Plan Stades - agam.org · 6 Plan Stades les personnes à mobilité réduite et la mise en...
Transcript of Plan Stades - agam.org · 6 Plan Stades les personnes à mobilité réduite et la mise en...
Plan StadesUn second souffle pour le sport marseillais
J A N V I E R 2 0 1 1 /
PÔLERESSOURCES ET DONNÉES
URBAINES
ONT COLLABORÉ
À CETTE ÉTUDE
M. Vitalis
J. Picon
M. Mathelet
B. Charier
D. Amouroux
L. Patain
Plan Stades Un second souffle pour le sport marseillais
État de l'offre ............................................................................5
85 terrains de grands jeux pour 64 stades ............................................................... 7
Une offre en décalage avec les nouvelles normes et les nouveaux
modes d’utilisation ............................................................................................................. 9
Un carton jaune˝ aux vestiaires des stades marseillais ...................................... 11
L’accessibilité .......................................................................................................................13
Utilisation et fréquentation des stades ..................................15
Fréquentation des stades : les scolaires ...................................................................17
Fréquentation des stades : les clubs ..........................................................................19
La pratique libre, un phénomène difficile à contenir ........................................21
L’utilisation des stades hors temps scolaire :
des disparités de fonctionnement ............................................................................23
Adéquation de l'offre et de la demande .................................25
Les utilisateurs des stades à Marseille ......................................................................27
L’élite en sport collectif : l'OM et le désert marseillais... .......................................28
Les orientations générales du plan stade ..............................31
Mettre à niveau l’offre par rapport à la demande ..............................................33
Les grandes orientations du plan stade ....................................................................35
L’amélioration de la desserte en transports en commun :
une nouvelle donne à prendre en compte dans l’adéquation
entre l’offre et la demande .............................................................................................39
Une remise à niveau nécessaire des vestiaires et des espaces annexes ........41
Les orientations du plan pour le football ..................................................................43
Les orientations du plan pour le rugby .....................................................................47
Les orientations du plan pour l’athlétisme, les sports américains et
le hockey sur gazon ...........................................................................................................49
L'Agam tient à remercier, pour leurs disponibilités et leurs expertises, les cinq chefs de secteur de la Direction des Sports et les représentants des fédérations sportives, qui ont bien voulu prendre sur leur temps pour nous aider à bien appréhender la problématique des terrains de grands jeux à Marseille.
5
L’essentiel sur...
Janvier 2011
Marseille compte 64 stades municipaux qui regroupent 85 terrains de grand jeu. L’offre,
majoritairement mono-terrain, induit un coût élevé dans la gestion des installations. L’offre
territoriale n’est pas homogène sur l’ensemble de la commune : l’hyper-centre est très net-
tement sous-équipé tandis que les secteurs Sud et Est bénéficient d’un bon niveau d’équi-
pement. L’offre actuelle est en décalage avec les nouvelles normes et les nouveaux modes
d’utilisation. Les grands terrains sont insuffisants et Marseille affiche un retard dans le pas-
sage au revêtement synthétique. Les vestiaires sont de conception ancienne et sont en très
mauvais état. Une situation qui nécessite un plan d’urgence˝ de rénovation à concevoir et
à mettre en œuvre sur l’ensemble des installations.
L’utilisation des stades se répartit à parité égale entre les scolaires et les autres types d’uti-
lisateurs. Le football est la discipline reine˝ : il occupe 70% des créneaux disponibles (hors
scolaire). Les autres disciplines- le rugby et l’athlétisme notamment – sont en quête d’affir-
mation et méritent d’être appréhendées au même titre que le football. Quant à la pratique
libre, elle représente un phénomène difficile à contenir. Enfin, le sport de haut niveau
à Marseille se résume à son club emblématique de football : l’Olympique de Marseille.
L’ambition des autres fédérations est d’aspirer aussi à l’élite. C’est notamment le cas du
rugby à XV qui vise une accession en PRO D2.
L’état des lieux appelle des actions visant à donner aux stades marseillais une seconde jeu-
nesse. Il amène à prévoir une mise à niveau de l’offre (ancienne) par rapport à la demande.
Les grandes orientations du plan stade sont articulées autour de trois grands axes :
1- Remettre à niveau l’offre à court terme et la maintenir à bon niveau à l’horizon 2030 qui
correspond à la temporalité de la planification˝. En effet, le Plan Local de l’Urbanisme
(PLU), aujourd’hui en cours de révision, impose d’avoir une vision prospective à 20 ans.
En termes quantitatifs, le déficit est aujourd’hui estimé – à minima - à sept stades. A l’ho-
rizon 2030, Marseille comptera environ 50 000 habitants supplémentaires. Pour suivre
l’évolution démographique de la commune, quatre autres terrains sont à prévoir pour
absorber les besoins générés par la croissance urbaine.
2-Le deuxième axe vise à doter la commune d’installations de qualité mises en conformité
avec les nouvelles normes. La rénovation des vestiaires, déjà évoquée ci-dessus, est
une priorité. D’autres mesures sont à intégrer telles que la mise en accessibilité pour
Plan stadesUn second souffle pour le sport marseillais
6
Plan Stades
les personnes à mobilité réduite et la mise en conformité des bâtiments (vestiaires en
particulier) par rapport à la loi dite Grenelle 2˝ qui impose un niveau de performance
énergétique.
3 - le troisième axe du plan prend en compte l’intégration du sport dans la stratégie
d’attractivité menée par la Ville. Dans ce domaine, la rénovation du stade Vélodrome
représente l’exemple le plus parlant. Le plan stade nourrit aussi l’ambition de favoriser
l’émergence de clubs d’élite dans les autres sports collectifs. L’accès au haut niveau passe
par la professionnalisation des clubs et suppose d’accompagner les fédérations dans
leurs volonté d’aller vers le haut˝. C’est pourquoi cette étude intègre une déclinaison du
plan par disciplines.
7
Intitulé du chapitre / partie traitée
Plan stades Tableau synthétique des propositions
APPELATION SECTEURCATÉGORIE
FFFSURFACE
AIRE DE JEU
NOUVELLES DIMENSIONS
NOUVEAU REVÊTEMENT
PROPOSITION DE CATÉGORIE
OBSERVATIONS
LE CESNE terrain d'Honneur 2 3 105 x 68 - - 3
ROGER LEBERT 2 4 105 x 68 - synthétique 3
SAINT TRONC DIDIER 2 5 105 x 68 - - 3
LE MERLAN 4 NC 100 x 60 105 x 68 synthétique 3 Reprise complète du site
MALPASSE 4 5 100 x 60 105 x 68 synthétique 3
LAMARTINE terrain d'Honneur 5 3 105 x 65 105 x 68 3
VERNAZZA 5 4 105 x 68 - - 3
BONNEVEINE TERRADES 1 5 105 x 68 - - 4
ST TRONC REGNY 2 NC 100 x 55 100 x 60 synthétique 4
LA JOUVENE - terrain 1 3 4 105 x 68 - synthétique 4
LA POMME 3 5 95 x 55 4
VALLIER 3 4 100 x 65 - - 4 Travaux en cours
DE GOMBERT 4 5 105 x 65 105 x 68 synthétique 4
ST BARTHELEMY 5 NC 100 x 65 - ? 4 Reprise du terrain dans le cadre du projet ANRU
CAUJOLLE 1 NC 100 x 60 synthétique 5 En cours de travaux
DI-GIOVANNI 1 5 100 x 59 - - 5
COMPLEXE JEAN BOUIN 1 5 100 x 64 - - 5
ALBERT EYNAUD 2 5 100 x 60 - synthétique 5
PONT DE VIVAUX 2 5 100 x 60 - - 5
GUSTAVE GANAY 2 5 100 x 60 - - 5
LEDEUC 2 6 100 x 60 - synthétique 5
SAINT LOUP 2 6 100 x 60 - - 5
BEAUMONT LA BOMBARDIERE 3 5 100 x 60 - - 5
MICHELIS 3 NC 100 x 60 - 5 Refait en 2010
ST MENET PEPINIERES 3 5 104 x 68 - - 5Site à surveiller dans le cadre du futur Plan dePrévention des Risques. En lien avec l'usine ARKEMA
ST MENET PEPINIERES - Terrain 2 3 5 100 x 60 - - 5Site à surveiller dans le cadre du futur Plan dePrévention des Risques. En lien avec l'usine ARKEMA
GRANDE BASTIDE CAZAULX 3 6 100 x 60 - - 5
LA MAUSSANE 3 6 100 x 60 105 x 68 synthétique 5 Nécessité de reprendre les plateaux sportifs
LA ROSIERE 3 5 100 x 60 - - 5
LES CAILLOLS 3 NC 95 x 55 - - 5 Refait récemment
LES CAILLOLS - Terrain 2 3 NC Refait récemment
SENAFRICA 3 NC 100 x 60 - - 5
CHATEAU-GOMBERT MALLET 4 NC 100 x 60 - - 5
CHUTES LAVIE 4 NC 100 x 60 - synthétique 5 Améliorer l'accessibilité
DES OLIVES 4 4 105 x 68 - - 5
FELIX WEYGAND 4 5 100 x 60 - Synthétique 5
FRAIS VALLON 4 NC 100 x 60 - - 5
GEORGES PHILIBERT 4 NC 100 x 62 - Synthétique 5Reprise de la piste d'athlétisme. Création d'une conciergerie en projet.
LA BATARELLE 4 NC 100 x 60 - synthétique 5Possibilité d'aménager le site en complexe sportif ?
LE CANET FLORIDE 4 6 100 x 60 105 x 68 synthétique 5 Nécessité de reprendre les plateaux sportifs
LES AYGALADES / OASIS 5 5 100 x 58 105 x 68 synthétique 5
ST HENRI 5 NC 93 x 57 100 x 60 - 5
ST LOUIS RIVE VERTE 5 NC 100 x 58 105 x 68 synthétique 5
ST ANTOINE LAMARTINE 5 NC 95 x 63 100 x 60 synthétique 5
COMPLEXE SPORTIF LA JOUVENE - terrain 2
3 NC 77 x 45 - synthétique 5
ROGER LEBERT -Terrain 2 1 NC 77 x 45 105 x 68 synthétique 5
8
Plan Stades Janvier 2011
Plan stades Tableau synthétique des propositions
APPELATION SECTEURCATÉGORIE
FFFSURFACE
AIRE DE JEU
NOUVELLES DIMENSIONS
NOUVEAU REVÊTEMENT
PROPOSITION DE CATÉGORIE
OBSERVATIONS
MONTREDON MICHELIER 1 6 97 x 53 - - 6
LE CESNE Stabilisé 2 NC 93 x 56 100 x 60 synthétique 6
LE CESNE Synthétique 2 NC 88 x 53 100 x 60 synthétique 6
LUMINY 2 NC ? ? ? 6Evolution en lien avec la spécialisation athlétisme du stade
BOIS LUZY 3 6 90 x 58 - - 6
ESPERANZA 3 NC 96 x 61 - - 6
ST MARCEL 3 6 96 x 56 - - 6
LA MAUSSANE 2 3 6 96 x 56 - synthétique 6
LES CAMOINS 3 NC 95 x 58 - - 6
STE ELISABETH HOPKINSON 3 6 90 x 60 - - 6
ROSE ROLLANDIN 4 6 95 x 50 - - 6
L'HERMITAGE 5 NC 100 x 55 - - 6
ST ANDRE RENAISSANCE 5 NC 98 x 58 105 x 68 synthétique 6La reprise du terrain nécessite de détruire la tribune
CHARPENTIER 1 6 85 x 51 - - NC
FERDINAND FLOTTE 1 6 92 x 54 - - NC
HENRI TASSO 1 NC ? ? ? NC Refait récemment
ROUVIER 2 NC 80 x 50 - - NC
FELIX WEYGAND Benjamin 4 NC 65 x 40 - - NC
ST GABRIEL LA MARINE 4 NC 94 x 54 - - NCSite très difficile. La présence d'un grand ensemble en surplomb du stade est source de désagréments (jets de projectiles...)
TERRIN 5 NC 100 x 59 - - NCDéplacement du terrain dans le cadre d'une opération immobilière.
ST JOSEPH 5 NC 94 x 64 - - NC
LA POMME 3 NC ? ? - NC
PONT DE VIVAUX - Terrain 2 2 NC 51 x 41 - - NC
SAINT LOUP - Terrain 2 2 NC 85 x 54 - - NC
LEDEUC - Terrain 2 2 NC 55 x 30 - - NC
SAINT TRONC DIDIER - Terrain 2 2 NC 77 x 52 - - NC
ESPERANZA - Terrain 2 3 NC 55 x 37 - - NC
SAINT MARCEL - Terrain 2 3 NC 77 x 45 - - NC
MICHELIS - Terrain 2 3 NC 65 x 40 - - NC Refait en 2010
JEAN BOUIN - Terrain 2 1 NC 100 x 64 synthétique RUGBY Spécialisation rugby
ST MENET LE MOUTON 3 RUGBY 135 x 70 - - RUGBY Spécialisation rugby
ST MENET LE MOUTON - Terrzin 2 3 RUGBY - - RUGBY Spécialisation rugby
ST MENET LE MOUTON - Terrzin 3 3 RUGBY - - RUGBY Spécialisation rugby
PIERRE DELORT 1 NC 105 x 65 RUGBY Stade de 5 000 places
ROGER COUDERC 5 RUGBY ? ? RUGBY
ST JEROME 5 RUGBY 100 x 60 - synthétique RUGBY Besoin d'une petite tribune
ST LOUIS CAMELIO 5 RUGBY 75 x 49 - - RUGBY Pelouse à refaire
PIERRE DELORT BENJAMIN 1 NC ? ? ? ? En lien avec l'évolution du terrain principal
PIERRE DELORT FOOT 7 1 NC ? ? ? ? En lien avec l'évolution du terrain principal
PARTIE I
État de l'offre
10
Plan Stades Janvier 2011
Marseille Nombre de terrains par stade
11
Etat de l'offre
85 terrains de grands jeux pour 64 stades
M arseille compte 85 terrains de grands jeux (pour la pratique de la compétition) en gestion municipale.
L’hypercentre est très nettement sous équipé, alors que le Sud et l’Est ont un bon niveau d’équipement.
L’offre majoritairement mono-terrain induit un coût élevé dans la gestion des installations.
UN HYPERCENTRE TRÈS PEU POURVU EN
TERRAIN
Marseille compte 85 terrains de grands jeux en gestion
municipale, qu’ils soient gérés par la Mairie centrale ou
par les Mairies de secteur (équipements transférés). Le
secteur Est de Marseille et le secteur Sud sont les mieux
dotés en équipements (27 terrains à l’Est et 18 terrains
au Sud).
La géographie des terrains de grands jeux à Marseille
fait apparaître des disparités territoriales fortes si on la
compare à la répartition de la population. A l’échelle de
la ville, on compte un terrain pour 10 000 habitants.
Le secteur centre/Sud de Marseille (1e, 2e, 3e, 6e, 7e et 8e
arrondissements) est largement sous doté en nombre
de terrains de grands jeux (1 terrain pour 24 500 habi-
tants). Ce faible ratio s’explique avant tout par le peu de
terrains disponibles dans ce secteur (10 terrains), dont
aucun dans les 1e, 2e et 6e arrondissement.
À l’inverse, les secteurs Sud (9e et 10e arrondissement) et
Est (4e, 5e, 11e et 12e arrondissements) sont bien mieux
lotis avec 1 terrain pour 7 100 habitants et 1 terrain
pour 7 700 habitants. Cette iniquité joue un rôle dans
le fonctionnement et la fréquentation des terrains de
grands jeux.
Cette situation, héritée, doit toutefois se penser à
l'échelle globale de la ville (échelle pertinente de fré-
quentation des terrains de grands jeux).
UNE OFFRE MONO-TERRAIN MAJORITAIRE
Ces terrains se répartissent sur 64 stades. L’offre en ter-
rain se fait pour plus de la moitié sous la forme d’un seul
terrain. L’offre multi terrains (sous forme de complexe
sportif ) reste donc minoritaire à Marseille et se trouve
avant tout dans les secteurs Est et Sud (la moitié des
installations contiennent au moins deux terrains).
La prédominance de l’offre en stade mono terrain˝ est dif-
ficile à gérer pour la collectivité. L’effort de gardiennage et
le coût induit augmentent avec la multiplication des sites.
LES CINQ SECTEURSDE LA VILLE DE MARSEILLE
L’agAM a fait le choix de caler son étude sur les cinq secteurs de gestion de la Ville de Marseille. Ces secteurs ont l’avantage de respecter le découpage administratif en mairie de secteur. Les propositions faites dans le cadre du plan stade seront appliquées à ce niveau. Il est donc natu-rel que l’étude tienne compte de ce découpage administratif˝.
NOMBRE DE STADES NOMBRE DE TERRAINS NOMBRE MOYEN DE TERRAIN PAR STADES
NOMBRE D'HABITANTS POUR 1 STADE
Centre Sud 10 14 1,4 24 500
Sud 10 16 1,6 7 100
Est 17 27 1,6 7 700
Nord Est 15 16 1,1 10 000
Nord 12 12 1 8 000
Marseille 64 85 1,3 10 000
12
Plan Stades Janvier 2011
Marseille Revêtement des terrains
Marseille Taille des terrains
13
Etat de l'offre
Une offre en décalage avec les nouvelles normeset les nouveaux modes d’utilisation
L ’offre se caractérise par des terrains de petite dimension (100 mètres par 60, voire moins) Ils représentent
60% des terrains marseillais. Ce type de terrain est aujourd’hui un frein à un niveau de pratique élevé. A cela,
s’ajoute la forte présence de terrain en revêtement stabilisé. Malgré les efforts récents Marseille est en retard sur
l’offre en revêtement synthétique.
UN DÉFICIT EN GRANDS TERRAINS
Les terrains de grands jeux marseillais sont pour 60%
d’entre-eux des terrains qui ont une dimension de 100
mètres de long par 60 mètres de large. Les grands ter-
rains˝ (105 mètres par 68 mètres) sont peu nombreux
et son localisés surtout dans le Sud et l’Est de Marseille.
Cette situation constitue un frein pour l’homologation
aux nouvelles normes de la fédération française de foot-
ball. Ces nouvelles normes imposent des terrains d’une
dimension de 105 mètres de long pour 68 mètres de
large pour pouvoir organiser des compétition du niveau
de district (pour le niveau de compétition le plus élevé).
En l’état actuel de l’offre marseillaise, seuls quinze ter-
rains remplissent cette condition.
UNE MAJORITÉ DES TERRAINS EST ENCORE
EN REVÊTEMENT STABILISÉ
Le revêtement en stabilisé concerne 6 terrains sur 10. Au
plan national, ce type de revêtement est de moins en
moins utilisé car il présente les inconvénients suivants :
L’entretien est plus important pour les gardiens de
stades car il implique un traçage et un arrosage,
La dégradation des terrains est plus rapide que celle
observée pour les revêtements synthétiques.
Les terrains synthétiques sont encore peu nombreux
et ils sont principalement localisés dans le Sud et l’Est
de Marseille : seulement deux terrains en synthé-
tique pour les 13e, 14e, 15e et 16e arrondissement. Le
revêtement synthétique est aujourd’hui le plus perfor-
mant et il s’impose comme le revêtement référence˝.
De plus, il est reconnu par les fédérations de foot, rugby
à XIII et rugby à XV.
Il permet une utilisation plus intense : 2 500 heures en
moyenne/an contre 1 150 pour le stabilisé et 440 pour
les terrains en gazon naturel,
Les terrains en gazon naturel sont au nombre de 12. Ce
sont avant tout des stades où se pratiquent les sports
autres que le football (rugby à 15, rugby à 13, foot amé-
ricain, baseball, hockey sur gazon…). Ce type de revê-
tement est, certes le plus prisé par les pratiquants, mais
reste d’un coût élevé d’entretien pour les collectivités. Sa
fragilité conditionne une utilisation restreinte de l’équi-
pement.
LE CLASSEMENT DES TERRAINSEN CATÉGORIE PAR LES FÉDÉRATIONS :
L’IMPACT DES NORMES
En France, les fédérations sportives ont délégation
pour édicter les normes fonctionnelles des équi-
pements sportifs. Ainsi, la fédération française de
football a pouvoir de définir la dimension des ter-
rains de grand jeu pour la pratique du football.
Même constat pour la fédération française de
Rugby à XV et la fédération française de Rugby
à XIII. Les nouvelles normes édictées par la FFF
(qui devront être effectives en 2020) étendent les
dimensions de 105 m par 68 aux petites catégo-
ries˝. Cette modification rend obsolète une bonne
partie des terrains pour l’organisation de compé-
titions. Cette course à la norme est aujourd’hui
très critiquée.rel que l’étude tienne compte de ce
découpage administratif˝.
14
Plan Stades Janvier 2011
Les vestiaires du stade Caujolle
Les vestiaires du stade du Merlan Les vestiaires du stade Saint-Barthélémy - La Busserine
15
Etat de l'offre
Un carton jaune˝ aux vestiaires des stades marseillais
L es vestiaires sont présentés comme un problème majeur par les gestionnaires des équipements et les utili-
sateurs. Trop petits, peu fonctionnels et en mauvais état : tels apparaissent la majorité des vestiaires. Une
situation qui engendre un effet repoussoir˝ et qui, aux yeux des visiteurs, ternit l’image de la pratique du sport
à Marseille.
DES VESTIAIRES TROP PETITS
La surface disponible ne suffit plus pour abriter des
équipes qui ont vu le nombre de leurs joueurs augmen-
ter avec les années : une équipe de football comprend
aujourd’hui souvent plus de 16 personnes, joueurs et
entraîneur(s) compris. De plus, les vestiaires ont été ori-
ginellement configurés pour l’utilisation du football. Ce
format n’est pas adapté aux autres sports d’extérieur
(Rugby ou Football américain) qui nécessitent des
vestiaires plus grands. Le nombre de pommeaux de
douches par vestiaires est insuffisant et les douches sont
trop petites particulièrement pour les stades orientés
vers la pratique du Rugby.
LA CONCEPTION – ANCIENNE – DES
VESTIAIRES NE RÉPOND PLUS AUX BESOINS
D’AUJOURD’HUI
La présence d’une douche commune à deux vestiaires
est la configuration la plus fréquente parmi les stades
marseillais. Il est important de souligner que cette
douche commune˝ peut constituer un facteur de ten-
sions entre les équipes. De plus, elle ne favorise pas
l’utilisation des douches par les scolaires (problèmes
de mixité filles/garçons). Beaucoup de vestiaires ne dis-
posent pas de bondes d’évacuation au sol, ce qui ne faci-
lite pas l’entretien par les gardiens. Enfin, les vestiaires
« unisexe » pour les arbitres n’intègrent pas le cas de
figure où l’arbitre est une femme…
L’ÉTAT GÉNÉRAL DES VESTIAIRES EST PEU
ENGAGEANT ET FAIT MAUVAISE PRESSE˝
AU SPORT MARSEILLAIS
Difficulté de chauffage, murs défraichis, sols en béton,
problème d’eau chaude… les vestiaires des stades ac-
cusent bien souvent leur âge. De fait, un vestiaire vétuste
n’incite pas à l’entretien. Si les Marseillais font preuve
d’un certain fatalisme, les visiteurs repartent parfois avec
une piètre image du sport marseillais…
QUAND LES PRÉSIDENTS DE CLUBS FONT LE MÉNAGE DANS
LES VESTIAIRES AVANT LE MATCH
Il y a quelques temps, le président d’un club de
football de la Côte d’Azur, a accompagné son
équipe de jeunes évoluant dans le championnat
de la ligue Méditerranée. Découvrant l’état du
vestiaire, il a lui-même assuré le ménage avant
l’entrée de ses joueurs dans le vestiaire. Depuis,
il recommande à ses pairs de la Côte d’Azur en
déplacement à Marseille de s’équiper de balayettes
et autres ustensiles de ménage. Une anecdote
révélatrice de l’état des vestiaires marseillais et
symptomatique des effets négatifs du bouche à
oreille˝ qui contribue à entretenir l’image de saleté
souvent associée à Marseille.
16
Plan Stades Janvier 2011
Marseille Stades et acessibilité TCSP
17
Etat de l'offre
L’accessibilité
L ’accessibilité en transport en commun en site propre (Métro, tramway, train…) est peu développée. Tous les
stades disposent toutefois d’une desserte en bus dans un rayon de 500 mètres. Pour autant, l’accessibilité
en voiture ou en car n’est pas toujours garantie (absence de parking). L’accessibilité pour les handicapés n’est pas
garantie pour toutes les installations.
PEU D’INSTALLATIONS ACCESSIBLES
EN TRANSPORTS EN COMMUN EN SITES
PROPRES
Si tous les stades disposent d’un arrêt de bus à proximité
pour assurer une desserte, l’accessibilité en métro ou
tramway est nettement moins bonne. Seuls 9 stades
sont à proximité d’une station de métro ou de tramway.
Un petit pool de terrains de grands jeux (Caujolle, Delort
et Gustave Ganay) situé à proximité de la station Sainte
Marguerite bénéficie d’une bonne accessibilité par la
ligne 2. Le complexe sportif Vallier et le stade Ste Eliza-
beth Hopkinson bénéficient d’une accessibilité par la
ligne 2 du tramway et la ligne 1 du Métro.
L’accessibilité en bus est garantie pour tous les stades.
Toutefois, pour les stades de l’est (11e et 12e) et d’une
partie du sud de Marseille (8e et 9e) ce sont des dessertes
locales. La desserte via les grandes lignes structurantes
concerne avant tout une grande partie des stades du
secteur Nord et du secteur Nord Est.
UN MANQUE DE PARKING POUR LES STADES
Moins d’un stade sur deux bénéficie d’un parking dédié.
Ce manque d’accessibilité en voiture est couplé pour cer-
taines installations à des difficultés d’accéder au site. Le
secteur Est (4e, 5e, 1e et 12ème arrondissements) est parti-
culièrement touché par ce problème : les stades La Rosière,
Espéranza, Michelis, Bombardière, Grande Bastide, Sena-
frica et Camoins n’ont pas de parking dédié et les stades
St Marcel, les Caillols, et Ste Elizabeth Hopkinson ont un
parking trop petit˝. Pour certains stades, il est physique-
ment impossible d’accéder en voiture ou en car, l’accés au
site ayant fermé˝ par des copropriétés voisines (terrain des
Chutes Lavie et du Merlan-Henri Lucchesi).
L’ACCESSIBILITÉ AUX PERSONNES À MOBILITÉ RÉDUITE : APPLICATION DE LA LOI DU 11 FÉVRIER 2005
La loi n°2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des per-sonnes handicapées a été adoptée. Elle prévoit la prise en compte de toutes les formes de handicap et des personnes à mobilité réduite.
Elle définit le handicap comme « toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant.» (Art. 2).
En ce qui concerne les équipements sportifs existants, la loi n°2005-102 prévoit deux échéances :- la première : au 1er janvier 2011, tous les établissements
déjà ouverts au public devront avoir fait l’objet d’un dia-gnostic analysant leurs conditions d’accessibilité et éva-luant les travaux à réaliser ;
- la seconde : au 1er janvier 2015, tous les travaux nécessaires au regard des obligations définies par la loi devront être réalisés.
L'obligation d'accessibilité porte sur les parties extérieures et intérieures des établissements et installations et concerne les circulations, une partie des places de stationnement au-tomobile, les ascenseurs, les locaux et leurs équipements (CCH, art. R.111-19-1).
Synthétiquement, afin de permettre aux personnes handi-capées de vivre de façon indépendante et de participer plei-nement à tous les aspects de la vie, des mesures appropriées doivent être prises pour leur assurer, sur la base de l’égalité avec les autres, l’accès à l’environnement physique, et aux autres équipements et services ouverts ou fournis au public. Les personnes à mobilité réduite, sous toutes leurs formes, doivent avoir accès à l’intégralité des équipements recevant du public. Qu’elles soient spectatrices ou pratiquantes, les abords et l’intérieur des stades (accueil, tribunes, restaura-tion, buvette, vestiaires, toilettes, lieu de pratique) doivent être aménagés pour prévoir leur circulation.
PARTIE II
Utilisation et fréquentationdes stades
20
Plan Stades Janvier 2011
L’utilisation des stades par les scolaires
Les 10 stades les plus utilisés par les scolaires
21
Utilisation et fréquentation des stades
Fréquentation des stades : les scolaires
L e sport fédéral et l’enseignement se partagent quasiment à parité égale l’occupation des stades. Les secteurs
Centre et Nord apparaissent comme les secteurs où l’utilisation par les scolaires occupent la majorité des
créneaux. Sur l'ensemble de Marseille, les terrains de grands jeux sont occupés 46% du temps par les scolaires.
LA PLACE DE L’ÉDUCATION PHYSIQUE À
L’ÉCOLE
En primaire, l'éducation physique offre une première
initiation aux activités physiques, sportives. L’éducation
physique représente un volume de 108 heures par an/
par élèves. Au collège, la pratique sportive est orientée
vers l’acquisition de fondamentaux en athlétisme, nata-
tion, gymnastique, danse et sports collectifs. Le volume
horaire est de trois heures par semaine/élève. Au lycée,
le sport est enseigné. En terminale, le choix des sports
dépend des options prise au baccalauréat. Le public des
scolaires est un des deux publics qui utilise le plus les
stades.
À MARSEILLE, 78% DES STADES SONT
UTILISÉS PAR LES SCOLAIRES
L’utilisation des stades par les scolaires se fait pour cin-
quante installations (au sens des 64 stades marseillais).
Cette utilisation des stades par les scolaires se fait pour la
pratique de tous les sports scolaires, de l’école primaire
au lycée. Pour certains stades, l’utilisation par les sco-
laires peut poser un problème en fonction des activités
sportives pratiquées et/ou de la fréquence (voir encart).
La répartition du volume horaire est relativement homo-
gène en fonction des cinq secteurs de gestion. Seul le
secteur Sud apparaît comme moins utilisé˝ (167 heures,
soit 11% du total des heures utilisées par le scolaire).
Toutefois, il apparaît que les stades des secteurs Centre
et Nord ont une utilisation majoritairement scolaire˝
(51% et 55% du volume global horaire est utilisé par les
scolaires).
LES STADES DELORT ET JEAN BOUIN :
DES ÉQUIPEMENTS TRÈS UTILISÉS
PAR LES SCOLAIRES
Avec 78 heures et 73 heures d’utilisation par se-
maine, les stades Delort et Jean Bouin sont les
stades les plus utilisés par les scolaires. Pour le
stade Delort, ce sont 27 établissements scolaires
qui fréquentent le site (20 du secteur secondaire et
7 écoles élémentaires).
Pour le stade Jean Bouin, 21 établissements du
secteur secondaire fréquentent le site et 3 écoles
élémentaires. Cette forte utilisation de ce stade pe-
lousé est source de dégradation du revêtement. La
pratique des lancer (poids, disque, javelot) sur l’aire
de jeu aggrave l’état du revêtement.
ÉLÉMENT DE MÉTHODE :CALCUL DU VOLUME HORAIREDE L’UTILISATION D’UN STADE
Les volumes horaires donnés dans l’étude sont les
volumes horaires pour une semaine type. Il ne
s’agit en aucun cas du nombre d’heures annuelles
pendant lesquelles l’équipement est utilisé.
Ce calcul est fait à partir du document « Fréquen-
tations des stades exploités par la direction des
sports ». Il a permis de calculer, par type d’utilisa-
teur, la fréquentation du terrain pour les cinq jours
de la semaine (hors week-end).
22
Plan Stades Janvier 2011
L’utilisation des stades par les utilisateurs (hors scolaire)
Tableau 1. Part des utilisateurs (hors scolaire) dans le volume horaire global des secteurs
Tableau 2. Part de chaque secteur dans le volume horaire global des utilisateurs (hors scolaire)
SCE Sports
0,6%Handicapés
0,1%
Autres
6,5%
Fédérations scolaires
et universitaires
6,8%
FSCP
0,5%
UFOLEP
3,2%FSGT
0,5%
Fédérations
délégataires
77,1%
SECTEURSFÉDÉRATIONS DÉLÉGATAIRES
FÉDÉRATIONS SCOLAIRES ET UNIVERSITAIRES
UFOLEP FSGT FSCF HANDICAP SCE SPORTS AUTRES
Centre Sud 58% 10% 16% 2% 0% 0% 4% 10% 100%
Sud 79% 4% 1% 3% 1% 1% 0% 11% 100%
Est 83% 3% 1% 8% 1% 0% 0% 5% 100%
Nord Est 79% 13% 1% 4% 0% 0% 0% 2% 100%
Nord 79% 4% 2% 8% 0% 0% 0% 8% 100%
Tous secteurs 77% 7% 3% 5% 0% 0% 1% 7% 100%
SECTEURSFÉDÉRATIONS DÉLÉGATAIRES
FÉDÉRATIONS SCOLAIRES ET UNIVERSITAIRES
UFOLEP FSGT FSCF HANDICAP SCE SPORTS AUTRES
Centre Sud 12% 22% 75% 7% 0% 0% 100% 24%
Sud 19% 11% 4% 11% 56% 100% 0% 31%
Est 33% 13% 6% 45% 44% 0% 0% 24%
Nord Est 25% 47% 10% 20% 0% 0% 0% 8%
Nord 11% 7% 5% 17% 0% 0% 0% 13%
Tous secteurs 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%
23
Utilisation et fréquentation des stades
Fréquentation des stades : les clubs
L es fédérations délégataires occupent prés de 80% du volume horaire des stades marseillais. Cette situation
cache toutefois des particularités géographiques et structurelles. Le sport universitaire est très présent dans
le secteur Est et Centre Sud. Certaines fédérations sont localisées presque uniquement dans un secteur (FSGT dans
le secteur Est). Le football reste la pratique qui est la plus « consommatrice » de créneaux.
LE POIDS DES FÉDÉRATIONS DÉLÉGATAIRES
Les grandes fédérations délégataires (fédération fran-
çaise de football, fédération française de Rugby à XIII,
fédération française de Rugby à XV, fédération française
de Base Ball et fédération française de football améri-
cain) occupent plus des trois quarts des créneaux hors
fréquentation scolaire. Cette situation n’est toutefois pas
homogène sur tout le territoire. Le secteur Centre Sud se
caractérise par une plus grande diversité des utilisateurs
avec notamment une forte présence de l’UFOLEP (16%
du volume horaire global du secteur)
C’est dans le secteur Est que les fédérations délégataires
sont le plus présentes (83% du volume horaire du secteur).
A noter le sport universitaire qui est majoritairement
localisé dans le secteur Nord Est et le secteur Centre
Sud (71% du volume horaire du sport universitaire se
font dans ces deux secteurs). Cette localisation préfé-
rentielle est à mettre en relation avec la présence des
grands sites universitaires (notamment Saint Jérôme,
où le stade est occupé presqu’uniquement par le sport
universitaire.
LE FOOTBALL, PREMIER SPORT EN TERMES
D’UTILISATION DES STADES
La pratique du football par les clubs fédéraux repré-
sente 70 % du volume horaire global. Mais, si l’on rajoute
la pratique en UFOLEP, FSGT, FSCF et sport scolaire et
universitaire, ce n’est pas moins de 82 % du volume ho-
raire qui est consommé par ce sport. Le football est lar-
gement le sport le plus pratiqué à Marseille, seuls trois
stades échappent˝ à la pratique du football (Camélio,
Saint Jérôme et Saint Menet le Mouton). Ce sont dans
les secteurs et le secteur Nord que le football est le plus
présent. Il concentre 92 % du volume horaire au Sud et
93% dans le secteur Nord. Ces secteurs sont en situation
de quasi monoactivité.
Le Rugby se pratique principalement sur trois sites : le
complexe Saint Menet le Mouton (à l’Est), le stade Jean
Bouin (au sud) et le stade Roger Couderc. Le Rugby à XIII
est essentiellement présent sur Camélio et Saint Jérôme.
UNE AUTRE FAÇON DE PRATIQUER LE SPORT : LES FÉDÉRATIONS
OMNISPORT UFOLEP ET FSGT
L'Union Française des Oeuvres Laïques d'Education
Physique a été créée en 1928 au sein de la Ligue
Française de l'enseignement, mouvement d'éduca-
tion populaire, afin de répondre aux attentes d'une
partie de ses adhérents.
Première fédération sportive multisports affinitaire
de France, l'UFOLEP présente une double identité
et une double ambition de fédération multisports
et de mouvement d'idées dans la société d'au-
jourd'hui et de demain
La FEDERATION SPORTIVE et GYMNIQUE du TRA-
VAIL née dans le monde du travail, s’est attachée
à rendre les activités physiques et sportives acces-
sibles à ceux qui en étaient exclus à l’époque, es-
sentiellement les ouvriers. Elle oriente la pratique
sportive vers des valeurs autre que la seule compé-
tition telles que le partage et la solidarité.
24
Plan Stades Janvier 2011
Marseille La pratique libre sur les stades à Marseille
LE FREE FOOT˝ DE GENÈVE ET LE FOOT INSIDE DE VITROLLES
- Salles en pratique libre pour jeunes à Genève. Certains soirs de la semaine ou le week-end, la Ville de Genève met à
disposition des jeunes des salles de gymnastique pour la pratique libre du football (fermées durant les vacances d’été). Ces
salles sont ouvertes en libre accès. Un moniteur ou une monitrice et deux travailleurs sociaux ou travailleuses sociales sont
toutefois présentes, afin d'assurer un climat de confiance et un bon déroulement des activités.
- Salle privée à Vitrolles : le Foot Inside˝ situé sur la zone industrielle des Estroublans occupe un bâtiment de 3 000 m². Il
compte 4 terrains où peuvent s’affronter deux équipes de cinq joueurs (dimension : 26 x 17 m) et deux terrains pour des
équipes de trois joueurs (13 x 9 m). Tous les terrains sont en synthétique et accessibles sur réservation. Le complexe, géré
par un organisme privé, est ouvert de 10 heures à 23 heures. Un concept déclinable en gestion publique dans les quartiers
en difficulté de Marseille
25
Utilisation et fréquentation des stades
La pratique libre, un phénomène difficileà contenir
L e phénomène de pratique libre (utilisation des terrains en dehors des créneaux horaires et hors encadre-
ment) est très répandu à Marseille et constitue un vrai problème. Les stades en synthétique sont très attrac-
tifs pour les jeunes. En l’état, ce type de pratique occasionne des dégradations sur les installations et génère de
l’insécurité pour les gardiens.
UN PHÉNOMÈNE QUI AFFECTE TOUS LES
SECTEURS DE MARSEILLE
Malgré des créneaux ouverts aux associations et aux
clubs, les stades font l’objet d’envahissements réguliers
de la part de joueurs qui veulent pratiquer le football en
toute liberté˝ et sans contraintes. Si tous les secteurs ne
sont pas concernés au même niveau, ce type de pratique
est présent sur l’ensemble du territoire Marseillais. Selon
les chefs de secteur, c’est un phénomène qui perturbe
fortement la gestion au quotidien de l’équipement par
l’agent logé (lorsqu’il y en un). L’envahissement des ter-
rains se fait hors encadrement, hors surveillance et fina-
lement hors la loi.
TROIS PROBLÈMES SONT POSÉS PAR LA
PRATIQUE LIBRE˝ DES STADES
Les dégradations causés par les pratiquants pour at-
teindre le terrain de jeu : les grillages sont cisaillés et
les cadenas sont forcés. Ces incivilités coutent chers à
la collectivité.
La sécurité des agents logés sur place face à des
pratiquants qui peuvent avoir des comportements
agressifs, voire violents (cas de coups de fusil dans le
portail du gardien).
La responsabilité engagée de la collectivité locale
(Ville de Marseille) en cas d'accident.
DES TERRAINS ATTRACTIFS MAIS PAS
TOUJOURS ACCESSIBLES POUR LES
JEUNES…
D’après les gardiens d’installations, le bon état des ter-
rains (voire le revêtement synthétique lorsqu’il existe)
sont des facteurs d’attraits très forts. « Les jeunes veulent
jouer sur un vrai terrain de football ». La qualité des équi-
pements ouverts à la pratique libre˝ du football n’est
pas suffisamment bonne pour attirer les pratiquants. On
n’observe d’ailleurs aucune corrélation entre la présence
ou l’absence d’un « mini foot » et la pratique libre.
… ET DES ÉQUIPEMENTS DE PROXIMITÉ
ACCESSIBLES MAIS PEU FONCTIONNELS ET
PAS TRÈS ATTRACTIFS.
Concernant les mini foot˝ (tous en gestion mairie de
secteur), on en recense 67, ce qui place Marseille derrière
Lyon (91 équipements de proximité, soit un équipement
pour 5 200 habitants contre un équipement pour 12
700 habitants à Marseille). Les mini foot Marseillais sont
souvent anciens et se présentent sous la forme de vague
terrain avec un revêtement sommaire (à peine un revête-
ment stabilisé). Le niveau qualitatif de ces équipements
n’est pas suffisamment attractif pour que les pratiquants
les utilisent. Ce phénomène de pratique libre n’est ni
nouveau, ni spécifique à Marseille. Il convient toutefois
de le prendre en compte pour éviter que les équipe-
ments ne soient mal utilisés.
26
Plan Stades Janvier 2011
Marseille Le niveau d'utilisation des stades
27
Utilisation et fréquentation des stades
L’utilisation des stades hors temps scolaire :des disparités de fonctionnement
L ’analyse du niveau d’utilisation des stades révèle que les terrains des secteurs Centre Sud et le secteur Nord-
Est pâtissent d’une sur-fréquentation et, pour certains, d’une congestion qui nuit à la (bonne) pratique du
sport. À l’inverse, les terrains du secteur Nord sont en majorité sous- utilisés.
LE NIVEAU DE FRÉQUENTATION DES STADES
Les deux chapitres précédants ont mis en lumière la dis-
parité d’utilisation des stades tant par les scolaires que
pour les utilisateurs clubs, universitaires ou loisir. Cette
disparité entraîne des sur utilisation et des sous utilisa-
tions de certains stades à Marseille.
Pour quantifier cette utilisation par rapport à un niveau
de référence idéal˝, une évaluation a été menée unique-
ment sur les créneaux hors scolaire. L’idée de base étant
de voir quels sont les terrains qui sont en saturation
sur les créneaux d’entraînement. Comme hypothèse de
départ, la durée d’utilisation d’un stade a été estimée à
26 heures par semaine. Cette estimation correspond à :
Une utilisation de 17h30 à 21h30 (pour les créneaux
du soir) le Lundi, Mardi, Jeudi et Vendredi.
Une utilisation de 10h00 à 12h00 et de 13h30 à 21h30
le Mercredi.
DES SECTEURS EN CONGESTION…
Cette analyse met en lumière la congestion du secteur
Centre-sud où plus de deux stades sur trois peuvent être
considérés comme étant en « sur-régime ». A un moindre
degré, les stades du secteur Nord-est sont également
affectés par une congestion qui tend à se renforcer. Nous
faisons l’hypothèse de report de charge des clubs du
Centre vers secteur Nord Est.
… ET DES SECTEURS MOINS SOUS TENSION
Les secteurs Est, Sud et Nord connaissent des situations
moins difficiles au niveau de la fréquentation. Pour le
Nord, situation peut s’expliquer par la faible attractivité
des équipements de ce secteur.
PARTIE III
Adéquation de l'offreet de la demande
30
Plan Stades Janvier 2011
Marseille Nombre de licenciés dans les clubs de foot par arrondissement
31
Adéquation de l'offre et de la demande
Les utilisateurs des stades à Marseille
M algré une érosion des effectifs au niveau national, le football reste, en 2009, le sport le plus pratiqué avec
plus de 14 000 licenciés. Tous les arrondissements comptent au moins un club. L’athlétisme dont les effectifs
ont progressé de 10 % en un an, est le deuxième sport le plus pratiqué sur les stades et se distingue par la forte
participation des femmes. Le rugby (à XIII et à XV), présent surtout dans les quartiers Nord, Est et Sud connaît une
belle évolution.
LE FOOTBALL, SPORT LE PLUS POPULAIRE À
MARSEILLE AVEC 14 000 LICENCIÉS
Avec plus de 14 000 licenciés à la Fédération Française
de Football en 2009, auxquels il convient d'ajouter les
pratiquants des fédérations affinitaires (Ufolep, FSGT),le
football est nettement le sport qui draine le plus de prati-
quants. Pour les catégories jeunes (de débutants à moins
de 19 ans) ce sont 9 500 petits Marseillais qui pratiquent le
football, soit 6 % de la population des 6-19 ans. En 2009,
Marseille, qui appartient au district de Provence de Foot-
ball, compte une centaine de clubs. Selon les responsables
de la Fédération, le nombre de pratiquants à Marseille fluc-
tue selon les résultats de l’équipe nationale et ceux obte-
nus par l’Olympique de Marseille. Les mauvais résultats de
l’équipe de France lors du dernier Mondial ont provoqué,
au plan national, une baisse d’environ 15% du nombre
de licenciés. Dans ce contexte difficile pour le football,
Marseille enregistre aussi une baisse, mais tire mieux son
épingle du jeu grâce au titre de champion de France ob-
tenu par l’OM la saison dernière. Enfin, il est intéressant
de souligner que la crise a fragilisé certaines familles qui
ne peuvent plus assurer financièrement les coûts induits
par la pratique du football par leur(s) enfant(s) : équipe-
ments, déplacements… Toutefois, le niveau d'exigence à
ce sujet a toujours été élevé dans le football (fournitures de
maillots, matériels gratuits).
Tous les arrondissements de Marseille possèdent à mi-
nima un club (voir carte ci jointe). A noter que 14 clubs
comptent plus de 300 licenciés. S’ils ne représentent que
15% du total des clubs, ils regroupent 41 % des prati-
quants. Les clubs les plus très attractifs sont les clubs qui
obtiennet les meilleurs résultats en catégorie jeune (SCP
Air Bel, AS Mazargues, Vivaux Marroniers) voire sénior
(GS Consolat, US Marseille Endoume Catalans). Parmi
le G14˝ du football local, l’Olympique de Marseille est
naturellement le club phare (660 licenciés).
L’ATHLÉTISME : 20 CLUBS ET 1 900
LICENCIÉS
A Marseille, l’athlétisme compte 20 clubs regroupant
1 900 licenciés. Ce sport s’organise autour de grands
clubs omnisports tels que le SMUC, le SCO Sainte Mar-
guerite, l’USPEG et l’OM athlétisme. Ces quatre clubs
réunissent plus des trois quarts des affiliés à la fédération
d’athlétisme. La pratique se fait principalement sur les
stades équipés pour l’athlétisme : Jean Bouin, Luminy,
Roger Couderc, Delort et Vallier. L’athlétisme se distingue
par la forte présence des femmes. Celles-ci représentent
41% des pratiquants à Marseille, soit une proportion
identique à celle observée au plan national.
UN SPORT ÉMERGENT À MARSEILLE :
LE RUGBY, À XV ET À XIII
A l’ombre du ballon rond, l’ovale fait une percée à Mar-
seille : au total, le rugby est pratiqué par prés de 2 000
Marseillais. Le rugby à XV est présent avec trois clubs :
le stade Phocéen : 500 à 600 licenciés ; le Rugby Club
Marseille Huveaune : 300 licenciés ; et le SMUC : 400 à
450 licenciés. A noter que ce dernier possède une équipe
féminine. Ces trois clubs totalisent 1350 licenciés, soit
19% des licenciés du Comité des Bouches du Rhône.
Les trois clubs Marseillais sont présents dans toutes les
catégories d’âge. Ainsi, on peut pratiquer le Rugby à
tous les niveaux à Marseille. Les écoles de Rugby des 3
clubs sont très fréquentées. Le rugby àXV, autrefois jugé
comme un sport anecdotique, rencontre aujourd’hui un
32
Plan Stades Janvier 2011
vrai écho à Marseille. Quant au rugby à XIII, il se limite à
un seul club: Marseille XIII Avenir qui compte 350 adhé-
rents et licenciés. Ce club, qui développe une forte poli-
tique d’ouverture vers les cités des arrondissements du
Nord, est devenu le porte étendard˝ de cette discipline
au plan local. Comme pour le XV, l’école de Rugby à XIII
est très fréquentée et compte une équipe féminine.
DES SPORTS CONFIDENTIELS˝ QUI
COMPLÈTENT L’OFFRE EN SPORT
D’EXTÉRIEUR
Pratiquer le football américain, le baseball ou encore le
hockey sur gazon, à Marseille, c’est possible. Les Blue
Stars (football américains, 150 licenciés), les Med’s (base-
ball et softball, 125 licenciés) et la SCO Sainte Marguerite
(hockey sur gazon, 50 licenciés) sont les représentants de
ces sports à l’audience encore confidentielle. Toutefois,
les effectifs se renouvellent (le foot américain réussi à
maintenir ses effectifs tout en renouvelant 50% de ses
adhérents chaque année) voire progressent (les Med’s
connaissent une augmentation de leur effectif ). Le Base
Ball (avec la pratique du soft Ball) et le hockey sur gazon
offrent une alternative intéressante en sport collectifs
d’extérieur pour les féminines. Ces trois sports sont tous
localisés dans le Sud et dans l’Est (11e arrondissement).
A PART L’OLYMPIQUE DE MARSEILLE,
AUCUNE ÉQUIPE N’ÉVOLUE AU PLUS HAUT
NIVEAU
Pour les sports collectifs d’extérieur, L’olympique de
Marseille est la seule équipe à représenter Marseille
au plus haut niveau. Pour le football, Il faut descendre
jusqu’en Championnat de France amateur 2 - soit la
5ème division nationale- pour trouver un autre club de
la ville : le GS Consolat. Quant aux autres sports collec-
tifs, les clubs marseillais brillent par leur absence au plus
haut niveau. Pourtant, le sport d’élite est un vecteur de
notoriété important pour les villes qui entendent être
visibles au plan international. Une stratégie très bien
déployée par une ville comme Montpellier qui dispose
de clubs de haut niveau (première division) dans trois
des quatre principaux sports collectifs : le football, le
rugby et le handball.
DES ÉQUIPES ÉVOLUANT AU DEUXIÈME OU
TROISIÈME ÉCHELON NATIONAL
Que se soit pour les sports à forte audience médiatique
(Rugby à XV avec le Top 14˝), à moyenne audience
comme le handball ou le basketball, ou à audience plus
confidentielle mais ayant un impact très fort sur un
public ciblé (Baseball, football américain), la présence
d’équipes au plus haut niveau est un vecteur d’image
dont la ville peut se servir. Si l’aura dont jouit l’OM est
indéniablement un atout de premier ordre en termes
de notoriété, la médaille a son revers. En effet, l’OM est
l’arbre qui cache la forêt˝ et il entretient aussi l’image
d’une ville qui reste hermétique aux autres sports.
En rugby, le stade phocéen évolue, depuis sa rétrogra-
dation récente, en Fédérale 2 (4e division nationale).
Le SMUC évolue un échelon en dessous en Fédérale 3.
Marseille XIII Avenir est le club de Rugby (à XIII) qui est
L’élite en sport collectif : l'OM et le désert marseillais...
A part l’OM, aucune équipe de sports collectifs d'extérieur n’évolue au plus haut niveau national. Seule l’équipe de
Baseball des Med’s évolue en 2ème division nationale avec un objectif affiché d’accéder rapidement à l’Elite. Le Stade
Phocéen, actuellement en Fédérale 2 (4e Division nationale) a un projet très construit pour accéder en PROD2 en 2014.
33
Adéquation de l'offre et de la demande
le mieux positionné puisqu’il évolue en Nationale 1 (3e
division nationale).
C’est en fait l’équipe de BaseBall des Med’s qui, hors foot-
ball, représente Marseille au plus haut niveau). Cette
équipe évolue en division nationale 1 (2e division natio-
nale). Enfin, l’équipe des Blue Stars évolue en 3e Division
nationale, à l’ombre de l’équipe des Argonautes d’Aix en
Provence, un des meilleurs clubs de France.
DES PERSPECTIVES D’ÉVOLUTION VARIÉES.
Deux clubs ont des projets affirmés de progression
dans la hiérarchie nationale. Le Stade Phocéen, tout
d’abord, affiche clairement une ambition de montée en
PRO D2. Malgré la rétrogradation récente, cet objectif
est toujours d’actualité et le club a réussi à garder la
confiance des investisseurs. L’accession en PRO D2 est
programmée˝ pour 2014. Le club des Med’s envisage
sérieusement une montée en élite (première division
nationale) dans un avenir très proche. Ses résultats spor-
tifs sont largement à la hauteur de l’ambition. Dans une
moindre mesure, Marseille XIII envisage une évolution
lente vers la professionnalisation de son activité.
Pour le football, nous n’avons pas d’éléments concer-
nant les projets des clubs. La question est de savoir si
Marseille peut héberger un deuxième club profession-
nel de haut niveau ? Dans les années 90, l’US Endoume
Catalans a évolué en troisième Division nationale mais
n’a pas pu s’y maintenir. Le niveau Championnat de
France˝ amateur semble être aujourd’hui un niveau
plafond˝ pour une seconde équipe Marseillaise.
LES ÉQUIPES JEUNES ET LE HAUT NIVEAU : UNE PRÉSENCE INTÉRESSANTE
DE MARSEILLE
En sport, le haut niveau existe aussi pour les caté-gories jeunes. Au niveau national, le Rugby se dis-tingue avec la présence des juniors du Stade Pho-céen au plus niveau national (challenge Alamer-cery) et surtout les juniors de Marseille XIII Avenir champions de France en 2009. En football, l’OM est évidemment présente en championnat national pour ses équipes de moins de 19 ans et moins de 17 ans. Au plus niveau régional (ligue méditéran-née), le club d’Air Bel est le meilleur représentant de Marseille (en moins de 19 ans et moins de 17 ans). On peut aussi citer les clubs de Vivaux Mar-ronniers, Endoume, Us 14e, Mazargues, le JO Saint Gabriel(moins de 19 ans et moins de 17 ans DHR). Cette présence est un marqueur de la bonne santé de la formation Marseillaise.
PARTIE IV
Les orientations générales du plan stade
36
Plan Stades Janvier 2011
Un des points essentiel du plan stade est d’évaluer si
Marseille dispose de suffisamment de terrains de grand
jeu pour satisfaire la demande des pratiquants. Pour se
faire, nous aurions pu utiliser une des deux méthodes
suivantes :
- l’évaluation à dire d’expert˝ qui consiste à se baser sur
l’estimation des besoins par les fédérations. L’avantage
de cette méthode est que nous prenons directement en
compte les besoins des pratiquants. L’inconvénient est
que ce besoin est souvent exprimé sous la forme d’un
ressenti et l’estimation finale peut-être surévaluée ;
- la méthode du ratio : calculer la surface ou le nombre
de terrain pour 10 000 habitants et le comparer avec
des agglomérations de taille comparable pour envi-
sager le rattrapage˝. C’est une méthode couramment
utilisée mais qui laisse de coté le niveau réel de l’utili-
sation potentielle des stades.
Nous avons choisi d’essayer d’évaluer si le nombre de
terrain de grand jeu à Marseille était en capacité d’ab-
sorber la masse des pratiquants pour les créneaux d’en-
traînement en semaine.
A partir du nombre de licenciés, nous avons calculé un
nombre théorique d’équipes – A -(en tenant compte
des effectifs par catégories d’âge). Pour chaque caté-
gorie d’âge, nous avons affecté le nombre de terrain
nécessaire pour assurer une séance d’entraînement (de
0,25 pour les débutants à 1 pour les séniors) - B. Enfin
nous avons affecté deux séances d’entraînement par
semaine pour toutes les catégories d’âge, à l’exception
des débutants (une séance) - C.
La demande pour chaque tranche
horaire peut donc s’écrire :
d = A x B x C
Nous avons ensuite calculé le nombre de créneaux d’en-
traînement potentiellement disponibles pour les cinq
jours de la semaine. Nous avons divisé en deux périodes
de temps les créneaux horaires : de 17h30 à 20h30 plus
le mercredi pour les catégories jeunes (jusqu’à moins
de 19 ans pour le football) et à partir de 19h30 pour les
Séniors. Pour ces deux tranches horaires, nous estimons
la durée d’un entraînement à 1h30. Au total, nous esti-
mons que chaque terrain de grand jeu est en capacité
de proposer 14 créneaux d’entraînement par semaine
entre 17h30 et 20h30 plus le Mercredi et 10 créneaux à
partir de 19h30 - O. Cela représente l’OFFRE en créneaux
d’entraînement.
Pour estimer le besoin, nous avons comparé la demande
(d) avec l’offre (O).
Le besoin pour chaque tranche horaire
peut donc s’écrire : i = d/O
Pour chaque tranche horaire, nous avons donc obtenu le
nombre nécessaire de terrains (i). A partir de ce chiffre,
la mise en regard du nombre de terrains existants (t=85)
nous permet d’estimer le nombre nécessaire de terrain
à créer (T) par simple soustraction : T = i - t
Au final, on obtient les résultats suivants :
- Tranche horaire 17h30-20h30 plus les mercredis =
déficit de 7 terrains
- Tranche horaire à partir de 19h30 : Excédent de 9
terrains.
Nous préconisons donc de créer sept nouveaux ter-
rains de grand jeu dans un délai assez court.
ENCART MÉTHODOLOGIQUE : ESTIMATION DES BESOINS EN TERRAINS DE GRAND JEU
37
Les orientations générales du plan stade
UN BESOIN DE 7 NOUVEAUX TERRAINS
POUR AMÉLIORER L’OFFRE IMMÉDIATE
Avec 85 terrains de grand jeu, Marseille satisfait-elle à
la demande des pratiquants ? Pour pouvoir répondre
à cette question, l’agAM a estimé le besoins de terrains
pour les créneaux d’utilisation des clubs hors temps sco-
laire. Nous avons choisi de définir le besoin en terrains
à partir du besoin en créneaux d’entraînement tel que
défini dans la méthode en encart (page ci-contre).
Pour répondre à la demande actuelle (nombre de clubs,
nombre d’équipes par catégories,…), en partant d’une
hypothèse de confort maximal de la pratique, il fau-
drait doter la commune de 7 terrains supplémentaires.
Le déficit est en grande partie impacté par la pratique
du football et par le très grand nombre d’équipes de
catégories jeunes˝ (jusqu’à moins de 17 ans). Sur cette
base de calcul, il convient de souligner que les besoins
estimés (7 nouveaux terrains de grands jeux) sont en
deçà des besoins exprimés par chaque fédération. En
effet, la compilation des besoins mentionnés indique un
ressenti de déficit d’environ une vingtaine de terrains.
On peut donc constater un écart entre le ressenti et
l'étude rationnelle.
QUATRE TERRAINS À PRÉVOIR POUR
ABSORBER L’ÉVOLUTION DÉMOGRAPHIQUE
DE MARSEILLE
Les ambitions affichées par la Communauté Urbaine
et par la Ville de Marseille au travers notamment du
Schéma de Cohérence territoriale et du Projet de Ville
font état d’environ 900 000 Marseillais en 2030. Le plan
stade doit dés maintenant intégrer cette croissance
démographique en anticipant le besoin. Sur la base
des 92 terrains de grand jeu à l’horizon 2015 (85 exis-
tants + les sept à venir), quatre nouveaux terrains seront
nécessaires pour accompagner la croissance démogra-
phique entre 2015 et 2030. Ces quatre terrains doivent
dés maintenant faire l’objet d’emplacements réservés
au Plan Local d’Urbanisme (procédure en cours).
LES MISES AUX NORMES FÉDÉRALES
NÉCESSAIRES
Huit terrains sont homologués en catégories 3 et 4 (fé-
dération française de football). Toutefois, les normes fé-
dérales ayant été revu à la hausse en termes de qualité
des équipements, aucun de ces terrains ne sera homolo-
gable. Le plan stade pointera les terrains qui seront mis
aux normes et sous quelle catégorie (pour les catégories
3 et 4).
Mettre à niveau l’offre par rapport à la demande
M arseille manque de terrains de grand jeu. Les besoins sont estimés à 11 nouveaux terrains. Sept terrains
pour se mettre au niveau de la demande des pratiquants devront être réalisés dans un temps court. Les
quatre autres terrains devront être envisagés à l’horizon 2030 pour accompagner la croissance démographique de
Marseille. Parallèlement, un effort de mise à niveau des terrains existants doit être envisagé.
38
Plan Stades Janvier 2011
Marseille Les potentialités de remises à niveau de l'offre
39
Les orientations générales du plan stade
Le plan stade doit être l’occasion d’une mise à niveau
globale des terrains de grand jeu et des complexes
sportifs de la ville. Marseille se doit d’enrayer l’idée que
c’est une ville qui délaisse ses équipements ; c’est en
l’occurrence ce que le dossier du journal l’Equipe˝ sur
les équipements sportifs des grandes agglomérations
françaises avait véhiculé comme image. Réel ou sup-
posé, ce constat sévère dressé par le grand quotidien
sportif appelle une réponse qui se traduit par la mise en
place des trois grands plans menés actuellement par la
Ville (piscines, stades, gymnases).
PREMIER AXE : REMETTRE À NIVEAU
L’OFFRE À COURT TERME ET LA MAINTENIR
À BON NIVEAU À L’HORIZON 2030
Créer 7 terrains supplémentaires (création ou acquisi-
tion de terrains existants) pour permettre la pratique
du plus grand nombre. Prévoir des emplacements
réservés pour quatre autres terrains à l’horizon 2030.
Rendre attractifs les stades les moins utilisés : Amé-
liorer l’accessibilité, sécuriser les sites. Une exper-
tise devra être menée pour envisager les solutions à
apporter. Nous ne pouvons aujourd’hui que propo-
ser les pistes de travail suivantes : Rendre les sites
accessibles en transport en commun, surtout sur
les créneaux du soir (jusqu’à 22 heures) ; Sécu-
riser la ligne (respect impératif de l’horaire de
passage à l’équipement, arrêt de bus sécurisé).
Créer des places de parkings. Remise en sécurité du
site. Travail de proximité avec les associations et les
maisons de quartier (sur l’exemple de Saint André
Barnier).
Prendre en compte le phénomène de la pratique
libre˝ dans l’organisation des installations. Cela ne
peut se faire que par un travail avec les tous les
acteurs institutionnels. Les mairies de secteurs ont
un rôle prépondérant à jouer dans l’offre qu’elles
peuvent faire de nouveaux équipements sportifs
de proximité attractifs. La gestion en accès semi
libre, encadré par des associations ou des travail-
leurs sociaux, peut aussi être une piste envisagée.
Il convient, de toute façon, d’apporter une réponse
acceptable par tous (gestionnaires et utilisateurs) à
ce type de pratique.
DEUXIÈME AXE : PROPOSER DES
INSTALLATIONS DE QUALITÉ, EN
CONFORMITÉ AVEC LES NOUVELLES NORMES
Un plan global de rénovation des vestiaires. C’est le
fil rouge˝ du plan stade˝ et c’est un chantier impor-
tant à mener. Un chapitre complet lui est consacré
dans cette étude.
La mise en accessibilité PMR des installations (prio-
rité pour les installations classées catégories 1 à
Catégorie 4 des établissements recevant du public
(EPR). Le plan stade doit intégrer cette obligation
réglementaire qui comprend l’accès aux tribunes,
mais aussi aux vestiaires et aux aires de jeux. L’acces-
sibilité concerne tous les types de handicap.
Mise en conformité des bâtiments par apport à la loi
dite Grenelle 2˝. La loi dite Grenelle 2˝ impose des
performances énergétiques aux bâtiments publics.
Le respect des nouvelles normes doit être pris en
compte, notamment dans la rénovation des ves-
Les grandes orientations du plan stade
L e plan stade se structure en trois axes majeurs qui ont pour ambition première de répondre aux besoins et
aux attentes des utilisateurs. Il vise également à permettre à Marseille d’afficher une offre en équipement
plus en conformité avec son statut de grande métropole. Ce chapitre présente les grands principes qui seront
déclinés, dans les chapitres suivants, au plan spatial et par discipline sportive.
40
Plan Stades Janvier 2011
tiaires. La bonne isolation du bloc vestiaire et l’utili-
sation d’énergies renouvelables (panneaux solaires,
géothermie) pour le chauffage et l’eau chaude doit
être privilégiée. Les équipements sportifs doivent
participer à l’effort collectif pour faire de Marseille
une ville durable˝.
TROISIÈME AXE : INTÉGRER LE SPORT DANS
LA STRATÉGIE D’ATTRACTIVITÉ DE LA VILLE
Ce troisième volet du plan propose une réponse aux
ambitions exprimées par les fédérations. Au-delà de
la prise en compte des souhaits du monde sportif, la
professionnalisation des sports (autres que le football)
et la recherche de l’excellence peuvent venir confor-
ter la stratégie d’attractivité de la ville menée dans les
domaines économiques, résidentiels et urbanistiques.
Permettre le haut niveau à Marseille pour tous les
sports. Le plan stade doit permettre d’accompagner
les clubs vers des horizons sportifs de haut niveau,
conformément à la politique sportive de la Ville de
Marseille (Rapport au Conseil Municipal – 240 – du
15 Décembre 2008)
Faciliter la professionnalisation des clubs et un par-
tenariat financier élargi avec le privé. Doter les clubs
d’installations modernes et performantes leur per-
mettra d’être plus visibles auprès de partenaires pri-
vés. Cette nouvelle offre facilitera la diversification
des financements des clubs en attirant les investis-
seurs privés. Au XXIe siècle, la visibilité se fait aussi
surtout sur le Web. Il conviendra de rapprocher le
Plan Stade du plan Numérique de la Ville de Mar-
seille. Doter certaines installations d’accès à très
haut débit pourrait permettre aux clubs d’envisa-
ger une visibilité forte sur la Toile˝ en diffusant les
matches (possibilité de publicité au bord du terrain,
recherche de sponsors internet˝).
Le plan stade, en proposant une amélioration
quantitative et qualitative de l’offre, doit per-
mettre à Marseille de répondre au double défi de :
- l’attractivité : proposer un niveau d’équipement
cohérent pour une Métropole de plus de 900
000 habitants
- la satisfaction des usagers : mettre les équipe-
ments au niveau des attentes des utilisateurs
à l’heure où Marseille redevient attractive pour
des emplois métropolitains supérieurs et des
cadres moyens supérieurs.
41
Les orientations générales du plan stade
1 terrain à coté du complexe sportif Lamartine :
il appartient à l’Etat, ministère de l’éducation nationale. Il est
occupé par un bâtiment abritant une école d’infirmière.
2 terrains sur Euroméditerranée :
il est très important qu’un complexe sportif soit créé sur
l’extension d’Euroméditerranée. C’est un territoire pivot
entre le centre ville sous équipé en matière de stades
et un secteur nord qui verra son accessibilité rendue
meilleure avec les projets de TCSP. Euroméditerranée
doit faire un effort sur les équipements sportifs. Le site
repéré est celui de la gare du Canet, comme annoncé
dans le projet qui a remporté le concours.
1 site à proximité de l’hippodrome Pont de Vivaux
et du complexe sportif LeDeuc :
Possibilité de créer 2 terrains de grands jeux sur une
surface de 27 000 m²
1 terrain de 17 700 m² dans la ZAC Capelette :
appartenant à une copropriété. Intéressant pour mener
une réflexion sur un nouveau type d’équipement sportif
(Gymnase + terrain de grand jeu sur le toit ?). Envisager
le site comme un complexe sportif compact. Le site est à
proximité du COSEC de la Capelette
1 terrain de rugby existant – celui de la Marine Mar-
chande :
Envisager la possibilité de l’acquérir, comme cela s’est
fait pour le complexe René Magnac (ASPTT) ou Georges
Philibert (Cheminots)
1 terrain jouxtant le complexe sportif de la Jou-
véne de 15 300 m² :
appartenant à la Société Anonyme de Brasserie.
1 terrain aux Trois Lucs
Site sportif déjà constitué. Site envisagé pour créer un
complexe dédié aux sports américains. A minima, un
terrain de base ball.
1 terrain à proximité du centre sportif départemen-
tal Fontainieu.
Un terrain appartenant à l'état avec une possibilité de
l'ordre de 23 000 m².
Il manque donc à trouver 2 terrains.
La question du stade de la Générale Sucrière mérite
d’être posée. Cela peut se faire en lien avec le projet
immobilier prévu sur le site. Le terrain, à proximité du
centre Fontainieu, pourrait compenser la perte du stade
Générale Sucrière.
La mutualisation des équipements sportifs des collèges
ou des lycées est une piste sérieuse à explorer. Pourquoi
créer des équipements alors qu’il en existe déjà ? Cette
option se heurte toute fois à des problèmes de gardien-
nages des sites et de responsabilités (quelle collectivité
est responsable en cas d’accident) et tout simplement
de gestion (qui paie pour l’entretien, pour les répara-
tions,…) A l’heure actuelle le Conseil Général conven-
tionne en direct avec les associations sportives (confor-
mément au protocole d’accord signé à Marseille le 17
Octobre 2007 entre l’Assemblée des départements de
France et le Comité National Olympique et Sportif Fran-
çais). A l'échelle nationale, ce même type d'accord existe
entre l'Assemblée des Régions de France et le CNOSF.
QUELLES SOLUTIONS POUR LES 11 NOUVEAUX TERRAINS DE GRANDS JEUX ?
L’agAM a identifié 7 sites permettant la création de 8 terrains de grand jeu. Nous avons avant tout privilégié des
terrains proches de complexes sportifs déjà constitués. Nous privilégions la densification de sites existant pour
limiter les coûts de gestion.
42
Plan Stades Janvier 2011
Marseille Projets de réseau TCSP
LE BHNS OU À HAUT NIVEAU DE SERVICE
Le Bus à Haut Niveau de Service est un Transport en Commun en Site Propre carac-térisé par un véhicule routier limité à 24,50 m de long et 2,55 m de large par le code de la route. Par une approche globale (matériel roulant, infrastructure,exploitation), le BHNS assure un niveau de service supérieur aux lignes de bus conventionnelles (fréquence,vitesse, régularité, confort, accessibilité) et continu. Il s’approche du niveau de service des tramways
43
Les orientations générales du plan stade
LA NOUVELLE DONNE DES TRANSPORTS EN
COMMUN
Le schéma de Cohérence territoriale (SCOT) dont la com-
munauté urbaine à la charge, prévoit une forte amélio-
ration de la desserte en transport en commun. L’offre en
Transport en commun en Site Propre (TCSP) va notam-
ment être renforcée. Le secteur Nord de Marseille (14ème
et 15ème arrondissement), aujourd’hui mal desservi,
devrait bénéficier d’une amélioration sensible de son
niveau de desserte à l’horizon 2020. Dès 2014, la création
d’un Bus à Haut Niveau de Service (BHNS ; voir encart,
page ci-contre) devrait permettre d’améliorer la desserte
des stades du secteur Nord. Cette accessibilité sera ren-
forcée par les projets d’extension du tramway à l’horizon
2020. Le secteur Nord-est verra lui aussi son accessibilité
renforcée par la mise en place d’un BHNS. Même constat
pour le secteur Sud en général, et le stade René Ancelin
en particulier, qui seront également impactés par la mise
en service d’un BHNS. Enfin, il est intéressant de souligner
que les stades gagnent à être couplés avec des parcs re-
lais. C’est particulièrement le cas pour le stade Saint Louis
Rive Verte qui souffre d’un problème de parking mais qui
se situe à proximité d’un projet de station de tramway.
POUR RÉPONDRE AUX BESOINS DU CENTRE,
INVESTIR DANS LE NORD…
Le plan stade doit être l’occasion de trouver une solution
au casse-tête de l’offre en centre-ville. Faute de foncier,
l’offre dans le centre ne peut pas être renforcée. L’offre
nouvelle en équipements prévue dans l’extension d’Euro-
méditerranée ne pourra pas - à elle seule -résorber le défi-
cit. Déjà, aujourd’hui, les stades du 13ème et du 14ème
arrondissement accueillent des pratiquants résidant dans
le centre-ville et jouent un rôle de compensation. La mise
en service de Transports en commun performants de-
puis le Centre Ville vers les quartiers Nord va accentuer
ce report à condition que les stades soient de nouveau
attractifs. Dans cette logique, le secteur Nord doit bénéfi-
cier d’une remise à niveau des terrains de grand jeu. Cette
logique d’optimisation de l’utilisation des équipements
prévaut généralement dans les grandes villes. En effet,
dans un contexte de rigueur budgétaire et de métropo-
lisation, les grandes villes conçoivent de plus en plus les
stades comme des équipements ayant vocation à drainer
des pratiquants à l’échelle des grands quartiers. Pour les
stades existants, les deux leviers d’action sont l’améliora-
tion de la desserte (plus de TC = plus de pratiquants) et la
rénovation des installations (plus de fréquentation = plus
de qualité pour la maintenir). De plus, que se soit pour le
tramway ou pour les Bus Haut à Niveau de Service, ces
transports en commun ont l’avantage de circuler tard en
soirée (au delà de 22 heures). C’est idéal pour le fonction-
nement des installations sportives.
PLUS DE TRANSPORTS EN COMMUN, PLUS
D’ATTRACTIVITÉ, MAIS PAS MOINS DE STADES !
La mise en service des lignes de transports en commun
en site propre aura probablement comme effet de favo-
riser la densification urbaine. C’est une volonté de la loi
SRU mais aussi un fait constaté dans les villes qui ont dé-
veloppé les transports en commun « rapides ». Dans un
contexte où le foncier disponible est rare – ce qui est le
L’amélioration de la desserte en transports en com-mun : une nouvelle donne à prendre en compte dans l’adéquation entre l’offre et la demande
P révue dans le cadre du Schéma de Cohérence Territoriale, la mise en service de lignes de Transports en com-
mun en site Propre va renforcer l’accessibilité de certains secteurs la ville. C’est notamment le cas du secteur
Nord de la commune. De fait, le déficit de terrains en centre-ville peut être compensé par un report des prati-
quants du Centre vers le Nord, mieux équipé, et l’avenir mieux desservi. Le cas échéant, ce surplus de pratiquants
supposerait une rénovation des installations existantes.
44
Plan Stades Janvier 2011
Accès terrain
Vestaires: 25m²
Douches :6pommeaux
Espace lavabo
Vestiaire joueurs 1
Vestaires: 25m²
Douches :6pommeaux
Espace lavabo
Vestiaire joueurs 2
Vestaires: 25m²
Douches :6pommeaux
Espace lavabo
Vestiaire joueurs 3
Vestaires: 25m²
Douches :6pommeaux
Espace lavabo
Vestiaire joueurs 4
Vestaires: 12m²
Vestiaire arbitre 1Espace douche
Vestaires: 12m²
Vestiaire arbitre 2Espace douche
Bureau des délégués :6m²
Local technique
Bureau du gardien :6m²
Stockage divers :5m²
Local anti dopage (en option)
Sanitaires :5 m²
Infirmerie :16 m²
Accès espace convivialité
Accès joueurs, arbitres et officiels
Plan stade Schéma fonctionnel d’un vestiaire type˝ (inspiré des recommandations de la fédération française de football)
45
Les orientations générales du plan stade
PRÉVOIR DES EMPRISES AU SOL DE 250 M²
POUR DES VESTIAIRES RÉNOVÉS.
La rénovation des vestiaires pourra faire l’objet d’un
projet global sur tous les stades de Marseille. Il est envi-
sageable de décliner un modèle de vestiaire type˝ pour
l’ensemble des terrains de grand jeu, en veillant toute-
fois à des aménagements spécifiques pour les sports
autre que le football.
Pour la majeure partie des terrains marseillais dont la
vocation principale reste le football, le bloc vestiaire
type˝ prendra en compte les normes de la fédération
française de football. Toutefois, les normes de surfaces
pour les vestiaires ne différent qu’à la marge pour les
autres fédérations. Un soin devra toutefois être apporté
au stade Delort rénové pour ses espaces d’accueil (voir
chapitre Rugby) :
- 4 vestiaires de 25 m² chacun (vestiaires joueurs) + un local
douche par vestiaire (minimum 6 pommeaux) (10 m²) ;
- 2 vestiaires de 15 m² chacun (vestiaires arbitres), com-
prenant le local douche ;
- des sanitaires hors vestiaires (5m²) ;
- 1 infirmerie (16 m²), dont une partie doit pouvoir faire
office de local antidopage ;
- 1 local pour les délégués (6 m²) ;
- Des locaux techniques pour stocker le matériel (10 m²).
Pour répondre aux normes fédérales du football le bloc
vestiaire doit être calibré sur une emprise au sol d’au
minimum 250 m². A cela il convient d’ajouter les élé-
ments suivants :
- 1 local convivialité (50 m²). Ce local s’inscrit dans une
politique de pacification˝ de la pratique du football.
Ce local répond au besoin de lutter contre la violence
en permettant d’instaurer la tradition du pot˝ après
le match. Les clubs marseillais sont demandeurs et les
expériences menées depuis quelques années par un
certain nombre de communes montrent des résultats
encourageants. Si le local convivialité est un plus pour
le football, c’est en revanche un élément culturel incon-
tournable pour les pratiquants des sports ovale (Rugby
à XV et Rugby à XIII). Pour les stades fléchés sur le Rugby,
l’absence de local est très mal vécue par les clubs Mar-
seillais et très mal perçues par les clubs visiteurs˝.
- 1 local pour le gardien, lorsque celui n’est pas logé sur
place. Pour assurer un meilleur service sur les terrains où
il n’ y pas d’agent logé, il convient de créer un petit local
où le gardien pourrait être joignable. En terme d’image la
présence d’un gardien dans un local est plus positive que
l’image du gardien qui attend dans sa voiture. C’est un
petit confort non négligeable pour les gardiens.
Au total, l’emprise foncière pour un bloc vestiaire
nouvelle génération˝ est d’environ 250 m².
Une remise à niveau nécessaire des vestiaires et des espaces annexes
L es stades marseillais présentent des faiblesses qui rendent la pratique du sport difficile. Parmi ces points
faibles, les vestiaires jouent un rôle très important car leur mauvais état ne fait pas que contrarier le confort
des pratiquants. Il alimente l’image paradoxale d’une ville qui entend devenir attractive et qui dédaigne ses équi-
pements. Un talon d’Achille qu’il convient d’éliminer. C’est pourquoi, la rénovation des vestiaires constitue à elle
seule un plan dans le plan Stade .
LES NOUVEAUX VESTIAIRES : CE QUI CHANGE
La surface des vestiaires joueurs : elle est portée à 25 m² par vestiaire. La taille moyenne d’un vestiaire à Marseille est plus proche des 15 m².
La surface et le nombre des vestiaires arbitres : deux locaux sont affectés aux arbitres (ce qui n’est pas toujours le cas aujourd’hui). La surface est aug-mentée.
Le local infirmerie : il n’existe que très rarement.
Le local technique et le local de stockage : c’est une demande récurrente des clubs. Ils n’existent pas dans tous les vestiaires actuels.
L’espace convivialité : Il est inexistant aujourd’hui.
Le bureau du gardien
46
Plan Stades Janvier 2011
L’HOMOLOGATION DES TERRAINS EN CATÉGORIE
La fédération Française de Football classe les terrains en 6 catégories correspondant
aux niveaux des compétitions qui peuvent se pratiquer sur un terrain.
Les terrains de football et installations sportives utilisés pour le déroulement des com-
pétitions officielles sont ainsi classés :
- Catégorie 1 : Installations minimales utilisées pour les championnats professionnels
de L1-L2.
- Catégorie 2 : Installations minimales utilisées pour le championnat National.
- Catégorie 3 : Installations minimales utilisées pour le CFA et CFA2 (championnat de
France amateur 1 et 2).
- Catégorie 4 : Installations minimales utilisées en Division Honneur senior masculin
des Ligues régionales.
- Catégorie 5 : Installations minimales utilisées pour les championnats nationaux
féminins, nationaux jeunes et Foot Entreprise et en compétitions régionales (à l’ex-
ception de la Division Honneur senior masculine) et de Districts (pour le niveau de
compétition le plus élevé).
- Catégorie 6 : Installations minimales utilisées dans les autres compétitions.
47
Les orientations générales du plan stade
Nous avons identifié avec la Direction des sports 7 ter-
rains de grands jeux qui ont un potentiel intéressant
pour passer en catégorie 3. Le critère fonctionnel (ca-
pacité de passer en catégorie 3 à moindre coût) est
celui qui a le plus pesé. Toutefois, nous avons veillé
à l’équilibre territorial et urbain de ces sites. Les sept
terrains sont : La Martine, Roger Lebert, Le Cesne, Saint
Tronc Didier, Malpassé, Henri Lucchesi – Le Merlan, Jean
Jacques Vernazza.
L’offre est complétée par 5 terrains à homologuer en
catégorie 4 : La Pomme, Bonneveine, La Jouvéne, De
Gombert et Saint tronc Régny.
Les orientations du plan pour le football
L es orientations pour le football forment l’ossature du plan stade. Il s’agit de structurer l’offre actuelle pour
mieux répondre aux attentes des pratiquants et aux exigences normatives fédérales. Les actions à mener
consistent à tirer ver le haut une douzaine de stades. Elles se concrétisent par des changements de catégorie.
Ainsi, 7 stades seraient homologables en catégorie 3 et 5 stades en catégorie 4.
48
Plan Stades Janvier 2011
Marseille L'organisation des terrains de football
49
Les orientations générales du plan stade
L’homologation dans les catégories de la fédération
française de football dépend de 3 blocs de critères :
l’aire de jeu (dimension, revêtement, protection), le bloc
vestiaire et locaux annexes et l’accessibilité du site (parc
de stationnement joueurs, parc de stationnement sup-
porters,…). Les critères les plus discriminants (entre les
niveaux 3 à 6) sont :
- la clôture de l’enceinte ;
- la nature de l’aire de jeu : le stabilisé est toléré pour les
catégories 6 à 4. Il est proscrit pour la catégorie 3 (syn-
thétique ou gazon naturel) ;
- la liaison vestiaires – terrain : sécurisée obligatoire-
ment (couloir grillagé ou tunnel ou zone protégée hors
d’atteinte du public) pour la catégorie 3 ;
- le parc de stationnement équipe visiteuse et officiels.
Ces terrains seront les « têtes de pont » de l’offre en ter-
rain de grand jeu à Marseille. Leur influence dépassera
de loin les limites du quartier, voire de l’arrondissement.
Ils ne doivent pas être considérés comme des équipe-
ments de proximité. De plus, leur gestion doit être cohé-
rente. Un même niveau de service doit être demandé
pour chacun de ces terrains pour harmoniser et homo-
généiser l’offre. Chacun de ces stades devra se voir attri-
buer un agent logé, garant du bon état des installations.
Il est important que les agents logés soient compétents
sur les méthodes d’entretien du revêtement synthé-
tique. Une formation pourrait être donnée en priorité
pour les gardiens des terrains de catégorie 3 et 4.
UNE RÉNOVATION QUI DOIT PRIVILÉGIER
LES TERRAINS DU SECTEUR NORD ET NORD
EST ET LES TERRAINS SUR-UTILISÉS
Les 52 stades qui ne sont pas concernés par le passage
en catégorie 3 ou 4 sont toutefois inclus dans le plan
général de remise à niveau des vestiaires qui doit tou-
cher l’ensemble du parc.
A cette mise à niveau des vestiaires, il convient toutefois
de cibler certains terrains pour :
1. Une réhabilitation du site, en cohérence avec l’ambi-
tion de coller˝ à l’évolution de la Ville ;
2. Le passage au synthétique qui concernera les terrains
les plus utilisés mais qui devra avant tout être ciblé
sur un rééquilibrage territoriale de l’offre sur les sec-
teurs nord et nord est.
Pour le point 1, ce sont surtout les terrains du secteur
Nord qui sont concernés. Il faut sécuriser à minima
l’accès à certains stades pour les rendre plus attractifs
et plus fonctionnels. Les travaux ne portent pas sur la
dimension du terrain mais sur les abords.
Pour le passage en synthétique, les chefs de secteurs
sont les personnes ressources pour cibler les priorités.
Nous recommandons que le secteur Nord Est (13ème
et 14ème) et Nord (15ème et 16ème) soit prioritaire,
au regard de l’offre quasi inexistante de terrains syn-
thétiques sur ce secteur. Parmis les terrains prioritaires
au regard de la fréquentation excessive, nous pouvons
citer La Maussane, Caujolle, Saint Loup.
L’AGENT LOGÉ : UN ÉLÉMENT ESSENTIEL DU BON FONCTIONNEMENT
DE L’ÉQUIPEMENT
Le rôle du gardien est vivement souligné par tous
les chefs de secteur, car il permet d’assurer ou non la
sécurité du site. La corrélation est nette entre l’état
de l’équipement et la qualité du gardiennage. Que
ce soit dans l’entretien du site bien entendu, mais
aussi dans le nombre de dégradations que celui-ci
va pouvoir éviter grâce au dialogue avec les habi-
tants proches du stade et les utilisateurs. L’agent
logé est garant du bon fonctionnement de l’équipe-
ment. Il permet le bon déroulement des entraîne-
ments et des compétitions. Il est aussi en première
ligne face au mécontentement des usagers.
Le gardien doit donc avoir des compétences rela-
tionnelles (accueil, gestion des conflits, relations
humaines,...) en complément de ses compétences
techniques.
50
Plan Stades Janvier 2011
Marseille L'organisation des terrains de rugby
51
Intitulé du chapitre / partie traitée
CONFORTER L’ANCRAGE TERRITORIAL DU
RUGBY SUR SES BASES ACTUELLES.
Le plan stade doit permettre l’ancrage du Rugby (à XV et
à XIII) sur les sites où il est aujourd’hui pratiqué. C’est en
tous cas le souhait des fédérations du jeu XV et du rugby
à XIII. Cette volonté vise aussi à assurer une cohérence
avec ce qui a déjà été réalisé avec la rénovation du stade
Roger Couderc dans une utilisation très orientée Rugby˝.
CE QU’IL FAUT RETENIR POUR LE RUGBY À XV…
1 - La rénovation du stade Delort permettra au rugby
d’avoir son équipement-phare. Il pourra ainsi accom-
pagner le club du Stade Phocéen˝ dans son ambi-
tion d’accéder à la PRO D2. Ce projet doit prendre
en compte le cahier des charges attendu pour une
équipe de Rugby jouant à ce niveau. Ainsi, les res-
ponsables de la fédération insistent sur la nécessité
de disposer d’espaces dédiés aux partenaires privés
(loges) et sur le fait que le stade devait être un lieu de
vie. Le raccord du stade Delort à l’Internet très haut
débit devra être prévu.
2 - La vocation rugby˝ du stade Roger Couderc est confir-
mée. Il demeure le stade de Rugby de référence à Mar-
seille jusqu’à la mise en service du stade Delort rénové,
3 - Le passage au synthétique rugby˝ du stade Jean
Bouin est acté. Le terrain, sur-utilisé, notamment par
les scolaires, possède une pelouse en trop mauvais
état pour assurer une bonne pratique.
4 - La nécessité d’affecter un autre terrain à la pratique
du rugby. Cette proposition est envisageable sur un
des nouveaux sept terrains proposés.
5 - Sécuriser le stade de Saint-Menet le Mouton, pour
empêcher que le terrain ne serve régulièrement
d’aire d’accueil pour les gens du voyage.
Il est important de souligner que, le comité départemen-
tal de rugby, juge que le nombre d’installations dans
le secteur Sud ne permet pas de répondre à toutes les
demandes, notamment en école de Rugby. Par ailleurs,. il
faut anticiper sur une possible augmentation du nombre
de licenciés. Dans cette hypothèse, l’acquisition du ter-
rain de la Marine Marchande, ou la création d’un stade
dans la ZAC de la Capelette peut être envisagée pour
la pratique du Rugby. Cela pourrait aussi permettre de
désengorger l’utilisation du stade Saint Menet le Mouton.
… ET POUR LE RUGBY À XIII
A ce jour, deux stades sont utilisés pour la pratique du
rugby à 13 : les stade Camélio et Saint-Jérôme
Stade Camélio : dispositions proposées
1-Spécialiser le site pour la pratique du rugby à XIII. De
fait, il devient l’équipement référence du rugby à 13,
2- Rénover la pelouse qui est en très mauvais état. C’est
une priorité,
3- Mutualiser l’accès au club house des tennis pour le
club Marseille XIII Avenir.
Stade Saint-Jérôme : dispositions proposées
1- Rénover le site: pour optimiser son utilisation, il est pro-
posé que la pelouse du stade de Saint-Jérôme passe en
revêtement synthétique. La rénovation du stade doit aussi
intégrer l’utilisation par le BaseBall et le football américain.
La réalisation de Delort pourrait libérer le site de Roger
Couderc pour le Rugby à XIII. Saint Jérôme pourrait alors
accueillir les équipes des Med’s ou des Blue Stars.
2- Repenser le site : le stade Saint Jérôme étant utilisé
par Marseille XIII Avenir pour les compétitions, il faut
repenser le site pour assurer un minimum de confort
aux spectateurs du XIII.
3- Edifier une tribune (de 200 places) et réaliser un es-
pace de convivialité. Ces améliorations sont indispen-
sables ainsi que la reprise des vestiaires. Une connexion
internet haut débit serait un plus˝ pour cette installation.
Les orientations du plan pour le rugby
L e plan stade en confortant la pratique du Rugby sur certains stades permettra l’ancrage de la pratique de ce
sport notamment dans les quartiers Est, nord et Sud. La rénovation du stade Delort permettra au rugby de
disposer d’un équipement –phare d’une capacité de 5 000 places. Les terrains de grand jeu fléchés˝ pour la pra-
tique du Rugby sont moins concernés par la remise à niveau des vestiaires. En effet, le stade Roger Couderc vient
d’être rénové et le stade Jean Bouin l’a été à l’occasion de la coupe du Monde de Rugby en 2007.
52
Plan Stades Janvier 2011
Marseille L’organisation de l'athlétisme, les sports américains et le hockey sur gazon
53
Les orientations générales du plan stade
En proposant la création d’un complexe sportif dédié
aux sports américains, le plan stade permettra le déve-
loppement de ces sports. Le stade René Ancelin sera
le stade dédié à l’athlétisme à Marseille. La pratique de
l’athlétisme est confirmé dans les stades Jean Bouin et
Roger Couderc. Le futur stade Delort devra aussi ac-
cueillir un anneau d’athlétisme.
DÉVELOPPER L’ATHLÉTISME AUTOURS DE
QUATRE GRANDS SITES.
Le développement de la pratique de l’athlétisme néces-
site des équipements de qualité, permettant la pratique
de toutes les disciplines (lancers, sauts, courses) et né-
cessite des stades adaptés à la pratique. La Ville de Mar-
seille a engagé un effort pour proposer des stades per-
mettant aux clubs de bénéficier d’installations neuves.
C’est le cas pour le stade Roger Couderc dont la double
vocation Rugby-athlétisme a été confirmée lors de sa
rénovation. Ainsi, il est devenu le stade référence de
l’athlétisme dans les quartiers Nord avec un anneau à
quatre pistes. Le stade Jean Bouin est dans la même
configuration. Il convient de conserver les six couloirs.
Le stade Roger Ancelin (Luminy) sera configuré pour
devenir LE stade d’athlétisme par excellence de Mar-
seille avec ses huit couloirs.
Enfin, le projet de stade Delort rénové (orienté rugby)
prévoit la création d’une piste d’athlétisme avec huit
couloirs et viendra renforcer l’offre pour cette discipline.
POUR RÉPONDRE AUX BESOINS
SPÉCIFIQUES DES SPORTS AMÉRICAINS, LUI
AFFECTER UN SITE DÉDIÉ
Depuis de nombreuses années, les sports américains
peinent à se développer, par manque de structures réel-
lement adaptées. De plus, l’utilisation de terrains de foot-
ball est lourde à gérer en termes de traçage ou d’équipe-
ments spécifiques. Nous proposons de doter les sports
américains du complexe sportif dédié. C’est la mesure
phare du plan stade pour le base-ball et le football améri-
cain. Le site envisagé est la partie du terrain situé à proxi-
mité du stand de tri des Trois Lucs, tel qu’envisagé par le
projet porté par le club de baseball. Le stade Saint Jérôme
pourrait continuer à accueillir le football américain pour
les compétitions. Ce sport bénéficierait des aménage-
ments que nous préconisons pour ce terrain (tribune,
revêtement synthétique et local convivialité.
LE HOCKEY SUR GAZON : LA TOUCHE
FINALE DU PLAN STADE
Ce sport, qui ne compte que peu de licenciés (moins
de 100), ne peut pas bénéficier d’un terrain dédié uni-
quement à sa pratique. Aujourd’hui, les adeptes de ce
sport le pratiquent sur le stade St-Tronc Régny. Ce stade
étant prévu pour être rénové en vue d’une homologation
catégorie 4 de la FFF, il convient d’envisager soit la reloca-
lisation de la pratique du hockey, soit une rénovation qui
intègre la pratique du hockey sur gazon. Dans tous les cas
de figure, un rapprochement avec la SCO Sainte Margue-
rite permettra de poser les bases de solutions partagées.
Les orientations du plan pour l’athlétisme, les sports américains et le hockey sur gazon
Si les stades sont principalement utilisés par les adeptes des jeux de ballon - rond ou ovale- ils sont aussi le cadre de
la pratique de sports parfois considérés comme mineurs ou confidentiels . Même si le nombre de pratiquants est
faible, ils méritent d’être pris en compte. Ils symbolisent en matière de sport ce que la biodiversité représente comme
enjeu dans l’environnement. C’est pourquoi ils ont droit au chapitre dans le cadre du plan stades˝…
Louvre & Paix . 49 La Canebière . BP 41858 . 13222 Marseille cedex 01 . fax 04 88 91 92 66 . e-mail : [email protected] AGENCE D'URBANISME DE L'AGGLOMÉRATION MARSEILLAISE . 04 88 91 92 90 . www.agam.org