PLAN STRATEGIQUE 2015-2019 - ESEBAT

ECOLE SUPERIEURE D’ELECTRICITE ,DE BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS sur 43

REPUBLIQUE DU SENEGAL ________

Un Peuple – Un But – Une Foi

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE --------------------------

Ecole Supérieure d’Electricité, de Bâtiment et des Travaux Publics (ESEBAT) 7283 ,Sicap Mermoz BP 6071 CP 11522 Dakar Etoile -Sénégal

TEL 221 3382536746 |+221 772013958|+221 774017860

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PLAN STRATEGIQUE 2015-2019

Le Directeur Général :Mamadou DIOP

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Signature

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mailto:[email protected]


INTRODUCTION

Le Sénégal a l’ambition de faire partie du lot des pays émergents à l’horizon 2017-(Voir PSE).

Malgré une politique cohérente et volontariste de développement des ressources humaines qui

vise la promotion de son potentiel humain par le développement des savoirs, en particulier dans

les domaines des sciences et de la technologie.

Comme acteur de cette formation, il est apparu indispensable pour l’ESEBAT d’établir un plan

stratégique pertinent qui doit guider ses objectifs, démarches, procédures et modes d’action

pour lui permettre de se hisser au niveau des meilleurs établissements d’enseignement supérieur

notamment en sa partie professionnelle c’est-à-dire directement opérationnelle pour le monde

du travail.

Depuis son ouverture en octobre 2008 , l’ESEBAT s’est positionnée comme une institution crédible

et visionnaire pour prendre en charge une demande particulière dans les domaines qui sont ses

programmes initiaux.

Elle s’est ouverte à l’évaluation externe en présentant ses étudiants aux examens d’Etat avant

de recevoir une inspection externe des autorités académiques ( voir arrêté ministériel METFP)

L’exploitation du rapport de cette inspection a ouvert d’avantage les horizons quant à la nécessité

de redoubler d’effort par l’instauration immédiate de la cellule qualité.

Certes, de façon régulière, et chaque fois que des inefficiences ont pu être identifiées, des

réflexions visant à prospecter des voies de correction ont été engagées. C’est cela qui a conduit

à l’abandon de la formation pour les niveaux BEP et CAP dès la rentrée 2010.

A la suite de différentes réunions aussi bien avec les étudiants que les professeurs, il est

apparu comme impératif de travailler à atteindre les standards dans le domaine notamment pour


avoir les accréditations et habilitations nationales qui permettront une ouverture pour la

coopération nationale, africaine et internationale.

De ce fait, les maux qui gangrènent l’ESEBAT ont été passés au peigne fin.

L’ESEBAT continue à trainer des contraintes et pesanteurs qui minorent ses performances. On

retiendra essentiellement :

• Des méthodes d’enseignement et des modalités d’évaluation qui peinent à se positionner

dans les standards pourtant définis par la direction.

• Des effectifs faibles dans certaines filières pourtant porteuses et cela malgré les moyens

déployés sous tous les rapports.

• Un manque de visibilité du taux final d’insertion des promotions avec des « perdus de vue

»

• Une faiblesse endémique en matière de politique et projets de recherche.

• Une fiscalité étouffante et un manque de soutien de la part des autorités

• Des locaux à devoir changer en cela qu’ils demeurent peu accueillants et adaptés.

• Le manque de reconnaissance permettant la signature des diplômes au niveau de

l’Enseignement Supérieur .

• L’inexistence de Résidence pour les étudiants étrangers

Sur plusieurs points, l’unanimité des critiques semble sans faille.

A ces problèmes importants, s’ajoutent d’autres difficultés dont les plus pressantes sont :

• les taux d’encadrement ;

• des problèmes d’image de l’institution essentiellement en raison des locaux ;

• des problèmes de concurrence.

Consciente de la nécessité, d’une part, de tenir compte de l’impact de l’enseignement

supérieur dans les programmes économiques et sociaux du pays et, d’autre part, de l’obligation,


à l'instar de ses homologues, de s'adapter aux plans managérial, administratif et pédagogique,

l’ESEBAT s’est inscrite dans une dynamique résolue de réformes et de changement depuis la

rentrée 2011-2012.

Aussi il est évident aux yeux de ses responsables, que la réforme LMD est une des

réponses adaptées aux multiples défis de notre enseignement supérieur.

Elle exprime ainsi sa volonté de se positionner mieux dans un monde dont les

caractéristiques modales sont la globalisation, la numérisation, l’économie de la connaissance,

l’évolution rapide des sciences et des techniques, l’intégration régionale, et dans une Afrique

engagée dans la lutte contre le sous-développement, le chômage des jeunes et une part croissante

du privé dans tous les domaines.

La méthodologie utilisée dans le processus d’élaboration du présent Plan stratégique s’est basée

sur une approche participative qui a permis d’associer toutes les composantes de l’ESEBAT.

Ce plan a été adopté par la rencontre /Assemblée en sa séance du 16 Aout 2014.

Le document comprend cinq parties :

• Vision, valeurs et missions ;

• Analyse diagnostique ;

• Analyse prospective ;

• Options stratégiques ;

• Mise en œuvre.

Dans la partie relative à la vision, aux valeurs et aux missions, sont présentés les éléments

constituant la philosophie de l’ESEBAT.

L’analyse diagnostique a permis d’identifier les forces et les faiblesses de l’ESEBAT en

rapport avec les indicateurs jugés pertinents.

L’analyse prospective s’est appuyée sur les facteurs externes mais également internes

susceptibles d’influer sur le développement institutionnel de l’ESEBAT et sur ses performances.


La partie relative aux options stratégiques indique les axes stratégiques d’intervention

(objectifs généraux), les objectifs spécifiques à atteindre, les mesures (actions) à mettre en œuvre

pour atteindre les objectifs spécifiques fixés, les résultats attendus ainsi que les indicateurs de

ces résultats.

La dernière partie du document est consacrée à la stratégie de mise en œuvre du plan.

VISION, VALEURS ET MISSIONS

I. VISION

La vision de l’ESEBAT est celle d’être une structure de formation performante au service du

développement économique et social du Sénégal et de l’Afrique.

Elle proclame son engagement à œuvrer pour contribuer à l’employabilité de la jeunesse

Sénégalaise et Africaine.

Cette vision fait de la maîtrise de la science et de la technique le soubassement essentiel du

combat pour le développement du Sénégal et de l’Afrique.

C’est cette vision qui justifie le positionnement de l’ESEBAT dans le secteur de la formation

Supérieure à dominante technique mais surtout à finalité professionnelle.

La vision de l’ESEBAT est déclinée depuis sa création en 2008 et se résume ainsi :

S’ancrer dans la formation professionnalisant.

Se faire évaluer et accréditer à par toutes les instances académiques nationales

Se faire évaluer et accréditer par le CAMES

Se positionner comme acteur majeur de la formation technique et professionnelle de qualité en

Afrique


II. VALEURS

La devise, Construire l’Avenir Aujourd’hui s’articule autour d’un certain nombre de principes

qui recouvrent entre autres :

• L’excellence

• La qualité

• Prospective

• La solidarité

• L’ouverture

III. MISSIONS

Pour mettre en exergue ses valeurs sous forme d’objectifs, de programmes et de finalités,

l’ESEBAT se fixe des missions fondamentales parmi lesquelles on retiendra les principales qui

sont :

• Former les personnels de haut niveau techniquement qualifiés, adaptés au marché du

travail dans un contexte africain mondial ; conscients de leurs responsabilités vis-à-vis de

leurs peuples et capables de les servir avec dévouement ;

• Développer le goût de l’entreprenariat et s’adapter aux besoins sans cesse changeants des

entreprises en termes de ressources humaines

• Mobiliser les meilleures ressources professorales pour dispenser un enseignement basé

sur le savoir-faire, le savoir dire et le savoir être.


• Intégrer les dimensions de genre, de prise en charge d’handicaps et de développement

durable.

Elle est ainsi es chargée de :

• Faire acquérir aux étudiants de solides connaissances et méthodes de travail et de

réalisations, en les adaptant aux réalités et aux exigences nationales, et plus généralement

africaines ;

• Mener des actions de formation permanente et de recyclage ;

• Travailler avec les praticiens en vue de valoriser les savoirs traditionnels, de favoriser la

circulation des connaissances et des informations, de soutenir et coordonner les initiatives

propres à contribuer au progrès scientifique ou à accroître la productivité du travail ;

• Elaborer, critiquer et diffuser les nouvelles connaissances et pratiques professionnelles,

se constituer comme lieu d’interaction et de partenariat entre le monde du travail et celui

de la formation

• Etudier et élaborer les voies d’une stratégie de développement endogène et autocentré, en

participant notamment à la conception, à l’application et à l’évaluation des plans

nationaux, sous régionaux et régionaux de développement ;

• Donner une place prépondérante à l’approche intégrant l’eco-réflexion, le genre et le

développement durable

• Instituer des modèles d’enseignement, de recherche et de formation qui lient la théorie à

la pratique dans le cadre de rapports équilibrés entre la réflexion et l’action ;


• Démocratiser l’enseignement et le porter auprès de ceux qui souhaitent continuer leur

formation quel que soit leur âge, leur position géographique et leurs contraintes horaires,

handicaps et genre .

• Promouvoir la formation d’une identité culturelle et une conscience nationales et

africaines en favorisant chez ses diplômés la prise de conscience des problèmes liés au

développement des sociétés africaines et de la solidarité des nations et des économies du

continent et du savoir compter sur soi .

Etablir des partenariats à l’International notamment par l’accueil de formations délocalisées.

DE LA VISION AU PLAN STRATEGIQUE-2015-2019

La Vision de l’ESEBAT adoptée par l’Assemblée du 06 Octobre 2008 est articulée autour de

six paramètres : la qualité, la pertinence, la coopération, l’innovation, la prospective et

l’orientation vers l’emploi

La vision de l’ESEBAT est celle d’être une structure de formation performante au service du

développement économique et social du Sénégal et de l’Afrique.

Elle proclame son engagement à œuvrer pour contribuer à l’employabilité de la jeunesse

Sénégalaise et africaine.

Cette vision fait de la maîtrise de la science et de la technique le soubassement essentiel du

combat pour le développement du Sénégal et de l’Afrique.

C’est cette vision qui justifie le positionnement de l’ESEBAT dans le secteur de la formation

Supérieure à dominante technique mais surtout à finalité professionnelle.

Depuis l’année 2008, la mise en œuvre de cette vision s’est traduite par des réalisations dont les

principales ont porté essentiellement sur les éléments ci-dessous.


1. La préparation à s’intégrer au système LMD.

La mise en œuvre de cette réforme aura nécessité, au plan pédagogique et académique, la

signature de contrats avec les enseignants, l’exigence de remise de syllabus et de supports de

cours, une documentation plus accrue du profil des enseignants

2. La réorganisation de l’offre de formation

L’approche choisie par l’ESEBAT pour son entrée dans le système LMD a permis d’engendrer

des offres de formation en articulant les formations avec les atouts différenciés, culturels,

scientifiques, économiques et sociaux du Sénégal et de la sous région. Ce faisant, il y a

maintenant une offre de formation plus diversifiée dans les Licences et Masters et toujours

articulée au besoin du marché du travail.

3. La promotion de la pédagogie

Avec la réforme LMD, le but est de donner aux étudiants un rôle plus actif dans leur formation

par l’adoption d’une approche pédagogique centrée sur l’apprentissage et non sur

l’enseignement. Pour ce faire, les responsables de l’ESEBAT ont préconisé la formation

pédagogique des enseignants notamment des appuis en capacité à intégrer les outils TIC pour

enseigner et produire des « études de cas »

4. La promotion de l’anglais et de l’informatique

Arrimer l'enseignement supérieur sénégalais aux standards internationaux suppose, outre des

contenus didactiques crédibles et compétitifs sur le marché de l'emploi, la maîtrise par les

apprenants de la première langue des affaires. En outre, utile pour de nombreux métiers dans

leur activité quotidienne, la connaissance de l'informatique est devenue indispensable dans la

société. Il est donc recommandé à la jeunesse sénégalaise d’aujourd’hui d’embrasser la science

informatique car la connaissance de celle-ci est un atout majeur.

Pour toutes ces raisons, l’enseignement de l’anglais et de l’informatique a été introduit dans tous

les cycles d’études de l’ESEBAT.


5. L’amélioration de l’accès aux TIC

En adoptant son approche pédagogique et administrative, l’ESEBAT a placé les TIC au cœur

du système LMD. Se faisant, elle confortait sa conviction que pour atteindre les objectifs

d’efficience et d’efficacité qu’il se fixait, le système LMD devait aussi disposer d’un cadre

favorable à la réalité des apprentissages modernes dictée par les contributions de plus en plus

majeures des technologies appliquées à l’enseignement (TICE).

Les investissements consentis dans ce secteur par l’ESEBAT ont doté aujourd’hui l’école d’un

réseau câblé et Wifi. Le signal internet est disponible dans tout l’établissement. En plus des

ordinateurs destiné aux travaux pratiques, l’ESEBAT facilite l’acquisition d’ordinateurs

portables pour les enseignants et les étudiants.

6. Le développement de l’enseignement à distance

L’ESEBAT a lancé la formation Assistée à distance (FAD) et a obtenu des résultats édifiants

dans ce domaine.

Une plateforme internet http://fad-esebat.com hébergée en suisse a été mise en place pour

matérialiser cette vision.

8. Laboratoire Informatique et radio électricité

Les missions de cette cellule d’appui ont été précisées, s’appuyant sur la politique des systèmes

d’information et des technologies de l’information et de la communication définie par le

Directeur dans les domaines de l’enseignement, de la recherche, de la documentation et de la

gestion et, d’une manière plus générale, à tout ce qui touche au traitement informatisé ou

numérique de l’information.

Dans le cadre de cette mission et dans la limite des moyens dont il dispose, ce laboratoire est

chargé :

• De développer et constituer un système de recherche pour l’intégration des TIC dans le

système de gestion de l’ESEBAT .

http://fad-esebat.com/


• D’apporter son concours à la promotion de nouvelles formes d’enseignement et au

développement de la recherche scientifique ;

• D’assurer l’accès à l’information et aux applications et d’en garantir la sécurité, l’intégrité

et la fiabilité ;

• De proposer et de concourir à des actions de formation des personnels en matière de

technologie de l’information et de la communication ;

•

A ce titre, le laboratoire a en charge :

• Les infrastructures systèmes et réseaux :

o Réseaux : moyens de communication au sein de l’établissement ainsi que vers

l’exterieur ;

o Systèmes : serveurs et services associés placés explicitement sous sa responsabilité

;

o L’expertise sur les systèmes, les réseaux, les serveurs, les logiciels ;

• L’assistance technique informatique liée aux activités d’enseignement, de recherche, de

gestion et de documentation ;

• La gestion de la bibliothèque et des ressources éducatives

La connaissance ne se trouve plus forcément sur support papier mais plutôt sous forme

numérique sur des serveurs ou sur l’internet

C’est pourquoi l’ESEBAT a privilégié l’acquisition d’une documentation tantôt payante

mais aussi parfois mise à la disposition de la communauté par des auteurs altruistes

L'engament observée depuis sa création chez toutes les composantes de l’ESEBAT en faveur

du LMD et surtout à acquérir les habilitations et accréditation, semble indiquer que

l’établissement , qui compte aujourd’hui 25 enseignants ; 6 personnels administratifs,

techniques et de services, 150 étudiants et 13 filières/spécialités , est prêt à s’approprier et à

gérer positivement ce Plan stratégique.


ANALYSE DIAGNOSTIQUE

L’analyse diagnostique porte sur les performances réalisées et les contraintes rencontrées dans

les différents domaines d’activités de l’ESEBAT.

Elle a permis aussi de déterminer les forces et les faiblesses de l’ESEBAT en rapport avec les

indicateurs jugés pertinents.

I. LES FORCES DE L’ESEBAT

1. Le caractère professionnalisant des formations

L’ESEBAT est un établissement d’enseignement supérieur technique et professionnel c'est-à-dire

a pour vocation à pourvoir des ressources humaines de qualité aussi bien pour les entreprises

privées, publiques que pour l’auto emploi.

Son offre de formation et ses activités de recherche couvrent un large spectre de grands champs

professionnels pris en charge par les filières indiquées ci-dessous :

1. Génie Civil et Construction , avec plusieurs spécialisations possibles

2. Électrotechnique ,avec plusieurs spécialisations possibles

3. Electromécanique et Systèmes Automatisés ( EMSA )

4. Géomètre-Topographe

5. Hygiène -Qualité-Sécurité-Environnement(HQSE )

6. Ingénierie Immobilière et Foncière

7. Statistiques Appliquées

8. Gestion des Projets et Suivi Evaluation

9. Géotechnique et Routes

10. Energies Renouvelables(Energétique)

11. Hydraulique et Assainissement

12. Management de l'Environnement et Stratégies du Développement Durable

13. Management et Passation des Marchés


2. L’élaboration d’un nouveau cadre juridique de formation

La dynamique institutionnelle qui a été enclenchée par la réforme LMD a abouti à la

transformation profonde du cadre juridique de la formation dans tous établissements qui aspirent

à demeurer sur le marché et à s’arrimer aux nouveaux standards de l’Enseignement Supérieur,

l’ESEBAT n’est pas une exception.

En effet, tous les dispositifs juridiques de la réforme LMD ont été adoptés par l’ESEBAT qui

s’emploie à les mettre progressivement mais résolument en œuvre.

Il s’agit :

• de la Loi d’orientation organisant les diplômes supérieurs sur la base des grades «

Licence, Master, Doctorat » ;

• du Décret organisant les études de Licence

• du Décret organisant les études de Master ;

On notera que le doctorat n’est pas encore offert à l’ESEBAT

3. La transparence dans le contrat qui lie l’ESEBAT à ses étudiants

Lorsque l’étudiant arrive à l’ESEBAT , toutes les informations lui sont remises pour avoir

une décision éclairée pour s’inscrire .

Les conditions à remplir pour recevoir le diplôme sont précisées

Les frais afférents à la formation sont connus d’avance

Un système d’écoute des étudiants est mis en place pour recueillir leurs préoccupations et

questionnements

4. La diversité de l’offre de formation

Il y a aujourd’hui, à l’ESEBAT, une offre de formation diversifiée (voir en annexe les

programmes de formations) couvrant un large spectre de professions articulé au besoin du

marché du travail.


L’ESEBAT a développé des conventions avec des laboratoires nationaux et entend renforcer

la recherche de partenaires techniques plus équipés dès qu’elle aura acquis les habilitations et

accréditations de base telle que la reconnaissance définitive par les autorités académiques.

Les laboratoires pressentis sont

• Le Laboratoire Sol du CEEREQ dont les négociations sont en cours

• Le laboratoire de Géomatique du CEDT G15 avec qui nous avons déjà une convention

pour la partie Génie Civil et labo Sol

• Le laboratoire de Géotechnique de l’UFR Sciences de l’Université de Thies

• Ecole Nationale Supérieure d'Horticulture de Camberene

5. Création d’une société pour soutenir la pratique et l’incubation

Pour renforcer ses activités et surtout pour mettre en place des outils permettant à ses étudiants

sortants de s’imprégner des réalités de l’entreprise,

La Société NEOSYS INTERNATIONAL SARL a été créé par le Directeur de l’ESEBAT .

Elle a pour rôles :

• Cabinet d’études et de réalisation

• Une entreprise de Travaux dans le domaine des BTP

• Une entreprise de services et de distribution informatiques

• Conseiller les étudiants sur les démarches de création d’entreprises

• d’aider à la recherche de financement et de partenariats.


L’identité de la Société est la suivante :

Dénomination : NEOSYS INTERNATIONAL

Forme Juridique : SARL

Capital : 1000.000 CFA

Les activités principales se résument ainsi :

Etudes techniques de (Etudes-Plans-Devis) et Réalisations de projets BTP

Etude, Planning, Réalisation/Contrôle et la Supervision des travaux de Génie Civil

Electricité générale et Electricité du Bâtiment, Eclairage Public

Distribution d’équipements et d’accessoires électriques, électroniques et électromécaniques

Travaux de lotissement et de topographie

Topographie (exécution, contrôle et surveillant des travaux)

Conduite des travaux de construction ou de réhabilitation de route

Hydraulique Générale- Assainissement-Voiries et Réseaux divers - AEP (zones rurales,

périurbaines)

Maitrise du patrimoine d’une collectivité locale ( Foncier ,marchands, etc )

Etude d’impact environnemental – Etude environnementale

Etude des Voiries, Cartographie thématique

Projets d’intégration des Energies renouvelables dans les écoles rurales (Solaire),

Construction d’écoles complètes et autres travaux d’équipements publics sociaux ou

marchands.

Constructions de latrines familiales et édicules publics, tranchées pour pose câbles et

équipements

Conception, dimensionnement, gestion des dégradations et entretien des routes ;

Contrôle de la mise en œuvre de remblais routiers ;

Planification et suivi des travaux de constructions routières ;

Calculs géotechniques des fondations d’ouvrages Génie Civil ;

Interprétations des travaux de laboratoire et formulation de béton ;

Réalisation de sondages carottés, manuels et la rédaction de rapports géotechniques.

Élaboration de dossier d'avant-projet sommaire (APS) et d'avant-projet détaillé (APD)


Élaboration de dossier d'appel d'offre (DAO)

Informatique et système d’information

Etude de projets pour établir les Tdrs ,Maitrise d’ouvrage Conseils, Distribution des

équipements ,logiciels, Consommables , accessoires et services informatiques

installation de solutions de sécurité informatique

Développement de Sites web et intranet

Développement de logiciels sur mesure

Mise en place de SIG

Maintenance de systèmes informatiques

Mise en place d’un système d’archivage et de GED…

6. La qualité du personnel enseignant

L’ESEBAT possède une équipe d’enseignants engagés, qualifiés et expérimentés.

Pour l’essentiel ce sont des praticiens ( ingénieurs, chefs de projets, chefs d’entreprises etc )

plutôt que des universitaires au sens académique du terme.

Ce personnel vient partager les valeurs de l’ESEBAT et s’est montré engagé et préoccupé par la

formation des jeunes et leur devenir professionnel.

Compte tenu de la nature même des formations dispensées à l’ESEBAT, il apparait très difficile

d’avoir des profils académiques de type Professeurs de rang A ou de Rang B.

Aussi l’ESEBAT va plutôt gérer cela par pôle en recourant aux professeurs de Rang A par Pôle

afin d’assurer la couverture en terme de supervision et de contrôle par ces professeurs laissant

les ingénieurs/Dr Ingénieurs dispenser les enseignements professionnels.


7. La qualité des infrastructures TIC

L’ESEBAT dispose de deux sites Web à l’adresse www.esebat.com

www.fad-esebat.com

Les applications faites des infrastructures TIC sont d’ordre administratif et pédagogique.

Sur le plan administratif, deux grandes applications acquises par l’ESEBAT sont utilisées

• la gestion financière comptabilité ;

• la gestion de la scolarité (inscription administrative et pédagogique, emploi du temps et

examen) ;

Sur le plan pédagogique l’ESEBAT a développé des formations à distance.

8. La diversité des sources de financement

Pour réduire sa dépendance à l’égard des ressources tirées des frais de scolarité, l’ESEBAT

cherche à diversifier ses sources de financement.

Les activités génératrices de revenus mises en place sont :

• les inscriptions pédagogiques ; • les formations payantes d’entreprise

• le pilotage de projets

• l’expertise (études, conseils…) ;

• des cours de vacances à prix très réduits

Au titre de la gestion 2014, les ressources générales de l’ESEBAT ont été de :

38 384000 encaissées sur 52302000 FCFA soit 13 918 000 impayés ( 26 %)

Le taux de recouvrement est de 73% de recouvrement

Il a été payé aux PER : 12 770250 soit 33%

Le loyer :7.200.000 soit 18% des recettes

Ces taux montrent une gestion prudentielle des finances de l’ESEBAT mais en même temps pointe

le niveau d’impayés.

http://www.esebat.com/


Lorsqu’on n’est pas strict à l’enrôlement des profils on peut aussi avoir comme conséquence de

mauvais payeurs . Autant que le niveau , l’ESEBAT essaye de faire avec ces contraintes .

9. Le rayonnement

Le degré d’internationalisation d’une école se mesure, entre autres, par le nombre d’étudiants

étrangers inscrits, et par l’importance et la qualité de son portefeuille de coopération

internationale.

L’ESEBAT, accueille un nombre important d’étudiants étrangers .

Les taux de réussite aux examens d’Etat est un indicateur indéniable pour mesurer la qualité de

l’enseignement.

l’ESEBAT ne cesse d’appeler à une organisation plus rigoureuse des Examens d’Etat mais malgré

les imperfections notées ,elle affiche de bons résultats d’année en année

Tableau : Resulats de l’ESEBAT aux Examens d’Etat dans les filières présentées

BT bâtiment BTS Génie Civil BTS Génie

Electrique

2010 43% 69% /

2011 21% 75% 100%

2012 19% 76% 33%

2013 78% 63% /

2014 75% 74% 67%

2015 57% 90% 67%

Ces résultats concernent les filières où des examens d’Etat sont organisés et reflètent une

tendance globale des taux de réussite aux examens internes selon les filières

A noter que l’ESEBAT ne procède pas à une sélection rigoureuse à l’entrée pour des raisons

expliquées ailleurs ( N°6 , chapitre Faiblesse -Page 21 ).

Pour autant, elle réussit à transformer des bacheliers de Série Littéraires en grands techniciens des

BTP .

Cela confirme notre vision que le mérite n’est pas de prendre l’excellent pour en sortir l’excellent

mais de prendre le moyen, voire médiocre et d’en sortir du bon voire de l’excellent.

Pour ce qui est de la coopération, l’ESEBAT a signé respectivement avec le CEDT G15 et le Lycée

Technique Industriel Maurice Delafosse pour leurs Laboratoires mais dispose en interne de

laboratoire digne de ce nom.


II. LES FAIBLESSES DE L’ESEBAT

1. Les locaux exigus et insuffisamment adaptés

Il faut partir du fait que l’ESEBAT est ouverte avec des fonds propres tirés du patrimoine de son

déclarant responsable sans prêts bancaires pour éviter de prendre des risques financiers

inconsidérés.

En 2008, à sa création ,il a fallu dégager environ quatre millions pour signer le bail et

réfectionner les locaux à nos frais .

Le loyer mensuel actuel est de six cent mille francs cfa

Le local ne dégage pas l’aspect d’un environnement propice aux études mais l’ ESEBAT s’en

est contentée le temps de voir clair sur les perspectives d’un marché sans cesse changeant.

Vus les résultats aux examens d’Etat et l’engouement du public pour les filières présentées

l’ESEBAT ambitionne de déménager pour des locaux autrement plus adaptés.

Ce risque sera difficile à prendre sans la reconnaissance définitive gage d’une pérennité des

investissements à venir et éventuellement de l’ouverture du capital.

2. Méthodes et outils de gestions à améliorer

Certains instruments de gouvernance et de gestion de l’ESEBAT sont archaïques.

En effet :

• les services administratif et scolaire est sous équipé ;

• le système de gestion des flux entrants restent archaïques paiement en espèces

• Il manque un service dédié au Marketing et Publicité afin de mieux attirer de la clientèle

• il manque à l’ESEBAT une fonction de contrôle de gestion (le contrôle se fait à posteriori

par le cabinet )


3. L’absence de dispositif de suivi de l’activité du PER et du PATS

Le Directeur n’a pas de visibilité suffisante sur l’activité du PER et du PATS.

Il est souhaitable que des outils d’une gestion dynamique des ressources humaines soient

développés.

Cela l’oblige à toujours demander des comptes et à tenir des réunions avec les concernés pour

avoir des éléments d’appréciation.

4. L’inexistence d’un service d’information et d’orientation post formation des étudiants

L’ESEBAT ne dispose toujours pas d’un service officiel chargé de l’information et de

l’orientation et surtout du suivi des étudiants après leurs formations

Cela aboutit à une perte d’information sur le taux réel d’insertion des étudiants formés

5. L’absence de mécanisme efficace d’assurance qualité interne

Malgré l’engagement écrit et publié de la direction, la CIAQ se laisse dépasser souvent par la

routine et ne travaille pas assez à prévenir les non conformités.

Or, l’un des moyens pour garantir la qualité et informer les diverses parties prenantes est de

mettre en place des mécanismes d’assurance qualité au sein de l’établissement.

Un tel dispositif est essentiel pour garantir la qualité de l’enseignement/apprentissage.

6. L’absence d’une sélection stricte des étudiants à l’entrée

Au Sénégal plus de 70% des Bacheliers est littéraire alors que les enseignements de l’ESEBAT

sont pour l’essentiel à base scientifique.

Il y a une forte propension des jeunes à aller vers les établissements à visibilité commerciale très

étendue ou vers les formations dites de Management et de Gestion pour ne pas dire tertiaires.

Tous ces facteurs et autres obligent quasiment l’ESEBAT à accepter le premier venu et à

s’employer à tout mettre en œuvre pour en faire du bon produit à la sortie.

On peut s’en rendre compte en regardant la variation des taux de réussite aux examens d’Etat,

tableau Page 19.


7. Le manque de reconnaissance définitive des autorités académiques

C’est un peu le serpent qui mort sa queue : les étudiants veulent s’inscrire dans des

établissements dont les diplômes sont signés par les autorités académiques.

Donc tant que l’ESEBAT n’aura pas son agrément définitif, elle peinera à pénétrer sa cible

malgré les bons résultats aux examens d’Etat.

C’est sans aucun doute le point faible qui mine le plus la croissance et la percée de l’ESEBAT.

Toutefois, elle s’emploie à lever cette faiblesse en apportant tout ce que demanderont les

autorités pour diligenter sa reconnaissance définitive et signer ses diplômes.

8. L’insuffisance du personnel d’enseignement de rang A et B

Le corps des enseignants de Rang ‘’A ‘’ est en nombre insuffisant.

L’ESEBAT le constate et travaille à réduire cette faiblesse par des mécanismes appropriés allant

du partenariat avec les universités de la place ou de s’attacher les services d’enseignants

de rang ‘A’.

9. La faible utilisation des TIC dans les stratégies pédagogiques

L’utilisation des TIC pour la formation se heurte à l’ESEBAT essentiellement au manque

d’appropriation des certains enseignants des TIC

Ces enseignants « jaloux « de leurs vieux documents ne voient pas que le savoir est devenu

numérique et sont figés sur des pratiques archaïques.

L’ESEBAT travaille cependant à les encourager voire les former pour l’utilisation des TIC autant

que faire.

De timides résultats sont à noter avec l’utilisation accrue de logiciels de simulation, de video

projection, de visionnage commentés de videos à but académique etc

10. la quasi inexistence d’une bibliothèque de l’ESEBAT.

L’accès aux ressources documentaires et l’usage de bibliothèques de l’ESEBAT sont faibles

pour plusieurs raisons :

• le Service de la documentation qui devrait élaborer et mettre en œuvre la politique

documentaire de l’ESEBAT n’est pas fonctionnel ;


• les usagers sont souvent ignorants des techniques de la recherche documentaire.

C’est pourquoi l’ESEBAT compte changer de paradigme en investissant directement sur

les bibliothèques numériques où les ressources seront accessibles directement via son

réseau informatique

L’alimentation de la base documentaire se fera par autant les professeurs, la direction de

l’ESEBAT que par les étudiants eux mêmes dans le strict respect de la propriété

intellectuelle.

ANALYSE PROSPECTIVE

Dans cette partie, sont examinés les facteurs susceptibles d’affecter négativement ou

positivement le développement de l’ESEBAT. Il s’agit des menaces (contraintes) et

opportunités, tant au plan national, régional qu’international.

I. LES MENACES

Les principales menaces avec lesquelles l’ESEBAT devra composer au cours des prochaines

années sont d’origine externe ou interne.

I.1. Les menaces d’origine externe

I.1.1. La crise économique et financière

Au niveau national, les établissements privés d’enseignement évoluent dans un contexte

économique et financier difficile.

Soutien financier inexistant ou faible alors que la pression fiscale ne les épargne pas .

En effet ,malgré les discours les EPE souffrent doublement : fiscalité sans concession, étudiants

non boursiers, aucune subvention de la part de l’Etat.

Sur le plan international, la diaspora qui contribue fortement à soutenir les études attend encore

un véritable redressement de l’économie mondiale.


I.1.2. Les perceptions négatives de certains milieux envers les EPE

En raison de l’ambiguïté qui entoure la validité des diplômes délivrés par les EPE mêmes ceux

ayant déjà la reconnaissance définitive, à se présenter aux concours de la fonction publique et autre,

certains parents ne cherchent pas à envoyer leurs enfants dans ces établissements.

I.1.3. Le projet de l’Etat d’ouvrir des Lycées techniques et des Ecoles de Formations dans toutes

les régions

L’Etat du Sénégal a finalement décidé d’investir dans l’enseignement technique professionnel et

viendra donc à coup sûr grignoter d’avantage notre base clientèle…

Puisqu’on ne peut le concurrencer, il faut ériger au moins le niveau de formation dans les EPE de

sorte qu’à niveau égal, nos produits soient aussi performants.

C’est un constat qui vient mettre un peu plus de pression sur les EPE dont l’ESEBAT .

On peut cependant espérer que c’est aussi une opportunité parce qu’une bonne partie des sortants

de ces ISEP d’Etat pourraient s’orienter vers l’ESEBAT pour leur formation continue.

I.1.4. La concurrence déloyale et mensongère : la guerre des Logos et partenariats ….

En lisant la presse on se rend compte parfois sur la publicité que plus de 40% de l’insertion est

consacrée aux Logo et autres Partenariats d’institutions étrangères, jouant un peu avec le complexe

des Sénégalais pour le produit venant d’ailleurs.

Nous ne désespérons cependant pas de voir le contrôle plus rigoureux de la part des autorités

académiques pour assurer une plus grande transparence dans le secteur.

I.1.5. Le manque d’accréditation /habilitation de l’ESEBAT

Une menace à laquelle nous n’osons même pas penser serait que l’ESEBAT n’ait pas l’agrément

définitif et n’ait pas la possibilité de faire signer ses diplômes au ministère de l’enseignement

supérieur.

Cela compromettrait ses ambitions pour le CAMES et jouerait à sa fermeture simple, scenario

catastrophique s’il en est.


I.2. Les menaces d’origine interne

I.2.1. L’instabilité des enseignants

L’instabilité du corps enseignant est une préoccupation de la direction de l’ESEBAT.

Chaque départ, implique une arrivée qu’il faut souvent former, orienter, encadrer pour son

insertion dans les standards de l’ESEBAT.

I.2.2. Le niveau des impayés

Le niveau des impayés dépasse les 30% et compromet fortement les capacités de l’ESEBAT à

faire face à ses obligations sachant que plus de 50% des recettes vont aux enseignants.

I.2.2 .L’imprécision de l’élaboration et de la maitrise du budget

L’ESEBAT tarde encore à pouvoir élaborer un budget et s’en tenir pour exécuter son année

fiscale en termes de charges.

Les conséquences peuvent impliquer des attentes pour payer les factures des partenaires


II. LES OPPORTUNITES

Les facteurs qui peuvent affecter positivement le développement de l’ESEBAT sont d’origine

externe ou interne.

II.1. Les opportunités d’origine externe

II.1.1. Le regain d’intérêt des jeunes pour l’Enseignement Professionnel

Nous assistons, depuis quelque temps, à un regain d’intérêt des jeunes pour l’enseignement

professionnel.

Ce regain d’intérêt est dû au fait qu’il est aujourd’hui reconnu par tous que l’enseignement

supérieur professionnel joue un rôle-clé dans le délai d’insertion et donc d’employabilité.

Or la préoccupation essentielle de la jeunesse actuelle est l’emploi.

Dans un environnement universitaire miné par des grèves et une surpopulation, les jeunes

commencent à rechercher d’autres voies à leur avenir.

L’image du sortant « hors université » commence à changer sans compter le dynamisme du

secteur privé qui demande plus du ‘’savoir –faire ‘’ que du savoir-connaissance académique

tout court.

II.1.2. L’existence du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) et

de l’ANAQ

Le CAMES est un outil d’intégration des systèmes d’enseignement supérieur des Etats

membre. Il joue un actif dans la mise en œuvre des réformes liées à la construction d’un espace

africain de l’enseignement supérieur de qualité et dans la formation des ressources humaines.

L’ESEBAT peut bénéficier des programmes mis en place par cette structure.

Au niveau du Sénégal l’Agence nationale de l’Assurance Qualité est un tremplin pour le CAMES

C’est donc une opportunité en ce sens que si l’ESEBAT arrive à se faire « certifié » par l’ANAQ

c’est qu’elle est prête pour aller au CAMES avec le maximum de chances de réussite.

Autant profiter des référentiels et des autres ressources mis en place par l’ANAQ Sup.


II. 1. 3. La stabilité politique et sociale

Le Sénégal est un pays où règnent la paix sociale et la stabilité politique.

Cette stabilité favorise l’arrivée d’étudiants africains de plus en plus nombreux.

L’ESEBAT peut en tirer profit si elle arrive à acquérir les habilitations nécessaires.

II.1.4. La qualité du réseau national de télécommunication

Le réseau national de télécommunication est moderne.

En matière de connectivité internationale, le Sénégal sort sur l’Internet par au moins deux câbles

sous-marins (ACE,ATLANTIS,SAT3 …).

L’arrivée de la 3 G+ et bientôt la 4 G fait du Sénégal un pays à forte connectivité de qualité.

Ces infrastructures peuvent permettre de développer de nombreux services à caractère

pédagogique et scientifique dont l’enseignement à distance, la visioconférence, les

bibliothèques virtuelles, les laboratoires virtuels et les ressources éducatives libres.

II.1.5. Les possibilités offertes par la formation à distance

De nombreuses études ont montré qu’un enseignement à distance bien organisé peut non

seulement contribuer à l’élargissement de l’accès à l’enseignement supérieur mais également à

la réduction des coûts de formation; offrir aux étudiants en rupture de cycle la possibilité de

poursuivre leurs études autrement .

Cela peut aider l’ESEBAT à conquérir de nouveaux segments du marché de la formation

(formation continue, Master, offre de nouveaux curricula totalement en ligne etc.).

D’où la mise en opération de la formation à distance à travers http://fad-esebat.com.

http://fad-esebat.com/


II.2. Les opportunités d’origine interne

II.2.1. L’adoption du système LMD

L’adoption du Système LMD donne à l’ESEBAT l’opportunité de moderniser ses curricula, de

développer la mobilité des apprenants et des enseignants, de diversifier ses offres de formation

en mettant l’accent sur les filières professionalisantes et d’assurer son ouverture internationale.

En adoptant ce système, l’ESEBAT va mettre en œuvre un dispositif d’accueil et d’information

pour améliorer la coordination entre l’enseignement scolaire et l’enseignement supérieur et pour

faciliter l’orientation des étudiants. Elle va ensuite aider au rapprochement de l’étudiant, de

l’enseignant et des services administratifs en favorisant une relation pédagogique directe entre

l’étudiant et l’enseignant.

Elle va enfin valoriser la pédagogie de ses enseignements en constituant de véritables équipes

multidisciplinaires et en variant les modalités d’enseignement (utilisation des NTIC, formation

à distance, etc.) .

Elle va rénover les pratiques évaluatives (accroissement du contrôle continu).

De la sorte, l’ESEBAT s’adapte aux transformations intervenues dans les systèmes de

management où prévaut la compétence.

II.2.2. Le rayonnement continental et international de l’ESEBAT

Le rayonnement continental et international de l’ESEBAT se traduit aujourd’hui par le nombre

de nationalités présentes et les nombreux contacts reçus pour nouer des partenariats.

L’ESEBAT n’a pas voulu ou n’a pas pu donner suite à ces sollicitations de partenariat parce

qu’elle tient à respecter l’évolution des choses notamment :

Passer le cap de l’ANAQ

Faire signer ses diplômes par le MESR

Se présenter au CAMES avec au moins deux diplômes


Enfin aborder le marché Africain et nouer des partenariats avec les institutions

Occidentales notamment Françaises et Canadiennes

II.2.3. L’autonomie de l’ESEBAT

Sous réserve du cadre juridique et législatif qui organise et encadre l’activité commerciale et en

particulier l’Enseignement privé, on peut dire que l'ESEBAT est un établissement privé

autonome.

L’autonomie concerne :

• l’organisation interne tant sur le plan administratif, pédagogique que scientifique ;

• la gestion financière tant sur le plan de l’utilisation des ressources financières que sur le

plan de la diversification des modes de financement ;

• le recrutement et la gestion des ressources humaines (enseignants, personnel

administratif, technique et de service) ;

• la coopération nationale et internationale.

Cette autonomie offre à l’ESEBAT la liberté de se donner les moyens d’atteindre ses objectifs

et de s’adapter aux évolutions.

II.2.4. La localisation géographique privilégiée de l’ESEBAT

L’ESEBAT est située dans le quartier résidentiel, calme et propre de Mermoz

Elle est desservie par les transports en communs.

Elle n’est pas loin du Centre-ville et de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar autant que la

corniche ouest .


SYNTHESE DES ANALYSES DIAGNOSTIQUE ET PROSPECTIVE

Forces Faiblesses

• Offre de formations innovantes et

diversifiées

• Des locaux peu adaptés aux ambitions de l’ESEBAT

• L’existence d’un cadre juridique moderne

de la formation

• Difficulté à faire suivre la charte par le PER

(Cahier de Texte, Remise de notes, Evaluation à

temps, Quantum horaire, études de cas, absentéisme

sans aviser, manque de syllabus et de support aux

format Electronique )

• La transparence dans les conditions

d’entrées , d’études et de délivrance des

titres .

• La sous-utilisation des TIC par le corps enseignants

• Adaptabilité pour dispenser les cours en

fonction des contraintes des étudiants

• Limites du mécanisme d’assurance qualité interne

• La qualité des conventions • L’absence d’une sélection stricte des étudiants à

l’entrée.

• La qualité du personnel enseignant et

d’encadrement

• L’équilibre précaire des ressources financières

• La qualité des infrastructures TIC • Le manque de subvention de la part de l’Etat et de

manque de bourses pour les étudiants de l’ESEBAT

• La diversité des sources de financement • Les faibles effectifs ayant comme conséquence un

déficit chronique au bilan

• Les bons résultats aux Examens d’Etat • La non signature des diplômes par les autorités

académiques du Ministère de tutelle

• La forte dépendance aux frais de scolarité

• L’insuffisance du personnel d’enseignement de rang

A/ B

• L’inexistence d’une bibliothèque aux normes

CAMES


Opportunités Menaces

• Le regain d’intérêt des parents et des

jeunes pour la formation professionnelle

• L’ouverture des ISEP et CFFP par l’Etat

• La stabilité politique et sociale • La crise économique et financière

• La qualité du réseau national de

télécommunication

• La fiscalité trop lourde et harassante

• Les possibilités offertes par la formation à

distance

• L’arrivée de main d’œuvre asiatique sur nos

chantiers BTP

• L’adoption du système LMD • Le chômage des diplômés du supérieur

• L’existence de l’ANAQ et du CAMES • Les perceptions négatives de certains milieux envers

l’Enseignement privé

• Le rayonnement africain de l’ESEBAT • Les problèmes d’hébergement des étudiants

• Le besoin croissant de se former tout le long

de la vie active

• L’absentéisme des enseignants

• La localisation géographique privilégiée de

l’ESEBAT

• La non accréditation et non signature des diplômes

par le MESR


LES OPTIONS STRATEGIQUES

A partir des analyses diagnostique et prospective faites et prenant en compte, d’une part, la

vision, les missions et les valeurs de l’ESEBAT et, d’autre part, les orientations du gouvernement

en matière d’enseignement supérieur, cinq (5) axes stratégiques ou objectifs généraux suivants

ont été retenus :

• rechercher des locaux plus conformes aux ambitions de l’ESEBAT

• Améliorer l’efficacité interne, la qualité et la pertinence de la formation ;

• Accroitre et diversifier les sources de financement notamment en labellisant les

formations d’entreprise.

• Travailler à avoir les accréditations de l’ANAQ et du CAMES

• Mener une politique agressive envers le marché Africain

Ces cinq axes stratégiques ont été déclinés en 20 objectifs spécifiques.

Pour atteindre ces objectifs, 30 mesures à mettre en œuvre ont été retenues et présentées ci-

dessous.

IX. Les options stratégiques

Cinq (5) axes stratégiques ou objectifs généraux suivants ont été retenus pour le plan stratégique

2015-2019 :

• Rechercher des locaux plus conformes aux ambitions de l’ESEBAT

• Améliorer l’efficacité interne, la qualité et la pertinence de la formation ;

• Accroitre et diversifier les sources de financement notamment en ouvrant et labellisant

les formations d’entreprise.

• Travailler à avoir les accréditations de l’ANAQ et du CAMES

• Mener une politique agressive envers le marché Africain


Axe stratégique 1 : Rechercher des locaux plus conformes aux ambitions de l’ESEBAT

Objectifs

• Améliorer les conditions d’accueil des étudiants

• Améliorer les conditions de travail des services de l’établissement

• Augmenter la confiance du public vis-à-vis de l’ESEBAT

Mesures

Lancer une recherche à travers le réseau de courtiers et d’agence immobilière pour avoir des locaux.

« Nous avons passé des annonces dans le journal l’Observateur et contacté des agences, mais nous continuons la recherche »

• S’adresser à la banque pour accompagner la phase initiale lourde (Caution, aménagement

et équipement)

Résultats attendus

• La confiance des étudiants et du PER en l’avenir de l’ESEBAT est accrue ;

• L’ESEBAT enregistre un plus grand nombre d’étudiants

• Les conditions de travail sont améliorées

• La Bibliothèque est installée dans un local

• Une salle d’archives est ouverte

• Une salle des professeurs est ouverte équipée

• Une cantine fonctionnelle est Ouverte

• Des salles dédiées pour les Travaux pratiques et laboratoires sont ouvertes

Indicateurs

• Le niveau de confiance et de satisfaction des PER et PATS est accru

• Le niveau de confiance des partenaires (banques, Organismes) est accru

• La conformité aux exigences en termes de locaux est atteinte vis-à-vis du référentiel

l’ANAQ et du CAMES en la matière

• Le nombre d’étudiants étrangers a augmenté ;

• ESEBAT a bonne presse dans les médias ;


Axe stratégique 2 : Améliorer l’efficacité interne, la qualité et la pertinence de la formation

Objectifs

• Maintenir à 80 % au moins les taux de réussite .

• Augmenter le nombre de PER de niveau conforme aux exigences ANAQ et CAMES

• Mettre en place un dispositif interne d’assurance qualité ;

• Optimiser l’accès aux ressources documentaires ;

• Innover et étendre le réseau de partenariat notamment par le lien avec les entreprises

• Développer les filières technologiques et/ou professionnalisantes ;

• Renforcer les coopérations nationale, régionale et internationale ;

• Prévenir les conflits

• Mettre en place une politique ardue de suivi des sortants et de leur accompagnement pour

l’insertion professionnelle

Mesures

• Instaurer des cours préparatoires obligatoires pour les étudiants arrivants avec un niveau

faibles notamment en mathématiques et Sciences physiques ;

• Instaurer une formation initiale obligatoire en utilisation des Outils modernes de

formation pour les enseignants ;

• Appliquer rigoureusement les fondamentaux et les normes du Système LMD ;

• Améliorer le système d’information et d’orientation des étudiants (maquettes, syllabi,

guides de l’étudiant, Service commun d’information et d’orientation) ;

• Développer davantage l’enseignement à distance


• Rechercher un immeuble pour résidence des étudiants de l’ESEBAT

• Renforcer l’encadrement des étudiants pour les mémoires

• Encourager la production de CAS ( Case Survey)

• Faire évaluer les enseignements, filières de formation et les unités pédagogiques par le

dispositif d’assurance qualité interne ;

• Améliorer les ressources pédagogiques de l’ESEBAT par la généralisation de l’accès

direct à ces ressources et par la mise en œuvre des actions de formation des étudiants à la

recherche d’information ;

• Développer les ressources (collections) de l’ESEBAT ;

• Développer la mobilité des étudiants, des PER et des PATS et accroître les partenariats

avec les établissements étrangers ;

• Instituer un mécanisme de partage d’expérience des acteurs de l’entreprise

et de l’administration

Résultats attendus

• Des étudiants sont plus performants et les professeurs ne perdent plus de temps pour des

rappels de notions mathématiques et physiques avant leurs cours

• 100% des enseignants recrutés ont suivi une formation en utilisation des Outils modernes

d’enseignements et c’est documenté.

• Tous les fondamentaux du système LMD sont appliqués ;

• Tous les programmes de formation sont mis aux normes LMD ;

• Les étudiants connaissent mieux les filières de formation, leurs contenus, leurs parcours

et leurs débouchés ;

• 40 % des filières existantes en présentiel le sont aussi en formation à distance;

• Des formations en Assurance Qualité orientée ANAQ et CAMES sont dispensées sous

forme de Séminaires aux Enseignants et PATS

• Le partenariat pédagogique avec les Universités et ISEP est une réalité


• La présence de l’ESEBAT en Afrique est une réalité par l’implantation de Bureaux de

liaison et d’Examens

• Le pourcentage d’étudiants inscrits dans les filières technologiques et/ou

professionnalisantes a augmenté ;

• L’attractivité de l’ESEBAT est accrue ;

• Le cadre de dialogue social est institué ;

Indicateurs

• Taux de réussite au premier cycle ;

• Taux d’encadrement ;

• Les étudiants étrangers ont moins de problèmes à se loger

• Mécanismes d’évaluation des enseignements, des filières de formation et des unités

pédagogiques et des enseignants;

• Nombre d’étudiants en formations à distance a augmenté

• Un mécanisme de suivi des sortants est mis en place pour connaitre le taux d’insertion ;

• Part d’étudiants non sénégalais à l’ESEBAT a augmenté;

• Nombre de conventions avec des laboratoires ou institutions;

• Les audits ANAQ sont systématisés tous les deux ans

Axe stratégique 3 : Accroître les sources de financement

Objectifs

• Assurer la pérennité financière de l’ESEBAT

• Augmenter la participation de l’ESEBAT aux Associations/Réseaux /Organismes de

l’enseignement supérieur et de la formation ;

• Capter de nouvelles compétences

Mesures


• Recruter un chargé d’Affaires dédié aux ventes des services de l’ESEBAT à destination

des entreprises et collectivités locales.

• Acquérir des équipements scientifiques modernes ;

• Inciter le PER à la recherche et à répondre à des appels d’offres nationaux, sous-

régionaux .

• Renforcer la passerelle entre NEOSYS INTERNATIONAL SARL et l’ESEBAT en

matière d’accompagnement des porteurs de projets de création d’entreprises ;

• Soutenir l’initiative individuelle d’organisation de séminaires

Résultats attendus

• Le plateau technique de l’ESEBAT est relevé et l’ESEBAT dispose d’outils modernes

pour les travaux pratiques mais aussi pour les services aux entreprises.

• Les services d’Etudes et d’Accompagnement en direction des entreprises et des

collectivités sont développés et assurent des revenus à l’ESEBAT

• L’ESEBAT participe d’avantage aux fora et ateliers organisés par les structures es qualité

de l’ANAQ, CAMES ou MESR

• Des GIE ou entreprises sont créés par des sortants de l’ESEBAT

• Diminution des conventions payantes notamment celles hébergeant des Travaux Pratiques

Indicateurs

• Nombres de Session Travaux Pratiques organisés de façon autonome par l’ESEBAT

• Montant de ressources externes mobilisées dans le cadre des Services aux entreprises et

collectivités ;

• Nombre d’entreprises créées crées par les sortants de l’ESEBAT ;


Axe stratégique 4 : Objectifs accréditations de l’ANAQ et du CAMES

Objectifs

• Assurer la pérennité et le développement de l’ESEBAT comme une institution solide dans

l’Enseignement Supérieur en Afrique

• Accueillir des étudiants boursiers des Etats y compris le Sénégal pour l’Enseignement

Supérieur

• Faire viser les diplômes par le CAMES via le MESR

• Permettre aux sortants de l’ESEBAT de passer les concours d’accès au fonctionnariat.

Mesures

• Exécuter un plan d’auto évaluation selon les référentiels de l’ANAQ

• Corriger les failles et améliorer

• Inviter l’ANAQ pour une rencontre préalable à l’évaluation.

• Suivre les recommandations issues de la rencontre préalable avec l’ANAQ

• Recevoir la mission d’évaluation de conformité de l’ANAQ

Résultats attendus

• L’ESEBAT a reçu un avis favorable pour les filières présentées

• L’ESEBAT a reçu l’agrément définitif du MESR

Indicateurs

• Liste des diplômes reconnus et signés au MESR


Axe stratégique 5 : Mener une politique agressive envers le marché Africain

Objectifs

• Avoir une base étendue pour l’acquisition des étudiants

• Rendre visible l’ESEBAT

Mesures

• Mener une campagne publicitaire à travers les medias.

• Nanti des accréditations appropriées s’adresser aux Etats pour recevoir des étudiants de

la sous-région et de l’Afrique plus globalement.

• Acquérir des PER de haut niveau reconnus par le CAMES dans une politique de

diversification des nationalités du corps enseignants.

• Installer des Bureaux de Liaisons ou de représentation à l’extérieur notamment en Afrique

Australe et Centrale.

• Dynamiser l’échange notamment en invitant des Professeurs de haut Rang comme

Présidents de Jurys lors des soutenances.

Résultats attendus

• L’ESEBAT est connue à travers toute l’Afrique.

• L’ESEBAT a noué des partenariats et conventions avec l’extérieur.

• L’ESEBAT Accueille un nombre plus grand d’étudiants boursiers.

Indicateurs

• Nombre d’étudiants étrangers par rapport à la période d’avant agrément définitif

• Le nombre de convention et de partenariats extérieurs signés.

• Le nombre de PER étrangers

• Le nombre de soutenances dirigées par des professeurs étrangers

• Le nombre de discours prononcés ou de conférences animés par des professeurs étrangers.


MISE EN ŒUVRE DU PLAN STRATÉGIQUE

I. DISPOSITIF INSTITUTIONNEL DE GESTION, DE SUIVI ET D’EVALUATION

Le pilotage du plan stratégique sera assuré par le Directeur de l’ESEBAT, l’agent Comptable,

le Directeur des Etudes, le chargé de la scolarité et les Responsables de Filières.

Les arbitrages seront opérés par le Directeur.

Le comité de gestion qui a été ainsi mis en place a pour mission :

• de coordonner la mise en œuvre des différentes mesures retenues pour atteindre les

objectifs fixés ;

• d’identifier et d’évaluer les ressources nécessaires à la réalisation du plan ;

• de négocier les contrats et convention avec les partenaires financiers ou autres ;

• de suivre et d’évaluer l’exécution du plan.

Ce comité travaillera en étroite collaboration avec les services ou centres de ressources du

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

La traduction des mesures retenues en actions concrètes sont sous la responsabilité du directeur

de l’ESEBAT. Appuyé par l’agent comptable, il sera également chargé d’évaluer les ressources

nécessaires à la mise en œuvre des actions retenues et d’assurer le suivi évaluation des actions.


II. CONDITIONS DE SUCCES DU PLAN

Au niveau de l’ESEBAT, la mise en œuvre du plan reste fortement liée aux ressources

financières pour l’essentiel

En effet que ce soit le déménagement, l’acquisition de ressources notamment PER aux normes

CAMES , les équipements de laboratoires et autres sont intimement liées à la capacité financière.

Au niveau de l’Etat, l’exécution du plan dépend de l’attention et l’accompagnement que

l’ESEBAT peut recevoir de l’autorité académique en particulier les services du MESR et

premier lieu l’ANAQ Sup.

Au niveau des partenaires financiers, le défi à relever pour l’exécution du plan est de gagner la

confiance de ces derniers. Cela dépend de la capacité de l’ESEBAT à présenter des garanties en

termes de rigueur dans la gestion financière et d’un plan d’affaire réaliste et bien documenté.

III. PLAN D’ACTION

Une planification des actions prévues sera élaborée par le comité de gestion et rendue publique.

Une revue à mi-parcours sera organisée pour apprécier les insuffisances du plan et de prendre

des recommandations en vue d’améliorer son niveau d’exécution.

Une évaluation du plan interviendra à la fin de son exécution.

Celle-ci sera l’occasion d’apprécier le niveau d’atteinte des objectifs et de mesurer l’impact de

sa mise en œuvre.

Les conclusions permettront l’élaboration d’un nouveau plan.

S’il y a un seul point critique dans ce plan c’est le déménagement dans des locaux plus spacieux

et que nous pouvons aménager pour longtemps en y installant toutes les commodités digne d’une

école qui fonctionne depuis 7 ans.

C’est pourquoi nous sommes en recherche active mais en même temps nous voulons des locaux

accessibles dans un quartier où il y a un minimum d’environnement propice aux études.

Nous sommes sûrs de les trouver avant la rentrée 2015-2016


IV. PLAN DE FINANCEMENT

Le budget nécessaire à l’exécution du plan sera préparé par le comité de gestion.

Il le sera à partir des ressources propres mais également du prêt que l’ESEBAT entend solliciter

auprès de sa banque.

SIGLES ET ABREVIATIONS

Sigle

Significations

ESEBAT Ecole Supérieure d’Electricité , de Bâtiment et des Travaux Publics

MESDD Management de l’Environnement et Stratégies de développement durable

EMSA Electromécanique et Systèmes Automatisés

LMD Licence, Master, Doctorat

BTS Brevet de Technicien Supérieur

DTS Diplôme de technicien Superieur

PATS Personnel Administratif, Technique et de Service

BT Brevet de Technicien

PER Personnel d’Enseignement et de Recherche

SIG Système d’Information Géographique

ANAQ Sup Autorité Nationale d'Assurance Qualité de l'enseignement Supérieur

CAMES Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur

PSE Plan Sénégal Emergent

EPE Etablissement Privé d’Enseignement

MESR Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche


ANNEXE : LISTE DES PROGRAMMES DE FORMATION

Diplômes préparés

Niveau

d'admission

durée

estimée des études *

Licences

Niveau

d'admission

durée

estimée des études *

Génie Civil et Construction Bac+2 1 an

Electrotechnique Bac+2 1 an

Géotechnique et Routes Bac+2 1 an

|Electromécanique et Systèmes automatisés Bac +2 1 an

Géomètre -Topographe Bac+2 1 an

Energies Renouvelables Bac+2 1 an

Management de l'Environnement

et stratégies du Développement durable Bac+2

1 an

Statistiques Appliquées et Informatique décisionnelle Bac+2 1 an

Hygiène -Qualité-Sécurité-Environnement (HQSE) Bac+2 1 an

Hydraulique et Assainissement Bac+2 1 an

Master Niveau

d'admission

durée

estimée des études

Génie Civil et Construction Bac+3/Bac +4 2 ans/ 1 an

Electrotechnique Bac+3/Bac +4 2 ans/ 1 an

Electromécanique et système automatisés Bac+3/Bac +4 2 ans/ 1 an

Géotechnique et Routes Bac+3/Bac +4 2 ans/ 1 an

Géomètre -Topographe Bac+3/Bac +4 2 ans/ 1 an

Hydraulique & Assainissement Bac+3/Bac +4 2 ans/ 1 an

Energies Renouvelables Bac+3/Bac +4 2 ans/ 1 an

Management de l'Environnement et stratégies

du Développement durable

Bac+3/Bac +4 2 ans/ 1 an

Statistiques Appliquées et Informatique Décisionnelle Bac+3/Bac +4 2 ans/ 1 an

Hygiène Qualité Sécurité Environnement(HQSE) Bac+3/Bac +4 2 ans/ 1 an

Management et Passation des Marchés Bac+3/Bac +4 2 ans/ 1 an

PLAN STRATEGIQUE 2015-2019 - ESEBAT

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