Plan directeur communal

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Catherine Courtiau 30 septembre 2013 Plan directeur communal VILLE D’ONEX Source : Bing Microsoft Version pour la consultation publique

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  • Catherine Courtiau

    30 septembre 2013

    Plan directeur communal

    VILLE DONEX

    Source : Bing Microsoft

    Version pour la consultation publique

  • Pour traiter: Marcos WEIL, Pierre-Alain PAVILLON u r b a p l a n g e n v e

    11049_Onex_PDCom_Rapport_130930.doc-30.09.13-MW/PAP

    la u s a n n e f r i b o u r g g e n v e n e u c h t e l av. de montchoisi 21 rue pierre-aeby 17 rue abraham-gevray 6 rue du seyon 10 1006 lausanne cp 87 - 1702 fribourg cp 1722 - 1211 genve 1 cp 3211 - 2001 neuchtel t 021 619 90 90 f 021 619 90 99 t 026 322 26 01 f 026 323 11 88 t 022 716 33 66 f 022 716 33 60 t 032 729 89 89 f 032 729 89 80 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected]

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    SOMMAIRE

    PREFACE DE LA MAIRIE 5 1. INTRODUCTION 7

    1.1 Cadre lga l 7 1.2 Drou lement 7

    1.2.1 Phases dtude 7 1.2.2 Concertation 7 1.2.3 Comit de pilotage 8

    1.3 Object i fs de la rv is ion du PDCom 8 1.4 St ructure du p lan d i rec teur communal (PDCom) 9

    PREMIERE PARTIE : ORIENTATIONS STRATEGIQUES ET GRANDS PRINCIPES DAMENAGEMENT 13

    2. ORIENTATIONS STRATEGIQUES DES POLITIQUES PUBLIQUES 15

    3. GRANDS PRINCIPES DAMENAGEMENT 23 3.1 Dive rs i f ie r les catgor ies de logement 23 3.2 Renforcer la mix i t des quar t ie rs 26 3.3 Aml io re r les condi t ions soc ia les e t

    env i ronnementa les dans les quar t ie rs 29 3.4 Renforcer la p rsence des lments nature ls dans

    les quar t ie rs 31 3.5 Aml io re r les l ia isons nord-sud ( l ia isons

    co log iques e t l iens soc iaux) 33 3.6 Prserve r les espaces nature ls fo r te va leur

    co log ique e t soc ia le 35 4. CONCEPTS DIRECTEURS 37

    4.1 Une v i l le , des quar t ie rs 37 4.2 Nature , paysages e t espaces publ ics 39 4.3 L ia isons de mobi l i t douce e t rseau de t ranspor ts

    publ ics 41 4.4 Gest ion de la mobi l i t ind iv idue l le e t

    p ro fess ionne l le 42 DEUXIEME PARTIE : UN PROJET DE VILLE 43 5. BILAN ET ENJEUX 45

    5.1 Int roduct ion 45 5.2 Dve loppement urba in ( logements , ac t iv i ts

    conomiques , qu ipements ) 45 5.2.1 Logements, activits conomiques 45 5.2.2 Equipements et services 48

    5.3 Espaces publ ics , mi l ieux nature ls , paysage e t pat r imoine 54 5.3.1 Espaces publics 54 5.3.2 Sites, milieux naturels et semi-naturels 54 5.3.3 Patrimoine 64

    5.4 Dplacements 71 5.4.1 Contexte et enjeux 71 5.4.2 Accessibilit multimodale des dveloppements communaux 75

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    5.4.3 Accessibilit multimodale des grands projets urbains voisins 76 5.4.4 Principes d'intervention 78

    5.5 Env i ronnement 83 5.5.1 Nuisances sonores 83 5.5.2 Protection de lair et du climat 86 5.5.3 Energie 88 5.5.4 Gestion des eaux superficielles 92 5.5.5 Protection des sols 96 5.5.6 Sites pollus 97 5.5.7 Protection contre les risques majeurs (OPAM, OITC) 97 5.5.8 Rayonnements non ionisants 98 5.5.9 Emissions lumineuses 98 5.5.10 Hydrogologie 98 5.5.11 Dangers naturels 99 5.5.12 Gestion des dchets 99

    6. TERRITOIRES DE PROJETS 105 6.1 Un cent re pour Onex 105

    6.1.1 Contexte et enjeux 105 6.1.2 Principes damnagement 106

    6.2 La C i t , les ja rd ins d Onex e t Cressy-Tra i l le 111 6.2.1 Introduction 111 6.2.2 Le tissu bti 111 6.2.3 Potentiel constructible (voir figure 43 : surlvations,

    adjonctions) 114 6.2.4 Les parcs publics du Gros-Chne et du Vieux-Moulin 118 6.2.5 La promenade du Bois-de-la-Chapelle 120 6.2.6 Morillon-Parc 121 6.2.7 Les espaces publics 122

    6.3 Pra le , Nant-de-Cuard , Pr -Longet : Nouveaux quar t ie rs mix tes 125

    6.4 Coteau sud : de la zone de v i l las au quar t ie r rs ident ie l 129

    7. SYNTHESE DU POTENTIEL CONSTRUCTIBLE 137 8. PROGRAMME DE MISE EN UVRE 141 9. ANNEXES 177

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    PREFACE DE LA MAIRIE

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    1. INTRODUCTION

    1.1 Cadre lgal

    La modification de la LaLAT approuve par le Grand Conseil le 29 novembre 2002

    a donn un statut lgal au plan directeur communal. Celui-ci est en effet adopt

    par le Conseil municipal sous la forme dune rsolution et approuv par le Conseil

    dEtat. Il lie ainsi les autorits entre elles.

    La rvision du plan directeur dOnex de 2002 sinscrit dans la procdure dfinie

    par ces dispositions lgales. Celui-ci doit tre conforme au plan directeur canto-

    nal, qui dfinit les options au niveau stratgique suprieur et laisse une marge de

    manuvre pour que les communes puissent formuler leurs options de dveloppe-

    ment et damnagement lintrieur du cadre cantonal. Une fois approuv par le

    Conseil dEtat, le plan directeur communal engage galement le canton.

    relever toutefois que le plan directeur cantonal est lui-mme en cours de rvi-

    sion. Le projet soumis la consultation des communes a soulev de nombreuses

    oppositions. Le nouveau document ntant pas encore en force et lancien tant

    considr comme obsolte par rapport aux options dfinies dans le projet

    dagglomration franco-valdo-genevois, les communes se trouvent provisoirement

    dans une situation floue quant aux options cantonales.

    En menant la rvision du Plan directeur communal de 2002 en parallle celle

    du plan directeur cantonal, la ville dOnex souhaite que les options figurant dans

    ce document soient relayes dans le futur plan directeur cantonal, posant ainsi les

    bases dune collaboration constructive entre Etat et commune.

    1.2 Droulement

    1.2.1 Phases dtude

    Ltude du plan directeur communal se droule en quatre phases principales :

    > tablissement de lavant-projet de plan directeur entre avril 2011 et octobre 2012.

    > Consultation des services cantonaux entre dcembre 2012 et juin 2013. > tablissement du projet de plan directeur et mise en consultation publique du

    1er au 30 octobre 2013.

    > Adoption par le Conseil municipal et le Conseil dEtat.

    1.2.2 Concertation

    Deux ateliers de rflexion ont t organiss en cours dtude (voir les synthses de

    ces ateliers au chapitre 2) :

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    > Le premier sest droul le 3 novembre 2011 et a runi un peu plus de 120 participants. Cet atelier visait permettre la population de sexprimer trs en

    amont des dcisions concernant le devenir de la commune.

    > Le deuxime atelier sest droul le 5 juin 2012 avec une quarantaine dhabitants. Il avait pour but dinformer de ltat davancement des rflexions et

    dapprofondir la thmatique du dveloppement des espaces publics au nord et

    au sud de la commune.

    1.2.3 Comit de pilotage

    La dmarche a t suivie par un Comit de pilotage charg de la rvision du plan

    directeur communal :

    > Mme Carole-Anne KAST, puis Mme Ruth BNZIGER, Conseillres administra-tives dlgues, prsidentes du COPIL-PDCom

    > M. Jean-Franois FREUDIGER, Directeur du dveloppement urbain, puis M. Frdric PITTALA, urbaniste

    > Mme Marie-Claire SALVI, Conseillre municipale, puis M. Emile GALLAND, Conseiller municipal, puis Mme Sabrina PASCHE, Conseillre municipale

    > M. Daniel FINO, Conseiller municipal > M. Richard MRIER, Conseiller municipal, puis Mme Emmanuelle VUARNOZ,

    Conseillre municipale, puis Mme Batrice LO NIGRO, Conseillre municipale

    > M. Franois MUMENTHALER, Conseiller municipal > M. Dominique VUAGNAT, Conseiller municipal, puis M. Raphal COUDRAY,

    Conseiller municipal

    Un reprsentant de lOffice de lUrbanisme, M. Fabio DUBS, a particip occasion-

    nellement aux sances du comit de pilotage.

    Le bureau Urbaplan, pilote de ltude, sest appuy sur les comptences du bu-

    reau RR&A pour les aspects lis aux dplacements, du bureau VIRIDIS pour les

    aspects lis aux milieux naturels et semi-naturels et de Mme Catherine COURTIAU

    pour le volet patrimoine.

    Le chapitre sur lnergie est issu du Concept nergtique territorial accompagnant

    le plan directeur tabli par le bureau dingnieurs BG.

    1.3 Objectifs de la rvision du PDCom

    Les orientations du dveloppement communal dfinies dans le cadre du plan

    directeur cantonal en cours de rvision (voir le chapitre 2) motivent la ville dOnex

    se positionner dans ce nouveau contexte ; le plan directeur communal est le bon

    instrument pour donner une vision du dveloppement souhait de la Commune.

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    Le cahier des charges de la rvision du PDCom porte sur les objectifs suivants :

    > Donner une vision du dveloppement de la commune sur 10 15 ans : faire le bilan des tudes et projets en cours afin doffrir une vue densemble que

    noffrent pas les tudes localises.

    > Exprimer les intentions de la commune : dfinir les projets capables de gnrer de la valeur ajoute la qualit de vie et lquilibre fonctionnel du territoire.

    > Assurer la coordination avec le canton et les communes voisines. > Anticiper les besoins : programmer les quipements ncessaires, les moyens

    financiers correspondants et les modalits de mise en uvre des nouveaux dve-

    loppements.

    > Orienter les besoins : constituer une rfrence permanente pour la gestion communale et faciliter la prise de dcision lors dune demande dautorisation de

    construire par exemple.

    1.4 Structure du plan directeur communal (PDCom)

    Le rapport prsente les orientations stratgiques (chapitre 2) et les grands prin-

    cipes damnagement (chapitre 3), avant dtablir le bilan et les enjeux relatifs

    aux diffrents volets du plan directeur communal : Dveloppement urbain, Es-

    paces publics, paysage et patrimoine, Dplacements, Environnement (chapitre 5).

    Dans le bilan, les lments de continuit ou de rupture avec le plan directeur de

    2002 sont identifis et explicits.

    Les concepts directeurs (chapitre 4) constituent la synthse graphique et com-

    mente des principales orientations donnes par le plan directeur communal.

    Le chapitre 6, Territoires de projets , aborde de manire transversale, par por-

    tion de territoire, les objectifs sectoriels, les principes et les mesures

    damnagement. Il contextualise et traduit de manire spatiale les objectifs gn-

    raux.

    Le programme de mise en uvre, la fin du document, comprend 9 fiches de

    mesures et 5 fiches techniques. Les fiches de mesures rsument lensemble des

    dmarches entreprendre par la commune dans un mme secteur ou domaine ;

    elles dfinissent les mesures prioritaires que la commune devra engager lchelle

    communale et intercommunale et donnent des informations de coordination et des

    informations de dtail ; elles constituent un outil de gestion volutif pour les res-

    ponsables communaux et doivent donc tre mises jour et compltes au fur et

    mesure de lavancement des projets. Les fiches techniques portent sur des thmes

    lis lenvironnement (par exemple : gestion des eaux, bruit, etc.) et dcrivent,

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    lattention de la commune, comment cette problmatique doit tre prise en

    compte dans les projets.

    Le plan directeur des chemins pour pitons, adopt par le Conseil municipal le 15

    novembre 2011 et approuv par le Conseil dEtat le 21 mars 2012, est intgr au

    plan directeur communal.

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    Figure 1 : Toponymie

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    PREMIERE PARTIE : ORIENTATIONS STRATEGIQUES ET

    GRANDS PRINCIPES DAMENAGEMENT

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  • Plan directeur communal dOnex urbaplan 30.09.13 15

    2. ORIENTATIONS STRATEGIQUES DES POLITIQUES PUBLIQUES

    Contexte

    Onex se trouve dans une priode charnire : le plan directeur cantonal, qui fixe

    les grandes orientations du dveloppement communal lhorizon 2030, est en

    cours de rvision sur la base du projet dagglomration Grand Genve . De fait,

    les enjeux de planification aux chelles de lagglomration, du canton et des

    communes sont de plus en plus interdpendantes et ncessitent des mcanismes

    de rgulation permettant de relayer les mesures damnagement au bon niveau. De

    plus, lobjectif cantonal de raliser 2'500 logements par an, soit deux fois plus

    que la moyenne de ces dernires annes, cre une pression supplmentaire sur

    lamnagement communal. Jusquen 2030, le Grand Genve prvoit daccueillir

    200'000 habitants supplmentaires (50% dans le canton de Genve, 50% dans le

    canton de Vaud et en France voisine) et 100'000 emplois supplmentaires (70%

    dans le canton de Genve et 30% dans le canton de Vaud et en France voisine).

    Ces dveloppements sont prvus par la densification des tissus btis existants le

    long des axes de transports publics structurants et par des dclassements de la

    zone agricole.

    En application du projet dagglomration franco-valdo-genevois, le projet de plan

    directeur cantonal (PDCn) de fvrier 2013 prvoit notamment pour Onex une

    densification de la zone de villas de part et dautre de la route de Chancy :

    > dclassement et densification de secteurs de la zone de villas en fonction des situations (fiche A03) ;

    > diversification des types de logements en zone de villas en fonction des caract-ristiques des sites et du contexte urbain (fiche A04).

    Figure 2 : Principes de densification (extrait de lannexe aux fiches A01 A08 du projet de PDCn)

    Schma dagglomration 2012 Horizon 2030

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    La ville dOnex tant soumise une forte pression la densification par le canton,

    elle souhaite, par lintermdiaire de son plan directeur, faire valoir sa propre vision

    du dveloppement du territoire communal.

    Positionnement

    Dans le contexte dune agglomration en construction, Onex entend se positionner

    comme une ville offrant des services en matire de sant, de sports et loisirs, de

    culture et de prestations sociales qui dpassent le cadre local.

    Si Onex entend adopter une attitude responsable et solidaire par rapport aux en-

    jeux du dveloppement de la rgion, en accueillant sur son territoire une part de la

    croissance programme lchelle du Grand Genve, elle est toutefois pnalise

    depuis longtemps par une prcarit dont elle peine sextraire (voir le chapitre

    3.2) et par une faible attractivit, lie notamment son image de banlieue rsi-

    dentielle. Onex demande ce que son dveloppement puisse contribuer la rali-

    sation de deux objectifs fondamentaux pour lavenir de la commune :

    > Amliorer lassiette fiscale communale, de manire ce quelle puisse offrir les services et prestations quattend la population ;

    > Corriger les dsquilibres structurels qui pnalisent la commune (rpartition des catgories de logements, dficits demplois, absence de mixit, etc.).

    Dans cette perspective, la dynamique de dveloppement de lagglomration cons-

    titue une formidable opportunit, dont Onex compte tirer parti, en engageant des

    politiques damnagement qui lui permettront de renforcer son attractivit et son

    rayonnement.

    Le territoire communal tant aujourdhui presque entirement bti, Onex envisage

    son dveloppement moins par un urbanisme dextension, comme elle a dj connu

    dans les annes 60 (voir encadr ci-contre), que par un urbanisme de renouvelle-

    ment urbain, au travers dactions destines retrouver un meilleur quilibre so-

    cial, conomique et territorial. Ces oprations de renouvellement urbain ncessi-

    tent une approche prenant en compte les spcificits du territoire : structure fon-

    cire, composition sociale des quartiers, valeurs patrimoniales (naturelles et b-

    ties), topographie, etc.

    Le dveloppement souhait par Onex est guid par 6 grands principes

    damnagement - qui sont dvelopps et illustrs au chapitre 3 -, dont le but est

    dassurer un dveloppement durable (au sens de lAgenda 21) de la commune :

    > Diversifier les catgories de logement afin de rpondre de manire quilibre, lensemble des besoins (loyers libres, coopratives, PPE, LUP, maisons indivi-

    duelles, habitat group, villas mitoyennes, etc.).

    > Renforcer la mixit des quartiers en introduisant, l o cela est pertinent, des emplois, services et quipements.

    Dans son ouvrage Onex, 1851 2002 , Eric Golay relate le dveloppement dOnex durant la seconde moiti du 19e sicle en ces termes : en 1957, avec la construction des premires petites HLM communales du chemin Franois-Chavaz et des alentours, [la commune] passe au-del des mille habitants. En 1959, on atteint 1'100 habitants. () Onex ne sattend pas lavenir qui le guette et cest dans lesprit dun dveloppement acclr, mais en petites units de logements, que lon construit en 1959 la salle communale actuelle, ultime construction pense pour lre davant la cit. Lukase de lEtat tombe au printemps 1959 : Onex deviendra en peu dannes une cit dans laquelle se dversera le trop-plein des habi-tants de Genve. De 2 3 tages, les gabarits passeront 8 ou 9 pour les longues barres et 15 tages pour les tours, et au terme de ce processus de colonisation acclre de la campagne par la ville, cest par 10, 20 et mme 30 que lon prvoit de multiplier, en quelques annes, sa population. On assiste ainsi, ds 1959, avec la construc-tion de la Cit, une expansion phnomnale puisquen 1964, on enregistre 8'500 habi-tants, que les 10'000 sont atteints en 1965 et les 16'000 en 1970 et que, dans la perspec-tive dune Genve de 800'000 habitants, on table, vers 1970, sur une population de 30'000 habitants pour 1980. Ces projets supposaient lextension de la Cit dans lactuel parc des Evaux (Eric Golay, Onex 1851-2002, images et rcits dune mtamorphose) .

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan 30.09.13 17

    > Amliorer les conditions sociales et environnementales dans les quartiers (limi-tation de lexposition aux nuisances).

    > Renforcer la prsence des lments naturels dans les quartiers (valoriser le patrimoine naturel et bti) et tirer parti de la proximit despaces paysagers ma-

    jeurs dans la composition urbaine.

    > Amliorer les liaisons nord-sud (liaisons cologiques et liens sociaux). > Prserver les espaces naturels forte valeur cologique et sociale.

    La mise en uvre de ces principes permettra la commune daccompagner et de

    relayer la politique cantonale du logement (visant une production quantitative) en

    une politique de lhabitat (production qualitative dun cadre de vie : habiter nest

    pas seulement occuper un logement).

    Le Plan directeur communal 2013 sinscrit dans la continuit du plan directeur de

    2002, dont lenjeu fondamental tait la recherche dun quilibre entre logements

    et activits conomiques, entre habitations individuelles et collectives, et une plus

    grande diversit socioconomique dans tous les secteurs de la commune. A

    Onex, lactualit nest plus aux grands dveloppements spectaculaires, mais aux

    actions destines supprimer les disparits lies au dveloppement des annes

    60 (PDCom 2002, page 10).

    Dix ans plus tard, cet enjeu fondamental pour le dveloppement communal est

    plus que jamais dactualit.

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    Figure 3 : Synthse des orientations stratgiques des politiques publiques

    Onex est une ville moyenne offrant des services en matire de sant, sports et loisirs, culture, prestations sociales, dont le rayonnement dpasse le cadre local

    - Amliorer lassiette fiscale communale de manire ce quOnex puisse offrir les services et prestations quattend la population.

    - Corriger les dsquilibres structurels qui pnalisent la commune (rpartition des catgories de logements, dficits demplois, absence de mixit, etc.).

    - Tirer parti de la dynamique de dveloppement pour renforcer son attractivit

    - Engager des politiques damnagement qui renforcent son rayonnement, etc.

    - Dvelopper des projets ancrs sur lidentit et les caractristiques de son territoire.

    - Diversifier les catgories de logement afin de rpondre de manire quilibre, lensemble des besoins (loyers libres, coopratives, PPE, LUP, maison individuelle, habitat group, villas mitoyennes, etc.).

    - Renforcer la mixit des quartiers en introduisant, l o cela est pertinent, des emplois, services et quipements.

    - Amliorer les conditions sociales et environnementales dans les quartiers. - Renforcer la prsence des lments naturels dans les quartiers et tirer parti de la proximit

    despaces paysagers majeurs dans la composition urbaine. - Amliorer et renforcer les liaisons nord-sud. - Prserver les espaces naturels qui participent la qualit de vie dans la commune et dans

    lagglomration.

    Postulat

    Objectifs politiques

    Principes damnagement

    Stratgie oprationnelle

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan 30.09.13 19

    Participation de la population la dfinition des grands principes damnagement

    Le choix du mode de dveloppement ne relve pas de dcisions techniques mais

    doptions politiques. Privilgier tel ou tel mode de dveloppement est avant tout

    un choix de socit. Cest pourquoi la commune a voulu ouvrir le dbat et associer

    la population et les acteurs locaux au processus de rvision de son plan directeur,

    en leur offrant la possibilit de participer la construction dune vision partage.

    Deux forums de rflexion et de discussion librement ouverts toute la population

    ont t organiss pendant la phase dlaboration de lavant-projet de plan direc-

    teur.

    Le premier, trs en amont du processus, avait pour objectif didentifier les princi-

    paux enjeux (forces, faiblesses, opportunits, ). Le deuxime a permis de pr-

    senter ltat davancement des rflexions sur les grandes options et dengager la

    rflexion sur des mesures de mise en uvre.

    Une synthse des ateliers de rflexion des 3 novembre 2011 et 5 juin 2012 est

    prsente ci-aprs.

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan -30.09.13

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    Synthse de latelier de rflexion du 3 novembre 2011

    Dune manire gnrale, il est relever que :

    > Lassemble partage une mme vision de la commune. Il y a peu de points de divergence. > Il y a une grande convergence sur de nombreux points entre les reprsentants de

    lassemble, les lus et les professionnels.

    Au niveau du diagnostic, les constats, trs largement partags, mettent en vidence :

    > La proximit de la nature et la prsence dune riche vgtation sont releves de manire quasi unanime par tous les groupes, comme un des atouts de la commune.

    > Le manque demplois qui affecte non seulement limage de la commune, mais galement ses finances.

    > Les nuisances dues la circulation. Cest un phnomne gnral qui touche lensemble de la population. Cest toutefois un enjeu qui dpasse largement le cadre communal, puisque

    la mobilit rsulte du dveloppement de toute la rgion. De plus, cest une problmatique

    trs paradoxale, puisque nous crons tous de la mobilit par nos comportements indivi-

    duels et, en mme temps, nous en subissons les nuisances.

    Dans latelier consacr aux rves pour Onex en 2030, on retrouve un peu les mmes l-

    ments que dans le diagnostic : les participants rvent de corriger les dfauts (plus demplois,

    des meilleures liaisons nord-sud, etc.) et de prserver les qualits (verdure, nature, mixit).

    Les questions nergtiques constituent toutefois une nouvelle thmatique qui est apparue

    dans les communes il y a quelques annes. Le rve dune cit cologique, verte, sobre ner-

    gtiquement constitue une proccupation nouvelle de plus en plus prsente dans les reven-

    dications des populations.

    Le troisime atelier portant sur les enjeux prioritaires a largement mis en vidence un double

    phnomne : dune part la crainte dune perte de la qualit de vie en raison dun dvelop-

    pement urbain trop important et, dautre part, une volont manifeste damliorer les condi-

    tions du mieux vivre ensemble par la cration despaces de rencontre, de parcs et jar-

    dins, de lieux de convivialit, etc.

    Cette double proccupation traduit parfaitement les enjeux du dveloppement urbain qui

    ncessite de trouver un bon quilibre entre les aspects quantitatifs (produire des logements

    pour rpondre aux besoins de la population) et les aspects qualitatifs (amnager des quar-

    tiers agrables vivre). Cest une question rellement complexe qui na pas de rponse

    simple et toute faite. Elle ncessite dbat, discussions, changes, car les solutions ne peu-

    vent merger que de la reconnaissance rciproque des besoins lgitimes des uns et des

    autres. Cest tout lintrt dune assemble comme celle de cet atelier de pouvoir initier ce

    dbat.

    En conclusion, un mot a t trs souvent prononc durant la soire, celui de convivialit. Il

    sera pris comme programme de travail dans le cadre de la rvision du plan directeur com-

    munal car il rsume parfaitement les enjeux auxquels devront rpondre lus, population et

    professionnels : comment orienter le dveloppement pour quil contribue lamlioration de

    la qualit de vie au sein de la commune et de la rgion, comment conjuguer ensemble d-

    veloppement urbain et mieux vivre ensemble .

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan 30.09.13 21

    Synthse de latelier de rflexion du 5 juin 2012

    La premire partie de la soire tait consacre une prsentation de ltat davancement des

    travaux de la rvision du plan directeur, suivi dun change (questions, rponses). Les op-

    tions prsentes ont globalement t bien reues. Ce dbat a t loccasion pour le public

    dexprimer nouveau ses inquitudes face aux projets de dveloppement urbain du coteau

    sud et aux problmes de mobilit qui risquent de saggraver au regard des importants dve-

    loppements prvus sur les territoires voisins. Sur ces deux objets il est ressorti une convic-

    tion que les communes concernes devaient davantage se coordonner et travailler ensemble

    plutt que chacune dans son coin.

    Deux ateliers ont ensuite t organiss sur lamnagement des espaces publics. En effet,

    cette thmatique relve en grande partie des comptences communales et des mesures

    peuvent tre prises court terme. Les ateliers visaient ainsi faire merger les projets priori-

    taires et les programmes dvelopper tant pour la partie Nord que pour la partie Sud de la

    commune.

    Pour la partie nord de la commune (Cit), une unanimit sest dgage pour un ramnage-

    ment de deux espaces: le mail du Bois-de-Chapelle et Morillon-Parc. Les propositions de

    programmes taient variables dans les groupes, mais tous ont reconnu que ces lieux mri-

    taient un amnagement pour les rendre plus attractifs, sans toutefois en faire des espaces

    sophistiqus. La simplicit des projets damnagement a t mise en avant comme gage de

    qualit. La cration de potagers urbains a galement t largement plbiscite.

    Pour la partie Sud de la commune (coteau occup par la zone villas), la question des es-

    paces publics se pose de manire diffrente que pour la partie Nord. Ici en effet, il ne sagit

    pas de ramnager des espaces existants, mais plutt de les crer pour accompagner la

    densification. Les groupes de travail ont t unanimes pour souligner la ncessit dun

    dcloisonnement de la zone de villas. La volont de faciliter les dplacements pour les mobi-

    lits douces a t mise en avant et des propositions de nouveaux tracs ont t esquisses.

    Cette revendication traduit en partie une demande de parcours fonctionnels quotidiens, mais

    reflte aussi une vision de ces quartiers comme des lieux de promenade, compte tenu de la

    qualit de la vgtation prsente. Cest ce rseau de cheminements de mobilit douce qui

    pourrait ainsi constituer la trame des espaces publics du quartier.

    En conclusion, on peut relever un dsir de convivialit , dj exprim lors du premier

    atelier, et illustr ici par des propositions damnagements et de cheminements permettant

    aux gens de se rencontrer. La difficult de mise en uvre de tels projets na toutefois pas

    chapp aux participants, conscients que ces amnagements peuvent parfois tre en conflit

    avec des intrts privs.

    Mais lamnagement des espaces publics est surtout un rvlateur de la manire de faire

    communaut , car la faon de partager lespace public traduit la manire dont nous conce-

    vons les relations sociales. On peut en effet partager un espace public en le divisant selon

    les besoins des diffrents usagers. Mais on peut aussi partager lespace public en le consid-

    rant comme une espace commun tous. Si le verbe partager connat deux dfinitions

    antagonistes, cest peut-tre significatif dun choix de socit que nous avons faire. Or, un

    choix de socit ne se dcrte pas. Il doit tre discut, faire lobjet dchanges et de con-

    frontations de points de vue. Cest tout lintrt dun atelier comme celui de ce soir de con-

    tribuer ce dbat.

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan -30.09.13

    22

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan 30.09.13 23

    3. GRANDS PRINCIPES DAMENAGEMENT

    Le dveloppement dOnex est guid par 6 grands principes damnagement. Ceux-

    ci dfinissent comment la commune entend renforcer son attractivit et son

    rayonnement compte tenu des capacits daction dont elle dispose et des caract-

    ristiques de son territoire.

    3.1 Diversifier les catgories de logement

    Enjeux

    Sur les quelque 7'900 logements que compte Onex fin 2011, prs de 80% se

    trouvent dans les grands ensembles construits dans les annes 60 au nord de la

    route de Chancy. Le solde du parc de logements est presque entirement constitu

    de maisons individuelles.

    La figure 4 permet de visualiser ce partage du territoire entre deux formes

    dhabitat, lun collectif au nord de la route de Chancy (tissu de barres

    dimmeubles), lautre individuel au sud. Il nexiste Onex que trs peu de formes

    intermdiaires.

    Figure 4 : Habitat collectif (barres dimmeubles) au nord de la route de Chancy (en rose) et villas au sud (Source : SITG -Swisstopo)

    Barres dimmeubles dans la Cit-Nouvelle (Source : Google Maps)

    Quartier de villas du coteau sud (Source : Google Maps)

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan -30.09.13

    24

    Jusqu labandon du rgime HLM, Onex comptait une forte proportion de loge-

    ments subventionns (24.3% en 19981). Leur part a diminu de moiti de 1998

    2011 en raison de la sortie progressive des logements du rgime HLM et de la

    suppression de la catgorie HCM (janvier 2001).

    Figure 5 : Evolution du nombre de logements subventionns de 1998 2011 Onex (Source : OCSTAT)

    Pour autant, cette volution na pas eu pour effet damliorer lassiette fiscale de

    la commune. Cela peut sexpliquer (en partie) par le fait que les logements qui

    sont sortis du rgime HLM sont situs dans des immeubles qui nont pas t rno-

    vs depuis leur construction dans les annes 60 et quils ne rpondent pas, de

    fait, aux attentes dune population plus aise financirement. De plus, plusieurs

    btiments appartiennent des bailleurs sociaux dont la mission est doffrir des

    logements accessibles aux mnages bas revenu.

    En 2011, la proportion de logements subventionns Onex (12.4%) est encore

    suprieure la moyenne cantonale de 8.75%, mais elle est infrieure lobjectif

    du canton de constituer un parc de logements dutilit publique (LUP) de 15%.

    Cette proportion va continuer diminuer jusqu la disparition complte des

    HLM. Puis elle pourrait nouveau augmenter progressivement avec la construction

    de nouveaux logements en zone de dveloppement. Selon les hypothses de calcul

    du potentiel de nouveaux logements lhorizon 2030 Onex (environ 1000 lo-

    gements supplmentaires), la proportion de logements subventionns ne devrait

    pas dpasser les 10% lhorizon 2030. Il faudrait construire plus de 4'000 loge-

    ments en zone de dveloppement pour constituer un parc de LUP de 15% sur le

    territoire communal.

    1 Date de rfrence des chiffres publis dans le plan directeur communal de 2002.

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan 30.09.13 25

    Options politiques

    Dans ce contexte, la commune souhaite diversifier son offre de logements :

    > Diversification des formes dhabitat collectif et individuel ;

    > Diversification des catgories de logements (loyer libre, coopratives, PPE, LUP,

    etc.).

    Figure 6 : Formes intermdiaires dhabitat collectif qui permettraient la commune dtre plus attractive pour diffrentes catgories de population

    La commune poursuit ainsi une double finalit :

    > Attirer des hauts revenus pour amliorer la capacit financire de la commune et ainsi pouvoir offrir les services publics quattend la population.

    > Rpondre de manire quilibre, lchelle de la commune, lensemble des besoins en logement en favorisant la multiplicit des choix et des parcours rsi-

    dentiels.

    Principes de mise en uvre

    Cest principalement au travers des types de zones que la commune pourra ame-

    ner une plus grande diversit dans les catgories de logement :

    > Maintien de certaines portions du territoire en zone 5 (zone de villas).

    > Dclassement de certaines portions du territoire en zone 3 et en zone 4 A.

    > Dclassements en zone de dveloppement et en zone ordinaire.

    La modification de zone est un des leviers dont dispose la commune. Dautres

    moyens sont proposs dans la fiche de mesures 6-4-2 (PLQ et rglement de quar-

    tier, concours de projet).

    Les leviers daction pour la rnovation des btiments (dans la Cit en particulier)

    en vue dune amlioration des conditions dhabitat sont moins vidents. La com-

    mune peut jouer le rle dincitateur et de facilitateur (voir le chapitre 6.2 et la

    fiche de mesures 6-2-1).

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan -30.09.13

    26

    3.2 Renforcer la mixit des quartiers

    Enjeux

    Deux situations sont particulirement proccupantes :

    > La premire est lie la position dOnex parmi les 8 communes les plus prcari-ses du canton (2e place aprs Vernier) du point de vue des indicateurs retenus

    dans le cadre de lanalyse ralise par le CATI (Centre dAnalyse Territoriale des

    Ingalits). Ces communes sont caractrises par :

    - un revenu brut mdian plus faible que la moyenne cantonale,

    - une surreprsentation des effectifs scolariss dorigine modeste par rapport la moyenne cantonale,

    - une plus grande concentration des bas revenus et des chmeurs que la moyenne cantonale,

    - un pourcentage important de bnficiaires de subsides sociaux et dallocations de logements .

    Figure 7 : Identification des communes en fonction du nombre de critres rencontrs (par nombre dindicateurs de base (IB) satisfaits), Source : Rapport CATI 2011

    Aire-la-VillAire-la-VillAire-la-VillAire-la-Vill

    AniresAniresAniresAniresAnires

    AvullyAvullyAvullyAvullyAvully

    AvusyAvusyAvusyAvusyAvusy BardonnexBardonnexBardonnexBardonnexBardonnexBardonnexBardonnex

    BellevueBellevueBellevueBellevueBellevue

    BernexBernexBernexBernexBernexBernexBernexBernexBernexBernexBernexBernexBernexBernexBernexBernexCarougeCarougeCarougeCarougeCarougeCarougeCarougeCarougeCarougeCarougeCarougeCarougeCarougeCarouge

    CartignyCartignyCartignyCartignyCartigny

    ChancyChancyChancyChancyChancy

    ChoulexChoulexChoulexChoulex

    Chne-BougerChne-BougerChne-BougerChne-BougerChne-BougerChne-BougerChne-BougerChne-BougerChne-BougerChne-BougerChne-BougerChne-BougerChne-BougerChne-BourgChne-BourgChne-BourgChne-BourgChne-Bourg

    Collex-BossyCollex-BossyCollex-BossyCollex-BossyCollex-Bossy

    Collonge-BelCollonge-BelCollonge-BelCollonge-BelCollonge-BelCollonge-BelCollonge-BelCollonge-BelCollonge-Bel

    ColognyColognyColognyColognyColognyCologny

    ConfignonConfignonConfignonConfignonConfignonConfignonConfignon

    CorsierCorsierCorsierCorsier

    ClignyClignyClignyClignyCligny

    DardagnyDardagnyDardagnyDardagnyDardagnyDardagnyDardagny

    GenthodGenthodGenthodGenthod

    GenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenve

    Grand-SaconnGrand-SaconnGrand-SaconnGrand-SaconnGrand-SaconnGrand-SaconnGrand-SaconnGrand-SaconnGrand-SaconnGrand-Saconn

    GyGyGyGy

    HermanceHermanceHermance

    JussyJussyJussyJussyJussyJussyJussy

    LaconnexLaconnexLaconnex

    LancyLancyLancyLancyLancyLancyLancyLancyLancyLancyLancyLancyLancyLancyLancyLancyLancyLancyLancyLancyLancy

    MeinierMeinierMeinierMeinierMeinierMeinierMeinierMeinier

    MeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrin

    OnexOnexOnexOnexOnexOnexOnex

    Perly-CertouPerly-CertouPerly-CertouPlan-les-OuaPlan-les-OuaPlan-les-OuaPlan-les-OuaPlan-les-OuaPlan-les-OuaPlan-les-OuaPlan-les-OuaPlan-les-OuaPlan-les-OuaPlan-les-OuaPlan-les-Oua

    Pregny-ChambPregny-ChambPregny-ChambPregny-ChambPregny-ChambPregny-Chamb

    PresingePresingePresingePresingePresinge

    PuplingePuplingePuplingePuplinge

    RussinRussinRussinRussinRussin

    SatignySatignySatignySatignySatignySatignySatignySatignySatignySatignySatignySatigny

    SoralSoralSoral

    ThnexThnexThnexThnexThnexThnexThnexThnexThnexThnexThnex

    TroinexTroinexTroinexTroinexTroinex

    VandoeuvresVandoeuvresVandoeuvresVandoeuvresVandoeuvres

    VernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernier

    VersoixVersoixVersoixVersoixVersoixVersoixVersoixVersoixVersoixVersoixVersoixVersoixVersoixVersoixVersoixVersoix

    VeyrierVeyrierVeyrierVeyrierVeyrierVeyrierVeyrierVeyrierVeyrierVeyrier

    Nbre d'IB dans le P25 (1)0 (28)1 (5)2 (2)4 (1)5 (1)6 (8)Rseau d'Enseignement Prioritaire (REP)

    (1) Communes potentiellement ligibles si et seulement si Nbre >= 4 - Dtermination des classes: UniqueSource: 82511 - Donnes OCSTAT/SITG/traitement OUE - OUE 2010

    Par nombre d'Indicateurs de base satisfaitsIdentification des communes en fonction du nombre de critres rencontrs

    Le CATI a pour mission depuis 2009 danalyser les ingalits dans le canton de Genve et leur volution et identifie la position relative de 45 communes dans les 6 indicateurs de base : revenu annuel brut mdian, scolariss dorigine modeste, bas revenus, nombre de chmeurs par rapport la population active 15-64 ans, et part des bnficiaires de laide sociale et des alloca-tions logement. Les rsultats ci-contre sont tirs du rapport 2011 Les ingalits territoriales dans le canton de Genve .

    Cl de lecture de la carte : Les couleurs indiquent le nombre dindicateurs de base satisfaits (nbre dIB), par exemple Onex rpond aux 6 indicateurs. Les chiffres entre parenthse dans la lgende indiquent le nombre de communes par catgorie.

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan 30.09.13 27

    Cette analyse, reproduite au niveau des sous-secteurs statistiques, permet

    didentifier ceux qui manifestent une trs forte prsence de signes de prcarit ; la

    Cit-Nouvelle dOnex cumule les 6 facteurs de prcarit mentionns ci-dessus.

    Une tude mene par lOCSTAT sur ce thme2 aboutit aux mmes conclusions :

    dans son communiqu du 18 juin 2012, lOCSAT indique que Onex arrive au 2e

    rang des communes prcarises avec 39% de sa population rsidant dans un

    sous-secteur (Cit-Nouvelle) manifestant une trs forte prsence de signes de

    prcarit .

    Figure 8 : Identification des sous-secteurs manifestant une trs forte prsence de signes de prcarit. Source : Rapport CATI 2011.

    Aire-la-VillAire-la-VillAire-la-VillAire-la-Vill

    AniresAniresAniresAniresAnires

    AvullyAvullyAvullyAvullyAvully

    AvusyAvusyAvusyAvusyAvusy BardonnexBardonnexBardonnexBardonnexBardonnexBardonnexBardonnex

    BellevueBellevueBellevueBellevueBellevue

    BernexBernexBernexBernexBernexBernexBernexBernexBernexBernexBernexBernexBernexBernexBernexBernexCarougeCarougeCarougeCarougeCarougeCarougeCarougeCarougeCarougeCarougeCarougeCarougeCarougeCarouge

    CartignyCartignyCartignyCartignyCartigny

    ChancyChancyChancyChancyChancy

    ChoulexChoulexChoulexChoulex

    Chne-BougerChne-BougerChne-BougerChne-BougerChne-BougerChne-BougerChne-BougerChne-BougerChne-BougerChne-BougerChne-BougerChne-BougerChne-BougerChne-BourgChne-BourgChne-BourgChne-BourgChne-Bourg

    Collex-BossyCollex-BossyCollex-BossyCollex-BossyCollex-Bossy

    Collonge-BelCollonge-BelCollonge-BelCollonge-BelCollonge-BelCollonge-BelCollonge-BelCollonge-BelCollonge-Bel

    ColognyColognyColognyColognyColognyCologny

    ConfignonConfignonConfignonConfignonConfignonConfignonConfignon

    CorsierCorsierCorsierCorsier

    ClignyClignyClignyClignyCligny

    DardagnyDardagnyDardagnyDardagnyDardagnyDardagnyDardagny

    GenthodGenthodGenthodGenthod

    GenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenveGenve

    Grand-SaconnGrand-SaconnGrand-SaconnGrand-SaconnGrand-SaconnGrand-SaconnGrand-SaconnGrand-SaconnGrand-SaconnGrand-Saconn

    GyGyGyGy

    HermanceHermanceHermance

    JussyJussyJussyJussyJussyJussyJussy

    LaconnexLaconnexLaconnex

    LancyLancyLancyLancyLancyLancyLancyLancyLancyLancyLancyLancyLancyLancyLancyLancyLancyLancyLancyLancyLancy

    MeinierMeinierMeinierMeinierMeinierMeinierMeinierMeinier

    MeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrinMeyrin

    OnexOnexOnexOnexOnexOnexOnex

    Perly-CertouPerly-CertouPerly-CertouPlan-les-OuaPlan-les-OuaPlan-les-OuaPlan-les-OuaPlan-les-OuaPlan-les-OuaPlan-les-OuaPlan-les-OuaPlan-les-OuaPlan-les-OuaPlan-les-OuaPlan-les-Oua

    Pregny-ChambPregny-ChambPregny-ChambPregny-ChambPregny-ChambPregny-Chamb

    PresingePresingePresingePresingePresinge

    PuplingePuplingePuplingePuplinge

    RussinRussinRussinRussinRussin

    SatignySatignySatignySatignySatignySatignySatignySatignySatignySatignySatignySatigny

    SoralSoralSoral

    ThnexThnexThnexThnexThnexThnexThnexThnexThnexThnexThnex

    TroinexTroinexTroinexTroinexTroinex

    VandoeuvresVandoeuvresVandoeuvresVandoeuvresVandoeuvres

    VernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernierVernier

    VersoixVersoixVersoixVersoixVersoixVersoixVersoixVersoixVersoixVersoixVersoixVersoixVersoixVersoixVersoixVersoix

    VeyrierVeyrierVeyrierVeyrierVeyrierVeyrierVeyrierVeyrierVeyrierVeyrier

    Nbre d'IB dans le P25(1)4 (14)5 (32)6 (25)

    (1) Sous-secteurs concerns si et seulement si nbre >= 4 - Dtermination des classes: UniqueSource: 62512 - Donnes OCSTAT/SITG/traitement OUE - OUE 2010

    Par nombre d'indicateurs de base satisfaitsIdentification des sous-secteurs concerns

    2 OCSTAT, La prcarit Genve dans une optique territoriale, Juin 2012

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan -30.09.13

    28

    > La seconde est lie au dsquilibre structurel entre activits et habitat auquel Onex est confronte. Le plan directeur communal de 1988 relevait dj que la

    commune prsentait le ratio emploi/habitants le plus bas des 10 plus grandes

    communes genevoises (1'300 emplois pour 16'700 habitants, soit un ratio de

    0.8 emploi pour 10 habitants). Dans le plan directeur communal de 2002, lun

    des enjeux fondamentaux rsidait dans la recherche dun meilleur quilibre

    entre logements et activits conomiques, afin de limiter les mouvements pen-

    dulaires et amliorer les finances communales. Le ratio du nombre demplois

    pour 10 habitants tait alors compris entre 0.94 et 0.97.

    Depuis, le nombre demplois a progress : entre 1995 et 2008, Onex a enregistr

    une augmentation du nombre demplois de +84% (1'571 emplois en 1995, envi-

    ron 2'900 en 2008), en particulier entre 2005 et 2008, grce limplantation

    dImplenia et de loffice cantonal de la population. Aujourdhui, selon les chiffres

    de lOffice fdral de la statistique (OFS), le ratio emplois/10 habitants est de

    1.65 (emplois 2008 : 2900 / population 2011 : 17655).

    Figure 9 : Evolution des emplois dans les secteurs secondaire et tertiaire Onex (Source : OCSTAT).

    Les donnes officielles (OCSTAT, OFS) plus rcentes concernant le nombre

    demplois par commune ne sont pas encore disponibles ; la ville dOnex tient ses

    propres statistiques, qui indiquent en 2011 : 3'500 emplois, dont 2'500 emplois

    privs et environ 1000 emplois publics.

    En 2000, environ 75% des personnes ac-tives occupes et coliers / tudiants dOnex travaillaient / tudiaient dans une autre commune. (Source : Recensement fdral de la popula-tion de 2000)

    Une enqute ralise par la commune en 2011 sur les besoins et attentes des entreprises onsiennes rvle que sur les quelque 600 entreprises prives que compte la commune, 67% sont des entre-prises en raison individuelle et que seules 6 entreprises comptent plus de 50 employs, dont Implenia (537) et le Centre Mdical dOnex (252). Les entreprises onsiennes sont actives dans les secteurs suivants : > Btiment et construction (16%), > Bureaux dingnieurs, architectes, com-

    pables (11.9%), > Commerces de dtail (10%), > Transports (10%). Les rsultats de lenqute montrent gale-ment que la politique de promotion cono-mique doit davantage sorienter vers laide aux petites entreprises : > Recherche de locaux, > Publications et informations sur les ser-

    vices offerts par la Ville, > Etc.

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan 30.09.13 29

    Options politiques

    Concernant la situation de prcarit dans laquelle se trouve Onex (et plus particu-

    lirement le sous-secteur Cit-Nouvelle), la commune propose des mesures qui

    vont dans le sens dune plus grande diversit daccueil de revenus socio-

    conomiques. Une diversit envisage lchelle de la commune car le problme

    nest pas tant la concentration dune population en situation de prcarit que le

    risque de stigmatisation et dexclusion. Pour viter cela, la commune mettra en

    uvre des mesures qui ont trait aux amnagements extrieurs et la rpartition

    quilibre des quipements publics sur le territoire communal (pas de discrimina-

    tion dans laccs aux mmes services).

    Concernant le dsquilibre structurel entre emplois et habitants, Onex souhaite se

    donner les moyens dattirer des activits et de renforcer et dvelopper de nouveaux

    quartiers mixtes. Lobjectif communal est daugmenter le ratio emplois / habitants

    de manire significative lhorizon 2030.

    La mixit des fonctions urbaines (habitat, activits, quipements) constitue aussi

    un enjeu pour lmergence dune urbanit et lamlioration de limage de la com-

    mune.

    Principes de mise en uvre

    Cest principalement au travers des types de zones que la commune pourra ame-

    ner une plus grande diversit socioconomique. Elle devra aussi mettre en place

    une politique foncire pro active pour lui permettre de rpondre aux besoins en

    quipements publics.

    Ses leviers daction pour la rnovation des btiments (dans la Cit en particulier)

    sont moins vidents. La commune peut jouer le rle dincitateur et de facilitateur

    (Voir le chapitre 6.2 et la fiche de mesures 6-2-1).

    3.3 Amliorer les conditions sociales et environnementales dans les quartiers

    Enjeux

    Certains quartiers dOnex sont exposs dimportantes nuisances environnemen-

    tales, notamment bruit et pollution. Ces conditions affectent la sant des indivi-

    dus, la qualit de leur cadre de vie et influent sur les relations sociales.

    Les oprations de renouvellement urbain et les mesures lies la mobilit sont

    loccasion damliorer ces conditions.

    La venue de nouvelles entreprises ne conduit pas forcment, court terme, une augmenta-tion du produit de limpt sur les socits. Par contre, la cration demplois sur le territoire communal dgagerait, soit par la taxe profes-sionnelle, soit par le partage des charges entre communes de domicile et commune du lieu de travail, des ressources supplmentaires. De plus, si la commune offre la possibilit aux cadres de rsider sur son territoire, alors elle devient doublement attractive . (PDCom 2002, p.7).

    Limage montre la corrlation entre limportance du trafic automobile et les relations sociales. Un faible trafic dans une rue favorise les interactions sociales. Un fort trafic constitue un lment de sgrgation. Source : R.Rogers, Des villes pour une petite plante.

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan -30.09.13

    30

    Options politiques

    > Amliorer la gestion de la mobilit (modration du trafic, cheminements pi-tons/vlos) pour soulager la pression sur les espaces publics, apaiser les rues et

    diminuer le bruit et la pollution (voir chapitre 5.4 Dplacements).

    > Etendre le rseau CADIOM dautres quartiers, avec dautres sources dnergie, ce qui permettra dagir sur la pollution de lair et donc sur la qualit de vie dans les

    quartiers (voir la figure 10, le chapitre 5.5.3 Energie et la fiche technique n4).

    > Inciter les propritaires privs rnover le parc immobilier afin daugmenter leur performance nergtique (chapitre 6.2 et fiche de mesures 6-2-1).

    > Attacher une attention particulire la qualit des espaces collectifs et publics, qui sont des vecteurs de sociabilit, en particulier pour les enfants.

    Figure 10 : Carte des prconisations en matire de planification nergtique, avec le rseau

    CADIOM (orange et rouge) sur la commune dOnex (Source : BG, Concept ner-gtique territorial, phase 1).

    Principes de mise en oeuvre

    La commune est comptente pour dvelopper le rseau dnergie avec les SI et

    pour mettre en uvre le rseau de mobilit douce (plan directeur des chemins

    pour pitons - PDCP) et des mesures de modration du trafic.

    11

    6247 .13 -RN003 b/Lpg 28 juin 2010

    Annexe 11 : Carte d es prcon isat ions

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan 30.09.13 31

    Concernant la rnovation du parc immobilier, elle peut jouer un rle de facilitateur

    et dincitateur (voir le chapitre 6.2 et la fiche de mesures 6-2-1).

    3.4 Renforcer la prsence des lments naturels dans les quartiers

    Enjeux

    Onex possde des lments naturels de grande valeur lintrieur du tissu bti :

    rseau important de haies bocagres anciennes (alignement de chnes), de haies

    mixtes plus rcentes et dalignements darbres. De plus, la commune est borde

    par des espaces paysagers et naturels majeurs : le Rhne et lAire.

    Figure 11 : Prsence des lments naturels dans les quartiers et proximit des espaces paysagers majeurs. (Source : Google maps + www.onex.ch pour la photo en haut droite)

    Cette interpntration du bti et du vgtal constitue un lment fort de lidentit

    communale, que la population reconnat (voir synthse du 1er atelier de rflexion)

    et pour lequel elle manifeste un trs fort attachement. Onex, ville verte nest pas

    un slogan mais une ralit prserver et valoriser.

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan -30.09.13

    32

    Options politiques

    Onex souhaite valoriser et renforcer la prsence des lments naturels dans les

    quartiers et tirer parti de la proximit despaces paysagers majeurs dans la compo-

    sition urbaine (voir les chapitres 5.3.2 Sites, milieux naturels et semi-naturels

    et 5.3.3 Patrimoine ).

    Sappuyant sur la structure vgtale existante, le PDCom cherche ltendre et

    constituer un maillage vert, renouant ainsi avec les principes fondateurs du dve-

    loppement urbain de Genve (voir figure 13).

    Principes de mise en uvre

    La commune est comptente pour lentretien et le renforcement des lments

    naturels sur domaine public.

    Pour les terrains privs, la commune pourra encourager les propritaires entrete-

    nir ou renforcer les lments naturels. Elle dispose pour cela de documents de

    rfrence comme par exemple la charte des jardins, qui runit environ quatre-vingt

    propritaires de maisons individuelles, et du document quelle a publi en 2008

    sur les Principes de gestion de la biodiversit dans les espaces verts commu-

    naux (voir ci-contre).

    Par ailleurs, les options durbanisation du coteau sud intgrent lobjectif de pr-

    server et renforcer les haies et alignements existants.

    AGENDA 21 DE LA VILLE DONEX

    BIODIVERSIT : LA CHARTE DES JARDINSLes lieux dhabitations naturels pour la petite faune sont devenus rares. Lurbanisation a morcel les territoires propices aux animaux sauvages et mne la vie dure la petite faune. Pour trouver de la nourriture ou un lieu o se reposer, les hrissons, lzards et autres petits habitants de nos jardins doivent se dplacer toujours plus loin, en traversant des obstacles dangereux comme les routes, les parcelles cltures ou encore chapper aux gri!es des nombreux chats domestiques.

    Le mode dentretien des jardins, souvent intensif (pelouses rases, haies tailles et peu diversifies, compost et tas de pierres limins), provoque la perte de biotopes comme les haies sauvages, les vieux arbres ou les prairies extensives. Les jardins peuvent constituer des lieux de refuge importants pour de nombreuses espces de petits mammifres, reptiles et oiseaux. Pour favoriser leur venue et leur installation, il faut toutefois respecter certains principes. La Charte des Jardins met en place un contrat moral avec les propritaires de villas qui le souhaitent. Ils sengagent entretenir les parcelles en respectant et en favorisant la biodiversit, par des gestes simples.

    Voici quelques exemples de gestes favoriser :

    Tondre les pelouses en laissant une bande herbeuse, pour permettre aux insectes et aux fleurs daccomplir leur cycle. Ne pas tondre lorsque les plantes sont en fleur. Ne pas utiliser des herbicides ou tout autre produit chimique dans le jardin.

    Planter des haies indignes (espces originaires de notre rgion) pour o!rir de la nourriture aux oiseaux, cureuils et aux divers insectes. viter de tailler la haie entre mars et septembre, lorsque les oiseaux nichent.

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan 30.09.13 33

    3.5 Amliorer les liaisons nord-sud (liaisons cologiques et liens sociaux)

    Enjeux

    Lamlioration des liaisons nord-sud rpond des enjeux cologiques et sociaux :

    > Continuit des structures vgtales (liaisons biologiques) et du rseau de mobili-t douce entre le Rhne et lAire ;

    > Dcloisonnement des quartiers et dsenclavement du quartier des Verjus ; > Liaisons confortables et sres vers les arrts de tram ; > Attnuation de la frontire nord-sud constitue par la route de Chancy.

    Elle rpond galement une demande sociale clairement exprime lors du premier

    forum participatif du 3 novembre 2011 (voir la synthse au chapitre 2).

    Options politiques

    La commune prvoit trois liaisons biologiques et de mobilit douce majeures entre

    le nord et le sud de la commune (voir image directrice chapitre 6). Dans le cadre

    des rflexions menes pour llaboration du plan directeur des chemins pour pi-

    tons, les auteurs ont esquiss ce principe des liaisons nord sud (voir figure 12).

    Figure 12 : Plan de mobilit douce dOnex, volet 1 Diagnostic, vision, avant-projet, Rap-port vC, dcembre 2010, Citec

    Thme B : la Ville irrigue

    0862.01 / Volet 1 Diagnostic, vision, avant-projet vC Plan de mobilit douce Ville d'Onex

    Dcembre 2010 Citec Ingnieurs Conseils / M.-P. Mayor / EDMS 26

    Thme B: la Ville irrigue

    Ci-contre: esquisse de principe.

    Ci-dessous: reprsentation schmatique.

    Devise: la trame du tram. Principe: pntration des 3 arrts de tram dans le tissu bti pour le rabattement des mobilits douces sur le tram hirarchie de lespace public selon ces trois nouveaux axes de rfrences (transversaux). Dmarche: requalification et identification linaire des espaces publics le long d'axes forts orients vers les arrts de tram, par des amnagements caractre utilitaire et emblmatique. Succession de squences amnages pour le piton et cycliste: zones de rencontre, trottoirs larges et continus, sites propres. Vlo-station aux arrts de tram.

    Lieu d'intervention: espaces publics et collectifs (voiries et abords, parcs) situs dans les 3 axes perpendiculaires au trac du tram.

    Source : Bing Microsoft

    Source :

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan -30.09.13

    34

    Le plan directeur rgional de Maurice Braillard (figure 13), aussi voqu au cha-

    pitre prcdent, illustre dj les relations nord-sud s'inscrivant dans un maillage

    vert, qui sappuie sur les grandes structures paysagres du canton.

    Figure 13 : Extrait du plan Braillard de 1936 : maillage vert (rseau despaces publics) dfinissant les poches durbanisation Onex

    Principes de mise en uvre

    La commune pourra raliser les liaisons biologiques et de mobilit douce par

    tape, dans le cadre notamment de la mise en uvre du plan directeur des che-

    mins pour pitons3, de la ralisation des PLQ des primtres de dveloppement

    du coteau sud, de la mise en uvre du PLQ Pr-Longet 1 (mail) et de la ralisa-

    tion du PLQ du Nant-de-Cuard.

    Par ailleurs, des servitudes entre la commune et des propritaires privs peuvent

    tre tablies en tout temps pour autoriser le passage public sur des chemins privs

    (voir PDCP).

    3 Sur la base du PDCP approuv par le canton, une commune peut exiger quen zone de

    dveloppement, les chemins soient raliss et entretenus par les privs.

    Plan directeur rgional, Maurice Braillard, 1936

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan 30.09.13 35

    3.6 Prserver les espaces naturels forte valeur cologique et sociale

    Enjeux

    Le parc des Evaux au nord et le coteau agricole au sud constituent des espaces

    qui jouent un rle cologique et social majeur lchelle de lagglomration.

    Lurbanisation engendre de fortes pressions sur ces espaces.

    Figure 14 : Sur-le-Beau (Source : Bing Microsoft)

    Options politiques

    La commune soutient la prservation des espaces naturels forte valeur colo-

    gique et sociale, notamment les terrains Sur-le-Beau , exploits aujourdhui

    des fins agricoles. Elle valorisera la fonction daccueil de ces espaces tout en

    veillant ce que cette fonction soit compatible avec la protection de la nature. Par

    ailleurs, elle soutient le projet dextension du Parc des Evaux (voir le chapitre

    5.2.2) et lamnagement dune pntrante de verdure reliant Rhne et Aire.

    Le maintien et lextension despaces naturels est dautant plus ncessaire que

    cette partie de lagglomration est destine une trs forte urbanisation (PSD

    Bernex, PSD Cherpines), rendant indispensable la prsence despaces de dlas-

    sement proximit des lieux dhabitation.

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan -30.09.13

    36

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan 30.09.13 37

    4. CONCEPTS DIRECTEURS

    Les concepts directeurs constituent une traduction spatiale et synthtique des

    orientations stratgiques (chapitre 2) et des grands principes damnagement

    (chapitre 3). Ils se dclinent au travers de 4 thmatiques majeures qui sont dve-

    loppes dans le chapitre 6.

    4.1 Une ville, des quartiers

    Adapter la stratgie de dveloppement urbain dOnex aux caractristiques spa-

    tiales, sociales et environnementales des diffrents quartiers.

    5 territoires de projets ont t identifis.

    Figure 15 : Une ville compose de quartiers diffrencis

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan -30.09.13

    38

    Chacun de ces territoires se distingue par des enjeux spcifiques.

    Un centre pour Onex

    > Intensifier le centre urbain : logements, services, activits, quipements et prserver le village historique.

    Chapitre 6.1

    La Cit, les jardins dOnex et Cressy-Traille

    > Rnover et requalifier la Cit.

    Chapitre 6.2

    Prale, Nant-de-Cuard, Pr-Longet : Nouveaux quartiers mixtes

    > Renouveler le tissu urbain et accueillir une forte densit demplois.

    Chapitre 6.3

    Coteau sud : de la zone de villas au quartier rsidentiel

    > Accompagner lvolution de la zone de villas en un quartier rsidentiel. > Diversifier les formes et les fonctions urbaines

    Chapitre 6.4

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan 30.09.13 39

    4.2 Nature, paysages et espaces publics

    Mettre en valeur la richesse paysagre et naturelle de la commune (qualit sociale

    et environnementale des quartiers, attractivit de la commune, dplacement de la

    faune) :

    > Entits naturelles majeures de lagglomration : Rhne, Aire, Evaux, pntrante de verdure du coteau de lAire, fort.

    > Parcs, haies, alles, etc. lintrieur des quartiers.

    Figure 16 : Nature, paysages et espaces publics (faire entrer la nature en ville)

    Le concept de mise en valeur de la nature et des paysages se traduit par :

    > Le dveloppement dun rseau despaces publics constitu notamment de parcs et promenades.

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan -30.09.13

    40

    > Lamlioration des accs aux sites majeurs et, pour les espaces naturels les plus fragiles, la canalisation du public.

    > Lentretien, le renouvellement et le renforcement des liaisons biologiques, com-bines au rseau de mobilit douce et aux ouvrages de gestion des eaux tra-

    vers et entre les quartiers.

    Les parcours sappuient sur les lments naturels, interconnectent les quartiers,

    renforcent les relations avec les paysages et la nature et permettent le rabattement

    sur le tram.

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan 30.09.13 41

    4.3 Liaisons de mobilit douce et rseau de transports publics

    Dvelopper un maillage de liaisons de mobilit douce (MD) et larticuler avec un

    rseau de transport public (TP) performant.

    La combinaison MD-TP offre un maximum daccessibilit, tant lchelle locale

    que rgionale.

    Figure 17 : Maillage des liaisons de MD articul avec le rseau TP

    Mise en place dun maillage fin de liaisons de mobilit douce visant :

    > le dcloisonnement des quartiers, > lamlioration de laccs aux quipements, services, commerces et arrts TP, > le rabattement sur le tram.

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan -30.09.13

    42

    4.4 Gestion de la mobilit individuelle et professionnelle

    Participer la gestion de la mobilit individuelle et professionnelle lchelle

    intercommunale et cantonale et apaiser le trafic dans les quartiers (voir le chapitre

    5.4 Dplacements).

    Figure 18 : Les enjeux de la mobilit individuelle et professionnelle sont traits lchelle du canton.

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan 21.12.12 43

    DEUXIEME PARTIE : UN PROJET DE VILLE

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan -30.09.13

    44

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan 30.09.13 45

    5. BILAN ET ENJEUX

    5.1 Introduction

    Ce chapitre dresse un bilan de lvolution de la situation depuis le PDCom de

    2002 dans les diffrents thmes de la gestion du territoire (Dveloppement ur-

    bain, Espaces publics, paysage et patrimoine, Dplacements, Environnement),

    propose une synthse critique du plan directeur de 2002, au regard des nouveaux

    objectifs et priorits de la commune, et fait le point sur les principaux enjeux pour

    les annes venir.

    5.2 Dveloppement urbain (logements, activits conomiques, quipements)

    5.2.1 Logements, activits conomiques

    Rappel des objectifs du PDCom de 2002 en matire de logements et dactivits :

    > Pour augmenter son assiette fiscale, la commune doit sefforcer dattirer de nouveaux habitants revenu plus lev. Cest par une politique de lhabitat at-

    tractive pour ce groupe de population quelle pourra y parvenir.

    > La venue de nouvelles entreprises ne conduit pas forcment, court terme, une augmentation du produit de limpt sur les socits. Par contre, la cration

    demplois sur le territoire communal dgagerait, soit par la taxe professionnelle,

    soit par le partage des charges entre communes de domicile et commune du

    lieu de travail, des ressources supplmentaires. En plus, si la commune offre la

    possibilit aux cadres de rsider sur son territoire, alors elle devient doublement

    attractive.

    Bilan

    Etablir un bilan aprs seulement 10 ans est dlicat. On ne fait pas basculer des

    quilibres sur un temps si court. On peut toutefois constater :

    > Une augmentation trs sensible du nombre demplois de (+66% de 2001 2008), la plupart dans les sous-secteurs du Gros-Chne et de Cit-Nouvelle et

    quelques-uns Belle-Cour. Cette progression, bien suprieure la moyenne

    cantonale de +14% est lie limplantation dImplenia et de loffice cantonal

    de la population.

    > Une augmentation du nombre de logements (+4.3% entre 2002 et 2012, soit +349 units, dont une quarantaine de villas) un peu infrieure la moyenne

    cantonale de +5.1% sur cette mme priode.

    Le nombre de logements nayant pas augment dans les mmes proportions que le

    nombre demplois, le ratio emplois / habitants a volu dans le sens souhait par

    la commune.

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan -30.09.13

    46

    Laugmentation du nombre de logements est principalement le fait de la construc-

    tion des quartiers de Belle-Cour et de Victor-Duret. Les habitants de Belle-Cour

    font majoritairement partie du groupe de population revenus levs que la com-

    mune cherche attirer, de mme que les habitants des villas nouvelles (ces 10

    dernires annes, selon lOCSTAT, le prix moyen dune villa a doubl).

    Parmi les PLQ raliser, selon le PDCom de 2002 (voir figure 19), plusieurs ont t

    adopts depuis (Prale 1re tape n 29220-527 et 2me tape n 29764-527, Comte-

    Graud-Grandes-Communes n 29600-527, Pr-Longet 1re tape n 29473-527-543);

    le PLQ Pr-Longet 2e tape est en cours dtude. Mais aucun na encore t mis en

    uvre.

    En outre, deux secteurs affects en zone de dveloppement 3 sont en suspens et

    prsentent un enjeu important pour lavenir de la commune :

    > Nant-de-Cuard (PLQ tablir. Une tude est en cours pour dfinir une stratgie damnagement, voir la fiche de mesures 6-3-1).

    > Morillon-Parc (PLQ en vigueur datant de 1994).

    Figure 19 : PLQ raliser selon le PDCom de 2002

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan 30.09.13 47

    Enjeux

    Si les principaux objectifs du PDCom de 2002 sont reconduits, lvolution du

    contexte territorial fait apparatre de nouveaux enjeux.

    Lobjectif de maintien de la zone de villas dans son intgralit nest pas reconduit.

    Le PDCom de 2013 identifie des potentiels btir sur le coteau sud, mobilisables

    court terme, qui permettront la commune non seulement de diversifier les

    types et les catgories de logements, afin de proposer une offre plus attractive

    pour des habitants revenu plus lev (voir le chapitre 6.4), mais aussi de parti-

    ciper leffort de production de logements.

    Laccord sur le logement et lintroduction du rgime des LUP a fait diminuer de

    moiti environ le nombre de logements subventionns Onex. Les chiffres prsen-

    ts dans le chapitre 3.1 montrent que la commune peut esprer augmenter la part

    de personnes revenus plus levs, mme en zone de dveloppement.

    La loi modifiant la loi sur les constructions et les installations diverses (LCI, L5 0

    5) (Prserver la zone de villas, 10891) permet denvisager une densification plus

    forte de la zone de villas (augmentation de lindice, diminution des distances aux

    limites, etc.) et de rpondre en partie aux objectifs communaux de diversification

    des formes bties. Son application devra toutefois se faire dans le souci de limiter

    les atteintes aux aspects naturels (sol, vgtation, etc.).

    Si lobjectif dattirer des activits conomiques reste dactualit, la possible sup-

    pression terme de la taxe professionnelle implique pour la commune de ne pas

    miser que sur les activits pour amliorer ses finances ; elle doit aussi chercher un

    meilleur quilibre socioconomique, en attirant de nouveaux habitants revenu

    plus lev. Nanmoins, pour introduire plus de mixit dans la Cit, loption est de

    tirer parti des potentiels btir subsistant dans la partie est (Prale, Nant-de-

    Cuard), ainsi que dans le renouvellement urbain des secteurs proches du centre

    (voir les chapitres 6.1 et 6.3).

    La modification de la loi sur les constructions et les installations diverses interve-

    nue en 2006 autorise, aux conditions fixes par la loi, une surlvation des im-

    meubles existants. La surlvation des immeubles de la Cit nuirait la composi-

    tion densemble, cest pourquoi la commune propose des alternatives sous la

    forme dextensions ponctuelles de certains btiments. Par contre, dans le quartier

    de Cressy-Traille, des surlvations sont possibles. Ces deux types doprations

    doivent tre envisages comme des leviers pour la rnovation du parc immobilier

    (voir le chapitre 6.2.3) et lamlioration des espaces collectifs.

    La commune a dcid en revanche de ne pas reconduire la proposition du plan

    directeur de 2002 (voir encadr ci-dessous) de construire une strate infrieure de

    services, activits, logements-ateliers, etc. entre les immeubles. Cette proposition

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan -30.09.13

    48

    sest avre difficile mettre en uvre (difficult de programmation dune part,

    difficult intresser propritaires et promoteurs dautre part). Depuis 2002,

    seule une galette4 dactivits est en cours de ralisation sur lavenue des Grandes-

    Communes.

    Outre les difficults de mise en uvre, cette mesure est apparue peu opportune

    plusieurs titres :

    > La construction de nouveaux btiments dans les espaces interstitiels est perue

    par la population comme une surdensification du quartier.

    > Lintroduction de btiments bas, en front de rue, modifierait de manire assez

    fondamentale la morphologie et la perception du quartier ainsi que les relations

    entre pleins et vides. Transformer certaines rues de la Cit en rues urbaines

    bordes de btiments dactivits apparat comme artificiel, si ce nest contradic-

    toire avec le tissu de la Cit, dont lorganisation du bti fait rfrence au pay-

    sage plutt qu la rue.

    5.2.2 Equipements et services

    Les propositions du plan directeur de 2002 visant renforcer la prsence des

    quipements et services communaux dans les diffrents quartiers de la ville sont

    reconduites.

    Affirmant son rle de ville, Onex entend poursuivre le dveloppement dune poli-

    tique de services la population dans les domaines du social, de la culture, des

    sports et loisirs et de la sant.

    4 Structure btie de bas gabarit au pied dun immeuble.

    Proposition 1.6 du PDCom de 2002, non reconduite

    Insertion dans le tissu des ensembles dhabitations existants de structures complmen-taires de bas gabarits (R + 1). Ces structures abritent des services de proximit, des locaux de travail, des logements alternatifs (par exemple : logements-ateliers. Ces struc-tures participent () la construction dune strate infrieure proche de lusager, de contenu mixte ; la formation despaces de relations sociales. Cette mesure tait envisa-ge aussi comme un levier pour obtenir en contrepartie une amlioration qualitative des immeubles hauts.

    Source : Plan directeur communal 2002, Illustration planche 14

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan 30.09.13 49

    Les quipements (constructions, installations), supports de cette politique de

    services, sont identifis ci-aprs.

    Enseignement

    > Lapport de population d la densification du coteau sud ncessitera de nou-veaux quipements scolaires. Aujourdhui dj, il y a un dficit important con-

    cernant les salles de gymnastique. Les besoins sont donc court, moyen et

    long terme. Dans le cadre du dveloppement du coteau sud, avec un potentiel

    denviron 1'000 nouveaux logements long terme, on peut sattendre un ap-

    port thorique denviron 320 lves, soit un groupe scolaire complet de 16

    classes de 20 lves. Des rserves pour des quipements devront imprative-

    ment tre faites (voir chapitre 6.4).

    > La commune dispose de deux lieux de production des repas scolaires. Il est prvu moyen terme de centraliser la production des repas dans les cuisines

    scolaires de lcole des Tattes.

    > Loffre en matire daccueil continu des lves, qui doit se mettre en place la rentre 2014, semble suffisante pour autant que le projet dadaptation de

    lcole des Tattes soit ralis.

    Culture

    > Le service culturel offre une programmation de spectacles, dont lintrt et le rayonnement dpassent largement le cadre de la commune. Lactuelle salle

    communale ne rpond toutefois ni aux exigences dune programmation contem-

    poraine, ni aux besoins des associations. Une dmolition-reconstruction est en-

    visage plutt quune rnovation, dans la mesure o la structure du btiment

    nest pas adapte. Par ailleurs, un nouveau projet pourrait permettre de r-

    pondre galement aux besoins en places de stationnement pour le secteur et de

    contribuer lmergence dune centralit urbaine.

    voir le chapitre 6.1 et fiche de mesures 6-1-1

    La politique culturelle passe aussi par dautres vnements ou installations :

    > Les espaces verts de la Cit, notamment la Promenade du Bois-de-la-Chapelle,

    pourraient tre le support de manifestations culturelles phmres lies par

    exemple aux parcs et jardins : festival des jardins, fte des jeux de plein air, fte

    de la musique, fte des arts de la rue, expositions duvres dart, etc. (voir le

    chapitre 6.2 et la fiche de mesures 6-2-2).

    > Le secteur de Morillon pourrait recevoir des installations provisoires en relation

    avec des activits culturelles : expositions de plein-air, chapiteau pour manifes-

    tations, etc. (voir le chapitre 6.2).

    > La commune pourrait profiter de la manifestation Ville et champs pour

    communiquer sur son patrimoine naturel et bti, historique et contemporain,

    dans loptique de renforcer le rayonnement culturel dOnex : dition dune bro-

    Les parcs de la Cit peuvent tre le support de manifestations culturelles. Exemple dexposition de plein-air au parc des Sceaux en 2009. Source : www.laviedelilie.fr

    Les spectacles onsiens offrent depuis 25 ans une programmation de qualit

    Les places de jeux

    En principe, chaque quartier devrait avoir sa place de jeux, facilement accessible par les enfants (sans route traverser, donc sans ac-compagnement). Lamnagement des places de jeux nest pas toujours adapt en termes de scurit et de diversit et ne rpond pas entirement aux be-soins des enfants. La plupart des jeux importants pour leur dveloppement social, tels que les jeux de groupe (cache-cache), les jeux de rle (gen-darmes et voleurs), les jeux dimagination, etc. se droulent au pied des immeubles et non sur les espaces amnags. Il est donc particulirement important que les prolongements extrieurs des immeubles ne se rsument pas de grands parkings, mais offrent des espaces diversifis pour les activits ludiques spontanes.

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan -30.09.13

    50

    chure, concours photo, dessins denfants, exposition, etc. (voir chapitre 5.3.3

    Patrimoine ).

    Sports et loisirs

    La commune envisage plusieurs axes dintervention visant renforcer et renouveler

    son offre en installations de sports et de loisirs :

    > Les places de jeux, peu nombreuses Onex, sont souvent vtustes et ne sont plus adaptes aux besoins des enfants. Il est important de renouveler et de di-

    versifier lquipement des places de jeux, afin de permettre diffrents types

    dactivits ludiques pour rpondre aux diffrentes catgories dges (voir enca-

    dr ci-contre). Le mail du Bois-de-la-Chapelle pourrait accueillir ce type

    dquipements.

    > Onex dispose dun grand potentiel pour raliser des potagers urbains proximit des logements. Les potagers rcemment amnags larrire de la Maison On-

    sienne constituent une premire. Un bilan sera ralis. Cette exprience pourra

    servir de modle pour multiplier ces interventions dans les quartiers, rpondant

    ainsi une demande sociale (voir synthse atelier 2, chapitre 2).

    Figure 20 : Inauguration des potagers larrire de la Maison Onsienne (Source : Ville dOnex)

    Place de jeu : un espace pauvre et minral (source : google street view)

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan 30.09.13 51

    > Lavenir de lactivit questre (club questre de lEperon) fera lobjet dune rflexion interservices. La ncessit, terme, de rnover cette installation pour

    la mettre aux normes vtrinaires est loccasion de sinterroger sur lopportunit

    de maintenir un quipement de ce type, qui sadresse un nombre relativement

    restreint de personnes, dans un centre urbain.

    > Une rflexion au sein de la Fondation intercommunale des Evaux5 doit gale-ment tre engage concernant les possibilits dextension du parc des Evaux sur

    les espaces agricoles adjacents. Cet quipement, dont le rayonnement dpasse

    le cadre local, va tre soumis une pression de plus en plus forte en raison des

    extensions urbaines programmes au nord de Bernex et sur la Plaine de lAire et

    du dveloppement du secteur Praille-Acacias-Vernets (PAV). De plus, la ralisa-

    tion des projets de Voie Verte dagglomration, qui traverserait le parc, et dune

    passerelle sur le Rhne reliant Onex Vernier amliorerait laccessibilit du parc

    en mobilit douce. Son extension permettrait de rpondre la demande sociale

    croissante despaces de loisirs et de dlassement proximit des quartiers rsi-

    dentiels. Cette option dextension est dj aborde dans diffrents documents,

    qui seront prises en compte dans le cadre de ces rflexions intercommu-

    nales (voir chapitre 5.4.3) :

    - Plan directeur communal de Confignon. - Julien Raemy, Plan directeur localis, Dveloppement dun concept de parc

    rural dans les communes de Bernex et de Confignon, Travail de diplme

    Gestion de la Nature, Mars 2006.

    - PSD Bernex. - Plan directeur des Evaux en cours dlaboration.

    5 La Fondation est compose de la Ville de Genve (34,5 %) et des communes d'Onex

    (28,5 %), de Lancy (22 %), de Bernex (10 %) et de Confignon (5 %).

    Concept d'amnagement du "parc rural"

    Rseau vert

    Itinraire piton et/ou cyclable

    existant / projet

    existant / projetEspaces publics / de loisirs

    "Parc rural"

    s, de d

    Agriculture de proximit

    Bois et forts

    Bti

    Primtre d'urbanisation (PAC)

    Terrain de sport ou de dlassement

    Rseau routier(autoroutier, rgional)

    0 100 200

    m

    Echelle 1/13'000300 400 500

    NN

    JR -

    8 m

    ars

    2006

    activ

    its

    dive

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    espa

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    Eva

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    Concept damnagement du parc rural, tir du travail de diplme de Julien Raemy

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan -30.09.13

    52

    Social et sant

    La commune dispose dune offre importante en services de sant et social; elle

    entend poursuivre son effort doffrir des services toutes les catgories de la po-

    pulation : enfants, adolescents, personnes seules, etc. :

    > Onex manque dj aujourdhui de places de crche (environ 200 enfants en liste dattente) et cette situation va encore se pjorer compte tenu de

    laugmentation planifie de la population. La commune identifiera et rpondra

    aux besoins dans le cadre des projets de dveloppement.

    > Pour rpondre aux besoins des associations de quartier, la commune profitera des dveloppements urbains pour ngocier la mise disposition de locaux poly-

    valents au rez et au sous-sol des immeubles. Ces lieux peuvent jouer un rle so-

    cial important, linstar du kiosque gr par une association de quartier sur la

    place du 150e (voir ci-contre).

    > La prennit de la galette dactivits situe langle de lavenue des Grandes-Communes et de la rue du Vieux-Moulin doit tre assure car elle joue elle aussi

    un rle social important.

    Pour rpondre ces besoins, la commune doit mettre en place une politique fon-

    cire proactive. Les emplacements favorables pour limplantation de futurs qui-

    pements publics sont identifis dans limage directrice.

    > Outre les quipements qui permettent de dispenser des services,

    lamnagement urbain constitue galement un facteur dterminant de sant6,

    que ce soit pour favoriser lactivit physique (marche, vlo), pour le bien-tre

    psychique (prsence deau et de vgtation) ou social (viter la sgrgation et

    lisolement). Ainsi, des espaces publics diversifis, des rues apaises, la pr-

    sence dlments naturels peuvent contribuer de manire significative une po-

    litique de sant.

    A ce propos, la ville dOnex sappuie notamment sur le rapport labor en 2008

    par Equiterre : Bien vivre dans sa ville .

    6 La sant selon la dfinition de lOMS nest pas la simple absence de maladie. Cest un

    tat de bien-tre physique, psychique et social.

    Kiosque pour association sur la place du 150e

    Source : urbaplan

    Ds 75 ans, l'absence de bancs dans l'espace public constitue un frein la mobilit des seniors. Selon une tude ralise par la ville de Londres, parmi les personnes souffrant d'une "incapacit" (disability) mais parfaitement en mesure de marcher, le 30% ne peut pas effectuer plus que 50 m sans s'arrter ou sentir des douleurs cause de la station verticale du corps et le 20% entre 50 et 200 m. Cette tude arrive la conclusion que, dans les zones forte densit pitonne, il devrait y avoir un banc tous les 50 m. (Inclu-sive Mobility, Department For Transport, London, september 2003)

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan 30.09.13 53

    Figure 21 : Inventaire des principaux quipements et services dOnex

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan -30.09.13

    54

    5.3 Espaces publics, milieux naturels, paysage et patrimoine

    5.3.1 Espaces publics

    Bilan

    Depuis 2002, la commune a amnag la place du March sur lavenue des

    Grandes-Communes, ainsi que la place du 150me, et un projet dextension du

    parc du Gros-Chne est en cours. Au travers du PDCom de 2013, la commune

    poursuit ses objectifs de mettre disposition de la population des espaces publics

    de qualit.

    Les principaux enjeux concernent lamnagement des espaces suivants :

    > Lamlioration des qualits daccessibilit et dappropriation des parcs publics du Gros-Chne et du Vieux-Moulin.

    > La requalification de la promenade du Bois-de-la-Chapelle. La commune ne reconduit pas lobjectif de 2002 de la prolonger sous la forme dune alle vers

    les Evaux et Cressy. Un cheminement pitonnier est toutefois prvu.

    > Un renforcement du caractre de centralit de quartier de la rue des Bossons. > La prservation et le renforcement de la qualit de rue de quartier de lavenue

    des Grandes-Communes.

    > Le dveloppement dun projet pour Morillon-Parc.

    Voir le chapitre 6.2

    5.3.2 Sites, milieux naturels et semi-naturels

    Consciente des richesses naturelles de son territoire, la commune a dj engag

    de nombreuses actions en faveur des milieux naturels (plan directeur des haies,

    principes de gestion de la biodiversit dans les espaces verts, plan de gestion des

    forts, charte des jardins, etc.). Le prsent chapitre est ainsi principalement orien-

    t sur les enjeux lis aux options de dveloppement en vue de pouvoir accompa-

    gner les projets en intgrant des mesures favorables la protection du patrimoine

    naturel.

    Voir aussi la fiche technique n 5

    Sites majeurs

    Le vallon du Rhne au nord et celui de lAire au sud sont les pntrantes de ver-

    dure majeures de la commune et constituent des liaisons privilgies entre la

    campagne et la ville. Ces cours deau et massifs boiss ont un rle cologique

    reconnu (rservoir de biodiversit, vacuation des eaux de surface) et offrent la

    population un cadre de vie de qualit. Une attention constante doit tre apporte

    pour que la fonction daccueil de ces espaces soit compatible avec la protection

    de la nature.

  • Plan directeur communal dOnex urbaplan 30.09.13 55

    Figure 22 : Pntrantes de ver