né ?

Philippe GOETHALS : Dans les années 80, j’organisais le salon des masseurs-kinésithérapeutes et de la rééducation, le GICARE. Les fabricants de matériels de musculation y participaient, mais n’y avaient pas forcément leur place. Ce sont deux mondes qui ont des points communs, mais qui restent totalement différents. Avec le boom du fitness, d’abord phénomène de mode, puis fait de société et enfin réelle activité professionnelle, j’ai décidé de créer un salon du fitness et du body-building. La première édition a fait un gros buzz. L’image du bodybuilder américain a attiré les people et les



journalistes. C’était aussi ouvert au public, chose rare à l’époque pour les salons pros. Nous nous sommes tout de suite démarqués des autres salons pros à tendance communautaire… C’était un risque à l’époque. Tout est donc parti de la santé, et, après quelques détours, revient vers la santé.

PFM : Il est en bonne santé aujourd’hui ?

P.G. : Oui il vit bien et nous aussi. La petite entreprise de départ – Groupe 76 – a été reprise en 2005 par Reed Expositions France qui a également racheté tous les gros salons leaders. Le salon représente aujourd’hui un an de travail, fait vivre quatre personnes à temps plein toute l’année et 50 personnes les trois jours du salon. Mondial Body Fitness a 25 ans et il est bien géré. Qui peut détrôner un produit comme ça ? Nous récoltons ce que nous avons semé…

PFM : Le FIBO en Allemagne ou le salon de Riminien Italie sont-ils vos principaux concurrents ?

P.G. : Non. Les Français achètent en France principalement et je représente le marché français. La concurrence se situe plutôt entre les fabricants de matériel. Si une marque cherche un distributeur, elle va au FIBO. De mon côté, si une marque n’est pas représentée en France elle n’exposera pas. Et puis l’Allemagne a un réel soutien politique en matière de salons et congrès. En France il n’y a pas de politique qui facilite l’ouverture. À part le salon du Bourget par exemple, les salons organisés en France restent pour les Français. Mais évidemment que j’aimerais dépasser le FIBO !

PFM : Le Mondial Body fitness : la plus grande salle de fitness en France pendant trois jours ?

P.G. : Oui, c’est un rendez-vous unique depuis 25 ans. Plus de 20 000 visiteurs en trois jours dans un espace de 17 000 m2. Des cours collectifs et des salles de muscu et cardio de cette taille c’est du jamais vu ! 6000 m2 de matériel de toutes marques vendues en France, c’est un beau marché de la forme. Nous rassemblons tous les pros, les avertis et les amateurs. Des compléments alimentaires aux appareils dernière génération en passant par les conseils ou les boissons, tout y est.

PFM : Que vous manque-t-il alors pour être Nº 1 ?

P.G. : Une implication des pouvoirs publics. Être nº 1 ce n’est pas une histoire de salon, mais une histoire de pays. Il faut que nos res-ponsables politiques français investissent dans les salons comme chez nos voisins et prennent conscience de leur impact. Un salon est une source de retombées économiques, comme une grosse entreprise. Les réservations d’hôtels, les restaurants, l’emploi, les commerces, etc. Nous avons du poids. Si nous étions par exemple sur Villepinte, tous salons confondus sur un lieu unique, cela serait plus lisible. Proche de Roissy avec autoroute et RER spécifiques, là on serait ouvert au monde entier !

PFM : Vous parlez de marché français pourtant vous vous appelez Mondial body fitness…

P.G. : Parce que nous avons toutes les marques du monde. Et puis j’aime bien pousser les portes, être ouvert sur le monde. FIBO n’a pas le monopole de l’international, si on agace un peu c’est pas mal…

PFM : Si vous jetez un petit coup d’œil dans le rétro :comment a évolué le fitness en 25 ans ?

P.G. : Il évolue très bien. Il a été victime il y a quelques années d’une image négative à mon sens, car nous n’avons pas fait que de bonnes choses… Les salles de remise en forme se voulaient « boîtes de jour », juste un moyen de se défouler, avec tous les dérapages que cela a pu engendrer : le sexe, les escroqueries, le dopage, etc. Du body à la fonte, on est arrivé finalement au cardio qui a changé l’image du fitness. Les bons effets du fitness sont vite revenus à la surface : l’activité physique au service de la forme, du bien-être, de la santé, de la lutte contre certaines maladies, etc. La remise en forme est aujourd’hui partout, elle s’est délocalisée, n’est plus uniquement dans les clubs, mais chez soi, en vacances, à la télé, dans les jeux vidéo. Et elle est devenue une image de marque, un produit d’appel : le guide Michelin a même ajouté un petit symbole pour signaler la présence d’un espace de remise en forme dans les hôtels.

PFM : La pratique en dehors des clubs c’est positif ?

P.G. : Tout ce qui fait pratiquer une activité est positif. Les profession-nels du secteur n’ont pas su valoriser la pratique en club. Le coût de l’abonnement par exemple, il peut être un frein. Mais s’il est cher au contraire il faut expliquer pourquoi, vendre son coût, la qualité des produits, des machines. Il faut assumer et dire pourquoi. Il y a de la place pour tout le monde : les clubs, les low cost, les associations, les hôtels, les campings, les kinés, etc. Il faut savoir partager, travailler à plusieurs. En revanche, il ne faut pas que ce soit l’anarchie, et il n’existe pas de réel syndicat dans ce milieu pour faire s’entendre et entendre tout le monde ! Cette offre plurielle est pourtant une chance, notam-ment pour les fabricants et distributeurs de matériel : si un secteur s’écroule, un autre le sauvera !

PFM : Le fitness n’a pas dit son dernier mot alors ?

P.G. : Non, c’est encore un adolescent. Il va encore se développer, grandir. Notamment en se structurant. Il y a 30 ans les patrons de club n’étaient que des sportifs, ils n’étaient pas gestionnaires, la fidélisation client n’était pas au rendez-vous. Ils le sont devenus, notamment grâce à des sociétés comme Fitspro par exemple - qui les ont épaulés et aidés à développer leurs techniques de management, leur gestion et enfin leur image. À part des clubs haut de gamme ou très personnalisés, la tendance depuis quelques années est au regroupement. Les chaînes permettent d’échanger et de se sentir plus solide. Cela permet aussi de faire baisser le prix du matériel et de développer le marketing donc d’être plus visible. Nous ne sommes pas à la fin de l’histoire, le client est roi, il est de plus en plus exigeant. Les clubs l’ont compris, ils s’agrandissent et misent sur du matériel performant pour justifier le prix de l’abonnement.

PFM : Dans 25 ans à quoi ressemblera le fitness ?

P.G. : Ça ne s’appellera peut-être plus fitness… Les lieux et modes de pratiques auront changé, encore plus axés sur la santé et la prévention. Les mutuelles et assurances rembourseront le prix de l’abonnement. Les techniques de cours peuvent encore évoluer. Le matériel a déjà beau-coup changé, mais il sera de plus en plus orienté vers le numérique : écrans TV, jeux, etc. Le fitness ce sera de plus en plus suer en se faisant plaisir, en se divertissant. Tout le monde fera de la remise en forme, dès l’école. Mais il faudra là encore mieux se structurer, avec de vrais syn-dicats plus présents, plus acteurs et moins dans le conflit d’intérêts…

Le Salon Body Fitness Form’expo aura lieu les 16, 17 et 18 mars 2012 dans les Pavillons 6 et 8 de Paris Expo/Porte de Versailles. Le salon sera ouvert de 9 h 30 à 19 h. praTIQUe



par Maître Gaëlle Dubois, Avocat au Barreau de PARISEt Stéphane Ritterbeck, Fitness Business

économie

Créé par la Loi de modernisation de l’économie nº 2008-776 du 4 août 2008, le statut d’auto-entrepreneur, en vigueur depuis le 1er janvier 2009, avait pour objectif :

- de favoriser et de simplifier la création d’entreprise,

- de permettre à des salariés ou des agents publics d’exercer une activité d’appoint.

Le succès de ce nouveau statut est incontestable : l’URSSAF dénom-brait 687 900 comptes d’auto-entrepreneurs administrativement actifs au 31 mars 2011.

Si ce statut semble adapté aux besoins des centres de remise en forme, il n’a pas pour vocation de permettre à l’entreprise de remplacer tous ses salariés par des auto-entrepreneurs. Y recourir est soumis à certaines conditions que nous jugeons utile de rappeler.

Même s’il n’appartient pas au dirigeant de la salle de sport de vérifier que les conditions d’inscription au statut d’auto-entrepreneur ont bien été respectées par son cocontractant, afin d’éviter toute difficulté avec les administrations, l’inspection du travail ou les clients du club, il peut être utile de vérifier que l’auto-entrepreneur détient bien un numéro d’identification SIREN.

Ce numéro SIREN ainsi que la mention « dispensé d’immatriculation en application de l’article L123-1-1 du Code de commerce » et son adresse doivent figurer obligatoirement sur ses factures.

En outre, même si elle n’est pas obligatoire, la présentation par l’auto-entrepreneur d’une attestation d’assurance civile professionnelle est un gage de professionnalisme de la part de votre cocontractant et une sécurité supplémentaire en cas d’accident au sein de vos locaux.

« Selon une jurisprudence constante, l’existence d’un contrat de travail ne dépend ni de la volonté des parties, ni de la qualification donnée (salaires, honoraires, indemnités...), mais des conditions de fait dans lesquelles est exercée l’activité du travailleur.

Est ainsi considéré comme salarié celui qui accomplit un travail pour un employeur dans un lien de subordination juridique permanent. »

Les conditions de forme

SécuriSer le recourS aux auto-entrepreneurSLes clubs de sports qui travaillent irrégulièrement avec des auto-entrepreneurs courent le risque de voir le contrat qui les lie requalifié en contrat de travail… avec toutes les conséquences financières et pénales que cela implique.



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Les auto-entrepreneurs ne peuvent avoir un seul client sans risquer de voir leur statut remis en cause par l’URSSAF (voir encadrés). Le dirigeant de la salle de sport qui fait appel à des auto-entrepreneurs sera donc bien avisé de veiller à l’existence d’une réelle démarche entrepreneuriale chez son cocontractant.

La notion d’indépendance étant déterminante dans le statut de l’auto-entrepreneur, il ne peut lui être imposé ni horaire, ni contenu de cours, ni tarification, ni mode de facturation.

L’utilisation des locaux et du matériel du club par l’auto-entrepreneur devrait systématiquement faire l’objet d’une location à loyer fixe ou en fonction du nombre d’heures d’utilisation.

L’auto-entrepreneur doit facturer directement les clients auxquels il délivre ses prestations. Il facture donc les adhérents de la salle, que les cours dispensés soient individuels ou collectifs.

Lorsque les cours collectifs sont compris dans l’abonnement à la

salle (ce qui est généralement le cas), il est préférable de confier ces cours à des salariés.

On évitera de faire appel à ses anciens salariés ou à ses salariés actuels, en qualité d’auto-entrepreneur, pour des tâches identi-ques à celles qu’ils assumaient déjà dans le club dans le cadre de leur contrat de travail. Le contrat de mission doit nécessairement prévoir une mission nouvelle et différente, comme par exemple le Personal Training.

Dans l’intérêt de l’auto-entrepreneur comme dans celui de l’en-treprise, et conformément à l’esprit de la Loi du 4 août 2008, le recours à des contrats de mission avec des auto-entrepreneurs ne devrait être ni systématique, ni permanent.

Les risques encourus en cas d’abus ou d’infraction sont aussi mécon-nus que dissuasifs.

Les conditions de fond



économie

L’action en requalification du contrat peut également être introduite devant le Conseil des Prud’hommes par l’auto-entrepreneur lui-même, s’il conteste le caractère indépendant de la relation contractuelle qui le lie à son donneur d’ordre et estime ainsi être de facto lié par un contrat de travail.

Si la requalification est prononcée, elle se traduit par : le paiement des salaires (avec les heures supplémentaires, le cas échéant), primes, congés, indem-nités de toute nature correspondant à un poste de salarié équivalent, et ce, depuis le début avéré de la relation de travail (en tout état de cause, le salaire ne peut être inférieur au SMIC ou au minimum conventionnel s’il y en a un) ; l’octroi de dommages et intérêts pour préjudice matériel ou moral ; le paiement des cotisations sociales du régime général pour toute la durée de la relation contractuelle.

En droit, le fait de maquiller sciemment une relation salariale en contrat d’entreprise pour échapper à ses obligations d’employeur, est équivalent à faire travailler un salarié de façon non déclarée ou sous-déclarée. Il est donc constitutif du délit de travail dissimulé, dans les conditions précisées à l’article L. 8221-6 Il du Code du travail.

Il s’agit de l’une des infractions du Code du travail les plus lourdement sanctionnées !

[email protected]@fitness-business.fr

L’infraction de travail dissimulé peut donner lieu à de lourdes sanctions, notamment

- Pénales : 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende,

- Administratives : inéligibilité aux aides à l’emploi et à la formation professionnelle,

- Civiles : action en requalification du contrat.

Les poursuites peuvent être engagées par le parquet suite à procès-verbal d’un corps de contrôle (inspection du travail, URSSAF, voire police, gendarmerie, services fiscaux), ou bien suite à dépôt de plainte de salariés ou d’une organisation syndicale, ou encore suite à citation directe par le « salarié » auprès du procureur de la République.

Si, lors d’un contrôle, l’URSSAF soupçonne un club de sport d’avoir recours à un salariat déguisé par le biais d’un contrat de mission passé avec un auto-entrepreneur, elle cherchera à démontrer l’existence d’un lien de subordination en démon-trant notamment que l’auto-entrepreneur :• ne travaille que pour la seule entreprise objet du contrôle,• exerce dans les locaux de l’entreprise et avec le matériel de

l’entreprise,• est tenu de respecter les horaires et les règles imposés par

l’entreprise,• doit appliquer les tarifs de l’entreprise,• est payé directement et uniquement par l’entreprise.En pareil cas, l’auto-entrepreneur ne pourra être considéré comme étant indépendant vis-à-vis de l’entreprise.

Les conséquences en cas d’infraction

Sources :

- Dalloz Actualité du 25/10/2010- Dictionnaire Permanent - Droit des Affaires- www.portaildugouvernement.fr- Assemblée Nationale : Rép. Liebgott n° 76823, JO 12 octobre 2010- “Auto-entrepreneur : Reconversion en contrat de travail” E. Boudreaux, Information-juridique.com



enquête

esprit d’équipe, engagement, solidarité, respect. Les valeurs du sport inté-

ressent de plus en plus les chefs d’entreprises, comme les partenaires sociaux, qui

voient en lui un moteur de cohésion sociale, d’attachement à l’entreprise et de déve-

loppement du bien-être. Gros plan sur le sport corporate, le sport en entreprise.

un eSprit Sain DanS un corpS SainSport en entrepriSe

Aujourd’hui on estime à près de trois millions le nombre de pratiquants dans le cadre de l’entreprise. Si cette activité se déve-loppe depuis quelques années elle a été initiée en Angleterre « les entreprises organisaient des activités sportives pour ses élites » rappelle Didier Besseyre, président de la Fédération française du sport en entreprise depuis deux ans et président de la Fédération européenne depuis 2004. « Au début du siècle, de gros industriels font évoluer cette approche, pour l’ensemble des collaborateurs. C’est le cas de Michelin, précurseur du sport en entreprise » (voir encadré). Après-guerre, les organisations syndicales et comités d’entreprises prennent le relai. Il y a une quinzaine d’années, l’organisation de ces activités internes - qui n’étaient jusque-là « qu’une pâle copie de ce qui se faisait dans la société civile » en association - s’est développée et adaptée à un pratiquant « zap-peur ». De nouvelles offres sont nées, plus orientées vers le sport santé et moins vers le sport compétition. Plongée, football, semi-marathons et fitness. Les nouvelles préoccupations des entreprises, liées notamment au mal-être au travail, au stress, à des faits sociaux graves comme des cas de suicides, ont conforté cette nouvelle approche.

Mieux-être au travailLe sport en entreprise devient source de mieux-être. « Tout le monde y trouve son compte : la direction de l’entreprise qui veut un salarié performant et les responsables sociaux qui souhaitent des conditions optimales pour les salariés », souligne Didier Besseyre. Le sentiment d’appartenance et d’attachement à l’entreprise booste la motivation des personnels. Après le pionnier Michelin, de nombreuses entreprises ont aujourd’hui intégré une salle de sport dans leurs établissements – TF1, ELF, Apple, Esso, etc. Vincent Prolongeau, Directeur-Général de PepsiCo France (Pepsi, Lipton Ice Tea, Tropicana, etc.), grand sportif, s’est souvent exprimé à ce sujet : « Nous avons une salle de Fitness dans notre immeuble et nous organisons des entrainements, explique-t-il. Le sport doit être encouragé, car il est vecteur de santé et parce qu’un collabo-rateur qui a la possibilité de faire du sport est un collaborateur plus efficace ». Après la vague « Environnement », les patrons ont vite compris qu’ils avaient une responsabilité sociétale, liée notamment au développement durable qui intègre le bien-être de ses salariés. Didier Besseyre rappelle que lors de ces trois



dernières années, Club Med Gym Corporate, a traité près d’une quarantaine de demandes d’implantation de nouvelles salles. Club Med Gym Corporate conçoit, équipe et gère les espaces fitness internes à l’entreprise. Les esprits changent. Et le fitness occupe aujourd’hui une place importante dans le sport d’entreprise et représente selon Didier Besseyre près de 20 % des pratiquants. Certaines entreprises créent leur propre espace d’activités physi-ques, d’autres investissent dans l’abonnement de leurs salariés à un club de remise en forme. « En pratique externe, les entreprises financent de 5 à 50 % de la cotisation, souligne le président de la Fédération. Entre gérer tout en interne et tout externaliser, il

“Les patrons ont vite compris qu’ils avaient une responsabilité sociétale”

DIDIer BesseYre : « MICHELIN EST LE PRÉCURSEUR DU SPORT EN ENTREPRISE »

En 2011, Michelin a fêté les cent ans de l’ASM – Association Sportive Michelin – association omnisports fondée par Marcel Michelin. En novembre 2011, l’entreprise a lancé sa première convention Sport et entreprise, pour fêter cet anniversaire qui rappelle que « La performance, le dépas-sement de soi, la persévérance, l’esprit d’équipe, la solidarité : autant de qualités qui ont fini par se confondre avec celles de l’Entreprise ».



enquête

de dégager une heure dans la journée pour faire du sport que le soir, après les transports, les courses, le bain des enfants, etc. ». Le sport en entreprise a pris du poids. Le ministère des Sports a même nommé récemment une conseillère en charge du sport en entreprise… Une grande campagne de sensibilisation devrait d’ailleurs être lancée auprès des salariés des entreprises françaises pour mieux cerner leurs motivations et attentes. L’objectif est également de pouvoir atteindre toutes les entreprises, et notam-ment l’artisanat et les TPE/PME. Le sport en entreprise étant plus facilement mis en place et lisible dans les grandes structures. Des réflexions initiées par le patronat tendent vers la création d’un « ticket sport » sur le même principe qu’un ticket restaurant. « Cette solution, souligne Didier Besseyre, mérite d’être encadrée et évaluée pour notamment s’assurer que le mouvement associatif y soit pleinement associé. L’entreprise doit effectivement investir dans le sport, mais il faut que l’accès aux activités sportives pour les salariés soit aussi étudié en matière de coût et qu’une aide substantielle de l’entreprise favorise ces pratiques ».

faut faire un choix qui mixe les deux solutions. L’animation de l’équipe, de l’organisation doit être confiée à l’entreprise, pour qu’elle conserve les côtés bénéfiques du sport en matière de cohé-sion sociale. Mais il faut savoir confier l’animation sportive à des professionnels ». Le rôle de la Fédération française du sport en entreprise est également d’accompagner l’entreprise qui souhaite mettre en place un programme d’activités sportives. Un pôle ressources composé d’experts, qui, du matériel aux statuts de l’association, épaule et soutient la démarche.

Du poids« Aujourd’hui, on voit bien que les gens organisent de plus en plus leur vie depuis leur lieu de travail, a souligné le ministre des Sports, David Douillet, dans son discours inaugural de novembre dernier lors de la convention internationale Sport et Entreprise à Clermont-Ferrand. La raison est simple. Il est souvent plus facile

Le FitneSS en entrePriSe FaitSeS CHamPionnatSAvec l’engouement qu’il inspire au sein des entreprises, il méri-tait bien ça… La Fédération française de sport en entreprise organise les Premiers Championnats de fitness en entreprise en mai 2012 à Saint-Omer dans le Pas-de-Calais. Au programme, échanges de bonnes pratiques, compétition, challenges, etc.

CLerMOnT-FerranD vILLe D’aCCUeIL DU spOrT D’enTreprIse

Berceau de Michelin, Clermont-Ferrand et sa région accueillent plusieurs grands événements autour du sport d’entreprise. En 2005, les Jeux européens d’été d’entre-prise, organisés par la Fédération française du sport d’en-treprise. En mars 2011, les premières assises du sport d’entreprise organisées par le CISE (conseil interfédéral du sport d’entreprise du CNOSF) en collaboration avec la délégation sport et diversité des pratiques.



votre club

On va passerleS vacanceS au KluBe ?

pas si bête comme question. Quand

Bernard Gnecchi a créé le concept en

2009 c’est bien ce qu’il avait derrière

la tête : répondre aux besoins d’évasion au quotidien de la famille, des particuliers et de l’entreprise dans une ville sans montagne ni mer. Zoom

sur ce concept unique.

S’évader un peu tous les jours, un peu toutes les semaines. À Dijon on appelle ça « Kluber ». On klube en famille, entre collègues, avec des copines sans les enfants. On klube la semaine ou le weekend. On klube évasion, énergie, business, enfant ou resto. À Dijon, on klube à toutes les sauces. Le lieu est devenu un incontournable. « La complémentarité des nombreuses activités proposées permet une synergie parfaite entre bien-être, activités sportives, événementiel, loisirs enfants et restauration », explique Frédérique Velut qui dirige le centre depuis 2009, soit quelques mois après son ouverture. Les activités du Klube sont construites à partir de 5 univers répartis dans 3 “batiklube” d’une surface totale de 6500 m2.

5 univers pour tousLe cœur de cible du Klube ? « La famille, les célibataires et l’en-treprise », souligne Frédérique. Pour satisfaire cette clientèle-là, le Klube a développé cinq univers. « Évasion » regroupe toutes


leS vacanceS au KluBe ?



les activités fitness, l’aquatique, la balnéo-thérapie, le SPA esthétique/coiffure et une boutique. L’Univers « Énergie » abrite le sport en salle (squash, badminton, foot en salle). La Business Klube accueille les comités d’entreprises, les collectivités pour leurs séminaires, événementiels entrepri-ses et teambuilding. Ouvert aux profes-sionnels, cet espace propose également le service traiteur (Univers restauration : l’EnK) et permet ainsi de regrouper en un seul lieu les collaborateurs d’une même entité, autour du sport, du bien-être et optimiser ainsi la performance et la cohé-sion sociale. Le Kidsport enfin, soufflé par Serge Palisser (Waterform), est un concept

qui rassemble trois activités fitness pour enfants : une activité aquatique, le water-kid et deux activités terrestres, le Bodykid et le Ninjakid. D’une durée de 45 minutes chacune, ces activités revêtent un aspect ludique et éducatif. « Elles développent par le jeu les capacités motrices de l’enfant et accélèrent l’apprentissage de la nage, explique Frédérique. Elles apportent aux enfants les bases des différents principes sportifs (échauf-fement, travail, étirement), l’importance de l’hydratation, les premières connaissances sur le fonctionnement du corps humain et les premiers apprentissages de son anatomie, etc. »

votre club

Un bon manager est celui qui a une capacité d’écoute supérieure à son égo

Le Klube a créé Kluby, sa mascotte : un grand tigre bleu, ami des enfants qui vit au Klube enfant et s’en échappe régulièrement pour rendre visite aux klubeurs des autres univers qui apprécient toujours énormément sa visite !

5 univers évasion (fitness, balnéo, SPA, coiffure), énergie (sport en salle), business Klube (entreprises), événementiel, restauration/traiteur

44 salariésdont 8 managers

CA : 2 100 000 (projection 2011) soit une

progression de 110 % depuis 2010

Objectif 2012 : + 20 % du CA Le CA du FITNESS

représente 50 % du CA Global du Klube

1900 abonnés Fitness

(objectif 2012 : 2500 adhérents)

19 000 cartes client Klube

450 entreprises clientes

16 000 visiteurs sur le site web en 2011

Le KLUBe en CHIFFres



Une réussite collective« Il existe aussi pour moi une clef indispensable pour réussir, explique la chef d’entreprise, c’est la capacité à créer des liens gagnants/gagnants avec les autres. Beaucoup de personnes excep-tionnelles m’aident dans la réussite de ce pro-jet et avant tout, je souhaite rendre hommage bien sûr à Monsieur Gnecchi , qui a créé le Klube et me fait confiance depuis deux ans et demi. À mon équipe également, sans laquelle je ne peux pas gagner, et aussi à deux person-nes clefs qui m’ont précieusement aidée en me donnant des conseils essentiels : Serge Palissier de Waterform et de Kevin Naiken des Mills. Je travaille régulièrement avec l’un et l’autre et j’apprécie particulièrement leur personnalité et leur grand professionnalisme ».

« Bienveillance stratégique »Frédérique Velut le dit elle-même : « j’en suis déjà à mon troisième métier et ce ne sera pas le dernier, car j’aime les challenges et j’aime le mouvement ». Avocate au bar-reau de Dijon, puis DRH et aujourd’hui PDG d’EDLOISIRS (Le Klube) filiale du Groupe Entreprise Dijonnaise (BTP) dont elle est membre du Directoire. Des métiers au cœur des relations humaines qui ont construit sa manière de manager. « Je crois que bienveillance stratégique, exigence et performance économique sont indissocia-bles, explique la chef d’entreprise. Pour moi, un bon manager est un manager qui a

une capacité d’écoute supérieure à son ego. Les premières pierres que j’ai posées en inté-grant le Klube ont été celles de la philosophie : donner du sens à notre action collective en créant une vraie identité à notre produit ». C’est réussi. L’esprit Klube ne s’arrête pas là et va s’étendre à l’hôtellerie : « Nous sou-haitons rapidement construire un hôtel pour compléter l’offre globale et toucher une cible plus large au plan géographique et attirer une clientèle touristique et internationale ». Un pari réussi pour cette entrepreneuse dynamique dont l’ambition avouée est de « devenir leader en Bourgogne dans chacun de nos segments d’activité ».

Klubons un peu. Le Klube s’est amusé à fédérer ses adhé-rents autour de slogans et autres jeux de mots. Ils sont aujourd’hui « bien connus de nos klubeurs » se félicite Frédérique Velut. Petit échantillon : L’évasion au quotidien (ADN du Klube), La Klube Attitude !… Que vous soyez d’ici

ou d’ailleurs, peu importe, au Klube, vous êtes ailleurs !, Prenez le risque d’aimer, soyez pro, soyez Klube !, Yes we Klube, On peut résister à tous sauf au Klube, Et Dieu créa le Klube , Pour changer, il faut Kluber, Et vous, vous Klubez où ? Je Klube donc je suis, etc. « Nous avons aussi inventé le concept de la Klubamine : hormone du bien-être secrétée par l’organisme d’une personne qui Klube. Ce terme est devenu aussi un verbe : on Klubamine ses événements, on klubamine sa vie, son entreprise, etc. » Pour Frédérique, « Les verbatim et le langage sont des vecteurs d’ancrage très importants pour fixer durablement le Klube dans la conscience collective de la population dijonnaise ».

Un peU De vOKLUBULaIre…

Un LiPDUb rÉaLiSÉ Par L’ÉQUiPe

« Nous avons aussi doté notre structure d’un lipdub, souligne Frédérique Velut.Réalisé sur la chanson de Yannick Noah : “Ose” et joué par l’ensemble des collaborateurs du Klube, qui passe en boucle sur les télévisions du Klube. La personnalité de ce sportif et humaniste et le propos de sa chanson étant en congruence avec nos valeurs. Christelle ARMENIO, jeune artiste talen-tueuse qui monte, a également créé une magnifique chan-son intitulée “la Klube attitude” et elle a réalisé nos jingles radio, dans cette même veine artistique ».

Le Klube

Za Les Grandes varennes

21121 DIJOn

Tél. : 0380 530 530

www.leklube.com

praTIQUe



événements

35 pays, un record, ont participé au dernier congrès européen IHRSA de Milan avec 500 managers représentés.De plus, pour la première fois, la France gagne le prix de l’année du Leader de clubs européens, en la personne de Franck GUEGUEN, PDG de Club Med Gym. Cocorico !!! Cette chaîne qui a débuté en 1980 avec 5 clubs a atteint à la fin de 2010 22 clubs. En acquérant en février 2011 le groupe Suisse Silhouette, Club Med Gym représente désormais 45 clubs dans 3 pays, 107 000 adhérents et un chiffre d’affaires de plus de 80 millions d’Euros. Le président IHRSA, John MOORE a déclaré que « sous la direction de Franck, la société a continuellement innové pour s’efforcer de mieux répondre aux besoins des clients. »C’est également la première fois que les managers français sont venus si nombreux, et nous étions le 2e groupe de nationalité la plus représentée ! Bravo aux fidèles qui participent tous les ans et qui ont su convaincre d’autres collègues de venir, et bravo aux « nouveaux » qui ont enfin fait

le pas. Je pense qu’ils ne l’ont pas regretté, qu’ils ont appris beaucoup de choses et passé des moments enrichissants à échanger avec tous. Au-delà des thèmes des différentes conférences, le congrès européen est un moment exceptionnel où tout le monde discute, échange, confronte ses points de vue, en toute simplicité, qu’on soit à la tête d’un petit club ou d’une grande chaîne, homme ou femme, jeunes ou plus âgés, et dans une atmosphère détendue. Enfin, la dernière nouveauté de ce congrès à noter est la présence pour la première fois de la société Zumba Fitness avec sa vice-présidente Petra ROBINSON. Pour tous ceux qui ne sont pas venus, je ne pourrai dire que « dommage », et que seuls ceux qui ont essayé savent ! Mais il vous reste encore une chance d’en profiter, en notant dès aujourd’hui dans votre agenda de 2012 : Octobre – Congrès européen IHRSA à…… VIENNE (Autriche) et en vous programmant d’ores et déjà des leçons de Valse viennoise.

CONGRÈSEUROPÉEN IHRSAÀ MILAN35 PAYS REPRÉSENTÉS ET UNE CHAÎNE DE CLUB FRANÇAISE RÉCOMPENSÉE !

Les 23,24 et 25 février 2012 se déroulera à Bologne le 13e salon et congrès du Fitness a Bologne, cet événement typiquement italien est très intéressant et varié et il est chaque année très attendu à la fois des managers de clubs, de piscine et centre aquatique très nombreux chez nos cousins transalpins et des fournisseurs en général, cet événement, n’est ni un salon, ni une convention, ni un congrès, mais un peu des trois en même temps.Il y a bien sûr des stands sur ces deux thèmes, les clubs de fitness et

les piscines, mais aussi beaucoup de séminaires très intéressants avec des intervenants du Monde entier, tous traduit en Italien, mais aussi beaucoup de “work shop” et d’ateliers de formation à l’attention des managers et propriétaires de clubs en particulier, qui sont particulièrement pratiques et intéressant. J’avais d’ailleurs eu la chance d’en suivre un avec Nick Jarvis du Royaume-Uni, il a deux ans sur le Personal Training qui m’avait éclairé énormément sur la mise en place d’un département PT en particulier dans les clubs qui

n’en possèdent pas.Bien sûr si vous ne parlez pas italien ou que vous ne faites pas de business en Italie, ce salon n’est pas fait pour vous, sauf si vous aimez la gastronomie italienne, car la région de Bologne est très réputée pour cela, et pas seulement pour les spaghettis bolognaise… Espérons néanmoins que nous puissions avoir dans le futur des événements comme celui-ci pour faire bouger un peu plus notre industrie en France dans le futur, nous en avons vraiment besoin !

nuevo Forum BoloGna

renseignements et inscriptions : Dominique mcCallum - [email protected] ou 06 62 93 93 62



focus

le FitneSS SurFe Sur la vaGue

De l’aquaBiKe

QUeLLe pLaCe en CLUB pOUr Le vÉLO ?

Sur les conseils de nos pros, l’activité nécessite un bassin d’une profondeur de 1, 20 m à 1, 50 m. Dans le bassin, un vélo par 2 à 4 m2, et pour les stocker, compter 10 aquabikes sur 1,25 de large et 2,50 de long.



Tout corps plongé dans l’eau… archimède boirait certainement la tasse aujourd’hui devant le succès du vélo plongé dans l’eau : l’aquacycling/aqua-biking/hydrobiking – inonde les clubs de fitness depuis plusieurs mois. Une activité qui a eu du mal à démarrer et qui a été consacrée lors d’un reportage diffusé au printemps 2009 par e=m6 ! Deux « aqua » spécialistes expliquent le phénomène…

Le spécialiste et pionnier français de l’activité aquatique en club, Serge Palisser (Waterform), a eu le nez. C’est lui qui a plongé le fitness dans l’eau il y a plusieurs années en France. C’est lui aussi qui a testé l’aquabike en 1998. Il achète plusieurs vélos fabri-qués en Chine pour lancer l’activité et s’aperçoit vite de la qualité médiocre du produit dont « la couleur au pinceau partait dans l’eau ». Un coup dur. En 2006, son responsable développement lui conseille vivement de renouveler l’expérience. Serge Palisser est alors contacté par plusieurs fabricants euro-péens cette fois-ci et accepte de tester pendant un an les vélos. Il fait modifier le produit sélectionné et en achète 12, « j’y croyais à peine à l’époque ». Et un matin de printemps 2009, devant son club de Montbéliard, les clients faisaient la queue pour s’inscrire… E=m6 avait diffusé la veille un reportage vantant les mérites de l’aquabike ! Un excel-lent levier marketing pour Waterform, un des seuls clubs français à l’époque à avoir installé des vélos dans l’eau depuis 3 ans. Un mois après il multiplie déjà les abonnements. Il passe de 220 abonne-ments à plus de 500 en septembre. Les clubs français veulent tous surfer sur la vague, Serge Palisser équipe 300 centres, de 10 à 30 vélos chacun, et les formes.

« Un massacre !, avoue-t-il, c’est l’activité fitness du siècle ». Une activité en vogue et qui prouve son efficacité, mais qui demande tout de même de la part des clubs de lourds investissements comme le souligne Dan Hallifax, propriétaire des clubs X-trainings : « Il faut pouvoir stocker les vélos, dédier une équipe à la gestion et à la mise en place du parc, avoir de la trésorerie pour un investissement de départ non négligeable et enfin, trouver des profs au profil spécifique et donc rare que sont les maîtres-nageurs spécialisés dans l’aquacycling ». Car attention, cette activité est, comme toutes les activités aquatiques, soumise à une législation sévère qui oblige une surveillance des bains. « Cette activité demande de l’ani-mation et des éducateurs formés pour une qualité optimum de prestations », note Serge Palisser.

l’aquaBiKe : une activité inSuBmerSiBle ?Les deux pros s’accordent sur l’aspect « tout bénef » de l’aquacycling. « C’est l’activité la plus rentable », reconnait Dan Hallifax, et une activité qui marche « tous les clients ont d’excellents résul-tats ». Il est vrai que l’aquacycling est également « tout bénef » pour le corps. « C’est un véritable cours d’endurance, bénéfique et à la portée de tous », note

Dan Hallifax. Le corps immergé dans l’eau pendant l’effort ce sont « 10 à 15 % de pulsations en moins, le muscle se nour-rit dans la graisse et non dans le sucre comme lors d’une activité en salle », explique Serge Palisser. Pédaler dans l’eau entraîne également un massage raffermissant et une sensation réelle de jambes légères et de bien-être à la sortie de l’eau. Le tout en 45 minutes d’effort « modéré à difficile » alors qu’en dehors de l’eau il est « intense à très intense », comme le souligne Dan Hallifax.

une « valeur ajoutée » pour leS cluBS« L’aquacycling est devenu un produit d’appel et incontournable pour un club avec piscine, témoigne Serge Palisser. Il multiplie régulièrement les demandes d’inscriptions et nous avons inclus les cours dans l’abonnement ». Waterform a d’ailleurs complètement revu ses horaires d’ouverture pour satisfaire la demande des clients : plusieurs cours dès 7 h du matin et jusqu’à 21 h 30 le soir, pour un total de 15 à 20 cours par semaine. Dan Hallifax a quant à lui ajouté des frais de location de vélo à 2 euros en plus de l’abonnement pour les clients du club, car l’activité d’après lui touche une clientèle nouvelle pour 70 % des cas.

Combien ça Coûte ?Compter environ 1500 euros le vélo : prix pro pour un modèle professionnel et complètement adapté à une utilisation intense et quotidienne.

Combien ça revient ?L’exemple du club X Training : 25 vélos à 1400 euros = 35 000 euros d’investissement11 cours par semaine à 2 euros = 24 000 euros/an en plus de l’abonnement



livres

améliorer ses performances de manager, s’inspirer des expérien-ces, s’appuyer sur des techniques professionnelles…planet fitness management livre quelques pistes grâce à cette sélection d’ouvrages. À commander auprès de votre libraire préféré et à feuilleter entre deux rendez-vous. n’hésitez pas à nous faire part de votre booklist et ainsi partager vos choix avec vos confrères, et lecteurs.

Résolument axé sur les problémati-ques managériales et de marketing stratégique ce manuel montre com-ment utiliser différents concepts-cadres d’analyse et méthodes pour - identifier et relever les défis aux-quels sont confrontés les entrepri-ses de services -. Il repose sur des études universitaires sérieuses des recherches récentes et des illustra-tions concrètes.Cette nouvelle édition analyse les bouleversements à l’œuvre : les ser-vices empiètent sur le terrain clas-sique des produits (location versus achat). Leur banalisation a pour revers une sévère concurrence par

les prix au détriment de la qualité (hotline des FAI) et/ou une tarification de plus en plus complexe, mais la création de valeur pour les entreprises passe plus que jamais par les services notamment au-delà du produit. Outre un - plan remanié - pour mieux dégager les éléments stratégiques des éléments opérationnels cet ouvrage propose une - sélection entièrement nouvelle de lectures - (innovation dans les services culture de services orientation client) - et d’études de cas - (une banque internationale un garage automobile eBay la consommation de services des étudiants…). Enfin de nombreux - nouveaux exemples - viennent illustrer la singularité et le dynamisme des services.

Une des évolutions les plus notables des doctrines marketing est très certainement le changement d’objet focal dans l’organisation des activités marketing. L’orientation produit laisse place à l’orientation client. Ainsi aujourd’hui, la relation globale avec le client devient un thème central des préoccupations managériales et académiques. Par des stratégies de marketing relationnel et des politiques de fidélisation, les entreprises briguent la fidélité du client, en oubliant peut-être de façon trop hâtive, l’importance que peut encore jouer le produit au sein de ce qu’il convient de nommer la relation client.Cette recherche a pour objet d’introduire, au cœur de ce changement de paradigme, la notion de “produit fidélisant”, et d’étudier ses effets potentiels sur cette relation dans le but d’améliorer la prévision de son évolution. Le contexte d’étude est celui de l’achat simultané multipro-duits et de données comportementales individuelles disponibles dans les bases de données orientées clients. Une analyse détaillée des trois grands courants de la littérature que constituent (1) les approches du concept de fidélité (2) les travaux sur les modèles d’achats répétés et (3) la rétention

de clientèle, fait ressortir la nécessité de réintroduire le produit comme élément fondamental de la démarche marketing orientée client. Un cadre conceptuel de définition du produit fidélisant est ainsi proposé selon deux axes : le premier correspond à l’enrichissement de la relation commerciale par les produits fidélisants ; le second s’articule autour des propriétés de rétention de ce type de produits. La méthodologie introduit également les analyses de survie dans l’étude désagrégée du comportement d’achat, en complément des modèles agrégés classiques (loi négative binomiale).

la Sélection planet FitneSSmanaGement

MarKeTInG Des servICes

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La reLaTIOn CLIenTFIDÉLITÉ, FIDÉLIsaTIOn, prODUITs FIDÉLIsanTs

Le ManaGeMenT OpÉraTIOnneL Des servICesDans une économie contemporaine traversée par une tendance immatérielle, la référence aux services devient un élément essen-tiel de la mise en perspective des stratégies des entreprises et des organisations modernes. Qu’il s’agisse de services dits “purs” (santé, éducation, développement de sites Internet...) ou de services dits “adossés”, le poids croissant de ceux-ci dans l’économie conduit à introduire la question de leur industria-lisation, mais aussi de leur mise en production. C’est dans ce contexte qu’une approche par le management opérationnel devient nécessaire en termes de production, de mise en flux de la qualité, de gestion des processus, de pilotage et de gestion des ressources humaines en univers des services.

En soulignant l’importance de la gestion des capacités au tra-vers du yield management, du choix de la formule de service et de sa mise en production, de la maîtrise du pilotage des proces-sus et de leur organisation, de la prise en compte de la voix du client et de la création de valeur, de la gestion des compétences individuelles et des connaissances collectives de l’entreprise, cet ouvrage formalise les fondements du management opérationnel des services hérités des grands principes du management de la production. Il met également en exergue l’émergence et l’hybri-dation de différents types d’entreprises de services (entreprise servicielle, programmée, low cost, apprenante).

Le Management Opérationnel des Services

EconomicaPar Pierre Baranger, Yvan Leray, Olivier

Mével, Godefroy Dang Nguyen

La relation client. Fidélité, fidélisation, produits fidélisants Vuibert Par Dominique Crié

Marketing des services 6e Ed.

Pearson Education Par Christopher

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Gestion de la relation client est le seul ouvrage francophone à offrir une synthèse des concepts et un bilan des pratiques. Il s’appuie sur les recherches et les auteurs les plus récents en matière de relation et fidélisation client, de stratégies relationnelles et de datamining, et prend soin d’en présenter les dimensions opérationnelles (sites Web, marketing direct, centres d’appel, programmes, applications...). La GRC est abordée ici de manière exhaustive, en croisant 3 questionnements complémentaires :• la stratégie relationnelle : comment choisir et instaurer une relation, avec quels clients ? Comment adapter l’organisation pour mettre en œuvre la stratégie retenue ?• le CRM analytique : comment analyser les nombreuses données clients collectées pour prendre les meilleures décisions ?• Les outils de la relation et la mise en œuvre des systèmes de CRM : quels outils pour soutenir la stratégie relationnelle ?Soigneusement mise à jour, cette nouvelle édition intègre les der-nières évolutions du domaine. Elle est en particulier enrichie par :un nouveau chapitre dédié aux dispositifs relationnels : program-mes de fidélité, communautés et réseaux sociaux de nouveaux

exemples et cas : la stratégie multicanal de Bayard Presse, la connaissance client chez EMI Music, Southwest Airlines et les médias sociaux... une réflexion sur l’éthique de la relation client et l’usage de l’identité numérique.L’ouvrage a été nourri de très nombreux exemples européens récents (Société Générale, Houra.fr, Cofinoga, SNCF, Air France-KLM, etc.) et propose pour chaque thème une biblio-graphie complémentaire en français. Enfin, chaque chapitre s’achève sur une dizaine de questions de révision et de réflexion, assorties d’une étude de cas approfondie. Retrouvez sur www.relation-client.pearson.fr un chapitre complémentaire sur les applications CRM et leur mise en œuvre, ainsi que les corrigés et notes pédagogiques des questions et cas (réservés aux enseignants prescripteurs, disponibles à l’automne 2009).

GesTIOnDe La reLaTIOn CLIenT

Gestion de la relation client Pearson Education Par Ed Peelen, Frédéric Jallat, Eric Stevens, Pierre Volle


Planet Fitness Management n°12

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